Ghada PFE75-corrigÃ
Ghada PFE75-corrigÃ
Ghada PFE75-corrigÃ
UNIVERSITE DE TUNIS
O organisme d’accueil :
COSI
Elaboré par :
Louati Ghada
Du profond de mon cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers,
A ma chère Mère,
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon
enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Puisse Dieu,
la Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie.
Tous les mots que je pourrais utiliser seraient insuffisants pour exprimer
l’amour, l’estime, et le respect que j’ai toujours eu pour vous
A mon frère,
Je vous remercie pour vos soutiens continus. Je suis chanceux de vous avoir à
mes côtés. Je vous souhaite tout le bonheur
A ma sœur,
Je vous dédie ce travail en témoigne des liens solides et intimes qui nous
unissent et pour leur soutien, encouragements en vous souhaitant un avenir plein
de succès et de bonheur.
En témoignage de l’amitié sincère qui nous à liées et des bons moments passés
ensemble, je vous dédie ce travail en souhaitant un avenir radieux et plein de
bonnes promesses.
Remerciments
La comptabilité et la fiscalité bien qu’elles soient deux notions indissociables, elles soulèvent
des problématiques diverses. En effet, si la comptabilité se définit comme
l’ensemble des règles qui ont vocation à refléter l’image fidèle des performances, de décrire la
situation financière de l’entreprise ainsi que ses opérations patrimoniales. La fiscalité sert à
assurer les couvertures des charges publiques, comme le disait Gaston JESE « il y a des
dépenses, il faut les couvrir ».
A cet égard, notre projet vise à étudier et traiter l’origine des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal, ainsi que les différents traitements extra comptables admis par
la législation fiscale.
comptable et le droit fiscal, alors que dans une deuxième section les principales divergences
entre le résultat comptable et le résultat fiscal .
La deuxième partie est une étude empirique qui consiste à présenter un cas pratique qui
permet d’exposer quelques divergences entre le résultat comptable et le résultat fiscal.
Nul ne peut nier l’importance que revêtent les connaissances théoriques et les informations
acquises en matière comptable et fiscale durant les années d’études universitaires ,cependant
si on vise la réussite dans la vie professionnelle, ces connaissances et malgré leur importance
demeurent à elles seules insuffisantes de ce fait et à fin d’exercer mon activité en tant qu’une
étudiante en 3ème année licence appliquée en comptabilité ,il faut passer un stage d'une période
de 3 mois auprès d’un comptable membre inscrit au tableau de la compagnie comptable de
Tunis C.C.T .
Et pour cette raison j’ai passé mon stage au sein du cabinet de Mr Monem SMIDI.
Toutefois ce stage m’a permis de tester mes capacités d’analyse et de synthèse, et de faire une
comparaison entre l’application théorique et l’application pratique.
● Créé par la Loi N°2002-16 du 4 février 2002, est dotée d’une personnalité civile,
groupant les professionnels habilités à exercer la profession de comptable selon les
conditions fixées par la loi
● La compagnie est administrée par un conseil dont le siège est à Tunis.
1
Document interne du cabinet
2. Présentation du cabinet COSI
2.2 le fondateur
Dans le cadre de mon projet de fin d’étude, a été l’occasion de faire un stage chez un
comptable membre de la compagnie des comptables de Tunisie « CCT »
• Directrice adjointe
2.3 L’organigramme
Figure 1 : Organigramme du cabinet COSI
• Industrie
• Commerce en gros
• Education privée
• Santé privée
• Agriculture
Section 2 : les tâches effectuées
Première étape :
● Collecter toutes les pièces comptables nécessaires des dossiers des clients
● Les factures d’achats et ventes
● Les relevés bancaires mensuelles
● Les quittances des déclarations d’impôts mensuels
● Les quittances des déclarations du CNSS….
● le classement des pièces comptables par date et par numéro de pièce
Deuxième étape :
La tenue d’une comptabilité impose l’utilisation de journaux comptables, à l’objet
d’enregistrer d’une manière chronologique et continue toutes les opérations financières
effectuées par une entreprise au cours d’un exercice comptable. On a cinq principaux
journaux auxiliaires (vente, achat, banque, caisse, opérations diverses).
-Journal banque : la saisie des relevés bancaires et leur rapprochement avec les
comptes des clients et des fournisseurs ont basent sur les souches de chèque.
-Journal achat : passer toutes les factures d’achat, on fait la distanciation entre l’achat
des biens et services (classe 6) et d’immobilisation (classe 2), on contrepartie « 401
FOURNISSEUR D’EXPLOITATION ».
-Journal vente : enregistrer les factures de vente, on débite le compte « 411 CLIENT » et la
contrepartie un compte du classe 7 selon l’activité de l’entreprise (prestation de service ou
vente).
● Impôt
● Leasing
● Paie
● Autre frais
Troisième étape
Après, la saisie des pièces comptables, on passe au rapprochement comptable : les travaux
d’inventaire, le justifie des comptes tel que la TVA les comptes des clients et des fournisseurs
…
● L’année et le mois
● Le code TVA et catégorie
● La matricule fiscale
● Nom, adresse et activité
● Les retenues à la source tel que,
- Retenue sur loyer : 15% du montant du loyer
- Retenue sur les honoraires : 5 % du montant facturé TTC
- Retenue sur fournisseur : 1,5% du montant de la facture TTC, qui dépasse 1000 dinars.
