Fiche Droit Admin
Fiche Droit Admin
Fiche Droit Admin
au droit
- Principe de légalité ≠inscrit MAIS reconnu : CE ass du 17 fevrier 1950, ministre de l’agriculture
VS Dame Lamotte
- Aujourd’hui inscrit dans art 100-2 du code des relations entre le public et l’administration
signification du principe :
Double sens du principe de légalité :
- Règle d’habilitation : une autorité administrative ne peut agir qu’en vertu d’une règle de droit
qui lui autorise préalablement
- Obligation de non contrariété : vérifier que l’administration n’a méconnue aucune règle, ou
violé aucune règle, que son comportement n’ait pas été contraire à (formule moins dure que la
formule de conformité).
effets du principe :
- or, règle de droit a un contenu indéterminé juge a donc nécessairement une marge de
manœuvre afin de pouvoir réagir et agir face aux circonstances car :
- Les règles de droit imposent une obligation d’agir à l’administration ; son inaction = cas
d’illégalité
Cpdt :
- Difficultés d’administrer : ≠moyens nécessaires ; or, cela ne justifie pas son inaction mais le
choix du moment dispose donc d’un délai raisonnable
- Contrainte de moyen ce qui lui permet d’avoir une marge de manœuvre pour arriver à la fin
attendue l’administration reste libre de déterminer les moyens pour atteindre le but
attendu
Selon la situation dans laquelle les règles de droit ont placé l’administration :
- Situation de compétence liée : aucune liberté d’appréciation dans le choix de la décision
- Situation de pouvoir discrétionnaire : quand la règle de droit autorise l’administration à choisir
entre plusieurs décisions légales, celle qui lui paraît la plus opportune
=> Dans la pratique compétence liée et pouvoir discrétionnaire sont liés
Limites du principe ; qui autorise l’administration a agir en vertu d’une légalité plus souple car les
règles de droit qui sont en principe établies pour un fonctionnement ordinaire ne sont pas
adéquates à la situation ; au sein de l’état de droit ces limites sont tolérables si limitées:
- Situations d’urgences : urgence à agir et dans la rapidité, théorie jurisprudentielle prevue par les
textes mais pas tout le temps idée de bon sens
- Circonstances exceptionnelles : pas forcement cette idée d’urgence à agir mais plutôt lorsque
l’administration est confrontée à une situation inhabituelle, imprévue qui en temps normal ne se
produit pas (guerre) ; théorie jurisprudentielle (issu du :CE 28 juin 1918, Heyries ; et reprise : CE
28 fevrier 1919 dames Dol et Laurent) qui permet à l’autorité administrative de pouvoir
échapper à des contrainte de fond.
=> En droit français, la thèse de la raison d’État (thèse socratique) a été retenue : L’idée
fondamentale est que la légalité employée devra être jugée avec la prise en compte des
circonstances exceptionnelles ; et d’urgence donc plus souplement. Il faut prendre en compte que
l’idée l’administration a du agir dans un contexte sans connue de mesure avec ce a quoi elle est
confrontée ordinairement.
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Dans les deux situations : l’administration quand jugée le sera avec une légalité moins exigeante ;
illégalité en cas d’absence de circonstances exceptionnelles ou d’urgence sera jugée légale en cas de
circonstances exceptionnelles ou d’urgence.
fins
- l’administration est synonyme de gestion ; c’est une action il faut donc que le droit assigne à
cette action des buts et des outils ( SP et prérogatives de SP) car toute action ne peut atteindre son
but sans outils pour y parvenir (philo morale : ce qui sert a atteindre une fin = moyen => « la fin
justifie les moyens)
L’intérêt général :
- = but et la limite de l’action administrative
- pendant longtemps ≠texte aujourd’hui art L100-2 CRPA « l’administration agit dans l’intérêt
général et respecte le principe de légalité ».
- notion, catégorie juridique nécessairement indéterminée ; car c’est notion variable selon le temps
et les lieux ; c’est une notion contingente, de circonstance qui évolue avec les conceptions d’une
époque et la mentalité de la population.
