Corrosion Bacterienne Mars 17

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Ecole de HMD

CORROSION BACTERIENNE

Préparé par M Belkacem BELAHBIB

Sources
 « Mécanisme de transfert direct en corrosion microbienne des aciers » par Maha MEHANNA
(Institut National Polytechnique de Toulouse
 « Rôle des bactéries sulfurogènes dans la corrosion du fer » par R.MARCHAL (Institut Français de Pétrole)
 « la détérioration des canalisation » par ERIC VRIGNAUD

Janvier 2017
I. Généralités
Ecole de HMD

La corrosion bactérienne est aussi appelée


biocorrosion. C’est en 1923 que Von Wolzogen
Kühr a démontré expérimentalement l’action
des bactéries sulfato-réductrices dans la
corrosion du fer en milieu anaérobie.
Depuis ,de nombreux chercheurs ont essayé
d’expliquer les mécanismes de la biocorrosion.
Des travaux et des études très poussées dans le
domaine continuent a être présentées pour
donner plus d’explications au phénomène
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I. Généralités
Ecole de HMD

Sur certains sites industriels pétroliers ,de sérieux


problèmes dus à ce type de corrosion sont
parfois rencontrés tels que:

 Les perforations des canalisations


 Les perforations des parois des réservoirs
 Le Bouchage de tuyauterie par produit de
corrosion

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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne

Elle résulte de la conjonction défavorable de


trois facteurs :
1.La présence micro-organismes

2.Un environnement favorable


• un milieu aqueux généralement jugé peu
agressif
3.Un sol nourrissant
•contenant produits originaire de dégradation
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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne

1.Les bactéries
Les bactéries sont des micro-organismes
adhérents à la surface des métaux et provoquent
l'accumulation d'acides et de gaz dissous. Elles
interviennent à la fois dans l'eau et dans l'air.
Quelques unes se développent dans l'oxygène
(bactéries aérobies), tandis que l'autres ne
nécessitent pas la présence d'oxygène (bactéries
anaérobies
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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne
1.Les bactéries
Elles peuvent tirer leur énergie aussi bien à partir
de matières minérales que de matières
organiques.

Différents types de bactéries sont associées au


mécanisme de la bio-corrosion

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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne
Les bactéries

bactéries

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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne
1.Les bactéries
Les principaux types de bactéries associées à la
corrosion sont :

 Les bactéries sulfato-réductrices (BSR)


 Les bactéries oxydant le fer et le manganèse
 Les bactéries oxydant les sulfures
 Les bactéries oxydo-réductrices de fer
 Les bactéries sécrétant des acides organiques
et des polymères extracellulaires (Extracellular
Polymeric Substances, EPS en anglais).
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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne

2.Un environnement favorable


• Un milieu aqueux généralement jugé peu
agressif
• Revêtement défectueux
• Déchets
• Glaires fabriqué par un type de bactéries
aérobie
• Produits de corrosion

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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne

2.Un environnement favorable (suite)

• Biofilms qui se composent de micro-


organismes variés et d’organismes
supérieurs. Les algues, les moules et les
berniques prennent une part importante à
la constitution des biofilms en milieu marin

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II. Facteurs
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de corrosion bactérienne

3.Sol nourrissant

Composé essentiellement de:

• Produits de dégradation biologique


• Restes pétroliers

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation (corrosion) par formation d'acides.

Les acides minéraux et organiques issus du


métabolisme microbien peuvent jouer un rôle
dans le processus de dégradation.

De nombreuses bactéries sont susceptibles par


fermentation ou par oxydation, de donner des
métabolites acides.

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne
Dégradation (corrosion)par formation d'acides.
Les composés soufrés.
La formation d’une quantité substantielle d’acide
sulfurique peut être attribuée à l’activité
de Thiobacillus.
Ces micro-organismes, généralement
autotrophes et acidophiles, tirent l’énergie
nécessaire à la fixation du gaz carbonique ou à
la dégradation des substrats organiques de
l’oxydation du soufre de l’hydrogène sulfuré.
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation par formation d'acides.


Les composés soufrés.
Ces bactéries sulfo-oxydantes pourrait avoir les
réactions métaboliques suivantes :

H2S + 2 O2 H2SO4

2S + 3 O2 + 2 H2O 2 H2SO4

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation par formation d'acides.