● TFP
La taxe de formation professionnelle, est mentionnée par l’Art 364 et 365 de code du
travail, elle calcule sur la base des traitements, salaires, et toutes autres rétributions brutes,
avant toute déduction, à quelque titre que ce soit, y compris la valeur des avantages en nature
ayant le caractère de revenus.
Parmi, les services du cabinet la gestion des employés de nous clients et par conséquent la
détermination des salaires net à la fin de chaque mois, on parle donc de ;
C’est un document fourni par l’employeur attestant du salaire versé au salarié, il détaille le
salaire net versé et la partie socialisée du salaire via les cotisations diverses.
= salaire net
Elle regroupe les éléments principaux de trois mois présidente qui doit le représenter
à la caisse nationale de sécurité sociale « CNSS » se sont :
● Leurs matricules
● N° CNSS
● Le total du salaire brut sera multiplié par 25,93% « Régime Général » comme sécurité
sociale (16,75% à la charge de patron et 7,75% à la charge de l’employé). Aussi par un
taux variable selon la nature d’activité comme accident de travail, on trouve le
montant qui sera payé à la caisse nationale de sécurité sociale.
Conclusion
Grâce à ces quatorze semaines de stage, nous avons pu mettre en application les
connaissances acquises durant notre formation. En effet, le stage est un exercice
professionnel, qui nous permet de confirmer notre formation théorique d’une part, et d’autre
part se familiariser avec l’aspect réel des divers problèmes et aussi avec la manière de les
traiter. Nous pensons que cette expérience nous offre une bonne
préparation à notre insertion dans la vie professionnelle car elle fut pour nous une
expérience enrichissante et complète.
Chapitre 2 : Divergences entre résultat
comptable et résultat fiscal
Introduction
En Tunisie, les divergences entre le résultat comptable et le résultat fiscal renseignent sur
des divergences dues aux différences entre la réglementation comptable et la loi fiscale, et
des traitements extracomptables ainsi que des avantages fiscaux permettant de réduire au
maximum le fardeau fiscal. Dans ce cadre d’analyse, le présent chapitre vise à explorer les
divergences entre le résultat comptables et le résultat fiscal.
1. Le droit comptable2 :
Après que l'économie tunisienne a subi divers changements et développements,
Des comptables qui réagissent aux évolutions et peuvent combler les lacunes
PCG 1968 se sent très fort. Ainsi, avec la promulgation de la loi n° 96-112,
2
NEJI BACCOUCHE, <<Droit fiscal>>,1999
Selon HOARAU (1995, p.87), « la comparabilité des informations financières
apparaît comme condition nécessaire pour une meilleure allocation des
ressources au premier niveau et réduire les coûts de transaction".
Code IRPP.
* La loi comptable.
* Le cadre conceptuel.
3
⁻ FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF en gestion,
ISG Tunis 2011.
1.1 Système comptable des entreprises45
Il y a cinq chapitres.
Le chapitre premier, intitulé « Dispositions générales », définit le champ
d’application de la loi et les composantes du système et institue le Conseil national
de la comptabilité tout en précisant ses prérogatives. Ce conseil, comme il a été ci
avant précisé, a été organisé par les dispositions du décret n° 2007 – 1096 du 2 mai
2007 (relatif à la fixation de la composition et les règles d'organisation du Conseil
National de la Comptabilité .
Le chapitre II, concerne le « Cadre conceptuel et les normes techniques.
Le chapitre III, traite des livres comptables. Ses Articles 11 à 17, énumèrent et
définissent les livres comptables obligatoires, leur forme et les conditions de leur
tenue dans le cas d’une comptabilité informatisée.
Le chapitre IV, intitulé « États financiers » définit le contenu de ces états, leur
périodicité et leurs délais d’établissement et institue l’obligation pour les groupes
de sociétés d’établir des états financiers consolidés.
Le cinquième et dernier chapitre de la loi comporte des dispositions diverses fixant
le délai de conservation des documents comptables ainsi que la date d’entrée en
vigueur du nouveau système comptable. »
4
Système comptable des entreprises, 1997
5
YAICHE, « Le nouveau système comptable »,1997
⁻ Arbitrage lors de la recherche de solutions en raison d'intérêts différent qui
convient
⁻ Interprétation des états financiers
⁻ Résoudre les problèmes comptables non résolus par les normes
Les règles de mesure pour indiquer sur quelle base l’opération doit être évaluée.
⁻ Les règles de présentation pour identifier les informations devant être
divulguées sur l’opération.
6
Notes communes N°26/2016, 31 mars 2016, république tunisienne ministre des finances direction générale des études et de la législation fiscales
NC03-Revenus
NC04-Stocks
NC05-Immobilisations corporelles
NC06-Immobilisations Incorporelles
NC07-Placements
NC08-Résultat Net de l’Exercice et Eléments Extraordinaires
NC09-Contrats de construction
NC10-Charges Reportées
NC11-Modifications Comptables
NC12-Subventions publiques
NC13-Charge d’emprunt
NC14-Evénements et éventualités postérieures à la date de
clôture. NC15-Opérations en Monnaie étrangère
NC19-Etats financiers intermédiaires
NC20-Dépenses de Recherche et de Développement.
