Gestion D Approvisionnement Des Vaccins Et La Logistique
Gestion D Approvisionnement Des Vaccins Et La Logistique
Gestion D Approvisionnement Des Vaccins Et La Logistique
05F
LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT
EN VACCINS ET LA LOGISTIQUE
u n sy s t è m e n é g l i g é b i e n q u ’ e s s e n t i e l p o u r
l e s p r o g r a m m e s n at i o n a u x d e va c c i n at i o n
APPEL À L’ACTION
lancé a u x r e s p on s a b l e s d e s p r o g r am m e s n at i o n au x e t à l a
commun a u t é m o n di a l e pa r l e c o m i t é c o n su ltat i f d e l ’ o m s s u r
l e s p rat i q u es vac c i na l e s
GENÈVE, SUISSE – MARS 2014
E
n tant que membres du Comité consultatif
sur les pratiques vaccinales (CCPV), nous
invitons les responsables des programmes
nationaux de vaccination et la communauté
mondiale à examiner et à renouveler
l’investissement dans leurs systèmes de
chaîne d’approvisionnement en vaccins et de logistique
(CAVL), faute de quoi, les résultats des programmes de
vaccination seront compromis par des obstacles limitant
l’accès aux vaccins efficaces et l’utilisation de ces derniers.
LA C HAÎN E D ’APPROVIS IONNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I Q U E
Appel à l’action
L
es systèmes de chaîne d’approvisionnement en vaccins et de logistique
(CAVL), conçus dans les années 1980, ont favorisé la mise en place
d’une couverture vaccinale acceptable, grâce à des mécanismes
d’adaptation permettant de surmonter des difficultés persistantes
relatives au stockage, à la distribution et à la gestion des vaccins. La
motivation, l’intelligence et la créativité des agents de santé intervenant dans
des systèmes de CAVL dépassés ont suppléé au manque de ressources et de
capitaux. Malgré les nombreux efforts engagés, les programmes nationaux de
vaccination, dans le cadre desquels il est déjà difficile d’assurer des campagnes
de vaccination systématique et supplémentaire, ne permettent peut-être pas de
faire face convenablement à l’introduction de tous les nouveaux vaccins.
Recommandations
Programmes nationaux de
vaccination
Mesurer et contrôler l’état du système de
chaîne d’approvisionnement en vaccins et de
logistique (CAVL)
Appliquer le processus et l’outil de l’initiative pour la gestion
efficace des vaccins (GEV) afin d’évaluer l’état du système
de CAVL, en repérant les atouts et les points faibles pour
hiérarchiser les améliorations à apporter. Mettre l’accent sur
le suivi systématique des programmes et l’amélioration des
résultats.
iii
Le Département Vaccination, Vaccins et Produits biologiques remercie les donateurs dont le soutien financier à objet
non désigné a permis la production du présent document.
http://www.who.int/immunization/documents/fr/
Des exemplaires du présent document, ainsi que d’autres supports d’information sur la vaccination, les vaccins et les
produits biologiques peuvent être commandés à l’OMS :
Organisation mondiale de la Santé
Département Vaccination, vaccins et produits biologiques
CH-1211 Genève 27 (Suisse)
Télécopie : + 41 22 791 4227, Courrier électronique : [email protected] •
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de
la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires,
villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes
représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.
La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés
ou recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé, de préférence à d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou
omission, une majuscule initiale indique qu’il s’agit d’un nom déposé.
L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues
dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La
responsabilité de l’interprétation et de l’utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l’Organisation
mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation.
Les auteurs cités sont seuls responsables des opinions exprimées dans la présente publication.
ACRONYMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
TERMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . viii
DONNEES FACTUELLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
DIFFICULTES CONCERNANT LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT EN VACCINS ET LA
LOGISTIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
RECOMMANDATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
RECOMMENDATIONS FOR NATIONAL IMMUNIZATION PROGRAMMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1. Mesurer, contrôler et évaluer l’état du système de chaîne d’approvisionnement en
vaccins et de logistique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2. Planifier et mettre en œuvre des améliorations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
APPROBATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
RÉFÉRENCES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
v
LA C HAÎN E D ’APPROVIS IONNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I Q U E
REMERCIEMENTS
Le présent document a été approuvé en mars 2014 par le Comité consultatif sur les pratiques vaccinales de
l’Organisation mondiale de la Santé. Le comité remercie le groupe de travail d’experts pour leurs contributions
essentielles à l’élaboration de ce document : Robin Biellik, Xavier Bosch-Capblanch, Shelley Deeks, Chris Morgan,
Jean-Marc Olivé et Robert Steinglass. Des remerciements sont également adressés aux personnes suivantes qui ont
facilité les travaux de recherche et de rédaction : Osman Mansoor (UNICEF), Ryan McWhorter (consultant de l’OMS),
Patrick Lydon (OMS) et Diana Chang-Blanc (OMS).
vi
A P P E L À L’ACTI O N
ACRONYMES
CAVL chaîne d'approvisionnement en vaccins et de logistique
vii
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
TERMES
Gaspillage évitable Également connu sur le nom de perte de flacons non ouverts ; gaspillage de vaccin,
le produit étant perdu, volé, endommagé, périmé ou non administré pour toute autre
cause rendant le vaccin inutilisable avant l'ouverture du flacon.
