Recuperation Du Petrole
Recuperation Du Petrole
Recuperation Du Petrole
MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option: Production
Présenté Par :
Jury:
ce modeste travail :
تم٪30 باإلضافة إلى، من النفط الموجود في الرواسب٪ 20 إلى5 تتيح ىذه العمميات استخراج ما بين. بين السوائل
المذيبات القابمة لالمتزاج، التوتر السطحي، حركة الييدروكربونات، استخالص النفط المعزز:الكممات المفتاحية
Résumé
La production d'un gisement pétrolier comprend généralement plusieurs étapes. Après la
récupération primaire et la récupération secondaire, la récupération assistée du pétrole qui peuvent
être employés pour modifier la mobilité et/ou la saturation des hydrocarbures dans le gisement ,
nous avons des méthodes thermiques et d'autres méthodes chimiques, et nous pouvons injecter des
solvants miscibles .
En utilisant la dernière méthode, nous cherchons à maintenir la pression du réservoir en réduisant
ou en éliminant la tension interfaciale entre les fluides. Ces procédés permettent d'extraire entre 5
et 20 % supplémentaires de l'huile en place dans le gisement, en plus des 30 % obtenus en
moyenne après les étapes de récupérations conventionnelles.
Les mots clés : récupération assistée, mobilité, solvants miscibles, tension interfaciale
Abstract
The production of a petroleum field generally comprises several stages. After primary
recovery and secondary recovery, enhanced oil recovery that can be used to modify the mobility
and / or saturation of hydrocarbons in the deposit. We have many methods, we have thermal
methods and other chemical methods , and we can inject miscible solvents.
Using the latter method, we seek to maintain reservoir pressure by reducing or eliminating the
interfacial tension between fluids. These processes make it possible to extract between 5 and 20%
more of the oil in place in the deposit, in addition to the 30% obtained on average after the
conventional recovery steps.
Keywords : EOR, mobility, miscible solvents, interfacial tension
Sommaire
Remercîment
Dédicace
Résumé
Abréviations
CHAPITRE I
FigI.1.Schéma des portions de roche partiellement remplies d’eau et de gouttes de pétrole 3
𝑩𝒐 Facteur volumétrique
CAFC aire centrale de la zone de complexe
EOR Récupération assistée du pétrole
FDR Rapport de découverte du champ
G accélération due à la pesanteur
H remontée capillaire
IOR Récupération améliorée du pétrole
𝒌 perméabilité absolue
𝒌𝒈 Perméabilité effective à gaz pour une saturation de gaz donnée
𝒑𝒄 pression capillaire
𝑻𝒄 Température critique
𝑽𝒑 volume du pore
µ Viscosité
𝜽 angle de contact
Δρ différence de densité
Ν vélocité Darcy
MER Taux effectif maximale
Introduction Générale
Près de 2,0 × 1012 barils (0,3 × 1012 m3) de pétrole conventionnel et 5,0 × 1012 barils (0,8 × 1012 m3) de
pétrole lourd resteront dans les réservoirs du monde entier lorsque les méthodes de récupération
traditionnelles auront été réalisées. Une grande partie de ce pétrole pourra être récupéré grâce à des
méthodes de Récupération Assistée du Pétrole EOR (Enhanced Oil Recovery), qui fait partie du projet
général de Récupération Améliorée du Pétrole (IOR). Le choix de la méthode et la récupération
escomptée dépendra de nombreuses considérations économiques et technologiques [01].
La récupération assistée du pétrole (EOR) est la récupération qui se fait par l'injection de matériaux non
présents dans le réservoir. Elle est généralement considérée comme la troisième ou dernière phase utile de
production de pétrole qui intervient habituellement après les récupérations primaire et secondaire.
La récupération assistée du pétrole joue un rôle déterminant dans l'accroissement de la production. Elle
consiste à augmenter les quantités d’hydrocarbures extraites d'un gisement soit 30-60 % d'huile présente
initialement dans le gisement qui sera récupéré.
La récupération assistée du pétrole est l'une des technologies nécessaires pour maintenir les réserves.
Habituellement, les quatre catégories qui peuvent contribuer comme ajout aux réserves sont: i) la
découverte de nouveaux champs. ii) la découverte de nouveaux réservoirs. iii) les réservoirs qui se
prolongent dans les champs connus. iv) la redéfinition des réserves en raison des changements dans
l'économie de la technologie d'extraction. Les trois premières catégories contribuent aux réserves par le
forage et historiquement, c’est la meilleure façon d’accroître les réserves [01].
Tout aussi important, le forage nécessite un investissement considérable en capital même après la
découverte d'un champ. En revanche, la majeure partie de l’investissement pour la récupération assistée
du pétrole est déjà réalisée (si les puits précédents peuvent être utilisés) car l'emplacement du champ cible
est connu (pas besoin d'explorer).
Une mesure technique universelle de la réussite d'un projet de récupération assistée du pétrole est la
quantité d'huile supplémentaire à récupérer.
1
La récupération assistée du pétrole est en fait un concurrent avec la récupération du pétrole
conventionnelle, la compétition est en grande partie sur la base de l'économie en plus du remplacement de
réserve.
