Cours Physique Chimie TCSF
Cours Physique Chimie TCSF
Cours Physique Chimie TCSF
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PROGRAMME DE PHYSIQUE CHIMIE –TRONC COMMUN SCIENCE
I.PHYSIQUE : Www.AdrarPhysic.Fr
-CHIMIE
Parties du programme Eléments du programme
La chimie autours de nous 1. Les espèces chimiques
2. Extraction, séparation et identification d'espèces chimiques.
3. Synthèse des espèces chimiques
Constitution de la matière 1. Modèle de l'atome
2. Géométrie de quelques molécules
3. Classification périodique des éléments chimiques.
Transformations de la 1. Outils de description d'un système
matière 1.1. De l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique : la
mole
1.2. Concentration molaire des espèces moléculaires en solution
2. Transformation chimique d’un système.
2.1. Modélisation de la transformation chimique.
2.2. Bilan de matière.
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Physique
Partie :
Mécanique
Chapitre 1 : La gravitation universelle
Il y a des microscopes perfectionnés permettent d’explorer la matière jusqu’au niveau atomique et avec
des télescopes de plus en plus performants, nous observons des galaxies très éloignées.
Comment pouvons-nous nous exprimer des distances et des tailles allant de l’échelle microscopique à
l’échelle macroscopique ?
Existe-il une loi régiee le mouvement et les interactions des planètes et des étoiles dans l’univers ?
Multiples Sous
Sous-multiples
Nom Téra Giga Méga Kilo Mili Micro Nano Pico Femto
symbole T G M k m µ n p f
Valeur en (m) 10 10 10 10 10 10 10 10 10
Exemple de quelques longueurs
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Exemple :
Remarque :
Pour comparer les valeurs prises par une grandeur physique (Exemples : une masse une longueur), il faut
les convertir dans la même unité.
Deux valeurs seront du même ordre de grandeur si le quotient de l’ordre de grandeur de la plus grande par
la plus petite est compris entre 1 et 10.
4- Echelle de longueurs :
L’échelle de longueurs est un axe gradué en puissance de nombre 10, permet de classer les longueurs de
l’infiniment petit (les atomes…) vers
ers l’infiniment grand (les étoiles, les planètes…)
Pour explorer et décrire l’univers. Le physicien construit une échelle de distance de l’infiniment petit vers
l’infiniment grand, c’est l’échelle des longueurs.
Exercice d’application
A toutes les échelles de l'Univers, on trouve des noyaux dont les diamètres sont donnés dans le tableau ci
ci-
dessous, Exprimer les valeurs de ces diamètres en mètre, à l'aide d’une écriture scientifique et représenter leurs
ordres de grandeur dans un échelle de longueurs
longu :
Noyau Diamètre
D’un atome 10 - 6 nm =
D’une cellule 5 mm =
D’une cerise 6 mm =
De la Terre 1275 km =
II- la gravitation universelle :
1- Définition :
Deux corps A et B sont en interaction gravitationnelle s’ils exercent mutuellement, l’un sur l’autre, des
forces d’attraction dues au seul fait qu’ils ont une masse non nulle.
2- Enoncé et expression mathématique de la loi de la gravitation universelle :
La gravitation est une interaction (action réciproque) attractive entre tous les objets qui ont une masse.
C'est une interaction qui s'exerce à distance. Cette interaction dépend de la masse des objets et de la distance qui
les sépare.
Donc deux objets A et B, de masses respectives mA et mB, dont les centres sont séparés par une distance
d, exercent l’un sur l’autre des actions mécaniques attractives modélisées par des forces FA/B et F B/A , appelées
forces d’attraction gravitationnelle tel que ces deux forces ont :
Même droite d’action (AB)
Deux sens opposés
Même intensité (ou valeur)
N Kg Kg
A / d / B
N.m².Kg-2 m
La loi de l’attraction gravitationnelle peut être généralisée à tous les corps à répartition sphérique de masse.
C’est à dire un corps dont la matière est répartie uniformément autour de lui ou en couches sphériques
homogènes autour de son centre. C’est le cas des Planètes et des Etoiles.
Exemple : Dans le cas de l’interaction gravitationnelle entre la Terre et la Lune, l’intensité de la force
exercée par la Terre sur la Lune est donnée par l’expression :
.
/ = .
Avec :
. 5,98.10 . 7,34.10
/ = . = 6,67.10 . =1
1,99.10
(3,84.10 )
Remarque : La force qu’exerce la Terre sur la Lune est égale en intensité à la force exercée par la Lune sur la
Terre / = /
Donc : =
( )
=
( + )
Exercice d’application
On considère un satellite (S), de masse m, se trouve à une hauteur h de la surface de la terre (on
considère que la terre est sphérique).
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I. la notion d’action mécanique :
1-les actions mécaniques et leurs effets :
On appelle action mécanique ,toute cause capable de :
+Mettre en mouvement un objet
+Modifier le mouvement ,la vitesse ou la trajectoire
+Déformer un objet
Pour décrire l’action mécanique on doit préciser l’objet qui exerce l’action (acteur) et l’objet qui subit
(receveur)
2-Modélisation d’une action mécanique :
Une action mécanique se modélise par un vecteur ⃗ dont les caractéristique sont les suivantes :
+point d’application :c’est le point où l’action mécanique est exercée
+Direction :c’est la direction suivant laquelle s’exerce l ’action mécanique considérée
+Sens :sens de l’action mécanique
+Intensité : c’est une valeur positive qui est mesurable par un dynamomètre
II. Classification des actions mécaniques :
1-les actions à distance :
Il n’y a pas de contact entre l’acteur et le receveur et se sont des actions réparties dans toute la matière de
l’objet
++Exemples : forces gravitationnelles, forces magnétiques, forces électriques
2- les actions de contact :
Il y a un contact entre l’acteur et le receveur .On distingue :
2-1- actions de contact localisées
Elle s’exercent sur un point précis ou sur une petite surface du receveur
++ Exemple : Tension du fil - Tension du ressort :
Tension du fil : Tension du ressort :
point d’application : le point point d’application : le point
d’accrochage du fil d’accrochage du fil
Direction :celle du fil Direction : celle du ressort
sens :vers le support sens : vers le support
intensité : Notée exprimée en newton intensité : Notée exprimée en newton
Remarques :
Un contact est considéré sans frottement dans le cas où les surfaces sont lisses ou lubrifiées ou que l’objet
glisse sur coussin d’air, la réaction tangentielle est négligée.
La modélisation donnée ci-dessus reste la même que ce soit dans le cas des plans inclinés ou horizontaux.
3-Forces intérieures -Forces extérieures :
Avant de tout étude mécanique Il faut définir avec précision le système étudié .ce système peut-être un
corps ou plusieurs corps
les forces intérieures sont celles qui sont exercées par des objets intérieurs au système
les forces extérieures sont celles qui sont exercées par des objets extérieurs au système
Série d’exercice
Exercice 1 : Compléter le tableau suivant
Exercice 3 :
On prendra: g=10N.kg-1
Un pendule se compose d’une boule de fer de masse m=0,5kg
accrochée à l’extrémité d’un fil dont l’autre extrémité fixée à
un support fixe. Lorsqu’on approche un aimant le pendule
dévie comme l’indique la figure ci-contre.
1. Faire l’inventaire des forces modélisant les actions
appliquées à la boule.
2. Sachant que le module de la tension du fil est T=4N, et le
module de la force magnétique est F=3N
2. 1Donner les caractéristiques de ⃗ (poids du corps) , ⃗ et ⃗
2. 2 Représenter sur le schéma les vecteurs forces ⃗ , ⃗et ⃗
3.Classifier les fores précédentes
4.En considérant le système {boule+aimant}, parmi les forces précédentes, donner les forces intérieures et
extérieures à ce système
Exercice 4 :
1.la figure ci-contre représente un récipient cylindrique contenant un gaz sous la pression
p=1,5Bar.
1. 1Représenter le vecteur de la force pressante appliquée par le gaz sur
la base du récipient sans Souci d’échelle.
1. 2Calculer F l’intensité de la force pressante appliquée par le gaz sur la base du récipient.
2. Calculer la pression résultante d’une force appliqué d’intensité F=2N
sur la surface d’un disque de rayon R=20cm en Bar et en Pascal
On donne:-le diamètre du récipient D=8cm ; 1Bar=105Pa
Exercice5
Un corps solide (S) de masse m=350g se déplace sur un plan horizontal. les composantes tangentielle et
normale de la réaction du plan sont respectivement = 4 et =3
1-Faire l’inventaire des forces appliquées sur le corps solide
2- Pour chaque force, dire si elle est localisée ou répartie, de contact ou à distance.
3- Calculer l’intensité du poids du corps solide (g=10N/Kg)
4- Calculer R l’intensité de la réaction du plan.
5- Calculer K le coefficient de frottement et déduire la valeur de angle de frottement
6- Donner les caractéristiques de la réaction du plan
7- En utilisant l’échelle 1cm--------2N représenter les forces appliquées sur le corps solide
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Chapitre 3 : Le mouvement
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Activité1 : Relativité du mouvement
Un bus roule lentement dans une ville .Samir(S) est assis dans lu bus .Khalid (K) marche dans l’allé vers l’arrière
du bus pou faire des signes à Ahmed(A) ,qui est sur le bord de la route .
Expérience
Mettre en marche la pompe alimentant le coussin d’air du mobile utilisé. Choisir la durée et noter sa valeur.
Réaliser un enregistrement avec le professeur.
1er cas :
On lâche le mobile autoporteur sur une table horizontale et on enregistre les positions successives du point M de
ce mobile. Entre deux positions enregistrées, il s’est écoulé une durée=60ms.
1) Noter sur cet enregistrement les positions du point M (M0, M1, M2 …).
2) Calculer la vitesse instantanée aux dates t1, t5 et t8. ?
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..……
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………..…………………
………………………………………………………………………………………………..
3) Représenter les vecteurs-vitesse à ces 3 dates en précisant l’échelle utilisée. ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………..
4) Calculer la vitesse moyenne entre la position M0 et M7 ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………..…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..………
…………
5) Conclure. Quelle est la nature du mouvement de ce point M ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………..
6) Tracer la fonction x=f(t), et donner son expression(équation horaire) ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………..………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..……
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..………………
…………………………………………………………………………………………………
2ème cas :On lâche le mobile autoporteur sur une table inclinée et on enregistre les positions successives du point
M de ce mobile. Entre deux positions enregistrées, il s’est écoulé une durée = 60 ms.
1) Noter sur cet enregistrement les positions du point M (M0, M1, M2 …).
2) Calculer la vitesse instantanée aux dates t1, t5 et t8.
………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..………
3) Représenter les vecteurs -vitesse à ces 3 dates en précisant l’échelle utilisée ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………..
4) Calculer la vitesse moyenne entre les deux points M0 et M7 ?
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………..…………………
5) Conclure. Quelle est la nature du mouvement de ce point M ?
…………………………………………………………………………………………..…………………
………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………..
ème
3 cas : En utilisant une tige, on lance un mobile autoporteur sur la table horizontale. Le mobile tourne autour
d’un plot fixe.On enregistre les positions successives du point M de ce mobile.
Entre deux positions enregistrées, il s’est écoulé une durée = 60 ms.
I. Relativité du mouvement.
Définition.
Le mouvement d’un point est relatif à un référentiel, on dit que le mouvement est relatif
relatif.
II. Le repère.
a) Repère de temps.
Définition.
Le repère de temps est constitué d'une origine des temps(t=0s), fixée par l'observateur et d'une durée (ms)
unitaire fixant une chronologie.
À chaque instant, on associe un nombre réel appelé date qui correspond à la durée écoulée depuis l'instant
origine (t=0s) .
b) Repère d'espace.
Définition.
-Un repère d'espace est défini par une origine O qui est fixe dans le référentiel et des axes de référence
orthonormés et munis d'une unité de longueur (vecteur unitaire de norme égale à 1) qui vont permettre à
l'observateur de juger dans quelle direction se trouve un point.
III. La trajectoire
a) Définition
La trajectoire est l’ensemble des positions successives occupées par le point mobile au cours du mouvement.
b) Exemples
+ la trajectoire est une courbe quelconque : on dit que ce mouvement est curviligne
c) Remarque :
Définition : La vitesse moyenne Vm d’un point d’un solide dont on connaît la trajectoire entre deux instants de
dates t1 et t2 est définie par la relation.
V moy d
t
d : La distance parcourue en (m)
∆t=t2-t1 est le temps en (s)
Remarque : On peut utiliser aussi l’unité de vitesse km.h-1(ce n’est pas une unité du SI) :
b) La vitesse instantanée.
La vitesse instantanée Vi d'un point M est sa vitesse à l'instant t est définie par :
c) Le vecteur-vitesse.
