Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique
Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique
Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique
NOM : KRAMOH
En plus de ce motif, plusieurs autres raisons justifient que l’on se focalise sur
l’impact de la déforestation sur l’économie de la Côte d’Ivoire. Tout d’abord étant
donné le risque imminent d’extinction de la forêt ivoirienne,il est primordial de se
pencher sur la question de son impact sur l’économie afin de pousser non seulement
l’appareil décisionnel mais aussi la population à redoubler d’effort dans la lutte pour le
reboisement. Ensuite, le réchauffement climatique étant un risque réel pour
l’humanité il importe de déterminer l’impact de la déforestation ivoirienne sur son
économie afin d’inciter les climato-septique à rejoindre la lutte pour le reboisement
lequel reboisement profitera par ricochet à l’environnement. Aussi la pauvreté étant à
la base d’innombrables vices sociétales tels que la prostitution ou encore la
délinquance juvénile, il est de bon aloi de se pencher sur les questions qui
pourraientcontribuer à créer plis de pauvreté. Enfin sur le volet scientifique plusieurs
études ont été réalisé autour de la question de la déforestation certain traitant des
causes ; d’autres donnant des chiffres ou encore en relatant les efforts des
gouvernements pour régler ce problème. Nonobstant la richesse de ces écrits aucun
d’entre eux ne s’est penché sur la question en se posant la question de savoir pourquoi
la déforestion avait un tel impact sur l’économie ivoirienne et fait majeur ils ont été
réalisés pour la plupart lors du siècle précédent. La science a besoin de nouvelles
recherches traitant du rapport déforestation- économie qui soient non seulement
spécifiques à la Côte d’Ivoire mais aussi qui révèlent pourquoi la déforestation
influence-t-elle la macroéconomie ivoirienne.
1
http://www.commodafrica.com/19-02-2018-la-cote-divoire-perdu-pres-de-90-de-ses-forets-en-50-
ans#:~:text=De%20plus%20de%2016%2C5,d'une%20r%C3%A9union%20d'experts
2
http://www.commodafrica.com/01-07-2021-la-deforestation-en-cote-divoire-est-la-plus-forte-dafrique-avec-
90-de-la-foret-disparue
Déforestation : Selon le Dictionnaire de l’Environnement « la déforestation
désigne la surexploitation des forets qui a comme conséquence directe avec
leur disparition partielle ou totale une aggravation des conséquences sur le
climat , sur la biodiversité ». Autrement dit, la déforestation est l’utilisation à
outrance de la forêt qui conduit à la réduction ou à la fin du couvert forestier et
impact négativement le climat et l’écosystème. A travers le site spécialisé
conservation-nature.fr , on apprend qu’il s’agit du processus de réduction
des surfaces des forêts afin de les utiliser à d’autres usages. 3 C’est un
phénomène né de la volonté de l’homme de se développer par l’utilisation de
nouveaux terrains Au nombre des causes premières de la déforestation l’on
peut citer :
L’agriculture
L’exploitation minière et pétrolière
L’artificialisation de la forêt
Le marché du bois
Les guerres civiles4
3
https://www.conservation-nature.fr/ecologie/la-deforestation/
4
https://www.conservation-nature.fr/ecologie/la-deforestation/
5
https://youmatter.world/fr/definition/deforestation-definition-causes-consequences-solutions/
6
Ramona COMAN et coll., Méthodes de la science politique. De la question de départ à l’analyse des données,
Louvain la neuves, DEboeck Supérieur, 2016, P 30
Eu égards aux éléments sus-cités, la macroéconomie est « la branche
de l’économie consacré à la production de biens et de services matériels au
plan nationales, sociales, économiques, culturelles ou institutionnels.