- Doit évoluer avec les mentalités, les pays, les lieux, les siècles, les époques
- Peut être sectoriel ou catégoriel
- IG n’existe pas par nature sont d’intérêt général les besoins collectif qu’un état décide de
satisfaire = decision volontariste qu’un état décide de prendre en charge, les valeurs que se fixe
l’administration à un instant T
Différentes conceptions :
- Culture anglo-saxonne = addition des intérêts particuliers
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- Culture occidentale (inspirée du droit romain) = ≠seulement addition des intérêts particuliers =>
intérêt qui transcende des intérêts particuliers et qui va au delà de nous
Le service public :
- mission de l’administration est de rendre des services public « pierre angulaire du droit
administratif français » ; or par de SPB par nature = c’est que ce que veut l’État qui en devient un
- Toute finalité d’IG, fondée sur la solidarité sociale dont les pouvoirs publics decident d’en
avoir la maîtrise juridique et de la satisfaire au moyen de fourniture de services délivrés au
public parce que l’initiative privée ne permettrait pas ou permettrait mal sa prise en charge
collective
- CE, 27 oct 1999 Rolin jeux d’argent ≠service public
- CE, 12 mars 1999 ville de Paris un restaurant ne peut pas être qualifie de SP car ne participe
pas au dvp de l’activité touristique
- Service public appartiennent au prsn publiques par principe car par rentable par rapport aux lois
du marché ou alors mal assurés si effectués par des prsn privées
« Sont uniquement et exclusivement services publics les besoins d’IG que les gouvernants dans un
pays donné à une époque donnée ont décidé de satisfaire par le procédé du service public » ;
- Un SPB, c’est une prestation fournie ; un faire délivré à des bénéficiaires en réponse à l’inaction
ou au manque du secteur privé.
D’action :
- Prérogatives d’exécution =
- le privilège du préalable pouvoir pour l’administration de conférer unilatéralement à ses
opérations un caractère exécutable par elle-même. Càd indépendamment de toute
autorisation préalable du juge ; ce pouvoir est aussi un devoir ( CE 30 mai 1913, préfet de
l’Eure)
- Prérogative de coercition =
- L’exécution d’office : exécuter l'obligation de l'administré par voie de substitution et
d'équivalence. Pour les obligations qui touchent les biens des administrés (ex: rénovation
d'un immeuble, si le propriétaire ne le fait pas alors l'admin le fait mais aux fruits du
propriétaire ).
- L’exécution forcée : recourir à la force physique (contrainte corporelle) pour assurer
l'exécution d'une obligation (ex: reconduite de force à la frontière d'un étranger). (TC
1902: societe immobilière de St-just)
1 principes et 3 exceptions :
- Le principe : en droit français les autorités administratives n’ont pas le pouvoir de procéder elles-
mêmes à l’exécution matérielle de leurs décisions : doit avoir autorisation
- Les exceptions :
- La loi peut prévoir le contraire
- Situation d'urgence
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- Si aucun texte législatif et pas de situation d’urgence l’exécution matérielle est légalement
possible si : justifié par un refus manifeste d'obéir, Qu'elle trouve un encrage dans un texte
législatif, Que l'exécution soit adéquate cad qu'elle ne doit pas dépasser le seuil de ce qui est
strictement nécessaire pour assurer l'exécution de l'obligation visée.
De protection :
- Le privilège de l’insaisissabilité des biens publics (ne peuvent pas faire l’objet de procédure
civile d’exécution)
- L’interdiction pour les personnes publiques de faire des libéralités (verser gratuitement de
l’argent ; càd que l’administration verse de l’argent public que pour les activités d’intérêt
général) CE, 19 mars 1971, arrêt Mergui ; CConstit, 26 juin 1986, décision loi de privatisation,
CE section 3 nov 1997, JP commune de Fougerolles
l’administration
Sources = règles
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- Principes non inspirés de texte : principe pour les étrangers de mener une vie familiale normale
CE ass 8 dec 1978 arrêt GITSTI et autres
- Principe généraux du droit (PGD) : principe de source jurisprudentiel non écrit duquel il tire
son autorité, doté d’un haut degré de généralité, il est destiné à imposer à l’administration le
respect d’un certain nombre de valeurs emblématiques de l’esprit du droit français ; le PGD
véhicule une éthique comportementale à l’administration
Le PGD peut permettre/ justifier :
- Interprétation conforme : à celle des textes en vigueurs
- Interprétation restrictive : à une situation particulière
- Interprétation extensive : extension d’un texte à plusieurs sit
• La constitution
- constitutionnalisation des sources du droit
- Matériellement, juridiquement : loi constit = loi comme les autres
- D’un point de vue de fond : valeur plus importante consacre pcp lib et droits fond
- Pas de hierarchie des règles constit = toutes même valeurs (bloc constit :
- DDHC
- Préambule C46
- Charte environnement
- PFRLR (principe fondamentaux écrit et reconnu par les lois de la république)
La constitution :
‘’
+ conditions supplémentaires d’applicabilité :
- Applicabilité immédiate si les dispositions se suffisent par elle-même
- Applicabilité indirecte si les dispositions nécessite des dispositions législatives complémentaires
Repose sur un processus d’intégration d’un ordre juridique externe au coeur de chacun des ordres
juridiques des états membres
Particularités :
- créer un espace commun dans lesquels les états peuvent créer des droits et imposer des
obligations affirme par CJCE, Van Gend en Loos : effet direct des normes de droit
communautaire.
