Les APPLICATIONS
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www.bouyguestelecom.fr
Prix : 55€ H.T.
Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L122-5,
d’une part, que les “copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non
destinées à une utilisation collective” et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause, est illicite” (alinéa 1er de
l’article L122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par articles 425 et suivant du Code Pénal.
> Remerciements
CESMO tient à remercier vivement l’ensemble des acteurs du marché de la
mobilité en France ayant accepté de répondre à ses questions.
1
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Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Préface de
Depuis plus de 15 ans, notre métier de conseil en entreprise nous conduit à guider les décideurs et responsables
de systèmes d’information dans l’approche des nouvelles technologies. Depuis 2 ans, nous constatons une évo-
lution importante des besoins en matière de nomadisme, en particulier exprimée par les opérationnels, et pen-
sons que toutes les applications des entreprises intègreront la mobilité d’ici 5 ans ; c’est pourquoi les solutions
de mobilité sont un enjeu majeur pour les entreprises aujourd’hui.
Après une véritable révolution en matière d’usages et de technologies mobiles et dans un marché en structura-
tion où près de 10% des acteurs ont changé de visage, l’offre semble enfin stable et à la hauteur de la demande.
Des solutions horizontales comme des applications métiers sont largement disponibles auprès d’une centaine
d’acteurs bien identifiés.
Aujourd’hui, nous constatons que tous les éléments nécessaires à la mise en place d’applications en entreprises
sont désormais réunis et que les solutions sont matures et durables dans le temps : les terminaux disponibles pré-
sentent un compromis performances/coût attractif, les réseaux offrent une capacité et une sécurité satisfaisan-
tes et il n’y aura plus de révolution en matière de standard dans les prochaines années. Nous avons donc répon-
du favorablement à l’initiative de l’opérateur mobile BOUYGUES TELECOM et en collaboration avec l’AFUTT et le
SYNTEC, consistant à réaliser cette étude à destination des responsables d’entreprise. Présentée comme un
guide, elle a pour objectifs d’informer sur la disponibilité des solutions mobiles, d’évaluer les bénéfices de ces
solutions et d’aider les entreprises à identifier et à mettre en place les applications mobiles professionnelles
correspondant à leur problématique métier.
Créé en 1989, CESMO Consulting est un cabinet indépendant d’études et de conseil, spécialisé dans les domaines du manage-
ment, de l’organisation et des technologies de l’information.
Intervenant auprès des différents fournisseurs de produits et services pour les grandes entreprises, administrations et collec-
tivités territoriales, CESMO Consulting dispose à la fois d’un savoir-faire reconnu dans les domaines des systèmes d’informa-
tion et de la mobilité ainsi qu’une vision opérationnelle de l’ensemble du marché.
Animateurs de groupes de travail, conférenciers, leaders d'opinions, auteurs d'études et de synthèses à caractères stratégiques,
économiques, réglementaires et techniques, les consultants CESMO ont acquis une maîtrise des approches organisationnelles
indispensables à l’intégration des services et ont développé une compétence « mobilité » en capitalisant sur des missions allant
de l’élaboration de schémas directeurs de la mobilité à la mise en œuvre d’applications nomades.
2>3
Jean-Luc KOCH
Président de CESMO Consulting
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ Préface de
> l’AFUTT
Préface de
Nombreux sont les exemples de mises en place réussies de solutions mobiles en entreprise, pour le SAV, les forces
de vente, le management, les opérationnels de tout métier.
> BOUYGUES TELECOM Longtemps réservées aux applications vocales pour les besoins des personnels de terrain, les applications mobi-
les sont aujourd’hui largement déployées, quelles que soient la taille et l’activité des entreprises.
De nouveaux défis apparaissent alors pour les entreprises : gérer la flotte de terminaux, maîtriser les dépenses
Les technologies DATA mobiles sont aujourd’hui matures et pérennes. Les réseaux de deuxième génération sont associées, accompagner l’évolution des processus métiers, se prémunir de l’obsolescence technique, garantir la
totalement déployés et les constructeurs offrent une large gamme de terminaux (smartphone, PDA, cartes qualité de service, maintenir une bonne intégrité et sécurité du système d’information de l’entreprise…
d’accès réseau,….) ; enfin, de nombreuses solutions applicatives sont maintenant disponibles. Véritable carrefour des responsables télécoms et réseaux, l’AFUTT entreprise a toujours cherché à les aider dans
l’exercice de leur métier en leur proposant des rencontres thématiques et des lieux d’échanges leur donnant
accès à un décryptage fiable et indépendant sur les techniques et solutions disponibles sur le marché.
Cette infrastructure permet aux entreprises le déploiement rapide d’applications métiers, à faible coût, en parti-
culier sur i-mode™, et avec des gains de productivité significatifs et mesurables. Dans le même esprit, l’AFUTT noue des partenariats et soutient toute action ou initiative propre à éclairer leur
réflexion, à proposer des méthodes d’analyse et à faciliter l’accès de leurs entreprises aux solutions les mieux
adaptées. Bref, tout ce qui peut les aider à travailler vite et bien.
Pour autant, nous constatons que le nombre de collaborateurs nomades ayant accès à leur système d’information
en mobilité est encore limité, quoiqu’en forte croissance car les besoins sont bien réels : consultation de stocks, A cet égard, l’étude du cabinet CESMO Consulting nous semble constituer un excellent document de référence,
riche, synthétique, utile et pratique sur l’un des domaines les plus porteurs d’efficacité et de productivité pour les
accès aux données clients ou à une documentation technique, traitement de mails ou consultation de l’agenda … entreprises : la communication voix et données en situation de mobilité.
autant d’applications riches d’amélioration de la productivité.
Bernard DUPRÉ
Délégué Général - AFUTT
Ce paradoxe nous semble principalement dû à une carence d’information sur les conditions de mise en œuvre
d’un projet applicatif mobile (coût, sécurité, choix du terminal,…) et surtout sur les acteurs majeurs des solutions
mobiles professionnelles. > SYNTEC Informatique
En effet, sur ce marché encore émergent, ces leaders sont souvent des sociétés spécialisées dont l’identification
Bien que les technologies soient au rendez-vous, ainsi que les performances en matière de télécommunications,
et le positionnement en tant que fournisseurs sont complexes. Les gains de productivité concernent principale- nous constatons une situation paradoxale : les chefs d’entreprise qui se déclarent très intéressés par les
ment les directions opérationnelles de l’entreprise (forces commerciales, techniciens de maintenance…) alors que applications mobiles dans leurs sociétés ont encore du mal à identifier les fournisseurs applicatifs, les offres de
services et expertises associées existant sur le marché.
les solutions sont proposées par des acteurs informatiques.
Les sociétés de services, les opérateurs de télécommunications, tous les acteurs s’accordent pour penser que
C’est pourquoi nous avons mandaté le cabinet CESMO Consulting pour réaliser un inventaire et une analyse des nous sommes au début de l’ère de la mobilité.
principaux fournisseurs de solutions applicatives mobiles disponibles sur le marché français. L’initiative de BOUYGUES TELECOM qui a mandaté le cabinet CESMO Consulting pour identifier et qualifier ces
fournisseurs de solutions mobiles vient au bon moment. Cette étude illustre la grande diversité des acteurs dans
le domaine de la mobilité, de petites SSII sur des marchés de niche. Bien sûr, les grandes SSII ont également des
BOUYGUES TELECOM, toujours soucieux d’apporter à ses clients les bénéfices des évolutions technologiques,
solutions, mais elles sont le fait de petites équipes internes.
espère que ce premier référentiel contribuera à une information utile et pertinente des entreprises, sous une
forme simple et innovante. Les potentiels de ces applicatifs sont importants car tous vont concourir à améliorer la productivité de
l’entreprise, qu’ils soient horizontaux - sécurité, messagerie, accès au système d’information…, ou verticaux –
transports, logistique, santé, distribution, maintenance,… sans oublier de mentionner un autre stimulus, le RFID
4>5
(Radio Frequency Identification) qui, en se substituant au code barres, permettra la traçabilité des objets.
Richard VIEL
Directeur Marché Entreprises, International & Roaming Cette étude qui donne une photographie d’une centaine d’offreurs de solutions mobiles en entreprise, constitue
un bon outil de promotion du marché de la mobilité, outil qu’il faudra mettre à jour pour tenir compte de l’émer-
gence de nouvelles offres.
François DUFAUX
Administrateur de SYNTEC Informatique
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ
> Résumé synthétique
LA REVOLUTION MOBILE EST EN MARCHE Le potentiel de croissance du taux d’équipement en mobilité est important pour des populations nomades comme les équipes
commerciales (Sales Force Automation), les équipes de maintenance ou les techniciens (Field Force), les équipes de logistique
Tous les éléments nécessaires à la mise en place d’applications en entreprise sont désormais réunis : et de transport via des systèmes de géo-localisation ou encore les « managers » et VIPs qui consultent leur bureau mobile, sans
oublier enfin les machines communicantes (M2M).
■ La demande entreprise est réelle, croissante et les bénéfices sont désormais tangibles,
■ La mobilité est devenue une commodité disponible, pour toutes populations LA MOBILITE CHANGE LE VISAGE DU MARCHE
d’utilisateurs de toutes entreprises dans tous secteurs d’activité,
Des terminaux pour tous les goûts et tous les usages
■ Les solutions de bout en bout sont disponibles, matures et durables dans le temps :
les terminaux présentent un compromis performances/coût attractif, les réseaux offrent En fonction des usages et des applications, le contenu doit être formaté pour exploitation sur le terminal adapté : téléphone
une capacité et une sécurité satisfaisantes et il n’y aura plus de révolution en matière mobile, assistant personnel (PDA), ordinateur portable… Choisir un terminal mobile, c’est par exemple privilégier les perfor-
de standard dans les prochaines années et des applications adaptées aux besoins sont mances ou au contraire préférer la simplicité selon l’utilisation quotidienne et les applications embarquées.
aujourd’hui disponibles.
Des solutions pour chaque applicatif, métier ou transverse
Et si la mobilité était le grand chantier des années 2000, comme le fut l’ère de la micro-informatique il y a 20 ans ?
Sur ce secteur de la mobilité professionnelle, les plus dynamiques sont des acteurs de niche qui
« tirent » le marché mobile. Près de 60% des acteurs référencés, qui emploient moins de 40 personnes, concurrencent ainsi
ENTREPRISES, PROFITEZ DES BENEFICES DE LA MOBILITE ! les acteurs généralistes de l’informatique d’entreprise, par exemple pour l’accès distant au système d’Information et la fourni-
ture d’un bureau mobile. Ces nouveaux pure players, en majorité des éditeurs applicatifs mobiles, sont principalement présents
Un bouleversement des attitudes dans la fourniture de solutions verticales packagées.
Avec l’évolution du mode d’évaluation de l’efficacité de salariés responsabilisés, basé sur les résultats par rapport aux Une autre façon d’aborder le SI
objectifs, et non plus dorénavant sur des considérations de temps de présence physique dans les locaux de l’entreprise,
la mobilité entraîne une modification radicale des comportements et des méthodes de travail. Le luxe n’est plus l’espace mais l’accès distant. Pouvoir dialoguer avec la messagerie d’entreprise, gérer son agenda et ses
contacts et utiliser les applications métier à distance apporte une vraie liberté à tous ceux qui rêvent de retrouver, hors du
La mise en place de solutions de mobilité en entreprise impacte : bureau, les mêmes conditions opérationnelles de travail.
L’ouverture du SI à des utilisateurs nomades relance de nouvelles problématiques d’administration et de sécurité ainsi qu’un
■ L’entreprise elle-même, son organisation et ses process, qui bénéficie globalement d’un gain de productivité, besoin de synchronisation des données, pour lesquels des acteurs de marché spécifiques disposent d’une offre éprouvée.
d’une amélioration de la relation client et d’une optimisation financière. Il n’est pas rare de constater une
amélioration immédiate de la rentabilité de l’ordre de 15%, Une intégration aux ressources internes
■ Ses salariés qui sont les utilisateurs directs des applications, dont le travail est rationalisé avec une La bonne marche de déploiements complexes à grande échelle, la connexion au système d’information et la mise en place des
économie de quelques heures par semaine et les compétences valorisées, fonctionnalités transverses nécessitent des expertises techniques, une connaissance de multiples environnements construc-
teurs ainsi qu’un retour d’expérience métier. Le recours à un intégrateur permet à l’entreprise cliente d’avoir un interlocuteur
■ Ses partenaires : fournisseurs et surtout clients, qui bénéficient d’un meilleur service personnalisé grâce à
central, garant de la cohérence du système dans son ensemble.
une information en temps réel et une réduction des contentieux.
Une conduite du changement plus que nécessaire
La mobilité comme gisement de croissance
L’accompagnement des hommes dans les changements organisationnels liés à la modification des structures est fondamental.
Dans un contexte économique difficile, un des axes de développement réside dans l’optimisation de l’organisation et du L’adhésion des futurs utilisateurs aux projets de mise en place de solutions mobiles est essentielle et ceux-ci doivent donc impé-
fonctionnement, c’est pourquoi la demande des entreprises en solutions mobiles continue de croître. rativement être intégrés aux réflexions de l’entreprise sur le sujet et formés à l’utilisation des outils qui seront mis à leur dispo-
sition. Enfin, un plan de communication est à mettre en place pour expliquer les avantages des solutions mobiles et lever les
6>7
Les 2 entreprises sur 3 qui sont utilisatrices de solutions de mobilité affichent un réel enthousiasme car la mobilité favo- éventuelles réticences.
rise l’augmentation de la productivité et la réduction des coûts, a un effet bénéfique en termes d’image auprès des
clients et des fournisseurs et améliore le confort de travail au quotidien. Le téléphone mobile, outil personnalisé que se sont appropriés près de 40 millions de Français, connaît aujourd’hui une nou-
velle jeunesse avec l’apparition des services de mobilité en entreprise. L’utilisateur professionnel introduit en effet dans son
Le paradoxe est pourtant flagrant : si 80% des entreprises déclarent être équipées de solutions de mobilité, seuls 20% univers de travail un outil qui lui est familier dans son environnement personnel et profite ainsi d’une amélioration de produc-
de leurs employés en bénéficient… Assistons donc ces quelques 7 millions d’itinérants français qui passent aujourd’hui tivité immédiate qui ne nécessite pas d’adaptation à de nouveaux outils.
plus de 2 jours par semaine en déplacement, dans les locaux de leurs clients, chez les partenaires de leur société, ou
encore dans des lieux publics divers (gares, aéroports, hôtels…).
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ
Au sommaire
Introduction générale 12
1 . Contexte et objectifs 13 3. Aspects transverses 54
2. Problématique 17 1. Gestion de la sécurité 54
a. Sécurité des terminaux 54
A
b. Sécurité des transmissions 55
INTÉRÊT DE LA MOBILITÉ EN ENTREPRISE 19 c. Sécurité des infrastructures internes 56
chapitre
2. Gestion des applications et services 56
1 . Définition et périmètre 20 3. Administration 58
1. Les différents types de mobilité 20 a. Gestion du parc 58
2. Architecture type d’une solution mobile 21 b. Périphériques, consommables 59
c. Support utilisateur 59
2. Etat du marché 22
C
1. Taux d’adoption en solutions mobiles 22 PANORAMA DES FOURNISSEURS DE SOLUTIONS MOBILES 61
2. Attentes des entreprises et maturité du marché 23 1. Chaîne de valeur et acteurs du marché data mobile 63
chapitre
1 . Constructeurs de terminaux spécifiques 63
3. Usages et bénéfices 25 2. Fournisseurs de solutions informatiques transverses 65
1. Secteur d’activité et structure des entreprises 25 3. Opérateurs de réseaux et d’interconnexion 66
2. Applications mises en place aujourd’hui par les entreprises 26 4. Editeurs de logiciels 67
3. Utilisateurs cibles 28 5. Intégrateurs et sociétés de services 68
4. Bénéfices 28 a. Intégration projet 68
a. Productivité et réduction des coûts 29 b. Services Internet 69
b. Accélération de la prise de décision 30 c. Ingénierie et conseil 69
c. Amélioration de la satisfaction client 31 6. Synthèse de la classification des acteurs 70
d. Optimisation financière 31
2. Typologie applicative et segmentation des usages 71
B
1 . Solutions horizontales ou génériques 71
chapitre
ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE 33 a. Accès distant au SI et extension ERP sans-fil 71
b. Bureau mobile et PIM 73
1. Terminaux 34 c. Géolocalisation 74
1. Ordinateurs portables 36 d. Machines communicantes 76
2. Téléphones mobiles 36 2. Solutions verticales ou métiers 77
3. Assistants personnels ou PDAs 37 a. Aide à la vente 77
4. SmartPhones 38 b. Gestion des forces techniques 79
5. Ordinateurs de poche 38 c. Dispatching de flottes 80
6. Tablettes graphiques 38 3. Synthèse de la typologie applicative 81
7. Terminaux d’acquisition 38
8. Objets communicants 38 3. Identification des critères d’appréciation 82
9. Le futur proche des terminaux 38 1 . Performances intrinsèques du couple application+terminal 82
a. Richesse fonctionnelle ou adaptabilité ? 82
2. Réseaux, protocoles et standards 39 b. Poids du client ou consommation réseau ? 82
1. GSM, GPRS, EDGE et UMTS 41 2. Caractéristiques de mise en oeuvre de la solution globale 83
2. Wi-Fi et RFID 43 a. Paramétrage et évolutivité 83
a. Présentation de RFID 43 b. Déploiement de la solution et intégration SI 83
b. Applications et intérêts de RFID 44 c. Sécurité et administration 83
8>9
c. Statut RFID 44 3. Pertinence de l’offre partenaire 83
3. SMS, MMS 45 a. Coût de la solution 84
4. WAP 45 b. Pertinence du partenaire 85
5. i-modeTM 46 4. Synthèse de la classification des acteurs 85
a. Présentation générale 46
b. Positionnement 48
c. Cibles et types d’applications professionnelles 50
6. Blackberry 52
7. Environnements de développements 53
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Les APPLICATIONS DE MOBILITÉ
Au sommaire
Les Fig. 29
Fig. 30
Fig. 31
: Positionnement des principaux constructeurs de terminaux spécifiques
: Positionnement des fournisseurs de solutions transverses
: Positionnement des intégrateurs et sociétés de services
64
65
70
Fig. 32 : Représentation de l’activité métier des acteurs consultés 70
Fig. 33 : Typologie des applications 71
Fig. 34 : Accès distant au SI 72
Fig. 35 : Positionnement des fournisseurs de solutions de type «bureau mobile» 73
113 > 215
10 > 11
Fig. 38 : Positionnement des fournisseurs de solutions Field Force 79
Fig. 39 : Positionnement des fournisseurs de solutions de gestion de flotte 80
Fig. 40 : Représentation des solutions offertes par les acteurs consultés 82
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Introduction Générale
Fig. 1. > Evolutions technologiques majeures au service des entreprises depuis 30 ans
Adoption progressive
Diffusion de l’informatique Intégration de la mobilité
de logiciels de traitement
Disponibilité personnelle dans l’organisation,
de processus transverses
des circuits intégrés et généralisation de la prise en compte dans les
et mise en oeuvre des
bureautiqe outils professionnels
systèmes d’information
Introduction Générale
La globalisation des marchés, l’accélération des cycles de décision et la recherche d’une
efficience optimale ont conduit les entreprises à adopter massivement les
technologies de l’information et de la communication en investissant ou en renouvelant
leur système d’information (SI) pour se doter de progiciels d’entreprise (ERP), de sites
Intranet/Extranet et d’outils collaboratifs (groupware), afin de rationaliser leurs pro-
cessus internes.
Avec un taux d’équipement en ERP d’environ un tiers, les entreprises sont de plus en plus
orientées clients et partenaires et se tournent désormais vers des solutions de CRM
(Customer Relationship Management) et de SCM (Supply Chain Management) mais les
échanges d’informations avec les salariés nomades sont encore peu ou mal pris en
compte. Pourtant, la révolution e-business est en passe de se transformer
lentement en m-business.
Les intérêts de la mise en place des solutions de mobilité sont globalement reconnus par
la majorité des entreprises mais des freins et obstacles au développement de ce marché
existent encore.
12 > 13
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
La mobilité est devenue une commodité disponible La demande entreprise est réelle et croissante
La mobilité n’est plus réservée à une élite dirigeante, à des forces commerciales de luxe Les populations professionnelles itinérantes sont plus nombreuses et plus demandeuses
ou au domaine du transport et de la logistique, elle devient disponible et pertinente pour de solutions d’accès aux informations à distance :
de nombreuses catégories de personnels et dans des secteurs d’activité variés.
■ Aujourd’hui, les populations itinérantes représentent en France près de 7 millions de
Avec l’évolution du mode d’évaluation de l’efficacité de salariés responsabilisés, basé sur personnes si l’on considère le personnel itinérant comme personnel passant plus de
les résultats par rapport aux objectifs, et non plus dorénavant sur des considérations de 20 % du temps à l’extérieur de l’entreprise. On considère par exemple que les cadres ont
temps de présence physique dans les locaux de l’entreprise, la mobilité constitue un réel en moyenne quatre lieux de travail : au bureau, à domicile, chez les partenaires, dans
axe de progrès de l’efficacité globale si les outils d’accès aux informations à distance des lieux publics divers (gares, aéroports, hôtels…).
permettent de travailler dans les mêmes conditions opérationnelles que sur un poste
fixe, à savoir : ■ Dans un contexte économique difficile, un des axes de développement réside dans l’op-
timisation de l’organisation et du fonctionnement, c’est pourquoi la demande des entre-
■ Le libre accès en consultation, envoi et réponse à une messagerie
d’entreprise, prises en solutions mobiles continue de croître. La demande de la part des entreprises,
de toute taille, de mettre en place des solutions mobiles professionnelles est croissante
■ L’utilisation généralisée d’un Personal Information Manager (PIM) ou (+ 15% par an).