Après les opérations de récupération conventionnelle qui vont contribuer à récupérer l'huile
"mobilisable" dans le réservoir, une certaine quantité d'huile résiduelle reste piégée dans la roche par des
effets capillaires. Pour pouvoir déplacer ces hydrocarbures restants, il est nécessaire d'utiliser des
procédés (et des fluides) pour contrecarrer ces effets ou les diminuer. Du fait des limitations en pression,
l'augmentation de la viscosité ou la vitesse d'injection pour accroître la récupération n’est pas une solution
acceptable. Ce qui laisse le plus de marge de manœuvre est la réduction de la tension interfaciale par
l'injection de tensioactifs (surfactants), procédé qui reste relativement coûteux [01].
Quelles sont les différentes techniques de la récupération assistée ? Est qu'on peut considérer ces procédés
sont rentables et des investissements importants ?
Pour atteindre cet objectif, j’ai planifié mon travail selon le plan suivant :
Après une introduction, le chapitre 1 décrit les facteurs influant sur la récupération du pétrole. Dans le
chapitre 2, je présente les différentes méthodes employées dans la récupération utilisée dans les gisements
pétroliers. Dans le chapitre 3, une illustration des résultats obtenus par simulation utilisant le processus
miscible est mis en évidence au champ Menzel Ledjmet (sud-est de Hassi Messaoud). Enfin, je termine
par une conclusion et quelques recommandations de ce travail.
2
Chapitre I
FACTEURS
INFLUANT SUR
LA RÉCUPÉRATION
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
Une représentation simplifiée de cette situation implique au moins une surface solide (la roche) et
deux fluides immiscibles (pétrole et eau) dont les quantités sont non négligeables. En condition
d’équilibre, une goutte de pétrole reste piégée par l’eau qui est autour d’elle par l’effet de la
capillarité. Cependant, comme le montre la Figure 1, les conditions de piégeage sont différentes
selon la nature de la roche et dépendent des tensions interfaciales entre les trois phases qui
coexistent. Pour caractériser cette affinité, nous pouvons mesurer un angle de contact entre ces
phases, par exemple entre la goutte de pétrole et la surface solide. Par la suite, nous aborderons en
détail toutes ces notions qui expliquent comment une goutte d’huile est piégée dans des conditions
statiques [01].
a b
Figure I.1: Schéma des portions de roche qui a une affinité partiellement remplies:
a) -d’eau, b)- de gouttes de pétrole.
L’eau injectée (de gauche à droite) trouve des conditions plus ou moins favorables pour déplacer le
pétrole piégé selon cette affinité.
Pour récupérer le pétrole qui est piégé dans la roche, il est nécessaire de mettre le système en
mouvement (Figure I.1). Initialement il existe dans la roche une fraction de chaque fluide définie
comme la saturation, qui va diminuer au fur et à mesure de l’injection d’un fluide extérieur (par
exemple de l’eau). L'injection d'eau ou de gaz lors de la récupération secondaire et de formulations
3
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
chimiques au cours de la récupération tertiaire modifie considérablement les équilibres entre ces
fluides à différentes échelles, de même que les propriétés des écoulements.
Pour mesurer l'efficacité liée à ces processus de déplacement de l'huile par une phase aqueuse
(avec ou sans additifs) en extraction pétrolière, différentes échelles peuvent être considérées. À
l'échelle macroscopique, les facteurs qui affectent le déplacement dépendent des caractéristiques de
la roche (composition, porosité, hétérogénéités, etc.) ainsi que du rapport de mobilité entre le fluide
qui déplace et le fluide qui est déplacé. À l'échelle du pore, plusieurs facteurs interviennent, dont la
mouillabilité de la roche, les forces visqueuses et les forces capillaires [02].
I.1Équation de récupération d'huile :
L’équation de récupération de l’huile est donnée par la relation suivante :
𝑆𝑜 𝑉𝑝
𝑁𝑝 = 𝐸𝐷 𝐸𝐴 𝐸𝑖 (I.1)
𝐵𝑜
déplacement microscopique 𝐸𝑑 .
𝐸 = 𝐸𝑣 𝐸𝑑 (I.2)
b- L’efficacité de déplacement macroscopique (volumétrique) 𝑬𝒗 :
L'efficacité de déplacement macroscopique est une mesure de la façon dont le fluide deplaceur est
venu en contact avec les parties huileuses du réservoir. L'efficacité de déplacement microscopique
est une mesure de la façon dont le fluide déplaçant mobilise l'huile résiduelle dès que le fluide est
venu en contact avec l'huile.
L'efficacité de déplacement macroscopique est :
𝐸𝑣 = 𝐸𝐴 𝐸𝑖 (I.3)
c- L’efficacité du balayage EA :
L'efficacité du balayage EA est la fraction du motif qui est balayé par le fluide de remplacement.
Les principaux facteurs déterminant le balayage zonal sont :
Mobilités des fluides.
L’arrangement des puits ( pattern type).
Hétérogénéité.
4
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
5
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
a. Tension interfaciale:
S'agissant des systèmes polyphasiques, il est nécessaire d'examiner l'effet des forces à l'interface
lorsque deux liquides non miscibles sont en contact. Lorsque ces deux fluides sont liquides et
gazeux, le terme de tension de surface est utilisé pour décrire les forces agissant sur l'interface.
