Support 3ème
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REPUBLIQUE DU BENIN
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Réalisation :
MICHE ROMARIC WIDODE
CT4 : Exercer sa pensée créatrice. De façon générale, l'élève exerce sa pensée créatrice en utilisant un
processus créateur pour inventer ou réaliser diverses productions, que ce soit une idée, un schéma, un modèle,
un objet, une réalisation en quelque sorte. Il/elle harmonise sa logique et son intuition et mobilise ses ressources
personnelles.
CT5 : Gérer ses apprentissages ou un travail à accomplir : c’est planifier et mettre en œuvre une démarche
d’apprentissage ou de réalisation pour construire de nouveaux savoirs ou réaliser un travail.
CT6 : Travailler en coopération : veut dire contribuer personnellement à un travail en groupe par l’entraide de
façon à faciliter l’atteinte des objectifs personnels et du groupe. L’élève qui exerce cette compétence contribue à
la réalisation d’une activité mais il apprend aussi. Il a recours aux ressources propres à la communication. Il
apprend à s’écouter, à écouter les et à s’exprimer.
CT7 : Faire preuve de sens éthique. "Faire preuve de sens éthique" c'est tenir compte de la dimension morale
dans des situations de vie, de travail ou dans ses choix d'actions. Avoir cette compétence conduit à agir dans le
respect de soi et des autres.
CT8 : Communiquer de façon précise et appropriée : veut dire avoir recours aux ressources propres à la
communication, aux langages appropriés (oral, écrit, gestuel, visuel…) pour exprimer des sentiments, des
connaissances, sa compréhension du monde, … et ce, dans le respect des conventions établies, de la qualité de
la langue parlée et écrite.
CTD 6 : Agir en consommateur averti par l’utilisation responsable des biens et de services. "Agir en
consommateur averti par l'utilisation responsable de biens et services " c'est s'assurer de la provenance, de la
qualité, du prix, de la disponibilité des biens et services ; c'est aussi s'assurer du degré de satisfaction des
besoins individuels et collectifs au regard de ces biens et services. C'est surtout formuler des critiques fondées
sur les insatisfactions des consommateurs en vue d'une amélioration de ces biens et services.
CONCLUSION
Le programme d’études des SVT est conçu comme un système. Ainsi les trois types de compétences se
complètent et forment un ensemble cohérent : les compétences pour la vie. Cette situation permet d’imaginer
plusieurs combinaisons entre ces compétences et offrent des occasions de choix qui favorisent l’élaboration des
situations d’apprentissage intégratrices, motivantes et efficaces pour les élèves.
En troisième, quatre situations d’apprentissage sont au programme :
: Élaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation problème.
: Situation de départ
: Exprime tes perceptions et /ou tes interrogations sur les faits évoqués
par la situation de départ. A cette occasion :
- Echange avec tes camarades pour formuler les questions de la problématique qui te
serviront pour tes recherches.
Le tableau ci-après présente sommairement les étapes des transformations digestives le long du tube digestif.
Légende :
NB : Le glucose, les acides aminés, les acides gras et glycérol, l’eau, les vitamines et les sels minéraux sont
les nutriments issus à la fin de la digestion. On constate que l’eau, les vitamines et les sels minéraux ne
subissent pas de transformations dans l’appareil digestif.
La bile est synthétisée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire. La présence de graisse dans l’estomac et
dans le duodénum provoque la sécrétion de bile dans l’intestin grêle. Les sels biliaires (glycocholate et
taurocholate de sodium) jouent un rôle important dans la digestion et l'absorption des graisses : émulsion des
lipides. Sans la bile les lipides ne sont pas digérés.
1 2
1- Les enzymes sont des substances chimiques produites par l’organisme qui jouent un rôle de catalyseur. Un
catalyseur est une substance qui, à faible dose, accélère les réactions chimiques. Les enzymes ont une
action spécifique sur les aliments. On veut comprendre en quoi leur action est spécifique et l’influence de
la température sur celle-ci. Pour cela, on te propose les documents ci-dessous.
Explique en quoi l’action des enzymes est spécifique sur les substances alimentaires et indique
l’influence de la température sur cette action. Pour y parvenir,
- Relève à partir des expériences, les résultats puis, formule la conclusion qui s’en dégage
pour justifier la spécificité des enzymes sur les substances alimentaires ;
- Repère les températures 0°C ; 20°C et 37°C sur le graphe puis, précise celle à laquelle la
vitesse de réaction est maximale puis justifie l’utilisation d’une température de 37°C au
cours des expériences « in vitro » ;
- Explique alors en quoi l’action des enzymes est spécifique sur les substances alimentaires
et indique l’influence de la température sur cette action ;
- Donne ton point de vue sur la consommation de l’eau glacée après les repas.
3- Pour des cas des maladies, il peut arriver que certaines parties du tube digestif soient supprimées
chirurgicalement. Les faits suivants ont été constatés : on peut vivre sans estomac, à condition de manger
que des aliments finement hachés et en petite quantité.
- Explique pourquoi cette intervention n’a pas de conséquences graves sur la nutrition ;
- Enumère les conséquences, lorsqu’on parviendra à l’ablation d’une grande partie de
l’intestin grêle.
4- Au cours de la digestion, les aliments sont broyés dans la bouche par les dents, puis brassés en particulier
dans l’estomac. Ainsi fragmentés, les aliments sont soumis à l’action des sucs digestifs.
On cherche à préciser l’importance du broyage dans la digestion de la viande. Pour résoudre ce problème, on
te présente la documentation suivante.
Expérience : Digestion in vitro de la viande
A B A B
: Le système digestif
: La ventilation pulmonaire
- Relève les formes sous lesquelles chacun des gaz respiratoires est transporté en précisant
la forme principale sous laquelle il est transporté ;
- Explique enfin comment l’organisme s’approvisionne-t-il en dioxygène puis reproduis le
schéma annoté d’une alvéole pulmonaire montrant la relation entre l’air et le sang.
Définition :
a- Une maladie du système respiratoire
b- Petits sacs à paroi plissée situés à l’extrémité des bronchioles
c- Vaisseaux sanguins à paroi mince permettant les échanges gazeux
d- Gaz respiratoire
e- Faire entrer de l’air dans les poumons.
FICHE TECHNIQUE
DE MANIPULATION
A- Objectif pédagogique : Pour comprendre le rôle du cœur dans la circulation sanguine, il est
nécessaire d’en connaître son organisation c’est-à-dire la morphologie et l’anatomie du cœur.
B- Matériels :
Physiques Biologiques Chimiques
- Un bac à dissection Un cœur de mouton - Eau
ou de porc ou de bœuf
- Trousse à dissection - Détergent
- Deux pipettes de couleur - Eau de javel
différentes
- 4 épingles de couturier
- 4 petites étiquettes autocollantes
C- Démarche
1- Morphologie
Le cœur est un muscle rouge ayant la forme d’un cône dont la pointe est dirigée vers le bas. Sa face ventrale
bombée, est parcourue par un sillon oblique très net séparant le ventricule droit du ventricule gauche. Ces
deux ventricules forment la pointe du cœur. Chaque ventricule est remonté d’une oreillette molle et violacée.
Sa face dorsale, plus plate est traversée par un sillon longitudinal peu marqué.
a- Examen des faces ventrales
Observe chaque face du cœur pour distinguer les types de vaisseaux qui s’y trouvent.
NB : Les veines ont une paroi mince et flasque, alors que les artères ont une paroi ‘paisse et élastique.
b- Reconnaissance des cavités et les vaisseaux auxquels elles sont rattachées
- Enfonce une pipette dans l’artère aorte recourbée en forme de crosse puis dans l’artère pulmonaire plus
ventrale.
- Nomme la cavité à laquelle sont rattachées les veines pulmonaires (au nombre de quatre) et celle à laquelle
sont rattachées les veines caves (au nombre de deux).
2- Dissection (anatomie)
A l’aide de ciseaux, ouvre successivement la moitié droite puis la moitié gauche du cœur de bœuf en suivant
les indications ci-après :
a- Dissection du ventricule droit
- Introduit les ciseaux dans l’artère pulmonaire et incise la paroi de l’artère et celle du ventricule droit à
quelques millimètres du sillon interventriculaire.
