UE4 2021 Corrige

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DIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION

UE 4 – DROIT FISCAL

SESSION 2021

Éléments indicatifs de corrigé

DCG 2021 Droit fiscal CORRIGÉ Page 1 / 8


DOSSIER 1 – TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE DE L’EURL NEOTECH 86

1.1. Calculer les acomptes théoriques dus pour 2021 et indiquer les dates de versements
de ces acomptes.

Selon la règle de droit


Le régime réel simplifié de TVA exige le versement de deux acomptes annuels :
- Un premier acompte doit être versé en juillet. Il est égal à 55% du montant de la TVA due
l’année précédente avant déduction de la TVA relative aux immobilisations ;
- Le second acompte doit être versé en décembre. Il est égal à 40% du montant de la TVA due
l’année précédente avant déduction de la TVA relative aux immobilisations.

En l’espèce
La TVA due par la société Néotech en 2020, avant imputation de la TVA relative aux immobilisations
se monte à : 5 000 – 3 400 = 1 600 €
Deux acomptes de TVA sont donc dus :
- Le premier sera versé en juillet 2021, pour un montant de 55 %*1 600 = 880 €
- Le second sera versé en décembre 2021, pour un montant de 40 %*1 600 = 640 €

1.2. Evaluer si la société Néotech 86 peut diminuer le montant de son premier acompte réel
de TVA au titre du 1er semestre 2021 en fonction des estimations de son gérant.

Dans le régime simplifié de TVA, le contribuable peut moduler à la baisse ses acomptes de TVA
notamment lorsqu’il estime que la TVA due à raison des opérations réalisées au cours d’un
semestre, après imputation de la TVA déductible au titre des immobilisations, est inférieure d’au
moins 10 % au montant de l’acompte qui lui est réclamé.

En l’espèce
La TVA réellement due au 1er semestre 2021 s’élèvera, d’après les estimations du gérant de la
SARL, à : 2 850 – (2 250 + 280) = 320 €.
Ce montant est inférieur de plus de 10% à l’acompte prévu de juillet 2021, qui s’élève à 880 €
d’après les calculs réalisés en question 1.1 : 320 < (880 x 0.9).

Conclusion :
Ainsi, l’EURL Néotech pourra se contenter de verser 320 € en juillet 2021.

1.3 Exposer et analyser dans une note structurée à l’attention de M. BISSIEUT les risques
encourus par l’EURL Néotech 86 inhérents à la modulation du premier acompte de TVA.

Constats
Le CA HT de la société Néotech 86 a diminué en 2020 et il devrait encore baisser à environ 80 000€
en 2021 d’après les premières estimations de son gérant.
On note que la baisse du CAHT semble conjoncturelle (Covid) et non structurelle.
La simulation réalisée dans la question 1.2 amène à conclure que la modulation à la baisse du 1er
acompte peut être retenue (verser 320 € à la place de l’acompte prévu de 880 €).

Selon la règle de droit


La société Néotech peut réaliser cette modulation à la baisse sous sa responsabilité.
En cas d’erreur, elle pourra se voir infliger par l’administration fiscale une majoration de 5% du
montant des sommes dont le versement n’a pas été réalisé.

Analyse
Comme souligné par le gérant, la situation est transitoire et par nature incertaine.
Quel degré de fiabilité peut-on accorder aux prévisions de M. BISSIEUT ?

Conclusion
Le « gain » marginal de l’opération est faible (880 € - 320 €) soit 560 €, la trésorerie de la société est
positive, nous conseillons donc à la société Néotech 86 de verser l’acompte prévu soit 880 €. Le
risque est ainsi annulé.
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1.4 Rédiger un argumentaire qui doit permettre au dirigeant d’évaluer l’opportunité ou non
pour Néotech 86 d’adopter le régime de la franchise en base en matière de TVA

Selon la règle de droit


Le régime de la franchise de TVA s’applique en N aux entreprises dont le chiffre d’affaires de
l’exercice N-1 est inférieur au seuil du régime réel simplifié (85 800€ pour les ventes en 2021).
Les conséquences de l’application du régime de la franchise sont les suivantes :
- L’entreprise est dispensée de facturer la TVA
- L’entreprise ne peut pas déduire la TVA alors qu’elle a bien acquitté la taxe auprès de ses
fournisseurs.

En l’espèce
Si l’entreprise Néotech 86 voit son chiffre d’affaires diminuer en deçà des 80 000€ en 2021, elle
pourra bénéficier en 2022 du régime de la franchise en base de TVA.
Cette situation peut être intéressante pour l’entreprise car sa clientèle est constituée de particuliers :
elle pourra diminuer ses prix. Cette diminution sera cependant modérée car l’EURL devra
probablement répercuter tout ou partie de la TVA payée à ses fournisseurs sur le prix de vente pour
maintenir ses marges.
Un autre avantage est celui de la simplification administrative induite par l’absence de mouvement de
TVA.
Cependant, l’entreprise compte investir dans un bâtiment en 2022. Le régime de la franchise de TVA
ne lui permettra pas de déduire la TVA sur cette immobilisation, dont le montant sera
vraisemblablement important.