Capacité de la chaîne du Volume total de l'espace de stockage fonctionnel à température contrôlée, y compris
froid les réfrigérateurs, les chambres froides, les porte-vaccins ou autre matériel de stockage
à température contrôlée.
Inventaire de la chaîne du Liste des quantités et des types de matériel de stockage et de transport à température
froid contrôlée, y compris les réfrigérateurs, les congélateurs, chambres froides, les glacières
et les porte-vaccins.
Système de chaîne Ensemble des personnes, des données, des ressources et des activités intervenant
d'approvisionnement en dans la collecte de données, la prévision des besoins, la commande, la distribution, le
vaccins et de logistique stockage et la livraison de vaccins et autres produits.
Point de stockage Lieu où le stock est entreposé ; il peut s'agir d'un entrepôt, d'un établissement de santé
ou de matériel de transport.
Taux de service du stock Mesure de l'efficacité des politiques de réapprovisionnement du stock, prenant en
considération la quantité de stock de sécurité, la vitesse d'écoulement et le nombre de
ruptures de stock.
Temps de réponse après Temps qui s'écoule entre le moment où un produit est commandé (demandé) et
commande l'arrivée du produit à destination.
Tiers prestataire de Entreprise fournissant des services logistiques externalisés (« tiers ») pour une partie
services logistiques ou la totalité des fonctions de gestion de la chaîne d'approvisionnement.
Sélection de transporteurs Établissement d'une relation contractuelle avec des entreprises de transport.
Disponibilité d'un vaccin Durée pendant laquelle un vaccin est disponible pour être expédié depuis un entrepôt
ou pour être utilisé dans un établissement de santé.
Efficacité dans l'entrepôt Mesure dans laquelle une produit est stocké et déplacé de manière efficace en termes
de coût, de ressources humaines et d'utilisation de l'espace, dans un entrepôt.
Taux de perte Rapport entre la quantité de vaccin non administrée (en raison de pertes de flacons
ouverts ou non) et la quantité de vaccin délivrée.
viii
A P P E L À L’ACTI O N
DONNÉES FACTUELLES
Difficultés concernant la CAVL
L’introduction de nouveaux vaccins et la fixation de cibles de couverture plus élevées ont augmenté les exigences qui
pèsent sur les systèmes de CAVL. Quand on compare les exigences des années 1980 et celles d’aujourd’hui, il est
clair que la situation est devenue fondamentalement plus compliquée, dans la mesure où l’on prépare les programmes
nationaux de vaccination à :
»» fournir une protection contre 2,5 fois plus de maladies1 ;
»» élargir la fourchette d’âges pour prendre en compte une population allant des nourrissons aux adultes2 ;
»» administrer trois fois plus de doses par personne3 ;
»» stocker et transporter un volume de vaccins quatre fois plus important par personne totalement vaccinée4 ;
»» augmenter par six les dépenses de vaccins pour vacciner totalement une personne5 ;
»» servir dans le monde une population cible qui a doublé6.
Les systèmes de CAVL, conçus au départ pour gérer des vaccins moins nombreux et moins chers, ne suivent pas le
rythme auquel évoluent les programmes de vaccination. Par conséquent, les pays sont confrontés à l’impossibilité
de prévoir les stocks, à une capacité inadéquate de la chaîne du froid et à un financement insuffisant, tel que montré
au Tableau 1.
7
Tableau 1. Exemples de difficultés concernant la CAVL
1 Ce chiffre varie en fonction du programme national de vaccination ; et il représente le maximum de 2,5. En 1980, on comptait parmi les vaccins
courants ceux contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la rougeole, la poliomyélite et la tuberculose. En 2010, les vaccins supplémentaires
étaient notamment les vaccins antipneumococciques conjugués, les vaccins antirotavirus et les vaccins contre l’hépatite B, Haemophilus influenzae
type B, la fièvre jaune, la rubéole, l’encéphalite japonaise et la méningite A.
2 En général, les vaccinations pendant les 30 premières années ont été centrées sur les nourrissons et les femmes en âge de procréer. La gamme
actuelle de vaccins est prévue pour les nourrissons, les enfants (rougeole), les pré-adolescents (papillomavirus humain) et les adultes (méningite A et
tétanos/diphtérie).
