Apprivoiser Vos Peurs Ebook Agathe Raymond-2010!06!01-V2
Apprivoiser Vos Peurs Ebook Agathe Raymond-2010!06!01-V2
Apprivoiser Vos Peurs Ebook Agathe Raymond-2010!06!01-V2
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APPRIVOISEZ
VOS PEURS
Guide pratique
pour retrouver sa liberté d’agir
-= IMPORTANT =-
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Tous droits réservés. Groupe AISE.com Inc. www.AgatheRaymond.com Table des matières 2
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE 1....................................................................................................................6
CHAPITRE 2..................................................................................................................22
.......................................................................................................................................22
Exercice: Découvrez vos fausses croyances pour vous libérer de vos peurs!..............................24
La peur de ne pas être choisi, d’être rejeté, d’être abandonné, la peur d’être oublié...........28
Tous droits réservés. Groupe AISE.com Inc. www.AgatheRaymond.com Table des matières 3
La peur de se choisir ......................................................................................................................................31
La peur d’être jugé, critiqué, d’être blâmé, diminué, ridiculisé, affronté, la peur de ne pas
réussir, de ne pas être parfait, de manquer de connaissances.......................................................33
Chapitre 3.....................................................................................................................39
Chapitre 4.....................................................................................................................57
Reprogrammation à faire...............................................................................................59
La planète cœur...........................................................................................................61
Conclusion ..................................................................................................................64
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« Le succès est votre tendance naturelle. C'est votre droit de naissance. Notre ambition
est de vous aider à l'atteindre. ».................................................................................................................64
ATELIERS/STAGES OFFERTS
PAR L’AUTEURE..........................................................................................................65
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CHAPITRE 1
Une peur est un phénomène à caractère émotif qui nous paralyse dans notre
impulsion naturelle. La peur, tel un cancer, nous mine l’intérieur et anéantit tous
nos élans créatifs.
La peur peut aussi motiver telle démarche ou telle action à un point tel que nous
perdons le chemin intérieur de l’amour véritable, le sens réel du but que nous
visons. Par exemple, si notre but est d’être utile (indispensable) dans la vie, il
peut arriver que nous développions une peur, qui devient en quelque sorte une
motivation (voir le 1er exercice). Cette motivation peut nous amener à vouloir
performer à tout prix, à accepter toutes les tâches à accomplir dans notre
entourage, à nous obliger à contrôler toutes les situations car nous croyons
alors être la seule personne indispensable apte à les réussir avec brio. Cette peur
crée alors en nous de l’agressivité et nous empêche souvent d’être aimé, car
notre attitude devient exécrable; tout à fait le contraire du but visé au départ.
Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce qui vous motive avant tout dans
votre vie, afin de savoir si une peur se cache derrière cette motivation.
Ici, il serait bien de vous attardez quelques instants, afin de réfléchir aux
raisons qui vous poussent à agir de la sorte.
Si la réponse qui monte en vous commence par un oui, que vous sentez un état
d’urgence vous posséder, et que vous ressentez que c’est absolument important
que vous agissiez ainsi sinon vous seriez malheureux, alors la peur habite en
vous, cachée derrière une preuve ou une croyance. Il faut donc laisser monter
cette peur en vous. Vous détenez votre première piste importante pour que le
fruit de la peur tombe. Vos attitudes et les raisons qui vous motivent à avoir peur
seront mises en lumière. Vous aurez alors ici tout le loisir de transformer vos
attitudes et vous donnerez un nouveau sens à votre motivation.
En vérifiant ces excès, vous rétablirez facilement les contacts avec les croyances
qui vous ont dirigé sur une fausse piste. Est-ce que vous êtes motivé pour
paraître bon, aimable, gentil, ou si vous êtes motivé par le désir d’ être bon,
aimable et gentil (voir la différence entre « être » et « paraître » quelques pages
plus loin)?
Comme le mental est peuplé de bonnes intentions (car il ne veut pas souffrir!),
les gestes et les actions qu’il nous fait poser sont souvent motivés par des
peurs qui, en fait, représentent des pièges!
Afin de découvrir quelles sont les peurs (les pièges) qui se cachent derrière vos
motivations, associez les réponses que vous avez obtenues à la première
question aux peurs décrites ci-dessous. Vous serez ainsi en mesure de savoir
quelles sont les peurs qui vous habitent. Évidemment, il est fort probable que
vous n’ayez pas répondu à toutes les questions posées. Analysez seulement les
réponses que vous avez obtenues.
Tout ce travail que vous vous apprêtez à faire pour les motifs de vos attitudes et
de vos actions vous mènera à la liberté de choisir vos propres
motivations… Dans toutes ces motivations, certaines attitudes et certaines
Exemple:
« Je veux être utile, car je sais que l’on me choisira (croyance qu’il faut être
utile pour être choisi). » Il faut changer cette croyance pour celle-ci: « Je veux
être utile, car j’aime tout simplement rendre service (le cœur est la motivation
principale). » En ce sens, la motivation est bénéfique, car on le fait avec
le cœur, avec amour.
La peur naît d’une émotion ressentie. Cette émotion nous place vis-à-vis d’une
situation inconnue de nous.
Exemples:
• « J’ai peur de ce qu’il va dire! »: les paroles nous sont encore inconnues.
• « J’ai peur de ce qui se trouve dans le noir! »: ce que nous allons voir nous
est inconnu.
Que la peur nous paralyse ou nous motive, le résultat à long terme est le
même. La peur domine nos vies et nous pousse à développer des attitudes qui
sont les fruits de la peur.
La peur naît quand nous perdons le contrôle d’une situation, selon le jugement
de notre mental. La peur s’installe quand notre mental nous fait croire qu’il n’y a
aucune chance de reprendre le contrôle de la situation.
Quand le mental nous fait constater que nous n’avons pas les moyens
nécessaires pour contrôler une situation, un sentiment d’impuissance s’installe
alors en nous et donne naissance à une peur.
La peur naît donc d’une émotion ressentie au niveau du cœur et nous place
vis-à-vis d’une situation où il est difficile d’être nous-mêmes simplement sans
jugement. Nous n’avons pas toutes les données, les connaissances. Nous
sommes devant une situation dont les résultats nous sont inconnus.
Le dialogue intérieur que nous entretenons avec notre mental est important : il
doit se faire ainsi : « .il est vrai que j’ai entendu un bruit, il est possible que j’ai
eu l’impression d’être trahi dans mon amitié, oui, j’ai perdu de l’argent, etc. »
Nous trouverons ensemble les moyens et les solutions qui éclaireront ces
situations émotives. Lorsque le dialogue est basé uniquement vers la croyance
d’être en mesure de trouver des solutions, le mental se rassure presque
automatiquement Seule la croyance sur laquelle se dépose l’émotion réellement
vécue permet à l’émotion de demeurer émotion ou de se transformer en peur.
Lorsque le mental se sent rassuré, l’émotion disparaît sans prendre racine dans
une croyance d’impuissance, de trahison, de manque etc.
