TD Revision Cinetique
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Important : les liens vers la correction des cinq premiers exercices sont donnés à la fin de ce document.
Première expérience
• concentrations initiales [RBr]0 = 1,00.10−2 mol. L−1 et [HO− ]0 = 1,00 mol. L−1
• On détermine [RBr] = f(t)
Temps (minutes) 0 10 20 30 40
[𝑅𝐵𝑟] (10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ) 1,00 0,50 0,25 0,12 0,06
Deuxième expérience
• concentrations initiales [RBr]0 = 1,00.10−2 mol. L−1 et [HO− ]0 = 0,50 mol. L−1
• On détermine [RBr] = f(t)
Temps (minutes) 0 10 20 30 40
[𝑅𝐵𝑟] (10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ) 1,00 0,71 0,50 0,35 0,25
Expérience 1 2 3 4 5 6
[A]0 (mol. L−1 ) 0,587 0,587 0,587 0,587 0,391 0,196
[B]0 (mol. L−1 ) 0,294 0,336 0,410 0,560 0,560 0,560
v0
30,8.10−9 40,2.10−9 59,8. 10−9 111,6. 10−9 74,3. 10−9 37,2. 10−9
(mol. L−1 . s −1 )
Déterminer les ordres partiels par rapport à A et B, ainsi que la constante de vitesse à 25 °C.
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Exercice n° 3 : Réduction de 𝐇𝐠 𝟐+ par 𝐅𝐞𝟐+ (D'après Mines-Ponts)
On suppose la réaction d'ordre p par rapport à Fe2+ et d'ordre q par rapport à Hg 2+ . On suit la réaction par
spectrophotométrie pour différentes concentrations initiales [Fe2+ ]0 et [Hg 2+ ]0 .
On obtient les résultats suivants :
En solution alcaline, l’ion hypochlorite se dismute suivant l’équation de réaction : 3 ClO− = ClO−
3 + 2 Cl
−
On présuppose la loi de vitessev = k[ClO− ]p [HO− ]q où p et q sont les ordres partiels respectivement par rapport à ClO−
et à HO− (HO− n’apparaît pas dans l’équation de réaction, il joue alors le rôle de catalyseur ou d’inhibiteur). Pour
déterminer p et q, on mesure[ClO− ] = f(t)dans deux expériences différentes, à 25 °C.
Première expérience : [ClO− ]0 = 1,27. 10−2 mol. L−1 ; [HO− ]0 = 0,26 mol. L−1
103 [ClO− ] (mol. L−1 ) 12,2 11,3 8,9 6,9 4,7 2,4
−3
10 t (s) 1 3 10 20 40 100
Seconde expérience : [ClO− ]0 = 2,71. 10−2 mol. L−1 ; [HO− ]0 = 0,495 mol. L−1
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Exercice n° 5 : Synthèse de Williamson
T ( °C) 0 6 12 18 24 30
k (10 mol−1 . 𝐿. 𝑠 −1 )
−5 5,60 11,8 24,5 48,8 100 208
1) Indiquer quel est l'ordre global de la réaction et proposer une loi de vitesse correspondante.
2) Déterminer l'énergie d'activation et le facteur de fréquence associés à cette réaction.
Sans entrer dans les détails de la réaction photochrome, A se transforme spontanément en B par voie thermique, et
B peut être transformé en A s'il est irradié à la bonne longueur d'onde.
Les mesures sont réalisées toutes les minutes pendant 20 minutes.
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1) Utiliser la méthode différentielle afin de déterminer l'ordre de la réaction.
2) À l'aide de la méthode intégrale, valider l'ordre de la réaction et déterminer la constante de vitesse dans les
conditions de la réaction.
3) Expliquer la méthode des temps de demi-réaction. Peut-on l'utiliser pour cette expérience ?
5) L'étude cinétique réalisée à différentes températures a conduit aux résultats ci-après. Comment peut-on
modéliser l’influence de la température sur la cinétique d’une transformation ? Déterminer les paramètres
correspondants.
6) Pour aller plus loin : On observe expérimentalement que plus le solvant est polaire, plus la réaction est lente.
Sachant que cette réaction suit un mécanisme concerté, proposer une explication.
7) Avec le photochrome T1259, la réaction est beaucoup plus rapide. Proposer une explication.
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Exercice n° 7 : Cinétique de l’hydrolyse du saccharose
Le saccharose, notre sucre de table habituel, est un disaccharide de formule brute C12 H22 O11 constitué d’une unité
glucose et d’une unité fructose. Avec une production mondiale de l’ordre de 170 Mt/an, c’est la première molécule
organique de l’industrie.
OH
O OH
HO
HO OH
O
OH
O
OH OH
Saccharose
On étudie la réaction d’hydrolyse du saccharose S, qui conduit au glucose G et au fructose F selon l’équation :
S + H2 O = G + F
Aspect macroscopique
On réalise dans un bécher une solution aqueuse de concentration C0 en saccharose. Une petite quantité de cette
solution est introduite dans la cuve d’un polarimètre de Laurent, de longueur l = 20 cm. On mesure un pouvoir
rotatoire α = +22,6 °. La cuve est alors rincée et séchée.
En déclenchant le chronomètre et sous agitation, on ajoute dans le bécher un peu d’acide chlorhydrique, ce qui permet
à la réaction d’hydrolyse de démarrer. On introduit la solution dans la cuve du polarimètre de Laurent, et on relève
régulièrement le pouvoir rotatoire. La réaction est quantitative. Les résultats sont rassemblés ci-dessous.
t (min) 0 10 20 30 40 50 60 90 ∞
α (°) + 22,6 + 15,8 + 10,6 + 6,5 + 3,3 + 0,8 - 0,9 - 4,3 - 7,2
Comme on le voit dans le tableau, le pouvoir rotatoire, initialement positif, diminue progressivement pour finalement
changer de signe lorsque la réaction est suffisamment avancée. En raison de cette propriété, cette réaction porte le
nom de réaction d’inversion du saccharose. Le mélange équimolaire de glucose et de fructose est appelé sucre inverti.
