Lignes Directrices Techniques Relatives Systems
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Santé
Février 2016
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1 GÉNÉRALITÉS
1.1 Abréviations
cm centimètre
cm/s centimètre par seconde (vitesse)
CAN Association canadienne de normalisation
DEEU débit estimatif d'eaux usées
DEQEU débit estimatif quotidien d'eaux usées
pi pied
G gallon
g gramme
ha hectare
h heure
l gradient hydraulique
gal. imp. gallon impérial
gal. imp./pi2 gallon impérial par pied carré
gal. imp./j gallon impérial par jour (débit)
po pouce
K perméabilité du sol ou conductivité hydraulique
kg kilogramme
kPa kilopascal
L litre
L/p/a litre par personne par année
L/m2 litre par mètre carré
lb livre
L/j litre par jour (débit)
m mètre
mi mille
min minute
mm millimètre
m/s mètre par seconde (vitesse)
m2 mètre carré
m3/s mètre cube par seconde (débit)
m3 mètre cube
NSF National Sanitation Foundation
NID Numéro d'identité
lb/po2 livre par pouce carré
Q débit d'eaux usées
s seconde
gal. US gallon US
vg verge
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1 lb = 0,45359 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 po = 2,540 cm 1 cm = 0,3937 po
1 pi = 0,3048 m 1 m = 3,281 pi
1 vg = 0,9144 m 1 m = 1,094 vg
1 vg = 36,00 po 1 m = 39,37 po
1 mi = 1,609 km 1 km = 0,6214 mi
2 2
1 po = 6,452 cm 1 cm2 = 0,155 po2
1 pi2 = 0,093 m2 1 m2 = 10,765 pi2
2 2
1 vg = 0,836 m 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,405 ha 1 ha = 2,471 acres
1 acre = 43 560 pi2 ou 208,7 x 208,7 pi 1 hectare = 10 000 m2
1 mi2 = 259 hectares 1 kilomètre2 = 0,386 mi2
2 2
1 mi = 2,59 km 1 cm3 = 0,06102 po3
3 3
1 po = 16,387 cm 1 dm3 = 0,0353 pi3
1 pi3 = 28 317 cm3 1 L = 0,0353 pi3
3
1 pi = 6,23 gal. imp. 1 mètre3 = 1,308 vg3
1 pi3 = 28,3 L 1 mètre3 = 35,3 pi3
3 3
1 vg = 0,765 m 1 m3 = 220 gal. imp.
1 vg3 = 168 gal. imp. 1 m3 = 1 000 L
3
1 vg = 765 L 1 L = 0,220 gal. imp.
1 gal. imp. = 4,546 L 1 L = 0,264 gal. US
1 gal. imp. = 0045 m3
1 gal. imp. = 277,42 po3 1 kPa = 0,145037 lb/po2
1 gal. imp. d'eau = 10 livres 1 000 mm de hauteur piézométrique = 9,807 kPa
1 gal. US = 3,785 L 1 kPa = 102 mm de hauteur piézométrique
1 gal. US = .00378 m3 1 kPa = 0,335 pi de hauteur piézométrique
2
1 gal. imp. = 49 L/m 1 L/m2 = 0,020 gal. imp./pi2
1 gal. imp. = 1,20 gal. US 1 L/m2 = 1 mm de profondeur d'effluent
1 gal. US = 0,83 gal. imp. 1 gal. imp./pi2 = 1,92 po de profondeur d'effluent
1 gal US = .028 pi3
1 pi de hauteur piézométrique = 304,8 mm de hauteur piézométrique
1 pi de hauteur piézométrique = 0,434 lb/po2
1 lb/po2 = 2,301 pi de hauteur piézométrique
1 lb/po2 = 6,894757 kPa
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Adresse postale:
460, Two Nations Crossing
Fredericton, Nouveau-Brunswick
E3A 0X9
2 INTRODUCTION
Les présentes lignes directrices techniques ont été élaborées dans le cadre des
règlements sur les systèmes autonomes d'évacuation et d'épuration des eaux usées et
en conformité avec ceux-ci en vertu de la Loi sur la santé publique. Les présentes
lignes directrices décrivent les exigences techniques et les exigences en matière
d'implantation visant l'installation, l’aménagement, la réparation ou le remplacement des
systèmes autonomes d'évacuation et d'épuration des eaux usées dans la province du
Nouveau-Brunswick.
L'utilisation des renseignements contenus aux présentes est essentielle afin d'assurer
la conformité des installations et de réduire les risques pour la santé publique et le
milieu naturel. Les titulaires doivent suivre les directives du fabricant relativement aux
pièces et aux matériaux en ce qui a trait à l'installation des systèmes autonomes
d'évacuation et d'épuration des eaux usées décrite ci-après.
Un « réseau autonome d’évacuation et d’épuration des eaux usées » tel que défini dans
la Loi sur la santé publique désigne une fosse septique comportant un champ
d’évacuation des eaux usées en profondeur et s’entend également de tout autre
système autonome d’évacuation et d’épuration des eaux usées qui n’est pas raccordé
à un dispositif de traitement des eaux usées approuvé par le ministre de
l’Environnement et des Gouvernements locaux en vertu de la Loi sur l’assainissement
de l’eau. Un système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées peut-être
traditionnel ou non traditionnel.
Les approbations sont accordées pour les eaux usées provenant des activités d'hygiène
personnelle, de salubrité, de cuisine, de lavage et d'autres activités domestiques
similaires. Les approbations concernent les eaux usées et excluent les déchets liquides
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Remarques :
1) Ces concentrations sont basées nominalement sur des charges massiques de 50 to
60 g de la DBO5 ou du TSS par personne par jour.
2) La concentration des eaux usées devrait augmenter lorsqu’un broyeur de nourriture
sous l’évier est installé.
3) L’utilisation de dispositifs de traitement de l’eau (comme des adoucisseurs d’eau)
peut influer sur la qualité et la chimie des eaux usées et sur le rejet de déchets.
Si la concentration des eaux usées dépasse ces valeurs ou s’il est prévu qu’elle
dépassera ces valeurs (dans les restaurants et d’autres installations non
résidentielles, par exemple), prière de se reporter à l’annexe E.
Des conceptions élaborées par des ingénieurs pour les systèmes non conventionnels
sont autorisées. Ces systèmes doivent être installés par un titulaire et conçus par un
ingénieur agréé par l'Association des ingénieurs et des géoscientifiques du Nouveau-
Brunswick. Des conceptions élaborées par des ingénieurs sont obligatoire pour les
systèmes non-conventionnels non approuvés aux fins d'utilisation au Nouveau-
Brunswick.
Pour de plus amples renseignements sur les exigences relatives au permis et aux
approbations, veuillez vous reporter au Règlement 09-137 établi en vertu de la Loi sur
la santé publique ou à la section 5 du présent document. Vous pouvez aussi
communiquer avec le bureau central des Services d’inspection technique du ministère
de la Sécurité publique, comme il est indiqué à la section 1.3.
3 ÉVALUATION DU LOT
Les systèmes autonomes d'évacuation et d'épuration des eaux usées sont conçus pour
les bâtiments ayant des distances de séparation adéquates avec les infrastructures
avoisinantes, les puits, les sols imperméables, le substratum rocheux, les cours d'eau,
les voies d’accès, les limites de propriété et les autres facteurs de limitation qui peuvent
s'appliquer. Lors de l'évaluation des lots, il faut tenir compte des conditions du sol, de la
pente et des drains d'interception, la base rocheuse, des distances de séparation, de la
configuration du lot et de la planification.
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Conditions du sol
Le type de sol constitue l'un des facteurs décisifs les plus importants pour déterminer si
un terrain se prête à l'installation d'un système autonome d'évacuation et d'épuration
des eaux usées et pour définir la conception du système. La fonction du sol est
d’assurer l’infiltration, la dispersion et le traitement définitif de l’effluent avant qu’il
n’atteigne le substrat rocheux, l’eau souterraine ou les marges de retrait horizontales.