Lorsque l'interface est entre deux liquides, les forces sont appelées tension interfaciale.
Les surfaces de liquides sont généralement recouvertes de ce qui agit comme une couche mince.
Bien que ce film apparent possède peu de force, il néanmoins agit comme une membrane mince et
résiste à la rupture. C'est censé être causé par l'attraction entre les molécules au sein d'un système
donné. Toutes les molécules sont attirées par une à l'autre en proportion du produit de leurs masses
et inversement comme les places de la distance entre eux. Considérons les deux liquides non
miscibles, l'air (ou gaz) et de l'eau (ou d'huile), comme l’illustre la figure I.3. Une molécule de
liquide, qui est éloignée de l'interface, est entourée d'autres molécules liquides, ayant ainsi une force
d'attraction nette qui en résulte sur la molécule de zéro. Une molécule à l'interface, cependant, a une
force qui agit sur elle des molécules d'air (gaz) situé immédiatement au-dessus de l'interface et de
molécules de liquides se trouvant sous l'interface. Les forces qui en résultent sont déséquilibrées et
donnent lieu à la tension superficielle. La force d'attraction déséquilibrée entre les molécules crée
une surface membraneuse avec une tension mesurable, c'est-à-dire, la tension superficielle [02].
De fait, si soigneusement placées, une aiguille flottera à la surface du liquide, soutenue par la
membrane mince, même si elle est beaucoup plus dense que le liquide. La tension de surface ou
interfaciale a les unités de la force par unité de longueur, par exemple, dynes/cm et est
habituellement indiquée par le symbole σ. Si un tube capillaire en verre est placé dans un grand
récipient ouvert contenant de l'eau, la combinaison de la tension superficielle et la mouillabilité du
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CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
tube d'eau provoquera l'eau s'élever dans le tube au-dessus du niveau de l'eau dans le récipient
extérieur du tube, comme illustré à la Figure(I.4) [02]
La densité de l'air étant négligeable par rapport à la densité de l'eau, l'équation (I.5)est
réduit à :
𝐹𝑑𝑜𝑤𝑛 = 𝜋𝑟 2 𝜌𝑤 𝑔 (I.6)
7
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
La généralité des équations (I.4), par le biais de (I.7) ne se perdra pas en les appliquant au
comportement des deux liquides, c'est-à-dire, l'eau et l'huile. Parce que la densité de l'huile n'est pas
négligeable, l'équation(I.7) devient:
𝑟ℎ(𝜌 𝑤 −𝜌 ㄳ )
𝜍𝑜𝑤 = (I.8)
2𝑐𝑜𝑠𝜃
b. Mouillabilité :
La mouillabilité est définie comme la tendance d'un fluide à diffuser sur ou adhérer à une
surface solide en présence d'autres liquides non miscibles. Le concept de mouillabilité est illustré à
la Figure (I.5). Petites gouttes de trois liquides — mercure, huile et eau — sont placés sur une
plaque de verre propre. Les trois gouttelettes sont observées puis d'un côté, tel qu'illustré à la Figure
(I.5) est à noter que le mercure conserve une forme sphérique, les gouttelettes d'huile développent
une forme approximativement hémisphérique, mais l'eau a tendance à se répandre sur toute la
surface du verre.
La tendance d'un liquide à étaler sur la surface d'un solide est une indication des caractéristiques
du liquide pour le solide mouillant. Cette tendance de propagation peut être exprimée plus
commodément en mesurant l'angle de contact à la surface de liquide-solide. Cet angle, qui est
toujours mesuré à travers le liquide sur le solide, s'appelle l'angle de contact θ. L'angle de contact θ
a réalisé l'importance en guise de mouillabilité. Comme illustré dans la figure(I.5), lorsque l'angle
de contact diminue, les caractéristiques de mouillage de l'augmentation de liquide. Mouillabilité
Complète serait attestée par un angle de contact de zéro, et non mouillant complète serait attesté par
un angle de contact de 180°. Il y a diverses définitions de mouillabilité intermédiaire mais, dans une
grande partie de la littérature publiée, l'angle de contact de 60° à 90° aura tendance à repousser le
liquide. La mouillabilité des roches réservoirs pour les fluides est importante car la distribution des
fluides dans les milieux poreux est fonction de la mouillabilité. En raison de la force d'attraction, la
phase de mouillage à tendance à occuper les plus petits pores de la roche et la phase non mouillante
occupe la plus canaux ouverts [02, 03].
8
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
c. Pression capillaire :
Les forces capillaires dans un réservoir de pétrole sont le résultat de l'effet combiné des
tensions superficielles et interfaciales de la roche et de fluides, de la taille des pores et de géométrie
et les caractéristiques de mouillage du système. Toute surface courbe entre deux fluides non
miscibles a tendance à se contracter dans la plus petite superficie possible par unité de volume. Cela
est vrai si les fluides sont l'huile et l'eau, eau et gaz (même l'air), ou de pétrole et de gaz. Lorsque
deux liquides non miscibles sont en contact, une discontinuité dans la pression existe entre les deux
fluides, qui dépend de la courbure de l'interface séparant les fluides. Nous appelons cette différence
de pression la pression capillaire, et elle est appelée par Pc. Le déplacement d'un fluide par un autre
dans les pores d'un milieu poreux est aidé ou opposé par les forces de surface de la pression
capillaire.
