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République Tunisienne

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE DE TUNIS

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET COMMERCIALES DE TUNIS

Projet de Fin d’Etudes en vue de l’obtention du diplôme de la

Licence appliquée en comptabilité

O organisme d’accueil :
COSI

Elaboré par :

Louati Ghada

Encadrant académique : Encadrant professionnel :

Mme. Fatma Ben Moussa Mr. Monem Smidi

Année Universitaire 2020-2021


« L’ESSECT n’entend donner aucune approbation ni improbation aux
opinions émises dans ce rapport de stage. Ces opinions doivent être
considérées comme propres à leurs auteurs »
Dédicases

Du profond de mon cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers,

A ma chère Mère,

Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma


considération pour les sacrifices que vous avez consentis pour mon instruction
et mon bien être.

Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon
enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Puisse Dieu,
la Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie.

A mon cher Père,

Grâce à tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation,


tes conseils, ton aide et tes encouragements qui m’ont guidé vers la réussite.

Tous les mots que je pourrais utiliser seraient insuffisants pour exprimer
l’amour, l’estime, et le respect que j’ai toujours eu pour vous

A mon frère,

Je vous remercie pour vos soutiens continus. Je suis chanceux de vous avoir à
mes côtés. Je vous souhaite tout le bonheur

A ma sœur,

Je vous dédie ce travail en témoigne des liens solides et intimes qui nous
unissent et pour leur soutien, encouragements en vous souhaitant un avenir plein
de succès et de bonheur.

A mes meilleurs amis,

En témoignage de l’amitié sincère qui nous à liées et des bons moments passés
ensemble, je vous dédie ce travail en souhaitant un avenir radieux et plein de
bonnes promesses.
Remerciments

La réalisation de ce projet de fin d’études a été possible grâce à la contribution


de plusieurs personnes à qui je voudrais exprimer toute ma gratitude.
Tout d’abord je tiens à remercier à ma tutrice universitaire, Madame Fatma
BEN MOUSSA pour ses conseils judicieux et pour m’avoir suivie tout au long
du projet.

Mes remerciements vont également à mon tuteur de stage, Monsieur Monem


SMIDI pour m’avoir offert la possibilité d’effectuer ce stage et pour m’avoir
guidé tout au long de mon travail. Grâce à ses précieux conseils, j’ai pu réaliser
ce travail. Je lui adresse toute ma gratitude.
J’adresse mes remerciements tout particulièrement à tous les responsables et
enseignants de l’ESSECT.
Je remercie par la même occasion les membres du jury pour avoir accepté de
juger mon travail.
Mes remerciements s’adressent également à toutes les personnes qui ont
contribué.
Liste des tableaux
Liste des figures
Abréviation

CCT : Compagnie Comptable de Tunis


CII : Code des Incitations aux Investissements
CRDA : Commissariats Régionaux de Développement Agricole
CV : Chevaux
IR : Impôt sur le Revenu
IRPP : Impôt sur Revenu de Personne Physique
IS : Impôt sur les Société
MP : Matière Première
NC : Norme Comptable
ONA :Office National de l’Artisanat
ONTT : Office National du Tourisme Tunisien
OPCVM : Organismes de Placement Collectif en Valeur Mobilière
PCG : Plan Comptable Général
Sommaire
Dédicaces……………………………………………………………………… 4
Remerciements………………………………………………………………… 5
Introduction générale ………………………………………………………… 10
Chapitre 1 :la présentation de cabinet ……………………………………... 12
Introduction ……………………………………………………………………. 13
Section 1 : Présentation de domaine ……………………………………….. 13
Section 2 : Les tâches effectuées ……………………………………………… 19
Conclusion…………………………………………………………………… 22

Chapitre 2 : Divergence entre résultat comptable et résultat fiscale……… 24


Introduction……………………………………………………………………. 25
Section 1 : Divergence entre droit comptable et droit fiscal ………………. 25
Section 2 : Divergence entre résultat comptable et résultat fiscale ……… 34
Conclusion…………………………………………………………………….. 53
Chapitre 3 :Divergence entre résultat comptable et résultat fiscal (cas pratique)
………………………………………………………………………………….. 55
Introduction …………………………………………………………………… 56
Section 1 : Présentation de la société et les principe adopté …………… 56
Section 2 :Passage de résultat comptable au résultat fiscal ……………… 57
Conclusion : …………………………………………………………………….. 65
Conclusion générale :…………………………………………………………. 66
Bibliographie :…………………………………………………………………… 68
Introduction générale

La comptabilité et la fiscalité bien qu’elles soient deux notions indissociables, elles soulèvent
des problématiques diverses. En effet, si la comptabilité se définit comme
l’ensemble des règles qui ont vocation à refléter l’image fidèle des performances, de décrire la
situation financière de l’entreprise ainsi que ses opérations patrimoniales. La fiscalité sert à
assurer les couvertures des charges publiques, comme le disait Gaston JESE « il y a des
dépenses, il faut les couvrir ».

En Tunisie, la relation entre la comptabilité et la fiscalité a toujours provoqué l’intérêt des


spécialistes. Avant le premier janvier 1997, il était difficile de parler du droit comptable en
Tunisie, en raison du statut juridique éparpillé et lacunaire de la comptabilité. Cette dernière,
était dominée par le droit fiscal qui avait une prééminence quasi absolue sur les dispositions
comptables, en effet, le droit fiscal intervient, depuis toujours, dans la détermination des
règles d’évaluation comptables. A partir de cette date, le plan comptable de 1968 a été
substitué par la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996 qui constitue une véritable révolution
comptable en Tunisie. Mais cette loi, pourtant espérée, a engendré des problèmes en raison de
son degré de conformité avec le droit fiscal. Cet événement a entrainé plusieurs divergences
entre la comptabilité et la fiscalité dues essentiellement que ces dernières ne visent pas les
mêmes objectifs. En effet, face à ces divergences, le contribuable se trouve amené à maîtriser
aussi bien les règles comptables que fiscales, ce qui engendre des coûts supplémentaires ainsi
que le risque de s’écarter de l’objectif principal de la comptabilité pour satisfaire la
réglementation fiscale.

A cet égard, notre projet vise à étudier et traiter l’origine des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal, ainsi que les différents traitements extra comptables admis par
la législation fiscale.

Comment peut-on expliquer les divergences entre le résultat comptable et le résultat


fiscal en Tunisie ?

De ce fait, notre projet sera développé en deux parties :


La première partie consacrée aux aspects théoriques, elle est divisé en deux chapitres :
● Le premier chapitre est consacré à la présentation du cabinet comptable où nous
faisons notre stage. Ce chapitre est divisé de sa part en deux sections. La première est
consacrée pour la présentation générale du cabinet COSI, alors que la seconde est
dédiée à présenter les tâches effectuées au sein de ce cabinet.

● Le deuxième chapitre consiste à présenter dans une première section le droit

comptable et le droit fiscal, alors que dans une deuxième section les principales divergences
entre le résultat comptable et le résultat fiscal .

La deuxième partie est une étude empirique qui consiste à présenter un cas pratique qui
permet d’exposer quelques divergences entre le résultat comptable et le résultat fiscal.

Source : guide d'établissement


Chapitre1 : la présentation du cabinet
Introduction

Nul ne peut nier l’importance que revêtent les connaissances théoriques et les informations
acquises en matière comptable et fiscale durant les années d’études universitaires ,cependant
si on vise la réussite dans la vie professionnelle, ces connaissances et malgré leur importance
demeurent à elles seules insuffisantes de ce fait et à fin d’exercer mon activité en tant qu’une
étudiante en 3ème année licence appliquée en comptabilité ,il faut passer un stage d'une période
de 3 mois auprès d’un comptable membre inscrit au tableau de la compagnie comptable de
Tunis C.C.T .

Et pour cette raison j’ai passé mon stage au sein du cabinet de Mr Monem SMIDI.
Toutefois ce stage m’a permis de tester mes capacités d’analyse et de synthèse, et de faire une
comparaison entre l’application théorique et l’application pratique.

Section 1: Présentation du cabinet1

1 Présentation De La Compagnie Des Comptables De Tunisie

● Créé par la Loi N°2002-16 du 4 février 2002, est dotée d’une personnalité civile,
groupant les professionnels habilités à exercer la profession de comptable selon les
conditions fixées par la loi
● La compagnie est administrée par un conseil dont le siège est à Tunis.

● Elle est placée sous la tutelle du ministère des finances

● La compagnie est chargée de :

● Veiller au fonctionnement normal de la profession

● Œuvrer au respect des règles et obligations de la profession

● - Défendre l’honneur et l’indépendance de la profession.

1
Document interne du cabinet
2. Présentation du cabinet COSI

2.1Le Fiche Signalétique

2.2 le fondateur

Dans le cadre de mon projet de fin d’étude, a été l’occasion de faire un stage chez un
comptable membre de la compagnie des comptables de Tunisie « CCT »

C O S I, Est un cabinet de tenu comptable, a été crée en 2002 par :

• MR .SMIDI MOONOM, Est titulaire du diplôme en comptabilité en 1989, il est parmi


les fondateurs de la compagnie des comptables de Tunisie en 2002, il a acquit tout
long de sa carrière une expérience très riche dans le domaine de la comptabilité et le
conseil des entreprises public et privé, il a chargé depuis 1992 jusqu’à 2000 une poste
important dans le ministère des finances.

• Directrice adjointe

MADAME LATIFA BEN ABDALLAH, Est. Une ancienne diplômée de l’Institut


Supérieur de Gestion « ISG » (promotion 2004) ayant une expérience confirmé de plus
de 10 ans dans le domaine de « consulting » et l’accompagnement des nouveaux
promoteurs des petites et moyennes entreprises. Elle a recruté par le cabinet en 2008.