« bureau mobile » pour une gestion partagée des contacts, agendas, notes
et tâches, Fig. 3. > La mobilité au service des entreprises
■ L’accès, large en lecture et restreint en écriture, au système d’information
de l’entreprise,
Valeur
■ L’exploitation d’applications métiers spécifiques.
Demain, un enjeu stratégique ?
trouver un avantage concurrenciel
Fig. 2. > Ouverture du SI au nomadisme réaliser un retour sur investissement rapide
utiliser la mobilité pour améliorer les processus
14 > 15
Les solutions de mobilité permettent alors d’assurer la continuité du travail - au bureau
comme à distance - l’accès aux applications et aux ressources de l’entreprise, ainsi que
la mise à jour des données en temps réel.
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Les offres de solutions mobiles sont matures et disponibles
> 2- Problématique
Les normes se stabilisent, les prix baissent et les offres se multiplient ; les évolutions
Le présent guide a pour objectifs :
technologiques en matière de réseaux d’accès et de terminaux ainsi que les offres appli-
catives permettent désormais de construire sereinement l’activité quotidienne sur des
■ d’informer les entreprises sur la disponibilité des solutions mobiles,
solutions mobiles.
■ d’évaluer les bénéfices des solutions mobiles,
■ d’aider les entreprises à identifier et à mettre en place les solutions data mobiles
Pourtant, les entreprises sont parfois freinées par la complexité du marché et ne savent
correspondant à leur problématique métier.
pas à quels acteurs s’adresser. Le risque est alors de ne pas lancer de projet, faute de
vision claire des solutions mobiles, ou de mettre en place une solution mal adaptée aux
Il s’adresse :
besoins, solution qui peut générer des coûts très importants par la suite – redéploiement
d’une nouvelle solution, nouvelle formation des utilisateurs, voire même remplacement
■ en premier lieu, aux responsables opérationnels (directions commerciales, directions
des terminaux… Or, les offres de solutions mobiles sont aujourd’hui matures, disponibles
de l’exploitation/maintenance…), pour les aider à identifier et mettre en place des solu-
et les acteurs identifiés.
tions data mobile,
■ également aux directions financières, informatiques et réseaux pour lever les ambi-
Les entreprises utilisatrices, à la recherche d’une solution de connexion à distance, sont
guïtés sur les difficultés techniques et financières liées à la mise en place de telles solu-
souvent confrontées à un choix vaste et parfois difficile lorsqu’il s’agit de choisir le four-
tions,
nisseur de solution mobile.
■ enfin aux directions générales pour démontrer l’intérêt stratégique de la décision
Composé de SSII, éditeurs de logiciels, opérateurs de télécommunications, intégra-
d’adopter des solutions mobiles en entreprise.
teurs, fournisseurs de contenus et constructeurs de terminaux spécifiques, le marché
français des fournisseurs de solutions mobiles semble aujourd’hui complexe.
La présentation de ce guide a été volontairement orientée dans une démarche de des-
cription simple de la problématique, de vulgarisation des technologies, et de présenta-
Des acteurs issus initialement du monde des télécoms ou de celui de l’informatique
tion de l’ensemble des acteurs. Il ne prétend pas représenter, ni un catalogue de
convergent vers des compétences connexes :
services, ni un guide d’appels d’offres, ni un annuaire de fournisseurs mais affiche une
volonté de diffuser sur un seul support toutes les informations nécessaires à la bonne
Fig. 4. > Re-positionnement des acteurs
compréhension des services mobiles de données en entreprise.
Opérateurs
Monde télécom sement progressif des problèmes abordés :
Convergence Ce chapitre aborde la problématique de l’entreprise et des Ce chapitre permet de mieux appréhender les techniques réseaux
MVNO
usages en mobilité. sous-jacentes ainsi que les terminaux et les couches applicatives et
Clients des
de définir les problématiques de gestion du système.
compétences
Il comprend les chapitres suivants : Il comprend les chapitres suivants :
■ Définition de la mobilité et périmètre de l’étude, ■ Les différents types de terminaux,
SSII, Conseil ■ Etat du marché, statistiques d’équipement et moteurs de croissance, ■ Les différents réseaux d’accès et de transport des communications
Monde ■ Panorama des usages et bénéfices. de données,
informatique Constructeurs et
■ Les aspects transverses, liés à la sécurité et l’administration notamment.
éditeurs informatiques
et middleware
16 > 17
Fournisseurs de contenus
FAI Chapitre C : PANORAMA DES FOURNISSEURS DE Chapitre D : MISE EN OEUVRE DE PROJETS ET SELECTION
SOLUTIONS MOBILES D’UNE SOLUTION
Ce chapitre définit les grandes catégories d’acteurs et établit leur Ce chapitre traite de la problématique entreprise, des questions à se
positionnement. poser, de la démarche de recherche d’une solution, de la sélection
des fournisseurs et de la mise en place d’applications mobiles.
Sur ce marché, les acteurs de taille humaine sont les plus dynamiques et proposent des L’analyse comprend : L’analyse comprend :
solutions adaptées aux besoins d’une activité métier quotidienne. ■ La présentation de la chaîne de valeur et une classification des acteurs, ■ Une méthode de gestion d’un projet de manière générale,
■ La segmentation des usages et une typologie des applications, ■ Des exemples de cas pratique de mise en oeuvre de projets de mobilité.
■ L’identification des critères d’appréciation et le positionnement des acteurs.
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
19
Ce premier chapitre est essentiellement centré sur la problématique entreprise. Pour de plus amples ■ Soit, le besoin en échange d’informations nécessite un accès permanent (en temps réel ou quasi
chapitre A
précisions sur l’environnement technologique, les acteurs du marché et la gestion d’un projet mobile, temps réel) avec le SI : il s’agit alors d’un fonctionnement en mode connecté. L’exemple typique
les lecteurs sont invités à se reporter respectivement aux chapitres B, C et D. concerne une application de géolocalisation d’une flotte de transporteurs.
L’analyse menée dans ce chapitre poursuit les objectifs suivants : Ces deux modes ne sont pas exclusifs l’un de l’autre et un mode « mixte » se doit
d’être disponible pour offrir les services attendus.
■ Évaluer les solutions de communication mobiles professionnelles déjà mises en oeuvre au sein des entreprises,
■ Obtenir une photographie du taux d’équipement des entreprises en solutions mobiles, Applications « push » ou « pull » ?
■ Étudier les principaux usages de ces équipements,
■ Identifier les bénéfices attendus par les entreprises utilisatrices. ■ Les applications en « mode pull », les plus courantes, regroupent les applications que l’utilisateur
■ Les applications en « mode push » sont au contraire celles qui sont envoyées par le système
> 1- Définition et périmètre d’information de l’entreprise vers l’utilisateur, sans que ce dernier ne le demande, par notification
spontanée ou alerte générée par des critères prédéfinis.
Mode connecté,
1- Les différents types de mobilité 2- Architecture type d’une solution mobile
synchronisé,
mixte ?
Caractériser la mobilité souhaitée par les 3 critères ci-contre représente un premier pas dans une
L’architecture globale d’une solution mobile peut se décomposer en 4 niveaux :
démarche d’expression formelle des besoins.
■ L’étage « terminaux » comprend tous les équipements d’accès au réseau : téléphone mobile, assis-
Mobilité étendue ou nomadisme restreint ?
tant personnel, PC portable…
Mobilité étendue,
nomadisme On distingue généralement 2 grandes familles de mobilité :
restreint ? ■ L’étage « accès » comprend tous les moyens d’accès au réseau : filaire par RTC/RNIS/ADSL, par
Infrastructure
L’essentiel des informations de ce guide concerne particulièrement la mobilité Opérateur fixe
extra-entreprise.
20 > 21
De la même manière, on distingue généralement deux modes de communication entre les terminaux Internet
nomades et les applications centrales :
Accès
■ Soit, le besoin d’accès à distance à l’information ne nécessite pas d’accès permanent au système Wi-Fi
d’information et les bases de données ainsi que les informations sont mises à jour à chaque
connexion au SI : il s’agit alors d’un fonctionnement en mode synchronisé (dit aussi déconnecté). Réseau
L’exemple typique d’applications concerne une force de vente qui récupère ou met à jour périodi- d’entreprise
quement des informations commerciales.
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chapitre A
> 2- Etat du marché ■ Mise en place d’applications mobiles
Plus d’une entreprise sur trois a déjà mis quelques applications en production et un 2ème tiers des
entreprises expérimente des pilotes ou a planifié des projets dans les mois à venir.
De nombreuses enquêtes menées auprès d’un panel représentatif d’entreprises utilisatrices de tous
secteurs permettent d’établir une cartographie des perceptions, des usages et des comportements
Si la satisfaction globale reste moyenne, souvent par manque de recul suffisant pour juger de retours
professionnels vis-à-vis des solutions mobiles.
quantifiés, la réaction des utilisateurs est enthousiaste dans près de trois quarts des cas, à condi-
tion d’avoir fait participer les interlocuteurs métiers en amont du projet.
1- Taux d’adoption en solutions mobiles
Une très forte majorité d’entreprises utilisatrices de solutions de mobilité estime
■ Parc de terminaux
que la mise en place de ces solutions mobiles :
Le nombre d’entreprises possédant des parcs et/ou des flottes de terminaux en
■ favorise l’augmentation de la productivité et la réduction des coûts,
2003 est important…mais la proportion des employés réellement équipés reste
■ a un effet bénéfique en termes d’image auprès des clients et des fournisseurs,
faible.
■ améliore le confort de travail au quotidien.
Fig. 7. > Pénétration des solutions mobiles à usage professionnel dans l’entreprise
2- Attentes des entreprises et maturité du marché
100%
93% Avec près de 10 millions de salariés itinérants en France estimés à fin 2005, les solutions dites mobi-
90% 89%
Entreprises équipées les concernent une multitude d’entreprises (Grands Comptes, PME, TPE), tous secteurs d’activité
80% confondus, et sont devenues incontournables.
Moyenne des Employés équipés
70%
L’intégration de solutions mobiles au sein de l’entreprise impacte la chaîne de valeur de l’entreprise,
60% 55% l’organisation et les flux associés. Les collaborateurs connaissent aujourd’hui, via les outils mobiles,
une mutation de leur rapport à l’entreprise et de leur mode de fonctionnement avec elle, puisqu’ils leur
50%
permettent de disposer d’une capacité individuelle d’accès à l’entreprise et aux informations internes
40% en permanence, ainsi qu’aux applications bureautiques et applications métiers.
30%
24% 20% Après avoir identifié un besoin de mise en mobilité d’une ou plusieurs applications professionnelles –
20% ce qui est déjà un premier pas dans la démarche -, les entreprises se déclarent souvent confrontées à
10% une double complexité de choix qui repose sur :
10%
22 > 23
de 40% au cours de l’été 2003. Plus d’un accès distant sur cinq est réalisé au travers d’un accès ■ Une pénurie d’informations sur les offres disponibles :
sans-fil à fin 2003.
■ Quels sont les fournisseurs pertinents qui proposent déjà des solutions éprouvées et
Si les grandes entreprises déjà bien équipées se déclarent prêtes à renouveler ou accroître leur parc adaptées aux besoins ?
de téléphones mobiles et celui de PC Portables, elles semblent plus hésitantes à se doter de PDAs.
■ Vers quels partenaires compétents se tourner pour la mise en place des solutions
En revanche, les PME s’équipent en masse d’assistants personnels et de tablettes graphiques et intégrées à l’environnement de communication et des outils informatiques existants dans
ces deux types de terminaux représentent la plus forte croissance du taux de pénétration (+30% au l’entreprise ?
deuxième semestre 2003) parmi les utilisateurs techniques et de maintenance.
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chapitre A
En matière d’outils de mobilité, les entreprises expriment deux principaux
souhaits légitimes : une simplicité d’usage et une information pertinente relative > 3- Usages et bénéfices
au besoin.
1- Secteur d’activité et structure des entreprises
Elles sont donc dans l’attente d’applications adaptées à leur contexte et ne peuvent pas se permettre
d’adopter des solutions trop structurantes et standardisées ; les fournisseurs de services et de solu- Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) ont davantage adopté la mobilité en entreprise, pour leurs
tions ont un effort de communication à faire autour de leur offre. besoins propres et parce que l’intégration d’une solution de mobilité est moins complexe au sein d’une
structure de taille modeste, tandis que les grandes entreprises ont ralenti leurs investissements.
Les mécanismes de sécurité semblent avoir atteint une maturité et permettre un niveau de
protection comparable à ce qui est déjà en place sur des réseaux filaires ; le spectre du manque de Certains secteurs d’activité sont déjà en train de déployer des solutions mobiles du fait d’un fort
sécurité est encore brandi par les responsables réseau ou sécurité par résistance au changement besoin imposé par leur coeur d’activité. Ainsi, la distribution, les transports/ la logistique ont été les
plus que pour de réels arguments techniques. De plus, l’accès sécurisé au réseau est garanti par les précurseurs de la demande en mobilité. A l’opposé, les secteurs de la finance et des services publics
opérateurs au moyen du module d’abonné (la carte SIM), géré de manière maîtrisée depuis plus de restent encore peu concernés par les solutions mobiles, par sédentarité plus importante ou par
15 ans. timidité ?
Les attentes des entreprises en matière de mobilité se concentrent donc désormais sur 3 aspects : Pour la suite de l’analyse menée par le cabinet de conseil, la classification en secteurs d’activité
suivante a été adoptée :
■ la richesse fonctionnelle et la qualité de service de l’application pour une utilisation
quotidienne dans le contexte de l’activité avec une ergonomie adaptée, une mise en Fig. 9. > Classification en secteurs d’activité
oeuvre simple et aisément adoptable par les utilisateurs,
un coût non prohibitif qui garantit un réel bénéfice après retour sur investissement, Macro-secteur
■
Activités regroupées
identifié sous ce segment
■ l’intégration de la solution de mobilité dans une architecture globale de système de
L’enseignement et la recherche, les administrations et
communication d’entreprise. Service Public organismes publics, l’armée et les institutions gouvernementales,
les transports publics
Le résultat d’une enquête auprès des fournisseurs de solutions mobiles fait apparaître que ceux-ci Les activités d’exploitation agricole, viticole, d’élevage
Agriculture
mais pas l’industrie agro-alimentaire,
ont bien identifié les moteurs de développement suivants pour la progression des solutions mobiles
Les acteurs de la construction automobile,
en entreprise . aéronautique, électronique et informatique,
Industrie lourde
les industries des mines et de la chimie, le domaine des utilities
(fourniture et distribution de l’énergie, de l’eau…)
Les activités de transport (privé),
Transport
de logistique, ainsi que les activités du tourisme
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Services/Bâtiment Les métiers du BTP comme de l’immobilier
Les activités médicales, en milieu hospitalier
Services/Santé
ou liées à l’industrie pharmaceutique
La garantie de 61%
la qualité de service
24 > 25
et de contenus riche 53% Cependant, la réflexion sur la mise en place d’une solution mobile est davantage liée à la popula-
et personnalisée tion fonctionnelle utilisatrice qu’au secteur d’activité ou à la taille de l’entreprise concernée. En effet,
le métier de commercial par exemple présente les mêmes caractéristiques dans des activités diverses…
La sécurité des données 45%
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chapitre A
2- Applications mises en place aujourd’hui par les entreprises Aujourd’hui, les entreprises répondent principalement aux demandes et à la pression de leurs
utilisateurs, ce qui se résume en une phrase : « accéder en mobilité aux systèmes d’information de
Les applications horizontales sont des applications fonctionnelles, liées aux tâches classiques de l’entreprise pour continuer à travailler à l’extérieur de l’entreprise ».
l’entreprise, quel que soit son coeur d’activité, comme :
Face à cette demande, on constate que 80% des entreprises étendent essentiellement des applica-
■ La messagerie électronique, tions horizontales – applications messagerie, accès Intranet, etc. – à l’environnement mobile tandis
que seulement 15% des entreprises développent des applications métiers mobiles.
■ Le groupware : agenda/calendrier, contacts, tâches, etc,
La principale raison réside dans la simplicité de mise en oeuvre d’une telle application, et le faible
■ Les services d’informations, investissement financier. Une fois l’apprentissage réalisé avec ces applications transverses, les
responsables des systèmes d’information commencent à migrer les applications métiers de leur
■ L’accès à un portail Intranet. entreprise vers des solutions de mobilité : gestion de stock, prise de commandes, ...
Les projets liés à la mise en place de ces applications constituent des projets Fig. 10. > Aujourd’hui, les applications horizontales, demain les applications verticales
transverses et à ce titre sont généralement pilotés par les Directions
Informatiques, Réseaux ou SI.
Applications Applications
■ ERP (accès aux informations financières, gestion de projet, notes de frais, etc.), horizontales verticales
Suivi client en envoyant à
distance des fichiers
■ CRM (historique client, etc.), bureautiques, notices…
■ RH (informations sur les candidats, sur les relations entre salariés…), Service d’info trafic pour Prise de commande
les chauffeurs de taxi et (réservation) après
de SMS pour les clients… consultation des stocks
■ Applications de géo-localisation (gestion de flottes, recherche d’un itinéraire, trafic routier…). Suivi géographique des Accès à distance aux
coursiers et envoi progiciels immobiliers et
d’informations par SMS bancaires
Les projets liés à la mise en place de ces applications verticales montrent une
forte implication des interlocuteurs métiers et des directions opérationnelles Applications
Bénéfices métier immédiats
impactées : commerciale, maintenance, support client… dédiées
26 > 27
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chapitre A
3- Utilisateurs cibles En effet, pour une entreprise, les enjeux liés à la mise en oeuvre de solutions de mobilité sont forts
en termes d’adaptabilité, de réactivité, d’anticipation et de compétitivité car le gain de temps, de
Les deux profils les mieux équipés en terminaux mobiles aujourd’hui sont les cadres dirigeants et les ressources et l’optimisation des process permettent un meilleur positionnement concurrentiel.
commerciaux. Les populations les moins concernées par les solutions de mobilité se trouvent parmi
les fonctions de comptabilité/finances. A ce titre, la mobilité répond à ces enjeux par :
En termes de mobilité étendue, les populations les plus demandeuses de solutions nomades au sein ■ une amélioration de la communication,
des entreprises sont :
■ une accélération des process de décision,
■ les équipes commerciales, la force de vente (Sales Force Automation),
■ une réduction des coûts,
■ les équipes de maintenance ou les techniciens (Field Force),
■ une meilleure gestion d’image.
■ les transporteurs, les équipes de logistique (dispatching/gestion de flotte),
La mise en place de solutions de mobilité en entreprise impacte :
■les « managers » et VIPs sont également concernés par les solutions mobiles dans le but
de maintenir le contact avec leurs équipes. ■ l’entreprise elle-même, son organisation et ses process,
Dans une mesure moindre, de plus en plus d’employés en interne sont demandeurs de solutions sans- ■ ses salariés qui sont les utilisateurs directs des applications,
fil dans les bureaux, les salles de réunion ou dans les entrepôts. Enfin, les clients des entreprises sont
plus mobiles que jamais. Les entreprises ont compris l'intérêt de la mobilité pour améliorer l’acquisi- ■ ses partenaires : fournisseurs et surtout clients.
tion client, la promotion de leurs produits/services et la fidélisation client.
Fig. 12. > Bénéfices induits par la mobilité professionnelle
4- Bénéfices
Gain de productivité
Amélioration CRM
Les entreprises ont hiérarchisé les bénéfices qu’elles retirent des nouvelles applications mobiles de Optimisation financière
la façon suivante : c’est l’accroissement de la productivité et le gain de temps qui retiennent en
Rentabilité + 15%
premier l’attention, suivis de l’accélération des prises de décisions et l’amélioration de la satisfac-
tion client.
Entreprise
Fig. 11. > Bénéfices des solutions mobiles
Économie Clients
De formulaires administratifs et de back-office
28 > 29
Développement Information en temps réel
des compétences Réduction des contentieux
En considérant les potentialités technologiques de l’informatique et les bénéfices attendus, les entre-
prises se trouvent confrontées au paradoxe de Solow qui exprime la contradiction entre l‘ampleur des
résultats scientifiques et technologiques actuels et les difficultés rencontrées pour les convertir en
gains mesurables de productivité et en croissance économique.
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La productivité et la réduction des coûts sont les premiers bénéfices attendus, et sont de deux types : Une solution mobile de reporting permet la mise en place d’un formidable outil de management : en
chapitre A
temps réel, un manager connaît les résultats de son équipe, mesure les écarts avec ses prévisions et
■ Bénéfices directs : basés sur l’accès permanent à l’information en mobilité qui évite les peut, éventuellement, corriger ses objectifs.
impressions papier (par exemple de feuilles de route, de plans, etc…), les déplacements
inutiles (économie de kilomètres, de carburant et d’usure des véhicules), la sollicitation
Prévisions
d’une assistante (par exemple pour modifier un rendez-vous sur un agenda,…) et les
appels à partir des téléphones mobiles.