Conclusion
Il faut considérer que toutes choses égales par ailleurs, la société est appelée à se développer.
Elle connait un aléa par la situation actuelle exceptionnelle.
Nous conseillons donc à la société de conserver le régime du réel simplifié qu’elle applique déjà, ce
qui lui permettra de maintenir ses procédures et peut être de bénéficier d’un crédit de TVA grâce à
l’investissement qu’elle souhaite réaliser.
NB : d’autres arguments en faveur ou en défaveur de la franchise sont également envisageables
dans la réponse du candidat.

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DOSSIER 2 – L’IMPOT SUR LES SOCIETES DE LA SARL MAISONS ET DEMEURES 86

2.1. Calculer et qualifier la plus-value ou la moins-value réalisée en 2020 par la SARL MD 86


au titre du sinistre.

Selon la règle de droit


Une plus-value ou une moins-value se calcule par la différence entre le prix de cession (ou de sortie
du bilan) du bien et sa valeur nette comptable, amortissements déduits.
Les PV sur éléments amortissables réalisées par les sociétés soumises à l’IS sont par principe
qualifiées à court terme.

En l’espèce
Le montant de la plus-value de cession est égal à :
Amortissements : 100 000/20 *(1,5 année) = 7 500 €
La VNC s’élève à : 100 000 – 7 500 = 92 500 €
In fine, il sera constaté une plus-value de : 122 500 – 92 500 = 30 000 €.
Cette plus-value sera qualifiée à court terme (PVCT).

2.2. Analyser et optimiser le traitement fiscal relatif à cette opération dans l’objectif de
maximiser le déficit fiscal 2020.

Selon la règle de droit


Les PVCT réalisées par les sociétés soumises à l’IS sont imposables au régime de droit commun de
l’IS, aucun retraitement fiscal n’est nécessaire.
Cependant, les PV générées par un sinistre en N peuvent sur option être étalées sur la durée
d’amortissement déjà pratiquée à la date du sinistre, durée arrondie par excès sans toutefois
excéder 15 ans. L’étalement débute alors en N+1.
La PVCT issue du sinistre n’est donc pas imposable au titre de N et doit être déduite en totalité du
résultat fiscal de l’exercice N.
En parallèle, une provision pour IS est constituée en N : elle n’est pas déductible et doit être
réintégrée de manière extracomptable en N.

En l’espèce
Dans une démarche de maximisation de son déficit fiscal, la société choisira d’étaler la PVCT sur
sinistre.
L’étalement débutera en N+1 (2021), il conviendra donc de déduire du résultat fiscal 2020 la PVCT
de 30 000 € ce qui augmentera le déficit fiscal 2020.
L’étalement aura lieu sur 2 ans (la durée d’amortissement du seul bien indemnisé étant d’un an et
demi, cette durée sera arrondie à deux ans par excès).
La provision pour IS constituée en parallèle est non déductible donc à réintégrer : 30 000 * 15% (le
taux de faveur des PME étant ici applicable) = 4 500 €

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2.3. Déterminer le résultat fiscal de la SARL pour 2020.

Justification Réintégra-
Opération Déduction
(Règle de droit et en l’espèce y compris les calculs nécessaires) tion
a. En droit
Résultat Le résultat comptable constitue la base de calcul du résultat
comptable fiscal.
Il est imposable s’il est positif ou déductible s’il est négatif
En l’espèce 100 000
Le résultat comptable 2020 est déficitaire
b. En droit
Rémunérati La rémunération du gérant d’une SARL soumise à l’IS est une
on du charge déductible si elle n’est pas excessive et correspond à
gérant une activité réelle.
En l’espèce
La rémunération de M. MAND correspond à une activité réelle
dont le montant n’est pas excessif. La charge est déductible et
ne génère ici aucun retraitement fiscal.
c. En droit
Compte Les intérêts versés sur le compte courant de l’associé d’une
courant de société sont déductibles de ses résultats à deux conditions :
l’associé A. - Le capital de la société doit être entièrement libéré ;
MAND - Le taux d’intérêt ne doit pas excéder le TMPV. Les intérêts
excédant le TMPV sont à réintégrer.
En l’espèce
Le capital de la SARL MD86 est entièrement libéré. Les intérêts
versés sur le compte de M. MAND dépassent cependant le
TMPV. Les intérêts excédentaires ne sont pas déductibles. 100
Sont à réintégrer ici : (2,19%-1,19%)* 10 000€ = 100 €
d. En droit
Prime Les primes versées pour une assurance décès sur la tête d’un
d’assuranc « homme clé », souscrite au profit de l’entreprise, sont
e décès normalement déductibles, au fur et à mesure de leur versement.
« homme En l’espèce
clé » Les primes d’assurance décès versées entre 2016 et 2020 par
la SARL MD86 ont été déduites normalement. Aucun
retraitement ne sera réalisé en fiscalité en 2020.
d. En droit
Indemnité L’indemnité est imposable mais peut être étalée sur 5 ans sans
« homme prorata temporis à compter de l’année d’attribution 80 000
clé » En l’espèce,
La SARL MD86 souhaite maximiser son déficit, elle doit donc
choisir l’étalement : 100 000 x 4/5
e. La PVCT sur sinistre n’est pas imposable au titre de 2020
Plus-values (étalement sur 2 ans à compter de 2021).
(voir La provision pour IS constatée en 2020 n’est pas déductible car 30 000
mission 1) l’IS est non déductible par disposition de la loi. 4 500
RESULTAT FISCAL IS = DEFICIT - 205 400 €