Pour évaluer de façon appropriée la qualité des sols in situ, il est nécessaire d’effectuer
un examen visuel d’un trou d’essai. Les trous d’essai doivent être creusés à moins de 3
m (10 pi) environ de l’endroit où sera situé le champ d’épuration proposé du système
d’épuration des eaux usées sur place. .
Il n’est pas recommandé de creuser un trou d’essai directement dans la zone de champ
existante, car cela pourrait contaminer l’eau souterraine. Le trou d'essai doit être d'au
moins 1,8m (6 pieds) de profondeur. Veuillez vous reporter à l'annexe C pour plus de
renseignements sur les exigences relatives au trou d'essai. La texture, la densité, la
structure, la profondeur et la couleur du sol dans le trou d'essai permettront au titulaire
de prévoir la perméabilité (le taux de drainage de l'eau) et de classer le sol. Le trou
d’essai permettra également d'établir la présence ou l'absence d'eau souterraine ou
d’un substrat rocheux (roches solides qui reposent sous les dépôts de surface tels que
le gravier, le sable, le loam ou l'argile. Il peut s’agir de matériaux tels que le calcaire, le
grès, le schiste, etc.) ou sol imperméable (l’argile). La mesure dans laquelle il remplit
efficacement cette fonction déterminera s’il est nécessaire de creuser une tranchée ou
d’aménager un champ d’épuration en monticule et définira la quantité de sable qui doit
être importée (le cas échéant). Il importe de rappeler que les tranchées souterraines
sont interdites dans les catégories de sol A, B ou C.
Tableau 5 donne une description des différentes catégories de sols, allant du sableux à
loam à l'argile. Pour déterminer si le sol in situ peut-être classé dans les catégories
« A », « B », « C » ou « D », une évaluation du trou d'essai est nécessaire. Les
catégories A, B et C correspondent à l’annexe B.
La catégorie D correspond à un sol qui est trop perméable (qui se draine trop
rapidement) ou à un sol qui est imperméable (un sol qui ne se draine pas, comme
l’argile) et qui ne peut donc pas être utilisé dans le choix d’un système. Dans ces
situations, il est nécessaire d’installer un champ d’épuration en monticule ou un
système d’épuration conçu par un ingénieur.
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Notes techniques :
Les sols ayant une structure lamellaire ou massive, ou qui sont très compacts (voire
denses), pourraient ne pas satisfaire aux critères de perméabilité recommandée (c.-à-d.
la conductivité hydraulique en milieu saturé, qui est abrégée par le symbole « Ksat »)
prédite par la texture du sol seulement. Il est possible de mener un essai de
perméabilité in situ à l’aide d’un perméamètre à charge constante afin de vérifier si la
perméabilité (Ksat) se situe à un degré acceptable pour la catégorie de sol précise.
Veuillez consulter les diagrammes à l’annexe A ou téléphoner au bureau central des
Services d’inspection technique du ministère de la Sécurité publique pour obtenir plus
de renseignements.
Les mesures de la conductivité hydraulique des sols présentées dans les annexes B
et B1 sont les suivantes :
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En vertu de la Loi sur les terres et forêts de la Couronne, la « limite normale des hautes
eaux » désigne la marque visible des hautes eaux d’un lac ou d’une rivière, lorsque la
présence et l’action de l’eau ont un caractère si habituel et prolongé au cours des
années ordinaires qu’elles tracent sur le lit du lac ou de la rivière une marque distincte
de celle de la rive de ce lac ou de cette rivière en ce qui a trait à la végétation et à la
nature du sol lui-même.
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Puits foré 15 50 23 75
Puits creusé ou puits à pointe filtrante 30 100 30 100
Étendues d'eau, limite normale des hautes
eaux (non désigné comme 30* 100 15 50
approvisionnement en eau potable)
Les distances de séparation requises applicables aux fosses septiques et aux champs
d'épuration des cours d’eau décrit au section 3.3 diffère de celles requise par la Loi sur
l'assainissement de l'eau en ce qui a trait aux marges de retrait pour effectuer des
travaux à moins de 30 m (100 pi) d'une terre humide ou d'un cours d'eau. Si des
travaux doivent être entrepris à l’intérieur de la marge de retrait de 30 mètres (100 pi), il
incombe au propriétaire foncier de s’assurer de communiquer avec le ministère de
l’Environnement et des Gouvernements locaux afin d’obtenir tous les permis
nécessaires avant le début des travaux.
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Les terres humides comprennent les marais, les tourbières, les prairies humides et les
marécages. Il incombe au client de confirmer si le terrain est assujetti à la
réglementation visant les milieux humides.
3.3.2 Puits
Lorsqu’il existe un puits abandonné sur un terrain situé à l’intérieur des marges de
retrait du système autonome d’évacuation et d’épuration des eaux usées, un agrément
ne sera émis que lorsque le puits aura été désaffecté de façon appropriée ou seulement
après avoir obtenu suffisamment de preuves qu’un puits a été désaffecté ou qu’il le sera
(p. ex., un reçu ou une lettre d’intention du propriétaire foncier). Dans de tels cas, le
titulaire d’une licence devra s’adresser au ministère de l’Environnement afin d’obtenir
des conseils sur la façon appropriée de désaffecter un puits. Des preuves de
désaffectation doivent être présentées en même temps que l’avis d’installation.
3.2.3 Exemptions
Dans le cas des lots comportant des structures et services existantes, une approbation
peut être accordée même si les distances de séparation ou les dimensions du lot
stipulées dans les présentes lignes directrices ne peuvent pas être respectées, lorsque
la conception et l'emplacement proposés permettent de réduire le risque pour la santé.
Une évaluation des risques sera complétée par le ministère afin de déterminer les
exemptions appropriées.
Terrains vacants
Dans le cas des terrains vacants, les distances de séparation minimales doivent être
respectées pour les systèmes conventionnels. L’annexe B & B1 s’applique au moment
d’établir les exigences relatives aux dimensions et à la configuration d’un lot.
Pour les terrains vacants de moins de 4000 m2 (1 acre) approuvés par la commission
d’urbanisme avant 1976, le Ministère peut accorder une exemption d’approuver des
systèmes autonomes d’évacuation et d’épuration des eaux usées dont le débit estimatif
quotidien d’eaux usées ne dépasse pas 1 365 litres par jour, et ce, tant que toutes les
distances de séparation exigées sont respectées.
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Lorsqu'une approbation est accordée pour des technologies non conventionnelles, les
distances de séparation peuvent être réduites dans les cas où il est indiqué, avec
documentation à l'appui, que l'effluent qui s'écoule dans le sol a été préalablement traité
pour améliorer sa qualité (DBO, TSS, etc.) au moyen d'un traitement secondaire
effectué à la sortie de la fosse septique.
Dans le cas d’une technologie non traditionnelle sans prétraitement (p. ex., les
systèmes en déclivité et les filtres à sable inclinés), les distances de séparation doivent
être respectées.
Les points suivants doivent être pris en compte au moment d'évaluer un lot :
Dimensions de la propriété, y compris l'emplacement des droits de passage et
des voies d'accès;
Pourcentage et direction de la pente;
Dimensions et configuration du système autonome d'évacuation et d'épuration
des eaux usées;
Élévations du sol original et du sol fini (prévision) à l'emplacement proposé du
système, où à l’emplacement du système actuel au cas des réparations ou
remplacements.
Distances de séparation entre la fosse septique et le champ d'épuration et la
maison et les autres bâtiments, les limites de propriété, les puits sur la propriété,
les puits adjacents et les étendues d'eau à moins de 100 m (330 pi) de toute
partie du système proposé;
Débit estimatif quotidien d'eaux usées à traiter par le système;
Caractéristiques du sol comme il a été déterminé par une inspection au moyen
d'un trou d'essai et, au besoin, par un essai de conductivité hydraulique, une
analyse granulométrique du sol ou une autre méthode pour l’évaluation du sol
acceptable par le Ministère;
Reconnaissance des facteurs de limitation, p. ex. substratum rocheux, nappe
phréatique ou sol imperméable;
Drains d'interception ou fossés de dérivation et système de drainage de
fondation;
Tout aménagement ultérieur sur le lot, p. ex. piscine, garage, etc.
