Escrime Artistique Scolaire
Escrime Artistique Scolaire
Escrime Artistique Scolaire
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Pratique en milieu scolaire
Document S.TINAYRE CPC EPS
Les armes sont diverses et sont choisies en fonction de l’ancrage historique ou imaginaire : bâton,
hache, fléau d’armes, dague, épée à deux mains, canne, rapière, épée, fleuret, sabre, sabre laser…
Utilisée au départ de manière uniquement confidentielle sur les plateaux de cinéma, par des maîtres
d’armes passionnés, cette discipline a été prise en main et sa pratique structurée par l’Académie
d’Armes de France puis la Fédération Française d’Escrime. Il en existe donc trois sortes :
L’escrime artistique est une simulation de combat. Les coups sont maîtrisés.
Elle se pratique avec des armes réelles, mais sans les protections de l’escrime classique.
Les combattants ne sont donc plus des adversaires réels mais des partenaires qui coopèrent
et exécutent une chorégraphie codifiée.
L’escrime artistique ne laisse aucune place à l’improvisation : les mouvements sont prévus,
écrits et répétés jusqu’à les rendre réalistes et les inclure dans une mise en scène.
Le but de l’escrime artistique de spectacle est d’offrir l’illusion d’un combat à un spectateur.
Les mouvements ne seront donc plus rapides et vifs mais amplifiés, ralentis et exagérés
pour être esthétiques et lisibles du public.
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Les Fondamentaux
La pratique de l’escrime artistique trouve son fondement dans les techniques de base. Il est donc
souhaitable que les élèves aient, dans un premier temps, une expérience de l’escrime classique.
- Le maintien et l’équilibre
La position de garde, position « neutre » doit être travaillée. Les pieds sont orientés
perpendiculairement l’un par rapport à l’autre, écartés de la largeur des épaules, le pied droit
(droitiers) pointant en direction de l’adversaire. Le corps est de profil (pour offrir le moins de surface
à l’adversaire), le poids est réparti équitablement sur les deux jambes fléchies. Le corps est gainé
mais souple sur les appuis.
- Les déplacements
Ils sont très importants dans le combat car ils permettent de garder toujours la bonne distance par
rapport à l’adversaire pour porter les attaques ou faire les parades. Les élèves doivent toujours être
en position d’équilibre pour pouvoir attaquer ou se défendre dans les meilleures conditions. Les
distances et les déplacements seront adaptés à l’arme adoptée.
o La marche (consigne : « marchez »). C’est un court déplacement vers l’avant qui
s’effectue à partir de la position de garde en avançant d’abord le pied avant puis le
pied arrière. Ce déplacement compte deux temps :
1- pose du talon de la jambe avant
2- avancée du pied arrière en même temps que l’on pose la pointe du pied avant
o La retraite (consigne : « rompez »). C’est un court déplacement vers l’arrière qui
s’effectue à partir de la position de garde en reculant d’abord le pied arrière puis le
pied avant. Ce déplacement compte trois temps :
1. Recherche du sol avec la pointe du pied arrière
2. Pose complète du pied arrière en même temps que l’on recule le talon du pied
avant
3. Pose de la pointe du pied avant
o La passe avant (consigne : « passe avant »). C’est un déplacement vers l’avant plus
grand que la marche que l’on utilise pour s’approcher de l’adversaire. On place le
pied arrière devant le pied avant, puis on retombe en garde vers l’avant.
o La passe arrière (consigne : « passe arrière »). Idem sauf que c’est vers l’arrière.
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MARCHE « Marchez »
RETRAITE « Rompez »
FENTE « Fendez-vous »
o La volte est une rotation complète du corps avec un retour sur la même garde que
celle du départ.
Il existe d’autres déplacements : contre-volte, In Quartata, Passata Solo, passe latérale… qui seront
davantage travaillés par des escrimeurs confirmés.
Les esquives constituent également des déplacements qui seront utilisés en escrime artistique.
Elles sont diverses (arrière, latérale, saut, flexion…).