En conséquence, afin de maintenir un milieu poreux partiellement saturé avec fluide qu'et
alors que le milieu est également exposé au mouillage de fluide, il est nécessaire de maintenir la
pression du fluide qu'à une valeur supérieure à celle dans le liquide de mouillage. Qui dénote la
pression dans le liquide de mouillage de Pw et que dans le fluide que par Pnw, la pression capillaire
peut être exprimée comme : Pression capillaire = (pression de la phase que) − (pression de la phase
de mouillage) [03].
𝑃𝑐 = 𝑃𝑛𝑤 − 𝑃𝑤 (I.9)
d. Perméabilité relative :
acceptés pour la perméabilité effective à pétrole, gaz et eau, respectivement .Les saturations, c'est-à-
dire, donc, la Sg et Sw, doivent être spécifié pour définir complètement les conditions au cours de
la perméabilité relative de chaque phase à une saturation spécifique est le rapport entre la
perméabilité effective de la phase à la perméabilité absolue, ou [03].
𝑘𝑜
𝑘𝑟𝑜 = (I.10)
𝑘
𝑘𝑔
𝑘𝑟𝑔 = (I.11)
𝑘
𝑘𝑤
𝑘𝑟𝑤 = (I.12)
𝑘
Hétérogénéités et anisotropie d'une formation pétrolifère ont un effet significatif sur l'efficacité de
déplacement macroscopique. La circulation des fluides à travers le réservoir ne sera pas uniforme,
s'il y a de grandes variations dans les propriétés telles que la porosité, la perméabilité et la teneur en
argile. Formations calcaires ont généralement de larges fluctuations de porosité et de perméabilité.
En outre, nombreuses formations ont un système de microfractures ou grand macrofractures.
N'importe quel moment qu'une fracture se produit dans un réservoir, fluides aura tendance à
voyager à travers la fracture en raison de la haute perméabilité de la fracture. Cela peut conduire à
substantielles sans passer par de l'huile résiduelle. Le contournement de l'huile résiduelle de fluides
injectés est des principales raisons de l'échec de nombreux projets pilotes de récupération assistée
du pétrole. Beaucoup de recherches est menée sur la façon d'améliorer l'efficacité du balayage des
fluides injectés
b. La mobilité des fluides deplaceur par rapport aux possibilités de déplacement du fluide
déplacée :
La mobilité est une mesure relative de la comment facilement un fluide se déplace dans les milieux
poreux. La mobilité apparente est définie comme le rapport de perméabilité effective à la viscosité
du fluide. La perméabilité effective étant une fonction des saturations de fluide, plusieurs mobilités
10
CHAPITRE I: Facteurs influent sur la récupération
apparentes peuvent être définies. Le rapport de mobilité M est une mesure de la mobilité relative
apparente dans un processus de déplacement et est donné par l'équation :
𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡
𝑀=
mobilité de phase diplacée
Lorsqu'un liquide est injecté dans un milieu poreux contenant le fluide injecté et un second fluide, la
mobilité apparente de la phase déplacent est généralement mesurée à la moyenne de saturation de la
phase déplacent comme la phase déplacent commence seulement à percer sur le site de production.
La mobilité apparente de la phase non déplacent est mesurée à la saturation de la phase déplacent
qui se produit juste avant le début de l'injection de la phase déplacent. L'efficacitéde balayage est
une forte fonction du rapport mobilité. Le phénomène appelé digitation visqueuse peut avoir lieu si
la mobilité de la phase déplacent est beaucoup plus grande que la mobilité de la phase déplacée.
Les formations calcaires sont associées à l'eau captive qui peuvent avoir des niveaux élevés d'ions
divalents tels que Ca2 + et Mg2 +. Porosité vacuolaire et la teneur en ions divalents élevé dans leurs
eaux captive (connate water) entravent l'application des procédés de récupération assistée du pétrole
dans les gisements de calcaire. À l'inverse, une formation de grès peut se composer de telles tailles
petit grain de sable et être tellement serrés que les liquides ne coulera pas facilement par le biais de
la formation.[03]
11
Chapitre II
Techniques de
récupération
SECONDAIRE
Chapitre II: Techniques de récupération
Techniques de récupération
II.1 Récupération primaire:
Si la pression sur le liquide dans le réservoir (l'énergie de réservoir) est assez grande, l'huile coulera
dans le puits et jusqu'à la surface. Dans ce cas aucun équipement de pompage n'est exigé. Si
l'énergie de réservoir n'est pas suffisante pour forcer l'huile jusqu'en surface alors le puits doit être
pompé [01].Dans les deux cas, rien n'est ajouté au réservoir pour augmenter ou maintenir son
énergie. Le taux de production d'un puits éruptif a tendance de baisser comme l’énergie du réservoir
naturel. Quand un puits éruptif ne produit plus à un taux efficace, une pompe est installée. Comme
la production du pétrole est continue, la pression de réservoir ne cesse de baisser, à moins qu'un
liquide comme l'eau par exemple ne fait irruption dans le réservoir pour remplacer cette huile
produite. Et il se trouve rarement que des aquifères soient présents dans les gisements pétroliers,
puissent fournir l’eau suffisante pour y remédier au problème de déplétion [04].