D’emblée, alors que du côté des classiques, c’est l’épargne qui précède
l’investissement, les Keynésianistes tel que John Maynard Keynes et Michal
KALECKI prétendent au contraire que c’est l’investissement qui précède
l’épargne. Les mots de Mickael KALECKI témoigne de l’opposition farouche
des keynésianistes à l’opinion classique qui veut que ce soit l’épargne qui
précède l’investissement. En effet l’économiste polonais est l’auteur de la
célèbre phrase « si les ménages dépensent ce qu’ils gagnent, les capitalistes
gagnent ce qu’ils dépensent »laquelle phrase sera reprise plus tard par John
Maynard Keynes. Selon l’explication Keynésiennes c’est l’investissement des
entreprises qui créée des salariés qui à leur tour auront de l’épargne d’où la
conclusion que c’est l’investissement qui précède à l’épargne. En outre, tandis
que les Classiques disent que le marché est auto régulateuret qu’il ne faut
comme le suggère Andrey MELLON faire en période crise, les keynésianistes
influencés par Paul Samuelson, prétendent que c’est en garantissant la
flexibilité du marché c’est à dire en établissant un nouvelle équilibre des prix
avec une nouvelle offre et une nouvelle demande qu’on peut résorber la
crise.De plus, alors que les classiques à l’instar de Adam Smith soutiennent la
théorie de la main invisible plaçant leur foi en la capacité qu’à l’économie de
s’auto-réguler, la keynésianistes avancent que pour parvenir à un équilibre
macroéconomique, il est nécessaire d’avoir un interventionnisme conjoncturel
de l’Etat. Ces deux dernières positions s’expliquent par le fait que bien que les
deux parties croient que l’économie tende vers un équilibre, ils ne partagent
pas le même point de vue quant à la longueur du temps nécessaire pour
parvenir à cet équilibre. En effet si les classiques disent que très rapidement on
parvient à un équilibre macroéconomique, les keynésianistes prétendent que
l’atteinte de cet équilibre nécessite un laps de temps. Enfin Fortement opposé à
la politique de la passivité prôné par les philosophes classiques, John Meynard
Keynes recommande aux Etatsde renforcer les revenus des ménages afin
d’encourager l’investissement. Cela pourra se faire par les dépenses publiques
et pourra selon cet auteur favoriser le plein emploi. En effet plus les ménages
utiliseront le surplus de leur revenu pour consommer plus le multiplicateur
keynésien qui est égale à l’inverse de l’épargnefonctionne et cela tendra à
accroitre la demande et donc favoriser plus d’investissement. Adam Smith
philosophe économiste classique avait quant à lui, bien avant a avancé que ce
sont les salaires qui régulent le marché ce qui rejoint la position keynésianiste
d’une part et d’autre part a affirmé que c’est le prix qui régule le marché ce qui
s’oppose à la position de Keynes.
Dans le mémoire l’accent sera mis sur la macroéconomie ivoirienne.
E. REVUE DE LA LTTTERATURE
La déforestation en Côte d’Ivoire a suscité l’intérêt de certains auteurs et
chercheurs tel que Bertrand Alain, Jean Roger Mercier, François Verdeaux ou encore
une équipe de l’ONU-REDD piloté par le Docteur Thierry de Oliveira.
Dans son manuscrit intitulé « la déforestation en zone de foret en Côte
d’Ivoire. Bois et Forêts des tropiques » Bertrand Alain a abordé les sujets de
déboisement, de protection de la foret,d’économie forestière, de l’agriculture, de la
culture de rapport puis du code forestier, de la législation, de la culture de rapport, de
la politique forestière aussi de l’emménagement forestier de la culture de rapport. Jean
Roger Mercier dans « la déforestation en Afrique : Situation et Perspectives » a
commencé par élaborer les raisons de la déforestaion en Afrique puis s’est évertué à
proposer des solutions afin de parvenir à une amélioration de l’efficacité des
programmes de luttent contre la déforestation en Afrique. Dans « paradoxes et
rationalités de la déforestation en Côte d’Ivoire » François Verdeaux a d’abord
élaboré les phases de mise en valeur forestière,ensuite il a parlé des rationalités
combinées d’un processus historique et enfin il a montré les ruptures dans les
politiques successives de mise en valeur forestière. Dans « comment la déforestation
affecte la macro-économie nationale » Le groupe de chercheur dirigé par le Docteur
Thierry de Oliveira a quant à lui commencé par situé le contexte après quoi ils ont
traité la question des comptes forestiers en Côte d’Ivoire, ils ont aussi montré le
développement des instruments de politiques, par ailleurs ils ont révélé les résultats de
leurs investigations sur comment la déforestion affecte la macro-économie nationale
avant de faires des recommandations.
Tous ces travaux de recherches ont abordé la question soit d’un point de vue
régional , en montrant les causes et en donnant des solutions comme c’est le cas de
l’ouvrage de Roger Mercier, d’un point de vue juridique comme l’a fait Bertrand
Alain , en revenant sur l’histoire comme l’a fait François Verdeaux ou encore en
montrant comment la déforestation affecte la macroéconomie national et en donnant
des recommandation comme c’est le cas de l’équipe de ONU-REDD dirigé par le
docteur Thierry de Oliveira. Il importe à présent d’avoir un travail de recherche
spécifique à la Côte d’Ivoire et traitant le sujet sous l’angle du pourquoi de l’impact de
la déforestation sur l’économie ivoirienne.
