Etude Fiabiliste Des Engrenages Adenture Helicoidal D'Une Boite de Vitesses: ZF S5-42 Au Niveau De: Snvi - Annaba
Etude Fiabiliste Des Engrenages Adenture Helicoidal D'Une Boite de Vitesses: ZF S5-42 Au Niveau De: Snvi - Annaba
Etude Fiabiliste Des Engrenages Adenture Helicoidal D'Une Boite de Vitesses: ZF S5-42 Au Niveau De: Snvi - Annaba
Filière:GENIE MECANIQUE
Année: 2015-2016
Remerciements
Nour el houda
Dédicace
Je dédie ce travail avec grand amour et sincérité :
Et toute ma famille.
Nour el houda
SOMMAIRE
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction générale
a- Présentation de l’entreprise 1
I-a-1. Historique 1
I.a.2.1. Position 1
I.a.2.2. Prise de vue Aérienne 2
I-b-1 Introduction 10
La Maintenance préventive 12
MN conditionnelle 13
MN Systématique 13
MN Prévisionnelle 13
Maintenance corrective 14
V-1- Introduction 76
V-2-Définition deKISSsoft 76
V-3-Calcul d'une paire de roues cylindriques à denture hélicoïdale 76 a-
Géométrie de dent 76
b- Matériau 76
c- Dureté de la surface 77
d- Lubrification 77
e- Calcul de transmission 78
V-4- Facteurs d’influence 78
V-5-résistance à la racine de dent 79
a- Charge limite du pied 79
b- Contrainte de pied de dent admissible de la roue dentée 79
V-6- Résistance au flanc de dent 80
a- Sécurité des flancs 80
b- Résistance au grippage 80
V-7- Critère de la température éclair 81
V-8- Tolérances des dentures 81
V-9- Données complémentaires 82
V-10-Analyse de contact (Engrènement roue 1 – roue2) 83
Distribution de charges 83
V-11-Conclusion 89
Conclusion générale 90
Annexe(s)
Bibliographie
Liste des Tableaux
D’où la définition de notre thème « étude fiabiliste des engrenages à denture hélicoïdale d’une
BV S5-42 » dans le but de prévenir et de maintenir de meilleurs conditions de fonctionnement et
ainsi la sécurité en phase d’exploitation de ces équipements.
Nous avons commencé par une analyse bibliographique sur la maintenance et les concepts FMD.
Ensuite une étude théorique sur les engrenages, après nous avons identifié notre boîte de
vitesses et nous avons procédé à un calcul de fiabilité en exploitation les paramètres .les résultats
obtenus montrent que la fiabilité très faible (très en dessous de la moyenne).Cette étude a pour
but de localiser les organes les plus défaillant voir de proposé des solutions adéquates pour
améliorer la performance de notre équipement.
Le travail est suivi d’une conclusion générale avec quelques recommandation, des références
bibliographiques et annexes sont présentées à la fin pour mieux élucider ce modeste travail.
Mots clés : Maintenance, Engrenage, Pignon, Usure, Boîte de vitesses, Fiabilité, Maintenabilité,
Disponibilité.
S’exposant à des efforts importants, les engrenages ne sont pas pour autant inépuisables, ils ont
un problème inhérent aux contacts de frottement qui génères des bruits, usures et qui se
traduisent par la suite par des ruptures ils sont soumis à des efforts de flexion, compression.. Qui
avec répétition, altèrent leur efficacité et génèrent des fissures. Il devient essentiel de bien
maîtriser leur comportement sous l'effet de charges plus ou moins élevées afin d'éviter les bris
inattendus aux conséquences désastreuses
Introduction générale
Les engrenages sont des composants mécaniques essentiels. Ils font partie des systèmes de
transmission de mouvement et de puissance les plus utilisés, les plus résistants et les plus
durables.
Ils sont normalisés et les engrenages fabriqués avec la norme internationale ISO/AGMA/DIN
présentent l'avantage d'être facilement interchangeables et permettent des possibilités de
fabrication plus économiques (conception type, méthodes de calcul normalisées, taillage et
contrôle automatisés, équipements standard).
Lorsqu'il s'agit d'engrenages pour très grandes séries (automobiles...) les constructeurs s'écartent
de ces standards afin d'optimiser les coûts.
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la mécanique est un outil très important pour
caractériser le comportement du produit dans les différentes phases de vie ,mesurer l’impact des
modifications de conception sur l’intégrité du produit, qualifier un nouveau produit et améliorer
ses performances tout au long de sa mission.
Le présent mémoire s’intéresse à l’étude FMD d’une boite de vitesses et plus particulièrement
les engrenages.
Dans le premier chapitre qui compose à trois parties : la première on a présenté l’entreprise, la
deuxième a exposé étude bibliographique sur la maintenance et son rôle comme outil de
production ainsi que les principales formules des différents indicateurs relatifs à la FMD.
Le deuxième chapitre sera consacré à une étude sur la théorie des engrenages et en particulier les
engrenages à denture hélicoïdale.
Le troisième chapitre est dédié à une description générale de la boite de vitesses,il conviendra de
préciser la problématique et les objectifs de la présente étude.
Dans le quatrième chapitre on a exploité l’historique des pannes pour une période de sept années,
on s’est basé sur le taux de panne mécanique pour calculer les paramètres FMD. L’objectif de
cette étude est réduire les arrêts par une organisation plus rationnelle de la fonction maintenance
et une efficacité meilleur des interventions. Afin de localiser les organes les plus défaillant voir
de proposé des solutions adéquates pour améliorer la performance de notre équipement.
Finalement, le dernier chapitre, présente un accent particulier a été mis sur le phénomène de
fatigue et l’usure des engrenages plus une analyse de contact et de continuité de l’engrènement.
Enfin, une vérification de la résistance est discutée.
Le travail est suivi d’une conclusion générale avec quelques recommandation, des références
bibliographiques et annexes sont présentées à la fin pour mieux élucider ce modeste travail.
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
I-a-1- Historique
Au milieu des années 70 (1975), la société nationale de construction mécanique SONACOME, a
décidé de construire un complexe de DISTRUBITION ET D’APRES VENTE (C.D.A.V).
A partir de 1982, et après la restructuration de la SONACOME, le projet a été hérité par la SNVI
(SOCIETE NATIONALE DES VEHICULES INDUSTRIELS), ou il a été réduit à la construction
uniquement de la « succursale véhicules industriels » (V.I), qui est devenu l’unité actuelle : la SNVI
ANNABA, en abonnement le reste du projet, ou il a été inaugurée en 1988.
Le site SNVI ANNABA est implanté à la zone industrielle d’Annaba (comme sus-indiqué), sur l’axe
routier N° 16 mi-chemin entre la ville de ANNABA et la ville d’El-Hadjar et de la ligue de chemin
de fer, à une altitude approximative entre 7 et 8 mètres au-dessus de la mer.
I-a-2-1 Position
Le site n’est pas choisi fortuitement, car l’emplacement doit répondre à des exigences
géostratégiques. La circulation des moyens locomoteurs ne doit en aucun cas provoquer des
embouteillages ou autres. On a souvent rencontré une perte de temps dans l’agencement des engins
et véhicules pour intervention ; ce qui pénalise l’indicateur Maintenabilité.
1
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
SNVI
Elle occupe une superficie de 218.000m2. La SNVI à commencer son activité en 1988. Le site a
pour but :
• Recherche
•Développement
• Production
• Importation
• Exportation
• Distribution
2
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
o De procéder aux opérations liées à la livraison d’un minimum de 200 véhicules neufs
par an.
o De recevoir en réparation à différents degrés d’intervention :
d’organes.
I-a-4- Objectif
-D’autre part, SNVI est chargée d’assurer et de promouvoir les activités d’après-vente des véhicules
industriels par la mise en place de leurs moyens de maintenance.
Cette importance activité est assurée par des réseaux primaires et secondaires répartis à travers le
territoire national, concernant :
• Le service de la garantie ;
• La formation et la documentation ;
• L’assistance technique à la clientèle est assurée par les réseaux primaires et secondaires répartis à
travers tout le territoire national.
3
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
La direction
L’entreprise nationale des véhicules industriels dont le siège est à Rouïba est chargée dans le cadre
du plan national de développement économique et social de :
- Recherche
- Production
- Importation et distribution
Et d’une manière générale tous les véhicule destinés au transport routier de personnes, de
marchandises d’une charge utile supérieure à 1.5 tonne.
4
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Service du personnel
- Contrôle du pointage ;
- Formation ;
Il reçoit le produit fini de l’usine de fabrication située à Rouïba Alger et procède à la vente des
véhicules industriels conformément aux programmes de la direction commercial de la région.
Service V.P.R
Reçoit la pièce de rechange des unités centrales et procède à la distribution comme suit :
5
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Service rénovation
Il effectue les ordres de réparation et d’entretien « O.R » des véhicules industriels, ainsi que les
opérations de préparation des véhicules neufs et celles entrant dans le cadre de garantie et le rapport
technique « RT » (Fig.3).
