Chapitre 1 Logique IngeCo Bac1-Exercices-Solutions-2023
Chapitre 1 Logique IngeCo Bac1-Exercices-Solutions-2023
Chapitre 1 Logique IngeCo Bac1-Exercices-Solutions-2023
1
p q p∨q p ∧ (p ∨ q)
0 0 0 0
6. (a) 0 1 1 0
1 0 1 1
1 1 1 1
p q p∧p (p ∧ p) ∨ q)
0 0 0 0
(b) 0 1 0 1
1 0 1 1
1 1 1 1
Conclusion : les parenthèses peuvent être nécessaires puisque c'est le cas dans cet exercice.
7. (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P ). L'équivalence est notée par le symbole ⇔.
P Q P ⇒Q Q⇒P (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P )
0 0 1 1 1
0 1 1 0 0
1 0 0 1 0
1 1 1 1 1
8. Notation : A : (P ⇒ Q) ⇒ (Q ⇒ P ) et B : (Q ⇒ P ) ⇒ (P ⇒ Q)
P Q P ⇒Q Q P Q⇒P A B A∧B
0 0 1 1 1 1 1 1 1
0 1 1 0 1 1 1 1 1
1 0 0 1 0 0 1 1 1
1 1 1 0 0 1 1 1 1
L'équivalence est vériée (toujours vraie) car on a obtenu une tautologie (la proposition
est vraie quelles que les valeurs de vérité des propositions P et Q de départ), ce qui se
traduit par que des 1 dans la colonne de l'équivalence.
On peut se passer de l'écriture des trois dernières colonnes si l'on observe qu'il y a équiva-
lence entre deux propositions dès lors que les deux colonnes qui correspondent
à ces deux propositions ont les mêmes valeurs de vérité.
P Q P ⇒Q Q⇒P
0 0 1 1
9. 0 1 1 0
1 0 0 1
1 1 1 1
Il n'y pas a équivalence car la colonne de P ⇒ Q n'a pas les mêmes valeurs de vérité que
la colonne de Q ⇒ P .
10. Non, du moins au sens de la logique mathématique. Dans le langage courant, c'est plus
dicile à défendre... Dans le langage courant, il n'est pas rare de confondre une implication
et sa réciproque (alors qu'on a vu qu'elles ne sont pas équivalentes !).
P Q P ⇒Q P Q (P ⇒ Q)
0 0 1 1 1 1
11. 0 1 1 1 0 0
1 0 0 0 1 1
1 1 1 0 0 1
Il n'y a pas équivalence puisque les deux colonnes qui nous intéressent n'ont pas les mêmes
valeurs de vérité. Ces valeurs dièrent aux lignes 2 et 3 du tableau, c'est-à-dire que la
proposition globale (l'équivalence) est fausse si et seulement si une seule des propositions
P ou Q est vraie (ou fausse).
2
12. x < 0, y = 0 et z > 0. Pour le démontrer, il sut de construire un arbre à 3 × 3 × 3 = 27
branches. Les 3 premières traitent des 3 possibilités pour x : nul, négatif ou positif ;
pour chacune de ces branches, il vient 3 possibilités pour y , donc 3 branches ; enn,
pour chacune des 9 branches obtenues, il vient 3 possibilités pour z . Pour respecter les 3
implications données par l'énoncé, on en vient à devoir rejeter 26 des 27 branches obtenues.
13. b), d), e) et f). Pourquoi ?
Remarque : Quand un énoncé demander de déterminer quelque chose, cela signie
implicitement qu'il faut justier sa réponse. Si la question avait commencé par Indi-
quez ou Donnez et qu'il ne soit pas indiqué de justier la réponse, une justication
n'aurait pas été nécessaire...
14. a) et b) d'une part ; c) et d) d'autre part.
Remarque : L'ajout de Justiez est nécessaire si le professeur veut une justication
car le début de l'énoncé demande juste quelles sont les propositions qui..., ce qui équivaut
à Indiquez ou à Donnez .
15. Notations : S = (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ R)
et T = (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ R) ⇒ (P ⇒ R).
P Q R P ⇒Q Q⇒R S P ⇒R T
0 0 0 1 1 1 1 1
0 0 1 1 1 1 1 1
0 1 0 1 0 0 1 1
0 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 0 1 0 0 1
1 0 1 0 1 0 1 1
1 1 0 1 0 0 0 1
1 1 1 1 1 0 1 1
On obtient une tautologie : c.q.f.d. puisqu'on démontre ainsi que, quelles que soient les
propositions de départ (P et Q), la proposition nale est toujours vraie.
