Polycopie SM
Polycopie SM
Polycopie SM
− t /τ
Prépare par : EL OMRANI SAID
E=m E1 − e
.c 2 ( t ) =
uC
m1.m2
F = G. 2
d
2021-2022
Table des matières
II TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES 23
4 La décroissance radioactive 24
7 Dipôle RL 47
IV Mécanique 86
11 Les lois de NEWTON 87
2
TABLE DES MATIÈRES 2Bac SMA & SMB
V Les trns. lentes et les tras rapides d’un système chimique 140
18 Les transformations lentes et les transformations rapides 145
EL OMRANI 3
Première partie
4
Chapitre 1
Les ondes mécaniques progressives
Exercice 1
L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs des
nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air, ainsi que
l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole.
1. Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, et deux récepteurs R1 et
R2 distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscil-
loscope, aux entrées Y1 et Y2 , les
signaux reçus par les deux récep-
teurs, On obtient l’oscillogramme
représenté sur la figure 2. A repré-
sente le début du signal reçu par
R1 , et B le début de celui reçu par
R2 .
1.1. Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux
signaux reçus par les deux récepteurs R1 et R2 .
1.2. Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.
1.3. Écrire l’expression de l’élongation yB (t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation
du point A.
2. Détermination de l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une nappe souterraine de pétrole, un ingénieur utilise la sonde
d’un appareil d’échographie.
La sonde envoie, perpendiculairement à la surface libre de
la couche de pétrole, à l’instant t0 = 0, un signal ultraso-
nore de très courte durée. Une partie du signal se réfléchie
sur cette surface, tandis que l’autre partie continue la pro-
pagation dans la couche de pétrole pour se réfléchir une
deuxième fois sur son fond, et revenir vers la sonde, pour
être transformée à nouveau en un signal de très courte du-
rée aussi (Figure 3).
A l’instant t1 , la sonde révèle la raie P1 correspondante à
l’onde réfléchie sur la surface libre de la couche de pétrole,
et à l’instant t2 elle révèle la raie P2 correspondante à l’onde
réfléchie sur le fond de la couche du pétrole (Figure 4).
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole, sachant
que la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans
le pétrole brut est : v = 1,3 km.s−1 .
5
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB
Exercice 2
Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde le long d’une corde, le professeur de physique
demande à l’un des élèves de produire un ébranlement à l’une des extrémités d’une corde horizontale,
et en même temps, il demande à une élève de filmer la séquence à l’aide d’une caméra numérique
réglée sur la prise de 25 images par seconde.
Exercice 3
Pour déterminer la valeur approximative de la célérité d’une onde ultrasonore dans le pétrole liquide
on réalise l’expérience suivante :
Dans une cuve contenant du pétrole, on fixe à l’une de ses extrémités deux émetteurs E1 et E2 qui
sont reliés à un générateur GBF. A l’instant t0 = 0, les deux émetteurs émettent chacun une onde
ultrasonore, une se propage dans l’air et l’autre dans le pétrole. A l’autre extrémité de la cuve, on
place deux récepteurs R1 et R2 , l’un dans l’air et l’autre dans le pétrole. Les récepteurs sont à une
distance L des émetteurs. (voir figure 1)
On visualise sur l’écran d’un oscil-
loscope les deux signaux reçus par
R1 et R2 . (voir figure 2)
Données :
— les deux ondes parcourent la
même distance L = 1,84 m ;
— la célérité des ultrasons dans
l’air : Vair = 340 m.s−1 ;
— la sensibilité horizontale de
l’oscilloscope : 2ms/div .
1- Les ondes ultrasonores, sont-elles longitudinales ou transversales ? justifier.
2- En exploitant la figure 2, déterminer la valeur du retard temporel
( entre
) les deux ondes reçues.
1 1
3- Montrer que l’expression de s’écrit sous la forme : τ = L. −
Vair VP
4- Trouver la valeur approchée de la célérité VP .
Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans les liquides avec
une vitesse qui dépend de la nature du liquide et de la vitesse de son écoulement.
L’objectif de cet exercice est de déterminer la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite.
1. Propagation d’une onde ultrasonore :
Une onde ultrasonore de fréquence N = 50Hz se propagent dans une eau calme avec une vitesse
EL OMRANI 6
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB
v0 = 1500m/s
1.1. Calculer la longueur d’onde λ de cette onde ultrasonore se propageant dans une eau
calme.
1.2. La valeur de λ varie-t-elle si cette onde se propage dans l’air ? Justifier la réponse.
2. Mesure de la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite :
Une onde ultrasonore se propage à la vitesse v dans une eau qui coule à la vitesse ve dans une
conduite tel que ⃗v = v⃗0 + v⃗e , avec v⃗0 vecteur vitesse de propagation de cette onde dans une
eau calme.
Pour déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans une conduite horizontale, on y place
un émetteur E et un récepteur R des ondes ultra-sonores.
L’émetteur E et le récepteur R sont situés sur la même droite horizontale et parallèle à la
direction du mouvement de l’eau et sont séparés d’une distance d=1,0m.
L’émetteur E émet une onde ultrasonore de faible durée qui est reçue par le récepteur R.
Un dispositif adéquat permet d’enregistrer le signal u(t) reçu par le récepteur R.
On enregistre le signal u(t) dans les deux cas suivants :
— 1er cas : L’émetteur E est à la position A , et le récepteur R est à la position B (figure
1).
— 2eme cas : L’émetteur E est à la position B , et le récepteur R est à la position A (figure
2).
On considère, pour chaque cas ,l’instant de l’émission de l’onde ultrasonore par l’émetteur E
comme origine des dates.
A B A B
d d
Figure 1 Figure 2
u u
Enregistrement a Enregistrement b
t t
0 t1 t1 + τ 0 t1 t1 + τ
EL OMRANI 7
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB
La célérité du son dans une huile végétale dépend de sa pureté. La valeur de la célérité Vh du son
dans une huile d’olive pure se situe entre 1595m.s−1 et 1600m.s−1 .
Pour tester une huile d’olive au laboratoire, on utilise le montage de la figure 1 qui permet de
comparer les durées de parcours d’une onde ultrasonore dans des milieux différents.
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux
salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une in-
terface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement des
signaux dès que le récepteur B détecte en premier les
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en
verre entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que
l’air sépare l’émetteur E du récepteur A (figure 1).
Pour chaque valeur D de la longueur du tube on mesure, par l’intermédiaire du système informatique,
la durée ∆t écoulée entre les deux signaux reçus en A et B.
À partir de ces mesures on obtient la courbe de la figure 2 représentant les variations de ∆t en
fonction de D : ∆t = f(D).
EL OMRANI 8
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB
L’échographie est un outil du diagnostic médical. Sa technique utilise une sonde à ultrasons.
1. Détermination de la célérité d’une onde ultrasonore dans l’air :
On se propose de déterminer la célérité d’une onde ultrasonore dans l’air à partir de la mesure
de la longueur d’onde λ d’un signal émis par la sonde d’un échographe de fréquence N =
40kHz. Pour cela, on utilise un émetteur E produisant une onde périodique sinusoïdale de
même fréquence que celle de la sonde.
Les récepteurs R1 et R2 sont à égales distances de l’émetteur E. Lorsqu’on éloigne le récepteur
R2 d’une distance d (Figure 1), les deux sinusoïdes visualisées sur l’oscilloscope se décalent.
Les deux courbes sont en phase à chaque fois que la distance d entre R1 et R2 est un multiple
entier n de λ avec n ∈ N∗
1.1. Définir la longueur d’onde.
1.2. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
a) Les ultrasons sont des ondes transportant la matière.
b) Les ultrasons sont des ondes mécaniques.
c) Les ultrasons se propagent avec la même vi-
tesse dans tous les milieux.
d) Le domaine de la longueur d’onde des ondes
ultrasonores est :400nm ≤ λ ≤ 800nm.
1.3. Dans l’expérience réalisée, on relève pour n =12, la distance d = 10,2 cm. Déterminer la
célérité de l’onde dans l’air.
2. Application à l’échographie :
Lors de l’examen, une salve d’ondes est émise par l’émetteur de la sonde à la date t=0. L’onde
est réfléchie au point M1 et au point M1 . La sonde reçoit la première onde réfléchie à la date
t = t1 = 80µs et la deuxième à la date t = t1 = 130µs.
Trouver l’épaisseur ℓ2 du fœtus.
On admet que la vitesse des ondes ultrasonores dans le corps humain est VC = 1540m.s−1 .
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Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 10
Chapitre 2
Les ondes mécaniques progressives pério-
diques
Exercice 1 : Étude des ondes à la surface de l’eau. (PC 2009 R)
Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement de ces vagues.
On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives et sinu-
soïdales de période T = 7 s.
1. L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
2. Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant
que la distance séparant deux crêtes consécutives est d =
70 m.
3. La figure 1 modélise une coupe verticale de l’aspect de la
surface de l’eau à un instant t. On néglige le phénomène de
dispersion, et on considère S comme source de l’onde et M
son front loin de S de la distance SM.
3.1. A l’aide de la figure 1 , écrire l’expression du retard
temporel τ du mouvement de M par rapport à S en
fonction de la longueur d’onde λ et V. Calculer la valeur
de τ .
3.2. Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de M à
l’instant où l’onde l’atteint.
4. Les ondes arrivent à un portail de largeur a = 60 m situé entre deux quais d’un port (Figure
2). Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les ondes après la traversée du
portail, et donner le nom du phénomène observé.
Déterminer :
1. Longueur d’onde λ,
2. La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau,
3. L’instant t, où la coupe de la surface de l’eau est représentée,
4. On considère un point M de la surface de l’eau, éloigné de la source S d’une distance SM=6cm.
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Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB
Le point M reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ . écrire la
relation entre l’élongation du point M et celle de la source S ?
Figure 1
L’émetteur émet une onde ultrasonore qui se propage dans l’eau et arrive aux récepteurs
R1 et R2 . Les deux signaux captés par les deux récepteurs R1 et R2 , sont appliques
successivement aux entrées d’un oscilloscope.
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent au
zéro de la règle, on constate sur l’écran de l’oscilloscope
l’oscillogramme représenté sur la figure 2, où les deux div
courbes correspondant aux signaux captés par R1 et R2
sont en phases.
La sensibilité horizontale est fixée sur 5µs.div −1 .
On éloigne R2 suivant la règle graduée, on constate que
la courbe correspondante au signal capté par R2 est dé-
calée vers la droite. Les deux signaux captés par R1 et
R2 deviennent à nouveau en phase, lorsque la distance Figure 2
entre R1 et R2 est d = 3 cm.
1.3.1. Écrire la définition de la longueur d’onde λ.
1.3.2. Écrire la relation entre la longueur d’onde λ, la fréquence N des ultrasons et sa célérité
de propagation dans un milieu quelconque.
1.3.3. En déduire de cette expérience, la valeur Ve de la célérité de propagation des ultrasons
dans l’eau.
1.4. Propagation des ultrasons dans l’air : On conserve le même dispositif précédent (d = 3
cm), et on vide la cuve, le milieu de propagation des ultrasons devient ainsi l’air. On
observe que les deux courbes correspondant aux signaux captés par R1 et R2 ne sont plus
en phases.
EL OMRANI 12
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB
On trouve parmi les applications des ondes ultrasonores, l’exploration du relief des fonds marins
et la localisation des regroupements de poissons, ce qui nécessite la connaissance de la vitesse de
propagation de ces ondes dans l’eau de mer.
Le but de cet exercice est de déterminer la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
et dans l’eau de mer.
1. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émet-
teur E d’ondes ultra-
sonores et deux récep-
teurs R1 et R2 comme
l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde ultrasonore progressive sinusoïdale qui se propage dans l’air.
Celle-ci est captée par les deux récepteurs R1 et R2 . On visualise, à l’oscilloscope, sur la voie
Y1 le signal capté par R1 et sur la voie Y2 le signal capté par R2 .
EL OMRANI 13
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouve aux signaux captés sont en phase (figure 2 ).
En éloignant R2 de R1 , on constate que les deux courbes ne restent plus en phase.
En continuant d’éloigner R2 de R1 , on constate que les deux courbes se retrouvent à nouveau
en phase et pour la quatrième fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R1 et R2 est
d = 3, 4 cm (fig 1)
1.1. Choisir la proposition juste, parmi les propositions suivantes :
a. Les ondes ultrasonores sont des ondes électroma-
gnétiques. Figure 2
b. Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans
le vide .
c. Le phénomène de diffraction ne peut pas être ob-
tenu par les ondes ultrasonores.
d. Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec
une vitesse égale à la célérité de la lumière
SH = 10µs/div
1.2. Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1.3. Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore sonore dans l’air est V a =
340m.s−1
2. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de
mer :
L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air
l’autre étant rempli d’eau de mer (figure 3).
Le récepteur R1 capte
l’onde qui se propage dans Air Y1
Récepteur R1
l’air et le récepteur R2
Emetteur E
capte l’onde qui se propage Eau de mer Récepteur R2 Y2
dans l’eau de mer.
ℓ
Soient ∆t le retard tempo-
rel de réception de l’onde Figure 3
qui se propage dans l’air
par rapport à celle qui se propage dans l’eau de mer ∆t(ms)
et ℓ la distance entre l’émetteur et les deux récep-
teurs.
En mesurant le retard ∆t pour différentes distances
entre L’émetteur et les deux récepteurs (figure 3),
on obtient la courbe de la figure 4. 1
2.1. Exprimer ∆t en fonction de ℓ, Va et Ve vitesse ℓ(m)
de propagation de l’onde dans l’eau de mer. 0
0.2
2.2. Déterminer la valeur de Ve Figure 4
Une lame vibrante en mouvement sinusoïdale de fréquence N, fixée à l’extrémité d’une corde élastique
SA très longue et tendue horizontalement, génère le long de celle-ci une onde progressive périodique
non amortie de célérité v. un dispositif approprié, placé en A, empêche toute réflexion des ondes.
Le mouvement de S débute à l’instant t = 0.
EL OMRANI 14
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 15
Chapitre 3
Propagation d’une onde lumineuse
Exercice 1 : Détermination de la fréquence de l’onde lumineuse (SM 2008 R)
Une lumière monochromatique dont la longueur d’onde λ
émit par une source laser rencontre verticalement de fins fils
verticaux dont le diamètre d est connu.
D
On voit l’aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à
distance D de fil. Nous mesurons la largeur L de la tache cen- fil
• θ
trale et Nous calculons l’écart angulaire θ entre le centre de L
la tache centrale et la 1ere extinction pour un fil particulier. Laser
(Figure 1).
Données : Figure 1
— L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tanθ ≈ θ.
— Vitesse de la lumière dans l’air : c = 3.108 m.s−1 .
1. Donner La relation entre θ, λ et d.
2. Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, λ, d et D.
( )
1
3. La courbe θ = f est représentée sur la figure 2.
d
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la lon-
gueur d’onde λ de la lumière monochroma- θ (10−2 rad)
tique utilisée. 0.44
3.2. En déduire la fréquence v de l’onde.
0.33
4. On met une source lumineuse blanche a la place de
laser. La longueur de la lumière visible se trouve 0.22
entre λv = 400nm (violet) et λR = 800nm (rouge).
4.1. Déterminer la longueur d’onde de la lumière 0.11 1
monochromatique qui correspond à la valeur (104 .m−1 )
d
maximale de la largeur de la tache centrale. 0
0.2 0.4 0.6 0.8
4.2. Expliquez pourquoi la couleur de centre de Figure 2
la tache centrale apparaît blanche.
Lorsque la lumière rencontre un obstacle, elle ne se propage plus en ligne droite , il se produit le
phénomène de diffraction. Ce phénomène peut être utilisé pour déterminer le diamètre d’un fil très
fin .
Données :
— La célérité de la lumière dans l’air est C = 3, 00 × 108 m.s−1 .
— L’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction lors de la diffraction
λ
par une fente ou par un fil est exprimé par la relation θ = dont λ est la longueur d’onde et
a
a la largeur de la fente ou le diamètre du fil.
16
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
1. Diffraction de la lumière :
On réalise une expérience de diffraction à l’aide d’une lumière monochromatique de fréquence
ν = 4,44×1014 Hz.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse
une fente verticale de largeur a.
La figure de diffraction est observée sur un écran vertical
placé à une distance D = 50,0 cm de la fente.
La figure de diffraction est constituée d’une série de
taches situées sur une perpendiculaire à la fente, figure
(1).
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres, sa largeur est L1 = 6, 70×10−1 cm.
1.1. Quel est la nature de la lumière que montre cette expé-
rience ?
1.2. Trouver l’expression de a en fonction de L1 , D, ν et c.
Calculer a.
2. On place entre la fente et l’écran un bloc de verre de forme paral-
lélépipédique comme l’indique la figure (2). L’indice de réfraction
du verre pour la lumière monochromatique utilisée est n = 1,61.
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse centrale prend une valeur L2 .
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n.
3. Détermination du diamètre du fil de la toile d’araignée :
On garde la source lumineuse et l’écran à leur place. On enlève le bloc de verre et on remplace
la fente par un fil rectiligne vertical de la toile d’araignée. On mesure la largeur de la tache
centrale sur l’écran, on trouve alors L3 = 1,00cm.
Déterminer le diamètre du fil de toile d’araignée.
EL OMRANI 17
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
La fréquence d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation ; elle dépend uni-
quement de la fréquence de la source. La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans un milieu
transparent et elle est toujours plus petite que la vitesse de sa propagation dans le vide et sa valeur
dépend du milieu de propagation. On constate aussi que l’onde Lumineuse se diffracte lorsqu’elle
traverse une fente de largeur relativement faible.
L’objectif de cet exercice est d’étudier le phénomène de dispersion et celui de la diffraction.
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale
à sa vitesse de propagation dans le vide c = 3, 00 × 108 m.s−1 .
1- Dispersion de la lumiere :
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la sur-
face d’un demi-disque en verre ; on observe sur l’écran (fig 1) les sept
couleurs du spectre allant du rouge (R) au violet (V).
1-1- Exprimer la longueur d’onde λR de la radiation rouge dans le
verre en fonction de l’indice de réfraction nR du verre et de λ0R
(longueur d’onde dans l’air de ce rayonnement).
1-2- L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une ra-
diation monochromatique de longueur d’onde λ0 dans l’air est
B
modélisé par la relation : n = A + 2
λ0
Dont A et B sont des constantes qui dépendent du milieu.
Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé.
2- Diffraction de la lumiere :
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur d’onde
λ dans l’air émise par un dispositif laser, en utilisant une fente de largeur a comme l’indique
EL OMRANI 18
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
λ
2-1- Trouver l’expression de d en fonction de λ, a et D. sachant que θ = (θ petit exprimé
a
en rad)
2-2- A l’aide de la figure 3, déterminer la valeur de λ.
Le but de cet exercice est d’étudier la propagation d’une onde lumineuse émise par une source laser
à travers un prisme (P) en verre d’indice de réfraction n pour cette radiation. La longueur d’onde
de cette radiation dans l’air est λ0 .
Données :
— Célérité de la lumière dans l’air : c =3,00×108 m.s−1 ;
— Indice de réfraction du prisme n = 1,61 ;
— λ0 = 633nm.
1. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
1.1. La lumière a la même célérité dans tous les milieux transparents.
1.2. La fréquence d’une onde lumineuse varie lorsqu’elle passe d’un milieu transparent à un
autre.
1.3. La longueur d’onde d’une onde lumineuse ne dépend pas de la nature du milieu de
propagation.
1.4. L’indice de réfraction d’un milieu transparent dépend de la longueur d’onde de la radiation
monochromatique qui le traverse.
1.5. Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
2. Un faisceau de lumière monochromatique de longueur d’onde λ0 émis de la source laser est
envoyé sur l’une des faces du prisme (P) (voir figure ci-dessous).
2.1. Cette radiation appartient-elle au domaine du spectre visible ? justifier.
2.2. Calculer la fréquence ν de cette radiation.
2.3. Déterminer pour cette radiation, la vitesse de propaga-
tion et la longueur d’onde λ dans le prisme.
2.4. On remplace la source laser par une source de lumière
blanche. Qu’observe-t-on sur l’écran (E) après que la
lumière blanche ait traversé le prisme ? Quel est le phé-
nomène mis en évidence par cette expérience ?
EL OMRANI 19
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 6 : Diffraction d’une lumière monochromatique (SM 2017 N)
On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un
laser hélium-néon(He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est λ = 633nm.
Données :
— Célérité de la lumière dans l’air : c =3,00×108 m.s−1 ;
— Pour les petits angles : tan θ ≃ θ où θ est exprimé en radian.
Diffraction de la lumière monochromatique
émise par le laser hélium-néon(He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un
diaphragme, on utilise la lumière rouge mo-
nochromatique émise par le laser hélium-
néon. Pour cela, on réalise l’expérience sché-
matisée sur la figure 1.
On éclaire la fente de largueur a par le fais-
ceau laser et on observe des taches lumi-
neuses sur un écran placé à une distance D
de la fente. Ces taches sont séparées par des
zones sombres. La largeur de la tache cen-
trale est ℓ.
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a) Dans le verre, la lumière se propage avec une vitesse plus grande que dans l’air.
λ
b) L’écart angulaire est : 2.θ = .
a
c) La fréquence de la lumière émise par le laser hélium-néon est ν = 4, 739 × 1014 Hz .
d) L’écart angulaire est plus grand si on remplace la lumière rouge par une lumière violette.
2. Dans le cas des petits angles, établir l’expression de la largeur a en fonction de D, ℓ et λ.
Pour une distance D = 1,5m on mesure la largeur de la tache centrale et on trouve ℓ = 3,4cm.
Calculer a.
3. On modifie la distance entre la fente et l’écran en prenant D’ = 3m. Calculer la valeur de
l’écart angulaire et celle de la largeur de la tache centrale.
EL OMRANI 20
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
λ
c. Si une onde de longueur d’onde λ passe à travers une fente de largeur a = dans un
2
même milieu, alors sa longueur d’onde est divisée par 2.
d. Dans un milieu dispersif, si la longueur d’onde diminue, alors la célérité du signal aug-
mente.