6
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Service de sécurité
A pour but :
-le système de surveillance dans cette unité travail en équipe posté pour une amplitude de travail de
12H00
Service logistique
Le service a pour tâche principale d’entretenir les différentes fonctions de l’unité à savoir :
L’atelier permet d’effectuer les travaux ensembles de réparation et d’entretien des véhicules
industriels ainsi que les opérations de préparation de véhicules neufs et celles entrant dans le cadre
de la garantie, il contient :
- Une trame est réservée essentiellement à la préparation des véhicules neufs et aux travaux de
garantie ;
- Une dernière trame comprend le poste contrôle des freins ou se fera le diagnostic et le contrôle
après réparation. ;
7
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
1 440 m2, destinés aux interventions spéciales sur les organes ou ensembles, … :
- Pompe d’injection.
- Circuit de freinage.
- Compresseurs.
- Pneumatique
- boite à vitesses
Pour les moteur, il est prévu une surface de 600 m2, et le reste pour les divers organes ces
ateliers sont en liaison direct d’un côté avec l’atelier général de l’autre avec les magasins, ce qui
garantit un cheminement court des partie venant de l’atelier général et une bonne liaison avec les
magasins : les pièces de rechange et l’outillage.
- Atelier carrosserie ;
8
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
I-b-1- Introduction
Le monde de l’industrie et le monde des transports disposent de machines et d’installations
de plus en plus performantes et complexes. Les exigences de haute sécurité, la réduction des coûts
d’exploitation et la maîtrise de la disponibilité des équipements donnent à la maintenance des
systèmes un rôle prépondérant. Elle doit permettre de n’intervenir qu’en présence d’éléments
défectueux, de minimiser le temps de réparation, et de fournir un diagnostic fiable et facilement
interprétable malgré la complexité des équipements.
Nous nous intéresserons principalement aux transmissions de puissance mécanique utilisées dans
différents domaines tels que l’aéronautique, l’automobile, les transports ferroviaires
etL’industrie….La maintenance de ces systèmes de transmission occupe un temps
relativementImportant par rapport à leur temps d’utilisation. Actuellement la recherche scientifique
vise àDévelopper les outils nécessaires à l’optimisation de la maintenance de tels systèmes.
Afin de minimiser les temps d’immobilisation et de révision, le procédé de maintenance adopté est
celui de maintenance préventive conditionnelle : maintenance préventive subordonnée à un type
d'événement prédéterminé (niveaux de signaux issus de capteurs, bruits émis, mesure d'usure...)
révélateur d'un état de dégradation du bien. Ainsi, le système n’est arrêté que lorsqu’il existe une
certaine probabilité de défaillance, définie par l’analyse de niveaux d’indicateurs issus de mesures et
établis en permanence au cours du fonctionnement.
Depuis 2001, la norme AFNOR NF X 60 – 010 a été remplacée par une nouvelle définition,
désormais européenne (NF EN 13 306 X 60 – 319) ; « ensemble de toutes action techniques,
administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le
rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ».[1]
Une fonction requise est une fonction, ou un ensemble de fonctions d'un bien considérées comme
nécessaires pour fournir un service donné.
Le terme « maintenance », forgé sur les racines latines manus et tenere, est apparu dans la langue
française au XIIe siècle.
Le ratio qui englobera tous ces aspects de la maintenance sera :
9
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Objectifs :
Selon la politique de maintenance de l'entreprise, les objectifs de la maintenance seront :
- la disponibilité et la durée de vie du bien. (Limiter les indisponibilités)
- la sécurité des hommes et des biens.
- la qualité des produits. (Garantir la qualité des produits et des services)
- la protection de l’environnement. (Protéger les personnes, l’environnement et les biens)
- l’optimisation des coûts de maintenance. (Maîtriser les coûts)
- Moins de défaillances et dépenses -
Plus de disponibilité et la qualité de service
2-1-Maintenance, « médecine des machines » :Il existe une analogie entre la « santé humaine
» et la « santé machine ».[2]
"La stratégie de maintenance est une méthode de management utilisée en vue d'atteindre les
objectifs de maintenance."
Les choix de stratégie de maintenance permettent d'atteindre un certain nombre d'objectifs de
maintenance :
- développer, adapter ou mettre en place des méthodes de maintenance.
- élaborer et optimiser les gammes de maintenance.
- organiser les équipes de maintenance.
10
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
11
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Augmenter la fiabilité d’un équipement, donc réduire les défaillances en service : réduction
des coûts de défaillance, amélioration de la disponibilité.
Augmenter la durée de vie efficace d’un équipement,
Améliorer l’ordonnancement de travaux, donc les relations avec la production,
Réduire et régulariser la charge de travail,
Faciliter la gestion des stocks (consommations prévues)
Assure la sécurité (moins d’improvisations dangereuses)
Plus globalement, en réduisant la part de « fortuit », améliorer le climat des relations
humaines (une panne imprévue est toujours génératrice de tension)
MN conditionnelle :
Se traduit par une surveillance des points sensibles de l’équipement, exercée au cours de visites
préventives. Ces visites soigneusement préparées, permettent d’enregistrer un degré d’usure, un jeu
mécanique, une température, une pollution, ou tout autre paramètre qui puisse mettre en évidence
l’imminence d’une défaillance.
Objectifs de la MN conditionnelle :
-Eliminer ou limiter le risque de panne, l’intervention ayant lieu avant que la dégradation n’atteigne
un caractère critique et donc, ralentir le vieillissement.
-Réduire les dépenses de maintenance en intervenant à un stade précoce des dégradations, évitant
ainsi les remises en état très coûteuses.
MN Systématique :
Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini
d’unités d’usage mais sans contrôle préalable de l’état du bien »
MN Prévisionnelle :
12
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Maintenance corrective :
C’est l’ensemble des activités réalisées après défaillance d’un bien ou d’gradation de sa
fonction, afin de lui permettre d’accomplir, au moins provisoirement une fonction requise. Ces
activités comprennent la détection/localisation de la défaillance et son diagnostic, la remise en
état avec ou sans modification, et le contrôle de bon fonctionnement.la remise en état peut
prendre deux formes : le dépannage ou la réparation.
13
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
1ère Niveau : Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d’organes accessibles sans
aucun démontage d’équipement ou échange d’éléments accessibles en toute sécurité.
2ème Niveau : Dépannage par échange standard d’éléments prévus à cet effet, ou d’opérations
mineures de maintenance préventives (rondes).
Etude
Les fonctions de la
Préparation
maintenance
Ordonnancement
Réalisation
Gestion
Etude
Sa mission principale est l'analyse du travail à réaliser en fonction de la politique de maintenance
choisie. Elle implique la mise en œuvre d'un plan de maintenance avec des objectifs chiffrés et
des indicateurs mesurables.
Préparation
La préparation des interventions de maintenance doit être considérée comme une fonction à part
entière du processus maintenance. Toutes les conditions nécessaires à la bonne réalisation d’une
intervention de maintenance seront ainsi prévues, définies et caractérisées. Une telle préparation
devra bien sûr s’inscrire dans le respect des objectifs généraux tels qu’ils sont définis par la
politique de maintenance : coût, délai, qualité, sécurité,…
Quel que soit le type d’intervention à réaliser, la préparation sera toujours présente. Elle sera :
14
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
implicite (non formalisée) : dans le cas de tâches simples, l’intervenant assurera lui-
même, par expérience et de façon souvent automatique la préparation de ses actions.
explicite (formalisée) : réalisée par un préparateur, elle donne lieu à l’établissement d’un
dossier de préparation structuré qui, faisant partie intégrante de la documentation
technique, sera utilisé chaque fois que l’intervention sera réalisée. Il sera donc répertorié
et conservé sous réserve de mises à jour ultérieures.
Ordonnancement
L'ordonnancement représente la fonction "chef d'orchestre". Dans un service maintenance
caractérisé par l'extrême variété des tâches en nature, en durée, en urgence et en criticité,
l'absence de chef d'orchestre débouche vite sur la cacophonie quel que soit le brio des solistes.
Réalisation
La réalisation consiste à mettre en œuvre les moyens définis dans le dossier de préparation dans
les règles de l'art, pour atteindre les résultats attendus dans les délais préconisés par
l'ordonnancement.
Gestion
La fonction gestion du service maintenance devra être capable d'assurer la gestion des
équipements, la gestion des interventions, la gestion des stocks, la gestion des ressources
humaines, et la gestion du budget.[5]
15
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Sachant que les responsables opérationnels n'ont pas le pouvoir de définir la politique, nous pouvons
dire qu'elle relève des décisions de la direction générale. Un certain retard a été pris dans ce
domaine, trop peu de directions sont informées de l'existence d'outils d'aide à la décision ou de
l'élaboration de doctrines permettant la réalisation d'une maintenance efficace et économique.
Une politique de maintenance peut s'articuler et s'organiser autour du concept suivant :
Dans certains secteurs industriels tels que l’énergie, les transports et l’aéronautique, les
performances d’un système ou d’une installation considèrent non seulement les coûts relatifs à
l’exploitation mais également, de par la nature des activités, la sûreté de fonctionnement au sens
large.