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- Les positions de main et parades
SEPTIME OCTAVE
SIXTE
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- Les actions de lame
o L’engagement : les deux lames sont en contact pour préparer une attaque. On
précisera la position de cet engagement (« engagement de tierce »).
o Attaque au fer en pression : on appuie un court instant sa lame sur la lame adverse
- Les attaques
Il existe différentes attaques qui sont, comme les déplacements, définies très précisément. Avec un
public scolaire du premier degré, on se contentera de parler
o Attaque directe en coup droit
o Attaque verticale en brisé : de haut en bas
o Attaque verticale en enlevé : de bas en haut
o Attaque horizontale en revers : frappe l’adversaire sur son côté droit
o Attaque horizontale en couronné : frappe l’adversaire sur son côté gauche
o Attaque intérieure : coup armé en passant devant la poitrine
o Attaque extérieure : coup armé en passant dans le dos
- Les esquives
L’esquive est l’art de déplacer les lignes du corps (cibles) pour éviter d’être touché. L’esquive peut
être basse, haute, latérale ou arrière.
- Les cibles
Il est important de préciser la cible visée (« attaque tête », « attaque épaule droite »…)
Chaque cible attaquée a sa parade (attaque de tête = parade de quinte ou quinte renversée, attaque
bras droit = parade de tierce, attaque bras gauche = parade de quarte…).
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On veillera donc à exercer l’élève à la connaissance de ces fondamentaux tout en travaillant la
maîtrise du fer : donner des coups secs arrêtés et non appuyés. Exercer une pression trop
importante sur la lame de son adversaire peut, au relâchement, aboutir à un geste non contrôlé
dangereux.
- Le solo
Il s’agit d’un combat théorique mené par un escrimeur seul qui doit imaginer les actions de son
adversaire. Il nécessite technicité, créativité, équilibre, maîtrise et justesse des gestes.
- Le mouvement d’ensemble
C’est en réalité un solo exécuté simultanément par plusieurs escrimeurs, à l’unisson, ce qui crée une
difficulté de synchronisation.
- La composition
C’est une succession de situations en solo ou de mouvements d’ensemble exécutés par plusieurs
solistes ou plusieurs petits groupes en décalage… selon diverses modalités de spatiales et
temporelles.
- Les saluts
Il existe tout un répertoire de saluts historiques authentiques à apprendre, qui vont des saluts de
cour aux saluts militaires. Les élèves pourront, à leur tour, inventer et écrire leur propre salut après
avoir enrichi leur répertoire gestuel d’escrimeur.
- Le combat
Loin d’une improvisation ou d’une gesticulation dangereuse, le combat doit être construit,
chorégraphié, écrit, appris, récité puis interprété par les combattants qui ne sont des adversaires que
pour le public mais sont en réalité de réels partenaires qui coopèrent dans l’action simulée. Un
combat s’écrit en utilisant le vocabulaire des fondamentaux et une grille chorégraphique appropriée.
Pour 2 combattants, nous aurons donc 2 partitions et les flèches centrales indiquent le sens de
l’action. Pour 3 combattants, nous aurons 3 partitions et nous ajouterons aux flèches centrales les
numéros des combattant facteurs et destinataires de l’action (1 3).
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GRILLE CHOREGRAPHIQUE DE COMBAT : un exemple
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Les paramètres de la chorégraphie d’escrime artistique
Nous retrouverons les mêmes paramètres qu’en danse, à faire varier au sein des chorégraphies
Vous trouverez en annexe une grille de construction chorégraphique de votre scénario d’escrime
artistique.
LITTERATURE française
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FILMOGRAPHIE française
AUTRES
Claude Carliez, un maître d’arme à la carrière exceptionnelle notamment au cinéma comme
formateur des acteurs des films d’action.
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PEDAGOGIE
L’élève doit connaître les enjeux de l’activité. Il est important de lui faire entrevoir les différents
aspects de l’escrime artistique :
-l’aspect technique et l’apprentissage des fondamentaux qui donneront crédibilité à l’ensemble
-l’aspect artistique et donc le réinvestissement des techniques au sein d’une démarche créative à
but communicatif : créer pour donner à voir
-l’aspect culturel qui le place dans une tradition historiquement ancrée et qui lui permet à travers
l’étude de documents, de textes, d’images, de films, d’avoir une vision plus pointue de l’activité.
