Guide TPM Sesa Systems 2021 Francais
Guide TPM Sesa Systems 2021 Francais
Guide TPM Sesa Systems 2021 Francais
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BUT RECHERCHE
TPM = Total Productive Maintenance
Je mets en place un
programme d’entretien
Je répare avant prévisionnel
que ça casse
Je répare quand
ça casse
Je ne répare pas
C’est une démarche d’amélioration sur le terrain (GEMBA) qui nécessite la participation active :
✓ Des opérateurs qui connaissent leur(s) machine(s) et qui de ce fait contribuent efficacement à sa
maintenance
✓ De tous les services tels que la conception de l’exploitation, le développement, les services
marketing et administratifs, et ceci, à tous les niveaux hiérarchiques, des dirigeants aux
opérateurs.
1. LES AVANTAGES
Tous doivent trouver un avantage dans la démarche TPM :
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2. OBJECTIFS
✓ Zéro panne / arrêt
✓ Zéro défaut
✓ Zéro accident
Ces objectifs sont à la portée de tous en mettant en place des choses simples,
mais de manière rigoureuse et continue. Avant de vouloir modifier une démarche ou pire la rejeter, il est
nécessaire de comprendre d’abord les difficultés que l’on rencontre et pourquoi on n’arrive pas aux
résultats escomptés.
Adopter une démarche TPM c’est accepter de ne pas compter sur des recettes miracles, de ne pas
vouloir considérer que la seule solution valable est celle qui règle tout. Celle-ci est malheureusement
souvent hors de portée immédiate.
3. INTERÊT
En observant la journée d’une machine, on se rend compte qu’elle ne travaille pas durant toute la durée
d’ouverture de l’atelier. Il y a des opérations qui nécessitent son arrêt ou du moins des phases non
productives telles que les changements de séries, rechargements, maintenance, préchauffage... Cela
introduit la notion de temps de fonctionnement brut.
Durant le temps de fonctionnement brut, on pourrait s’attendre à une production égale à ce temps divisé
par la cadence nominale. Or, les relevés de production montrent bien vite qu’il n’en est rien ! C’est sans
compter avec tous les aléas affectant les performances ; pannes, dérives, micro-arrêts... et la cadence
réelle qui est très souvent voire toujours inférieure à la cadence nominale.
Le temps de fonctionnement brut amputé du temps perdu donne le temps de fonctionnement réel, ou
temps de fonctionnement net.
Hélas les pertes ne s’en tiennent pas là. Il est évident que seules les pièces bonnes peuvent être vendues
aux clients. C’est le temps de fonctionnement utile.
NB : Certaines pièces mauvaises peuvent éventuellement être récupérées, mais toujours au prix d’un
surcoût voire à perte intégrale.
Le schéma ci-dessous met en évidence la proportion du temps réellement utile par rapport au temps
d’ouverture total en fonction des pertes.
Temps potentiel d’ouverture = 168 H
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CONTRAINTES LEGALES
INVESTISSEMENTS- RENOVATIONS
Temps d’ouverture = TO NON BESOIN DE PRODUCTION
ARRETS PLANIFIES
Avec un tel gaspillage, le profit nécessaire à la vie de l’entreprise n’est pas assuré ! Notons que chaque «
perte » trouve sa cause dans un domaine qui va intéresser la maintenance. Pour augmenter la
productivité il faut donc réduire toutes ces pertes.
Pour connaître avec précision la situation et mener des actions d’amélioration, la TPM propose un
indicateur qui intègre toutes les composantes du rendement machine (disponibilité, performance et
qualité), le TRS (Taux de Rendement Synthétique).
Le TRS correspond au pourcentage du temps passé à faire des pièces bonnes à la cadence nominale,
par rapport au temps pendant lequel le moyen était mis à disposition de la production.
4. PRINCIPE
Introduction à la démarche TPM
Pour être performant et respecter ses délais, un site a besoin d’un outil de production fiable :
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✓ Des machines et outillages disponibles durant tout le temps prévu,
Pour cela l’entreprise doit supprimer l’imprévu et le hasard dans ses activités de production.