3 On part ici du principe que l’on administre le nombre maximum de doses. En 1980, cela signifiait 1 dose de Bacille Calmette-Guérin, 3 doses de
vaccin antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux, 3 de vaccin antipoliomyélitique oral, 1 dose de vaccin antirougeoleux. Le nombre total en
2010 est fondé sur les notes de synthèse sur la position de l’OMS concernant la vaccination publiées en 2012.
4 D’après le volume calculé par enfant totalement vacciné selon les plans d’introduction dans 20 pays. La comparaison est établie entre les volumes
de vaccins traditionnels en 2001 et les volumes attendus en 2020, l’augmentation étant due au vaccin pentavalent, au vaccin antipneumococcique
conjugué et aux vaccins contre la rubéole et le papillomavirus humain. Il est nécessaire de pouvoir accroître au besoin la capacité pour les
campagnes de masse.
5 D’après les prévisions de 2008. Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé. 1984;62(5):729-736; Optimize vaccine supply chains. Optimize.
2009 ; OMS. Vaccins et vaccination : la situation dans le monde. 2009; Kone S. Vaccine volume calculator. OMS. 2011 ; notes de synthèse sur la
position de l’OMS concernant la vaccination. 2012; Brenzel L, Politi C. Historical analysis of cMYPs in GAVI-eligible countries; 2012.
6 Division de la population de l’Organisation des Nations Unies. World population prospects: The 2010 revision, medium variant. 2011.
7 Troisième dose du vaccin DTC utilisé en Ukraine, qui consiste en un vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, Haemophilus influenzae type
B et en un vaccin antipoliomyélitique inactivé.
1
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
La gestion efficace des vaccins (GEV), lancée en 2010 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des
Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), est un processus d’amélioration de la qualité appliqué aux systèmes de CAVL
pour comparer l’efficacité de ces systèmes par rapport aux meilleures pratiques de référence. Il s’agit à la fois d’un
outil de consultation et d’enquête, conçu pour repérer les atouts et les points faibles des programmes de vaccination.
En répétant périodiquement le processus, les administrateurs de programmes peuvent évaluer l’état des programmes,
tracer la voie à suivre pour les améliorer et mesurer les progrès par rapport à leurs plans d’amélioration.
La GEV permet d’évaluer des activités programmatiques très variées, notamment les activités suivantes :
Contrôle de la température
Tous les vaccins et leurs diluants sont stockés et distribués dans un système de chaîne du froid qui maintient, en
permanence, les plages de températures recommandées par l’OMS pour tous les types de vaccins.
Capacité de stockage
Le système national de chaîne d’approvisionnement est doté d’une capacité de stockage suffisante et de qualité
pour le stockage au froid, le stockage à sec et le transport, qui permet d’entreposer l’ensemble des vaccins, des
diluants et du matériel d’injection nécessaires pour le programme national de vaccination.
Infrastructure
L’état et la conception des entrepôts, des équipements de la chaîne du froid et des véhicules permet au système
de chaîne d’approvisionnement de fonctionner de manière efficace.
Maintenance
Les systèmes de maintenance préventive et curative sont normalisés et opérationnels pour les entrepôts, les
équipements de la chaîne du froid et les véhicules utilisés pour distribuer les vaccins.
Distribution
Le transport des vaccins entre chaque niveau de la chaîne d’approvisionnement est efficace, y compris en ce qui
concerne le bon usage des conteneurs passifs (glacières), les pratiques de conditionnement avec des briquettes
de refroidissement (briquettes de glace ou briquettes d’eau froide), les indicateurs de température et l’exécution
de plans d’urgence concernant le transport.
2
A P P E L À L’ACTI O N
Systèmes d’information
Les systèmes d’information sur la gestion logistique (SIGL) et les fonctions d’appui de la direction sont efficaces,
y compris les procédures de fonctionnement normalisées et la prévision des besoins en vaccins.
S’il est vrai que le présent appel à l’action s’adresse à tous les pays, il ressort d’une récente étude (11) consacrée à 57
pays pouvant prétendre au soutien de l’Alliance GAVI que la majorité des systèmes de CAVL de ces pays fonctionnent
de façon peu satisfaisante. Comme le montre la Figure 1, l’analyse des résultats moyens concernant la GEV, présentés
par critère, révèle que les exigences minimales pour les critères de la maintenance, de la gestion des stocks et de la
distribution sont respectées dans moins de 25 % des pays. En outre, seuls 29 % des pays respectent les exigences
minimales en matière de contrôle de la température.