- Sectionne la colonne charnue qui unit les faces externe et interne du ventricule et débarrasse ce dernier des
caillots de sang qui s’encombrent.
Observe successivement les valvules sigmoïdes (artérielles) au départ de l’artère pulmonaire, la cavité du
ventricule et les valvules auriculo-ventriculaires (valvules tricuspide).
b- Dissection du ventricule gauche
- Introduit les ciseaux dans l’artère aorte et incise la paroi de l’artère et celle du ventricule gauche à quelques
millimètres du sillon interventriculaire.
- Compare l’épaisseur des parois des deux ventricules et observe successivement les valvules sigmoïdes, la
cavité du ventricule et les valvules auriculo-ventriculaires (valvules mitrales).
c- Dissection de l’oreillette droit
- Introduit une pipette dans l’une des veines caves et fais la sortie par l’autre.
- Sectionne la paroi suivant la ligne tracée par la pipette et fais une seconde perpendiculaire à la première de
façon à bien dégager la cavité auriculaire.
- Observe la paroi interne de l’oreillette.
NB : La dissection de l’oreillette gauche n’apporte aucun élément nouveau.
produit, le volume de la cavité diminue donc et le sang qui s’y trouve en est chassé ; c’est grâce à cette
propriété que le cœur droit et le cœur gauche arrivent à jouer leur rôle de pompe. Comme tous les organes du
corps, le cœur est recouvert d’une membrane résistante : le péricarde.
: Révolution cardiaque
Au cours de l’auscultation, le médecin écoute les bruits du cœur à l’aide du stéthoscope. Ces bruits
correspondent à la fermeture des valvules. Le premier bruit sourd « toum » correspond à la fermeture des
valvules auriculo-ventriculaires sous la pression du sang contenu dans les ventricules. Le second bruit plus
clair « tac » correspond à la fermeture des valvules artérielles situées à la base des artères. Ces bruits sont
entrecoupés de silences. Ces manifestations sonores marquent les phases du fonctionnement du cœur.
Le cœur fonctionne donc de façon cyclique où s’alternent des phases de contraction et de relâchement :
c’est la révolution cardiaque. C’est pour cette raison on l’appelle le moteur de la circulation sanguine. Il est
formé de deux pompes qui fonctionnent côte à côte au même rythme.
La figure ci-après illustre cette révolution cardiaque.
Figure 2
: Circulation sanguine
Grâce à son activité de pompe
aspirante et foulante, le cœur met en
mouvement un volume sanguin
d’environ cinq (5) litres dans un
double système circulatoire :
La contraction du ventricule droit
refoule le sang rouge sombre dans
l’artère pulmonaire qui va dans les
poumons. Là, il se débarrasse de son
dioxyde de carbone et se charge du
dioxygène. Le sang devient alors
rouge vif et par les veines
pulmonaires, il atteint l’oreillette
gauche. Le trajet ainsi effectué
constitue la circulation pulmonaire
ou petite circulation. De l’oreillette
gauche, le sang arrive dans le
ventricule gauche.
La contraction du ventricule gauche
refoule le sang rouge vif dans l’artère
aorte qui envoie des ramifications dans
tout le corps. Après avoir traversé les
organes, le sang devient rouge sombre
est conduit par les veines et ramené à
l’oreillette droite par les deux veines
caves. Le trajet ainsi effectué constitue
la circulation générale ou grande Figure 3 : Appareil circulatoire
circulation.
cellules des organes par l’intermédiaire de la lymphe. Les molécules de lipides digérés ne passent pas dans le
sang à la sortie de l’intestin grêle mais dans les vaisseaux lymphatiques. La lymphe interstitielle est un liquide
clair, presque incolore qui baigne l’ensemble de nos cellules. Formée à partir du plasma, elle traverse sous
pression la paroi des capillaires constituée d’une seule couche de cellules. Sa composition est donc très
voisine de celle du plasma, mais ne contient pratiquement pas de protéines. Renouvelée en permanence, la
lymphe interstitielle alimente les cellules en nutriments et se charge des déchets du fonctionnement cellulaire.
La lymphe contient aussi des leucocytes ou globules blancs capables de traverser la paroi des capillaires. On
distingue également la lymphe canalisée ou endiguée ou vasculaire qui circule dans les vaisseaux
lymphatiques. Cette dernière provient de l’écoulement de la lymphe interstitielle qui pénètre dans les
vaisseaux lymphatiques (figure 5). Tableau 2 : Caractéristiques des vaisseaux
Figure 4 : Structure
des vaisseaux et
valvule, une structure
qui impose le sens de
la circulation sanguine
Les expériences ci-après permettent de reconnaître les artères superficielles et de prendre le pouls.
inexactes.
a- L’artère aorte distribue du sang riche en dioxygène à tous les organes de la circulation générale.
b- Toutes les artères contiennent du sang oxygéné.
c- Toutes les artères sont des vaisseaux qui conduisent le sang du cœur vers les organes.
d- Les artères et les capillaires sont les seuls vaisseaux de l’appareil circulatoire.
e- Le muscle cardiaque prélève le dioxygène du sang circulant dans les cavités cardiaques.
3- Questions à réponse courte.
a- Quel est l’organe qui met le sang en mouvement ?
b- A quoi correspond le pouls ?
c- Qu’appelle-t-on circulation pulmonaire et circulation systémique ?
d- Quel est le rôle des valves dans les cavités cardiaques et celui des valvules dans les
vaisseaux sanguins ?
4- Le cœur est un muscle creux constitué de deux parties séparées par une cloison, une partie droite et une
partie gauche. Le sang qui circule dans chacun de ces compartiments n’a pas la même composition. On
constate chez certains enfants une malformation connue sous le nom de maladie bleue ; la cloison entre
les deux compartiments est incomplète et laisse passer le sang. Ces enfants ont une peau violacée. Ils
résistent moins à l’effort. Cette maladie est actuellement traitée par la chirurgie.
- Donne la différence existant entre le sang du compartiment droit et celui du
compartiment gauche chez un individu normal ;
- Indique la conséquence du mauvais cloisonnement cardiaque sur la composition du sang
de l’enfant ;
- Explique pourquoi les enfants atteints résistent moins à l’effort.
: courbe de
croissance de l’enfant
Les physiologistes ont calculé l’énergie libérée par les nutriments issus de la digestion. Lorsqu’on tient
compte de la valeur énergétique des aliments, les glucides, les lipides et les protides sont des sources
d’énergies. Les glucides et les protides à masse égale apportent la même quantité d’énergie : 1 g de glucide
ou de protide fournit 4 kilocalories (Kcal), soit 17 kilojoules (Kj). Les lipides quant à eux ont une valeur
énergétique plus élevée : 1 g de lipide fournit 9 Kcal, soit 37 Kj.
La disposition en série de
a b
la circulation pulmonaire
et de la circulation
générale permet la
recharge en dioxygène de
l’ensemble du volume
sanguin.
L’apport préférentiel de
dioxygène aux muscles en
activité résulte de la c
disposition en parallèle de
la circulation générale
associée à une
vasoconstriction variable.
L’augmentation des débits
cardiaque et ventilatoire
permet d’apporter
davantage de dioxygène
aux muscle en activité
- Formule une hypothèse sur l’utilisation du dioxygène et des nutriments par l’organisme ;
- Décris l’évolution de la croissance de l’enfant et déduis la cause de la modification de la
croissance suite au sevrage ;
- Relève les catégories d’aliments et donne leur rôle et origine puis indique la quantité
d’énergie fournie par 1 gramme de chaque aliment organique ;
- Dégage l’importance des sels minéraux dans l’alimentation ;
- Dégage de chaque ligne du tableau 2, les facteurs dont dépend la variation des besoins
énergétiques puis donne les conditions d’une bonne croissance.
- Relève les formes d’utilisation des nutriments et dis en quoi consiste chacune d’elles ;
- Relève les formes de stockage et les structures de mise en réserve des nutriments ; puis
donne l’importance de cette mise en réserve ;
- Dégage des données du respiratoire
Rythme tableau par le sens
3 minute de variation de la fréquence respiratoire,
au repos
cardiaque et de la consommation du dioxygène en fonction de l’intensité de l’effort ;
- Dégage l’intérêt de la disposition en série des deux circuits d’une part et celle en parallèle
des organes de la grande circulation puis relève la modification qui favorise une forte
irrigation sanguine au niveau des organes en activité ;
- Elabore enfin une explication sur comment l’organisme utilise le dioxygène et les
nutriments apportés aux cellules par le sang.
