Mémoire de Fin D 'Etude: Régulation de La Température Huile de Turbine de La Centrale Thermique de CAP-DJINET
Mémoire de Fin D 'Etude: Régulation de La Température Huile de Turbine de La Centrale Thermique de CAP-DJINET
Mémoire de Fin D 'Etude: Régulation de La Température Huile de Turbine de La Centrale Thermique de CAP-DJINET
Département Electronique
Thème
Présenté par :
Ce n’est pas la rédaction d’un tel rapport qui exige un remerciement, mais si on
remercie des gens c’est par ce qu’ils méritent.
On remercie en premier lieux le bon dieu, nos très chers parents pour le soutien moral
et financier qui nous ont apporté durant nos études.
MALLEK Abdennour.
MERABET Ghiles.
Introduction générale
A notre époque, sans électricité la vie quotidienne serait difficilement envisageable. Il est
dont donc nécessaire de savoir la produire de manier efficace est continue.
Pour rependre à la demande croissante d’électricité, il a fallu inventer est construire des
usines capables d’en produire de grande quantité.
Malgré les contributions faites par l’énergie nucléaire hydroélectrique, solaire et éolienne
ainsi que d’autre source d’énergies renouvelables, la majeure partie de l’énergie continue à être
produite par des combustibles fossiles.
La majeure partie des centrales thermiques utilisent le gaz naturel comme combustible pour la
production de l’électricité particulièrement en Algérie qui est un pays producteur et exportateur de
gaz naturel. Le faite de savoir que ces combustibles sont limités en quantité, il est donc vitale qu’il
soit utilisé d’une manière efficace afin de préserver les ressources naturelles et de réduire la
pollution.
II
SOMMAIRE
CHAPITRE I : présentation e la centrale thérmique de CAP-DJINET
I.1 Introduction…………………………………………………………..………………… 1
I.3.2 Alternateur……………………………………………………………………………. 4
IV.6 Conclusion………………………………………………………………………………63
I.1 Introduction
Une centrale est un site industriel, destiné à la production d’électricité .elle transforme
des sources d’énergie naturelle en énergie électrique. Afin d’alimenter en électricité les
consommateurs particulier ou industriel relativement lointain. Le réseau électrique permet de
transporter puis de distribuer l’électricité.
➢ Les centrales à combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) dites centrale
thermique classique (turbine à vapeur ou à gaz)
➢ Les centrales nucléaires qui sont également des centrales que l’on peut qualifié de
thermique (la fission du noyau d’uranium 235 ou de plutonium 239)
➢ Les centrales hydroélectriques.
➢ Les centrales solaires ou photovoltaïques.
➢ Les centrales éoliennes
La centrale thermique de CAP-DJINET est à flamme avec turbine a vapeur tel que la
chaleur produite dans la chaudière par la combustion du gaz (énergie chimique en énergie
thermique ) vaporise de l’eau ,cette vapeur d’eau est donc transporter sous haute température et
sous haute pression vers une turbine , sous haute pression les pales de cette dernière se mettent à
tourner ,l’énergie thermique est donc transformer en énergie mécanique (mouvement de rotation
) ,celle-ci sera par la suite , transformée a son tour en énergie électrique via un alternateur qui est
accouplé a la turbine . A la sortie de la turbine, la vapeur est transformée en eau (condensation)
au contacte de parois froides (condenseur) pour être renvoyer dans la chaudière ou le cycle
recommence .Il faut toujours une source chaude et une source froide pour échanger un travail
avec une machine thermique.
Les principaux contrats ont été signes en 1980, les travaux de terrassements ont démarrée en
Mars 1981. Et le début d’aménagement de la centrale s’est fait quatre années après « Mars
1984 », cette centrale a été mise en service industriel en partie comme suite :
Le combustible principale utilisée dans la chaudière est le gaz naturel de HASSI R’MEL
acheminé par gazoduc arrivée avec une pression de 60bars et un débit de 160 000 m/h est
détendue jusqu’a 6bars le fuel-oil sous produit de raffinerie est le carburant secondaire (de
secours), il est emmagasinée dans des réservoirs de 10 000m³.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Le générateur de vapeur utilise la circulation naturelle de l’eau, il est dotée d’une chambre de
combustion pressurisée et en trouve aussi des resurchauffeurs.
I.3.2 L’Alternateur
Est un générateur d’électricité lié directement avec l’arbre de la turbine, il sert à
transformer l’énergie mécanique produite par la turbine en énergie électrique, c’est un
alternateur a pôles lisses. Le courant électrique crée est un courant alternatif triphasé tel que :
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
I.3.3 Le transformateur
Le courant électrique fourni par l’alternateur est une tension trop faible pour pouvoir
être transporté par les lignes aériennes du transport haute tension.
Des transformateur ont pour fonction d’élever cette tension jusqu’à 225 000 ou 380 000
volts. Au même temps, d’autre transformateur fournissent le courant à la tension nécessaire au
fonctionnement des divers appareils auxiliaires de la centrale : 5500, 380,220 volts.