Les normes 35 à 38 sont des normes régissant les états financiers consolidés.
La norme 39 traite des informations sur les parties liées.
1.2. Code de l’IRPP et de l’IS7
Dans ses articles 10 et 20, le code de l’IRPP et de l’IS fournit la référence en
matière fiscale pour toute personne qui tient une comptabilité et définit la
méthode de détermination du bénéfice imposable à l’impôt sur les bénéfices.
On outre, l’article 39 du même code a prévu des conditions pour bénéficier des
avantages fiscaux par la tenue d’une comptabilité conforme à la législation
comptable.
De plus, l’article 62 a prévu les personnes assujetties à la tenue d’une
comptabilité conforme à la législation comptable des entreprises, les obligations
des personnes tenant une comptabilité sur ordinateur ainsi que l’obligation de
conserver les livres de commerce et documents comptables.
2.1. La loi :
Est loi tout acte voté par le parlement selon la procédure législative. Aux termes de
l'article 34 de la constitution : "Sont pris sous forme de lois, les textes relatifs à
l'amnistie, à l'assiette, aux taux et aux procédures de recouvrement des impôts, sauf
délégation accordée au Président de la République par les lois de finances et les lois
fiscales".
Ainsi, seule la loi peut instituer un impôt, définir son assiette, fixer son taux et les
procédures de recouvrement*.
2.2. La réglementation :
Elle se compose par les décrets et les arrêtés :
7
Code de l’IRPP et de l’IS
8
⁻ NEJI BACCOUCHE, <<Droit fiscal>>,1999
⁻ SGHAÏER ZAKRAOUI, << Droit fiscal>>, république tunisienne ministre des finances
direction générale des études et de la législation fiscales. septembre 2007
9
LOI DE FINANCE, Tunisie 2017
- Les décrets : les décrets sont des actes réglementaires ou individuels pris par le
président la république dans l’exercice de ses fonctions respectives. Ils ont pour but
de réglementer les modalités de recouvrement de l’impôt.
- Les arrêtés : les arrêtés sont des décisions émanant d’une autorité administrative
prise par les ministres. Ils ont pour rôle de préciser les modalités d’application des
textes fiscaux.
10
INES BOUAZIZ DAOUD, MOHAMED ALI OMRI, << Divergences comptabilité´ - fiscalité´, gestion fiscale et gestion des résultats en Tunisie :
les nouveaux défis >> Comptabilités, économie et société, May 2011, Montpellier, France. pp.cd-rom, 2011.
Les divergences existantes sont liées principalement aux traitements de certaines
opérations, ainsi que les principes retenus par le système comptable tunisien qui ne
sont pas reconnus par la fiscalité.
Les divergences se situent notamment au niveau des points suivants :
- Principe de prudence11:
En effet, la comptabilité se base sur ce principe pour la constatation de
ses charges et produits, en comptabilité, on constate des provisions (pour risques et
charges, dépréciation d’actifs…) dès qu’on a un risque appréciable sur certains
évènements, alors qu’en fiscalité, on est confronté à des conditions d’acceptation de
ces provisions, tel que l’existence d’une action en justice contre un client,
l’établissement d’un procès-verbal de détérioration de stock…
⁻ Principe de la prééminence du fond sur la forme : Selon ce principe, les opérations
sont enregistrées et présentées en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
Depuis2008, la législation fiscale s’est alignée aux règles comptables prévues par la
norme comptable n° 41 : « contrat de location » en acceptent la comptabilisation des
biens acquis en leasing en tant qu’actifs de la société et en admettant en déduction
les amortissements y afférent.
Ce qui nous informe que la durée d’utilisation d’une immobilisation doit être appréciée
en fonction de l’usage du bien, de l’obsolescence technique et l’usure physique. Alors
que fiscalement, ne sont admis en déduction du résultat fiscal que
11
2 Aux termes du § 47 du cadre conceptuel, des incertitudes entourent inévitablement un grand
nombre d'événements et de circonstances. Ces incertitudes sont prises en considération par
l'exercice de la prudence dans la préparation des états financiers. La prudence est la prise en compte
d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements nécessaires pour préparer les
estimations dans des conditions d'incertitudes, pour faire en sorte que les actifs ou les revenus ne
soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
les amortissements réellement effectués dans la limite des taux admis par
l’administration fiscale.
Ceci rend que la durée prévue sur le plan fiscal est différente de la durée d’utilisation
économique.
On peut citer aussi d’autres divergences entre l’aspect comptable et l’aspect fiscal
relatives aux subventions d’exploitation et d’investissement :
Au niveau des subventions d’exploitation :
Sur le plan comptable, ces subventions sont prises en compte en produits lorsqu’il
existe une assurance raisonnable qu’elles seront perçues selon les règles
suivantes :
- Les subventions d’exploitations obtenues pour couvrir les charges spécifiques sont à
rapporter aux résultats des exercices ayant enregistré ces charges.
A titre d'exemple, la subvention accordée pour l'acquisition d'un terrain, alloué sous la
condition d'y construire un immeuble, est à rapporter aux résultats en fonction de la
durée d'utilisation de l'immeuble.
Sur le plan fiscal, selon le code de l’IRPP et de l’IS les subventions d’investissement
reçues font partie de l’assiette imposable à concurrence de fractions égales pendant
10 ans pour les subventions destinées au financement d’immobilisations non
amortissables.
