Capture D'écran . 2022-02-19 À 12.00.42
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TRAVAIL-LIBERTE-PATRIE
P EN MILIEU
ORGANISATI
ONNEL GROUPE N°1
Présenté par :
➢ MAHAMAT SEÏD FADOUL
➢ AGDO
INTRODUCTION
La nécessité d’une gestion efficace et performante pousse les organisations a rechercher des
compétences managériales inédites. Quoi de plus mieux qu’un leadership contrôlé ou non
pour une meilleure pérennité. Le leadership est un parcours. Un parcours d’apprentissage tout
au long de la vie. C’est ce qui devrait permettre de découvrir qui on est, le monde autour de
nous et les personnes que nous rencontrons. Un autre aspect de ce parcours consiste à vous
fixer un but par rapport à votre vie et à votre leadership. Pour le découvrir, il vous faut rester
ouverte à toutes les opportunités d’apprendre, considérer les défis comme des portes sur les
apprentissages et voir la vie comme une opportunité d’expérimenter, de réfléchir, d’apprendre
et d’agir. Le leadership est généralement un des sujets dont il est le plus question au sein des
entreprises et des organisations. Au cœur de ces discussions, on retrouve toujours la tentative
de définir le leadership. Chacun a sa propre compréhension intuitive de ce qu’est le
leadership, basé sur un mélange d’expérience, de contexte culturel et d’apprentissages.
Les motivations pouvant portées un individu au sein d’une organisation à être ou devenir un
leader sont d’ordre de deux : on distingue la motivation interne et la motivation externe.
✓ Leadership de fonction/de hiérarchie : ils le font car ils doivent le faire, issu d’une
motivation externe le plus souvent comme impératif venant de la hiérarchie.
✓ Leadership d’expertise : ils le font car ils ont confiance que vous savez comment le
faire, motivation interne car ils possèdent le savoir nécessaire
✓ Leadership d’influence : ils le font car ils ont envie de le faire, la meilleure, la mieux
adapté et la plus conseillé aux organisations car une motivation intrinsèque, venant de
l’homme lui-même est plus productive.
Deux catégories principales peuvent s’illustrer : les stratégies dures regroupant des pouvoirs
formels : les pouvoirs légitime, de récompense et coercitif puis les stratégies douces
regroupant des pouvoirs personnels : les pouvoirs d’information, d’expertise, de connexion,
de référence et de conviction. Certaines études soulignent que le pouvoir de référence détenu
par des leaders charismatiques et justes, de par l’admiration et le respect portés, est sans
doute le plus efficient quand il est doublé du pouvoir d’expertise et de conviction.
Une manière conventionnelle de définir le pouvoir consiste à faire référence aux capacités
d’obtenir quelque chose ou d’influencer les résultats d’une action par le moyen de sources ou
stratégies d'influence telles que l'accès à l’information, l’expertise, les liens sociaux ou la
réputation… La relation entre le pouvoir et l’influence reste étroite tant il est difficile
d’influencer sans posséder et user d’une certaine catégorie de pouvoir dans les relations.
En psychologie sociale, l’influence est assimilée au pouvoir et dans les théories comme dans
la pratique, l’influence apparaît comme un rapport entre un individu doté de ressources
psychologiques (crédibilité, autorité, pouvoir…), et sa cible qui en manquerait. De là à
considérer l’influence d’un œil suspicieux, il n’y a qu’un pas, comme le prouvent de
nombreuses études sur la manipulation, la persuasion, l’engagement, qui ont connu un
fabuleux succès en psychologie sociale, mais aussi auprès du grand public. On se rappelle
notamment le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens2 de Jean-
Léon Beauvois et Robert-Vincent Joule ou encore Influence et Manipulation3 de Robert
Cialdini. On dessine alors l’influenceur sous l’angle d’un manipulateur qui use de son
pouvoir pour obtenir ce qu’il souhaite.
Nous pourrons alors distinguer les stratégies d’influence dures et douces, l’exercice de
l’influence douce étant un aspect fondamental de la vie en entreprise. Il est difficile
d’imaginer qu’une organisation puisse fonctionner efficacement sans que ses membres ne
s’engagent dans des tentatives spontanées d’influence latérale (vers les collègues) ou
ascendante (vers le supérieur hiérarchique).
