Droit des contrats et droit des contrats spéciaux

CHAPITRE 1
CM1
-Le bail d’habitation est un contrat conclu entre un propriétaire (le bailleur) et locataire (preneur) à
l’usage d’un bien et d’habitation.

-Contrat d’assurance auto : C’est un contrat par lequel un souscripteur contre le paiement d’une
prime à contenu d’un assureur qui le garantisse des dommages que son véhicule pourrait avoir
provoqué à des tiers en cas d’accident.

-Contrat de travail est le contrat par lequel une personne, le salarié s’engage à travailler moyennant
rémunération pour le compte sous les ordres et le contrôle d’une autre personne l’employeur.

-La convention de stage est un contrat conclu entre un employeur, le stagiaire et un établissement
d’enseignement supérieur. Contrat au terme duquel l’employeur s’engage pour une période
déterminée à gratifier le stagiaire et à le mettre en situation en milieu en professionnel pour que
celui-ci acquière des compétences et mettre en œuvre les acquis de sa formation en vue d’obtenir un
diplôme et de favorisé son insertion professionnelle

-Pacs : contrat conclu entre deux personnes majeures de sexe différents ou de même sexe ayant
pour but d’organiser leur vie commune

La donation : contrat unilatéral par lequel une personne sans contrepartie ni espérance de gain
quelconque remet une chose à une seconde personne.

Contrat de transport de passager désigne le contrat au terme duquel un transporteur professionnel

s’engage à transporter une personne d’un lieu à un autre

Contrat de ventre : Contrat par lequel une personne s’engage à livrer une chose et l’autre personne
à la payer et qui emporte transférer de la propriété de cette chose et que ces deux personnes ont
convenu de la chose et du prix

Contrat de mariage : le contrat de mariage est le contrat par lequel sont déterminé le statut et le
sort des biens appartenant aux époux, jusqu’à la dissolution du mariage

Contrat de licence sportive : C’est un contrat par lequel le joueur de football va s’affilier à une
fédération ou une ligue, déclaré se soumettre au règlement dans le cadre de la pratique de ce sport
au sein de cette fédération ou cette ligue.

Personne morale est défini par opposition au personne physique, c’est des groupements de
personne, ils sont impalpables, il y’a des associations, des sociétés…

Contrat de société : contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent d’affecter une
entreprise commune et bien ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de
l’économie qui pourra en résulter

La notion de contrat

Les éléments qui définissent tout contrat

Le contrat est un accord de volonté entre deux ou trois personnes destinées à modifier transmettre
ou éteindre les conditions.

Il y’a l’accord de volonté, soit la convention tout contrat est forcément une convention.

Destiner à modifier transmettre ou étendre une obligation.

Le contrat est relatif à des obligations.

Manifester la rencontre des conventions

Voir article 1100-1

Les conventions ne sont pas des actes unilatéraux de volonté.

Obligation est un concept juridique qui se définit par 3 caractéristiques :

C’est un rapport entre 2 personnes, le créancier et son débiteur (le créancier est en situation d’exiger
qlq chose du débiteur. Et le débiteur s’oblige envers le créancier de lui fournir la chose.)

Elle a un objet, on l’appel également prestation (comme payer le prix, remettre la chose, offrir la
jouissance d’un objet etc.…)

Le droit va attacher une sanction à l’obligation et si le débiteur ne s’exécute pas alors le créancier
peut avoir recours à la force publique pour le contraindre
CM2 22/09/2022
Faire la différence entre la formation du contrat et l’exécution du contrat. La distinction entre
formation et exécution est fondamentale. Si un contrat est bien formé on dit qu’il est valide. S’il y’a
défaut de validité du contrat la sanction est la nullité du contrat.

La validité du contrat : pour dire qu’un contrat est valide il y’a plusieurs conditions à respecter :
Consentement des parties, capacité de contracter ce sont les conditions relatives au contractant,
contenu licite et certain condition relatives au contrat.

Etudier la capacité que la personne a à contracté dans une première partie, et dans une deuxième,
qui va la représenter.

Il y’a 2 types d’incapacité :

1)Incapacité d’exercice : incapacité voulant une personne sans être privé de droit de contracté ne
pourra pas exercer ce droit elle-même

2)Incapacité de jouissance : interdit pour une personne de conclure un contrat.

Mineur :

Les mineurs : Le code civil dit que les mineurs sont frappés d’une incapacité d’exercice, ce sont les
personnes non émancipées. Au moins l’un des parents du mineur exerce encore l’autorité parentale
à l’égard de ce mineur.

