Fiche Droit Admin

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Dt administratif I

Partie I : la signification du droit administratif

- droit : un objet et un savoir / règles et discipline droit administratif : ensemble de règle et un


savoir

Titre I : le droit administratif, un ensemble de regles

- Ensemble de règle qui régit l’administration administration soumise à ces règles

Chap I : la soumission de l’administration

au droit

- Administration (= organe) => encadrée et soumise au droit = principe de légalité ; en démocratie


moderne complété avec principe d’adéquation (des fins aux moyens)
- administration fonctionne avec des règles extérieures et sécrète ses propres règles
- L’extérieur : titulaire de la souveraineté = le peuple => principe de légalité

Section I : le principe de legalite

- Principe de légalité ≠inscrit MAIS reconnu : CE ass du 17 fevrier 1950, ministre de l’agriculture
VS Dame Lamotte
- Aujourd’hui inscrit dans art 100-2 du code des relations entre le public et l’administration

signification du principe :
Double sens du principe de légalité :
- Règle d’habilitation : une autorité administrative ne peut agir qu’en vertu d’une règle de droit
qui lui autorise préalablement
- Obligation de non contrariété : vérifier que l’administration n’a méconnue aucune règle, ou
violé aucune règle, que son comportement n’ait pas été contraire à (formule moins dure que la
formule de conformité).

Précisions sur le principe :


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- Soumission de l’administration au droit en général


- Légalité qui est objective :
- Dans son contenu : règle générale, hypothétique et impersonnelle
- Au niveau de son contrôle de contentieux : juge admin juge la légalité objective => doit juger
si oui ou non administration a respecte le droit
- Rien que la légalité càd qu’elle reste libre de ses choix d’opportunités (d’occasion)
- Légalité et droit pénal : sur le fondement de ce principe l’admin peut pas non plus placer les
destinataires de son action en situation de commettre une infraction pénale déterminée (CE ass, 6
décembre 1996 société Lambda)
- Légalité et droit de la concurrence : CE section, 3 novembre 1997 société Million et Marais

effets du principe :
- or, règle de droit a un contenu indéterminé juge a donc nécessairement une marge de
manœuvre afin de pouvoir réagir et agir face aux circonstances car :
- Les règles de droit imposent une obligation d’agir à l’administration ; son inaction = cas
d’illégalité

Cpdt :
- Difficultés d’administrer : ≠moyens nécessaires ; or, cela ne justifie pas son inaction mais le
choix du moment dispose donc d’un délai raisonnable
- Contrainte de moyen ce qui lui permet d’avoir une marge de manœuvre pour arriver à la fin
attendue l’administration reste libre de déterminer les moyens pour atteindre le but
attendu

Selon la situation dans laquelle les règles de droit ont placé l’administration :
- Situation de compétence liée : aucune liberté d’appréciation dans le choix de la décision
- Situation de pouvoir discrétionnaire : quand la règle de droit autorise l’administration à choisir
entre plusieurs décisions légales, celle qui lui paraît la plus opportune
=> Dans la pratique compétence liée et pouvoir discrétionnaire sont liés

Limites du principe ; qui autorise l’administration a agir en vertu d’une légalité plus souple car les
règles de droit qui sont en principe établies pour un fonctionnement ordinaire ne sont pas
adéquates à la situation ; au sein de l’état de droit ces limites sont tolérables si limitées:
- Situations d’urgences : urgence à agir et dans la rapidité, théorie jurisprudentielle prevue par les
textes mais pas tout le temps idée de bon sens
- Circonstances exceptionnelles : pas forcement cette idée d’urgence à agir mais plutôt lorsque
l’administration est confrontée à une situation inhabituelle, imprévue qui en temps normal ne se
produit pas (guerre) ; théorie jurisprudentielle (issu du :CE 28 juin 1918, Heyries ; et reprise : CE
28 fevrier 1919 dames Dol et Laurent) qui permet à l’autorité administrative de pouvoir
échapper à des contrainte de fond.

=> En droit français, la thèse de la raison d’État (thèse socratique) a été retenue : L’idée
fondamentale est que la légalité employée devra être jugée avec la prise en compte des
circonstances exceptionnelles ; et d’urgence donc plus souplement. Il faut prendre en compte que
l’idée l’administration a du agir dans un contexte sans connue de mesure avec ce a quoi elle est
confrontée ordinairement.

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Dans les deux situations : l’administration quand jugée le sera avec une légalité moins exigeante ;
illégalité en cas d’absence de circonstances exceptionnelles ou d’urgence sera jugée légale en cas de
circonstances exceptionnelles ou d’urgence.

Section II : l’adequation des moyens aux

fins

- l’administration est synonyme de gestion ; c’est une action il faut donc que le droit assigne à
cette action des buts et des outils ( SP et prérogatives de SP) car toute action ne peut atteindre son
but sans outils pour y parvenir (philo morale : ce qui sert a atteindre une fin = moyen => « la fin
justifie les moyens)

- En droit public allemand : principe juridique de proportionnalité la fin ne justifie pas


n’importe quel moyen = les finalités assignées à l’administration ne doivent jamais être
réalisé à n’importe quel prix càd qu’il faut renoncer à l’action administrative (aux fins) si les
seules modalités pour y parvenir sont trop dangereuses pour la protection des droits
fondamentaux.
- En droit public français : contrôle de disproportion = souci d’adéquation entre les finalités
poursuivies et les modalités employées ce qui conduit a censure une disproportion manifeste
évidente les finalités importent tout autant que les moyens = les fins doivent toujours être
appliquées car l’administration est au service de l’intérêt général or pour atteindre ses fins
l’administration doit disposer des moyens pour (proportionnés)

les fins/ les finalités :


- finalité primordiale de l’administration = l’intérêt général ; comme étant une mission de service
public