C’est l’organe qui adapte la tension de l’alternateur à la tension réseau pour pouvoir
évacuer l’énergie produite vers le réseau national à travers des lignes aériennes. Le poste
d’interconnexion est situé à ALGER EST.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
I.3.5 Condenseur
Le condenseur utilisé dans l’installation est un échangeur à échange par surface. Il est
placé sous la turbine à basse pression. La vapeur se condense au contact des parois des tubes,
dans les quelles passe l’eau de mer de refroidissement (source froide) qui évacuée la chaleur
résulte du changement d’état, les fonctions principales du condenseur sont :
Le condenseur est constitué de deux demi-condenseurs ou ils sont logée et dans lequel circule
de l’eau de mer. Cette conception permet de faire fonctionner un demi-condenseur et
éventuellement entretenir le deuxième.
a) Caractéristique du condenseur
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Le niveau d’eau et de vapeur reste constant pendant le fonctionnement du groupe .la bâche
alimentaire appelée aussi ‘‘ la bâche dégazant ‘’ par ce qu’elle dégage les gaz étrangers
incondensables vers l’atmosphère avec 2 tuyauteries d’évacuation.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
On trouve deux pompes par groupe (4groupes), chaque pompe a un régime de 100% (l’une
des pompes est réservée en cas de panne), avec une tension de 6.3KV et d’une puissance de
300KW.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Elles sont placées en aval des pompes nourricières, elles augmentent la pression de l’eau de
11 bars jusqu’à 177 bars.
Chaque groupe de pompes d’eau d’alimentation est commandé par un moteur commun
d’une tension de 6.3 KV et une puissance de 300 KW.
I.4 La turbine
La turbine est une machine transformant l’énergie calorifique contenue dans la vapeur et
qui est représenté comme enthalpie en énergie mécanique tout en détendant cette vapeur.la
turbine aussi considérée comme couple pour soulager la vitesse de l’alternateur quand la
fréquence du réseau baisse (demande de charge) chez les consommateurs
a) Emplacement de la turbine
La turbine est situe au poste d’eau (réchauffeur), car la turbine dite a condensation et a
soutirage, la détente complète de la vapeur a la sortie du corps BP est inferieur a la pression
atmosphérique, dont les soutirages basse pression sont pris du corps BP pour réchauffer le
condensat principal.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
b) Le rôle :
La turbine joue un grand rôle dans l’installation thermique, elle fait la liaison avec la
chaudière par régulation pour recevoir la vapeur en provenance de la chaudière a travers les
soupapes de réglage de débit vapeur pour faire tourner celle-ci a une vitesse de 3000tr/mn
pour assurer un équilibre entre alternateur et réseau électrique c.-à-d. (synchronisation), et
grâce au system d’excitation dont l’excitatrice accouplée dans le même arbre avec
l’alternateur et turbine que le courant électrique tri phase produit au niveau du stator
alternateur.
c) Caractéristique
Longueur 16.125m
Largeur 13m
Poids 50010Kg
Puissance 176mw
Pression 138.2bar
Température 540°C
Vitesse 3000T/mn
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
a) Fonctionnement
Le corps HP de la turbine est une construction en tonneau, il est équipé d’un étage de réglage
pour régularisation par groupe de tuyères. Quatre ensembles combinés vannes arrêt/soupape
régulatrices sont associe a autant de groupe de tuyères, ils sont disposés de chaque cote du
corps.
La vapeur conduite a la turbine par intermédiaire des tuyauteries parvient aux de détente
soupapes régulatrices après avoir traversé les vannes d’arrêt. A partir de ces soupapes, la
vapeur s’écoule l’enveloppe.
Des clapets anti retour sont montés sur les tuyauteries de resurchauffe entre le corps
HP.
❖ Palier d’extrémité :
Le palier d’extrémité palier porteur a deux coins d’huile est monte en tète de la
machine, il supporte le rotor et le corps HP et renferme les équipements
suivants :
➢ Coussinet porteur de rotor HP
➢ Pompe à huile principale.
➢ Convertisseur de vitesse hydraulique.
➢ Convertisseur de vitesse électrique.
❖ Palier arrière
Le palier arrière ou palier radial et butée est monté entre le corps HP et MP il
sert a supporté les enveloppes et les rotors des corps HP et MP et encaisser
axial s’exerçant sur le rotor.
Le palier arrière renferme les équipements suivants
➢ Palier combine porteur et de butée
➢ Capteur de vibration de l’arbre
➢ capteur de vibration du palier
➢ Dispositif de déclenchement du détecteur d’usure butée
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
b) Caractéristiques du corps HP
a) Fonctionnement
La vapeur réchauffée véhiculé par les tuyauteries parvient aux soupapes modératrices après
avoir traversé les vannes d’interception.
❖ Paliers
Corps MP est dispose entre les corps HP et BP, il sert à supporter l’enveloppe du corps MP et
les rotors des corps MP et BP.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
b) Caractéristiques du corps MP
a) Fonctionnement
❖ Paliers :
Le corps du palier arrière dispose entre le corps BP et l’alternateur, il sert à supporter
le rotor du corps BP. Il remplace les équipements suivants :
➢ Capteur de vibration du corps de palier
➢ Palier porteur
➢ Capteur de vibration de l’arbre
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
b) Caractéristiques
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
❖ Marche normale
L’aspiration de l’huile par pompe principale est facilitée par l’injecteur. L’injecteur
produit une pression suffisante a l’aspiration de la pompe principale quel que soit le régime
d’exploitation. Ainsi, la pompe principale remplit parfaitement sa fonction et les phénomènes
de cavitation qui pourraient se produire à cause de l’huile motrice requise sont prélevés sur le
circuit d’huile sous pression et son débit réglé par le dispositif d’étranglement d’huile.