La récupération secondaire est le résultat de l'intervention humaine dans le réservoir pour améliorer
la récupération, lorsque les énergies naturelles ont diminué jusqu'à une déraisonnablement Bas
efficacité.
A mesure que le pétrole et le gaz sont produits, la pression baisse à l’intérieur du réservoir. Afin de
stabiliser cette pression au-dessus du "point de bulle" et d’augmenter la quantité d’huile récupérée,
on va injecter des fluides dans le gisement, en premier lieu de l’eau ou du gaz. Ce sont ces
12
Chapitre II: Techniques de récupération
opérations que les techniciens appellent la récupération secondaire. L’eau sera injectée à la base du
gisement, ou bien en périphérie afin d’opérer une sorte de balayage qui poussera l’huile vers les
puits de production tout en maintenant la pression dans le réservoir. Simple en apparence, cette
opération requiert cependant toute une série de précautions. On injecte en général de l’eau traitée,
car il faut éviter que cette eau apporte des ions entrant en réaction avec ceux contenus dans l’eau du
gisement. Ils pourraient donner des sels insolubles qui boucheraient les pores de la roche [05].
L'injection d'eau a eu parfois des conséquences inattendues. En mer du Nord, par exemple, elle a eu
un effet de compaction dans les craies ayant entraîné un phénomène de subsidence au fond de la
mer. Ce qui a nécessité de remonter les plate-formes de production autrement, elles seraient
immergées. Les injections de gaz répondent au même objectif. Elles sont réalisées soit au sommet
du gisement quand il s’agit simplement de faire remonter la pression, soit à sa base pour qu’il
déplace vers les puits de production le pétrole tout en minimisant la ségrégation gravitaire. Le gaz
entraîne vers le puits, par évaporation, les composants du brut les plus légers. En outre, il réduit le
piégeage capillaire et contribue à vider les pores de la roche du pétrole qui s’y était logé. Différents
procédés impliquant l'injection de gaz ont été mis en œuvre au début des années 90 et se sont
développés à la faveur des réglementations environnementales interdisant de brûler à la torche le
"gaz associé" que la localisation du gisement ne permettrait pas d’acheminer vers une zone de
consommation.
13
Chapitre II: Techniques de récupération
Une mesure technique universelle de la réussite d'un projet de récupération assistée du pétrole est la
quantité d'huile supplémentaire récupérée. La figure II.1 définit l'huile incrémentielle. Imaginez un
champ, un réservoir ou bien le taux d'huile diminue à partir de A à B. En B, un projet de
14
Chapitre II: Techniques de récupération
récupération assistée du pétrole est lancé et, en cas de succès, le taux devrait montrer une déviation
de la baisse prévue de quelque temps après B. l'huile supplémentaire est la différence entre ce qui a
été effectivement recouvert B à D, et ce qui aurait été récupéré si le processus n’a pas été amorcée B
et C. Puisque les aires sous les courbes de taux sont montantes, c'est la région ombrée dans la figure
II.1 [04].
Comme le concept dans la Fig. II.1 est simple, l'EOR est difficile à déterminer dans la pratique. Il y
a plusieurs raisons pour cela.
Production combinée (mélangée) à partir des puits d'EOR et non EOR. Ce type de
production, est difficile de répartir l'huile produite par l'EOR pour le projet de récupération
assistée du pétrole.
L'huile provenant d'autres sources. Généralement, le projet de récupération assistée du
pétrole a connu le nettoyage de puits substantiel ou autres améliorations avant le démarrage.
L'huile produite à la suite de ce traitement n'est pas facilement différenciée de l'huile de
récupération assistée du pétrole.
L'estimation erronée du déclin hypothétique. La courbe de B à C, Fig. II.1 doit être estimée
avec précision. Malheureusement, ce déclin n’est que prévisionnel (fictif ou tendance) qui
ne reflète pas la réalité et il est donc impossible d'évaluer cette précision.
les puits horizontaux qui améliorent le balayage vertical et superficiel, conduisant à une
augmentation de la récupération du pétrole.
La Récupération assistée du pétrole, ou l'EOR, est plus spécifique au concept, elle est peut être
considérée comme un sous-ensemble de l'IOR. L'EOR implique une réduction de la saturation de
l'huile sous la saturation de l'huile résiduelle ( ). La récupération de l'huile conservée en raison
des forces capillaires (après l'injection d'eau dans les réservoirs d'huile légère) et/ou les huiles qui
sont immobiles ou presque immobiles en raison de la forte viscosité (Pétroles lourds et les sables
bitumineux) peuvent être réalisées seulement en abaissant la saturation de l'huile sous . Des
processus miscibles, chimiques et thermiques sont efficaces pour réduire la saturation de l'huile
résiduelle et sont donc les méthodes de la récupération assistée du pétrole. [04]
16
Chapitre II: Techniques de récupération
dominants d'économie et de la technologie. Elles sont données par l'équation de bilan matières
suivantes :
Le processus miscible.