L’intérêt général :
- = but et la limite de l’action administrative
- pendant longtemps ≠texte aujourd’hui art L100-2 CRPA « l’administration agit dans l’intérêt
général et respecte le principe de légalité ».
- notion, catégorie juridique nécessairement indéterminée ; car c’est notion variable selon le temps
et les lieux ; c’est une notion contingente, de circonstance qui évolue avec les conceptions d’une
époque et la mentalité de la population.
- Doit évoluer avec les mentalités, les pays, les lieux, les siècles, les époques
- Peut être sectoriel ou catégoriel
- IG n’existe pas par nature sont d’intérêt général les besoins collectif qu’un état décide de
satisfaire = decision volontariste qu’un état décide de prendre en charge, les valeurs que se fixe
l’administration à un instant T

Différentes conceptions :
- Culture anglo-saxonne = addition des intérêts particuliers
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- Culture occidentale (inspirée du droit romain) = ≠seulement addition des intérêts particuliers =>
intérêt qui transcende des intérêts particuliers et qui va au delà de nous

Le service public :
- mission de l’administration est de rendre des services public « pierre angulaire du droit
administratif français » ; or par de SPB par nature = c’est que ce que veut l’État qui en devient un
- Toute finalité d’IG, fondée sur la solidarité sociale dont les pouvoirs publics decident d’en
avoir la maîtrise juridique et de la satisfaire au moyen de fourniture de services délivrés au
public parce que l’initiative privée ne permettrait pas ou permettrait mal sa prise en charge
collective
- CE, 27 oct 1999 Rolin jeux d’argent ≠service public
- CE, 12 mars 1999 ville de Paris un restaurant ne peut pas être qualifie de SP car ne participe
pas au dvp de l’activité touristique
- Service public appartiennent au prsn publiques par principe car par rentable par rapport aux lois
du marché ou alors mal assurés si effectués par des prsn privées
« Sont uniquement et exclusivement services publics les besoins d’IG que les gouvernants dans un
pays donné à une époque donnée ont décidé de satisfaire par le procédé du service public » ;
- Un SPB, c’est une prestation fournie ; un faire délivré à des bénéficiaires en réponse à l’inaction
ou au manque du secteur privé.

les moyens : les prérogatives de puissance publique


- Les moyens exorbitants dont dispose les pouvoirs publics pour exercer des SP, prestations, qui
répondent à l’IG ; 2 types de prérogatives :

D’action :
- Prérogatives d’exécution =
- le privilège du préalable pouvoir pour l’administration de conférer unilatéralement à ses
opérations un caractère exécutable par elle-même. Càd indépendamment de toute
autorisation préalable du juge ; ce pouvoir est aussi un devoir ( CE 30 mai 1913, préfet de
l’Eure)
- Prérogative de coercition =
- L’exécution d’office : exécuter l'obligation de l'administré par voie de substitution et
d'équivalence. Pour les obligations qui touchent les biens des administrés (ex: rénovation
d'un immeuble, si le propriétaire ne le fait pas alors l'admin le fait mais aux fruits du
propriétaire ).
- L’exécution forcée : recourir à la force physique (contrainte corporelle) pour assurer
l'exécution d'une obligation (ex: reconduite de force à la frontière d'un étranger). (TC
1902: societe immobilière de St-just)
1 principes et 3 exceptions :
- Le principe : en droit français les autorités administratives n’ont pas le pouvoir de procéder elles-
mêmes à l’exécution matérielle de leurs décisions : doit avoir autorisation
- Les exceptions :
- La loi peut prévoir le contraire
- Situation d'urgence
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- Si aucun texte législatif et pas de situation d’urgence l’exécution matérielle est légalement
possible si : justifié par un refus manifeste d'obéir, Qu'elle trouve un encrage dans un texte
législatif, Que l'exécution soit adéquate cad qu'elle ne doit pas dépasser le seuil de ce qui est
strictement nécessaire pour assurer l'exécution de l'obligation visée.

De protection :
- Le privilège de l’insaisissabilité des biens publics (ne peuvent pas faire l’objet de procédure
civile d’exécution)
- L’interdiction pour les personnes publiques de faire des libéralités (verser gratuitement de
l’argent ; càd que l’administration verse de l’argent public que pour les activités d’intérêt
général) CE, 19 mars 1971, arrêt Mergui ; CConstit, 26 juin 1986, décision loi de privatisation,
CE section 3 nov 1997, JP commune de Fougerolles

Chap II : les sources de droit applicables a

l’administration

Sources = règles

Section I : le recensement des sources

Inventaire et non hiérarchisation :

Les sources internes :


• Les lois
- Place 1er ordre : expression de la vlt generale
- A permis de creer de nombreuses dispositions administratives
- Différents textes avec même statut législatif : loi ordinaire ; référendaire; organique ; LOLF ; lois
de finances et de financement de la secu soc ; ordonnance (art 38 - CE sect 12 fev 1960 societe
eky : donne valeur legi aux ordo)
• Les règlements administratifs
- Matériellement ressemble à une loi ; juridiquement, formellement ne sont confondent pas car
n’ont pas les mêmes auteurs (ici executif)
• Les principes jurisprudentiels
- Phénomène majeur en droit administratif ; qui tire son autorité de son dévoilement par le juge qui
doit motiver ses décisions, interpréter il vient dire a un texte ce qu’il ne dit pas expressément
faire parler le silence)
- Garantie a l’arbitraire du juge car il tire un principe conformément à l’esprit général d’un ordre
juridique et ne l’invente pas
- Principe en général : règle dotée d’un degré très élevé de généralité et de primordialité
- Principes inspirés de texte : repression de la fraude de la loi ; principe de la sécurité juridique
CE ass 24 mars 2006 societe KPGM

