Cours Leadership
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PREAMBULE
I - INTRODUCTION AU LEADERSHIP
II - LE CONCEPT DU LEADERSHIP
1 – DEFINITIONS :
Quelle que soit l’efficacité de votre service ou de votre matériel, quelle que soit
votre compétence technique ou administrative, votre meilleur atout, en l’occurrence
le personnel, est souvent sous-exploité.
En effet, c’est le personnel qui accomplit la mission, il est donc le cœur de
l’organisation . Il doit :
- participer activement à l’atteinte des objectifs fixés,
- sentir que son travail est exigeant, qu’il doit donner le meilleur de lui-même, et
que sa responsabilité est en rapport avec ses compétences,
- voir son mérite reconnu à sa juste valeur ;
- contrôler les tâches qui lui sont confiées ;
- Sentir que le travail exercé lui permet de développer et d’améliorer son
expérience et ses compétences.
Donc le leader doit prendre soin de son personnel, le soutenir et mettre en
place les moyens nécessaires pour accomplir la mission.
3 – LA MISSION :
C’est le but principal d’une organisation. C’est aussi l’objectif suprême, le reste
étant subordonné.
Le premier devoir du leader est d’accomplir la mission pour laquelle l’équipe et
le service ont été créés.
En fait, le rôle du leader consiste à :
- bien connaître l’objectif recherché, l’exposer avec enthousiasme et le rappeler
souvent au personnel ;
- avoir une vision claire de la nature de la tâche à accomplir dans la politique
générale de son unité, à court terme comme à long terme ;
- planifier l’accomplissement de la tâche en question ;
- définir et mettre en place les ressources nécessaires à l’accomplissement de la
tâche ;
- veiller à ce que la tâche soit bien menée jusqu'à son terme ;
- évaluer les résultats en fonction du plan initial et de l’objectif général
1- ENERGIE :
2- DETERMINATION :
3- INTEGRITE :
4- LOYAUTE :
5- ENGAGEMENT :
- C’est l’oubli et le sacrifice de son propre intérêt pour une cause noble.
- Avant leur confort, les leaders doivent penser d’abord à accomplir leur
mission et prendre soin de leur personnel.
Les leaders les plus performants sont avant tout des modèles de ce qu’on
appelle le leadership fondé sur les principes. Nous devons tous obéir à des lois ou
principes directeurs qui s’appliquent, car notre efficacité se fonde sur notre
alignement à ces principes inviolables : lois naturelles de la dimension humaine,
exactement aussi réelles et permanentes que la loi de la gravité en physique. Ils font
partie intégrante du tissu de toute société civilisée et constituent les racines de toute
organisation durable.
3- DONNER L'EXEMPLE :
5- COMMUNIQUER :
6- EDUQUER ET INSTRUIRE :
7- EQUIPER :
8-MOTIVER :
- Le grand défi du leader est la motivation des subordonnés pour réaliser des
bonnes performances dans l'accomplissement de la mission.
- Générer de l'enthousiasme à propos de la mission est le facteur le plus
important dans le leadership.
- La reconnaissance publique des efforts motivera le personnel.
- La motivation dépend de la compréhension et de l'alignement des besoins
du personnel sur les exigences de la mission.
- La forme la plus durable de la motivation et la plus efficace est l'auto-
motivation. Donc, le leader doit créer un environnement qui favorise et
récompense l'auto-motivation.
9- ACCEPTER LA RESPONSABILITÉ :
CONCLUSION :
LA SITUATION DU LEADERSHIP
I - LA MISSION
C’est le but, la finalité et l’objectif suprême . C’est le niveau le plus élevé qui
indique la direction à prendre. C’est dégager les valeurs qui serviront de guide aux
actions individuelles et collectives.
D’autre part, définir la mission c’est permettre à chaque personne de découvrir
sa mission spécifique, prendre conscience du sens à donner aux efforts individuels.