Remarque : Une proposition est dite vraie si elle est toujours vraie ; une proposition
est dite fausse dès lors qu'il lui arrive d'être fausse dans au moins un cas !
16. (a) Fausse car on n'obtient pas une tautologie en faisant la table de vérité.
(b) Vraie car on obtient une tautologie en faisant la table de vérité.
(c) Vraie car, en construisant la table de vérité, la colonne obtenue pour P ⇒ (Q ⇒ R)
a les mêmes valeurs de vérité que la colonne obtenue pour (P ⇒ Q) ⇒ (P ⇒ R).
Combien de lignes possède cette table de vérité ?
3
Réponses aux exercices de la Série 2
1. (a) Variable(s) : x. Prédicat(s) : n(x) : x ∈ N ; f (x) : x est divisible par 4 ; g(x) :
x est divisible par 6 ; h(x) : x est un nombre premier . Structure logique :
(∀x) ((n(x) ∧ [f (x) ∨ g(x)]) ⇒ h(x)).
(b) Variable(s) : x. Prédicat(s) : n(x) : x ∈ N ; f (x) : x = 2 ; g(x) : x est un
nombre premier ; h(x) : x est un nombre impair . Structure logique : (∀x) ([n(x)∧
f (x)] ⇒ [g(x) ⇒ h(x)])
2. (a) Variable : x. Prédicats : h(x) : x est un humain ; f (x) : x est mortel . Structure
logique : (∀x) (h(x) ⇒ f (x)). Négation formelle : (∃x) (h(x) ∧ f (x)). Retour au
français : Il existe au moins un homme qui n'est pas mortel (qui est immortel).
(b) Petit piège : on n'est pas ici en logique fonctionnelle mais propositionnelle. Notations :
P : Il pleut , Q : Je lis et R : Je vais au cinéma . Structure logique :
P ⇒ (Q ∨ R). Négation formelle : P ∧ (Q ∧ R). Retour au français : Il pleut et
(pourtant) je ne lis pas et je ne vais pas au cinéma.
(c) Variable : x. Prédicats : s(x) : x est un jour de septembre ; f (x) : x est un jour
où il a plu ; g(x) : x est un jour où il y a eu du brouillard . Structure logique :
(∀x) (s(x) ⇒ [f (x) ∧ g(x)]). Négation formelle : (∃x) (s(x) ∧ [f (x) ∨ g(x)]). Retour
au français : Il y a au moins un jour de septembre où il n'a pas plu ou il n'y a pas
eu de brouillard.
(d) On n'est à nouveau pas en logique fonctionnelle mais bien propositionnelle... No-
tations : P : Tu travailles 4h par jour , Q : On dit que tu es doué et R :
Tu réussis l'examen de philosophie . Structure logique : (P ∧ Q) ⇒ R. Négation
formelle : (P ∧ Q) ∧ R. Retour au français : Tu travailles 4h par jour et on dit que
tu es doué, et (pourtant) tu ne réussis pas l'examen de philosophie.
(e) Variables : x, y et z . Prédicats : e(x) : x est une école ; f (x, y) : y est un élève de
l'école x ; g(x, z) : z est professeur de l'école x ; h(y, z) : y aime z . Structure
logique : (∀x) (∃y) (∀z) ([e(x) ∧ f (x, y) ∧ g(x, z)] ⇒ h(y, z)). Négation formelle :
(∃x) (∀y) (∃z) ([e(x) ∧ f (x, y) ∧ g(x, z)] ∧ h(y, z)). Retour au français : Il existe au
moins une école dans laquelle tous les étudiants aiment au moins un professeur.
3. Remarque : L'écriture de l'énoncé, quoique mathématique, n'appartient pas à la logique
formelle. Pourquoi ?
(a) Quel que soit le naturel x (sous entendu : que l'on me donne), il existe (sous entendu :
je peux choisir) au moins un réel y qui est strictement supérieur à ce x. La proposition
est vraie (il sut de prendre y = x + 1).
(b) Il existe au moins un réel y (sous entendu : que l'on me donne) tel que, pour tout
x naturel (sous-entendu : que je peux choisir), y est strictement supérieur x. La
proposition est fausse (il sut, en guise de contre-exemple, de prendre x = E(y) + 1
où E(y) désigne la partie entière de y ).
Il en résulte que l'ordre des quanticateur n'est pas indiérent.