2.3 L’organigramme
Figure 1 : Organigramme du cabinet COSI 

Source : document interne du cabinet


2.4. Les services du cabinet

Figure 2 : Les services réalisés par COSI

Source : Document interne du cabinet


2.4.1 Tenue et assistance comptable

. Conformément aux dispositions et norme comptable tunisienne :


. La tenue et la surveillance de la comptabilité
. L’élaboration des états financiers annuels et périodique
2.4.2 L’accompagnement des nouveaux promoteurs

• L’établissement du business plan

• La détermination du régime fiscal approprié

• L’aide au choix du statut juridique

• L’assistance à la gestion de la trésorerie, à la recherche de financement et aux relations


avec les organismes bancaires et financiers…

2.4.3 Service d’étude et de conseil

• Etude de marche : par des méthodes modernes et dynamiques

• Conseil fiscal : optimisation des dossiers fiscaux, contentieux fiscal

• Conseil juridique : droit de la société

• Conseil financier, tel que les placements

• Conseil aux entreprises en difficulté : restructuration, plan de continuation

2.4.4 Assistance fiscale et sociale :

• Préparation des déclarations fiscales mensuelles et annuelles

• Préparation des déclarations CNSS

2,4,5 les domaines d’activités

• Industrie

• Commerce en gros

• Education privée

• Santé privée

• Agriculture
Section 2 : les tâches effectuées

1- L’élaboration du dossier comptable :

Première étape :
● Collecter toutes les pièces comptables nécessaires des dossiers des clients
● Les factures d’achats et ventes
● Les relevés bancaires mensuelles
● Les quittances des déclarations d’impôts mensuels
● Les quittances des déclarations du CNSS….
● le classement des pièces comptables par date et par numéro de pièce

Deuxième étape :
La tenue d’une comptabilité impose l’utilisation de journaux comptables, à l’objet
d’enregistrer d’une manière chronologique et continue toutes les opérations financières
effectuées par une entreprise au cours d’un exercice comptable. On a cinq principaux
journaux auxiliaires (vente, achat, banque, caisse, opérations diverses).

-Journal banque : la saisie des relevés bancaires et leur rapprochement avec les
comptes des clients et des fournisseurs ont basent sur les souches de chèque.

-Journal achat : passer toutes les factures d’achat, on fait la distanciation entre l’achat
des biens et services (classe 6) et d’immobilisation (classe 2), on contrepartie « 401
FOURNISSEUR D’EXPLOITATION ».

-Journal vente : enregistrer les factures de vente, on débite le compte « 411 CLIENT » et la
contrepartie un compte du classe 7 selon l’activité de l’entreprise (prestation de service ou
vente).

Journaux d’opération diverses :

● Impôt
● Leasing
● Paie
● Autre frais
Troisième étape
Après, la saisie des pièces comptables, on passe au rapprochement comptable : les travaux
d’inventaire, le justifie des comptes tel que la TVA les comptes des clients et des fournisseurs

2 Elaboration Du Dossier Fiscal

Les déclarations mensuelles d’impôts :


La déclaration mensuelle est un document nécessaire à établir à la fin de chaque mois durant
l’exercice comptable et qui nous donne une idée sur les montants que l’entreprise va payer et
qui sera amené à la recette des finances pour le contrôle.

Elle comprend les éléments suivants :

● L’année et le mois
● Le code TVA et catégorie
● La matricule fiscale
● Nom, adresse et activité
● Les retenues à la source tel que,
- Retenue sur loyer : 15% du montant du loyer
- Retenue sur les honoraires : 5 % du montant facturé TTC
- Retenue sur fournisseur : 1,5% du montant de la facture TTC, qui dépasse 1000 dinars.
● TFP

La taxe de formation professionnelle, est mentionnée par l’Art 364 et 365 de code du
travail, elle calcule sur la base des traitements, salaires, et toutes autres rétributions brutes,
avant toute déduction, à quelque titre que ce soit, y compris la valeur des avantages en nature
ayant le caractère de revenus.

La TFP est due au taux de :

● 2% pour les entreprises commerciales


● Et 1% aux industries manufacturières.
● FOPROLOS : Est due au taux de 1% des traitements, salaires, et toutes autres
rétributions brutes, avant toute déduction, y compris la valeur des avantages en nature
ayant le caractère de revenus.
● TVA C’est la différence entre le montant de la TVA collectées sur les ventes et le
montant de la TVA déductible sur les achats, cette différence va être payée si elle est
positive et reportée au mois suivant si elle est négative.
● DROIT DE TIMBRES : 600 millièmes sur chaque facture de vente
● TCL : (taxes revenant aux collectivités locales) 0,2 % du la chiffre d’affaires TTC,
réduis de droit de timbre.
● Autres taxes sur le chiffre d’affaires :tel est l’exemple du FODEC 1%.
● Chaque déclaration mensuelle dépassant son délai du paiement avant le 15 ème jour
pour les personnes physiques et de 28 ème jours pour les personnes morales (sociétés)
du chaque mois, ils ont subi une pénalité de 5 dinars pour chaque taxe ou impôt non
payé.

3 La Gestion des employés et la déclaration trimestrielle des salariés

Parmi, les services du cabinet la gestion des employés de nous clients et par conséquent la
détermination des salaires net à la fin de chaque mois, on parle donc de ;

Les bulletins de paie

C’est un document fourni par l’employeur attestant du salaire versé au salarié, il détaille le
salaire net versé et la partie socialisée du salaire via les cotisations diverses.

Il comporte les éléments suivants :

● Les coordonnées (Prénom, nom, CIN, Catégorie, N° CNSS, Situation familiale


…)
● Salaire de base
● Nombre de jours de travail
● Les heures supplémentaires (selon le régime)
● Salaires bruts
● CNSS
● Autres assurances
● Montant d’impôts

= salaire net

● Tous ses calculs se fait par le logiciel « EXCEL AVANCÉ »


● La déclaration trimestrielle de CNSS

Elle regroupe les éléments principaux de trois mois présidente qui doit le représenter
à la caisse nationale de sécurité sociale « CNSS » se sont :

● Nom et prénom de chaque employé

● Leurs matricules

● N° CNSS

● Salaire brut du premier, deuxième et troisième mois de chaque employé

● Somme des salaires bruts retenus par chaque employé

● Le total du salaire brut sera multiplié par 25,93% « Régime Général » comme sécurité
sociale (16,75% à la charge de patron et 7,75% à la charge de l’employé). Aussi par un
taux variable selon la nature d’activité comme accident de travail, on trouve le
montant qui sera payé à la caisse nationale de sécurité sociale.
Conclusion

Grâce à ces quatorze semaines de stage, nous avons pu mettre en application les
connaissances acquises durant notre formation. En effet, le stage est un exercice
professionnel, qui nous permet de confirmer notre formation théorique d’une part, et d’autre
part se familiariser avec l’aspect réel des divers problèmes et aussi avec la manière de les
traiter. Nous pensons que cette expérience nous offre une bonne
préparation à notre insertion dans la vie professionnelle car elle fut pour nous une
expérience enrichissante et complète.
Chapitre 2 : Divergences entre résultat
comptable et résultat fiscal
Introduction
En Tunisie, les divergences entre le résultat comptable et le résultat fiscal renseignent sur
des divergences dues aux différences entre la réglementation comptable et la loi fiscale, et
des traitements extracomptables ainsi que des avantages fiscaux permettant de réduire au
maximum le fardeau fiscal. Dans ce cadre d’analyse, le présent chapitre vise à explorer les
divergences entre le résultat comptables et le résultat fiscal.

Section 1 : divergence entre droit comptable et droit


fiscal

1. Le droit comptable2 :
Après que l'économie tunisienne a subi divers changements et développements,

En particulier, le plan comptable général manque d'actualité et a besoin d'un

Des comptables qui réagissent aux évolutions et peuvent combler les lacunes

PCG 1968 se sent très fort. Ainsi, avec la promulgation de la loi n° 96-112,

31-12-1996 , entrée en vigueur en 1997, les entreprises tunisiennes appliquent


ce régime Comptable d'entreprise. C'est un système proche de la logique une
normalisation comptable internationale pour assurer des normes internationales
dont le but est d'améliorer la qualité des rapports financiers.

Une entreprise tunisienne révèle que la comptabilité est libérée de la tutelle

fiscale et nécessité de comparer les entreprises opérant dans différentes


économies.

2
NEJI BACCOUCHE, <<Droit fiscal>>,1999
Selon HOARAU (1995, p.87), « la comparabilité des informations financières
apparaît comme condition nécessaire pour une meilleure allocation des
ressources au premier niveau et réduire les coûts de transaction".

Le droit comptable tunisien est issu du système comptable de l'entreprise et

Code IRPP.

Le système comptable tunisien comprend trois composantes : 3

* La loi comptable.

* Le cadre conceptuel.

* Les normes comptables qui comportent à leur tour trois sous-composantes :

- La norme générale de présentation.


- Les normes techniques

- Les normes sectorielles.

Ce système est agencé comme suit :

Figure 3 : Les composant du système comptable tunisien

Source : cours comptabilité financière III, Faycal Derbel.

3
⁻ FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF en gestion,
ISG Tunis 2011.
1.1 Système comptable des entreprises45

1.1.1 La loi comptable

Loi n° 96-112 du 30 décembre 1996 portant régime comptable des sociétés

Il y a cinq chapitres.
Le chapitre premier, intitulé « Dispositions générales », définit le champ
d’application de la loi et les composantes du système et institue le Conseil national
de la comptabilité tout en précisant ses prérogatives. Ce conseil, comme il a été ci
avant précisé, a été organisé par les dispositions du décret n° 2007 – 1096 du 2 mai
2007 (relatif à la fixation de la composition et les règles d'organisation du Conseil
National de la Comptabilité .
Le chapitre II, concerne le « Cadre conceptuel et les normes techniques.
Le chapitre III, traite des livres comptables. Ses Articles 11 à 17, énumèrent et
définissent les livres comptables obligatoires, leur forme et les conditions de leur
tenue dans le cas d’une comptabilité informatisée.
Le chapitre IV, intitulé « États financiers » définit le contenu de ces états, leur
périodicité et leurs délais d’établissement et institue l’obligation pour les groupes
de sociétés d’établir des états financiers consolidés.
Le cinquième et dernier chapitre de la loi comporte des dispositions diverses fixant
le délai de conservation des documents comptables ainsi que la date d’entrée en
vigueur du nouveau système comptable. »

1.1.2 Cadre conceptuel

Le cadre conceptuel constitue un guide pour l'élaboration des normes comptables et


de leurs normes.
Explication. Le but est d'aider :
⁻ Le développement de normes cohérentes peut promouvoir la génération de
données et des états financiers.