Le processus chimique.
Le processus thermique.
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Chapitre II: Techniques de récupération
Pour améliorer la récupération d’huile, il est important d'injecter un liquide qui est miscible avec
l'huile, pour éliminer les forces interfaciales et il n'y aura aucune saturation résiduelle en huile
et l'efficacité de déplacement sera :
18
Chapitre II: Techniques de récupération
19
Chapitre II: Techniques de récupération
Le mélange en deux phases qui résulte est , et sa ligne de jonction (tie line) relie la
composition de phase équilibre liquide à la composition de phase équilibre gaz .
20
Chapitre II: Techniques de récupération
Une injection continue de solvant B enrichit les mélanges globaux du réservoir , avec
plus de composants intermédiaires 𝐶2→6 . Une zone de transition est créé le long de la courbe de
point de bulle avec les compositions de la phase d'équilibre liquide ... jusqu'à ce que la
composition de la tresse du point P soit atteinte et l'huile de réservoir devient directement miscible
avec le solvant injectée B.
Pour une composition du solvant donnée, il y a une pression minimale, appelée la miscibilité
minimale de pression (MMP) au-dessus duquel la miscibilité dynamique peut être obtenue dans un
processus de condensation de gaz drive.
Comme la taille de la région à deux phases d'un diagramme pseudo- ternaire est réduite lorsque la
pression du réservoir est augmentée, une concentration plus faible des intermédiaires 𝐶2→6 dans le
solvant injecté sont nécessaires pour accomplir la miscibilité à des pressions plus élevées de
réservoir. [08].
21
Chapitre II: Techniques de récupération
22
Chapitre II: Techniques de récupération
deux phases plus miscibles. Les tensions interfaciales peuvent être réduites de ∼30 dyn/cm, dans les
applications typiques de l'injection d'eau, à 10−4 dyn/cm avec l'ajout peu que 0,1 – 5,0 wt % de
surfactant aux systèmes d'eau-huile.
Les mêmes principes impliqués au lavage de linge sale ou les mains grasses sont utilisées en
lavage d'huile résiduelle au large de formations rocheuses. Comme la tension interfaciale entre une
phase huileuse et une phase d'eau est réduite, la capacité de la phase aqueuse à déplacer l'huile
piégée dans les pores de la roche s'accroît. La réduction de la tension interfaciale est le résultat de
déplacement des courbes de la perméabilité relative telle que l'huile s'écoulera plus facilement à des
saturations d'huile plus faibles. Lorsque les surfactants sont mélangés au-dessus d'une saturation
critique dans un système eau-huile, le résultat est un mélange stable appelé une solution micellaire.
La solution micellaire est composée de structures appelées microémulsions, qui sont homogènes,
transparent et stable à la séparation des phases. Ils peuvent exister en plusieurs formes, ils
dépendent des concentrations des surfactants, huile, eau et autres constituants. Les microémulsions
sphériques ont des gammes de taille typique de 10−6 à 10−4 mm.Un microémulsion Consiste des
phases externes et internes en sandwich autour d'une ou plusieurs couches de molécules surfactant.
La phase externe peut être soit aqueux ou un hydrocarbure dans la nature, comme aussi la phase
interne. Les solutions de microémulsions sont connues sous plusieurs autres noms dans la littérature
de pétrole. Il s'agit aussi les solutions de surfactant et l'huiles solubles [11].
sont générés sur place par les réactions chimiques entre l'alcali injecté et les acides organiques
présents dans le pétrole brut. Le surfactant ajouté peut améliorer aussi la tolérance à la salinité de
l'alcali. En outre, la surface de la roche réservoir devient plus chargée négativement, qui non
seulement prévenir l'adsorption de substances anioniques comme les surfactants anioniques et les
polymères, mais modifie également la mouillabilité de la surface rocheuse et réduire la saturation de
l'huile résiduelle.
L'injection tertiaire ASP est utilisable uniquement dans les gisements sélectionnés. Les réservoirs
candidats devraient avoir des colonnes d'huile épaisse avec des water legs ou des gas cap et doivent
également avoir un débit supérieur (mesuré en perméabilité). L'huile de réservoir doit avoir
certaines propriétés chimiques et d’écoulements spécifiques tels que la chimie des ASP mobilisera
l'huile. En outre, en raison du coût total du projet, une taille minimale de ressources est nécessaire
pour soutenir la mise en œuvre d'ASP [12].
La mobilité de l'huile est augmentée par rapport à celle de l'eau et le ratio de la mobilité est réduit,
permettant un déplacement plus favorable. Par ailleurs, d’autres mécanismes existent tels que
l'expansion de la roche et le fluide, compactage, distillation à la vapeur et la viscoréduction.