2. On se limite dans le cas de faibles écarts angulaires où tanθ ≈ θ avec θ exprimé en radian.
2.1. Donner l’expression permettant de déterminer l’angle θ en utilisant exclusivement les
grandeurs présentes sur la figure.
λ
2.2. Montrer que le rapport est constant pour un dispositif expérimental donné et déduire
X
la longueur d’onde λ2 .
3. Si on réalise la même expérience en utilisant une lumière blanche, on observe une tache centrale
blanche et des taches latérales irisées. Interpréter l’aspect de la figure observée.
4. Calculer la longueur d’onde de la lumière rouge du laser utilisé lorsqu’elle se propage dans un
milieu d’indice n = 1,5 ainsi que sa vitesse de propagation dans ce milieu.
EL OMRANI 21
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
3.3. On change le faisceau laser par une source lumineuse émettant une lumière monochro-
matique de longueur d’onde λ2 = 450nm. Comment la largeur de la tache centrale de la
figure de diffraction va-t-elle varier ? Justifier la réponse.
EL OMRANI 22
Deuxième partie
TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES
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Chapitre 4
La décroissance radioactive
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Le polonium se désintègre en émettant des particules α. La réaction nucléaire correspondante a pour
équation-bilan :
210 4 206
84Po 2He + 82Pb
Exercice 4 :
Les isotopes 235 et 238 de l’uranium représentent actuellement respectivement 0, 72% et 99, 28% de
cet élément.
1. Exprimer le rapport actuel du nombre de noyaux de l’isotope 238 et de l’isotope 235.
2. Donner l’ordre de grandeur de l’âge de l’élément uranium.
Données :
λ235 = 1, 02 × 10−9 an−1 ; λ238 = 1, 55 × 10−10 an−1 Les deux isotopes sont supposés formés en abon-
dance égale.
24
La décroissance radioactive 2Bac SMA & SMB
Exercice 5 :
1. Le thorium 227
90 Th est un émetteur radioactif α.
Écrire l’équation-bilan de sa désintégration radioactive sachant qu’elle mène au radium Ra.
227
2. Déterminer l’activité de 1mg de thorium 90 Th. Données :
Le thorium 230
90Th est utilisé pour dater les coraux et les sédiments marins, car sa concentration à la
surface des sédiments qui sont en contact avec l’eau de mer reste constante, et elle diminue selon la
profondeur dans le sédiment.
1. L’uranium 238
92U dissout dans l’eau de mer , donne des atomes de thorium
230
90Th avec émission
de x particules α et y particules β − .
1.1. Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en précisant la valeur de x et celle de
y.
1.2. On désigne par :
230
— λ la constante radioactive du thorium 90Th ;
— λ′ la constante radioactive de l’uranium 238
92U ;
— N( 230
90Th) le nombre de noyaux de thorium 230 à l’instant t ;
— N( 238
92U) le nombre de noyaux de l’uranium 238 au même instant t.
N ( 230
90Th)
Monter que le rapport 238 reste constant quand le thorium 230 et l’uranium 238
N ( 92U)
ont même activité.
2. Le noyau du thorium 230 se désintègre en donnant un noyau de radium 226 226 880Ra.
Écrire l’équation de cette réaction nucléaire en précisant la nature du rayonnement émis .
3. On appelle N(t) le nombre de noyaux de thorium 230 qui se trouve dans un échantillon de
corail à l’instant t et N0 le nombre de ces noyaux à t = 0.
Le graphe ci contre représente l’évolution du rapport N (t)
N (t)
en fonction du temps. N0
N0
A l’aide de ce graphe, vérifier que la demi-vie du tho-
rium 230 est : t1/2 = 7, 5 × 104 ans
4. Ce graphe est utilisé pour dater un sédiment marin.
Un échantillon de sédiment de forme cylindrique de
hauteur h est prélevé au fond de l’océan.
L’analyse d’un fragment (1) pris à la base supérieure 0,2
de cette échantillon, qui est en contact avec l’eau de
0
mer, montre qu’il contient ms = 20 µg de thorium 100 t(103 ans)
230. Un fragment (2), de même masse, pris à la base
inférieure de l’échantillon contient une masse mp =
1,2µg de thorium 230.
On prend pour origine des dates (t = 0) l’instant où la masse du thorium est m0 = ms .
Déterminer, en années, l’âge de la base inférieure de l’échantillon.
EL OMRANI 25
Chapitre 5
Noyaux, masse et énergie
Exercice 1 : Datation par la méthode Uranium - Thorium (SM 2008 N)
Le Thorium se trouvant dans les roches marines, résulte de la désintégration spontanée d’Uranium
234 au cour du temps. C’est pourquoi le Thorium et l’Uranium se trouvent dans toutes les roches
marines en proportions différentes selon leurs dates de formation.
On dispose d’un échantillon d’une roche marine, qui contenant à l’instant de sa formation considéré
comme origine des dates (t = 0), un nombre N0 de noyaux d’Uranium 234 92U, et on suppose qu’elle
ne contenait pas du Thorium à l’origine des dates.
L’étude de cet échantillon à l’instant t a montré que le rapport du nombre de noyaux de Thorium
N ( 230
90Th)
sur le nombre de noyaux d’Uranium est : r = 234 =0,4
N ( 92U)
On donne :
• Masse d’un noyau d’Uranium : m( 234
92U) = 234,0409 u
• Demi-vie de l’Uranium 234 : t1/2 = 2, 455 × 105 ans ;
• Masse du proton : mP = 1,00728 u ;
• Masse du neutron : mn = 1,00866 u ;
• Unité de masse atomique : 1u = 931,5 M eV.c−2
La production d’énergie dans les réacteurs nucléaire résulte essentiellement de la fission nucléaire
de l’Uranium 235, mais de cette fission, résulte des noyaux radioactifs polluants. Des recherches
actuelles visent à développer la production de l’énergie nucléaire à partir de la fusion des noyaux
d’hydrogène.
On donne :
— Masse molaire de l’Uranium 235 : M( 235U) = 235 g.mol−1 ;
— Constante d’Avogadre : NA = 6, 02 × 1023 mol−1
— 1u = 931,5 M eV.c−2
Les masses des noyaux et particules :
26
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Noyaux Particules
235 238 146 85
U U Ce Se Proton Neutron
Masses (u) 234,9934 238,0003 145,8782 84,9033 1,00728 1,00886
1. Fission nucléaire :
En bombardant un noyau d’uranium 235U par un neutron, au cœur du réacteur nucléaire, il
se transforme en un noyau de Cérium 146Ce et un noyau de Sélénium 85Se avec éjection de
neutrons, selon une réaction modélisée par l’équation :
235
92U + 10n 146
58Ce + 85
ZSe + x. 10n
On donne :
La constante radioactive du nucléide 146
58Ce est : λ = 5, 13 × 10−2 min−1 .
2. Fusion nucléaire :
La fusion d’un noyau de Deutérium 21H et d’un noyau de Tritium 31H, conduit à la formation
d’un noyau d’Hélium 42He et d’un neutron, selon la réaction modélisée par l’équation :
4
2
1H + 31H 2He + 10n
8 14 C
Toutes les plantes absorbent le carbone C qui se trouve dans
l’atmosphère ( 12 C et 14 C ) à travers le dioxyde de carbone de telle 7 12 B N
N0 ( 14 C)
constant durant leur vie : = 1, 2 × 10−12 . 4
N (C)0
3
A partir de l’instant où la plante meurt, ce rapport commence à
diminuer à cause de la désintégration du carbone 14 qui est un 2
isotope radioactif. 1 Z
0
Données : 1 2 3 4 5 6 7
Figure 1
— Demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5730 ans ;
— Masse molaire du carbone : M(C) =12,0 g.mol−1 ;
— Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
— 1an = 3, 15 × 107 s.
— Le noyau du carbone 14 est radioactif β − , sa désintégration
donne un noyau AZ Y.
1. La figure (1) donne une partie du diagramme de Segri (Z,N).
EL OMRANI 27
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
L’énergie E en MeV
1.1. Écrire l’équation de la transformation nucléaire du car-
bone 14 en déterminant le noyau fils AZ Y. 6 protons + 8 neutrons
11 13146, 2
1.2. La désintégration du noyau du carbone 6C
donne un
A’
noyau de bore Z’ B.
Écrire l’équation de cette transformation nucléaire en Noyau de carbone 14
13047, 1
déterminant A’ et Z’ .
2. A l’aide du diagramme énergétique représenté dans la figure Noyau A + β−
ZY
(2) : 13044, 3
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène. Les physiciens s’intéressent
à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes d’hydrogène : deutérium
2 3
1 H et tritium 1 H.
Données :
Les masses en unité u : m( 31H)= 3,01550u ; m( 21H) = 2,01355u ; m( 42 He)=4,00150 u ; m( 10 n)=1,00866u
1u = 1, 66 × 10−27 kg = 931,5 M eV.c−2
1. la radioactivité β − du tritium :
Le nucléide tritium 31H est radioactif β − , sa désintégration
donne lieu à un isotope de l’élément Hélium.
1.1. Ecrire l’équation de cette désintégration .
1.2. On dispose d’un échantillon radioactif du nucléide tri-
tium 31 H contenant N0 nucléides à l’instant t = 0.
Soit N le nombre de nucléides tritium dans l’échantillon à
l’instant t.
Le graphe de la figure 1 représente les variations de ln(N) en
fonction du temps t.
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium.
2. Fusion nucléaire
EL OMRANI 28
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Un réacteur nucléaire fonctionne avec l’uranium enrichie qui est constitué de p = 3% de 235U fissible
et p = 97% de 238U non fissible.
La production de l’énergie au sein de cette centrale nucléaire est basée sur la fission de l’uranium
235
U bombardé par des neutrons.
Donnés :
m( 140Xe) = 139,8920 u ; m( 94Sr) = 93,8945 u ; m( 235U) = 234,9935 u ; m( 1n) = 1,0087 u
1MeV = 1,6×10−13 J ; 1u = 1, 66 × 10−27 Kg = 931,5 M eV.c−2 .
Le noyau 235U subit une fission selon l’équation :
235
92U + 10n 140
54Xe + 94
ZSr + x. 10n
1. Determiner x et z.
235
2. Calculer en joule (J) l’énergie | ∆E0 | libérée par la fission de m0 = 1g de 92U.
3. Pour produire une quantité d’énergie électrique W = 3, 73 × 1016 J, un réacteur nucléaire de
rendement r = 25% consomme une masse m de l’uranium enrichi. Exprimer m en fonction de
W , | ∆E0 |, m0 , r et p. Calculer m.
4. Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide 234
92U qui est radioactif
α. La mesure de l’activité radioactive, à l’instant t = 0, d’un échantillon de l’uranium 234 92U a
donné la valeur a0 = 5, 4 × 108 Bq.
t1/2
Calculer la valeur de l’activité nucléaire de cet échantillon à l’instant t = .
4
L’injection intraveineuse d’une solution contenant le phosphore 32 radioactif permet dans certains
cas le traitement de la multiplication anormale des globules rouges au niveau des cellules de la moelle
osseuse.
Données :Les masses en unité atomique u :
−4
m( 32
15P) = 31,9840 ; m(β) = 5, 485 × 10 ; m( AZY) = 31,9822 ; 1u = 931,5 M eV.c−2 ;
1MeV = 1,6×10−13 J
La demi- vie du nucléide phosphore 32 15P : t1/2 = 14,3 jours. 1jour = 86400 s
32
1. L’activité radioactive du nucléide radioactif 15P
EL OMRANI 29
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Le nucléide 32
15P est radioactif β − , sa désintégration donne naissance au nucléide AZY.
32
1.1. écrire l’équation de la désintégration du nucléide de phosphore 15P en précisant A et Z.
1.2. calculer en Mev la valeur absolue de l’énergie libérée lors de la désintégration du nucléide
32
15P.
32
2. L’injection intraveineuse au phosphore 15P
32
à l’instant t=0, on prépare un échantillon du phosphore 15P dont l’activité radioactive est a0 .
2.1. définir l’activité radioactive 1Bq.
32
2.2. à l’instant t1 , on injecte à un patient une quantité d’une solution de phosphore 15P dont
l’activité radioactive est a1 = 2, 5 × 109 Bq.
a) Calculer en jour, la durée ∆t nécessaire pour que l’activité nucléaire a2 du phosphore
32
15P soit égale à 20% de a1 .
b) On note N1 le nombre de nucléides du phosphore 32 15P restant à l’instant t1 et on note
N2 le nombre nucléides restant à l’instant t2 dont l’activité radioactive de l’échantillon
est a2 .
Trouver l’expression du nombre de nucléides désintégrés pendant la durée ∆t en
fonction de a1 et t1/2 .
c) En déduire, en joule, la valeur absolue de l’énergie libérée pendant la durée ∆t.
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données :
— m( 11H)=1,00728u ; m( 42He) = 4,00151u ; m( e) = 5, 48579 × 10−4 u.
— 1MeV = 1,6×10−13 J ; 1u = 931,5 M eV.c−2 .
— On prend la masse du soleil : mS = 2 × 1030 kg .
— On considère que la masse de l’hydrogène 11H représente 10% de la masse du soleil.
1. On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
2 3 4 1
A 1H + 1H 2He + 0n
60 60 0
B 27Co 28Ni + – 1e
238 4
C 92U 2He + 234
90Th
235
D 92U + 10n 139 94
54Xe + 38Sr + 3. 10n
1.1. Identifier, parmi ces équations, celle correspondant à la réaction de fusion.
1.2. En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer : 5 E(10 M eV )
235
1.2.1. L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 92U.
1.2.2. L’énergie | ∆E0 | produite par la réaction D. 2, 21625
144n + 92p
EL OMRANI 30
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 :La radioactivité du polonium. (SM 2016 N)
On étudie dans cet exercice la désintégration d’un échantillon radioactif du cobalt ayant une fiche
technique portant les indications suivantes :
— Cobalt 60 : 60
27Co.
— Masse molaire atomique : M = 60 g.mol−1 .
— Radioactivité : β − .
— Constante de temps : τ = 2, 8 × 103 jours.
Données :
— Constante d’Avogadro NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
— Une année solaire :1an = 365,25 jours ;
— Energie de liaison du nucléide AZX : Eℓ = 588,387MeV ;
— m( 60
27Co) = 59,8523u
— m( 10n) = 1,00866u ; m( 11p) = 1,00728u ; m( – 10e) =5, 486 × 10−4 u
— 1u = 931,5 M eV.c−2 .
1. Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
a) La constante radioactive a la dimension du temps.
EL OMRANI 31
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
On se propose dans cet exercice d’étudier la radioactivité α du radium ainsi que le mouvement d’une
particule α dans un champ magnétique uniforme.
C’est en 1898 que Marie et Pierre Curie annoncèrent la découverte de deux éléments radioactifs :
le polonium et le radium. Le radium 226 222
88Ra qui se transforme en radon 86Rn, est considéré comme
l’un des exemples historiques de la radioactivité α. L’activité d’un échantillon radioactif était alors
calculée par rapport au radium considéré comme étalon. Elle fut exprimée en curie (Ci) pendant des
années, avant d’utiliser le Becquerel(Bq) comme unité.
Le curie (1Ci) est l’activité d’un échantillon d’un gramme (1g) de radium 226.
Données :
— Masse molaire du radium : M = 226g.mol−1 ; Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
88Ra) = 1, 7311 × 10 M eV ;
— Energie de liaison du noyau de radium : Eℓ ( 226 3
86Rn) = 1, 7074 × 10 M eV ;
— Energie de liaison du noyau de radon : Eℓ ( 222 3
EL OMRANI 32
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 : (SM 2019 N)
Le combustible des réactions de fusion dans les futures centrales nucléaires est un mélange de deu-
térium 21H et de tritium 31H.
On étudie la formation d’hélium 42He à partir de la réaction de fusion de deutérium et du tritium,
cette réaction nucléaire libère aussi un neutron.
Données :
Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ; 1MeV = 1,6×10−13 J.
1. Écrire l’équation de la réaction de cette fusion.
2. Parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il d’exactes ? (donner seulement le nombre)
a) L’énergie de liaison d’un noyau est égale au produit du défaut de masse du noyau et de
la célérité de la lumière dans le vide.
b) La masse du noyau est inférieur à la somme des masses des nucléons constituant ce noyau.
c) La fission nucléaire concerne uniquement les noyaux légers dont le nombre de masse
A < 20.
12
d) La réaction 42He + 84Be 6C
e) La fission nucléaire est une réaction nucléaire spontanée.
3. En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer,
en unité MeV : E(103 M eV )
sion.
4. En déduire, en unité MeV, l’énergie libérée que l’on 2 H +3 H
1 1
E2 = 4, 68456
pourrait obtenir si on réalisait la réaction de fusion d’une
mole de noyaux de deutrium avec une mole de noyaux
4 He +1 n
de tritium. E3 = 4, 66697
2 0
EL OMRANI 33
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Le polonium 210
84Po, découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie, se désintègre avec émission d’une
particule α.
Le polonium 210 est très toxique. La dose maximale du polonium 210 que peut supporter le corps
humain correspond à une activité max amax =740Bq.
Données : - Extrait du tableau de la classification périodique :
Données :
— Masse des particules :m(α) = 4,001506 u ;
— m( 105B) = 10,012938u ; m( AZLi) = 7,016005u ;
— Énergie de liaison de la particule α : Eℓ = 28,295244MeV ; 1u = 931,5M eV.c−2 ;
— Masse du neutron :mn = 1,008665u ;Masse du proton : mp = 1,007276u .
1. Diagramme de Segré :
La figure 1 ci-contre représente le diagramme de Segré (Z,N) dont lequel les noyaux stables
correspondent aux cases grisées dans le diagramme.
Donner le nombre d’affirmations justes :
EL OMRANI 34
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
L’uranium naturel est composé essentiellement de l’isotope 238 et d’autres isotopes, parmi lesquels
l’uranium 235 qui est un noyau fissile et qui n’existe qu’en très faible pourcentage.
Afin de l’utiliser comme combustible, on procède à l’activation de l’uranium naturel en vue d’aug-
menter la proportion de l’isotope 235.
Données :
( ) ( 146 ) ( 85 )
— Masse des noyaux : m 235 92U = 234,9935u ; m 58Ce =145,8782u ; m 34Se = 84,9033u ;
— Masse du neutron mn = 1,0087u ;
— 1u = 931,5M eV.c−2 = 1, 6605 × 10−27 Kg ; 1MeV = 1,6022×10−13 J.
La production de l’énergie dans les réacteurs nucléaires est basée sur la fission de l’uranium
235. Lorsqu’un neutron heurte un noyau d’uranium 235, l’une des fissions possibles conduit à
la formation d’un noyau de césium 146Ce, d’un noyau de sélénium 85Se et des neutrons.
1. Ecrire l’équation modélisant cette réaction nucléaire.
2. Calculer en unité (J) l’énergie | ∆E | produite lors de la fission d’un noyau d’uranium
235.
3. Un réacteur nucléaire utilise l’uranium 235 activé à 5% (parmi 100 noyaux de l’uranium
235 il y’en a 5 qui sont activés). Déterminer, en unité joule (J), l’énergie produite par
1kg d’uranium activé à 5%.
4. Une centrale nucléaire fournit une puissance électrique est p = 1450MW. Le rendement
de la transformation de l’énergie calorifique en énergie électrique est 34%. Déterminer la
masse d’uranium 235 activé à 5% utilisée par ce réacteur en un an (1an = 365,25jours).
EL OMRANI 35
Troisième partie
36
Chapitre 6
Dipôle RC
Exercice 1 : Détermination de la capacité du condensateur : (SM 2008 N)
37
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
On réalise le montage électrique représenté dans la figure 1 qui est constitué d’un générateur idéal
de tension continue de force électromotrice E= 12V, d’un condensateur de capacité C non chargé,
d’un conducteurs ohmiques (D1 ) de résistance respective R1 et d’un interrupteur K. (figure 1)
A la date t=0 , on ferme l’interrupteur K, un courant électrique passe alors dans le circuit, son
intensité i varie au cours du temps comme le montre la figure 2 .
K
i(mA)
i
E uC C
i
0,5
(D1 ) t(ms)
0
0,38
Figure : ⃝
1 Figure : ⃝
2
1. Montrer que l’équation différentielle que vérifie l’intensité du courant i s’écrit sous la forme :
di 1
+ .i = 0
dt R1 .C
EL OMRANI 38
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
On peut transformer l’énergie solaire en énergie électrique et la stocker dans des batteries d’accu-
mulateurs ou dans des condensateurs et l’utiliser au besoin.
L’objectif de cet exercice est l’étude de la charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire,
puis au moyen d’un échelon de tension ascendant.
Pour comparer l’évolution de la tension aux bornes du condensateur au cours de sa charge à l’aide
d’un panneau solaire et à l’aide d’un échelon de tension ascendant, Ahmed et Myriam ont réalisé les
deux expériences suivantes :
1. Charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire
Le panneau solaire se comporte, lorsqu’il est exposé au soleil, comme un générateur donnant
un courant d’intensité constante i = I0 tant que la tension entre ses bornes est inférieure à
une tension maximale umax = 2, 25V .
Myriam a réalisé le montage représenté dans la figure
1, comportant un panneau solaire et un condensateur
de capacité C = 0,10F et un conducteur ohmique de
résistance R = 10Ω et un interrupteur K.
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, Myriam a visua-
lisé la tension uC aux bornes du condensateur en bascu-
lant l’interrupteur trois fois successives. Elle obtient le
graphe représentée dans la figure 2 qui comprend trois
parties (a),(b) et (c) selon la position de l’interrupteur .
1.1. Associer chacune des parties du graphe à la position correspondant de L’interrupteur K.
Déduire, en exploitant le graphe, la valeur de l’intensité I0 au cours de la charge.
1.2. Trouver l’expression de l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur :
a- au cours de la charge ;
c- au cours de la décharge .
1.3. L’expression de la tension uC au cours
de la décharge s’exprime par la fonction
t−3
−
uC = Umax .e τ avec τ la constante
du temps du circuit utilisé.