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2.4. Présenter à M. Alexis MAND un document structuré dans lequel figurent :
- le mécanisme et les conditions d’application du report en arrière des déficits fiscaux
des sociétés soumises à l’IS ;
- le calcul de la créance d’impôt sur les sociétés (à 15%) dont pourra bénéficier la SARL
au titre de son résultat 2020.

Le mécanisme et les conditions du carry-back

Lorsqu’une société soumise à l’IS constate un résultat fiscal déficitaire, ce déficit est en principe
reportable sur ses bénéfices fiscaux futurs (report en avant). Cependant, la société peut sur option
choisir de reporter son déficit en arrière (« carry-back ») sur les bénéfices de l’exercice précédent
celui de réalisation des pertes.

Le report en arrière se fera non pas sur le bénéfice fiscal « brut » N-1 mais sur un bénéfice
d’imputation diminué notamment de la fraction du résultat N-1 distribuée, de la fraction du résultat N-
1 non distribuée pour laquelle l’IS a été payée à l’aide de crédits d’impôts…

Le report en arrière est limité à 1 000 000 €. Le surplus qui n’a pu être reporté en arrière est
reportable en avant.

Le report en arrière fait naître une créance sur le Trésor (l’administration fiscale) équivalente au
montant du report multiplié par le taux d’imposition applicable au bénéfice d’imputation.

Le calcul de la créance de carry-back de MD 86

Dans le cas d’espèce, le bénéfice d’imputation 2019 de la SARL MD 86 se monte à 40 000 € -


10 000 € de dividendes distribués = 30 000 €.

La SARL MD 86 pourra reporter en arrière 30 000 € de déficit subi en 2020 (le surplus, soit
175 400 €, sera reporté en avant).

Sachant que le bénéfice d’imputation a été en totalité imposé à 15% (taux réduit des PME, applicable
à MD 86), la créance générée par ce report en arrière : 30 000*15% = 4 500 €

Nb : la répartition des dividendes versés entre la partie taxée au taux réduit et celle taxée au taux normal
apporte une analyse plus précise.

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DOSSIER 3 – ACCOMPAGNEMENT DU FOYER FISCAL MAND DANS UNE DEMARCHE
D’OPTIMISATION DU MONTANT DE LEUR IMPOSITION SUR LES REVENUS

3.1. Présenter une note structurée dans laquelle vous analysez les différentes options
d’imposition offertes dans les catégories Traitements et Salaires (TS), Revenus des Capitaux
Mobiliers (RCM) et Revenus Fonciers (RF) offrant un allègement potentiel de la charge d’IR du
couple. Un chiffrage succinct pourra être apporté en appui de vos analyses.

L’objectif des époux MAND est de maitriser au mieux leur charge d’IR dans un contexte de
contraction de leurs revenus.
Nous pouvons proposer une étude d’optimisation sur trois revenus catégoriels :

Les traitements et salaires

Le contribuable peut substituer à l’abattement forfaitaire les frais professionnels.


Cette option concerne l’intégralité des revenus de M. MAND.

Dans le cas d’espèce, il apparait que les frais réels de M. MAND s’élèvent à 4 800 € pour un montant
de salaires de 35 000 €.

L’option pour les frais réels doit être posée puisque le revenu catégoriel en sera minoré (30 200 € vs
31 500 €).

Les RCM

Le régime de droit commun applicable aux RCM est le PFU (ou flat tax). Cependant les dividendes
perçus par des personnes physiques peuvent sur option être imposés dans la catégorie des revenus
des capitaux mobiliers imposés au barème progressif. Ils bénéficient alors d’un abattement de 40 %
sur le montant brut des dividendes et d’une déductibilité d’une partie de la CSG.