Dans un premier temps, elle doit se concentrer sur les tâches essentielles :
✓ Développer la capacité des opérateurs à mieux conduire leurs machines et outils (inspecter les
machines neuves et anciennes pour détecter et identifier les anomalies, puis à supprimer les
causes, et enfin à établir des standards (autrement dit formaliser la meilleure pratique du moment
pour réaliser une tâche donnée).
✓ Améliorer l’outil de production au cas par cas : accroître l’efficacité des équipements par
l’élimination des pertes une par une
5. METHODE
Maintenance autonome
Le nettoyage
L’objectif est de répondre au besoin de réactivité en cas de dysfonctionnement et de développer
notamment l'autonomie des équipes de nuit et de week-end.
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Ce chantier commence par un nettoyage initial avec la méthode 5S (étapes 1 à 3)
Attention ! il est nécessaire avant de commencer cette opération de mettre les machines en sécurité)
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La remise en état
MECANIQUES
Gravité potentielle : Gravité potentielle :
Soin / accident bénin Handicap Soin / accident bénin Handicap
Gravité potentielle :
Gravité potentielle : Soin / accident bénin Handicap
Accident de travail : Décès Accident de travail : Décès
Soin / accident bénin Handicap Accident de travail : Décès
Ce que j'ai fait (action immédiate) : Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Accident de travail : Décès Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Accepté Délai Pilote Validation Date fin Accepté Délai Pilote Validation Date fin
Accepté Délai Pilote Validation Date fin
Accepté Délai Pilote Validation Date fin
HYDRAULIQUES
Gravité potentielle :
Gravité potentielle : Gravité potentielle : Soin / accident bénin Handicap
Gravité potentielle :
Gravité potentielle : Soin / accident bénin Handicap Soin / accident bénin Handicap Soin / accident bénin Handicap
Accident de travail : Décès
Soin / accident bénin Handicap Accident de travail : Décès Accident de travail : Décès Accident de travail : Décès
Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Accident de travail : Décès Ce que j'ai fait (action immédiate) : Ce que j'ai fait (action immédiate) : Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Ce que j'ai fait (action immédiate) :
GRAISSAGES
ELECTRIQUES
PNEUMATIQUES
SALISSURES
INCIDENT SECURITE
INCIDENT SECURITE
Emetteur : Service : INCIDENT SECURITE
Date : Lieu : PO1 Emetteur : Service :
Date : Lieu : PO1 Emetteur : Service :
Ce que j'ai observé : Date : Lieu : PO1
Ce que j'ai observé :
Ce que j'ai observé :
Accepté Délai
Handicap
Décès
Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Accepté Délai
Handicap
Décès
Ce que j'ai fait (action immédiate) :
Ce chantier 5S est également l’occasion d’inspecter les machines, d’observer pendant que l’on nettoie et
de corriger les anomalies évidentes (graissage, casses, usures, rouille, etc,…). L’anomalie est corrigée
immédiatement si possible. Dans le cas contraire, les anomalies sont transcrites sur des fiches et traitées
au fur et à mesure.
Utilisez les fiches constats d’anomalies : disponibles en 5 couleurs, elles permettent d’orienter le
traitement en fonction du type de défaut constaté
GRIS Electrique
ROUGE Qualité
BLEU Hydraulique
VERT Mécanique
JAUNE Pneumatique
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Remplissez soigneusement votre fiche Détachez le feuillet autocarboné situé en dessous
Placez le feuillet carboné sur la machine Placez le premier feuillet sur le planning
de maintenance
De manière linéaire sur un tableau (Selon le type d’anomalie et l’état d’avancement du chantier ).
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La recherche des causes de salissures et des problèmes
d’accès
Il s’agit ici de dépister les fuites, la présence de copeaux, de pièces, d’étiquettes de colis, etc.) dans le but
de les éliminer et modifier les équipements pour rendre plus facile les inspections et les accès aux divers
points de lubrifications, graissages, réglages...
Le traitement des anomalies passe par une analyse de l’ensemble des constats et pas seulement sur
ceux que nous estimons importants. Selon le triangle de Heinrich, sur 300 anomalies, 200 sont des
défauts latents, 90 sont des défauts légers, 9 sont critiques, 1 seule est grave.