4. (a) (∃x) f (x) ∧ g(x)
(b) (∃x) (∀y) f (x) ∨ g(y)
(c) (∀x) (∃y) f (x) ∧ g (y)
5. a) Variables : I , f et c. Prédicats : i(I) : I est un intervalle de R ; G(c, I) : c est un
point intérieur de I ; d(f, I) : f est une fonction dérivable sur I ; M (f, c) : Il y
4
a un maximum de f en c ; m(f, c) : Il y a un minimum de f en c ; H(f, c) : c
est un point stationnaire de f . Structure formelle : (∀f ) (∃I) (∀c) ([{i(I) ∧ d(f, I) ∧
G(c, I) ∧ (M (f, c) ∨ m(f, c))}] ⇒ H(f, c)).
b) (∃f ) (∀I) (∃c) ([{i(I) ∧ d(f, I) ∧ G(c, I) ∧ (M (f, c) ∨ m(f, c))}] ∧ H(f, c)).
c) (∀f ) (∃I) (∀c) (H(f, c) ⇒ [{i(I) ∨ d(f, I) ∨ G(c, I) ∨ (M (f, c) ∧ m(f, c))}]).
d) (∀f ) (∃I) (∀c) (H(f, c) ⇒ [{i(I) ∧ d(f, I) ∧ G(c, I) ∧ (M (f, c) ∨ m(f, c))}]).
e) Voici un contre-exemple dans lequel f est la fonction cube (f (x) = x3 ) qui est dérivable
sur I = R et on prend c = 0.
Si on suppose que c = 0 est un point stationnaire alors l'implication de la réponse (d)
étant supposée vraie, on devrait avoir que c est un point intérieur de I (ce qui est le
cas) et f devrait avoir un maximum ou un minimum en c = 0, ce qui n'est pas le cas.
La réciproque n'étant pas toujours vraie, elle est fausse.
6. La proposition (b). Encore faut-il le démontrer... Pour cela, faire comme à l'exercice 2.
7. a) Implication vers la droite.
Variable : x. Prédicats : f (x) : x est un triangle ; g(x) : x est un polynôme .
Structure logique : (∀x) (f (x) ⇒ g(x)).
b) Implication vers la droite.
Variable : x. Prédicats : f (x) : x est un carré et g(x) : x est un losange . Structure
logique : (∀x) (f (x) ⇒ g(x)).
c) Aucune implication.
Variable : x. Prédicats : f (x) : x est un rectangle et g(x) : x est un losange .
Structure logique : (∀x) ((f (x) ⇒ g(x))∧g(x) ⇒ f (x))), c'est-à-dire (∀x) (f (x)∧g(x)∨
(g(x) ∧ f (x))).
d) Implication vers la gauche.
Variable : x. Prédicats : f (x) : x est un quadrilatère qui a quatre angles droits et
g(x) : x est un carré . Structure logique : (∀x) (g(x) ⇒ f (x)).
e) Implication vers la droite.
Variable : x. Prédicats : f (x) : x est un multiple de 25 et g(x) : x est un multiple
de 5 . Structure logique : (∀x) (f (x) ⇒ g(x)).
8. a) Vraie. Pourquoi ? En particulier, si x = −1, est-elle vraiment vraie ? Question subsi-
diaire, qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux ?
b) Fausse. Une rectication possible : Si x2 > 1 et x > 0, alors x > 1. Une autre
rectication possible : Si x3 > 1, alors x > 1.
c) Vraie. Pourquoi ?
d) Vraie. Pourquoi ?
e) Vraie. Pourquoi ?
f) Fausse. Une rectication possible : Si −1 < x < 2, alors 0 6 x2 < 4. Une autre
rectication possible : Si 1 < x < 2, alors 1 < x2 < 4.
1 1
g) Fausse. Une rectication possible : Si > − et x > 0, alors x < −2. Une autre
x 2
1 1
rectication possible : Si > − , alors x < −2 ou x > 0.
x 2
√ √
h) Fausse.
√ Une rectication possible : x 2 = |x|. Une autre rectication possible : x2 =
x ou x = −x (avec l'inconvénient qu'on
2
√ ne sait pas quelle expression prendre et
pourquoi...). Une rectication incorrecte : x2 = ±x.
5
i) Vraie. Pourquoi ?
√
j) Vraie alors même que ln 0 n'est pas égal à 1 et que −7 n'est pas strictement positif...
Alors, pourquoi ? Au passage, on n'est pas ici en logique fonctionnelle mais en logique
propositionnelle : pourquoi ?
