Cours Et Exercices Méca Fluides BTS ET
Cours Et Exercices Méca Fluides BTS ET
Cours Et Exercices Méca Fluides BTS ET
Un solide a une forme propre qui nous permet de le reconnaître. Un liquide ou un gaz n’ont
pas de forme propre, ils épousent la forme du récipient qui les contient, sont déformables sous
la moindre action. Les Liquides et les gaz ont des différences : un liquide, contrairement à un
gaz, a un volume défini, il ne remplit pas tout le volume du récipient.
S F en Newtons
F F P S P en Pa
S en m²
La pression est une grandeur scalaire positive, la force de pression est une grandeur
vectorielle.
La pression est la même en tous les points d’un plan horizontal pris dans un fluide en
équilibre.
2. Cas d’un fluide au repos dans le champ de pesanteur
Principe de l’hydrostatique
Le fluide a pour masse volumique (kg/m3) et le champ de pesanteur est le seul champ de forces
extérieures.
P P0 .g.z
Attention, il ne faudrait pas conclure que les forces de pression s’exercent verticalement.
Elles s’exercent perpendiculairement à tout élément de surface.
Dans un baromètre à mercure, pour une pression atmosphérique normale, la hauteur h est égale
à 760 mm ce qui correspond à
A l’échelle humaine courante, les variations de pression sont sensibles dans les liquides.
Un baromètre mesure une pression absolue puisque la pression dans le vide est nulle (pas de
masse = pas de poids). Les manomètres , eux, mesurent des différences de pression.
2.2. Fluide compressible (gaz)
Cependant les masses volumiques des gaz sont faibles (air dans les conditions courantes 1,3 Kg
m-3) et, à l’échelle humaine courante, on négligera les variations de pression avec l’altitude
dans les gaz.
Seul l’air atmosphérique présente des différences d’altitude suffisantes pour ne pas négliger les
variations de pression (il faut compter de l'ordre de 1 km d'altitude pour que les variations de
pression deviennent significatives).
L’énergie cinétique du vent qu’une éolienne peut récupérer du vent pour la transformer en
énergie – d’abord mécanique – puis électrique, dépend de 3 paramètres :
- la densité de l’air
- la vitesse du vent
- la surface balayée par les pales de l’éolienne.
La puissance récupérée peut s’écrire :
Où est en kg/m3
1
P . .S .V 3 CP S en m²
2 V en m/s
CP coefficient de puissance, pas d’unité
Il s’agit d’un coefficient qui est une sorte de rendement entre l’éolien et l’électrique. Le
physicien allemand Ch. BETZ a montré que dans le meilleur des cas, ce coefficient vaut 0,59.
Dans un parc éolien, on cherche à espacer les éoliennes d’au moins 5 à 9 diamètres dans la
direction du vent dominant, et d’au moins 3 à 5 diamètres dans la direction perpendiculaire.
Théorème d’Archimède
« Tout corps plongé dans un fluide en équilibre est soumis de la part de celui-ci à une
poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au poids du fluide de remplacement et
appliquée à son centre de masse appelé centre de carène. »
A titre d’exemple, considérons l’équilibre d’une boîte parallélépipédique à section rectangulaire
ouverte flottant sur l’eau (Fig. b). Une telle boîte, de dimensions L = 10 m, l = 4 m, h = 3 m et
de masse M = 20 t, constitue un modèle simplifié d’une embarcation flottant sur l’eau. Elle
s’enfonce dans l’eau d’une hauteur h’ telle que :
M
M .g eau .L.l.h'g soit h' 0,5m
eau .L.l
Notons que, la boîte étant ouverte et les parois latérales de masse négligeable, le centre de
masse C est situé au centre de la base rectangulaire, alors que le centre de carène K est au-
h'
dessus de lui à la distance . Dans ce cas, l’équilibre est stable : une légère rotation de la boîte
2
autour de l’axe longitudinal passant par le centre de masse produit des oscillations autour de la
position d’équilibre.