Figure 1. Pourcentage de pays pouvant prétendre au soutien de l’Alliance GAVI et dont les
systèmes de CAVL dépassent les exigences minimales, d’après les évaluations de la GEV en
2012–2013 (12)
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
42%
30% 33%
32% 30%
29%
20% 23% 23% 24%
18%
10%
0%
Arrivée des Contrôle de la Capacité de Infrastructure Maintenance Gestion des Distribution Gestion des Systèmes
vaccins température stockage stocks vaccins d’information
À l’évidence, les activités actuelles et les mécanismes d’adaptation ne permettent pas de suivre comme il convient le
rythme auquel évolue la situation de la vaccination. Pour pouvoir continuer de servir les populations, il est essentiel
que les responsables des programmes nationaux de vaccination analysent leurs chaînes d’approvisionnement comme
un moyen d’améliorer la disponibilité de vaccins actifs et de produits connexes, et de réduire le gaspillage évitable
sans compromettre la réalisation des objectifs d’augmentation de la couverture vaccinale.
3
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
RECOMMANDATIONS
La gestion efficace des vaccins est un processus continu d’amélioration de la qualité, permettant de comparer l’efficacité
des systèmes de CAVL par rapport aux meilleures pratiques de référence. Il s’agit à la fois d’un outil de consultation et
d’enquête, conçu pour repérer les atouts et les points faibles des programmes nationaux de vaccination. En répétant
périodiquement le processus, les administrateurs de programmes peuvent évaluer leurs résultats, tracer la voie à
suivre pour améliorer ces derniers et mesurer les progrès. L’OMS et l’UNICEF ont publié une déclaration conjointe
dans laquelle ils demandent aux pays de soutenir l’initiative pour la gestion efficace des vaccins. Pour de plus amples
informations sur le processus de gestion efficace des vaccins, veuillez vous référer à cette déclaration (13).
4
A P P E L À L’ACTI O N
Pour évaluer pleinement l’état d’un système de CAVL, il est essentiel de rassembler des données sur la chaîne
d’approvisionnement, d’analyser ces données pour repérer les atouts et les points faibles et d’assurer un suivi continu
des résultats.
A. Rassembler des données : Les données constituent la première étape essentielle pour mesurer les capacités d’un
système de CAVL. La constitution d’ensembles de données servant à évaluer le programme peut déjà laisser
entrevoir une éventuelle faiblesse des systèmes d’information au niveau national ou infranational. Ce n’est pas
là une tâche insignifiante. En effet, bien que les données soient les éléments de base essentiels pour la gestion
et la mesure de l’efficacité d’un programme, il est souvent difficile de se les procurer. Elles peuvent être perdues,
non consignées dans un document papier ou numérique, ou dispersées géographiquement. Il est fondamental de
constituer un ensemble de données de référence concernant les ressources, les produits et les transactions pour
éclairer la prise de décision future.
B. Analyser les données : À partir des données rassemblées, les responsables des programmes peuvent analyser
l’efficacité de leurs systèmes de CAVL afin de repérer les domaines nécessitant de l’attention et des améliorations,
y compris les ressources humaines, qui doivent être formées à de tels systèmes, et de donner un degré de priorité
élevé à ces domaines. L’analyse de la GEV mesure l’efficacité d’un système de chaîne d’approvisionnement en
vaccins et de logistique à l’aune de neuf critères essentiels :
• arrivée des vaccins ;
• contrôle de la température ;
• capacité de stockage ;
• infrastructure ;
• maintenance ;
• gestion des stocks ;
• distribution ;
• gestion des vaccins ;
• systèmes d’information.
C. Assurer un suivi continu : Pour déterminer si le système de CAVL fonctionne correctement en permanence, les
responsables des programmes doivent établir un système de suivi des résultats fondé sur des indicateurs de
résultats clés (IRC). Dans les faits, il intervient dans toute chaîne d’approvisionnement une série d’événements
plus chaotiques que ceux pour la gestion desquels le processus est théoriquement prévu. Afin de rester informés
et de prendre moins de décisions fondées uniquement sur l’instinct, les responsables peuvent utiliser ces IRC
comme un moyen objectif d’évaluer l’état de la chaîne d’approvisionnement. Bien que la communauté utilisatrice
de chaînes d’approvisionnement dispose d’une multiplicité d’IRC, permettant de tout observer, depuis l’efficacité
dans l’entrepôt jusqu’à la sélection des entreprises de transport, on appréhende au mieux l’adéquation d’un système
aux besoins (au vu des six critères concernant le produit, la quantité, l’état, le moment, le lieu et le coût) à l’aide
des indicateurs suivants :
• disponibilité ou accès, servant d’unité de mesure des ruptures et des excédents de stock dans les entrepôts ;
• qualité ou efficacité, servant d’unité de mesure de l’exposition à la température et du fonctionnement des
équipements de la chaîne du froid ;
• coût, par personne totalement vaccinée, par dose administrée ou par volume livré.