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- Principes non inspirés de texte : principe pour les étrangers de mener une vie familiale normale
CE ass 8 dec 1978 arrêt GITSTI et autres
- Principe généraux du droit (PGD) : principe de source jurisprudentiel non écrit duquel il tire
son autorité, doté d’un haut degré de généralité, il est destiné à imposer à l’administration le
respect d’un certain nombre de valeurs emblématiques de l’esprit du droit français ; le PGD
véhicule une éthique comportementale à l’administration
Le PGD peut permettre/ justifier :
- Interprétation conforme : à celle des textes en vigueurs
- Interprétation restrictive : à une situation particulière
- Interprétation extensive : extension d’un texte à plusieurs sit
• La constitution
- constitutionnalisation des sources du droit
- Matériellement, juridiquement : loi constit = loi comme les autres
- D’un point de vue de fond : valeur plus importante consacre pcp lib et droits fond
- Pas de hierarchie des règles constit = toutes même valeurs (bloc constit :
- DDHC
- Préambule C46
- Charte environnement
- PFRLR (principe fondamentaux écrit et reconnu par les lois de la république)

Les sources externes :


• Les sources extra nationales
Le droit international public :
- ordre juridique extra étatique au sein duquel des états decident de régir leurs relations
réciproques sans avoir donné pour autant leur souveraineté ; les règles sont élaborées entres ces
différents états = droit international primaire
- Peut donner naissance à des organisation internationale qui créer ensemble des règles de droit
or ces règles ne sont pas les memes que les traités = droit international dérivé
- Reconnu par le droit français §14 préambule C46
- Ex : de droit international public : activite fiscale, droit des réfugiés, droit de l’extradition, droit
de l’environnement ; résolution de l’ONU
Le droit de la convention européenne des droits de l’homme (CEDH)
- droit international classique eglmnt différent
- Convention européenne de sauvegarde des droits de l’H et des lib fond de 1950 ratif/ france en
1974
- Place considérable en droit français
- Différente des autres sources de droit extra nationale car créer une institution juridictionnelle
cour europ des dt de l’H (47 juges, qui vérifient que les états signataires respectent bien les droits
et lib garanties)
- Forte production de jurisprudence cosmopolite et de théories jurisprudence : theorie de
l’interprétation vivante de la convention, théorie des obligations positives ( objectif de faire
vivre le droit)

• Les sources supranationales


le droit de l’UE
- création de l’UE en 1951 = organisation fondée sur un processus d’intégration avec un ordre
juridique qui s’intègre dans celui des états membres (idée du transfert de crtn compétences)
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Section II : l’agencement des sources

L’applicabilité des sources :


• Des sources internes textuelles :
La loi :
- adoptée
- Promulguée
- Publicité
- Entrée en vigeur
La loi ne disparait pas elle doit être abrogée mais arrivé en pcp du parallélisme de compétence
quelle le soit (affirmation CE)

Les règlements administratifs :


- édicté
- Signature de son auteur
- Publication
- Entrée en vigueur

La constitution :
‘’
+ conditions supplémentaires d’applicabilité :
- Applicabilité immédiate si les dispositions se suffisent par elle-même
- Applicabilité indirecte si les dispositions nécessite des dispositions législatives complémentaires

• Les principes jurisprudentiels


Date de dévoilement/ de la décision qui prévaut

• Des sources externes extranationales :


Les engagements internationaux
Conditions d’applicabilités :
- existence régulière de l’engagement international
- Pour certains types de traites l’intervention préalable du parlement qui va voter une loi autorisant
la ratification par l’exécutif du traité (art 53)
- Clause de réciprocité
- Condition de l’effet direct (être assez prescriptible et pas uniquement visant les relations
internationales) : doit nécessairement énoncer une règle, imposer une obligation et ce de manière
directe à l’égard de ces destinataires condition posée par le juge admin : CE ass 11 avril 2012
Gisti Frapril
Les autres sources extranationales
actes dérivés auxquels l’applicabilité est déduite de l’art 55 :
- actes dérivés du droit international (résolution conseil secu de ONU)
- Sources non écrites du droit international (PDG, coutume) présomption d’applicabilités en
droit français (alinéa 14 préambule de 46)

• De source supranationale : Du droit de l’UE


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Repose sur un processus d’intégration d’un ordre juridique externe au coeur de chacun des ordres
juridiques des états membres
Particularités :
- créer un espace commun dans lesquels les états peuvent créer des droits et imposer des
obligations affirme par CJCE, Van Gend en Loos : effet direct des normes de droit
communautaire.
- Pendant longtemps JA visait art 55 de la C pour affirmer la primauté du droit interne
- Aujourd’hui vise art 88-1 : participe au droit communautaire
- Traités institutifs = lisbonne
- Institutions propres détentrice de pouvoirs propres :
- Règlement européen
- Directive : au départ dans l’ordre interne ≠applicabilité directe : CE ass 22 décembre 1978
arrêt ministre l’intérieur c/ Cohn Bendit puis revirement jurisprudence CE ass 30 oct 2009
arrêt mme Perreux qui vient affirmer obligation de transpositions des directives
communautaires, et la possibilité pour tout justiciable de s’en prévaloir alors même qu’elles ne
sont pas encore transposée dans le droit interne.
- Avis / décision

La valeur des sources :

Pour régler conflit de valeur : instauration d’un système, ordre hiérarchie des normes
juridiques :
- en droit français hiérarchie organique : l’importance de la norme est fixé en fonction de son
auteur
- Constitution et normes constit
- droit international : extra et supra ; primaire et dérivé ≠aux coutumes internationales et
PGD dt international => en cas de conflit entre loi nationale et coutumes ou PDG
internationaux : loi nationale qui prime.
- Contradiction des juridictions : pour l’ordre interne les conventions internationales
dérivée bénéficient primauté par rapport aux lois mais pas d’une suprématie +
affirmation de la suprématie de la constitution sur le dt de UE : CE ass 30 oct 1998
arrêt Sarran Levacher + CE ass 21 avril 2021 French data network ; or pour la CJUE
15 juillet 1964 Costa c/ Enel: suprématie du dt de l’UE sur toutes les normes internes y
compris constit contradiction de systèmes
- Loi
- PGD et jurisprudences controversé ( chapus : « les PGD ont une valeur infra
législative et supra réglementaire ») CE sect 26 juin 1959 syndicat général des ingénieurs
conseils : tous les règlements administratifs doivent être appliqués et pris dans le respect
des PGD.
- Règlements administratifs
Concernant les PDG et jurisprudence administrative ; controverse car :
- le législateur peut modifier un principe général du droit relevé par le CE
- Mais les PGD ont une valeur supérieure au règlements administratif, et ce car les juges
administratifs, les autorités administratives quand édicte les dispositions doivent respecter les
PGD ; décision CE sect 26 juin 1959 syndicat général des ingénieux conseil : tous les règlements
administrés doivent être applique dans le respect des PGD.