Le mental prouvera sa supériorité, par des preuves basées sur des croyances
populaires, religieuses et familiales. Si nous n’avons pas suffisamment confiance
en notre raisonnement, notre mental alors prendra le contrôle de notre vie.
La peur elle-même n’existe pas ailleurs que dans notre mental. C’est nous qui lui
donnons vie, c’est nous qui la nourrissons. C’est également nous qui avons le
pouvoir de la faire mourir.
Le mental fait en sorte de renforcer nos peurs. Par celles-ci nous sommes
souvent prêt à nous vendre, à mentir, à tricher, à voler, à se détruire, à se
prostituer pour bien paraître. Le mental nous tient en son pouvoir.
Quand le mental parvient à nous faire croire qu’il n’y a aucune chance de
reprendre le contrôle de la situation, la peur reste bloquée dans ce vide émotif
au creux de notre être.
Alors le mental par des suggestions trompeuses nous prouve que nous sommes
en mesure de sauver toute situation dont nous n’avons pas le contrôle en les
fuyants ou les ignorants. Il nous convainc de ne pas affronter les situations qui
nous font « peur ». Selon le mental, mieux vaut nous armer de paroles,
d’attitudes, d’objets (matériel, financier, autres) de situations (nous devenons
leader) qui cacheront notre impression d’incapacité, notre vulnérabilité, plutôt
que de faire face au risque d’être jugé, et de souffrir. La peur se renforce.
La seule façon de déloger une peur est d’en connaître la cause. Il nous est plus
facile d’affronter la peur quand nous en connaissons la cause, quand nous
comprenons la croyance sur laquelle elle s’appuie. Analysons ensemble des
causes.
Ce qui cause une peur, c’est une émotion qui survient devant une situation
qui nous est inconnue et qui nous amène à nous poser une question.
Cette émotion trouve appui sur une preuve ou une croyance venant du mental.
Un enfant a peur dans le noir. Tout le temps que l’enfant n’est pas en position
de contrôler la situation, il croit que quelque chose le menace. Le bruit qu’il a
entendu lui fait croire qu’il a raison d’avoir peur. Cette émotion suit son
chemin dans son raisonnement et dans son mental et devient SA vérité.
La peur prend source dans la croyance. Voyons donc de quoi se compose une
croyance.
Une croyance se forme quand nous mettons notre jugement en action. Nous
basons souvent notre jugement sur le jugement de nos parents (ex: « J’achète
telle sorte de voiture, car mon père juge que c’est la meilleure! »), de nos
professeurs, de nos leaders politiques, religieux et sociaux. Le fait d’être
incapable de nous servir de notre jugement pour choisir nos croyances nous
emprisonne souvent dans le jugement des autres. Par conséquent, nous
acceptons leurs croyances et souvent leurs peurs.
Exemple:
L’enfant veut savoir s’il a raison d’avoir peur. Il doit vérifier son jugement.
L’enfant qui a peur dans le noir a certainement déjà entendu un bruit: le chat,
le bruit du vent dans les branches, le craquement des matériaux de la maison,
l’ombrage de la lune devant la fenêtre, etc.
Quand une croyance est appuyée par une preuve venant du mental, par
exemple: la parole de quelqu’un en qui nous avons confiance, une image
Par ailleurs, que dire des messages que nous entendons sur la peur de la
pauvreté, la peur du manque, la peur de perdre le pouvoir, la peur de donner, la
peur de se faire avoir, la peur d’être trompé, la peur d’être abusé, la peur d’être
volé, la peur d’être malade, la peur de manquer de quoi que ce soit?
Toutes ces croyances maintes fois serinées sont propices à la naissance de peurs
de toutes sortes. Les peurs s’installent en nous, donnent naissance à une
émotion qui grandit et se transforment, avec le temps, en un sentiment
d’impuissance.
Chaque peur est issue d’une source différente, mais aboutit en somme presque
toujours au même résultat, à quelque différence près, soit à l’échec et à
l’émergence de maladies diverses.
Pour survivre, une peur doit absolument être alimentée par des croyances. Ces
croyances nous viennent de notre mental. À nous de les analyser et
d’en vérifier la teneur.
Exemples:
Inscrivez vos propres réponses, vos propres croyances. Celles qui vous viennent
tout de suite à l’esprit. Elles vous aideront à déterminer quelles sont vos peurs.
2. La peur vous fait poser des gestes, prendre des décisions, et diriger vos
actions dans un chemin souvent opposé à vos besoins et à vos désirs.
Nous reconnaissons une peur quand nous nous sentons paralysé devant l’action
ou le changement à entreprendre.
Nous avons affaire à plusieurs sortes de peurs appuyées sur diverses croyances.
Souvent, la même peur se nourrit de croyances différentes et prend
racine en nous sous des formes et des attitudes contradictoires.
Comme vous pourrez le constater, les peurs de chacun seront différentes selon
les situations auxquelles chacun fait face, et les croyances sur lesquelles chacun
s’est appuyé. C’est pourquoi nous devons toujours vérifier sur quelle
croyance notre peur se base. Cette croyance est la cause de notre peur, et
elle nous en fait vivre les effets.
Certains enfants auront peur d’être volés (croyance appuyée sur la peur des
parents d’être dépouillés, volés, abusés, ou encore, cette peur sera créée à partir
de films regardés avant le coucher). D’autres auront peur d’être abandonnés,
d’être oubliés. D’autres encore auront peur de se perdre dans la noirceur, de ne
plus retrouver le chemin. D’autres auront peur du bruit, de tout ce qui bouge,
d’être poursuivis, attaqués, blâmés, jugés faibles à cause de leur incapacité à se
défendre contre l’inconnu qui les attaque, etc.
Afin de bien déterminer notre peur, nous devons vérifier ce que notre mental
nous a fourni comme preuve (croyance) ou ce qui nous a fait croire que nous
avions raison d’avoir peur. Nous devons retrouver la croyance sur laquelle notre
preuve se base. Nous devons également nous refaire une croyance, une nouvelle
interprétation basée sur notre nouveau jugement (car notre jugement a évolué
depuis le moment où la peur s’est installée en nous).
Peur de me tromper, d’être déçu de moi- « Je ne suis pas assez intelligent pour… je
même ne suis pas doté d’assez de raisonnement,
de jugement pour…»
Il vous reste maintenant à défaire les croyances dans lesquelles votre mental
vous a emprisonné. C’est en regardant les réponses qui montent en vous que
vous découvrirez la base de ces croyances. Qui vous fait croire que… Qui a
façonné votre vérité par rapport à telle situation ou telles émotions vécues?
3. Séparez les croyances qui vous motivent de celles qui vous paralysent
(pour réaliser les conséquences de la peur sur vos actions, vos attitudes).
4. En les relisant, établissez quelles sont les conséquences pour vous. Quelle
est la peur qui s’y cache?
6. Afin qu’elles n’aient plus aucune influence sur vous, défaites les preuves sur
lesquelles vous vous êtes appuyé pour interpréter votre vérité.