En période de virage, de démarrage et de mise à l’arrêt une des deux pompes plein débit
de premier secours entrainé par un moteur triphasé a courant alternatif alimente le circuit sous
pression et supplée a la pompe principale aussi longtemps que le débit de cette pompe n’est
pas garantie en raison de la vitesse de rotation insuffisante de la turbine.
Lors du virage de la vanne d’arrêt est ouverte et les buses du vireur sont alimentées en huile.
Une des deux pompes de deuxième secours assure l’alimentation en huile de graissage si
la pompe principale et les deux pompes de premier secours sont défaillantes. Les pompes de
deuxièmes secours débitent directement dans le circuit De graissage en by-passant les
réfrigérant d’huile et évitent la détérioration d’un moteur a courant continu, l’autre par un
moteur triphasé à courant continu, l’autre par un moteur triphasé à courant alternatif.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Apres graissage et refroidissement des paliers, l’huile retourne à la cuve par un collecteur, à la
sortie du réservoir de stockage d’huile, la conduite de retour comporte un siphon qui empêche
l’entrée d’hydrogène dans la cuve à l’huile en cas d’incendie sur le circuit d’huile
d’étanchéité.
d) Caractéristiques de l’huile
Un bon pouvoir de désaérage est exigé, car l’existence d’air dispersé en quantité supérieure à
un certain niveau pose des problèmes pour le fonctionnement des pompes à l’huile et de la
régulation hydraulique.
Pour une bonne tenue de l’huile au vieillissement, les températures suivantes ne devraient pas
être dépassées :
La capacité de la cuve est conçue de manière à assurer huit fois par heure au maximum la
circulation de l’huile contenue dans la cuve.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
L’huile provenant du circuit retourne à la cuve par l’orifice d’admission (1) implanté au
dessous du niveau d’huile, puis pénètre dans un compartiment ou elle subit un premier
dégazage en s’élevant .Elle passe ensuite à travers la crépine (4) dans le compartiment voisin
ou elle est reprise sur l’autre coté de la cuve par l’injecteur ou la pompe.
❖ Aspiration de l’huile
Les corps des motopompes plongent dans l’huile se trouvant dans la cuve et l’aspiration
s’effectue au point le plus bas afin de fournir aux circuits raccordés une huile aussi dégazée
que possible.
Les moteurs d’entrainement des pompes sont fixes sur des plaques de base solidaires du
couvercle de la cuve
La cuve à l’huile est équipée d’un indicateur local de niveau ainsi que des détecteurs de
niveau .ces dispositifs permettent la signalisation des niveaux d’huile maximale et minimale .
La pompe à l’huile principale implantée dans le palier avant la turbine alimente le groupe
turbo-alternateur en huile est utilisée pour le graissage des palières et le refroidissement des
tourillons de l’arbre .elle sert aussi d’huile primaire et d’huile d’essai.
La pompe principale est directement entrainée par le bout d’arbre de la turbine auquel elle est
reliée par l’accouplement .si le groupe est à l’arrêt ou si la pompe principale est défaillante
,l’huile est fournie par des pompes de premier secours .ces pompes alimentent aussi
l’aspiration de la pompe principale pour l’amorcer jusqu’à ce que la pompe principale puisse
aspirer elle-même l’huile dans la cuve située au dessous .
➢ Démarrage
➢ Mise à l’arrêt
➢ Virage
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
La motopompe est une pompe centrifuge à un étage doté d’une roue à aubes radiale et d’un
corps en spirale. elle est monte sur le capot de la cuve d’huile et le corps de la pompe plongé
dans l’huile .l’huile pénètre dans la tubulure d’aspiration à la partie inférieure est véhiculée
dans la conduite de refoulement du circuit d’huile sous pression par l’intermédiaire d’un tube.
L’arbre de la pompe est supporté dans le corps de la pompe par un palier lisse d’une part et
par un palier à roulement à billes d’autre part, monté dans le boitier de palier. Le palier à
roulement est lubrifié par l’intermédiaire d’une tuyauterie alimentée à partir de la chambre de
refoulement de la pompe .le palier lisse est lubrifié par l’intermédiaire d’un orifice
débouchant également dans la chambre de refoulement.
La pompe de soulèvement et une pompe auto amorçant à trois vis à palier interne de la société
ALLWEILER. Elle refoule l’huile nécessaire pour le soulever le rotor
Elles ont pour fonction l’alimentation en huile du circuit d’huile sous pression en cas de
défaillance de la pompe à l’huile principale et des deux motopompes pleines à l’huile débit
de 1er secours. Une des deux motopompes de 2ème secours est alors mise en service.