Le résultat net comptable résulte de l’activité de l’entreprise. C’est à la fois la base de calcul
du résultat fiscal qui s’obtient ensuite par les réintégrations et les déductions extra comptables
Les entreprises et les sociétés déterminent le montant de leurs résultats, bénéfices ou pertes,
en application des règles du PCG. Le résultat net comptable est un indicateur beaucoup plus
fiable de la santé financière d’une entreprise puisqu’il prend en considération ses charges.
Plus précisément, le résultat comptable correspond aux ressources restantes une fois les
charges déduites du chiffre d'affaires.
12
FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF en gestion, ISG Tunis 2011.
Résultat=produits (revenu + gain) -charges (charges proprement dit + perte)
Le résultat net est la somme de trois sous-résultats : le résultat d’exploitation, le résultat
financier et le résultat exceptionnel. Mais il peut faire l’objet d’un calcul beaucoup plus
simple puisqu’il représente tout simplement la différence entre les produits et les charges
d’une entreprise.
* Résultat d’exploitation :
Le résultat d'exploitation exprime la performance économique des facteurs de
production de l'entreprise. Il ne prend en compte ni les éléments financiers ou fiscaux,
ni les évènements exceptionnels, il donne une précision sur le résultat tiré de
l’exploitation normale et courante de l’activité d’une entreprise.
*Résultat financier :
Le résultat financier est un indicateur du choix de la politique de financement de
l’entreprise.
Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison de sa situation financière et
des choix qu'elle a effectués en matière de financement. Un résultat financier négatif
signifie que l’entreprise est endettée.
Résultat
D’exploitation résultat résultat avant impôt
Courant avant -
+ -
Résultat
Participation des
Financier
Salariés
+
financière =résultat
Résultat
Exceptionnel
Net
2. Le résultat fiscal :
2.1 Définition du résultat fiscale1314
Le résultat fiscal est résultat sur lequel est imposée une société au titre de l'impôt sur les
sociétés, ou une entreprise individuelle au titre de l'impôt sur le revenu. Il est obtenu à partir
du résultat comptable selon un mode de calcul imposé par l'administration fiscale.
Le résultat fiscal est le montant qui sert de base au calcul de l'imposition. Il peut s'agir de
l'impôt sur les sociétés (IS) pour les sociétés ou de l'impôt sur le revenu (IR) pour les
entreprises individuelles.
Le résultat fiscal d'une société est différent de son résultat net, tout comme le revenu fiscal
d'un foyer est différent de son revenu net.
13
Guide d’établissement
14
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
Le montant de l'impôt à payer est un alors un pourcentage de ce résultat fiscal.
L’article 14-7, du code de l’IRPP et de l’IS prévoit la non déductibilité du salaire de l’exploitant
ou de l’associé en nom du bénéfice.
15
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
16
Cours fiscalité directe Mahdi Ellouz 2019
-Cadeaux et frais de réception :
Selon l’article 14-1er du code de l’IRRP et de l’IS les cadeaux de toute nature et les
frais de réception y compris les frais de restauration et de spectacle sont déductibles
dans la limite de 1% du chiffre d’affaires brut avec un maximum de vingt mille dinars
par exercice. Commissions, courtages, ristournes commerciales ou autres,
vacations, honoraires et rémunérations de performance non déclarés dans la
déclaration d’employeur :
Selon l’article 12-5 du code de l’IRPP et de l’IS, les dons et subventions versés à des
17
Article 12-5 du code de l’IRPP et de l’IS
18
YAICHE, « la revue comptable et financière », RCF N° 113-Troisième trimestre 2016déductibles
nonobstant la limite de 2% du chiffre d’affaires brut.
- 3 régimes :
À la condition qu’ils soient comptabilisés, déclarés avec la déclaration annuelle des résultats
et justifiés par des documents probants.
En vertu de la LF2017. sont déductibles totalement les dons et subventions accordés aux
bénéficiaires suivants :
Les familles des martyrs appartenant à l’armée, les forces de sécurité intérieure et la douane ;
Les dons et subventions servis à des œuvres ou organismes d’intérêt général, à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel sont, dans la mesure où ils sont
justifiés, admis en déduction pour la détermination du résultat net imposable à concurrence
de 2‰ du chiffre d’affaires brut.
-Dons et subventions non déductibles :
Les autres dons et subventions (ainsi que ceux non déclarés ou non justifiés) sont non
déductibles.
- Intérêts servis à l’exploitant individuel et aux associés en nom (des sociétés de personnes
et assimilées) :
Selon l’article 14-6 du code de l’IRPP et de l’IS, les intérêts servis à raison des sommes
versées par l’exploitant ou par les associés des sociétés de personne ou des associations en
participation dans la caisse de l’entreprise de plus de leurs apports en capital ne sont pas
admis en déduction.
Charges d’une valeur supérieure ou égale à 5.000 dinars payées en espèces Impôt directs
supportés au lieu et place d’autrui
L’article 14-2 du code de l’IRPP et de l’IS a prévu la non déductibilité de la taxe sur les
Selon l'article 15 des codes IRPP et IS, la loi fiscale n'impose aucune déduction
dépréciation:
⁻ Des terrains
19
Code de l’IRPP et de l’IS
l'entreprise ainsi que des résidences secondaires ;
Les provisions pour risques et charges ne sont pas déductibles fiscalement au titre de
Les provisions pour créance douteuse sont déductibles fiscalement sous les conditions
suivantes :
la production)
- La provision ne doit pas dépasser 50% du prix de revient
- La provision sur stock doit être égale à la différence entre prix de revient et la valeur
de réalisation nette (valeur marchande).