Exemple:
« Je ne peux pas réussir car je suis une femme. » Preuve: « J’ai entendu dire
que les femmes sont incapables de réussir. » Il faut donc changer cette
croyance par celle-ci: « Parce que je suis une femme, j’ai en moi toutes les
ressources nécessaires pour réussir. » Au besoin, faites-vous une
reprogrammation de 21 jours (voir aux premières pages du chapitre 4).
Plusieurs peurs se cachent en chacun de nous. Vous trouverez dans les pages
qui suivent celles qui sont les plus fréquentes. Vous constaterez aussi que
certaines d’entre elles se ressemblent en plusieurs points. C’est la raison pour
laquelle nous les avons regroupées. Pour chaque type de peur décrite, vous
trouverez les causes et les effets qui s’y rattachent. Vous serez ainsi en mesure
de mieux les reconnaître en vous, de vous approcher afin de les apprivoiser,
pour ensuite les éliminer et amorcer un processus de guérison. À cet effet, des
remèdes physiques et émotifs vous seront également suggérés pour chacune des
principales peurs établies.
Note: Comme plusieurs peurs ont en commun les mêmes causes et les
mêmes effets, nous les avons regroupées. Il est donc très important
que vous les lisiez toutes attentivement afin de bien déterminer celles
qui vous concernent plus personnellement.
Ses causes
Toutes ces peurs prennent racine quand nous nous prouvons à nous-mêmes
(croyance) que nous ne sommes sûrement pas assez bon pour…, pas assez
aimable pour…, pas assez compétent pour…, pas assez compétitif pour… être
choisi! À ce moment-là, toutes nos valeurs sont remises en question. Nous nous
souvenons alors de certaines occasions pour lesquelles nous n’avons pas été
choisis.
Exemples:
• Partenaire de danse;
• Regroupement culturel;
• Etc.
Peu importe les situations, nous nous posons constamment des questions, à
savoir si nous allons être choisi.
Exemples:
Un autre enfant arrive dans la famille. Nous nous demandons alors si nous
allons être choisi ou si les membres de la famille préfèreront plutôt le nouveau-
né.
Quelqu’un de nouveau arrive dans notre groupe. Nous nous demandons alors si
nos amis nous choisiront ou s’ils préféreront le nouveau venu. Le
changement est menaçant pour nous. Nous nous questionnons toujours à
savoir si nous serons choisi ou laissé de côté.
Exemples:
• Manque de valorisation de la part des parents par rapport aux enfants en
bas âge;
• l’abandon pur et simple d’un parent laissant le foyer pour quelqu’un d’autre;
• etc.
Ses effets
La peur de ne pas être choisi, la peur d’être rejeté, la peur d’être abandonné et
la peur d’être oublié forment toutes en nous des rancœurs, des ressentiments
qui engendrent par la suite des sentiments de jalousie, d’envie et de suspicion.
Ces peurs mènent souvent aux excès de toutes sortes et quelquefois même à
l’autodestruction. Ou bien nous nous valorisons personnellement à outrance
(nous nous mettons en évidence pour être choisi) ou, au contraire, nous nous
diminuons, nous nous rejetons nous-mêmes, en allant même jusqu'à nous punir
d’être né!
Perfectionnez-vous dans les sports, des études ou des loisirs dans lesquels vous
trouverez une valorisation personnelle. Devenez intéressant à vos propres yeux,
selon votre propre jugement. Faites partie d’équipes dans lesquelles vous
vous sentirez en confiance, avec des personnes qui vous apprécieront.
Pour contrer la peur de ne pas être choisi, il faut premièrement opter pour
une activité dans laquelle on se trouvera intéressant, apte à la faire, et
accepté.
Il est recommandé de vous documenter quelque peu sur des sujets différents;
ce qui augmentera en vous votre propre estime, votre propre confiance en vous
et en votre jugement. Pratiquez tout exercice physique ou mental qui vous
valorisera personnellement.
Ses causes
Cette peur prend racine dans la croyance que non seulement nous ne valons pas
la peine d’être choisi, mais aussi que nous ne le méritons pas. Notre système de
valeurs est mis en doute, de même que notre estime et notre jugement. La
preuve est faite irrévocablement, appuyée sur le jugement des autres.
L’évaluation que nous faisons de nous vient renforcer la preuve. Nous ne valons
pas la peine d’être choisi, nous ne méritons pas de …, car ce que nous pensons
de nous, l’image que nous nous faisons de nous vient appuyer ce que les autres
pensent de nous (du moins, c’est ce que nous croyons!).
Ses effets
La partie devient encore plus difficile, car non seulement nous risquons de ne
pas être choisi par les autres, mais nous nous rejetons également nous-mêmes.
La peur de nous choisir nous amène alors vers la soumission aux autres,
l’abandon de toute notre essence propre, notre identité, nos rêves, nos besoins,
nos désirs, notre idéal personnel, notre estime, notre fierté, de même que la
confiance en la vie.
La paralysie s’installe vite dans toutes nos actions, si petites soient-elles. Tout
nous fait peur. Vécu ainsi, le sentiment de rejet (car à ce stade, ce n’est plus
une peur, mais bien un sentiment) empoisonne vite notre corps, notre esprit et
notre capacité à nous occuper de nous. Cet excès peut même, dans certains
cas, nous mener au suicide.
Intensifiez les exercices, les sports, les loisirs, les amours, les amitiés dans
lesquels vous valorisez votre capacité, votre présence, votre savoir. Ces
exercices augmenteront votre confiance et votre estime personnelles.
Approfondissez vos recherches sur la compréhension de la vie, sur votre
vocabulaire et vos compétences. Lisez, écoutez, instruisez-vous sur des sujets
qui vous intéressent. Ces exercices vous aideront à vous valoriser et à vous
rendre vraiment intéressant. Ainsi, vous serez choisi pour votre ouverture, votre
écoute, et vous deviendrez réellement fascinant et intriguant en tous points.
Ces exercices augmenteront votre fierté, votre confiance et vous vous trouverez
personnellement palpitant. Votre opinion sur vous-même changera. L’image que
vous avez de vous-même se renforcera. Vous passerez plus de temps avec vous
et vous vous choisirez.
Ces exercices vous amèneront à ne plus attendre d’être choisi pour trouver la
vie passionnante. Vous vous choisirez volontairement vous-même. La joie
renaîtra en vous, la luminosité de votre teint se ravivera et, par le fait même,
l’énergie vitale se mettra à circuler en vous. La fatigue chronique disparaîtra. Les
dépressions nerveuses et mentales, L’obésité, la rétention d’eau et la faiblesse
des os, entre autres, deviendront choses du passé.
Le secret de la guérison totale, c’est de vous valoriser dans quelque chose, par
un talent, une aptitude ou une connaissance. Découvrez votre propre point
d’intérêt et adonnez-vous-y! Commencez par vous trouver intéressant et
développez le désir de vouloir vivre avec vous-même; choisissez-vous comme
compagnon ou compagne de vie!