Trois méthodes de récupération thermique ont été mises en évidence :
25
Chapitre II: Techniques de récupération
La vapeur est injectée dans le puits durant une certaine période de temps pour faire chauffer l'huile
dans le réservoir environnant à une température à laquelle il coule (200 ~ 300° C sous 1 MPa de
pression d'injection).Lorsqu'une quantité suffisante de vapeur a été injectée, le puits est fermé et la
vapeur va tremper pendant un certain temps. Cette étape est appelée la phase de trempage. Le
réservoir est chauffé par la vapeur et la viscosité de l'huile diminue. Le puits est ouvert et l’étape de
la production est déclenchée par l'écoulement naturel dans un premier temps, puis par l'ascension
artificielle. La température du réservoir rétablit le niveau dans lequel le débit d'huile réduit. Ensuite,
un autre cycle est répété jusqu'à ce que la production atteigne un niveau économiquement déterminé
[14].
Dans la steam flooding, parfois connu comme un steam drive, certains puits sont utilisés comme des
puits d'injection de vapeur et autres puits sont utilisés pour la production de pétrole. Deux
mécanismes sont à l'œuvre pour améliorer la quantité d'huile récupérée. La première consiste à faire
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Chapitre II: Techniques de récupération
chauffer l'huile à des températures plus élevées et ainsi diminuer sa viscosité afin qu'elle traverse
plus facilement la formation vers les puits en production. Un second mécanisme est le déplacement
physique employant d'une manière similaire à l'injection d'eau, dans laquelle l'huile est destinée à
être poussée dans les puits de production [15].
Une forme d'injection de vapeur qui est devenu populaire est steam assisté par le drainage de
gravité (SAGD) dans laquelle deux puits horizontaux sont percés, un à quelques mètres au-dessus
de l'autre où la vapeur est injectée dans le puits plus haut. L’objectif est de réduire la viscosité du
bitume jusqu'au point où la gravité va tirer vers le bas dans l’autre puits de production se trouvant
plus bas. Lorsque la vapeur pénètre dans le réservoir, il réchauffe l'huile brute et réduit sa viscosité.
La chaleur distille également des composants légers du pétrole brut, qui se condensent dans la
Banque de pétrole devant le front de la vapeur, ce qui réduit la viscosité de l'huile. Un autre facteur
qui augmente la production de pétrole pendant l'injection de vapeur est lié au nettoyage près du
wellbore. Dans ce cas, la vapeur réduit la tension interfaciale qui lie la paraffine et asphaltènesaux
surfaces rocheuses, tandis que la distillation à la vapeur des fractions légères de pétrole crée une
petite banque de solvant qui peut enlever l'huile piégée.
L'injection de fluide chaud est limitée dans l'utilisation pour des spécificités de réservoirs. Les
caractéristiques suivantes présentent des avantages pour la mise en œuvre de l’opération :
• Les huiles visqueuses entre 10 et 20 API sont plus sensibles à la réduction de la viscosité par la
chaleur. Les bruts Volatiles de gravité API élevés peuvent être considérés comme un steam drive à
cause de la récupération supplémentaire causée par la distillation à la vapeur et l'extraction par
solvant.
• Les réservoirs de profondeur inférieure à 3000 feet minimisent les pertes de chaleur. De plus, la
chaleur latente est plus élevée à basse pression. Par conséquent, plus de chaleur peut être
transportée per pound de vapeur injectée dans les réservoirs peu profonds sous faible pression que
dans les zones plus profondes à haute pression.
• La perméabilité de 500 md ou plus aide à l'écoulement des huiles visqueuses. La perméabilité
dans les projets de steam drive est très importante parce que la réponse dépend de la vitesse
d'injection.
• La saturation d'huile près de 1200 bbl/acre-ft augmente les chances pour une réussite économique
[15].
générée à la surface et transportée dans le réservoir par un fluide. Dans ce processus, l'huile dans le
réservoir est enflammé et le feu soutenu par l'injection d'air. Comme dans toute réaction de
combustion, l'oxygène se combine avec le carburant (l'huile) formant le dioxyde de carbone et l'eau
et la libération de chaleur. La composition du pétrole brut est affectée par la quantité d'énergie (ou
chaleur) libérée. L'inflammation du réservoir est la condition première pour la combustion
souterraine. Dans certains réservoirs, l'allumage est spontané, dans d’autre cas, elle nécessite le
chauffage préalablement. Les températures élevées durant la combustion provoquent la vaporisation
des fractions plus légères d'huile, laissant un dépôt de coke ou carbone résiduel lourd comme un
combustible à brûler. Les composants légers vaporisés et la vapeur formée par combustion sont
reportés jusqu'à ce qu'ils se condensent au contact des parties plus froides du réservoir. La flamme
se déplace vers l'avant à travers le réservoir seulement après avoir brûlé tout le carburant déposé
[16].
Par ailleurs, l’effet de Sono-capillaire est la montée anormale de liquide dans un tube capillaire sous
l'action des ultrasons (dans cette zone une pression anormalement élevée constante est observée
sous la section capillaire).
Pour l'huile, l’effet sono-capillaire peut augmenter la profondeur et la vitesse de pénétration de
liquide dans les pores.
