Droit Des Contrats Bis

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Droit des contrats

05/12

En quoi consiste l’étendue de la liberté contract ?

Liberté de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son co-contractant, de choisir la


forme du contrat. La liberté contractuelle ne permet pas de déroger à l’ordre public.

Comment est exercée la liberté contractuelle dans un contrat de bail et dans un contrat de
transport de personnes ?

Dans un contrat de bail, la personne qui veut louer un logement choisit le propriétaire du
bien qu’elle veut louer. Le montant du loyer et les conditions d’utilisation du bien peuvent
faire l’objet d’une négociation.
Cependant, cette liberté contractuelle a des limites : par exemple, le locataire ne doit pas
créer de nuisances au voisinage ni dégrader le logement.

Dans un contrat de transport de personnes, toute personne est libre de choisir un moyen de
transport et de l’utiliser au moment où elle en a besoin.
Cependant, cette liberté a des limites : par exemple, la personne doit respecter les règles de
sécurité imposées par le transporteur et ne pas avoir un comportement qui cause des
dommages aux autres voyageurs.

CAS PRATIQUE 1

SA TOP CUISINE

A) La société pouvait-elle mettre fin à la négociation ?


En vertu du principe de la liberté contractuelle, chacune des parties est libre de rompre
les négociations à tout moment. Cependant, cette rupture, doit s’effectuer de bonne foi,
de façon loyale et non brutale.
En l’espèce, la société bois service avait parfaitement le droit de mettre fin aux
pourparlers. Mais, elle l’a fait la veille de la signature et après plusieurs mois de
négociation. De plus, elle ne donne aucune raison à cette rupture brutale.
Conclusion, elle peut être considérée comme de mauvaise foi et ne pouvait donc pas
rompre la négociation.

B) La SA peut-elle obtenir réparation ?


La règle : La rupture brutale et de mauvaise foi constitue une faute susceptible d’engager
la responsabilité civile extra contractuelle de son auteur.
En l’espèce, la SA TOP CUISINE peut obtenir des dommages et intérêts si elle apporte la
preuve d’une faute, d’un préjudice et d’un lien de causalité. Elle sera indemnisée dans la
limite des frais réellement engagés lors des négociations (Perte réelle)
Conclusion, La SA peut obtenir réparation sur les frais de déplacement en Asie par
exemple.
CAS PRATIQUE 2

MR HUGO

a) La promesse unilatérale de vente est un contrat par lequel une personne s’engage à


vendre, à des conditions déterminées, un bien à une autre personne. Il s’agit d’un
contrat préparant le contrat définitif. Le promettant est complétement engagé alors
que le bénéficiaire a consenti à la promesse mais pas au contrat définitif.
Le bénéficiaire peut verser une indemnité d’immobilisation pour payer le service
rendu par le propriétaire qui tient le bien à sa disposition.
Lorsque l’acheteur n’est pas sûr de pouvoir acheter un bien, la promesse unilatérale
permet de lever ou non l’option.

b) Mr Hugo peut-il se dédire auprès du propriétaire ?


Mr Hugo qui est le bénéficiaire de la promesse unilatérale peut renoncer à signer le
contrat définitif. Cependant, il perdra l’indemnité d’immobilisation.

La clause pénale

1. Expliquer le fonctionnement de la clause pénale dans le contrat en faisant


ressortir en particulier le rôle du juge.

La clause pénale permet de connaitre à l’avance les conditions du


dédommagement du contractant subissant une mauvaise exécution ou une
inexécution. La somme allouée au créancier peut cependant être modifiée par le
juge, si elle parait disproportionnée, càd excessive ou dérisoire.

2. Pourquoi, selon vous, l’intervention du juge est-elle exceptionnelle en la


matière ?

L’intervention du juge est rare psq la raison d’être d’une clause pénale dans un
contrat est la volonté des parties de faciliter le règlement des litiges relatifs à
l’inexécution du contrat sans passer par un procès.