Les époux MAND détiennent des revenus d’actions éligibles à l’abattement des 40 % sur la base, ce
qui abaisserait le montant imposable à 2 000 x 60 % = 1 200 €.

Nous savons que le taux marginal d’imposition du foyer fiscal MAND sera probablement de 30 %
(seule donnée tangible pour évaluer l’intérêt de l’option), donc le poids de l’IR sur les RCM peut être
évalué à 360 € (1 200 x 30 %) ce qui n’est pas favorable puisque le taux d’IR de la flat tax est de
12,8% sur le montant brut des dividendes, soit une charge de 256 € (2 000 x 12,8 %). L’abattement
de 40% ne compense pas le différentiel de taux. L’option pour le barème ne doit pas être exercée sur
cette catégorie.

Les RF

Les revenus provenant de locations immobilières (revenus fonciers) au régime micro-foncier peuvent
être sur option imposés au régime réel à la condition évidemment que les charges puissent être
correctement tracées.

En l’espèce, les loyers perçus en 2020 s’élèvent à 10 000 €, le régime de droit qui s’applique est le
micro foncier (loyers inférieurs à 15 000 €/an).
Mais, M. MAND a tenu une comptabilité des charges puisqu’il précise un montant de 4 000 € pour
l’année 2020.

Dans ce cas, l’option pour le régime réel peut être posée. Elle génère un montant imposable de
6 000 € (10 000 - 4 000) versus un montant forfaitaire en régime micro de 7 000 € (10 000 x 70 %).
L’option pour le régime réel d’imposition est plus favorable mais il faut garder en mémoire que
l’option est exercée pour une durée de trois ans.

Nous conseillons donc de poser l’option pour la catégorie TS et la catégorie RF, ce qui permettra aux
époux MAND de réduire leur revenu imposable.
Nous insistons sur l’engagement de 3 ans qu’implique l’option pour le régime réel des RF.
Le passage à un régime réel (TS et RF) impose une organisation administrative minimale afin d’être
en mesure de répondre à toute demande de l’administration fiscale en cas de contrôle.
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OU

3.2. Présenter une note structurée dans laquelle vous explicitez si le rattachement ou
l’absence de rattachement de Claire MAND au foyer fiscal de ses parents peut présenter des
avantages pour leur imposition à l’IR.

L’objectif des époux MAND est de maitriser au mieux leur charge d’IR dans un contexte de
contraction de leurs revenus.

Nous pouvons proposer une étude d’optimisation qui repose sur l’intérêt du rattachement ou non
d’un enfant majeur, en l’occurrence leur fille ainée, Claire, 20 ans, étudiante célibataire et sans
revenu.

Le rattachement d’un enfant majeur au foyer fiscal de ses parents est possible sous certaines
conditions : Peut être notamment rattaché au foyer fiscal parental l’enfant de moins de 25 ans qui
poursuit des études.

Le rattachement permet au foyer fiscal des parents du jeune majeur de bénéficier d’un
accroissement de son nombre de parts.

Ainsi, si un premier ou un deuxième enfant majeur étudiant célibataire est rattaché au foyer d’un
couple marié, le nombre de parts du foyer fiscal sera majoré d’une demi-part par enfant.

Cette majoration pourra permettre au foyer fiscal de diminuer in fine le montant d’IR qu’il devra
acquitter.

Les conditions sont remplies dans le cas de Claire car elle a moins de 25 ans et est sans revenu.
Son rattachement permet au foyer MAND de bénéficier de 3 parts (2 + 0,5 + 0,5) au lieu de 2,5 donc
d’abaisser le QF et in fine l’IR et de la réduction d’impôt pour frais de scolarisation des enfants à
charge de 183 € par enfant étudiant.

Mais il convient d’envisager la solution alternative qui consiste à détacher l’enfant du foyer fiscal.

Dans ce cas, le foyer pourra déduire une pension alimentaire de son revenu pour les frais engagés
pour financer le train de vie du jeune majeur. Là encore, l’imposition diminuera en conséquence non
par une augmentation du nombre de parts du foyer mais par le biais d’une minoration du revenu
global imposable.

Dans le cas du foyer fiscal MAND, la déduction est limitée à 5 959 € pour 2020 puisque seule Claire
est concernée. Les frais engagés au profit de Claire doivent être justifiés pour permettre la déduction.

Le rattachement et le versement d’une pension alimentaire ne sont pas cumulables

A ce stade de la réflexion, nous pouvons conclure que le rattachement de Claire MAND au foyer de
ses parents comme l’absence de rattachement (sous condition de versement d’une pension
alimentaire) sont donc de nature à diminuer l’IR des époux MAND.

Seule une étude plus fine de la situation du foyer avec génération de simulations de calcul permettra
de déterminer la solution adéquate pour la famille MAND.

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