En déduire l’expression de l’intensité
i(t) et dessiner, sans échelle, l’allure
de la courbe représentant i(t) en res-
pectant les conventions et l’origine du
temps ( figures 1 et 2)
2. Charge d’un condensateur au moyen d’un échelon de tension ascendant
Ahmed a réalisé le montage représenté dans la figure 3. Pour charger le condensateur précédent
de capacité C il a utilisé un générateur donnant une tension constante u0 = 2, 25V .
A l’instant t = 0 , il ferme le circuit, alors le condensateur se charge à travers la résistance
R0 = 50Ω. A l’aide d’un dispositif d’acquisition, il visualise l’évolution de la tension uC aux
bornes du condensateur. Il obtient la courbe représentée dans la figure 4.
EL OMRANI 39
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
2,5 uC (V)
K 1,5
Y
i 1
U0 uC 0,5
Figure : ⃝
3
i t(s)
4 8 12 16 20
R0 Figure : ⃝
4
2.1. Établir l’équation différentielle que vérifie la tension c u au cours de la charge du conden-
sateur.
2.2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme Uc = A.e−t/τ + B avec τ la
constante de temps du circuit utilisé.
A l’aide de la courbe (fig 4 ), calculer la valeur des deux constantes A et B .
2.3. Trouver l’expression de l’intensité du courant i(t) en fonction du temps au cours de la
charge, Et dessiner, sans échelle, l’allure de la courbe représentant i(t) en respectant les
conventions et l’origine du temps t.
2.4. Calculer la valeur de la résistance R0 que doit utiliser Ahmed pour que son condensateur
se charge totalement pendant la même durée de la charge totale du condensateur de
Myriam, sachant que la durée de la charge totale est de l’ordre de 5τ .
R
E C •1 0,75
• (K)
0.5
uC •2
0,25
(L.r) t(ms)
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
Figure : ⃝
1 Figure : ⃝
2
EL OMRANI 40
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
i
4. Un système informatique permet de tracer la courbe qui représente les variations en fonction
I0
du temps t , (fig 2).
I0 est l’intensité du courant à l’instant t = 0.
Déterminer la constante de temps τ et en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
5. Soient Ee l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsqu’il est complètement
chargé et Ee (τ ) l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant t = τ . Mon-
( )2
Ee (τ ) Ee (τ ) e−1
trer que le rapport s’écrit sous la forme : = , Calculer sa valeur, (e est
Ee Ee e
la base du logarithme népérien ) .
EL OMRANI 41
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 42
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
Exercice 10 : Etude du dipôle RC (SM 2017 N)
EL OMRANI 43
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 44
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 45
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 46
Chapitre 7
Dipôle RL
Exercice 1 : Réponse de dipôle RL à une tension électrique continu. (SM 2008 R)
(R)
Cet exercice a pour but d’étude de la réponse de dipôle RL (B)
constituée de la bobine (B) et d’un conducteur ohmique.
On effectue l’expérience suivante en utilisant le montage de
La figure 1 qui se composé de : K
— La bobine (B) i
— le conducteur ohmique (R) de résistance R réglable.
— un générateur (G) idéal de force électromotrice E
Constante E = 2,4V ; Figure : ⃝
1
— Un interrupteur K.
On ajuste la résistance R à la valeur R1 = 20Ω, puis on ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
L’enregistrement de l’évolution de la tension uR entre les bornes
i(mA)
du conducteur ohmique (R) permet d’obtenir la courbe repré- (T )
sentant les changements d’intensité du courant i(t) en fonction 120
de temps (Figure 2). Le droite (T) représente la tangente de la
80
courbe à l’instant t = 0 .
1. Trouver l’équation différentielle que vérifie l’intensité du 60
courant i(t).
40
2. Sachant que la solutionde l’équation
différentielle s’écrit
t 20
−
sous la forme i(t) = A. 1 − e τ . Trouver l’expression t(ms)
2,5 5 7,5 10 12,5
des constantes A et τ en fonction des paramètres du cir-
cuit. Figure : ⃝
2
3. A l’aide de la courbe 2, déterminer les valeurs de r et L.
47
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
(D), un échelon de tension ascendant de valeur E, puis descendant de valeur nulle. Le document
de la figure 2 représente les variations de la tension uP Q et la tension u aux bornes du résistor en
fonction du temps.
figure 2
1. Montrer, en justifiant votre réponse, que la courbe (2) représente les variations de la tension
u en fonction du temps.
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u au cour de l’établissement du courant
dans le circuit.
3. a) Trouver l’expression de A et celle de τ , en fonction des paramètres du circuit, pour que
soit solution de l’équation différentielle u = A.(1 − e−t/τ ).
b) Déterminer graphiquement, à partir de la figure 2, la valeur de E, et celle de la constante
de temps τ .
c) En déduire la valeur de L, sachant que r = 22, 2Ω
4. Le document de la figure 3, représente les variations de la tension u aux bornes du résistor
(D), et la tension ub aux bornes de la bobine (B), en fonction du temps, dans l’intervalle de
temps [0 ;10 ms].
EL OMRANI 48
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
Exercice 4 : Rép. d’une bobine de rést. négl. à un échelon de tension (SM 2011 N)
EL OMRANI 49
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
T
0⩽t<
2
2. La solution de cette équation différentielle s’écrit
sous la forme : i(t) = IP (1 − e−t/τ ) avec Ip et τ des
constantes .
a.) Associer chacune des tensions uL et uR à la
courbe correspondante dans la figure 4 .
b.) A l’aide des courbes de la figure 4 ,trouver
la valeur de Ip .
T
3. L’expression de l’intensité du courant s’écrit dans l’intervalle ⩽ t < T (sans changer l’origine
2
−t/τ
du temps ) sous la forme : i(t) = A.e avec A et τ des constantes. Montrer que l’expression
3T
de l’intensité du courant à l’instant t1 = s’écrit sous la forme i(t1 ) = Ip .e−2 .
4
EL OMRANI 50
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 51
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 : Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension (SM 2016 N)
EL OMRANI 52
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
2.2. En se basant sur l’équation différentielle vérifiée par i(t) lors de la rupture du courant,
di
déterminer à l’instant t =0, la valeur de et celle de la tension aux bornes de la bobine.
dt
3. Justifier le rôle de la branche du circuit formé par la diode et le conducteur ohmique de
résistance R2 dans le circuit au moment de l’ouverture de l’interrupteur K .
Dans une réveil ”éveil lumière”, une fois l’heure de réveil programmée est atteinte, la lampe du réveil
émet de la lumière qui augmente petit à petit jusqu’à une valeur maximale modifiable qui permet le
réveil d’une personne.
On modélise cet effet en construisant un circuit électrique qui permet de faire varier la luminosité
d’une lampe en utilisant la propriété électrique d’une bobine.
La luminosité de la lampe est liée à la puissance électrique qu’elle reçoit.
On rappelle l’expression de la puissance électrique reçue par la lampe soumise à la tension u et
u2
traversée par un courant d’intensité i en l’assimilant à un résistor de résistance R : P = R.i2 =
R
On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1, qui comporte :
— Un générateur idéal de la tension de force électromotrice E = 9V ;
— Une lampe (La) assimilée à un conducteur ohmique de résistance R =
4Ω ;
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
— Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t =0).
On visualise, à l’aide d’un système d’acquisition informatique adéquat, la tension u(t) aux bornes
de la lampe. On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2. (T) représente la tangente à la
courbe au point d’abscisse t=0.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u(t) aux bornes de la lampe.
2. Vérifier que r = 6Ω et L = 1H.
3. La solution de l’équation différentielle établie à la question 1. a pour solution u(t) = Umax .(1 −
e−t/τ ) avec τ la constante de temps du dipôle ainsi réalisé. On estime que pour réveiller une
personne, la lumière est suffisante lorsque la puissance électrique reçue par la lampe a atteint
98,01% de sa valeur maximale.
EL OMRANI 53
Chapitre 8
Les oscillations libres dans un circuit RLC sé-
rie
Exercice 1 : Détermination du coefficient d’inductance de la bobine : : (SM 2008 N)
On étudie la décharge d’un condensateur de capacité C = 10µF à travers une bobine d’inductance
L et de résistance interne r.
Le condensateur initialement non chargé, on bascule l’interrupteur K (figure 1) vers la position Ê
jusqu’à ce que le condensateur ainsi chargé, on bascule, à un instant considéré comme une nouvelle
origine des dates (t = 0), l’interrupteur K (figure 1) vers la position Ë, et on visualise de la même
façon l’évolution au cour du temps de la tension uC aux bornes du condensateur. On obtient le
graphe modélisé par la figure 2.
1. Établir l’équation différentielle traduisant l’évolution de la tension uC .
duC
2. Exprimer l’énergie totale ET du circuit en fonction de : L, C, uC et .
dt
dET
3. En utilisant l’équation différentielle, montrer que : = −r.i2
dt
Où i est l’intensité du courant traversant le circuit à l’instant t et r la résistance de la bobine.
4. On considérant que la valeur de la pseudo-période est égale à celle de la période propre, calculer
la valeur de L.
54
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
On bascule l’interrupteur (K) vers la position (2), à un instant choisi comme nouvelle origine des
dates t = 0.
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les graphes représentés sur le document de la figure 4.
EL OMRANI 55
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 56
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
d2 q dq 4.π 2
+ 2λ + 2 .q = 0
dt2 dt T0
r
avec T0 la période propre du circuit et λ = .
2L
1
2.3. sachant que l’expression de la pseudo période T des oscillations est T = √ ;
1 λ
2
−
T0 4.π 2
L
trouver la condition que doit vérifier r par rapport à pour que T ≈ T0 .
C
L’objectif de cet exercice est d’étudier les oscillations électriques libres dans un circuit RLC :
On réalise le montage électrique représenté dans la figure (1) qui
comprend :
— Un générateur de force électromotrice E = 6,0 V et de résis-
tance interne négligeable ;
— Un condensateur (C) de capacité C réglable ;
— Une bobine (B) d’inductance L réglable et de résistance né-
gligeable ;
— Un conducteur ohmique (D) de résistance R réglable ;
— Un interrupteur (K).
1. étude des oscillations libres amorties dans un circuit RLC.
Expérience 1 :
On règle la résistance sur la valeur R = 20Ω et l’inductance sur la valeur L = 1,0H et on règle
la capacité du condensateur sur C = 60µF .
Après avoir chargé complètement le condensateur (C ), on bascule l’interrupteur (K) à l’instant
t=0 à la position (2).
EL OMRANI 57
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Un dispositif approprié permet de visualiser l’évolution des tensions uc aux bornes du conden-
sateur (C), uR aux bornes du conducteur ohmique (D) et uL aux bornes de la bobine (B).
On obtient les courbes (a), (b) et (c) représentées dans la figure(2)
1.1. la courbe (a) représente l’évolution de la tension uc en fonction du temps . quelle est
parmi les deux courbes (b) et (c) celle correspondant à la tension uL ? justifier la réponse.
1.2. A partir des courbes précédentes :
a. Déterminer la valeur de l’intensité de courant passant dans le circuit à l’instant
t1 = 8, 54 × 10−2 s.
b. Préciser le sens du courant dans le circuit entre les instants t1 et t2 = 10, 98 × 10−2 s.
1.3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur (C) .
1.4. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme
R ( )
− .t 2π
q(t) = A.e 2L .cos .t − 0, 077
T
Déterminer la valeur de la constante A en donnant le résultat avec trois chiffres significatifs
On réalise le montage représenté sur la figure 3 qui comprend une bobine (b’) d’inductance L’ et de
résistance r’, le générateur (G) de force électromotrice E, un condensateur de capacité C = 20µF ,
un conducteur ohmique de résistance R′ = 32Ω et un interrupteur K.
Après avoir chargé totalement le condensateur, on bascule l’interrupteur K à la position 2 à l’instant
t = 0 et on visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les variations de la tension uc aux bornes
du condensateur en fonction du temps .On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 4.
EL OMRANI 58
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 59
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 : Oscillations dans un circuit RLC (SM 2013 N)
Ahmed a réalisé au montage représenté dans la figure 1
qui contient :
— Un générateur de tension de f.e.m U0 = 2, 25V
— Deux conducteurs ohmiques de résistance R va-
riable et R0
— Une bobine d’inductance L et de résistance négli-
geable ;
— Un condensateur de capacité C = 0,10F
1. A la fin de la charge du condensateur, Ahmed règle la résistance R sur la valeur R1 = 0.
A l’instant t= 0, il bascule l’interrupteur K à la position (2), Il obtient alors la courbe repré-
sentée par la figure 2.
(a) Établir dans ce cas l’équation différentielle vérifiée par
tension uC aux bornes du condensateur.
(b) La solution de l’équation
( différentielle
) s’écrit sous la
2.π
forme uC (t) = U0 .cos .t + φ . Trouver l’expres-
T0
sion de T0 et Calculer la valeur de l’inductance L de
la bobine.
(c) En considérant la conservation de l’énergie, calculer l’in-
tensité maximale du courant dans le circuit.
2. Ahmed règle la résistance R sur la valeur R2 ̸= 0, Il obtient un
régime pseudo-périodique dont la tension uC vérifie l’équation
différentielle :
d2 uC R2 duC 1
2
+ . + .uC = 0
dt L dt LC
dET
Trouver l’expression en fonction de R2 et i, ET représente l’énergie totale du dipôle à
dt
l’instant t.
EL OMRANI 60
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
t ( )
− 2.π
q(t) = q0 .e 2.λ .cos .t + φ
T
q(t + T )
2.a) Trouver l’expression en fonction de la pseudo-période T et la constante λ.
q(t)
2.b) Déterminer la valeur de λ.
EL OMRANI 61
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
3. On admet que l’énergie totale de l’oscillateur diminue au cours de chaque pseudo - période de
p=27 ,5%
3.1. Montrer que l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur peut s’écrire à l’instant t =
nT sous la forme En = E0 (1 − p)n , avec n entier naturel.
3.2. Calculer n lorsque l’énergie totale de l’oscillateur diminue de 96% de sa valeur initiale E0 .
2.1. Montrer que la tension uC que vérifie la tension aux bornes du condensateur équivalent
d 2 uC 3
aux condensateurs (C1 ) et(C2 ) s’écrit sous la forme : 2 + .uC = 0.
dt LC1
2.2. Trouver l’expression de la période propre T0 ( en fonction)L et C1 pour que la solution de
2.π.t
l’équation différentielle soit : uC (t) = E.cos + φ . En déduire la valeur de L en
T0
prenant π 2 = 10.
2.3. Montrer que l’énergie totale ET emmagasinée dans le circuit reste constante au cours du
temps.
Déterminer à l’aide du graphe (fig 2) la valeur de l’énergie emmagasinée dans le conden-
sateur équivalent à l’instant t = 2ms.
EL OMRANI 62
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 63
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 64
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 15 :(SM 2016 R)
EL OMRANI 65
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 17 : (SM 2017 R)
EL OMRANI 66
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : Charge d’un condensateur (SM 2019 N)
Exercice 20 : Étude des oscillations électriques libres dans le circuit RLC (SM 2019 R)
On réalise le montage schématisé sur la figure 1 comportant :
— Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
— Deux condensateurs (C1 ) et (C2 ) de capacités respectives C1 et C2 = 4µF initialement non
chargés,
— Un interrupteur double position K,
— Une bobine d’inductance L = 0,2H et de résistance r = 10Ω. On place l’interrupteur (K)
en position 1, Une fois que le régime permanent est établi, On bascule l’interrupteur K à la
position (2) à un instant pris comme nouvelle origine des dates t = 0. Un système d’acquisition
informatisé adéquat a permis de tracer la courbe représentant la tension u2 (t) aux bornes du
conducteur ohmique de résistance R2 fig 3.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u2 (t).
2. En considérant que la pseudo-périodique des oscillations est égale à la période propre du
circuit LC, vérifier que C1 = 2µF
3. Pour entretenir les oscillations amorties obtenues, on introduit en série dans le circuit
un générateur délivrant une tension ug (t) = k.i(t) avec ug exprimée en volt (V) et i(t)
exprimée en ampère (A).
Trouver la valeur de k.
EL OMRANI 67
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 68
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 22 : Charge d’un condensateur (SM 2021 N)
EL OMRANI 69
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 70
Chapitre 9
Les oscillations forcées dans un circuit RLC
Exercice 1 : Détermination du coefficient d’inductance L (SM 2008 N)
On applique entre les bornes du dipôle (D) formé d’une bobine d’inductance L et de résistance interne
r et un condensateur de capacité C0 = 10−5 F , montés en série, une tension alternative sinusoïdale u
de valeur efficace constante U = 6V, et on varie progressivement sa fréquence N.
On constate que lorsque la valeur de la fréquence atteint la valeur N0 = 500Hz, la valeur efficace
du courant atteint sa valeur maximale I0 = 0, 48A.
1. Calculer la valeur du coefficient d’inductance L et de la résistance r de la bobine.
2. Soit ub la tension instantanée aux bornes de la bobine, trouver la valeur de la phase φ de la
tension ub par rapport à u.
71
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 3 : Oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM 2009 R)
Exercice 4 : Étude des oscillations forcées dans un dipôle RLC série. (SM 2011 R)
On monte en série le conducteur ohmique
(D), la bobine (B) et le condensateur (C).
On applique entre les bornes du dipôle
obtenu
√ une tension sinusoïdale u(t) =
20 2.cos (2π.N.t) en Volt.
On garde la tension efficace de la tension u(t)
constante et on fait varier la fréquence N.
On mesure l’intensité efficace I du courant
pour chaque valeur de N. On visualise à l’aide
d’un dispositif approprié l’évolution de l’in-
tensité I en fonction de N, on obtient alors
les deux courbes (a) et (b) représentées dans
la figure (3)pour deux valeurs R1 et R1 de la
résistance R ; (R2 > R1 ). A partir du graphe
de la figure (3).
1. Déterminer la valeur de la résistance
R1 .
2. Calculer le coefficient de qualité Q du
circuit dans le cas où R = R2
EL OMRANI 72
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
La courbe (a), sur la figure 5, représente la variation de l’intensité efficace I du courant parcouru
dans le circuit en fonction de la fréquence N quand la tension efficace du générateur est réglée sur
la valeur U1 = 10V , et la courbe (b) sur la figure 5 représente les variations de I en fonction de N et
ce, quand on change la valeur de l’une des deux grandeurs R ou U .
1. Calculer la valeur de la résistance
R du conducteur ohmique (D)
correspondante à la courbe (a).
2. Trouver l’expression de l’impé-
dance Z du dipôle RLC en fonc-
tion de R quand la valeur de l’in-
tensité efficace du courant vaut
I0
I = √ avec I0 l’intensité efficace
2
du courant à la résonance.
3. Calculer le facteur de qualité du
circuit pour chacune des deux
courbes .
4. Indiquer parmi les deux gran-
deurs R et U, celui qui a été mo-
difié pour obtenir la courbe (b).
Justifier la réponse.
Exercice 7 : Les oscillations électriques forcées dans un circuit RLC série (SM 2015 R)
EL OMRANI 73
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
— Un voltmètre.
1. On fixe la capacité du condensateur sur la valeur
C1 et on visualise, à l’aide d’un oscilloscope, la
tension uR (t) entre les bornes du conducteur oh-
mique sur la voie Y1 et la tension uAB (t) sur la
voie Y2 . On obtient l’oscillogramme représenté sur
la figure 5.
1.1. Identifier, parmi les courbes (1) et (2), celle
représentant uR (t).
1.2. Déterminer la valeur de l’impédance Z du cir-
cuit.
1.3. Écrire, l’expression numérique de l’intensité
i(t) du courant circulant dans le circuit.
2. On fixe la capacité C du condensateur sur la valeur
C2 = 10µF , tout en gardant les mêmes valeurs de
Um et de N. Le voltmètre indique alors la valeur
UDB = 3V .
2.1. Montrer que le circuit est dans un état de
résonance électrique.
2.2. Déterminer la valeur de L.
EL OMRANI 74
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Le générateur délivre une tension alternative sinusoïdale u(t) = Um .cos(2π.N.t) de fréquence Nré-
glable. Un courant d’intensité i(t) = Im .cos(2π.N.t + φ) circule alors dans le circuit.
On fait varier la fréquence N de la tension u(t) en gardant sa tension maximale Um constante.
L’étude expérimentale a permis de tracer les deux courbes représentées sur les figures 4 et 5 où Z
est l’impédance du circuit et Im est l’intensité maximale du courant.
EL OMRANI 75
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 :(SM 2019 N)
Exercice 12 : Etudes des oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM 2019 R)
EL OMRANI 76
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 13 : (SM 2020 N)
EL OMRANI 77
Chapitre 10
78
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 79
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
Exercice 3 : Circuit d’accort (SM 2011 R)
1. Modulation
EL OMRANI 80
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 81
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
2. La figure 7 représente le spectre de fréquences formé de trois raies de la tension modulée us (t).
Déterminer m et la fréquence fs . La modulation est-elle bonne ?
3. Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise un circuit bouchon(circuit d’accord)
formé d’une bobine d’inductance L0 = 60mH et de résistance négligeable et de deux conden-
sateurs, montés en série, de capacité C = 10µF et C0 . Déterminer la valeur de C0 .
Pour capter une onde électromagnétique de fréquence N0 = 40kHz modulée en amplitude, on utilise
le dispositif simplifié représenté sur la figure 6.
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
(a) La fréquence de l’onde porteuse est très petite devant celle de l’onde modulante.
(b) Le rôle de la partie 1 du dispositif est d’éliminer la composante continue.
(c) Le rôle des deux parties 2 et 3 du dispositif est de moduler l’onde.
(d) Dans une antenne réceptrice, l’onde électromagnétique engendre un signal électrique de
même fréquence.
2. On associe un condensateur de capacité C0 avec une bobine d’inductance L0 = 0, 781mH dans
le circuit d’accord.
Peut-on recevoir l’onde de fréquence N0 = 40kHz si C0 = C = 20nF ? justifier la réponse.
EL OMRANI 82
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
3. Les conditions d’une modulation d’amplitude de bonne qualité sont-elles vérifiées ? justifier.
4. Exprimer us (t) sous forme de la somme de trois fonctions sinusoïdales et représenter le spectre
de fréquences en choisissant l’échelle suivante : 1cm/V pour les amplitudes.
