Mon Cours ST - Cahpitre 1
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2 Série d’exercices N 1 18
1
1 Chapitre 1 Méthodes du raisonnement math-
ématique
1.1 Cours N 1 Éléments de logique mathématique
Dé…nition
Exemples
p est une proposition vraie, q une proposition fausse, r n’est pas une
proposition, nous avons besoin de plus d’informations pour pouvoir juger la
proposition r. Qu’en est-il de a et b?
Le tableau de vérité contient tous les cas possibles pour une, deux ou
trois propositions.
Dans le cas d’une seule proposition le tableau de vérité contient seulement
2 cas:
p
1
0
Le nombre de possibilités dans le tableau de vérité dépend du nombre de
propositions de la manière suivante:
2
Donc dans le cas de 2 propositions nous avons 4 lignes dans le tableau
et dans le cas de 3 propositions nous avons 8 lignes et ainsi de suite. Nous
verrons cela plus en détails dans la suite.
p p
1 0
0 1
Remarque: La négation de la négation p est p.
La conjonction "et":
Règle 1 p ^ q : est vraie si les deux sont vraies. Notre exemple est donc
faux.
La disjonction "ou" :
Règle 2 p _ q : est fausse si les deux sont fausses. Notre exemple est
donc vrai.
L’implication : ")" : p ) q :
"Si 1 2 alors 0 > 3". Là, p est l’hypothèse et q est la conclusion (ou
la conséquence), (non commutatif).
3
L’équivalence "," : p , q :"1 2 veut exactement dire que
0 > 3".
2/ Il faut retenir que l’équivalence est une double implication ou bien une
implication dans les deux sens, i.e1 :
Correction
(a): p (b): q ) p (c) q _ p (d) p ^ q
1
i.e = id est expression en Latin qui signi…e "c’est à dire que" et qui s’utilise encore
couramment en mathématiques.
4
(a) (b) (c) (d)
p q p q)p q q_p p^q
1 1 0 1 0 1 0
1 0 0 1 1 1 0
0 1 1 0 0 0 0
0 0 1 1 1 1 1
Exercice
Soit P, Q et R trois propositions, tracer le tableau de vérité de : P ; (P ^
Q) _ R; P ) R; Q () P
P Q R (P ^ Q) (P ^ Q) _ R P P )R Q () P
1 1 1 1 1 0 1 0
1 1 0 1 1 0 1 0
1 0 1 0 1 0 1 1
1 0 0 0 0 0 1 1
0 1 1 0 1 1 1 1
0 1 0 0 0 1 0 1
0 0 1 0 1 1 1 0
0 0 0 0 0 1 0 0
Exemple
p p p^p p_p
1 0 0 1
0 1 0 1
(p _ p) est une tautologie, (p ^ p) est une contradiction.
5
1.1.5 La réciproque et la contraposée d’une implication
La réciproque : On appelle réciproque de p ) q l’implication q ) p:
Exemple
Remarque importante :
(p ) q) , (q ) p)
Exercice
1)(p ^ q) , (p _ q)
2) (p _ q) , (p ^ q)
3) (p ) q) , (p ^ q)
6
Correction
1)(p ^ q) , (p _ q)
/////// ///////
p q p^q p^q p q p_q (p ^ q) , (p _ q)
1 1 1 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 1 1 1
0 1 0 1 1 0 1 1
0 0 0 1 1 1 1 1
2) (p _ q) , (p ^ q)
/////// ///////
p q p_q p_q p q p^q (p _ q) , (p ^ q)
1 1 1 0 0 0 0 1
1 0 1 0 0 1 0 1
0 1 1 0 1 0 0 1
0 0 0 1 1 1 1 1
3) (p ) q) , (p ^ q)
/////// ///////
p q p)q p)q q p^q (p ) q) , (p ^ q)
1 1 1 0 0 0 1
1 0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 0 0 1
0 0 1 0 1 0 1
Nous pouvons aussi se passer du tableau de vérité et procéder comme
suit:
(p ) q) , (p _ q)
(p ) q) , p_q
(p ) q) , p^q
(p ) q) , (p ^ q)
7
/////// ///////
p q p,q p)q q)p (p ) q) ^ (q ) p) [(p , q)] , [(p ) q) ^ (q ) p)]
1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 0 1 0 1
0 1 0 1 0 0 1
0 0 1 1 1 1 1
(p , q) , [(p ^ q) _ (q ^ p)] :
8
1.2 Cours N 2 Les quanti…cateurs Logiques
1.2.1 Introduction
Rappelons qu’un ensemble est un "espace" qui rassemble des éléments qui
ont tous une propriété commune.