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- Chapus a proposé une conception organique conforme à l’idée française : le législateur peut
modifier un principe mais l’administration doit respecter ces principes « les PGD ont une valeur
infra législative et supra réglementaire » cela tien à l’auteur des principes, qui est le juge
administratif.

• Le respect de la hiérarchie des normes juridiques


Suppose contrôle du respect de la règle supérieure par la règle inférieure + possibilité de voies de
recours (Interne et externe)
Types de contrôles :
- A priori
- A posteriori
- Concentré (une seule juridiction)
- Diffus (tout juge est gardien de la hiérarchie)
- Abstrait (on contrôle les règles d'un pdy absolu)
- Concret ( réalisé à l'occasion d'un litige)
sstm français : contrôle concret, par voie d’action ou d’exception :

Par voie d’action : le contrôle par lequel les justiciables sont recevables à saisir directement une
juridiction par la voie d’une action en justice don l’objet même est de demander au juge de
prononcer l’invalidité d’une règle de droit parce qu’elle est contraire aux règles de droit qui lui
sont supérieures. annulation de la norme
‣ contrôle du CC prévu/ art 61 = concerne la conformité :
- des lois ordinaires
- des lois organiques à la C
- abstrait
- concentré
- Voie de recours réservées à certains requérants initialement mais étendue depuis reformes
saisine prlmntr et QPC
- Contrôle aussi la conformité de la constitution aux engament internationaux concerne que
les conventions internationales et ≠normes non écrites
- Pour les actes dérivés possblt pour le CC d’exercer un contrôle compensé par la juridiction
CJUE equivalence des protection / q° préjudicielle
- Concernant le contrôle de constit d’une loi de transposition d’une directive : il juge n’il ne
lui revient pas la contrôler la constitutionnalité des lois qui se bornent à tirer des
conséquences nécessaires des dispositions inconditionnelles et précises d’une directive :
CC 10 juin 2004 confiance dans l’économie numérique.
- Exception :
- Il s’estime compétent pour vérifier le respect d’une loi déférée de règles constitutionnelles
de compétences et de formes. Car cela n’a rien à voir avec le contenu de la loi et la
compatibilité de la directive qui est transposée.
- Puisque l’art 88-1 de la C, impose une obligation constitutionnelle de transposition le CC en
déduit qu’il se réserve le droit de déclarer inconstitutionnel une loi de transposition si il
existe une « incompatibilité manifeste entre la loi nationale et la directive qu’elle
transpose » ; c’est arrivé dans la décision CC 30 nov 2006 loi relative au secteur de
l’énergie.
- Même si il n’y a pas d’incompatibilité manifeste le CC s’estime compétent pour déclarer
inconstitutionnelle la loi de de transposition d’une directive si cette directive heurte
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une règle ou un prince inhérent à l’identité constitutionnelle de la France : QPC 15 oct


2021 société air France

‣ Le contrôle du JA :
- contrôle de la régularité des actes administratifs : arrêt CE 6 décembre 1907, compagnie des
chemins fer de l’est
- Diffus car exercer par ne nb voies de drecours
- A posteriori
- Contrôle également la conformité des règlements de transposition des directives
internationales à la constitution : arrêt 8 février 2007 société Arcelor si les dispositions ne
sont pas précises et inconditionnelles au droit constit : sinon droit faire prévaloir le contrôle de la
CJUE pour un bon dialogue des juges = système d’équivalence
- Exception de ce système :
- ne joue pas si les dispositions transposées ne sont pas précises et inconditionnelles et dans le
cas ou le J A estime que la CJUE a interprété une directive uniquement dans un sens
uniquement conforme aux règle du dt de l’UE : CE ass 21 avril 2021 French data network et
CE ass 17 démembre 2021 M. Bouillon

Par voie d’exception : mécanisme procédural par lequel un justiciable à l’occasion d’une action
en justice soutient à titre exceptionnel qu’une norme juridique invoqué à l’appuie d’une action en
justice est elle-même contraire à une norme qui lui est supérieure. Il faut donc relever les faits et
si fondé le juge écartera à la résolution du litige la norme ; mais ne l’invalidera pas.
JA peut statuer à propos:
- De l’illégalité d’un règlement
- De l’inconstitutionnalité d’un règlement mais pas d’une loi CE sect 6 nov 1936 Arrighi ni d’un
engagement international
- De l’inconventionnalité d’un acte admin : arrêt CE ass 1989 Nicolo. Puis : CE 29 juin 1990 arrêt
G.I.S.T.I et CE ass 31 mai 2016 Mme Gomez

Les nouvelles voies de recours :


- QPC depuis revision C 2008 introduit un contrôle à posteriori
- L’engagement de la responsabilité de l’état : dans le cadre d’un contentieux relatif à la
responsabilité de l’état (justiciable ne peut obtenir que DI et ≠invalidité ou écartement d’une
règle de droit) dans le cas ou :
- L’état ne respecte pas le droit international
- Adopte une règle contraire à une règle supérieure : Loi : CE ass 14 janv 1938 Sté anonyme des
produits laitiers la Florette pour les convention internationale CE ass 30 mars 1936 compagnie
générale d’énergie radio électrique.
- Adopte des mesures administratives ou des règles (lois) méconnaissants le droit international :
CE ass 28 février 1992 Sté Arizona Tobacco products et Philippe Morris France et CE ass 8
février 2007 Gardedieu
- Adopte des mesures inconstitutionnelle : CE ass 24 décembre 2019 Sté hôtelière Paris Eiffel
sufrêne / Paris Clichy