1
Rappel : cos(a).cos(b) = .[cos(a + b) + cos(a − b)].
2
5. Le circuit bouchon, constitué par une bobine d’inductance L=0,6H et de résistance négligeable,
et un condensateur de capacité C = 2µF , permet-il une bonne réception de l’onde modulée
étudiée ?justifier la réponse.
Pour recevoir une onde hertzienne, on utilise un montage récepteur formé par une chaine électronique
constituée de plusieurs étages.
Après réception du signal modulé, on le démodule en reliant le circuit d’accord LC (circuit bouchon)
avec le circuit de démodulation comme l’indique le montage de la figure 4.
1. Que signifie ”démoduler le signale reçu” ?
2. Les graphues (1), (2), (3) et (4) de la figure 5 représentent les tensions visualisées à l’aide d’un
système adéquat :
EL OMRANI 83
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
Figure 5
Associer, en justifiant, le graphe correspondant à uQM et celui correspondant à uT M .
On peut transmettre une information à grande distance, en modulant l’amplitude d’une onde élec-
tromagnétique qui se propage d’un émetteur à un récepteur.
L’émetteur doit assurer la production de l’onde électromagnétique et sa modulation pour porter
le signal informatif. Quant au récepteur, il doit être conçu pour démoduler l’onde et récupérer le
EL OMRANI 84
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
signal informatif, fournissant du sens pour l’utilisateur. La modulation d’amplitude consiste à varier
l’amplitude de l’onde porteuse au cours du temps selon l’évolution temporelle du signal informatif
à transmettre.
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit
intégré multiplieur X (figure 4). On applique à l’entrée :
— E1 : la tension us (t) = s(t) + U0 avec s(t) = Sm .cos(2π.f.t)
représentant le signal informatif et U0 la tension de décalage.
— E2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse u2 (t) =
Um .cos(2π.F.t).
La tension de sortie us (t) obtenue est us (t) =
k.u1 (t).u2 (t) ; k est une constante qui dépend
du circuit intégré X.
La tension de sortie us (t) ainsi définie s’ex-
prime par : us (t) = S(t).cos(2π.F.t) avec
S(t) = A.[1 + m.cos(2.π.f.t)].
Dans cette expression S(t) est l’amplitude de
la tension modulée et m le taux de modula-
tion.
1. Un dispositif approprié permet de visualiser simultanément deux des tensions u1 (t), u2 (t) et
uS (t) . On observe ainsi les oscillogrammes (a) et (b) de la figure 5.
Indiquer, en justifiant, pour chacun des oscillogrammes de la figure 5, s’il correspond au signal
modulant, au signal modulé ou à la porteuse.
2. En se basant sur les oscillogrammes de la figure 5,déterminer :
2.1. La fréquence de la porteuse et celle du signal informatif.
2.2. Le taux de modulation m.
3. Démodulation de l’onde
La figure 6 schématise un constituant de ré-
cepteur radio lié au circuit de démodulation.
Ce constituant est équivalent à la bobine (b)
précédente d’inductance L et de résistance r
associée au condensateur de capacité C va-
riable.
Le circuit formé par la bobine (b) et le condensateur est mis en vibration forcée par l’intermé-
diaire de l’antenne qui capte toutes les ondes émises par toutes les stations.
Pour écouter une seule station, il suffit d’accorder la fréquence propre du circuit à la fréquence
de l’émetteur en régulant la capacité du condensateur.
3.1. Calculer la valeur à laquelle il faut ajuster la capacité C de l’élément récepteur pour que
la fréquence propre soit N0 = 180kHz.
3.2. Trouver alors l’intervalle des valeurs de la capacité C’ pour avoir une bonne détection
d’enveloppe sachant que la fréquence de l’information émise est Ni = 5kHz et R′ =
100kΩ.
EL OMRANI 85
Quatrième partie
Mécanique
86
Chapitre 11
Test de freinage :
Des tests effectués dans une usine de fabrication de voi-
tures, ont montré que :
— L’accélération d’une voiture au cour du freinage
sur une route rectiligne, reste constant.
— La valeur de cette accélération est la même quelle
que soit la vitesse de la voiture juste avant le début
du freinage.
Les courbes de la figure, donnent ce type de tests, à
partir de l’instant t = 0, auquel le conducteur perçoit
un obstacle devant lui.
Entre l’instant de perception de l’obstacle et l’instant
d’appui sur la pédale des freins, s’écoule une durée de
(1s), et c’est la durée normale de reflexe.
1. Calculer, à partir du graphe (Figure ), l’accélération de la voiture au cour du freinage.
2. En déduire le module de la somme des vecteurs forces appliquées sur la voiture au cour du
freinage, sachant que sa masse est : M = 1353 kg.
3. Si la vitesse de la voiture au début du freinage est 72km.h−1 , calculer en exploitant le graphe ;
(a) La distance parcourue par la voiture au cour de la phase du freinage.
(b) La durée de la phase de freinage ;
4. Lors du mouvement de la voiture à la vitesse de 16km.h−1 , le conducteur est surpris d’un
obstacle à la distance de 35 m de l’avant de sa voiture. Montrer que le conducteur arrête la
voiture avant d’heurter l’obstacle.
87
Les lois de NEWTON 2Bac SMA & SMB
Données
— Intensité de pesanteur g = 9, 8m/s−2 .
— AB est un plan incliné d’un angle α = 20◦ par rapport au plan horizontal passant par le point
B.
— La largeur du lac C’D’= L = 15m.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par
une force constante.
Étude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse xA = 0 dans le repère (O,⃗i′ , ⃗j ′ ) sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig 1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B
avec une vitesse VB = 20m/s.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de α, a et g l’expression du coef-
ficient de frottement tanφ .Avec φ l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire
et la direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
2. A l’instant tB = 10s le skieur passe par le point B, Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tanφ.
3. Montrer que l’intensité ⃗ exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
de la force R
√
R = m.g.cos(α). 1 + (tanφ)2 . Calculer R.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du skieur dans le repère R(O,⃗i1 , ⃗j1 ) lié à un référentiel
terrestre considéré galiléen(figure 1).
Pour atteindre le sommet S d’une piste (P) rectiligne inclinée d’un angle α = 23◦ par rapport à
l’horizontale, le skieur part du point O sans vitesse initiale à t=0. Il est accroché à un câble rigide
faisant un angle β = 60◦ avec l’horizontale. Le câble exerce sur le skieur une force de traction F⃗
constante dirigée selon la direction du câble (figure 1).
Durant toute cette phase, le skieur reste constamment en contact avec le sol. On note R ⃗ T et R
⃗N
respectivement les composantes tangentielle et normale de l’action du plan incliné sur le skieur avec
∥R⃗ T ∥= k. ∥ R⃗ N ∥ ; k étant le coefficient de frottement solide et ∥ R
⃗ T ∥= f = 80N .
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dv f F
vitesse v du centre d’inertie G s’écrit : + + g.sinα − cos(β − α) = 0.
dt m m
2. La courbe de la figure 2 représente la variation de la vitesse v en fonction du temps.
2.1. Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du mouvement de G.
2.2. Déduire l’intensité de la force de traction F⃗ .
3. Déterminer la valeur de k .
EL OMRANI 88
Chapitre 12
L’objectif de cet exercice est d’étudier le mouvement de chute verticale d’une bille métallique dans
l’air et dans un liquide visqueux.
Donnée :
— La masse volumique de la bille : ρ1 = 2, 70 × 103 kg.m−3 ;
— La masse volumique du liquide visqueux : ρ2 = 1, 26 × 103 kg.m−3 ;
— Le volume de la bille : V = 4, 20 × 10−6 m3
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 80m.s−2
A l’instant t=0 on libère la bille d’un point O confondu avec son centre d’inertie G.
Le point O se trouve à une hauteur H de la surface libre du liquide visqueux qui se trouve dans un
tube transparent vertical (figure 1).
La courbe de la figure (2) représente l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie G de la bille au
cours de sa chute dans l’air et dans le liquide visqueux.
EL OMRANI 90
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
2.1. Trouver l’équation différentielle littérale vérifiée par la vitesse v du centre d’inertie de la
bille en fonction des données du texte.
2.2. En utilisant cette équation différentielle littérale et le graphe de la figure 2, vérifier que
l’équation différentielle (1) est correcte.
2.3. En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension de la constante k. Cal-
culer la valeur de k
2.4. sachant que la vitesse du centre d’inertie de la bille dans le liquide visqueux à un instant
ti est vi = 2, 38m.s−1 ; établir à l’aide de la méthode d’Euler que l’expression de la vitesse
de G à l’instant ti+1 = ti + ∆t est : vi+1 = (1 − 26.∆t).vi + 5, 20.∆t avec ∆t le pas du
calcul.
Calculer vi+1 dans le cas où ∆t = 5, 00ms.
Après un cours moment de son saut d’un avion, le parachutiste ouvre son parachute pour freiner son
mouvement, ce qui lui permet d’arriver au sol en toute sécurité.
L’objectif de cette partie est l’étude du mouvement vertical d’un parachutiste après l’ouverture de
son parachute.
Données :
— Masse du parachutiste et ses accessoires : m = 100 kg
— On considère que l’accélération de la pesanteur est constante : g = 9, 8m.s−2 .
Un parachutiste accompagné de ses accessoires saute avec une vitesse initiale négligeable d’un hélico-
ptère immobile se trouvant à une hauteur h du sol. Le parachutiste ouvre son parachute au moment
où sa vitesse atteint 52m.s−1 à un instant considéré comme origine des dates. Le système (S) formé
par le parachutiste et ses accessoires prend alors un mouvement de translation vertical.
On étudie le mouvement du système (S) dans un repère galiléen (O, ⃗k) lié à la terre, vertical et
orienté vers le bas (figure 1).
L’air exerce sur le système une force que l’on modélise, par une force de frottement d’intensité
f = k.v 2 avec k une constante et v la vitesse du parachutiste.
On néglige la poussée d’Archimède exercée par l’air.
La courbe de la figure 2 représente la variation de la vitesse v en fonction du temps après l’ouverture
du parachute.
1. Montrer que l’équation différentielle que vérifie la vitesse v s’écrit sous la forme :
EL OMRANI 91
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
( )
dv v2
= g. 1 − 2 en précisant l’expression de a en fonction de m, g et k.
dt α
2. Choisir la bonne réponse et justifier :
La grandeur a représente :
(a) La vitesse du système (S) à l’instant t=0.
(b) L’accélération du mouvement du système (S) à l’instant t=0.
(c) La vitesse limite du système (S).
(d) L’accélération du mouvement du système (S) dans le régime permanent.
3. Déterminer la valeur de a. En déduire la valeur de k en précisant son unité dans le système
international .
4. Pour tracer la courbe v(t) de la figure 2 on peut utiliser la méthode d’Euler avec un pas
de calcul ∆t. Soient vn la vitesse du parachutiste à l’instant tn , et vn+1 sa vitesse à l’instant
tn+1 = tn +∆t telles que vn+1 = −7, 84.10−2 .vn2 +vn +1, 96 avec vn et vn+1 en m.s−1 . Déterminer
le pas ∆t.
Newton a supposé que tous les corps ont même mouvement de chute quelque soit leur masses . Pour
vérifier cette hypothèse Newton a réalisé l’ expérience de chute dans un tube vide en utilisant des
corps de masse et de forme différentes et en déduit que ce sont les forces de frottement fluides qui
sont responsables de la différence des vitesses de chute des corps verre la Terre.
Ahmed et Myriam ont décidé de vérifier expérimentalement la dé-
duction de Newton, pour cela ils ont utilisé deux billes en verre (a)
et (b) ayant le même volume V et la même masse m.
Ils abandonnent les deux billes au même instant t = 0 et sans vitesse
initiale d’une même hauteur h du sol (fig 1).
— Ahmed a lâché la bille (a) dans l’air ;
— Myriam a lâché la bille (b) dans un tube transparent conte-
nant de l’eau de hauteur h (fig 1). On
A l’aide d’un dispositif convenable Ahmed et Myriam ont obtenu
les résultats suivants :
— La bille (a) atteint le sol à l’instant ta = 0, 41s ;
— La bille (b) atteint le sol à l’instant tb = 1, 1s.
Données : accélération de la pesanteur g = 9, 80m.s−1 ; m =
6, 0 × 10−3 kg ; V = 2, 57 × 10−6 m ; la masse volumique de
l’eau ρ = 1000kg.m−3
suppose que la bille (a) n’est soumise au cours de sa chute dans l’air qu’à son poids.
La bille (b) est soumise au cours de sa chute dans l’eau à :
— Son poids d’intensité P = mg ;
— La poussé d’Archimède d’intensité FA = ρ.V.g ;
— La force de frottement fluide d’intensité f = K.v 2 avec K une constante positive et v vitesse
du centre d’inertie de la bille.
1. Étude du mouvement de la bille (a) dans l’air
1.1. Établir l’équation différentielle que vitrifie la vitesse du centre d’inertie de la bille (a) au
cours de la chute.
1.2. Calculer la valeur de la hauteur h .
EL OMRANI 92
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
Exercice 5 : Étude du mouvement d’une bille dans un fluide visqueux (SM 2014 R)
EL OMRANI 93
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
2. Représenter , sur un schéma sans échelle ,les vecteurs forces appliqués sur la bille en mouvement
dans le fluide.
3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t) et montrer qu’elle, s’écrit sous la
dv h
forme = − .v + α.g en précisant l’expression de α.
dt m
h
m − .t
4. Vérifier que la fonction v(t) = α.g. . 1 − e m est solution de cette équation différentielle.
h
5. Montrer ,à partir de l’équation différentielle ou à partir de sa solution l’existence d’une vitesse
limite et calculer sa valeur et la comparer avec la valeur trouvée expérimentalement .
On donne : m =5,0g ; g = 9, 8m.s−2 ; h = 7, 60 × 10−2 kg.s−1 ; α = 0, 92.
m
6. Déterminer à l’aide de l’analyse dimensionnelle l’unité de et déterminer sa valeur à partir
h
de l’enregistrement.
Exercice 6 : Étude de la chute verticale d’une bille avec frottement (SM 2015 N)
EL OMRANI 94
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 95
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
3.1. Montrer, à l’aide de l’expression de la vitesse limite, que la courbe (C1 ) correspond aux
variations de la vitesse de la boule (b).
3.2. Expliquer pourquoi la courbe (C2′ ) correspond aux variations de la côte de la boule (a).
4. Déterminer, à l’aide de la courbe (C2 ) , la nature du mouvement de la boule (a) et écrire son
équation horaire z(t) .
5. Déterminer la différence d’altitude d entre les centres d’inertie des deux boules à l’instant où
la première boule touche le sol (On néglige les dimensions des deux boules).
6. Sachant que la valeur algébrique de la vitesse de la boule (b) à l’instant de date tn est
vzn = −11, 47m.s−1 , trouver, en utilisant la méthode d’Euler, la valeur de l’accélération azn
du mouvement à l’instant de date tn et la vitesse vz(n+1) à l’instant de date tn+1 . On prend le
pas du calcul ∆t = 125ms.
Exercice 8 : Étude du mvt d’un corps solide dans l’air et dans un liquide (SM 2018 N)
On trouve dans les piscines des plongeoirs à partir desquels chutent les baigneurs pour plonger dans
l’eau.
Dans cette partie de l’exercice, on étudiera le mouvement d’un baigneur dans l’air et dans l’eau.
On modélise le baigneur par un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement du centre G dans un repère R(O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre √ supposé
galiléen(figure 1). Données : m=80 kg ; intensité de la pesanteur : g = 10m.s−2 . On prend 2 = 1, 4.
1. Étude du mouvement du centre G dans l’air
EL OMRANI 96
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 97
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 98
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
fluides dûs à l’air que l’on modélise par la force F⃗ = −λ.⃗v , où v est la vitesse du centre d’inertie
G à un instant t et λ une constante positive de valeur λ = 5 S.I.
2.1. En utilisant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouve-
dv
ment de G s’écrit : + A.v + B = 0 avec ⃗v = v⃗i et A et B deux constantes.
dt
2.2. Déterminer la valeur de la vitesse limite v du mou-
vement. t(s) v(m.s−1 ) aG (m.s−2 )
2.3. En s’aidant du tableau ci-contre et en utilisant la t1 = 14 v1 = 6, 3 a1
méthode d’Euler, déterminer la vitesse v2 du mou- t2 = 15, 4 v2 a2
vement de (S).(le pas de calcul est ∆t = t2 − t1 ).
Exercice 11 : Mvt de chute verticale d’une bille dans un liq visqueux (SM 2020 R)
Dans cette partie on étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une bille sphérique homogène, de
masse m et de rayon r, dans une huile contenue dans un tube.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (O, ⃗k) dirigé vers le bas.
L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 .
A l’instant de date t0 , prise comme origine des dates (t0 = 0), on lâche la bille sans vitesse initiale
du point O1 ( figure 1).
Au cours de sa chute dans l’huile, la bille est soumise, en plus de son poids, à :
EL OMRANI 99
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
Exercice 12 : Mouvement de la luge sur un plan incliné. (SM 2021 N)
On étudie le mouvement d’une luge modélisée par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m
dans deux phases de son parcours :
Données :
— Masse de la luge : m = 20 kg ;
— Intensité de la pesanteur : g = 10m.s−2 .
1. Mouvement de la luge sur un plan incliné.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le re-
père (A;⃗i; ⃗j) lié à un référentiel terrestre considéré gali-
léen(figure 1).
Après la phase de poussée vers le bas, le solide (S) at-
teint une vitesse VA = 5m.s−1 au point A et glisse sans
frottement le long de la piste rectiligne AB faisant un
angle α avec l’horizontale. La pente est inclinée à 20%
(sinα = 0, 20).
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton déterminer la valeur de l’accélération ath du
centre d’inertie G de (S).
1.2. L’origine des dates( t =0 ) est choisie à l’instant du passage par le point A. Trouver la
distance parcourue, à partir du point A, lorsque la luge atteint la vitesse V1 = 25m.s−1 .
1.3. On filme le mouvement de la luge, puis on exploite la vidéo avec un logiciel adapté. Ceci
a permis de tracer la courbe représentant les variations de la vitesse de G en fonction du
temps : exp V = f(t) (figure 2).
1.3.1. Déterminer graphiquement la valeur expérimentale aexp
de l’accélération du centre d’inertie G.
1.3.2. On interprète la différence entre ath et aexp par l’exis-
tence de frottements. On rappelle que lorsque le contact
entre le plan incliné et la luge se fait avec frottement
solide, la piste exerce sur (S) une force R ⃗ ayant une
composante tangentielle R ⃗ T et une composante normale
⃗N.
R
Lors du mouvement de (S), les intensités de R ⃗ T et de
⃗ N sont liées par la relation RT = µ.RN , avec µ une
R
constante appelée coefficient de frottement qui dépend
des matériaux en contact et de leur état de surface.
Exprimer le coefficient µ en fonction de ath , aexp ,g et α . Calculer sa valeur.
2. Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
La luge quitte la piste en B et tombe dans un lac au point C(figure 1).
Après s’être immobilisée quelques instants, la luge se met à couler verticalement sans vitesse
initiale depuis le point C.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (C, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (C, ⃗k) dirigé vers le
bas. L’origine des dates (t0 = 0) est prise au point C.
Au cours de sa chute dans l’eau, la luge est soumise, en plus de son poids, à la force de
frottement fluide : f⃗ = −k.⃗v où k = 200S.I. et v la vitesse de G à un instant t.
On note que la poussée d’Archimède est négligée.
2.1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de G vérifiée par la vitesse v s’écrit :
dvz 1 vℓ
+ .vz = . avec ⃗v = v.⃗k. On donnera τ et vℓ en fonction des paramètres de l’exercice.
dt τ τ
EL OMRANI 100
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
( )
2.2. La solution de l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit : vz (t) = vℓ 1 − e−t/τ .
Trouver, à l’instant t = 41τ , la profondeur atteinte par la luge depuis le point C , origine
de la cote z.
Le but de cet exercice est de modéliser la force de frottements visqueux exercée par le glycérol sur
un solide, à partir de l’étude de chute verticale d’une bille métallique de masse m et de rayon r dans
le glycérol.
On donne :
4
— Rayon de la bille : r = 1 cm ; Volume de la bille : V = .π.r 3
3
— Masses volumiques :
— Métal constituant la bille : ρ1 = 2, 7 × 103 kg.m−3 ;
— Glycérol : ρ2 = 1, 26 × 103 kg.m−3 ;;
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 81m.s−2 .
— On rappelle que l’expression de la poussée d’Archimède exercée
par le glycérol sur la bille est : F = ρ2 .V.g
— On modélise la force de frottements visqueux exercée sur la bille
au cour de sa chute dans le glycérol par : f⃗ = −9.π.r.v n⃗k où n
est un entier naturel et v la vitesse du centre d’inertie de la bille.
On lâche la bille sans vitesse initiale, à partir du point O, origine d’un axe vertical descendant (O, ⃗k),
à l’instant t = 0. Son mouvement dans le glycérol se fait suivant deux phases :
- Phase 1 : Phase du régime initial entre deux instant t0 et t1 où la valeur de la vitesse croit.
- Phase 2 : Phase du régime permanent à partir de l’instant t1 auquel la vitesse atteint une valeur
limite vL .
Le dispositif constitué d’un chronomètre et deux cellules C1 et C2 permet de mesurer la durée ∆t
nécessaire à la bille pour parcourir la distance d au cour de la 2ème phase. (figure ci-contre)
1. Déterminer la valeur de la vitesse limite vL sachant que ∆t = 956 ms.
2. Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle réalisée par
la vitesse v du centre d’inertie de la bille au cour du mouvement dans le liquide s’écrit sous la
dv
forme : + A.v n = B.
dt ( )
27 ρ1 − ρ2
Avec A = et B = g
4.ρ1 .r2 ρ1
3. Trouver à partir de l’équation différentielle vLn en fonction de ρ1 , ρ2 , r et g.
4. En déduire la valeur de n.
EL OMRANI 101
Chapitre 13
1 x2
y(x) = − .g. 2 + x.tan(α)
2 cos (α).v02
3. Déterminer la valeur minimale hm de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac
d’eau .