En résumé, pour évaluer convenablement l’état d’un système de CAVL, il convient d’adopter la démarche suivante :
1. Suivre régulièrement la capacité du système de stocker, de fournir et de livrer des vaccins et des produits
connexes, mesurée par rapport à des critères établis, pour repérer les atouts, les points faibles et les possibilités
d’amélioration.
2. Suivre en permanence les résultats au moyen d’indicateurs, pour connaître la productivité du système et en
appréhender l’efficacité.
5
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
A. Envisager l’avenir : Lors de cette phase de planification, il est important de mettre l’accent non seulement sur le
système existant de CAVL, mais aussi de prévoir les besoins futurs (tels que l’introduction de nouveaux vaccins), de
prendre en compte les incertitudes (par exemple en faisant preuve de souplesse pour intervenir en cas d’épidémie ou
d’afflux de réfugiés) et de renforcer la résilience pour faire face aux catastrophes naturelles ou aux conflits. Un plan
d’amélioration qui ne fonctionne bien que dans les conditions optimales est voué à l’échec. Aussi les responsables
des programmes nationaux de vaccination devraient-ils considérer le plan d’amélioration de la GEV comme une
occasion de résoudre les problèmes du moment et de se préparer aux inconnues de l’avenir.
B. Introduire des innovations dans la chaîne d’approvisionnement : La planification et la mise en œuvre des plans
d’amélioration de la GEV sont pour les pays un moment opportun pour procéder à des changements de grande
ampleur concernant la CAVL, envisager des solutions différemment, tirer parti de nouvelles connaissances et
technologies et soutenir les approches inédites et celles qui ont fait leurs preuves. On applique des technologies,
des mesures d’incitation et des activités nouvelles pour faire face aux problèmes rencontrés dans le cadre des
programmes nationaux de vaccination, mais l’on dispose de données peu nombreuses sur les retombées des
diverses innovations. Les exemples ci-dessous mettent en lumière certaines innovations relatives à la chaîne
d’approvisionnement. Veuillez noter qu’il s’agit d’une synthèse et non d’une présentation exhaustive de tous les
projets et plans d’amélioration.
• La refonte de la chaîne d’approvisionnement est l’analyse et la restructuration économiques et logistiques des
activités concernant la chaîne d’approvisionnement, par exemple le déplacement des entrepôts, le passage
d’un système de stock axé sur la distribution à un système axé sur la consommation, ou l’augmentation de
la fréquence des envois entre les entrepôts et les dispensaires de santé. En 2008, le Ministère de la Santé du
Mozambique, dans la province de Cabo Delgado au nord du pays, a mesuré les incidences de la refonte de
la chaîne d’approvisionnement, après que l’on a supprimé des niveaux de stock, investi dans la technologie
nécessaire pour améliorer les flux d’informations, regroupé des tâches confiées à un petit groupe de travailleurs
se consacrant à plein temps aux opérations liées à la chaîne d’approvisionnement, et fourni aux dispensaires des
sources fiables d’énergie. Il est apparu que ces efforts ont permis d’augmenter considérablement la couverture
vaccinale, qui est passée de 69 % chez des enfants vaccinés à 95 % environ ; de réduire les ruptures de stock,
qui dès lors ont concerné moins de 1 % des centres de santé ; et d’améliorer la chaîne du froid en garantissant
que 93 % des établissements de santé disposaient d’un système de réfrigération fiable (14).
• La modélisation de la chaîne d’approvisionnement vise à prévoir les répercussions des changements apportés
aux activités relatives à la chaîne d’approvisionnement, telles que la refonte de la chaîne d’approvisionnement,
la modification des niveaux de stock de sécurité ou l’intégration de produits de santé. En 2010, en Tanzanie,
le Ministère de la Santé a modélisé les conséquences, pour le réseau de distribution, de plusieurs décisions
concernant la chaîne d’approvisionnement afin d’évaluer les changements à apporter à cette dernière en vue d’un
développement futur, en étudiant notamment l’utilisation d’un nouveau modèle de livraison directe. La modélisation
de la chaîne d’approvisionnement a révélé qu’il n’y aurait pas assez d’entrepôts ni de capacité de transport pour
gérer le développement des programmes sans que la disponibilité des produits n’en pâtisse de façon importante.
Il est également apparu que les coûts de la livraison directe dépasseraient de beaucoup les crédits prévus, ce qui
a donné à penser qu’il fallait envisager des changements dans la structure du réseau ou l’externalisation auprès
d’un tiers prestataire de services logistiques, en plus de l’augmentation de l’investissement (15).