Ses causes
Toutes ces peurs prennent racine directement dans le peu de confiance en notre
jugement, en nos valeurs. Lorsque la confiance en nous n’est pas suffisamment
forte, le mental nous prouve qu’il vaut mieux nous cacher, nous taire, fuir, plutôt
que d’affronter le jugement des autres. Mieux vaut nous fier aux autres qu’à
nous-mêmes.
Ses effets
Multipliez les situations dans lesquelles vous ne pouvez pas être comparé à
personne d’autre que vous. Recherchez votre différence, montrez que vous êtes
unique et spécial. Augmentez votre valorisation personnelle.
Cette démarche aura aussi comme effet de vous redonner confiance en votre
jugement, en vos connaissances. Le fait de parler, de communiquer vos
connaissances aura pour effet de diminuer votre paralysie intérieure. La vie,
l’estime et l’image de soi augmenteront automatiquement. Ne vous placez pas
dans des situations critiques. Informez-vous sur tout. Devenez intéressant, puis
votre estime et votre jugement se renforceront.
Ces peurs cachent un besoin d’être aimé qui est bien fondamental et un besoin
d’être reconnu. Reconnaissez vous-même ce que vous êtes et alors personne ne
pourra plus vous mettre en doute. Osez parler de ce que vous connaissez!
La peur de perdre
Ses causes
Ce qui cause la peur de perdre, c’est le mental qui se sert de notre ego pour
prouver qu’il est préférable de se vendre, de se marchander, de se mentir,
plutôt que de risquer de perdre. L’ego et le mental s’unissent pour prouver
qu’ « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras!» Proverbe rassurant! Les
croyances populaires sur l’argent et sa valeur, les peurs provenant de la famille,
les épreuves vécues par les autres, les expériences rapportées dans les
journaux, les médias d’information, ou encore par les amis ou les personnes en
qui nous avons confiance; toutes ces croyances sont propices à alimenter la
peur.
Par ailleurs, la preuve nous est démontrée chaque jour (basée sur des faits
vécus), que le manque risque de nous atteindre. La peur de perdre est causée
par l’émotion ressentie devant l’obligation temporaire de laisser quelque chose
ou quelqu’un pour vivre une situation inconnue. Le mental a le beau jeu!
« Mieux vaut garder ce que nous possédons au risque qu’il ne soit jamais
remplacé! », nous laisse-t-il entendre.
Ses effets
Nous avons peur de faire face à des échéances fatales (brisures) émotives. Nous
sommes prêts à négocier, à cacher, à taire, à nier, à permettre aux autres
d’abuser de nous. La peur de perdre est faite d’émotions de valorisation. La peur
de perdre prend racine directement dans notre confiance détruit, ronge,
anéantit toute résistance de notre part.
Quand la peur de perdre naît, elle se dirige directement vers notre ego, notre
mental, et nous assiège de toutes parts pour nous prouver qu’elle a raison. La
peur de perdre nous rend esclave de nos instincts. La peur de perdre nous ment
continuellement et nous ne demandons pas mieux que de la croire. Dans la peur
de perdre existe aussi la peur de reconnaître nos vraies valeurs.
De plus, la peur de perdre paralyse nos élans vers les autres et nourrit en nous
la cupidité, le mensonge, l’affrontement, le manque d’amour fraternel, le besoin
de possession.
Dans la peur de perdre, nous cultivons un second naturel fait d’orgueil, d’ego,
de vantardise. Nous entrons donc dans un monde d’apparat, de paraître, un
monde superficiel, terrain propice à un esprit torturé et tortueux.
Et forcément, la peur de perdre nous met en guerre avec tout ce qui bouge. La
peur de perdre nous amène à nous marchander, à nous vendre, de peur de
perdre le peu que nous avons. La peur de perdre nous amène à conclure des
« contrats émotifs » qui nous rendent prisonnier de nos propres valeurs.
Quand nous sommes aux prises avec la peur de perdre, tous les gens sont nos
ennemis, ils sont tous menaçants, et celui qui sait flatter notre ego devient notre
maître, et nous, son serviteur. Nous sommes prêt à servir tous ceux qui nous
prouvent que nous sommes en danger d’être dépossédé sous une forme ou une
autre (physique, émotive, sociale, familiale, professionnelle), et qu’ils peuvent
nous sauver.
Avec cette peur de perdre, nous cultivons un besoin démesuré de plaire, nous
devenons arrogants. Et s’insinue alors avec cette peur toutes sortes d’aspects
désolants: nous prenons facilement une place qui ne nous appartient pas, nous
arrêtons toute possibilité de recevoir, de renouveler, de rajeunir, de renaître, de
retrouver. La peur de perdre nous fait prendre de mauvaises décisions, de
mauvais chemins.
En outre, les effets se répercutent sur notre corps physique et s’ensuivent des
problèmes de circulation sanguine et de perte d’énergie, des troubles au niveau
des cellules reproductives, des ganglions. Tous nos sens sont affectés. La peur
de perdre nous mène tout droit à la traîtrise de soi, de notre corps, de nos
émotions, de nos amis, de notre propre vie. La peur de perdre nous amène à
trahir nos talents, nos besoins, notre caractère, notre bien-être, de peur de…
Nous sommes prêt à toutes les bassesses, à tous les sacrifices; nous sommes
même prêt à nous vendre, pour ne pas perdre ce que nous avons et pour
amasser le plus possible, au cas où… La peur de perdre alimente la méfiance, le
manque de confiance en notre jugement et en les autres.
La peur de perdre touche également les voies respiratoires (la parole), les
poumons, les articulations, le sang et la circulation. La surdité, les rhumatismes,
l’arthrite, la perte de l’appétit, la perte de l’autonomie, la perte d’agilité, la perte
du pouvoir en tout, voilà des répercussions manifestes de cette peur de perdre.
Intéressez-vous à tout ce qui circule dans l’univers: les cours d’eau, les saisons,
la vie animale, les plantes. Intéressez-vous et interrogez-vous sur le cycle de la
reproduction, le renouvellement des cellules dans le corps et dans l’univers.
Développez un intérêt pour la naissance, l’accouplement, la renaissance, les
greffes physiques. Passionnez-vous pour les étoiles, les planètes, pour tout ce
qui abonde dans l’univers.
Quand la peur vous tenaille, plongez vite jusqu’au tréfonds de votre cœur afin
de vous assurer qu’il ne vous manque rien d’essentiel. Reconnaissez votre
propre prospérité comparativement à celle d’autres plus démunis. Faites taire le
mental qui empoisonne vos pensées, et réjouissez-vous de ce que vous
possédez. Estimez-vous heureux de ce que vous avez, de vos bénédictions.
Placez-vous en position de partage pour faire circuler en vous l’abondance et
mettez en œuvre la loi du retour.
La roue du cycle de vie n’a ni début ni fin, elle est constamment en mouvement.