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3.4 Planification
Les débits estimatifs quotidiens d'eaux usées des systèmes autonomes d'évacuation et
d'épuration des eaux usées sont calculés d'après les critères de débit de conception
donnés à l'annexe D. Les dimensions et superficie des lots (voir l'annexe B) doivent
être considérés lors du calcul des débits estimatifs quotidiens d’eaux usées.
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champ d’épuration doit être conçue selon la perméabilité du sol la plus lente jusqu’à
1,2m (4 pieds) sous les tuyaux de distribution.
Si le sol laisse l'eau s'écouler trop lentement ou trop rapidement, il faudra construire un
champ d'épuration avec lit d’épandage hors terre (surélevé).
Toutes les fosses septiques doivent être installées à niveau. Par conséquent, il est
nécessaire de s’assurer que la plateforme est à niveau avant de descendre et d’installer
la fosse.
Toutes les fosses septiques doivent avoir une marque visible. Si cette marque
n’est pas claire ou visible sur la fosse, on demandera au titulaire de licence de
prouver que la fosse est homologuée CSA.
Capacité liquide minimale de 3 410 L.
Construit avec deux compartiments où la capacité liquide du premier
compartiment est égale aux deux tiers de la capacité totale de la fosse septique.
Veuillez noter que la garde d'eau du siphon ou de la bâche de la pompe n'est
pas comprise dans la capacité de la fosse septique.
Chicanes aux extrémités des conduits d'admission et de sortie.
Fosses construites en béton, en fibre de verre ou en polyéthylène (les fosses en
acier ne sont pas permises car elles sont soumises à des vitesses de corrosion
beaucoup plus élevées que les autres et peuvent avoir une durée de vie plus
courte selon les conditions du sol).
Étanches.
Les fosses septiques doivent être accessibles pour la vidange des boues
septiques, l’emploi et l’entretien, y compris les parties qui se trouvent sous le
niveau du sol. Chacun des compartiments doit être accessible au moyen
d’ouvertures au niveau du sol ou au-dessus du sol.
Les fosses doivent être munies d’un filtre d’effluent conforme à la norme NSF 46
et qui est facilement accessible aux fins d’entretien, comme l’indiquent les lignes
directrices du fabricant. Les filtres d’effluent devraient être munis d’une poignée
permanente se prolongeant à au plus 150 mm du rebord de la cheminée, à
moins d’indication contraire du fabricant. La poignée devrait être faite d’une
matière permettant de la retirer ou de la remplacer facilement.
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Il ne faut pas construire au-dessus des fosses septiques ou des réservoirs-pompes des
plateformes ou des structures qui peuvent y limiter l’accès. L’emplacement et la
profondeur sous le niveau du sol d’une fosse septique ne doivent pas dépasser la
hauteur d’aspiration des camions qui effectuent la vidange. Les fosses septiques ne
doivent pas être soumises à des charges ou à des pressions verticales supérieures aux
capacités du réservoir.
Chaque type de fosse possède des exigences relatives à l'installation qui lui sont
propres afin d'assurer un bon fonctionnement et une longue durée de vie. Il est possible
que les fosses septiques doivent être protégées contre le soulèvement hydraulique
dans les régions où des niveaux d'eau souterraine élevés peuvent exister. La pente
minimale du tuyau allant de la maison à la fosse septique est de 3 mm par 300 mm de
longueur, soit 1 %. Pour de plus amples renseignements, veuillez vous reporter à la
version la plus récente du Code national de la plomberie qui est utilisé par le ministère
de la Sécurité publique.
La norme CSA précise, entre autres, la profondeur minimale des fosses, les raccords
des conduits d'admission et de sortie, le vide d'air et les regards d'accès. La profondeur
minimale de liquide dans une fosse est de 0,9 m (3,0 ft).
Se reporter à la figure 2 pour voir une illustration de l'intérieur d'une fosse septique.
Les fosses septiques constituées de deux parties dont les joints de raccordement sont
endommagés lorsqu'elles arrivent sur le site ou sont posés à l'aide d'un produit de
calfeutrage inadéquat seront refusées et devront être retirées de l'installation.
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Un système d'évacuation et d'épuration des eaux usées conventionnel tel que défini au
Règlement 2009-137 est un système autonome d’évacuation et d’épuration des eaux
usées qui comporte une fosse septique pourvu d’un champ d’épandage souterrain des
eaux usées permettant un débit allant jusqu’à 5 460 litres par jour et s’entend
également d’un bassin de rétention et aussi de ce qu’on appelle communément «
bécosse » mais pas d’un système en déclivité.
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La distribution des eaux usées dans un champ d’épuration doit être répartie également.
Les tuyaux de distribution doivent être disposés parallèlement au contour (en travers de
la pente naturelle du sol) et perpendiculairement à l’écoulement souterrain dans la zone
où le système autonome d’évacuation et d’épuration des eaux usées est prévu.
L’utilisation d’un géotextile est recommandé d’en recouvrir la pierre concassée avant de
procéder au remblayage. Le géotextile permet d’éviter l’infiltration de particules fines du
sol dans le gravier de la tranchée.
Afin d’assurer un effluent répartie également dans les tuyaux de distribution, une boîte
de distribution (se reporter à la figure 3) peut être utilisée au lieu des collecteurs
égalisateurs entre la fosse septique et le champ d’épuration alimenté par la gravité. Les
boîtes de distribution doivent être construites en béton ou en plastique y compris une
voie d’entrée et un nombre variable de voies de sortie.
Une boîte de distribution doit être installée à niveau. Une boîte de distribution doit être
conçue pour maintenir un écoulement acceptable et prévenir le court-circuitage. Elle
doit être munie d'une chicane située en face de la voie d'entrée. Il est toujours
recommandé que les boîtes de distribution soit installés sur un lit de gravier et isolé afin
d’être protégé contre le gel. Les jauges égalisatrices ajustables peuvent assurer un
effluent reparti également lorsque la boîte de distribution n’est pas à niveau
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Lorsque les conditions du sol in situ le permettent (voir Section 3 – Évaluation du Lot),
la conception peut être un champ d'épuration (souterrain) où les tranchées sont
creusées dans le sol original. Il importe de rappeler que les tranchées souterraines sont
interdites dans les catégories de sol A, B ou C.
Le tuyau perforé doit être au moins 76mm (3po) en diamètre, toutefois un tuyau perforé
de 102mm (4po) en diamètre est souvent utilisé. Le tuyau perforé doit toujours
rencontrer les Normes CAN/CSA B181.1, B181.2, B182.1 and B182.2. Dans un
système de tranchées, les extrémités des tuyaux de distribution sont munies d'un
bouchon. Le tableau 2 et figures 4 & 5 présente les détails de construction d'une
tranchée.
Collecteur supérieur dans le champ non perforé et de niveau non perforé et de niveau
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Si des facteurs de limitation sont relevés lors de l’analyse du puits d’essai, il faut
augmenter la distance entre le radier du tuyau et le facteur de limitation au moyen de
sable importé. Les facteurs de limitation comprennent un sol imperméable (comme de
l’argile), le substratum rocheux, le niveau élevé de la nappe phréatique de façon
permanente ou saisonnière ou une perméabilité trop élevée (c.-à-d. un écoulement trop
rapide caractérisé par la présence élevée de sables grossiers et moyens). Les champs
d’épuration surélevés de la sorte sont appelés « remblais ». La profondeur du remblai
est établie à partir des conditions du sol in situ dans la zone déterminées lors de
l’analyse du puits d’essai. Si une portion du sol in situ doit être utilisée pour construire le
tertre, le système doit être dimensionné en fonction de la classification du sol (« A », «
B » ou « C »).