L’objectif est de systématiser l’inspection des machines en rédigeant des standards d’inspection et de
nettoyage pour chaque machine en fonction des éléments vus dans les chapitres « nettoyage » et remise
en état.
Les inspections sont menées selon une fréquence déterminée ; les participants sont chargés de détecter
les anomalies rencontrées en utilisant tous leurs sens : vue (salissures, tâches d’huile, poussières), l’ouïe
(bruits, frottements anormaux), l’odorat (odeurs suspectes), le toucher (chaud, froid, outillage abîmé).
Cette inspection augmente considérablement le niveau de compétences des opérateurs afin qu'ils soient
autonomes pour prendre en charge l'entretien courant et les petites interventions de maintenance.
L’objectif est de répondre au besoin de réactivité en cas de dysfonctionnement et de développer
notamment l'autonomie des équipes de nuit et de week-end. Il implique, responsabilise et motive
davantage les opérateurs et surtout libère les techniciens experts de la maintenance pour des
interventions préventives, de l'amélioration, etc.
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L’amélioration au cas par cas
Dans l’essentiel, la méthode consiste à comprendre comment
fonctionne l’équipement ou la partie de l’équipement concerné
par la perte. On analyse les dérives.
Sont visés tous les gaspillages et causes de perte d'efficience.
La recherche et l'élimination de la cause racine doit éliminer
définitivement les dysfonctionnements.
Dans la plupart des industries, nous enregistrons des écarts entre ce qui est possible de faire dans un
atelier et ce qui se passe réellement.
Ces écarts sont dus principalement à la perte d’efficacité des moyens de production causés par les
pannes et arrêts.
Départ Arrivée
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Les pannes imprévisibles sont des accidents ponctuels qui perturbent les conditions normales d’utilisation
des machines et les interventions sont coûteuses. Les causes sont en général faciles à détecter.
Les pannes chroniques sont des petits dysfonctionnements connus ou inconnus, peu couteux mais
nombreux. Les causes sont difficiles à détecter (défaut de fiabilité, de conception, de construction, etc…)
Les micro-arrêts sont de petites défaillances auxquelles nous nous accoutumons, mais qui pèsent lourd
dans les pertes...
Ces arrêts représentent la principale source de perte d'efficacité. Ils ont également un impact
considérable sur les conditions de travail et notamment, sur le stress des opérateurs (interventions
multiples).
Ils sont souvent responsables de l’altération de la qualité des produits fabriqués Ils sont le signe d'un
mauvais état de la machine.
La démarche consiste à :
✓ Traiter les pannes et arrêts
✓ Effectuer les relevés des temps d’arrêts par cause
✓ Calculer le rendement de l’équipement
✓ Formaliser un Pareto
✓ Rechercher les causes de ses arrêts et les hiérarchiser
✓ Rechercher des solutions
✓ Les mettre en application
✓ Etendre aux autres équipements
• Saisie manuelle
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Si cette méthode est rapide, peu coûteuse en investissement, elle se révèle fastidieuse pour les
opérateurs, coûteuse en temps (relevé et traitement) et l’exhaustivité ainsi que la fiabilité des relevés est
difficile à garantir.
• Saisie semi-automatique
La saisie semi-automatique consiste en une aide à la saisie des causes qui peut s’effectuer par lecture de
codes barres, de boutons préprogrammés, d’un clavier spécifique, etc…
Un niveau plus abouti de saisie semi-automatique est l’acquisition automatique de la durée de l’arrêt,
l’opérateur ne renseignant que la cause de l’arrêt et l’autorisation du redémarrage une fois le motif d’arrêt
renseigné.
Cette méthode présente une fiabilité et un confort pour l’opérateur supérieur à la saisie manuelle.
Cependant sa mise en œuvre nécessite un investissement matériel et demande toujours la rigueur des
opérateurs.
• Saisie automatique
Lourde en termes d’investissement, cette méthode ne peut être envisagée que sur des machines
fortement automatisées où la capture des informations est aisée et où la mesure du TRS est permanente
sur une longue période.