9. (a) Vraie. Au passage, on n'est pas ici en logique fonctionnelle mais en logique proposi-
tionnelle.
(b) Fausse. Pourquoi ?
(c) Fausse. Pourquoi ?
(d) Vraie.
√
(e) Vraie car (r + 2 < r − 3) est toujours fausse (pourquoi ?). . .
(f) Fausse. Pourquoi ?
(g) Vraie. Pourquoi ?
10. (a) Variable : x. Prédicats : R(x) : x est un réel ; B(x) : L'image de x par la fonction
exponentielle de base e est égale à l'image de x par la dérivée de cette fonction .
Structure logique : (∀x) (R(x) ⇒ B(x)).
(b) Variables : a, f et g . Prédicats : R(a) : a est un réel ; F (f ) : f est une fonction
de R dans R ; L(a, f ) : La limite de f en a existe ; H(f, g) : f et g sont
égales ; E(f, g, a) : La limite f en a est égale à la limite de g en a . Structure
logique : (∀a) (∀f ) (∀g) ([R(a)∧F (f )∧F (g)] ⇒ {[H(f, g)∧{L(a, f )∨L(a, g)}] ⇒
E(f, g, a)}).
(c) Le problème ici est qu'il ne s'agit pas d'un énoncé clos ! En eet, au moins une des
variables (a, x et y ) n'est ni instanciée ni quantiée. On n'a donc pas aaire à une
proposition, contrairement à ce que sous-entend l'énoncé. . .
En revanche, Pour tout réel a et pour tout x, il existe un réel y tel que la distance
de x à a est strictement inférieure à la distance de y à a est une proposition. En
voici la formalisation :
Variables : a, x et y . Prédicats : R(x) : x est un réel ; P (x, a, y) : La distance
de x à a est strictement inférieure à la distance de y à a . Structure logique :
(∀a) (∀x) (∃y) ([R(x) ∧ R(y) ∧ R(a)] ⇒ P (x, a, y)).
(d) Même problème que précédemment : il ne s'agit pas d'un énoncé clos ! En eet, au
moins une des variables (a, x et y ) n'est ni instanciée ni quantiée. On n'a donc pas
aaire à une proposition, contrairement à ce que sous-entend l'énoncé. . .
En revanche, Pour tout réel a et pour tout x, il existe un réel y tel que la distance de
x à a est égale à la distance de y à a est une proposition. En voici la formalisation :
Variables : a, x et y . Prédicats : R(x) : x est un réel ; Q(x, a, y) : La distance de
x à a est égale à la distance de y à a . Structure logique : (∀a) (∀x) (∃y) ([R(x) ∧
R(y) ∧ R(a)] ⇒ Q(x, a, y)).
(e) Ici encore, il ne s'agit pas d'un énoncé clos ! Le but de tels exercices est de vous
faire rééchir à ce qu'est un énoncé non clos et de ce qu'il serait possible de faire
pour le clôturer. Voici un exemple de clôture qui cadre assez bien avec l'analyse
mathématique : Pour tout a, x et y , si la distance de x à a est strictement inférieure
à celle de y à a, alors la distance de f (x) à f (a) est strictement inférieure à la distance
de f (y) à f (a) . Vous remarquerez également que l'expression x est plus proche
de a que y , très utilisée en mathématique mais pouvant prêter à confusion, a été
traduite de façon à devenir univoque. Voici la formalisation de l'énoncé ainsi clôturé :
Variables : x, y , a, f . Prédicats : R(x) : x est un réel ; F (f ) : f est une fonction de
R dans R ; D(x, f ) : x appartient au domaine de f ; P (x, a, y) : La distance
6
de x à a est strictement inférieure à la distance de y à a . Structure logique :
(∀a) (∀x) (∀y) (∀f ) ([R(x) ∧ R(y) ∧ R(a) ∧ F (f ) ∧ D(x, f ) ∧ D(y, f ) ∧ D(a, f )] ⇒
{P (x, a, y) ⇒ P (f (x), f (a), f (y))}).
(f) Ici encore, il ne s'agit pas d'un énoncé clos ! En eet, au moins une des variables
(a et x) n'est ni instanciée ni quantiée. On n'a donc pas aaire à une proposi-
tion, contrairement à ce que sous-entend l'énoncé. . . En outre, l'emploi du on est
ambigu : de qu(o)i s'agit-il ? Quelle est sa volonté ? Universelle ou existentielle ?
En revanche, Pour tout réel strictement positif y et pour tout réel a, il existe un réel
x pour lequel la distance de x à a est strictement inférieure à y est une proposition.