⁻ Provision pour dépréciation des titres :
Les provisions pour dépréciation des titres sont déductibles sous les conditions suivantes :
-Les titres doivent être cotés en bourse
- La provision doit être égale à la différence entre la valeur nominale de l’action et le
cours moyen journalier du dernier mois avant la clôture de l’exercice comptable
- Les Provisions pour créances douteuses, les Provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente ainsi que les Provisions pour dépréciation de la valeur des actions
cotées à la bourse des valeurs mobilières de Tunis sont déductibles dans la limite de
50% de bénéfice fiscal avant déduction des provisions.
2.3.5. Autres réintégrations
A titre d’exemple :
Les intérêts servis aux associes
Selon l’article 48-7, la législation fiscale a prévu la déductibilité des intérêts servis par les
sociétés de capitaux aux associés à raison des sommes versées par eux à la société en sus de
leur part dans le capital sous 3 conditions :
- Taux admis fiscalement est égal à 8%
- Le capital social doit être intégralement libéré
- Le montant des sommes productives d’intérêt n’excède pas 50% du capital.
- L’impôt sur les sociétés.
2.3 Les déductions
L’Article 48 - VII nonies du code de l'IRPP et de l'IS a prévu que les intérêts des dépôts et
des titres en devises et en dinars convertibles ne sont pas soumis à l’impôt.
Plus-value non réalisée sur les titres cotés très liquides :
Selon l’article 48 du code de l’IRPP et de l’IS, l’amortissement réputé différés et les reports
déficitaires sont deux notions fiscale et non pas comptable. Selon l‘article 48 IV et 49 II bis
les déficits et les amortissements diffère sont déductible conformément à la disposition du
deux présents codes.
Les amortissements réputés différés sont reportables sans limite dans le temps et ce
successivement des exercices suivants où le bénéfice soit suffisant pour les imputer.
Le déficit reportable subit au cours d’un exercice comptable est déduit successivement des
résultats des exercices suivants et ce jusqu'à la fin de la cinquième année de l’année suivant
celle ayant subi la perte.
La déduction des déficits et des amortissements s’effectue selon cet ordre pour tout exercice
bénéficiaire :
-Déficit reportable
- Amortissement de l’exercice
⁻ Le tourisme,
⁻ L’artisanat,
⁻Le transport
20
Code d’incitation aux investissements
⁻ L’éducation et l'enseignement,
⁻ La formation professionnelle,
⁻ La santé,
⁻ La protection de l'environnement,
⁻ La promotion immobilière,
Il est exclu les activités commerciales (achat et vente en état), Les activités financières (sauf
offshore).
- Les conditions prévues par le CII pour bénéficier des avantages fiscaux :
- Les investisseurs doivent déposer une déclaration auprès des services concernés par
l’activité API, APIA, CRDA, ONA, ONTT (article 2 du CII).
- Montrer l'autorisation préalable des autorités compétentes d’investissement dans certaines
activités visées à l'article 4 du décret n° 94- n° 492 du 28 février 1994.
-Participation des étrangers à certaines activités au lieu de la pleine participation
Les exportateurs doivent être autorisés dans ce cas de participation dépassant 50%
du capital de l'entreprise La réalisation d’un schéma de financement de
l’investissement comportant un taux minimum du fonds propres et ce à l’exclusion
des entreprises totalement exportatrices.
Les avantages accordés aux réinvestissements :
Réinvestissement financier : il s’agit de la souscription au capital initial ou à son
augmentation sous réserve des conditions prévues par l’article 7 du CII.
Réinvestissement physique : il s’agit du réinvestissement de tout ou partie des
bénéfices des sociétés au sein d’elle-même sous réserve des conditions prévues par l’article
7 du CII.
Les investissements réalisés dans le cadre du CII ouvrent droit à la déduction des
bénéfices réinvestis, dans la limite de 35% des bénéfices nets soumis à l’impôt sur les
sociétés et ce avec un minimum d’impôt de 20% du bénéfice imposable pour les
sociétés.
2-6 Taux de l’impôt sur les sociétés21
Les centrales d'achats des entreprises de distribution organisées sous forme de coopératives
de services sont régies par la charte générale de coopération ;
Les bénéfices à compter du 1er janvier 2014, les bénéfices des entreprises d'exportation telles
que définies à l'article 68 du présent code, sont soumis aux mêmes conditions et aux mêmes
exceptions prévues au même article d’admission est réalisée du 1er janvier 2010 au 31
décembre 2019, elle sera calculée en % ou 25 % à 20 Les sociétés qui inscrivent leurs actions
ordinaires à la Bourse tunisienne à un taux de capital ouvert au public au moins égal à 30 %
peuvent bénéficier de taux d'imposition réduits pour 35 sociétés. Si l'opération d'inscription
est réalisée du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019, elle sera calculée en % ou 25 % à 20 %
dans un délai de cinq ans à compter de l'année d'admission. dans un délai de cinq ans à
compter de l'année.