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sarcleur. Ceci est nécessaire pour garantir un passage rapide des effluents vers le sol
indigène. La circulation avec de l’équipement sur la zone scarifiée devrait être évitée.
Le sable importé doit être placé de façon qu’il soit de niveau avec le dessus de la
tranchée proposée. La tranchée est ensuite creusée dans le sable et sa partie inférieure
sera nivelée sur la longueur et la largeur. Cette technique permet de s’assurer que la
quantité de sable sous le champ est suffisante pour respecter les critères de
dégagement et de facteurs de limitation.
Les tuyaux de distribution doivent être disposés parallèlement au contour (en travers de
la pente naturelle du sol) et perpendiculairement à l’écoulement souterrain dans la zone
où le système autonome d’évacuation et d’épuration des eaux usées est prévu.
Les extrémités des conduites de distribution (champ d’épuration alimenté par la gravité)
doivent être raccordées au tuyau de distribution non perforé ou perforé de façon à être
au niveau. (Remarque : Dans le cas des lits d'épandage surélevés, les conduites de
distribution situées au même niveau doivent être reliées). Si un tuyau de distribution
perforé est utilisé à cette fin, il doit être entouré par de la pierre concassée et ne doit
pas être pris en compte dans la longueur linéaire totale du système.
Pour le remblai ou le système hors terre, le sable importé doit être conforme aux
spécifications de la Table 3. Il est essentiel de choisir le sable adéquat pour assurer une
conception et un fonctionnement appropriés du système. Les remblais contenant trop
de fines (p. ex. l’argile et le limon) ne peuvent drainer des effluents de fosse septique à
une vitesse acceptable sans se colmater de façon importante. Le remblai importé qui
est trop grossier (sable très grossier, sable pierreux ou gravier sableux) permettra
effluent à la fosse septique passer rapidement et ne peut pas atteindre un niveau
acceptable de traitement.
Note : Pour les chambres d'infiltration en plastique le sable importé doit répondre aux
spécifications du fabricant.
Il est important de se rappeler que les matières extraites du puits peuvent varier,
notamment pour les puits creusés dans le sable et situés près d’une rive. Les sables
manufacturés grâce à une opération de broyage et/ou de tamisage permettent
généralement d’obtenir des résultats plus uniformes. Cependant, la granulométrie d’un
remblai manufacturé à partir de différents matériaux, transformés à différents moments,
peut varier, ce qui modifiera sa perméabilité.
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La perméabilité
-5 -4
KFS 5 × 10 à ≤ 6 × 10 m/s
* Un pourcentage de passant plus faible est plus indiqué. On recommande un chiffre inférieur à 5 %.
La distribution de la taille des grains de sable est généralement déterminée par un test
de granulométrie. Pour effectuer ce test, on fait passer un échantillon de sable au
travers de différents tamis dont la taille des mailles est connue. Les tamis sont secoués
mécaniquement, puis le poids des matériaux retenus par chaque tamis est calculé et
converti en pourcentage de passant en poids. Le pourcentage de chaque tamis est
ensuite consigné dans un rapport.
Les valeurs D10 et CU indiquées dans le tableau 3 sont des valeurs scientifiques
calculées à partir des résultats de l’analyse granulométrique. Elles fournissent une
indication rapide de la perméabilité prévue (la vitesse à laquelle l’effluent sera drainé à
travers le sable).
D10 (taille effective) : Taille des particules à laquelle est inférieur, par poids, 10 % de
l'échantillon. Moins la valeur D10 est élevée, plus le sable importé contient de limon et
de particules de sable fin et très fines, ce qui peut être un indicateur de très faible
perméabilité.
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Lorsque des essais sont effectués sur un puits, il est important de se rappeler que la
composition du matériau peut varier rapidement. C’est particulièrement vrai pour le
sable naturel prélevé dans une carrière. Les sables manufacturés grâce à une
opération de broyage et/ou de tamisage permettent généralement d’obtenir des
matériaux de remblai plus uniformes. Cependant, la granulométrie d’un remblai
manufacturé à partir de différents matériaux, transformés à différents moments, peut
varier, ce qui modifiera sa perméabilité. Il peut être nécessaire d'effectuer de nombreux
essais sur des matériaux provenant de carrières, au fur et à mesure de leur retrait, afin
de s'assurer qu'ils répondent toujours aux spécifications.
Construction du tablier:
Sur l’aire d’absorption du sol (c.-à-d. le fond des tuyaux et l’embout du tuyau
d’admission de la chambre d’infiltration en plastique ou en béton) prolonger
horizontalement la « zone tampon » de sable de l’extrémité de la tranchée, s’il le faut (3
ou 6 mètres en cas de pente descendante). Le talus de rapport 4:1 commence alors à
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Une élévation finie désigne le 0,3 à 0,6 mètre (1 à 2 pi) de remblai (composé de loam
sableux ou de terre végétale) placé sur le dessus du tuyau. Ce remblai s’ajoute aux
50 mm (2 po) exigés de gravier mis par-dessus le tuyau.
Une aire d’absorption désigne l’aire située dans le champ d’évacuation des eaux
usées en profondeur dans laquelle ces dernières se répartissent afin de s’infiltrer dans
le sol. Elle commence au radier du tuyau ou l’équivalent
Se reporter à la Figure 6 pour connaître les détails d'un système avec lit d’épandage
hors terre (surélevé).
Les chambres d'absorption sont des chambres en béton qui peuvent remplacer les
tuyaux perforés et la pierre dans les conduites de distribution. Un tapis de colmatage
se formera dans ces chambres et leur perméabilité à long terme sera semblable à celle
des autres systèmes. Les chambres d'absorption doivent être équipées d'un tuyau
perforé qui se prolonge sur toute la longueur des unités et être obturées aux extrémités.
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Elles doivent être installées à niveau en plaçant une quantité de sable suffisante (les
spécifications du tableau 3) sous les unités. La surface extérieure des chambres doit
être entourée d'au moins 30 cm (12 po) de gravier grossier.
Le gravier grossier est classé entre 19 mm à 76 mm (3/4 po à 3 po), et ce, d'après le
système de classification unifié des sols.
Lorsqu’on doit installer plus d'une rangée de chambres d'absorption, l'espacement entre
ces dernières doit être de 6 m (20 pi) de centre à centre.
Le modèle pouvant être utilisés au Nouveau-Brunswick mesurent 1,2 m sur 2,4 m sur
0,60 m de profondeur. Se référer à l'Annexe B1
En raison du poids des chambres d'absorption en béton, il est très important que le sol
en dessous des chambres soit compacté pour empêcher le tassement.
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Tel qu’indiqué auparavant, la distance verticale entre le radier (fond) d'un tuyau de
distribution du champ d'épuration souterrain et les facteurs de limitation est d'au moins
1,2 m (4 pi). Comme les chambres d’absorption en béton, la distance à partir du fond de
la tranchée jusqu'au facteur de limitation doit mesurer au moins 1,0 m (3,3 pi). Dans le
cas des chambres d'infiltration en plastique, cette distance de 1,0 m (3,3 pi) jusqu'au
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facteur de limitation doit être mesurée à partir du fond de la tranchée dans laquelle se
trouve la chambre d'infiltration.
Une liste des chambres d'infiltration actuellement approuvées et disponibles aux fins
d'utilisation au Nouveau-Brunswick est donnée ci-après. La longueur correspondante à
chaque unité est indiquée entre parenthèses. Notez cette liste peut changer.
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Les demandes relatives à des fosses de rétention doivent être soumises conformément
à la section 5.4 des présentes lignes directrices. Les distances de séparation doivent
être les mêmes que celles des fosses septiques décrites au tableau 1.