102
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB
— AB est un plan incliné d’un angle α = 20 par rapport au plan horizontal passant par le point
B.
— La largeur du lac C’D’= L = 15m.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par
une force constante.
Étude l’étape du saut du skieur :
A l’instant t=0 que l’on considère comme une nouvelle origine des temps, le skieur quitte la partie
BC au point C avec une vitesse vC dont le vecteur ⃗vC forme l’angle α = 20◦ avec le plan horizontal.
Lors du saut, les équations horaires du mouvement de (S) dans le repère D,⃗i, ⃗j sont :
x(t) = vC .cos(α).t
g
y(t) = − .t2 + vC .sin(α).t
2
1. Déterminer dans le cas où vC = 16, 27m.s−1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de
(S).
2. Déterminer en fonction de g et α la condition que doit vérifier la vitesse vC pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.
En déduire la valeur minimale de cette vitesse .
Exercice 3 : Mvt d’une balle de tennis dans un champ de pes. uniforme (SM 2015 R)
Le tennis est un sport qui a des règles codifiées. En simple messieurs, il est pratiqué par deux joueurs
dont l’un se trouve dans une zone (A) et l’autre dans une zone (B). Les deux zones ont chacune une
longueur L et sont séparées par un filet. Au cours du match, chaque joueur tente de faire tomber la
balle de tennis dans la zone de l’adversaire.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une balle de tennis dans le repère orthonormé
(O,⃗i, ⃗k) lié à un référentiel terrestre que l’on considérera comme galiléen.
Le joueur se trouvant dans la zone (A) tente de faire passer la balle au dessus de son adversaire se
trouvant dans la zone (B), à une distance d du filet. Pour cela il renvoie la balle, à un instant choisi
comme origine des dates (t = 0) , du point O avec une vitesse initiale V0 qui forme un angle αα avec
l’horizontale. Le point O se trouve à une distance D du filet et à une hauteur h de la surface du sol
(figure ci- dessous).
Données :
— On néglige les frottements et les dimensions de la balle, et on prend g = 9, 8m.s−2 .
— d =1m ; D =13m ; h = 0,7m ; L =12m .
— V0 = 13m.s−1 , α = 45◦ .
1. Établir l’expression numérique z = f (x) de l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G.
EL OMRANI 103
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB
2. Sachant que le joueur se trouvant dans la zone (B) tient sa raquette dans une position verticale
et que l’extrémité supérieure de la raquette se trouve dans le plan du mouvement à une hauteur
H =3m de la surface du sol .Est ce que le joueur peut intercepter la balle dans cette situation ?
3. Montrer que la balle tombe dans la zone (B).
4. Déterminer les coordonnées du vecteur vi-
tesse de G à l’instant où la balle frappe le
sol, En déduire sa direction par rapport à
l’horizontale.
5. Déterminer, pour le même angle α = 45◦ ,
les deux valeurs limites de la vitesse initiale
V0 , avec laquelle le joueur doit renvoyer la
balle du point O pour que la balle frappe le
sol dans la zone (B) en passant au dessus
de l’adversaire situé dans la même position
indiquée dans la question 2.
EL OMRANI 104
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB
On étudie dans cette partie le mouvement de chute libre d’un projectile, de centre d’inertie G et
de masse m dans un repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j) lié au référentiel terrestre considéré galiléen .On
suppose qu’au cours du mouvement, le champ de pesanteur est uniforme.
A un instant choisi comme origine des dates( t =0 ), on lance le projectile depuis le point O origine
du repère avec une vitesse initiale V0 faisant un angle α avec l’horizontale et situé dans le plan (xOy)
(figure 2).
Données : g = 10m.s−2 ; V0 = 100m.s−1 .
1
On rappelle que : = 1 + tan2 (α).
cos2 (α)
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires du mouvement x(t)
et y(t) du centre d’inertie G en fonction de α et de t.
EL OMRANI 105
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 106
Chapitre 14
107
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
⃗ et B
Exercice 3 : Étude de l’action des champs E ⃗ unif. sur un faisceau d’e (SM 2016 R)
J.J.Thomson, physicien anglais, étudia l’action d’un champ électrostatique uniforme et l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un faisceau d’électrons homocinétiques de vitesse V⃗0 , pour déter-
e
miner la charge massique de l’électron avec m la masse de l’électron et e la charge élémentaire.
m
On se propose dans cette partie de déterminer ce rapport en se basant sur deux expériences.
On considère que le mouvement de l’électron se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
1. Expérience 1 :
Un faisceau d’électrons produit par un canon à électrons arrivant en O avec la vitesse V⃗0 = V0 .⃗i
est alors soumis, au cours de son mouvement le long de la distance d, à l’action d’un champ
électrostatique E⃗ uniforme créé par deux plaques planes (P) et (P’) orthogonales au plan (xOy)
et distantes de (figure 1).
On désigne par U = VP − VP ′ la différence de potentiel entre (P) et (P’) et par D la distance
du point I à l’écran fluorescent.
Le mouvement de l’électron est étudié dans le repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j, ⃗k) associé à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On prend l’instant où l’électron passe par O comme origine des dates (t =0).
EL OMRANI 108
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
⃗ (SM 2020 N)
Exercice 4 : Mvt d’une sphère chargée dans le chp ⃗g et dans un chp E
Deux plaques métalliques verticales (A) et (C) sont placées dans le
vide à une distance d l’une de l’autre et sont soumises à une tension
VA − VC = U0 positive. La longueur de chaque plaque est. Entre les
deux plaques, règne un champ électrostatique uniforme E ⃗ (figure 3).
Une petite sphère (S) pesante de masse m, portant une charge posi-
tive q, est abandonnée sans vitesse initiale à l’instant t =0 du point
M0 .
On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la sphère (S) dans
un repère orthonormé R(O,⃗i,⃗i) lié au référentiel terrestre considéré
galiléen. Les coordonnées du point M0 dans le repère R(O,⃗i,⃗i) sont :
d
(x0 = , y0 = ℓ)(figure 3).Entre les deux plaques la sphère est soumise
2
en plus de son poids à la force électrostatique F⃗ = q.E.
⃗
q
Données : g = 10m.s−2 ; ℓ = 1m ; d=4cm ; α = = 10−6 C.kg −1
m
U0
On rappelle que : E = .
d
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires du mouvement x(t)
et y(t) du centre d’inertie G en fonction de U0 et de t ( en unité S.I.).
2. Déduire l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère.
3. Pour une valeur déterminée de la tension U0 , la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère
passe par le point P de coordonnées (d,0).
Montrer que U0 = 8kV .
EL OMRANI 109
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
⃗ uniforme (SM 2021 N)
Exercice 5 : Mvt d’un faisceau de protons dans un champ E
On se propose dans cette partie de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un proton dans
un champ électrique uniforme.
On considère que le mouvement du proton se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
Un condensateur plan est constitué de deux plaques métalliques parallèles rectangulaires horizontales
(A) et (B) de longueur L et séparées par une distance d (figure 3). Les deux plaques sont soumises à
une tension U0 =| VA − VB |. Entre les deux plaques, règne alors un champ électrostatique uniforme
⃗
E.
Le mouvement du proton est étudié dans le repère ortho-
normé R(O,⃗i, ⃗j, ⃗k) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen.
Un faisceau de protons pénètre entre les deux plaques
au point O avec la vitesse V⃗0 faisant un angle α avec
⃗i. On prend l’instant où le proton passe par O comme
origine des dates (t = 0).
Le proton pénétré en O est soumis, au cours de son mou-
vement le long de la distance L à la force électrostatique
F⃗ = e.E⃗ avec e la charge du proton.
Données :
— L = 20cm ; d = 7cm ; α = 30° ; V = 4, 5 ×
105 m.s−1 ; e = 1, 6 × 10−19 C ;
— Masse du proton : m = 1, 67 × 10−27 kg
U0
On rappelle que : E = .
d
Le faisceau de protons sort du champ électrostatique en S du condensateur.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t) du mou-
vement du proton en fonction de t et des paramètres de l’exercice.
2. Déduire l’équation de la trajectoire du proton.
3. Déterminer la valeur de la tension U0 pour que le faisceau sorte effectivement en S.
4. Déterminer à quelle distance minimale de la plaque supérieure (A) passe le faisceau de proton.
En 1910 R.A. Millikan a réussi avec sa célèbre méthode de la gouttelette d’huile à imposer l’idée
que tout corpuscule chargé porte un nombre entier de charges élémentaires e. Il observa des goutte-
lettes d’huile chargé électriquement entre les deux armatures électrifiées, d’un condensateur plan et
détermina la charge q d’une gouttelette en suspension.
Dans l’expérience de Millikan on étudie le mouvement dans l’air d’une gouttelette d’huile chargée,
obtenue par pulvérisation et introduite à travers un trou T entre les plaques horizontales d’un
condensateur plan auxquelles on peut appliquer une différence de potentielle réglable U = VA − VB
électrostatique uniforme E.⃗ La gouttelette d’huile est observée au microscope.
Le pulvérisateur produit un nuage de gouttelettes d’huile chargées négativement.
Le schèma de la figure 1 représente un dispositif simplifié de l’expérience menée au laboratoire, une
gouttelette d’huile notée (S) de masse m et de charge q négative, supposée sphérique de rayon r,
arrive entre les plaques A et B, distantes de d, à travers le trou T avec une vitesse initiale considérée
nulle (figure 1)
EL OMRANI 110
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
Données :
— Masse volumique de l’huile : ρH = 1, 3×102 kg.m−3
— Masse volumique de l’air : ρA = 1, 3kg.m−3
— Intensité de la pesanteur : g = 9, 81N.kg −1
— d = 2, 0 × 10−2 m
4
— Volume d’une sphère de rayon r est VS = .π.r 3
3
−19
— La charge élémentaire : e = 1, 6 × 10 C
On étudie le mouvement de la gouttelette (S) dans un repère (O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
supposé galiléen (figure 1).
En l’absence de champ électrique entre les plaques, la gouttelette (S) est soumise à :
— Son poids P⃗
— La force de frottement fluide : f⃗ = −6π.η.r.⃗v où η = 1, 8 × 10−5 S.I et ⃗v le vecteur vitesse de
(S) à un instant t,
— La poussée d’Archimède F⃗A = −ρA .VS .⃗g due à l’air ambiant de masse volumique ρA .
1. Calcul du rayon de la gouttelette d’huile
On se place dans le cas où la tension VA − VB = 0
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mou-
vement de (S) entre les plaques A et B, vérifiée par la vitesse v s’écrit :
( )
dv 9.η ρA
+ v =g 1−
dt 2.ρH .r2 ρH
On se propose de séparer les ions 6 Li+ et 7 Li+ de masses respectives m1 et m2 à l’aide d’un spectro-
graphe de masse.
Le spectrographe de masse est constitué essentiellement de trois compartiments (figure 2).
Dans le compartiment (1), les atomes de lithium sont ionisés en cations 6 Li+ et 7 Li+ , dans le com-
partiment (2), les ions sont accélérés, et dans le compartiùent (3), soumis à l’action d’un champ
magnétique uniforme. Enfin, ils atteignent un écran lumineuscent en M et N (figure 2).
Le mouvement des particules a lieu dans le vide et il est étudié dans repère terrestre supposé galiléen.
EL OMRANI 111
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
On néglige l’intensité du poids des cations devant l’intensité de la force de Lorentz et devant l’intensité
de la force électrostatique. La charge élémentaire étant e.
1. Les ions 6 Li+ et 7 Li+ pénètrent, sans vitesse initiale en O, dans un champ électrique uniforme
E⃗ existant entre les deux plaques A et C pour être accélérés jusqu’en O’. Les plaques A et C
distantes de d sont soumises à la tension U0 = VA − VC .
Dans le compartiment (2) on repère, au cours du mouvement de chaque ion, sa position à un
instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,⃗i) (figure 2)
EL OMRANI 112
Chapitre 15
Satellites et planètes
Exercice 1 : Comparaison de la masse du soleil et de la masse de la Terre. (SM 2008 R)
Le satellite HOTBIRD apparait immobile pour un observateur fixe sur la surface de la terre.
Ce satellite est utilisé pour les télécommunications et les émissions radio et télévisées.
Les paraboles fixées à la surface de la terre et orientées vers le satellite HOTBIRD captent les ondes
électromagnétiques provenant de ce dernier sans qu’elles soient munies d’un dispositif permettant de
suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
Données :
— Masse de la Terre : MT = 5, 98 × 1024 kg ;
113
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB
Johannes Kepler ( 1630-1571 ) a posé les trois lois qui permettent de décrire le mouvement des
planètes et celui des satellites naturels.
EL OMRANI 114
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB
2. On note T1 et T2 les périodes respectives de (S) sur l’orbite circulaire basse et l’orbite circulaire
haute.
Exprimer T1 en fonction de r1 , r2 et T2 . Calculer la valeur de T1 sachant que (S) est géosta-
tionnaire sur l’orbite circulaire haute.
3. On considère le point E qui appartient au petit axe de la trajectoire elliptique défini par
⃗ = OE.⃗u et ∥⃗u∥ = 1.Donner l’expression du vecteur accélération ⃗aS de (S) au point E en
OE
fonction de G, M et OE.
Calculer ∥⃗aS ∥ au point E .
Le but de cette partie est de déterminer la distance Terre-Lune à partir de l’étude du mouvement
de la Terre autour du Soleil et du mouvement de la Lune autour de la Terre.
Dans chaque cas, l’étude du mouvement se fait dans un référentiel considéré galiléen.
On considère que :
— Le Soleil, la Terre et la Lune présentent une répartition de masse à symétrie sphérique.
— La Lune n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par la Terre .
— La Terre n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par le Soleil .
Données :
— La période de révolution du centre d’inertie G de la Terre autour du soleil : T = 365, 25jours,
— La période de révolution du centre d’inertie G’ de la Lune autour de la Terre : T ′ = 27, 32jours,
— On considère que :- dans le référentiel héliocentrique, la trajectoire du centre G est assimilée
à un cercle de rayon R = 1, 49 × 108 km centré sur le centre d’inertie du soleil .
-dans le référentiel géocentrique, la trajectoire du centre G’ est assimilée à un cercle de rayon
r centré sur le centre G.
M
On note : M la masse du Soleil, m la masse de la Terre et m’ celle de la Lune. On prend = 3, 35×105
m
1. Définir le référentiel géocentrique.
2. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a) La constante de gravitation universelle s’exprime en m.s−2 .
b) Le vecteur accélération du centre G de la terre est tangent à son orbite circulaire autour
du Soleil.
c) Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération a une direction constante.
d) La vitesse du mouvement circulaire uniforme d’une planète autour du Soleil ne dépend
pas de la masse de la planète.
3. Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction gravitationnelle exercée par le soleil sur
la Terre, dans la base de Freinet (⃗u, ⃗n).
4. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que le mouvement du centre d’inertie G de
la Terre autour du soleil est circulaire uniforme.
5. Établir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre
d’inertie G de la Terre autour du soleil.
6. Trouver l’expression du rayon r en fonction de m, M, T, T’ et R et calculer sa valeur.
EL OMRANI 115
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB
Exercice 5 : Mouvement d’une satellite artificiel (SM 2019 R)
le but de cette partie est déterminer la masse de la terre par deux méthodes
Données :
— L’accélération de la pesanteur à la surface de la Terre : g0 = 9, 8m.s−2 ;
— Constante de gravitation universelle : G = 6, 67 × 10−11 SI On prendra π 2 = 10
On considère que la terre est sphérique de centre O, de rayon RT = 6400km, de masse MT et ayant
une répartition de masse sphérique.
On considère que le satellite artificiel n’est soumis qu’à la force d’attraction universelle exercée par
la terre.
1. 1.1. En identifiant poids et force d’attraction universelle au niveau du sol, trouver l’expression
de l’intensité de la pesanteur g0 à la surface de la terre en fonction de MT , RT et G.
1.2. Calculer MT .
2. Dans le référentiel géocentrique considéré galiléen, un satellite artificiel (S) décrit une orbite
circulaire autour de la terre avec une période de révolution T =98min. Le satellite se trouve à
une altitude h =647km de la surface de la terre.
2.1. Établir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre
d’inertie de (S).
2.2. En déduire MT la masse de la terre et la comparer à celle trouvé à la question 1.2.
EL OMRANI 116
Chapitre 16
117
Chapitre 17
Le savant Cavendish, a réalisé en 1778 la 1ère expérience utilisant la balance de torsion pour détermi-
ner la valeur de la constante de gravitation universelle G, il a trouvé G = 6, 67 × 10−11 m3 .kg −1 .s−2 .
Désormais, il devient possible de calculer les vitesses des satellites artificiels et naturels sur leurs
orbites, par application de la deuxième loi de Newton.
La balance de torsion utilisée par Cavendish est un pendule de torsion, constitué d’une barre homo-
gène, de masse négligeable, portant à ses extrémités de corps de même masse, et suspendue de son
milieu par un fil de torsion de constante de torsion C, accroché à un support fixe (figure 1).
Le moment d’inertie du système barre, corpspar rapport à l’axe de rotation (∆) confondu avec le fil
de torsion vertical est J∆ = 1, 46kg.m2 .
La mesure de la période des oscillations par Cavendish a donné T = 7 min.
On donne : masse de la terre MT = 5, 98 × 1024 kg. On prendra π 2 = 10.
1. Détermination de la vitesse d’un satellite artificiel :
Dans le repère géocentrique, l’orbite d’un satellite artificiel est circulaire, de centre confondu
avec le centre de la terre et de rayon r = 7000 km.
Par application de la 2ème loi de Newton, déterminer l’expression de la vitesse linéaire v du
satellite artificiel, en fonction de : G, r et la masse de la terre MT . Calculer la valeur de v.
2. Etude du pendule de torsion :
On néglige tous les frottements et on note :
— θ : l’abscisse angulaire de torsion du fil ;
dθ
— : la vitesse angulaire ;
dt
d2 θ
— : l’accélération angulaire.
dt2
2.1. Établir l’équation différentielle traduisant les variations de l’abscisse angulaire θ au cour
des oscillations du pendule.
( )
2.π
2.2. La solution de cette équation s’écrit sous la forme : θ(t) = θm .cos .t + φ ;
T0
En utilisant l’équation différentielle et sa solution, trouver l’expression de la période
propre T0 des oscillations du pendule, en fonction de C et J∆ . En déduire la constante
de torsion C du fil utilisé par Cavendish.
3. Exploitation du graphe θ = f(t)
Deux expériences ont été réalisé pour déterminer la période des oscillations du pendule ; l’une
en présence de frottements et l’autre en l’absence des frottements.
Les courbes A et B de la figure 2, modélisent l’évolution de l’abscisse angulaire θ de torsion
du fil au cour du temps dans chacune des deux expériences.
3.1. Préciser la courbe correspondante au régime pseudo-périodique. Justifier votre réponse.
3.2. Déterminer, à partir de la figure 2, en l’absence des frottements, la valeur de la vitesse
angulaire du mouvement du pendule de torsion à l’instant t = 0.
118
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Exercice 2 : Mesure de la masse d’un corps dans un vaisseau spatial en orbite (SM 2008 R)
Tout en menant des recherches dans un vaisseau spatial sur son orbite terrestre, l’astronaute mesure
la masse de certains objets en utilisant un dispositif constitué d’une cabine (A) de masse m = 200 g
qui peut être glissé sur un plan horizontal sans frottement. La cabine est reliée à deux ressorts (R1 )
et (R2 ) avec la même rigidité k et la même longueur initiale ℓ0 .L’autre extrémité de chaque ressort
est fixée à un support fixe (Figure 1).
À l’équilibre, la longueur de chaque ressort est supérieure à sa longueur initiale.
Avant d’utiliser cet appareil à l’intérieur du vaisseau spa-
tial Il a subi l’expérience suivante sur Terre :
On met un corps solide (C1 ) De masse M1 = 100g à
l’intérieur de la cabine (A) et on retire le système (S)
composé de cabine (A) et de corps (C1 ) de sa posi-
tion d’équilibre G0 , qui correspond à l’origine de repère
(O,⃗i), à droite et à une distance Xm , sans vitesse initiale,
le centre d’inertie G du système a accompli un mouve-
ment oscillatoire autour de la position de son équilibre,
de sorte que les ressorts sont restés allongées.
Un ordinateur équipé permet l’enregistrement de la courbe représentant les changements de l’ abaisse
x de centre d’inertie G du système (S) en fonction de temps (Figure 2).
EL OMRANI 119
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 120
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Exercice 4 : Changement des C.I. du mvt d’un oscillateur non amorti (SM 2010 N)
Un système mécanique oscillant est un système qui effectue un mvt périodique de va et vient autour
de sa position d’équilibre stable.
Un pendule élastique horizontal est constitué d’un solide (S) de masse m lié à l’extrémité d’un ressort
à spires non jointives, de masse négligeable de raideur K. L’autre extrémité du ressort est liée à un
support fixe ,figure (2).
A l’équilibre, le centre d’inertie G du solide(S) coïncide avec l’origine O du repère d’espace (O,⃗i) lié
à la Terre.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre
dans le sens positif jusqu’à ce que son centre d’iner-
tie G coïncide avec un point A situé à une distance
d du point O.
On considère les deux cas suivants :
— 1er cas : On abandonne à t = 0 le corps (S) au point A sans vitesse initiale.
— 2eme cas : On lance à t = 0, le corps (S) à partir du point A dans le sens négatif avec une
vitesse initiale ⃗vA .
Dans les deux cas le solide (S) effectue un mouvement oscillatoire autour de sa position d’équilibre
O.
1. Établir l’équation différentielle que vérifie l’abscisse x du centre d’inertie G du solide.
2. Trouver(l’expression ) littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que l’équation x(t) =
2.π.t
Xm .cos + φ soit solution de l’équation différentielle.
T0
3. On obtient à l’aide d’un dispositif approprié la courbe d’évolution des abscisses x1 et x2 du
centre d’inertie G du corps (S) successivement dans le 1er et le 2ème cas comme l’indique la
figure (3).
Préciser, en justifiant la réponse, la courbe correspondante au mouvement de l’oscillateur dans
le 1er cas.