16
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Cessationde l'aptitude d'un bien à accomplir sa fonction requise – perte de fonction, “tout ou
rien”, vieillissement fiabiliste.
La méthode ABC permet de dégager l’important d’une masse d’informations, de faire apparaître
objectivement ce qui est confusément perçu.
Il s’agit d’une méthode de choix qui permet de déceler entre plusieurs problèmes, ceux qui doivent
être abordés en priorité. La courbe ABC permet donc de distinguer de façon claire les éléments
important de ceux qui le sont moins et ceci sous la forme d’une représentation graphique. Cette règle
de répartition a été définie par Wilfredo PARETO (socio-économiste italien, 1848-1923) on
l’appelle aussi la règle des 20/80.
Intérêt de la méthode : Elle permet de ne pas se laisser influencer par des travaux certes
utiles, mais de très faible importance par rapport au volume des autres travaux.
Les 2 règles d’or de Pareto :
"Ne pas utiliser un éléphant pour écraser une mouche."
"Ne pas utiliser une petite cuillère là où une louche est nécessaire."
Outil qui permet d’identifier les causes possibles d’un effet constaté et donc de déterminer les
moyens pour y remédier.
Cet outil se présente sous la forme d’arêtes de poisson classant les catégories de causes inventoriées
selon la loi des 5 M (matière, main d’œuvre, matériel, méthodes, milieu,).
17
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Il s'agit d'une représentation arborescente des liaisons significatives entre un résultat, l'effet, et les
multiples causes susceptibles d'en être à l'origine.
But :
Il sert à représenter la relation qui existe entre un effet et toutes les causes d'un problème. Il est utile
pour faire la liste des causes potentielles de variabilité ou pour faire la liste des facteurs X reliés à
une variable de réponse Y dans la planification d’une expérience.
Le diagramme causes-effets n’apporte pas directement de solutions, il permet néanmoins de
bien poser le problème.
Méthode :
Effet
Fig.I.6.Diagramme d’Ichikawa.
Matière : M1. Recense les causes ayant pour origine les supports techniques et les produits utilisés
(nature, quantité, approvisionnement).
18
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Matériel : M3. Causes relatives aux Machines, aux équipements et Moyens concernés (nouveaux,
vétustes, malentretenus).
c. CONCEPT FMD
1-DEFINITION
I-c-1- Fiabilité: aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise, dans des conditions données,
durant un intervalle de temps donné.
La fiabilité est la caractéristique d’un dispositif, exprimée par la probabilité que ce dispositif
accomplisse une fonction requise dans des conditions d’utilisation et pour une période déterminée
La fiabilité des structures représente l’outil adéquat qui permet de quantifier les effets de ces
incertitudes;
- Elle permet non seulement de calculer la probabilité de défaillance mais également de déterminer
les mesures des sensibilités de cette probabilité à chaque variable aléatoire. Ces analyses fiabilistes
sont particulièrement intéressantes pour les ingénieurs dans le domaine du dimensionnement
probabiliste basé sur les coefficients partiels de sécurité et pour la stratégie de maintenance. [8]
– Vision réaliste
– Inspection-Maintenance-Réparation
19
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Loi de Weibüll
C’est un modèle statistique particulièrement bien adapté à l’étude statistique des défaillances.
Weibüll a donné au taux de défaillance λ(x) une formule générale dépendant de 3 paramètres γ, η, β,
qui modélise avec une bonne précision dans une gamme étendue.
Densité de probabilité:
20
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
a) Paramètre de forme β:
C’est un nombre sans dimension : il définit l’allure de la distribution des durées ;il permet
d’adopter la forme de courbe 𝜆(𝑡) aux différentes étapes de vie.
β>1 : correspond la zone croissante rapide, c’est la période de vieillesse provoquée par
l’usure mécanique et lorsque : 1,5< β<2,5 :on a le phénomène de fatigue.
b) paramètre d’échelle 𝜼 :
En unité de temps, qui est associé à l’échelle utilisée sur le graphe d’ALAIN PLAIT, ce
dernier qui est en papier de Wei bull, utilisé par la méthode graphique pour l’estimation des
paramètres de cette loi, il est gradué comme suit :
I-c-2 LA MAINTENABILITE :
« Dans les conditions d'utilisation données pour lesquelles il a été conçu, la maintenabilité est
l’aptitude d'un bien à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction
requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures et
des moyens prescrits. » (NF X60-010).
Amélioration de la maintenabilité
La maintenabilité d’un équipement est une qualité fondamentale, qui n’est malheureusement pas
21
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
Toujours prise en compte par les constructeurs et à laquelle les clients (souvent des services
différents de la maintenance) n’attachent pas l’attention désirable. L’amélioration de la
maintenabilité passe par la diminution des temps explicités au début de ce paragraphe, à savoir :
• Le temps de vérification de la réalité de la défaillance et de localisation,
• Le temps de diagnostic,
• Le temps de réparation puis le temps de contrôle et d’essais.
Calcul de la maintenabilité :
La maintenabilité peut se caractériser par sa MTTR (Mean Time To Repair) ou encore Moyenne
des Temps Techniques de Réparation :
I-c-3-La Disponibilité :
22
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
TBF
Di =
TBF + TTR + TTE
TBF : temps de bon fonctionnement
TTR : temps technique de réparation
TTE : temps technique d’exploitation
Disponibilité instantanée (Dt) :Onse place dans l’hypothèse exponentielle, avec les taux de
1 1
défaillanceλ = MTBF et μ = MTTR .on définit la disponibilité instantanée d’un système réparable
par :
𝜇 𝜆
𝐷 𝑡 = + 𝑒 −𝑡(𝜆+𝜇 )
𝜆+𝜇 𝜆+𝜇
I-c-4-Sécurité :
Elle a pour but d’obtenir un système sûr de fonctionnement, c’est à dire ne risquant pas
d’occasionner la perte ou des blessures de personnes, des dommages ou des pertes d’équipement,
que le système soit en état de fonctionnement normal, dégradé ou en état de non fonctionnement.
Le concept de sécurité est en conflit avec celui de disponibilité. En effet, si on veut de la sécurité, on
aura tendance à s’entourer de protection, et à se replier dans une situation de sécurité chaque fois
que l’on aura un doute sur le bon fonctionnement, au détriment de la disponibilité. Il existe des
solutions de redondance qui assurent la sécurité, d’autres qui assurent de la disponibilité. Les
solutions qui assurent les deux sont, bien sûr, plus onéreuses. La fiabilité, la maintenabilité, la
disponibilité et la sécurité (F.M.D.S) constituent bien ce que l’on appelle « sûreté de
fonctionnement ». C’est l’ensemble des propriétés qui décrivent la disponibilité et les facteurs qui
la conditionnent : fiabilité, maintenabilité et logistique de maintenance. C'est aussi une notion
générale sans caractère quantitatif, mais qui caractérise les performances d’un système. Comme
nous l’avons dit dans le chapitre précédent, elle vise à maîtriser le risque par un maintien de la
qualité sur l’ensemble du cycle de vie d’un matériel. L’approche la plus rationnelle et la plus
exhaustive pour identifier les besoins de maintenance consiste à utiliser les moyens d’investigation
de la sûreté de fonctionnement.[10].
23
Chapitre1 : présentation de l’entreprise
I-c-5-Qualité [11]
Les notions de fiabilité et qualité sont indissociables. Si la qualité est prise dans son sens général de
« satisfaction du besoin de l’utilisateur », il est évident que la fiabilité (ou disponibilité) est un des
éléments de la satisfaction de l’utilisateur : fiabilité = probabilité de bon fonctionnement. Si la
qualité est prise dans le sens de « qualité initiale », nous pourrons dire que la qualité initiale garantit
la conformité d’un produit à ses spécifications, alors que la fiabilité mesure son aptitude à y
demeurer conforme au long de sa vie utile.
24
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
II-1- Introduction
Les engrenages sont largement utilisés dans l’industrie mécanique comme moyen
detransmission de puissance d’un arbre vers un autre. Ils sont obtenus par taillage sur des machines-
outils spéciales soit par reproduction soit par génération. La précision d’exécution dépend
essentiellement de la valeur et de la précision du rapport des trains d’engrenages introduits dans la
chaîne cinématique qui lie la rotation de la fraise et la rotation de la broche porte-pièce.
Les engrenages sont utilisés comme moyen de transmission de puissance dans les boites de vitesses,
d’avances et les réducteurs des machines où ils réalisent les vitesses, les couples et les sens de
rotation des éléments de machines. Ces transmissions peuvent être simples ou composées.
Ces engrenages doivent réaliser des rapports de transmission qui sont égaux au rapport des nombres
de dents des roues qui constituent la chaîne cinématique.