CAS PRATIQUE 3

Arthur

Le problème de droit :
A quelles conditions un contrat de vente est-il valable ?

Pour produire les conséquences juridiques voulues, le contrat doit respecter les
conditions imposées par la loi :
- Le consentement : il doit exister et être exempt de vices (erreur, dol, violence)
- La capacité de contracter : toute personne peut contracter. Mais, les mineurs
non émancipés ne peuvent contractés que par l’intermédiaire de leur
représentant légal sauf pour les actes de la vie courante pour lesquelles il est
d’usage qu’un mineur agisse seul (nourriture, transport).
- Le contenu licite et certain : L’objet du contrat doit être licite et conforme à la
loi et aux bonnes mœurs.
Si l’une des conditions fait défaut, le contrat encoure la nullité. La nullité
permet l’anéantissement rétroactif du contrat avec un jeu de restitution
réciproque entre les parties. Cependant, il est possible pour le titulaire de
l’action en justice de renoncer à la nullité en confirmant le contrat.

En l’espèce, le contrat de vente conclu par Arthur ne respecte pas la condition de


la capacité parce qu’Arthur est mineur (15 ans).
Le contrat encourt une nullité relative. Il pourrait être annulé par les parents
d’Arthur. Cependant, pour éviter cela, il faudrait conseiller à Mr FLAMAC d’inciter
les parents d’Arthur à venir confirmer le contrat de vente.

CAS PRATIQUE 4
Mr VICTOR

1. Comment peut-on qualifier les négociations entre Mr Paul et Mr Victor ?

Il s’agit de pourparlers (face de négociation avant la signature du contrat)

2. Mr Victor avait-il le droit de rompre leur relation aussi brutalement ?

Mr Victor doit respecter le principe de la liberté contractuelle qui dit que la rupture
est libre mais ne doit pas être brutale, de mauvaise foi et déloyale.
C’est une faute qui engage la responsabilité extra contractuelle.

3. Mr Paul peut-il prétendre à réparation ? Sur quel fondement ? Quelles conditions ?

Sur le fondement de la responsabilité civile, Mr Paul pourra bénéficier de la


réparation de son préjudice.
3 conditions de mise en œuvre de la responsabilité : Une faute, un préjudice, un lien
de causalité.

4. Indiquez les trois types d’obligations et les 3 conditions de validité du contrat.

- Obligation de faire, de ne pas faire et de donner.


- Le consentement, la capacité, un contenu licite et certain.

Question de cours :

Le silence vaut-il consentement ?


En droit Français, le silence ne vaut pas acceptation. A ne pas confondre avec l’adage « Qui
ne dit mot consent ».

Quels sont les trois éléments qui peuvent influencer le consentement ?

L’erreur : L’erreur désigne une fausse représentation de la réalité. Il y a erreur lorsqu’il


existe un décalage entre ce que le contractant voulait et ce que le contrat est réellement.

Le DOL :  Le dol est le fait pour un contractant d’obtenir le consentement de l’autre par
des manœuvres ou des mensonges.

La violence :  il y a violence lorsqu’une partie s’engage sous la pression d’une contrainte qui


lui inspire la crainte d’exposer sa personne, sa fortune ou celles de ses proches à un mal
considérable 

En quoi consiste le principe d’autonomie de la volonté ?

C’est le principe de la liberté contractuelle. Les parties sont libres de décider du contenu du
contrat.

CHAPITRE 6 : Le contrat d’entreprise

Les éléments indispensables du contrat de travail : Un lien de subordination, une


rémunération et une prestation exercée.

Sans le lien de subordination, le contrat est un contrat d’entreprise.

L’astreinte : une somme d’argent à payer au cocontractant (par


jour/semaine/mois/trimestre) jusqu’à ce que la prestation soit faite

Le contrat d’entreprise est une convention par laquelle un entrepreneur (le maitre
d’œuvre) s’engage contre rémunération à réaliser soit personnellement, soit par
l’intermédiaire de préposés, au bénéfice d’un donneur d’ordre (maitre d’ouvrage) un travail
et ce de manière indépendante et sans le représenter.