Dans un référentiel donné, le mouvement d'un point M est rectiligne uniforme si en chaque instant son vecteur
f) L’équation horaire.
x(t) = v.t + x0
v : Vitesse en (m/s)
Dans un référentiel donné le mouvement d'un point M est circulaire uniforme si en chaque instant la valeur v de
la vitesse est constante et que la trajectoire est une portion de cercle de rayon R
h) La vitesse angulaire ⍵ .
∆⍬
La Vitesse angulaire est ⍵ = ∆ rad .s
1
Avec ∆⍬= 2Π .n et (n : nombre de tours)
i) La période et la fréquence
La période est le temps T pour qu’un point M effectue un tour complet. T = ⍵ en (s)
⍵
La fréquence est le nombre de tours effectués par seconde f= N = = .
en (Hz).
Un mobile autoporteur est lancé et glisse sans frottement sur une table horizontale. La durée entre 2 prises
successives est
Δt = 60 ms. L’enregistrement de sa trajectoire est donnée par la figure ci - dessous :
1. Nommer les points A0, A1, A2 …(A0 étant le premier point de la trajectoire).
2. Quelle est la nature de la trajectoire du mobile ?justifier votre réponse ?
3. Quelle est la nature du mouvement du mobile ? Justifier votre réponse.
4. Calculer les vitesses instantanées du mobile aux positions A2 , A4 et A7.
5. Représenter le vecteur vitesse du mobile aux positions A2 , A4 et A7.
6. Que constatez vous ? Le résultat est – il en accord avec la réponse de la 3° question ?
7. Quelle est la vitesse du mobile au point A9 ?
Exercice 2
Sur une table horizontale, un mobile sur coussin d’air est relié à un point fixe O par un fil inextensible. On
lance le mobile et on registre à intervalles de temps égaux τ = 20ms, les positions successives Mi , du point M
situe au centre du mobile. La première partie du mouvement s’effectue fil tendu, puis celui-ci casse.
L’enregistrement obtenu est sur le document ci dessous.
a. Donner sous la forme MiMj les deux parties correspondantes à ces deux phases.
b. Pour chacune d’elle, donner la nature du mouvement et préciser si le vecteur vitesse du point M est
constant.
2. Calculer les vitesses des points M5 et M15. Les représenter sur l’enregistrement.
Situation problème
On considère un homme monté sur sa moto, et roulant sur une route
rectiligne et horizontale à vitesse constante, son centre d’inertie
garde un mouvement rectiligne uniforme.
uniforme A un certain moment,
l’homme freine ce qui l’amène à avancer.
Qu’est-ce que c’est qu’un centre d’inertie ? Comment
trouver sa position ?
Par quel principe peut-on on expliquer cette observation ?
2) Conclusion
Chaque corps solide a un point spécial et unique appelé centre d’inertie du corps solide et noté G. Il représente
le point d'intersection de ses axes de symétrie.
symétrie
Autrement
1) On lance un autoporteur (S) sans rotation sur une table à cousin d'air
horizontal et on obtient l'enregistrement N°1.
B
Expérience N°2 : A .
2) On lance un autoporteur (S) avec rotation sur une table à cousin d'air horizontal et on obtient
l'enregistrement N°2.
Trajectoire de A
l'enregistrement N°1 Trajectoire de B
L'enregistrement N°2
Trajectoire de A
Trajectoire de B
Les observations :
le point A à une trajectoire rectiligne dans les 2 expériences.
le point B à une trajectoire rectiligne dans l'expérience N°1 et une trajectoire curviligne dans l'expérience
N° 2.
Conclusion :
le point A appartient à l'axe de symétrie de l'autoporteur (S) qui contient aussi la point G le centre de gravité
de (S).
le point A représente la projection orthogonal du point G ainsi le mouvement du point G est celui du point A.
2) Système isolé et pseudo-isolé
Un système est mécaniquement isolé s'il n'est soumis à aucune force.. Ce genre de système n'existe pas en
pratique (il y a toujours le poids du système et des frottements).
Un système est pseudo-isolé si la somme vectorielle des forces extérieures auxquelles il est soumis est nulle :
∑ ⃗ = ⃗
Le centre d'inertie
'inertie d'un solide indéformable c'est le point qui appartient au solide et c'est le point qui garde
toujours un mouvement rectiligne uniforme lorsque le solide est pseudo-isolé.
Remarque :
On appelle repère Galiléen tout repère dans lequel le principe d’inertie est vérifié, on peut considérer
que tous les repères liés au sol sont des repères galiléens
Tout repère en mouvement rectiligne uniforme par rapport à un repère galiléen est un repère galiléen
Exercice d’application 1
I) Soit une grue soulevant un bloc de béton de masse m = 1500kg.
Cette grue soulève verticalement le morceau de béton, à l'aide
d'un câble d'acier, rigide et tendu à vitesse constante.
1. Faire l’inventaire des forces appliquées sur le bloc de béton.
2. Calculer le poids P subit par le bloc de béton.
3. Le bloc de béton vérifie-t-ilil le principe d'inertie ? Justifier
4. Choisir un repère pour étudier le mouvement. Que s’appelle ce
repère. Justifier
5. Déduire l'intensité de l’autre force appliquée sur le bloc de
béton.
II) Un solide (S) est animé d'un mouvement rectiligne sans frottement, sur les plans 1, 2 et 3 (voir schéma
ci-dessous)
(S)
1
2
3
Enn utilisant le principe d'inertie, donner la nature du mouvement du solide (S) sur chaque plan.
Réponse :
On appelle centre de masse d’un système se constituant de points matériels Ai de masse mi, le barycentre C
de ces points. Il est défini par la relation suivante :
× ⃗ + × ⃗ + ⋯..+ × ⃗ = ⃗ . ⃗ = ⃗
N.B : Le centre d’inertie G d’un système matériel est confondu avec le centre de masse ce système
Exercice d’application 2
Le schéma ci-contre
contre représente des poids utiliser dans les exercices
d'haltérophilie, ils sont composés de deux corps (S1) et (S2) de centre
respectivement A1 et A2 et de mêmes masses m1 = m2 = m.
Déterminer le centre de masse C de ce système.
2) Relation barycentrique (l'emplacement de Centre d'inertie d'un système) :
Le centre d’inertie d’un système composé des corps solides homogènes ( ) de centre d’inertie et de
masse est donné et trouvé par la relation :
⃗ = . ⃗
Ou sous la forme
∑ × ⃗ × ⃗ + × ⃗ + ⋯..+ × ⃗
⃗= =
( ∑ ) + + ⋯..+
n : nombre de corps de système
mi : masse de chaque corps
Gi : centre d’inertie de chaque corps
O : point quelconque fixe dans l’espace (un point du plan)
Exercice d’application 3
On considère un marteau qui constitue d'un manche de masse
m1 = 100 g et de centre d'inertie G1, et d'une tête métallique
de masse m2 = 400 g et de centre d'inertie G2.
Déterminer le centre d'inertie G du marteau.
Applications :
Exercice N°1 :
G1 .
Le système, ci-dessous
dessous Fig 1, est formé d'une barre m1 = 1 kg
homogène dont l'épaisseur est constante de masse m1 et
1m
d'une boule de masse m2. les points G1 et G2 sont
respectivement les centres de gravités de la barre et de la
boule. Où se trouve le centre G par rapport G1 ou G2 ? G2 .
m2 = 2 kg
Exercice N°2 :
Exercice 1:
Compléter le vide par les mots suivants : Repère galiléen, Centre d’inertie G, Barycentre C C, nulle, il n'est
soumis à aucune force, la somme vectorielle,
vectorielle Principe d’inertie, mvt rectiligne uniforme
uniforme.
Chaque corps solide a un point spécial et unique appelé …………............................................................
.........................................................
Un système est mécaniquement isolé si ………………………………………………………………….
Un système est pseudo-isolé si ……………………………………… des forces ex
extérieures auxquelles il est
soumis est ………………...
On appelle …………………………...… tout repère dans lequel le ………………………… est vérifié.
Tout repère en ……………………………...…... par rapport à un repère galiléen est un repère galiléen.
Le centre de masse d’un système est …………………... de des points matériels constituant ce système.
Exercice 2:
Lors d’un saut en parachute, un parachutiste de masse m = 85 kg tombe verticalement avec une vitesse
constante (Figure 1).
a. Faire l’inventaire des forces appliquées sur le parachutiste, et
les représenter sur la figure.
b. Le parachutiste vérifie-t-il
il le principe d'inertie ? Justifier
c. Donner les caractéristiques de toutes les forces appliquées sur
le parachutiste.
S’approchant du sol, le parachutiste ouvre son parachute
(Figure 2).
a. Comment évolue la vitesse du parachutiste dans ce cas ?
b. Le parachutiste vérifie-t-il
il le principe d'inertie dans ce cas ?
Justifier
c. Décrire le mouvement de ce parachutiste par rapport à un caméraman qui est situé à son proximité et qui n’a
pas ouvert son parachute ?
Données : L’intensité de pesanteur : g = 9,81 N.kg-1.
Exercice 3:
Exercice 4:
xercice 4 :
Deux sphères (A) et (B) de masses respectives m1 = 1kg et m2 = 3kg et
de centres d’inertie respectives G1 et G2 qui sont séparés par la
distance d = 40 cm.. Ces deux sphères sont liées rigidement et constitue
un système comme l’indique la figure ci-contre.
ci
Rappeler la relation barycentrique.
Déterminer le centre d’inertie G de ce solide.
Exercice 5:
Exercice 6:
Exercice 1 :
Une boule de billard roule sur une table horizontale. Elle n'est soumise qu'à son poids et à la réaction normale de
la table et on précise que ces deux forces ont même norme.
Exercice 2 :
On considère une balle de tennis « en vol ». Les frottements sont négligés. Examiner les forces qu'elle subit et en
déduire la nature de son mouvement.
Exercice 3 :
On considère une sonde spatiale dans le vide, loin de toute planète et étoile.
Une malle est posée sur un plan rugueux (Contact avec frottement) incliné d’un angle α par rapport à
l’horizontal.
1) Faire l’inventaire des forces s’exerçant sur la malle.
2) Représenter, sans souci d’échelle, ces forces sur le schéma.
3) En déduire le mouvement de la malle.
Exercice 5 :
Un solide est suspendu à un fil vertical. Il est donc soumis, si on néglige l’action de l’air,
à deux forces verticales : le poids ⃗ et la tension du fil ⃗.
T
Comparer les valeurs de T et P (T < P, T > P, T = P) dans les cas ci-dessous.
Exercice 6 :
Un parachutiste tombe sans ouvrir son parachute. Son mouvement par rapport à la Terre est vertical et uniforme.
1) Quelles sont les forces qui s’exercent sur le parachutiste ? Faire un diagramme objets-interactions
(Représentation des forces sur un schéma).
2) Donner les caractéristiques de ces forces. La masse du parachutiste et de son matériel est m = 92 kg. On donne
la constante de pesanteur g = 9,8 N.kg-1.
3) S’approchant du sol, le parachutiste ouvre son parachute.
a. comment évolue sa vitesse de chute ?
b. Quelle action est responsable de cette évolution ?
c. Qu’observe le caméraman qui est situé à proximité du parachutiste et qui n’a pas ouvert son parachute ?
Exercice 7 :
Abdelhakim est assis dans le bus. Brusquement le bus freine et Abdelhakim est projeté vers l’avant du bus.
1) Préciser les mouvements du bus et d’Abdelhakim ainsi que les forces auxquelles ils sont soumis :
a. dans le référentiel terrestre
b. dans le référentiel du bus.
Représenter ces forces.
2) Laquelle de ces forces ne traduit pas l’action mécanique exercée par un auteur sur un receveur ?
3) En déduire le référentiel dans lequel on peut appliquer le principe d’inertie.
4) Reprendre le même raisonnement, lorsque le bus prend un virage à droite.
Exercice 8 :
La figure ci-contre représente une chronophotographie d’une balle lancée sur une table horizontale, puis
quittant la table en entamant un mouvement de chute. La durée qui s’écoule entre deux photos consécutives
de la balle vaut 1/25 s.
1) Que pensez-vous des forces qui s’exercent sur la balle x O
lorsqu’elle roule sur la table ? Justifier. Représenter ces forces de
façon pertinente pour la deuxième position de la balle.
2) Analyse du mouvement de chute :
a. Que peut-on dire des forces qui s’exercent sur la balle y
lorsqu’elle a quitté la table ? Justifier.