Mesure des Mise en
écarts œuvre
■ Bénéfices indirects : il s’agit principalement d’optimiser un process, de récupérer du
temps perdu en transport, ou en attente pour réaliser du travail productif, d’éviter les
Résultats
temps de ressaisie d’informations et les erreurs de communication.
Fig. 13. > Exemples de bénéfices L’utilisation généralisée d’un « bureau mobile » permet à chaque employé en réseau
d’économiser en moyenne 5 à 6 heures par semaine.
Saisie du rapport d'intervention Diminution du nombre d'opérateurs Diminution du nombre d'erreurs On peut exploiter pleinement les opportunités offertes par la mobilité et par la forte pénétration des
Reporting hebdomadaire Inutile car automatique Meilleur contrôle du travail terminaux mobiles dans le grand public, en développant des solutions mobiles de CRM (Customer
Vérification des stocks Emission de facture immédiate
Pas de retraitement Qualité du service
Relationship Management) et de marketing direct.
mise à jour des tarifs Augmentation du cash flow
Quantification de l'impact de paiement sur site,
Traitement des contentieux Pas de recherche "papier"
diminution des contentieux Les effets induits liés à l’augmentation du chiffre d’affaires et de la marge, du
Satisfaction client Pas de retraitement
Impact sur le taux de désabonnement et nombre de clients et de leur fidélisation, restent à mesurer mais les gains
sur la fidélisation
Traitement de la demande Diminution des allers-retours Diminution du coût moyen de la prestation
suivants ont déjà été estimés :
Automatisation des tableaux de bord
Analyse croisée des résultats, vérification des
Reporting et statistiques Interactivité en temps réel permettant
de challenger les commerciaux
hypothèses, optimisation de l'organisation ■ 10% sur le CRM, liés à la réduction des appels en service client
30 > 31
Pour l’entreprise, l’optimisation de la logistique interne permet donc :
b. Accélération de la prise de décision
■ de gagner en amont sur les approvisionnements et ainsi de réduire les stocks nécessaires,
La mobilité offre un reporting en temps réel qui permet ainsi de réduire les divergences entre le
contenu des tableaux de bord et la situation réelle de l’entreprise. Sur un projet critique, le fait que ■ de gagner en aval sur les délais de paiement en réduisant les temps de facturation.
des collaborateurs en déplacement puissent intervenir, pour donner une réponse technique, avaliser
une remise commerciale, cautionner une action permet de raccourcir les temps d’un projet, et accroît Cette double rationalisation induit un gain financier direct et améliore la trésorerie.
les performances générales.
Pour le client, les solutions de mobilité permettent également d’augmenter un en-cours client au
cours d’un rendez-vous.
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33
Le traitement et la gestion des informations échangées en mobilité nécessitent l’adaptation, voire la ■ Le contexte d’utilisation dans un environnement fortement contraint (chute probable,
chapitre B
mise en place d’infrastructures réseau permettant le dialogue entre des terminaux mobiles et des chocs mécaniques, poussière, projection de liquides, écarts de température etc.) nécessite
serveurs applicatifs. une robustesse accrue par un durcissement de l’équipement mobile.
Or, les éléments constituant la chaîne de la mobilité sont désormais disponibles et stabilisés : Les performances intrinsèques attendues par les applications souhaitées
■ Les terminaux utilisateurs, multiples et variés, présentent dorénavant des caractéristiques de per- ■ En fonction des applications, une ou des interfaces (additionnelles ou intégrées) sont
formance pleinement compatibles avec une utilisation nomade. A l’exception d’une intégration encore nécessaires à la collecte des données par exemple.
plus poussée de certaines caractéristiques que l’on pourrait éventuellement encore espérer, il n’y a
plus de raison d’attendre de nouvelles générations d’équipements portables, la loi d’expérience ayant ■ Le terminal doit être compatible avec l’Operating System (OS), le client applicatif et le
de plus permis d’atteindre un prix de marché raisonnable. middleware (MW) utilisés, voire être extensible et ouvert à d’autres environnements de
développement.
■ Les réseaux radio sont dorénavant disponibles pour une utilisation réellement possible, sur des
standards matures en GPRS et en Wi-Fi notamment avec des débits intéressants. Simple évolution du ■ Les contraintes de qualité de service des applications doivent être définies en fonction
GPRS, l’EDGE sera accessible dès la fin de l’année 2004 et la nouvelle génération (UMTS) est en cours de la capacité processeur et de la taille mémoire disponible.
de mise en place et il n’y aura plus de révolution technologique dans les prochaines années. Le prix
des communications devient lui aussi attractif, en particulier pour une flotte d’équipements ■ Enfin, une gestion sécurisée et distante d’un parc de terminaux nomades nécessite la
embarqués. mise à disposition de mécanismes d’authentification et de chiffrement, le support d’un
client VPN et d’anti-virus.
■ Les services accessibles sont vraiment adaptés à une utilisation nomade, pour répondre à des
besoins métiers précis et afin d’échanger un contenu, formaté pour être exploité sur des terminaux Le coût total réel de fonctionnement (TCO) d’un terminal
mobiles. Les aspects transverses liés à la sécurité et à l’administration d’un parc ont également été
éprouvés et des solutions sont disponibles sur le marché. Au coût propre à l’achat d’un équipement, il convient d’ajouter les frais liés à la maintenance princi-
palement mais aussi au support technique éventuel et aux accessoires par exemple.
Pour une entreprise qui souhaite mettre en place une solution de mobilité, il n’y
a plus de complexité apparente de choix du fait des évolutions technologiques des L’estimation d’un TCO (Total Cost of Ownership) permet de comparer plusieurs scénarios d’équipe-
standards, des terminaux ou des réseaux. Il ne subsiste qu’un diagnostic de ments mobiles avant sélection de l’architecture de la solution et de prévoir l’évolution du coût
besoins métiers et utilisateurs pour sélectionner la solution adéquate. d’exploitation de celle-ci.
Le lecteur intéressé par une classification des acteurs pertinents dans chaque domaine et/ou Il convient de noter que les téléphones mobiles, SmartPhones et autres cartes PC (GPRS, Wi-Fi) en
technologie est invité à se reporter au chapitre C. particulier sont qualifiés et financés par les opérateurs mobiles.
> 1- Terminaux
Le type de connectivité sans-fil retenu influe sur le choix du terminal utilisé, même si tous les termi-
naux supportent un ou plusieurs types de connectivité sans-fil. Sélectionner un ou plusieurs types de
terminaux consiste à identifier les pré-requis parmi les contraintes suivantes :
34 > 35
■ Une utilisation debout ou assis, en position statique ou en déplacement (marche à pied,
dans un véhicule) impacte directement les conditions d’encombrement et de poids.
importante.
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chapitre B
1- Ordinateurs portables 3- Assistants personnels ou PDAs
Les ordinateurs portables ou laptops PC sont les terminaux mobiles qui viennent en premier à l’esprit Ces terminaux étaient initialement perçus comme des gadgets restreints au concept d’agenda
des utilisateurs nomades. Ils sont fournis par les grands équipementiers du marché comme HP, Dell, électronique. Devenus plus puissants, plus autonomes et plus évolutifs, ils représentent désormais la
Fujitsu, IBM, NEC, Sony et Toshiba ainsi qu’en version durcie par iTronix notamment. plus forte croissance de vente aux professionnels avec 500 000 unités vendues en France.
Véritable transcription de l’ordinateur de bureau en modèle de voyage, il présente une IHM Peu encombrants, légers et maniables (souvent sans clavier mais avec un écran tactile et un stylet),
confortable et reste le moyen le plus adapté pour utiliser des applications lourdes, saisir un rapport ils présentent une ergonomie satisfaisante et sont utilisables en toutes conditions, pour la consultation
ou présenter un argumentaire commercial ou une offre produit, étant donné ses performances intrin- d'informations ou en cas de saisie simplifiée (ce qui exclut la rédaction d’un rapport) par exemple,
sèques, ainsi que mettre en place une gestion sécurisée du parc nomade. ainsi que pour la collecte et la remontée d’informations après ajout d’un lecteur code barres et/ou de
cartes d’extension Bluetooth, Wi-Fi ou GPRS typiquement.
Bien que les derniers ultra-portables puissent être transportés dans un cartable, les dimensions et le
poids d’un PC portable ne permettent pas une utilisation à la volée en tous lieux. De plus, un temps De nombreux modèles durcis sont disponibles sur le marché, ce qui rend attractif ce type de termi-
de démarrage non négligeable et une autonomie encore limitée (quoiqu’en progrès) n’autorisent ni nal pour de nombreuses utilisations en environnement contraint. A enveloppe physique comparable,
une utilisation en continu, ni une utilisation sporadique. le TCO estimé d’un PDA serait enfin trois fois moindre que celui d’un PC, ce qui le destine préféren-
tiellement à des applications de forces de vente ou de maintenance technique. La moitié des appli-
Enfin, ces terminaux demeurent fragiles en raison de certains éléments mécaniques (disques, cations fonctionne en mode synchronisé, seule une faible proportion a recours à un accès distant en
périphériques) et leur TCO reste élevé. mode connecté.
2- Téléphones mobiles Quatre différents OS coexistent sur le marché et peuvent accueillir une application légère qui s'in-
terfacera avec la ou les applications installées dans l'entreprise :
Les téléphones mobiles GSM sont considérés comme le moyen de communication le plus répandu et
les fournisseurs les plus importants sont Alcatel, Motorola, NEC, Nokia, Sagem, Samsung, et ■ Palm OS fut le premier OS PDA et est encore soutenu par Casio et Handspring,
Sony/Ericsson.
■ Epoc lancé par Psion a progressivement laissé la place à Symbian soutenu par Nokia,
Initialement cantonnés à une utilisation vocale, ils sont devenus de véritables moyens d’accès mobile
avec l’intégration de fonctionnalités data plus avancées. En effet, un utilisateur sur deux affirme ■ Windows CE pour Pocket PC équipe la très grosse majorité des modèles vendus à ce jour.
échanger des informations professionnelles via SMS et près d’un utilisateur sur trois accède à
Internet ou échange des données avec le SI de son entreprise via WAP, i-modeTM, GPRS ou Wi-Fi. Les principaux fournisseurs de PDAs sont Casio, HP, Dell, Intermec, iTronix, Fujitsu, NEC, Palm, Psion,
Qtek, Sagem, Siemens, Sony, Symbol, et Toshiba.
Avec une taille et un poids réduits, le téléphone portable se prête à une utilisation en toutes condi-
tions, d’autant plus que l’autonomie généralement constatée permet une utilisation sur plusieurs 4- SmartPhones
jours et que son TCO reste faible.
Ce type de terminal hybride représente une tentative de convergence entre un téléphone mobile
Malgré une meilleure présentation des informations sur un écran enrichi, l’ergonomie offerte reste intelligent et un PDA en un seul équipement. Désignés par l’appellation commerciale « téléphones
limitée et mieux vaut envisager une connexion au SI en tant que modem via une liaison câble, infra- intelligents », peu de fournisseurs (Handspring, Qtek, RIM et SPV) proposent pour l’instant ce type
rouge ou BlueTooth. d’équipements.
Avec une mémoire de stockage qui n’est plus restreinte à un agenda, et de nouveaux modèles sous A mi-chemin entre un téléphone et un PDA, il convient bien à une gestion des emails, agendas ou
OS Symbian et Java qui permettent d’embarquer certaines applications légères, les téléphones sont autre carnet d’adresses mais reste peu ouvert et peu évolutif.
devenus un gisement de productivité pour les employés itinérants, mais ne peuvent permettre d’uti-
liser des applications lourdes ni de garantir une robustesse en environnement contraint.
36 > 37
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chapitre B
5- Ordinateurs de poche Fig. 15. > Convergence des terminaux pour les applications mobiles
Les PC de poche ont été créés pour être des mini-ordinateurs légers, solides et autonomes. Capables
de démarrer immédiatement, disposant d’un véritable clavier, ces ordinateurs de poche proposent un
Pocket office permettant une prise de commande, la saisie de commentaires ou d’un rapport de
visite ainsi que la gestion des photos. On peut noter DAP technologies, iTronix, NEC, Nokia et Psion
parmi les principaux fournisseurs.
6- Tablettes graphiques
Egalement appelées ardoises tactiles, elles exploitent une base de PC portables (puissance et inter-
faces) et répondent aux besoins spécifiques des utilisateurs qui recherchent un écran confortable
mais sans forcément un véritable clavier. Leur autonomie reste modérée et leur utilisation parfois
problématique en extérieur, en raison de la sensibilité aux intempéries et d’une lisibilité difficile sous
le soleil.
Les principaux fournisseurs sont Acer, Casio, Fujitsu, HP, Intermec, iTronix, NEC, Psion et Toshiba.
7- Terminaux d’acquisition
Très utilisés dans le domaine de la collecte logistique, les lecteurs lasers, scanners, lecteurs de code-
barres et terminaux Bluetooth peuvent être couplés aux terminaux précédemment cités (PC, PDA…).
Les principaux acteurs du marché sont Baracoda, Intermec, Opticon, Panasonic, Psion et Symbol.
■ Les normes réseaux qui sont relatives au transport de l’information, constituant les
Les modules communicants étant souvent intégrés dans des boîtiers embarqués, les fournisseurs de
« couches basses » responsables du débit en particulier.
ces modules (Sagem, Wavecom…) ne sont pas directement visibles sur le marché.
L’ergonomie est elle aussi de plus en plus adaptée, permettant leur utilisation par tous, quel que soit
l’usage (industriel, bureautique,…) et quelle que soit la configuration logicielle (stockage de bases de
données, applications locales,…).
38 > 39
Une relative convergence des terminaux vers un équipement voix/données, léger, puissant et ouvert
via des interfaces externes semble donc inéluctable :
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chapitre B
Parmi les systèmes réseaux radio, il est habituel d’opérer une classification selon deux axes : 1- GSM, GPRS, EDGE et UMTS
■ Caractériser la taille de la zone de couverture offerte : Les réseaux GSM (Global System for Mobile communication) constituent la deuxième génération de
réseaux mobiles et le premier système pan-européen numérique. Lancés commercialement depuis le
■ Restreinte à quelques mètres, pour constituer un réseau personnel sans fil ou WPAN début des années 90, à 900MHz puis à 1800 MHz, ils ont connu un essor sans précédent et propo-
(connexion de périphériques bureautiques typiquement). sent trois services de base : la communication vocale, le transfert de données et l’échange de
messages courts (SMS).
■ A l’échelle d’un bâtiment, pour constituer un réseau local sans fil ou WLAN
(communication entre ordinateurs d’un même service par exemple). L’infrastructure radio GSM ne permet qu’un débit data relativement modeste, de l’ordre de 10 kbit/s,
et le cœur de réseau 2G est basé sur un fonctionnement en circuit commuté qui nécessite un
■ A l’échelle d’une région, d’un territoire national ou d’un continent, pour constituer établissement préalable de circuit avant transfert data et impose une facturation au temps.
un vaste réseau cellulaire ou WWAN (communication entre deux utilisateurs distants
par exemple). L’accroissement de la demande en data mobile et le besoin d’interconnexion aux réseaux de données
IP a conduit à superposer un cœur de réseau paquet pour fournir une déclinaison GPRS (General
■ A l’échelle planétaire, pour permettre à deux zones qui ne sont reliées par aucune
Packet Radio Service) du réseau cellulaire à la fin des années 90 sur quasiment la même zone de
infrastructure, de pouvoir communiquer via satellite. couverture. Ce mode de transmission présente le double avantage de ne pas nécessiter
d’établissement de circuit préalable à l’ouverture de la session et surtout de permettre une
■ Caractériser le débit offert par le réseau radio de transport de l’information : facturation au volume, souvent plus adaptée aux transferts data. Les SMS peuvent également être
véhiculés au-dessus de GPRS, si cette fonctionnalité est offerte par l’opérateur mobile.
■ Le débit, exprimé en kbit/s voire Mbit/s, exprime directement le temps de latence
perçu par l’utilisateur. L’adaptation de la voie radio en 2.5G permet théoriquement d’atteindre 120 kbit/s mais le débit offert
en pratique, selon les terminaux disponibles, est de l’ordre de 10 à 20 kbit/s en voie montante et
■ De manière générale, le débit diminue avec la taille de la zone de service comme
de 30 à 50 kbit/s en voie descendante, ce qui représente déjà une nette amélioration pour tous les
schématisé sur la figure suivante. transferts de données courants. De plus, la facturation se fait au volume de données transmis et non
plus à la durée de connexion.
Fig. 17. > Positionnement des technologies d’accès radio
Fig. 18. > Evolution des réseaux cellulaires du mode circuit au mode paquet
40 > 41
Seront présentés dans ce chapitre les standards adoptés en Europe :
■ Pour les WMAN cellulaires, le GSM, ses dérivés GPRS et EDGE, et l’UMTS,
■ Pour les WLAN, la famille 802.11 connue sous la dénomination commerciale de Wi-Fi.
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chapitre B
En attendant les générations ultérieures de réseaux, les organismes de standardisation ont normalisé 2- Wi-Fi et RFID
EDGE (Enhanced Data rate for Gsm Evolution) pour doper le débit offert en introduisant de nouvel-
les modulations radio. Si la zone de service EDGE est pour l’instant plus réduite que celle disponible La famille de standards 802.11 s’est imposée comme la norme WLAN en Europe avec la version 802.11b
en GSM/GPRS, le débit, qui varie selon les codages de l’information disponibles, double globalement également appelée Wi-Fi (Wireless-Fidelity). La bande de fréquence à 2.4 GHz n’étant pas réservée
et pourrait offrir jusque 200 kbit/s. EDGE s’applique aussi bien en mode circuit (E-GSM) qu’en mode ni soumise à licence, des brouillages restent à craindre en cas de recouvrement de réseaux Wi-Fi
paquet (E-GPRS). déployés sur une même zone géographique. Un usage soumis à licence dans la bande à 5 GHz est à
l’étude par le régulateur.
Enfin, la troisième génération (3G) de réseaux mobiles, conçue pour offrir des services multimédia,
devrait offrir des fonctionnalités encore plus ambitieuses. En Europe, l’UMTS (Universal Mobile Initialement freinés par certaines failles de sécurité, les réseaux sans fil se déploient progressivement
Telecommunications Services) à 2 GHz, en cours de déploiement, promet en effet un débit descen- dans les salles de réunion, les sites industriels pour des usages privés, ainsi que dans des lieux de
dant théorique de 2 Mbit/s dans certaines zones denses à des utilisateurs en déplacement lent et un passage denses (Hot Spots) pour une utilisation semi-publique.
débit descendant de 384 kbit/s ailleurs. Les ouvertures commerciales en Europe annoncent déjà
350 kbit/s avec la release actuelle et la prochaine release « tout IP » devrait permettre d’atteindre Avec un débit pratique constaté de l’ordre de 5 Mbit/s sur quelques 200 mètres, le 802.11b cède petit
1 Mbit/s utile par utilisateur. à petit le pas aux déclinaisons 802.11g et 802.11a qui devraient permettre un débit de l’ordre de
18 Mbit/s sur une trentaine de mètres.
La figure ci-dessous représente schématiquement les temps de transfert typiques pour certains
services courants en fonction du réseau de transport utilisé. Fig. 20. > Réseau local sans fil
Une autre technologie prend une place prépondérante dans des applications sans-fil à courte distance.
a. Présentation de RFID
La technologie RFID (Radio Frequency Identification) désigne l’utilisation des fréquences radio pour
identifier automatiquement un objet. Un système se compose typiquement :
■ D’un lecteur, distant d’une trentaine de mètres, capable d’en lire le contenu et de
42 > 43
Pour certaines applications critiques comme un accès Citrix via GPRS par exemple, le temps de ■ D’une application logicielle associée.
latence doit être réduit par une optimisation préalable de l’ergonomie.
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chapitre B
b. Applications et intérêts de RFID 3- SMS, MMS
Des applications sont déjà opérationnelles en France pour des solutions de péage automatique mais Mal connu à l’origine, le service de messages courts (Short Message Service) existe pourtant depuis
seront prochainement utilisées pour l’identification d’animaux, le tracking d’objets et surtout la logis- les débuts du GSM et permet d’envoyer et de recevoir 160 caractères ou un flux de 140 octets.
tique, où plus de la moitié des employés en entrepôts passent la majeure partie de leur temps de D’utilisation simple et discrète à partir d’un téléphone portable sans changer d’équipement ni
travail à valider des codes barres. d’abonnement opérateur, l’usage des SMS permet d’envoyer des messages d’alerte à des flottes d’en-
treprises (B2E) ou de communiquer avec des machines (M2M en télé-administration ou télé-relève)
L’utilisation de telles techniques induit une accélération des traitements et une réduction des erreurs, sur toute la zone de couverture GSM et à coût réduit mais sans garantie de délai de
à ce titre RFID contribue directement à la fiabilisation et à la réduction du coût des inventaires en éli- livraison.
minant les scans manuels et en réduisant les stocks des invendus (plus de 5% des articles).