Plus précisément, quelles sont les catégories proposées par les études ?
Selon les psychologues sociaux John French et Bartram Raven, il existe 5 sources du pouvoir
des leaders, étendues à 7 par la suite : les pouvoirs légitime, de récompense, coercitif,
d’information, d’expertise, de connexion et de référence :
Un autre économiste psychologue porté sur la question de sources du pouvoir fut Max
WEBER orientant ses recherches vers la question de légitimité du pourvoir du leader.
La légitimité est la capacité d'une personne ou d'un groupe à faire admettre sa domination,
son autorité sur les membres d'une communauté ou d'une société. Max Weber s'est attaché à
étudier dans Économie et société mais également dans Le Savant et le Politique, la question
de la légitimité du pouvoir. Même si elle fait l’objet de discussion, « les trois types purs de
domination légitime » définis par Max Weber et basés sur une structure sociologique de
direction et de ressources différentes, demeurent dans ce domaine la référence.
Le texte de Max Weber intitulé "Les trois types purs de la domination légitime",
probablement rédigé entre 1917 et 1920, internationalement connu et publié pour la première
fois en français dans la revue Sociologie, est un écrit singulier, où se trouve condensée une
réflexion sur la domination (Kauffmann, 2014). M. Weber y propose une analyse socio-
économique sur trois dominations de type purement légal, traditionnel et charismatique. Il
entend ici étudier et comparer la composante administrative, juridique et politique de chaque
type de domination. Les questions de légitimités et de maintien de la domination sont alors au
cœur de ses analyses. La légitimité renvoie ici aux notions de juste ou d'équitable, et fait
référence à une autorité qui est reconnue, acceptée et justifiée.
❖ La domination rationnelle légale
La domination peut être de nature rationnelle légale. Dans ce cas, la légitimité vient du
respect de la loi et repose sur la croyance en la légalité des règlements arrêtés et du droit de
donner des directives. On obéit ici à un ordre impersonnel, objectif, légalement arrêté, et aux
supérieurs qu'il désigne, en vertu de la légalité formelle de ses règlements. L’entreprise
devient un ensemble unifié, structuré, coordonné par des procédures formelles qui viennent
piloter les comportements individuels dans une seule direction : l’intérêt organisationnel.
Max Weber imagine ici un mode d’organisation rationnel, fondé sur le droit et les règlements,
qui doit rompre avec l’arbitraire et l’utilisation de pratiques professionnelles douteuses ou
approximatives. Les notes de services, règles et procédures sont établies par écrit, afin
d’éviter les erreurs d’interprétation. Le détenteur légal du pouvoir, lorsqu'il statue ou
ordonne, obéit à un cadre clair et objectif par lequel il va orienter ses dispositions et l’imposer
aux autres. Le supérieur hiérarchique est en droit d’imposer telle règle ou procédure, de par
son statut et sa position hiérarchique au sein de la structure. Cette légitimité n’existe donc que
par la nature même de l’organisation dans laquelle elle s’exerce. Cette interdépendance
confirme la difficulté de séparer aisément la légitimité organisationnelle de celle du détenteur
de l’autorité. Ce type de domination et son corollaire, la bureaucratie ont été vivement
critiqués à la fois pour sa rigidité mais aussi pour son caractère déshumanisé.