1- Respiration et altitude
En altitude, la quantité d’air et donc d’oxygène est plus faible que celle existant au niveau de la mer.
Rythme respiratoire par minute au repos
Personne vivant au bord de la mer 16
Personne vivant en altitude 25
- Dis ce qui entraîne le changement de la fréquence respiratoire chez les personnes vivant en altitude ;
- Explique en quoi satisfaire le besoin en oxygène de l’organisme est important.
C- Formation de l’urine
Chez l’homme, un tiers du sang véhiculé par l’aorte abdominale est dirigé vers les reins. Chacun d’eux
draine un litre de sang par minute.
Chaque tube urinifère est constitué d’un glomérule et d’un tube contourné en forme de U. Dans les
glomérules, le plasma sanguin traverse presque entièrement la paroi des capillaires et celle du tube urinifère.
Les grosses molécules comme les lipides ou les protides ne franchissent pas cette barrière.
Remarque : Lorsque l’acide urique normalement éliminé par les reins est mal évacué, il s’accumule dans les
articulations et est à l’origine de la goutte.
Problèmes de santé liés aux habitudes alimentaires
Une alimentation trop riche en sel, en substances azotées (viandes surtout rouges) fatigue les reins. L’alcool
agit sur l’ensemble de l’organisme, mais particulièrement sur l’appareil urinaire.
: Élaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation de départ.
: Situation de départ
: Exprime tes perceptions et /ou tes interrogations sur les faits évoqués
par la situation de départ. A cette occasion :
- Echange avec tes camarades pour formuler les questions de la problématique qui te
serviront pour tes recherches.
Rédigé PAR LE PROFESSEUR WidOdE M. ROMARiC 31
SCiENCES dE LA ViE ET dE LA TERRE 3EME COLLECTiON MiChEROW
Les réactions comportementales de l’homme sont très diversifiées. Elles peuvent être des réactions volontaires ou
involontaires de l’organisme humain, déclenchées par des facteurs provenant du milieu extérieur ou du milieu
intérieur de l’organisme.
L’exploitation du document ci-après te permettra de répondre à la question de recherche.
SUPPORT
: Notion de réaction comportementale et quelques exemples
Que l’on soit en classe, à la campagne, à la maison, dans une rue, de nombreuses informations (signal
lumineux, bruit, son, coup de vent, etc.) nous arrivent du milieu extérieur ou de notre propre organisme
(sensation de faim, de froid, de chaleur, de soif, etc.). Ces éléments sont des stimuli. Le stimulus est donc
tout élément de l’environnement qui, s’il est assez puissant, est susceptible d’activer certains récepteurs
sensoriels et de produire une réaction sur le comportement. Ces comportements peuvent être volontaires
(sous l’effet d’une décision) ou involontaires (sans contrôle réfléchi). Voici quelques réactions
comportementales :
1- Le ballon roule doucement et s’arrête 2- Dring dring… La sonnerie du 3- Miguel retire brusquement sa main
à un mètre de Meck. Ce dernier téléphone retentit. Affiza s’approche de lorsqu’il touche les fils conducteurs nus
s’approche et d’un coup de pied, le l’appareil, le prend avec la main droite alimentés par le courant domestique.
renvoie à son camarade. et le place sur son oreille.
4- Une forte odeur de brûlé parvient à Iyabo qui 5- Dès la première gorgée, Abiba se 6- Makia a tellement faim. Elle
regarde la télévision. Elle se précipite dans la rend compte que son café n’est pas trouve une pomme dans le panier
cuisine et éteint le feu sous la casserole. sucré. Il met deux morceaux de sucre et la dévore avec appétit.
dans sa tasse.
Faits d’observation :
1- Couler les larmes quand on épluche l’oignon est une réaction involontaire produite par un stimulus
externe. Elle se déroule de la même façon quel que soit le sujet. De même, on retire immédiatement le pied
lorsqu’on piétine par mégarde, un objet pointu ou une épine. Lorsqu’on touche une marmite chaude, on
retire brusquement la main. Il s’agit d’une réaction réflexe innée.
2- Les quêtes de nourriture, les parades nuptiales, les réactions de fuite, sont autant d’exemples de réactions
comportementales qui existent dès la naissance ou apparaissent plus tard lorsque se complète la maturation
du système nerveux. Ces réactions ne nécessitent aucune éducation, aucun entraînement préalable. La
réaction volontaire ou dirigée se distingue de l’activité réflexe en ce qu’elle n’est pas inévitablement
déclenchée par un stimulus, mais résulte d’une intention.
Lésion
dorsale :
seuls les
membres
inférieurs
sont troublés
(paraplégie)
Faits d’observation :
Les réactions comportementales volontaires sont des gestes précis, réfléchis dont l’exécution dépend du cerveau.
Un enfant né sans encéphale, manifeste sur le plan des réactions réflexes (réactions involontaires), des
comportements qui sont analogues à ceux d’un enfant normal à sa naissance. Mais, il n’y a que deux centres pour
la commande nerveuse : l’encéphale et la moelle épinière.
Une grenouille vivante, posée immobile sur une table a les membres postérieurs fléchis, les membres antérieurs
en extension. Elle est prête à sauter à la moindre alerte. Lorsqu'une grenouille spinale est placée sur une table,
ses membres postérieurs se mettent immédiatement en flexion, prenant la même position que chez une grenouille
vivante prête à sauter. Sans aucune excitation, l'animal restera dans cette position. Si on étend alors sur la table
une des pattes postérieures, celle-ci demeure en extension tant que le corps de la grenouille n'est pas déplacé.
Mais toute excitation de la peau du membre par frottement sur la table ou par pincement d'un doigt provoque la
flexion de la patte. Ainsi, les membres postérieurs d'une grenouille spinale fléchissent à chaque stimulation de la
peau de l'un de ses membres. Une telle réaction est un réflexe. La destruction de la moelle épinière entraîne
l'abolition de toute réponse réflexe. L'intégrité du centre nerveux médullaire est donc indispensable à l'exécution
de la réponse réflexe.
comportementales ;
- Etablis la relation qui existe entre les organes de sens et l’accomplissement des réactions
comportementales ;
- Définis : stimulus, réaction comportementale, réaction volontaire et réaction réflexe ;
- Explique alors en quoi les réactions comportementales de l’homme sont diversifiées.
FICHE TECHNIQUE
DE MANIPULATION
1- Objectif pédagogique : Identifier les organes intervenant dans un réflexe et déterminer leur rôle.
3- Démarche de réalisation :
a- Préparation de l’animal
- Rechercher le trou occipital de la grenouille en introduisant une aiguille dans l’axe de symétrie de
l’avant vers la base de la tête de l’animal et l’arrêter lorsqu’elle entre en contact avec le trou
occipital ;
- Enfoncer l’aiguille et la balancer de gauche à droite puis vers l’avant pour détruire l’encéphale ;
Suspendre la grenouille ainsi traitée (grenouille décérébrée ou spinale) à une potence.
b- Expérimentation
Expérience 1 : expérience témoin
- Plonger l’extrémité d’un doigt d’une patte de la grenouille spinale dans la solution d’acide ;
- Observer et noter la réaction de l’animal.
Expérience 2
- Déposer sur l’extrémité des doigts de la patte gauche de la grenouille décérébrée un coton imbibé
d’éther ou de chloroforme, substance anesthésique ;
- Plonger ensuite cette patte dans la solution d’acide ;
- Observer et noter la réaction de l’animal ;
- Plonger la patte droite dans la solution d’acide ;
- Observer et noter la réaction de l’animal.