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Titre II : un savoir academique

- Science tardivement arrive dans l’histoire : premier cours de droit 1819 fac de paris

Chap I : les caracteres du droit

administratif

Section I : les caracteres substantiels (de

fond)

Un droit déséquilibré
- Droit admin = branche du droit public
- Droit déséquilibré car ne tient pas la balance égale entre l’administration et les administrés ; en
faveur de l’administration

Un droit objectif
- Droit pensé à partir de son sujet « d » conception subjectivitiste = prérogatives conférée à une
personne fondement du droit privé
- Droit pensé à partir de son objet « D » conception objective = règle de droit, de vie social :
science de ces règles, pouvoirs, institutions qui les produisent fondement du droit admin qui se
concentre sur la collectif
- Or aujourd’hui l’individualisme est subjectivisme s’introduise dans le droit admin

Un droit autonome (conséq des 2 autres caractères)


- droit admin = droit distinct du droit privé jugé autonome
- On parle d’autonomie du droit admin : sa propre source
- auparavant était applicable à l’admin le droit privé jugé comme droit commun or : TC 8 février
1873 Blanco, va juger que pour la résolution du litige n’est pas applicable le code civil et n’est
pas compétent le juge judiciaire car la responsabilité de l’administration ne peut être engagé que
sur le fondement d’un régime juridique different du code civil. Doit être invoquée un juge
spécifique, administratif

Découlent des substantiels

Droit fondamentalement jurisprudentiel


- arrêt blanco = invitation à ce que le CE dégage lui meme les règles qui vont être applicable à
l’admin
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- Limites : principe de légalité


- Considère que son caractère jurisprudentiel lui est favorable afin de s’adapter aux circonstances

Droit aussi doctrinal


- 2 grands courants de pensée :
- L’école du service public : considère que le droit administratif se singularise par le noble
finalité du service public
- L’école de la puissance publique : considère que le droit ne doit jamais s’intéresser aux buts
(car trop évolutifs) mais seulement aux moyens employés = ce qui singularise le droit
administratif c’est de réglementer les pouvoirs de l’administration

Chap II : le domaine du droit administratif

Section I : le dualisme juridique

applicable a l’administration

Admin est soumise :


- Au droit des particuliers c’est le droit administratif au sens large, le droit applicable à l’admin
- À un droit qui lui est propre, dérogatoire c’est le droit administratif au sens strict du terme

Section II : le critere du droit administratif

Initialement : à la recherche d’un critère de distinction


Tentative des juriste d’établir distinction entre l’autorité et la gestion :
- Mission de gestion : droit privé
- Posture d’autorité : droit admin
Idée d’une double personnalité, nature de l’admin

Puis : échec du critère unique


Jean Ribero : le régime juridique ne peut pas se définir sur un critère unique ; les fins et les moyens
vont toujours ensembles.
- aujourd’hui dt admin : au sens strict du terme, s’applique toutes les fois qu’une activité de
service public (IG) est accompli au moyen de l’usage d’une prérogative de puissance
publique nécessite du cumul de ses conditions sinon sera alors appliqué le droit privé.
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Titre I : la conception de l’administration

« Administration » = polysémique :
- Sens fonctionnel : fonction à égaliser, activité qui s’opère : attribution, tâche, finalité privilégié
par le droit administratif français
- Sens organique : ensemble des infrastructures, institutions, organes, personnels

Chap I : l’administration au sens

fonctionnel

L’ « Administration » au sens fonctionnel : activité qui doit s’opérer, s’accomplir = fonction à


réaliser
- Fonction juridique : faire, agir : opérée par l’administration publique, les institutions publiques
dans le sens organique du terme.
- ≠définition claire de la notion d’ « administrer » = faut donc chercher dans l’esprit du droit public
ou se placer dans le contexte général de l’état public

Section I : le cadre conceptuel

La théorie de la séparation des pouvoirs


- dogme principal du constitutionnalisme moderne
- Idée que le meilleur rempart contre arbitraire est d’éviter la concentration du pouvoir dans les
mains d’un seul détenteur
- Idée que l’activité d’un état souverain détient le monopole de la production des règles de droit ;
distinguer en 3 activités qui sont entre elles séparées et données à des organes distinct pour
établir un sstm de neutralisation et contrepouvoir (art 16 DDHC° :
- Celle d’édicter les lois = pouvoir législatif
- Celle de les appliquer = pouvoir exécutif
- Celle de les faire respecter = pouvoir judiciaire

Conception française de la séparation des pouvoirs


- issue du juge constitutionnel : décision CC 23 janvier 1987 conseil de la concurrence
- Fruit de l’histoire : influence révolutionnaire et républicaine
- Repose sur 2 idées :
- Supériorité du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif : qui édicte les règles que l’autre doit
applique

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- Nette séparation entre le pouvoir exécutif et judiciaire : qui pour appliquer les règles doit
avoir une marge de manœuvre et ne pas être contraint par le pouvoir judiciaire. Ce qui a
conduit à poser la séparation entre l’autorité judiciaire et administrative : judiciaire à
l’interdiction d’entraver les actions administratives effectuées par l’exécutif et donc de juger
l’administration

Section II : les consequences juridiques

Les conséquences sur la définition de l’administration :


- assimilation totale entre l’administration et le pouvoir exécutif

• Le principe de l’assimilation de la fonction administrative au pouvoir exécutif