Quand nous aurons compris que rien ne se termine, alors nous saurons que tout
ce que nous donnons nous revient automatiquement. Nous n’aurons plus peur
de perdre quand nous aurons compris la reproduction naturelle et le cycle de
vie. Nous aurons perdu la peur de laisser aller, quand nous comprendrons notre
Ses causes
La source de cette peur vient du besoin d’être reconnu, d’être aimé. Le mental
nous prouve que c’est préférable d’être parfait, car sinon nous risquons de
souffrir de ne pas être aimé. La croyance basée sur les normes de beauté
esthétique, la valorisation des talents au détriment des valeurs du cœur. Seule
la beauté, la performance sont choisies dans notre société. Cette croyance
nourrit la peur du rejet et nous lance sur le chemin du perfectionnisme.
Ses effets
Ce besoin d’être reconnu parfait, cette peur de ne pas réussir nous amène à ne
tolérer aucune critique, si petite soit-elle. L’intolérance et l’inflexibilité nous
aveuglent à tel point que nous passons à coté des vraies valeurs de la vie. Nous
faisons la sourde d’oreille aux conseils des autres et nous nous formons nos
propres critères de réussite. Nos croyances se renforcent au fil des expériences
et nous prouvent que nous avons raison de ne pouvoir nous fier à personne
d’autre qu’à nous-mêmes.
Par conséquent, nous nous chargeons de toute situation, nous nous donnons
d’énormes responsabilités. En effet, selon nos croyances, nous sommes le seul à
pouvoir réussir, l’unique, sinon la perfection n’existerait pas. Mieux vaut tout
faire que de risquer l’imperfection. Alors les personnes autour de nous
deviennent inutiles ou nous leur en donnons le sentiment, et nous voilà seul à
tout faire! La quête de la perfection demande un acharnement que nous jugeons
parfois inacceptable et notre caractère subit la pression à laquelle nous nous
soumettons.
Cette peur nous amène souvent à exiger de ceux que nous aimons la même
quête de perfection. Et c’est la déception souvent de constater que cet idéal
n’est pas partagé. Un sentiment de culpabilité peut se nourrir de cette peur. Nos
exigences et notre peur de ne pas réussir éloignent l’amour sous toutes ses
formes.
La vie est remplie d’imperfections qui ne demandent qu’à être aimées ainsi. Une
fleur n’est pas parfaite, les branches des arbres ne sont pas parfaites. La
température n’est pas parfaite. Le système planétaire n’est pas parfait. Pourquoi
faudrait-il alors que vous, vous soyez parfait?
L’enfant a peur dans le noir. Il appelle sa mère pour qu’elle le rassure. Que fera-
t-elle? Contrôlera-t-elle la situation ou accueillera-t-elle l’enfant?
L’enfant a peur, avec ou sans raison, peu importe. Il ne faut pas se demander si
l’enfant a raison d’avoir peur, pas à ce stade-ci. L’enfant a peur. C’est la vérité.
Un bruit, une ombre, une pensée, une sensation, son imagination, ou encore une
parole entendue imprégnée dans son inconscient, a fait naître la peur dans
l’esprit de l’enfant. Une émotion négative prend alors place dans son cœur et
grandit.
L’enfant appelle sa mère à l’aide. La mère arrive, rassure l’enfant, le prend dans
ses bras, calme son cœur agité et apaise l’émotion ressentie. Il s’agit de la partie
la plus important pour se libérer de ses peurs. Être accueilli, accepté sa vérité
émotive qui n’est pas nécessairement la vérité logique ou raisonnable.
La peur c’est bon pour les enfants. Je suis fière de toi car tu n’as jamais peur. Tu
n’as peur de rien n’est-ce pas ? Ferme les yeux et tout passera. » L’enfant se
rendormira peut-être mais la peur, elle veillera sournoisement et, à la première
occasion refera surface (c’est-à-dire dès le premier bruit, le premier mot
exprimé, où la première allusion faite en sa présente qu’il n’est qu’un enfant s’il a
peur de…
Le fait de ne pas être reçu lorsqu’une émotion de peur s’installe en nous, le fait
que la raison nous commande d’être sensé, de ne pas être aussi émotif, paralyse
Si, au contraire, l’enfant est reçu, accueilli, bercé, consolé, l’émotion négative
ressentie quelques instants auparavant se changera automatiquement en une
émotion de compréhension, de bien-être, et la peur n’aura plus de substance
pour se nourrir.
Arrêtons d’être raisonnable vis-à-vis de nos peurs, nos peines, nos émotions!
Vivons entièrement nos émotions pour que la raison entre en contact avec le
cœur. « Le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas », à nous de nous
comprendre. Faisons une place à l’émotion, dédramatisons la situation, et le
cœur se sentira accepté par la raison.
Oui, nous avons le droit de ne pas être en accord avec tout le monde! Oui, nous
avons le droit d’avoir des peurs! Oui, nous avons le droit de ne pas tout savoir!
Oui, nous avons le droit d’avoir certaines difficultés émotives! Oui, nous avons le
droit d’être habité par des émotions que la raison ne comprend pas! Oui, l’enfant
a droit d’avoir peur!
L’émotion a ses propres vérités, qui ne sont pas toujours partagées ou acceptées
par le mental. Celui-ci ne voulant pas souffrir veillera à ce que l’enfant ne souffre
pas. Il lui dictera donc ses propres croyances.
À ce moment, nous n’avons plus peur; nous avons seulement besoin d’être
rassuré. Accueillie, la peur disparaîtra d’elle-même et fera place à la liberté
émotive, la liberté d’action, à la créativité, à l’expression de notre vraie nature.
Donnons-nous le droit d’avoir peur et de le dire!
L’enfant apprend qu’il a le droit d’avoir des émotions et qu’il ne sera pas évalué,
accusé ou désavoué. L’enfant apprend à se faire confiance, à accepter qu’il a le
droit de ressentir la peur, la peine, la déception.
Très important
Trop souvent, nous sautons par-dessus cette étape du cœur meurtri, blessé,
apeuré, pour nous rendre immédiatement à la raison (contrôle), en passant
sous silence les larmes et les paroles. Trop souvent, nous transmettons à notre
cœur les messages suivants: « Tais-toi; ne pleure pas; raisonne-toi; ne sois
égoïste; accepte la situation; passe à autre chose; fais taire tes émotions, elles
n’ont pas raison d’exister. FERME-TOI! »
Pour que l’enfant puisse changer sa croyance en la peur, il faut qu’il nourrisse
son subconscient d’une nouvelle croyance.
2. La raison lui répond: « Qu’est-ce qui te fait croire que je ne t’aime pas? »
3. Le cœur donne alors ses raisons: « C’est parce que » et là, les réponses qui
montent en nous peuvent être multiples.
Exemples:
« Je t’ai entendu dire que tu préférais ma sœur. Je t’ai entendu dire que tu
aurais aimé mieux ne pas avoir d’enfant. Je t’ai entendu dire que tu me
trouvais nuisible, incompétent, pas suffisamment à la hauteur de tes
attentes », etc.
4. Regardez bien en face les raisons qui vous font croire à la possibilité de ne
pas être aimé. Regardez la profondeur de l’émotion vécue à ce moment-
là, renforcée par la suite par des preuves (des paroles, des attitudes, des
impressions, des situations vécues) reçues par votre entourage et les
personnes en qui vous aviez placé votre confiance. Cette émotion s’est peut-
être transformée avec le temps en sentiment de rejet, d’incompétence,
d’insécurité émotive. Exprimez-la.