4
Système comptable des entreprises, 1997

5
YAICHE, « Le nouveau système comptable »,1997
⁻ Arbitrage lors de la recherche de solutions en raison d'intérêts différent qui
convient
⁻ Interprétation des états financiers
⁻ Résoudre les problèmes comptables non résolus par les normes

1.1.3. Les normes comptables6


Les normes comptables sont des règles de comptabilité qui visent à l’amélioration
des méthodes de tenue comptable et à une meilleure compréhension de la
comptabilité et de leur contrôle. Les normes comptables comportent des
principes, des règles et des méthodes intégrés dans un référentiel comptable.
Les normes comptables comportent une norme comptable générale, des normes
techniques et des normes sectorielles.
Norme comptable générale « NC01 »
La norme comptable générale fixe la manière selon laquelle les états financiers
sont présentés, dans ce cadre la norme prévoit notamment la forme, le contenu et
les modèles de présentation des différents supports composant les états
financiers.
Aussi, cette norme prévoit la nomenclature des comptes, les règles de leur
fonctionnement et les règles relatives à l’organisation comptable.

1.1.4 Les normes techniques :


D’une façon générale, les normes techniques portent sur des questions
comptables particulières décomposées en thèmes, chaque norme traitant d’un
thème bien déterminé.
En général, une norme comptable traite de 3 aspects essentiels :
⁻ Les règles de prise en compte, pour déterminer à quel moment une opération,
transaction ou événement susceptible d’avoir un impact, doit être prise en compte
en comptabilité.

Les règles de mesure pour indiquer sur quelle base l’opération doit être évaluée.
⁻ Les règles de présentation pour identifier les informations devant être
divulguées sur l’opération.

Les normes techniques du système comptable général sont à ce jour au nombre


de 16 normes :
NC02-Capitaux propres

6
Notes communes N°26/2016, 31 mars 2016, république tunisienne ministre des finances direction générale des études et de la législation fiscales
NC03-Revenus
NC04-Stocks
NC05-Immobilisations corporelles
NC06-Immobilisations Incorporelles
NC07-Placements
NC08-Résultat Net de l’Exercice et Eléments Extraordinaires
NC09-Contrats de construction
NC10-Charges Reportées
NC11-Modifications Comptables
NC12-Subventions publiques
NC13-Charge d’emprunt
NC14-Evénements et éventualités postérieures à la date de
clôture. NC15-Opérations en Monnaie étrangère
NC19-Etats financiers intermédiaires
NC20-Dépenses de Recherche et de Développement.

1.1.5 Les normes sectorielles :


Les normes sectorielles concernant les particularités de certains secteurs
d’activités. Comme pour le système général, ces normes traitent des règles de
prise en compte, d’évaluation et de présentation relatives à certaines événements
et transactions propres aux secteurs d’activités.
Des normes spécifiques de présentation des états financiers et /ou d’organisation
comptable sont également prévues pour les secteurs qui nécessitent des
modèles de présentation particuliers. Ceci se justifie, par exemple, pour le secteur
bancaire et pour le secteur des assurances.
Les normes 16 à 18 sont des normes sectorielles relatives aux organismes de
placement collectif en valeurs mobilières –OPCVM.

Les normes 21 à 25 sont des normes comptables sectorielles relatives aux


établissements bancaires.

Les normes 26 à 31 sont des normes sectorielles relatives aux assurances


Les normes 32 à 34 sont des normes sectorielles relatives aux associations
autorisées à accorder des micro-crédits.

Les normes 35 à 38 sont des normes régissant les états financiers consolidés.
La norme 39 traite des informations sur les parties liées.
1.2. Code de l’IRPP et de l’IS7
Dans ses articles 10 et 20, le code de l’IRPP et de l’IS fournit la référence en
matière fiscale pour toute personne qui tient une comptabilité et définit la
méthode de détermination du bénéfice imposable à l’impôt sur les bénéfices.
On outre, l’article 39 du même code a prévu des conditions pour bénéficier des
avantages fiscaux par la tenue d’une comptabilité conforme à la législation
comptable.
De plus, l’article 62 a prévu les personnes assujetties à la tenue d’une
comptabilité conforme à la législation comptable des entreprises, les obligations
des personnes tenant une comptabilité sur ordinateur ainsi que l’obligation de
conserver les livres de commerce et documents comptables.

2.Le droit fiscal8 9:


Le droit fiscal tunisien se caractérise par ses sources extrêmement diverses. Ces
sources sont:
Constitution, conventions fiscales internationales, lois ( ordinaire et de Finance),
règlements (décrets et arrêtés), jurisprudence et doctrine fiscales (Doctrine
administrative et doctrine de l'auteur). De plus, il faut noter que la fiscalité réelle en
Tunisie est essentiellement la fiscalité réelle, et la langue est précisée référentiel et
règles en vigueur de la législation et des textes réglementaires. On le fera nous ne
sommes intéressés que par 3 sources.

2.1. La loi :
Est loi tout acte voté par le parlement selon la procédure législative. Aux termes de
l'article 34 de la constitution : "Sont pris sous forme de lois, les textes relatifs à
l'amnistie, à l'assiette, aux taux et aux procédures de recouvrement des impôts, sauf
délégation accordée au Président de la République par les lois de finances et les lois
fiscales".
Ainsi, seule la loi peut instituer un impôt, définir son assiette, fixer son taux et les
procédures de recouvrement*.

2.2. La réglementation :
Elle se compose par les décrets et les arrêtés :
7
Code de l’IRPP et de l’IS
8
⁻ NEJI BACCOUCHE, <<Droit fiscal>>,1999
⁻ SGHAÏER ZAKRAOUI, << Droit fiscal>>, république tunisienne ministre des finances
direction générale des études et de la législation fiscales. septembre 2007

9
LOI DE FINANCE, Tunisie 2017
- Les décrets : les décrets sont des actes réglementaires ou individuels pris par le
président la république dans l’exercice de ses fonctions respectives. Ils ont pour but
de réglementer les modalités de recouvrement de l’impôt.
- Les arrêtés : les arrêtés sont des décisions émanant d’une autorité administrative
prise par les ministres. Ils ont pour rôle de préciser les modalités d’application des
textes fiscaux.

1.Divergence entre droit comptable et droit fiscal10


Comme nous le savons tous, il existe une relation entre la comptabilité et la fiscalité,
donc la loi de la fiscalité est établie selon le système comptable et nécessite une
comptabilité des entreprises ; de même, les résultats fiscaux sont déterminés par les
résultats comptables.
Cependant, cette relation entre comptabilité et fiscalité n'est pas parfaite car
Il y a une différence entre les deux disciplines et une reformulation est nécessaire
Conversion entre les résultats comptables et les résultats fiscaux .
La comptabilité a pour objet de décrire l'entreprise et sa situation financière
La performance, et le but de la fiscalité est de définir les principes de calcul des
résultats Imposable et comment imposer. Ainsi, les normes comptables sont en

Tunisie basée sur le système de comptabilité d'entreprise est différente de la


réglementation fiscale surtout quand chacun de ces deux droits a ses propres
objectifs.
Depuis 1997, le droit comptable tunisien est caractérisé par des lois de régime
Comptable d'entreprise, approuver le décret du cadre conceptuel, Publication des
normes comptables et autres réglementations légal.
En matière fiscale, les sources sont diversifiées et sont composées de :
⁻ la constitution
⁻ la loi de finance
⁻ les décrets et les arrêtés
⁻ la jurisprudence fiscale
⁻ et la doctrine administrative .
Cette différence de source de droit est à l’ origine des divergences entre la
détermination du résultat comptable par rapport au résultat fiscal.

10
INES BOUAZIZ DAOUD, MOHAMED ALI OMRI, << Divergences comptabilité´ - fiscalité´, gestion fiscale et gestion des résultats en Tunisie :
les nouveaux défis >> Comptabilités, économie et société, May 2011, Montpellier, France. pp.cd-rom, 2011.
Les divergences existantes sont liées principalement aux traitements de certaines
opérations, ainsi que les principes retenus par le système comptable tunisien qui ne
sont pas reconnus par la fiscalité.
Les divergences se situent notamment au niveau des points suivants :
- Principe de prudence11:
En effet, la comptabilité se base sur ce principe pour la constatation de
ses charges et produits, en comptabilité, on constate des provisions (pour risques et
charges, dépréciation d’actifs…) dès qu’on a un risque appréciable sur certains
évènements, alors qu’en fiscalité, on est confronté à des conditions d’acceptation de
ces provisions, tel que l’existence d’une action en justice contre un client,
l’établissement d’un procès-verbal de détérioration de stock…
⁻ Principe de la prééminence du fond sur la forme : Selon ce principe, les opérations
sont enregistrées et présentées en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.

A titre d’exemple, l’opération de leasing en apparence est un contrat de location alors


que réellement il s’agit d’un contrat de financement .

Depuis2008, la législation fiscale s’est alignée aux règles comptables prévues par la
norme comptable n° 41 : « contrat de location » en acceptent la comptabilisation des
biens acquis en leasing en tant qu’actifs de la société et en admettant en déduction
les amortissements y afférent.

Toutefois, certaines règles fiscales demeurent non cohérentes avec ce principe à


savoir :
-Amortissement des actifs : fiscalement, le législateur a défini les taux
indépendamment de l’utilisation et de la dépréciation réelle du bien.

Prenons l’exemple de la « NCT5 » relative aux immobilisations corporelles qui ne


désigne ni le taux, ni la durée d’amortissement.

Ce qui nous informe que la durée d’utilisation d’une immobilisation doit être appréciée
en fonction de l’usage du bien, de l’obsolescence technique et l’usure physique. Alors
que fiscalement, ne sont admis en déduction du résultat fiscal que

11
2 Aux termes du § 47 du cadre conceptuel, des incertitudes entourent inévitablement un grand
nombre d&#39;événements et de circonstances. Ces incertitudes sont prises en considération par
l&#39;exercice de la prudence dans la préparation des états financiers. La prudence est la prise en compte
d&#39;un certain degré de précaution dans l&#39;exercice des jugements nécessaires pour préparer les
estimations dans des conditions d&#39;incertitudes, pour faire en sorte que les actifs ou les revenus ne
soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
les amortissements réellement effectués dans la limite des taux admis par
l’administration fiscale.

Ceci rend que la durée prévue sur le plan fiscal est différente de la durée d’utilisation
économique.
On peut citer aussi d’autres divergences entre l’aspect comptable et l’aspect fiscal
relatives aux subventions d’exploitation et d’investissement :
Au niveau des subventions d’exploitation :
Sur le plan comptable, ces subventions sont prises en compte en produits lorsqu’il
existe une assurance raisonnable qu’elles seront perçues selon les règles
suivantes :

- Les subventions d’exploitations obtenues pour couvrir les charges spécifiques sont à
rapporter aux résultats des exercices ayant enregistré ces charges.