Les fosses de rétention, ou fosses de rétention totale, sont envisagées seulement dans
les cas suivants:
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4.4.6 Bécosse
Les bécosses sont constituées d'une petite cabine dans laquelle se trouve un socle
pour la toilette, ou un banc percé d'un ou de plusieurs trous, par lesquels les
excréments humains tombent dans une fosse creusée ou dans une fosse de rétention
étanche. Elles doivent être construites de façon à retenir adéquatement les déchets afin
d'empêcher la contamination des sources d'eau et être situées de façon à être
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accessibles pour la vidange. Les mêmes distances de sécurité s'appliquent que celles
pour les fosses septiques indiquées au tableau 1.
Une fosse de terre ou une bécosse à fosse ne sera considérée que lorsque le lot n'a
pas d'eau grise étant déversée (i.e., pas de puits, pas d'électricité).
Si une fosse de rétention étanche est utilisée, elle doit être dotée des caractéristiques
suivantes :
Une ouverture pour faciliter la vidange.
Un évent sortant au-dessus du toit des bécosses.
Des barres de protection pour les enfants pour éviter qu'ils n'entrent
accidentellement dans la fosse lorsqu'elle est située dans un endroit accessible
au public. Les barres de protection pour les enfants doivent être :
o Espacées de sorte qu'un objet sphérique d'un diamètre de 100 mm (4 po)
ne peut passer au travers.
o Alignées pour réduire l'accumulation de déchets.
Si une fosse en terre est utilisée, les conditions du sol doivent être considérées de la
même façon que pour un champ d'épuration avec tranchées ou avec lit d’épandage
hors terre (surélevé). Une distance de sécurité d'au moins 1,2 m (4 pi) doit être établie
avec les facteurs de limitation. La profondeur d'une fosse en terre ne doit pas dépasser
1,2 m (4 pi) sous le niveau original.
Les bécosses doivent être pourvues d'une porte à fermeture automatique et de grilles à
l'épreuve des insectes sur les ouvertures de ventilation.
Les bécosses doivent être situées dans un endroit où l'eau de surface ne s'accumulera
pas. La structure de la fosse de rétention des bécosses doit être de dimensions
suffisantes pour résister à la charge de la cabine et au flot d'utilisateurs. Se reporter à la
section 4.3 pour connaître les spécifications de la fosse.
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4.4.7 Pompes
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Les pompes devraient être installées entre la fosse septique et le champ d'épuration.
Les stations de pompage étant des espaces clos, elles doivent être conçues de telle
façon à ce que toutes les installations techniques puissent être accessibles et
entretenues. Les pompes et les siphons doivent être câblés conformément à tous les
codes d’électricité. Cela pourrait inclure toutes les fonctions liées aux disjoncteurs et
aux alarmes. Toutes les pompes de vidange doivent être approuvées pour cet usage et
porter un certificat de conformité acceptable par le MSP. Aucun réceptacle ou coffret de
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regroupement ne doit être placé à l'intérieur du puisard. Tous les raccordements doivent
être installés par un entrepreneur en électricité agréé.
Une boîte à graisse est un récipient où la graisse refroidie flotte à la surface alors que
l'eau propre qui se trouve en dessous s'écoule vers le système autonome d'évacuation
et d'épuration des eaux usées. Si cette graisse n'est pas enlevée avant de pénétrer
dans la fosse septique, elle peut s'accumuler et obstruer les tuyaux dans le champ
d'épuration.
Les boîtes à graisse ne sont habituellement pas requises sur les conduites d'évacuation
des déchets résidentiels. Par contre, elles le sont dans certaines applications
commerciales et institutionnelles, comme les restaurants ou les cafétérias d'école.
Le volume de liquide d'une boîte à graisse doit être suffisamment important pour
permettre à l'eau de refroidir de façon que la graisse puisse se séparer et monter à la
surface de la boîte. Les dimensions de ces boîtes de même que leur entretien doivent
être conformes aux directives du fabricant. Veuillez vous reporter à la figure 11 pour
une illustration d'une boîte à graisse.
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Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'installation des boîtes à graisse,
veuillez vous reporter au Code national de la plomberie ou communiquez avec votre
bureau local du ministère de la sécurité publique. De plus amples renseignements sur
les essais, les dimensions et la sélection des boîtes à graisse sont donnés dans la
norme CSA-B481 Series-07 sur les boîtes à graisse.
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Les lave-autos et les drains de plancher des garages commerciaux déversent de l'eau
huileuse vers un séparateur huile-eau. Si le séparateur est bien entretenu, le liquide qui
en sort ne devrait pas contenir d'hydrocarbures pétroliers totaux en grande quantité,
mais contiendra des produits chimiques solubles dans l'eau, comme de l'antigel.
4.5 Réparations
L’article 24 de la Loi sur la santé publique stipule que l'obtention d'une approbation est
nécessaire pour installer, aménager, réparer ou remplacer un réseau autonome
d'évacuation et d'épuration des eaux usées.
Les exemples d'activités considérées comme des réparations et pour lesquelles il faut
demander une approbation comprennent, sans nécessairement s'y limiter :
la relocalisation de la fosse septique ou la fosse de rétention (horizontale et
verticale);
la relocalisation de la pompe (réinstallation ascendante ou complète);
le remplacement du tablier ou du talus (partiellement ou en totalité), sur un côté
ou plus;
tous les travaux exigeant une excavation dans les limites du champ d'épuration,
y compris le tablier ou le talus;
le remplacement de la canalisation à partir de la fosse jusqu’au champ;
la réparation ou le remplacement de la chambre de pompage;
l'installation d'un système destiné à augmenter la fonction de la fosse septique
ou d'un champ d’épuration tel qu'un système de ventilation mécanique.
Si une inspection s’avère nécessaire pour estimer la portée des travaux, une
approbation doit d’abord être obtenue. La demande d’approbation doit comprendre une
description des mesures d’inspection prévues. Avant d’amorcer les travaux,
l’approbation doit être modifiée afin d’y inscrire les activités de réparation nécessaires.
En cas de doute sur l'obligation d’obtenir une approbation pour une activité, veuillez
communiquer avec votre bureau central des Services d’inspection technique du
ministère de la Sécurité publique (voir section 1.3).
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Un système d'évacuation et d'épuration des eaux usées non conventionnel tel que
défini dans le Règlement 2009-137 est un système autonome d'évacuation et
d'épuration des eaux usées autre qu'un système conventionnel.
Les systèmes en déclivité ont été approuvés par le Ministère. Les installateurs agréés
autorisés à installer des systèmes en déclivité doivent se conformer aux plus récentes
directives en matière de choix et d’installation des systèmes en déclivité d’évacuation et
d’épuration des eaux usées du Nouveau-Brunswick.
Les installateurs agréés pour l’installation de tout autre système non conventionnel
d’épuration des eaux usées sur place doivent procéder conformément aux exigences
du ministère de la Santé relatives à la technologie et à toute spécification additionnelle
du fabricant
Tout système non conventionnel qui n'a pas été approuvé par le ministère de la Santé
doit être installé par un installateur agréé et conçu par un ingénieur professionnel
possédant un permis d’exercice de l’Association des ingénieurs et des géoscientifiques
du Nouveau-Brunswick. L’ingénieur professionnel est entièrement responsable du
système qu’il a conçu et l’installateur agréé est responsable de l’installation du système.
Un titulaire n'est pas autorisé à concevoir ce type de systèmes.
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Une fois que bureau central des Services d’inspection technique du ministère de la
Sécurité publique émis une approbation (formulaire A), le titulaire peut installer le
système ou commencer les activités de construction. Une fois que le système a été
installé, l’avis d’installation doit être soumis au moins trois (3) jours de travail complet
avant la couverture. Une fois le système est couvert les documents suivants doivent
être soumis:
Il est à noter que, puisque l’installateur agréé est tenu de suivre la méthode normale
d’installation pour les systèmes traditionnels ainsi que les systèmes non traditionnels,
tous les systèmes autonomes d’évacuation et d’épuration des eaux usées sont soumis
à une vérification complète du processus d’installation
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5 ADMINISTRATION
5.1 Licences
Les titulaires peuvent détenir une licence pour l'installation de systèmes conventionnels
ou de systèmes non conventionnels. La licence permettra de déterminer le type de
système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées que le titulaire sera
autorisé d’installer.