Expérience 3
- Poser une grenouille spinale à plat ventre dans une cuvette à dissection ;
- Couper la peau autour de la cuisse gauche et enlever-la avec une pince fine ;
- Ecarter à l’aide d’une sonde les masses musculaires de la cuisse et mettre à nu le cordon blanchâtre
d’un à deux millimètres d’épaisseur (le nerf sciatique) ;
- Soulever le nerf sciatique à l’aide du verre étiré et faire passer un fil à coudre sous lui pour
l’écarter du muscle ;
- Sectionner le nerf sciatique et exciter la patte correspondante avec la solution d’acide ;
Expérience 4
- Sectionner à l’aide d’une paire de ciseaux le tendon inférieur du muscle gastrocnémien (muscle de
la jambe) de la patte droite d’une grenouille décérébrée ;
- Exciter à tour de rôle chaque patte avec la solution d’acide ;
- Observer et noter pour chaque patte excitée la réaction de l’animal.
Expérience 5
- Détruire la moelle épinière qui se trouve dans le canal rachidien d’une grenouille spinale
(grenouille décérébrée et démédullée) ;
- Exciter chacune des deux pattes de l’animal avec la solution d’acide ;
- Observer et noter pour chaque patte, la réaction de la grenouille.
Expérience 6
- Exciter la patte gauche d’une grenouille spinale avec des solutions d’acide de concentration
croissante ;
- Observer et noter la réaction de l’animal.
: Informations complémentaires
A- Tableau 1 : Organes intervenant dans les réflexes et leur rôle
Groupe d’organes Type d’organe Exemple Rôle
Œil, peau, langue, Reçoit et transforme le stimulus
Récepteur Organe de sens
oreilles, nez en un message nerveux
Conduit le message nerveux du
Nerf sensitif ou fibre Fibres sensitives du nerf
Conducteur sensitif récepteur au centre nerveux
sensitive sciatique
(voie afférente)
Conduit le message nerveux du
Nerf moteur ou fibre Fibre motrice du nerf
Conducteur moteur centre nerveux à l’effecteur
motrice sciatique
(voie efférente)
Organe du système Moelle épinière, Transforme le message nerveux
Centre nerveux nerveux central (axe encéphale (cerveau, bulbe sensitif en un message nerveux
cérébrospinal) rachidien, cervelet) moteur
Biceps, triceps,
Muscle quadriceps, muscle
Effecteur gastrocnémien Il répond à l’excitation
Glande salivaire et autres
Glande
glandes
Expéreice 2 Expérience 4
Expéreince 6
- Formule une hypothèse sur la réponse de l’organisme face à la chaleur (retrait de la main) ;
- Vérifie ton hypothèse en :
Réalisant les expériences de la fiche technique ;
Dégageant à partir des résultats des expériences, les organes intervenant dans le réflexe de
retrait et leur rôle puis les conditions nécessaires à la naissance d'un influx nerveux ;
Définissant : voie efférente, voie afférente ;
Décrivant le trajet du message nerveux (arc réflexe) dans l’accomplissement de la réaction
comportementale involontaire et en illustrant ta description par le schéma de l’arc réflexe.
Depuis les activités précédentes, nous savons que ce sont nos organes de sens qui nous mettent en relation avec
notre environnement. Nous recevons donc de nombreuses informations du monde qui nous entoure. Comment ces
nombreuses informations deviennent-elles des perceptions tactiles ? La documentation suivante te permettra de
répondre à cette question.
SUPPORT
Figure 3 : Localisation des aires de sensibilité dans le Figure 4 : L’aire de la projection sensitive et son
cortex cérébral correspondant sur le corps
3- Elaboration
de la sensation
tactile au niveau
du cortex
cérébral puis
l’identification
de l’objet touché
2- Conduction des
messages nerveux
par une chaîne de
neurones
1- Miguel retire vivement son pied après l’avoir posé par mégarde sur une écharde (épine)
Explique cette réaction de Birmane.
III-2- REINVESTISSEMENT
QU’EST-CE-QUE LA TOXICOMANIE ET QUELLES SONT SES CONSEQUENCES SUR L’INDIVIDU
TOXICOMANE ET SON ENVIRONNEMENT ?
TACHE : Elaborer un dossier sur les conséquences de la toxicomanie sur la commande nerveuse
et les réactions comportementales de l’homme. On donne le thème suivant :
- La toxicomanie
REPRODUCTION HUMAINE
Texte 1
Ces temps-ci, j’ai périodiquement envie d’être embrassée par un homme. Qu’il me prenne dans les
bras, me caresse comme ce que j’ai lu dans un roman, et tienne pour la première fois, des rapports sexuels
avec moi. Cette envie a été tellement forte le mois dernier que je n’ai pu résister. Je suis allé chez Beny, un
camarade de classe qui habite le même quartier que moi. Il a une chambre à lui et ses parents ne sont
souvent pas à la maison. Heureusement ou malheureusement, il était sorti. Je l’ai attendu en vain, il n’est pas
revenu.
A mon retour à la maison, ma mère était assise devant son étalage. M’ayant aperçu, elle m’a appelé.
Avec un ton calme, elle m’a dit alors : « ma fille, depuis que j’ai vu apparaître chez toi les signes de puberté,
tes sorties ont commencé par m’inquiéter. Quand nous aurons le temps, nous en discuterons, car j’ai peur
que tu tombes dans les bras du premier venu qui te mettra en grossesse ou te transmettra des maladies, y
compris le SIDA. »
« Oh ! Que les grandes personnes savent lire dans les pensées des enfants », me dis-je. Je l’ai écoutée
sans mot dire et je suis rentrée me coucher dans mon lit où je me suis endormie avec le sentiment qu’elle a
découvert mon secret. A mon réveil, cette maudite envie avait passé.
Voilà qu’aujourd’hui, après un mois jour pour jour, la même envie me prend avec un peu plus de force.
En attendant les conseils de ma maman, j’essayais de m’abstenir tout en priant Dieu de m’aider à mieux
résister.
Texte 2
Elise, une jeune fille de 16 ans en classe de quatrième va voir son amie Sophie âgée de 18 ans qui, elle est
en classe de seconde. Très inquiète, Elise demande à Sophie : « Est-ce possible que je tombe enceinte
…pour la toute première fois ? »
Etonnée, Sophie dit : « Comment ? As-tu eu des rapports sexuels ? »
- Eh non … oui… une seule fois … c’est que j’ai été déviergée hier.
- Et tes dernières règles, quand les as-tu eu ?
- Le 27 mai passé.
Sophie reste pensive un moment et s’exclame : « qu’as-tu fait là ? Aujourd’hui c’est le 12 juin ! »
Texte inédit (extrait du guide de l’enseignant SVT-3ème)
: Élaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation de
départ.
: Situation de départ
: Exprime tes perceptions et /ou tes interrogations sur les faits évoqués
par la situation de départ. A cette occasion :
- Echange avec tes camarades pour formuler les questions de la problématique qui te
serviront pour tes recherches.
Rédigé PAR LE PROFESSEUR WidOdE M. ROMARiC 43
SCiENCES dE LA ViE ET dE LA TERRE 3EME COLLECTiON MiChEROW
Après la période de l’enfance, garçons et filles se transforment de façon physique et psychologique. Ils
acquièrent à la fin de ce processus la capacité de procréer (se reproduire). On parle de puberté ou de période
pubertaire. La présente activité vise à s’approprier les différentes transformations qui caractérisent la période
pubertaire (les transformations qui marquent le passage de l’enfance à l’adolescence et, à l’état adulte) d’une
part et ce qui déclenche ces transformations.
: Modifications pubertaires
La puberté est l’ensemble des phénomènes de maturation, somatiques et psychiques qui amènent l’enfant à
l’état adulte. Elle est caractérisée par le développement des caractères sexuels secondaires (seins, muscles,
poils (système pileux), taille, etc.), une accélération de la vitesse de croissance et des modifications du
comportement. Elle aboutit à l’acquisition de la fonction de reproduction : les organes de l’appareil
reproducteur qui définissent les caractères sexuels primaires se développent et commencent à fonctionner. Il
existe une variabilité physiologique importante de l’âge de début de la puberté. Il s’agit d’un processus de
maturation qui débute très tôt pendant la vie embryonnaire par la différenciation des gonades, puis phase
quiescente pendant l’enfance, et reprise de la maturation sexuelle pendant la période pubertaire. Le
déclenchement de la puberté est sous la dépendance de facteurs neuroendocriniens et environnementaux.