• La gestion du stock par le fournisseur (GSF) est le processus par lequel l’acheteur d’un produit communique des
informations au fournisseur de ce produit, le fournisseur assumant l’entière responsabilité du maintien du taux
de service du stock convenu. L’acheteur bénéficie d’un meilleur service et le fournisseur d’un contrôle accru de
la demande concernant son produit. En 2011, en Thaïlande, le Ministère de la Santé a externalisé auprès d’une
tierce partie les fonctions de distribution et de gestion du stock, ce qui s’est soldé par des coûts globaux de la
chaîne d’approvisionnement inférieurs de 20 % aux coûts de la chaîne d’approvisionnement du Ministère. Le
changement a été motivé principalement par le fait que le nombre de vaccins achetés est moins élevé quand
on applique le modèle de gestion du GSF (16).
• L’externalisation est la pratique consistant à faire appel à des tierces parties pour qu’elles remplissent différents
rôles dans la chaîne d’approvisionnement, comme le transport, l’entreposage ou l’utilisation des technologies
6
A P P E L À L’ACTI O N
C. Relier les plans de mise en œuvre : Pour garantir que les plans d’amélioration bénéficient du soutien de la direction
et reposent sur une base permettant leur succès à long terme, il est essentiel de les relier à des plans stratégiques
de vaccination de plus grande envergure ou à des plans du secteur de la santé, par exemple, des plans pluriannuels
globaux. Établir un lien entre les plans d’amélioration et d’autres objectifs programmatiques contribue à faire mieux
connaître les ressources requises pour l’exécution des tâches, telles que des ressources humaines ou des moyens
technologiques supplémentaires. Toutefois, il est possible que cette visibilité accrue ne génère par un financement
suffisant pour appuyer les activités du plan d’amélioration et les responsables de programme capables d’anticiper
pourraient envisager de recourir au financement accordé par l’Alliance GAVI pour le renforcement des systèmes
de santé, et à d’autres sources de financement (RSS), pour combler les lacunes budgétaires.
D. Utiliser les ressources : Outre les exemples ci-dessus, on trouvera des informations sur des innovations diverses
relatives à la chaîne d’approvisionnement dans des ressources en ligne qui proposent des documents de référence
utiles, des comptes rendus sur les technologies et des forums de collaboration. Des ressources importantes
concernant la chaîne d’approvisionnement en vaccins et la logistique, ainsi que la santé dans le monde, sont
énumérées ci-après :
• Projet Optimize (21) : un centre de ressources des améliorations concernant la CAVL, dans des domaines comme
les technologies, le conditionnement, les politiques et les activités, résumées dans le document « Achieving the
Global 2020 Vision for Future Immunization Supply and Logistics Systems »(22).
• Technet-21 (23) : un forum de collaboration permettant aux experts des technologies de la vaccination, de la
chaîne du froid, de la sécurité des injections et de la logistique de la santé d’échanger leurs expériences, de
coordonner les activités et d’examiner des questions importantes de politique mondiale.
• USAID | DELIVER PROJECT (24) : une bibliothèque d’outils, d’études et de politiques visant à améliorer la gestion
logistique et la régularité de l’approvisionnement pour divers programmes sanitaires mondiaux.
• International Association of Public Health Logisticians (25) : un forum de collaboration visant à favoriser le
transfert de connaissances et la professionnalisation, destiné aux responsables de chaîne d’approvisionnement
qui travaillent dans la logistique de la santé publique pour divers programmes sanitaires mondiaux.
• People That Deliver (26) : un réseau d’appui aux ressources humaines en ce qui concerne la chaîne
d’approvisionnement et la logistique dans le domaine sanitaire.
7
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
RECOMMENDATIONS
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A P P E L À L’ACTI O N
Les programmes de vaccination nécessitent des personnes, des données et des fonds (qui s’ajoutent à d’autres
éléments importants comme l’acceptation de la population) pour atteindre une couverture élevée et prévenir les
maladies. D’après la proportion élevée de pays ne respectant pas les exigences minimales en matière de gestion
efficace des vaccins, il est clair que des changements sont requis au niveau national, pour cerner les besoins et en
faire part, et au niveau mondial, pour répondre à ces besoins par les stratégies et les investissements nécessaires.
B. Données : De même que les responsables des systèmes nationaux de CAVL doivent accorder un degré de priorité
élevé à la collecte des données pour le suivi et l’analyse en continu, la communauté mondiale doit faciliter la
production, en temps utile et à tous les niveaux, de données complètes et utilisables, qui permettent de repérer les
besoins et de suivre les résultats. Tant que les systèmes d’information ne seront pas assimilés à un poste budgétaire
nécessaire et attendu, les données continueront d’être fausses, anecdotiques ou manquantes, empêchant ainsi des
améliorations essentielles significatives de la CAVL.