Règle applicable : Le maitre d’œuvre doit respecter des obligations vis à vis du maitre
d’ouvrage. Il a une obligation de conseil et d’information préalable sur le travail demandé. Il
a également une obligation de prudence et de sécurité. Càd qu’il ne doit porter atteinte ni
aux personnes ni aux biens confiés. Enfin, il a une obligation de réaliser la prestation
convenue. Selon le contenu de la prestation, l’obligation pourra être une obligation de
moyen ou une obligation de résultat.
Exercice 2 : Le contrat d’entreprise
Le Pressing a-t-il failli à ses obligations ?

En l’espèce, Julien porte des vêtements au pressing pour nettoyage et réparation. Il est donc
le maitre d’ouvrage et le pressing le maitre d’œuvre.
Le pressing doit à son client information préalable et conseils éclairés. Il doit réaliser la
prestation convenue avec prudence et sécurité. Le nettoyage et la réparation sont
considérés comme des obligations de résultat.

Le fait que l’employé du pressing n’ai pas prévenu Julien de la nature particulière du tissu de
la cravate et qu’il l’a définitivement abimé montre que le maitre d’œuvre n’a pas respecté
ses obligations. Le fait que le reste des vêtements ne soit pas prêt à la date convenue
constitue aussi un non-respect des obligations du contrat d’entreprise.

Contrat de vente :

Cas pratique Muriel :

Il faut : un vice antérieur à la vente, un vice caché non apparent découvert postérieurement
à la vente, un vice qui rend la chose impropre à son usage ou qui en diminue l’usage, une
action intentée dans un délai de 2 ans à partir de la découverte du vice caché.

L’acheteur peut utiliser l’action estimatoire qui préserve le contrat mais qui entraine une
diminution du prix.
Elle peut se cumuler avec les dommages et intérêts par le biais de la responsabilité civile
contractuelle.
Muriel a acheté une maison dont elle découvre qu’elle est envahie par des termites. Il s’agit
d’un vice caché non décelé avant la vente.
Murielle a 2 ans pour agir et demander réparation au vendeur qu’il soit proche ou éloigné.
Le tribunal sera celui du lieu de l’immeuble.

Cas Danvozieu :

Le contrat ne comportant aucune clause spécifiant le transfert de propriété de la chose


vendue à l’installation de l’acquéreur, le contrat de vente et la publicité suffisent au
transfert. C’est donc Mme Danvozieu qui devra payer les réparations.

En principe, par le seul échange des consentements. Par la seule signature du contrat,
l’acheteur devient le propriétaire du bien qui a été vendu même si la chose n’a pas encore
été livrée ou payée. La conséquence juridique principale est le transfert immédiat des
risques. En cas de destruction du bien vendu sans que quiconque en soit responsable,
l’acheteur supporte les conséquences matérielles de cette destruction.
En l’espèce, Julie a acheté un bien immobilier le 21 décembre (…)
Droit de propriété :
L’usus : droit d’utiliser la chose
Fructus : droit d’en récolter les fruits
L’abusus : droit de disposer (vendre, détruire, donner)

Cas pratique : les contrats conclus par l’entreprise

Selon l’article 1583 du CC – La vente est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de
droit à l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la
chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé.

La conclusion du contrat de vente entraine le transfert immédiat de propriété et des risques


attachés à la chose. L’objet de la vente peut être un meuble ou un immeuble.

En l’espèce, les époux fontvieille ont achetés 10 chiots. L’échange des consentements à eu lieu
le 3 mai, la vente est donc parfaite depuis cette date. Les époux supportent les risques depuis le
3 mai donc ils devront régler le solde prévu même si ils ne reçoivent que 7 chiots sur les 10.

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