Plus d’un cas sur trois est lié à une anomalie hypothalamo-hypophysaire comprimant la zone (traumatisme,
infection, granulome) et dans ce cas il y a souvent d’autres symptômes car l’axe hypothalamo-
hypophysaire est le chef d’orchestre de nombreux systèmes hormonaux de l’organisme. D’autres
causes sont possibles : prolactinome, syndrome de Kallmann, syndrome de Prader-Willi, syndrome de
Cushing (la pilosité peut sembler normale mais les testicules restent infantiles chez le garçon),
hyperthyroïdisme, syndrome de Noonan, insuffisance gonadique acquise, post-irradiation (traitement de
lymphome par exemple), anorexie mentale, malnutrition, tuberculose, insuffisance rénale chronique,
mucoviscidose, diabète sévère mal contrôlé, maladie cœliaque…
Chez la fille, il peut s’agir d’anomalies ovariennes dans 30% des cas : syndrome de Turner, résistance
ovarienne aux gonadotrophines, insuffisance ovarienne liée à une maladie auto-immune.
La prise d’androgènes ou d’hormones thyroïdiennes peut aussi retarder la puberté. Enfin, la pratique
sportive intensive pourrait, par libération d’endorphines inhiber la libération de gonadotrophines, entraîner
un retard pubertaire simple.
SUPPORT
Les règles et éjaculations marquent l’existence, chez les individus pubères, des corrélations entre organes. Ces
corrélations aboutissent à différentes activités génitales. Les documents proposés ci-dessous te permettront
d’expliquer le fonctionnement des différents organes génitaux.
FICHE TECHNIQUE
DE MANIPULATION
Les ovaires sont deux glandes génitales ou gonades, en forme d’amendes. Au voisinage de chaque ovaire,
un pavillon au bord dentelé recueille les gamètes femelles ou ovules. Le pavillon se prolonge par un
conduit : l’oviducte. L’ensemble pavillon-oviducte constitue la trompe. La trompe débouche dans un
organe creux, l’utérus ou matrice. Il est terminé vers le bas par un col (col de l’utérus) qui s’ouvre dans le
vagin. Le muscle de l’utérus est appelé musculeuse est recouvert intérieurement par la muqueuse utérine ou
endomètre. L’organe d’accouplement ou le vagin est bordé par deux lèvres qui forment avec le clitoris, la
vulve. Cette dernière est la seule partie visible de l’appareil génital de la femme. Il existe plusieurs glandes
annexes dont la principale est la glande de Bartholin, c’est une glande qui, pendant les préliminaires
produit un liquide de lubrification qui facilite la pénétration du pénis pendant les rapports sexuels.
CONSIGNE : décrire l’organisation des appareils génitaux mâle et femelle chez l’Homme. Pour
cela :
- Compare les appareils mâle et femelle en compétant le tableau fourni en modèle ;
Homme Femme
Glandes sexuelles ou gonades
Voies génitales
Glandes annexes
Organes d’accouplement
- Déduis le plan d’organisation de ces deux appareils reproducteurs ;
- Reproduis et annote les figures 1-c et 2-d.
II- 2-2- Fonctionnement des appareils reproducteurs mâle et femelle chez l’Homme
SUPPORT
A partir d’un certain âge, le garçon et la fille subissent diverses transformations qualifiées de modifications
pubertaires. Ces modifications sont la conséquence du fonctionnement des testicules chez le garçon et des
ovaires chez la fille. La présente activité vise l’appropriation de l’activité des gonades et des produits de ce
fonctionnement.
spermatozoïdes et de la testostérone.
- La destruction des cellules interstitielles par irradiation provoque seulement l’arrêt de la production
de testostérone.
- Un homme dont les canaux déférents sont ligaturés près des testicules devient stérile. Il peut
normalement éjaculer mais son sperme ne contient pas de spermatozoïdes.
Les figures ci-après sont relatives à la structure et au fonctionnement des testicules.
Ou cellule
interstitielles (qui
produisent la
testostérone
Figure 1 : Coupe longitudinale du testicule
Figure 2 : Aspect de l’intérieur d’un testicule Figure 3 : Observation au microscope d’une goutte de
sperme
Le sperme humain est un liquide blanchâtre et plus ou moins visqueux. Le volume émis à chaque
éjaculation est d’environ 3 à 4 millilitres. Un millilitre de sperme contient environ 20 millions à 200 millions
de spermatozoïdes ou gamètes mâles baignant dans un liquide nourricier riche en vitamine et en sucre,
représentant 80% du volume total constitué de 60% des secrétions des vésicules séminales et 20% des
secrétions de la prostate. Les spermatozoïdes sont fabriqués à l’intérieur des tubes séminifères des testicules.
Ce sont les cellules reproductrices mâles. Par ses ondulations, il propulse le spermatozoïde. La durée de vie
des spermatozoïdes est en moyenne de trois jours dans les voies génitales de la femme.
- Relève les deux structures fondamentales du testicule et déduis des faits expérimentaux le rôle de
chacune d’elles ;
- Relève les rôles des ovaires ;
- Dégage le rôle de l’hormone sexuelle mâle et celui des hormones sexuelles femelles ;
- Relève la différence entre le fonctionnement des testicules et celui des ovaires ;
- Décris le cycle ovarien en insistant sur ses phases et leurs caractéristiques, le phénomène qui les
sépare et le nom de la cellule libérée ;
- Relève les hormones sexuelles produites par les ovaires et précise pour chaque phase, celle sécrétée
en abondance ;
- Relève pour chaque phase du cycle les modifications constatées au niveau de la muqueuse utérine et
au niveau de la température et précise pour chaque phase l’hormone responsable des modifications
constatées ;
- Dégage la conséquence de la diminution du taux des hormones ovariennes sur la muqueuse
utérine ;
- Rédige alors un texte explicatif sur le fonctionnement des appareils génitaux mâle et femelle.
CONSIGNE
: Exploite l’ensemble des acquis notionnels pour élaborer un texte cohérent
présentant :
Rédigé PAR LE PROFESSEUR WidOdE M. ROMARiC 53
SCiENCES dE LA ViE ET dE LA TERRE 3EME COLLECTiON MiChEROW
- La définition de la puberté ;
- Le plan d’organisation des appareils génitaux ;
- Les fonctions des gonades ;
- Le rôle des hormones ;
- La description du cycle sexuel (ovarien, utérin, hormonal) ;
- L’origine et la signification des règles ou menstrues.
SUPPORT
: Devenir de l’œuf
La fécondation qui a commencé depuis la pénétration des spermatozoïdes s’achève à la fusion des
noyaux. Elle aura pour résultat la formation d’une cellule unique dont le noyau résulte de la fusion du noyau
du spermatozoïde avec celui de l’ovule. Cette nouvelle cellule est appelée cellule-œuf ou zygote qui est le
point de départ d’un nouvel individu. Entraîné par un courant liquide, l’œuf en division progresse dans la
trompe et va se loger dans la paroi épaisse de l’utérus préparée pour le recevoir : c’est la nidation qui se
déroule entre le septième et le dixième jour après la fécondation. Fixé dans la paroi de l’utérus, l’embryon se
développe rapidement pendant les trois premiers mois au cours desquels il y a formation des annexes
embryonnaires indispensables à sa vie : l’amnios, le cordon ombilical et le placenta. L’amnios est un sac
contenant le liquide amniotique et dans lequel l’embryon va résider durant toute la gestation, liquide
amniotique protège le fœtus contre les éventuels chocs. Le cordon ombilical est une sorte de pédoncule qui
relie l’embryon au placenta, c’est le canal par lequel se font les échanges entre l’embryon et la mère par le
placenta. Le placenta est le plus important des trois annexes.
Après ces trois mois, tous les organes sont mis en place. L’embryon est appelé fœtus. Il est relié au
placenta par le cordon ombilical. Le placenta est un organe qui a pour origine la cellule-œuf, mais c’est un
organe temporaire. Il assure les échanges entre la mère et future bébé :
- Echanges respiratoires, nutritifs, des substances toxiques (alcool, nicotine du tabac et drogues),
anticorps et les médicaments: l’oxygène et les nutriments du sang de la mère passent vers le sang de
l’embryon. Il rejette ses déchets dans le sang de sa mère.