Les composés soufrés.
D’autres bactéries comme les bactéries sulfato-
réductrices en milieu anaérobie peuvent
produire de l’hydrogène sulfuré qui est aussi
corrosif.

Ces réactions sont surtout localisées aux sorties


des conduites de refoulement
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation par formation d'acides.


Les composés soufrés.
Ensuite ,sur le fer ,les réactions d’attaque et sur
certains de ces composés auront lieu come suit :

H2S + Fe FeS + H2 (g)


H2S + FeCO3 FeS + CO2 + H2O
H2S + Fe(OH)2 FeS + 2 H2O

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation par formation d'acides.


Les composés soufrés (suite).
Le sulfure de fer ainsi formé est très réactif et va
réagir avec l’oxygène pour donner de l’oxyde
de fer, Fe3O4, qui se transformera en oxyde de
fer rouge et redonnera de l’hydrogène sulfuré.
On constate la formation d’un cycle sans fin tant
qu’il y aura du fer.
6 FeS + O2 + 6 H2O 2 Fe3O4 + 6 H2S
4 Fe3O4 + O2 + 18 H2O 6 (Fe2O3,3H2O)
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Dégradation par formation d'acides.

L’acide nitrique.

les bactéries nitrifiantes pourraient être aussi


impliquées dans les phénomènes de
biocorrosion. Car elles sont à l’origine de
production d’acide nitrique.

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Les bactéries méthanogènes.

Une étude tend à impliquer les bactéries


méthanogènes dans les phénomènes de
biocorrosion anaérobie des métaux ferreux.

Combinant l’hydrogène moléculaire et le gaz


carbonique pour produire du méthane, elles
peuvent aussi utiliser le fer comme donneur
d’électrons dans la réduction du CO2 en
méthane.
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Les bactéries méthanogènes.

Ce mécanisme d’oxydation du fer est une


dépolarisation cathodique dans laquelle les
électrons issus du fer se combinent aux protons
résultant de la dissociation de l’eau pour former
de l’hydrogène directement utilisable par les
bactéries méthanogènes.

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Les bactéries méthanogènes.

Ce mécanisme d’oxydation du fer est une


dépolarisation cathodique dans laquelle les
électrons issus du fer se combinent aux protons
résultant de la dissociation de l’eau pour former
de l’hydrogène directement utilisable par les
bactéries méthanogènes.

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne

Les ferrobacteries.

Les ferrobacteries tirent l’énergie nécessaire à


leur synthèse de la transformation des sels
ferreux en sels ferriques.

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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne
Les ferrobacteries.
Comment?
Dans les canalisations en métal ferreux, il y a
toujours formation ,(en un point non protégé ou
altéré de la surface) ,d’une légère attaque du
métal au contact de l’eau causant la formation
d’hydroxyde ferreux.

Cet hydroxyde ferreux, dans des conditions


normales, se transforme vite en hydroxyde
ferrique et carbonate grâce à l’oxygène et au
gaz carbonique dissous
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne
Les ferrobacteries.

En général, le phénomène s’arrête là. La


présence de ferrobacteries au point d’attaque
va entraîner la mobilisation des ions ferreux et
leur transformation en sels ferriques et ceci
rapidement tant que le milieu contiendra des
ions ferreux. Il y a alors formation d’amas
volumineux de « rouille » renfermant les corps
bactériens suivie d’une dissolution ininterrompue
du métal.
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne
Les associations bactériennes.
La formation d’amas de rouille par les
ferrobacteries va créer un milieu favorable pour
le développement les bactéries sulfato-
réductrices.
Dans ce milieu créé ,l’oxygène aura de plus en
plus de difficulté à pénétrer vers l’intérieur de la
vésicule établie par les ferrobacteries.
les bactéries sulfato-réductrices réduiront les
sulfates en hydrogène sulfuré.
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III. Mécanisme
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Corrosion bactérienne
Les associations bactériennes.

A l’intérieur de cette vésicule, il pourra se


produire deux sortes de réactions :

2 Fe(OH)3 + 3 H2S 2 FeS + S + 6 H2O

Fe(OH)2 + H2S FeS + 2 H2O

Ces réactions causeront la continuation de la


perforation des canalisations
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