Ensuite, réconciliez-vous avec tous ceux qui vous ont fait croire que vous
n’étiez pas choisi, à tous ceux qui vous ont fait peur.
Exemples:
« Aussitôt que j’ouvre la bouche, pourquoi ai-je la sensation que l’on doute
toujours de mon jugement? J’ai l’impression que personne n’écoute mes points
de vue. J’ai peur d’être jugé incompétent car on me dit toujours: Es-tu certain
de ce que tu dis? », etc.
Laissez sortir l’émotion négative; n’ayez pas peur de faire des reproches.
Ce qui nous semble des remontrances ne sont que les effets de la peur. Les
émotions non exprimées se transforment en réprimandes non dites et
empoisonnent notre corps physique. Si la personne responsable de cette peur
n’est pas présente, utilisez un autre symbole pour exprimer vos émotions.
4. Regardez les réponses qui montent en vous; elles sont votre vérité.
Regardez la profondeur de l’émotion ressentie.
5. Laissez sortir l’émotion en vous disant à vous-même tout ce que vous pensez
de vous, tout ce que vous savez de vous, en finissant par vous dire quelle
personne intéressante, aimable, grande, généreuse vous êtes. Faites la paix
avec vous-même, car la peur et la croyance viennent avant tout de vous.
Ensuite, allez vers les autres doucement en vous acceptant tel que vous êtes
et en vous revalorisant. N’ayez pas peur de vous vanter (légèrement) de vos
exploits. Dites ce que vous faites de bien, de beau. Retrouvez vos valeurs,
votre confiance.
La peur de souffrir
« Je me sens faible. Je n’ai pas confiance en mon endurance. J’ai peur d’avoir
mal. Je me sens diminué lorsque je souffre (physiquement ou autre). Je me
sens indésirable. J’ai peur d’être laissé si je souffre. Parce que j’ai souffert de
ton absence », etc.
Ce n’est pas parce que vous souffrez que vous êtes nécessairement abandonné.
Ce n’est pas parce que vous souffrez que des personnes vous quittent. Changez
ces croyances. Repeignez l’image que vous avez de vous-même, croyez que
même si la souffrance s’installe temporairement, cela n’a aucun lien avec vos
valeurs, vos capacités, et votre force intérieure. Reprenez-vous en mains et
métamorphosez ces croyances!
Exemples:
« Sans toi, je me sens perdu, seul, inutile, sans intérêt. Sans cet objet (argent),
cette situation (travail), il me semble que je ne suis pas complet. Sans toi, ou
sans cet argent ou cette situation, ma vie n’a pas le même sens ou est moins
intéressante. Parce que je t’ai déjà perdu dans la foule, à ma naissance. J’ai
senti le vide lorsque tu m’as échappé de tes bras. Je crois que je ne serais pas
capable de te remplacer. Je manque de confiance en mes possibilités de
suppléer, de garder, de retenir, d’alimenter ou d’entretenir. Je crois que si je te
perds, c’est que j’ai été incapable de te garder », etc.
S’il vous est possible de régler cette peur avec la personne concernée, alors tout
va bien. Si c’est impossible pour différentes raisons (décès, inaccessibilité,
incapacité de comprendre votre situation émotive, impuissance à vous accueillir
dans vos émotions, alors écrivez-lui une lettre, que vous ne lui enverrez peut-
être jamais. Écrire libère le cœur des émotions de la peur.
Laissez partir; ne retenez rien de peur de… Laissez aller, faites-vous confiance,
croyez en la possibilité que si vous pouvez attirer quelqu’un ou quelque chose,
cela vaut la peine que ce soit bon pour vous. Ne retenez rien qui ne vous
appartienne pas. Dans votre cœur, laissez partir l’objet de votre peur, en sachant
qu’il restera seulement si vous en avez besoin réellement. Perdre la peur de
perdre équivaut à gagner sur tous les plans. Remplacez l’émotion négative de la
peur de perdre en une émotion positive de la certitude de gagner.
« Je me suis senti oublié des personnes que j’aime. Je crois que si je suis
oublié, je serai perdu, seul, incapable de réussir par moi-même. Je crois que si
je suis oublié, je resterai seul, je serai abandonné. Je crois qu’il faut rester
humble, ne pas faire de bruit pour être aimé. J’ai peur que tu partes sans
m’emmener. J’ai peur que tu ne reviennes pas me chercher, que tu ne me
choisisses pas. J’ai l’impression que l’on ne me trouve pas assez intéressant
pour être choisi », etc.
6. Laissez monter ces croyances, ces fausses preuves, ces souvenirs, ces
impressions. Pleurez-les; exprimez-les. Faites sortir toutes ses émotions
refoulées. Dégagez-vous maintenant d’une peur qui n’existe que dans votre
subconscient. Personne ne peut vous oublier. Vous n’avez qu’à vous lever et
à parler pour dire que vous existez. Cette peur et toutes celles qui se
rattachent à elles se défont par la décision de se lever, de s’exprimer, de
parler, de prendre sa place; celle que personne n’avait prise.
« Pour être aimé, cela demande tant de performance. Il faut être parfait pour
réussir. Je n’ai pas le droit de me tromper ou d’être déçu de moi-même.
L’opinion que j’ai de moi est si petite que je ne peux risquer d’être jugé. Je
veux tellement être choisi que… S’il fallait que je me trompe, je ne serais plus
rien. Car l’émotion que je ressentais quand tu me disais que je n’étais pas si
intelligente que cela m’a prouvé qu’il fallait à tout prix être supérieur aux autres
pour être choisi, aimé, écouté. J’ai peur d’être comme tout le monde. J’ai peur
d’être sans intérêt », etc.
Exemples:
« Je crois que la plupart des gens aiment les gagnants. Pour être pris au
sérieux, pour mériter la confiance, pour avoir de l’autorité, il faut être
performant. Seuls les premiers de classe recevaient des compliments, des
cadeaux. Car les personnes qui m’ont éduqué étaient tellement intelligentes,
apte à faire de grandes choses, intouchables que près d’eux, je me voyais
petit. J’ai peur de me comparer à toi. La société, les entreprises ont des
exigences basées sur des diplômes et moi, je n’en possède pas », etc.
6. Les croyances démontrent que même si l’on est aimable, gentil, agréable,
sympathique, même si l’on détient de grandes qualités de cœur, cela ne
suffit pas pour être à la hauteur. Mais à la hauteur de qui? Des autres! Mais
sommes-nous à notre hauteur à nous. Si nous étions à la hauteur de la
personne que nous aimons. La peur de ne pas être suffisamment aimable,
gentil, nous fait croire que seul les diplômes, l’argent, l’aide que les autres
nous apportent suffisent pour nous faire obtenir le but recherché.