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Chapitre II: Techniques de récupération
La stimulation de la mobilité de pétrole est due aux changements de la structure d'huile dans la zone
d'adhésion étroite entre l'huile et la surface solide oscillante [17].
a b
La figure II.16 illustre l'évolution de la production pendant 18 mois après le traitement par
ultrasons. Nous observons une grande efficacité de la technologie proposée d’unepart, le taux de
réussite de cette méthode atteint 90 % et d’autre part, l'augmentation de la production d’huile est
de l'ordre 40 % à 100 %[17].
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Chapitre II: Techniques de récupération
L'altération de la mouillabilité passée sous le rôle de la force capillaire d'une barrière à une force
motrice. En fait, la direction de la force capillaire a été tournée lorsque la mouillabilité du système
se transforme de water-wet vers les conditions oil-wet [18].
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Chapitre III
Etude de cas
Chapitre III: Etude de cas
III.1. Introduction
En Algérie, les méthodes de la récupération assistée sont d’actualité et sont appliquées dans le
champ de Hassi Messaoud. Des études sont lancées par SONATRACH et ses partenaires étrangers
pour étudier la faisabilité de ces méthodes (gaz miscible, l'injection des produits chimiques,
enfouissement du CO2…) pour essayer vainement d'augmenter le taux de récupération qui n'est
actuellement qu'à 15% à Hassi Messaoud et à moins de 20% dans la majorité des champs en déclin.
Dans cette partie, je présente les résultats obtenus à partir d’une simulation faite parla division de
SONATRACH Activité Amont : le PED (Petroleum-Engineering-Development) sur une partie du
champ de Menzel Ledjemet au Sud-Est de Hassi Messaoud. La zone étudiée est une zone à huile
surmontée par un gaz cap et supportée par un aquifère important.
b. Histoire du champ
Octobre 2001:signature de contrat de la Recherche d’exploration.
2002: Interprétation de 110 km2 de données sismiques 3D couvrant la structure MLE,
MLE-2 les puits de gaz et condensat sont forés et testés.
Les puits forés au cours de la phase d'Exploration : 28 puits (5 sur MLE) et 23 sur CAFC.
octobre 2006 :Soumission de MLE FDR .
24 décembre 2008 : Soumission de FDR CAFC.
26janvier2009: Contrat de Forage – décerné à Saipem (2 installations).
Opérateur pour la phase de développement : OC SH-FCP (SH = 25 % et le PCF = 75 %).
CAFC:
Forage de 56 nouveaux puits ajoutés aux 12 puits existants:
Le système de collecte gaz, pétrole et eau comprenant les manifolds et les conduites
d'écoulement.
Commun:
Des pipelines pour exporter le gaz vendu, GPL et Condensat. de CPF à GassiTouil.
Des Pipeline pour exporter le pétrole à PK0 (HassiBerkine) [19].
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Chapitre III: Etude de cas
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Chapitre III: Etude de cas
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Chapitre III: Etude de cas
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Chapitre III: Etude de cas
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Conclusion
Et
Recommandations
Conclusion et Recommandations
Au terme de cette étude sous forme d’une synthèse des différentes méthodes de récupération des
hydrocarbures en place et tout particulièrement la récupération assistée, on peut noter les points
suivants :
Dans certains cas, les méthodes de récupération assistée du pétrole pourraient être
appliquées après la récupération primaire ou même à la découverte.
Souvent, on utilise la terminologie de méthodes de récupération assistées comme méthode
tertiaire. Cela ne signifie nullement que ces méthodes EOR doivent être appliquées après
une récupération secondaire.
Parmi les nombreuses méthodes de récupérations assistées testées, seules quelques unes
d’entre elles ont réalisé un succès sur le plan économique.
Les méthodes de l'injection de vapeur, telles que la stimulation de vapeur et la steam
flooding ont été d’un grand succès pour la récupération des huiles lourdes et les sables
bitumineux.
La récupération assistée par l'injection miscible de CO2 a été d’une grande efficacité sur le
plan technique pour la récupération des huiles légères, malgré que sur l’aspect économique
reste à maîtriser (au stade d’étude).
Les méthodes de récupération par le processus chimique tel que l’injection micellaire et
ASP sont prometteuses pour le recouvrement d'une partie estimée environ à 2 × 1012 barils
laissés dans les réservoirs à travers le monde entier.
Les résultats de la simulation obtenus en utilisant le processus miscible ont démontré
l'efficacité de l’injection gaz/solvant miscible dans la récupération assistée des
hydrocarbures.
Par ailleurs, suite à la thématique qui est d’actualité et dans le soucis d’enrichir ce travail, je
recommande les points suivants :
Suite à la fluctuation, à la chute actuelle ou l’instabilité du prix du pétrole tout simplement si
nous osons dire, la récupération de tous baril dans le réservoir par des techniques de pointe
est extrêmement importante. La mise en œuvre de la récupération assistée est impérative.
Généraliser l’usage des nouvelles méthodes de récupération assistée dans les gisements
algériens afin d’améliorer le facteur de récupération.
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Effectuer des simulations préliminaires de développement dans le but d’optimiser le plan
d’exploitation du gisement.
Implanter des puits pilotes et effectuer des essais au laboratoire sur des carottes à fin de
choisir la méthode de récupération la plus adéquate tout en tenant compte des contraintes
économiques.
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[19] le PED (Petroleum-Engineering-Development), la division de SONATRACH Activité
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