F. POSITION DU PROBLEME
Le sujet de ce mémoire est l’influence de la déforestation sur macro-
économie ivoirienne. Il est question de savoir pourquoi la déforestation influence la
macroéconomie de la Côte d’Ivoire. En effet la Côte d’Ivoire est au niveau sous-
régional et même régional une puissance économique de taille. Classé première
puissance économique de l’espace UEMOA, troisième de la CEDEAO et douzième
sur 54 en Afrique 7, elle fait partie des rares pays Africains à afficher un PIB supérieur
à 40 000 000 000 DE DOLLARS en 2022. Ce pays présente au Niveau naturel, de
nombreux atouts que sont notamment son sous-sol riche, son climat pluvieux, sa
végétation dense, son relief peu accidentés et monotone sans oublier son important
réseau hydrographique. Parlant d’abord du sous-sol ivoirien, il est riche en ressources
minières que sont l’or, le fer, le diamant, la bauxite, le nickel d’une part et d’autre part
en ressources énergétiques comme le pétrole et le gaz naturel. Ensuite parlant ce pays
compte quatre types de climat que sont le climat baouléens, le climat soudanais, le
climat de montagne et le climat attiéen qui sont favorable à la production de culture
vivrières et commerciales. Outre cela la Côte d’Ivoire dispose certes d’un sol
ferrugineux sur lequel pousse une végétation de savane peu fertile mais dispose en
7
https://fr.hibapress.com/news-43533.html
plus d’un sol ferrallitique sur lequel pousse une forêt dense qui pousse sur presque
toutes l’étendue du territoire national. De plus Concernant son relief, l’on retient qu’il
est formé essentiellement de plaines et de bas plateaux ce qui est favorable à l’activité
et l’implantation humaine. Enfin l’on dénote quatre grands fleuves en Côte d’Ivoire
que sont le Cavally, le Sassandra, le Comoé et le Bandama favorable à la production
d’électricité. Ce pays d’Afrique occidentale en plus de ses atouts naturels bénéficie
d’un avantage humain de taille qui est la jeunesse de sa population. Le célèbre journal
ivoirien révèle que 77,3 % de la population a moins de 35 ans. Pour terminer avec la
série d’avantages dont dispose la Côte d’Ivoire qui joue en faveur de son
développement macroéconomique, ce pays bénéficie au niveau politique non
seulement d’une forte intervention de l’Etat dans l’économie et du choix de la libre
entreprise mais aussi d’une ouverture économique sur l’extérieur pour la croissance de
son économie. D’emblée, il importe de souligner que la macroéconomie ivoirienne
bénéficie d’une forte intervention de l’Etat et ceux depuis l’accession à
l’indépendance. C’est de l’Etat ivoirien que proviennent les plans décennaux 1960-
1970, 1970-1980, et les plans quinquennaux 1971-1976, 1976-1981 et 1981-1986. Par
ces lois-plans, l’Etat oriente les investisseurs et par ricochet planifie l’économie en
indiquant les secteurs à développer. L’on note également les investissements
importants dans les secteurs clés de l’économie par lesquelles sont nés les sociétés
d’Etat tel que la SOTRA, PALMINDUSTRIE, CITELCOM, SIR, SODEMI,
CAISTAB, SODESUCRE ou encore MOTORAGRI, SODERIZ
SODEPALM,SODEMI, SODEPRA, CEIB, BNETD, LONACI, AVB, ARSO, CCI,
CICE 8n outre l’Etat a choisi le système de libre entreprise lequel choix se traduit par
l’exonération et l’allègement fiscal, un code des investissements souple , la liberté
pour les investisseurs de transférer des fonds à l’extérieur ainsi que
l’engagement de l’Etat à ne jamais procéder à des nationalisations d’entreprises.
Enfin l’Etat ivoirien a choisi la politique de l’ouverture sur l’extérieur laquelle
politique permet de bénéficier des capitaux extérieure d’une part et d’autre part de la
main d’œuvre étrangère qualifiée. L’on note également que grâce à cette ouverture les
produits ivoiriens sont exporté vers les meilleurs marchés mondiaux.
Alors au vu de ses nombreux atouts naturels, humains et politiques, l’on est à même de
se demander comment un fléau comme la déforestation peut- il déranger le système
macroéconomique ivoirien. Puisque la Côte d’Ivoire est si avantagée comme la
réduction de son couvert forestier peut-elle affecter son système économique au plan
national ? Est-ce à dire que la forêt est d’une importance vitale pour une économie ou
alors , le niveau déforestation ivoirienne est un plus prononcé que dans les autres
pays ? Ceci nous emmène à nous demander pourquoi la déforestion affecte la
macroéconomie de la Côte d’Ivoire nonobstant toutes ses richesses.