- Les subventions d’équilibre accordées à une entreprise en compensation de pertes


au cours d’un exercice antérieur sont comptabilisées parmi les produits de l’exercice
d’exigibilité.
Sur le plan fiscal, l’alinéa 5 de l’article 11 de code de l’IRPP et de l’IS a prévu que les
subventions d’exploitations et d’équilibre reçues par l’entreprise doivent être incluses
dans les bénéfices imposables de l’exercice de leurs encaissements.
La subvention d’exploitation peut constituer un produit comptable non imposable
fiscalement, lorsque la subvention d’exploitation est prise en compte avant son
encaissement.

Le décalage entre la date d’encaissement de la subvention d’exploitation et la date à


partir de laquelle elle est devenue certaine conduit à un résultat comptable différent
de résultat fiscal.
Au niveau des subventions d’investissement :
Sur le plan comptable, Les subventions relatives à des biens non amortissables qui
nécessitent, le cas échéant, l'accomplissement de certaines obligations, sont à
rapporter aux résultats du ou des exercices qui supportent le coût d'exécution de ces
obligations.

A titre d'exemple, la subvention accordée pour l'acquisition d'un terrain, alloué sous la
condition d'y construire un immeuble, est à rapporter aux résultats en fonction de la
durée d'utilisation de l'immeuble.
Sur le plan fiscal, selon le code de l’IRPP et de l’IS les subventions d’investissement
reçues font partie de l’assiette imposable à concurrence de fractions égales pendant
10 ans pour les subventions destinées au financement d’immobilisations non
amortissables.

Les subventions d'investissement relatives à des biens amortissables sont à


rapporter aux résultats des exercices pendant lesquels sont constatées les charges
d'amortissement relatives à ces immobilisations. Ces subventions sont rapportées
proportionnellement à ces charges d'amortissement. Fiscalement, les subventions
reçues font partie de l’assiette imposable à concurrence des amortissements
pratiqués.

Section 2 : divergences entre résultat comptable et résultat


fiscal
1. Le résultat comptable12

1.1 Qu’est-ce que le résultat comptable

Le résultat net comptable résulte de l’activité de l’entreprise. C’est à la fois la base de calcul
du résultat fiscal qui s’obtient ensuite par les réintégrations et les déductions extra comptables
Les entreprises et les sociétés déterminent le montant de leurs résultats, bénéfices ou pertes,
en application des règles du PCG. Le résultat net comptable est un indicateur beaucoup plus
fiable de la santé financière d’une entreprise puisqu’il prend en considération ses charges.
Plus précisément, le résultat comptable correspond aux ressources restantes une fois les
charges déduites du chiffre d'affaires.

1.2 La détermination du résultat comptable


Il est déterminé annuellement en application de la réglementation comptable. Ce résultat est
calculé à chaque clôture d’exercice comptable. Généralement pour une année N, un exercice
s’étend du 1 janvier au 31 décembre. On le calcule dans l’état de résultat et on le retrouve
également au bilan.
Néanmoins, si l'utilisateur peut être informé sur la nature du résultat (déficit ou bénéfice) et sa
consistance (montant) à partir de la lecture du bilan, il ne dispose d'aucune explication sur les
éléments qui ont concouru à la formation de ce résultat. Pour ce faire, la comptabilité utilise
un deuxième état de synthèse : l'état de résultat.
Afin de pouvoir remplir les objectifs qui lui sont assignés à savoir fournir une information
sur la performance de l’entreprise. L’état de résultat doit faire ressortir distinctement :
-le résultat d’exploitation, le résultat des activités ordinaires et le résultat net de l’exercice ;
-les éléments exceptionnels
-les produits et les charges relatifs à une activité abandonnée
-l’impôt sur les résultats
-les éléments extraordinaires (gain et perte)
-les effets de modification comptable
On peut atteindre ces objectifs à travers deux présentations de l’état de résultat :
une présentation de référence 3 et une présentation autorisée comportant des
rubriques différentes pour la détermination du résultat d’exploitation. Les deux
modèles retiennent le même concept en ce qui concerne les revenus, les charges
et produits financiers et les gains et pertes ordinaires. Pour pouvoir donner une
information sur la performance de l’entreprise, il est nécessaire de déterminer le
résultat net ainsi que la manière avec laquelle il est obtenu. Pour ce faire, il suffit
de décortiquer les éléments constitutifs de l’égalité suivante :

12
FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF en gestion, ISG Tunis 2011.
Résultat=produits (revenu + gain) -charges (charges proprement dit + perte)
Le résultat net est la somme de trois sous-résultats : le résultat d’exploitation, le résultat
financier et le résultat exceptionnel. Mais il peut faire l’objet d’un calcul beaucoup plus
simple puisqu’il représente tout simplement la différence entre les produits et les charges
d’une entreprise.

* Résultat d’exploitation :
Le résultat d'exploitation exprime la performance économique des facteurs de
production de l'entreprise. Il ne prend en compte ni les éléments financiers ou fiscaux,
ni les évènements exceptionnels, il donne une précision sur le résultat tiré de
l’exploitation normale et courante de l’activité d’une entreprise.
*Résultat financier :
Le résultat financier est un indicateur du choix de la politique de financement de
l’entreprise.
Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison de sa situation financière et
des choix qu'elle a effectués en matière de financement. Un résultat financier négatif
signifie que l’entreprise est endettée.

Le résultat financier correspond à la différence entre les produits financiers


(placements) et les charges financières (intérêt d’emprunt).
*Résultat exceptionnel :
Il s'agit du résultat réalisé par une entreprise en raison d'événements exceptionnels et
non récurrents. Il prend en compte les produits et charges exceptionnels. Les produits
exceptionnels peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple le
recouvrement inattendu d'une créance sortie des comptes) ou des opérations en
capital (par exemple le produit de la vente d'un actif : une filiale, des machines de
production...). De même, les charges exceptionnelles peuvent concerner des
opérations de gestion (par exemple des coûts de restructuration) ou des opérations en
capital (par exemple la valeur résiduelle…)
C’est en additionnant ces trois résultats qu’on obtient le résultat de l’entreprise
auquel il convient de soustraire l’impôt sur les sociétés.
Figure 4 : La composition du résultat net

Résultat
D’exploitation résultat résultat avant impôt

Courant avant -

Impôt sur les bénéfices

+ -
Résultat
Participation des
Financier
Salariés

+
financière =résultat
Résultat
Exceptionnel
Net

Source : Blog Valoxy

2. Le résultat fiscal :
2.1 Définition du résultat fiscale1314

Le résultat fiscal est résultat sur lequel est imposée une société au titre de l'impôt sur les
sociétés, ou une entreprise individuelle au titre de l'impôt sur le revenu. Il est obtenu à partir
du résultat comptable selon un mode de calcul imposé par l'administration fiscale.

Le résultat fiscal est le montant qui sert de base au calcul de l'imposition. Il peut s'agir de
l'impôt sur les sociétés (IS) pour les sociétés ou de l'impôt sur le revenu (IR) pour les
entreprises individuelles.

Le résultat fiscal d'une société est différent de son résultat net, tout comme le revenu fiscal
d'un foyer est différent de son revenu net.

13
Guide d’établissement
14
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
Le montant de l'impôt à payer est un alors un pourcentage de ce résultat fiscal.

2.2 La détermination du résultat fiscal 15 16:

La détermination du résultat fiscale


Résultat comptable

+Réintégration des charges non admises en déduction :


Réintégration des provisions constituées
=Bénéfice imposable théorique servant de base pour le calcul des
provisions déductibles
Déduction des provisions dans la limite de 50% du bénéfice imposable
Réintégration des amortissements de l’exercice
Imputation du déficit de l’exercice n-1
Déduction des amortissements de l’exercice
Imputation des amortissements différés
Résultat fiscal après déduction des déficits et amortissements
Déduction des bénéfices ou revenus exceptionnels non imposables
Résultat imposable

2.3 Les réintégrations

2.2.1. Charges non déductibles


Salaire de l’exploitant individuel ou de l’associé en nom des sociétés de personnes et
assimilées :

L’article 14-7, du code de l’IRPP et de l’IS prévoit la non déductibilité du salaire de l’exploitant
ou de l’associé en nom du bénéfice.

Charges relatives aux résidences secondaires, avions et bateaux de plaisance ne


faisant pas l’objet de l’exploitation Charges relatives aux véhicules de tourisme
d’une puissance fiscale supérieure à 9 CV ne faisant pas l’objet de l’exploitation.

15
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019

16
Cours fiscalité directe Mahdi Ellouz 2019
-Cadeaux et frais de réception :
Selon l’article 14-1er du code de l’IRRP et de l’IS les cadeaux de toute nature et les
frais de réception y compris les frais de restauration et de spectacle sont déductibles
dans la limite de 1% du chiffre d’affaires brut avec un maximum de vingt mille dinars
par exercice. Commissions, courtages, ristournes commerciales ou autres,
vacations, honoraires et rémunérations de performance non déclarés dans la
déclaration d’employeur :

Les honoraires, commissions, courtages, ristournes, rémunérations payées aux


salariés et aux non salariés en contrepartie d'un travail occasionnel ou accidentel en
dehors de leur activité principale doivent faire l'objet d'une déclaration à
l'administration fiscale avant le 1er mai de l'année qui suit leur paiement. Cette
déclaration révèle l'identité complète des bénéficiaires et les montants versés. Toute
omission est sanctionnée par la non déductibilité du montant omis ou non porté sur
la déclaration dite de l'employeur.

- Les dons et subventions1718 :

Selon l’article 12-5 du code de l’IRPP et de l’IS, les dons et subventions versés à des

organismes à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel sont

déductibles dont la limite de 2% du chiffre d’affaires brut (TTC).

Concernant, les dons et subventions accordés à des organismes, projets et œuvres


sociale ou protection de l’environnement dont la liste est fixée par arrêté sont
totalement

17
Article 12-5 du code de l’IRPP et de l’IS
18
YAICHE, « la revue comptable et financière », RCF N° 113-Troisième trimestre 2016déductibles
nonobstant la limite de 2% du chiffre d’affaires brut.

Les dons et subventions accordés doivent être obligatoirement déclarés à


l’administration fiscale pour qu’ils soient déductibles fiscalement. (Article 14-9 du
code de l’IRPP et de l’IS).