4. On considère l’oscillateur dans le 2ème cas et on désigne l’amplitude de son mouvement par
Xm2 et la phase à l’origine des dates par φ2 .
4.1. Déterminer à partir du graphe, figure (3) la valeur de la distance d et la valeur de
l’amplitude Xm2 .
4.2. En appliquant la conservation de
√ l’énergie mécanique, montrer que l’amplitude Xm2 peut
m.vA2
s’écrire sous la forme : Xm2 = + d2 .
K
EL OMRANI 121
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 122
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
lancée à partir de sa position d’équilibre stable avec une vitesse initiale donnée, elle acquiert
dans chaque expérience une énergie mécanique donnée :
— dans l’expérience (1) : Em = Em1
— dans l’expérience (2) : Em = Em2
2.1. Déterminer à l’aide du graphe, de
la figure (3), la nature du mouve-
ment de la tige dans chaque ex-
périence.
2.2. Préciser à partir du graphe la va-
leur maximale de l’abscisse angu-
laire θ du pendule dans l’expé-
rience (1).
En déduire la masse m de la tige.
2.3. Au cours de l’expérience (2),
l’énergie cinétique de la tige varie
entre une valeur minimale Ec(min)
et une valeur maximale Ec(max) .
Trouver la valeur de Ec(min) et
celle de Ec(max) .
EL OMRANI 123
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
π θ2
2. On considère le cas de faibles oscillations dont 0 < θ < (rad) et cos(θ) ≈ 1 − .
18 2
2.1. Établir l’expression de l’équation différentielle vérifiée par l’angle θ.
2.2. Trouver l’expression littérale de la période propre( T0 de l’oscillateur
) pour que la solution
2.π.t
de l’équation différentielle soit : θ(t) = θm .cos +φ .
T0
3. On règle la position de (S2) sur la tige à la distance d0 du point O, puis on écarte de nouveau
la tige de sa position d’équilibre verticale d’un angle θm et on la libère sans vitesse initiale.
Déterminer la distance d0 en fonction de ℓ pour que le mouvement de l’oscillateur soit un
]mouvement
π[
de rotation sinusoïdale, quel que soit la valeur de θm appartenant à l’intervalle
0, .
2
EL OMRANI 124
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Le système mécanique oscillatoire est un système qui effectue un mouvement périodique autours de
sa position d’équilibre stable. Parmi ces oscillateurs on cite le pendule de torsion.
L’objectif de cette partie est l’étude du mouvement d’un pendule de torsion.
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion de constante de
torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB.
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O qui
divise le fil en deux parties :
— Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1 ;
— Une partie ON de longueur ℓ − z et de constante de torsion C2 .
Lorsque le fil est tordu d’un angle θ, la partie OM exerce sur la tige
un couple de torsion de moment M1 = −C1 .θ, et la partie ON exerce
sur la tige un couple de torsion de moment M2 = −C2 .θ.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion de longueur
k
L par la relation C = avec k une constante qui dépend du matériau
L
constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil.
EL OMRANI 125
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
J∆ représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (∆) confondu avec le fil
de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale.
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (∆) d’un angle θm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale, elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal.
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire θ que fait la tige à cet
instant avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige.
On néglige tous les frottements.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation , montrer que
l’équation différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit :
C0 .ℓ2
θ̈ + .θ = 0
J∆ .z.(ℓ − z)
L’oscillateur harmonique est un oscillateur idéal , son évolution au cours du temps est décrite par
une fonction sinusoïdale de fréquence ne dépendant que des caractéristiques du système mécanique
.L’importance de ce model réside dans sa capacité de décrire l’évolution de tous système
Physique oscillant autour de sa position d’équilibre stable.
1. Étude dynamique :
On considère un ressort à spires non jointives et constante de raideur K et de masse négligeable
suspendu à un support fixe.On suspend à l’extrémité libre de ressort un corps solide (S) de
masse m. On représente l’allongement du ressort à l’équilibre de (S) par ∆ℓ0 et on repère la
position du centre d’inertie par un axe Oy orienté vers le haut dont l’origine coïncide avec la
position du centre d’inertie de (S) à l’équilibre.
On écarte (S) verticalement de sa position d’équilibre vers le bas d’une distance d = 2cm et
on le libère sans vitesse initiale à instant t = 0 choisi comme origine du temps.
EL OMRANI 126
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
2. Etude énergétique On repère la position du centre du solide (S) à l’aide de deux repères :
— Le repère 1 : l’origine O’ de l’axe coïncide avec l’extrémité libre du ressort (à vide )
et l’axe O’z est verticale et orienté vers le haut. On prend comme état de référence pour
l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0 au point O’.
— Le repère 2 : l’origine O de l’axe coïncide avec la position du centre d’inertie du solide
(S) à l’équilibre et l’axe Oy est verticale et orienté vers le haut. On prend comme état de
référence pour l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0 au point O.
Pour les deux repères, on prend comme état de référence de l’énergie potentielle élastique
Epe = 0 quand le ressort est à vide.
2.1. On écarte le solide (S) verticalement vers le bas d’une distance d < ∆ℓ0 de sa position
d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un instant t = 0 choisi comme origine du
temps.
Écrire l’expression de l’énergie mécanique de l’oscillateur :
a) dans le repère 1 en fonction de z ,m , K , g et v vitesse du centre d’inertie.
b) dans le repère 2 en fonction de y ,m , K , ∆ℓ0 et v vitesse du centre d’inertie.
c) dans quel repère l’expression de l’énergie mécanique ne dépond pas de l’énergie po-
tentielle
2.2. On écarte verticalement (S) de sa position d’équilibre vers Le bas d’une distance d =
2cm et on le lance vers le haut avec une vitesse initiale v0 , le solide (S) effectue alors des
oscillations Verticales autour de sa position d’équilibre d’amplitude D =7cm.
Sachant que l’énergie mécanique de l’oscillateur se conserve ;
Trouver l’expression de v0 en fonction de g , ∆ℓ0 , d et D. Calculer v0 .
EL OMRANI 127
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
1. Détermination de la position
du centre d’inertie G du sys-
tème
1.1. Soit Em l’énergie méca-
nique du pendule pesant
dans le cas de petites oscil-
lations, Montrer que :
Em (m1 + m2 ).g.d
=
θ2 2
1.2. A l’aide du graphe de la fi-
gure 3, déduire la valeur de
d.
θ(t) = θm .cos(2.π.N0 .t + φ)
EL OMRANI 128
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
t=0, on lance le solide avec une vitesse initiale vers le bas ⃗v0 = v0 .⃗i de norme v0 = 0, 5m.s−1 .
1.1. Trouver l’allongement ∆ℓe du ressort à l’équilibre.
1.2. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x au cours du
temps .
1.3. La solution d l’équation
( différentielle
) s’écrit sous la forme :
2.π
x(t) = Xm .cos .t + φ .
T0
Déterminer la valeur des constantes φ et Xm .
2. Énergie de l’oscillateur
Les états de référence de l’énergie :
— Énergie potentielle de pesanteur : EP P = 0 dans le plan horizontal
contenant G0 ;
— Énergie potentielle élastique : EP e = 0 quand le ressort n’est pas
déformé.
EL OMRANI 129
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Le but de cette partie est de déterminer quelques grandeurs liées à cet oscillateur par une étude
énergétique.
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de
centre d’inertie G et de masse m =100g, attaché à l’extrémité
d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de
raideur K. L’autre extrémité du ressort est fixée à un support
fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus
grande pente d’un plan incliné d’un angle α =30° par rapport
au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le re-
père orthonormé R(O,⃗i, ⃗j) lié au référentiel terrestre consi-
déré comme galiléen. On repère la position de G à un instant
t par l’abscisse x sur l’axe (O,⃗i).
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du repère (fig.1). On prendra π 2 =10.
1. Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement ∆ℓ0 du ressort en fonction de K ,m , α
et de g l’intensit de la pesanteur .
2. On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V0 telle que V⃗0 = −V0 .⃗i.
2.1. On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (Epp (O) = 0) et comme référence de l’énergie potentielle
élastique l’état où le ressort est allongé à l’équilibre : (Epe (O) = 0). Trouver, à un instant
t, l’expression de l’énergie potentielle Ep = Epp + Epe de l’oscillateur en fonction de x et
de K.
2.2. A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
( )
2.π
2.3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t) = Xm .cos .t + φ .
T0
(T0 étant la période propre de l’oscillateur).
La courbe de la figure 2 représente
l’évolution de l’énergie potentielle
Ep de l’oscillateur en fonction du
temps.
2.3.1. Trouver la valeur de la rai-
deur K, de l’amplitude Xm
et de la phase φ.
2.3.2. Par étude énergétique,
trouver l’expression de V0
en fonction de K ,m et Xm .
On réalise une étude expérimentale en utilisant un pendule pesant, de centre d’inertie G et de masse
m, constitué d’une tige et d’un corps solide (S). Ce pendule peut effectuer un mouvement de rotation
autour d’un axe horizontal (∆) fixe passant par l’extrémité O de la tige (figure 1).
On désigne par J∆ le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (∆) et par L la distance
séparant G de l’axe (∆).
Pour créer un amortissement, on utilise des plaques légères de masse négligeable et de surfaces
différentes.
Données : g = 9, 8m.s−1 ; m = 400g ; L = 50cm
EL OMRANI 130
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
θ2
- Pour les oscillations de faible amplitude on prendra : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 − avec θ en radian.
2
On réalise trois expériences :
— Dans une première expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S1 .
— Dans une seconde expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S2 supérieure à S1 .
— Dans une troisième expérience, aucune plaque n’est fixée sur la tige.
Pour chacune des trois expériences, on écarte le pendule de sa position d’équilibre stable, dans le
sens positif, d’un angle θm très petit, puis on le lâche sans vitesse initiale à l’instant t = 0.
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire θ (fig.1).
L’étude expérimentale ainsi que le traitement des données avec un logiciel approprié, ont permis
d’obtenir les courbes représentant l’évolution de l’abscisse angulaire θ en fonction du temps. (fig 2)
1. Cas du régime périodique :
1.1. Etablir dans ce cas, en appliquant la relation fondamentale de
la dynamique dans le cas de la rotation, l’équation différentielle
vérifiée par l’abscisse angulaire θ.
1.2. Déterminer l’expression de la période propre T0 du pendule en
fonction de m(, g , L)et J∆ en considérant que l’expression
2.π.t
θ(t) = θm .cos est solution de l’équation différentielle.
T0
1.3. Vérifier par une analyse dimensionnelle que l’expression de T0 a
la dimension du temps.
1.4. Déterminer la valeur de J∆ .
1.5. Déterminer l’expression de l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de θ , θm , L ,
g et m. Calculer sa valeur lors du passage de l’oscillateur par sa position d’équilibre.
2. Cas du régime pseudopériodique :
Déterminer dans ce cas la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre l’instant t =
0 et l’instant t = t1 ( fig. 2).
EL OMRANI 131
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
On repère la position de la tige MN à chaque instant t par son abscisse angulaire θ par rapport à sa
position d’équilibre stable(figure 4).
On choisit la position d’équilibre stable comme référence de
l’énergie potentielle de torsion (Ept = 0) et le plan horizon-
tal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur(Epp = 0) . On prendra π 2 =10.
π
Le pendule effectue des oscillations d’amplitude θm = (rad).
4
L’étude expérimentale a permis d’obtenir la courbe de la figure 5
représentant les variations de la vitesse angulaire de l’oscillateur
en fonction du temps.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation, établir
l’équation différentielle du mouvement du pendule.
( )
2.π.t
2. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : θ(t) = θm .cos +φ
T0
où T0 est la période propre du pendule.
2.1. Montrer que l’expression numé-
rique de la vitesse angulaire, ex-
primée en rad.s−1 , s’écrit :
( )
˙ 7π
θ(t) = 4.cos 1, 6.π.t + .
6
EL OMRANI 132
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 133
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
confondu avec G0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par 0 G comme état de
référence de l’énergie potentielle de pesanteur (Epp = 0).
Données :
— La masse de la tige : m =100g ;
— La longueur de la tige : L =0,53m ;
1
— L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe (∆) : J∆ = m.L2 ;
3
2
θ
— Pour les petits angles : cos(θ) ≈ 1 − où θ est exprimé en radian ;
2
— On prendra : π 2 =10 .
1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t,
dans le cas des oscillations de faible amplitude, en fonction de θ, L, m et g intensité de la
pesanteur.
2. Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit :
d2 θ 3.g
+ θ=0
dt2 2.L
3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
( )
2.π
θ(t) = θm .cos .t + φ
T0
où T0 est la période propre du pendule.
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de
l’énergie cinétique du pendule étudié au cours
du temps.
3.1. Déterminer la valeur de l’intensité de pe-
santeur g.
3.2. Trouver la valeur de l’amplitude θm du
mouvement.
3.3. Déterminer la valeur de φ.
On étudie dans cette partie le mouvement d’un oscillateur mécanique élastique dans deux situations :
- l’oscillateur est horizontal,
- l’oscillateur est vertical.
L’oscillateur mécanique étudié est modélisé par un système (solide-ressort) constitué d’un solide (S)
de masse m et d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K.
On note T0 la période propre de cet oscillateur.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du solide (S) dans un repère lié à un référentiel
terrestre considéré galiléen. On néglige les frottements et on prend π 2 =10.
1. Etude de l’oscillateur mécanique horizontal :
Le ressort est horizontal, une de ses extrémités est fixe.
On accroche à son autre extrémité le solide (S). Ce solide
peut glisser sur le plan horizontal.
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse
x sur l’axe (O,⃗i). A l’équilibre, le centre d’inertie G du
solide coïncide avec l’origineOdu repère (figure 1).
EL OMRANI 134
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de masse m et de centre d’inertie G, attaché
à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de longueur à vide ℓ0 et de
raideur K. L’autre extrémité du ressort est fixée à un support fixe au point P.
EL OMRANI 135
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 136
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : Mouvement d’un pendule simple (SM 2018 R)
Un gravimètre est un instrument qui permet de mesurer l’intensité de la pesanteur g avec une bonne
précision.
- Une tige OA de centre d’inertie G, de masse m et de moment d’inertie J∆ par rapport à l’axe de
rotation (∆) horizontal passant par le point O. la tige est susceptible de tourner autour de l’axe
(∆) dns le plan vertical (Oxy) et son centre d’inertie G se trouve à la distance OG = ℓ de l’axe (∆)
(figure 3).
- Un ressort spirale tend à ramener la tige en position verticale en exerçant sur celle-ci un couple
de moment M∆ = −C.θ par rapport à l’axe de rotation (∆) où C est une constante positive et θ
EL OMRANI 137
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Exercice 21 : Mouvement oscillatoire et chute libre d’un corps solide (SM 2019 R)
EL OMRANI 138
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 139
Cinquième partie
140
2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 141
Chapitre 17
Mise a niveau
Exercice 1 : Préparation d’une solution d’ammoniac
L’étiquette d’un flacon commercial contenant une solution d’ammoniac NH3 comporte les indications
suivantes : densité d = 0, 90 et pourcentage en masse P = 28%.
1. Quelle est la concentration molaire de soluté apporté dans cette solution ?
2. Indiquer le mode opératoire pour préparer à partir de la solution commerciale une solution S1
de volume V1 = 200, 0 mL, de concentration molaire C1 = 0, 50 mol.L−1 .
Donnée : masse volumique de l’eau µ0 = 1, 00 g · mL−1 .
À la température θ = 25◦ C et sous une pression p = 1, 01 × 105 Pa, conditions supposées constantes,
on mélange un volume V1 = 10, 0 mL de solution d’iodure de potassium, K+ + I− , de concentration
molaire C1 = 8, 0 × 10−2 mol.L−1 et un volume V2 = 10, 0 mL de solution de nitrate de plomb,
Pb2+ + 2NO− 3 , de concentration molaire C2 = 5, 0 × 10
−2
mol.L−1 .
1. Décrire l’état initial du système.
2. Lors du mélange, on observe l’apparition d’un précipité jaune d’iodure de plomb.
(a) Y a-t-il eu transformation chimique ? Si oui, quelles sont les espèces chimiques affectées
par cette transformation ?
(b) Écrire l’équation de la réaction.
3. Déterminer, à l’aide d’un tableau, l’avancement maximal et le réactif limitant.
4. La transformation étant totale, décrire l’état final du système.
2MnO− + 2+
4 (aq) + 5H2 C2 O4 (aq) + 6H (aq) = 2Mn (aq) + 10CO2 (aq) + 8H2 O(ℓ)
(a) Déterminer le volume V2 à ajouter pour que le mélange initial soit stœchiométrique. On
suppose que les ions H+ ont été introduits en excès.
(b) La transformation étant totale, décrire l’état du système final correspondant. Sachant
que les ions Mn2+ sont incolores, quelle est la couleur du mélange dans l’état final ?
À la température de 20◦ C et sous une pression de 1, 01 × 105 Pa, conditions supposées constantes,
on introduit dans un bécher un volume V1 = 100, 0 mL de solution bleue de sulfate de cuivre (II) de
concentration molaire C1 = 0, 10 mol.L−1 . On ajoute ensuite une masse m2 = 1, 00 g de grenaille de
zinc et on maintient une agitation.
1. Décrire l’état initial du système.
2. Après plusieurs instants, on observe la décoloration de la solution et l’apparition d’un dépôt
rouge sur le zinc.
(a) L’état du système est-il modifié ?
(b) Quelle est l’espèce chimique responsable du dépôt rouge ? Pourquoi la solution se décolore-
telle ?
(c) Sachant que quelques gouttes d’une solution de soude ajoutées à un prélèvement du mé-
lange final provoquent la formation d’un précipité blanc, quelles sont les espèces chimiques
affectées par la transformation ayant eu lieu dans le bêcher ?
(d) Écrire l’équation de la réaction.
EL OMRANI 143
2Bac SMA & SMB
Le calcaire principalement constitué de carbonate de calcium CaCO3 réagit avec une solution d’acide
chlorhydrique selon l’équation :
EL OMRANI 144
Chapitre 18
Dans un flacon de volume V = 850 mL, on introduit un volume V ′ = 100 mL d’acide chlorhydrique
à C = 0, 50 mol · L−1 . La pression, mesurée à l’aide d’un manomètre, est alors pi = pair = 1025hPa
et la température vaut θ = 22◦ C.
On introduit alors une masse m = 0, 250 g de coquille d’œuf et on laisse le système évoluer. En fin
d’expérience, on lit, lorsque la température est revenue à θ = 22◦ C, une pression pf = 1102hPa. La
coquille d’œuf est principalement constituée de carbonate de calcium CaCO3 ; nous admettrons que
ce composé est le seul à réagir avec les ions H3 O+ . Le gaz formé est du dioxyde de carbone.
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Relier l’avancement de la réaction à la variation de pression dans le ballon ; on admettra que
le volume de la solution reste constant au cours de la réaction.
3. En supposant les ions H3 O+ en excès, calculer la quantité, puis la masse de carbonate de calcium
présent dans la coquille d’œuf.
4. En déduire le pourcentage en masse de ce composé dans la coquille.
5. Vérifier que les ions H3 O+ étaient en excès.
Donnée : R = 8, 314 J · K−1 · mol−1 .
À 25◦ C, la conductivité σ d’une solution saturée de phosphate de magnésium obtenue par agitation
dans de l’eau pure d’une masse m de Mg3 (PO4 )2 vaut σ = 105mS · m−1 . La solution étudiée occupe
un volume V = 1, 00 L.
1. Écrire l’équation de la dissolution de ce sel.
2. Établir une relation entre l’avancement volumique et la conductivité de la solution.
3. Calculer l’avancement volumique à l’équilibre et en déduire les concentrations des ions magné-
sium Mg2+ et phosphate PO3−4 .
4. En déduire la masse minimale de phosphate de magnésium utilisé pour préparer cette solution.
( ) ( )
Données : λ Mg2+ = 10, 6mS · m2 · mol−1 ; λ PO3−
4 = 28, 0mS · m2 · mol−1 .
L’eau utilisée pour préparer cette solution possède une faible conductibilité. Cette conductivité,
145
Les transformations lentes et les transformations rapides 2Bac SMA & SMB
Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc. Afin d’analyser une pièce en laiton, on réalise l’attaque
d’une masse m = 0, 332 g par une solution d’acide chlorhydrique à C = 2, 0 mol.L−1 : seul le zinc
réagit avec les protons H+ (aq) pour donner un dégagement de dihydrogène et des ions Zn2+ .
La réaction a lieu dans un flacon de volume V = 450 mL et met en jeu un volume V ′ = 25 mL
de solution d’acide ; l’acide est ainsi en excès. La température est maintenue constante à 25◦ C. Au
cours de la réaction, la pression varie de ∆p = 125mbar.
En déduire la composition massique du laiton analysé.
Donnée : R = 8, 314 J · K−1 · mol−1 .
Exercice 5 :
Le pentaoxyde de diazote se dissocie en dioxyde d’azote et dioxygène selon une réaction relativement
lente d’équation :
2 N2 O5 ( g) ⇌ 4NO2 ( g) + O2 ( g)
Cette réaction a été étudiée dans une enceinte de volume V constant contenant initialement n0
mol de pentaoxyde de diazote et maintenue à température T constante. La pression totale p dans
l’enceinte a été mesurée afin de suivre son évolution en fonction du temps.
1. Exprimer chaque pression partielle en fonction de T , de V , de n0 et de l’avancement x de la
réaction.
2. En déduire l’expression de chaque pression partielle en fonction de p et de la pression initiale
en pentaoxyde de diazote, soit p0 .
3. Sachant que p0 = 1200hPa, déterminer les pressions partielles :
3.1. Lorsque p = 1800hPa ;
3.2. Lorsque le système cesse d’évoluer, la réaction étant supposée totale.
EL OMRANI 146
Chapitre 19
On mélange dans un erlenmeyer un volume VA = 11 mL de l’acide (A) et 0,12 mol de l’alcool (B)
de masse volumique ρ(B) = 0, 810g.mL−1 et de masse molaire M (B) = 88, 0g.mol−1 . On ajoute au
mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces. Après chauffage,
il se forme un composé (E).