Premier cas de figure : contrat de la vie courante, exception complète à la règle de principe

Acte de disposition, le régime de la représentation se fait plus lourd, ces actes porteront sur des
biens de hautes valeurs. Actes qui auront pour conséquence d’endetter fortement le mineur.

Catégorie des actes graves : poids plus important, acte qui ont pour conséquences d’appauvrir
gravement le mineur

Actes interdit : interdit au mineur de pratiquer une donation

Majeur :

Majeur incapable de pourvoir seul ne vont pas pouvoir conclure des contrats en raison d’une
altération de ces facultés. Ils sont placés sous tutelle ou curatelle

Ex : acte à titre onéreux, interdit au propriétaire d’une maison de retraite de vendre n’importe quel
bien aux personnels de cette maison de retraite.

La personne morale ne pourra pas vendre le bien qu’elle possède à son représentant

Représentation : mécanisme juridique qui permet à une personne le représentant de conclure un

contrat non pas pour elle-même mais pour le compte d’une autre personne de représentée

Le pouvoir de représenter doit avoir une origine, doit venir de quelque part, vous ne pouvez pas par
un acte intégral

Le pouvoir de représentation vient d’un contrat, d’une convention et sont convention. La création
dans ce cas de figure va donner naissance au pouvoir de représentation.

Le cocontractant avec lequel son représentant est en négociation

CM4- 06/10/2022
Intégrité du consentement

1 seul cas de figure à l’existence d’un vice du consentement : 1 partie est atteint d’un trouble mental
au moment de conclure le contrat, il faut être sain d’esprit pour consentir valablement à un contrat.
Article 414-1 : pour faire un acte valable il faut être sain d’esprit...

Toutes les personnes affectées de trouble mental au moment du contrat ne sont pas placées sous un
régime de protection.

Certains régimes de protection ont la différence de la tutelle été plus léger ; curatelles. Avec la
curatelle, on peut conclure de contrat, Le régime de curatelle est un régime plus allégé. Cette règle
peut jouer, il ne faut pas émettre de différence entre les deux. D’un coté il y’a le pouvoir de conclure
un contrat de l’autre de voir si la personne est en mesure de conclure le contrat.

La règle de l’article 1929, c’est à celui de prévaloir le trouble de prouver qu’il existe. Distinguer 3 cas
de figure pour prouver qu’il y a un trouble mental :

1- La personne qui a conclu le contrat après le trouble mental a été placée sous régime de
tutelle, donc on veut annuler le contrat
2- La personne n’a pas été placée sous le régime de tutelle, il va falloir prouver que la personne
est affectée du trouble au moment du contrat. Il faut prouver que la personne a été affectée
du trouble mental avec une expertise médicale,
3- Cette personne a fini par décéder, ses successeurs peuvent se dire c’est pas mal d’annuler le
contrat, le problème c’est qu’ici on ne peut plus prouver que cette personne était affectée
d’un trouble au moment de l’acte. Il n’y a plus d’expertise médicale possible la personne est
décédée. Il faut regarder le contenu du contrat, au regard de ce contenu, le contrat ne peut
pas être conclu par une personne en pleine possession de ses moyens.

Si ces 3 conditions sont respectées, alors le contrat doit être annulé. Le consentement n’était pas
réel. Ce consentement était vicié, affecté d’un vice. Il y’a 3 vices dans le droit des contrats : l’erreur,
le dol et la violence.

L’erreur le dol et la violence, lorsqu’ils sont de tel nature que sans eux, une des parties n’aurait pas
contracté à des conditions substantiellement différentes.

Le consentement de cette personne n’a pas été libre et éclairé. Le consentement a été rendu
imparfait du fait dé l’erreur, du dol et de la violence.

Pour l’erreur ou le dol, il y’aura forcément un déficit d’information. La partie qui est frappée par
l’erreur ou le dol n’avait pas une maitrise suffisante pour donner une explication libre et éclairée.
L’erreur ou le dol est une question d’information, il faut penser à ce qui a pu se passer durant la
phase des pourparlers. Il y a une règle qui impose à chaque partie, il faut délivrer toutes les
informations indispensables pour que l’autre partie doit être en disposition de conclure ou pas le
contrat. Si les informations n’ont pas été correctement donnée, il y’aura forcément une erreur ou un
dol. Ce n’est qu’une question d’information.

La violence est une question de pure contrainte. La personne n’a pas pu donner un consentement
libre par contrainte de l’autre partie.

L’erreur peut être définie comme « si j’avais su, ne n’aurais pas conclu ce contrat ».
La question juridique est la suivante pour l »erreur : peut on provoquer l’annulation du contrat pour
pouvoir