Exemple
X est l’ensemble de tous les nombres pairs compris entre 1 et 11.
a) Nous pouvons le dé…nir par une liste: X = f2; 4; 6; 8; 10g .
b) Ou bien nous pouvons le dé…nir en précisant la propriété commune:
X = fx=x est pair et 1 < x < 11g.
Remarque 2 2 X; mais 12 2
= X:
Exemple introductif
On note P (x) une phrase mathématique qui dépend de x. Par exemple
P (x) : "x > 1":
Si x = 5 la proposition p(x) est vraie, si x = 0 la proposition est fausse.
9
Ce x bien précis qui nous fait voir que notre proposition est fausse est
appelé un contre-exemple à l’assertion (8x 2 E; P (x)). On dit qu’on
utilise ici un raisonnement par contre-exemple.
Exemple
Exemples
Exemples
10
1) (9n 2 N= n > n + 1) faux
2) (9n 2 N= n est pair) vrai, il su¢ t de prendre n = 2
3) (9x 2 R= x < 1) vrai, il su¢ t de prendre x = 1
4) (9n 2 N = n < 1) faux
Traduction de 1): "Il existe au moins un entier naturel n dans N tel que,
n est strictement plus grand que n + 1.
Remarque
(8n 2 N; n < n + 1) , 9n 2 N= n n + 1:
(9n 2 N = n 1) , 8n 2 N ; n < 1:
Remarque
Ne pas oublier que : ( ) , (>),( ) , (<) et (=) , (6=):
1)8x 2 R; 8y 2 R; x + y = y + x: vrai
2)8x 2 R; 8y 2 R; xy x + y faux, il su¢ t de prendre x = 1 et y = 0
3)9n 2 N; 9m 2 N = nm 18 vrai, il su¢ t de prendre n = m = 1
4)9n 2 N; 9m 2 N / n+m<0 faux
11
Traduction de 1) "Quelque soit x dans R ,quelque soit y dans R; x et y
véri…ent x + y = y + x.
Exemples
a) 8x 2 R; 9y 2 R; x y
En l’occurrence ici : y dépend de x. Notre phrase a) est vraie.
Nous devons donner le y en fonction de x pour prouver la véracité de
notre assertion.
Dans notre exemple, il su¢ t de prendre y = jxj + 1 par exemple.
Ici, l’élément qui "doit exister" est le même pour tous les autres éléments
qui sont "quelconques", c’est à dire que là y est …xé, et tous les x doivent
véri…er le reste de la phrase pour ce même y.
Exemples
a)9y 2 R; 8x 2 R; x y
Notre exemple veut dire qu’il y a un y …xé pour lequel tous les réels lui
sont inférieurs.
La phrase a) est donc fausse, il su¢ t de prendre x = jyj + 1.
b) 9n 2 N= 8m 2 N ; m2 n
Remarque
12
Si on a du mal à juger la valeur de vérité d’une phrase, on essaye de voir
sa négation, surtout pour les phrases qui commencent par 9:
Exercice
Traduire les propositions suivantes, juger leur valeur de vérité puis donner
leur négation:
1) 8x 2 R; 9y 2 R= x + y > 0:
2) 9n 2 N= 8m 2 N ; m2 < n
Correction
Traduction de 1) :
Traduction de 2):
"Il existe au moins un entier naturel n tel que, pour tout entier naturel
13
1.3 Cours N 3 Méthodes de raisonnement mathéma-
tique
1.3.1 Raisonnement direct
On veut montrer que l’assertion « P ) Q » est vraie. On suppose que P
est vraie et on montre qu’alors Q est vraie.