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de l’avan-
cement x de la réaction en fonction du temps t,
(fig 1).
La droite (∆) représente la tangente à la courbe
x = f (t) à l’instant t = 0.
1. Déterminer l’avancement final de la réac-
tion,
2. Donner la définition du temps de demi-
réaction et déterminer sa valeur
3. Calculer graphiquement la valeur de la vi-
tesse volumique v(0) à l’instant t = 0
On prépare, à l’instant t0 = 0, huit (08) tubes à essais numérotés de 1 à 8 et on introduit dans chacun
d’eux n1 = 0,10 mol d’acide carboxylique RCOOH, n2 = 0,10 mol de menthol C10 H20 O et quelques
gouttes d’acide sulfurique concentré. On trempe, en même temps, les huit (08) tubes dans un bain
marie à la température constante 70°C et on déclenche le chronomètre. Le dosage d’acide restant
dans chaque tube, à intervalles de temps réguliers, permet de déterminer la quantité de matière
d’ester formé.
On modélise la réaction entre l’acide carboxylique RCOOH et le menthol par l’équation chimique
suivante :
147
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
2.2. Montrer que la quantité de matière d’acide restant dans le tube 1 est nA = 6, 8 × 10−2
mol.
2.3. Déterminer la valeur de la quantité de matière d’éthanoate de menthyle formée dans le
tube 1. (On peut exploiter le tableau d’avancement de la réaction étudiée)
3. Suivi temporel de la quantité de matière d’éthanoate de menthyle synthétisé
Le dosage de l’acide restant dans les autres tubes à essai a permis de tracer la courbe d’évolution
de l’avancement de la réaction en fonction du temps.
3.3. Calculer en (mol.L−1 .min−1 ), la valeur de la vitesse volumique de réaction aux instants
t1 = 12 min et t2 = 32min. sachant que le volume du système chimique est V = 23 mL .
Expliquer qualitativement la variation de cette vitesse.
C4 H8 O2 + CH4 O C5 H10 O2 + H2 O
AHaq + HO−
aq A−
aq + H2 O
EL OMRANI 148
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
x(mol) = 0, 1 − (10.C.VBE ).
Exercice 4 : Suivi d’une transformation chimique par mesure de pression. (PC 2011 N)
Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie non polluante. Il
peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur quelques métaux.
Le but de cet exercice est le suivi de l’action de l’acide sulfurique sur le zinc par mesure de pression.
Données :
— Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
— Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
— On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
— La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol−1 .
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique (2.H3 O+ 2−
(aq) + SO4(aq) ),
par l’équation chimique suivante :
2.H3 O+
(aq) + Zn(s) Zn2+
(aq) + H2(g) + 2.H2 O(ℓ)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un ballon de volume constant V = 1
L, une quantité de masse m = 0,6 g de poudre de Zn(S) , et on y verse à l’instant t0 = 0, un volume
Va = 75 mL de la solution aqueuse d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium [H3 O+ ] =
0.4 mol.L−1 .
On mesure la pression P à l’interieur du ballon, à chaque instant, à l’aide d’un capteur de pression.
1. Soitent ni (H3 O+
(aq) ) et ni (Zn(s) ) les quantités de matière initiales respectivement des ions oxo-
nium et du Zn. Construire, le tableau descriptif de la réaction.
EL OMRANI 149
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
L’eau de javel est un produit chimique d’utilisation courante. C’est un désinfectant très efficace
contre les contaminations bactériennes et virales.
Le principe actif de l’eau de javel est dû à l’ion hypochlorite CℓO−
(aq) . Cet ion a à la fois un caractère
oxydant et un caractère basique. Dans cette partie de l’exercice on étudiera :
EL OMRANI 150
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
2.CℓO−
(aq) 2.Cℓ−
(aq) + O2(g)
Dans des conditions expérimentales déterminées, on obtient les courbes de la figure 1 représentant
l’évolution de : [CℓO− ] = f (t) à deux températures θ1 et θ2 .
1. Dresser le tableau d’avancement de la réaction
(on notera V le volume de la solution étudiée
supposé constant et C0 = [CℓO− ]0 la concen-
tration molaire de CℓO− (aq) à t = 0).
2. Montrer que la concentration molaire de l’ion
hypochlorite à l’instant de demi-réaction t =
C0
t1/2 est . Déduire alors graphiquement t1/2
2
pour l’expérience réalisée à la température θ2 .
3. Trouver, pour la température θ1 , la vitesse volu-
mique de réaction à l’instant t = 0 exprimée en
mol.L−1 .semaine−1 ((T) représente la tangente
à la courbe au point d’abscisse t = 0 ).
4. Comparer θ1 à θ2 en justifiant la réponse.
Le calcaire, principalement constitué de carbonate de calcium CaCO3(s) , réagit avec une solution
d’acide chlorhydrique selon l’équation :
CaCO3(s) + 2.H3 O+
(aq) Ca2+
(aq) + CO2(g) + 3.H2 O(ℓ)
EL OMRANI 151
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
On suppose que le dioxyde de carbone recueilli est un gaz parfait et on rappelle que l’équation d’état
des gaz parfait est : PV = nRT. On donne la constante des gaz parfait R = 8, 31J.K −1 .mol−1
1. En utilisant le tableau d’avancement de la réaction et l’équation d’état des gaz parfaits, mon-
trer, dans le système d’unités international, que l’expression de l’avancement x de la réaction
à une date t s’écrit : x = 41, 2.V (CO2 )
2. Déterminer graphiquement t1/2 le temps de demi-réaction.
3. Déterminer, dans le système d’unités international, la vitesse volumique de la réaction à l’ins-
tant de date t1 = 390s. La droite (T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse
t1 .
L’ion Na+
(aq) HO− (aq) HCO− 2(aq)
λ (S.m2 .mol−1 ) 5, 01 × 10−3 19, 9 × 10−3 5, 46 × 10−3
— On néglige la concentration des ions Hydroniums H3 O+ devant les autres concentrations des
ions présents dans le mélange réactionnel.
On verse dans un bécher un volume V =
2 × 10−4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde
de sodium de concentration molaire CB =
10mol.m−3 , et on y ajoute à l’instant t0 consi-
dérée comme origine des temps, une quan-
tité de matière nE du méthanoate de mé-
thyle égale à la quantité de matière nB d’hy-
droxyde de sodium (nE = nB ).
(On considère que le volume reste constant
V = 2 × 10−4 m3 .
Une étude expérimentale a permis de tracer
la courbe représentative des variations de la
conductance G du mélange en fonction du
temps (Figure 1)
On modélise la réaction étudiée par l’équation de réaction suivante :
EL OMRANI 152
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
Exercice 9 : E de la Ré. de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium (PC 2016)
C4 H8 O2(ℓ) + HO−
(aq) A−
(aq) + B(aq)
EL OMRANI 153
Sixième partie
154
Chapitre 20
155
Chapitre 21
Soit une solution aqueuse contenant du sulfure d’hydrogène H2 S, des ions hydrogénosulfure HS− ,
des ions phénolate C6 H5 O− , du phénol C6 H5 OH et des ions sodium Na+ . Ce système peut être le
siège de la réaction chimique d’équation :
On introduit 4,61 gd ’iodure de plomb solide PbI2 dans 1, 00 L d’une solution d’iodure de potassium,
K+ + I− , de concentration 1, 0 × 10−4 mol.L−1 . On suppose que l’introduction du solide ne modifie
pas le volume de la solution.
1. L’iodure de plomb peut se dissoudre dans l’eau pour donner des ions iodure I− et plomb (II)
Pb2+ . Écrire l’équation de cette dissolution avec un nombre stœchiométrique égal à 1 pour
l’iodure de plomb.
2. Donner l’expression du quotient de réaction correspondant.
3. Déterminer sa valeur :
(a) dans l’état initial du système considéré ;
(b) dans l’état du système tel que [I− ] = 1, 0 × 10−3 mol.L−1 .
Une solution aqueuse, de volume V = 250 mL, a été préparée en dissolvant une quantité n0 =
1, 5mmol d’acide hypochloreux HClO dans le volume d’eau distillée nécessaire. L’acide hypochloreux
réagit avec l’eau selon la réaction d’équation :
Exercice 6 : Diméthylamine
EL OMRANI 157
État d’équilibre d’un système chimique 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 158
État d’équilibre d’un système chimique 2Bac SMA & SMB
— Conductivité ionique molaire λH3 O+ = 34, 9mS.m2 .mol−1 et λCH3 COO− = 4, 09mS.m2 .mol−1 ,
— On néglige l’influence des ions HO−
(aq) sur la conductivité de la solution.
Exercice 10
Les conductivités molaires ionique en S.m2 .mol−1 à Θ = 25°C : λH3 O+ = 3, 5 × 10−2 et λA− =
3, 23 × 10−3
Une bouteille au laboratoire contient une solution aqueuse (S) d’un acide carboxylique AH de concen-
tration molaire C = 5.10−3 mol.L−1 et de volume V = 1 L.
Pour reconnaitre cet acide, un technicien de laboratoire mesure la conductivité de la solution (S), il
trouve la valeur : σ = 2, 03 × 10−2 S.m−1 .
On modélise la transformation ayant lieu entre l’acide AH et l’eau par l’équation chimique suivante :
AH(aq) + H2 O(ℓ) A− +
(aq) + H3 O(aq)
EL OMRANI 159
Chapitre 22
Les acides carboxyliques sont des composés organiques qui présentent des propriétés acides dans les
solutions aqueuses.
La formule générale pour les acides carboxyliques est Cn H2n+1 COOH où n entier naturel.
Pour préparer une solution (SA ) d’acide carboxylique, on dissout dans de l’eau distillée une masse
m = 450 mg de cet acide pur et on ajoute de l’eau distillée pour obtenir un volume V0 = 500 mL de
cette solution.
On Prend un volume VA( = 10mL de la) solution (SA ) et on la dose avec une solution aqueuse (SB )
d’hydroxyde de sodium HO− + −2
aq + Naaq , de concentration molaire cB = 10 mol.L .
−1
160
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
1.2. Calculer la concentration molaire CA de la solution (SA ), puis montrer que la formule
totale de l’acide carboxylique est : CH3 COOH.
2. Détermination de constante pK2 de couple CH3 COOH/CH3 COO−
On prend un volume V de la solution (SA ) et on mesure le pH à 25°C on trouve pH = 3,3.
2.1. A l’aide du tableau descriptif de l’évolution du système, Donner l’expression d’avancement
final xf de la réaction d’acide avec l’eau en fonction de V et pH.
[CH3 COOH]f
puis montrer l’expression suivante : = 1 + CA .10pH
[CH3 COO− ]f
[CH3 COOH]f et [CH3 COO− ]f la concentration de deux espèces chimique à l’équilibre.
2.2. En déduire la valeur de la constante pKA2 .
3. Réaction de l’acide CH3 COOH avec la base N H3 . On prend de la solution (SA , une volume
contenant une quantité de matière initiale n−i(CH3 COOH) = 3×10−4 mol et on y ajoute une
volume de la solution d’ammoniac contenant la même quantité de matière initiale n−i(N H3 ) =
n0 .
3.1. Écrire l’équation modélisant la réaction entre l’acide CH3 COOH et la base N H3 .
3.2. Calculer la constante d’ équilibre K associée à la réaction étudiée.
3.3. Montrer
√ que le taux d’avancement final τ de cette réaction s’écrit sous la forme :
K
τ= √ . Conclure ?
1+ K
Exercice 3 : Contrôle de la prop. d’un élément chim. ds un prod. ind (SM 2009 N)
On utilise quelques produits industriels azotés dans le domaine agricole, à cause de leur contenance
en élément Azote qui est considéré parmi les éléments nécessaires à la fertilisation du sol.
Un produit industriel, contient du nitrate d’ammonium N H4 N O3(s) très soluble dans l’eau, de façon
à ce qu’on peut considérer que cette dissolution est totale, et on la modélise par l’équation de
réaction :
H2 O(ℓ) −
NH4 NO3(s) NH+
4(aq) + NO3(aq)
Le fabriquant indique, sur la caisse d’emballage du produit industriel azoté, le pourcentage massique
X de l’élément azote dans ce produit : X = 27 %.
Le but de cet exercice est de s’assurer de cette valeur de X.
On donne :
— Masses molaires : M(O) = 16 g.mol−1 , M(N) = 14 g.mol−1 , M(H) = 1 g.mol−1 .
— Toutes les mesures de pH ont été effectuées à 25°C.
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10−14 .
— Constante pKa du couple N H4+ /N H3 : pKa = 9,20.
1. Étude d’une solution aqueuse de nitrate d’ammonium N H4+ + N O3− :
On prélève un volume VS d’une solution (S) de nitrate d’ammonium, de concentration molaire
C = 4, 00 × 10−2 mol.L−1 . La mesure du pH de cette solution donne pH = 5,30.
1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction de l’ion ammonium avec l’eau.
1.2. Calculer la valeur du taux d’avancement final de cette transformation, conclure ?
1.3. S’assurer que la valeur du pKa du couple N H4+ /N H3 est : pKa = 9,20.
EL OMRANI 161
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
L’acide lactique est un acide organique qui joue un rôle important dans les divers processus biochi-
miques.
L’acide lactique de formule CH3 CHOHCOOH, est produit par fermentation du lactose du lait à
l’aide des bactéries.
La teneur d’un lait en acide lactique est un indice de sa fraicheur.
Un lait est considéré comme frais, si la concentration massique Cm en acide lactique ne dépasse pas
1, 8g.L−1 .
Le but de cet exercice est de déterminer l’acidité d’un lait après quelques jours de sa conservation
dans une bouteille. Pour simplifier, on notera le couple CH3 CHOHCOOH/CH3 CHOHCOO− par
(AH/A− ). Et on considère que seul l’acide lactique est responsable de l’acidité.
On donne :
— Masse molaire moléculaire de l’acide lactique : M (C3 H6 O3 ) = 90g.mol−1 ;
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke 10−14 .
1. On verse dans un bêcher, un volume VA =20mL d’une solution aqueuse (SA ) d’acide lactique
de concentration molaire CA =2, 0 × 10−2 mol.L−1 , puis on y ajoute un volume VB =5, 0mL
−
d’une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire
CB =5, 0 × 10−2 mol.L−1 .
La mesure du pH du mélange donne : pH = 4,0.
1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu.
1.2. Construire le tableau d’avancement de cette transformation, et déterminer la valeur de
son taux d’avancement final τ . Conclure ?
1.3. Montrer que la constante pKA du couple (acide lactique/ion lactate) s’écrit :
EL OMRANI 162
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
( )
CA .VA
pKA = pH + log + 1 ? Calculer la valeur de pKA .
CB . B
2. Détermination de la concentration massique Cm d’un lait :
On verse dans un bêcher, un volume VA =20mL d’un lait (S), et
on le neutralise à l’aide de la solution aqueuse précédente d’hy-
droxyde de sodium, en utilisant le dispositif représenté sur la fi-
gure 1. L’équivalence est atteinte lorsque le volume de la solution
d’hydroxyde de sodium versé est VBE = 10mL.
2.1. Donner les noms correspondants aux numéros indiqués sur
le dispositif (Figure 1).
2.2. Calculer la concentration massique Cm en acide lactique
dans le lait (S). Conclure.
2.3. Le pH du mélange à l’équivalence est : pHE = 8,0.
a. Indiquer, parmi les indicateurs
du tableau ci-contre, l’indicateur
le plus convenable à ce dosage. Indicateur coloré Zone de virage
[A− ] Rouge de méthyle 4,2 - 6,2
b. Calculer le rapport des Rouge de phénol 6,6 - 8,4
[AH]
concentrations, dans la solution Phénolphtaléine 8,2 - 10
obtenue à l’équivalence. Déduire
l’espèce prédominante
EL OMRANI 163
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
Un technicien de laboratoire a préparé une solution (S1 ) d’un acide carboxylique RCOOH et une
solution (S2 ) d’acide perchlorique HCℓO4 et il a mis chacune d’elles dans un flacon, mais il a oublié
de marquer leur nom sur les deux flacons.
Donnée : Le taux d’avancement final de la réaction de l’acide perchlorique avec l’eau est τ =1.
Pour identifier les deux solutions et déterminer la concentration de chacune d’elles, le technicien du
laboratoire a dosé ces deux solutions avec une solution (Sb ) d’hydroxyde de sodium .
Il a prélevé le même volume V = 10mL de (S1 ) et de (S2 ) et il les a dosés avec la même solution (Sb )
de concentration Cb = 0, 1mol.L−1 . Le suivi de l’évolution du pH au cours du dosage lui a permis
d’obtenir les deux courbes (A) et (B) ci-dessous représentant les variations du pH en fonction du
volume Vb de la solution d’hydroxyde de sodium ajouté. ∆A et ∆′A sont deux parallèles tangentes à
la courbe (A) et ∆B et ∆′B deux parallèles tangentes à la courbe (B).
EL OMRANI 164
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
L’éthanoate de sodium est un composé chimique de formule CH3 COONa, soluble dans l’eau, il est
considéré comme une source des ions éthanoate CH3 COO− .
L’objectif de cette partie est l’étude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau d’une part et avec
l’acide méthanoïque d’autre part.
Données :
— La masse molaire de l’éthanoate de sodium M(CH3 COONa) = 82 g.mol−1
— Le produit ionique de l’eau à 25°C est : Ke = 1, 0 × 10−14
— La constante d’acidité du couple CH3 COOH/CH3 COO− à 25°C est KA1 = 1, 6 × 10−5
— Toutes les mesures sont faites à la température 25°C.
1. Étude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau .
On dissout dans l’eau distillée des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m= 410 mg pour
obtenir une solution S1 non saturée de volume V= 500 mL et de concentration C1 .
On mesure le pH de la solution S1 , on trouve pH = 8,4.
1.1. Écrire l’équation de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau .
EL OMRANI 165
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
CH3 COO−
(aq) + HCOOH(aq) CH3 COOH(aq) + HCOO−
(aq)
L’acide benzoïque est un composé organique de formule brute C6 H5 COOH. Il est utilisé dans la fabri-
cation de plusieurs colorants organiques et aussi utilisé comme matière conservatrice dans l’industrie
des produits agroalimentaires.
L’objectif de cet exercice est le dosage d’une solution d’acide benzoïque et la détermination de la
valeur du pKA du couple C6 H5 COOH/C6 H5 COO− .
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C
— Les conductivités molaires ioniques en mS.m2 .mol−1 Sont :
λ1 = λN a+ = 5, λ2 = λC6 H5 COO− = 3, 2, λ3 = λCH3 COO− = 4, 1
— On néglige la conductivité molaire ionique des ions HO− et H3 O+ .
1. Dosage d’une solution d’acide benzoïque
On dose une solution (S) d’acide benzoïque de volume V =15,2mL et de concentration C avec
une solution d’hydroxyde de sodium de concentration cb = 2, 0 × 10−1 mol.L−1 .
1.1. Écrire l’équation de la réaction du dosage.
1.2. On obtient au cours de ce dosage l’évolution du pH de la solution en fonction du volume
Vb de la solution d’hydroxyde de sodium ajouté,fig 2.
a. Déterminer la concentration de la solution de l’acide benzoïque.
b. Déterminer le pH du mélange à l’équivalence.
EL OMRANI 166
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
1.3. On dispose de deux Indicateurs colorés Indiqués dans le tableau suivant : Choisir l’indi-
cateur coloré qui convient à ce dosage. Justifier votre choix.
L’indicateur coloré Zone de virage
hélianthine 3,2-4,4
Phénolphtaléine 8,2-10,0
2. Détermination de la constante
d’acidité pKA du couple
−
C6 H5 COOH/C6 H5 COO
A l’aide des mesures du pH des solu-
tions aqueuses d’acide benzoïque de concen-
trations différentes, on détermine le taux
d’avancement final τ de chaque solution. La
courbe de la figure 3 représente la fonction
τ2 1
en fonction de .
1−τ c
2.1. Trouver l’expression de la
constante d’acidité KA du couple
C6 H5 COOH/C6 H5 COO− en fonction
de τ et C.
2.2. En exploitant la courbe de la figure 3,
déterminer la valeur du pKA .
3. Réaction de l’acide benzoïque avec
l’ion éthanoate
Dans un flacon contenant de l’eau on intro-
duit n0 = 3 × 10−3 mol−1 d’acide benzoïque
et n0 = 3 × 10−3 mol−1 d’éthanoate de so-
dium CH3 COONa. On obtient une solution
aqueuse de volume V = 100 mL. On modélise
la transformation chimique qui s’effectue par
l’équation suivante :
CH3 COO−
(aq) + C6 H5 COOH(aq) CH3 COOH(aq) + C6 H5 COO−
(aq)
EL OMRANI 167
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 168
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 169
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
On prépare une solution aqueuse (SA ) d’acide éthanoïque CH3 COOH de volume V = 1 L et de
concentration molaire CA , en dissolvant une quantité de masse m de cet acide dans l’eau distillée.
On dose un volume VA = 20mL de la solution (SA ) en suivant les variations du pH en fonction du
−
volume VB versé d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration
molaire CB = 2 × 10−2 mol.L−1 .
EL OMRANI 170
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
2. A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH = f (VB ) et la courbe
dpH
(C2 ) représentant = g(VB ) (figure).
dVB
a) Déterminer le volume VBE de la solution d’hydroxyde de sodium versé à l’équivalence.
b) Trouver la valeur de la masse m nécessaire à la préparation de la solution (SA ).
3. Montrer que la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est limitée.
4. Etablir, pour un volume VB versé avant l’équivalence, l’expression : VB .10−pH = KA .(VBE −VB )
avec VB ̸= 0. En déduire la valeur du pKA du couple CH3 COOH(aq) /CH3 COO− (aq) .
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ,
— Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14
— On note pKA (NH+
4(aq) /NH3(aq) ) = pKA1 ,
EL OMRANI 171
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
a) pKA1 .
b) le taux d’avancement τ2 de la réaction dans la solution S2 .
1.2.3. Que peut-on déduire en comparant τ1 et τ2 ?
2. Etude de la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammonium
On mélange dans un bécher un volume V1 de la solution aqueuse S1 d’ammoniac de concen-
tration molaire C1 avec un volume V = V1 d’une solution aqueuse S de chlorure de méthylam-
−
monium CH3 NH+ 3(aq) +Cℓ(aq) de concentration molaire C = C1 .