On suppose, pour les questions qui suivent, que la balle n’est soumise qu’à son poids.
b. Tracer les projections du centre de la balle sur les axes horizontal Ox et vertical Oy.
c. Caractériser le « mouvement projeté » de la balle sur l’axe horizontal.
d. Ce résultat est-il en accord avec le principe d’inertie ?
e. Caractériser le « mouvement projeté » de la balle sur l’axe vertical. Ce résultat est-il en accord avec le
principe de l’inertie?
Exercice 9 :
Un solide glisse sur un plan horizontal avant d'effectuer une chute dans l'air. Au cours du mouvement, on néglige
l'action de l'air devant les autres forces.
Entre A et B le sol est parfaitement lisse ; il est rugueux par la suite, jusqu’au point C.
Soit VA la vitesse du solide au point A.
Le choc avec le plan horizontal au point D s'effectue de sorte
que la vitesse du mobile juste avant le choc est égale à la
vitesse du mobile juste après le choc. Nous
appellerons VD cette valeur commune de la vitesse.
Nous supposerons que l’action du plan au point D est
perpendiculaire au plan.
1) Représenter les forces auxquelles est soumis le solide lorsqu'il se trouve aux points I, J, K, D et L. Nommer
ces forces.
2) Comparer entre les vitesses VA, VB, VC, VD du solide aux points A, B, C, D (on pourra comparer chacune des
vitesses à la ou les précédentes). Justifier.
3) Décrire, en justifiant votre réponse, la nature du mouvement de solide dans les intervalles suivants :
[A ; B] ; [B ; C] ; [C ; D] ; [D ; E]
Pour chacune des plaques homogènes suivantes, déterminer la position du centre d’inertie.
Exercice 11 :
Exercice 12 :
Exercice 13 :
On assimile la terre et la lune à 2 sphères homogènes dont les centres sont à une distance moyenne de
3,8.105 km.
1) Sachant que le rapport des masses MT/ML est égal à 82, déterminer la position du centre d’inertie du système
{terre+lune}
2) La masse du soleil est environ égale à 2.1030 kg, la distance Terre soleil est environ de 1,5.108 km.
Déterminer la position du centre d’inertie du système {terre+soleil}
On donne : RT = 6400 km ; MT = 6.1024 kg
Exercice 14 :
Une plaque métallique homogène d’épaisseur négligeable a une forme de trapèze dont les dimensions sont
indiquées sur la figure.
Déterminer graphiquement le centre d’inertie.
Exercice 15 :
Une rondelle d’épissure négligeable a la forme d’un disque de centre O et de rayon r =9cm évidé suivant le
schéma ci-contre pour lequel OP=3OO’.
1) Trouver la position du centre d’inertie I de la rondelle évidée.
2) On note M la masse de la rondelle évidée. Quelle masse m doit-on placer en
P afin que l’ensemble constitué de la rondelle et du point "massique" P ait O
pour centre d’inertie ?
Exercice 16 :
m (g) 0 5 10 15 20 25 30
(cm) 10,0 10,4 10,8 11,2 11,6 12,0 12,4
T (N)
∆ (cm)
1. Faire l’inventaire des forces appliquées à la masse marquée (S), et les représenter sur la figure
2. On applique la condition de l’équilibre, déterminer l’intensité de la force exercée par le ressort pour chaque
masse marquée
3. On appelle allongement du ressort ∆ la différence entre la longueur finale et la longueur
initiale : ∆ = -
Compléter le remplissage du tableau
4. Tracer la courbe de en fonction de ∆
5. Trouver la relation entre l’intensité
intensité du ressort et l’allongement du ressort ∆
2. Conclusion
Lorsqu’on suspend un solide à un ressort, le ressort exerce une force sur le solide, appelée la tension du ressort ⃗,
ses caractéristiques sont :
- Point d’application : point d’accroche du ressort
- Direction : celle du ressort
- Sens : opposée à la déformation du ressort
- intensité : = | × ∆ | = | × ( − )|
Avec la constante de raideur du ressort en N.m 1 et l’allongement ∆ en m.
Exercice d’application 1
Soit un corps (S) de masse m inconnue, maintenu en équilibre sur un plan incliné sans frottement par un ressort.
Le plan incliné fait un angle α =20◦ avec l’horizontal et la raideur du ressort est k=15 N·m-1
Exercice d’application 2
On immerge ge un morceau de bois de volume = , × dans l'eau.
On donne : La masse volumique de l'eau = . .
La masse volumique du bois = . .
1. Faire l'inventaire des forces appliquées sur le morceau de bois.
2. Déterminer la masse du morceau de bois.
3. Déduire son poids.
4. En utilisant la condition d'équilibre, calculer le volume de la partie immergée de ce morceau.
Modèle 2 :
I. ………………………………………………………….……………..
Lorsqu’un corps est en équilibre sous l’action de deux forces ⃗ et ⃗,
alors ces deux forces ont :
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
II. ………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………….
On attache à l’extrémité du ressort (de spires non jointives et de masse
négligeable) avec un support, la longueur initiale (à vide) du ressort est , on
suspend à l’autre extrémité une masse marquée ( ) de masse , et on mesure
chaque fois la longueur finale du ressort, Nous obtenons les résultats
suivants :
m (g) 0 5 10 15 20 25 30
(cm) 10,0 10,4 10,8 11,2 11,6 12,0 12,4
T (N)
∆ (cm)
6. Faire l’inventaire des forces appliquées à la masse marquée (S), et les représenter sur la figure.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
7. On applique la condition de l’équilibre, déterminer l’intensité de la force exercée par le ressort pour chaque
masse marquée.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
8. On appelle allongement du ressort ∆ la différence entre la longueur finale et la longueur initiale :
∆ = - . Calculer l’allongement ∆ correspondant à chaque masse marquée.
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
………………………………………………
9. Tracer la courbe de en fonction de ∆ , et trouver
la relation entre l’intensité
intensité du ressort et
l’allongement du ressort ∆
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
4. ………………………………………………………………..
Lorsqu’on suspend un solide à un ressort, le ressort exerce une force sur le solide, appelée …………………
…………………………...., ses caractéristiques sont :
- Point d’action : ……………………………..…………………………..
- Ligne d’action : ……………………………………..………………….
- Sens : …………………………………………………..………………..
- Intensité : ……………………………………………………………….
k : ……………………………………………………………………………………………………………….
∆ : .…………………………………………………………………………………………………………….
Exercice d’application 1
Soit un corps (S) de masse m inconnue maintenu en équilibre sur un plan incliné sans frottement par un ressort
de longueur initiale l0 = 10cm.
Le plan incliné fait un angle α =20◦ avec l’horizontal et la raideur du ressort est k=15 N·m-1
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
III. …………………………………………………………………………
3. ……………………………………………………………….
6. Faire l’inventaire des forces appliquées au corps (S) avant de l’immerger dans l’eau. Que représente la valeur
indiquée par le dynamomètre ?
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
7. Faire l’inventaire des forces appliquées au corps (S) après de l’immerger dans l’eau.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
8. Basé sur les valeurs du dynamomètre, conclure l'intensité de poussée d'Archimède
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
9. Calculer le poids de l’eau déplacée, et le Comparer avec l’intensité de poussée dd’Archimède. Conclure
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
4. ……………………………………………………………………
La poussée d'Archimède ⃗ est ………………………………………………… s’applique à tout ………….
…………...
........................... dans un ………………………………………………………….., ses caractéristiques sont :
Point d’action : ………………………………………………………
Ligne d’action : …………………………………………...…………
Sens : …………………………………………………………………
Intensité : ………………………………………………….…………
r : ……………………………………………………………………………………………………………….
: ...…………………………………………………………………………………………………………….
: ……...……………………………………………………………………………………………………….
Exercice d’application 2
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……...………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……...………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……...………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
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I. Conditions d’équilibre
équilibre d'un corps solide sous l'action de trois forces non parallèles
1. Activité
On réalise l’équilibre d’une plaque solide (S) très légère avec trois dynamomètres ( ), ( ) et ( ) , comme
l’indique le schéma ci-contre
1. Faire l’inventaire des forces appliquées sur la plaque, puis déterminer la force qu’on peut négliger son
intensité devant l'intensité des autres ?
Le système étudié : { le corps solide ( ) }
Le bilan de forces :
- P son poids
- F1 ; F2 ; F3 forces appliquées par les trois
Dynamomètres
Grâce à la vue latérale du montage expérimental, on trouve que les trois fils (c-à-d lignes d’action) sont au même
niveau, alors on conclut que les trois forces F1; F2etF3 sont coplanaires.
3. On place une lampe allumée devant le corps solide et on identifie les directions de fils
sur le papier.
est-ce que les lignes d’action des trois forces sont concourantes ?
On dessine les lignes d’action des trois forces et on les trouve concourantes en un seul point
4. Tracer la ligne polygone des forces appliquées sur la plaque. Que peut-on dire sur la
somme vectorielle des forces appliquées sur la plaque ?
On observe que la ligne polygonale est fermée, alors F F1 F2 F3 0
2. Résumé :
Lorsqu’un corps solide soumis à trois forces non parallèles est en équilibre, alors :
La somme vectorielle des trois forces est nulle F F1 F2 F3 0 .
ou la ligne polygonale de trois forces est fermée. Cette condition est
nécessaire pour que le centre d’inertie du corps solide soit en repos.
Les droites d’action de trois forces sont coplanaires et concourantes.
Cette condition est nécessaire pour l'absence de rotation du corps autour
de lui-même
si la première condition est vérifiée.
Remarque :
Ces deux conditions sont nécessaires pour obtenir l’équilibre d'un corps
solide soumis à trois forces non parallèles, mais elles sont insuffisantes car les
deux conditions peuvent être vérifiées mais le centre d’inertie du corps solide
est en mouvement rectiligne uniforme selon le principe d’inertie
Exercice d’application 1
Une boule de fer de masse m = 400g est attaché à un ressort incliné d’un angle α = 30 par rapport à la verticale.
La boule soumise à l'action d'un aimant comme indique le schéma ci-contre
1. Faire l’inventaire des forces appliquées sur la boule, et les représenter sur le schéma
2. Calculer le poids P de la boule. On prend g = 10N.kg-1 ( P=m.g=4N)
3. Déterminer en utilisant la méthode géométrique et la méthode analytique, l’intensité de la tension du fil et
de la force appliquée par l’aimant
la méthode géométrique la méthode analytique
P Px Fx T x 0 0 F T sin( ) 0
T 4, 62N c à d
cos( )
Py Fy T y 0 P 0 T cos( ) 0
F T sin( ) 2, 31N
P
T cos( ) 4, 62N
1. Activité :
Sur un plan de bois horizontal, on met un morceau de bois ( ) de masse = , et on applique sur lui une
force T par un dynamomètre parallèle au plan de bois de sorte que le morceau ( ) reste en équilibre. On donne
= . −
La norme de la force R est déterminé géométriquement en fonction de la mesure de la longueur du vecteur
R et de l'échelle utilisée ou en fonction du théorème de Pythagore : R P 2 T 2
P T
ou les relations trigonométriques : R
cos sin
< même s’il existe une force de traction et lorsque < le corps sera hors équilibre où = et
0 avec 0 l'angle de frottement statique et K 0 tan 0 le coefficient de
2. Le concept de frottement :
La force R jeu deux effets :
- Résistance au poids P de corps (c-à-d
(c résistance d’approfondir) grâce au
composante normale R N .
- Résistance au tension T de dynamomètre (c-à-d(c résistance de mouvement)
grâce au composante tangentielle RT , et qui est appelée force de frottement f .
Remarque :
Pour un corps solide sur un plan inclinée par un angle ( ) , le corps est:
Exercice d’application 2
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Situation problème
Le schéma ci-contre représente une porte susceptible de tourner autour d’un axe fixe (Δ).
On exerce une force ⃗ sur cette porte comme l’indique le schéma et on constate :
La force ⃗ ne peut faire tourner la porte autour de l’axe (), car sa ligne d’action se coupe avec cet axe.
La force ⃗ ne peut faire tourner la porte autour de l’axe (), car sa ligne d’action est parallèle à cet axe.
La force ⃗ peut faire tourner la porte autour de l’axe (), son intensité augmente lorsqu’on approche de l’axe
de rotation (la distance d diminue).
2) Conclusion
Une force ⃗ a un effet de rotation sur un corps solide si sa direction est non parallèle à l’axe de rotation (Δ)
et ne le coupe pas.
L’effet d’une force sur la rotation d’un solide autour d’un axe fixe dépend de l’intensité de cette force et aussi
de sa direction. (l’effet d’une force est d’autant plus grand lorsque la force ⃗ est appliquée loin de l’axe de
rotation).
F en (N) 1 2 3 4 5
d en (m) 0,12 0,06 0,04 0,03 0,024
F.d en (N.m) 0,12 0,12 0,12 0,12 0,12
Observation :
Remarque:
La distance d est la petite distance séparée entre la ligne d’action de la force ⃗ et l’axe
de rotation (∆), c’est la distance dont sa droite est perpendiculaire à la ligne d’action de
cette force.