L’amélioration du taux d’identification a des conséquences importantes dans le transport de person- Le service de base a ensuite été enrichi avec la possibilité de concaténation de messages qui lève la
nes et de marchandises, par exemple sur un aéroport où le taux de reconnaissance manuelle atteint contrainte de taille initiale et une indication d’accusé de réception. Enfin, la disponibilité du SIM
parfois 30%. Toolkit a permis de télécharger des petites applications embarquées dans la carte SIM. Au transfert
de texte, les déclinaisons EMS (Extended Messaging Systems) puis MMS (Multimedia Messaging
Cette meilleure traçabilité des produits sensibles, comme les portables dérobés au cours des Systems) ajoutent désormais la possibilité d’échanger du son (musique) et/ou de l’image (photo ou
transports, constitue surtout un obstacle indéniable à la contrefaçon et contre le vol à l’étalage, qui image animée).
peut représenter jusqu’à quelques pourcents du chiffre d‘affaires.
4- WAP
c. Statut RFID
Lancé fin 2001 par les opérateurs télécoms en France, le WAP (Wireless Application Protocol) est
De positionnement similaire aux codes barres, RFID présente l’avantage de permettre l’échange considéré comme le précurseur de l’i-modeTM car les deux technologies poursuivent le même objectif :
d’informations au travers de certains matériaux comme le carton ou le bois et de mieux résister à des avoir accès à Internet et à des services interactifs dans une situation de mobilité. Cependant, il s’a-
environnements difficiles (température, humidité). De plus, la taille de l’étiquette est extrêmement git de deux technologies bien distinctes, l’i-modeTM ayant su faire disparaître les contraintes liées au
réduite et la capacité de traitement du lecteur est beaucoup plus importante. WAP.
Initialement freiné par le manque d’interopérabilité et le prix du device, RFID se développe rapide- Mal positionné à tort suite à une confusion des normes et standards et une précipitation dans le lan-
ment sous l’impulsion de fournisseurs HW et SW majeurs comme Capgemini, CheckPoint, Intermec, cement de services finalement assez pauvres, le WAP n’est ni le successeur du GSM, ni un concurrent
Sun, Texas Instruments. des SMS ! Comme tout protocole applicatif, il est transporté au-dessus des couches réseau (GSM,
GPRS, UMTS…).
Le leader mondial de la grande distribution Wal-Mart a d’ailleurs imposé la généralisation de l’usage
du RFID dans la chaîne d’approvisionnement à tous ses fournisseurs à l’horizon début 2005, ce qui Les applications WAP sont développées sur la base d’un langage spécifique (WML ou Wireless Markup
témoigne de la portée potentielle à court terme et des implications constructeurs. Language) ; le WAP ne donne ainsi accès qu’aux services développés spécifiquement en langage WML
et propose une présentation graphique majoritairement textuelle.
En revanche, un cadre éthique encore imprécis fait craindre à certains consommateurs un possible
détournement des informations à caractère privé et un risque de profilage étant donné l’impossibilité Initialement promis à un bel avenir, il reste entaché d’une image de déboires commerciaux. Cette
de déceler qu’une puce RFID est bien désactivée après l’achat du produit (problème déjà rencontré par expérience a néanmoins permis de tirer les enseignements suivants qui seront bénéfiques au marché
Gillette par exemple). de la data mobile :
■ Une offre de service n’est rien sans une véritable performance réseau. Une requête
qui n’aboutit visiblement pas au bout d’un temps considéré comme inacceptable par
l’utilisateur (une dizaine de secondes environ) est toujours annulée. Le réseau a donc été
chargé en signalisation, le serveur sollicité pour rien et l’utilisateur reste insatisfait.
44 > 45
■ Une application donnée doit être conçue en fonction de la présentation que peut offrir
le terminal utilisateur et sa mise en œuvre doit être simple. Le format des informations
fournies se doit d’être adapté aux capacités graphiques et le paramétrage des services
doit être automatisé.
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■ Une facturation de l’utilisateur au temps passé n’est pas acceptable pour une requête L’i-modeTM actuel permet l’accès à 4 types de services interactifs depuis un téléphone mobile :
chapitre B
ponctuelle (valorisation à l’acte) ou pour un téléchargement d’objet dont la taille n’est
pas connue et la capacité du réseau d’acheminement non maîtrisée, (c’est le volume qui ■ Le surf sur des sites mobiles adaptés. Ces sites sont répartis en deux catégories : les sites
doit être pris en compte). officiels, qui font partie du portail de l’opérateur, et les sites indépendants (ou non-officiels)
qui peuvent être développés et proposés par tout le monde.
■Une communauté ouverte de développeurs partenaires ou non doit être encouragée afin
de promouvoir le bouquet de services applicatifs disponible. ■ Une messagerie e-mail ouverte en émission et en réception sur l’Internet
5- i-modeTM ■ La capacité de personnaliser son mobile en téléchargeant très simplement des sonneries
et des fonds d’écrans.
a. Présentation générale
■ Le téléchargement d’applications Java qui permet l’utilisation hors couverture du
i-modeTM, lancé en Mars 1999, est issu d’une démarche originale de NTT (Nippon Telegraph and terminal, et offre une interactivité beaucoup plus poussée.
Telephone) Docomo, l’opérateur mobile dominant au Japon pour faire émerger un marché d’utilisa-
tion du téléphone mobile autrement qu’avec la voix. L’objectif de l’opérateur était de dégager des Le succès foudroyant rencontré au Japon a permis son introduction en Europe et notamment aux
revenus de l’échange de données pour compenser la baisse progressive des revenus voix ainsi que Pays-Bas (KPN), en Allemagne (e-Plus), en France (Bouygues Telecom depuis novembre 2002) et
d’acquérir de nouveaux clients, et par voie de conséquence des parts de marché. dernièrement en Espagne (Telefonica), Italie (Wind) et en Grèce (Cosmote).
Les principes fondamentaux d’i-modeTM sont les suivants : L’i-modeTM a d’ores et déjà conquis 40 millions d’utilisateurs au Japon et 2 millions dans le reste du
monde dont plus de 666 000 en France où il existe à ce jour près de 240 sites officiels i-modeTM
■ L’opérateur coordonne l’ensemble des acteurs pour offrir un service utile, pratique et proposés par plus de 150 éditeurs différents, mais également plusieurs milliers de sites indépendants.
divertissant à ses clients.
Fig. 21. Architecture logique simplifiée d’un réseau i-modeTM
■ S’appuyant sur sa capacité à facturer des millions de clients, l’opérateur se concentre sur
son métier de transporteur de données à travers les airs. Les revenus générés par
i-modeTM sont partagés : ceux de la vente de terminaux reviennent aux fabricants, ceux issus
de la facturation du trafic vont à l’opérateur et la quasi-totalité des revenus générés par
l’achat ou la souscription de contenus revient aux éditeurs.
■ Les technologies comme le modèle économique sont inspirés de ceux d’Internet, par
opposition au modèle télécom.
46 > 47
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Dans l’environnement professionnel, le système i-modeTM est intégré par les grands acteurs du Il est à noter que l’iHTML impose des contraintes de poids pour accélérer l’affichage et les perfor-
chapitre B
MultiMedia mobile (Extended systems, IBM, Microsoft…) et apparaît aujourd’hui comme un standard mances sur des réseaux mobiles à bas débit de transfert. Sur les réseaux GPRS existants en Europe,
incontournable, constitué d’un ensemble cohérent et ergonomique {terminaux, langage, contenu} ce protocole permet un établissement de la connexion quasi-instantané et une navigation fluide.
pour une offre de services de bout en bout. L’offre en France est servie par un fort taux de disponi-
bilité (98%) et de satisfaction client (80%) [source Bouygues Telecom]. ■ Un e-mail intégré et ouvert sur l’Internet
b. Positionnement L’i-modeTM propose un service de messagerie mail totalement compatible et ouvert avec l’e-mail
Internet avec les fonctionnalités suivantes:
■ Des services et une présentation attractifs
■ Une nouvelle adresse de type [email protected] attribué à chaque abonné i-modeTM,
L’accès aux services officiels i-modeTM se fait à travers un portail de 16 catégories, présentant de
manière simple et ergonomique les sites et les innovations sur lesquelles ils s’appuient (une petite ■ Envoi simple ou envoi multiple (vers 5 destinataires simultanément pour le même prix),
icône représente les sites avec applications Java, photo, services localisés).
■ Liens hypertextes et attachement de pièces jointes (jusque 50 ko),
Fig. 22. Le portail i-modeTM officiel en Novembre 2003
■ Notification automatique,
■ Réception en mode push (le mail est stocké en local dans le téléphone, utilisable hors
Déjà 15 millions d’e-mails i-modeTM ont été échangés depuis le lancement de l’offre i-modeTM de
Bouygues Telecom, dont une grande partie par de nouveaux utilisateurs qui ont profité de l’attribu-
tion automatique d’une adresse mail i-modeTM et qui n’en disposaient pas auparavant.
Couplé à Java, l’i-modeTM permet d’embarquer dans les terminaux des applications professionnelles
communicantes, interactives et sécurisées.
Java, propriété de Sun Microsystems, est intégré dans i-modeTM sous le nom DoJa (Docomo Java) et
permet une personnalisation beaucoup plus grande de l’interface utilisateur, ainsi qu’une utilisation
hors couverture des applications, la remontée d’informations ne s’effectuant par exemple qu’à
certains moments de la journée.
L’introduction de la version 2.5 de DoJa (Java sur i-modeTM) en fin d’année 2004 permettra notam-
ment d’augmenter la taille des applications et d’offrir plus d’interactions avec les interfaces du
Le service de surf sur i-modeTM s’appuie sur l’iHTML, une version à peine modifiée du HTML, le
terminal (Infra-rouge, caméra…).
langage de production de pages du Web, . Contrairement au WML (dans le cas du WAP) qui est un
langage dédié mobile, l’iHTML permet de réutiliser les compétences et les outils présents sur le Web.
48 > 49
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■ Une tarification adaptée De la même manière, le développement d’applications dites « verticales » permettra à tous collabo-
chapitre B
rateurs d’une entreprise d’accéder depuis son terminal i-modeTM à son fichier clients ou à des
Outre la possibilité attractive de réutiliser un parc de téléphones mobiles pour des applications pro- applications métiers. Ces solutions sont proposées par les partenaires i-modeTM entreprises de l’opé-
fessionnelles, un autre élément de coût joue en faveur d’une utilisation de services d’échanges de rateur et s’adressent à tous types de métiers, tous secteurs d’activité confondus. On peut citer
données : la tarification des services i-modeTM est calculée en fonction du volume des données trans- comme exemples :
férées et revient actuellement à quelques Euros par mois.
La consultation des sites, gratuite ou payante selon les cas, suit le modèle économique du Minitel ■ La gestion de missions de techniciens associée à des fonctions de géolocalisation,
avec une forte majorité (86%) du montant facturé reversé à l’éditeur.
■ L’accès à une base de données CRM pour les commerciaux,
c. Cibles et types d’applications professionnelles
■ L’accès mobile à un catalogue de produits bancaires dans le monde de la finance et de
Dans l’environnement professionnel, le développement d’applications dites « horizontales » peut per- l’assurance,
mettre à tous collaborateurs d’une entreprise d’accéder, depuis son terminal i-modeTM, à son intranet
ou à son environnement de travail. On peut citer à titre d’exemple la solution de messagerie mobile ■Les applications photos numériques pour le BTP ou pour la diffusion d’annonces à
qui permet aux collaborateurs du Groupe Bouygues d’accéder depuis leur téléphone i-modeTM à leur destination des agents immobiliers,
messagerie, agenda, contacts et annuaire corporate « Wooby ». Ce service, déployé en quelques
semaines sur i-modeTM, est utilisé par 3000 collaborateurs Bouygues Telecom et leur permet en ■ La recherche de médicaments ou un suivi de tests pour une application médicale,
déplacement, de surveiller et traiter les messages urgents, gérer leur agenda et leurs contacts.
■ Le relevé/ouverture de compteurs pour les sociétés de services,
Fig. 23. Copies d’écrans des différentes fonctionnalités de messagerie mobile
[source BOUYGUES TELECOM] ■ La gestion de missions et le paiement en ligne pour le secteur du transport, de la
■ Etc...
A titre d’illustration, Bouygues Telecom a récemment conclu un partenariat avec l’ESF (230 écoles)
et le Syndicat des Moniteurs de Ski (10.000 moniteurs actifs) pour leur offrir un service de gestion de
planning. Grâce au développement d’une interface avec l’application d’agenda électronique et l’an-
nuaire des écoles de ski par un intégrateur partenaire, les moniteurs y ont désormais accès sur leur
téléphone i-modeTM sans quitter les pistes.
Lorsqu’un client se présente à l’ESF pour demander un cours dans la journée, l’annonce du nouveau
cours s’affiche sur l’écran i-modeTM du moniteur. Ce dernier consulte son agenda en ligne pour voir
s’il peut assurer la leçon, puis envoie sa réponse par mail en un seul clic. Sans sortir de la poudreuse,
le moniteur peut aussi consulter l’annuaire ESF pour joindre un collègue, voir la météo, faire le point
des compétitions et s’informer des résultats, prendre son client en photo et la lui envoyer pour le fidé-
liser. Une extension prochaine du service prévoyant la possibilité d’effectuer le paiement du cours par
téléphone est en cours de développement.
En proposant un bouquet de services plus riche qu’une simple offre voix, mais à partir d’un simple
téléphone portable, i-modeTM permet aux entreprises équipées d’une flotte de terminaux d’utiliser
des services professionnels. Le téléphone i-modeTM est par conséquent une solution économique
50 > 51
« tout en un » combinant un accès au bureau mobile et aux applications métiers.
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La simplicité, comme le coût global de développement et de déploiement grâce à la réutilisation des Néanmoins, il est nécessaire de s’approprier réellement l’outil avant d’entamer la phase de
chapitre B
infrastructures existantes, les coûts d’exploitation faibles (en comparaison à une solution PDA ou PC), déploiement à proprement parler. En effet, cette solution est paramétrable et nécessite de nombreuses
l’intégration très simple de l’e-mail, des services de géolocalisation et l’ergonomie très accessible compétences internes pour sa mise en place et son déploiement. De plus, la solution fonctionne
d’utilisation font d’i-modeTM une solution pertinente pour toute une catégorie d’applications entrepri- uniquement sur les réseaux data mobile des opérateurs ayant contractualisé avec RIM.
ses, qu’elles soient de type Intranet ou Extranet.
7- Environnements de développements
6- Blackberry
Deux environnements de développements d’applications mobiles règnent sur le marché :
Plus qu’un simple PDA communicant, BlackBerry est avant tout une solution complète avec des ser-
vices clés en mains à destination des professionnels nomades. C’est la société canadienne Research
In Motion (RIM) qui a conçu cette solution permettant aux cadres nomades, commerciaux VIP de rece- ■ J2ME (Java 2 Micro Edition) est un ensemble de bibliothèques de la plate-forme
voir leurs emails en temps réel sur leur terminal mobile, en l’occurrence, l’assistant personnel logicielle soutenue par Sun depuis le début des années 90. Après la rapide diffusion des
BlackBerry. applets Java au sein des sites Internet, Java est désormais présent sur les terminaux
nomades en raison de ses faibles contraintes processeurs requises.
Lancé en 1999 sur les réseaux Mobitex d’Amérique du Nord, Blackberry est ensuite commercialisé au Les serveurs d’application d’IBM (WebSphere), de BEA (WebLogic) et d’Oracle (Oracle
Royaume-Uni par BT Cellnet (maintenant O2) en juin 2001 sur réseau GPRS ; en France, SFR Application Server) sont les outils les plus répandus de développement d’applications Java.
commercialise la solution depuis décembre 2002. La solution se compose principalement des
éléments suivants :
■ .Net est l’environnement de développement promu par Microsoft plus récemment. Visual
Studio .Net 2003 est l'outil de développement majeur dans l'environnement Windows.
■ Un assistant personnel communicant data et voix avec écran couleur (240x60 pixels) et Compatible avec les différentes versions de Windows (poste de travail, serveur, terminal
clavier AZERTY intégré ; le terminal inclut des logiciels nécessaires au fonctionnement mobile), il permet de développer très rapidement des applications communes aux différents
de la solution et fonctionne sous J2ME. environnements, avec une interface utilisateur orientée Web Browser et très proche d'une
plate-forme matérielle à l'autre (PDA, Tablet PC, PC). Pour le développement d'applications
■ Un logiciel installé sur la messagerie d’entreprise (Lotus Notes ou Exchange) : ce logiciel mobiles optimisées, Microsoft propose d'utiliser Visual C++ Embedded qui permet de
envoie vers le terminal mobile un double du message destiné au poste fixe de l’utilisateur. produire du code natif. Les plates-formes compatibles Windows Mobile profitent également
des ressources et APIs communes ouvrant l'accès aux bases de données de type SQL Server
Le fonctionnement de la solution présuppose le raccordement de la plate-forme de RIM et du réseau et à la messagerie électronique (Outlook/Exchange).
de l’opérateur : les messages transitent par RIM et sont ré-adressés vers le terminal via le réseau
mobile partenaire. D’autres acteurs, comme iAnywhere et Rayonnance proposent également un environnement de
développement d’applications mobiles.
La particularité de la solution de RIM réside dans le mode de transmission de données qui s’effectue
en temps réel : dès qu’un message parvient au serveur de l’entreprise, ce dernier est directement et
automatiquement transféré vers le terminal (mode « push » et par tranches de 2 ko maximum) ; la
solution permet également la lecture de pièces jointes (Word, Excel) au travers de solutions parte-
naires complémentaires et la consultation d’un agenda mis à jour en permanence. L’utilisateur
professionnel peut également répondre à ces messages grâce au petit clavier intégré et les envoyer
via le réseau GPRS. Ces échanges s’effectuent de manière sécurisée (codage triple DES).
La solution BlackBerry a, dans un premier temps, ciblé le marché des Grands Comptes. Désormais,
RIM positionne sa solution sur l’ensemble du marché professionnel et compte 5 000 clients, en
grandes et moyennes entreprises. Les performances d’un tel outil, de par la richesse des fonctionna-
52 > 53
lités proposées, sont indéniables.
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chapitre B
> 3- Aspects transverses ■ Contre les virus et le piratage
Lors d’échanges d’informations, deux types d’intrus peuvent se glisser dans le flux et compromettre
1- Gestion de la sécurité le fonctionnement du terminal, voire l’ensemble de l’infrastructure : un virus qui s’est glissé dans un
transfert d’information infra-rouge par exemple peut très bien bloquer un PDA tandis qu’un
La sécurité dans le cadre de la mobilité est incontournable et une politique globale à l’échelle de la « spyware » (logiciel introduit dans le terminal, qui espionne et transmet au pirate des informations
société est à mettre en place et à suivre par un responsable sécurité. Elle repose sur les quatre relatives à l’utilisation faite) peut intercepter un code lors d’une transaction bancaire.
fonctions fondamentales de la sécurité présentées ci-dessous :
La mise en place de logiciels anti-virus et anti-spyware est indispensable, et doit être accompagnée
Fig. 24. > Défis de la sécurité en mobilité d’une mise à jour très régulière des bases de connaissances de ces logiciels de sécurité.
L’utilisation concomitante de ces quatre fonctions permet de protéger et fiabiliser des services de
mobilité. Cependant, leur mise en œuvre est parfois complexe en raison des technologies employées
et/ou de la dépendance envers l’utilisateur et les intermédiaires (fournisseurs d’accès, de transport
de l’information) dans son application.
Le vol d’un terminal peut avoir de lourdes conséquences pour l’entreprise : un PC portable, par
exemple, peut contenir des données stratégiques sur l’entreprise (contrats, listes de clients,
business plans…).
Le terminal nomade est un véritable « mini » poste de travail qu’il faut protéger par un système
de contrôle d’accès (mots de passe, authentification, sessions sécurisées, …). Un effort conséquent
doit être déployé pour protéger le contenu du terminal mobile (chiffrer les fichiers importants, voire
le contenu complet des mémoires de stockage) et pour informer les utilisateurs des démarches à faire
54 > 55
pour minimiser l’impact d’une perte ou d’un vol (déclarer le sinistre immédiatement pour faire Ainsi, la mise en place de VPN (ou RPV pour réseau privé virtuel) permet de préserver :
verrouiller son accès distant par exemple).
■ La confidentialité des messages échangés qui sont chiffrés sur la base de clés ou de
Certains éditeurs informatiques, comme Utimaco Safeware proposent des solutions d’authentifica- certificats connus uniquement par les deux partenaires du dialogue. Dans certains cas,
tion biométrique et de protection forte des données, empêchant le démarrage d’un PC ou d’un PDA on renforce ce mécanisme par un changement périodique des clés en cours de dialogue.
si l’utilisateur n’est pas reconnu et chiffrant toutes les données sans impact sur la performance du
terminal même. ■ L’intégrité des messages échangés en ajoutant une somme de contrôle chiffrée qui
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c. Sécurité des infrastructures internes Certains analystes estiment qu’un modèle intégré permet de réduire de l’ordre d’un
chapitre B
tiers les coûts de développement et de la moitié les coûts d’exploitation, par
L’ouverture des infrastructures de l’entreprise vers l’extérieur implique de protéger ses accès. rapport à des solutions individuelles point à point.
A l’instar des accès Internet de l’entreprise, on déploiera une infrastructure de sécurité dédiée avec Les architectures de ce type sont généralement basées sur XML (pour le stockage de contenu) et XSL
une zone démilitarisée, pour protéger des tentatives d’intrusion, d’interception et de corruption des (pour la diffusion de contenus).
flux.