Les seules informations sur la charge de morbidité et sur l’immunogénicité, l’efficacité théorique, l’efficacité réelle
et la sécurité du vaccin ne permettent pas d’établir sérieusement des recommandations sur les mesures à prendre
en matière de soins de santé. Les données sur les questions liées à la mise en œuvre (comme les coûts, les coûts
d’opportunité, l’équité et la logistique) doivent être examinées parallèlement aux informations sur l’efficacité réelle. Il
convient d’élaborer les stratégies techniques en se demandant si elles pourront être traduites dans les faits et, le cas
échéant, de quelle manière. Les comités d’experts doivent adopter ou améliorer des procédures permettant de prendre
en compte les incidences opérationnelles dans les recommandations concernant la vaccination.
9
LA C HAÎN E D ’APPROVIS IONNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I Q U E
Quand on planifie de nouvelles initiatives ou que l’on reconsidère la planification d’initiatives existantes, il faudrait
rationaliser le(s) système(s) de CAVL en place en le(s) renforçant par une supervision et des procédures uniformes.
Par exemple, saisir les données dans des formulaires normalisés moins nombreux et passer ultérieurement à la saisie
électronique des données à tous les niveaux, réduit à long terme les coûts indirects et les erreurs de données, ce qui
améliore la qualité de celles-ci, l’analyse et la prise de décision. De même, une nouvelle initiative est l’occasion de
réexaminer les capacités et les besoins en matière de chaîne du froid, de transport et de maintenance. Une meilleure
harmonisation des éléments constituant la CAVL aura pour conséquences des économies d’échelle, des gains de
productivité et des politiques de santé publique plus uniformes.
Par ailleurs, les systèmes de vaccination devraient être considérés dans le contexte plus vaste des systèmes de santé
et de leurs réformes. Par exemple, un ministère de la santé peut être à la recherche de fonds à investir dans la chaîne
du froid pour soutenir un nouveau programme pédiatrique de lutte contre le VIH dans lequel les tests de dépistage
du VIH et les antirétroviraux pédiatriques doivent être stockés à une température comprise entre 2 et 8 ˚C. De tels
scénarios peuvent amener les gestionnaires de la santé à procéder à des inventaires de la chaîne du froid et à rechercher
des stratégies d’entreposage et de transport mutuellement bénéfiques.
Enfin, il est essentiel que les chercheurs rassemblent et publient les informations sur l’efficacité et les coûts induits
par l’adoption de bonnes pratiques ou de pratiques novatrices en matière de CAVL, pour accélérer l’acquisition de
connaissances sur ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Les connaissances sur les innovations efficaces doivent
être diffusées via des forums, des revues, des comités d’experts, des conférences régionales et au sein des pays, afin
d’encourager l’adoption plus rapide de pratiques prometteuses et de permettre aux responsables des programmes
nationaux de vaccination d’adapter ces programmes pour faire face aux complexités liées au fait que la situation de
la vaccination évolue.
10
A P P E L À L’ACTI O N
APPROBATION
Les systèmes existants de CAVL ne suivent pas l’évolution rapide que connaît la vaccination, du fait de l’introduction
de nouveaux vaccins et programmes de vaccination, de la diversité des stratégies de prestation de services, de
l’augmentation de la population cible et des exigences accrues concernant l’infrastructure de la chaîne du froid. Pour
relever ces défis, les responsables des systèmes nationaux de CAVL et la communauté mondiale doivent repenser
ces systèmes pour fournir les vaccins qu’il faut, en quantité adéquate, en bon état, au bon moment, au bon endroit et
à un coût d’approvisionnement intéressant.
Nous invitons les responsables des programmes nationaux de vaccination à mesurer et à contrôler l’état de leurs
systèmes de CAVL et à investir dans ces systèmes, ainsi qu’à planifier et à mettre en œuvre des améliorations. En outre,
nous demandons à la communauté mondiale des partenaires de renforcer la prise de conscience et l’investissement,
d’harmoniser les éléments isolés des systèmes de CAVL, d’aborder la question de la CAVL lors de l’établissement de
recommandations concernant la vaccination, et de repérer et de combler les lacunes dans les connaissances.
11
LA CHAÎN E D ’APPROV I S I O NNE M E NT E N VACC I NS E T L A LO G I ST I QU E
RÉFÉRENCES
1. OMS. « Vaccine management, logistics and cold chain assessments in Ethiopia »; 2011.
2. OMS. « Vaccine management, logistics and cold chain assessments in Nigeria »; 2012.
3. Comprend 50 pays pouvant se prévaloir du soutien de l’Alliance GAVI qui ont notifié un taux de perte de BCG
(Bacille Calmette-Guérin) pour au moins une année de la période 2008-2010 ; le Nicaragua a été exclu en raison de
la communication de chiffres peu réalistes (100 % en 2010, 250 % en 2009). Le taux attendu est de 50 % pour le
vaccin BCG lyophilisé en flacon de 20 doses. L’OMS s’appuie sur des recommandations pour indiquer aux pays les
taux des perte acceptables observés généralement par présentation. Ces indications ne coïncident pas forcément
avec les taux de perte optimaux et les pays peuvent fixer des taux différents là où il existe en la matière des lignes
directrices nationales fixées à partir d’évaluations approfondies. Source : Données du taux de perte du JRF disponible
depuis les récapitulatifs des pays membres sur la vaccination (septembre 2011).
