These 2 Des Maghriti Mustapha
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ECONOMIE INTERNATIONALE
Jury
Mr Driss BenAli Professeur à la FSJES de Rabat-Agdal Président
Mme Mouna Cherkaoui Professeur à la FSJES de Rabat-Souissi Rapporteur
Mme Saadia Boutahlil Professeur à la FSJES de Rabat-Souissi Membre de jury
Décembre 1998
1
REMERCIEMENTS
2
3
INTRODUCTION GENERALE
Charles-Albert Michalet.
1
- les FMN peuvent être définies comme des grandes entreprises qui possédent ou contôlent plusieurs
filiales dans plusieurs pays.
Pour un débat d’ordre sémantique, voire « le capitalisme mondial », A.Michalet, PUF, 1976
2
- Andreff.W. les multinationales globales, la découverte, 1996
4
captation des ressources extérieures comme une composante de plus en
plus importante dans la constitution des revenus des nations.
3
- Sélectif signifie que les FMN ne s’intéressent pas de façon identique à tous les pays de la planète. Elles
concentrent au contraire leur attention sur un petit nombre de pays, ceux qui figurent sur la « short list » des
investisseurs étrangers
5
un autre? Pourquoi une FMN produit-elle en Thaïlande et non pas en
France?
En effet, face à cette surenchère entre les Etats pour attirer les IDE,
le Maroc a érigé toute une panoplie de mesures attrayantes ( la charte de
l’investissement, instauration du marché de change, déréglementation de
change...etc.) pour localiser les capitaux étrangers.
Dans le cas contraire, quels sont les facteurs derrières leur flux
limité?
6
Le troisième chapitre sera réservé aux gisements d’attractivité que
le Maroc doit creuser pour figurer sur la « Short list » des investisseurs
étrangers.
7
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS:
«UNE REVUE DE LITTERATURE »
8
INTRODUCTION :
9
Ce chapitre commencera par définir ce que l’on entend par
investissement direct à l’étranger (section I) avant d’exposer les théories
explicatives des motifs d’implantation des entreprises multinationales à
l’étranger (section II).
L’investissement directs étranger (IDE) est une notion qu’il n’est pas
aisé à définir. Elle est complexe et statistiquement difficile à évaluer.
10
développement (CNUCED) définit l’IDE comme l’action d’un investisseur,
basé dans un pays donné ( pays d’origine), qui acquiert des actifs dans un
autre pays ( pays d’accueil), avec l’intention de les gérer. Autrement dit, c’est
au niveau du pouvoir de gestion qu’on distingue un investissement direct d’un
investissement en portefeuille. Ce dernier est constitué des titres financiers:
obligations, actions et autres titres qui conservent un caractère de placement
sans objectif de participation à la gestion. Ces investissements de portefeuille,
effectués par des particuliers, des entreprises ou des services publics,
concernent principalement les souscriptions publiques (bons du trésor) et les
emprunts sur le marché des capitaux privés.
11
définition partagée, tout en s’accompagnant de transferts d’investissements et
de pouvoir de gestion?
-Investissement direct
-Investissement en porte feuille
-Autres, il s’agit des prêts et avances en comptes courants
d’associés. Le tableau ci-dessus illustre et localise la place des investissement
directs au niveau de la balance des paiements.
12
TABLEAU N° 1 BALANCE DES PAIEMENTS AU MAROC
RECETTES DEPENSES SOLDES
A-COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES BIENS
Marchandises générales
Biens importés sans paiement
et réexportés après transformation
Achats de biens dans les ports
SERVICES
Transports
Voyages
Services de communication
Services d’assurance
Redevances et droits de licence
Autres services aux entreprises
Services fournis ou reçus par les administrations
publiques N.C.A
REVENUS
Revenus des investissement privés
Revenus des investissement et des emprunts
publics
TRANSPORTS COURANTS
Publics
Privés
B-COMPTE DE CAPITAL ET D’OPERATIONS
FINANCIERES
CAPITAL
Transferts des migrants
OPERATIONS FINANCIERES
SECTEUR PRIVE
Crédits commerciaux
Prêts et investissements
SECTEUR PUBLIC
Crédits commerciaux
Prêts
Opérations avec le FMI
ENGAGEMENTS EXTERIEURS
Comptes étrangers en DH convertibles
Comptes en DH convertibles RME
Comptes convertibles à terme
Autres
AUTRES OPERATIONS
Règlements intervenus à partir des comptes étrangers
en DH convertibles N.C.A
Ajustement au titre du transport et assurance sur
marchandises
D-ECART STATISTIQUE TOTAL
13
TABLEAU N° 2 REPARTITION DES INVESTISSEMENTS
ETRANGERS PAR NATURE
Recettes Dépenses
- Investissement étrangers:
Investissement directs
Investissement en portefeuille
Prêts et avances en comptes courants
d’associés
-Total
On passera en revue:
14
En effet, selon lui, l’avantage des FMN sur les firmes locales
provient du fait que leurs actifs sont toujours exprimés dans la devise
forte de leur zone monétaire.