Deux approches techniques sont principalement mises en œuvre :
La mise en place de processus de suivi des transactions permet de détecter des comportements
suspects et de prévenir des attaques plus virulentes. ■ Utilisation d’un serveur « proxy » qui va assurer le rôle d’interprète entre les terminaux
mobiles et les applications existantes. De façon similaire, l’utilisation d’un EAI peut
également faciliter l’intégration d’applications mobiles.
2- Gestion des applications et services
■ Ajout du support des terminaux mobiles et de leur spécificité dans l’application.
Dans la plupart des cas de solutions de mobilité en entreprise, la mise en mobilité ne concerne pas
qu’un seul type de terminal, elle est applicable à plusieurs services et se base sur plus d’une Dans les deux cas, le « proxy » ou l’application doit s’adapter aux spécificités techniques des termi-
technologie. Une des clés de pérennisation des solutions mobiles, fondée sur la mise en œuvre d’ap- naux mobiles :
plications multi-terminaux, multi-accès et multi plates-formes réside dans l’introduction d’un étage
de transformation, d’adaptation de format, de synchronisation, de gestion des flux échangés et de ■ Adaptation des interfaces utilisateurs (UI) en fonction des capacités du client. Les
diffusion de contenus. capacités graphiques d’un téléphone mobile, d’un assistant personnel ou d’un portable PC
sont différentes : écran texte ou graphique ? Noir et blanc ou couleur ? Niveau de
Fig. 26. > Positionnement EAI compatibilité HTML (« frame », feuille de style, Java, ASP)…etc…
■ Adaptation du flux d’informations au débit du réseau utilisé. Les capacités d’un terminal
WAP et d’un terminal Wi-Fi sont différentes d’un rapport 1 000 et le flux d’informations
(contenu et présentation) doit être adapté en conséquence.
■ Etc...
Bien entendu, tous ces compromis fonctionnels et techniques nécessitent une gestion spécifique. Des
fournisseurs comme Airweb, Bewoopi, Intervowen et Wokup permettent une adaptation du contenu
échangé au terminal considéré.
La mobilité peut avoir un impact non négligeable sur les applications et services. Le premier critère
est le mode de fonctionnement de l’application ou du service.
56 > 57
L’introduction d’accès mobile à une application existante apporte des spécificités et des contraintes
que l’application doit être capable de supporter : gestion de l’interface des terminaux mobiles : PC,
PDA, téléphone GSM mobile (écran réduit), débit du réseau mobile limité …
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Il peut être : Dès lors, l’administration du parc implique de tenir compte des spécificités de chaque
chapitre B
■ « On-line » ou « en ligne ». Il permet de fournir des informations en temps réel au client appareil et on assiste bien souvent à un nivellement par le bas des services offerts.
mais nécessite de s’adapter aux contraintes des applications transactionnelles. Ce mode
connecté engendre un coût (hardware, déploiement et maintenance) moindre et est ■ Parc maîtrisé et terminaux personnels : Par ailleurs, le parc des terminaux peut être
plébiscité par les clients légers Citrix ou Tarantella ou Linux, avec un navigateur Mozilla maîtrisé ou non par l’entreprise. En reprenant l’exemple précédent, dans quelle mesure
pour Oracle, Opera sous Symbian et Blazer sous Palm OS par exemple. peut-on vérifier qu’un téléphone personnel d’un collaborateur sera supporté par les
services de mobilité que propose son entreprise ?
■ « Off-line » ou « hors-ligne ». Il nécessite de mettre en œuvre des mécanismes de
réplication et de synchronisation des informations, voire d’arbitrage. Les contraintes au Quelques applications de gestion de parc sont disponibles sur le marché mais aucune ne permet d’a-
niveau du client sont beaucoup moins fortes que dans le cas précédent. Ce mode dresser une large palette. Ces offres sont généralement liées à des familles de terminaux (télépho-
synchronisé est promu par Microsoft et ses alliés qui supportent les clients dits intelligents. nes, PDA…).
Peu standardisées et complexes, les opérations de synchronisation sont généralement mises en b. Périphériques, consommables…
œuvre selon un principe de « delta » : seul le différentiel de données est transmis, le plus souvent de
manière compressée, à l’initiative de l’utilisateur ou sur événement prédéfini. Des éditeurs spéci- Chaque terminal mobile peut-être accompagné d’une pléiade de périphériques et de consommables
fiques, comme iAnywhere proposent des solutions de synchronisation mais d’autres éditeurs d’appli- tout aussi spécifiques, ce qui impacte là aussi les fonctions d’administration d’une flotte
cations utilisateurs proposent un moteur de synchronisation propre dans leur offre globale. d’équipements.
3- Administration L’exemple le plus flagrant de la gestion des batteries illustre ces spécificités en raison notamment :
L’administration de la mobilité repose sur les mêmes processus communs à toute administration de ■ De l’incompatibilité des batteries entre fournisseurs,
système d’information dans l’entreprise mais également sur des processus spécifiques liés
principalement aux caractéristiques des terminaux et aux infrastructures d’interconnexion entre les ■ De l’incompatibilité des chargeurs entre fournisseurs,
terminaux mobiles et les applications ou services.
■ Du renouvellement rapide des gammes de terminaux.
Fig. 27. > Défis de l'administration d'un parc de terminaux mobiles
On peut aussi citer les imprimantes pour portables, les kits mains-libres, les stylets pour PDA, etc.
ADMINISTRATION DES MOBILES
La mobilité a donc aussi un impact sur la gestion des consommables et pièces détachées en raison
Configuration Incidents Exploitation Sécurité d’un manque de standardisation des équipements à l’instar d’un PC de bureau.
Recouvre : Recouvre : Recouvre : Recouvre :
■ L’inventaire des matériels ■ L’aide au diagnostic ■ L’accès distant aux ■ Les anti-virus c. Support utilisateur
et logiciels ■ La prise en main à distance applications ■ Les outils de chiffrement des
■ L’installation des applications ■ La synchronisation et/ou de flux et des informations stokées
Point souvent négligé, le support aux utilisateurs conditionne bien souvent le succès d’un service ou
■ La personnalisation des la réplication des données
équipements d’une application. Une difficulté supplémentaire vient de la distance entre l’utilisateur et le technicien
du support, et dans plusieurs cas, de l’impossibilité de pouvoir prendre la main à distance sur le
Les principaux acteurs capables de fournir des solutions d’administration distantes sont Extended terminal pour faciliter la correction du problème.
Systems, iAnywhere et Telelogos, couplées à un moteur de synchronisation.
Là encore, il faut disposer d’outils spécifiques pour pouvoir aider l’utilisateur et diagnostiquer son
a. Gestion du parc problème, et disposer d’équipes formées aux spécificités des terminaux et de l’application ou du
service.
La gestion d’un parc de terminaux mobiles ajoute de nouvelles familles de terminaux spécifiques à la
gestion du parc de l’entreprise. Un tiers des appels au helpdesk émane d’utilisateurs distants qui ont oublié leur mot de passe.
58 > 59
Les principales difficultés tournent autour des concepts suivants : La possibilité d’effectuer des audits à distance sur les postes mobiles afin de réaliser un inventaire
matériel et logiciel, puis de mettre à jour, voire de télécharger une application, est fondamentale.
■ Homogénéité / hétérogénéité des flottes de terminaux mobiles : Il est plus facile de
gérer une ou deux familles de terminaux que dix. De plus, au sein d’une même famille,
il existe souvent des différences majeures entre ses membres. Dans le cas des téléphones
mobiles, chaque constructeur peut supporter plusieurs environnements applicatifs
différents (Symbian, Micro Java,…) et chaque téléphone peut posséder des caractéristiques
techniques différentes (capacité mémoire, applications natives).
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61
chapitre C
Contexte général > 1- Chaîne de valeur et acteurs du marché data mobile
Plus de 250 sociétés ont été contactées au cours du premier trimestre 2004 pour établir ce
panorama du marché français des solutions data de mobilité en entreprise. Environ 150 acteurs ont Les entreprises doivent pouvoir s’appuyer sur des partenaires experts, compétents pour accompagner
été analysés pour caractériser leur offre de solutions mobiles. les clients de la conception jusqu’à la mise en place des solutions mobiles, l’exploitation et
l’évolution de ces solutions. Une entreprise qui souhaite mettre en place une solution mobile doit
Le lecteur intéressé par une présentation synthétique d’un acteur particulier pourra se reporter aux faire face à une chaîne de valeur que l’on peut représenter sous la forme simplifiée suivante :
fiches synthétiques sociétés figurant en 2ème partie de ce guide.
Fig. 28. > Chaîne de valeur et rôle des acteurs du marché data mobile
Si ce panorama se veut complet, il ne peut prétendre à l’exhaustivité, étant donné la rapidité
d’évolution d’un marché en structuration.
Objectif
Ce chapitre dresse donc un état des acteurs qui font la mobilité sur le marché data en France et les
sections suivantes :
■ Identifient les groupes de solutions, tels qu’ils sont structurés et positionnés sur le
marché professionnel (applications métiers d’aide à la vente, de support technique, de
gestion de flotte et de communication entre machines…, solutions horizontales d’extension
SI et de bureau mobile…, offres transverses d’administration, de gestion de la sécurité…),
62 > 63
■ Les terminaux de paiement, fournis par Ingenico notamment,
■ Les lecteurs de codes barres et terminaux Bluetooth, fournis par Baracoda notamment,
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chapitre C
La figure suivante positionne les principaux acteurs en fonction de la spécificité des usages et du 2- Fournisseurs de solutions informatiques transverses
degré de protection des gammes de terminaux proposés.
La mise en œuvre de solutions data mobile nécessite de porter une attention particulière à :
Fig. 29. > Positionnement des principaux constructeurs de terminaux spécifiques
■ La gestion de la sécurité, traitée par le fournisseur CheckPoint, les éditeurs Utimaco et Netcube
notamment ainsi que par les intégrateurs Ipelium et Thales sécurité, qui proposent des solutions
d’authentification, de chiffrement, de mise en place de tunnels VPN. Dans le cas de données jugées
sensibles ou pour protéger un parc important de nomades durcis typiquement, les solutions Utimaco
Safeware de protection d’accès au terminal et aux informations stockées seront à préconiser.
■ La gestion de l’administration du parc, traitée par les éditeurs Extended Systems et Telelogos
notamment ainsi que par les solutions BMC software et Computer Associates par exemple. Les solu-
tions de Telelogos par exemple permettent de réaliser, sur demande du gestionnaire ou sur
programmation automatique, un inventaire des matériels et logiciels du parc nomade ou bien une
télédistribution de logiciels, à partir d’une simple requête en central. BMC software propose le suivi
du niveau de qualité global. Extended Systems présente des diffusions d’informations et un partage
en mode collaboratif.
Ces derniers constructeurs disposent d’une offre de produits durcis particulièrement adaptés à une
utilisation professionnelle en conditions difficiles, c’est-à-dire, prévus pour résister aux chocs (en cas
de chute par exemple) et aux vibrations, et pour être tolérants à la poussière et aux projections de
liquide. Pour toutes les utilisations en extérieur, à bord d’un véhicule, sur des chantiers etc., ces équi-
pements nomades peuvent représenter une réelle alternative économique à long terme : en effet,
64 > 65
bien que plus onéreux à l’achat, ils sont moins sujets aux pannes, aux réparations…et au vol !
Des éditeurs de logiciels et des sociétés de services, comme Danem, Rayonnance ou SkyTech par
exemple sont prescripteurs, voire également revendeurs, des terminaux appropriés à leur solution
applicative.
Enfin, des sociétés ont spécialisé toute ou partie de leur activité dans la distribution de ces
terminaux, comme Agea Technologies, ILS, InterScan ou Norcod. Parmi elles, certaines proposent des
solutions de financement, de maintenance, d’échanges, voire de remplacement des équipements.
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Certains fournisseurs ont également une activité de distribution de contenus, au travers d’un portail. Ce mode de raccordement présente plusieurs avantages :
chapitre C
■ Parmi les grands acteurs du monde informatique, on comptera surtout les solutions ■ Pas de nouvel équipement à intégrer, l’infrastructure en place peut être réutilisée, l’outil
portails/EAI de Bull, Citrix, IBM (WEA) et Sun. d’administration des accès reste le même (l’accès GPRS est administré comme un accès RTC),
■ Parmi les acteurs du content management, on s’orientera vers des solutions de diffusion ■ En termes de sécurité, les responsabilités sont clairement scindées entre l’opérateur mobile
PhoneValley orientées SMS, ou bien des solutions d’adaptation de format et de pour la partie GPRS du réseau et l’opérateur fixe pour sa partie également,
transmission multi-canal proposées par les éditeurs et sociétés de services comme Airweb,
Bewoopi, Mobileway, Intervowen, Netsize et Software.AG ■ Pas de rupture d’expérience utilisateur (identique à un accès RTC habituel),
L’intervention de sociétés de services et/ou d’intégrateurs est souvent opportune afin de mettre en ■ Flexibilité du déploiement : la plupart des opérateurs fixes proposent un coût à l’utilisateur.
place le système de bout en bout, y compris l’interconnexion au système d’information.
Un opérateur mobile raccordé à un maximum d’opérateurs fixes (et réciproquement) offre une plus
3- Opérateurs de réseaux et d’interconnexion grande souplesse à son client dans le choix de ses prestataires.
Il existe principalement trois solutions différentes pour permettre un accès en mobilité totale au SI 4- Editeurs de logiciels
d’une entreprise à partir du réseau d’un opérateur mobile (cf. schéma général établi en Figure 6)
Les éditeurs sont les acteurs les plus nombreux. On peut distinguer :
■ Cas d’un accès indirect à travers le réseau Internet ■ Les acteurs généralistes dans le développement informatique d’une part, des « pure players »
sur le marché de la data mobile d’autre part,
Cette solution présente certains avantages comme la rapidité et le faible coût de la mise en place si
l’architecture du SI est conforme aux règles de l’art (c’est généralement le cas lorsqu’il existe déjà un ■ Les développeurs de solutions génériques applicables à plusieurs utilisations types, peu
accès RTC). En revanche, l’entreprise qui opte pour cette architecture est tributaire d’Internet, ce qui paramétrables et présentées comme des progiciels d’abord, les développeurs spécifiques qui
signifie qu’elle ne maîtrise ni la qualité de service ni la sécurité à 100% de son réseau d’accès sans se concentrent sur des solutions sur mesure au cas par cas ensuite, les éditeurs que l’on
fil. (solution type IPSec). qualifiera enfin d’« hybrides » qui proposent une gamme de solutions, chacune adaptée à un
segment de clientèle prédéfini mais dont la déclinaison reste paramétrable.
■ Cas d’un accès direct par raccordement dédié (via une liaison dédiée fournie par un
opérateur data fixe) Certains commercialisent en direct leur solution, voire en réalisent l’intégration et proposent des
prestations de conseil, de l’analyse amont jusqu’au support aval. D’autres ne diffusent leurs solutions
Les avantages de cette solution sont multiples (aucune dépendance à Internet, supervision du réseau qu’au travers d’un réseau de distributeurs et/ou d’intégrateurs partenaires.
facilitée, maîtrise et traçabilité des utilisateurs) mais sont à mettre en regard des inconvénients inhé-
rents à ce type d’architectures : frais récurrents d’interconnexion et de supervision dès le premier
utilisateur ainsi que le temps de mise en œuvre de la solution qui peut être de 2 à 3 mois. Le cabinet de conseil CESMO a réalisé un positionnement des éditeurs logiciels
selon la classification suivante :
■ Cas d’un accès indirect via le réseau privé d’un opérateur fixe
■ Les offreurs de solutions « métiers » ou applications verticales répartis
Ce type d’accès présuppose une interconnexion physique préalable de l’opérateur mobile avec en 4 segments : l’aide à la vente, l’optimisation des interventions
l’opérateur data fixe. Dans cette configuration, 3 réseaux privés différents acheminent les données : techniques, le dispatching de flotte et la communication entre machines.
le réseau GPRS de l’opérateur mobile, le backbone de l’opérateur data fixe et le SI de l’entreprise.
■ Les offreurs de solutions « horizontales » répartis en 2 catégories :
l’extension sans-fil ERP (offre CRM comprise) et le bureau mobile avec
synchronisation PIM.
66 > 67
Cette classification est détaillée dans les sections suivantes qui traitent de la typologie applicative.
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chapitre C
5- Intégrateurs et sociétés de services b. Services Internet
a. Intégration projet Sont rassemblés sous cette catégorie les développeurs Internet, les Web agencies comme Apocope
et les fournisseurs en mode ASP comme Overlap réseaux par exemple.
Une partie des applications métiers est mise en place directement par les éditeurs eux-mêmes qui
offrent une prestation clés en mains, comprenant la fourniture des terminaux, l’installation et la main- Le mode ASP (Application Service Provider) semble séduire de plus en plus de clients :
tenance du système complet. Cependant, les intégrateurs et SSII avec une activité d’intégration
système restent des partenaires appropriés comme ils le sont pour la mise en œuvre des ERP. ■ Par sa souplesse : l’administration, la qualité de service, les éventuelles conversions de
format sont toutes gérées par l’hébergeur responsable de la mise à jour des versions
La bonne marche de déploiements complexes à grande échelle, la connexion au sys- logicielles et qui se charge également de dimensionner le système pour tenir compte d’une
tème d’information et la mise en place des fonctionnalités transverses, notamment montée en charge progressive,
liées à la synchronisation et à la sécurité, nécessitent des expertises techniques et
une connaissance de multiples environnements constructeurs. ■ Par la sécurité d’accès et de service, les applications étant disponibles depuis tout moyen
et tout emplacement,
Pour l’entreprise, le recours à un intégrateur permet enfin de n’avoir qu’un seul interlocuteur, garant
de la cohérence du système dans son ensemble. ■ Par un coût réduit, le modèle locatif entraînant une baisse du TCO estimée autour de 30%.
N’ont pas été listés dans ce groupe les acteurs avec une forte activité d’intégration : c. Ingénierie et conseil
■ Proposant des solutions packagées (comme Fujitsu, Micropole Univers ou Webtiss classés En marge des acteurs déjà cités ayant une activité d’éditeur et/ou d’intégrateur, ce groupe ajoute les
plus loin dans cette étude dans les solutions verticales), acteurs comme CESMO capables d’assister les entreprises clientes dans :
■ Ou bien ayant une compétence spécifique dans un domaine donné (comme Ipelium en ■ L’identification, la formalisation et la caractérisation des besoins,
sécurité, déjà mentionné dans les aspects transverses ou Nomad Solutions pour la gestion
de flotte par exemple ou encore Exakis pour la mise en place de solutions PIM/bureau mobile). ■ L’analyse du marché et l’examen des solutions disponibles,
Peu d’acteurs communiquent sur une spécificité d’intégration concernant les solutions de mobilité ■ La construction de scénarios et l’élaboration d’une architecture cible,
mais l’on peut positionner les acteurs selon leur degré d’implication dans l’intégration et leur degré
d’activité en mobilité comme suit : ■ L’estimation des bénéfices et la conduite de projet.
■ Parmi les grands acteurs du monde informatique dont on peut souligner les compétences La société de conseil a surtout le rôle d’interface entre les différents acteurs et remplit les fonctions
techniques, on peut citer CSC, EDS, IBM IGS, IBS, Logica CMG, Silicomp, Sopra et Stéria, d’assistance à maîtrise d’ouvrage.
■ Parmi les acteurs du marché disposant d’une ou plusieurs offres packagées en partenariat D’autres sociétés comme Ezos ont une activité importante en formation.
étroit avec un éditeur ou affichant une connaissance métiers, on peut noter ATOS Origin,
Bull, Capgemini, Devoteam, Unilog et Unisys qui affichent un axe stratégique affirmé dans
la mobilité.
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chapitre C
En conclusion, la figure suivante positionne les grands groupes d’intégrateurs et sociétés de services
en fonction, à la fois de leur degré d’implication dans le domaine de la mobilité, et de leur apport en > 2- Typologie applicative et segmentation des usages
matière d’expertise technique et de conseil.
La classification des acteurs (en particulier des éditeurs) passe nécessairement par une segmentation
Fig. 31. > Positionnement des intégrateurs et sociétés de services
des usages utilisateurs.
6- Synthèse de la classification des acteurs Nous utiliserons une nouvelle fois dans ce qui suit la distinction entre applications verticales et
horizontales pour positionner les éditeurs de logiciels.
La présente étude rassemble en 2ème partie de ce guide des fiches acteurs dont le but est de présen-
ter de manière synthétique le positionnement général et l’offre de solutions mobiles proposée par
1- Solutions horizontales ou génériques
chacune des sociétés consultées.
a. Accès distant au SI et extension ERP sans-fil
La représentation graphique se présente comme suit (l’exemple ci-dessous concerne un éditeur qui
En fonction des populations concernées et des usages, certains accès distants aux ressources de
intègre une partie de ses applications) :
l’entreprise sont plus appropriés que d’autres :
Fig. 32. > Représentation de l’activité métier des acteurs consultés
70 > 71
Société de services
Editeur
Opérateur
Intégrateur
Distributeur
Constructeur Pour bon nombre de VRP par exemple, l’accès distant est matérialisé par une connexion de leur PC
au travers du réseau téléphonique commuté dans leur chambre d’hôtel. Pour la plupart des cadres
nomades, une connexion Internet est le meilleur moyen d’accéder à l’Intranet de la société et les
configurations sécurisées avec client VPN sont aujourd’hui largement diffusées.