Les deux premiers aspects ont en commun un grand besoin de rigueur et de concentration.
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Chaque séance ne comportera pas toutes ces phases. Les premières séances seront dédiées aux
fondamentaux avec des moments de recherches limités dans leur exigence. D’autres séances seront
consacrées davantage à la création, la démonstration, la réécriture chorégraphique et la répétition.
Le protocole d’échauffement consiste à exécuter pendant au moins 10’ des exercices variés.
Trottiner, talon fesses, pas chassés, montées de genoux, rotations de bras, changements de
direction, lancer de jambes, sauts, flexions, abdominaux (le gainage est important).
On pourra ensuite mixer le travail des déplacements et des parades en mélangeant les consignes.
« En garde, marchez, rompez, rompez, parade de quinte, volte, fendez-vous, rompez, parade de
seconde… »
Dans un premier temps, il est recommandé d’avoir au moins la protection du masque, mais on peut
également penser que l’absence d’équipement stimule l’attention portée à la sécurité et place
l’escrime artistique hors du contexte de l’escrime de compétition donc dans une situation où on ne
cherche plus à porter ses touches. L’enseignant jugera en fonction du sérieux de ses élèves.
On travaille tout d’abord « de pied ferme » (sans déplacement) au ralenti et l’enseignant donne ses
consignes et vérifie et régule la justesse de leur exécution.
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Pour l’aspect pratique et l’ancrage rapide dans le côté « spectacle », on définira au préalable une
situation de deux personnages à incarner. Ainsi, si on travaille un duel imaginaire « le vicomte »
contre « le baron », une moitié des élèves sera vicomte, l’autre moitié baron. Cela pour faciliter
l’attention et la compréhension relatives à la consigne. On obtiendra ainsi une consigne de type
« Le vicomte attaque verticale en brisé, cible tête » / « Le baron parade de quinte »
à travailler plusieurs fois de suite. La rapidité d’exécution sera introduite par la suite.
On pourra ensuite progressivement associer la fente à toute attaque et compléter avec d’autres
déplacements.
Si des élèves travaillent en autonomie, on demandera une verbalisation systématique des actions
afin de travailler la mémorisation mais également d’insister largement sur l’importance de la
coopération et l’interdiction totale d’improvisation surprise.
Les élèves sont mis en situation de recherche par groupe soit en fonction de leur projet, soit en
fonction de contraintes posées par l’enseignant.
Les contraintes peuvent correspondre à
- Des actions (« créer un combat qui contiendra une volte, une parade de quinte, deux parades
de quarte dans l’ordre que vous voulez»)
- Un enchaînement (« créer un enchaînement de 3 attaques/parades, les deux premières sont
portées par le même combattant, la dernière par le second »)
- Un scénario (« créer un combat de 4 actions avec un peureux qui esquive très bien et un
attaquant méchant qui s’agace et finit par tomber tout seul »)
- Un chemin dans l’espace ponctué de deux actions…
Les enchaînements d’actions et les combats seront écrits et verbalisés. Tous les élèves ne seront
donc pas en action en même temps, la prise de note et la régulation au niveau du respect de ce qui
est prévu étant à leur charge également.
On pourra proposer des moyens mnémotechniques pour certains enchaînements. On peut se servir
de lettres.
L’enchainement Z signifiant :
-attaque 1 épaule droite de l’adversaire,
-attaque 2 épaule gauche,
-attaque 3 cuisse droite,
-attaque 4 cuisse gauche
Il en va de même pour le X, le A …
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Il est important que chaque élève à un moment donné puisse expérimenter divers rôles :
- Acteur
- Chorégraphe
- Juge/observateur
- Spectateur
Phase de démonstration/évaluation/débriefing
Les productions ont pour but d’être montrées. Ce moment permet à l’élève de sentir l’importance de
sa tâche et la rigueur qu’il doit appliquer à son exécution, en totale coopération avec son ou ses
pairs, en tenant compte du spectateur.