15
2-LES APPROCHES THEORIQUES SUR LE COMMERCE
INTERNATIONAL:
* Le coût du capital
* Les dépenses en recherche et développement
* Les économies d’échelle
* Les dépenses publicitaires
Ces avantages doivent être suffisamment importants pour compenser
les coûts d’implantation à l’étranger.
Les différentes étapes dans le cycle de vie d’un produit sont les
suivants:
16
-La première étape est la période de l’innovation et de la création du
produit. L’entreprise dispose d’un avantage technologique et elle peut
l’exporter sans avoir encore de concurrence étrangère. Le produit n’est pas
encore standardisé.
Elle met également d’accent sur le fait que les avantages des
firmes multinationales ne sont pas permanents, mais évoluent dans le
temps.
18
« Il est évident que, dans un environnement où régnait le libre
échange, sans aucune barrière, où la concurrence serait parfaite,
l’exportation serait la solution la plus fréquemment adoptée ».4
4
En 1988, la CEE a considéré que 4 usines japonaises de machines à écrire et de balances électroniques -
dont canon-ne sont en fait que des industries d’assemblage dont le but est seulement de contourner la
protection douanière de l’Europe.
19
2-3. LA THEORIE DE L’INTERNATIONALISATION DES
MARCHES:
20
« L’information est le produit intermédiaire par excellence...Il
n’y pas de marché de vente de l’information créé par l’entreprise
multinationale, et donc pas de prix pour elle...La firme multinationale est
conduite à créer un marché interne pour pallier l’absence d’un marché
externe. Le marché interne de la FMN est une réponse efficiente à
l’imperfection exogène du marché dans la détermination du prix de
l’information...La production par des filiales est préférable à la vente de
licences ou de franchises puisque celles-ci ne peuvent bénéficier du
marché de la multinationale ».
21
3-1. L’APPROCHE MANGERIALE:
De nombreux auteurs ont mis l’accent sur le rôle joué par les
« managers » des grandes entreprises, dont le capital est dispersé dans le
public.
22
- Un stimulus interne: la volonté de certains dirigeants de
s’implanter à l’étranger. Il est certain que, pour s’implanter à l’étranger,
il est indispensable que la direction générale ait intégré la dimension
internationale et manifeste la volonté de devenir multinationale. Certains
entreprises deviennent très rapidement multinationales (Air Liquide, Cap
Gemini Sogeti, Michelin, Nestlé...). D’autres, au contraire, ont
longtemps exporté leur production avant de s’établir à l’étranger
(Toyota, Matsushita...).
* La stratégie défensive:
* La stratégie offensive:
23
La stratégie internationale fait partie maintenant de toutes les
grandes entreprises et intéresse également les PMI. En effet, le nombre
de firmes appelées à devenir multinationales augmente sensiblement.
24
entreprises des possibilités d’implantation à l’étranger et les aident à s’y
établir.
25
4-LES THEORIES SYNTHETIQUES DES INVESTISSEMENTS A
L’ETRANGER:
Ils sont constitués par les brevets, les marques, les sources
d ’approvisionnement, les économies d’échelle, la capacité
d’organisation...
26
Le choix entre l’implantation et la vente de brevets dépend du
coût et du risque estimé des marchés extérieurs.