26
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
On appelle généralement :
(A) (B)
(C)
Traine d’engrenage : est une combinaison d’engrenage.L'engrènement d'une roue avec une
crémaillère transforme le mouvement de rotation de la roue en un mouvement de translation
de la crémaillère et inversement.
27
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Le calcul du rapport des vitesses est commun aux trois types de roues dentées :
𝑊1 𝑍2
= (1)
𝑊2 𝑍1
W1 : Vitesse en entrée Z1 : nombre de dents en entrée ;
W2 : Vitesse en sortie Z2 : nombre de dents en sortie.
(D)
28
Cylindre cône Hyperboloïde Cône Cylindre Forme des
corps
Classe
Train planétaire Engrenage Engrenage Engrenage Type
gauche concourant parallèle
4
3
2
1
N°
Partie
cylindrique
conique
Cylindrique Conique Cylindrique Forme des
roues
principale
conique
6
0,1à 50t/s 0,1 à50 t/s <1000t/s
30
100
98%
98%
99%
Rendement
5à20
96 %
I=0,0
𝜂=30à
𝜂=30à
𝜂=92à
𝜂=96à
I=0,1à
I=0,2à
I=0,2à
mécanique
29
Moyen à grand Faible à Moyen à Moyen à Niveau
sonore
moyen grand grande
Domaine d’utilisation
te
eà
aux
d’axe
Précisiondem
grande
erreurs
moyenne
Exigean
Moyenn
Sensible
ontage
moyenne
Moyen à moyen grand moyen Coût
d’exécution
grand
Remarques et
charge
divers
Appendice
curvilignes
Formes des
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Difficultés :
vis globique
flancs droits
Recommandé
Roue hypoïde
Grande couple
Grande vitesse
Vis cylindrique
répartition de la
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
II-2-4 Les principaux avantages et les inconvénients des mécanismes à roues dentées
et des engrenages :
Les avantages :
1. La possibilité de transmettre entre deux arbres des mouvements de rotation et des couples, donc
des puissances des plus faibles aux plus élevées.
2. D'assurer un rapport de transmission constant entre les deux arbres indépendamment de la charge
appliquée. Exception : les mécanismes à roues elliptiques dont le but est justement d’obtenir un
rapport de transmission variable.
3. de pouvoir disposer les axes des roues d'une manière quelconque dans l'espace. Toutefois, la
transmission par engrenages à axes parallèles est la meilleure des solutions possibles.
4. d'obtenir une grande sécurité en service et une durée de vie élevée même en présence d’efforts
très variables.
Les inconvénients
Il ne faut pas perdre de vue certains inconvénientsà prendre en considération dans les
transmissions par roues dentées. Parmi ceux-ci, citons :
Le rapport de transmission i est le quotient de la vitesse angulaire de première roue menante d’un
train d’engrenage par celle de la dernière roue menée. Vu que i=w1/w2 et comme on a,
généralement : 𝑤 = 𝜋 ∗ 𝑛 ∕ 30 (3)
30
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Les engrenages sont classés dans la catégorie des éléments de transmission indirecte car le But
principal de ces mécanismes est de modifier la fréquence de rotation entre les arbres Menant et
mené. Dans les mécanismes à roues dentées, le rapport de transmission varie avec Les nombres de
dents des roues formant l'engrenage. Il est invariable en moyenne si l'on Néglige les erreurs
géométriques toujours présentes dans un engrenage réel. La classification Générale des roues
dentées et des engrenages peut s'effectuer selon le catalogue global de la (Figure 1). Les roues
dentées sont des corps de révolution équipés de denture transmettant le Mouvement par
emboîtement des dents. Un engrenage simple est un mécanisme élémentaire Constitué d'au moins
deux roues dentées.
Les engrenages à denture hélicoïdale permettent une transmission plus souple, plus progressive et
moins bruyante que les engrenages à dentures droite, La transmission des efforts est plus importante
(nombres de dents en contacts plus élevés), y compris aux vitesses élevées, ils sont notamment
utilisés dans les boites de vitesses d’automobiles, les réducteurs et les multiplicateurs de vitesses..
L’angle d’inclinaison de la denture est le même pour les deux roues, mais de sens opposé.
La génératrice de forme des dents est une ligne hélicoïdale de même axe que l’axe de rotation. Ce
type de denture présente l’avantage d’être plus silencieux que la denture droite, en créant moins de
vibrations. Les dentures hélicoïdales permettent également d’augmenter la conduite de la
transmission, en faisant en sorte que le nombre de dents simultanément en contact devienne
constant, ce qui permet de transmettre des efforts plus importants et surtout d’atténuer les vibrations
et les bruits [2].
Les avantages de ces engrenages par rapport aux cylindriques à denture droite sont :
Le fonctionnement est régulier et silencieux, car l’engrènement se produitgraduellement ;
Ces engrenages supportent des grandes charges car un plus grand nombre de dents
setrouvent simultanément engrenées ;
Ils sont appropriés pour les vitesses élevées ;
Ils sont insensibles aux erreurs de formes de dents.
31
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Intérêt : L’engrènement de chaque dent est plus progressif ; ils sont plus silencieux que les
engrenages à denture droite.
Pendant le fonctionnement d’une transmission, le contact d’une dent de la rouemenant avec une
dent de la roue menée s’amorce au pied de la dent menant et au sommet de la dent menée.
L’engrènement s’effectue sur toute la largeur des dents à la fois (engrenage à dentures droites) et
partiellement dans l’engrenage à dentures hélicoïdales .Pour que la transmission de la rotation à
l’arbre mené soit continue, l’attaque du couple de dents suivant doit se produire avant la fin de prise
du couple précédent.
32
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Dans le cas d’un contact extérieur, la roue tourne dans le sens inverse du pignon. Pour conserver le
sens de rotation du pignon, une solution consiste à intercaler une roue intermédiaire qui inverse le
sens de rotation sans changer le rapport de transmission.
Dans le cas d’un contact intérieur réalisé avec un pignon et une couronne, les deux éléments
tournent dans le même sens. [3]
Les engrenages peuvent avoir diverses utilisés :
Plus complexes, à taille égale, Du fait d’une meilleure progressivité et continuité de l’engrènement
(2, 3, ou 4 dents toujours en prise), ils sont aussi plus souples et silencieux. L’inclinaison de la
denture engendre des efforts axiaux suivant l’axe de l’arbre qui doivent être supportés par les
paliers.
-Entraxe(a) :plus courte distance entre les axes d’un engrenage parallèle ou gauche.
-Angle des axes(∑) : plus petit angle dont on doit faire tourner un des axes pour l’amener en
superposition (engrenage concourant) ou en parallélisme (engrenage gauche) avec l’autre, de telle
sorte que les sens de rotation des roues soient opposés.
33
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
𝑤 sortie /0
-Rapport de transmission (i) :𝑖 = 𝑤 𝑒𝑛𝑡𝑟 é𝑒/0 (6)
Angle d’hélice (𝜷) : angle d’hélice de l’hélice primitive de référence d’une roue hélicoïdal. L’angle
de l’hélice est mesuré entre la ligne de flanc de dent sur le diamètre primitif et l’axe dela roue et ses
valeurs sont généralement [4]:
Il est recommandé de choisir la valeur de β de telle sorte à avoir un bon recouvrement, nécessaire
pour un fonctionnement régulier, et de basses forces axiales.
La grandeur qui caractérise la position inclinée de la dent relative par rapport à la largeur de la roue,
est le recouvrement q, arc mesuré sur le diamètre primitif (fig. 4).
𝑞 = 𝑏. tan 𝛽 (7)
Avec b : largeur de roue en mm.
-Hélice primitive de référence : intersection d’un flac avec le cylindre primitif de référence d’une
roue hélicoïdale.
-Pas apparent (pt) : longueur de l’arc de cercle primitif compris entre deux profils homologues.
-Pas réel (pn) : longueur de l’arc compris entre les lignes de flanc de deux flancs homologues
consécutifs, mesurée le long d’une hélice du cylindre primitif orthogonal aux hélices primitives.
-Module apparent (mt) : quotient du pas apparent par le nombre 𝜋,ou quotient du diamètre primitif
par le nombre de dents.
-Module réel (mn) : quotient du pas réel en mm par le nombre𝜋.
*la norme NF E23-006 (1965) précise que (d) indique le diamètre primitif. On rencontre encore
cependant les notations (dp) ou (DP). [3]
-Hauteur de dent (h) : distance radiale entre le cercle de tête et le cercle de pied.
34
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
-Nombre de dents(z) :Le nombre de dents Z de chaque roue dentée permettant de définir le rapport
des vitesses r de l’engrenage.
-Flancs : portions de la surface d’une dent comprise entre la surface de tête et la surface de pied.
Série 1 0,1 ; 0,12 ; 0,16 ; 0,2 ; 0,25 ; 0,3 ; 0,4 ; 0,5 ; 0,7 ;
0,8 ; 0,9 ; 1 ; 1,25 ; 1,5 ; 2 ; 2,5 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 8 ;
10 ; 12 ; 16 ; 20 ; 25 ; 32 ; 40 ; 50 ; 60.