Toute démonstration ne fera pas l’objet d’une évaluation systématique rigoureuse mais sera soumise
alors, non pas à l’avis d’un juge susceptible de noter l’adéquation à la consigne et la qualité
technique du geste ou de la coopération, mais à la critique du spectateur ou de l’observateur actif
dont la bienveillance doit être garantie par la médiation de l’enseignant.
Ces observateurs actifs baseront leur regard sur une consigne particulière parmi celles-ci par
exemple :
-amplitude des mouvements « netteté du geste »
-coordination des partenaires
-attention portée entre partenaire
-bonne distance entre les partenaires
-qualité des déplacements
-qualité des enchaînements
-présence d’une intention interprétative
-absence de gestes parasites
-prise en compte du public dans le placement…
Ces moments servent donc à faire progresser l’élève à l’aider à affiner sa pratique, à orienter la
réécriture de sa chorégraphie, les remédiations techniques éventuelles...
Phase de répétition
Elle sera incontournable, qu’il s’agisse de la répétition d’une création ou de la répétition d’un salut.
Les combats peuvent être travaillés techniquement
tous ensemble en configuration technique et non spectacle, avec un décompte ralenti pour
décomposer les mouvements et avoir un temps pour les travailler (amplitude du geste
épaule/bras et non simplement poignet), puis plus rapidement. On peut envisager de
marquer les temps vocalement, puis avec un tambourin, puis sur les premiers temps
seulement afin que les élèves intériorisent le rythme petit à petit.
En petits groupes de travail
Le scénario de la chorégraphie peut être travaillé
« à vide », sans les fleurets pour se concentrer sur le déroulement, la gestion de l’espace, la
prise de repères. Ceci peut être fait sans les phases de combat précises (mimes grossiers),
« à vide » avec les gestes des combats précis (sans les fleurets) introduits dans la
chorégraphie générale
en répétition complète
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Phase collective de clôture
Elle peut s’apparenter à un salut propre au groupe classe.
Le rangement paisible et ordonné du matériel est également important pour la sécurité.
Le bilan de la séance permettra aux élèves de se situer dans l’évolution du projet et de voir quels
sont les acquis, les besoins et les perspectives.
2-L’ECRITURE DE COMBATS
En escrime artistique, un combat écrit est un combat qui offre des garanties basiques de sécurité. On
ne peut improviser une parade.
Le travail sur l’écriture des combats peut se faire en utilisant le vocabulaire des enfants (s’accorder
sur les termes) il peut y avoir plusieurs modalités de travail :
Demander aux élèves de procéder, sans fiche, à l’écriture d’un combat déjà vécu (travail par
groupe)
Proposer un combat vécu, déjà écrit. Il s’agira pour les élèves de le décrypter, le reconnaître,
on pourra essayer de le jouer pour vérification avec un lecteur et 2 acteurs, le groupe classe
étant validateur. Les élèves pourront déduire de cette « lecture » les règles d’écriture d’un
combat.
Demander à 2 élèves de montrer au ralenti un combat. Le groupe classe émet alors des
propositions de conventions d’écriture de ce combat.
Ordonner des extraits d’écriture de combats pour retranscrire une chorégraphie (même
travail que des images séquentielles)
Présenter une écriture de combat lacunaire que les élèves devront compléter correctement.
Ecrire une courte séquence de combat non vécu en 2 ou 3 phases, la faire « tester » par des
interprètes
Il est important de se familiariser avec la grille chorégraphique de combat (voir en annexe) qui est un
outil simple qui installe les élèves dans une certaine rigueur nécessaire à tout escrimeur artistique.