27
-Les dotations des facteurs
-Les goûts des consommateurs
-Les marchés de produits
-Les économies d’échelle
-Les rémunérations sur les marchés des facteurs.
28
-En effet, des économistes ( Hummels et Stern) montrent, d’un
point de vue géographique, que les pays développés de la triade
apparaissent comme les principaux investisseurs directs à l’étranger; ils
réalisent à partir du milieu des années quatre-vingt, 95% de l’IDE
mondiale et en reçoivent 80%. Cette polarisation de l’investissement
direct entre pays riches s’accompagne d’un accroissement de l’IDE
croisé ( la part des flux d’IDE provenant des 5 grands pays industriels
G5 vers les mêmes G5 a augmenté de 70% en 1988). 5
5
Telemcani Benlahcen et Mairet P: « Globalisation et régionalisation de l’économie mondiale: Quelle
startégie d’insertion internationale pour les pays du Maghreb? in Annales marocains d’économie, n°21,1997.
6
Mouhoud E.M: « Changement technique et division international du travail », Economica, 1992.
29
30
L’investissement étranger peut prendre plusieurs formes: investissement
direct, investissement en portefeuille.
31
pour tenter d’expliquer le ralentissement de l’IDE américain en Europe
et la croissance des IDE européens et japonais.
7
Bertrand Bellon « Théories et enjeux de l’investissement direct étranger », in, IDE et développement
industriel méditerranéen, Bellon.B, Economica, 1997.
32
Ce choix très sélectif de localisation, fait de l’investissement
direct étranger l’enjeu d’une réelle compétition entre les nations.
33
LES POLITIQUES D’ATTRACTIVITE DES
INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS AU MAROC
34
INTRODUCTION:
étrangers est devenu, depuis la fin des années 80, le nouvel impératif des
politiques industrielles, au Nord comme au Sud8
8
Charles-Albert Michalet: « Le renforcement de l’attractivité: Tunisie », in, « IDE et développement
industriel méditerranéen », Bertrand Bellon et Ridha Gouia, Economica, 1997.
35
nationales existantes ou certains secteurs entiers de l’économie relevant
par nature du secteur public ou ayant une importance stratégique pour la
cohérence des relations intersectorielles définies dans un cadre
strictement national. »9.
9
- B.Bellon: « IDE et développement industriel...... »Economica, 1997
10
- A.Michalet: « Le renforcement de l’attractivité.... », in, IDE et développement industriel, Economica,
1997.
36
C’est dans ce contexte que se situe ce second chapitre, nous nous
focalisons sur la présentation des panoplies érigées par le Maroc pour
captiver les flux des IDE (section I). Puis nous tenterons d’apprécier ces
politiques d’attractivité des IDE (section II) en faisant ressortir les
principales écueils qui limitent leurs afflux.
Ce dispositif comprend:
37
Le premier a augmenté en termes réels moyens annuels de 6%
pendant que le PIB progressait de 4,6% sur la même période.
38
3-La réalisation d’infrastructures d’accueil:
39
elle s’élargit au secteur privé et aux collectivités locales: groupements
professionnels (CGEM), chambres de commerce et d’industrie, banques,
institutions de formation.
40
En dépit de la crise financière qui a éclaté en Asie de l’Est et de
ses effets sur d’autres régions, les projections tablent sur une croissance
allant jusqu’à 10% des flux d’IDE, qui atteindront le niveau record de
430-440 Milliards de dollars en 1998.
Cette région draine 52% des IDE reçus pour l’ensemble des
pays en développement et elle est considérée comme principale zone
d’attraction de l’investissement étranger.
41
faibles; 3% du total des flux vers les PED, ce que reçoit à elle seule la
Malaisie.
42
vingt-dix et après avoir culminé à 12336,7 M Dhs en 1997, ces
investissements ont baissé de 7% entre 1993-1994 et de 24,1% entre
1994-1995.
43
1980-1988 (la valeur moyenne du ratio est de 2,7%) ou la deuxième
phase caractérisée par un plus grand dynamisme (où la valeur du ratio
est de 6,8%).
44
Cette part du déficit du compte courant couvert par les recettes
des investissement étrangers s’est fixée à 73,4 % en 1996.