Les exigences relatives à l'octroi d'une licence conventionnelle sont les suivantes :
Les exigences relatives à l'octroi d'une licence non conventionnelle sont les suivantes :
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5.2.1 Délivrance
Les licences sont délivrées aux entreprises. Une entreprise titulaire d’une licence peut
désigner un employé chargé de se conformer aux exigences de délivrance de licences
(c’est-à-dire, suivre le cours et réussir l’examen). Toutefois, le nom de l’employé chargé
de répondre aux exigences ne figurera pas sur la licence délivrée à l’entreprise. Par
conséquent, l’exigence suivante fait partie des modalités et des conditions relatives à
toute licence :
« Une entreprise titulaire d’une licence doit employer en tout temps au moins
une personne qui a terminé avec succès un cours et réussi un examen en vertu des
alinéas 6a) et 6b) du Règlement 2009-137. »
D’ailleurs, l’entreprise doit conserver une liste des employés qui répondent aux
exigences de délivrance de licences énumérées à l’article 6 du Règlement. De plus, si,
à un moment donné, aucun employé répondant aux exigences n’est au service de
l’entreprise, le Services d’inspection technique du ministère de la Sécurité publique doit
en être avisée. Si cela devait arriver, l’entreprise ne pourrait ni construire, ni installer, ni
réparer, ni remplacer de réseaux autonomes d’évacuation et d’épuration des eaux
usées. Si l’entreprise souhaite garder le même numéro de licence, elle doit désigner
un employé pour répondre aux exigences de délivrance de licences dans les 30 jours
suivant la date de fin de contrat de l’employé précédemment chargé de cette fonction.
Autrement, la licence sera révoquée après 30 jours.
Renouvellement:
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Le cours sera offert dans chaque bureau régional en avril. Durant le reste de l’année,
les bureaux régionaux de la Direction de la protection de la santé offriront le cours à
tour de rôle, selon le calendrier ci-dessous avec des cours additionnels offerts si exigé.
Un certificat d’assiduité sera émis dans les dix jours ouvrables de la date du cours aux
personnes qui ont assisté au cours avec assiduité. Les certificats peuvent être envoyés
par la poste.
Pendant l’examen, les candidats ont le droit de consulter les diapositives et le Guide
technique de la trousse de documents du cours. De plus, les candidats ont trois heures
pour terminer l’examen. La note de passage est de 85 %, et une lettre sera envoyée à
chaque candidat afin de l’informer de ses résultats. Les candidats qui ratent l’examen
peuvent le repasser en convenant d’une date avec le bureau de la Direction de la
protection de la santé de leur région. Les personnes qui échouent l’examen trois fois
doivent suivre le cours à nouveau avant de repasser l’examen.
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Cette section renferme les coordonnées de la personne qui présente une demande. Le
demandeur est le titulaire. Tous les champs doivent être remplis; au moins un numéro
de téléphone doit être fourni.
Tous les champs doivent être remplis avec des unités de mesure.
Des frais de dossier de 150 $ sont exigés pour un remplacement complet, une nouvelle
installation (c'est-à-dire une nouvelle construction) ainsi que la réparation ou le
remplacement partiel d'une fosse septique ou d'un champ d'épuration. Ce champ doit
être rempli.
Signatures:
La demande n'est pas complète tant que le propriétaire n'a pas signé.
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Le débit estimatif quotidien d'eaux usées doit être fourni pour que la demande soit jugée
complète. L'ajout d'appareils peut également vouloir dire que le demandeur devra
compenser le débit additionnel. Se reporter à l'annexe D de ses lignes directrices pour
connaître les débits estimatifs quotidiens d'eaux usées.
Les trous d'essai doivent être d'au moins 1,8 m (6 pi) de profondeur. Si le substratum
rocheux, des sols imperméables ou la nappe phréatique ne sont pas observés, une
case à cocher est fournie pour indiquer que ces éléments n'ont pas été observés à
moins de 1,8 m (6 pi). Utiliser l'espace fourni pour indiquer à quelle profondeur ils ont
été observés dans le trou d'essai.
Pour évaluer de façon appropriée la qualité des sols, il est nécessaire d’effectuer
un examen visuel du trou d’essai. Veuillez vous référer à la Section 3 – Évaluation
du Lot pour plus d’information et reporter au tableau 5 pour connaître les définitions
relatives aux catégories de sol.
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En raison de l'élévation, une pompe peut être nécessaire dans le cas de certains
systèmes. Lorsqu'une pompe est requise, il faut l'indiquer avec les détails demandés
relatifs à la chambre à moins que la pompe ne soit nécessaire qu'en raison de
l'élévation.
La demande comporte des cases à cocher pour toutes les distances applicables en ce
qui concerne la fosse septique et le champ d'épuration.
De plus, la demande exige du demandeur qu'il indique s'il existe des puits secondaires
ou abandonnés. Ces puits ne sont pas chose commune et c'est pourquoi la question
incite le demandeur à considérer si ces puits peuvent constituer un facteur.
Toutes les distances de séparation doivent être cochées pour que cette section soit
complète.
Lorsqu’un lot fait moins de 2 000 m² (0,5 acre), la conception devra être dessinée à
l’échelle, et les mesures exactes et les distances de séparation pertinentes devront être
indiquées Cette section de la demande comprend un espace au verso de la dernière
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Signatures:
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Il faut remplir une demande pour une nouvelle installation, le remplacement partiel ou
complet ou la réparation d'un système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux
usées et inclure des frais de dossiers de 150 $. Dès que la demande remplie est reçue
par le bureau central des Services d’inspection technique du ministère de la Sécurité
publique responsable pour traiter l’application, l'inspecteur procède à l'évaluation de la
demande dans les sept (7) jours ouvrables qui suivent. Il incombe au titulaire d'avertir le
bureau central des Services d’inspection technique du ministère de la Sécurité publique
en écrit selon le formulaire de avis d’installation au moins trois (3) jours ouvrables avant
de recouvrir le système.
Des que le bureau reçoit la avis de l’installation, l'inspecteur peut effectuer une
inspection de vérification finale du système en dedans de ces trois (3) jours ouvrables.
Fosses Septiques:
L’exigence de trois (3) jours ne s’applique pas aux fosses septiques qui satisfont à tous
les règlements et ne nécessitent pas d’exemption. Cependant, l’avis d’installation doit
toujours être présenté. Pour toute installation, réparation ou tout remplacement d’une
fosse septique nécessitant une exemption, il faudra toujours fournir l’avis de trois
(3) jours, et une installation, une réparation ou un remplacement est assujetti à
l’inspection de vérification finale.
Le titulaire doit fournir les documents suivants au propriétaire d'un système autonome
d'évacuation et d'épuration des eaux usées dans les dix (10) jours suivant le
recouvrement du système:
le certificat de conformité pour le système;
une copie du plan de l'installation, de la construction, de la réparation ou du
remplacement du système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux
usées;
les directives d'utilisation du système.
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publique dans les dix (10) jours du recouvrement du système autonome d'évacuation et
d'épuration des eaux usées.
Les paragraphes 24(1)(2) de la Loi sur la Santé publique exigent que quiconque veut
réparer, remplacer, installer ou construire et/ou utiliser ou exploiter un système
autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées à un endroit précis doit faire
approuver l'emplacement et le système par le Services d’inspection technique du
ministère de la Sécurité publique. À ce titre, une demande d'approbation pour la
réparation, le remplacement, l'installation ou la construction d'un système autonome
d'évacuation et d'épuration des eaux usées doit être soumise au ministère de la Santé
aux fins d'examen et d'approbation.