QUESTION PRINCIPALE :
Quel rôle les services écosystémiques jouent-t-ils dans l’influence qu’exerce
déforestation sur la macro-économie ivoirienne depuis 1960 ?
8
Mémorial de la Côte d’Ivoire, Tome 3 pages 165-166
Sous-question 1 :Quel est l’importance de la forêt ivoirienne ?
Sous-question2 : Quel est le poids des services écosystémiques dans la macro-
économie ivoirienne ?
Sous-question3 : la déforestation profiterait-elle à une classe privilégiée
d’individus en Côte d’Ivoire ?
HYPOTHESE GENERALE
G. METHODOLOGIE
H. ANNONCE DU PLAN
Il y aura trois chapitres dans ce travail.
I. PARTIE I : COMMENT LA PERTE DES SERVICES
ECOSYSTEMIQUES FORESTIERS PEUT-ELLE AFFECTER LE
SECTEUR PRIMAIRE D’UN PAYS
1. CHAPITRE I : L’INFLUENCE DE LA PERTE DES SERVICES
ECOSYSTEMIQUES FORESTIERS SUR LA PECHE D’UN PAYS
I. APPROCHE GENERALE
Service Ecosystémiques Forestiers : En explorant les lignes du travail de
recherche effectuée par l’ONU-REDD piloté par le Docteur Thierry de
Oliveira, l’on apprend que le terme Services Ecosystémiques représente
l’ensemble des avantages aussi bien directs qu’indirects qu’offrent les forêts à
l’économie. Ces avantages sont de quatre ordres.
Les services d’approvisionnement : C’est dans cette catégorie de
services que s’inscrivent la nourriture, les combustibles, les fibres, les
produits biochimiques, les produits médicinaux et le matériel
génétique. En clair l’on peut parler d’eau douce, de produits
alimentaires, de matières premières à l’instar du bois du coton ou du
chanvre , de la biomasse combustibles , des ressources médicinales et
des ressources génétiques9. Selon l’Organisation des Nations Unies
pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) , ces services font l’objet
d’un commerce dans de nombreux marchés d’une part et d’autre part
représente la source directe des moyens de subsistance des ménages
dans de nombreuses régions. En Côte d’Ivoire depuis les années 1960,
la forêt ivoirienne joue ce rôle notamment dans les campagnes ou l’on
se sert de la forêt pour soigner les malades, pour faire la cuisine.
Les services culturels : C’est dans cette catégorie que l’on inscrit les
services de cultes religieux et spirituels, les services de connaissances
traditionnelles et de connaissances scientifiques, les services récréatifs
avec prélèvement comme la chasse et la pêche, les services récréatifs
sans prélèvement comme l’aide au tourisme ou les activités de sports
en plein air liées à la biodiversité .C’est en effet l’ensemble des
avantages qu’offre la forêt dont on ne peut se servir à des fins de
consommation. Dans de nombreuses régions en Côte d’Ivoire, l’on a
recours à la forêt à des fins spirituels et culturels. Certains villageois se
rendent dans la forêt afin de communiquer avec les ancêtres et recevoir
leur sagesse. Ceci arrive dans les régions dans la partie sud du pays ou
se trouvent la plus grande couverture forestière du pays.
Les services de régulation : Selon l’Organisation Des Nations Unies
pour l’Alimentation, et l’Agriculture, les services de maintien de la
qualité de l’air et du sol, la maitrise des inondations et des maladies ou
9
Classification Européennes CICES
encore la pollinisation des cultures relèvent de services écosystémiques
de régulation. Les services écosystémiques de régulation sont donc
les avantages forestiers utiles aux biens publics. A titre illustratif
s’inspirant de la liste donnée par la FAO, nous avons la régulation de la
qualité de l’air, la régulation des risques naturels, la purification de
l’eau, la régulation des maladies et des bio agresseurs, la pollinisation,
la régulation de l’érosion. Somme toute ses services sont utiles pour
amortir l’impact des chocs et les contraintes des systèmes socio-
écologiques non forestiers. Ces services sont rendus par la forêt
ivoirienne à là ce pays depuis plus d’un demi-siècle et la réduction du
couvert forestier ivoirien à conduit à de nombreuses inondations en
saisons pluvieuses et à une hausse progressive des denrées alimentaires
du pays. En effet alors que lors du miracle économique ivoirien avec la
prospérité économique et l’abondance des forêts, les ivoiriens se
nourrissaient en abondance, l’on assiste aujourd’hui avec la quasi-
disparition de sa forêt et à des vagues de plaintes contre la cherté de la
vie selon l’Association des consommateurs du pays. Les denrées
alimentaires comme la banana ou le manioc ont atteint des prix selon
les consommateurs qui leur permettent plus de se nourrir correctement.