Trop souvent, nous ne nous basons pas sur nos valeurs, mais seulement sur les
valeurs des autres. La peur de ne pas être à la hauteur se guérit en nous
félicitant continuellement de nos performances, en nous trouvant exceptionnel et
en nous entourant de situations qui prouvent nos talents, et que nous n’avons
pas besoin d’être choisi par les autres. Nous nous choisissons nous-mêmes.
Personne ne peut abuser de nous si nous ne leur donnons pas la permission.
Augmentons notre valeur personnelle. N’ayons plus peur! Croyons que nous
sommes à la hauteur de nos capacités à nous. Regardons les faiblesses des
autres et disons-nous: « À chacun sa force et sa faiblesse! »
1. Le cœur demande à la raison: « Ai-je raison d’avoir peur que l’on me trouve
insignifiant? »
5. Les croyances que nous avons placées dans notre subconscient viennent
simplement de notre manque d’amour de soi et notre manque de confiance,
de même que du besoin extrême d’attirer l’attention, de recevoir de l’amour,
l’accueil, et l’approbation des autres. Retournons vite à nos propres valeurs,
changeons ce que nous pensons de nous pour que la guérison puisse
s’amorcer.
Toutes ces peurs, et bien d’autres que nous n’avons pas définies, se guérissent
toutes de la même manière. Vous pouvez les apprivoiser et vous en débarrasser
exactement de la même façon, en appliquant le même processus. Parmi les
peurs que nous n’avons pas abordées dans le présent ouvrage, il y a la peur
d’être dévoilé, la peur de la nudité, de la sexualité, la peur du mensonge, et la
peur de s’exprimer.
Nous n’avons pas approfondi la peur de s’exprimer, car oser nous exprimer, c’est
accepter d’exprimer toutes nos autres peurs. En ouvrant la porte à la peur de
s’exprimer, nous pouvons affronter toutes les peurs. En effet, c’est la clé pour
ouvrir les portes aux autres peurs.
La peur de s’exprimer a pour effet de nous paralyser. Nous nous taisons plutôt
que d’oser exprimer nos sentiments, nos choix, nos décisions, de peur d’être
jugé, d’être critiqué, d’être blâmé, de ne pas être compris, de ne pas être choisi,
etc. Nous acceptons même de nous soumettre à… de peur de… Nous préférons
abandonner, subir, plutôt que de nous exprimer de peur de …Nous devenons
alors complètement pétrifié, car nous acceptons tout sans rien dire. Nous ne
posons aucun geste, aucune action; nous ne décidons de rien. Nous vivons donc
à la merci des autres et de leur jugement.
Bombardez votre subconscient de petites phrases dites et redites sans arrêt, tel
un perroquet, pendant une demi-heure ou une heure par jour. Choisissez des
phrases qui vous obligent à vous faire confiance, à vous choisir, à vous aimer.
Ces phrases reprogrammeront, renforceront votre décision d’apprivoiser vos
peurs en osant les exprimer.
Il existe une formule à toute épreuve pour se libérer de ses peurs. Mais encore
faut-il vouloir la mettre en pratique.
Dans le cœur, il n’existe aucune peur. Dans l’amour reste l’accueil. La peur, elle,
se place dans un vide entre le cœur et le mental. Il nous faut absolument
revenir au tréfonds de notre cœur, et cesser d’écouter notre mental qui nous
raconte (des peurs) des mensonges.
Allons-nous continuer à croire notre mental pour paraître bon, aimable, gentil,
crédible?
Ou allons-nous nous rendre à l’évidence qu’un jour ou l’autre, il faudra faire face
à nos peurs, à cette prison dans laquelle nous nous sommes confortablement
réfugié pour ne pas déplaire, pour paraître?
Ici, la partie se joue entre le cœur, la raison et le mental. C’est le début d’un
travail sans relâche, d’un travail quotidien, qui nous mène vers la liberté totale de
notre être. La prison de la peur nous rend esclave et nous soumet au pouvoir
des autres. L’évasion nous permet d’explorer le potentiel qui dort en chacun de
nous.
La peur naît d’une émotion qui survient devant une situation incontrôlable. La
peur s’installe lorsque notre mental nous fait croire qu’il n’y a aucune chance
de reprendre le contrôle de la situation.
Nous devons absolument nous défaire des croyances qui nourrissent nos
peurs et les remplacer par d’autres preuves, d’autres croyances. Comme nos
croyances sont crées à partir de notre jugement, nous devons absolument
revenir à notre propre jugement et lui faire confiance. Ici, nous devons nous
assurer que ce que nous croyons vient bien de nous et non des croyances des
autres.
Exemple:
« J’achète telle sorte de voiture, car je sais, j’ai vérifié, et je me suis fait ma
propre opinion personnelle, je ne me base plus sur l’opinion des autres. »
Comme nous devons faire confiance à notre jugement, nous devons aussi
accepter le risque de nous tromper.
Exemple:
« Peut-être que la voiture que j’achèterai ne sera pas celle que mon père
choisirait, mais je n’ai pas peur; je prends mes propres décisions. Si je fais une
erreur, ce sera une expérience de plus, voilà tout! »
Acceptons d’être vrai dans nos actions, nos expériences; acceptons de plus
vouloir paraître bon, mais être bon envers notre cœur et nos émotions.
Acceptons de laisser tomber le masque du « bon petit garçon » ou de la « bonne
petite fille » qui endure, de peur de…
5e étape: Vérifiez si vous avez les outils nécessaires pour faire face à vos
peurs.
6e étape: Détaillez vos croyances. Choisissez celles que vous voulez garder
et celles dont vous désirez vous débarrasser.
Reprogrammation à faire
(Exemple)
Si vous avez de la difficulté à affirmer votre opinion devant les autres, c’est que
vous n’avez pas assez confiance en vous ou en votre jugement. Si vous pensez
ne pas vous affirmer devant les autres car vous avez peur que votre jugement
soit remis en question, vous devez changer la croyance qui s’est placée dans
votre subconscient à votre insu et répéter cette phrase chaque jour
pendant 21 jours:
« Oui, je vaux… »
Les personnes qui osent s’aventurer dans leur cœur semblent souvent venir
d’une autre planète. Leurs attitudes, leurs attentes, leurs actions sont bien
différentes de celles de tous ceux et de toutes celles qui vivent dans leur mental.
Osons donner raison à nos émotions d’exister. Donnons-nous le droit d’avoir
peur et le droit, enfin, de vouloir regarder nos peurs bien en face. Choisissons
de sortir de cette prison confortable du paraître. Guérissons-nous du mensonge
qui a nourri notre vie pour nous regarder bien en face. Osons nous affronter
nous-mêmes et nous exposer au jugement des autres. Osons faire confiance en
nos capacités et en notre jugement. Osons braver l’orage des critiques qui
viendront quand nous ne paraîtrons plus aussi soumis aux autres.
Quand nous ne resterons plus paralysés devant les situations, les décisions à
prendre, alors le fruit de la peur tombera. Libérons notre cœur de sa prison
émotive. Laissons-le pleurer, crier, dire sa peine. Accueillons notre peur et
donnons lui raison; elle a le droit d’exister tout comme la pensée, le sentiment,
l’émotion. D’où vient l’émotion? Doit-on la juger lorsqu’elle surgit? La peur doit-
elle être condamnée sans avoir le temps de s’exprimer?