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La plupart des grands éditeurs de logiciels de gestion, de progiciels d’entreprise (ERP) et de fournis-
chapitre C
seurs de CRM proposent des connecteurs mobiles, à l’instar de Amdocs/Clarify, SAP et Siebel sans
Fig. 34. > Accès distant au SI pour autant proposer de véritable offre dédiée à la mobilité professionnelle. E-deal, Saratoga et
Selligent proposent néanmoins des déclinaisons intéressantes pour une utilisation nomade : le
premier en mode hébergé, le second sur PC portable et le troisième en versions PDA ou PC portable
privilégiant le mode connecté. Leur positionnement respectif est représenté avec les solutions
d’aide à la vente en Figure 37.
CCMX et Delia offrent une alternative originale à la planification classique par une offre de gestion
optimisée du temps ou ORP (Operational Resource Planning). Parmi les éditeurs de bases de données,
Oracle fait partie des rares présents sur le segment de la mobilité avec un Application Server et une
solution de base embarquée légère. Le positionnement respectif de ces acteurs est représenté avec
les solutions de support au personnel technique en Figure 38.
L’offre horizontale la plus simple et la plus visible consiste à offrir, sous forme embarquée (typi-
quement à bord d’un PDA) un « mini-bureau » contenant une messagerie mobile, ainsi qu’un group-
ware nomade comprenant un agenda, une liste de contacts et de tâches, le tout synchronisé avec le
« bureau principal fixe ». Des éditeurs comme MDEO ou Trium en particulier proposent des solutions
originales d’Intranet de poche.
Les 2 grands standards de serveurs de messagerie sont Microsoft Exchange et IBM Lotus Notes.
Les autres acteurs, éditeurs et intégrateurs principalement, sont positionnés dans la figure suivante :
Fig. 35. > Positionnement des fournisseurs de solutions de type « bureau mobile »
72 > 73
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c. Géolocalisation Toutes les solutions déclinées pour des besoins professionnels concourent à l’optimisation de
chapitre C
l’organisation pour :
La géolocalisation est déjà connue du grand public pour des applications personnelles de navigation
embarquée. L’offre, lancée à l’initiative de la Défense américaine, est basée sur la technologie GPS ■ Réaliser des gains de productivité et optimiser la gestion des salariés nomades (par
(Global Positioning by Satellite) dans laquelle un récepteur embarqué est localisé par rapport à une réduction des coûts de déplacement et d’exploitation indirecte de la flotte, par réduction de
constellation de satellites, avec une précision de l’ordre de 50 mètres, à condition d’être en vue de la fatigue des employés et l’optimisation du temps de travail),
plusieurs satellites.
■ Améliorer la satisfaction client liée à un meilleur service (prise en compte des urgences,
La géolocalisation est désormais un service proposé sur abonnement par les opérateurs GSM, en des priorités et informations de suivi).
France via l’exploitation d’un identifiant de cellule (Cell Id), avec une précision de quelques centaines
de mètres, y compris à l’intérieur des bâtiments, sous couverture du réseau. Cette offre présente Dans la plupart des cas, les sociétés souhaitent visualiser les positions géographiques sur un support
l’avantage de fonctionner avec les terminaux GSM existants sans nécessiter l’ajout d’un boîtier cartographique (fourni par l’IGN, NavTech ou Planfax par exemple) et disposer d’un certain nombre
récepteur spécifique. de fonctionnalités supplémentaires telles que :
Des solutions de gestion de flottes d’entreprises fonctionnent selon un principe hybride en exploitant ■ La visualisation des distances et le calcul des itinéraires qui permettent à un
les avantages de toutes les technologies radio : gestionnaire de flotte d’identifier les temps de déplacements et d’optimiser les tournées
a priori en planifiant un dispatching intelligent des interventions,
■ Localisation GPS à l’aide d’un boîtier intégré au véhicule,
■ Un couplage avec des services de recherche, d’alerte et de messagerie qui permet de
■ Transfert de l’information par une liaison BlueTooth vers un terminal GSM/GPRS gérer les agendas et de diffuser des messages - de manière automatique mais ciblée - à
indépendant du véhicule, tous les destinataires concernés par l’annonce d’un danger ou par une modification
d’information professionnelle (réaffectation, urgence…) a posteriori,
■ Acheminement des échanges avec l’entreprise au travers du réseau GSM/GPRS.
■ Le zonage géographique qui permet d’assurer la sécurité des personnes dans les zones
Dans la mesure où la géolocalisation est susceptible de collecter des informations jugées comme surveillées tout comme de détecter les véhicules et matériels volés ou perdus,
personnelles, l’entreprise a obligation :
■ Une information de tracking en temps réel des opérations effectuées qui permet à la
■D’informer les salariés (ou un organe représentatif de ceux-ci) avant de mettre en place fois un reporting interne et une communication d’information de suivi au client.
un dispositif de localisation,
La mise en place de dispositifs de géolocalisation est aujourd’hui incontournable dans les secteurs
■ De recueillir le consentement préalable des utilisateurs (principe « opt-in »), d’activité suivants :
■ De remplir une déclaration formelle auprès de la CNIL en cas d’archivage. ■ Le transport de marchandises pour assurer la logistique des livraisons,
Le système doit rester débrayable, c’est-à-dire que les collaborateurs itinérants ont la possibilité ■ Le transport de personnes (organisations de voyages touristiques, transports publics routiers…),
d’activer cette fonction pendant leurs horaires de travail et de la désactiver en dehors de leur
contexte professionnel. ■ La maintenance des installations publiques (eau, électricité, énergie, téléphone) à
l’échelle de vastes territoires,
■ Les services d’urgence (police, gendarmerie, pompiers, SAMU…) afin d’être le plus vite
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d. Machines communicantes La mise en place de solutions B2M ou M2M est principalement tirée par une demande de traçabilité
chapitre C
en tous domaines. La collecte automatique de données et l’exploitation simple qui en découle
Les applications mobiles B to M ou M to M (M2M) consistent à échanger des informations entre permettent d’éviter de nombreuses pannes et par conséquent des déplacements inutiles pour
équipements, sans intervention humaine directe. Il s’agit simplement d’équiper les machines d’un maintenance curative.
petit appareil qui peut lire l’état de la machine, comprendre son comportement, agir et renvoyer de
l’information… On voit donc apparaître une nouvelle gamme de machines dites machines intelligentes, Les principaux fournisseurs de modules communicants ont été précédemment identifiés dans la
telles que des panneaux d'affichage, des distributeurs automatiques, des compteurs… rubrique « constructeurs ». Parmi les acteurs du marché mettant en place des solutions M2M, on peut
noter Allo Machines dans le domaine des distributeurs commerciaux ou Ixel pour la fourniture de
Une offre mobile pour une flotte fermée de machines distantes devient alors intéressante. Les appli- modules de télémétrie, Hydreka pour des chaînes de mesure de services publics/utilities ou encore
cations pratiques de ce type de solutions concernent : Siemens VDO et Thales telematics qui sont plus spécialisés dans les applications embarquées dans
les véhicules. Enfin, de petites sociétés comme Bistia ou Open Sugar proposent d’autres applications
■ La télémétrie qui regroupe l’ensemble des échanges d’informations (alarmes, M2M sur la base d’échanges vidéo.
compteurs…) en provenance ou à destination de capteurs, voire d’horodateurs pour des
solutions de paiement par exemple, 2- Solutions verticales ou métiers
■ La télégestion qui comprend toutes les opérations de collecte, relève et mise à jour Qu’elles visent une population commerciale ou technique, les solutions verticales ont toujours le
d’informations à distance comme le diagnostic de pannes en maintenance préventive ou le même but : mobiliser un personnel qualifié et le matériel adapté.
pilotage de panneaux publicitaires ou d’indications de signalisation routière,
Toutes les solutions verticales sont d’ailleurs assimilables à des briques CRM pour respecter les délais
■La télématique qui concerne toutes les solutions embarquées pour des applications et améliorer globalement la satisfaction du client :
métiers utilisées par des taxis, des ambulances, des coursiers etc.
■ Améliorer le service rendu et le support, gérer les besoins et les configurations,
Fig. 36. > Positionnement des principaux acteurs du marché M2M
■ Suivre les problèmes, requêtes et gérer les exceptions et les procédures d’escalade.
a. Aide à la vente
Les solutions d’aide aux forces de vente (ou SFA pour Sales Force Automation) présentent une triple
opportunité :
76 > 77
■ Par la création de valeur,
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Le commercial peut disposer de tarifs actualisés, de configurateurs de produits complexes, d’infor- Fig. 37. > Positionnement des fournisseurs de solutions SFA
chapitre C
mations client pertinentes et de statistiques adéquates sur les stocks pour devancer la demande et
satisfaire le client rapidement.
La modélisation des processus commerciaux diffère d’une entreprise à l’autre mais présente
néanmoins de nombreuses similitudes et la mise en oeuvre d’une solution SFA permet :
■Une simplification des échanges de formulaires, papiers et commandes donc une baisse
du coût lié à la prise de commande,
■ Une réduction des erreurs de saisie qui génèrent la livraison incorrecte d’articles erronés
et une renégociation des produits et des prix donc une baisse des réclamations,
■ Une fiabilisation des délais de livraison donc une augmentation de la qualité perçue,
■ Uneréduction du nombre de visites clients donc une augmentation des taux de visite par
vendeur et des chiffres d’affaires,
Parmi les solutions applicables à tous les secteurs et répandues dans l’industrie et le commerce, on
Fig. 38. > Positionnement des fournisseurs de solutions Field Force
s’orientera vers :
■ Des solutions dédiées à l’aide à la vente comme l’offre générique Solo, ou à la gestion
■ Des développements spécifiques, comme ceux réalisables par des sociétés comme
78 > 79
Advanced Software ou Sky Tech,
■Des solutions paramétrables à partir d’un socle établi comme celles de Danem ou Pocket
Entreprise qui offrent également des services d’intégration et de conseil, tout comme
Micropole Univers typiquement.
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Comme dans le cas des solutions SFA, on peut noter parmi les solutions spécifiques à certains
Les fournisseurs de services de gestion et/ou suivi de flotte se basent, pour la majeure partie
d’entre-eux sur des partenariats avec des fournisseurs de cartographie (IGN, Navtech…) pour
chapitre C
transformer des coordonnées X ; Y issues des techniques de localisation, en position physique sur des
métiers :
supports de visualisation et de suivi du parcours de la flotte.
■ Des solutions de gestion d’élevage ou de traçabilité viticole, comme celles proposées par Souvent couplé à un service de géolocalisation, le dispatching permet, sur un
Isagri et Voe developpement, accessibles sur téléphones WAP et i-modeTM ou via PDA, support cartographique :
■ Des solutions de gestion de configuration technique pour des applications de chantier ■ De réaliser un calcul d’itinéraires optimal,
dans le domaine du BTP, comme celles proposées par Sage Dynalog ou Winlog. ■ D’effectuer un positionnement précis des ressources.
Parmi les solutions applicables à tous les secteurs bien que plus spécifiquement répandues dans L’analyse des offres, présentées sous forme de modules complémentaires à la localisation, permet
l’industrie, la logistique ou les services publics, on s’orientera vers : d’identifier les principaux groupes de fonctionnalités suivantes :
■ Des solutions dédiées à l’acquisition et la collecte de données comme celles de ■ La gestion des missions ou optimisation de tournées via la mise à disposition d’outils de
Connecticut Technologies, ILS ou encore InterScan, messagerie permettant de connaître le statut des missions en cours d’exécution ou à
réaliser, de gérer les imprévus et d’informer les clients en temps réel sur les tournées en
■Des solutions paramétrables à partir d’un socle établi comme celles de Pocket Entreprise cours. Les principaux éditeurs et intégrateurs de solutions sont Grizzli, Loxane, PTVonline,
ou Rayonnance qui offrent également des services d’intégration et de conseil, tout comme Rayonnance, Transics et Webtiss.
Fujitsu ou Webtiss typiquement.
■ La remontée d’informations sociales (respect des temps d’arrêt, gestion des 35 heures et
c. Dispatching de flottes des réglementations) favorise la gestion des conducteurs dans les sociétés de transport.
Des solutions comme celles offertes par Grizzli, Groeneveld, Masternaut, Metod, Mobiloc ou
Spécialistes en systèmes d’informations géographiques, fournisseurs de cartographies, distributeurs Transics offrent des systèmes d’alertes permettant aux conducteurs de se concentrer sur
de GPS ou bien spécialistes de l’informatique embarquée, la grande diversité des profils « historiques » leur itinéraire. Un système additionnel d’aide à la navigation, tel que proposé par Bayo,
des acteurs positionnés aujourd’hui sur le marché du suivi et/ou de la gestion de flotte permet aux InterGraph, Loxane ou PTVonline permet en sus d’offrir un guidage au conducteur.
entreprises de bénéficier d’offres de services fonctionnellement très riches.
■ La sécurité contre le vol (camions, remorques, marchandises), la détection d’anomalies ou
L’objet de la gestion de flottes est de gérer la planification des interventions et le dispatching sur le les risques d’infraction (temps d’arrêt et de conduite anormaux, repérage des excès de
terrain en fonction des demandes client. vitesse, identification des retards excessifs..). Certains systèmes permettent de générer des
alertes et d’agir à distance (immobilisation du véhicule, phares, klaxon..).
Fig. 39. > Positionnement des fournisseurs de solutions de gestion de flotte
Orientés problématiques « transport routier », ces modules répondent à l’ensemble des
problématiques de gestion de flotte rencontrées dans le domaine du transport et de la logistique
mais certaines offres peuvent couvrir encore d’autres besoins en offrant :
■ Des solutions de facturation et de paiement sur place, comme celles proposées par CGX
ou Grizzli, permettant d’enregistrer, de facturer et d’effectuer le paiement en temps réel. En
réduisant ainsi le cycle de la facturation, l’entreprise se dote non seulement d’une solution
de gestion de flotte mais également d’une solution d’optimisation de sa trésorerie,
■Des solutions de suivi des ventes combinées aux parcours réalisés, comme celles de
Geoconcept, Mobile Latitude ou Rayonnance.
80 > 81
3- Synthèse de la typologie applicative
La présente étude rassemble, en 2ème partie de ce guide, des fiches acteurs dont le but est de
présenter de manière synthétique le positionnement général et l’offre de solutions mobiles proposée
par chacune des sociétés consultées. La représentation graphique se présente comme suit (l’exem-
ple ci-dessous concerne un acteur qui propose principalement des solutions verticales et dispose
également d’une offre middleware).
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Fig. 40. > Représentation des solutions offertes par les acteurs consultés Une entreprise peut être tentée d’acheter séparément les terminaux et le service d’accès mobile.
chapitre C
Dans ce cas, elle devra préalablement vérifier que les terminaux choisis sont validés par l’opérateur,
c’est-à-dire présentent des caractéristiques comparables à celles retenues dans la gamme des
terminaux proposés par les opérateurs mobiles pour fonctionner avec les applications prévues.
Middleware
Admin., sécu., management
Appli verticales
SFA/CRM, F.F. dispatching
2- Caractéristiques de mise en œuvre de la solution globale
Appli horizontales
a. Paramétrage et évolutivité
ERP, PIM…
Une solution générique se veut par définition plus évolutive mais ne remplit parfois pas parfaitement
Autres le cahier des charges des fonctionnalités requises et souhaitables. La pertinence d’une solution doit
M2M, services…
donc être jugée sur :
En fonction de la portée du projet considéré et de son application éventuelle à une autre cible de ■ De la complexité de l’intégration avec l’infrastructure en place : la connexion au SI tient
l’entreprise, le dilemme est souvent le suivant. Doit-on privilégier une solution qui satisfait pleine- alors une place prépondérante dans l’appréciation de la mise en œuvre de la solution.
ment les besoins d’une catégorie d’utilisateurs mais qui n’est pas forcément déclinable pour une
autre ? L’arbitrage porte alors sur le niveau de richesse fonctionnelle requis pour une utilisation c. Sécurité et administration
critique, à comparer avec les gains potentiels d’utilisation d’une même plate-forme pour plusieurs
familles d’utilisateurs, mais avec une profondeur de service moindre. Enfin, les possibilités, offertes en standard par la solution, ou permises par l’ajout de services com-
plémentaires, de sécurisation (des terminaux, des échanges et du système central) et d’administra-
b. Poids du client ou consommation réseau ? tion de l’ensemble sont à évaluer en amont de la sélection de la solution afin d’en estimer les
contraintes de mise en service.
On ne peut pas non plus attendre d’une application légère qu’elle n’échange que peu de données avec
le système central. En fonction des applications souhaitées, de la criticité des informations 3- Pertinence de l’offre partenaire
82 > 83
échangées, de la taille du parc mobile et de la structure de coût, il faudra donc opter :
Enfin, la pertinence de la solution est à estimer suivant son coût total, ainsi que la crédibilité et le sup-
■ Soit, pour un client léger avec des échanges réseau multiples. Cette approche limite les port offerts par les acteurs partenaires sélectionnés.
risques de pertes d’informations et les dangers en cas de vol de terminaux non protégés
mais ne permet pas un travail approfondi à partir des données résidant dans le terminal
sans recours au système central,
■ Soit,
pour un client lourd avec des échanges réseau modérés. Cette solution augmente au
contraire les risques de pertes d’informations mais permet en revanche d’élaborer des
tâches plus complexes sans recours au serveur.
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a. Coût de la solution Attention : Le coût d’achat des terminaux par exemple, qui semble a priori l’investissement dominant,
chapitre C
ne représente qu’une partie du coût complet ou TCO relatif aux terminaux ; il convient d’y ajouter les
Une première décomposition rapide montre globalement que : frais de support après-vente, des unités de remplacement etc.
■ Un terminal nomade coûte de 100€ (téléphone simple) à 3000€ (PDA ou PC durci) à l’achat, b. Pertinence du partenaire
■ L’intégration et le coût logiciel d’un projet moyen revient à quelques dizaines de Pour évaluer le degré de compétence d’un fournisseur sur le marché des applications mobiles en
milliers d’Euros, entreprise et son adéquation aux besoins client, on peut par exemple essayer de répondre aux ques-
tions suivantes :
■ Les communications sont de l’ordre de quelques dizaines d’euros par mois et par utilisateur.
■ Depuis combien de temps cet acteur est-il présent sur ce créneau ? Quelles sont ses
Mais, les coûts cachés liés à l’utilisation (synchronisation, support, formation…) représentent souvent ressources mobilisées sur ce sujet et quelle est la part de son chiffre d’affaires sur cette
près du tiers du coût total… Une analyse plus approfondie des coûts, fixes et récurrents, fait activité ?
intervenir l’identification des postes principaux (cf. Figure 41).
■ Quelles sont les références et success stories de l’acteur concerné ? Sur quel type
Si l’on peut espérer des bénéfices plus importants de la mise en place des solutions verticales, le coût d’applications et pour quelle taille de parc nomade ? Dans quel secteur d’activité et pour
de ces dernières est plus élevé que celui des solutions horizontales, c’est pourquoi il importe quelle population ?
d’envisager très en amont la possibilité de mutualiser certains investissements. En effet, le bénéfice
global de la mise en mobilité sur l’ensemble de l’organisation est supérieur à la somme des bénéfices ■ Quel support est proposé (formation, hot-line…) et quelles sont les garanties de main-
pour chaque métier puisqu’il intègre également la combinaison des bénéfices métiers entre eux. tenance offertes ?
Bien que l’intérêt de la mise en place d’une solution mobile ne se résume pas à un gain en valeur
financière brute, l’estimation d’un retour sur investissement (ROI pour Return on Investment) doit 4- Synthèse de la classification des acteurs
être prévue.
L’appréciation générale de l’offre globale en solutions métiers est représentée selon un radar à
Elle se déduit de l’analyse comparative des anciens et des nouveaux processus en : 5 broches avec une notation sur 4 niveaux (4 étant la meilleure note, 1 la moins bonne et 0 signifie
« non applicable ou non communiqué »).
■ Listant les bénéfices identifiés et attendus de la solution,
L’exemple ci-dessous caractérise une offre riche et éprouvée, à l’ergonomie satisfaisante, dont la mise
■ Associant un indicateur de mesure (qui se traduit en résultat direct ou indirect) à chacun en œuvre est relativement aisée et le coût plus cher que la « moyenne » du marché.
de ces bénéfices,
Fig. 42. > Appréciation de l’offre
■ Définissant des hypothèses de conversion en CA ou en économie.
84 > 85
Les fiches acteurs sont fournies en 2ème partie de ce guide et synthétisent le positionnement des
acteurs consultés, leur appréciation sur l’offre de solutions mobiles proposées.
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
87
chapitre D
> 1- Gestion d’un projet de mobilité 1- Identification des besoins
La première démarche est d’abord de bien s’assurer de la réelle problématique
Les acteurs externes intervenant dans un projet mobile sont souvent ceux que l’on retrouve dans
entreprise, puis de caractériser la portée du projet envisagé.
d’autres projets liés aux Technologies de l’Information et de la Communication et la gestion d’un
■ Quel est l’objectif général visé : l’amélioration d’un processus existant, la création d’une
projet de mobilité reprend globalement les étapes de mise en place d’un projet d’une solution
activité ?
informatique classique.