Même constitution que la motopompe plein débit de 1er secours, mais conçue pour un débit et
une pression de refoulement plus faible.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
e.3) Caractéristiques
f) Réfrigérant d’huile
Les réfrigérants d’huile servent à refroidir l’huile de graissage avant son entrée dans les
paliers du groupe lorsque le circuit d’huile sous pression est alimenté par la pompe à l’huile
principale ou une motopompe plein débit de 1er secours.
Pendant que l’un des réfrigérants est en service, l’autre est en réserve et isolé à l’aide d’un
inverseur.
Selon la position de la soupape, l’huile de graissage peut emprunter les parcours suivants
Deux filtres à l’huile sont prévus pour nettoyage continuel de l’huile de graissage et de
refroidissement des paliers .Grace au système d’inverseur de marche il est possible de
permuter les filtres (en cas d’encrassement de celui étant en service) sans perturbation du
fonctionnement du groupe turbo-alternateur.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Le dispositif d’étranglement d’huile place directement en amont des paliers dans le circuit
sous pression sert au réglage de la quantité d’huile nécessaire pour les paliers
Les vannes d’arrêt d’urgence interrompent brusquement l’alimentation en huile des organes
de réglage et sécurité en cas de risque d’incendie consécutif due à une fuite d’huile sur le
circuit d’huile de commande.
La fermeture de la vanne peut être déclenchée par un des boutons-poussoirs qui se trouvent à
des endroits appropries, par exemple à proximité du groupe.
Les buées se formant dans les corps des paliers, les conduites d’huile de retour et de cuve à
l’huile sont aspiré par les ventilateurs d’aspiration des buées .L’huile contenue dans les buées
est extraite dans un séparateur d’huile puis amenée a un réservoir d’huile de fuite.
l) Diaphragme
I.6 Le vireur
I.6.1 Le vireur hydraulique
a) Rôle
Le vireur hydraulique à pour fonction de faire tourner la ligne d’arbre à une vitesse suffisante
avant le démarrage et l’arrêt du groupe turbo-alternateur.
a) Fonctionnement
Pendant le virage la ligne d’arbre est entrainée par une roue à aubes à deux couronnes
actionnées par de l’huile motrice fournie par la pompe de premier secours, franchit un organe
d’arrêt et pénètre dans le corps porte-buses en amont des busses qui guident le jet d’huile
jusqu’aux aubes.
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Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de CAP-DJINET
Le vireur est mis en service à une température d’huile supérieure ou égale à 30°C et à une
pression d’huile de soulèvement supérieur à 100bars. Il se met hors service à une vitesse
supérieur à 240t/m.
Le vireur à main est compose essentiellement d’une couronne dentée taillée sur la roue à aube
et d’un cliquet qui engrène dans cette couronne la tige placée sur le levier.
b) Fonctionnement
Pour faire tourner la tige d’arbre, il faut ôter le couvercle, faire basculer le dispositif de
verrouillage et place la tige sur le levier le vireur est ainsi prêt à être actionner.
I.8 conclusion
Dans ce chapitre est grâce au stage effectuer au sein de l’entreprise nationale de production
d’électricité et de gaz naturel SONELGAZ (centrale thermique de CAP-DJINET) on à pu
découvrir et apprendre le fonctionnement d’une centrale et les différentes parties la
constituant, les éléments les plus essentielle dans cette chaine de production sont : (chaudière,
transformateur, alternateur, poste d’eau, turbine ), en a pu voir aussi les différentes phases de
transformations qui se présente comme suit : énergie thermique=>énergie
mécanique=>énergie électrique.
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CHAPITRE II
II.1 Introduction
II.2 Les capteurs
a) Définition
C’est un élément qui transforme une grandeur physique en information exploitable par la
partie commande, les capteurs peuvent être des capteurs TOR, analogique, ou numérique ils
constituent entre autre les capteurs de position, de niveau, ou de vitesse…etc.
II.2.2 Thermocouple
Ils mesurent principalement la température des fumées constitues principalement des deux
conducteurs qui forment entre eux une jonction aux températures T1 et T2, dites
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
L’entrée de la pression par l’orifice (a) pousse la lame du contacte pour faire commuter le
contact du détecteur lorsque la pression dépasse un certain seuil. Ce seuil mécanique est ajusté
en modifiant la tension du ressort dans une vis, cette tension est donnée comme une valeur
analogique, cette valeur passe par un transmetteur pour pression appelé transmetteur de
mesure <<TELEPREM>>, pour avoir en sortie une valeur numérique en fixant un seuil de
comparaison.
a) Définition
Les capteurs mécanique de position, appeler aussi interrupteurs de position, sont surtout
employés dans les systèmes automatisés pour assurer la fonction « détecter les positions » .on
parle aussi de détecteurs de présence.ils sont réalisés à base de microcontacts placés dans un
corps de protection muni d’un système de commande ou tète de commande
b) Avantages
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
➢ Bonne aptitude à commuter les courants faibles combinée à une grande endurance
électrique.
➢ Tension d’emploi élevée.
➢ Mise en œuvre simple, fonctionnement visualisé et grande résistance aux
ambiances industrielles.
c) Utilisation
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
Les moteurs asynchrones sont les moteurs les plus utilisés dans l’ensemble des applications
industrielles, du fait de leur faciliter de mise en œuvre, leur faible encombrement, ainsi que
leur bon rendement et de leur excellente fiabilité .Un de leur point de reproche est l’énergie
réactive, toujours consommée pour magnétiser l’entrefer. Tous les moteurs utilises dans
l’usine sont de type asynchrone.