∆
⃗ = + .
Si la force fait tourner le solide dans le sens contraire au sens positif choisi,
alors son moment est négatif et on écrit :
∆
⃗ = − .
∆
⃗ = ± .
Sur un disque de rayon 20cm, on exerce des forces de même intensités égale à
30N et situées dans le plan vertical du disque.
Calculer le moment de ces forces par rapport à un axe passant par O, centre du
disque et perpendiculaire au plan du disque.
Correction :
…………………………………………………….……………………………………………….……………
…………………………………………………….……………………………………………….………………
………………………………………………….……………………………………………….……………
Remarque:
Le moment d’un couple est une grandeur algébrique.
∆
⃗, ⃗ = + . ∆
⃗, ⃗ = − .
IV- Equilibre d'un corps solide susceptible de tourner autour d’un axe fixe
1) Théorème des moments
1-1) Activité
Le dispositif suivant est constitué une barre homogène AB en
équilibre de masse m=1Kg est mobile autour d’un axe horizontal
fixe (Δ) passant par le point O. On fixe à la plaque au point A par
un corps (S) et au point B un dynamomètre permettant de ramener
la plaque à l’équilibre.
1-1) Exploitation :
1) La plaque est soumise à quatre forces :
Le poids de la plaque ⃗, son moment est : ∆
⃗ =+ . = . . avec :(d1=OG=0,3m)
= × × ,
= .
La force ⃗, son moment est : ∆
⃗ =− × =− . avec :(d2=OA=0,2m)
= − . ,
= − , .
La force ⃗, son moment est : ∆
⃗ =− . avec :( 3= × )
=− . .
=− × , ×
= − , .
L’action de l’axe de rotation (Δ) sur la plaque ⃗, son moment est : ∆
⃗ = .
Car, sa ligne d’action se coupe avec l’axe de rotation (Δ).
2) La somme algébrique des moments de ces forces est :
∆
⃗ = ∆
⃗ + ∆
⃗ + ∆
⃗ + ∆
⃗ = − , − , + =
3) conclusion : la plaque est en équilibre ⇔ ∑ ∆
⃗ =0
∆
⃗ =0
Lorsqu'un corps solide est en équilibre, les deux conditions suivantes doivent être vérifiées :
1ère condition : La somme vectorielle des forces est nulle ∑ ⃗ = 0⃗ (Cette condition est nécessaire pour
que le centre d’inertie du corps solide soit en repos).
2ème condition : La somme algébrique de moments de toutes les forces appliquées à lui par rapport à cet axe
est nulle ∑ ∆ ⃗ = 0 (Cette condition est nécessaire pour l’absence de rotation autour l’axe (Δ))
1) Faire l'inventaire des forces qui s'exercent sur la barre AB à l’équilibre. () A
Correction :
1) l'inventaire des forces qui s'exercent sur la barre AB :
……………………………………………………………………….
……………………………………………………………………….
……………………………………………………………………….
Le schéma ci-contre représente un dispositif expérimental s’appelle le pendule de torsion qui se compose :
D’une barre métallique horizontale de longueur L.
D’un fil métallique tendu verticalement, son extrémité inférieure est attachée au centre de gravité G de la
barre
D’un tambour gradué en degrés fixé au fil et qui sert à mesurer l’angle de torsion
Lorsqu’on applique sur la barre un couple de deux forces ⃗, ⃗ par deux fils inextensibles passant par deux
poulies, la barre tourne avec l’angle , ce qui fait tordre le fil. Dès qu’on supprime l’action du couple sur la
barre, celle-ci revient à nouveau à sa position initiale sous l’effet d’ensemble de forces appelées couple de
torsion.
Lorsqu’un fil est tordu, il applique l’ensemble de forces appelées couple de torsion, son moment est exprimé par
la relation : =− .
Avec : : est une constante positive appelée constante de torsion en ( . . )
∶ est l’angle de torsion en ( )
Remarque :
La constante de torsion C dépend de la longueur et du diamètre du fil et de la nature du matériau constituant le
fil.
Physique
Partie :
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Electricité
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1-Phénomène
Phénomène d’électrisation
1.1- Électrisation par frottement
Si l'on frotte une baguette (verre, ébonite, matière plastique...) contre un chiffon quelconque (tissu de laine, drap,
peau de chat) on observe que la baguette est capable d'attirer de menus (très petit) objets (cheveux, duvet,
confettis ; bouts de papier). La baguette s’est électrisée par frottement
1.2- Deux types d’électricité :
On électrisee une ébonite par frottement contre une peau de chat et une baquette en verre contre un morceau de
soie.
Il existe deux sortes d’électricité : l’électricité qui apparait sur bâton de verre est positive (+) et celle qui apparait
sur l’ébonite négative (-).
Remarque :
Deux corps chargés de même signe d’électricité se repoussent.
2.1-Nature
Nature du courant dans les conducteurs électriques :
Dans les métaux les électrons libres se déplaçant. Ils circulent de la borne moins vers la borne plus à l'extérieur
du générateur. Ce mouvement d’électrons constitue le courant électrique.
2.2-Nature
Nature du courant dans les solutions électrolytes :
3.1-Quantité d’électricité Q
Quantité d’électricité est la valeur absolue de charges électriques déplacées par des porteurs mobiles de
charges (électrons, ions).
La quantité d’électricité désigne par la lettre Q avec :
Exemple :
Dans le cas de déplacement d’une mole des ions : ∝= 2 et = 6,02. 10
Dans le cas de déplacement d’une mole des ions : ∝= 1 et = 6,02. 10
Dans le cas de déplacement d’une mole d'électrons(
d ) : ∝= 1 et = 6,02. 10
3.2- Intensité du courant électrique continu
Remarque :
Le courant électrique est appelé continu s’il maintient la même intensité et le même sens avec le temps
Exercice d’application 1 :
Dans une solution de chlorure de cuivre II on immergé 2 électrodes liées à un générateur de courant
électrique continu.
1- Dessiner le montage électrique correspondant en représentant le sens de déplacement des porteurs
de charges ( les électrons et les ions ).
es = , , calculer le nombre des ions cuivre II
2- Si l'intensité du courant électrique est et
′ le nombre des ions chlorure qui se sont déplacés pendant 2 minutes.
L'ampèremètre est toujours branché en série dans le circuit dans lequel on veut mesurer l'intensité.
Avant de l'utiliser l'ampèremètre doit être régler sur le plus grand calibre pour éviter de le détériorer.
La borne COM doit être relier au pôle négative du générateur.
.
L’incertitude absolue : : classe de l’appareil ∆ =
∆
L’incertitude relative : .
∆
L'incertitude relative : elle s'exprime en pourcentage plus qu'elle est petite plus que la précision de la mesure
est
grande.
Remarque : Dans le cas d'un ampèremètre numérique la lecture est directe et fonction du calibre sélectionné.
Exercice d’application 2 :
Pour mesurer l’intensité I d’un courant dans un circuit, on utilise un ampèremètre analogique réglé sur le calibre
50 mA. Sachant que l’appareil comprend 100 divisions et que l’aiguille se stabilise devant la division 44.
Calculez l’intensité du courant en
e mA.
4- Propriétés du courant électrique :
4.1-Montage en série : On réalise le montage suivant :
On constate que: I = I + I
Loi des nœuds : La somme des intensités des courants qui entrent à un nœud est égal
égale à la somme des intensités
des courants qui sortent de ce nœud
∑I = ∑I
+ = +
Exercice d’application 3 :
Trouver la valeur, non indiquée, de l’intensité dans chacun des cas ci-dessous
ci dessous :
Chapitre 9 : la tension électrique
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I- Le potentiel électrique
L’écoulement de l’eau du haut de la cascade vers le bas est expliqué par la différence d’altitude.
Par analogie le courant électrique c’est-à-dire le
déplacement des porteurs de charges électriques entre
deux points A et B d’un circuit, est expliqué par la
différence de potentiel électrique entre ces deux points.
1- Le Voltmètre à aiguille .
Incertitude absolue :
∆ = .
100
: La classe du voltmètre, elle est déterminée par le constructeur
● Remarque :
La valeur de la tension électrique s’écrit sous la forme : ±∆
Application 1 :
On mesure une tension U à l’aide d’un voltmètre dont le cadran contient 100 graduations. L’aiguille indique la
graduation 58 lors de l’utilisation du calibre 10 V
1. Calculer la valeur de la tension U mesurée
2. Calculer l’incertitude absolue sur la mesure de la tension U. On donne : La classe du voltmètre est x = 2
3. Calculer l’incertitude relative sur la mesure de la tension U
4. Donner un encadrement de la valeur de U
2- Le voltmètre numérique
Le voltmètre numérique (ou multimètre) donne la valeur de tension directement sur l'écran.
3- L’oscilloscope
L'oscilloscope permet de visualiser et de mesurer la tension
électrique. continue et/ou variable dans le temps, et de
déterminer ses caractéristiques
https://www.pccl.fr/physique_chimie_college_lycee/troisieme
/electricite/oscilloscope.htm
UAB=UAC+UCD+UDB
La tension aux bornes d’un ensemble de dipôles montés en série est égale à la somme des tensions
aux bornes de chacun des dipôles
2- Circuit en parallèle
La tension aux bornes d’un ensemble de dipôles montés en parallèle (dérivation) est la même
V. Les tensions variables :
La tension alternative sinusoïdale est toute tension alternative se décrire par une fonction sinus.
Um=SY.Ym
SY : La sensibilité verticale
b- La tension efficace Ue
c- La période T
La période T est la plus petite durée au bout de la quelle la tension se reproduit identique à elle-meme,
son unité est la seconde (s) .
d- La fréquence
e- Application :
1- Calculer pour l’exemple ci-dessous la valeur maximale de la tension sachant que la sensibilité verticale
est SY= 2V/div
En faisant varier la tension du générateur, on obtient une série de mesures qu'il est préférable de représenter dans
un tableau :
la représentation graphique de la variation de la tension U à ses bornes en fonction de l'intensité du courant qui le
traverse: U=f(I).
La caractéristique du conducteur ohmique est une droite qui passe par l'origine (droite linéaire). Donc la tension
aux bornes du conducteur ohmique est proportionnelle à l'intensité du courant qui le traverse :
= . : la loi d’ohm
∆ − ( , − )
= = = = Ω
∆ − ( , − , )
La tension U aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R est égale au produit de la résistance R par
l'intensité I du courant qui le traverse.
-Conductance :
on définit la conductance G par l'inverse de la résistance: G = I/U En (SI) l'unité de conductance est le siemens
(S) telle que :
La résistance d’un fil métallique dépend de sa longueur L, de sa section S et de la nature du matériau qui le
constitue.
3-Association
Association des conducteurs ohmiques :
1-Association en série :
Soit Re la résistance du conducteur ohmique équivalent qui peut les remplacer et jouer leur rôle.
En remplaçant dans (1) Re.I = R1.I + R2.I donc Re.I = I.(R1 + R2) → Re = R1 + R2
Dans une association de conducteurs ohmiques en série, la résistance équivalente est égale à la somme des
résistances.
2-Association en dérivation :
On considère deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2 montés en dérivation.
Soit Re la résistance du conducteur ohmique équivalent qui peut les remplacer et jouer leur rôle.
On a : = et = et = donc : = +
Or dans un circuit en dérivation toutes les branches sont soumises à la même tension
U = U = U
Dans une association de conducteurs ohmiques en dérivation, la conductance équivalente est égale à la somme
des conductances.
1 1
=
4.1-Diviseur de tension :
U =R .I : (2)
(2)
⇛ = ⇛ = .
(1) U
: une partie de la résistance totale du rhéostat qu’on peut faire varier en déplaçant le curseur.
Par exemple si : = ⇒
⇒ =
Chapitre 11 : Caractéristiques de quelques dipôles passifs
Situation problème
Tous les appareils électriques qui nous entourent contiennent des composantes électriques assez variés. Les plus
courants possèdent deux bornes. Elles sont appelées dipôles électriques,
qui peuvent être divisés en deux : dipôles passifs,
passifs et dipôles actifs. Les
dipôles passifs sont très divers, chacun ayant sa propre caractéristique
selon le rôle qu’il joue dans le circuit.
Qu’est ce qu’un dipôle passif ?
Quels sont les dipôles passifs les plus courants ?
Quelles sont ses caractéristiques, et ses utilisations
utilisatio dans
l’électronique ?
I. Dipôles passifs
1. Activité
On considère les dipôles suivants. Connecter chaque dipôle au voltmètre et déduire la valeur de la tension en
circuit ouvert (l'absence de courant électrique), ensuite classer ces dipôles en actifs ou passifs.