■ Que cherche-t-on à mettre en place : une optimisation des procédures, une meilleure
Fig. 43. > Gestion d’un projet de mobilité
relation client ou bien l’extension du SI en place ? En effet, il est primordial d’estimer
l’existant organisationnel à transformer pour prendre en compte la mobilité et évaluer les
impacts fonctionnels.
■ S’agit-il d’un projet modeste visant une partie des ressources d’un service ou d’un
département ? Est-il prévu de décliner ce projet pour d’autres utilisateurs ou dans d’autres
entités ? Est-ce un projet plus ambitieux qui se doit d’être généralisable à l’ensemble de
l’organisation ?
88 > 89
■ Au choix de la solution en fonction de la modélisation des coûts et des bénéfices attendus,
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En fonction des utilisateurs recensés et concernés par le projet (partenaires sociaux par exemple Une analyse des solutions possibles et des scénarii envisageables devra permettre de dégager :
chapitre D
dans le cas de la géolocalisation) - que l’on doit consulter dès les phases amont - il s’agit de définir
les caractéristiques de l’utilisation qui sera faite du (ou des) service(s) offert(s) par le projet visé, à ■ Une préconisation sur le matériel (terminaux mobiles et accessoires) et des suggestions
savoir : d’ergonomie terminaux. Peut-on capitaliser sur le parc mobile existant ou doit-on investir
dans des équipements plus adaptés ?
■ Les lieux d’utilisation des services : dans les locaux de l’entreprise, chez les partenaires de
l’entreprise, à domicile, chez les clients, dans un véhicule de l’entreprise, en tous lieux, ■ Un dimensionnement en fonction des volumes et fréquences estimés des flux échangés
et des réseaux mobiles supports envisagés,
■ Les contraintes de l’utilisation du service par les opérationnels : en position assise ou
debout, en déplacement, dans un environnement à risques, ■ Les adaptations éventuelles du SI et le mode d’accès aux données à distance (type de
synchronisation),
■ Le type de services requis : saisie d’informations à la volée ou rédaction d’un rapport
formel, consultation sporadique de données entreprise ou connexion permanente, ■ La structure de coût de la solution,
■ La structure du service rendu : via des applications lourdes résidentes sur les postes client ■ Un plan de formation,
ou via une architecture client léger/serveur, ce dernier résidant dans les locaux de
l’entreprise ou étant hébergé chez un outsourceur. ■ Une organisation d’administration du parc et du système.
2- Choix de la solution Le choix doit se porter sur la solution la plus pérenne et la plus évolutive.
Doit-on retenir une solution générique disponible ou faire procéder à un développement spécifique 3- Conduite du changement
adapté aux besoins ? Quels partenaires doit-on sélectionner pour mettre en œuvre le projet ?
Après avoir réalisé une segmentation des utilisateurs, la première règle est d’impliquer les
Fig. 45. > Architecture fonctionnelle type d’une solution mobile utilisateurs potentiels pour les faire adhérer au projet le plus tôt possible et éviter surtout de mettre
en place des solutions qui ne répondent pas à leurs besoins. Il convient d’ailleurs de noter que les
directions opérationnelles, tout comme la DSI, sont forces de proposition. La DSI se doit en effet
d’être moteur en suggérant des possibilités d’optimisation. Une équipe de contributeurs est alors
constituée comme suit autour d’un directeur de projet dédié à cette mission.
Fig. 46. > Lancement d'un projet de mobilité autour des contributeurs
90 > 91
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chapitre D
L’adhésion des futurs utilisateurs au projet est essentielle et il convient de préparer les maîtrises d’ouvrage :
> 2- Critères de sélection d’un fournisseur
■ Sans l’adhésion des hommes, les projets de mise en place de solutions mobiles sont voués
à l’échec. Les futurs utilisateurs de la mobilité doivent donc impérativement être intégrés de solutions mobiles
aux réflexions de l’entreprise sur le sujet.
Cette dernière section a pour objectif de décliner la méthodologie de choix des solutions mobiles pré-
■ Intégrerdifférents profils de futurs utilisateurs dans un groupe de réflexion. Une solution
alablement exposée en l’illustrant sur des cas représentatifs et selon un sous-ensemble de critères
conjointe sera plus facile à mettre en place qu’une solution considérée par les salariés
d’analyse parmi ceux applicables ci-dessous :
comme imposée par la Direction.
■ Structure et organisation
Une conduite de changement et une maîtrise des risques doivent être mises en place :
■ Objectif recherché
■ Mettre en place un plan de communication. Exemple : la mise en ligne d’une newsletter
d’informations sur Intranet, des retours d’expérience concrets, un help desk…
■ Population cible
■ Eviterles éventuels points de blocage, maîtriser les offres (architecture, sécurité,…), gérer
■ Service déclinable
globalement la flotte d’entreprises, et se doter d’une vision claire sur les besoins de l’entreprise.
■ Contraintes de temps
Une communication interne est toujours nécessaire pour transformer les freins éventuels en accélé-
rateurs et ainsi mettre en avant la simplification du travail pour les salariés ou le gain de temps
■ Contraintes de coûts
utilisateur. Par exemple, un service de géolocalisation, initialement perçu comme un système de
« flicage » est à présenter comme un outil de productivité et d’amélioration de la sécurité.
Présenter l’ensemble des fonctions disponibles, inciter les utilisateurs à suivre les solutions, les
■ Application nouvelle ou existante
sensibiliser aux bénéfices immédiats et futurs sont la clé de l’adoption des applications mobiles en
entreprise.
■ Service hébergé ou résidant
■ Lieux d'utilisation
■ Modes d'usage
■ Solutions candidates
■ Solution retenue.
Les pages suivantes résument succinctement des cas pratiques d’analyse de besoin représentatifs et
de recherche de solutions pour lesquelles les informations du présent guide peuvent être exploitées.
92 > 93
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chapitre D
1- Exemples de cas réels ■ Mode d'usage
Les informations échangées doivent pouvoir être reçues de manière transparente et consultables en
a. SMS pour messagerie simplifiée entre mainteneurs quasi-temps réel « au fil de l’eau », en déplacement et en conditions d’intervention terrain.
■ Solutions candidates
Structure et organisation
La société cliente travaille dans le domaine de la maintenance et de la réparation. L’alternative analysée a été, soit de compléter l’offre GSM flotte actuelle par des compléments SMS,
soit de souscrire à des accès mail distants.
■ Objectif recherché
■ Solution retenue
Cette société cherche une solution pour rester en contact avec ses employés nomades afin de
pouvoir échanger des informations simples concernant des lieux et statuts d’intervention. Une étude technico-économique sur 3 ans a montré que la solution SMS revenait 50% moins cher
qu’un accès mail distant tout en satisfaisant les besoins initiaux. Pour une extension future de ces
■ Population cible
besoins, les partenaires à consulter sont typiquement les acteurs du content management
Les utilisateurs pressentis sont les employés nomades (forces techniques) qui sont tous à équiper de (Chapitre C - 1 - 2).
la solution, ce qui représente plus de 1000 utilisateurs.
b. Remote mail en GPRS sur PDA pour acheteurs
■ Service déclinable
Le périmètre de la solution recherchée est a priori uniquement restreint à des échanges concis Structure et organisation
d’informations de/vers les employés nomades sur le terrain et la solution n’est par conséquent pas La société cliente est un groupe industriel multinational.
destinée à une généralisation à d’autres applications.
■ Objectif recherché
■ Contraintes de temps
La Direction Achat d’un pays exprime un besoin de connexion, pour répondre et envoyer des e-mails
L’absence d’informations avant la mise en place d’une solution pénalise lourdement l’activité principalement.
opérationnelle et une solution est donc requise à très brève échéance.
■ Population cible
■ Contraintes de coûts
Les utilisateurs pressentis sont les quelques utilisateurs de ce service achat qui n’ont par ailleurs pas
Aucun budget spécifique n’étant alloué et étant donné le nombre d’employés à équiper, une ou peu accès à d’autres applications du système d’Information.
importance particulière sera apportée au coût de la solution.
■ Service déclinable
■ Contraintes de temps
■ Service hébergé ou résidant
Il n’y a pas d’exigence particulière. La mise en place de la solution est attendue à un horizon de quelques mois et n’est pas jugée critique.
■ Contraintes de coûts
■ Contraintes de sécurité et d'administration
Etant donné le caractère non sensible des informations échangées et les faibles contraintes de mise La directive donnée pour le projet est de limiter le TCO terminal.
à niveau envisagées, les aspects transverses ne semblent pas un critère de choix important.
■ Application nouvelle ou existante
■ Lieux d'utilisation
La population visée n’a pas d’accès mail distant avant la mise en place de la solution mais dispose
Les informations échangées doivent pouvoir être reçues sur un vaste territoire, en extérieur comme d’une messagerie bureautique sur poste fixe. La plate-forme de messagerie permet déjà des accès
à l’intérieur des locaux clients. distants pour des utilisateurs (cadres, experts techniques) déclarés et filtrés par un pare-feu géré par
le groupe.
94 > 95
■ Service hébergé ou résidant
La messagerie accédée reste celle en place dans les locaux informatiques du groupe.
Etant donné le faible nombre de terminaux concernés, la contrainte d’administration est faible. La
sécurité des données échangées est assurée par les moyens déjà existants d’accès distant à la plate-
forme de messagerie.
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■ Lieux d'utilisation et mode d’usage d. Aide à la vente dans la santé
chapitre D
L’accès à la messagerie est prévu dans un environnement peu contraint (locaux clients ou domicile)
en mode synchronisé. Structure et organisation
La société cliente est la filiale d’un groupe multinational aux activités diverses dans l’alimentaire et
■ Solutions candidates la santé. Cette filiale est une grande PME qui fait partie de la division santé du groupe.
L’alternative analysée concerne l’équipement en PC portables ou en PDAs avec un abonnement GPRS.
■ Objectif recherché
■ Solution retenue Cette société cherche d’abord à moderniser son process commercial en automatisant la prise de
L’équipement en PDA a été retenu pour une population non technophile qui souhaitait un terminal commandes et en améliorant la traçabilité des informations clients et des visites. Enfin, le coût actuel
peu encombrant, rapide à démarrer. De plus, une simulation (sur un parc limité avec une hypothèse de traitement des commandes est jugé prohibitif pour un développement futur. Un développement
de renouvellement à 2 ans) a montré que le coût de la même solution avec des PC portables est spécifique est demandé.
multiplié par 2.6.
■ Population cible
A moyen terme, dans le cadre d’une potentielle généralisation d’un « bureau mobile » à l’ensemble du Les utilisateurs pressentis sont les commerciaux de la société qui réalisent les visites clients,
personnel administratif et fonctionnel, les partenaires à consulter sont ceux du Chapitre C - 2 - 1) b. dispensent une formation succincte sur les produits proposés, prennent les commandes et effectuent
un reporting chiffré.
c. Extension ERP pour consultants
■ Service déclinable
Structure et organisation La solution recherchée est principalement destinée à un usage commercial et il est envisagé de
La société cliente est une société de services de 500 personnes dont l’activité est caractérisée par l’étendre ultérieurement à d’autres entités du groupe.
un travail en mode projet, multi-projets et multi-équipes.
■ Contraintes de temps
■ Population cible La mise en place de la solution est attendue à l’horizon de quelques mois, développement et mise en
L‘effectif de la société est en très grande partie composé de consultants, à fort taux de mobilité œuvre inclus.
(un tiers du temps passé en déplacement).
■ Contraintes de coût
■ Objectif recherché Le cahier des charges établi visait un partenaire unique, de taille moyenne.
L’essentiel de la valeur de la société réside dans son capital humain et la société fait face à une
double problématique d’automatisation des flux de travail et d’optimisation du taux de mobilité. ■ Application nouvelle ou existante
La solution à mettre en place répondrait déjà à 90% des besoins exprimés. ■ Service hébergé ou résidant
Bien qu’une disponibilité à court terme et à coût maîtrisé soit souhaitable, le premier critère ■ Lieux d'utilisation et mode d’usage
d’appréciation de la solution à retenir concerne la qualité et la pérennité des services rendus. L’utilisation majeure a lieu sur les lieux de vente, auprès des clients, en mode connecté et en temps
réel.
■ Application nouvelle ou existante
Les différents services à mettre en place concernent tous les process établis de la société, qui ne ■ Solution retenue
dispose pas de système d’Information mais a équipé les consultants de PC portables. La solution retenue est la mise en place d’une application hébergée, gérant les process commerciaux
et effectuant les statistiques. Cette application dialogue d’une part avec les PC portables des
■ Lieux d'utilisation et mode d’usage commerciaux et d’autre part permet un accès de la société cliente pour visualiser des indicateurs
Un accès aux applications d’entreprise est prévu pour tous les consultants en déplacement (à domi- synthétiques. Le gain de temps réalisé par les opérationnels est de l’ordre de 10%.
96 > 97
cile, en voyage, chez les clients) à partir de leur PC Portable en mode synchronisé.
Les partenaires à consulter sont typiquement les acteurs capables de prescrire, voire revendre les
■ Solutions candidates terminaux, réaliser un développement SFA et intégrer la solution [Chapitre C - 2 - 2) a]
L’analyse de la solution est une étude d’opportunité sur la mise en place d’un ERP avec extension
mobile, pour un meilleur suivi projet et un meilleur suivi client.
■ Solution retenue
Le gain de productivité réalisé (11%) permet d’augmenter le retour sur investissement de l’ERP.
Les partenaires à consulter sont ceux du Chapitre C - 2 - 1) a.
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e. CRM pour une société commerciale ■ Service déclinable
chapitre D
La solution peut être étendue à la reconnaissance des bêtes et à la gestion de parcelles agricoles.
Structure et organisation
La société cliente est une PME du domaine des services de proximité. ■ Application nouvelle ou existante
La solution nomade serait la transcription en informatique mobile des formulaires papiers existants.
■ Objectif recherché
Cette société cherche une solution pour gérer à la fois ses références articles et son fichier clients, ■ Service hébergé ou résidant
afin d’améliorer la productivité de son personnel et donner une image plus professionnelle auprès de Il n’y a pas d’exigence particulière.
ses clients.
■ Lieux d'utilisation et mode d’usage
■ Population cible La saisie pour mise à jour des informations doit pouvoir se faire sur le terrain en mode déconnecté à
Les utilisateurs pressentis sont les commerciaux qui réalisent les enquêtes clients (avant-vente) et les partir d’un terminal peu encombrant et avec une interface homme machine simple et intuitive. Les
responsables du support clientèle qui traitent le service après-vente. données sont transmises au serveur central pour consolidation et exploitation chaque soir.
La solution couvrirait la majorité des besoins. Une application générique destinée aux métiers de l’agriculture a été mise en place avec un paramé-
trage satisfaisant les besoins de la coopérative. La saisie est effectuée au travers de PDAs.
■ Application nouvelle ou existante
Aucune solution CRM n’existe en accès distant, par contre un logiciel de CRM est déjà présent pour g. Gestion de livraisons dans le transport
une utilisation à partir des postes fixes dans les locaux du siège.
Structure et organisation
■ Service hébergé ou résidant La société cliente est une entreprise de transport et logistique.
L’objectif est de rendre accessible depuis un poste nomade l’application CRM résidante.
■ Objectif recherché
■ Solutions candidates Les utilisateurs de la solution sont les chauffeurs-livreurs qui doivent collecter une information attes-
L’alternative analysée a été, soit de changer d’application CRM, soit d’étudier un déport mobile de tant de l’état du colis à la livraison et de la date de celle-ci.
l’applicatif existant.
■ Application nouvelle ou existante
■Solution retenue La solution nomade serait la transcription en informatique mobile des formulaires papiers existants.
Afin de capitaliser sur l’utilisation de l’outil existant, la société client a fait appel à un intégrateur,
comme ceux listés en Chapitre C - 1 - 5) a, qui s’est mis en relation avec le fournisseur de l’outil CRM ■ Lieux d'utilisation et mode d’usage
en place. La saisie (notamment visuelle) de ces informations doit pouvoir être faite à la livraison et transmise
en temps réel pour être consultable par le client.
f. Gestion d’élevage dans le secteur primaire
■ Solution retenue
Structure et organisation Un terminal de type PDA avec prise de photos et lecture de codes barres permet au chauffeur-livreur
La société cliente est une coopérative agricole. d’enregistrer toutes les informations relatives à la livraison. Les données sont transmises en temps
réel par GPRS. Les partenaires impliqués sont les fournisseurs de terminaux spécifiques parmi ceux
■ Objectif recherché listés en I - 1) et des éditeurs/intégrateurs fournissant une solution packagée (cf. Chapitre C - 2 - 2) c).
98 > 99
La coopérative recherche une solution lui permettant de tenir à jour les informations relatives à
chaque troupeau et de mettre en commun les données de l’ensemble des cheptels.
■ Population cible
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chapitre D
2- Synthèse sur le coût estimatif d’une solution mobile
> Annexe
Le coût total d’un projet dépend principalement des facteurs suivants :
Témoignages table ronde CRESTEL
■ Lanature et la complexité de l’application : une solution verticale coûte globalement plus
qu’une solution horizontale et se révèle d’autant plus chère que l’intégration en est Compte-rendu de la table ronde CRESTEL / AFUTT
complexe. Plus une application est lourde et utilisée en environnement difficile, plus elle « SI & nomadisme » du 27/01/04
requiert de plus des terminaux onéreux,
Dexxon D.M. est une société de services intervenant en sous-traitance, notamment pour la mainte-
nance sur sites. L'essentiel de son projet ‘mobilité’ visait à équiper les techniciens d'intervention.
Le choix s'est porté sur des ‘Tablet PC’ car cet équipement a été jugé suffisamment résistant, sans
être réellement ‘durci’, rapide à démarrer (pas de 'boot'long), léger, et doté d'un écran vidéo suffi-
sant pour afficher des images de pièces techniques. L'application principale sur SAP ne pouvait fonc-
tionner telle quelle sur des portables en temps réel, à moins de construire une ‘usine à gaz’.
L'interfaçage ‘middleware’ a été confié à un prestataire, la société Rayonnance. A défaut de temps
réel, c'est la procédure de synchronisation automatique, dès la connexion, qui a été employée.
Toutes les données volumineuses, photos, notamment, sont résidentes en local sur le disque des
‘Tablet PC’. La sécurité et la confidentialité étaient des critères importants tout autant que l'effica-
cité de la solution, car la société intervient pour le compte de clients. La signature électronique
remonte jusqu'au poste client, avec un contrôle toutes les 5 minutes. Toutes les interventions sont
Les coûts récurrents sont de loin les plus élevés. Le montant des communications peut représenter
un poste de dépenses important pour des flottes qui échangent un fort volume de données bien que
des forfaits flotte permettraient de restreindre ce montant. Dans la plupart des cas, c’est le coût de
l’application qui représente le poste de coût principal.
Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004 Les applications de mobilité en entreprise et les 100 acteurs de référence en France - Juillet 2004
Le démarrage du projet s'est étalé sur 7 à 8 mois. A ce jour, 104 techniciens sont équipés. “Pas de SCOR (Vincent Borgne) : Le bureau mobile
chapitre D
perturbations, pas de ‘bugs’, et très peu de casse, avec les ‘Tablet Pc’ -constate Alec Clément. Ces
terminaux s'avèrent très fiables." Dès 2001, la DSI du groupe de réassurance SCOR a défini un programme ‘mobilité’ intitulé avec ambi-
tion ‘Bureau mobile’. Il a concerné 200 intervenants. "Le projet n'a pas cessé d'évoluer", explique
Grâce à une optimisation sur le terrain, 25% de productivité a été gagné. Le niveau des stocks a dimi- Vincent Borgne, son responsable. C'est un chantier en continu, en fait, où il y a eu une
nué, et les interventions d'urgence, qui bousculent les plannings, sont beaucoup mieux gérées. succession de phases.