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
Les servomoteurs multi tours en exécution industrielle sont destinés aux installations de
commande et ne fonctionnent généralement qu’entre deux positions « ouvert » et « fermé » ou
« marche » et « arrêt ».
Pour actionner des organes de réglage, ces servomoteurs ont des temps de positionnement
pour la course totale de quelques secondes à plusieurs minutes.
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
➢ Par le principe employé : vanne papillon, vanne à boisseau, vanne à trois vois …
➢ Par le système de commande : manuelle, électrovanne.
La vanne de contrôle de débit ou de pression est un organe qui à pour but de faire
varier sous l’impulsion d’un ordre (régulateur), la section de passage d’un fluide dans une
conduite .la variation peut aller de la fermeture à l’ouverture totale (0% à 100%).
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
a) Définition
Un disjoncteur est un interrupteur très perfectionné maintenu fermé par un verrouillage, mais
capable de s’ouvrir automatiquement en cas de défaut et de couper les courants de court-
circuit. Il constitue l’appareil de protection par excellence, permet la protection des machines
et des réseaux contre tous les défauts.
b) Fonction
Les disjoncteurs ont pour fonction de protéger les circuits contre les courts circuits.
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Chapitre II : Equipements et circuits électriques
a) Définition
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position repos,
commandé autrement qu’à la main, capable d’établir, de supporter et d’interrompre des
courants dans les conditions normales du circuit, y compris les conditions de surcharge en
service.
Un contacteur dont les contacts principaux sont fermées dans la positon de repos est appelé
rupteur.
b) Le fonctionnement
Les relais thermiques sont toujours équipés d’un contact d’ouverture et d’un contact de
fermeture, l’actionnement de ces contacts est effectué par l’intermédiaire d’un mécanisme dès
que les éléments de déclenchement sont activés, le rôle du contact d’ouverture est de couper
le circuit de commande de la bobine du contacteur, donc de déclencher celui-ci et le contact
de fermeture est utilisé pour la commande d’éléments de signalisation.
30
Chapitre II : Equipements et circuits électriques
II.5.4 Sectionneurs
a) Définition
Le sectionneur est un appareil de connexion qui permet d’isoler un circuit pour effectuer des
opérations de maintenance ,de dépannage ou de modification sur les circuits électriques qui se
trouvent en aval .il peut être considéré comme un appareil de connexion et/ou de
raccordement mais jamais comme un appareil de protection .ce dernier ne doit pas être
confondue avec le « sectionneur portes fusibles » .le porte fusible assure les fonctions
d’isolement par le sectionneur et de protection par les fusibles .
C’est un élément de protection des circuits électriques .la partie active du fusible est un
fil d’alliage spécial qui est placé dans un circuit électrique, il coupe le courant en fondant si
l’intensité atteint une certaine limite.
Il y ‘a deux familles de fusibles ; les rapides qui fondent de suite et les retardés ou temporisés
qui sont un peu plus lents.
31
Chapitre II : Equipements et circuits électriques
Symboles F T ou D
32
CHAPITRE III
III.1 Introduction
Le moteur DC fonctionne comme suit : on lui envoyant un courant le rotor tourne
plus ou moins vite selon celui-ci, puis s’arrête des lors qu’il n’est plus alimentée. Cependant,
on ne connait ni la distance angulaire parcourue, ni la vitesse de rotation. Aussi, si l’on veut
réaliser un asservissement en vitesse ou en position, il faut transformer la consigne pour
envoyer un courant pendant le temps nécessaire pour atteindre l’objectif. Il faut pouvoir
mesurer ce qu’il se passe pendant que le moteur est en marche, calculer une position ou une
vitesse, en déduire une erreur, puis la corriger pour atteindre la consigne de sortie. Il faut donc
se servir de codeurs incrémentaux, acquérir les données, faire les calculs et commander le
moteur en même temps.
Un moteur à courant continu est une machine électrique. Il s'agit d'un convertisseur
électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation
électrique parcourue par un courant continu et un dispositif mécanique, d’où l'énergie
électrique est transformée en énergie mécanique.
Un moteur électrique à courant continu est constitué :
D'un stator qui est à l'origine de la circulation d'un flux magnétique longitudinal fixe créé soit
par des enroulements statoriques (bobinage) soit par des aimants permanents à l’arrière du
stator, se trouve la partie porte balais , les balais assurant les contacts électriques avec le
rotor,il est aussi appelé inducteur.
Un rotor bobiné relié à un collecteur rotatif inversant la polarité dans chaque enroulement
rotorique au moins une fois par tour de façon à faire circuler un flux magnétique transversal
en quadrature avec le flux statorique. Les enroulements rotoriques sont aussi appelés
enroulements d'induits, ou communément induit.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
34
Chapitre III : Moteur a courant continu
35
Chapitre III : Moteur a courant continu
Selon le schéma de la (figure.2), un moteur électrique à courant continu est régit par les
équations physiques découlant de ses caractéristiques électriques, mécaniques et magnétiques.