- Le placenta fabrique des substances hormonales qui agissent sur divers organes du corps de la mère
et permettent à ce dernier de s’adapter à l’état de la grossesse. C’est ainsi que l’une de ces hormones
placentaires œstrogènes et progestérone) agit sur l’ovaire et maintient en place le corps jaune
pendant toute la durée de la grossesse. Le corps jaune en place empêche le développement d’un
nouveau follicule, d’où l’absence d’ovulation et de menstrues.
- Il assure aussi par ses sécrétions, une bonne adaptation de la mère à la gestation.
l’utérus (nidation). L’œuf deviendra alors un embryon puis un fœtus à partir du troisième mois. Chez l’homme,
la durée de l’œuf dans l’utérus (gestation) est de neuf mois. A la suite de ces neuf mois, le fœtus doit sortir
pour se trouver à l’extérieur (accouchement). On l’appellera alors bébé. Cette présente activité vise à te
permettre de t’approprier le déroulement de l’accouchement et le phénomène de la lactation.
: La lactation
On appelle lactation, l’ensemble des phénomènes physiologiques qui au niveau des seins, aboutit à la
sécrétion du lait. Chaque sein est constitué de glandes en forme d’alvéoles (semblables à celles rencontrées
dans les poumons) logés dans un tissu de soutien riche en vaisseaux sanguins : ce sont les glandes
mammaires. Le lait est élaboré par ces glandes à partir des constituants tirés du sang des vaisseaux sanguins
qui l’entourent (eau, sels minéraux et les autres nutriments nécessaires à cette fabrication). Elles déversent
ensuite le lait dans des canaux qui s’ouvrent au niveau du mamelon. La chute des œstrogènes et de
Activation de
Hormone la sécrétion
sécrétée par cérébrale par
le cerveau la tétée
Déclenchement de la
glandes mammaires
Développement des
Entretien de la
lactation
lactation
Hormone
sécrétée par
le placenta
CONSIGNE : Montre comment les organes génitaux, par leur fonctionnement, interviennent dans
la reproduction humaine.
5- De nombreux organes acquièrent la capacité de fonctionner à la puberté. Il s’agit par exemple des
testicules. Pour comprendre le rôle des testicules dans le fonctionnement de l’organisme chez un
homme, les expériences suivantes et leurs résultats sont proposés.
Expérience 1 : Chez une sourie mâle castrée avant la puberté, les caractères sexuels secondaires ne se
développent pas.
Expérience 2 : Des souries privées de leurs testicules deviennent stériles. Leurs organes génitaux diminuent de
volume : on dit qu’ils régressent.
Expérience 3 : Quand on injecte à des souris adultes castrées une substance obtenue des cellules situées entre
les tubes séminifères, les organes annexes reprennent leur développement normal ; mais les souris restent
stériles.
Expérience 4 : Une coupe transversale fine des testicules observés au microscope montre la présence de
nombreux tubes contenant des spermatozoïdes à différentes étapes de leur formation.
Expérience 5 : Lorsqu’on empêche l’arrivée du sang au niveau des amas de cellules entre les tubes séminifères,
les organes annexes régressent malgré la présence des testicules.
NB : La castration est l’opération qui consiste à retirer les gonades chez un individu et notez que chez la
souris, la physiologie de la reproduction est voisine de celle de l’Homme.
CONSIGNE : Exploite les informations tirées des résultats d’expériences pour dégager le rôle des
testicules dans la reproduction. Pour cela :
- Formule le problème ;
- Dégage la conclusion de chaque résultat d’expériences ;
- Utilise l’ensemble des conclusions pour dégager le rôle des testicules dans la reproduction.
- Une fille de la quatrième affirme : « L’absence ou la présence des gonades n’a aucun effet sur la
fertilité d’un individu ». Donne ta position par rapport à cette affirmation et argumente-la.
6- Petits et grands, tous autant que nous sommes, no mamans nous ont gardé pendant environ neuf mois
dans un endroit chaud, sain et à l’abri des chocs. Elles nous ont nourris dans cet endroit sans qu’on
n’ait jamais goûté à la nourriture, jamais mâché, ni avalé des aliments. Comment cela a pu se faire ?
On te propose la documentation suivante pour répondre à cette question.
: Développement embryo-fœtal
Au cours des deux premiers mois, l’embryon se développe progressivement. Il est protégé par une « bulle » translucide,
l’amnios empli de liquide amniotique. A partir du troisième mois il prend une forme humaine qu’on appelle fœtus. Au
cours de son développement, l’embryon élabore un organe spécial, le placenta. C’est une sorte de galette creusée de
chambres emplies des villosités. Chaque villosité est parcourue par des vaisseaux de l’embryon et les échanges entre le
sang maternel et le sang fœtal se font à travers sa fine membrane. Le placenta assure la fixation et la nutrition du fœtus.
Figure 3 : Les
échanges
placentaires
7- Aujourd’hui, un couple sur six rencontre des difficultés pour avoir un enfant et consulte pour
demander aux gynécologues une aide à la procréation. Il t’est proposé la documentation suivante pour
aider les deux couples à interpréter leurs résultats d’examen afin de déterminer les causes de stérilité
de chaque couple.
III-2- Réinvestissement
Quels sont les problèmes de sexualité chez les adolescents et quelles sont les méthodes contraceptives ?
: Elabore un dossier sur les problèmes de sexualité chez lez les adolescents et les
TACHE
méthodes contraceptives puis, conçoit un plan d’action à mettre en œuvre pour
réduire l’expansion des IST.
On donne les thèmes ci-après :
- La contraception et des moyens de lutte contre la stérilité
- Les Infection Sexuellement Transmissibles (IST) : Cas du VIH/SIDA.
Bon à savoir
Régulation des naissances
La régulation des naissances, possible par la contraception est, pour un couple, le libre choix du nombre
de ses enfants et des périodes de grossesse. Ce nombre d’enfants doit être en adéquation avec les ressources
matérielles et morales des parents.
Contraception : C’est le regroupe de l’ensemble des procédés permettant d’éviter temporairement une
grossesse, en empêchant :
- soit l’ovulation ;
- soit la production de spermatozoïdes ;
- soit la rencontre des gamètes ;
- soit la nidation.
La prévention des IST ou MST passe par l’information permettant à chacun de prendre ses responsabilités.
L’utilisation des préservatifs et l’abstinence sont les seuls moyens sûrs de protection contre les IST.
2- FIVETE
TACHE GLOBALE : Elaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de
la situation de départ.
: Situation de départ
: Exprime tes perceptions et /ou tes interrogations sur les faits évoqués par la
situation de départ. A cette occasion :
II- REALISATION : Collecte et traitement des données par exploitation, expérimentation pour élaborer
l’explication.
II-1- Par quel mécanisme l’organisme humain distingue-t-il le « soi » du « non soi » ?
II-1-1- Le système HLA et la notion de soi et de non soi
Rédigé PAR LE PROFESSEUR WidOdE M. ROMARiC 70
SCiENCES dE LA ViE ET dE LA TERRE 3EME COLLECTiON MiChEROW
SUPPORT
Autogreffe
Homogreffe
Hétérogreffe
Lérot
Les rejets de greffes sont des réactions immunitaires dirigées contre le non soi. L’organisme distingue ce
qui lui appartient « le soi » de ce qui ne lui appartient pas « le non soi ». en effet, les cellules de l’organisme
portent au niveau de leur membrane de nombreuses molécules particulières appelées marqueurs du soi ou
marqueurs immunologiques et sont reconnues comme des cellules du soi. Ces marqueurs sont les traces
cachées de notre individualité, un peu comme le sont les empreintes digitales susceptibles de nous
identifier. Nous avons le Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) appelé chez l’homme « système HLA
(Human Leucocyte Antigen) ».
Ainsi, chacun de nous possède un groupe HLA unique, véritable passeport cellulaire. Toutes cellules qui ne
portent pas ces marqueurs du soi sont reconnues comme des cellules étrangères à l’organisme : elles font
alors partir du non soi et constituent des antigènes. Il s’agit par exemple des microbes, des toxines et autres
substances, qui une fois introduits dans l’organisme déclenchent dans ce dernier une réaction de défense
ou réaction immunitaire.