Tout porte à croire que le service de pollinisation des culture rendus par
la forêt est d’une importance capitale pour ce pays. Les inondations en
Côte d’Ivoire sont le fruit d’une disparition progressive de la forêt dans
la mésure que cet outil naturel à le pouvoir de réguler les innondations.
Les services de soutien : Les services de soutien sont des services
écosystémiques visé à l’Evaluation des écosystèmes pour le millénaire.
Il s’agit notamment des cycles pour des nutriments et de l’eau, la
formation des sols et ou encore la production primaire. Ce rôle est joué
en Côte d’Ivoire en majorité dans la partie sud du pays ou se trouve la
majeure partie de la couverture forestière du pays.
10
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
11
https://www.vetofish.com/definition/peche-artisanale#:~:text=D%C3%A9finition%3A,une%20op
%C3%A9ration%20peu%20importante%2C%20d%C3%A9centralis%C3%A9e.
Illustration 1 pêche Artisanale SOURCE : Fraternité Matin.
12
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/peche-industrielle
.
13
Source : ABIDJAN.NET
13
https://www.thesaurus.gouv.qc.ca/tag/terme.do?id=9084
d’Ivoire, la pêche a été pendant longtemps une pêche lagunaire, ce qui
a attiré les pêcheurs étrangers professionnels vers la pêche en mer laissé
libre par les pêcheurs locaux. Ces professionnels étrangers ont
commencé par introduire puis développer la pêche artisanale maritime
laquelle activité se transformera avec l’ouverture du canal de Vridi et
de la naissance du port autonome d’Abidjan en pêche industrielle. La
Côte d’Ivoire fait partie de la zone maritime de l’atlantique Centre est
laquelle zone contribue pour 4,8% aux captures mondiales précisément
pour 3,5 milliards sur 72 milliards de tonnes en 1980. La Côte
d’Ivoire elle, est 66e mondiale en termes de captures et représente l’un
des géants d’Afrique de l’Ouest en matière de pêche. 14 Il importe de
souligner que certes la pêche n’apporte pas de devises au pays au
drapeau Orange Blanc et Vert, son déficit financier et alimentaire reste
moindre grâce à cette activité. Il existe en trois zones de pêche d’où
sont capturée les poissons qui servent à la Côte d’Ivoire depuis 1960 et
même avant. Ce sont le milieu continental qui concerne les cours d’eau,
les retenues des barrages et les lacs ; le milieu lagunaire qui concerne la
lagune et le milieu maritime qui concerne le golfe de guinée. Il importe
de souligner que 80% de capture de la Côte d’Ivoire provient de la zone
maritime. 15 La pêche domaine maritime de la pêche ivoirienne se
divise en trois zones que sont Grand-Bassam, Grand-Lahou et San-
Pedro. La pêche occupe une place importante dans l’économie
ivoirienne et cela se justifie par le rapport de la BCEAO en 1981.
- produits du secteur primaire : 1,8 % (secteur primaire qui fournit le
quart du P.1.B)
- produits industriels agroalimentaires : 4 % 0,7 % 0,15 % 3,4 % 3,4
%
- produits exportés en valeur : 0,7 %- produits exportées en
quantité : 0,15%
- produits importés en valeur : 3,4% ; en quantités : 3,4%
- marchandises débarquées au port d’Abidjan 0,3 %
- valeur ajoutée des entreprises ivoiriennes : 0,38%
-cashflow des entreprises ivoiriennes : 0,53%
- chiffres d'affaires des entreprises ivoiriennes : 0,53% 16 D’autres
éléments viennent confirmer l’importance de la pêche en Côte d’Ivoire.
En effet le poisson est ancré dans les habitudes alimentaires ivoiriennes.
On l’utilise pour les différentes sauces non seulement mais aussi en
fumée ou en braisée. Aussi il importe de souligner que cette activité est
un générateur d’emplois. Ces emplois sont créés à travers les différentes
14
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
15
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
16
cf. bibliographie. Sources : statistiques de la B.C.E.A.O. en 1981. Centrale des Bilans en 1978, comptes
nationaux en 1978.
activités parallèles qui accompagnent le secteur de la pêche. Il s’agit en
Amont de la climatologie, du stock de poisson, de l’hydrologie, du
zooplancton, du phytoplancton, de la géomorphologie, de la
sédimentologie et en aval du secteur de l’exportation, de la
transformation, du marketing, de la vente en détail et de l’importation.