.
A
R . .
B
A
U
.
B
.
A
.
B - +
Symbole
Tension = = = =
Type Passif Passif Passif Actif
.
A
.
B .
A
.
B
.
A
.
B .
A
.
B
Symbole
Tension = = = =
2. Conclusion
On appelle dipôle toute composante électrique possède deux bornes.
Le Dipôle passif est un dipôle dans laquelle la tension entre ses bornes est nulle en circuit ouvert
( = 0 , lorsque = 0 ), c-à-d il ne peut pas générer le courant électrique par lui-même.
Les Dipôles passifs se sont des récepteurs, c-à-d ils reçoivent le courant électrique :
IAB
Dipôle (AB)
UAB
II. Caractéristiques de quelques dipôles passifs
1. Définition
On appelle caractéristique d’un dipôle ( ) l’étude de variation de la tension UAB entre ses bornes en
fonction de l’intensité IAB de courant électrique qui le traverse : UAB = f ( IAB )
2. Montage expérimental
Pour déterminer la caractéristique d’un dipôle passif ( ):
On réalise l’un des deux montages ci-dessous :
IAB
.
A
IAB
.
A
UAB
UAB
Rh
Di
V Di
V
A . B
A . B
On varie la tension UAB, et à chaque fois on mesure le courant électrique IAB correspondant.
On inverse les deux bornes du générateur (pour avoir la caractéristique en tensions négatives), et on
répète la même expérience. On note les résultats sur un tableau.
Utiliser les multimètres numériques pour mesurer la tension et le courant électrique.
3. Caractéristique de quelques dipôles passifs
a) Caractéristique d’une lampe
Résultats de l’expérience :
4.9 3.8 3.0 1.8 1.0 0.70 0.25 0.0 UAB (V) A
U
59.8 32.1 20.6 12.5 5.2 1.2 0.0 IAB(mA)
-7.60 -6.03
6.03 -5.00 -3.97 -2.47 -1.02 0.00 UAB (V)
-59.8 -32.1
32.1 -20.6 -12.5 -5.2 -1.2 0.0 IAB(mA)
B
La caractéristique UAB = f ( IAB ) :
La caractéristique de la varistance ou V.D.R est :
Symétrique ou non-polarisé (le le comportement du dipôle
est indépendant du sens du courant)).
Non linéaire (la la courbe n’est pas une droite).
droite
Passe par l’origine ( = 0 , lorsque = 0 ).
d) Caractéristique d’une thermistance CTN
La thermistance CTN est une composante électrique qui
caractérisée par une résistance varie avec la température.
.
A
. B
sen s p assa n t
Résultats de l’expérience :
A
1.2 1.0 0.7 0.6 0.4 0.2 0.0 UAB (V)
42 20 3.5 0.0 0.0 0.0 0.0 IAB(mA)
-1.2 -1.0 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 --0.0 UAB (V)
0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 IAB(mA) B
Remarque :
La diode est caractérisée par une tension s’appelle la tension
seuil US, c’est une propriété interne de la diode. On peut la
définir comme la tension.
On peut la définir comme la tension minimale qu’il faut dépasser
pour que la diode laisse passer le courant électrique dans le sens
passant.
Dans le sens bloqué : < 0 ⟹ = 0 : Diode
bloquée
0≤ ≤ ⟹ = 0 ∶ é
Dans le sens passant : > ⟹ ≠ 0 ∶
Résultats de l’expérience :
0.8 0.7 0.6 0.5 0.3 0.2 0 UAB (V) A
50 0 0 0 0 0 0 IAB(mA)
-4.9 -4.9 -4.8 -4.0 -3.0 -1.0 0 UAB (V)
-120 -80 -40 0 0 0 0 IAB(mA)
B
Remarque :
La diode Zener est caractérisée par sa tension seuil US, et une
autre tension s’appelle la tension Zener UZ.
On peut définir la tension UZ comme la tension minimale
qu’il faut dépasser pour que cette diode laisse passer le
courant électrique dans le sens inverse.
inverse
0≤ ≤ ⟹ = 0 ∶ é
Dans le sens inverse :
> ⟹ ≠ 0 ∶
0≤ ≤ ⟹ = 0 ∶ é
Dans le sens direct :
> ⟹ ≠ 0 ∶
Chapitre 12 : caractéristique d’un dipôle actif – point de
fonctionnement
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Les dipôles actifs souvent appelés générateurs (pile,….) sont les sources du courant électrique. Donc pour qu'un
circuit fermé soit parcouru un courant, il faut qu'il comporte au moins un dipôle actif.
Qui ce qu’un dipôle actif ? Quelle est la caractéristique (tension –courant) d’un dipôle actif ?
I- Dipôle actif :
-Définition : un dipôle actif est un dipôle dans laquelle la tension entre ses bornes n’est pas nulle en circuit ouvert
( ≠ 0 , lorsque = 0 ), c-à-d il peut générer le courant électrique par lui-même.
-Exemples :- Cellule photovoltaïque - Pile
-convention générateur :
La convention «générateur» la tension UPN aux bornes d’un générateur et l’intensité de
courant I généré sont orientées dans le même sens.
II- Caractéristique d’un générateur – la pile :
1. Activité-1-expérimentale:
-On réalise le montage de diviseur de tension ci-contre.
-On place le curseur C du rhéostat à la position B, et on mesure la
tension UPN aux bornes de la pile à circuit ouvert (l’interrupteur K
ouvert).
-On varie la tension UPN, et à chaque fois on mesure le courant
électrique I qui le génère.
UPN (V) 4,5 4.35 4,2 4,05 3,9 3,75
I (mA) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
1. Tracer la courbe UPN = f (I). Quelle est la nature de cette courbe ?
2. Ecrire l’équation de cette courbe en précisant les unités et les valeurs des grandeurs figurant dans la
relation.
3. En pratique il est interdit de placer le curseur en A pour ne pas détériorer la pile. Déterminer théoriquement
et graphiquement la valeur Icc du courant appelé courant de court-circuit (Lorsque UPN = 0V) débité par la pile.
2. Loi d’Ohm pour le générateur
La tension UPN aux bornes d’un générateur débitant un courant
d’intensité I sortant par sa borne P, est donnée par : UPN =E - r.I avec
UPN et E en volt (V), r en ohm (Ω) et I en ampère (A).
E : est la force électromotrice du générateur (notée f,é.m),
exprimée en (V)
r : est la résistance interne du générateur, exprimée en ohm(Ω).
3. Intensité du courant de court-circuit Icc :
L’intensité Icc du courant de court-circuit est la valeur de l’intensité du courant généré par le générateur
lorsqu’il est en court-circuit.
En court-circuit : = 0 ⟹ = − × =0
= × ⟹ =
Remarque :
Un générateur est dit idéal si sa résistance interne est
nulle ( = 0) : = (E1, r1) (E2, r2) (E, r)
4. Association en série des générateurs I I
On considère deux piles G1(E1, r1) et G2(E2, r2) montés
en série.
U U U
La loi des mailles donne : = +
U
La loi d’Ohm pour un générateur donne :
= − × et = − ×
Donc : = + = − × + − × =( + )−( + )× = − ×
C/C : Deux piles G1 (E1, r1) et G2 (E2, r2) associés en série sont équivalents à un générateur unique de f.e.m
= + , et de résistance interne = +
En générale pour n générateurs montés en série sont équivalent à un générateur unique de f.e.m , et de
résistance interne , tels que : = + + ⋯+ =∑ et = + +⋯+ =∑
sens opposés.
IV- Point de fonctionnement d’un circuit.
1. Définition :
Le branchement d’un dipôle actif (piles) aux bornes d’un dipôle passif
(électrolyseur), forme un circuit électrique. Le point de fonctionnement
correspond à l’équilibre de la tension aux bornes du récepteur – générateur et
du courant dans le circuit (Ugénérateur =Urécepteur ).
2. Détermination du point du fonctionnement du circuit :
On considère un circuit électrique simple un résistor aux bornes d’un dipôle actif.
a. Méthode graphique
-On trace les caractéristiques des deux dipôles sur le même graphe.
-Le point de fonctionnement du circuit est le point F(IF , UF)
d’intersection des deux caractéristiques du générateur et du
conducteur ohmique.
b. Méthode analytique
Pour déterminer les cordonnées (IF, UF) du point de fonctionnement :
- On applique la loi des mailles : =
- On applique la loi d’Ohm : = − × et = ×
Donc : = ⟹ − × = × ⟹ = ( + ) ×
alors : =
Et : = = = × ⟹ = × ==> = ×
V- Loi de Pouillet :
L’intensité I du courant électrique qui circule dans un circuit composé d’une pile (E,r) monté en série avec
un conducteur ohmique de résistance R et un électrolyseur (E’,r’).
-On applique la loi des mailles : = +
′ ′
-On applique la loi d’Ohm pour chaque dipôle : = − × ; = × ; = + ×
′ ′ ′
= + ⟹ − × = × + + × ⟹ − = ( + + ′) ×
′
−
= ′
+ +
Cette relation est l’expression d’une loi dite loi de Pouillet, qui concerne uniquement les circuits électriques
constitués de dipôles linéaires associés en série.
Enoncé de la loi de Pouillet :
L’intensité I du courant électrique qui traverse un circuit en série contenant n générateurs, m récepteurs
∑ ∑ ′
linéaires, et k conducteurs ohmiques est : = ∑ ∑ ′ ∑
Exercice d’application :
Un générateur électrique de force électromotrice et de résistance interne , alimente un moteur de f.c.é.m. ’ =
5V et de résistance interne ’ =2Ω.
Les mesures expérimentales ont donné les valeurs reportées dans le tableau ci-dessous :
U(V) 9 8.89 8.78 8.66
I(A) 0 0.1 0.2 0.3
1. Tracer la courbe U=f(I).
2. Déduire les valeurs de la force électromotrice et de la
résistance interne du générateur.
3. Représenter les tensions aux bornes de chaque dipôle.
4. Calculer la valeur du courant de court-circuit.
5. Calculer l’intensité du courant qui traverse le circuit.
6. Déterminer les coordonnées du point de fonctionnement F
(IF ; UF).
Correction :
1. Voir schéma ci-contre :u=f(I)
2. D’après le graphe : E=9V
Calculons : a : le coefficient directeur de la droite :
− − .
= = =− .
− − .
Alors r=1.1Ω
3.
4. la valeur du courant de court-circuit.
En court-circuit = 0 ⟹ = − × = 0 ==> = = .
5. l’intensité du courant qui traverse le circuit.
′
D’après la loi de Pouillet : = ′ alors : I=1,29A
6. les coordonnées du point de fonctionnement F (IF ; UF) :
′ ′ ′
On applique la loi des mailles : = − × = + × = ′
= .
′ ′
Et = − × = + × = .
Chapitre 13 : Le transistor
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1) Définition :
Le transistor, inventé le 23 décembre 1947 par l’américain John Bardeen, est un composant essentiel
en électronique, grâce notamment aux technologies de fabrication qui permettent des densités d’intégration
(nombre de composants par unité de surface) toujours plus importantes.
2) Présentation du transistor :
Il possède 3 électrodes :
B : la base
C : le collecteur
E : l’émetteur repéré par la flèche
Le collecteur L’émetteur
La base
Le collecteur L’émetteur
La base
Remarque :
IE = IC + IB
On déplace
le curseur
du rhéostat
et On relève
les valeurs
de UBE , IC
et I B , on
obtient
le tableau
suivant
:
0,79 0,79 0,79 0,79 0,77 0,76 0,73 0,71 0,6 0,4 0,2 0 UBE(V)
Lorsque la tension UBE ≤ US=0,6V , IB =0 et IC =0. Le dipôle (C,E) se comporte comme un interrupteur ouvert :
le transistor est bloqué .
Lorsque la tension UBE dépasse la tension US , L’intensité IC est une fonction linéaire de l’intensité IB : IC = β.IB
ou β est le coefficient d’amplification .
Le courant IB de faible intensité débloque le dipôle (C,E) et permet le passage d’un courant IC plus intense , ce
phénomène porte le nom d’effet transistor .
Le transistor est saturé , Le dipôle (C,E) se comporte comme un interrupteur fermé : UCE ≈ 0V .
2-3-Indicateur de niveau .
-Lorsque le niveau du liquide est en dessous du point M , le circuit de la base est ouvert (IB=0) et le transistor est
bloqué (IC=0) : la LED ne s’illumine pas . Lorsque le
niveau du liquide atteint le point M , un courant passe
dans le circuit de la base ainsi fermé (IB≠0) , le transistor
est débloqué (IC≠0) : la LED s’illumine .