❖ La domination traditionnelle
La domination peut également être de nature traditionnelle. La légitimité vient alors de
l’existence et de la régularité de coutumes et des traditions qui donnent au détenteur de
l’autorité un pouvoir que lui confèrent l’histoire, la culture de l’organisation et de ses
membres. On lui obéit parce qu’il incarne les valeurs fondatrices de l’organisation et qu’il est
le seul à avoir une vue générale. La tradition et ce qui s’y rapporte doivent ici être considérés
comme incontestables et immémoriales, issus d’une répétition d’événements consacrés par le
temps et inscrits dans une temporalité. L’autorité repose sur la transmission naturelle et
continue du pouvoir, conférée via des règles ancestrales, coutumes, habitudes, relations
patriarcales ou dynastiques. La légitimité traditionnelle repose sur le caractère obligatoire de
la règle coutumière. Dans la société féodale par exemple, on obéit par tradition au roi, au
seigneur, au chef de tribu. Les limites de ce type de pouvoir sont définies par la coutume elle-
même. Lorsque la coutume n'a pas fixé de limites, le chef possède le pouvoir absolu, étant
soumis à ses propres limites (ex : monarchie de droit divin). Mais pour que cette domination
soit légitime, le détenteur de l’autorité doit pouvoir être identifié, accepté et reconnu par les
membres de l’organisation, en apparaissant comme l’un des leurs, en tant que pair ou
supérieur (éléments d’identification d’appartenance). Le détenteur de l’autorité doit dès lors
être capable de faire naturellement le lien entre passé, présent, futur (tradition et continuité),
afin que sa parole porte et soit considérée comme normale. Pour qu’elle soit légitime, la
domination traditionnelle doit reposer sur des fondements psychologiques forts, capables de
relier le détenteur de l’autorité à ses subordonnées : la conviction profonde que l'usage répété
constitue une règle de droit, la croyance forte au caractère obligatoire de l'acte et un
consensus autour de cet acte. Lorsque l’une de ces conditions s’efface, le risque est alors
grand que le pouvoir vacille sous la pression des subordonnés.
❖ La domination charismatique
La domination peut aussi être charismatique. Le charisme au sens de Max Weber désigne une
qualité considérée comme extra-quotidienne au nom de laquelle une personnalité est regardée
comme un « chef ». Le charisme est donc fondé sur une relation sociale entre un porteur de
charisme et des fidèles qui croient au charisme. Cette qualité est attribuée par les adeptes de
l’autorité charismatique et revendiquée par ce dernier. Une relation sociale se crée donc dans
laquelle la position du dirigeant, la domination exercée et la forme d’obéissance possèdent un
caractère spécifique. Cette relation va bien au-delà des qualités personnelles du chef. Elle
s’inscrit dans le cadre de relations sociales structurées entre un chef et ses adeptes. Le
dirigeant revendique l’autorité suprême (mission), le disciple accepte l’obéissance comme un
devoir. Le charismatique doit avoir la volonté de revendiquer l’autorité suprême, et celui qui
le suit doit vouloir se soumettre. Du point de vue du contenu, le charismatique impose « de
nouveaux commandements » qui font disparaître les standards normatifs (règlements,
principes...). Il se crée lui-même une position de dirigeant qui, d’un point de vue qualitatif,
est différent d’autres positions de direction. Plus la domination est charismatique, moins
celle-ci peut autoriser des règles normatives. Ce type de relations conduit à créer une «
communautarisation émotionnelle », dont la cohésion est liée à l’attachement personnel au
chef. Il n’existe pas ici de processus de décision collectifs, de hiérarchie fiable ou de
procédures permanentes. Des interventions ad hoc et des autorisations données de manière
non coordonnée par le porteur de charisme, régissent la structure interne du groupement. Le
fait déterminant est que la structure corresponde aux caractéristiques d’un groupement
charismatique. La domination charismatique tire le fondement de sa légitimité de la croyance
dans le caractère exceptionnel du dirigeant et des obligations que les membres du groupement
doivent remplir vis-à-vis de ce dernier. Si le charisme disparaît, la relation charismatique se
dissout complètement. Le charisme fait alors place à nouveau à des structures de
comportement institutionnalisées. La contrainte de confirmation est donc primordiale dans
l’exercice du pouvoir charismatique. Celui-ci doit réussir à garantir durablement la
perception de sa confirmation auprès de ses adeptes, s’il veut continuer à exercer son pouvoir.
A travers cette typologie, M. Weber nous renseigne sur les différentes sources de légitimités
du pouvoir, les compétences qui y sont attribuées et leurs conséquences en termes de
management (direction administrative). Mais il nous éclaire aussi sur leurs limites et
fragilités. Ces travaux montrent que toute forme de pouvoir peut en fonction du contexte ou
des situations, être contestée, voire renversée, faute de légitimité. En effet, la rationalité, la
tradition et le charisme sont des vecteurs incontestables de domination, à condition qu’ils
continuent d’être approuvés, reconnus et justifiés par ceux qui acceptent cette soumission.