Pour cela le responsable doit être capable de faire comprendre à son équipe
ce qui est attendu d’elle individuellement et collectivement. Il est donc important,
pour évaluer une mission donnée, de :
comprendre ce qui est exactement demandé et le but de la mission
traduire la mission en objectifs intermédiaires
la répartir en tâches en fonction des objectifs
fixer les standards d’exécution, ces standards doivent être raisonnables,
acceptables et définis clairement pour chaque individu.
II - LE PERSONNEL
C’est l’élément moteur parce que c’est lui qui va exécuter la mission , c’est le
cœur de l’organisation . D’où l’intérêt d’être sensible au personnel. En effet, chaque
personne étant différente, des problèmes d’expression, de relation et de
compréhension surgissent. Le responsable doit prendre en considération ces
éléments, faire une étude et une synthèse qui lui permettraient de déterminer l’action
appropriée à la situation.
Il est nécessaire donc de connaître parfaitement les capacités du personnel
pour un rendement optimal. Ces capacités s’appuient sur la formation et
l’expérience . Si le personnel présente quelques lacunes au niveau de ce domaine, il
est important d’y remédier par une formation complémentaire et distribuer les tâches
en fonction de l’habilité de chacun à accomplir une tâche.
III - LE LEADER
De la même manière , le chef doit savoir s’auto-évaluer, c’est-à-dire évaluer
ses compétences, connaître ses points forts et ses points faibles pour apporter les
corrections nécessaires en fonction du travail demandé et ainsi connaître l’impact
qu’il va avoir sur la mission à accomplir.
Il doit être en mesure de déterminer la tendance générale de son
comportement. En effet, le comportement des responsables implique généralement
soit une tendance aux tâches à effectuer, soit une tendance aux relations, ou encore
une combinaison de ces deux types. Le rôle du chef sera de déterminer le
comportement à adopter face à chaque situation (Voir : les styles du leadership) et
en fonction du personnel.
Le responsable doit également savoir, que pour gérer un groupe de
personnes, il est devenu important de maîtriser les techniques de la communication
et de la motivation. Ses efforts doivent être soutenus dans ce sens.
IV - L’ENVIRONNEMENT
D’une manière générale, l’évaluation de l’environnement dans lequel va
évoluer la mission est aussi important que les trois points, vus auparavant ci-dessus.
Toute information qui concerne le milieu du déroulement du travail demandé doit être
considéré avec sérieux (météo, climat, population, infrastructures, végétation,
proximité des agglomérations, lignes haute tension …etc.)
Il est à signaler également, qu’un style de leadership qui marche avec un
groupe de personnes peut ne pas marcher avec le même groupe dans un
environnement différent.
De même que tout changement survenu au niveau de l’environnement
implique automatiquement des changements en ce qui concerne l’exécution de la
mission.
CONCLUSION
I - DEFINITIONS
1- LEADERSHIP :
2- STYLE DE LEADERSHIP :
Les études et les recherches ont montré qu'un style de leadership est le
résultat de deux composantes principales :
- le comportement du chef.
- le niveau de développement du subordonné.
1- COMPORTEMENT DU LEADER :
b- COMPORTEMENT RELATIONNEL
Cette première composante est fonction du savoir ou aptitude, elle est acquise
par l'éducation, l'entraînement, la formation et l'expérience, elle se développe par les
directives, et le soutien.
b- L’ENGAGEMENT:
1- STYLE AUTORITAIRE :
3- STYLE PARTICIPATIF
4-STYLE DE DELEGATION
Autorité – Autorité +
Soutien - Soutien -
Comportement instrumental
Faible Elevé
D4 D3 D2 D1
CONCLUSION
I- GENERALITES
Il est fréquent, même à nos jours encore, de voir aussi bien des dirigeant que
des exécutants, aborder des problèmes sans aucune démarche logique permettant
leur résolution. En effet, il n’est pas rare de voir un responsable :
Envisager la solution avant d’avoir :
Identifier le problème
Rechercher les causes
Analyser les problèmes avec des données incomplètes, inexactes, mal
interprétées ou non vérifiées
Ecarter d’emblée certaines solutions
Mettre en œuvre la solution retenue sans suivre son application et sans
évaluer les résultats .