- l’administration ne peut être qualifiée de pouvoir et ce car elle se confond avec le pouvoir
exécutif
‣ Sur le plan fonctionnel : c’est une autorité au sein du pouvoir exécutif
- Puisque : Exécuter = exécuter la loi administrer = exécuter les loi; en dt fç : administrer
assurer exécution des lois
- Conséquence : parler du l’administration = s’intéresser au pouvoir exécutif étude du droit
admin = étude du pouvoir exécutif
‣ Sur le plan organique : l’administration se confond avec le pouvoir exécutif (car:)
- Toutes les autorités administratives mêmes indépendantes finissent par relever du pouvoir
exécutif qlq soit le lien
- Au plus haut niveau de l’état, l’administratif se confond avec l’exécutif : memes les plus
hautes autorités politiques et gouvernementales sont regardées comme des autorités
administratives. Leurs actes peuvent donc être critiqués devant le JA comme n’importe quel
acte administratif : ≠de privilège de statut = d’un pdv juridique sont des autorités
administratives

• Les limites de l’assimilation de la fonction administrative au pouvoir exécutif


‣ Est-ce que administrer ce n’est que exécuter ?
- Bien que l’administrer ce soit exécuter une loi, la mettre en oeuvre ; la fonction de
l’administration comporte une part d’initiative pour pouvoir agir. L’administration agit pour la
bonne exécution des lois en générale et ce dans toutes les circonstances (CE 1918 Heyries) et
pour cela dispose d’une grande liberté de mise en oeuvre.
‣ Est-ce que exécuter ce n’est que administrer ?
- On sait qu’au plus haut de l’état et du pouvoir exécutif les pouvoirs administratifs ne font pas
QUE exécuter les lois. Ex : nomination, envoie de l’armée sur le terrain…
- Distinction : gouverner et administrer avancée mais jamais entérinée en dt admin = confusion
totale entre exécuter et administrer
- Gouverner : diriger (exécuter)
- Administrer : mise en oeuvre des lois

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Les conséquences sur la compétence du juge administratif


- juge administratif : juge des litiges impliquant l’administration, juge du pouvoir exécutif.
- Nécessaire collaboration entre les différents pouvoirs dans le fonctionnement des démocraties
parlementaires modernes
- Dissociation entre organe et la fonction

• Le juge administratif et pouvoir judiciaire


- JA ≠juge du pouvoir judiciaire
- TC 27 Nov 1952 préfet de Guyane : arrêt qui vient établir distinction entre ce qui touche à
l’exercice même de la fonction judiciaire qui relève de la compétence du JJ et de ce qui relève de
l’organisation du SP de la justice judiciaire et qui relève de la compétence du JA
- Dissociation entre organe et fonction qui s’est étendue à la justice constitutionnelle = CE ass 25
oct 2002 M. Brouant : tout ce qui touche à la exercice, aux missions du conseil constit ne peut
être jugé par le CE

• Le juge administratif et pouvoir législatif


- JA incompétent pour juger les litiges qui se rattachent à l’exercice même de la fonction
législative dans le sens large
- CE 4 juillet 2003 Papon : rejette sa compétence en estimant que le régime de retraite ft parti
intégrante du statut parlement de sorte que ce statut se rattache à l’exercice de la souv nat par le
mb du prlmnt
- Art 8 ordonnance 1958 relative au fonctionnement des ass prlmntr pose 3 hypothèses de
compétence du JA :
- Pour statuer sur la responsabilité du ft des dommages causés par les services de l’ass prlmntr
- Pour les litiges d’ordre indiv concernant les mb des ass prlmntr
- Pour les litiges indiv en matière de marché public (CE ass 5 mars 1999 Président de
l’assemblée nationale)

• Le juge administratif et pouvoir exécutif : le cas des actes de gouvernement


- Actes de gouvernement : acte édicté par une administration qui bénéficie d’une totale immunité
juridictionnelle pour des raisons essentiellement d’opportunité politique ou diplomatique
- Actes qui semblent se rattacher à la fonction gouvernementale que la JA ne peut pas contrôler
- Notion qui a évolué en JP administrative :
- 19ème : tout acte rendu dans un but politique
- CE 19 fev 1975 Prince Napoléon : abandon du critère de but politique
- Aujourd’hui : actes mettant en cause les rapports du pouvoir exécutif avec les autres ordres
publics et dans les relations internationales.
- Théorie pas satisfaisante au regard de la notion d’état de droit :
- Concept de la détachabilité inventé/ CE : en présence d’un acte qui peut être détaché de sa
fonction de base (rapport du pouvoir exécutif avec autres ordres publics ou dans les relations
internationales) le CE peut peut être compétent pour statuer, ce qui permet aux citoyens de
contester crtn de ces actes.

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Chap II : l’administration au sens organique

- Fonction administrative peut être exercée par des personnes de toutes natures (physique
{fonctionnaires}, morale, publique, privée) mais ces personnes doivent être régulièrement
investies par des pouvoirs publics officiellement en fonction.
- Attribution des compétence par autorité publique légitime peut être effectuée : par la loi, du ft de
nomination ou élection, investiture provisoire
- Activité administrative d’exécution des loi peut être accomplie par des personnes juridiques qui
sont des sujets de dt et à qui ont peut imputer des droits et des obligations.