3. Fluides en mouvement :
Alors :
Il se trouve que parfois il y a des pertes des charges qui viennent contredire l’équation de
Bernouilli.
On peut alors écrire : (pertes P en Pa )
1 1
v1 g h1 P1 v 2 g h2 P2 pertes de ch arg e 0
2 2
2 2
On peut facilement transformer cette équation pour la mettre en unité de hauteur (m) , il suffit
de la diviser par g . On obtient h, pertes de charge en m.
- La pression statique : PA
PA
1 - La hauteur Piézométrique : h A
- La pression dynamique : .v A
2
.g
2
Ecoulement Linéaire / Perturbé :
Les pertes de charge correspondent général, soit aux accidents liées à la canalisation
(singulières), soit aux frottements dans la canalisation (linéaires).
Le Nombre de REYNOLDS permet en général de déterminer si l’écoulement sera linéaire ou
Perturbé.
Ce nombre dépend de la vitesse de l’écoulement v , de la section de la canalisation D, de la
viscosité du fluide µ et de sa masse volumique
vD
Re . 3 cas peuvent alors se présenter :
Re 2 000 2 000 Re 3 000 Re 2 000
Laminaire Intermédiaire Turbulent
64 v 2 L 2 http://www.ac-nancy-
p ou h 64 v L metz.fr/enseign/Physique/PHYS/Bts-
RE 2 D RE 2 g D Cira/mecaflu/mecaflu.htm
On peut alors calculer les pertes de charge grâce aux formules sus-citées. (les photos illustrent
les écoulements et proviennent du site indiqué ci-dessus.
3.4. Pompes :
- Exercices type -
Conduite forcée
S1 S2
Calculer
tuyère
turbine
5 – Sections et vitesses :
- Quelle doit être la section d’une conduite qui doit transporter 0,2 m3 d’eau par seconde à la
vitesse de 5 m/s ?
- Une conduite transporte 0,25 m3 d’eau par seconde. Le diamètre de cette conduite est 200
mm. Quelle est la vitesse d’écoulement de l’eau ?
Altitude de la pompe ZA = ZB = 0
Pression de l’eau dans le puits = pression atmosphérique.
Altitude de l’orifice supérieur C = 52 m
Pression à la sortie C = pression atmosphérique.
P Section de la tubulure de refoulement = 0,004 m².
A B
Débit volumique de la pompe 72 m3/h
On évalue les pertes de charge dans la conduite de
refoulement à une hauteur d’eau Z = 12 m.
Soit une conduite amenant de l’eau d’un point 1 à un point 2 (plus haut) :
h1 = 0 m v1 = 5 m/s P1 = 5,4.105 Pa
h2 = 40 m v2 = 5 m/s P2 = 1,2.105 Pa
Calculer les pertes de charge en hauteur d’eau (h), puis en unité de pression (P)
On suppose l’écoulement laminaire, sachant que D=1m et que L=1km, calculez le nombre de
Reynolds de cet écoulement. L’hypothèse de départ est-elle valable ?
8 – pompe intermédiaire :
Nous souhaitons dimensionner les pales d'une éolienne à vitesse fixe pour obtenir une
puissance mécanique de 750 kW pour une vitesse de vent de 13,8 m/s. On considère un
coefficient de puissance Cp égal à 0,2. Calculer le rayon de la surface balayée par la
turbine puis la longueur d’une pale.
10 - Coefficient de puissance :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrodynamique
http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/HereLaxou/Ressource/ddf/ddf.htm#1
http://www.a3i.fr/Cours_force_puissance_energie.htm
http://www.sciences.univ-
nantes.fr/physique/perso/blanquet/thermo2005/A2_statiquefluides/Statique%20des%20fluides.
htm#1
et 2 PDF :
http://www.educnet.education.fr/rnchimie/gen_chim/triboulet/rtf/mecafluide.pdf
http://www.unice.fr/zetetique/polycop_phys.pdf (c’est du caviar ! )