On souhaite vérifier que la réaction est d’ordre 1 par rapport au saccharose et déterminer sa constante de vitesse k.
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5) Utiliser une régression linéaire puis conclure.
Pour savoir si la réaction est catalysée en milieu acide, on peut déterminer son ordre par rapport aux ions H3 𝑂+ . A
température constante, on mesure les temps de demi-réaction en fonction du pH. On trouve :
pH 3,8 5,0
t 1⁄2 (heures) 31 498
6) À l’aide des deux expériences, déterminer l’ordre partiel de la réaction d’hydrolyse du saccharose par rapport aux
ions oxonium. En déduire la valeur de la constante k de cette réaction.
Aspect microscopique
7) Établir l’expression de la vitesse correspondant au mécanisme suivant et vérifier la cohérence avec les résultats
expérimentaux précédents.
8) La constante de vitesse suit la loi d’Arrhénius avec les paramètres suivants : Energie d’activation : Ea =
108 kJ. mol−1 ; facteur préexponentiel : A = 1,15.1015 mol−1 . L. s −1 . Evaluer, au bout d’un mois de stockage à
20 °C, le pourcentage de saccharose restant dans la boisson, en admettant que le pH de la solution est de 2,5 et
qu’elle se comporte comme les solutions aqueuses acides étudiées précédemment.
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Exercice n° 8 : Étude d’un mécanisme en faisant deux approximations différentes
On étudie la cinétique en phase gazeuse de la réaction : 2 NO + O2 = 2 NO2 . Le mécanisme proposé pour cette
transformation est le suivant :
(1) 2 NO ⇆ N2 O2
(2) N2 O2 + O2 → 2 NO2
1) Donner les représentations de Lewis de toutes les espèces intervenant dans ce mécanisme. Un électron célibataire
sera représenté par un point.
3) Sachant que les radicaux sont des espèces particulièrement réactives, quelle hypothèse vous semble la plus
raisonnable ?
5) En considérant que les constantes de vitesse de tous les actes élémentaires suivent une loi d’Arrhénius, exprimer
l’énergie d’activation globale de la réaction en fonction des énergies d’activation de tous les actes élémentaires.
Approximation du quasi-équilibre : On s’intéresse au modèle proposé par Michaelis et Menten en 1913 pour la
cinétique enzymatique. Ces auteurs ont fait l’hypothèse que dès l’addition de l’enzyme E, il s’établit un équilibre rapide
entre les formes libres de l’enzyme et du substrat (E et S) et le complexe enzyme-substrat (ES), qui réagit ensuite avec
une constante du premier ordre k cat (étape limitante). L’équilibre de dissociation du complexe enzyme-substrat est
caractérisé par sa constante de dissociation K S .
Approximation de l’état quasi-stationnaire : Briggs et Haldane ont développé un mécanisme plus général. Dans leur
modèle, l’équilibre 1 n’est pas établit, et après un court délai, la concentration en complexe enzyme-substrat est
constante.
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vmax [S]
3. Exprimer la vitesse v de la réaction sous la forme v = et identifier K M .
KM +[S]
4. Pour le couple enzyme-substrat étudié, c’est-à-dire flavocytochrome b2 et pyruvate, on réalise une série de mesures
de vitesse de réaction (initiale) en fonction de diverses concentrations initiales choisies en pyruvate. A l’aide d’une
régression linéaire, déterminer graphiquement vmax et K M .
Ni(CO)4(g)⇄Ni(CO)3(g) + CO(g)
Ni(CO)3(g)⇄ Ni(CO)2(g) + CO(g)
Ni(CO)2(g)→ Ni(s) + 2 CO(g) étape hétérogène rapide sur Ni(s)
La décomposition de l’intermédiaire Ni(CO)2(g) est telle que l’étude cinétique peut se ramener à l’étude dumécanisme
simplifié suivant :
(1) Ni(CO)4(g)⇄Ni(CO)3(g) + CO(g)
(2) Ni(CO)3(g)→Ni(s) + 3 CO(g)
1) En supposant que l’on peut appliquer l’approximation des états quasi-stationnaires (AEQS) à l’espèce Ni(CO)3(g),
établir l’expression de la vitesse de disparition de Ni(CO)4(g) et l’exprimer en fonction de c, c0 et des constantes de
vitesses des actes élémentaires. c0 et c désignent respectivement les concentrations en nickeltétracarbonyle à la date t =
0 et à la date t.
L’étude expérimentale menée par Day, Pearson et Basolo en 1968 en suivant la concentration de Ni(CO) 4(g)par
spectrométrie infrarouge ne permet pas d’établir les valeurs des constantes de vitesse des différentes étapes
élémentaires, mais elle permet de comparer l’ordre de grandeur des termes k−1[CO] et k2.
𝑐 𝑐 𝑐
4) Le tracé de 𝑙𝑛 ( ) = 𝑓(𝑡)ne conduit pas à une droite mais le tracé de𝑙𝑛 ( ) − ( ) = 𝑓(𝑡) donne une droite.
𝑐0 𝑐0 𝑐0
Conclure.
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Correction de quelques exercices
Exercice 1 Exercice 2
Exercice 3 Exercice 4
Exercice 5