Série pour les engrenages à vis sans fin 1 ; 1,25 ; 1,6 ; 2 ; 2,5 ; 3,15 ; 4 ; 5 ; 6,3 ; 8 ; 10 ;
12,5 ; 16 ; 20.
35
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
II-3-5 Engrènement :
Rapport de transmission
Le rapport de transmission d’un engrenage cylindrique à denture hélicoïdale est défini comme celui
des engrenages cylindriques à denture droite, c-à d par i=Z2/Z1=𝜔1 /𝜔2 . (8)
Avec ;
Z2 , Z1 : sont les nombres des dents des roues ;
𝜔1 , 𝜔2 :Les vitesses correspondantes. [4].
Rapport de conduite
Le rapport total de conduite𝜺𝒕𝒐𝒕 pour un engrenage cylindrique à denture hélicoïdale est calculé
dans la section apparente et il est l’expression de la somme de deux rapports :
𝜀𝑡𝑜𝑡 = 𝜀𝛼 + 𝜀𝛽 (10)
36
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
𝑧.𝑚 𝑡
𝑟𝑎 = + 𝑚𝑛 (13)
2
𝑟𝑏 = 𝑟. 𝑐𝑜𝑠𝛼 (14)
𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑡
𝑝𝑏𝑡 = 𝑝𝑡 . (15)
𝑐𝑜𝑠𝛽
𝑏.tan 𝛽
Avec 𝜀𝛽 : Rapport de recouvrement = . (16)
𝜋.𝑚 𝑡
Unité : en mm.
S’il s’agit d’une denture hélicoïdale déportée, il faut remplacer dans ce qui suit la relation (12),
ra par rax, a par aXet sin αtpar sin αtx ; et comme le diamètre de base reste inchangé, le pas de base
apparent pbt est le même que celui d’une denture hélicoïdale non déportée.
La force Fn (force normale), qui agit perpendiculairement au flac de la dent, est portée par la ligne
normale de pression sous l’angle de pression réel αn (figure 12).
2000. 𝑀𝑡 . (𝐾)
𝐹𝑡 = 𝑑 (17)
𝐹𝑎 = 𝐹𝑡 . 𝑡𝑎𝑛𝛽 (18)
La force radiale :
𝑡𝑎𝑛𝛼𝑛
𝐹𝑟 = 𝐹𝑡 . 𝑐𝑜𝑠𝛽 (19)
Unité : en N.
𝛽:Angle d’hélice.
37
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Comme pour les engrenages cylindriques à denture droite, la contrainte de flexion à la racine de la
dent est :
𝐹𝑡
𝜎𝑓 = . 𝑌𝑓. 𝑌𝜀 ≤ 𝜎𝑓 (20)
𝑏.𝑚 𝑛
Avec :
Ft :force tangencielle en N ;
b : largeur de dent en mm ;
Yf : facteur de forme de dent ;
Yξ :facteur de conduite ;
𝜎𝑓 :contrainte admissible de flexion en N/mm².
pour pouvoir déterminer le facteur de conduite Yξ ,il faut determiner le facteur auxiliare ql :
1
Si ql > ,on obtient Yξ =1 ;
𝜀𝛼
1 1
Si ql≤ 𝜀 ,on obtient Yξ =𝜀 .
𝛼 𝛼
38
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
39
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
𝐹𝑡 𝑢+1
𝑃𝑚𝑎𝑥 = . . 𝑍𝑀 . 𝑍𝐻 . 𝑍𝜀 ≤ 𝑃 (21)
𝑏.𝑑 1 𝑢
Avec :
Ft : force tangentielle en N ;
b : largeur de la roue égale à la longueur de la ligne de contact en mm ;
u : rapport de nombre de dents=Z1/Z2 ;
d1 : diamètre primitif du pignon en mm ;
ZM : facteur de matériau ;
ZH : facteur de forme ;
Zξ : facteur de répartition de charge ;
[p] : pression admissible en N/mm².
40
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Le taillage par génération est le procédé de dentures le plus utilisé.il nécessite évidement une
machine spéciale. [5]
Rentabilisée par des fabrications en grandes séries. Les outils utilisés sont :
-L’outil pignon : le principe est le même que l’outil crémaillère .mais l’outil a la forme d’une roue
dentée .le nombre de dents moins de 12 dents
-La fraise- mère : l’idée est de donner à l’outil crémaillère un mouvement de coupe par rotation, au
lieu du mouvement alternatif
Environ 4 fois plus rapide que l’outil crémaillère
-Le fraisage : avec un outil ayant déjà la forme en développante de cercle n’est qu’un procédé de
fabrication unitaire. Ou de dépannage. Le seul avantage est d’utiliser une fraiseuse classique. Mais
il faut usiner dent par dent. La fraise possède un profil très spécifique qui n’est adapté que pour un
module. Et surtout un nombre de dents bien définis.
-Le moulage : de roues dentées en matières plastiques n’est pas réservé aux jouets, de plus en plus
de réducteurs industriels utilisent ces matériaux.
-Le découpage (à la presse, au laser, au jet d’eau..) dans une tôle peut donner des dentures d’une
précision convenable pour certaines applications (tournebroche…)
Les matériaux des roues peuvent être, d'après les conditions de fonctionnement, choisis
préalablement, s'ils doivent être connus pour la détermination approximative des dimensions
principales. Ils peuvent, quand la vérification de la résistance l'exige, être changés.
Les pignons sont souvent en acier; alors que les grandes roues dentées, selon les sollicitations, sont
soit en fonte, soit en acier moulé soit encore en acier. Les grandes roues, dont les dents ont subi un
revenu ou sont trempées, se présentent sous forme de couronnes, en acier correspondant, montées
pressées sur des corps (par exemple en fonte) [4].
Le matériau du pignon doit, à cause de la grande usure, être toujours plus dur que celui de la grande
roue. En général, on pose:
150𝑁 𝑁
𝐻𝑏𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 ≥ 𝐻𝑏𝑟𝑜𝑢𝑒 + 𝑚 𝑚 2 . (22)
𝑚𝑚2
Le couplage de roues en acier non trempé est formellement à éviter à cause du grippage (usure
adhésive) des surfaces de contact.
41
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Durant l’engrènement, les dents en prise fléchissent, de plus leur nombre varie (2 – 3), ce qui
engendre du bruit et des vibrations.
Matériaux utilisés:
Fonte à graphite sphéroïdal FGS : Roues de grandes dimensions.
Aciers ordinaires type C 40 : Engrenages peu chargés.
Aciers au nickel-chrome (10 NC 12) : Engrenages fortement chargés.
Matières plastiques : Nylon, Téflon.
Le choix préalable des matériaux et leur comportement peut être effectué à l'aide du (tableau6).
Tab.II.4. Instructions pour le choix des matériaux pour les engrenages cylindrique. [4]
Matériaux
2 Charges et vitesses moyennes; Ft, A 50, A 60, acier Ft 20, Ft 25,Ft 30, FGS
transmission usuelle, installation de moulé, matières plastiques. 380, FGS 420, 190-380M,
transport, petites machines-outils. 230-450M, matières
plastiques.
4 Les exigences les plus élevées; A 60, A 70, aciers 300-600M, aciers
automobiles, machines motrices, trempés, aciers d’amélioration, aciers de
réducteurs de bateaux. d'amélioration, aciers de cémentation (bandage).
cémentation.
42
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
HV10, HV1*
Degré de dureté de surface des flancs1)
PD2*N/mm2
Limite d'endurance des flancs
бDAF N/mm2
alternée3*
Limite d'endurance à la flexion
43
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Les lubrifiants ont pour rôle de réduire les frottements entre pièces en mouvement. Les lubrifiants
peuvent être liquides ou fluides (huiles), consistants (graisses ou gel de silicone), ou solides
(graphite, téflon).
Les performances et caractéristiques diffèrent d'un lubrifiant à l'autre, leur seul point commun est
qu'ils sont tous composés d'un constituant principal appelé « base lubrifiante », qui représente 75 à
85% de l'huile ou d'une graisse et qui peut être d'origine pétrolière ou synthétique.
II-4-1Types de lubrification
Pour fonctionner avec fiabilité, les engrenages doivent être convenablement lubrifiés, de façon à
éviter un contact métallique direct .de plus, une lubrification correcte empêche l’usure et protège
les surfaces de la corrosion, le choix du lubrifiant dépend, en premier lieu, des conditions de
fonctionnement, c’est-à-dire de la plage de températures et de la vitesse, ainsi que l’influence de
l’environnement.[6].
Cependant, si le lubrifiant doit remplir des fonctions additionnelles, telles que l’étanchéité ou la
dissipation de chaleur, des quantités plus importantes sont requises.
Le pouvoir lubrifiant d’une graisse ou d’une huile diminue dans le temps par suite des contraintes
mécaniques, du vieillissement et de la contamination.il est donc nécessaire de procéder à des
appoints de graisse ou à un renouvellement compte de celle-ci, et de filtrer et remplacer l’huile à
intervalles réguliers.