D'après la loi de Newton, combiné à des lois de Kirchhoff, On peut écrire les équations
différentielles de premiers ordres suivantes :
…….(1)
…….(2)
……… (3)
Ti=Kci(t)-Tp
Tr=f (t)
U(t) : Tension appliquée au moteur E(t) : Force contre électromotrice
i(t) : Intensité traversant le moteur Ω(t) : Vitesse de rotation du rotor
Ti : Couple moteur généré Tr : Couple résistant
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Chapitre III : Moteur a courant continu
(4)
(5)
(6)
En modifiant (6) on a :
On suppose que le moment du couple de pertes (qui est vu comme une perturbation) est
négligeable devant le moment du couple électromagnétique (Kci(t)) on peut alors prend Cp nul
pour simplifier le système.
On a donc :
La fonction de transfert cherchée H(p) est entre la tension entrant dans le moteur U(p) et la
vitesse de sortie Ω(p) :
(7)
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Domaine d’application
Particularités Emplois
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Domaine d’application
Particularités Emplois
Le circuit d’excitation est placé avec l’induit du moteur. Sa particularité est d’avoir
un inducteur qui est traversé par le même courant, l’inducteur possède donc une résistance
plus faible que celle d’autres types de machines. L’inducteur est en série avec l’induit : une
seule source d’alimentation suffit. On change le sens de rotation en permutant les connexions
de l’induit et de l’inducteur. Le circuit électrique est représenté par la figure suivante :
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Domaine d’application
Particularités Emplois
Particularités Emplois
Et pour déduire la position exacte des moteurs on fait références à différents capteurs de
position.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Ce concept a été développé pour pallier aux contraintes suivantes générées par le codeur
incrémental lorsqu'il n'est pas associé à une commande numérique.
Sensibilité aux coupures du réseau : tous les segments étant d'égale longueur, chaque
coupure du courant peut faire perdre la position réelle du mobile. Il faut alors procéder
à la réinitialisation. Ce temps de réinitialisation peut être pénalisant pour certaines
applications.
Sensibilité aux parasites en ligne. Un parasite reçu sur la ligne peut être comptabilisé
par le système de traitement comme un signal d'incrément, sauf en cas de traitement
du signal complémentaire.
42
Chapitre III : Moteur a courant continu
Bit, permet de déterminer dans quel demi tour on se situe. La piste suivante est divisée en
quatre quarts alternativement opaques et transparents. La lecture de cette piste combinée avec
la lecture de la piste précédente permet alors de déterminer dans quel quart de tour on se situe.
Les pistes suivantes permettent successivement de déterminer dans quel huitième de tour,
seizième de tour,... etc... on se situe. La piste extérieure donne la précision finale et est
appelée, LSB = Least Significant Bit (bit de poids le plus faible).
Cette piste comporte 2n points correspondant à la résolution du codeur.
Le nombre de sorties parallèles est le même que le nombre de bits ou de pistes sur le disque.
c) Les résolveurs
Le synchro-résolveur est un capteur de position angulaire inductif, utilisant les
variations de mutuelle inductance entre un rotor et un stator, mutuelle inductance dont la
valeur dépend de la
Position :
43
Chapitre III : Moteur a courant continu
La valeur de étant très supérieure ddt l’expression de es peut être approché par
Connaissant le sinus et le cosinus de l’angle, il est alors possible de déduire la valeur de (il
existe des circuits intégrés réalisant cette fonction).
III.8 Régulation/asservissement
Lorsqu’il y a un retour d’information de la grandeur observée sur le régulateur, on parle d’un
asservissement du système ou d’une régulation du système.
III.8.1 L'asservissement
La consigne, traduisant l’objectif désiré du procédé, n’est pas constante et les grandeurs
perturbatrices n’existent pas ou sont très peu influentes sur la grandeur à maîtriser.
Exemples :
Asservissement de température : obtention d’un profil de température en fonction du
temps dans un four de traitement thermique.
Asservissement d’un débit d’air par rapport à un débit de gaz afin d’obtenir une
combustion idéale.
III.8.2 La régulation
La consigne, traduisant l’objectif désiré du procédé, est constante et les grandeurs
perturbatrices influencent fortement sur la grandeur à maîtriser.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Exemples :
Régulation de température dans un local subissant les variations climatiques.
Régulation de niveau dans un réservoir dépendant de plusieurs débits
d’alimentation et de soutirage.
Régulation de pH de rejets d’eau destinés à être déversés dans une rivière.
peuvent intervenir à l’intérieur de la boucle, autrement dit, il n’y a pas de précision ni surtout
de fidélité qui dépendent de la qualité intrinsèque des composants. Enfin, le système en
boucle ouverte ne compense pas les signaux de perturbation, le schéma bloc de système en
boucle ouverte est donné par la figure ci-après.