45
Le troisième rang échoit aux Etats-Unis avec un montant de
3464,7 M Dhs en 1997 ( soit 28% du total) une part beaucoup plus
importante que celle des deux dernières années. De leurs côtés, les
capitaux provenant des pays arabes sont estimés au terme de l’année
écoulée à 516,7 M dhs ( soit 4% du total) contre 30% ( ou 981 dhs en
1991).
46
2-3. Appréciation des investissements étrangers au niveau des
activités bénéficiaires:
47
L’appréciation des investissements étrangers par nature
d’opération permet de relever le niveau important atteint par les
investissements directs étrangers (IDE) en 1997 après un net recul au
cours des deux dernières années.
En effet, la part des IDE qui n’a été que de 52,3% ( soit 2026,6
M dhs en 1995 et au bénéfice des investissements de portefeuille (
2320,4 M dhs en 1994 soit 45,5 %), elle s’est fixée à son nouveau
atteint en 1991 ( 10459,9 M dhs en 1997 ou 84,58% du total).
Nature
Investissements 85,2 76,2 73,5 40,2 52,3 56,8 84,58
directs
Investissements 5,7 6,2 6,2 45,5 24,8 33,2 5,06
en portefeuille
Autres* 9,1 17 20,4 14,4 22,9 10 10,11
Total 100 100 100 100 100 100 100
* il s’agit des prêts et avances en comptes courants d’associés
48
étrangers a été financée par une conversion de la dette publique en
investissements avec un montant de 282,9 M dhs (soit 7%)
49
TABLEAU N° 11:EVOLUTION DES RECETTES ET DES
DEPENSES AU TITRES DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
( EN M DHS %)
50
IDE FBCF PIB IDE/FBCF IDE/PIB
(en%) (en %)
1991 2784,7 53863 242.360 5,16 1,15
1992 33013,3 54364 242.919 6,07 1,36
1993 4031,6 56719 249.223 7,11 1,62
1994 2050,6 57503 279.296 3,56 0,73
1995 2026,5 60.791 276878 3,33 0,73
1996 2279,9 64775 319,635 3,51 0,71
51
échoient respectivement à l’Egypte (12679 M ou 40% du total) à la
Turquie (4414 M, soit 14%) à Israël (3812 M de dollars ou 12%) et à la
Tunisie (3762 M de dollars, soit 11,9 du total).
52
C.A.Michalet et M.Delapier aboutissent aux mêmes résultats
pour le cas des FMN d’origine française. Selon cette étude, les
avantages fiscaux occupent le neuvième rang. (voire annexe).
La faible attractivité du Maroc pour les IDE peut être expliquée par
les transformations opérées au niveau des déterminants des investissements
12
A.T.D’orfeuil « financement externe et codes des investissements » Revue tiers monde
13
M.F.Ammor « Le Maroc dans l’économie mondiale »,Ed Toubkal 1987
53
étrangers « les multinationales ne vont pas là où la main d’oeuvre est moins
chère, mais là où le coût du travail est moins cher »14
14
Bertrand.Bellon: « Investissements directs étrangers et développement industriel méditerranéen »,
Economica, 1997
15
Akari. Abdellah: » IDE et développement: l’expérience Tunisienne », in les IDE: facteurs d’attractivité et
de localisation, l’Harmattan 1997.
54
3-3- Les lourdeurs administratives:
16
El Maaroufi.M « le dispositif de promotion des investissements étrangers au Maroc: cas du secteur
industriel », in « IDE: facteurs d’attractivité et de localisation », L’harmattan, 1977
17
Note d’orientation pour la préparation du plan quinquennal ( 1999-2003)
55
3-4- L’insuffisance des infrastructures d’accueil:
56
57
Face à la concurrence entre les pays de favoriser la localisation
des capitaux étrangers privés, le Maroc cherche à attirer un flux
d’investissements extérieurs suffisant par le biais de l’octroi d’avantages
attrayants aux investisseurs étrangers. L’évolution des investissements
directs étrangers opérée jusqu’à l’année écoulée, montre que le Maroc
malgré les atouts dont il dispose et les avantages qu’il accorde (
dispositif de promotion des IDE), est un pays non attractif pour les
investissements étrangers comparativement aux flux de capitaux
étrangers attirés par certains pays du Sud de la Méditerranée à structures
équivalentes ( le 5ème par rapport aux 12 pays partenaires de l’union
Européenne avec 8,7% du total):
58
LES PERSPECTIVES DE PROMOTION DES
INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS AU MAROC
59
INTRODUCTION:
18
- Bertrand.Bellon et R.Gouia: IDE et développement industriel, Economica, 1997
60
libre échange avec l’union européenne doit être replacée dans cette
logique d’ensemble.