La norme NFISO/TR 3498 donne des recommandations pour le choix des lubrifiants pour
machines- outils (réducteur, boite de vitesse …).
44
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
II-4-3-1Lubrification à l'huile
Les engrenages utilisés en transmission de puissance sont généralement lubrifiés à l'huile (environ
90% des engrenages). L'huile permet notamment de mieux dissiper la chaleur et d'évacuer les
calories ainsi que les particules d'usure produites par le frottement entre les dents en contact.
Le frottement entre les dents évolue entre un frottement onctueux et un frottement hydrodynamique,
plusieurs cas sont possibles[7].
Le bas des roues trempe en permanence dans un bain d'huile, avec la rotation, les dents entraînent
une certaine quantité d'huile qui permet la lubrification au niveau des dents en contact. Des
dispositifs avec racleurs ou palettes sont parfois indispensables si les vitesses sont trop faibles. La
hauteur d'immersion doit être sensiblement la même pour chaque roue trempée, ni trop faible, ni
trop grande (une trop grande immersion peut provoquer un phénomène de barattage et une élévation
de la température). Il est indispensable de surveiller les niveaux prescrits.
Si les projections et le ruissellement sont suffisants, l'huile projetée sur les parois par effet
centrifuge peut être recueillie (goulottes, larmiers...) puis canalisée vers les parties à lubrifier
(dentures, roulements...).
45
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
L'huile circule en permanence et arrive près des points à lubrifier grâce à une pompe et des
canalisations (même principe qu'un moteur d'automobile). Le dispositif permet d'apporter la
quantité d'huile strictement nécessaire là où elle est indispensable. De plus il est facile d'incorporer
des unités de filtration des échangeurs thermiques (radiateurs...), des réchauffeurs, etc.
46
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
II-4-3-2Lubrification à la graisse
Les graisses utilisées doivent avoir une consistance suffisante, présenter une bonne stabilité au
malaxage et contenir des additives extrêmes pressions.
La lubrification à la graisse ne permet pas, contrairement à l'huile, d'évacuer la chaleur ou les
calories engendrées par le frottement. Même remarque en ce qui concerne les particules produites
par l'usure. Par contre, elle permet le graissage à vie (cas de l'électroménager) ou le renouvellement
à de très longs intervalles, de supprimer ou de limiter les fuites de lubrifiant (qui sont à proscrire en
agroalimentaire, papeterie...). En pratique, elle est surtout utilisée avec les petits réducteurs
transmettant peu de puissance[19].
Le graphite et le bisulfure de molybdène constituent les deux lubrifiants solides utilisés dans les
conditions extrêmes (vide poussé, températures trop hautes ou trop basses).le graphite peut être
utilisé jusqu’à 400°C, au–delà il devient abrasif. Aux basses températures ont utilisé les téflons,
nylons et divers polyamides.
47
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Tab.II.4. Les avantages et inconvénients des types de lubrification pour engrenage [8].
Les avaries telles que la fatigue de flexion et de contact sont une préoccupation majeure dans les
procédures de conceptions des engrenages influant fortement sur la géométrie des dents et les
niveaux de charges admissibles (via la norme ISO 6336 en particulier). Au contraire, l'usure et ses
conséquences ou les interactions avec d'autres mécanismes de défaillance ont suscité moins d'intérêt
en dépit de ses répercussions importantes sur la durabilité des transmissions mécaniques. Les
conditions de contact entre les flancs de dents usées peuvent être sensiblement modifiées perturbant
ainsi les distributions de charge et les contraintes mais également le bruit et les vibrations d'un
engrenage, ce qui justifie des études statiques et dynamiques approfondies.[9], [10], [11]
48
Chapitre 2 : théorie générale sur les engrenages
Fatigue de flexion
La fatigue de flexion résulte de fissures initiées en
pied de dent qui peuvent entraîner la rupture de
toute ou partie d’une dent. Cette avarie est
généralement associée à une charge excessive
conduisant à des contraintes en pied de dent
supérieures à la limite d’endurance du matériau
des engrenages.
Pitting (Piqûre)
Il s’agit d’une avarie typique de la fatigue de
contact produite par un nombre de cycles répétés
de chargement. Elle se produit sur les surfaces
soumises à des contacts avec
roulement/glissement fortement chargés
(engrenages, paliers….).
Usure
L’usure est un processus continu combinant un
ensemble complexe de phénomènes conduisant à
une émission de débris caractérisé par une perte de
masse, de côtes, de forme ainsi que des
transformations physico-chimiques des surfaces
en lien avec l’évolution du nombre de cycles de
sollicitation.
Grippage
Il s’agit d’une avarie instantanée des surfaces de
dentures (donc très brutale) qui est attribuée à une
rupture du film lubrifiant en lien avec des
températures de surface très élevées. Ce type
d’avarie se produit dans les zones où les pressions
et vitesses de glissement sont élevées.
49
Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
Une boîte de vitesse est un dispositif mécanique, permettant d’adapter la transmission d’un
mouvement entre un arbre moteur et un arbre récepteur. Utilisée dans de multiples contextes
(machine-outil, véhicule automobile , etc.), son cas d’utilisation le plus fréquent est la
transformation et la transmission de la puissance d'un moteur souvent en augmentant le couple
moteur en réduisant la vitesse de rotation.
Adapter le couple moteur au couple résistant en utilisant les différents rapports, aussi permettre
l’inversion du sens de rotation de la transmission (marche arrière).
50
Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
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Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
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Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
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Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
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Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
Fig.III.6.arbre Intermédiaire
55
Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
Après la mise en état de la boîte de vitesse, doivent être remplis d’une huile de BV.
Les huiles autorisées et les procédés de remplissage sont indiqués dans le manuel de services et
dans la liste des lubrifiants.(Plaque signalétique). Vous pouvez obtenir ces listes dans tous les
points de service après-vente ZF. Après le remplissage d’huile, serrez les vis de fermeture au
niveau de l’orifice de remplissage de l’huile et du trop-plein d’huile d’après les couples de
serrage indiqués.
Dans une boîte de vitesse, lorsque le véhicule se trouve au « point mort » : aucune vitesse n’est
engagée, c’est-à-dire le véhicule est immobilisé.
Pour une meilleure compréhension, seuls les deux arbres sont extraits de la BV.
Fig.III.8.L’ensemble de BV.
56
Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
Le système de lubrification
Dans la plupart des cas, la lubrification de la boîte de vitesse est réalisée par un graissage
onctueux par barbotage.
Une partie des pignons seulement est au contact du bain d’huile et celle – ci prélevée en
tournant, assure le graissage de la denture des pignons. La centrifugation de l’huile provoque une
pulvérisation sur tous les organes et une projection importante sur les parois du carter.
Ce contact avec le carter contribue pour une grande part au refroidissement de l’huile.
Des rainures hélicoïdales pratiquées sur les faces latérales des pignons, facilitent l’accès de
l’huile vers les axes et les paliers.
57
Etude de l’art d’une BV ZF S5- 42
58
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
IV-1 Introduction
L’absence des techniques scientifiques facilitant l’utilisation rationnelle des équipements d’une
part et le manque d’une politique de maintenance d’autre part, ont un impact direct et néfaste sur
l’équipement.
Donc notre étude consiste au traitement et à l’analyse des informations recueillies, ainsi à la
détermination du taux de défaillance qui caractérise la fiabilité des systèmes.
IV-2 Historique des pannes (boîte à vitesse ZF S5-42) type de véhicule K66 :
En se basant sur l’historique que nous avons récupéré au niveau de l’entreprise SNVI. Nous
allons déterminer les indicateurs maintenance à l’évolution de cet équipement.
L’historique des données de cette boite de vitesse pour 7ans (depuis le 21/02/2010 jusqu’au
24/03/2016) sont regroupées dans le tableau suivant :
59
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Courbe ABC
12 11 100 120
86 90
10 76 100
8 67 80
52
6 60
4 3 40
2 2 2
2 1 20
0 0 Nbre des pannes
% de pannes cumulées
60
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Dans cette courbe, on peut constater que 52% des pannes cumulent 76% des temps d’arrêt : il
serait sans doute nécessaire d’exercer une maintenance préventive sur ce matériel.
Plus exactement cette courbe montre le classement des différents types de défaillancepar ordre
d’importance en se basant sur le nombre de panne.Ceci montre clairement que le pignon est
l’élément le plus défaillant.
IV-4 La fiabilité
Dans notre cas, on applique la loi de weibüll sur un nombre N d’échantillons, égale à 21.
61
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
F(ti) Fe(ti)théori Dn
0,10274038 0,045 0,057
0,21895414 0,091 0,128
0,23246464 0,136 0,096
0,36832801 0,182 0,187
0,39456751 0,227 0,167
0,41106543 0,273 0,138
0,41904061 0,318 0,101
0,47712851 0,364 0,113
0,43823673 0,409 0,029
0,4966381 0,455 0,042
0,52393947 0,500 0,024
0,53538524 0,545 0,010
0,55448743 0,591 0,036
0,56233445 0,636 0,074
0,57498835 0,682 0,107
0,65661829 0,727 0,071
0,66380332 0,773 0,109
0,66395405 0,818 0,154
0,79382879 0,864 0,070
0,8042824 0,909 0,105
0,81236323 0,955 0,142
Il bien claire que :Dn,max<Dn ,𝛼 donc l’hypothèse du modèle de weibüll est acceptable.