- Relève le résultat d’expérience qui illustre la reconnaissance du soi et celui qui illustre la
reconnaissance du non soi ;
- Relève les caractéristiques du non soi ;
- Indique l’élément par lequel l’organisme distingue le soi du non soi ;
- Définis : soi, non soi, autogreffe, homogreffe, hétérogreffe et allogreffe ;
- Dégage les conditions de la réussite d’une greffe.
SUPPORT
Bien que réalisées entre individus de la même espèce, de nombreuses transfusions effectuées au siècle
dernier se sont soldées par des échecs graves entrainant le plus souvent la mort des transfusés. Cherchant
à élucider les conditions favorables d’une transfusion sanguine, le biologiste autrichien Landsteiner
mélange en 1901 les plasmas et les globules rouges qu’il a prélevé sur ses collaborateurs. Dans certains
cas, il observe une répartition des globules rouges comme dans le sang normal (mélange homogène) : on
dit qu’il y a compatibilité. Dans d’autres cas, il observe des globules rouges qui se prennent en masse sous
forme de grumeaux (mélange hétérogène), il y a alors agglutination : on dit dans ce cas qu’il y a
incompatibilité. La membrane des hématies porte des antigènes appelés agglutinogènes qui sont les
marqueurs principaux de l’identité du sang : c’est le système ABO ou système mineur d’histocomptabilité.
Chacun des groupes sanguins du système ABO est donc caractérisé par :
- La présence ou non des antigènes (A ou B) sur la membrane des globules rouges.
- La présence ou non d’anticorps anti-A ou anti-B dans le plasma.
On a découvert en 1940 un autre antigène D ou facteur Rhésus (Rh) porté par les hématies qui se superpose
aux deux premiers (A et B). Mais, cet antigène n’est pas présent chez tout le monde. En effet, les personnes
possédant l’antigène D à la surface de leurs hématies (95% en Afrique) sont dites de Rhésus positif (Rh+). Si
l’antigène est absent 5%), elles sont dites de Rhésus négatif (Rh-). Les médecins tiennent donc compte du
système ABO et des facteurs Rhésus pour faire la transfusion sanguine.
Rh+ Rh+
Rh- Rh-
Rh- Rh+
Rh+ Rh-
CONSIGNE : Dégage les caractéristiques de chaque groupe sanguin du système ABO et les
possibilités d’une transfusion sanguine. Pour cela :
- Relève les caractéristiques des groupes sanguins du système ABO, en reproduisant et en complétant
le tableau fourni en modèle ;
Groupes Antigènes ou agglutinogènes Anticorps ou agglutinines
sanguins portés par les hématies contenus dans le plasma
A
B
AB
O
- En supposant que Eric est le receveur, nomme l’élément agglutiné et celui qui agglutine puis,
schématise les règles de transfusion sanguine ;
- Sachant que Eric est Rh+, précise le groupe des individus qui peuvent recevoir de son sang ;
SUPPORT
: Les allergies
Parfois, les substances de notre environnement perturbent l’équilibre immunitaire de certains individus
qui réagissent de façon excessive : on parle d’allergie. Les allergies peuvent prendre plusieurs formes en
fonction de l’agent responsable et leur localisation. L’agent de l’allergie est reconnu comme un étranger par
notre corps. Il provoque la production d’anticorps particuliers qui déclenchent la libération de facteurs
inflammatoires (histamines) responsables de la crise. Cet antigène (agent de l’allergie) est appelé allergène.
Les allergies sont difficiles à vaincre. Il n’est pas toujours possible de supprimer leur cause. Elles peuvent
être atténuées par des médicaments antihistaminiques, cortisone, …
Les différentes causes d’allergies sont :
Voie respiratoire (asthme, rhume des foins) : pollens, poussières, etc.
Voie digestive (plaques d’urticaire) : aliments et médicaments.
Voie cutanée ; peau (Eczémas) : soleil, produits de beauté, produits industriels, caoutchouc.
Voie sous-cutanée ; piqûres-injections (œdème) : abeilles, méduses, guêpes et antibiotiques.
La figure ci-après présente le mécanisme de l’allergie.
- Relève quelques types d’allergies, les allergènes qui les provoquent et les voies d’entrée dans
l’organisme ;
- Décris le mécanisme mis en jeu dans une réaction allergique.
SUPPORT
Terminaisons nerveuses
L’infection peut évoluer jusqu’à la formation du pus (mélange de globules blancs et de microbes). Si le pus
est éliminé, les polynucléaires gagnent, l’infection s’arrête et la plaie guérit. Lorsque l’infection n’est pas
stoppée au niveau de blessure (stade locale), les microbes pénètrent dans l’organisme pour affranchir de
nouvelles barrières : ganglions lymphatiques, foie, rate (figure 3) : c’est le stade régional ou ganglionnaire. Si
ces barrières sont successivement franchies, l’infection se généralise : c’est la septicémie qui tue
rapidement.
Certains microbes comme les bacilles du tétanos restent localisés au niveau de la blessure et sécrètent des
toxines qui pénètrent dans le sang. L’infection ainsi généralisée est une véritable intoxication de l’organisme
encore appelée toxémie. La septicémie et la toxémie constituent le stade général, dernier stade d’une
infection microbienne.
CONSIGNE : Explique la réaction non spécifique de l’organisme contre une infection microbienne.
Pour cela :
- Relève :
les premières barrières naturelles et la première réponse de l’organisme contre une
agression microbienne ;
les trois stades de l’évolution d’une infection microbienne et les caractéristiques de chacune
d’elles ;
les caractéristiques de la toxémie et celle de la septicémie ;
- Décris la phagocytose en insistant sur les étapes et leurs caractéristiques ;
- Explique enfin la défense non spécifique de l’organisme suite à la pénétration d’un microbe.
SUPPORT
Production d’anticorps
anti-diphtériques
Lots 2
Lots 3
Injection des lymphocytes T et B, puis
d’anatoxine diphtérique
Lots 4
Injection des lymphocytes T, puis
d’anatoxine diphtérique
Lots 5
Injection des lymphocytes B, puis
d’anatoxine diphtérique
La mémoire immunitaire
Certaines maladies, la varicelle par exemple, ne se contractent qu’une seule fois. La lutte de l’organisme
contre un microbe une seconde fois apparaît donc plus efficace que la première.
Les expériences et les figures ci-après illustrent les phénomènes qui se déroulent lors du premier et du
second contact de l’organisme avec le même antigène (microbe).
CONSIGNE
: Explique la réaction immunitaire spécifique de l’organisme contre une infection
microbienne. Pour cela :
- Relève les deux types de réaction immunitaire spécifique et précise en quoi consiste chacune d’elles ;
- Dégage l’agent responsable de chaque type de réaction spécifique (expériences) ;
- Compare le temps mis par l’organisme pour réagir au second contact avec l’antigène au mis pour
réagir au premier contact afin de dégager la notion de mémoire immunitaire ;
- Décris l’évolution des lymphocytes B afin de dégager l’origine de la mémoire immunitaire et déduis-
en la notion d’amplification ou multiplication (figure 1-b) ;
- Explique enfin les réactions immunitaires spécifiques de l’organisme contre un corps étranger.
II-3- Que sait-on des techniques biomédicales d’aide aux réactions de l’organisme contre les agressions
microbiennes et aux défaillances du système immunitaire ?
Il arrive le système de défense immunitaire s’avère insuffisant ou défaillant et que les corps étrangers
parviennent à dépasser les barrières naturelles. Pour aider l’aider l’organisme à résister aux infections
microbiennes, il existe des méthodes préventives et des médicaments efficaces.
Par quels moyens peut-on aider l’organisme à lutter contre les agents infectieux ?
Comment agissent les divers moyens ?
SUPPORT
chirurgicaux, les pansements, les vêtements utilisés sont stérilisés. L’atmosphère est purifiée. Les
techniques mises en œuvre sont variées : chauffage à 120°C à l’autoclave, chauffage à 180°C dans un four
Pasteur, exposition à des rayons ultraviolets….
Texte 2 : La chimiothérapie et l’antibiothérapie
La médecine recherche en permanence de nouveau médicaments permettant de lutter efficacement contre
les maladies.