Les paragraphes suivants décrivent le processus à suivre pour effectuer une demande
d'approbation pour installer, réparer, remplacer ou construire un système autonome
d'évacuation et d'épuration des eaux usées à un endroit précis.
a. Formulaires de demande
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La demande d'installation doit être appuyée par une évaluation et une sélection ou une
conception d'un système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées qui ont
été effectuées par un titulaire.
Dès que la Partie I de la demande est remplie par le titulaire et signée par le
propriétaire, elle peut être soumise à SNB accompagnée des frais appropriés.
Une fois que la demande a été acceptée par le Services d’inspection technique du
ministère de la Sécurité publique au complète, le formulaire de demande et les
documents à l'appui font l'objet d'un examen technique et d'une évaluation de la partie
2. Il sera alors décidé si l'activité proposée satisfait aux exigences minimales de ces
Lignes directrices et du Règlement 2009-137 qui sont administrés par le Ministère.
Si toutes les exigences sont satisfaites et que la demande est approuvée, un avis
d'approbation ou de refus sera envoyé au demandeur par la poste. L'avis d'approbation
comprendra une liste des modalités que le demandeur doit satisfaire.
b. Période d’attente
L'avis d'approbation ou de refus (avec commentaires) sera envoyé dans les sept
(7) jours ouvrables après que la demande considérée au complet a été reçue par le
bureau central des Services d’inspection technique du ministère de la Sécurité
publique.
Cette période d'attente s'applique pourvu que tous les éléments qui doivent
accompagner la demande aient été reçus et que les frais ont été payés.
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Une approbation à l'égard d'une installation est valable pour une période de douze
(12) mois à partir de la date de délivrance. Si le système n'a pas été installé avant la
date d'expiration de l'approbation, le demandeur doit refaire une demande
d'approbation et payer les frais qui s'y rattachent.
d. Frais
Des frais de 150* $ doivent être acquittés avant que la demande puisse être examinée.
Après le début de l'examen, les frais ne seront pas remboursés si le client décide de ne
pas installer le système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées.
Lorsqu'une demande est reçue par le bureau central des Services d’inspection
technique du ministère de la Sécurité publique, elle est entrée dans une base de
données et marquée aux fins d'examen documentaire complet ou de vérification sur
place.
Dans ce cas, la demande a été marquée en vue d'un examen documentaire complet
seulement.
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Une fois que la demande est considérée comme complète (partie 1 a été passé en
revue et partie 2 a été reçu), un inspecteur en santé publique passera en revue la partie
2 pour assurer l’état complet et l'examen des détails techniques. L'inspecteur en santé
publique aura cinq (5) jours ouvrables à passer en revue et entrer en contact avec le
titulaire quant à n'importe quelle information absente (les besoins d'être documenté
dans le dossier) ou publier une approbation ou le refus.
L'examen documentaire complet vise à s'assurer que la proposition comprend tous les
renseignements requis au paragraphe 13(3) du Règlement 2009-137 et qu'elle satisfait
à l'intention de ces Lignes directrices. L'inspecteur examinera, au minimum, les points
suivants:
Étape 3
Étape 4
Dans ce cas, la demande a été marquée en vue d'une vérification sur place.
Étape 1
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Étape 2
Étape 3
Étape 4
Une évaluation visuelle du sol visible utilisé dans les systèmes avec lit
d’épandage hors terre (surélevé).
Les élévations du sol original et du sol fini de la surface où le système est situé.
Les dimensions du système, y compris le tablier et les talus au complet, le cas
échéant, les marges de retrait par rapport aux limites de propriété, aux puits sur
la propriété, aux puits adjacents et aux étendues d'eau et toute autre marge de
retrait applicable.
L'emplacement du système. Prendre note que si des écarts entre la conception
proposée et l'installation font en sorte que le système n'est pas conforme, des
modifications ou des trous d'essai supplémentaires peuvent être requis de même
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qu'une réinspection (p. ex. le dessin montre le systèmes dans un quadrant, mais
il a été installé dans un tout autre).
Étape 5
Si l'inspecteur en santé publique détermine que le système n'a pas été installé
conformément à la demande et à l'approbation d'installation approuvées, l’inspecteur
communiquera avec le titulaire pour lui faire part de ses préoccupations et finira de
remplir le formulaire Inspection de vérification finale en cochant la case « non
conforme » et en expliquant la ou les raisons pour lesquelles le système n'a pas été
jugé conforme.
Lorsqu’une approbation n’est pas accordée, le demandeur doit apporter les corrections
nécessaires à la satisfaction du MHR afin que l’approbation soit rétablie.
6 ANNEXES
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ANNEXE A
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ANNEXE B
Terrain à bâtir de petite taille et fosse septique et longueur minimale de tuyau de
distribution dans un systèmes autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées avec
tranchées par rapport au débit estimatif quotidien d'eaux usées et la perméabilité du sol
Débit Volume Dimensions * Largeur **Profondeur ***Longueur totale du tuyau de distribution en
estimatif utilisable de minimales minimale minimale (m) mètres par rapport à la perméabilité du sol.
d'eaux la fosse du lot en (m)
usées septique en mètres
Litres/jour litres carrés
A B C
0-1365 3 410 4 000 54 38 60 82 100
1366-1705 4 090 5 350 59 38 72 103 125
1706-2055 4 090 5 350 59 38 87 124 150
2056-2730 6 136 5 350 59 38 115 165 200
2731-4090 6 136 6 700 63 38 175 245 300
4091-5460 8 180 8 050 68 38 235 330 400
*La largeur est mesurée parallèlement à la route, mais ne l’est pas nécessairement en bordure
de la chaussée.
***Voir la section 3.1 pour les taux de conductivité hydraulique des catégories de sol A, B et C.
ANNEXE B1
Terrain à bâtir de petite taille et fosse septique et le nombre minimum de 1,2m
x 2,4m (4pi x 8pi) chambres en béton dans un systèmes autonome
d'évacuation et d'épuration des eaux usées avec tranchées par rapport au
débit estimatif quotidien d'eaux usées et de la perméabilité du sol
Débit Volume Dimensions *Largeur **Profondeur ***Le nombre minimum de 1,2m x 2,4m
estimatif utilisable de minimales minimale minimale (m) chambres en béton par rapport à la perméabilité
d'eaux la fosse du lot en (m) du sol
usées septique en mètres
A B C
Litres/jour litres carrés
0-1365 3 410 4 000 54 38 6 8 10
1366-1705 4 090 5 350 59 38 8 10 12
1706-2055 4 090 5 350 59 38 10 12 16
2056-2730 6 136 5 350 59 38 12 16 20
2731-4090 6 136 6 700 63 38 18 24 30
4091-5460 8 180 8 050 68 38 24 32 40
*La largeur est mesurée parallèlement à la route, mais ne l’est pas nécessairement en bordure
de la chaussée.
***Voir la section 3.1 pour les taux de conductivité hydraulique des catégories de sol A, B et C.
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ANNEXE C
Exigences relatives au trou d'essai
Il faut creuser le trou d'essai avant que l'inspecteur de la santé publique évalue la
parcelle de terrain. Une fois que le bureau compétent de la Direction générale de la
protection de la santé aura reçu la demande dûment remplie (parties 1 et 2), le trou
d'essai devra rester ouvert jusqu'à ce que l’inspecteur informe le titulaire de licence de
son approbation ou de son refus.
Le trou d'essai doit être aménagé selon une des méthodes ci-dessous, doit faire 1,8 m
(6 pi) de profondeur et être facile d'accès.
1,2 m (4 pi)
1,8 m (6 pi)
1,8 m (6 pi)
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ANNEXE D
Débits estimatifs quotidiens d'eaux usées
Le système autonome d'évacuation et d'épuration des eaux usées en question doit être
conçu et construit pour traiter le débit d'eaux usées maximal prévu et l'évacuer.