III. LES THEORIES DU LEADERSHIP
A. LES THEORIES CLASSIQUES DU LEADERSHIP
Les théories portant sur le leadership sont nombreuses et diversifiés mais on en distingue
principalement 03 types :
❖ L’approche personnaliste
Cette approche tend à définir le leader par ses caractéristiques propres. Elle est vouée à
l’échec car aucune étude n’a pu révéler une quelconque corrélation entre leadership et
attributs physiques, âge, degré d’expertise ou motivations sociales ou professionnelles, ni
même avec l’engagement ou la participation d’un individu. Ces caractéristiques ne font pas
de lui un leader.
❖ Les approches interactionnistes
Les approches interactionnistes mettent en avant la relation entre le leader et autrui et le
définissent selon son rôle émergent dans un groupe en fonction d’une situation donnée, de
besoins, valeurs, comportements, perceptions et attente des participants. Plusieurs versions de
cette approche sont proposées par les auteurs :
✓ Théorie du changement renforcé (Bass 1960) : est leader celui qui propose une conduite
permettant des récompenses
✓ Théorie du rôle du leader (Kahn et Quinn 1970) : est leader celui qui se comporte
conformément aux attentes des participants du groupe
✓ Théorie de l’expectation (Stogdill 1953) : le leader est celui qui initie la structure du
groupe et/ou est capable, par son comportement de maintenir cette structure et de
confirmer les attentes des participants.
✓ participatif, dans lequel l’animateur facilite l’interaction entre les membres. Il occupe
un rôle d’animateur (leadership démocratique) ;
✓ un groupe « directif », dans lequel l’animateur donne des ordres qui ne peuvent être
discutés. Il occupe un statut de chef (leadership autocratique) ;
✓ laisser-faire, dans lequel l’animateur est en retrait et ne fait que surveiller sans
intervenir dans le groupe (leadership permissif).
3. Effets
✓ Le leadership démocratique présente des résultats tout aussi satisfaisants que le
leadership autoritaire, la satisfaction du premier étant supérieure à celle du second ;
✓ les relations amicales et chaleureuses qui se tissent entre les membres du groupe
« démocratique » favorise l’autogestion même en l’absence de l’adulte ;
✓ le leadership permissif ne réussit ni dans la production, ni dans la satisfaction.
4. Synthese
De cette expérience il en a tiré des conclusions selon le types de leadership
consigné dans le tableau suivant :
Démocratique Autocratique Laisser-faire
Accorde sans
Stimule et encourage le
réserve la liberté
dialogue entre les Décide seul des directives
aux membres du
membres du groupe à suivre et les impose aux
groupe de
avant la prise de toute membres du groupe.
prendre les
décision.
décisions.
Crée un environnement
de travail serein en
Intervient le
encourageant les
moins possible
membres du groupe à Répartit les tâches et
dans la prise des
organiser les activités constitue souverainement
initiatives et dans
aussi bien qu’ils le les équipes.
la formulation des
peuvent, et à se mettre
suggestions
avec les membres du
groupe de leur choix
N’évalue pas
Présente clairement les
l’efficacité du
critères d’évaluation de Garde secret les critères
groupe ;
l’efficacité du groupe, d’évaluation de l’efficacité
entretient des
critères qui sont du groupe ; intervient
relations cordiales
transparents et objectifs ; occasionnellement pour
avec les
intervient dans le groupe donner des leçons et
membres du
comme une partie montrer l’exemple à suivre.
groupe et reste
intégrante.
passif.
Dans tous les cas, chacun de ces styles managériaux peut être très avantageux. Mais bien
entendu, vous devez d’abord tenir compte des défis particuliers à relever et des besoins
spécifiques de votre organisation. De même, il est possible de jongler entre deux ou plusieurs
techniques pour être pleinement efficace.
Maintenant que nous savons quels sont les différents styles de management, il ne vous reste
plus qu’à choisir celui qui, selon vous, correspond le mieux à votre entreprise. Cependant,
cette tâche s’avère plus difficile qu’il n’y paraît. Après tout, il n’y a pas de solution «
universelle » qui marchera dans tous les environnements de travail. Au contraire, c’est
quelque chose de personnel. Vous devez donc baser votre choix en analysant d’abord votre
propre personnalité. En d’autres termes, la connaissance de soi est ici indispensable. C’est
même un impératif pour trouver le meilleur style de management.
Elle vous pousse à prendre conscience de vos points forts, de vos faiblesses et de vos lacunes.
Ce n’est qu’ensuite que vous pourriez choisir une méthode en particulière.
CONCLUSION