La chimiothérapie et l’antibiothérapie constituent des méthodes de traitement des infections, quand les
microbes ont réussi à pénétrer dans l’organisme.
La chimiothérapie fait appel à des substances chimiques de synthèse (comme les sulfamides), c’est-à-dire
fabriquées par l’homme et qui s’attaquent aux microbes.
L’antibiothérapie fait appel vaux antibiotiques, substances chimiques fabriquées par des microbes et qui
s’opposent à la vie d’autres microbes en les inhibant (action bactériostatique) ou en les détruisant (action
bactéricide). Pour reconnaitre l’antibiotique le plus efficace contre un microbe on réalise l’antibiogramme. Il
peut être réalisé de la manière suivante. On dispose d’une boîte de pétri dont le fond est recouvert d’un
milieu nutritif et ensemencé du microbe contre lequel on veut lutter. Le microbe se développe et recouvert
toute la surface de la boîte de pétri. Des disques imprégnés d’antibiotiques différents sont déposés à
différent endroits à la surface de la boîte de pétri. L’efficacité d’un antibiotique est déduite de l’importance
du diamètre de l’auréole qui entoure chaque disque.
Figure 1 : Un antibiogramme
: Vaccinothérapie et sérothérapie
A- Vaccinothérapie : action du vaccin
Dans la 2nde moitié du 19ème siècle, les travaux de Pasteur sur les microbes l’orientent vers la découverte de
nombreux vaccins. Pour lui, l’inoculation d’un vaccin (microbe atténué, la toxine microbienne ou anatoxine)
protège l’organisme contre une attaque ultérieure du même microbe virulent. D’où le nom de
vaccinothérapie donné à cette méthode.
Afin d’étudier les différentes caractéristiques du vaccin, les expériences suivantes sont réalisées.
La diphtérie est une maladie infectieuse et contagieuse causée par un bacille qui est localisé au niveau des
muqueuses de la gorge mais qui sécrète une toxine active.
Grâce à la vaccination antidiphtérie, cette maladie est devenue très rare. Le vaccin antidiphtérie contient
d’anatoxine diphtériques, substances non pathogène obtenue à partir de la redoutable toxine diphtérique.
Le tableau ci-contre présente différentes expériences réalisées sur des cobayes.
Lots de cobayes Expériences résultats
1 Injection de toxine diphtérique Mort des cobayes
2 Injection d’anatoxine diphtérique et, le même jour, Mort des cobayes
injection de toxine diphtérique
3 Injection d’anatoxine diphtérique et, 15 jours plus Survie des cobayes
tard, injection de toxine diphtérique
4 Injection d’anatoxine diphtérique et, 15 jours plus Mort des cobayes
tard, injection de toxine tétanique
Expérience 2
Injection de sérum d’un animal guéri de
diphtérie + injection de bacilles diphtériques Aucune souris n’est malade
Souris vivante
Expérience 3
Injection de sérum d’un animal n’ayant
La plupart des animaux meurent de
jamais eu la diphtérie + injection de bacilles
diphtérie. Quelques-uns survivent
diphtériques
Souris morte
Expérience 4
Injection de sérum d’un animal guéri de
La plupart des animaux meurent du
diphtérie + injection de bacilles tétaniques
tétanos
Souris morte
CONSIGNE : Montre les valeurs immunologiques des aides apportées à l’organisme dans la lutte
contre les agressions microbiennes. Pour cela :
- Relève les techniques utilisées pour aider l’organisme à lutter contre les agressions microbiennes,
puis définis chacune d’elles ;
- Dégage de chacun des faits expérimentaux une conclusion ;
- Compare la vaccinothérapie à la sérothérapie en utilisant le tableau fourni en modèle ;
Caractéristiques Vaccin Sérum
Type d’immunité (spécifique-non spécifique)
Durée de l’action (durable-passager)
Mode d’emploi (curatif-préventif)
Acquisition de l’immunité (immédiate-lente)
Nature de l’immunité (passive-active)
Nature du produit (anatoxine-sérum d’animaux hyperimmunisés
Origine des anticorps
- Définis : vaccin, sérum ;
- Décris le mode d’action du vaccin ;
- Relève le mode d’action du sérum et celui d’un antibiotique ;
- Dégage l’intérêt de :
La réalisation d’un antibiogramme ;
La greffe de moelle osseuse.
- L’un de tes camarades affirme : « Le développement des connaissances en immunologie permet
l’augmentation de l’espérance de vie chez les humains ». Donne ton point de vue argumenté par
rapport à cette affirmation.
Structuration et intégration des acquis
SUPPORT : Acquis notionnels sur les réactions immunitaires et les moyens de lutte contre les
agressions microbiennes
: Elabore une explication sur les réactions immunitaires et les moyens de lutte contre
CONSIGNE
les agressions microbiennes.
5- La mort de deux enfants d’une même famille, décédés d’une méningite a entraîné hier une grande
mobilisation exceptionnelle : il a été recommandé aux familles des enfants fréquentant la même école
de se rendre le plus rapidement possible au CNHU de Cotonou. L’entourage immédiat des deux
enfants, les enseignants et le personnel de l’école étaient également concernés par cette mesure. Le
médecin précise : « il s’agit de deux cas graves de méningocoque C ». Il est souhaitable d’administrer
une prévention à toutes les personnes ayant été en contact direct. A la fin de la journée, 150
personnes ont reçu le traitement antibiotique et le vaccin (…).
Dans notre environnement, on trouve des microbes qui ne causent pas de maladie : on les appelle
microbes non pathogènes. De nombreux microbes sont la cause des maladies. Voici quelques bactéries
pathogènes, leur mode de transmission et leurs effets sur l’organisme humain qui sont consignés dans le
tableau ci-dessous.
CONSIGNE
6- Au cours d’une séance de sarclage à l’école, un élève a été profondément blessé par un vieux coupe-
coupe souillé. Il a été transporté dans un centre de santé. Deux de ses camarades qui ont assisté à
l’accident discutent du traitement à lui administrer, l’un dit que le vaccin est le meilleur traitement
dans cette situation, l’autre réplique vivement que c’est plutôt le sérum qu’on doit lui administrer.
Pour savoir lequel des deux traitements qu’il faut administrer, on te propose la documentation
suivante.
: Vaccinothérapie et sérothérapie
: Défense de l’organisme
Texte
Lorsqu’un corps étranger pénètre dans un organisme, ce dernier réagit en faisant intervenir de nombreux
moyens de défense. La défense de l’organisme est assurée par des cellules sanguines appelées leucocytes
ou globules blancs parmi lesquelles on distingue les macrophages, les lymphocytes, etc. les lymphocytes B
sensibilisés par la présence d’un antigène se multiplient en grand nombre et se différencient en cellule
mémoire et permettent à l’organisme de réagir efficacement et plus rapidement à une éventuelle infection
due au même microbe.
7- Pour soigner certaines brûlures, une greffe de peau est parfois nécessaire. Bien souvent, la peau
(greffon) est prélevée chez le patient lui-même, cependant lorsque les brûlures couvrent une trop
grande surface du corps du malade, le greffon est prélevé chez un donneur d’organes décédé. Malgré
les précautions prises par les médecins, le greffon est rapidement rejeté par le système immunitaire
du grand brûlé.
Cette greffe lui aura cependant servi de pansement provisoire, le temps de passer des premiers jours
de soins.
Leucocytes
Avant vaccination contre le BK 1900
Après vaccination contre le BK 2100
CONSIGNE : Explique comment l’organisme d’un enfant vacciné par le BCG le défend contre le BK.
Pour cela :
- Dégage du document 1, le moyen de défense immunitaire utilisé contre le bacille de Kock puis déduis
la cellule qui est chargée d’assurer cette défense ;
- Indique à partir du document 2, comment se fait l’élimination de bacille de Kock de l’organisme
agressé préalablement immunisé ;
- Décris à partir du document 3, l’évolution du nombre de leucocytes dans le sang avant et après la
vaccination contre le BK ;
- Explique enfin comment l’organisme d’un enfant vacciné par le BCG le défend contre le BK.
III-2- Réinvestissement
Quelles sont les maladies microbiennes prévalant dans les villes et campagnes du BENIN et quelles aides
faut-il porter ?