Exemple Montrer que si a = b ) a+b 2
= b (facile).
Exemple
On veut montrer que : Si "n2 est impair" alors "n est impair".
p :"n2 est impair", q :"n est impair".
On veut donc montrer (p ) q) ; on va utiliser sa contraposée (q ) p):
q :"n est pair",p :"n2 est pair". q est l’hypothèse, p est la conclusion.
14
Le but: on veut montrer p:
!Hypothèse: on suppose p:
!Démonstration! contradiction avec p:
!Conclusion: p est fausse, donc p est vraie.
Exemple
p
Le but: on veut montrer p : " 2 2 = Q": p
Pour montrer p, on va utiliser son contraire p : " 2 2 Q":
!Hypothèse :
p
p : " 2 2 Q":
p
Si 2 2 Q alors
p n
9n 2 Z; 9m 2 Z = 2 = et pgcd(n; m) = 1:
m
!Démonstration:
p n
2= m
) 2m2 = n2 :
) n2 est pair, donc n est pair, (la preuve se trouve dans la section plus haut).
) 9k 2 N=n = 2k:
) n2 = 4k 2 :
) 2m2 = 4k 2 :
) m2 = 2k 2 :
) m2 est pair, donc m est pair.
) pgcd(n; m) = 2:
Donc pgcd(n; m) = 2
C’est une contradiction avec l’hypothèse pgcd(n; m) = 1!
!Conclusion:
p p
" 2 2 Q" est fausse, donc " 2 2 = Q" est vraie.
Exemple
15
Montrer que l’assertion suivante p est fausse p : (8x 2 R; x2 > 0).
Démonstration:
8n 2 N; P (n):
On passe par 3 étapes:
1/Véri…cation :
On doit véri…er que p(0) est vraie, (p(1) si on travaille dans N ).
2/Hérédité
On suppose que p(n) est vraie et on utilise p(n) pour démontrer que
p(n + 1) est vraie aussi.
3/Conclusion:
On déduit que 8n 2 N; P (n).
Exemple
monter que 8n 2 N ; (4n 1) est divisible par 3.
1/Véri…cation :
Pour n = 1, on a p(1): (41 1) = 3; 3 est divisible par 3, donc p(1) est
vraie.
2/Hérédité :
On suppose que p(n) est vraie: (4n 1) est divisible par 3.
Donc 9k 2 N=(4n 1) = 3k ....(1).
Pour p(n + 1) :
16
(4n+1 1) = (4: (4n ) 1):
(1) , (4n ) = 3k + 1:
= (4: (3k + 1) 1):
= 12k + 4 1:
= 12k + 3:
= 3(4k + 1):
9k 0 = (4k + 1) 2 N=(4n+1 1) = 3k 0 :
Donc (4n+1 1) est divisible par 3.
Ce qui fait que p(n + 1) est vraie.
3/Conclusion:
8n 2 N ; (4n 1) est divisible par 3.
17
2 Série d’exercices N 1
Exercice 1
Écrire sous forme de propositions composées les énoncés suivants et
donner leur négation:
1. 7 est un nombre pair et premier.
2. Le soleil ne brille pas et la terre est ronde.
3. Oran est une ville Algérienne ou 6 = 3 + 1.
4. Si Omar joue à la ‡ûte, alors il joue à la guitare.
5. x est un nombre pair veut exactement dire que x divise 2.
Exercice 2
Soit P une proposition. En dressant la table de vérité, montrer que la
proposition P ^ P est une contradiction et que la proposition P _ P est une
tautologie.
Exercice 3
Soient P , Q deux propositions quelconques.
1. Construire la table de vérité de la proposition suivante:
(P _ Q) ^ (P _ Q)
Exercice 4
Soient les trois propositions suivantes: p:" Je pars", q:"Tu restes", r : "Il
n’y a personne".
Traduisez les formules logiques suivantes en Français, puis tracez leur
tableau de vérité correspondant:
(a) (p ^ q) ) r: (b) (p _ q) ) r:
Exercice 5
Sans utiliser la table de vérité...