Section I : l’ensemble des personnes

juridiques

Les personnes publiques


- Personne morale = groupement humain porteur d’un intérêt collectif (IG) distinct des intérêts
personnels de chacun des mb du groupement.
- Dissociation de la personne morale et de ceux qui la compose.
- En dt admin personne juridique = tjrs personnes morales (les personnes morales de droit public)

• État
- pris comme personne juridique et non institution à qui on peut imputer des dt et des obligations,
des aptitudes jrdq
- Personnification de l’état = moyen d’énoncer relation entre état et justices
- Une seule administration d’état du ft de l’état unitaire qu’est la France
- Or du ft de l’espace : territorialisation de l’administration et par conséquence distinction :
autorités centrales et déconcentrées
- Territoire cartographié en circonscription administrative territoriale = relais locaux héritage du
passé et révolutionnaire (commune, canton, arrondissement, département, région)
- 2 manières de répartir les compétence des autorités administratives : personne morale ou
physique qui au nom de l’état et dans le cadre de fonction administrative à la pouvoir de prendre
des décisions unilatérales mais qui ne peut agir que dans la limite de ces compétences et de son
champ d’action.
- Concentration (conception initiale) : toutes les compétences administratives de l’état sont
concentrées entre les mains des autorités centrales et les autorités locales implantées ne sont
rien d’autre que des relais d’exécution sans pouvoir propre
- Déconcentration (conception actuelle depuis la loi du 6 fev 1998) : cas dans lequel l’état
reconnaît des compétences propres d’instances et de décisions aux autorités administratives

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placées à la tete des circonscriptions locales. Transfert réel de compétence des autorités
centrales vers les autorités déconcentrées ; c’est toujours l’état qui agit mais pas sous la même
autorité. par ce pcp : ne sont réservées au autorités centrales que les seules mission
présentant un caractère nationale.

• Les collectivités territoriales


- autorité publique distincte de l’état. Relais locaux de l’État dans des localités. Dotée d’un
exécutif et d’une assemblée délibérante distincts de l’état central. (≠autorités administratives de
l’état déconcentré même si partage la même assise territoriale)
- Organe propre qui ne se confondent pas aux autorités administratives
- Département : conseil départemental et président du conseil départemental (propre exécutif)
- Région : conseil régional et propre president
- Commune : conseil municipal avec à sa tête le maire
- Régime applicable est la décentralisation : transfert de compétence administrative de l’état vers
des entités/ collectivités locales distinctes de lui. État unitaire reconnaît existence d’intérêts
locaux distincts de l’intérêt national.
- Autonomie juridique, financière et compétences propres.
- Évolution de la situation française :
- Initialement : État unitaire centralise
- Loi 2 mars 1982 : acte de naissance de la décentralisation
- Loi constit 28 mars 2003 : reconnaissance constit de l’organisation de la France comme état
unitaire décentralisé et + 2004 : adoption de lois de transfert de compétence vers coll terr
- Depuis 2010 : approfondissement du phénomène de décentralisation
‣ Décentralisation (art 72 C58) qui repose sur :
- Principe de subsidiarité
- Principe de la libre administration
- Existence d’un pouvoir réglementaire local
- Principe de l’autonomie financière
Or :
- Transfert par toujours cohérents
Répartition française :
- Communes : gestion des services publics locaux
- Départements : gestion de la voirie départementale, SP des secours et de la lutte contre les
incendies, action sociale
- Régions : action économique, aide aux entreprises et aux emplois, environnement, transport
ferroviaire et aériens
- Statuts speciaux pour les outre-mer et pour crtn coll terr (Paris, Corse)
‣ Contrepartie de la décentralisation = le contrôle de légalité : état doit assurer le respect de
l’unité du droit sur l’ensemble du territoire de la république
- Égalité qui passe par unité, unité conservée par un contrôle sur action des coll terr :
- Initialement contrôle de tutelle : autorisation préalable du pouvoir central au coll terr
- Aujourd’hui, contrôle administratif de l’état sur les coll terr confié au préfet. En effet, la loi
impose au coll terr une obligation de transmission de crtn de leurs actes au préfet of ce n’est
pas ce dernier qui exerce lui-même le contrôle, il va saisit le trib admin qui avant faisait un
contrôle d’opportunité mais qui depuis 1982 fait un contrôle purement de légalité sur les actes
des coll terr car JA ne peut pas se prononcer sur l’opportunité d’un acte admin.
- Déféré préfectoral (cas d’urgence) sit dans laquelle le préfet a le sentiment d’une inégalité très
grave et saisit trib admin qui doit statuer dans 1 mois, même voir 48h.
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• Les personnes publiques spéciales


‣ Les établissements publics : personne morale de dt public spécialisée dans l’accomplissement
d’une fonction administrative précise.
- Toutes les autres personnes publiques qui ne sont ni l’État ni des coll terr sont des établissements
publics = personne morale de dt public la + fréquente (école, collège, univ, hôpital…)
3 caractéristiques statutaires :
- Personne morale : autonomie juridique et financière, détentrice de ces propres organes
- Rattachement : démembrement fonctionnel et donc rattaché à la coll terr qui l’a créé
- Spécialité : ne peut exercer QUE la fonction qui lui a été confiée

‣ Les personnes publiques sui generis (propres à elle-même) : personne morale de dt public qui ne
correspondent ni à l’état, ni aux coll terr, ni à la définition d’établissement public car manque une
des 3 caractéristique statutaire.
- cas des AAI et API

Les personnes privées


‣ Le phénomène de l’intervention des personnes privées dans l’action administrative
Facteurs:
- acquisition des idées libérales par les politiques qui poussent une intervention des personnes
privées dans l’action administrative
- Partenariat avec le secteur privée très fréquent qui s’appuie sur expertise du secteur privée
- Intéressant juridiquement et économiquement car permet d’échapper aux contraintes du dt public
et de faire des transferts lorsque l’état manque d’argent
- Personnes privées investis de fonctions administratives sont : Sté commerciales, les associations
depuis la loi 1901, les fondations les syndicats les insignes corporatistes ou mutualistes, les
ordres professionnels ou encore des personnes physiques à qui ont associée une fonction de SP
(CE sect 20 avril 1956 époux Bertin : centre de rapatriement pour héberger des réfugiés)
Le périmètre d’intervention :
- Encadré ; à cet égard le CC interdit de déléguer à des personnes privées les tâches inhérentes à
l’exercice par l’État de ces mission de souveraineté. Est donc prohibé la délégation du pouvoir
réglementaire, d’organisation des SP, de percevoir les impôts, recouvrir les dépenses publiques
ou de police à des personnes privées (CE 15 oct 2021 Sté Air France)