4. Estimation fondée sur des évaluations OMS/SMT établies en 2011.
5. Évaluation 2010-2011 de la GEV, Rapport CHAI sur la chaine d’approvisionnement vaccinale au Nigeria (en anglais) ;
données de 2010 issues de l’évaluation 2010-2011 de la GEV ; données de 2011 issues de l’évaluation de la chaîne du
froid au 3e trimestre 2011.
6. Ozdemir H. Expériences de la Turquie sur l’introduction de nouveaux vaccins (en anglais). In : Rapport de la réunion
Technet, Tunisie, décembre 2008.
7. OMS. « Vaccine management, logistics and cold chain assessments in Ethiopia »; 2011.
8. Manzi et al. Human Resources for Health 2012; 10:3. Ressources humaines pour la prestation des soins de santé en
Tanzanie: un problème aux multiples facettes (en anglais) 1. Entretiens avec des experts. 2. Mme Saracino, ancienne
Ministre de la Santé, Côte d’Ivoire. Réunion des membres du Groupe spécial sur la vaccination, Harare, octobre 2006.
9. Revue de la gestion du programme d’immunization de l’Ukraine (en anglais), Kiev, février-mars 2012, examen
conduit par le Ministère de la Santé, l’OMS, l’UNICEF, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’ECDC, l’USAID et l’USCDC.
Rapport non publié.
10. Analyse par l’Alliance GAVI des évaluations de la GEV réalisées par 24 pays : l’Angola, l’Arménie, le Bangladesh,
le Burundi, le Cameroun, le Tchad, le Congo, Djibouti, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, l’Inde, la
République démocratique populaire lao, le Libéria, la Mauritanie, la République de Moldova, le Niger, le Nigéria, la
Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo et le Viet Nam.
11. Colrain P. Etude sur les évaluations de la GEV réalisées par 57 pays GAVI-éligible (en anglais). 2012-2013.
12. Ibid.
13. « WHO UNICEF Joint statement on effective vaccine management » Draft 2014
14. Kane M. Evaluation of the Project to Support PAV (Expanded Programme on Immunization) In Northern
Mozambique, 2001–2008: An independent review for VillageReach with programme and policy recommendations
(http://villagereach.net/vrsite/wp-content/uploads/2009/08/Evaluation-ExecSum-only.pdf), couverture par le
DTC3 dans la province de Cabo Delgado, 2008.
15. USAID | DELIVER PROJECT. Tanzania: 2020 Supply chain modelling forecasting demand from 2020–2024 (http://
deliver.jsi.com/dlvr_content/resources/allpubs/countryreports/TZ_2020SuppChai.pdf, 2011).
16. PATH, Organisation mondiale de la Santé, Institut de recherche sur les systèmes de santé, Université de Mahidol.
Une évaluation du système de chaîne d’approvisionnement en vaccins et de logistique en Thailande (en anglais).
Seattle; 2011.
17. Ceesay D. Ministère de la Santé et de la Protection sociale, République de Gambie. « The Gambia: Success with full
service vehicle leasing ». In : Rapport de la Conférence Technet21, Dakar, 2013.
18. Collaborating with Karuna Trust (http://www.samaanguru.org/wordpress/?p=384, octobre 2013).
19. Basinga P, Gertler PJ, Binagwaho A, Soucat ALB, Sturdy J, Vermeersch CMJ. Effect on maternal and child health
services in Rwanda of payment to primary health-care providers for performance: an impact evaluation. Lancet.
2011;377:1421–1428.
20. USAID | DELIVER PROJECT. After receiving USAID | DELIVER PROJECT logistics training, access to health products
improves in Nepal (http://deliver.jsi.com/dlvr_content/resources/allpubs/logisticsbriefs/NP_LogTrainImp.pdf, 2009).
21. (http://www.who.int/immunization_delivery/optimize/en/).
22. (http://www.who.int/immunization_delivery/optimize/Achieving_global_vision_for_future_ immunization_supply_
and_logistics_systems.pdf).
23. (http://technet21.org/).
24. (http://deliver.jsi.com/dhome).
25. (http://iaphl.org/).
26. (http://www.peoplethatdeliver.org/).
12
A P P E L À L’ACTI O N
13
C O N TA C T
O R G A N I S AT I O N M O N D I A L E D E L A S A N T É
D É P A R T E M E N T V A C C I N AT I O N , V A C C I N S E T P R O D U I T S B I O L O G I Q U E S
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