18
1. Montrer que les deux propositions suivantes sont équivalentes:
a) P ) (Q ^ R) _ (Q _ R)
b) P _ (Q ^ R) _ (Q _ R)
P ) Q ^ (P ^ Q) ^ R) ) (R ^ Q)
Exercice 6
2. Supposons qu’ils sont tous innocents, qui est ce qui a menti dans sa
déclaration?
3. Supposons qu’ils ont tous dit la vérité dans leurs déclarations, qui est
innocent et qui est coupable?
4. Supposons que les innocents on dit la vérité et que les coupables ont
menti, alors qui est innocent et qui est coupable?
5. Est-il possible que les innocents ont menti et que les coupables ont dit
la vérité?
Exercice 7
19
Pour chaque réel, je peux trouver un entier relatif tel que leur produit
soit strictement plus grand que 1.
Pour tout entier naturel x, il existe un entier naturel y tel que, pour
tout entier naturel z, la relation z < x implique la relation z < x + y.
Exercice 8
Les propositions (a), (b) sont-elles vraies ou fausses? Donner leurs néga-
tions.
3/ Écrire la négation, la réciproque et la contraposée de la proposition
suivante :
8x 2 R; 9y 2 R= x 0 ) y > 2:
Exercice 9
20
P
n
( 1)n (2n+1) 1
c) 8n 2 N ; ( 1)k k = 4
k=1
Exercice 10
21
3 Correction de la série d’exercices N 1
Exercice 1
(1) : (p ^ q) , p _ q:
(2) : (p ^ q) , p _ q:
(3) : (p _ q) , p ^ q:
22
4. Si Omar joue à la ‡ûte, alors il joue à la guitare.
On pose p:" Omar joue à la ‡ûte ", q:"il joue à la guitare", on trouve
(4): p ) q:
(4) : (p ) q) , p ^ q;
Exercice 2
p p p^p p_p
1 0 0 1
0 1 0 1
Exercice 3
(P _ Q) ^ (P _ Q)
/////// ///////
p q p_q p_q p q p_q (p _ q) ^ (p _ q)
1 1 1 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 1 1 0
0 1 1 0 1 0 1 0
0 0 0 1 1 1 1 1
23
2. Montrer les équivalences suivantes:
a) (P ) Q) () (P _ Q)
/////// ///////
p q p)q p_q p p_q (p ) q) , (p _ q)
1 1 1 0 0 1 1
1 0 0 0 0 0 1
0 1 1 0 1 1 1
0 0 1 1 1 1 1
b) (p ) q) () (q ) p) ( la contraposée )
/////// ///////
p q p)q p q q ) p (p ) q) , (q ) p)
1 1 1 0 0 1 1
1 0 0 0 1 0 1
0 1 1 1 0 1 1
0 0 1 1 1 1 1
Exercice 4
Soient les trois propositions suivantes: p:" Je pars", q:"Tu restes", r : "Il
n’y a personne".
Traduisez les formules logiques suivantes en Français, puis tracez leur
tableau de vérité correspondant:
(a) (p ^ q) ) r:
(a) Si je pars et que tu ne restes pas, alors il n’y a personne !
p q r q p^q (p ^ q) ) r
1 1 1 0 0 1
1 1 0 0 0 1
1 0 1 1 1 1
1 0 0 1 1 0
0 1 1 0 0 1
0 1 0 0 0 1
0 0 1 1 0 1
0 0 0 1 0 1
(b) (p _ q) ) r:
24
(b) Si je ne pars pas ou que tu ne restes pas, alors il y a quelqu’un !
p q r p q p_q r (p _ q) ) r
1 1 1 0 0 0 0 1
1 1 0 0 0 0 1 1
1 0 1 0 1 1 0 0
1 0 0 0 1 1 1 1
0 1 1 1 0 1 0 0
0 1 0 1 0 1 1 1
0 0 1 1 1 1 0 0
0 0 0 1 1 1 1 1
Exercice 5
a) P ) (Q ^ R) _ (Q _ R)
b) P _ (Q ^ R) _ (Q _ R)
P ) Q ^ (P ^ Q) ^ R ) (R ^ Q)
Cette proposition est une implication. Le seul cas où elle est fausse,
c’est quand la première est vraie et la seconde est fausse. Est-ce que
ce cas est possible?