‣ La distinction entre les personnes publiques et les personnes privées


- en cas d’ambiguïté sur la nature de la personne (publique ou privée) nccr de déterminer le juge
compétent et le dt applicable
- Dans crtn cas ce sont les txt qui prévoient la nature de la personne et dans d’autre cas il
appartient au juge de la déterminer
- Méthode du faisceau d’indice inauguré par décision TC 9 décembre 1889 association
syndicale du Canal de Gignac, par laquelle le juge fait passer à la personne innommée un
questionnaire de 4 questions (cas par cas) :
- Origine (crée par prsn publique ou privée)
- Implication d’une personne publique dans organisation et fonctionnement de la personne
innommée
- Détention ou non de prérogatives de puissance pb
- Intensité du contrôle administratif
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Section II : les autres composantes

organiques

Les autorités administratives : personnes physiques qui au sein d’une personne morale de droit
publique sont dotées d’un pouvoir de décision.
- qualité d’autorité parce que le droit en vigueur les à habiliter a avoir une compétence pour
décider
- Peuvent créer des obligations et du dt
- Théorie de l’organe retenu pour définir les autorités administratives : càd AA sont des organes de
l’administration et non pas des représentants de l’administration organes au moyen duquel la
personne morale agit.
2 sortes d’autorités administratives :
- Autorité individuelle : ministre, maire
- Autorité collégiaux : conseil municipal, CA d’univ
Répétition :
- Organe collégial = organe principal qui va statuer sur les décisions importantes = organe
délibératif
- Organe individuel = organe secondaire d’exécution des décisions de l’organe collégial = autorité
exécutive

Les agents publics : personnes physiques qui sont employées et rémunérées par les personnes
morales de droit public pour accomplir les tâches de préparation et d’exécution des décisions des
AA
2 catégories d’agents publics :
- Les agents publics statutaires : soumis a un statut législatif et réglementaire ; mode de
recrutement spécifique : concours, nomination dans un emploi permanent, grade dans la
hiérarchie administrative. Fonctionnaire si dans un des 3 statuts de la fonction publique : état,
territoriale, hospitalière
- Les agents publics non statutaires : recrutés et employés dans conditions différentes ; comme
vacataire ou par contrat.

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Titre II : la conception de la justice administrative

- dualisme juridictionnel pour statuer sur les litiges administratifs :


- Juge administratif : composé de plusieurs organes donc nccr de parler au pluriel
- Juge judiciaire

Chap I : l’existence d’un juge administratif

Section I : le statut du juge administratif

Les principes statutaires


‣ La separation avec l’autorité judiciaire
- Separation des pouvoirs posée par art 13 de la loi du 24 aout 1790 et décret du 16 fructidor an III
MAIS pas mention de la separation du JJ et JA = glissement
- Interdiction pour le JJ de connaitre crtn litige admin or pour apprécier la légalité d’un acte admin
il va devoir prendre en considération les affaires de l’administration
- Cette interdiction à conduit à la création du JA sstm du JA ; car auparavant aucune juridiction
spécialisé pour statuer sur le contentieux administratif = administration elle-même sstm de
l’administrateur juge
- Sstm du JA découle du sstm de l’administrateur juge ; JA née au sein de l’administration puis est
progressivement devenu un vrai juge indep et impartial
Évolution historique :
- art 52 de la C du consulat de l’an VIII : création du CE sous la direction des consuls, charge de
rédiger les projets de lois et les règlements administratifs = double casquette du CE : fonction
consultative, de rédaction et contentieuse ; or en 1806 création d’une commission du contentieux,
rebaptisé par la suite en section du contentieux.
- Loi du 28 pluviose an VIII place a la tête du département le préfet qui préside le conseil de
préfecture et qui connait les contentieux locaux et surtout de travaux publics
- loi du 24 mai 1872 : ass nat attribue au CE la justice déléguée (càd effectue la justice au nom du
peuple fç) devient donc juge indep don les décisions sont dite de l’autorité de la chose jugee. Or,
maintient des conseils de préfecture et reconnaissance du CE mais sous un sstm de justice
retenue càd que les litiges admin doivent d’abord être portés devant les ministres le CE étant
alors de juge d’appel. Sstm abandonné par le CE lui même dans arrêt Cadot du 19 décembre
1889 par lequel il accepte directement de statuer sans recours préalable devant les ministres et
devient alors le juge en 1er et drnr ressort en mtr admin car pas de juge au dessus de lui pour
juger du contentieux administratif. (Sstm qui va perdurer tout au long de la IIIème R)

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- Reforme de 1953 : suppression des conseils de préfecture en tant que juridiction et création des
TA qui deviennent juges de 1re instance (de dt commun en mtr admin) ce qui conduit a faire du
CE juge d’appel
- Loi 31 décembre 1987 : création des cours admin d’appel et donc d’un ordre juridictionnel
complet pour aider TA et CE ; ce qui fait du CE un juge de cassation.
Important :
- Même si CC dans une décision CC 23 janvier 1987 conseil de la concu enonce que la loi du 24
aout 1790 et le décret du 16 fructidor an III ≠valeur constit ; professeur Vedel vient énoncer que
conformément à la conception française des séparation des pouvoirs figure au nombre de PFRLR le
principe selon lequel existe un noyau dur de contentieux administratif réservé au juge administratif.
Par cette décision en 1987 on constitutionnalise sur le principe de la séparation des pouvoirs
l’existence d’un contentieux administratif.

‣ La dualité de fonction
- CE detient double casquette : juridiction supreme de l’ordre admin et conseiller juridique de
l’état
- Activité du CE décrites dans code justice admin dans art L112-1 et suivants
Rôle du CE :
- Bureau d’étude : rend des rapport, des avis (facultatifs), rapport annuel, des consultations parfois
obligatoire même si souvent facultative
- Doit obligatoirement être consulté sur les projets de lois et d’ordonnance donc nécessaires
passage devant CE pour faire passer une loi

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