19
C.A.Michalet : « La Tunisie: le renforcement de l’attractivité » in, IDE et développement industriel
méditerranéen, B.Bellon, Economica, 1997.
61
d’investissement et de progrès technique qui indique l’existence
d’opportunités d’investissements.
62
l’accord de libre-échange avec l’union européenne se situe dans la
logique de cette démarche.
63
selon lequel l’entrée de capitaux extérieurs supplémentaires va permettre
de compenser l’aggravation prévisible du solde de la balance
commerciale. C’est l’option qui avait été faite par le Mexique quand il a
signé l’accord de libre-échange nord-américain avec les Etats-Unis et le
Canada ( ALENA). l’expérience n’a pas été concluante de ce point de
vue; elle a conduit à la crise financière de 1995. La contribution
principale de l’investissement direct étranger ne repose pas sur le flux de
capitaux qui l’accompagne. Elle repose, d’abord, sur les avantages
intangibles qu’il véhicule, comme l’accès au marché international, le
transfert de technologie, la modernisation de la gestion des entreprises...
En second lieu, le programme de « mise à niveau » des entreprises
marocains qui sera en grande partie financé par l’union européenne, est
en toute hypothèse nécessaire pour réduire l’impact négative de
l’ouverture aux importations en provenance de l’Europe. Il ne pourra
être que renforcé par l’implantation de nouvelles entreprises étrangères
sur le territoire marocain. La réussite de la politique d’attraction des
investissement étrangers constituera une composante importante du
succès de la « mise à niveau ». Mais encore faudra t-il savoir attirer les
« bons » investisseurs.
65
compris dans la confection qui s’automatise ( comme le prouve la
réussite allemande) et qui, en toute hypothèse, sera bientôt soumise à
l’impact de la fin de l’accord multifibres.
68
Puisque, «la globalisation est en passe de transformer les
régions en relais privilégiés entre le national et le mondial en matière de
gestion de la contrainte externe »20
20
Guerraoui.D : « prospective d’un développement régional intégré » in vues économiques du CPM,
spécial ( la région) n° 10,1998
69
70
Pour accroître sa part d’IDE, le Maroc doit entreprendre un certain
nombre de réformes en vue de consolider son attractivité. Parmi ces
perspectives, on souligne: l’amélioration du cadre macro-économique avec
un taux de croissance élevé, la maîtrise de l’inflation; le contrôle des
dépenses publiques, la continuité de la politique de change, la libéralisation
du fonctionnement de l’économie.
21
- B.Bellon: « La politique des avantages construits, in, IDE et..., Economica, 1997 »
71
72
CONCLUSION GENERALE:
devenue, ces dernières années, très sélective; elle ne sont pas prêts à
renforcement de l’attractivité.
73
L’analyse des données statistiques des investissement étrangers
dénote que le Maroc, en dépit des atouts dont il dispose et les politiques
d’attractivité qu’il instaure, demeure un pays non captif pour les capitaux
d’accueil(transports,télécommunications).Décidément,des gisements
d’attraction reste à explorer pour que le Maroc puisse devenir une zone de
le premier plier est constitué par des conditions nécessaires qui
sont:
74
-Stabilité et transparence de l’environnement légal et
télécommunications et de transports.
logique de la « gouvernance ».
des paiements constitue une erreur d’analyse qui conduira à des résultats
décevants.
76
77
Bibliographie :
78
-Telemcani Benlahcen et Mairet P: « Globalisation et régionalisation de l’économie mondiale:
Quelle stratégie d’insertion internationale pour les pays du Maghreb? In Annales marocains
d’économie, n°21,1997.
79