Figure III.13 : Schéma bloc d’un système en boucle fermée avec un retour unitaire
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Chapitre III : Moteur a courant continu
régulateur le plus utilisé dans l’industrie, et il permet de régler un grand nombre de grandeurs
physiques.
a) Principe général
Il existe plusieurs architectures possibles pour combiner les trois effets (série, parallèle ou
mixte), on présente ici une architecture parallèle :
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Chapitre III : Moteur a courant continu
L'action proportionnelle corrige de manière instantanée, donc rapide, tout écart de la grandeur
à régler, elle permet de vaincre les grandes inerties du système. Afin de diminuer l'écart de
réglage et rendre le système plus rapide, on augmente le gain (on diminue la bande
proportionnelle) mais est limité par la stabilité du système. Le régulateur P est utilisé
lorsqu'on désire régler un paramètre dont la précision n'est pas importante.
a) Principe de fonctionnement
Kp : gain proportionnel
b) Effet :
L'action proportionnelle P crée un signal de commande u(t) proportionnel au signal d'erreur
e(t). Elle agit donc principalement sur le gain du système asservi et permet :
D’améliorer notablement la précision.
Entraîne une augmentation du gain, d'où une diminution de l'erreur statique
Augmente la bande passante du système.
Améliore la rapidité du système et augmente l'instabilité du système.
Le correcteur proportionnel P n'est généralement pas utilisé seul. On verra que tout correcteur
possède au moins l'action proportionnelle.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
Le réglage de la contribution intégrale peut se faire de deux façons : soit réglage du Ti, soit
réglage de « n » qui est le nombre de fois où l'on somme l'entrée durant l'unité de temps (1
minute ou 1 seconde). Nous avons la relation Ti = 1/n. Elle permet d'éliminer l'erreur
résiduelle en régime permanent. Afin de rendre le système plus dynamique (diminuer le temps
de réponse), on diminue l'action intégrale mais, ceci provoque l'augmentation du déphasage ce
qui provoque l'instabilité du système en boucle fermée. Et elle est aussi utilisée lorsqu'on on
désire avoir en régime permanent, une précision parfaite, en outre, elle permet de filtrer la
variable à régler d'où l'utilité pour le réglage des variables bruitées.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
a) Principe
Avec :
𝑑𝑈 𝑡
= Kiε t ………..3
𝑑𝑡
Donc
𝑈 𝑡 Ki 1
= = ……..(5)
𝜀 𝑡 P ip
Ki : gain intégral
Ti : constante de temps d'intégration
b) Effet
L'intérêt principal de ce régulateur est d'ajouter dans la chaîne de commande une intégration.
Nous savons que la présence d'une intégration augmente la classe du système et réduit ou
annule, selon le type d'entrée, l'erreur statique du système. L'action intégrale pure :
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Chapitre III : Moteur a courant continu
a) Principe
K.d t
U t = ……..(6)
d
C’est-à-dire
𝑈 𝑝
= K ∗ P = K ∗ T ……..(7)
𝛆 𝐩
b) Effet
La réponse indicielle montre qu’un correcteur à action exclusivement dérivée ne permet pas la
transmission d’un signal. L’action dérivée ne peut donc être utilisée seule. On fait appel à elle
lorsque le signal de commande U doit être particulièrement efficace. En effet, ce correcteur
permet de faire intervenir la dérivée du signal d’erreur ; il sera d’autant plus actif que la
variation de ε(t) est rapide.
L’action dérivée pure :
améliore la stabilité du système par l'introduction d'un déphasage supplémentaire de +
90° (augmentation de la marge de phase).
mais fait diminuer la précision du système.
et amplifie les bruits de hautes fréquences.
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Chapitre III : Moteur a courant continu
L'intérêt de la correction de type intégrale est de permettre une erreur statique nulle.
En effet, si le système comporte un intégrateur et se stabilise à un point d'équilibre, tous les
signaux sont constants. Or, pour que la sortie d'un intégrateur soit constante, il est nécessaire
que son entrée soit nulle. Si l'entrée de l'intégrateur est reliée à l'erreur de régulation, l'effet du
terme intégral sera bien d'annuler cette erreur. Notons que l'erreur est annulée même en
présence d'une perturbation. Annuler l'erreur en régime permanent est une chose, mais le faire
rapidement en est une autre. Il convient donc d'être capable de régler le correcteur de manière
adéquate.
L'instabilité d'un système asservi est lié au fait que la phase de la fonction de transfert
en boucle ouverte soit inférieure à -180^&CIR#CIRC; lorsque le gain passe par 0 dB. Une des
possibilités pour augmenter la phase de la boucle ouverte est d'utiliser un effet dérivé (ou
aussi une avance de phase).
Résumé
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Chapitre III : Moteur a courant continu
III.11 Conclusion
Les machines a courant continu ne sont plus guère utilisées a l’heure actuelle comme
génératrices de puissance, leurs larges possibilités de réglage de vitesse et de position ont
favorisé leur utilisation en moteur (à excitation séparée) dans les applications ou cette
caractéristiques est importante, surtout depuis le développement des semi conducteurs de
puissance(transistors et thyristors).
La supériorité des ces moteurs réside dans le fait qu’ils se prêtent facilement a un contrôle
souple, continu et presque instantané de leur vitesse.