Notons que l’utilisation de systèmes semi-automatiques ou automatiques permet de mesurer la cadence
effective des machines et par conséquent d’identifier les écarts de cadence.
La mesure de la performance
Selon le choix de l’indicateur de productivité, on peut se complaire dans une situation apparemment
satisfaisante, mais totalement irréelle. Prenons l’exemple de l’indicateur le plus simple qui soit, le taux de
marche calendaire. Le taux de marche est le rapport du temps de fonctionnement de la machine au
temps d’ouverture de l’atelier.
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Si l’ouverture de l’atelier est de 8 heures quotidiennes et que la machine tourne 7 heures (une heure
étant nécessaire aux diverses opérations non productives), le taux de marche est de :
7 / 8 x 100 = 87,5 %
Pas mal !
Sauf que cela ne veut pas dire grand-chose, la machine ayant très bien pu tourner à vide...
Il est évident qu’un indicateur aussi élémentaire soit insuffisant à une bonne gestion de la ressource et ne
peut guider aucune action d’amélioration.
Il existe des indicateurs qui doivent nous alerter sur l’efficacité des machines.
Le TRG, Taux de Rendement Global, met en évidence ces pertes d’efficacité puisqu’il mesure le ratio entre
le temps utile (TU=temps pour fabriquer des pièces bonnes) et le temps d’ouverture (TO = temps pendant
lequel l’outil est disponible). Voir le schéma page 4.
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Dans notre exemple, il correspond au rapport entre le nombre de kilomètres réellement réalisé en 9 h soit
558 km et le nombre de km que nous aurions parcouru si toutes les bonnes conditions étaient remplies
(données GPS soit 900 km).
Le TRG est donc de 62 %. Il correspond également à la vitesse moyenne de 62 km/h
Le TRS est sans doute l'indicateur le plus connu et le plus suivi dans l’industrie. Il correspond au ratio entre le
temps utile (TU=temps pour fabriquer des pièces bonnes) et le temps requis (TR = temps pendant lequel
l’outil est utilisé).
Dans notre exemple de trajet, le TRS correspond au rapport entre le nombre de kilomètres réellement
réalisé en 9 h soit 558 km et le nombre de km que nous aurions parcouru sans incidents, pauses
comprises soit 736 km.
Le TRS est donc de 75 %.
La valeur du TRS donne une vision claire du niveau de performance atteint : Les pertes de TRS sont
souvent dues à des petits ralentissements qui se reproduisent fréquemment.
Ce qui intéresse le plus le personnel en charge de l’amélioration des performances c’est de comprendre
quelle est la part d’aléas responsables des pertes ou de la sous-performance.
Ce problème n’est pas de nature à intéresser spontanément les services techniques. En revanche, leur
incidence néfaste n’échappe pas à l’opérateur qui y est confronté quotidiennement.
Aussi, par sa forte implication du personnel et ses méthodes de travail, cette démarche d’optimisation du
TRS permet d’assurer une fiabilisation en profondeur de l’outil de production.
Outre les 2 ratios TRG et TRS, la norme NF E 60-182 définit un certain nombre d’autres ratios et
indicateurs. Parmi ceux-ci :
✓ Le taux de charge : Temps requis (TU) / temps d’ouverture (TO)
✓ La disponibilité opérationnelle : Temps de fonctionnement (TF) / temps requis (TR)
✓ Le taux de performance : Temps net (TN) / temps de fonctionnement (TF)
✓ Le taux de qualité : Temps utile (TU) / temps net (TN)
En résumé, en se référant au schéma en cascade, une machine ne travaille que durant une fraction du
temps d’ouverture de l’atelier (capacité théorique de travail) :
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✓ Si on déduit tous les temps accumulés durant lesquels la machine ne peut travailler pour des
causes d’arrêts planifiés. Ces arrêts, bien que qualifiés de « planifiés » ne sont pas toujours
intégrés dans la planification ce qui explique au moins une partie les écarts.
✓ Si on déduit les perturbations qui interviennent et qui provoquent des arrêts machine ou des
ralentissements.
✓ Si on déduit encore la proportion de produits défectueux générés par la machine sachant que
seuls les produits bons sont « utiles » c’est-à-dire vendables. Certaines pièces mauvaises
peuvent éventuellement être récupérées, mais toujours au prix d’un surcoût. Certaines fois c’est
une perte intégrale.