En voici la formalisation :
Variables : x, y , a. Prédicats : R(x) : x est un réel ; Q(x) : x est un réel
strictement positif ; P (x, a, y) : La distance de x à a est strictement inférieure à
la distance de y à a . Structure logique : (∀a) (∀y) (∃y) ([R(x) ∧ R(a) ∧ Q(y)] ⇒
P (x, a, y)).
(g) Ici enn, il ne s'agit pas d'un énoncé clos ! En eet, au moins une des variables (a, x,
y et A) n'est ni instanciée ni quantiée. On n'a donc pas aaire à une proposition,
contrairement à ce que sous-entend l'énoncé. . . On y retrouve l'emploi du on avec
son ambiguïté ; l'emploi de susamment accolé à proche est lui aussi ambigu.
Voici un énoncé clos et non ambigu (a priori) : Quels que soient la fonction f , le
réel a, le réel A, le réel z strictement positif, il existe un réel y strictement positif
tel que pour tout réel x appartenant au domaine de dénition de f , si la distance
de x à a est strictement inférieure à y , alors la distance de f (x) à A est strictement
inférieure à z . En voici la formalisation :
Variables : f , a, x, y , z , A. Prédicats : R(x) : x est un réel ; Q(x) : x est un réel
strictement positif ; F (f ) : f est une fonction de R dans R ; D(x, f ) : x appar-
tient au domaine de f ; P (x, a, y) : La distance de x à a est strictement inférieure à
la distance de y à a . Structure logique : (∀f ) (∀a) (∀A) (∀z) (∃y) (∀x) ([R(x) ∧
R(a) ∧ R(A) ∧ Q(y) ∧ Q(z) ∧ F (f ) ∧ D(x, f )] ⇒ {P (x, a, y) ⇒ P (f (x), A, z)}).
11. Remarque : L'écriture de l'énoncé, quoique mathématique, n'appartient pas à la logique
formelle. Pourquoi ?
Négation de la proposition : (∃ > 0) (∀δ > 0) (∃x ∈ domf ) (|x−a| < δ∧|f (x)−b| > ).
7
Réponses aux exercices de la Série 3
1. Réponse b).
2. Réponse d)
3. (a) Fausse. Contre-exemple : f (x) = x2 .
(b) Fausse. Contre-exemple : f (x) = ln x.
(c) Fausse sans devoir chercher un nouveau contre-exemple ; pourquoi ?
4. Variable : a. Prédicats : Z(a) : a est un (entier) relatif ; C(a) : a est pair . Structure
logique : (∀a) (C(a2 ) ⇒ C(a)). La démonstration directe de cette proposition semble
bien compliquée ; comme il s'agit d'une implication et que la contraposée d'une implication
est équivalente à cette implication, on va tenter de démontrer la proposition à l'aide de
sa contraposée :
La contraposée est : (∀a) (C(a) ⇒ C(a2 )). Retour au français mathématique : Il
s'agit de démontrer que, pour tout entier a, si a est impair, alors a2 est également impair.
La démonstration devient nettement plus facile : en eet, si a est impair, c'est qu'il existe
un entier b tel que a = 2b + 1.
Dès lors, a2 = |4b2{z
+ 4b} +1, c.q.f.d. (ce qu'il fallait démontrer)
pair
| {z }
impair
Remarque : Le but de cet exercice est de faire le lien entre la logique et la démonstration
mathématique habituelle : puisqu'une implication et sa contraposée sont équivalente,
autant démontrer la plus facile des deux.
5. Montrer qu'une proposition est vraie, c'est-à-dire toujours vraie, n'est pas toujours facile
(puisqu'il y a une innité de cas à vérier). Il peut alors être plus facile de montrer que
la négation de la proposition est fausse (auquel cas, la proposition de départ était bien
vraie). C'est ce qu'on appelle une démonstration par l'absurde et c'est ce qu'on va
faire ici.
√
On suppose que 2 est rationnel, c'est-à-dire qu'il existe deux entiers p et q , premiers
√ p
entre eux et tels que 2 = . On en déduit que 2q 2 = p2 et que p est donc pair (démontré
q
à l'exercice précédent). Du coup, il existe un entier n tel que p = 2n. On en déduit que
q 2 = 2n2 , de sorte que q aussi est pair. Mais, du fait que p et q sont pairs, ils ne sont
pas premiers entre eux, ce qui contredit l'hypothèse faite au départ : la négation de la
proposition est fausse, donc la proposition de départ est vraie, c.q.f.d.