Le système d'évacuation et d'épuration doit être conçu pour recevoir toutes les eaux
usées provenant du bâtiment ou de la structure à l'exception de l'eau de
refroidissement, de l'égout de toit, du drain de fondation et du drain de surface ou de
l'eau de lavage à contre-courant provenant des dispositifs de traitement des eaux, à
moins d'autorisation contraire par le Services d’inspection technique du ministère de la
Sécurité publique.
Lorsque les données relatives au débit mesuré réel indiquent que des débits quotidiens
maximaux sont disponibles, les données relatives au débit peuvent être remplacées par
les débits d'eaux usées énumérés dans la présente annexe, dans les cas suivants :
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Lorsque des appareils économiseurs d'eau sont utilisés, les estimations du débit
quotidien de pointe ne doivent pas être réduites par rapport aux valeurs établies dans la
présente annexe à moins qu'un examen adéquat de la concentration accrue des eaux
usées n'ait été fait. Une consommation d'eau réduite en raison de la mise en place de
mesures d'économie d'eau ou de l'utilisation d'appareils économiseurs d'eau
augmentera la concentration des eaux usées proportionnellement; ainsi aucune
réduction dans la zone de traitement ne doit s'appliquer.
Les débits de conception donnés dans la présente annexe sont les débits de
conception minimaux recommandés; si l'on remarque que des débits plus importants
existent ou sont prévus, les débits plus importants doivent être utilisés.
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ANNEXE D
Débits estimatifs quotidiens d'eaux usées
RÉSIDENTIEL
Habitation 1 chambre 750
Habitation 2 chambres 1022
Habitation 3 chambres 1365
- Habitation 4 chambres 1705
-
Chaque chambre additionnelle 350 par chambre
SOINS MÉDICAUX/PERSONNELS
Cabinet dentaire 760 par chaise plus 75 par employé
Hôpital (sans personnel résident) 630 par lit
Cabinet de médecin 275 par praticien plus 75 par employé
Institutions mental 400 par lit plus 75 par employé
Foyer de soins 450 par lit plus 75 par employé
INSTITUTIONNEL
Église
Avec cuisine 30 par siège/personne (basé sur pleine
capacité)
Sans cuisine 20 par siège/personne (basé sur pleine
capacité)
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capacité)
Foyers de soins spéciaux/Établissements
résidentiels pour adultes ou enfants 450 par lit plus 75 par employé
ÉCOLES
École élémentaire 50 par étudiant plus 75 par employé
École intermédiaire 50 par étudiant plus 75 par employé
École secondaire 60 par étudiant plus 75 par employé
École privée 280 par étudiant plus 75 par employé
SERVICE ALIMENTAIRE
Boulangerie (sans place assise) 70 par employé
Bar ou autres établissements licenciés 113 par siège plus 75 par employé
avec alcool
Café (faisant partie d’un autre 4 par m² plus 75 par employé (si
établissement) applicable)
Cafétéria (endroit applicable) 25 par siège
Boutique café et beigne 125 par siège plus 75 par employé
-
Restaurants
(Ouvert 24 hrs, près d’une autoroute) 400 par siège plus 75 par employé
(Ouvert 24 hrs, non près d’une
autoroute) 225 par siège plus 75 par employé
Pas ouvert 24 hrs 125 par siège plus 75 par employé
Restaurant pour emporter 20 par m2
COMMERCIAL
Aéroport 20 par passager plus 40 par employé
Garage ou station service (sans 530 par pompe plus 75 par employé
restaurant)
Salon de beauté, salon de coiffure, etc. 650 par station
Dépanneur (sans préparation d’aliment) 5 par m² ou 1230 par toilette, lequel est
plus élevé, plus 75 par employé
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HÉBERGEMENT
Gîte de passant 320 par chambre
- Hôtel/motel 320 par chambre
Avec bar ou restaurant Reporter à section service alimentaire
BUREAU/INDUSTRIEL
Bureau 75 par pièce
- Bâtiment industriel
Avec douche 100 par employé
Sans douche 75 par employé
Entrepôt 75 par employé
RÉCRÉATIONNEL ET PARCS
Centre de villégiature (regroupement de 450 par chambre
chalet)
Station de confort de parc, plage etc.
Avec douche 50 par employé
Sans douche 30 par employé
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SPORTS ET LOISIRS
Salle de quilles 105 par piste
Avec restaurant ou bar Reporter à section service alimentaire
-
Club campagnard, club de golf, centre de 45 par personne plus 75 par employé
ski, etc.
Avec restaurant ou bar Reporter à section service alimentaire
DIVERS
Drains de plancher unité 190
Puisards – garages, stations-services, etc. unité 375
NOMBRE DE CHASSES APPROXIMATIF
Établissement résidentiel 5 chasses/résident/jour
Écoles 2 chasses/étudiant/jour
Chambre d'hôtel/motel 4 à 6 chasses/invité/nuit
Restaurant 0,5 chasse/repas/jour
Général commercial 2 à 4 chasses/employé/8 h
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ANNEXE E
Qualité des eaux usées de l'effluent
Si on prévoit que la concentration des eaux usées dépassera les valeurs établies dans
la ligne directrice, le système doit :
Tous les systèmes, à l'exception de ceux destinés à une lagune, doivent comprendre un
point de mesure de l'effluent ou un emplacement facilement accessible qui permette
l'échantillonnage de l'effluent à un endroit en aval de tout filtre d'effluent requis et avant
le déversement vers un composant de traitement à base de sol. Un échantillonnage
prélevé dans la chambre d'effluent peut être acceptable si un filtre n'est pas nécessaire
en aval de la pompe.
Dans le cas d'un système où la concentration des eaux usées prévue dépasse la
concentration type, l'effluent déversé vers la surface d'infiltration du sol doit être vérifiée
une fois que le système est mis en service pour confirmer que la conception permet
d'atteindre la qualité d'effluent prévue par les composants de traitement initiaux.
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ANNEXE F
Vitesses d'accumulation des boues et de l'écume dans une fosse septique pour les
aménagements autres que résidentiels
P1 S
Nota : Calculer chaque utilisation et faire la somme pour obtenir la capacité totale.
Nota : Le terme nombre quotidien moyen ou nombre quotidien le plus élevé au cours d'une
période de « x » jours désigne le nombre le plus élevé au cours de toute période de 12 mois.
Garderies
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Clubs
Cafés-restaurants
Colonies de vacances
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Avec douche
Avec douche
Cabinets de Par salle de 80
consultation consultation
Piscines publiques
Toilettes publiques
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Restaurants
Avec douche
Relais/Stations-service
Avec douche
Toilettes publiques W.-C./urinoir, lavabo Nombre quotidien 20
moyen au cours d'une
période de 7 jours
Restaurant avec W.-C./urinoir, lavabo, Nombre quotidien 10
repas à emporter ou évier de cuisine, moyen au cours d'une
avec service aux lave-vaisselle période de 7 jours
tables
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Écoles
Salles de séminaire/conférence
Avec douche
Restaurant avec W.-C./urinoir, lavabo, Nombre quotidien 10
repas à emporter ou évier de cuisine, moyen au cours d'une
avec service aux lave-vaisselle période de 7 jours
tables
Centres commerciaux
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Centres sportifs
Avec douche
Aux endroits où des Évier de cuisine
cantines sont prévues
pour les kiosques
d'aliments, p. ex.
tartes, pâtisseries,
sandwichs
Aux endroits où des Évier de cuisine, Voir ci-dessus. 10
repas sont servis sur lave-vaisselle
une assiette, p. ex.
repas chauds et froids
préparés sur place
Dégustation de vins
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7 RÉFÉRENCES
Loi sur l’assainissement de l’eau (Province du Nouveau-Brunswick) 1989
Jones, Don & Brad Lee, 2004, Purdue University, Home & Environment – Septic
System Distribution Boxes: Importance of Equal Distribution in Trenches. December 8,
2009. Available from: http://www.ces.purdue.edu/extmedia/henv/henv-4-w.pdf
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