21
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
2-6-2Le taux de 20% :
Les sociétés qui inscrivent leurs actions ordinaires à la Bourse tunisienne à un taux de capital
ouvert au public au moins égal à 30 % peuvent bénéficier de taux d'imposition réduits pour 35
sociétés.
-Établissements de crédit,
-Etablissements de crédit non-résidents opérant dans le cadre du code des services financiers
aux non-résidents et effectuant des transactions avec les résidents
-Les sociétés d'investissement (SICAF, SICAR) visées par la loi n° 88-92 du 2 août 1988,
-Les sociétés d'assurances et les sociétés de réassurance qui sont promulguées conformément
à la loi n°92-24 du 9 mars 1992 et révisée et complétée par la suite par la loi n°2005-86 du 15
août 2005.
Les hydrocarbures servent les intérêts des entreprises opérant dans le cadre de la législation
relative aux hydrocarbures...
-0,2% du chiffre d'affaires local total, même si une entreprise qui ne paie pas d'impôt sur les
sociétés au taux d'imposition de 10% ne réalise pas de chiffre d'affaires, au moins 500 dinars
devraient être payés.
-0,1% du chiffre d'affaires, le bénéfice est soumis à un taux d'impôt sur les sociétés de 10%,
ou le chiffre d'affaires réalisé par la vente de produits ou services soumis au régime
administratif d'examen et d'agrément, et la marge bénéficiaire brute n'excède 6% Selon les
lois et règlements en vigueur, même si En cas de chiffre d'affaires non réalisé, au moins 300
dinars doivent également être payés.
Si le paiement est effectué un mois après l'expiration du délai légal, il sera de 50%.
Dans notre projet on va s’intéresser seulement à deux secteurs d’activité :
2-7 Les activités de soutien22 :
Tous les bénéfices provenant de ces activités sont déduits de l'assiette de l'impôt sur les
sociétés et ce sous réserve d’un minimum d’impôt réduit à 10%.
Avantages accordés par le CII :
Le bénéfice de ces avantages est subordonné au respect des conditions prévues par l’article 7
du code d’incitation aux investissements.
Autre avantages :
Les articles 50, 51, Article 51 bis, Article 51 ter ont prévu d’autres avantages fiscaux.
22
Article 49 à 51 du code d’incitation aux investissements
Exemple : Les investissements réalisés dans le secteur du transport international routier de
marchandises, du transport maritime et du transport aérien donnent lieu au bénéfice de
l'exonération des droits de douane ainsi que la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée au
titre des équipements importés n’ayant pas de similaires fabriqués localement…
2-8 Activités agricoles et de pêche23
Est considéré en tant que développement agricole les investissements qui se rapportent à : -
l’utilisation des ressources naturelles disponibles en vue d’augmenter la production agricole
et la pêche.
-La modernisation du secteur de l’agriculture et de la pêche et l’amélioration de sa
productivité.
-La première transformation des productions agricoles, de la pêche et leur
conditionnement.
-Les activités de services liées à la production agricole et de la pêche.
-Les avantages prévus sont accordés en fonction d’une classification en trois catégories (A, B
et C) qui prend en considération le montant d’investissement, la région, la superficie la
spéculation et le mode d’irrigation.
Tous les bénéfices provenant de ces activités sont déduits de l’assiette imposable durant les
dix premières années à partir de la date d'entrée en activité effective et ce sans tenir compte de
minimum d’impôt.
23
Article 49 à 51 du code d’incitation aux investissements
Le bénéfice de ces avantages est subordonné au respect des conditions prévues par l’article 7
du code d’incitation aux investissements.
Autres avantages :
Les articles 30,31,32,34,35 et 36 ont prévu d’autres avantages fiscaux. Exemple : Les
investissements des catégories "B" et "C" donnent lieu au bénéfice d'une prime
d'investissement, et d'une prime accordée au titre de la participation de l'Etat aux frais d'étude
liés à l'investissement (article 32).
La détermination du résultat fiscal met en évidence le lien qui existe entre la loi comptable et
la loi fiscale. L’administration fiscale s’appuie sur le résultat comptable, pour déterminer le
résultat fiscal.
En réalité, ils existent des relations entre le résultat comptable et le résultat fiscal qui ont pour
but de déterminer le résultat imposable. Les entreprises sont tenues de respecter les définitions
édictées par le système comptable financier sous réserve qu’elles ne soient pas contraires aux
règles applicables pour le calcul de la base imposable Pour déterminer le résultat imposable,
l’entreprise applique quelques principes issus de la comptabilité.
4. Récapitulation :
Les divergences entre la comptabilité et la fiscalité entrainent des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal.
Premièrement, le bénéfice imposable soumis à l’impôt sur les sociétés est déterminé à partir
du résultat comptable qui est ajusté de certaines corrections prévues par la loi fiscale ce qui
permet l’établissement du tableau de détermination du résultat fiscal qui regroupe les
différentes réintégrations et déductions.
Les réintégrations portent la non déduction de certaines charges non déductibles fiscalement
et la déduction de certains produits non imposables. Prenons l’exemple de l’amortissement du
fond commercial, ces charges d’amortissement ne sont pas déductibles fiscalement des
bénéfices imposables, alors qu’elles sont considérées parmi les charges de l’exercice en
comptabilité.