Durant toute la journée, il est possible d'intervenir pour modifier, ré-adapter les missions des
techniciens. Les nouvelles instructions ou les mises à jour sont transmises lorsque les techniciens se "Nous avions Outlook et Exchange, peu sécurisés, donc nous avons pris des précautions. Beaucoup
présentent près des bornes Wi-Fi. "En un mois, nous avons réussi à tout sécuriser. Il y avait une de liens utilisaient encore le réseau RTC, y compris dans des pays difficiles comme en Amérique du
dérive phénoménale dans les utilisations ‘perso’ : des disques DVX, etc. -et une propagation de virus." Sud. Les services GSM ne convenaient pas mieux.” Beaucoup de cadres avaient déjà leur portable,
leur téléphone mobile, mais il a été constaté que les utilisateurs avaient du mal à utiliser, en mobilité,
Résultat de la première enquête de satisfaction : "Agréable surprise! Nous avions fait évoluer les les applications métiers migrées sur des clients légers. "C'était un problème d'habitude : les utilisa-
produits, tous les utilisateurs se sont dit ravis, car ils peuvent communiquer aisément." Rien n'était teurs ne se sentaient pas à l'aise, les temps de réponse n'étaient pas bons, les applications n'étaient
évident, a priori : des cultures différentes, avec des écarts de générations, et donc des risques de pas suffisamment stables. Il a été question de refondre les applications en Java pour simplifier les
techno-phobie ou des résistances face aux nouveaux outils : "Nous avons travaillé étroitement avec applications métiers, etc."
les utilisateurs chevronnés, motivés, et ce sont eux qui ont vaincu les quelques personnes résistantes. "
Déjà, l'étape suivante se présente : “Nous envisageons d'utiliser le canal ‘data’ (GPRS) et la La nouvelle architecture ‘Bureau mobile’ a été déployée sur 30 pays. Les accès Internet ont été
géolocalisation (GPS). Mais il faut valider les coûts, les investissements. Nous commencerons sans généralisés et sécurisés correctement avec des réseaux VPN ('tunneling' crypté, solutions
doute avec les ‘habitués’ ". CheckPoint, authentification SSO -Single sign-on- etc.). Pas de ‘parano’ sur la sécurité : certains
risques pouvaient être assumés, (vérification des adresses MAC, authentification sur serveur Radius,
Le coût par technicien se situe autour de 9 000 euros, dont 2 500 environ pour le 'Tablet PC'. "Pour chiffrement avec clé WPA en cours, etc).
la période de lancement, il ne faut pas sous-estimer la phase de prise en main, la formation.”
souligne Alec Clément. Les résultats sont là, très encourageants: la solution s'est affirmée comme En 2003, le terminal portable BlackBerry a été adopté, chez SFR. La sécurité par 'tunnels' avec Triple
un véritable outil de marketing commercial. En deux mois, le chiffre d'affaires a cru de 15% ! C'est DES sur Internet a été installée, avec en parallèle des accès GPRS "qui se sont avérés fiables dans
Bouygues qui a été choisi comme opérateur, "du fait de leur grande réactivité ; ils ont été très beaucoup de pays ! " L'avantage du BlackBerry est son autonomie (une semaine). C'est le serveur
motivés...". Le service accorde 50 Mo par client, alors qu'un dixième suffirait. L'utilisation d'un canal qui transmet les data (mode ‘push’). Le suivi des e-mails est bon. Mais quelques inconvénients sont
‘voix’ mobile n'a pas été retenue. à signaler ; c'est un système ‘propriétaire’, avec format texte seulement (pas de possibilité de visua-
liser des graphiques). Mais il n'est pas prévu d'en changer avant 2005. Ces terminaux sont ‘mastéri-
"D'un projet modeste, c'est devenu un vrai programme de référence, avec des applications SAP en sés’, mais l'utilisateur peut y ajouter ses propres applications. Pour l'exploitation, un seul modèle de
‘back-office’ -ce qui était très innovant." La sécurité n'a pas été négligée, avec un découpage en configuration a été défini mais en réalité, il y en a quatre. La maintenance et le help-desk sont assurés
zones 'DMZ', etc. Par rapport à la procédure antérieure-avec fax, impression de documents, etc.- 24H/24 mondialement, par zones horaires, en diminuant, au mieux, les freins linguistiques et culturels.
le gain obtenu correspond à 10 postes de travail. Les machines sont sous la responsabilité des
utilisateurs. Ils passent à leur agence en moyenne une fois par semaine. La connexion sans fil Wi-Fi Premier constat positif : "La facture téléphone fixe a considérablement baissé du fait de la
est en test : "Il va falloir trouver le niveau acceptable de sécurité". consultation des messages". Les débits se sont avérés faibles parfois via le GSM, et le ‘roaming’ pour
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Parmi les évolutions à venir : l'augmentation des accès ADSL privés. C'est incontournable mais c'est Le premier objectif était d'améliorer la productivité, la réactivité et l'information auprès des clients.
chapitre D
traité au cas par cas, car souvent compliqué avec différents modèles de routeurs, etc. "Nous nous Il s'agit pour l'essentiel de collectivités locales. La solution retenue, auprès de SFR, s'appuie sur un
orientons vers les technologies ‘paquets’, donc GPRS, pour l'avenir. Mais il faudra attendre 2005, les terminal PDA Siemens ME45 (IMS V2, avec accès PC ou PDA) ou un Pocket PC 2002.
nouveaux terminaux, pour généraliser. Autre évolution en cours : la simplification des procédures L'authentification est sécurisée via un serveur Radius. C'est SFR qui assure le service.
d'authentification. L'évaluation des coûts et du retour sur investissement (ROI) n'est pas aisée :
Il faut aussi compter les gains de productivité". Le coût du terminal Blackberry est de 50 euros/mois, Certes, la sécurité, notamment à cause des modems, n'était pas très forte au commencement. Mais
avec 20 Mo de transfert en GPRS -ce qui s'avère actuellement surdimensionné car les volumes là n'est pas le plus délicat: "C'est l'implication des personnes qui mérite toute l'attention”, explique
transmis sont encore faibles. Et même s'il y a augmentation des volumes, la facturation GPRS au Philippe Briard. "Nous avons constitué des groupes de travail, avec des sites pilotes, une
volume transmis restera intéressante (comparé au coût classique d'un Euro par e-mail). configuration 'proto' que nous avons construit avec eux, en lien avec le prestataire -la société
SOMEI”. Il faut noter que l'on se trouve dans un contexte de service public, donc ce type de solutions
Aujourd'hui, 250 utilisateurs sont fidélisés, dont une trentaine de dirigeants VIP. Le choix du peut être perçu comme un système de surveillance, suppresseur d'emplois, etc. "Nous avons démarré
Blackberry reste valide, un ‘bon compromis’ avec son mini-clavier - et "ça marche à peu près avec l'agence la moins performante, en accentuant la communication interne. Il fallait que cela soit
partout". valorisant pour tout le monde. Ca a bien marché".
Générale des Eaux (Philippe Briard) : Gestion informatisée des interventions (sur PDA, via GPRS) A ce jour, 200 PDA ont été déployés. Seules les interventions clients sont concernées. A terme, 200
autres terminaux seront distribués pour les interventions ‘réseaux’. L'ergonomie des écrans et des
Ce projet a démarré sur la région Sud-Est. "Autonomie des régions, pour des raisons historiques, applications a été particulièrement étudiée. "Les écrans sont de petite taille, les techniciens n'aiment
nous avons notre propre système d'information", explique Philippe Briard, responsable réseau/télé- pas écrire, etc. Il fallait des comptes-rendus pré-paramétrés, prévoyant tous les cas de figure, avec
coms. “Pour le suivi des interventions des techniciens chez les clients, il y avait de la ressaisie et des le minimum de saisie : essentiellement des cases à cocher. En amont, s'est posé le problème sous-
délais d'un mois ou presque." estimé de la circulation des informations car le papier était jusqu'ici la règle. Il a fallu revoir les
processus pour que, à réception des comptes-rendus, les actions s'enclenchent au mieux”.
La solution retenue fut un PDA connecté en mode synchrone via le réseau GSM avec GPRS ou non.
Le lien nécessaire est avec le centre d'appels (qui compte 60 personnes environ et gère les rendez- Le bilan est très positif. Il a valu d'être primé lors du Prix du Manager Télécoms/Réseaux
vous avec visibilité des agendas des techniciens de maintenance qui se déplacent). Cette nouvelle (INT/’Réseaux & Télécoms’). Le retour sur investissement aura été inférieur à 6 mois. Les
application mobile a tiré parti de la nouvelle organisation et du nouveau périmètre de ses filiales en économies immédiates ont été chiffrées à 150 KEuros/an, pour 70 KEuros d'investissement (moins
régions (regroupement d'une dizaine de sociétés pour la région PACA). Le précédent système était de 500 Euros par terminal). Le coût d'exploitation est évalué à 15 KEuros/an. Le plus coûteux aura
lourd, les comptes-rendus de visite restaient plusieurs semaines sur les bureaux, la qualification des été la mise à jour du système d'information, en fait. Les gains de productivité les plus visibles sont
cas clients n'était pas rigoureuse en amont, etc. les économies d'allers-retours des techniciens : ils ont 2 à 3 passages à l'agence par semaine. Et
le centre de contacts a enregistré une diminution des appels, due à une meilleure information
Aujourd'hui, les techniciens synchronisent leur PDA/téléphone via un serveur de ‘mobilité’. Dans le disponible.
même temps, ils retransmettent le compte-rendu des interventions effectuées. Ils se synchronisent
environ 4 fois par jour. Ainsi, à chaque connexion, il y a une mise à jour des agendas /rendez-vous,
et des compléments d'information sur les opérations en cours ou les priorités. "Ceci va pouvoir CARGLASS (Michel Dalmas) : Le mode connecté jusque chez le client
encore être amélioré, et nous traiterons encore mieux les urgences".
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“Le mode choisi n'est ni synchrone, ni asynchrone”, prévient Michel Dalmas, DSI. Le devis est
> Glossaire
chapitre D
établi directement en mode connecté car il faut être à jour sur les tarifs, et garantir l'adéquation
Abréviation Traduction et signification
entre la facture et le devis, prendre en compte la prise en charge des assureurs, etc.
Le bilan révèle quelques lacunes des terminaux : en particulier, la sauvegarde des configurations. B2M Business to Machine, objets communicants
Les paramètres de connexion sont perdus dès lors que la batterie est à plat. Le choix a été fait de ne
CA Chiffre d’Affaires
pas adopter un navigateur spécifique, afin de ne pas risquer des mises à jour problématiques.
jours une offre simple des opérateurs. Qu'appellent-ils une transaction, par exemple, -connexion /
GSM Global system for Mobile communications
déconnexion ? Et le support client ‘pro’ laisse à désirer". Pas de synchronisation des bases MIB,
transaction en mode HTTP seulement, etc. Résultat : migration chez Bouygues Telecom. GPRS General Packet Radio Service, version paquet du GSM
MIME Multipurpose Internet Mail Extensions, système de codage texte pour e-mail pour
envoyer des caractères accentués, des fichiers joints
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> Glossaire Abréviation Traduction et signification
> Index des sociétés citées
chapitre D
MMS Multimedia Messaging Services, version enrichie du SMS
A PAGES C PAGES
MW Middleware, intermédiaire entre l’applicatif serveur et le client A3dis 78-79 Cosmote 47
Abaxia 73-79 CRESTEL 101
OS Operating System, système d’exploitation Acer 38 CSC 68-70
Advanced Software 78-79
PDA Personal Digital Assistant, assistant personnel AFUTT 1-3-5-101
Agea Technologies 64 D
PIM Personal Information Module, module “bureau mobile” personnel Airweb 57-66 D3E 80-85
Alcatel 36 Damovo 73
PME Petites et Moyennes Entreprises
Allo Machines 77 Danem 64-70-78-79
Amdocs/Clarify 73-79 Dap Technologies 38
ROI Return On Investment, retour sur investissement
Anoto 64 Délia 73-79
Apocope 69-73 Dell 36-37
RFID Radio Frequency IDentification
Apsyme 73 Dendrite 78-79
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> PARTIE II
Fiches synthétiques sur les fournisseurs de solutions mobiles
Avertissement
Les acteurs analysés sont classés par ordre alphabétique - Ne figurent pas dans cette 2ème partie :
■ Certains grands intégrateurs ou SSII
Dans un souci de mise à jour afin de suivre l’évolution du marché et des acteurs, les fournisseurs de solutions
mobiles – référencés ou non – sont invités à retourner suggestions de modifications et compléments d’information à :
[email protected] pour une mise à jour des offres / acteurs déjà référencés
113
■
> FICHES ACTEURS / Index alphabétique > FICHES ACTEURS / Index alphabétique
A PAGES F PAGES M PAGES T PAGES
A3DIS 116 Fujitsu Consulting 148 Mobile Latitude 176 Telelogos 204
Abaxia 117 Mobile Process 177 Thales Telematics 205
Access commerce 118 Mobileway 178 Transics France 206
Advanced Software 119 G Mobiloc 179 Trium 207
Airweb 120 Géoconcept SA 149
Alladin Technologies 121 Grizzli 150
Allo Machines 122 Groeneveld 151 N U
ARTEL/Mobiligence 123 Neleos 180 Unisys 208
ATOS Origin 124 Netsize 181 Utimaco Safeware 209
H NomadeSoft/ICR 182
Haiku 152
B V
Bayo 125 O Via Skermo 210
Bewoopi 126 I Opensugar 183 VOE Développement 211
BIMSolutions 127 iAnywhere 153 Oracle 184
Bistia 128 IER 154 Overlap 185
Bizzdev 129 ILS 155 W
BMC Software 130 Ines 156 Webtiss technologies 212
Infos France 157 P Weelog 213
Ingenico 158 Penbase 186 Winlog 214
C Intergraph France 159 Pocket Entreprise 187 Wokup 215
C2S 131 Intermec 160 Psion teklogix 188
Cambos 132 Interscan Systèmes 161 PTV Online 189
Capgemini 133 Interview 162
CCMX 134 Interwoven 163
Cegedim/TVF 135 Ipelium 164 R
CGX Systèmes 136 Ipracom 165 Rayonnance Technologies 190
Coheris 137 Isagri 166 RBS 191
Itronix 167 Retriever 192
D
D3E 138 L S
Damovo 139 Loxane 168 Sage 193
Danem 140 SAP 194
Delia Systems 141 Saratoga systems 195
Dendrite 142 M Selligent 196
Masternaut 169 Siebel 197
Mdeo 170 Sky Tech 198
E MDSI 171 Solo 199
E-Deal 143 Medasys 172 Swing Mobility/Net Tech 200
Elcimai 144 Metod 173 Symbol technologies 201
Exakis 145 Micropole Univers 174 Synchroteam 202
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Cegedim / TVF
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Elcimai
> Contacts > Évolution vers la mise en place de solutions pour objets > Contacts
M. Mikael TAILLEPIED
communicants Jean-Claude STREEL
Sales Manager France
> Prescripteur de terminaux PDG France
[email protected]
> Partenaire : Microsoft, HP, Psion Teklogix, Itronix, Econocom [email protected]
01.30.09.23.23 06.22.84.19.32
Parc Les Erables, Bâtiment 4, Synergie Parc,
66 route de Sartrouville 11 rue Pierre et Marie Curie
78230 Le Pecq 59260 Lezennes
www.extendedsystems.fr www.ezos.fr
Ergonomie
(banques, Grande Distribution, www.geoconcept.com
Coût 2
presse, tourisme…), forces mobiles… 3
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> Terminal avec connexion GSM/GPRS (i8500) Utilities, Service Public, Défense et Transport
> Mobile : basé sur technologie sans fil (GSM, GPRS, CDMA)
> Cibles > Commercialisation
Taxis, livraison, logistique, professions de santé, VRP Par voie directe et indirecte à travers un réseau de partenaires
> Références (Capgemini, Nomadic Solutions, IBM, Bouygues Telecom, etc..)
> Date de création
Loterie ONCE en Espagne
1969
> Références
GIS-tec in Germany, US Army, IRRIS, Telefonica Spain, Hong
> Chiffre d’Affaires
Remarques et compléments > Date de création
Kong Post, Brisbane City, City of Edmonton, Queensland State
595 M€ (2003)
1980
Government, City of Amsterdam, City of Copenhagen, Linz AG,
> Positionnement : etc…
> Chiffre d’Affaires > Nbre de collaborateurs
- Constructeur de terminaux de transactions sécurisées
356 M€ (2003) 3 500 personnes (Monde)
- Editeur d’applications
52 personnes (France)
- Fournisseur de services
> Nbre de collaborateurs
Remarques et compléments
> Large gamme de terminaux de paiement multi-applicatifs et
1 350 personnes (Groupe) > Contacts
entièrement sécurisés > Positionnement très ancré en Amérique du Nord et en Asie
Thierry FROMAGE FLEURY
> Couverture géographique : internationale (plus de 50% de
> Contacts Responsable Division IMGS
parts de marché dans 15 pays)
M. JANIN Appréciation globale [email protected]
Directeur Marketing 01.45.60.30.38
Richesse fonctionnelle Richesse fonctionnelle
Appréciation globale 4 01.46.25.81.50 4
5 rue le Corbusier
9 Quai de Dion-Bouton SILIC 238
3
92 816 Puteaux Cédex
3
94528 Rungis
www.ingenico.fr www.intergraph.fr
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imgs.intergraph.com/intelliwhere
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Constructeur Constructeur
Alexandre WEIL
Appréciation globale Business Development Manager
Responsable Commercial [email protected]
03.44.06.40.00 01.46.87.35.80
Richesse fonctionnelle Richesse fonctionnelle
Avenue des Censives Parc d'Affaires Silic
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Appréciation globale
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Constructeur Constructeur
> Cibles
Remarques et compléments > Date de création
Toutes les tailles d’entreprises
1986 > Date de création
> Commercialisation
Cross Systems fait désormais partie de Micropole Univers 1983
En indirect via distributeurs, intégrateurs et opérateurs mobiles
> Chiffre d’Affaires
(pour les terminaux en environnement Windows Mobile)
70 M€ (2003) > Chiffre d’Affaires
NC
> Références
> Nbre de collaborateurs SNCF, AGFA, GEODIS, Conseil Général du Nord, EDF,
900 personnes > Nbre de collaborateurs
Astra Zeneca, ELM Leblanc, Gendarmerie, etc… Environ 1 000 personnes
> Contacts
> Contacts
Appréciation globale Rémy POULACHON Remarques et compléments Anne-Lise TOUATI
Responsable Mobilité
Marketing Mobilité d’Entreprises
rpoulachon@ Premier éditeur mondial de logiciels [email protected]
Richesse fonctionnelle micropole-univers.com
0825.827.829
4 01.42.47.44.44 Microsoft travaille en étroite synergie avec ses partenaires opéra- 18 avenue du Québec
Le Capitole teurs mobiles, intégrateurs et sociétés de services, éditeurs tiers,
3 91957 Courtaboeuf Cedex
55, avenue des champs pierreux revendeurs à valeur ajoutée, constructeurs et OEM, pour fournir à www.microsoft.com/france
Coût 2 Ergonomie 92012 Nanterre ses clients une expérience utilisateur riche et des solutions de
www.micropole-univers.com bout en bout simples d’utilisation, pérennes et sécurisées
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Constructeur Constructeur
Remarques et compléments
> Date de création
> Date de création
Remarques et compléments 1992, Filiale à 100% de TDF
> Positionnement comme aggrégateur de services avec
distribution et facturation de contenus mobiles 1999
> Opérateur de réseau de radiocommunications
> Chiffre d’Affaires
> Axes de développement technologique > Chiffre d’Affaires 4 M€
> Présence nationale : 4 agences à Lille, Nantes, Toulouse, Lyon
- MMS 50 M$ (Monde)
- Vidéo > Nbre de collaborateurs
> Forte présence dans les « transports publics » (réseau DARC)
> Nbre de collaborateurs 20 personnes
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Société de services Société de services
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Opérateur Opérateur
Intégrateur Intégrateur
Distributeur Distributeur
Constructeur Constructeur
> Support technique des architectures mobiles (serveur de 500 K€ (prévisionnel 2004) En direct à 30% et en indirect à 70% via le réseau de
sychronisation - sécurisation des mobiles) partenaires (SSII, intégrateurs…) > Nbre de collaborateurs
> Nbre de collaborateurs 100 personnes (France)
Coût 2 Ergonomie
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Société de services Société de services
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Constructeur Constructeur
> Commercialisation
Par voie directe (40%) et indirecte (60%) via un réseau de > Owatch Webcam
> Date de création
distributeurs et de partenaires (Go Systèmes, Générix, Infogen…) Alerte et visualisation de webcam et Caméra IP depuis un
NC
téléphone mobile
Marque de la société ICR > Date de création
> Références Utilisation en vidéovigilance et alerte intrusion (SMS, Email, MMS)
ICR est une filiale à 100% de 2000
Universal Music, Laboratoires Gilbert, France Gift, Laboratoires > Cibles
JP GROUPE
Thérabel Lucien Pharma, Interparfums, Fotovista, Clouterie Grand Public et professionnels
> Chiffre d’Affaires
Française…. > Commercialisation
> Chiffre d’Affaires NC
En indirect via les opérateurs mobiles et opérateurs de sécurité
14 M€ (2003)
> Références
> Nbre de collaborateurs
Remarques et compléments > Nbre de collaborateurs
i-modeTM, SFR, Orange, Argosvision….
6 personnes
90 personnes
Large couverture des besoins en mobilité
> Contacts
> Contacts
Remarques et compléments Jean-Philippe COUMES
Gaëlle CHEVEU-MONGREVILLE PDG
> Production, déploiement et exploitation de nouveaux services
Appréciation globale Richesse fonctionnelle
Ingénieur 04.76.61.35.80
4 [email protected] 51 chemin du Vieux Chêne
> Gestion des services mobiles multimédia interactifs et les
01.69.75.71.00 38240 Meylan
3
technologies JAVA/Doja (adoptées par la quasi-totalité des
4 impasse de la Noisette www.opensugar.com
équipementiers de téléphonie mobile)
91374 Verrières le Buisson Cedex
Coût 2 Ergonomie
www.nomadesoft.com
1 > Accompagnement des éditeurs de contenus et des opérateurs
0
en mettant à disposition sa plateforme de services
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Société de services Société de services
Editeur Editeur
Opérateur Opérateur
Intégrateur Intégrateur
Distributeur Distributeur
Constructeur Constructeur
> Contacts
Remarques et compléments > Contacts
> Références
Hervé RIGAULT Bernard BLAIS
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- Garantie d’évolution des applications et matériels 1989
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on line), prestataire de services, en particulier la sécurité
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