62
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Avec 20 ≤ 𝑁 ≤ 50:
𝑛𝑖
Fe 𝑡𝑖 = 𝑁+1 (1)
En rapportant les valeurs des TBF et des Fe(%) sur le papier d’Allan Plait (figure IV.2)
A=1, 1906.
B=1,610.
63
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Fig.IV.2.papier weibüll.
64
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Fonction fiabilité:
R(t=MTBF) = e-[(t- γ)/ η] β
R(t=3869,45)=0.3199183583=32%.
R(t=MTBF)=1- F(t)
R(t=3869,45)=1-(0.6800816417)= 0.3199183583=32%.
Taux de défaillance:
λ(t=3869,45)=0,000050920547/0.3199183583=1.59165*10-4 p/h.
R(t)=70% ln R(t)=-(t-𝛾/𝜂)𝛽
65
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
66
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Fig.IV.3.Fonction de fiabilité.
Analyse :
D’après le graphe, la fonction fiabilité diminue en fonction du temps avec une moyenne de
R(MTBF)=32% qui représente la fiabilité de la boite de vitesses. Il est clair que cette valeur reste
très faible malgré que notre équipement en période de rodage. Cette résultat montre bien
l’importance et l’influence des engrenages comme élément essentiel de transmission de
puissance.
67
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Analyse :
68
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Ona remarqué que le taux de défaillance décroit par rapport aux TBF.i.e l’équipement est dans la
période de la jeunesse (pré-usure et rodage), il faut appliquer la maintenance corrective sur notre
équipement.
69
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Analyse :
IV-5 La maintenabilité :
MTTR=∑TTR/N et 𝜇 𝑡 =1/MTTR
MTTR= 50.674(h)
70
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
𝜇 𝑡 =1/50.674= 0.0197339Intervention/heure
M(t)= 1- e−𝜇𝑡
M(50.674) = 0.63211749
TTR M(t)
22,5 0,35854276
23,5 0,37107713
25 0,38942094
27,5 0,41881273
28 0,42451908
29,5 0,44130415
42,5 0,56772389
43,5 0,57617076
44 0,5803321
45,15 0,58974878
48,5 0,61599287
49,5 0,62349654
51,5 0,63806689
54,5 0,65887202
67 0,7334441
71 0,75367584
72,5 0,76086039
74 0,76783538
76 0,77681994
76,5 0,77901122
92 0,83724655
Fig.IV.7.Courbe de la maintenabilité.
Analyse:
Nous remarquons que la fonction maintenabilité croit avec l’augmentation du temps de
répartition.
Elle dépend de nombreux facteurs : documentation- aptitude au démontage-facilité d’utilisation-
PDR-préparation et formation des personnels-étude d’amélioration et l’interchangeabilité.
71
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
IV-6. La Disponibilité:
𝜇 𝜆
𝐷 𝑡 = + 𝑒 −𝑡(𝜆+𝜇 )
𝜆+𝜇 𝜆+𝜇
TBF D(t)
168 0,990508458
504 0,990508458
552 0,990508458
1152 0,990508458
1296 0,990508458
1392 0,990508458
1440 0,990508458
1560 0,990508458
1824 0,990508458
1968 0,990508458
2184 0,990508458
2280 0,990508458
2448 0,990508458
2520 0,990508458
2640 0,990508458
3552 0,990508458
3646 0,990508458
3648 0,990508458
5976 0,990508458
6240 0,990508458
6456 0,990508458
Fig.IV.8.Courbe de la disponibilité.
72
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
Analyse :
- Les courbes sont très significatives, en effet on voit bien que la durée de vie de la boite de
vitesse diminue avec le temps, sion croit la courbe R(t), la fiabilité chute rapidement, cette chute
est due essentiellement soit une mauvaise utilisation de la boite, soit à la dégradation du matériel.
- D’après la courbe de taux de défaillance : on voit que le taux croit en fonction de temps.ie dans
la période de jeunesse.
- Lorsque𝜆 et 𝜇 sont indépendants de temps et quand(t) devient grand, on constate que D(t) tend
vers une valeur constante.
- D’après la courbe(IV.8) on peut dire que la boite est disponible après la moyenne de TBF.
73
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
IV-9 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons abordé une étude FMDsur la boîte de vitesse ZF S5-42 , cette
dernière nous permettre de choisir les meilleurs moyens et solutions à entreprendre du point de
vue maintenance assurant ainsi la possibilité de réduire les temps d’arrêts ou d’indisponibilité.
A partir des résultats obtenus on peut citer les causes de défaillance suivantes :
Pour cela on vous propose l’étude de vérification des éléments de transmission par engrenage
afin de minimiser les causes principales de défaillance des éléments dela boîte de vitessesurtout
le train d’engrenages de 4 éme vitesse comme montre dans la figure suivant :
74
Etude FMD de la boite à vitesse ZF S5 -42
75
Chapitre V : Résultat et Discussion
V-1- Introduction
Dans ce chapitre nous avons procédé aux calculs et vérifications des dimensions des engrenages
à denture hélicoïdale afin de bien choisir le lubrifiantapproprie pour notre boîte de vitesse ZF S5-
42 suite à notre analyse FMD.
Définition
KISSsoft est un progiciel pour le calcul d'éléments mécaniques. L'accent est porté sur les roues
dentées qui sont les éléments centraux des réducteurs. Les arbres, roulements, éléments de
liaison, ressorts ainsi que les chaînes et les courroies peuvent également être calculés. Des
modules complémentaires, tels que la conversion entre différents systèmes de dureté ou des
calculs de tolérance complètent KISSsoft.
A l'aide des normes en vigueur (DIN, ISO, AGMA), notre logiciel garantit un dimensionnement,
une validation ainsi qu'un calcul de capacité de charge rapides et de qualité des éléments
mécaniques et fournit des informations relatives à la durée de vie et aux facteurs de sécurité.
Roue 1 Roue 2
Puissance (kW) [P] 80.960
Vitesse de rotation (1/min) [n] 2800.0 1178.9
Couple (Nm) [T] 276.1 655.8
76
Chapitre V : Résultat et Discussion
b- Matériau
Acier de cémentation i.e un acier faiblement allié pour traitement thermochimique dit
cémentation ce traitement permis à enrichisse la couche superficielle de profil de dent en carbone
pour augmenter la résistance au frottement en revanche pour garder la malléabilité au cœur de la
pièce cela lui permettre de résisté la flexion.
c- Dureté de la surface
Tab.V.2.Dureté de la surface.
Symbole Roue 1 Roue 2
Limite d'endurance - contrainte pied de dent (N/mm²) [sigFlim] 430.00 430.00
77
Chapitre V : Résultat et Discussion
d-lubrification
Type de lubrification : Lubrification à bain d'huile
Type d'huile : Huile: ISO-VG 220
Base de lubrifiant : Base d'huile minérale
Viscosité nominale cinématique à 40 °C (mm²/s): 220.00
Viscosité nominale cinématique à 100 °C (mm²/s): 17.50
Densité spécifique à 15 °C (kg/dm³) : 0.895
Température d'huile (°C) : 70.000
e- Calcul de transmission
Tab.V.3.Calcul de transmission.
symbole Roue1 Roue2
Rapport d'engrenage [u] 2.375
Module apparent (mm) [mt] 2.737
Angle de pression au cercle primitif de référence (°) [alft] 21.723
Entraxe zéro (mm) [ad] 110.832
Coefficient de déport [x] 0.2394 -0.0702
Epaisseur de dent (arc) (en module) (en module) [sn*] 1.7451 1.5197
Modification de saillie (mm) [k*mn] -0.005
Diamètre de référence (mm) [d] 65.678 155.986
Diamètre de base (mm) [db] 61.014 144.908
Diamètre de tête (mm) [da] 71.865 160.625
Ecart sur le cercle de tête (mm) [Ada.e/i] 71.865 /71.855 160.625 /160.615 160.615 71.85
Diamètre de pied (mm) [df] 60.625 149.385
Hauteur de dent (mm) [H] 5.620
Nombre de dents virtuel [zn] 30.766 73.068
Epaisseur de dent normale au cylindre de tête (mm) [san] 1.701 2.014
Longueur de conduite (mm) [ga, e/i] 11.036 (11.102/010.949) 11.10
Diamètre point de contact particulier B (mm) [d-B] 64.73/64.73/64 157.87/157.82/15
.72 7.93
Diamètre point de contact particulier D (mm) [d-D] 68.66/68.60/ 154.22/154.22/15
68.73 4.21
Rapport de conduite de saille [eps] 0.79(0.79/0.78 0.59(0.597/0.584)
)
Longueur minimale de la ligne de contact (mm) [Lmin] 49.915
Rapport de conduite apparent [eps_a] 1.382
Rapport de conduite apparent effectif [eps_a.e/m/i] 1.390/1.380/1.371
Rapport de recouvrement [eps_b] 1.813
Rapport total de conduite [eps_g] 3.194
Rapport total de conduite avec écarts [eps_g.e/m/i] 3.203 / 3.193 / 3.183
78
Chapitre V : Résultat et Discussion
Force périphérique nominal cercle prim. de réf. par mm (N/mm) [w] 240.23
79
Chapitre V : Résultat et Discussion
80
Chapitre V : Résultat et Discussion
Tab.V.8.Résistance au grippage.