Pour augmenter le TRS, il faut donc réduire toutes les pertes liées à ces différents
facteurs non productifs.
Son résultat calculé à partir des relevés des temps d’arrêts va permettre de prioriser
les actions et de se concentrer sur les pertes les plus importantes.
On travaille en priorité sur les pannes présentant le temps d'arrêt machine le plus
long et sur les micro-arrêts qui mobilisent fortement les opérateurs pour des
tâches sans valeur ajoutée.
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Comment traiter les pertes de TRS ?
Chaque famille de panne ou arrêt ne se traite pas forcément de la même façon :
Ils font l’objet de la MSP (Maîtrise statistique des Processus) et/ou du 6 sigma.
La MSP (SPC en anglais) est une méthode préventive éprouvée qui permet d'anticiper l'apparition de
produits non conformes en production.
Son objectif est de maîtriser un processus par un suivi graphique (cartes de contrôle) basé sur des
fondements statistiques.
✓ Les pannes
Réduire la fréquence des pannes (mécaniques, électriques, hydrauliques,) et casses sur les différents
équipements est une nécessité et un travail particulièrement exigeant et rigoureux qui demande un
investissement de tous (opérateurs, techniciens, services supports).
L’objectif est mis en place très rapidement une dynamique de progrès basée sur l'amélioration de la
fiabilité.
L’autre cause des pannes est liée à l'usure progressive de l'outil de production, c'est à
dire à la durée de vie des composants. Les pannes de cette catégorie interviennent
donc à des fréquences régulières en fonction du mode d'utilisation.
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Le temps entre deux pannes est donc lié à la durée de vie des pièces détachées :
o L'entretien à fréquence régulière va contribuer à améliorer la fiabilité des machines.
o Une modification de la conception des machines permet également d’allonger la durée de
vie nominale.
La création ou la modification de standards d’entretien (gamme, fiches, modes opératoires,…) va
permettre à l’opérateur d’intervenir rapidement.
• Les micro-arrêts
Les micro-arrêts sont des arrêts brefs qui apparaissent lors du fonctionnement normal des équipements.
Ce ne sont pas des pannes et leur classification est conventionnellement fixée par leur durée inférieure à
5 minutes. Lors d’un micro-arrêt la machine peut être relancée très simplement.
Ces micro-arrêts passent souvent inaperçus sur les relevés de TRS, mais cumulent souvent des temps
de perte importants pour la production. Leur caractère insidieux réside dans le fait qu’ils se répètent un
grand nombre de fois, finissant par accumuler plusieurs dizaines de minutes d’arrêts par jour.
Pour traquer et éradiquer les micro-arrêts, à partir du recueil des données, les arrêts les plus importants
en termes de durée et d’occurrence sont sélectionnés en priorité. Les causes racines sont identifiées et
vérifiées puis les solutions les mieux adaptées sont mise en œuvre.
Comme pour les pannes, des standards d’entretien préventifs sont créés ou modifiés.
La maintenance planifiée
L’objectif est d’établir un programme de maintenance basé sur les travaux réalisés dans les deux
précédents chapitres.
Qu’allons-nous intégrer dans notre planning ?
Ce sont des interventions indispensables qui engendrent l’arrêt total de la production et dont le coût est
non négligeable pour l’entreprise.
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La maintenance corrective
Selon la norme européenne NF EN 13306 X 60-319, « la maintenance corrective est effectuée après
détection d’une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une
fonction requise ».
En d’autres termes, la machine est tombée en panne et l’intervention a pour but de remettre l’appareil en
état. Il existe deux types de maintenance corrective : la maintenance corrective palliative et la
maintenance corrective curative.
La maintenance préventive
Son objectif est de réduire la probabilité d’apparition d’une défaillance ou la dégradation d’un process.
Maintenance systématique
Selon la norme Afnor NF EN 13306 X 60-319, il s’agit d’une « maintenance préventive exécutée à des
intervalles de temps préétablies ou selon un nombre défini d’unités d’usage mais sans contrôle préalable
du bien ».