Posons (A): P ) Q ^ (P ^ Q) ^ R ; quand est-ce que (A) est vraie?
Eh bien, (A) est une conjonction, elle est vraie si les trois propositions
P ) Q ; (P ^ Q); R sont toutes vraies en même temps.
Or, on remarque que P ) Q est en fait équivalente à P _ Q
25
On a donc
(A) , P _ Q ^ (P ^ Q) ^ R)
, P ^ Q ^ (P ^ Q) ^ R
Exercice 6
Trois personnes, x, y et z sont convoquées devant un juge pour un crime
commis dans le village, voici leurs déclarations:
x déclare : "z est coupable et y est innocent".
y déclare : "Je suis innocent, mais l’un des deux autres est coupable".
z déclare : "Si x est coupable, alors y est coupable aussi".
Nous posons p, q et r les propositions suivantes (x est innocent), (y est
innocent), (z est innocent).
x : r ^ q; y : q ^ (p _ r); z:p)q
x y z
p q r p q r r^q p_r q ^ (p _ r) p ) q
1 1 1 0 0 0 0 0 0 1
1 1 0 0 0 1 1 1 1 1
1 0 1 0 1 0 0 0 0 1
1 0 0 0 1 1 0 1 0 1
0 1 1 1 0 0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 1 1 1 1 0
0 0 1 1 1 0 0 1 0 1
0 0 0 1 1 1 0 1 0 1
2. Supposons qu’ils sont tous innocents, qui est ce qui a menti dans sa
déclaration?
Le cas où ils sont tous innocents correspond à la première ligne du
tableau, en examinant la valeur de vérité des déclarations on se rend
compte que x et y ont menti.
26
3. Supposons qu’ils ont tous dit la vérité dans leurs déclarations, qui est
innocent et qui est coupable?
Le cas où ils ont tous dit la vérité correspond au cas de toutes les
déclarations vraies, ce qui est représenté par la deuxième ligne sur le
tableau, et là nous pouvons voir que x et y sont innocents mais z est
coupable.
4. Supposons que les innocents on dit la vérité et que les coupables ont
menti, alors qui est innocent et qui est coupable?
Ce cas correspond à une concordance entre les valeurs de vérité des
propositions simples et de leurs déclarations, ce qui est représenté par
l’avant dérnière ligne du tableau, ce qui donne que x et y sont coupables
et z est innocent.
5. Est-il possible que les innocents ont menti et que les coupables ont dit
la vérité?
Ce cas correspond à une discordance entre (toutes) les propositions
simples et leurs déclarations, ce qui n’est représenté dans aucun cas
dans le tableau, donc, non, il n’est pas possible que les innocents aient
menti et que les coupables aient dit la vérité.
Exercice 7
8x 2 R; x2 0:
9x 2 R=x2 < 0:
Pour chaque réel, je peux trouver un entier naturel tel que leur produit
soit strictement plus grand que 1.
8x 2 R; 9n 2 N=x:n > 1:
27
9x 2 R=8n 2 N; x:n 1:
Pour tout entier naturel x, il existe un entier naturel y tel que, pour
tout entier naturel z, la relation z < x implique la relation z < x + y.
9x 2 N=8y 2 N; 9z 2 N= (z < x) ^ (z x + y) :
Exercice 8
1/ L’implication suivante est-elle vraie ou fausse? Donner sa négation et
sa contraposée:
8x 2 R; x < 0 ) x x2
L’implication est vraie. Négation :
9x 2 R= (x < 0) ^ x > x2 :
Contraposée :
8x 2 R; x > x2 ) (x > 0)
2/ Soient les propositions suivantes:
(a)8x 2 R; 8y 2 R; x + y 0: (b)9x 2 R; 8y 2 R; y 2 > x:
Les propositions (a), (b) sont-elles vraies ou fausses? Donner leur néga-
tion.