Toutes ces vieilles croyances, ces vieilles peurs, emprisonnées par le mental et la
raison nous blessent profondément et nous portent à nous juger sévèrement.
Soyons honnête et bon envers nous-mêmes. Aimons-nous, laissons notre cœur
pleurer sa peur pour qu’il puisse enfin passer à autre chose.
Se libérer de ses peurs, c’est tout simplement laisser son cœur, ses émotions,
ses sentiments s’exprimer sans les juger. Le cœur a un grand rôle à jouer dans
cette libération.
Aimons-nous d’avantage, soyons indulgent pour nos faiblesses. Ne nous jugeons
pas trop sévèrement. Portons notre confiance en la vie, en les cycles de
reproduction de la nature. Affrontons une fois pour toutes ce mental et ses
croyances, et soyons les plus forts, les mieux armés pour vivre notre vie, pour
être ce que nous sommes, avec nos forces et nos faiblesses. Augmentons la
confiance en notre jugement, en nos valeurs, en nos talents, en l’amour que les
autres nous portent. Acceptons l’amour d’où qu’il vienne sans contrôler sa valeur.
Aimons-nous et laissons-nous aimer!
Marguerite traversait un parc tous les soirs à la même heure. Aucun autre
chemin ne pouvait la conduire chez elle. Un soir, elle entendit du bruit derrière
elle et vit une ombre qui la suivait.
Son mental lui dit alors: « Il y a sûrement quelqu’un derrière moi qui me suit.
Tout le monde dit que le soir dans les parcs, des rôdeurs se promènent. Je suis
sûrement poursuivie. »
Ayant repris courage, armée d’un bâton, Marguerite traversa le parc d’un pas
alerte et décidé. Elle n’osait jamais se retourner, mais elle était certaine que ce
bâton éloignerait tous ces rôdeurs dans le parc. Tantôt, elle entendait un bruit;
parfois, elle voyait une ombre la suivre; quelquefois, elle n’entendait rien.
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Toutefois, Marguerite, le cœur battant, la peur dans les tripes, l’esprit tourmenté,
traversait toujours le parc armée de son bâton.
Quelques années plus tard, Marguerite avait toujours peur des parcs et de la
noirceur. Elle se privait de sortir le soir, de peur d’être suivie. Sa vie mondaine en
souffrait et même son travail devenait pénible. La peur la paralysait.
Un soir, Marguerite, fatiguée, épuisée de se battre contre ce parc qu’elle devait
absolument traverser, décida de déposer son bâton, de ne plus courir et de
regarder qui se cachait derrière elle, qui la suivait. Marguerite allait demander
des comptes. Elle décida de faire face à ses agresseurs.
Ce soir-là, à la porte du parc, Marguerite déposa son bâton par terre, marcha
lentement, pris trois grandes respirations, se retourna et, à sa grande surprise,
s’aperçut que le bruit était tout simplement le vent dans les feuilles et que
l’ombre était celle de la lune qui la suivait.
Tout ce temps, Marguerite avait alimenté sa peur en croyant ce que les autres lui
avaient dit. Tout ce temps, Marguerite avait nourri sa peur et s’était armée d’un
bâton, se croyant poursuivie. Tout ce temps, la peur avait dicté à Marguerite sa
volonté. Marguerite était soumise à obéir à sa peur.
Et vous, que ferez-vous devant une peur? Courrez-vous pour vous sauver, pour
fuir ce qui vous fait peur? Essaierez-vous d’échapper aux situations qui vous font
peur?
Vous armerez-vous d’un bâton, vous croyant attaqué? Serez-vous l’ « attaquant
verbal », l’ « attaquant physique » (brutal), l’ « attaquant émotif » (celui qui
blesse) ou l’ « attaquant financier » (celui qui ramasse, qui a peur de dépenser,
qui vole, qui se vend, qui a peur de manquer de quoi que ce soit, qui performe
de peur de …)? Serez-vous l’attaquant, passant votre vie à vous sentir poursuivi,
attaqué, volé?
Quand aurez-vous le courage de déposer les armes et, doucement, de regarder
la vérité en face pour vous apercevoir que les raisons pour lesquelles vous aviez
peur n’existent pas, que l’on vous avait menti, que votre mental vous avait fait
croire à quelque chose qui n’existait pas?
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CONCLUSION
La peur n’existe pas ailleurs que dans votre mental. C’est nous qui lui donnons
vie, c’est nous qui la nourrissons. C’est nous qui avons aussi le pouvoir de la faire
mourir.
• l’évaluation que nous faisons de nos talents et des situations qui nous
entourent (lorsque l’image que nous avons de nous se trouve diminuée,
voire presque inexistante en certains cas, le jugement est sévère);
• lorsque nous nous comparons aux autres et que nous jugeons notre situation
inférieure;
• notre refus de vivre l’émotion qui nous habite (se faire croire que …).
La peur a pour effet de paralyser toutes nos actions. Cette « rongeuse » d’âme
prend sournoisement le dessus et nous entraîne dans sa toile d’araignée…
La peur s’installe alors en maîtresse et contrôle toutes nos décisions. Elle nous
motive si bien que plusieurs d’entre nous perdent le chemin intérieur de l’amour
véritable.
La peur a peur!
Avez-vous peur? Ouvrez votre cœur et allez vous y blottir! Dans le cœur, il
n’existe aucune peur. Dans l’amour existent l’accueil, la joie, la vie.
Des ateliers /stages toujours variés vous sont offerts tout au long de
l’année, tant en Europe qu’au Canada, pour vous permettre d’aller chercher
des réponses au fond de vous et de vous libérer de votre prison émotive pour
accéder à un mieux-être.
Vous trouverez le calendrier complet de toutes les activités sur le site Internet.
Ce stage est un moyen pour vous libérer de peurs souvent non réelles qui vous
empêchent d’être présent à votre vie. Vous serez étonné par la richesse de cet
atelier qui transformera vos peurs. Ainsi, il vous sera permis de saisir tout se qui
se cache derrière ces peurs et vous retrouverez tout le potentiel que vous
possédez.
• Vous devez nous informer de l’atelier que vous aimeriez organiser. Vous
pouvez communiquez par téléphone au 514-793-2288 ou par courriel à
[email protected] car le nombre de participants minimum, le coût
et le temps sont différents d'un atelier à un autre.
• Vous avez à vérifier s’il y a le nécessaire pour les participants (eau, collation)
s’il y a lieu.
• Noter les inscriptions ainsi que les acomptes partiels des participants et nous
les faire parvenir.
• Dès que tout est prêt, nous publierons cet atelier sur notre site Internet et
nous ferons parvenir un courriel à toute notre liste d’abonnés.
• Noter les inscriptions ainsi que les acomptes partiels des participants et nous
les faire parvenir.
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Internet et nous ferons parvenir un courriel à toute notre liste d’abonnés.
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qu’en Europe
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