Maintenance conditionnelle
Selon la norme NF EN 13306 X 60-319, « la maintenance conditionnelle est basée sur une surveillance
du fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions
qui en découlent ».
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Les 8 piliers de la TPM
La TPM peut être considérée comme un bâtiment avec les 5S comme fondations et 8 piliers. Ce sont ces
8 piliers que nous venons d’étudier dans les chapitres précédents.
Les 4 premiers piliers contribuent à l’atteinte de l’efficacité maximale des outils de production.
Les 4 derniers piliers permettent d’optimiser la performance industrielle.
PRODUITS ET EQUIPEMENT
MAINTENANCE PLANIFIEE
ENVIRONNEMENT
FONCTIONNELS
SAVOIR FAIRE
5S
La solidité de l'ensemble est liée à la qualité des fondations (5S).
Si un nombre minimum de piliers est installé, l'édifice tient. A contrario, si quelques piliers sont défaillants,
l'édifice peut quand même subsister. Il n'est donc pas nécessaire de disposer de tous les piliers, ni que
ceux-ci soient de taille/force identique pour obtenir des résultats grâce à la TPM.
Les opérateurs chargés d’assurer ces missions sont les premiers bénéficiaires de l’arrivée des nouveaux
outils : la priorité est donnée à la maintenance prédictive, car c’est elle qui réduit l’immobilisation des
machines.
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Nous trouvons parmi ces outils :
✓ La GMAO (Gestion de la maintenance assistée par ordinateur) qui prévient les pannes en
recueillant des données puis en les analysant grâce à des capteurs, et d’éviter ainsi des arrêts
imprévus d’une ligne de production.
✓ La commande numérique :
Utilisée pour programmer et conduire les équipements de production, elle permet également
d’informer les opérateurs, régleurs et techniciens sur leur état de dégradation et donc de prévoir
les interventions
La réalité virtuelle :
✓ Depuis un écran (PC, Mac, tablette, Smartphone), le technicien va accéder à
des données telles que des photos, vidéos, modes opératoires, plans,…. Il
prend ainsi connaissance de l’équipement, du poste de travail, de l’îlot ou de
la ligne de production avant d’y réaliser une intervention.
✓ La réalité augmentée :
Le principe de la réalité augmentée repose sur l’affichage en temps réel
d’informations sous différentes formes (vidéos, 3D,…). Le technicien ou
opérateur équipé d’une tablette intégrant une caméra pourra être guidé
directement vers l’équipement concerné, visualiser les éléments défectueux,
être renseigné sur l’intervention à réaliser, les pièces à remplacer et accéder à
diverses informations (consignations, temps passé).
✓ Plusieurs fabricants ont développé un casque à réalité augmentée ; le technicien, qui a les mains
libres, peut être en liaison à distance avec un expert qui visualise ce que le technicien a sous les
yeux. Ses interventions sont réalisées grâce à des informations qui apparaissent en
surimpression sur les lunettes.
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6. LES RESULTATS
Un meilleur taux d’utilisation des moyens de production (machines, lignes,…) améliore les résultats
économiques de l’entreprise et sa flexibilité.
La TPM traite les vrais problèmes, supprime leurs causes premières et assure la pérennisation des
actions.