(a) est fausse, il su¢ t de prendre x et y tous les deux positifs, par exemple
x = 1 et y = 2:
(b) : 8x 2 R; 9y 2 R; y2 x:
3/ Écrire la négation, la réciproque puis la contraposée de la proposition
suivante :
28
(p) : 8x 2 R; 9y 2 R= x 0 ) y > 2:
Négation :
(p) : 9x 2 R; 8y 2 R; (x 0) ^ y 2
Réciproque:
(R) : 8x 2 R; 9y 2 R= y > 2 ) x 0
Contraposée
(C) : 8x 2 R; 9y 2 R= y 2) x>0
Exercice 9
(a b)(1 + a + b) = 0
donc soit a = b soit a + b = 1
29
(4n + 3) = a2
a2 3
)n=
4
a2 3
n=
4 4
Si a est pair, il est clair que n n’est pas naturel, si a est impair, on aura:
2
9k 2 N=a = 2k + 1 donc n = k +2k+1 4
3
4
;
k 2 k 1
Donc n = 4 + 2 2 , il est clair que n n’est pas naturel dans ce cas non
plus.
Dans les deux cas nous avons une contradiction ...
Remarque:
n2 0 ou 1 [4]
Et comme
(4n + 3) 3 [4]
Alors (4n + 3) ne peut pas être un carré parfait.
30
a)8n 2 N; (4n + 6n 1) est un multiple de 9.
1/Véri…cation :
Pour n = 0, on a p(0): (40 + 6(0) 1) = 0; 0 est divisible par 9, donc p(0)
est vraie.
2/Hérédité
On suppose que p(n) est vraie: (4n + 6n 1) est divisible par 9.
Donc 9k 2 N=(4n + 6n 1) = 9k .....(1)
Pour p(n + 1) :
P
n+1 P
n
k(k + 1)(k + 2) = k(k + 1)(k + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
k=1 k=1
1
= 4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
= (n + 1)(n + 2)(n + 3) 14 n + 1
= 41 (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
Ce qui fait que p(n + 1) est vraie.
3/Conclusion:
Pn
8n 2 N ; k(k + 1)(k + 2) = 14 n(n + 1)(n + 2)(n + 3):
k=1
31
P
n
( 1)n (2n+1) 1
c) 8n 2 N ; ( 1)k k = 4
k=1
1/Véri…cation :
P
1
( 1)1 (2(1)+1) 1
Pour n = 1, on a p(1): ( 1)k k = 1; et 4
= 1, donc
k=1
p(1) est vraie.
2/Hérédité
P
n
( 1)n (2n+1) 1
On suppose que p(n) est vraie: ( 1)k k = 4
.
k=1
P
n+1
( 1)n+1 (2n+3) 1
Pour p(n + 1) : ( 1)k k = 4
???
k=1
P
n+1 P
n
( 1)k k = ( 1)k k + ( 1)(n+1) (n + 1)
k=1 k=1
n
= ( 1) (2n+1)
4
1
+ ( 1)(n+1) (n + 1)
( 1)n
= 4 [(2n + 1) 4(n + 1)] 14
= 9(4k + 2n + 1)
9k 0 = (4k + 2n + 1) 2 N=(4n+1 + 6n 1) = 9k 0 :
Donc (4n+1 + 6n 1) est divisible par 9.
Exercice 10
1/ Montrer que tout entier impair n s’écrit sous la forme n = 4k + r avec
k 2 N et r 2 f1; 3g :
Soit n un entier impair, 9s 2 N=n = 2s + 1, puisque s est un entier
naturel, il peut être pair ou impair, donc 9k 2 N=s = 2k + 1 ou bien s = 2k
(rappelons que 0 peut très bien être considérer comme un nombre et pair en
plus !).
Dans ce cas, n = 4k + r avec k 2 N et r 2 f1; 3g :
2/Montrer maintenant par contraposition que pour n 2 N on a :
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Ce qui fait que (n2 1) = 16k 2 + 8kr ou bien (n2 1) = 16k 2 + 8kr + 8
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