7-Chaîne électronique
-Un dispositif de commande ou capteur : il capte les signaux mécaniques, lumineux, thermiques, ou électriques et
les transforme en signaux électriques : LDR , CTN , électrode et électrolyte .
-Le dispositif électronique et son alimentation : il comprend le transistor, l’amplificateur opérationnel , il est
alimenté par une tension continue. Son rôle est d'amplifier le signal .
-Un appareil d’utilisation : il reçoit le signal électrique et le transforme en signal mécanique ou lumineux : lampe
, LED , sonnette .
Entrée Sortie
Dispositif de Dispositif Appareil
commande électronique d’utilisation
ou capteur
Alimentation
Exercice :
Chapitre 13 : L’amplificateur Opérationnel
I- Description de l’amplificateur opérationnel A.O
1- Définition :
L’amplificateur opérationnel est un circuit intégré. Il est composé de différents éléments
parmi lesquels des transistors, des diodes ou des résistances. Il possède deux entrées, une
sortie et deux bornes nécessaires à son alimentation.
3- Symbole de l’A.O
a- régime linéaire
Dans l’intervale : -1,3V ≤ Ue ≤ +1,3V la tension US est une fonction linéaire de la tension Ue :
= .
Où G est le coefficient directeur du montage. G est le coefficient directeur de la portion de droite passant par
l’origine
b- régime de saturation
= = +
D'autre part = = + = . + .
D’où = . + . = ( + ).
( ).
On obtient le facteur d’amplification du montage : = =
.
Donc : = +
Lois de mailles :
− + = donc =
+ + = donc = − D’où : = −
Exercice d’application
= −
Ue (V) -10 -8 -4 -2 0 2 4 8 10
US (V)
Chimie
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Tous les produits qui nous entourent, qu'ils soient alimentaires ou non,
naturels ou de synthèse, sont constitués d'espèces chimiques, et généralement
de plusieurs espèces différentes pour un même produit.
Qu’est-ce qu’une espèce chimique ? Et Comment peut-on identifier une
espèce chimique ? Quelles différences y a-t-il entre les espèces chimiques
naturelles, synthétiques et artificielles ?
I. Espèce chimique – définition
Activité :
1. Le récipient R1 contient l’eau distillé et R2 contient l’eau minérale .l’eau distillé
il s’agit d’une espèce chimique par contre l’eau est mélange d’espèces
chimiques. Définir une espèce chimique?
2. Pour mettre en évidence les caractéristiques qui ne peuvent pas être reliées aux cinq sens, on propose les
tests expérimentaux suivants : - Complétez le tableau suivant:
L’espèce à Test d’identification Résultat du test
identifier
On dépose un peu de
sulfate de cuivre anhydre
Eau sur un morceau de citron.
Le sulfate de cuivre
anhydre devient bleu.
Lorsqu'on chauffe le
tube à essai qui
Glucose contient un morceau
de pomme en présence
de liqueur de Fehling,
il apparaît un précipité rouge brique.
En présence du mélange
{morceaux de pomme,
Acidité eau distillée}, le BBT
vire au jaune.
Bilan :
Une espèce chimique : est un ensemble constitué d’un seul type d’entités chimiques (corps pur), par
exemple : eau, fer, glucose ...
Une espèce chimique est caractérisée par son aspect (état physique, couleur), par son nom, sa formule
chimique et par des grandeurs physiques (solubilité, masse volumique, densité...) .
L’utilisation des cinq sens ne suffit pas pour identifier la présence de toutes les espèces chimiques.
Pour mettre en évidence la présence :
De l’eau : On utilise un réactif : Le sulfate de cuivre II anhydre de couleur blanche qui devient bleu en
présence de l’eau.
Du glucose : On utilise un réactif : La liqueur de Fehling de couleur bleu qui forme un précipité rouge
brique en présence de glucose, après chauffage.
De l’acidité : On peut utiliser du papier pH, un indicateur coloré ou un pH – mètre . Une espèce est acide
si son pH < 7, quand le pH = 7 , elle est neutre et elle est basique quand son pH > 7 à 25 °C.
De l’amidon : On utilise un réactif : L’eau iodée de couleur jaune qui devient bleue – nuit en présence de
l’amidon.
Du dioxyde de carbone : On utilise un réactif : L’eau de chaux claire qui se trouble par la formation d’un
précipité blanc en présence du dioxyde de carbone.
II. Classification des espèces chimiques
Activité :
1. les espèces chimiques naturelles sont celles qui existent dans la nature. Les espèces chimiques
synthétiques sont préparées par l’homme. Les espèces chimiques artificielles sont des espèces chimiques
synthétiques qui n’existent pas dans la nature.
Complétez le tableau suivant :
substances
Produit Substances synthétiques Substances artificielles
naturelles
diamant synthétique
Diamant naturel
miel
polystyrène
Savon
Huile d’olive
2. On considère les transformations chimiques suivantes : CH4 + 2O2 CO2 +2H2O
Et NaCl +O2 CO2 +2H2O.
CH4 est une espèce chimique organique, et Nacl est inorganique.
Définir une espèce chimique organique ?
Bilan :
Il existe différentes façons de classer les espèces chimiques présentes dans les substances naturelles et
synthétiques, y compris :
Espèces chimiques organiques, Ce sont les espèces dont la combustion complète conduit à la formation
de dioxyde de carbone et d’eau.
Par exemple : l’éthanol, le butane, le propane, le méthane, le glucose, la cellulose…
Les espèces chimiques naturelles sont celles qui existent dans la nature (végétaux, animaux, minéraux).
Les espèces chimiques synthétiques sont préparées par l’homme à l’aide d’une transformation chimique (qui
sont identiques aux espèces chimiques naturelles ont exactement les mêmes propriétés).
par exemple : Le caoutchouc synthétique, le diamant synthétique …
Les espèces chimiques artificielles sont des espèces chimiques synthétiques qui n’existent pas dans la
nature. par exemple : Le nylon, le plastique, le verre, ….
Exercice d’application :
Les principaux ingrédients du Coca-Cola sont : eau gazéifiée, sucre, colorant: caramel (E150d), acidifiant,
acide phosphorique, extraits végétaux, arômes, caféine.
1. Comment peut-on mettre en évidence le caractère acide de coca ?
2. Rappeler l’échelle de pH correspondant aux solutions aqueuses. Indiquer sur cette échelle la zone
correspondant aux espèces acides ,basiques et neutres chimiquement.
3. Comment mettre en évidence la présence de sucre à l’intérieur de la boisson ? Faire un schéma.
4. Comment mettre en évidence la présence d’eau dans le coca? Faire un schéma.
Correction :
1. Pour mettre en évidence le caractère acide de coca :- il suffit de déposer une goutte sur un papier pH. Si la
solution est acide le pH est inférieur à 7.
2. L’échelle de pH correspondant aux solutions aqueuses est de 0à14.
Echelle correspondant aux espèces acides, basiques et neutres chimiquement.
3. La liqueur de Fehling est une solution bleue qui devient rouge brique en présence de glucose et après un
léger chauffage.
-Introduire quelques gouttes de boisson dans un tube à essais contenant quelques millilitres de liqueur de
Fehling.
-Chauffer au bain-marie.
4. Pour savoir si une substance contient de l’eau, il suffit de la mettre en contact avec du sulfate de cuivre
anhydre blanc qui devient bleu en présence de l’eau.
- On verse quelques gouttes de coca-cola sur le sulfate de cuivre anhydre : il devient bleu alors coca-
cola contient l’eau.
Chapitre 2 : Extraction, séparation et identification des
espèces chimiques
INTRODUCTION
Depuis l’antiquité, l’homme utilise des colorants, des parfums et des arômes à des fins alimentaires, décoratives
ou cosmétiques. Ces substances ont été d’abord extraites de produits naturels, d’origine animale ou végétale.
Une extraction consiste à retirer (extraire) une ou des espèces chimiques d’un milieu solide ou liquide.
2-La Densité :
- La densité d’un corps liquide ou solide est égale au quotient de sa masse volumique r sur la masse volumique
de l’eau r eau , dans les mêmes conditions de température et de pression : d r .
r eau
m
- la masse volumique d’un corps est égale au quotient de sa masse m sur son volume V : r .
V
3-Miscibilité
Deux liquides sont miscibles lorsque leur mélange est homogène (il se forme une phase unique)
Deux liquides sont non-miscibles lorsque leur mélange est hétérogène (ils forment 2 phases distinctes).
4-La solubilité :
On appellee solubilité en masse d’une espèce chimique dans un solvant donné, la masse maximale de cette
espèce chimique que l’on peut dissoudre dans un litre de ce solvant.son unité est g.L1
La solubilité dépend de la température.
On désire extraire le diiode de l'eau iodée. La solubilité du diiode dans différents solvants est donnée
Grâce à sa maîtrise des techniques expérimentales, le chimiste est capable de synthétiser de nouvelles molécules
et de fabriquer des matériaux innovants qui répondent aux besoins et aux évolutions de la société. Comment se
déroule une synthèse organique ? Sur quels critères s'effectue le choix des paramètres expérimentaux et des
techniques mises en œuvre ?
Objectifs :
Nécessité de la chimie de synthèse.
Synthèse d’une espèce chimique.
Caractérisation d’une espèce chimique synthétique et comparaison avec
la même espèce chimique naturelle.
Pré-requis :
La définition d’une espèce chimique
Savoir comment identifier une espèce chimique
Extraction d’une espèce chimique
Connaitre le nation de la solubilité, la densité, température de fusion d’ébullition..
Activité :
But :
Synthétiser une espèce chimique utilisée en parfumerie : acétate de linalyle c’est l'un des principaux composés
des huiles essentielles de lavande et de bergamote.
bergamot
L’acétate de linalyle est synthétisé par une réaction entre le linalol et l’anhydride éthanoïque selon l’équation
suivante :
fig-1
Protocole expérimental :
3. Pourquoi faut-il chauffer le mélange de réactifs ? Quel est le rôle du réfrigérant ? et que se passerait-il si on ne
mettait pas le réfrigérant ?
Lorsque la réaction est terminée, on constate qu’il reste une partie d’anhydride acétique ( car il a été utilisée en
excès ) .on arrête le chauffage , puis on enlève le chauffe ballon et on refroidît le ballon en utilisant l’eau froide (
c’est l’hydrolyse).
L’anhydride éthanoïque est transformé en acide acétique (éthanoïque) miscible à l’eau qui passe dans la phase
aqueuse.
Faire l’inventaire des espèces chimiques présentes dans le milieu réactionnel avant et après l’hydrolyse.
On verse le mélange réactionnel dans une ampoule à décanter à l’aide d’un entonnoir, on observe deux phases
(organique et aqueuse) puis on récupère la phase organique
On élimine l’acide acétique restant dans la phase organique, en ajoutant 2 à 4 grammes d’hydrogénocarbonate de
sodium pour que l’acide acétique se transforme en ions acétates (on remarque un dégagement gazeux ).
On récupère alors la phase organique que l’on sèche avec une petite quantité de sulfate de magnésium anhydre
puis on procède à une filtration.
Quand la synthèse est terminée, il faut vérifier que l'espèce obtenue est bien
celle que l'on a voulu synthétisée.
4.1. Citer une ou plusieurs méthodes permettant de vérifier que le produit formé est bien de l’acétate de linalyle.
Bilan :
1. La synthèse chimique
La synthèse chimique est la fabrication d’une espèce chimique en laboratoire ou en industrie, à partir d’autres
espèces, par une ou plusieurs transformations chimiques. Le mélange obtenu est appelé mélange réactionnel.
La chimie de synthèse a pour but la fabrication d'une grande variété de substances, si possible mieux
adaptées, plus performante et moins chère que celle extraite dans la nature.
- Si l'espèce chimique synthétisée est une copie d'une espèce chimique existante dans la nature, on parle
de substance identique nature.
- Si l'espèce chimique synthétisée n'existe pas dans la nature, on parle de substance artificielle.
Les consignes de sécurité et environnementales doivent être respectées avant, pendant et après la
manipulation, suite à l’analyse des pictogrammes de sécurité.
On fait la synthèse chimique pour créer des substances adaptées aux besoins de l’homme, pour produire
avec un coût nettement plus faible que celui de l’extraction des substances naturelles.
2. Étapes d'une synthèse chimique :
- La transformation(ou réaction)
- Le traitement (ou isolement)
- la purification
- L'identification
2.1. La transformation :
2.2. Le traitement : A l'issu d'une synthèse, l'espèce chimique synthétisée n'est pas seule.
Pour la séparer des autres espèces chimiques, il faut effectuer une ou deux opérations : c'est ce que l'on appelle le
traitement.