Maintenance inefficace
Perte de la qualité Coût des rebuts, des Retards dans les livraisons Sentiment d’insécurité
Rebuts, Rejets réparations Temps d’immobilisation des Risques d’accidents
Réparations nombreuses Coût de la non qualité installations Pollutions accidentelles
Perte de réactivité Pénalités pour non respect Temps de travail perdu
Maintenance inefficace des délais Perte de productivité
Pertes administratives Coûts administratifs
Impact sur la satisfaction
client
MESURES PRISES
Maintenance programmée Valorisation des coûts de Optimisation du temps Rangement, nettoyage
et assurée maintenance et de la de fonctionnement net Plan de prévention des
Elimination des gaspillages Qualité Mesure du Lead Time risques d’accidents
Mesure et suivi du TRS
Investissements (Temps de réalisation) Contrôle des
Maîtrise de la qualité
contrôlés consommations
d’énergies
Recyclage des matériaux
GAINS
Performance Coûts de prestations Juste A Temps Pannes et défaillance
TRS-TRG Coûts de la maintenance Livraisons urgentes Dépannages catastrophes
Productivité Rentabilité Micro-arrêts Accidents
Fiabilité Interventions Stocks et en-cours Pollution
Rebuts internes et Stocks Moral
externes Savoir –faire
Satisfaction du client Rigueur
Image de l’entreprise
Vision claire
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7. LES CONSEILS POUR LA MISE EN OEUVRE
Chantier pilote : une étape préliminaire indispensable
Il est entendu par « chantier » l’engagement de toute initiative de progrès, de surcroît lorsqu’elle fait appel
à plusieurs intervenants constituant une équipe pluridisciplinaire. Conduire un chantier, c’est préparer une
évolution des procédures de travail afin de répondre à un besoin exprimé et à un objectif.
Piloter un chantier, c’est créer une implication collective, à transformer en atout : l’union fait la force.
Un chantier est généralement perçu comme une remise en cause de l’existant, des habitudes, voire des
méthodes de travail en place.
C’est pourquoi il faut démarrer par un chantier pilote, avec la participation active de la direction du site
(validation, communication, etc…).
Le chantier TPM s’applique aussi bien dans les secteurs de production, les magasins ou les laboratoires.
Tant que la TPM et le déroulement d’un chantier ne sont pas maîtrisés, il est conseillé de choisir des
périmètres réduits pour obtenir des résultats notables en peu de temps (quelques semaines) et qui
permettront de communiquer positivement sur les résultats obtenus. La durée du chantier pilote ne doit
pas excéder 3 mois.
Ce chantier se doit d’être une réussite, une «bonne pratique», car il servira d’appui pour la
démultiplication ultérieure.
Un chantier se mène à un rythme régulier, maîtrisable. Le modèle de la tortue «active» est préférable à
celui du lièvre «laxiste».
Préparer le chantier
« Un projet bien préparé est à moitié résolu !». La préparation indispensable se réalise au moins 2
semaines avant le démarrage du chantier.
Les points classiques à considérer étant :
✓ Déterminer l’enjeu
✓ Choisir le pilote et constituer l’équipe en s’assurant de la disponibilité de chaque membre
✓ Connaître le périmètre exact du chantier
✓ Posséder des données chiffrées
✓ Informer l’équipe de direction du site, le groupe de travail et les opérateurs de la ligne concernée
✓ Préparer la cérémonie d’ouverture et le planning du chantier avec les activités en salle, sur le
terrain…
✓ Prévoir une salle de travail pour le groupe et posséder le matériel pédagogique nécessaire
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Constituer le groupe de travail
Un chantier est généralement une affaire de groupe pluridisciplinaire dont l’addition des compétences
bien choisies permet le succès. C’est en identifiant les compétences nécessaires que l’on commence à le
constituer.
En général, un groupe de travail regroupe 8 à 10 personnes :
✓ Le pilote pour guider le groupe, formé à la TPM
✓ Des personnes de la zone concernée (chefs d’équipe, techniciens, régleurs, opérateurs…)
✓ Des personnes des services supports (méthodes, RH, qualité, logistique, R&D…)
Au sein du groupe, les niveaux hiérarchiques sont gommés et chacun concourt à l’objectif commun.
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Démarrer le chantier
Le directeur du site assiste à la séance d’ouverture afin de présenter l’enjeu, les attentes et expliquer le
pourquoi du chantier. L’animateur décrit le déroulement des séances de travail en insistant bien sur la
distribution des rôles et des activités à réaliser.
Les personnes, hors du groupe de travail, concernées par le sujet à traiter doivent être réunies dans une
séance d’information qui reprend les propos de la séance inaugurale.
Chaque réunion périodique fait l’objet d’un rapport d’avancement. En outre la fiche de suivi est mise à jour
pour refléter l’essentiel de l’avancement du projet
Clôturer le chantier
Le chantier est déclaré terminé lorsqu’on estime avoir atteint les résultats, et que le plan d’actions et la
méthodologie ont été respectés à 100 %. Une séance de clôture en présence de la direction du site
officialisera la fin du chantier.