Annexes
Pages suivantes
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ESCRIME ARTISTIQUE Document Stéphanie TINAYRE CPC EPS
Séance en classe
Séance en salle de sports
CONTENU DISPOSITIF
Qu’est ce que l’escrime artistique ? Documents
-Collecter les représentations de l’activité Photos
-Faire le point sur les connaissances Vidéo
-Se documenter (lecture d’images, de documents, Utilisation du TBI, Internet…
Séance A
de vidéos)
-Elaborer un premier jet du projet d’apprentissage
-Produire une fiche documentaire
-Produire un règlement
Mise en disposition
-Découvrir le cadre d’action et le matériel Découverte du matériel
-Travailler le cadre règlementaire
Respecter et faire respecter les règles de sécurité Collectif oral
liées à l’escrime artistique (tenue du fleuret …)
-Echauffement Exercices variés (collectif)
-Rappel des fondamentaux -Alternance de consignes
La position de garde, les déplacements simples « Jacques a dit » travail de l’attention à
(avancer, rompre, fente) la consigne. (collectif)
-Travailler le contrôle de soi et de l’arme -Jeux de touche sans fleuret (Duo)
Maîtriser le fleuret, simuler une touche -Jeux de touche avec fleuret(Duo)
Séance 1 Se placer face à son adversaire
Accepter la touche
-Travailler la technique de touche -Jeux de touche avec fleuret, au ralenti,
Atteindre différentes cibles par une trajectoire à vitesse normale, de pied-ferme
Placer son regard sur la cible et la pointe (Duo)
Travailler le verrouillage du bras en fin de touche
-Apprendre à se déplacer par rapport à son -déplacements : Pas chassés, pas
adversaire croisés, croisements de fer…
Garder une distance de combat appropriée (Duo, petits groupes en ligne, face à
face)
-Retour au calme -Apprentissage d’un salut simple
Bilan et perspectives
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-Faire le bilan du vécu et des acquis Travail oral collectif
-Exprimer son ressenti Travail individuel sur cahier d’EPS
Séance B
-Affiner le projet d’apprentissage Utilisation des TICE (photos num)
-Affiner le règlement et la fiche activité
Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
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-Faire le bilan du vécu et des acquis Travail oral collectif
-Exprimer son ressenti Travail de recherche et production par
Séance D -Affiner le projet d’apprentissage groupes
Enrichissement du répertoire Utilisation des TICE
Ecriture du salut vu en S1, S2, S3
Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
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Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
-Travail des fondamentaux et des parades -Alternance de consignes
La position de garde, les déplacements simples -Mémorisation d’enchaînements de
(avancer, rompre, fente, bond avant et arrière et consignes alternant déplacements et
volte, passe avant et passe arrière) parades
-Travail de l’esquive Duo travail technique au ralenti sur
Arrière (saut arrière) consignes données.
Haute (saut en hauteur) Scénarisation sur 2 personnages.
Basse (flexion)
Latérale (saut de côté) préciser droite ou gauche.
Séance 5 -Phase de Recherche et création En groupes de 4 ou 6
Travail créatif à partir de contraintes A partir du répertoire construit en
classe + une esquive
Choisir 4 éléments + une esquive et
écrire un combat.
Utilisation de la vidéo.
-Phase de démonstration/ analyse/débriefing Chaque groupe montre son combat.
Les spectateurs analysent les éléments
identifiables et notent à ‘aide d’une
fiche d’observation.
-Retour au calme -Répétition d’un salut simple
Bilan et perspectives
-Faire le bilan du vécu et des acquis Travail oral collectif
-Exprimer son ressenti Travail de recherche et production par
-Affiner le projet d’apprentissage groupes
- Enrichissement du répertoire Utilisation des TICE
-Identifier les difficultés liées à la production d’un
Séance F combat.
-Analyser le combat de chaque groupe Analyse vidéo (ou en direct)
-Produire une écriture de ce combat pour le mettre Utilisation de la grille chorégraphique
dans le répertoire de notre « compagnie de combat
d’escrimeurs » en utilisant les notes et la grille
chorégraphique.
Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
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-Faire le bilan du vécu et des acquis
-Exprimer son ressenti
-Affiner le projet d’apprentissage
Compléter la scénarisation du combat écrit
Utiliser la grille de construction chorégraphique Grille de construction chorégraphique
Séance G -Français
-Ecrire un texte narratif créant une situation autour Productions d’écrits par groupes en
du combat utilisant
-Passage du texte narratif au texte théâtral -la grille chorégraphique de combat
-Ecriture de dialogue -la grille de construction
-Utilisation des didascalies chorégraphique
Travail en cohérence avec les grilles établies
Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
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-Faire le bilan du vécu et des acquis
-Exprimer son ressenti Collectif oral
-Affiner le projet d’apprentissage
Elaborer un projet de création collective
Séance J Ecrire Collectif / en groupe
-un spectacle général Grilles chorégraphiques
-une série de saynètes
-un mouvement d’ensemble
-un salut…
Mise en disposition et échauffement - Exercices variés (collectif)
-Travail des fondamentaux et des parades -Alternance de consignes
La position de garde, les déplacements simples -Mémorisation d’enchaînements de
(avancer, rompre, fente, bond avant et arrière et consignes alternant déplacements et
volte, passe avant et passe arrière) parades
-Travail des attaques et parades Duo travail technique au ralenti sur
Attaque jambe avant/ parade Seconde ou Octave consignes données.
Attaque jambe arrière/ parade Prime ou Septime Scénarisation sur 2 personnages.
Révision des attaques/parades connues
Séance 10
-Phase de Recherche et création En groupe
Travail créatif à partir des axes définis dans le A partir du répertoire construit en
projet de la séance J classe
-Phase de démonstration/ analyse/débriefing Chaque groupe montre son combat.
Les spectateurs analysent les éléments
identifiables et notent à ‘aide d’une
fiche d’observation.
-Retour au calme -Création d’un salut
Bilan et perspectives
…
…
Les autres séances suivront le même schéma que celles du premier travail de création par groupe.
L’évaluation terminale sera à adapter aux objectifs initiaux du projet.
Lorsque vous ne disposez pas de la vidéo pour retravailler en classe, il suffit de demander aux élèves
de rejouer les scènes au ralenti dans un espace de la classe suffisamment dégagé pour la sécurité.
A vos fleurets !
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GRILLE CHOREGRAPHIQUE DE COMBAT (deux combattants)
Séquence PERSONNAGE 1 : PERSONNAGE 2 :
N° INDICATIONS ACTION INDICATIONS ACTION
SCENIQUES SCENIQUES
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GRILLE CHOREGRAPHIQUE DE COMBAT (trois combattants)
SEQ PERSONNAGE 1 : PERSONNAGE 2 : PERSONNAGE 3 :
N° x y INDICATIONS ACTION INDICATIONS ACTION INDICATIONS ACTION
SCENIQUES SCENIQUES SCENIQUES
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Document S.TINAYRE CPC EPS
Je liste mon matériel, mon décor, mes costumes, mon univers sonore
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Document S.TINAYRE CPC EPS
Je trace les« chemins » sur l’espace scénique, j’indique la position des différents « acteurs » et leurs
déplacements, leur entrée, leur sortie… J’indique également la position des éléments du décor …
Les spectateurs
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Document S.TINAYRE CPC EPS
GESTION TECHNIQUE
Richesse technique
J’utilise plusieurs sortes d’attaques
Je varie mes cibles
J’utilise plusieurs sortes de parades
J’utilise différents déplacements
J’utilise l’esquive
Qualité du mouvement
J’utilise le ralenti dans le mouvement
J’utilise plusieurs vitesses de mouvement
Je fais attention à l’amplitude de mes mouvements pour les rendre lisibles
Je place des arrêts volontaires, des « silences » pour mettre le spectateur en suspens
Gestion de l’espace
Je garde la bonne distance avec mon partenaire dans le combat
Je ne reste pas tout le temps sur place
J’ai planifié mon trajet
Sécurité et coopération
Je suis attentif à mon partenaire (je veille à ne pas le surprendre, je suis prêt rapidement, j’attends qu’il le soit)
Je maîtrise mon fer et je ne porte pas mes coups
Je regarde bien ma cible avant d’attaquer
Je maîtrise bien mon équilibre dans mes déplacements
Je connais bien ma chorégraphie et je la respecte
GESTION ARTISTIQUE
J’ai du mal à me détacher de la « récitation » des mouvements
Je maîtrise ma chorégraphie et je passe dans l’interprétation
Je connais mon rôle d’acteur et je fais de mon mieux
J’utilise mon regard et mon visage pour montrer des émotions
Je fais attention à éviter les gestes parasites
Je fais attention à ce que le public puisse bien me voir
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