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CHAPITRE IV
IV.1 Introduction :
Dans la plupart des processus industriels, il est indispensable de maîtriser certains paramètres
physiques. En automatique lorsque l’on souhaite atteindre une certaine vitesse, température,
position, angle..., il est donc très souvent nécessaire d’avoir recours à un asservissement, c’est à dire
un système capable d’atteindre et de maintenir une consigne en utilisant une mesure. Il s’agit donc
d’un système bouclé, dont il reste à déterminer la fonction permettant de corriger la commande en
fonction de la consigne initiale et de l’erreur mesurée. Le PID est une méthode qui a fait ses preuves
et qui donne de bons résultats. On peut citer, parmi tant d’autres, quelques exemples concrets
d’utilisation : asservissement d’angle pour des bras robotiques (ABB, Kuka, Straübli, ...) et plus
généralement dans les servomoteurs, régulation de réaction chimique en chimie pharmaceutique,
convoyeurs industriels à navettes indexées.
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
56
Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
Transducteur température en
Entrainement électrique
courant
SC17T011 : Capteur de
Echangeur de chaleur
température
L’huile est stocké dans deux réservoirs principaux a une température qui est aux alentours de 60°C,
puis pompé via deux pompes auxiliaires placé au dessus de ce dernier pour que l’opération de
refroidissement de cette huile soit effectue.
En trouve deux passages différents que cette huile de refroidissement et de lubrification peut
emprunter :
Premier passage (passage direct) ou l’huile passe par un échangeur de chaleur qui utilise
l’eau de mer pour l’opération de refroidissement, a cette étape la température d’huile va
diminuer de 15°C (la température de l’eau varie d’une saison a une autre en générale elle est
entre 21°C et 22°C a l’entrée et 28°C a 30° C a la sortie de l’échangeur.
Le deuxième passage appelé by pass, la température du fluide est la même que celle de la
cuve.
Les extrémités des deux passages sont reliées aux deux entrées de la vanne régulatrice SC17T011.
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
La déviation est indiqué au pupitre LA05/BJ087 est convertie par le régulateur en impulsion de
commande « ouverture ou fermeture ».
Ces impulsions provenant du régulateur sont convertie dans l’armoire du régulateur de puissance en
impulsions de réglages pour le moteur d’entrainement de la soupape SC17S026.
La dynamique de la section de réglages est réglé a l’aide des régulateurs de paramètres (A,TN,Kp).
Pour compter le nombre de tour pendant que le moteur tourne, on utilise une interruption qui va se
déclencher a chaque transition de l’encodeur et viendra simplement incrémenter un compteur.
L’encodeur est intégré et constitue de deux capteurs hall (équivalents magnétique des capteurs
optique) qui permettent de lire ces interruptions sous forme de front montants et descendants. Deux
capteurs, deux fonctions d’interruptions.
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
l’on parle de décalage en quadrature du signal. De plus, selon l’enchainement des fronts, il est facile
de déterminer le sens de rotation. Par exemple si on avait enregistre HH et qu’ensuite HB provient,
on sait que le moteur tourne dans le sens horaire. Si au contraire BH provient, c’est l’inverse.
Le codeur magnétique est moins précis qu’un codeur optique. En effet, il utilise des aimants a la
place des traditionnels traits noirs, et ceux-ci doivent éviter d’être trop proches pour ne pas créer
d’interférences. Cependant, fixe a l’arbre moteur, le nombre d’impulsions par tour de l’arbre de
sortie est multiplie par le réducteur et peut donc être largement suffisant. L’image ci-dessous
montre le fonctionnement d’un codeur optique, mais il suffit de remplacer virtuellement les points
blancs par des aimants pour obtenir un codeur magnétique.
Tirer des informations du codeur incrémental revient à créer une fonction compteur. On enregistre
une valeur que l’on vient incrémenter ou décrémenter selon l’ordre des impulsions de la quadrature.
Remarque : il est possible de connaitre la vitesse de rotation à l’aide d’un seul capteur. Mais le fait
d’utiliser deux capteurs permet de plus d’en déterminer le sens.
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
Cas 1 :
Cas 2 :
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
Cas 3 :
a) Sans bruit
Apres avoir modélisé notre system (sans bruits) sous SIMULINK, on a visualisé les courbes
suivantes en variant les gains K1et K2 (voir figures IV-4, IV-5).
Gain k1=10
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Chapitre IV : Asservissement de position du system réel
Gain K1=35
b) Avec bruits
Apres avoir injecté un bruit dans le système entre l’intervalle suivant [250,300] on a visualisé les
résultats suivants voir figures
Gain K1=35
K1=10
IV.6 Conclusion
Apres avoir varier et ajouter des éléments au système on a pu conclure que le correcteur PI a un rôle
important et bien définie sur l’ensemble du processus étudié, En premier lieu le correcteur ajouté a
rectifié l’erreur de position, Ensuite on a vu l’impact de la variation du gain sur le système sans
ajouté une perturbation qui se traduit en un signal porte.
Enfin le correcteur ajouté a pu corriger la perturbation qui ne dépasse pas les 6% (L’erreur toléré)
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Conclusion générale
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Références et bibliographie
• Fascicule 2.1 (Formation en milieu de travail étape II chef de bloc centrale TV) de
Mr GHERSALLAH.A et SAADA.D année 2007
• Fascicule 2.2 (Formation en milieu de travail module IV exploitation turbine) de Mr
GHERSALLAH.A et SAADA.D année 2007
➢ www.electricité-mcc.com