La présentation des résultats, en faisant intervenir autant de membres du groupe de travail que possible,
s’appuiera sur les faits et les gains réalisés.
Il est indispensable de donner la parole à chacun pour répondre aux questions éventuelles et lister les
points forts ou à améliorer pour le prochain chantier.
Le pilote du groupe donnera également ses commentaires sur le déroulement du chantier.
En conclusion, le directeur du site félicitera les membres du groupe et fera passer le message aux autres
secteurs. S’ils ont participé à la formation TPM, il remettra à chacun un certificat de formation.
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Faire le bilan et démultiplier
Le pilote capitalise l’expérience acquise en recueillant les témoignages du groupe de travail sur ce qui a
fonctionné et sur ce qui serait à améliorer pour les prochains chantiers. Cette « bonne pratique» sera
diffusée à l’ensemble des services.
Chaque responsable de service identifie les sources de progrès et démultiplier la démarche sous forme
de chantier.
Avant de démarrer tout nouveau chantier, une revue du chantier pilote sera utile pour suivre les
recommandations du groupe de travail et éviter de tomber dans les mêmes pièges.
TPM
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LES SOLUTIONS SESA SYSTEMS
Suivi du chantier
Panneaux / tableaux
d’affichage MOD’INFO
Encadrement aluminium,
Affichage magnétique,
Titres et étiquettes
magnétiques et pictogrammes
magnétiques
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Adhésifs ou magnétiques
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Nettoyage et 5S
ECOPOST
2 ou 4 poubelles
Pictogramme 5S
Suivi du chantier
NETPOST 800
Poste de nettoyage cartérisé
NETPOST 400
Poste de nettoyage compact
NETPOST 600
Poste de nettoyage mobile
ARMOIRE
VISUELLE
Pour un rangement
organisé et optimisé
MULTIDOC
A anneaux ou à pince
Format A4 et A3, horizontal ou
vertical, adhésif ou magnétique
Pour la conduite des inspections
MAINTPOST 600
Rangement, entretien machine et MAINTPOST 300
MAINTPOST 500 nettoyage Sur pieds ou mural, rangement
Entretien machine optimisé et disponibilité immédiate
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Maintenance atelier
MAINTPOST 800
Opérations de maintenance et
rangement MAINTPOST 6000
MAINTPOST 600 Opérations de maintenance et rangement
Opérations de maintenance
SIGNALETIQUE
Bandeaux, bandeaux design, bandeaux
bombés personnalisables
DOCAFLEX
Pour l’affichage des modes opératoires, fiches
de maintenance et standards
PLAQUES MAGNETIQUES
5 couleurs, à découper pour personnaliser l’emplacement
BACS A BEC des outils
Pour fonds perforés sans vitrine et vitrines
profondeur 170 mm
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Fiches TPM
1. Détection de l’anomalie
2. Rédaction du constat sur la fiche
Double carbonée.
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Supports fiches
Les fiches permettent une visualisation immédiate du type d'anomalie détectée et de la responsabilité de
son traitement.
Lorsqu’un opérateur détecte une anomalie, il remplit la fiche auto carbonée adéquate qu’il place donc sur
l’équipement si possible près de la source de la panne et sur le tableau de suivi. L'objectif de ces fiches
est non seulement de repérer, identifier et localiser les anomalies en vue de les corriger rapidement mais
aussi de bien gérer les actions de maintenance en termes de délai, secteur concerné, suivi, etc….
Une fois traitées, les anomalies sont finalement levées. Les fiches sont retirées dès que l’action corrective
est soldée.
Les fiches anomalies sont comptabilisées et alimentent un indicateur qui reflète l’impact de l’auto
maintenance sur l’amélioration des efficiences, de la réduction du nombre de micro-arrêts, de pannes ou
de casses. Cet indicateur donne le nombre d’anomalies détectées et résolues.
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Outils digitaux
LEANANDON
Colonne lumineuse LED
Boîtier de pilotage, socle pour radio, boîtier antenne et
ethernet réseau en option
Pour le suivi des évènements
Le mobilier ergonomique
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