- Pendant longtemps JA visait art 55 de la C pour affirmer la primauté du droit interne
- Aujourd’hui vise art 88-1 : participe au droit communautaire
- Traités institutifs = lisbonne
- Institutions propres détentrice de pouvoirs propres :
- Règlement européen
- Directive : au départ dans l’ordre interne ≠applicabilité directe : CE ass 22 décembre 1978
arrêt ministre l’intérieur c/ Cohn Bendit puis revirement jurisprudence CE ass 30 oct 2009
arrêt mme Perreux qui vient affirmer obligation de transpositions des directives
communautaires, et la possibilité pour tout justiciable de s’en prévaloir alors même qu’elles ne
sont pas encore transposée dans le droit interne.
- Avis / décision
Pour régler conflit de valeur : instauration d’un système, ordre hiérarchie des normes
juridiques :
- en droit français hiérarchie organique : l’importance de la norme est fixé en fonction de son
auteur
- Constitution et normes constit
- droit international : extra et supra ; primaire et dérivé ≠aux coutumes internationales et
PGD dt international => en cas de conflit entre loi nationale et coutumes ou PDG
internationaux : loi nationale qui prime.
- Contradiction des juridictions : pour l’ordre interne les conventions internationales
dérivée bénéficient primauté par rapport aux lois mais pas d’une suprématie +
affirmation de la suprématie de la constitution sur le dt de UE : CE ass 30 oct 1998
arrêt Sarran Levacher + CE ass 21 avril 2021 French data network ; or pour la CJUE
15 juillet 1964 Costa c/ Enel: suprématie du dt de l’UE sur toutes les normes internes y
compris constit contradiction de systèmes
- Loi
- PGD et jurisprudences controversé ( chapus : « les PGD ont une valeur infra
législative et supra réglementaire ») CE sect 26 juin 1959 syndicat général des ingénieurs
conseils : tous les règlements administratifs doivent être appliqués et pris dans le respect
des PGD.
- Règlements administratifs
Concernant les PDG et jurisprudence administrative ; controverse car :
- le législateur peut modifier un principe général du droit relevé par le CE
- Mais les PGD ont une valeur supérieure au règlements administratif, et ce car les juges
administratifs, les autorités administratives quand édicte les dispositions doivent respecter les
PGD ; décision CE sect 26 juin 1959 syndicat général des ingénieux conseil : tous les règlements
administrés doivent être applique dans le respect des PGD.
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- Chapus a proposé une conception organique conforme à l’idée française : le législateur peut
modifier un principe mais l’administration doit respecter ces principes « les PGD ont une valeur
infra législative et supra réglementaire » cela tien à l’auteur des principes, qui est le juge
administratif.
Par voie d’action : le contrôle par lequel les justiciables sont recevables à saisir directement une
juridiction par la voie d’une action en justice don l’objet même est de demander au juge de
prononcer l’invalidité d’une règle de droit parce qu’elle est contraire aux règles de droit qui lui
sont supérieures. annulation de la norme
‣ contrôle du CC prévu/ art 61 = concerne la conformité :
- des lois ordinaires
- des lois organiques à la C
- abstrait
- concentré
- Voie de recours réservées à certains requérants initialement mais étendue depuis reformes
saisine prlmntr et QPC
- Contrôle aussi la conformité de la constitution aux engament internationaux concerne que
les conventions internationales et ≠normes non écrites
- Pour les actes dérivés possblt pour le CC d’exercer un contrôle compensé par la juridiction
CJUE equivalence des protection / q° préjudicielle
- Concernant le contrôle de constit d’une loi de transposition d’une directive : il juge n’il ne
lui revient pas la contrôler la constitutionnalité des lois qui se bornent à tirer des
conséquences nécessaires des dispositions inconditionnelles et précises d’une directive :
CC 10 juin 2004 confiance dans l’économie numérique.