Symbole Roue1 Roue2
Facteur de lubrification (par type de lubrification) [XS] 1.000
81
Chapitre V : Résultat et Discussion
V-9-Données complémentaires
REMARQUES
Les valeurs avec [.e/i] signifient: Valeurmaximale [e] et minimale [i]
en tenant compte des tolérances
Indications avec [.m] signifient : valeur moyenne dans la tolérance
Pour le jeu, les tolérances d'entraxe et les épaisseurs de dent sont prises en compte. Les jeux
minimum et maximum correspondant au plus petit, respectivement
82
Chapitre V : Résultat et Discussion
et au plus grand des écarts sont indiqués. Le calcul est effectué pour
le cercle primitif de fonctionnement.
Fig.V.1.Ligne d'action
a- Distribution de charges
Fig.V.2.Erreur de transmission
83
Chapitre V : Résultat et Discussion
Commentaire (figv.3)
Cette figure montre l’évolution de la force normale en fonction de l’angle de profil de dent
divisée en 3 parties :
deux partie en double contacte i.e ne84 avons de deux roue en contact et une zone à
contact unique voir la fig de force normale qui montre bien la différents entre les 3
zones.
Chapitre V : Résultat et Discussion
Fig.V.4.Répartition de contraintes
85
Chapitre V : Résultat et Discussion
86
Chapitre V : Résultat et Discussion
Fig.V.7.Aperçu d'ensemble
Cette figure montre la variation sur l’accélération de la nature de contact entre les dents influe
directement sur le système de transmission.
87
Chapitre V : Résultat et Discussion
Fig.V.10.Evolution du couple.
Commentaire(fig v.10)
88
Chapitre V : Résultat et Discussion
V-11- Conclusion
Nous avons étudié le dimensionnement géométrique (pour le choix préalables des
dimensionsdes engrenages à denture héliocoïdale). Une étude des forces de contact et la
continuité de l’engrènement a été développée. Enfin, une vérification de la résistance est
discutée.
A partir des données géométrique et de l’état de chargement de train d’engrenage de
4 éme vitesse nous avons entamé une étude de vérification à l’aide de logicielle KISSsoft.
Afin de bien choisir le lubrifiantadéquat :ISO-VG 220 à baseminérale pour assurer une
bonne continuité d’engrènement & de protéger nous éléments de transmissions contre les
phénomènes de dégradation cité au chapitre II.
Les résultats obtenue sont bien juger que notre choix est approprié par rapport au choix
donnée par les utilisateurs des engaines équipée par la boîte de vitesse ZF S5-42.
89
CONCLUSION GENERALE
La maintenance s’attache en priorité à recenser les équipements critiques dontles
conséquences des défaillances sont importantes pour les objectifs de l’entreprise (sécurité,
disponibilité, coût, maintenabilité, qualité..). Afin de pouvoir sélectionner uniquementles
équipements critiques, pour notre cas, nous avons commencé par une étude théorique de la
maintenance avec les concepts FMD.Par la suite nous avons fait une description sur boîte de
vitesse.
Par conséquence une étude FMD a été réalisée sur la boite de vitesse afin de vérifier la fiabilité
de système.
Par enchainement, nous avons étudié le dimensionnement géométrique (pour le choix préalables
des dimensions des engrenages à denture héliocoïdale). Une étude des forces de contact et la
continuité de l’engrènement a été développée. Enfin, une vérification de la résistance est
discutée.
Recommandations
Ce travail permettra de dégager des actions suivantes en vue d’une meilleure fiabilité de la boite
de vitesses :
-prévoir un plan d’inspection conduisant à optimiser les coûts et réduire le temps d’intervention ;
-minimiser le risque de panne ;
-réduire les dépenses de maintenance en intervenant à un stade précoce des dégradations ;
-utiliser des capteurs de contrôle géométrique et de fonctionnement de l’engrenage ;
-nettoyer fréquent pour mettre en évidence toute fissure éventuelle ;
-inspection périodique des traces de corrosion pour entretient et protection ;
-s’assurer que les composants et les consommables achetées répondent aux normes du
constructeur ;
-respecter les procédures de fabrication de pièces de rechange telles qu’elles sont préconisées par
le constructeur ;
-veiller à l’application des procédures de maintenance afin de réduire les interventions plusieurs
fois ;
-utiliser les outils spécifiques appropriés à la maintenance de l’équipement ;
-respecter les méthodes et les consignes d’exploitation de l’équipement préconisées par le
constructeur ;
- L’attente de pièce de rechange achetée ou fabriquée sur site.
90
Problématique
Le thème de ce mémoire de fin d’études du Master II en Maintenance Industrielle et Fiabilité
Mécanique a été élaboré dans le but de contribuer à la résolution d’un problème technique
rencontré au niveau de la boite à vitesses de véhicule K66 située au niveau du l’entreprise
SNVI-ANNABA.
Nous avons découvert les facteurs qui influent de manière prépondérante sur le comportement
de fatigue dans le mécanisme de transmission par engrenage suite à une analyse de
l’équipement qui montre une insuffisante en termes de fiabilité.
Les engrenages peuvent prendre divers formes, ils sont utilisés dans tous les secteurs de
l’industrie surtout dans notre cas ils constituent les boite de vitesses des véhicules servant au
transport. Ce sont des éléments mécaniques très complexes à dimensionner et à réaliser, qui
présente des diffèrent défaillance limitant leur durée de vie. A ce point-là ont va faire des
études basée sur le calcul, étude e matériaux aussi la lubrification pour éviter la panne de
l’équipement.
D’où la définition de notre thème « étude fiabiliste des engrenages à denture hélicoïdale d’une
BV S5-42 » dans le but de prévenir et de maintenir de meilleurs conditions de fonctionnement
et ainsi la sécurité en phase d’exploitation de ces équipements.
-l’usure des surfaces de contact à cause de particules abrasives ou d’un film d’huile inadéquat
[2] : Cour Maintenances Des Equipements Goundiam Madi Yassa : Enseignant Chercheur 2ie
2008/2009.
[9] : Cour « Disponibilité et fiabilité des services et des systèmes Anthony Busson.
[10] : Fichier PDF assurances de disponibilités.
[11]: Cour master II « module MBF »,2015.
Chapitre II
[1] : Pascal lussiez .construction mécanique et dessin industriel, MAXI FICHES.DUNOD,
Paris ,2012.
[2] : Georges Henriot, Engrenages - Conception - Fabrication - Mise en œuvre, Dunod, 8e éd.
2013.
[3] : Claude Barlier et René bourgeois. Mémotech plus conception et dessin ,7e édition.
[4]: Fundamental Rating Factors and Calculation Methods for Involute Spur and Helical Gear
Teeth. American national standard ANS/AGMA. 2001-C95.
[4] Mohamed M. Construction mécanique. Université de Badji Mokhtar-Annaba.2004.
[5] : Résistance des matériaux. Version de 01/11/2014.
[6]: [email protected] HPCTome 4, 2013.
[7]:http://joho.monsite.orange.fr/TRAINS D’ENGRENAGES.
[8]:Claude Barlier et René bourgeois, memotech plus « conception et dessin »université de Badji
Mokhtar –Annaba, 7e edition.2011
[9] : Georges Henriot, Traité théorique et pratique des engrenages, Tome 1.2 : étude complète du
matériel, 4e édition. Dunod technique 1972.
[10] : CORINA OANCEA, Analyse Des Dents D'engrenages Droits Par La Méthode Des
Potentiels Complexes, thèse Faculté des études supérieures de l'Université Laval.1997.
[11]: Alban, Lester E. Systematic analysis of gear failures. Metals Park, Ohio: American Society
for Metals, viii, 232 p. 1985
[12] Anders Flodin, SörenAndersson, simulation of mild wear in spur gears, Wear 207
(1997) 16–23.
[14] : Thèse’ Simulation de l’usure et d’avaries sur des dentures d’engrenages cylindriques -
Influence sur le comportement statique et dynamique de transmissions par engrenages’2012
Par Thaer OSMAN (Ingénieur de l’Université Tichreen - Syrie).
[15]: http://biblio.univ-annaba.dz/wp-content/uploads/2014/03/tarek-maifi.pdf.
[16]. Fatigue des surfaces, techniques de l’ingénieur, article B5055, vol.BD1
Chapitre III