Ces démarches sont à éviter au profit d’une méthode générale, qui sans être
unique ou réservée à un type de problème seulement, prônerait la recherche de la
solution selon une logique universelle favorisant le changement. Cette méthode,
c’est la méthode de résolution des problèmes.
2- POSER LE PROBLEME
Il s’agit de se poser des questions visant à cerner toutes les causes possibles.
Ces questions du types :
- Quelles sont toutes les causes possibles ?
- Quelle est la nature des causes ?
- Quelles sont les causes principales ?
Apporteront des éclaircissements quant aux causes et orienteront les recherches
vers des solutions probables.
4- CHOISIR LA SOLUTION
Il s’agira là d’éliminer toutes les solutions qui ne répondent pas aux critères
retenues, pour ne retenir que celles qui répondent le mieux. Toutefois, il serait bon de
savoir qu’il n’existe pas de solution qui puisse résoudre un problème à 100%.
CONCLUSION
LA PRISE DE DECISION
A1O1
A1
A1O2
A A3 A3O2 A3
Les plus
A3O3
favorables
A4 A4O1
A5
Dans toute situation donnée, la décision résulte des efforts réalisés par une
personne ou par un groupe. La démarche est souvent individuelle quand la décision
est relativement facile à prendre, quand le groupe n’a que peu de connaissance sur
le domaine concerné ou quand le problème a une nature urgente. Cependant , la
décision du groupe aide les membres du groupe à se développer et leur donne
l’occasion d’exprimer leur opinion à propos d’affaires qui ont des répercussions sur
leur travail.
L’idée que la décision doit être prise par le chef seul est conforme à l’image
populaire du chef. Traditionnellement, l’acte de décision était réservé aux supérieurs
hiérarchiques et aux élites en tout genre. L’idéologie dominante nous faisait croire
que seule une minorité était capable de faire des choix judicieux, parce qu’elle était
compétente ou intelligente.
Actuellement la démarche individuelle dans la prise de décision est surtout
destinée à faire face à une urgence. Dans une urgence, on n’a pas le temps de
discuter, de prendre des avis ou de trancher entre de nombreuses idées différente à
propos de ce qui pourrait être fait. Il faut prendre la décision sans retard. Toutefois,
avant l’exécution de la décision , le chef devrait communiquer avec ceux qui seront
touches par la décision de telle sorte qu’ils la comprennent et qu’ils connaissent les
circonstances qui ont dicté l’action entreprise.
Dès 1948, une recherche réalisée par COCH et FRENCH suggérait qu’une
prise de décision par un groupe aboutissait à des résultats supérieurs à ceux des
méthodes individuelles, en ce qui concerne la productivité et le moral. De
nombreuses études plus récentes ont conforté la thèse d’après laquelle la
participation conduit d’habitude à un plus grand volume de travail et à une meilleure
qualité de celui-ci.
En effet, la décision collective est un moyen de rapprocher le groupe, car elle
assure la discipline au sein de ce groupe grâce à la pression sociale ; et permet ainsi
la résolution du problème dans la coopération du fait qu’elle laisse à chacun des
membres la possibilité d’émettre son opinion à propos de ce qui doit être fait pour
solutionner la question.
En général, le groupe qui doit décider est un ensemble de commissions, dont
les membres peuvent beaucoup varier d’une commission à l’autre. Leurs décisions
peuvent comporter des éléments de temporisation, dans la mesure où ils laissent de
côté les questions controversées, qui seront discutées plus tard. En outre, la nature
même d’une commission fait qu’il n’y a guère de responsabilités précises pour des
contributions spécifiques. Il se peut qu’une commission accepte une telle
responsabilité, mais elle sera nécessairement partagée entre ses membres.