L'extraction liquide-liquide : pour isoler l'espèce synthétisée à l'aide d'un solvant « extracteur »
Critère du solvant extracteur : l'espèce synthétisée doit y être plus soluble que dans le mélange
réactionnel, les autres espèces chimiques présentes ne doivent pas y être soluble, le solvant extracteur ne
doit pas être miscible avec le solvant du mélange réactionnel, le solvant extracteur doit être le moins
toxique possible.
2.3.La purification : Les deux méthodes de purification les plus employées sont la recristallisation
pour les solides, et la distillation pour les liquides.
La distillation est basée sur la différence de température d'ébullition entre le produit et les impuretés. Si le
produit à purifier possède la température d'ébullition la plus basse, il est séparé du mélange par
évaporation, puis condensé et récupéré sous forme de distillat.
2.4. Identification
- Afin de contrôler la pureté du produit synthétisé et de s’assurer qu’il s’agit du produit souhaité, il faut procéder
à une analyse du produit purifié.
La chromatographie sur couche mince permet de vérifier rapidement la présence d’impuretés mais aussi de
vérifier la nature du produit si on dispose d’une référence (produit pur commercial par exemple). En effet, le
chromatogramme d’un produit pur ne doit contenir
cont qu’une seule tache et celle-ci
ci doit se trouver à la même
hauteur que celle du produit de référence.
Pour un solide, on mesure généralement sa température de fusion à l’aide d’un banc Köfler . La température
mesurée doit correspondre à la température
température de fusion du composé désiré. Sinon le produit n’est pas pur ou il ne
s’agit pas du bon composé.
Toutes ces méthodes nécessitent l’utilisation d’une petite quantité du produit synthétisé.
On introduit dans un ballon 10,0 g de menthol, puis avec précaution, environ 10 mL d'acide acétique et enfin
quelques gouttes d'acide sulfurique (très soluble dans l'eau) et des grains de pierre ponce.
On chauffe à reflux ce mélange pendant une heure. Après refroidissement, on verse le cont
contenu du ballon dans un
bécher d'eau froide.
θfus (° C) 41 16 <0
1. Quel est l'état physique des composés indiqués dans le tableau à 20 ° C, puis à 50 ° C ?
3.Repérer les réactifs et les produits de cette réaction ; Traduire celle-ci par une équation.
6. Quels sont les rôles : du chauffage ? du reflux ? de l'acide sulfurique ? de la pierre ponce ?
Chap
piitre 4 : Modèle de l’atome
Qu'es t-ce
ce qu'un atome ? Quelle est sa structure ? Et que
représente un isotope
OBJECTIFS
- Connaître la répartition électronique des atomes des éléments chimiques dont le nombre atomique
1 < Z < 18.
I. La structure de l’atome
Toute la matière de l’univers est constituée à partir des atomes.
L’atome est formé d’un noyau chargé positivement entouré d’électrons chargés négativement formant un nuage
électronique
1 – Les électrons
Le nuage électronique, chargé négativement, est constitué d'électrons qui gravitent autour du noyau
▪ symbole : e-
▪ charge : -e = -1,6.10-19 C
▪ masse : me = 9,109.10-31 kg
▪ propriétés : tous les électrons sont identiques et chargé négativement.
2 – Le noyau :
Le noyau est formé des nucléons : protons (chargé positivement) et neutrons (non chargé).
Les protons Les neutrons
symbole :p symbole :n
Soduim
Lithium
carbone
4 – charge de l'atome :
L'atome est électriquement neutre donc il contient autant de protons que d’électrons :
= + =+ . − . =
On remarque que :
la masse d'un neutron est sensiblement égale à celle d'un proton.
La masse d'un électron est négligeable devant la masse d'un nucléon.
La masse d'un atome est concentrée en son noyau.
m (Atome) = m (Noyau) = A x mp
6 – Dimension de l’atome :
Le diamètre d’un noyau est de l’ordre de grandeur d= − m
Le diamètre d’un atome est de l’ordre de grandeur D= − 0 m Donc D/d = 105
L’atome est essentiellement constitué de vide. Ce qui explique sa structure lacunaire
III – L’élément chimique :
1-Les isotopes
Des atomes sont isotopes s’ils possèdent le même numéro atomique Z et ils diffèrent par leur nombre de
neutrons
Exemple :
Application 2:
Donner le nombre de : protons, nucléons, électrons et neutrons des isotopes du carbone
appartiennent au même élément chimique c'est l'élément qui contient 29 proton : le cuivre
Un élément chimique est caractérisé par un symbole chimique (et un nom) qui lui sont propres composé
d'une lettre majuscule parfois suivi d'une minuscule.
4) Conservation de l'élément chimique
Au cours d'une réaction chimique les éléments chimiques présents avant la transformation chimique sont aussi
présents après la transformation : on dit qu'il y a conservation de l'élément chimique.
IV-Répartition électronique
4- Application 3
Le noyau d’un atome d’aluminium possède 13 protons et 27 nucléons.
1) Donner sa représentation symbolique
2) Donner la composition de cet atome.
3) Donner la structure électronique de cet atome et le nombre d’électrons sur sa couche externe.
4) Calculer sa masse approchée
5) Donner le nombre d’atomes d’aluminium contenus dans un échantillon de masse m= 1,00 g
❑ Niels Bohr (1885 - 1962) exploita les travaux de Rutherford et proposa en 1913 son modèle de l'atome dit
modèle planétaire qui considère que les électrons sont en rotation sur des orbites circulaires bien
déterminées autour du noyau chargé positivement.
❑ Schrôdinger (1887 - 1961) remplaça la notion d'orbites par la notion de probabilité de présence des
électrons autour du noyau, et donna ainsi naissance au modèle actuel de l'atome, qui parle de nuage
électronique entourant le noyau.
Chapitre 5 : Géométrie de quelques molécules
Les gaz rares ( اﻟﻐﺎزات اﻟﻨﺎدرةou gaz inertes ou nobles ) ne participent pas à des transformations chimiques, ils
sont chimiquement stables ﻣﺴﺘﻘﺮة,, leurs couches externes sont saturées ﻣﺸﺒﻌﺔ
1.2-La règle du duet اﻟﻘﺎﻋﺪة اﻟﺜﻨﺎﺋﯿﺔ:
Au cours des transformations chimiques, les éléments chimiques de numéro atomique ≤ 4 évoluent de
manière à avoir la structure électronique du Hélium He : (K) ils ont alors
deux électrons sur la couche externe
1.3-La règle de l’octet اﻟﻘﺎﻋﺪة اﻟﺜﻤﺎﻧﯿﺔ:
Au cours des transformations chimiques, les éléments chimiques de numéro atomique : ((4 < ≤ 18 ) évoluent
de manière à avoir la structure électronique du Néon : ( ) ( )
ou Argon ( ) ( ) (M ) . Donc ils portent 8 électrons
(un octet ) sur leur couche externe
La molécule est des assemblages ﺗﺠﻤﯿﻊdes atomes attachés les une des autres. La molécule est stable ﻣﺴﺘﻘﺮةet
électriquement neutre.
Une liaison covalente simple est la mise en commun ﺗﺸﺎركde deux électrons entre deux atomes, le doublet
commun est appelé doublet liant ( زوﺟﯿﻦ راﺑﻄﯿﻦchaque atome y participe par un électron).
Remarque :
On représente La liaison covalente par un trait (−)
( ) entre les symboles de deux atomes.
Exemples :
Liaison covalente simple ﺑﺴﯿﻄﺔ: H − H
Liaison covalente double ﺗﻨﺎﺋﯿﺔ: O = O
Liaison covalente triple ﺛﻼﺛﯿﺔ: N ≡ N
2.3- La représentation ﺛﻤﺜﯿﻞde Lewis d’une molécule ﻟﻠﺠﺰﯾﺌﺔ:
La représentation de Lewis d’une molécule est une représentation des atomes اﻟﺬراتet de tous les doublets
d’électrons ( زوج اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﺎتliants اﻟﺮاﺑﻄﺔet
et non-liants
non )اﻟﻐﯿﺮ اﻟﺮاﺑﻄﺔde cette molécule.
3.2-Isomère :
Des isomères sont des composés ﻣﺮﻛﺒﺎتqui ont mêmes
formules brutes mais des formules développées
différentes (ﻣﺨﺘﻠﻔﺔqui
(qui ont des propriétés physiques et chimiques
différentes)
Exemple :
La formule brute C H O donne deux isomères :
Modèle de Cram ﻧﻤﻮذج ﻛﺮامpermet de représenter ﺛﻤﺘﯿﻞles molécules et leurs liaisons sur une feuille à deux
dimensions (elle fait apparaître ﯾﻈﮭﺮles liaisons en perspective)
Exemple :
Molécule de méthane,Amoniac,Ethane :
Chapitre 6 : Classification périodique des éléments
Www.AdrarPhysic.Fr chimique
Situation problème
Dès le début du 19ème siècle, les éléments chimiques deviennent de
plus en plus nombreux, ce qui a poussé les scientifiques à essayer de
les classer, et de les regrouper.
Comment les éléments chimiques sont-ils regroupés ?
Quelle est l’utilité de la classification périodique des éléments
chimiques ?
Nombre de liaisons 4 3 2 1
Exercice d’application
La couche électronique externe d'un atome est la couche (L). Elle comporte 7 électrons.
1) Dans quelle période et quel groupe de la classification périodique appartient l'élément chimique correspondant
?
2) Donner son numéro atomique et l'identifier.
3) Quel ion monoatomique est susceptible de se former à partir de cet atome ?
4) Nommer la famille à laquelle cet élément chimique appartient. Citer deux éléments appartenant à la même famille ?
Réponse :
1) Cet élément chimique appartient à la période : 3 et au groupe : VII
2) Son numéro atomique Z=17 c’est le chlore (Cl)
3) l’ion susceptible de se former est : l’ion chlorure (Cl-)
4) la famille à laquelle cet élément chimique appartient est la famille des halogènes.
Les deux autres éléments appartenant à la même famille : Fluor (F), Iode (I), Brome (Br).
I. La mole
1. Activité
On mesure la masse d’un clou de fer par une balance électronique. On obtient : m =112 g.
On considère que le clou ne contient que des atomes de fer .
-31
Données : ≈ ≈ , . ; me = 9,11.10 Kg
1. Déterminer la composition (nombre de protons, de neutrons et d’électrons) d’atome de
fer . .
26 protons ; 30 neutrons ; 26 électrons.
2. Calculer la masse d'un atome de fer . .
m(Fe) =26.mp + 30.mn + 26.me = 9,354 .10-26Kg
3. Déduire le nombre d'atomes de fer . trouvé dans le clou. Que peut-on déduire ?
112.103
N 26
12.1023 ; une petite masse de fer contient un nombre très grand des atomes.
9.354.10
Conclusion :
Le nombre d’atomes contenu dans un échantillon est très grand, pour cela les chimistes ont défini une unité qui
permet de manipuler des nombres moins grands. Cette unité s’appelle la mole.
2. Constante d'Avogadro NA :
Le nombred’Avogadro est le nombre d'atomes contenues dans 12 grammes de carbone 12.
Calculons ce nombre :
m 12
On a N A 23
6, 02.1023
m (c ) 1, 992662.10
Ce nombre A = ,02. mol-1 est appelé le nombre d'Avogadro.
3. Définition de la mole :
Une mole de particules (atomes, molécules, ions) est définie comme un ensemble de NA particules identiques.
Avec NA : le nombre d’Avogadro. Le symbole de la mole est : mol.
4. Quantité de matière d’un échantillon
La quantité de matière n d'un échantillon qui contient entités chimiques identiques est donnée par la relation
suivante : =
: Le nombre d’entités chimiques
: La constante d’Avogadro = , .
: La quantité de matière en ( )
Exemple : Calculer le nombre des moles trouvés dans le clou de fer (Activité précédent).
N 12.1023
n 2mol
N A 6, 02.1023
II. La masse molaire
1. La masse molaire atomique
La masse molaire atomique d’un élément chimique X est la masse d’une mole d’atomes de cet élément chimique.
Elle est notée ( ), et son unité est .
Exemple :
( )= . ; ( )= . ; ( )= .
Remarque :
Le volume molaire dépend de la pression et de la température
Dans les conditions ordinaires de la température et de la pression ( = ; = ° )
= .
Dans les conditions normales de température et de pression (P =1 atm ; =0°C) : le volume molaire est
= , .