- Exception :
- Il s’estime compétent pour vérifier le respect d’une loi déférée de règles constitutionnelles
de compétences et de formes. Car cela n’a rien à voir avec le contenu de la loi et la
compatibilité de la directive qui est transposée.
- Puisque l’art 88-1 de la C, impose une obligation constitutionnelle de transposition le CC en
déduit qu’il se réserve le droit de déclarer inconstitutionnel une loi de transposition si il
existe une « incompatibilité manifeste entre la loi nationale et la directive qu’elle
transpose » ; c’est arrivé dans la décision CC 30 nov 2006 loi relative au secteur de
l’énergie.
- Même si il n’y a pas d’incompatibilité manifeste le CC s’estime compétent pour déclarer
inconstitutionnelle la loi de de transposition d’une directive si cette directive heurte
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‣ Le contrôle du JA :
- contrôle de la régularité des actes administratifs : arrêt CE 6 décembre 1907, compagnie des
chemins fer de l’est
- Diffus car exercer par ne nb voies de drecours
- A posteriori
- Contrôle également la conformité des règlements de transposition des directives
internationales à la constitution : arrêt 8 février 2007 société Arcelor si les dispositions ne
sont pas précises et inconditionnelles au droit constit : sinon droit faire prévaloir le contrôle de la
CJUE pour un bon dialogue des juges = système d’équivalence
- Exception de ce système :
- ne joue pas si les dispositions transposées ne sont pas précises et inconditionnelles et dans le
cas ou le J A estime que la CJUE a interprété une directive uniquement dans un sens
uniquement conforme aux règle du dt de l’UE : CE ass 21 avril 2021 French data network et
CE ass 17 démembre 2021 M. Bouillon
Par voie d’exception : mécanisme procédural par lequel un justiciable à l’occasion d’une action
en justice soutient à titre exceptionnel qu’une norme juridique invoqué à l’appuie d’une action en
justice est elle-même contraire à une norme qui lui est supérieure. Il faut donc relever les faits et
si fondé le juge écartera à la résolution du litige la norme ; mais ne l’invalidera pas.
JA peut statuer à propos:
- De l’illégalité d’un règlement
- De l’inconstitutionnalité d’un règlement mais pas d’une loi CE sect 6 nov 1936 Arrighi ni d’un
engagement international
- De l’inconventionnalité d’un acte admin : arrêt CE ass 1989 Nicolo. Puis : CE 29 juin 1990 arrêt
G.I.S.T.I et CE ass 31 mai 2016 Mme Gomez
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- Science tardivement arrive dans l’histoire : premier cours de droit 1819 fac de paris
administratif
fond)
Un droit déséquilibré
- Droit admin = branche du droit public
- Droit déséquilibré car ne tient pas la balance égale entre l’administration et les administrés ; en
faveur de l’administration
Un droit objectif
- Droit pensé à partir de son sujet « d » conception subjectivitiste = prérogatives conférée à une
personne fondement du droit privé
- Droit pensé à partir de son objet « D » conception objective = règle de droit, de vie social :
science de ces règles, pouvoirs, institutions qui les produisent fondement du droit admin qui se
concentre sur la collectif
- Or aujourd’hui l’individualisme est subjectivisme s’introduise dans le droit admin
applicable a l’administration
« Administration » = polysémique :
- Sens fonctionnel : fonction à égaliser, activité qui s’opère : attribution, tâche, finalité privilégié
par le droit administratif français
- Sens organique : ensemble des infrastructures, institutions, organes, personnels
fonctionnel
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- Nette séparation entre le pouvoir exécutif et judiciaire : qui pour appliquer les règles doit
avoir une marge de manœuvre et ne pas être contraint par le pouvoir judiciaire. Ce qui a
conduit à poser la séparation entre l’autorité judiciaire et administrative : judiciaire à
l’interdiction d’entraver les actions administratives effectuées par l’exécutif et donc de juger
l’administration
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- Fonction administrative peut être exercée par des personnes de toutes natures (physique
{fonctionnaires}, morale, publique, privée) mais ces personnes doivent être régulièrement
investies par des pouvoirs publics officiellement en fonction.