24
Guide d’établissement
La loi d'incitation à l'investissement prône des mesures fiscales propices à la minimisation
des matières taxables, ces principales mesures sont Reflété dans l'allégement fiscal pour le
réinvestissement exonéré d'impôt, à savoir Allègement financier pour la souscription
d'actions nouvelles et d'actions, à savoir Allègement en nature pour réinvestissement en
nature au sein de l'entreprise.
Troisièmement, les mesures fiscales préconisées par les normes IRPP et IS impliquent
Déficits fiscaux reportables et amortissements considérés comme différés. En effet, le déficit
est enregistré en d déduire un exercice des résultats de l'exercice suivant jusqu'à la cinquième
année.
Conclusion :
Les divergences entre la comptabilité et la fiscalité renseignent sur les divergences entre le
résultat comptable et le résultat fiscal. En effet en examinant les divergences comptabilité
fiscalité on conclue que chacun du droit comptable et du droit fiscal a des objectifs différents
et se base sur des principes différents.
Selon YAICH les divergences résultant des différences entre le système comptable et la
législation fiscale peuvent provenir soit du rejet par la fiscalité de certaines charges comme
les amendes et les pénalités, ou l’exonération de certains produits tel que les dividendes
encaissés, soit des traitements comptables non admis par l’administration fiscale tel que la
réduction de valeur, mais aussi ces divergences peuvent être le résultat des incitations
fiscales avantageuses à travers le code des incitations au investissements qui permet à la
minimisation de la matière imposable.
Chapitre 3 : Divergence entre résultat comptable et résultat
fiscale : cas pratique
Introduction
Ce chapitre consiste en une étude de cas portant sur la détermination du résultat fiscal d’une
société tunisienne. La présente étude se base sur des données recueillies à partir d’un cas
étudié durant notre stage au sein d’un cabinet comptable tout en introduisant quelques
retraitements.
1. Régime fiscal
La société ABC est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux de 25%. Toutefois, elle n’est
pas assujettie à la TVA compte tenu de son activité de production et ventes de produits
alimentaires.
2. Principes comptables
Les états financiers de la société ABC ont été arrêtés, au 31 décembre 2020, par référence au
système comptable des entreprises en Tunisie.
Les bases de mesure et les principes comptables spécifiques adoptés pour la préparation et la
présentation de ces états financiers se résument comme suit :
2.2. Revenus
Les revenus provenant de la vente des biens sont évalués à la juste valeur de la contrepartie
reçue ou à recevoir, déduction faite des retours, remises et ristournes. Les revenus sont
constatés lorsqu’il existe des preuves convaincantes, généralement sous la forme d’un contrat
de vente exécuté, que les principaux risques et avantages inhérents à la propriété ont été
transférés à l’acheteur, que la récupération de la contrepartie est probable, les coûts associés
et les retours de marchandises possibles peuvent être estimés de manière fiable et que le
montant des revenus peut être mesuré de façon fiable.
S’il est probable que des réductions seront accordées et que le montant peut être évalué de
façon fiable, alors cette réduction est comptabilisée en réduction du montant des revenus
constatés.
SOCIETE 3 X MONPLAISIR
ACTIFS
Actifs Non Courants 2020 2019
Actifs Immobilisés
Total Des Autres Actifs non Courants 150 302,694 159 716,845
Actifs Courants
Stocks
Provision 99 220,133 91 851,146
Clients Et Comptes Rattachés -6 947,685
194 274,212 241 272,249
Provision
-18 773,495
31 147,379 41 226,952
SOCIETE 3 X
MONPLAISI
R
Passifs
Emprunt
72 692,308 88 846,154
Passifs Courants
Total Des Capitaux Propres Et Des Passifs 552 249,276 645 422,730
SOCIETE 3 X
MONPLAISIR
Produits D'exploitation
727 386,093 741 428,669
Vente locale 1 941,028
Export
Charges D'exploitations
Ajustement pour :
-45 876,490
0,000
2- Détermination du résultat fiscal :
Selon l’article 12-4 du code de l’IRPP et de l’IS, ces provisions sont déductibles dans la limite
de 50% du bénéfice fiscal imposable. Elles correspondant à la différence entre le cours moyen
boursier du dernier mois de l’année 2020 et le coût d’acquisition.
Ces provisions sont réintégrées et ce pour déterminer le résultat imposable et par conséquent
le plafond déductible de 50%.
Pour le cas de la société 3x, les provisions comptabilisées à la clôture de l’exercice 2020
totalisent un montant de -6947,685.
Provisions sur créances douteuses : Les créances jugées douteuses à la clôture de l’exercice
2020 est égale à 0. Supposons qu’Ilya des provisions. Elles devraient être totalement
provisionnées. Etant donné que ce type de provision n’est déductible que dans la limité de
50% et que si certaines conditions sont remplies à savoir :
Autres réintégrations : cette rubrique comporte les pertes comptabilisées par la société dans le
cadre des créances irrécouvrables. Pour les besoins de la détermination du résultat fiscal, ces
pertes ont été réintégrées. Elles totalisent 5409.986.
3. Produits non imposables
3.1. Dividendes :
Les dividendes comptabilisés parmi les produits de la société au titre de l’année 2020
totalisent un montant de 320713,333, ces dividendes ont été réintégrés lors du calcul du
résultat fiscal.