L’article 62 de la loi n°2016- 78 du 17 décembre 2016 portant loi de finance pour

l’année 2017 a admis la déduction totale de la base de l’impôt des dons et


subventions octroyés à l’Etat, aux familles de martyrs de la nation et aux
associations de promotions des handicapées (Note commune n° 12/2017)
Dons et subventions excédentaires ou accordés à des associations qui n’ouvrent pas
droit à la déduction :

- 3 régimes :

À la condition qu’ils soient comptabilisés, déclarés avec la déclaration annuelle des résultats
et justifiés par des documents probants.

-Dons et subventions déductibles intégralement :

En vertu de la LF2017. sont déductibles totalement les dons et subventions accordés aux
bénéficiaires suivants :

L’Etat, les collectivités locales et les entreprises publiques ;

Les familles des martyrs appartenant à l’armée, les forces de sécurité intérieure et la douane ;

Les associations pour les handicapés.

-Dons et subventions déductibles partiellement :

Les dons et subventions servis à des œuvres ou organismes d’intérêt général, à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel sont, dans la mesure où ils sont
justifiés, admis en déduction pour la détermination du résultat net imposable à concurrence
de 2‰ du chiffre d’affaires brut.
-Dons et subventions non déductibles :

Les autres dons et subventions (ainsi que ceux non déclarés ou non justifiés) sont non
déductibles.

- Pertes de change non réalisées

- Intérêts servis à l’exploitant individuel et aux associés en nom (des sociétés de personnes
et assimilées) :

Selon l’article 14-6 du code de l’IRPP et de l’IS, les intérêts servis à raison des sommes

versées par l’exploitant ou par les associés des sociétés de personne ou des associations en

participation dans la caisse de l’entreprise de plus de leurs apports en capital ne sont pas

admis en déduction.

Charges d’une valeur supérieure ou égale à 5.000 dinars payées en espèces Impôt directs
supportés au lieu et place d’autrui

Les taxes sur les voyages :

L’article 14-2 du code de l’IRPP et de l’IS a prévu la non déductibilité de la taxe sur les

voyages de l’assiette imposable.

Transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute nature

2.3.2 . Les amortissements19


L'amortissement fiscal peut être utilisé comme déduction des bénéfices
d'amortissement
La plupart des éléments d'immobilisations comprennent des actifs loués.

Selon l'article 15 des codes IRPP et IS, la loi fiscale n'impose aucune déduction

dépréciation:

⁻ Des terrains

⁻ Des fonds de commerce

⁻ Des avions et bateaux de plaisance mis à la disposition des dirigeants ou employés de

l'entreprise et dont l'utilisation ne concerne pas directement l'exploitation de

19
Code de l’IRPP et de l’IS
l'entreprise ainsi que des résidences secondaires ;

Des véhicules de tourisme, d'une puissance fiscale supérieure à 9 chevaux vapeurs à

l'exception de ceux constituant l'objet principal de l'exploitation

⁻ actifs d’une valeur supérieure ou égale à 5.000 dinars payée en espèces.

2.3.3. Les jetons de présence excédentaires


L'article 48-VI des codes IRPP et IS prévoit des déductions pour fréquentation

Au service du conseil d'administration ou du conseil de surveillance de

l'entreprise Société en commandite anonyme et par actions, utilisée pour

rembourser les frais Assister aux comités susmentionnés.

2.3.4. Les provisions


Les provisions pour risques et charges :

Les provisions pour risques et charges ne sont pas déductibles fiscalement au titre de

l’exercice de leur constatation comptable.

Les provisions pour créance douteuse :

Les provisions pour créance douteuse sont déductibles fiscalement sous les conditions

suivantes :

- La valeur de la créance TTC doit dépasser 100DT

- La créance est datée de plus d’une année

- Joindre à la déclaration annuelle, un état détaillé de provision

- La provision doit faire l’objet d’une action en justice.

⁻ Provision pour stock :

La législation fiscale a admis la déduction des provisions constituées au titre de la

dépréciation de la valeur de stock à condition de remplir les conditions suivantes :

- Le stock doit être destiné à la vente (exclusion du stock de MP et des encours de

la production)
- La provision ne doit pas dépasser 50% du prix de revient
- La provision sur stock doit être égale à la différence entre prix de revient et la valeur
de réalisation nette (valeur marchande).
⁻ Provision pour dépréciation des titres :
Les provisions pour dépréciation des titres sont déductibles sous les conditions suivantes :
-Les titres doivent être cotés en bourse
- La provision doit être égale à la différence entre la valeur nominale de l’action et le
cours moyen journalier du dernier mois avant la clôture de l’exercice comptable
- Les Provisions pour créances douteuses, les Provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente ainsi que les Provisions pour dépréciation de la valeur des actions
cotées à la bourse des valeurs mobilières de Tunis sont déductibles dans la limite de
50% de bénéfice fiscal avant déduction des provisions.
2.3.5. Autres réintégrations

A titre d’exemple :
Les intérêts servis aux associes
Selon l’article 48-7, la législation fiscale a prévu la déductibilité des intérêts servis par les
sociétés de capitaux aux associés à raison des sommes versées par eux à la société en sus de
leur part dans le capital sous 3 conditions :
- Taux admis fiscalement est égal à 8%
- Le capital social doit être intégralement libéré
- Le montant des sommes productives d’intérêt n’excède pas 50% du capital.
- L’impôt sur les sociétés.
2.3 Les déductions

La législation fiscale prévu la déduction :


Reprise des provisions initialement réintégrées :
-Les dotations aux provisions non déductibles sont réintégrées dans le résultat fiscal de
l’exercice de constatation. Parallèlement, toute reprise sur une provision non déduite
fiscalement est à déduire du résultat imposable.
- Gain de changes réintégrés aux résultats des années antérieures
- Gain de change latent sur dettes et créances en devises :
Tout gain de change comptabilisé n’est pas imposable fiscalement tant qu’il n’y a pas eu
encaissement de la créance ou paiement de la dette.
- Pertes de change antérieurement
constatées Autres déductions :
- Les revenus des valeurs mobilières :
Ils sont constitués par les dividendes des actions perçus des sociétés tunisiennes et les plus-
values de cessions d’actions admises à la cote de la bourse des valeurs mobilières de Tunis.

- Les intérêts des dépôts et titres en devises et en dinars convertibles :

L’Article 48 - VII nonies du code de l'IRPP et de l'IS a prévu que les intérêts des dépôts et
des titres en devises et en dinars convertibles ne sont pas soumis à l’impôt.
Plus-value non réalisée sur les titres cotés très liquides :

Fiscalement, toute plus-value comptabilisée en produits financiers n’est pas imposable


fiscalement tant qu’il n’y a pas eu de cession des titres.

2.4 . Les amortissements réputés différés et les reports déficitaires

Selon l’article 48 du code de l’IRPP et de l’IS, l’amortissement réputé différés et les reports
déficitaires sont deux notions fiscale et non pas comptable. Selon l‘article 48 IV et 49 II bis
les déficits et les amortissements diffère sont déductible conformément à la disposition du
deux présents codes.
Les amortissements réputés différés sont reportables sans limite dans le temps et ce
successivement des exercices suivants où le bénéfice soit suffisant pour les imputer.

Le déficit reportable subit au cours d’un exercice comptable est déduit successivement des
résultats des exercices suivants et ce jusqu'à la fin de la cinquième année de l’année suivant
celle ayant subi la perte.
La déduction des déficits et des amortissements s’effectue selon cet ordre pour tout exercice
bénéficiaire :
-Déficit reportable

- Amortissement de l’exercice

- Amortissement réputé différé

2.6. Les avantages fiscaux liés à la détermination du bénéfice Imposable 20

Le système fiscal tunisien a passé les codes et codes IRPP et IS Incitations à


l'investissement Plusieurs incitations pouvant être minimisées Assiette fiscale. Ce
sont des déductions fiscales pour réinvestissement exempter. Ces allégements
peuvent être des allégements économiques
La souscription au capital initial ou à l'augmentation de capital d'une autre société ; soit Remises en
nature pour réinvestissement au sein de l'entreprise.
L'article 1 de la loi d'incitation à l'investissement précise le secteur d'activité Couvert
par ce dernier. Ces départements sont :
⁻ L’agriculture et la pêche,

⁻ Les industries manufacturières,

⁻ Les travaux publics,

⁻ Le tourisme,

⁻ L’artisanat,
⁻Le transport

20
Code d’incitation aux investissements
⁻ L’éducation et l'enseignement,

⁻ La formation professionnelle,

⁻ La production et les industries culturelles,

⁻ L’animation pour les jeunes et l'encadrement de l'enfance,

⁻ La santé,

⁻ La protection de l'environnement,

⁻ La promotion immobilière,

⁻ Autres activités et services non financiers

Il est exclu les activités commerciales (achat et vente en état), Les activités financières (sauf
offshore).
- Les conditions prévues par le CII pour bénéficier des avantages fiscaux :

- Les investisseurs doivent déposer une déclaration auprès des services concernés par
l’activité API, APIA, CRDA, ONA, ONTT (article 2 du CII).
- Montrer l'autorisation préalable des autorités compétentes d’investissement dans certaines
activités visées à l'article 4 du décret n° 94- n° 492 du 28 février 1994.
-Participation des étrangers à certaines activités au lieu de la pleine participation
Les exportateurs doivent être autorisés dans ce cas de participation dépassant 50%
du capital de l'entreprise La réalisation d’un schéma de financement de
l’investissement comportant un taux minimum du fonds propres et ce à l’exclusion
des entreprises totalement exportatrices.
Les avantages accordés aux réinvestissements :
Réinvestissement financier : il s’agit de la souscription au capital initial ou à son
augmentation sous réserve des conditions prévues par l’article 7 du CII.
Réinvestissement physique : il s’agit du réinvestissement de tout ou partie des
bénéfices des sociétés au sein d’elle-même sous réserve des conditions prévues par l’article
7 du CII.
Les investissements réalisés dans le cadre du CII ouvrent droit à la déduction des
bénéfices réinvestis, dans la limite de 35% des bénéfices nets soumis à l’impôt sur les
sociétés et ce avec un minimum d’impôt de 20% du bénéfice imposable pour les
sociétés.
2-6 Taux de l’impôt sur les sociétés21

IS dû = Base imposable * taux

2-6-1le taux de 10%

Entreprises exerçant des activités d'artisanat, d'agriculture, de pêche ou d'aménagement de


bateaux de pêche.