- Attribution des compétence par autorité publique légitime peut être effectuée : par la loi, du ft de
nomination ou élection, investiture provisoire
- Activité administrative d’exécution des loi peut être accomplie par des personnes juridiques qui
sont des sujets de dt et à qui ont peut imputer des droits et des obligations.
juridiques
• État
- pris comme personne juridique et non institution à qui on peut imputer des dt et des obligations,
des aptitudes jrdq
- Personnification de l’état = moyen d’énoncer relation entre état et justices
- Une seule administration d’état du ft de l’état unitaire qu’est la France
- Or du ft de l’espace : territorialisation de l’administration et par conséquence distinction :
autorités centrales et déconcentrées
- Territoire cartographié en circonscription administrative territoriale = relais locaux héritage du
passé et révolutionnaire (commune, canton, arrondissement, département, région)
- 2 manières de répartir les compétence des autorités administratives : personne morale ou
physique qui au nom de l’état et dans le cadre de fonction administrative à la pouvoir de prendre
des décisions unilatérales mais qui ne peut agir que dans la limite de ces compétences et de son
champ d’action.
- Concentration (conception initiale) : toutes les compétences administratives de l’état sont
concentrées entre les mains des autorités centrales et les autorités locales implantées ne sont
rien d’autre que des relais d’exécution sans pouvoir propre
- Déconcentration (conception actuelle depuis la loi du 6 fev 1998) : cas dans lequel l’état
reconnaît des compétences propres d’instances et de décisions aux autorités administratives
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placées à la tete des circonscriptions locales. Transfert réel de compétence des autorités
centrales vers les autorités déconcentrées ; c’est toujours l’état qui agit mais pas sous la même
autorité. par ce pcp : ne sont réservées au autorités centrales que les seules mission
présentant un caractère nationale.
‣ Les personnes publiques sui generis (propres à elle-même) : personne morale de dt public qui ne
correspondent ni à l’état, ni aux coll terr, ni à la définition d’établissement public car manque une
des 3 caractéristique statutaire.
- cas des AAI et API
organiques
Les autorités administratives : personnes physiques qui au sein d’une personne morale de droit
publique sont dotées d’un pouvoir de décision.
- qualité d’autorité parce que le droit en vigueur les à habiliter a avoir une compétence pour
décider
- Peuvent créer des obligations et du dt
- Théorie de l’organe retenu pour définir les autorités administratives : càd AA sont des organes de
l’administration et non pas des représentants de l’administration organes au moyen duquel la
personne morale agit.
2 sortes d’autorités administratives :
- Autorité individuelle : ministre, maire
- Autorité collégiaux : conseil municipal, CA d’univ
Répétition :
- Organe collégial = organe principal qui va statuer sur les décisions importantes = organe
délibératif
- Organe individuel = organe secondaire d’exécution des décisions de l’organe collégial = autorité
exécutive
Les agents publics : personnes physiques qui sont employées et rémunérées par les personnes
morales de droit public pour accomplir les tâches de préparation et d’exécution des décisions des
AA
2 catégories d’agents publics :
- Les agents publics statutaires : soumis a un statut législatif et réglementaire ; mode de
recrutement spécifique : concours, nomination dans un emploi permanent, grade dans la
hiérarchie administrative. Fonctionnaire si dans un des 3 statuts de la fonction publique : état,
territoriale, hospitalière
- Les agents publics non statutaires : recrutés et employés dans conditions différentes ; comme
vacataire ou par contrat.
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- Reforme de 1953 : suppression des conseils de préfecture en tant que juridiction et création des
TA qui deviennent juges de 1re instance (de dt commun en mtr admin) ce qui conduit a faire du
CE juge d’appel
- Loi 31 décembre 1987 : création des cours admin d’appel et donc d’un ordre juridictionnel
complet pour aider TA et CE ; ce qui fait du CE un juge de cassation.
Important :
- Même si CC dans une décision CC 23 janvier 1987 conseil de la concu enonce que la loi du 24
aout 1790 et le décret du 16 fructidor an III ≠valeur constit ; professeur Vedel vient énoncer que
conformément à la conception française des séparation des pouvoirs figure au nombre de PFRLR le
principe selon lequel existe un noyau dur de contentieux administratif réservé au juge administratif.
Par cette décision en 1987 on constitutionnalise sur le principe de la séparation des pouvoirs
l’existence d’un contentieux administratif.
‣ La dualité de fonction
- CE detient double casquette : juridiction supreme de l’ordre admin et conseiller juridique de
l’état
- Activité du CE décrites dans code justice admin dans art L112-1 et suivants
Rôle du CE :
- Bureau d’étude : rend des rapport, des avis (facultatifs), rapport annuel, des consultations parfois
obligatoire même si souvent facultative
- Doit obligatoirement être consulté sur les projets de lois et d’ordonnance donc nécessaires
passage devant CE pour faire passer une loi
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