Ces provisions concernent les créances douteuses et les titres de placement qui n’ont pas été
déduites initialement lors des exercices de leurs comptabilisations. Elles se détaillent comme
suit :
Provisions/créances douteuses : 0DT
Provisions/titres de participation :
0DT
Ces reprises sont comptabilisées suite à une décision de la direction consistant en l’apurement
en perte des anciens soldes jugées irrécouvrables pour les créances douteuses.
4. Détermination du montant des provisions déductibles
En se basant sur l’article 12-4 du code de l’IRPP et l’IS, et compte tenu du résultat imposable
, la société a droit de déduire les provisions dans la limite de 50% du montant de résultat
fiscal avant déduction des provisions
Réinvestis Compte tenu de tout ce qui précède, le résultat fiscal avant déduction des
provisions et des bénéfices réinvestis .
La loi de finances 2017, votée par l’assemblée des représentants du peuple (ARP) le 10
décembre, prévoit l’institution d’une contribution conjoncturelle exceptionnelle au profit du
budget de l’Etat.
IMPOT DU 14225,000
15997,011
EXCEDENTS / EXERCICE ANTERIEUR
ACOMPTE PROV. PAYES
RETENU A LA SOURCE 12159,142
IRPP / IMPORTAION
TOTAL AVANCE & ACOMPTE 28156,153 28156,153
A
13931,15
RESTE A PAYER OU A REPORTER REPORTE
3
R
CONTRIBUTION CSS 71125,962 1% 711,260
Conclusion :
A travers ce cas pratique, nous avons exprimé qu’il existe des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal. Ainsi plusieurs charges qui ont été comptabilisées sont à
réintégrer fiscalement tel que les transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute
nature, et plusieurs produits qui ont été comptabilisés sont à déduire fiscalement dont,
notamment, les plus-values de cession des titres cotés.
Conclusion générale
L'internationalisation des marchés financiers a rendu nécessaire, voire vitale, une certaine
harmonisation des méthodes de préparation et de présentation des états financiers, en
particulier pour les entreprises multinationales. En effet, la Tunisie a choisi de s'intégrer dans
l'économie mondiale, elle a procédé à des réformes qui ont touché presque tous les domaines,
allant de la législation fiscale arrivant à la législation comptable. Une réforme qui a rattrapé le
train de l'harmonisation internationale. Avant le premier janvier 1997, il était difficile de
parler en Tunisie de droit comptable. La comptabilité était dominée par le droit fiscal qui
intervient depuis toujours, dans les règles d’évaluation comptables. Dans ce cadre, et pour
adapter la législation fiscale avec les dispositions de la nouvelle loi comptable, la loi n° 97-88
du 29 décembre 1997 a institué sur le plan fiscal des obligations pour les entreprises en
matière de tenue de livres comptables ainsi que la production des états financiers. En ce qui
concerne les divergences existantes en matière des méthodes de détermination du résultat net,
le même article a prévu des obligations aux entreprises de joindre à la déclaration annuelle des
revenus ou bénéfices, un état de détermination de résultat fiscal. Cet état a fait ressortir des
ajustements (la réintégration de certaines charges et la déduction de certains produits) qui
découlent des dispositions fiscales définis par le code de l’IRPP et l’IS et qui existent avant la
promulgation du système comptable des entreprises. En effet, le résultat comptable doit être
déterminé suivant les règles prévues par le système comptable des entreprises. Les corrections
à apporter à ce résultat doivent être extracomptables relevat de la législation fiscale qui a ses
propres critères et poursuit un but différent des objectifs de la comptabilité. Cette situation a
fait ressortir des divergences entre le résultat comptable et celui fiscal. Nous pouvons citer à
cet égard la divergence au niveau des subventions d’investissement, d’amortissement des
immobilisations corporelles et incorporelles et autres types de divergences. Ces derniers sont
comptabilisés mais ils ne sont pas déductibles fiscalement.
En conclusion, nous estimons que le législateur fiscal est amené à fournir des efforts menant à
se rapprocher plus à la comptabilité, plutôt que de chercher uniquement de nouvelles
ressources pour l’Etat. En effet, si nous partons du principe qu’une entreprise doit payer ses
impôts sur la base de ses profits, il n’y a pas de mieux que la comptabilité pour refléter la
performance économique réelle réalisé par une entreprise.
Bibliographie
Ouvrages :
⁻ FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF
en gestion, ISG Tunis 2011.
⁻ INES BOUAZIZ DAOUD, MOHAMED ALI OMRI, << Divergences
comptabilité´ - fiscalité´, gestion fiscale et gestion des résultats en Tunisie : les
nouveaux défis >> Comptabilités, économie et société, May 2011, Montpellier,
France. pp.cd-rom, 2011.
⁻ JALEL BERREBEH, cours fiscalité des entreprises2014-2015, FSEG
Nabeul, 2014- 2015
⁻ Système comptable des entreprises, 1997
⁻ YAICHE, « Le nouveau système comptable »,1997
⁻ YAICHE, « la revue comptable et financière », RCF N° 113-Troisième
trimestre 2016.
⁻ L’ordre des experts comptable de Tunis, « Les difficultés pratiques liées à la détermination
du résultat fiscal »
⁻ https://www.compta-online.com
⁻ https://www.profiscal.com
Introduction générale
Conclusion générale