Par ailleurs, le responsable s’aperçoit souvent qu’après la discussion, il lui
reste à prendre la décision. La décision n’émerge pas de la discussion du groupe. Il
se peut qu’on ait gagné l’adhésion à de nombreuses propositions et reçu nombres
d’excellentes suggestions, mais, en définitive, il faut qu’une décision soit prise et on
s’attend à ce que ce soit le chef qui la prenne.
Le processus de la décision est évolutif et peut être divisé en sept étapes qui
consistent successivement à :
Classifier le type de problème dont il s’agit
Définir la véritable nature du problème
Spécifier ce que l’on attend de la solution
Décider ce qu’il faut faire en priorité
Adapter aux circonstances les solutions retenues
La faire appliquer par les bonnes personnes
Contrôler ses effets par un retour d’informations ( Feed-back )
2- RECOMMANDATIONS :
Présenter son point de vue de façon aussi claire que possible en développant
surtout des arguments logiques.
Eviter d’imposer son point de vue, mais affirmer ce que l’on croit.
Accepter que chacun à tour de rôle fasse la même démarche et présenter son
point de vue en ayant le temps de l’argumenter .
Nécessité que chacun écoute attentivement les arguments de chacun et fasse
effort pour les comprendre, même s’il est en désaccord.
Ne réagir qu’après avoir compris, sinon faire répéter ce que l’on n’a pas compris.
Ne pas se rallier à une position pour la seule raison d’éviter un conflit et de
sauvegarder un climat harmonieux.
Avoir le courage de s’affronter, c’est-à-dire :
- Accepter qu’il y ait des divergences ;
- S’efforcer d’analyser ces divergences ;
- Accepter d’évoluer si les arguments présentés sont convaincants et portent
sur des raisons fondamentales ;
- Trouver des arguments plus forts si l’on n’est pas convaincu, de façon à
ce que, de part et d’autre, il y ait progression. Pour cela éviter tout
jugement de valeur qui ferait raisonner en terme de vainqueur et de
vaincu.
Les affrontements nés des divergences, sont sources de créativité car il n’y a pas
qu’évolution quantitative ajoutant les positions en présence, mais évolution
qualitative par le dépassement de départ de chaque partie en présence.
Eviter les formules toutes faites pour résoudre les conflits et accélérer la prise de
décision :
- Le vote :dégageant la loi de la majorité ;
- Le hasard : pile ou face ;
- Le compromis : céder chacun sur les points de divergence ;
- La lassitude : être d’accord pour avancer plus vite .
CONCLUSION
L’ENTRETIEN
De part leur statut, leur rôle, leur personnalité ou leur expérience, certaines
personnes sont confrontées dans le vie quotidienne à des demandes d'aide et de
conseil. La qualité primordiale de la personne qui aide et conseille est ici de rester
ouverte, détendue, bienveillante, d'essayer de se mettre à la place de l'autre pour
l'amener à clarifier les faits, les sentiments, les relations… .
b- Durant la séance :
TECHNIQUE DE FEED-BACK
I- GENERALITES
1– DEFINITION
2 – BUT
a- Systématique : L’exemple type sont les agents de transmission dans l’armée qui
sont obligés de fournir deux éléments, un sur la qualité de la réception et un sur
le contenu du message, en disant : « je vous reçois 5 sur 5 ».
b- L’interrogation : en pédagogie, l’enseignant pose des questions aux élèves pour
vérifier s’ils ont compris correctement son cours.
c- Les questions : lors d’une conférence, il est souvent demandé aux auditeurs
d’interroger l’orateur pour compléter leurs informations ou demander des
précisions.
d- Spontané : dans un groupe où le climat est permissif, chacun peut poser des
questions clarificatrices ou apporter des informations complémentaires pour
nourrir le débats.
e- Signes non verbaux : ils peuvent se manifester par un silence réprobateur, des
mimiques, un sourire ou un air rêveur. Ce sont autant d’indications pour connaître
la manière dont on est perçu.
II- CRITERES
1 – Règles de base :
limitez les critiques ;
soyez spécifique sur les points à traiter ;
commencez par les critiques positives et terminez par les négatives
2 – Règles supplémentaires
Rester neutre
CONCLUSION