Les centrales d'achats des entreprises de distribution organisées sous forme de coopératives
de services sont régies par la charte générale de coopération ;

Coopératives de services constituées entre producteurs pour la production en gros ; Les


coopératives de consommation régies par la charte générale des coopératives ;
Bénéfices obtenus dans le cadre de projets industriels ou commerciaux bénéficiant du
Programme d'Emploi des Jeunes ou du fonds de promotion de l'artisanat et du petit
Commerce de l'Etat.

Les bénéfices à compter du 1er janvier 2014, les bénéfices des entreprises d'exportation telles
que définies à l'article 68 du présent code, sont soumis aux mêmes conditions et aux mêmes
exceptions prévues au même article d’admission est réalisée du 1er janvier 2010 au 31
décembre 2019, elle sera calculée en % ou 25 % à 20 Les sociétés qui inscrivent leurs actions
ordinaires à la Bourse tunisienne à un taux de capital ouvert au public au moins égal à 30 %
peuvent bénéficier de taux d'imposition réduits pour 35 sociétés. Si l'opération d'inscription
est réalisée du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019, elle sera calculée en % ou 25 % à 20 %
dans un délai de cinq ans à compter de l'année d'admission. dans un délai de cinq ans à
compter de l'année.

21
Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
2-6-2Le taux de 20% :
Les sociétés qui inscrivent leurs actions ordinaires à la Bourse tunisienne à un taux de capital
ouvert au public au moins égal à 30 % peuvent bénéficier de taux d'imposition réduits pour 35
sociétés.

2-6-3Le taux de 25%


Les bénéfices des personnes morales relevant du champ d'application de l'impôt sur les
sociétés prévu à l'article 45 de la loi relative à l'impôt sur le revenu des personnes physiques et
à l'impôt sur les sociétés.

2-6-4le taux de 35%


Le taux de l'impôt sur les sociétés pour les sociétés suivantes est fixé à 35% :

Entreprises actives dans le secteur financier

-Établissements de crédit,

-Etablissements de crédit non-résidents opérant dans le cadre du code des services financiers
aux non-résidents et effectuant des transactions avec les résidents

-Les sociétés d'investissement (SICAF, SICAR) visées par la loi n° 88-92 du 2 août 1988,

-Les sociétés d'assurances et les sociétés de réassurance qui sont promulguées conformément
à la loi n°92-24 du 9 mars 1992 et révisée et complétée par la suite par la loi n°2005-86 du 15
août 2005.

-Agence de recouvrement de créances.

Opérateurs de réseaux télécoms

Entreprises opérant dans l'industrie des hydrocarbures

-Entreprises de services dans l'industrie

Les hydrocarbures servent les intérêts des entreprises opérant dans le cadre de la législation
relative aux hydrocarbures...

2-6-5Le minimum d’impôt :


La taxe annuelle ne peut être inférieure ou égale à :

-0,2% du chiffre d'affaires local total, même si une entreprise qui ne paie pas d'impôt sur les
sociétés au taux d'imposition de 10% ne réalise pas de chiffre d'affaires, au moins 500 dinars
devraient être payés.
-0,1% du chiffre d'affaires, le bénéfice est soumis à un taux d'impôt sur les sociétés de 10%,
ou le chiffre d'affaires réalisé par la vente de produits ou services soumis au régime
administratif d'examen et d'agrément, et la marge bénéficiaire brute n'excède 6% Selon les
lois et règlements en vigueur, même si En cas de chiffre d'affaires non réalisé, au moins 300
dinars doivent également être payés.

-Augmentation du taux d'imposition minimum

Si le paiement est effectué un mois après l'expiration du délai légal, il sera de 50%.
Dans notre projet on va s’intéresser seulement à deux secteurs d’activité :
2-7 Les activités de soutien22 :

Les activités de soutien comprennent les domaines suivants : l’éducation et l’enseignement,


la formation professionnelle, la production et les industries culturelles, l’animation de jeunes
et l’encadrement de l’enfance, la santé.
avantages accordés au niveau de l’IS et IRPP :

Tous les bénéfices provenant de ces activités sont déduits de l'assiette de l'impôt sur les
sociétés et ce sous réserve d’un minimum d’impôt réduit à 10%.
Avantages accordés par le CII :

La souscription au capital initial de l'entreprise ou à son augmentation, ainsi le


réinvestissement des bénéfices de ces entreprises au sein d’elles-mêmes donne lieu à la
déduction des bénéfices investis dans la limite de 50% des bénéfices nets soumis à l'impôt
sur les sociétés sous réserve du minimum d’impôt.

Le bénéfice de ces avantages est subordonné au respect des conditions prévues par l’article 7
du code d’incitation aux investissements.
Autre avantages :
Les articles 50, 51, Article 51 bis, Article 51 ter ont prévu d’autres avantages fiscaux.

22
Article 49 à 51 du code d’incitation aux investissements
Exemple : Les investissements réalisés dans le secteur du transport international routier de
marchandises, du transport maritime et du transport aérien donnent lieu au bénéfice de
l'exonération des droits de douane ainsi que la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée au
titre des équipements importés n’ayant pas de similaires fabriqués localement…
2-8 Activités agricoles et de pêche23

Est considéré en tant que développement agricole les investissements qui se rapportent à : -
l’utilisation des ressources naturelles disponibles en vue d’augmenter la production agricole
et la pêche.
-La modernisation du secteur de l’agriculture et de la pêche et l’amélioration de sa
productivité.
-La première transformation des productions agricoles, de la pêche et leur
conditionnement.
-Les activités de services liées à la production agricole et de la pêche.
-Les avantages prévus sont accordés en fonction d’une classification en trois catégories (A, B
et C) qui prend en considération le montant d’investissement, la région, la superficie la
spéculation et le mode d’irrigation.

Avantages accordés au niveau de l’IS et IRPP :

Tous les bénéfices provenant de ces activités sont déduits de l’assiette imposable durant les

dix premières années à partir de la date d'entrée en activité effective et ce sans tenir compte de
minimum d’impôt.

Avantages accordés par le CII :

La souscription au capital initial de l'entreprise ou à son augmentation, ainsi que le


réinvestissement des bénéfices de ces entreprises au sein d’elles-mêmes donne lieu à la
déduction de 100% des bénéfices investis et ce sous réserve d’un minimum d’impôt.

23
Article 49 à 51 du code d’incitation aux investissements
Le bénéfice de ces avantages est subordonné au respect des conditions prévues par l’article 7
du code d’incitation aux investissements.

 Autres avantages :
Les articles 30,31,32,34,35 et 36 ont prévu d’autres avantages fiscaux. Exemple : Les
investissements des catégories "B" et "C" donnent lieu au bénéfice d'une prime
d'investissement, et d'une prime accordée au titre de la participation de l'Etat aux frais d'étude
liés à l'investissement (article 32).

3. Point commun entre le résultat comptable et le résultat fiscal24 :

-Le résultat fiscal est calculé à partir du résultat comptable.

La détermination du résultat fiscal met en évidence le lien qui existe entre la loi comptable et
la loi fiscale. L’administration fiscale s’appuie sur le résultat comptable, pour déterminer le
résultat fiscal.

En réalité, ils existent des relations entre le résultat comptable et le résultat fiscal qui ont pour
but de déterminer le résultat imposable. Les entreprises sont tenues de respecter les définitions
édictées par le système comptable financier sous réserve qu’elles ne soient pas contraires aux
règles applicables pour le calcul de la base imposable Pour déterminer le résultat imposable,
l’entreprise applique quelques principes issus de la comptabilité.
4. Récapitulation :

Les divergences entre la comptabilité et la fiscalité entrainent des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal.

Premièrement, le bénéfice imposable soumis à l’impôt sur les sociétés est déterminé à partir

du résultat comptable qui est ajusté de certaines corrections prévues par la loi fiscale ce qui
permet l’établissement du tableau de détermination du résultat fiscal qui regroupe les
différentes réintégrations et déductions.

Les réintégrations portent la non déduction de certaines charges non déductibles fiscalement
et la déduction de certains produits non imposables. Prenons l’exemple de l’amortissement du
fond commercial, ces charges d’amortissement ne sont pas déductibles fiscalement des
bénéfices imposables, alors qu’elles sont considérées parmi les charges de l’exercice en
comptabilité.

24
Guide d’établissement
La loi d'incitation à l'investissement prône des mesures fiscales propices à la minimisation
des matières taxables, ces principales mesures sont Reflété dans l'allégement fiscal pour le
réinvestissement exonéré d'impôt, à savoir Allègement financier pour la souscription
d'actions nouvelles et d'actions, à savoir Allègement en nature pour réinvestissement en
nature au sein de l'entreprise.

Troisièmement, les mesures fiscales préconisées par les normes IRPP et IS impliquent
Déficits fiscaux reportables et amortissements considérés comme différés. En effet, le déficit
est enregistré en d déduire un exercice des résultats de l'exercice suivant jusqu'à la cinquième
année.

Concernant l’amortissement réputé différé, l’entreprise a le droit de reporter la dotation aux


amortissements de l’exercice du déficit fiscal sur les exercices suivants et ce sans limitation
dans le temps.
Le système fiscal tunisien permet de minimiser la base imposable à travers plusieurs
avantages cités ci dessus créant ainsi des divergences au niveau des résultats, à savoir, le
résultat comptable et le résultat fiscal.

Conclusion :

Les divergences entre la comptabilité et la fiscalité renseignent sur les divergences entre le
résultat comptable et le résultat fiscal. En effet en examinant les divergences comptabilité
fiscalité on conclue que chacun du droit comptable et du droit fiscal a des objectifs différents
et se base sur des principes différents.
Selon YAICH les divergences résultant des différences entre le système comptable et la
législation fiscale peuvent provenir soit du rejet par la fiscalité de certaines charges comme
les amendes et les pénalités, ou l’exonération de certains produits tel que les dividendes
encaissés, soit des traitements comptables non admis par l’administration fiscale tel que la
réduction de valeur, mais aussi ces divergences peuvent être le résultat des incitations
fiscales avantageuses à travers le code des incitations au investissements qui permet à la
minimisation de la matière imposable.
Chapitre 3 : Divergence entre résultat comptable et résultat
fiscale : cas pratique
Introduction

Ce chapitre consiste en une étude de cas portant sur la détermination du résultat fiscal d’une
société tunisienne. La présente étude se base sur des données recueillies à partir d’un cas
étudié durant notre stage au sein d’un cabinet comptable tout en introduisant quelques
retraitements.