Remarque :
La densité est une grandeur sans unité
On peut définir une formule approchée pour calculer rapidement la densité d’un gaz par rapport à l’air,
cette formule est :
Exercice d’application 3
On considère une bouteille de volume = remplie avec le dioxygène dans les conditions ordinaires
de la température et de la pression
1. Calculer la quantité de matière contenue dans cette bouteille. On donne = .
2. Déduire le nombre des molécules présente dans cette bouteille
3. Calculer la densité du gaz dioxygène
I. Solution aqueuse
1. Définition d’une solution
Une solution est un mélange homogène obtenue par dissolution d'une espèce chimique appelée soluté dans un
liquide appelé solvant
+ é →
Remarque :
Le soluté peut être un solide, un liquide, ou un gaz
2. La solution aqueuse
Si le solvant est l'eau,, la solution est appelée solution aqueuse
+ é →
II. La concentration molaire
La concentration molaire d’une solution est la quantité de matière du soluté présente dans un litre de cette
solution, elle est définie par la relation suivante :
( )
=
( ) :: La quantité de matière du soluté en (mol)
: Le volume de la solution en (L)
: La concentration molaire de la solution en (mol.L-1)
Exercice d’application 1
On considère un échantillon de chlorure de sodium (le sel) de masse =
1. Calculer la masse molaire de chlorure de sodium . On donne les masses molaires atomi
atomiques :
( )= . ; ( ) = , .
2. Calculer la quantité de matière contenue dans cet échantillon
3. On dissout cet échantillon dans un volume = de l’eau
a. Déterminer le soluté et le solvant
b. Calculer la concentration molaire de la solution obtenue
III. Dilution d’une solution aqueuse
1. Définition de la dilution
Diluer une solution aqueuse,, c'est l’ajoute de l’eau distillée afin de diminuer sa concentration molaire C
La solution de départ est appelée solution mère de concentration molaire initiale et de volume initiale
La solution diluée est appelée solution fille de concentration molaire finale et de volume final
( )= ( )
( ) ( )
= ⇔ ( )= . et = ⇔ ( )= .
= =
Etape 3 : on ajoute un peu de l’eau distillée dans la fiole jaugée et on fait l’agiter
Etape 4 : On complète avec l’eau jusqu’au trait de jauge, et agiter en retournant complètement la fiole jaugée
pour homogénéiser la solution
Exercice d’application 2
On prélève un volume Vi = 20,0mL d’une solution aqueuse de sulfate de cuivre II de concentration Ci =
5,0.10-2 mol.L-1. Ce volume est introduit dans une fiole jaugée de 500mL, on complète avec de l’eau distillée
jusqu’au trait de jauge, puis on homogénéise
1. Calculer la concentration Cf de la solution fille obtenue
2. Calculer le facteur de dilution F
Bilan :
1. Solutions aqueuse
Une solution est un mélange homogène obtenue par dissolution d'une espèce chimique dans un solvant. Une
fois dissoute, l'espèce chimique s'appelle soluté.
Le solvant est toute substance liquide qui a le pouvoir de dissoudre d’autres substances.
Le soluté est une espèce chimique dissoute dans un solvant.
Avant dissolution, l'espèce chimique peut être un solide, un liquide ou un gaz. Elle peut être constituée
d'ions ou de molécules.
Après dissolution, une solution peut donc contenir des ions (l'eau salée par exemple) ou des molécules
(l'eau sucrée par exemple) dispersés parmi les molécules d'eau.
Lorsque le solvant est l'eau, la solution est dite aqueuse (l'eau salée est, par exemple, une solution aqueuse
de chlorure de sodium).
La concentration molaire d’une espèce A dissoute dans un volume V de solution est notée : C
Elle est égale au quotient de la quantité de matière de A dissous par le volume V de solution
Si une solution contient une espèce chimique de la concentration C, un volume V de cette solution contient une
quantité de matière n égale à :
n = C×V
Avec n en mol, V en L et C en mol.L-1
Remarque :
On peut déterminer la concentration d’une espèce chimique x dissoute dans un volume V à partir de sa masse
m(x) :
( ) ( )
n(x) = ( )
et =
m(x)
=
M(x). V
Lors d'une dilution, le volume augmente, mais la quantité de matière de soluté n est toujours la même (on n'a pas
ajouté de soluté, juste du solvant).
Dans une opération de dilution, la quantité de matière ne change pas. Si l'on appelle Ci et Vi la concentration
molaire et le volume de la solution mère et Cf et Vf la concentration molaire et le volume de la solution file, on
peut écrire la relation : ni=nf
Pour obtenir une solution de concentration donnée par dilution, il faut que la concentration molaire Ci de la
solution mère soit supérieure à la concentration désirée Cf.
On prélève un volume Vi de la solution mère et on ajoute un volume V de solvant (eau) de façon à obtenir un
volume Vf de solution tel que Vf=Vi+V
Vi et Vf doivent être tels que Ci .Vi= Cf .Vf
.
Donc : =
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Exercice d’application
Exercice 1 :
On dissout 17,1 g de glucose dans de l’eau de façon à obtenir 50,0 mL de solution d’eau sucrée.
Quelle est la concentration (molaire) du glucose(C6H12O6 ) dans cette solution?
1) On désire fabriquer 100 mL de solution d’eau salée à 0,100 mol.L-1.
2) Quelle masse de cristaux de sel (chlorure de sodium NaCl) doit-on dissoudre ?
3) Donner les compositions microscopiques dans chaque solution.
Exercice 2 :
On dissout 1,08 g de chlorure de sodium (NaCl) dans 100 mL d’eau distillée, on obtient une solution S1.
1) Dire quelles substances représentent le soluté et le solvant.
2) Calculer la concentration massique en chlorure de sodium de la solution (S1).
3) Déduire la concentration molaire de la même solution.
On ajoute à la solution (S1) un volume V d’eau distillée, on obtient une solution (S2) de concentration molaire C2 = 0,02
mol.L-1.
Exercice 4:
Un lycée achète pour ses travaux pratiques un colorant bleu, le bleu patenté E131.
La concentration C0 = 6,0 mol.L-1 de la solution achetée est bien trop forte pour les expériences à
réaliser. On réalise alors au laboratoire une dilution pour obtenir un volume V =100 mL d’une
1) Quel volume de solution mère faut-il prélever pour préparer la solution nécessaire aux TP ?
2) Détailler le protocole expérimental à suivre en précisant le matériel utilisé.
3) Définir le facteur de dilution et le calculer.
Situation problème
Lorsqu’on place un comprimé d’aspirine dans un verre d’eau,
on remarque l’apparition de bulles de gaz à l’intérieur de
l’eau. On dit qu’une transformation chimique s’est produite
entre l’aspirine et l’eau.
Qu’est ce qu’une transformation chimique ?
Comment est-elle modélisée ?
Comment son évolution est-elle
elle étudiée ?
On appelle système chimique l’ensemble de réactifs, produits, et des autres espèces chimiques qui ne
participent pas à la transformation chimique.
Exemples de transformations chimiques :
Combustion de carbone
+ è ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
Synthèse de savon
+
⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
Exemple :
Etat initial Etat final
V. Réaction chimique
1) Définition
La réaction chimique est une transformation chimique dans laquelle nous nous limitons uniquement à suivre
l’évolution des réactifs et des produits.
produits Donc, la réaction chimique est une modélisation simple de la
transformation chimique.
Exemple :
Les ions cuivre (II) réagissent avec les ions hydroxyde pour donner l’hydroxyde de cuivre (II)
( )
2) Equation de la réaction chimique
On représente la réaction chimique par une équation appelée équation chimique dans laquelle les réactifs et les
produits sont représentés par leurs formules :
Les réactifs sont placés à gauches d'une flèche qui désigne le sens de la réaction.
Les produits sont placés à sa droite.
Exemple : Combustion de carbone
+ →
é
Exemple :
Réactifs Produits
Equation chimique + → ( )
Cuivre : 1 × = Cuivre : 1 × =
Conservation des
Oxygène : 1 × = Oxygène : 1 × =
éléments chimiques
Hydrogène : 1 × = Hydrogène : 1 × =
Conservation de la × (+2. ) + × (−1. ) = × (0. ) =
charge électrique
Remarque :
Les nombres (en rouge) utilisés pour équilibrer l’équation chimiques sont appelés : coefficients
stœchiométriques
Méthode générale pour équilibrer une équation chimique :
N.B : Dans le cas des équations chimiques dont les réactifs et/ou les produits sont des ions, il faut équilibrer la
charge électrique de l’équation afin que la charge totale des réactifs soit égale à la charge totale des produits.
Exercice d’application 1
Equilibrer les équations chimiques suivantes :
+ → +
+ → +
+ → +
+ + → + +
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Transformation chimique :
Etat Initial Pendant la transformation Etat final
Fe
Réaction chimique :
1. Quelles sont les espèces chimiques présentes dans l’état initial ?préciser l’état physique de chaque élément?
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
- Qu’appelle t on ces espèces chimiques ?...………………………….…………………………………
2. Quelle sont les espèces formées pendant la transformation chimique ? Préciser l’état physique de chaque
élément ?
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
- Qu’appelle t on ces espèces chimiques ?……………………………………………………………...
3. Quelle sont les espèces chimiques qui ne participent pas à la transformation chimique ? Préciser l’état
physique de chaque élément ?
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
-Qu’appelle t on ces espèces ?.......………………………………………………………………………
4. Calculer les quantités de matières des réactifs ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Equation de la transformation :
5. Ecrire l’équation chimique de la transformation chimique ?
…………………………………………………………………………………………………………………
Conclure ?
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Tableau d’avancement d’une réaction chimique :
1) Compléter le tableau ?
Avancement X
L’avancement x est une grandeur qui permet de suivre l’évolution des quantités de matière des réactifs et des
produits d’une transformation chimique. Il s’exprime en mol.
Réactif(s) limitant(s)
Le(s) réactif(s) limitant(s) corresponde(nt) au(x) réactif(s) qui vien(nen)t à manquer et qui empêche(nt) la
transformation de se poursuivre. Les autres réactifs seront en excès.
2) Calculer Xmax et déterminer le(s) réactif(s) limitant ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………
Bilan de la matière : Etat final
3) Calculer les quantités de matières dans l’état final ?
…………………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………
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I. La transformation chimique
1. Description de l’état d’un système chimique
Un système chimique est décrit par :
-L’état physique de chaque espèce chimique [solide(s), liquide(ℓ), gazeux(g) ou aqueuse (aq)]
2. La transformation chimique
Le passage d’un système chimique d’un état initial à un état final est appelé transformation chimiq
chimique.
3. La réaction chimique
Une réaction chimique est une transformation chimique modélisée par une équation chimique dont nous écrivons
l’écriture symbolique.
4. Exemple
- On fait réagir une masse m1 = 0,6 g de carbone(C) et une masse m2 = 1,6 g d'oxyde de cuivre.(CuO).
-Pour
Pour modéliser la transformation chimique entre l’oxyde de cuivre (CuO) et le carbone (C) , on écrit l’équation de la
réaction chimique :
-Pour
Pour cela nous allons construire un tableau d’avancement et introduire une grandeur décrivant l’évolution du système
chimique.
-Pour
Pour décrire l’évolution d’un système chimique au cours d’une transformation
transformation chimique nous allons construire un tableau
d’avancement et introduire une grandeur X décrivant l’évolution du système chimique.
-A
A l’état initial, l’avancement x est nul (x=0mol)
-A
A l’état final l’avancement est maximal noté xmax (x=xmax)
b) Tableau d’avancement
Soit la réaction chimique suivante : a A + b B c C + d D
Tel que :
-C
C et D les sont les produits de la transformation chimique.
-a,
a, b, c et d représentent les coefficients stœchiométriques.
Equation de réaction aA + bB cC + dD
Exemple
c) Avancement maximal
-L’état final d’un système chimique en évolution est atteint lorsque les quantités de matières des réactifs n’évoluent
plus et l’avancement vaut alors x max.
-L’avancement maximal xm est la plus petite valeur de l’avancement pour laquelle la quantité de matière d’un des
réactifs est nulle.
-Le réactif qui a été entièrement consommé lors de la transformation chimique est appelé réactif limitant.
Exemple
Remarques :
Si nous avions pris la plus grande valeur, cela nous aurait amené à une quantité négative d’oxyde de
cuivre à l’état final. Ce qui n’a pas de sens.
Le réactif qui n’est pas limitant est dit en excès.
Il peut arriver que les deux réactifs soient limitants. On est alors dans les proportions stœchiométriques et
il ne reste aucun réactif à l’état final.
III. Bilan de la matière
Le bilan de matière c’est le calcul des quantités de matière dans l’état final.
Dans notre exemple précédent :
nf(CO2)= xm=0,01mol
Exercice d’application :
On réalise la combustion du méthane CH4 avec le dioxygène O2 en introduisant 1mol de méthane et 4moles de O2.
Etat initial
0
Pendant la
réaction X
Etat final
Xmax
On donne :
M(C)=12g/mol
M(H)=1g/mol
M(O)=16g/mol
Vm=24L/mol
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