Section 1 : présentation de la société et les principes adoptés


La société objet de notre étude, a pour dénomination « 3X » est une société a responsabilité
limitée ayant pour activité principale la commercialisation des matériels informatique.

1. Régime fiscal

La société ABC est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux de 25%. Toutefois, elle n’est
pas assujettie à la TVA compte tenu de son activité de production et ventes de produits
alimentaires.

2. Principes comptables

Les états financiers de la société ABC ont été arrêtés, au 31 décembre 2020, par référence au
système comptable des entreprises en Tunisie.
Les bases de mesure et les principes comptables spécifiques adoptés pour la préparation et la
présentation de ces états financiers se résument comme suit :

2.1. Immobilisations corporelles et incorporelles

A la date de leur entrée dans le patrimoine de la Société, les immobilisations corporelles et


incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition. Elles sont amorties linéairement.

2.2. Revenus

Les revenus provenant de la vente des biens sont évalués à la juste valeur de la contrepartie
reçue ou à recevoir, déduction faite des retours, remises et ristournes. Les revenus sont

constatés lorsqu’il existe des preuves convaincantes, généralement sous la forme d’un contrat
de vente exécuté, que les principaux risques et avantages inhérents à la propriété ont été
transférés à l’acheteur, que la récupération de la contrepartie est probable, les coûts associés
et les retours de marchandises possibles peuvent être estimés de manière fiable et que le
montant des revenus peut être mesuré de façon fiable.
S’il est probable que des réductions seront accordées et que le montant peut être évalué de
façon fiable, alors cette réduction est comptabilisée en réduction du montant des revenus
constatés.

Section2 : passage du résultat comptable au résultat fiscal

1- Récapitulation des état financiers arrêtés au 31 décembre 2020 <<3 X>>

SOCIETE 3 X MONPLAISIR

BILAN EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2020

ACTIFS
Actifs Non Courants 2020 2019

Actifs Immobilisés

Immobilisations corporelles 357 965,261 357 965,261


- Moins : Amortissements -213 382,567 -203 548,416

Immobilisations Incorporelles 3 360,000 3 360,000


- Moins : Amortissements -3 360,000 -3 360,000
Immobilisations Financiers 5 720,000 5 300,000

Total Des Actifs Immobilisé 150 302,694 159 716,845

Autres Actifs non Courants

Total Des Autres Actifs non Courants 150 302,694 159 716,845

Total Des Actifs Non Courants 150 302,694 159 716,845

Actifs Courants
Stocks
Provision 99 220,133 91 851,146
Clients Et Comptes Rattachés -6 947,685
194 274,212 241 272,249
Provision
-18 773,495

286 546,660 314 349,900

Autres Actifs Courants 31 147,379 41 226,952

31 147,379 41 226,952

Liquidités Et Equivalents De Liquidités 84 252,543 130 129,033

Total Des Actifs Courants 401 946,582 485 705,885

Total Des Actifs 552 249,276 645 422,730

SOCIETE 3 X
MONPLAISI
R

BILAN EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2020


Exprimé en Dinar Tunisien
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Capitaux Propres 2020 2019

CAPITAL SOCIAL 15 000,000 15 000,000


Réserve légale 1 500,000 1 500,000
Résultat Reporté après affectation
Résultat Reporté 49 946,255 503,609

Total Capitaux Propres Avant Résultat 66 446,255 17 003,609

Résultat de l’exercice 48 399,603 49 442,646

Total Capitaux Propres Avant Affectation 114 845,858 66 446,255

Passifs

Passifs Non Courants

Emprunt
72 692,308 88 846,154

Total Des Passifs Non Courants 72 692,308 88 846,154

Passifs Courants

Fournisseurs Et Comptes Rattachés 21 657,091 79 706,083

326 900,173 410 424,238


Autres Passifs Courants
16 153,846
Concours bancaires et autres passifs fin

Total Des Passifs Courants 364 711,110 490 130,321

437 403,418 578 976,475


Total Des Passifs

Total Des Capitaux Propres Et Des Passifs 552 249,276 645 422,730

SOCIETE 3 X
MONPLAISIR

ETAT DE RESULTAT EXERCICE CLOS 31/12/ 2020


Exprimé en Dinar Tunisien
2020 2019

Produits D'exploitation
727 386,093 741 428,669
Vente locale 1 941,028
Export

Total Des Produits D'exploitations 729 327,121 741 428,669

Charges D'exploitations

Variation de Stock -7 368,987 -1 435,025


Achat De marchandises 479 607,246 474 164,851
Achat D'approvisionnements Consommées 11 157,054 9 883,045
Charges De Personnel 59 411,206 57 989,724
Dotations Aux Amortissements 16 781,836 17 809,433
Autres Charges D'exploitations 77 091,890 108 817,262

Total Des Charges D'exploitations 636 680,245 667 229,290

Résultat D'exploitations 92 646,876 74 199,379

Charges Financières Nettes -20 665,106 -27 504,923


Produits Financiers
Autres Gains Ordinaires 22 265,622 15 939,933
Autres Pertes Ordinaires -30 911,529 - 734,943

Résultat Des Activités Ordinaires 63 335,863 61 899,446

Impôt Sur Les Bénéfices 14 225,000 12 456,800

Résultat Des Activités Ordinaires Après Impôts


CSS 711,260
Effets Modif Comptable
Resultat Après Modif Comptable
Résultat Net De La Période 48 399,603 49 442,646
ETAT DE FLUX DE TRESORERIE EXERCICE CLOS
31/12/2020
Exprimé en Dinar Tunisien
DESIGNATION 2020

Flux de trésorerie liés à l'exploitation

Résultat net 48 399,603

Ajustement pour :

- Amortissements et provisions 16 781,836


- Variations des :
Stocks -7 368,987
Créances 28 224,542
Autres actifs 10 079,573
Fournisseurs et autres dettes -141 573,057
Concours Bancaires et Autres P.F 16 153,846
Amortissement subvention d'investissement
Flux de trésorerie provenant de l'exploitation -29 302,644

Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement

Décaissements provenant de l'acqui.d'immob corporelles


Décaissements provenant du remboursement d'emprunt -16 153,846
Encaissements provenant de l’immobilisations en cours -420,000
Encaissements provenant d'emprunt
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements -16 573,846

Flux de trésorerie liés aux activités de financements


Variation des capitaux
Variations de trésorerie

Flux de trésorerie liés aux activités de financement


-45 876,490
Variations de trésorerie

Trésorerie au début de l'exercice 130 129,033


Trésorerie à la clôture de l'exercice 84 252,543

-45 876,490
0,000
2- Détermination du résultat fiscal :

Pour la détermination du résultat fiscal imposable, la société 3X a procédé à la réintégration


de certaines charges qui ne sont pas déductibles fiscales ainsi que la déduction de certains
produits non imposables au regard de la législation fiscale en vigueur. Ces différents
éléments sont exposés ci-après :

2.1. Charges non déductibles

-Transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute nature : conformément à l’article


14- 8du code de l’IRPP et l’IS, ces charges ont été réintégrées et concernent des pénalités
payées suite à des retards dans le dépôt des déclarations fiscales. Le montant total réintégré à
ce titre s’élève à 7790.099
- Provisions constituées sur les titres :

Selon l’article 12-4 du code de l’IRPP et de l’IS, ces provisions sont déductibles dans la limite
de 50% du bénéfice fiscal imposable. Elles correspondant à la différence entre le cours moyen
boursier du dernier mois de l’année 2020 et le coût d’acquisition.
Ces provisions sont réintégrées et ce pour déterminer le résultat imposable et par conséquent
le plafond déductible de 50%.
Pour le cas de la société 3x, les provisions comptabilisées à la clôture de l’exercice 2020
totalisent un montant de -6947,685.
Provisions sur créances douteuses : Les créances jugées douteuses à la clôture de l’exercice
2020 est égale à 0. Supposons qu’Ilya des provisions. Elles devraient être totalement
provisionnées. Etant donné que ce type de provision n’est déductible que dans la limité de
50% et que si certaines conditions sont remplies à savoir :

* L’échéance remonte à plus d'un an et que l'entreprise présente à l'administration un état


nominatif des débiteurs concernés joint à la déclaration de l'impôt sur le revenu.

Autres réintégrations : cette rubrique comporte les pertes comptabilisées par la société dans le
cadre des créances irrécouvrables. Pour les besoins de la détermination du résultat fiscal, ces
pertes ont été réintégrées. Elles totalisent 5409.986.
3. Produits non imposables

3.1. Dividendes :

Les dividendes comptabilisés parmi les produits de la société au titre de l’année 2020
totalisent un montant de 320713,333, ces dividendes ont été réintégrés lors du calcul du
résultat fiscal.

3.2. Reprises de provisions initialement non admises en déduction

Ces provisions concernent les créances douteuses et les titres de placement qui n’ont pas été
déduites initialement lors des exercices de leurs comptabilisations. Elles se détaillent comme
suit :
Provisions/créances douteuses : 0DT
Provisions/titres de participation :
0DT
Ces reprises sont comptabilisées suite à une décision de la direction consistant en l’apurement
en perte des anciens soldes jugées irrécouvrables pour les créances douteuses.
4. Détermination du montant des provisions déductibles
En se basant sur l’article 12-4 du code de l’IRPP et l’IS, et compte tenu du résultat imposable
, la société a droit de déduire les provisions dans la limite de 50% du montant de résultat
fiscal avant déduction des provisions

• Provisions pour créances douteuses : 0


• Provisions pour dépréciation des titres : 0
Ainsi la somme des provisions constitué égale à zéro qui demeure inferieure au
plafond fixé par la loi fiscale.
5. Résultat fiscal imposable avant déduction des provisions et des bénéfices :

Réinvestis Compte tenu de tout ce qui précède, le résultat fiscal avant déduction des
provisions et des bénéfices réinvestis .

6. La contribution conjoncturelle exceptionnelle :

La loi de finances 2017, votée par l’assemblée des représentants du peuple (ARP) le 10
décembre, prévoit l’institution d’une contribution conjoncturelle exceptionnelle au profit du
budget de l’Etat.

Déterminations de résultat fiscal de la société 3x

SOCIETE 3 X SARL MF: *******H A M

MONPLAISIR COMMERCE EQUIP.INDUST.& SERVICES

DECOMPTE FISCAL EXERCICE 2020


ASSIETT
E MONTANT
RESULTAT COMPTABLE AVANT IMPOT Bénéfice 63335,863
I- REINTEGRATION
CSS 2019 922,849
AMANDES & PENALITE FISCAL 1457,264
PERTE SUR CREANCE
IRRECOUVRABLE 5409,986

TOTAL DES REINTEGRATIONS 7790,099


II-DEDUCTION
PROVISION POUR CREANCES
DOUTEUX
PROVISION POUR DEPREC DES
STOCKS
AUTRES
TOTAL DES DEDUCTIONS

RESULTAT FISCAL Bénéfice 71125,962

CHIFFRE D'AFFAIRE LOCAL HORS TVA 725445,065


CHIFFRE D'AFFAIRE A L'EXPORT 1941,028
TOTAL CHIFFRE D'AFFAIRE HORS
TVA 727386,093

TOTAL CHIFFRE D'AFFAIRE TTC 828548,138

BENEFICES PROVENANT DE L'EXPORT 1


DE L'EXPORT Egale= R.Fiscal*(CH.AFF.EXP / CH.AFF.TOTAL )

RESULTAT IMPOSABLE ARRONDI 0,962 71125,000

IMPOT DU SOUMIS AUX 10% 10%


IMPOT DU SOUMIS AUX 25% 20% 71125,000 14225,000

MINIMUM D'IMPOT = ( CH.AFF.TTC * 0,2%) 1657,096

IMPOT DU 14225,000

15997,011
EXCEDENTS / EXERCICE ANTERIEUR
ACOMPTE PROV. PAYES
RETENU A LA SOURCE 12159,142
IRPP / IMPORTAION
TOTAL AVANCE & ACOMPTE 28156,153 28156,153
A
13931,15
RESTE A PAYER OU A REPORTER REPORTE
3
R
CONTRIBUTION CSS 71125,962 1% 711,260

● Dans le passage de résultat comptable au résultat fiscal on obtient à un résultat


comptable qui est égale à 63335,863DT qui est un montant inferieure au résultat
fiscale qui est égale à 71125 ,000DT. Et puisque Le résultat fiscal est le montant qui
sert de base au calcul de l’imposition, ce ne sera pas dans l’intérêt de la société 3X,
puisqu’elle paiera plus d’impôt.

Conclusion :

A travers ce cas pratique, nous avons exprimé qu’il existe des divergences entre le résultat
comptable et le résultat fiscal. Ainsi plusieurs charges qui ont été comptabilisées sont à
réintégrer fiscalement tel que les transactions, amendes, confiscations et pénalités de toute
nature, et plusieurs produits qui ont été comptabilisés sont à déduire fiscalement dont,
notamment, les plus-values de cession des titres cotés.
Conclusion générale

L'internationalisation des marchés financiers a rendu nécessaire, voire vitale, une certaine
harmonisation des méthodes de préparation et de présentation des états financiers, en
particulier pour les entreprises multinationales. En effet, la Tunisie a choisi de s'intégrer dans
l'économie mondiale, elle a procédé à des réformes qui ont touché presque tous les domaines,
allant de la législation fiscale arrivant à la législation comptable. Une réforme qui a rattrapé le
train de l'harmonisation internationale. Avant le premier janvier 1997, il était difficile de
parler en Tunisie de droit comptable. La comptabilité était dominée par le droit fiscal qui
intervient depuis toujours, dans les règles d’évaluation comptables. Dans ce cadre, et pour
adapter la législation fiscale avec les dispositions de la nouvelle loi comptable, la loi n° 97-88
du 29 décembre 1997 a institué sur le plan fiscal des obligations pour les entreprises en
matière de tenue de livres comptables ainsi que la production des états financiers. En ce qui
concerne les divergences existantes en matière des méthodes de détermination du résultat net,
le même article a prévu des obligations aux entreprises de joindre à la déclaration annuelle des
revenus ou bénéfices, un état de détermination de résultat fiscal. Cet état a fait ressortir des
ajustements (la réintégration de certaines charges et la déduction de certains produits) qui
découlent des dispositions fiscales définis par le code de l’IRPP et l’IS et qui existent avant la
promulgation du système comptable des entreprises. En effet, le résultat comptable doit être
déterminé suivant les règles prévues par le système comptable des entreprises. Les corrections
à apporter à ce résultat doivent être extracomptables relevat de la législation fiscale qui a ses
propres critères et poursuit un but différent des objectifs de la comptabilité. Cette situation a
fait ressortir des divergences entre le résultat comptable et celui fiscal. Nous pouvons citer à
cet égard la divergence au niveau des subventions d’investissement, d’amortissement des
immobilisations corporelles et incorporelles et autres types de divergences. Ces derniers sont
comptabilisés mais ils ne sont pas déductibles fiscalement.

En conclusion, nous estimons que le législateur fiscal est amené à fournir des efforts menant à
se rapprocher plus à la comptabilité, plutôt que de chercher uniquement de nouvelles
ressources pour l’Etat. En effet, si nous partons du principe qu’une entreprise doit payer ses
impôts sur la base de ses profits, il n’y a pas de mieux que la comptabilité pour refléter la
performance économique réelle réalisé par une entreprise.
Bibliographie
Ouvrages :
⁻ FAYCAL DERBEL, cours de comptabilité financière III ,3eme année LF
en gestion, ISG Tunis 2011.
⁻ INES BOUAZIZ DAOUD, MOHAMED ALI OMRI, << Divergences
comptabilité´ - fiscalité´, gestion fiscale et gestion des résultats en Tunisie : les
nouveaux défis >> Comptabilités, économie et société, May 2011, Montpellier,
France. pp.cd-rom, 2011.
⁻ JALEL BERREBEH, cours fiscalité des entreprises2014-2015, FSEG
Nabeul, 2014- 2015
⁻ Système comptable des entreprises, 1997
⁻ YAICHE, « Le nouveau système comptable »,1997
⁻ YAICHE, « la revue comptable et financière », RCF N° 113-Troisième
trimestre 2016.
⁻ L’ordre des experts comptable de Tunis, « Les difficultés pratiques liées à la détermination
du résultat fiscal »

⁻ NEJI BACCOUCHE, <<Droit fiscal>>,1999


⁻ SGHAÏER ZAKRAOUI, << Droit fiscal>>, république tunisienne ministre
des finances direction générale des études et de la législation fiscales.
septembre 2007
Codes, loi & notes communes :
⁻ Code d’incitation aux investissements
⁻ Code de l’IRPP et de l’IS
⁻ LOI DE FINANCE, Tunisie 2017
⁻ Notes communes N°26/2016, 31 mars 2016, république tunisienne ministre des
finances direction générale des études et de la législation fiscales.
-Cours fiscalité directe KHzouri Ameni 2019
-Cours fiscalité directe Mahdi Ellouz 2019
- Guide d’établissement

Les sites Web


⁻ http://www.jurisitetunisie.com
⁻http://www.memoireonline.com
⁻ https://ar.wikipedia.org

⁻ https://www.compta-online.com

⁻ https://www.profiscal.com
Introduction générale

Chapitre 1 : la présentation du cabinet


introduction
Section 1: Présentation de domaine
Présentation De La Compagnie Des Comptables De Tunisie
2. Présentation du cabinet COSI
2.1 Le Fiche Signalétique
2.2 le fondateur
2.3 l’organigramme
2.4.1 Tenu et assistance comptable
2.4.2 L’accompagnement des nouveaux
promoteurs 2.4.3 Service d’étude et de conseil
2.4.4 Assistance fiscale et sociale :
2,4,5 les domaines d’activités
Section 2 : les tâches effectuées
1- l’élaboration du dossier comptable
: Première étape :
Deuxième étape :
Troisième étape
2 Elaboration Du Dossier Fiscal
Les déclarations mensuels d’impôts :
3 La Gestion des employés et la déclaration trimestrielle des salariés
Conclusion

Chapitre 2 : Divergences entre résultat comptable et résultat fiscal


Introduction
Section 1 : divergence entre droit comptable et droit fiscal
1. Le droit comptable :
1.1 Système comptable des
entreprises 1.1.1 La loi comptable
1.1.2 Cadre conceptuel
1.1.3. Les normes comptables
1.1.4 Les normes techniques :
1.1.5 Les normes sectorielles :
2.Le droit fiscal :
2.1. La loi :
2.2. La réglementation :
Section 2 : divergences entre résultat comptable et résultat fiscal
Le résultat comptable
1.1 qu’est ce que le résultat comptable *
1.2 la détermination du résultat comptable
2. le résultat fiscal :
2.1 Définition du résultat fiscale **
2.2 La détermination du résultat fiscal :
La détermination du résultat fiscale
2.3 Les réintégrations
2.3.1. Charges non déductibles
2.3.2 . Les amortissements
L'amortissement fiscal peut être utilisé comme déduction des bénéfices
d'amortissement
2.3.3. Les jetons de présence excédentaires
2.3.4. Les provisions
2.3.5. Autres réintégration
2.4 Les déductions
2.5 . Les amortissements réputés différés et les reports déficitaires
2.6. Les avantages fiscaux liés à la détermination du bénéfice Imposable
2-6 Taux de l’impôt sur les sociétés
2-6-1 le taux de 10%
2-6-2 Le taux de 20% :
2-6-3 Le taux de 25%
2-6-4 le taux de 35%
2-6-5 Le minimum d’impôt :
2-7 Les activités de soutien : (article 49 à 51 du CII)
2-8 Activités agricoles et de pêche **
3. Point commun entre le résultat comptable et le résultat fiscal :
*** 4. Récapitulation :
Conclusion :

Chapitre 3 : divergence entre résultat comptable et résultat fiscale : cas pratique


Introduction
Section 1 : présentation de la société et les principes adoptés
1. Régime fiscal
2. Principes comptables
2.1. Immobilisations corporelles et
incorporelles 2.2. Revenus
Section2 : passage du résultat comptable au résultat fiscal
1- Récapitulation des état financiers arrêtés au 31 décembre 2020
2-determination du résultat fiscal
2.1. Charges non déductibles
3. Produits non imposables
3.1. Dividendes :
3.2. Reprises de provisions initialement non admises en déduction
5. Résultat fiscal imposable avant déduction des provisions et des bénéfices
6. La contribution conjoncturelle exceptionnelle :
Conclusion :

Conclusion générale

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