2.1. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammo-
nium CH3 NH+ 3(aq) .
2.2. Trouver la valeur de la constante d’équilibre K’ associée à l’équation de cette réaction.
[ ] [ ]
2.3. Montrer que l’expression de la concentration de CH3 NH2(aq) et celle de NH+ 4(aq) dans
[ ] √
[ ] C K′
+
le mélange réactionnel à l’équilibre, s’écrit : NH4(aq) = CH3 NH2(aq) eq = . √
eq 2 1 + K′
2.4. Déterminer le pH du mélange réactionnel à l’équilibre.
EL OMRANI 172
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
— p = 80%, signifie que 100g de solution commerciale contient 80g d’acide pur ;
— Masse volumique de l’eau : ρe = 1Kg.L−1 ;
— Les conductivités molaires ioniques :
λH3 O+ = 3, 5 × 10−2 S.m2 .mol−1 ; λHCOO− = 5, 46 × 10−3 S.m2 .mol−1
— On néglige l’influence des ions hydroxyde HO− sur la conductivité de la solution étudiée.
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de
volume VS = 1L en ajoutant le volume V0 = 2mL de la solution commerciale (S0 ), de concen-
tration molaire C0 , à l’eau distillée.
1. Détermination du pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO− (aq) par dosage :
On dose le volume VA =50mL de la solution (S) par une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de
− −1
sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire CB = 0, 1mol.L , en suivant les variations
du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB ).
A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH = f (VB ) et la courbe
dpH
(C2 ) représentant = f (VB ) (figure).
dVB
1.1. Ecrire l’équation chimique modélisant la transformation ayant lieu lors du dosage.
1.2. Déterminer le volume VBE versé à l’équivalence et calculer la concentration C de la
solution (S).
1.3. Vérifier que la valeur de p est celle indiquée sur l’étiquette.
1.4. En se basant sur le tableau d’avancement, déterminer l’espèce prédominante parmi les
deux espèces HCOOH et HCOO− dans le mélange réactionnel après l’ajout du volume
VB =16mL de la solution (SB ). Déduire la valeur du pKA (HCOOH(aq) /HCOO− (aq) ).
EL OMRANI 173
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 174
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
pKA ≈ 4, 86.
4. On prend un volume VA = 20mL de la solution aqueuse SA auquel on ajoute progressive-
−
ment un volume VB d’une solution aqueuse SB d’hydroxyde de sodium Na+
(aq) + HO(aq) de
concentration molaire CB = C avec VB = 20mL.
4.1. Écrire l’équation modélisant la réaction chimique qui se produit (cette réaction est consi-
dérée totale).
4.2. Trouver la valeur du volume B V de la solution SB ajouté lorsque le pH du mélange
réactionnel prend la valeur pH=5,50 .
Etude de quelques solutions aqueuses faisant intervenir le couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq)
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25 °C ; - Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 ;
- La constante d’acidité du couple HCℓO(aq) /CℓO− −8
(aq) est : KA = 5 × 10 .
La mesure du pH d’une solution aqueuse (S) d’acide hypochloreux HCℓO de concentration molaire
C et de volume V donne pH=5,5.
1. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide hypochloreux avec l’eau.
2. Trouver l’expression de la concentration molaire C en fonction du pH et de KA . Calculer sa
valeur.
3. On définit la proportion de l’espèce basique HCℓO dans une solution par :
[CℓO− ] KA
α(CℓO− ) = − Montrer que : α(CℓO− ) =
[CℓO ] + [HCℓO] KA + 10−pH
4. La courbe de la figure 2 représente l’évolution en fonction du pH de la proportion de l’une des
formes basique ou acide (exprimée en pourcentage) du couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) .
4.1. A quelle forme du couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) est associée cette courbe ?
4.2. En utilisant le graphe de la figure 2, identifier, en justifiant, l’espèce prédominante du
couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) dans la solution (S).
5. On mélange un volume VA d’une solution d’acide hypochloreux de concentration molaire CA
−
avec un volumeVB d’une solution d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration
molaire CB = CA . Le pH de la solution obtenue est pH=7,3.
5.1. Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction qui
se produit
[HCℓO]
5.2. En se basant sur le graphe de la figure 2, calculer la valeur du rapport . Que
[CℓO− ]
peut-on en déduire ?
EL OMRANI 175
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 18 : Dosage de l’acide lactique dans un lait(SM 2020 N)
L’acidité d’un lait augmente par fermentation lactique en cas de mauvaise conservation. Le do-
sage de l’acide lactique de formule CH3 CHOH COOH permet donc d’apprécier l’état de
conservation du lait.
Moins le lait est frais, plus il contient de l’acide lactique.
On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait de vache, qui n’a subit aucun traite-
ment, par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium. On supposera que l’acidité du lait est due
uniquement à l’acide lactique.
L’acide lactique sera simplement noté HA.
Données :-Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 ;
- Masse molaire de l’acide lactique : M = 90g.mol−1 .
−
1. Préparation de la solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+
(aq) + HO(aq) :
−
On prépare une solution aqueuse SB d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de volume V=
1,0L et de concentration molaire CB , par dissolution d’une masse de soude dans de l’eau
distillée. La mesure du pH de la solution SB donne pH= 12,70.
1.1. Établir l’expression du pH de la solution SB en fonction de Ke et de CB .
1.2. Vérifier que CB ≃ 5, 0 × 10−2 mol.L−1
2. Contrôle de la qualité d’un lait de vache
Un technicien de laboratoire dose l’acidité
d’un lait de vache. Il réalise le titrage pH-
métrique à l’aide de la solution aqueuse SB
d’hydroxyde de sodium de concentration mo-
laire CB . Pour cela il introduit, dans un bê-
cher un volume VA = 25,0mL de lait, puis il
verse progressivement un volume VB de la so-
lution SB et note pour chaque volume versé
le pH du mélange réactionnel.
On note VBE le volume de la solution
d’hydroxyde de sodium versé à l’équiva-
lence et KA la constante d’acidité du couple
AH(aq) /A− (aq) .
EL OMRANI 176
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : :Réactions acido-basiques (SM 2020 R)
Les acides carboxyliques sont des composés organiques, qui entrent dans la composition de beaucoup
de substances utilisées dans notre vie quotidienne tels, les médicaments, les aromes, les aliments. On
se propose, dans cette partie, de déterminer la formule chimique d’un acide carboxylique de formule
générale Cn H2n+1 COOH (avec n ∈ N ) et d’étudier certaines réactions de cet acide avec d’autres
composés.
Données : M(C) = 12g.mol−1 ; M(H) = 1g.mol−1 ; M(O) = 16g.mol−1 .
On prépare une solution aqueuse (S), de volume V = 500mL, d’un acide carboxylique en dissolvant
une quantité de cet acide pur de masse m=2,3g dans de l’eau distillée.
On prend un volume VA =10mL de la solution (S) que l’on dose avec une solution aqueuse SB
− −1
d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire CB = 0, 10mol.L . Le volume de
la solution SB versé à l’équivalence est VBE = 10,0mL .
1. Écrire, en utilisant la formule générale de l’acide, l’équation modélisant la réaction du dosage
.
2. Déterminer la concentration CA de l’acide dans la solution (S), et en déduire que la formule
chimique de cet acide est HCOOH.
3. Le pH de la solution (S) est pH = 2,38.
3.1. Déterminer le taux d’avancement final de la réaction. Conclure.
[HCOO− ]
3.2. Déterminer la valeur du rapport
[HCOOH]
3.3. Vérifier que pKA (HCOOH/HCOO − ) = pKA1 ≃ 3, 74.
4. On mélange un volume V1 de la solution (S) avec le même volume V1 d’une solution aqueuse
d’éthanoate de sodium CH3 COOH(aq) +Na+ (aq) de même concentration CA ; le pH du mélange
est pH = 4,25.
Trouver l’expression du pH du mélange réactionnel en fonction de pKA1 et de pKA2 =
pKA (CH3 COOH/CH3 COO− ) et en déduire la valeur du pKA2 .
EL OMRANI 177
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
injecté.
Le pH de la solution S2 est pH = 2,43.
3.1. Déterminer le pourcentage de molécules d’acide méthanoïque réagies dans la solution S2 .
Écrire alors l’équation de la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
3.2. Montrer que le pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO−
(aq) est pkA = 3,74.
4. On prépare une solution aqueuse S3 d’acide méthanoïque de même concentration molaire que
la solution S2 .
4.1. On ajoute 50,0mL d’eau distillée à 25,0mL de la solution S3 . Trouver la valeur du pH de
la solution obtenue.
−
4.2. On ajoute 7,50mL d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de
concentration molaire Cb = 0, 1mol.L−1 à 10,0mL de la solution S3 .
4.2.1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit.
4.2.2. Déterminer la valeur du pH du mélange réactionnel.
EL OMRANI 178
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 179
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
On se propose d’étudier dans l’exercice, le dosage d’une solution aqueuse d’ammoniac N H3 , contenue
dans un détergent, par une solution aqueuse d’acide chlorhydrique. Le détergent est concentré pour
être titré. Pour cel, on prend un volume de ce détergent et on le diluée 100 fois, on obtient ainsi une
solution notée S1 .
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau Ke = 10−14 .
On dose un volume VB = 20mL de la solution S1 , en suivant les variations du pH du mélange
−
réactionnel en fonction du volume VA d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique H3 O+ (aq) +Cℓ(aq)
de concentration molaire CA = 2 × 10−2 mol.L−1
Le suivi pH-métrique de la transformation a permis d’obtenir la courbe (1) de la figure 2. Par
ailleurs, un logiciel adapté a permis d’obtenir les courbes (2) et (3) représentant les variations de la
concentration de l’espèce acide et celle de l’espèce basique du couple NH+ 4(aq) /NH3(aq) en fonction du
volume VA versé (fig 3)
1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
2. Déterminer graphiquement le volume VAE de la solution d’acide chloridrique versé à l’équiva-
lence.
3. Montrer que la concentration molaire CD en ammoniac apporté du détergent concentré est
CD = 1mol.L−1 .
4. Pour la solution (S1 ) dosé précédemment :
4.1. Ecrire l’équation de la réaction de l’am-
moniac avec l’eau.
4.2. Déterminer, en s’aidant de la courbe
(1), le pH de la solution S1 .
4.3. Déterminer, par calcul, les
[ concentra-
]
tions molaires [N H3 ] et N H4+ dans
la solution (S1 ).
4.4. Déduire la valeur du
+
pKA (N H4(aq) /N H3(aq) ).
5. Retrouver, en utilisant les 3 courbes, la va-
+
leur du pKA (N H4(aq) /N H3(aq) ) déduite pré-
cédemment.
6. 6.1. Indiquer la courbe qui correspond à
l’évolution de [N H3 ] avec le volume VA
versé.
6.2. Trouver, en utilisant la courbe (1) et
l’une des deux courbe (2) ou (3), la
concentration molaire [N H3 ] lorsque le
pH du mélange réactionnel est pH =
8,8.
EL OMRANI 180
Septième partie
181
Chapitre 23
Zns + Ni2+
(aq) Nis + Zn2+
(aq) est : K = 10
18
à 25°C .
Les piles électriques sont des dispositifs électrochimiques qui transforment l’énergie de la réaction
chimique en énergie électrique .on cite parmi elles les piles de concentration dont l’énergie provient
de la différence des concentrations des ions de deux solutions . Ce type de pile électrique est utilisé
essentiellement dans l’industrie au niveau de la galvanisation et l’étude de la corrosion .
L’objectif de cet exercice est l’étude d’une pile de concentration cuivre-cuivre .
La pile représentée dans la figure (2) est constituée de :
( bêcher ⃝
— Un 1 contenant
) un volume V1 = 50mL de solution (S1 ) de sulfate de cuivre
2+ 2−
Cu(aq) + SO4(aq de concentration C1 dans laquelle est plongée une partie d’une lame de
cuivre (L1 ).
( bêcher ⃝
— Un 2 contenant
) un volume V2 = V1 de solution (S2 ) de sulfate de cuivre
2+ 2−
Cu(aq) + SO4(aq de concentration C2 dans laquelle est plongée une partie d’une lame de
182
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
cuivre (L2 ).
— Un pont ionique qui relie les deux solutions (S1 ) et (S2 ).
On relie les deux lames de cuivre (L1 ) et (L2 ) par un
conducteur Ohmique de résistance R, un ampèremètre
et un interrupteur K.
On représente par Cu2+ 2+
(1) les ions Cu(aq) dans le bêcher
⃝ (2) les ions Cu(aq) dans le bêcher ⃝.
1 et par Cu2+ 2+
2
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K , il se produit dans la
pile une réaction d’oxydo-réduction d’équation :
Cu2+
(aq)(1) + Cu(s)(2) Cu2(aq)(2) + Cu(s)(1)
(1) −20
3.Cus + 2.Aℓ3+
(aq) 2.Aℓs + 3.Cu2+
(aq) est : K = 10 à 25°C .
(2)
EL OMRANI 183
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
Le fonctionnement d’une pile chimique est basé sur la transformation d’une partie de l’énergie
chimique, résultant des transformations chimiques, en énergie électrique.
On étudie dans cette partie la pile nickel-cobalt.
Données :
• Masse molaire du Nickel : M(Ni) 58,7g.mol−1 .
• Constante de Faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
(1)
Cos + Ni2+
(aq) Nis + Co2+ 2
(aq) est : K = 10 à 25°C.
(2)
On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bêcher contenant un volume V =
100mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II : (Ni2+ 2−
(aq) + SO4(aq) ) de concentration molaire
initiale C1 = [Ni2+ ]i = 3 × 10−2 mol.L−1 , et une plaque de cobalt dans un autre bécher contenant un
volume V =100mL d’une solution aqueuse de sulfate de cobalt II : Co2+ 2−
(aq) + SO4(aq) de concentration
molaire initiale C2 = [Co2+ ]i = 0, 3mol.L−1 . Les deux solutions sont reliées par un pont salin.
On monte en série avec cette pile un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur. On
ferme le circuit ainsi formé à un instant de date t=0.Un courant d’intensité I, considérée constante,
circule dans le circuit.
EL OMRANI 184
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 185
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
Les accumulateurs sont des convertisseurs d’énergie. Contrairement aux piles, dont les réactifs se
détruisent de manière irréversible au cours du fonctionnement, les réactifs des accumulateurs peuvent
être régénérés par une opération de recharge.
Dans cet exercice on étudiera, d’une façon simplifiée, la décharge de l’accumulateur Argent/Fer. On
réalise l’accumulateur schématisé dans la figure 3 :
- S1 est une solution aqueuse de sulfate de fer(II) Fe2+ 2−
(aq) + SO4(aq) de concentration molaire initiale
C1 = 0, 2mol.L−1 et de volume V1 = 100mL.
- S2 est une solution aqueuse de nitrate d’argent
+
Ag(aq) + NO− 3(aq) de concentration molaire initiale C2 =
C1 et de volume V1 = V2 .
Données : - Le faraday : 1F =9, 65.104 C.mol−1 ,
- Les couples Ox/Red : Ag+ /Ag ; Fe2+ /Fe.
L’accumulateur est branché aux bornes d’une lampe à
l’instant t =0. L’intensité du courant dans le circuit est
considérée constante : I =150mA.
1. La réaction spontanée est la réduction des ions argent et l’oxydation du fer. Écrire l’équation
bilan lors du fonctionnement de l’accumulateur.
2. Montrer que la concentration [Ag + ] à un instant t de fonctionnement est :
[Ag + ]t = 0, 2 − 1, 55 × 10−5 .t avec t en seconde et la concentration en mol.L−1 (on considérera
que les espèces métalliques sont en excès).
EL OMRANI 186
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
La pile chrome-argent est composée de deux compartiments liés par un pont salin. Le compar-
timent(1) est constitué d’une lame de chrome plongée dans un volume V=100 mL d’une so-
−
lution aqueuse de nitrate de chrome (III) Cr3+
(aq) + 3.NO3(aq) de concentration molaire initiale
[ ]
−1
Cr3+
(aq) = C1 = 0, 100mol.L . Le compartiment(2) est constitué d’une lame d’argent plongée dans
le volume V d’une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq) +
+ NO−3(aq) de concentration molaire
[ ]
+
initiale Ag(aq) = C1
Données :
+
- Couples intervenant dans la réaction : Ag(aq) /Ag(S) ; Cr3+
(aq) /Cr(S)
4 −1
- Constante de Faraday : 1F = 9, 65.10 C.mol ;
- Masse molaire : M (Cr) = 52g.mol−1 .
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D), un ampèremètre (A) et un interrupteur
K.
A un instant de date t0 = 0 on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant
électrique d’intensité positive constante I0 lorsque sa borne COM est reliée à l’électrode de chrome.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de l’une des électrodes diminue de 52 mg après une
durée ∆t = t1 − t0 de fonctionnement.
1. Écrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
2. Déterminer l’avancement de la réaction du fonctionnement de la pile à l’instant t1 .
3. Déduire à l’instant t1 la concentration molaire des ions chrome Cr3+ .
4. Sachant que l’intensité du courant est I0 = 50mA , trouver la valeur de l’instant t1 .
EL OMRANI 187
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
On étudie la pile plomb-fer qui fait intervenir les deux couples ox/red : P b2+ /P b et F e2+ /F e.
On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin.
Le premier compartiment est constitué d’une lame de plomb plongée dans un volume V=100 mL
−
d’une solution aqueuse de nitrate de plomb P b2+ (aq) + 2.N O3(aq) de concentration molaire initiale
[P b2+ ]i = 1, 0 × 10−3 mol.L−1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame de fer plongée
−
dans un volume V=100 mL d’une solution aqueuse de chlorure de fer (II) : F e2+ (aq) + 2.Cℓ(aq) de
concentration molaire initiale [F e2+ ]i = 4, 0 × 10−2 mol.L−1 .
La partie immergée de la lame de fer dans la solution est en excès.
Données :
- Le faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 ;
- Masse molaire M(Pb) = 207 g/mol
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D), un ampèremètre (A) et un interrupteur
K.
A un instant de date t0 = 0, on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un
courant électrique d’intensité I0 considérée constante. On négligera l’oxydation des ions F e2+ (aq) par
le dioxygène dissous dans l’eau.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de la lame de plomb a augmenté de 2,07mg après
une durée de fonctionnement ∆t = t1 − t0 .
1. Donner le nombre d’affirmations fausses parmi les affirmations suivantes :
a) La réduction se produit au niveau de l’électrode de fer.
b) L’oxydation se produit au niveau de l’électrode de plomb.
c) La lame de fer représente la cathode et c’est le pôle négatif de la pile.
d) La lame de plomb représente l’anode et c’est le pôle négatif de la pile.
2. Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
3. Déterminer à l’instant t1 le quotient de réaction lors du fonctionnement de la pile .
4. Sachant que l’intensité du courant est I0 = 2mA , trouver la valeur de l’instant t1 .
EL OMRANI 188
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 : Etude de la pile nickel - argent (SM 2021 R)
On étudie une pile électrochimique faisant intervenir les deux couples ox/red suivants : Ni2+
(aq) /Ni(s)
+
et Ag(aq) /Ag(s) . On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin.
Le premier compartiment est constitué d’une lame nickel de masse m1 = 1, 5g plongée entièrement
dans un volume V = 100mL d’une solution aqueuse contenat des ions nickel de concentration molaire
initiale [N i2+ ]i = 0, 1mol.L−1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame d’argent plongée
dans un volume V =100mL d’une solution aqueuse contenat des ions d’argent de concentration
molaire initiale [Ag + ]i = 0, 1mol.L−1
Données :
- Le faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 ;
- Masse molaire M(Ni) = 58,7 g/mol
Au cours du fonctionnement de la pile il y a réduction des ions Ag + .
1. Écrire l’équation bilan de la réaction lors du fonctionnement de la pile.
2. Déterminer la capacité de la pile (charge Qmax que celle-ci peut débiter).
3. Reliée à un circuit électrique, cette pile débite un courant d’intensité constante I = 200mA
pendant 30 min. Trouver la nouvelle concentration des ions N i2+
EL OMRANI 189
Chapitre 24
Le fer blanc, c’est l’acier recouvert d’une couche mince d’étain, il est utilisé en particulier dans la
fabrication des boites de conserve grâce à ses propriétés physiques diverses.
L’objectif de cette partie est de déterminer la masse d’étain nécessaire au recouvrement d’une plaque
d’acier par électrolyse.
On donne :
— Les couples (Ox/Red) intervenants dans cette électrolyse sont : O2g /H2 Oℓ et Sn2+
aq /Sns
— Le Faraday : 1 F = 9, 65 × 104 C.mol−1 .
— La masse molaire de l’étain : M(Sn) = 118,7 g.mol−1 .
2+
On plonge entièrement la plaque d’acier dans une solution de sulfate d’étain (Sn2+ aq + SO4(aq) ) puis
on réalise l’électrolyse de cette solution entre une électrode constituée de la plaque d’acier et une
électrode de graphite.
1. La plaque d’acier doit-elle être anode ou cathode ? Justifier.
2. On constate un dégagement gazeux de dioxygène au voisinage de l’électrode en graphite. Écrire
l’équation modélisant la réaction d’électrolyse.
3. L’électrolyse dure ∆t = 10 min avec un courant d’intensité I = 5 A. En déduire la masse
d’étain qui s’est déposée sur la plaque d’acier.
Plus de la moitié de la production mondiale en Zinc se réalise par électrolyse de solution de sulfate
de Zinc acidifiée. L’électrolyse est réalisée par utilisation de deux électrodes en graphite. Les deux
couples intervenant dans cette électrolyse sont :Zn2+(aq) /Zn(aq) et O2(g) /H2 O(aq) Sur l’un des électrodes
se dépose du Zinc métallique, et au voisinage de l’autre électrode se dégage du dioxygène gazeux.
On donne :
— Le Faraday : 1 F = 9, 65 × 104 C.mol−1 .
— La masse molaire de l’étain : M(Zn) = 65 g.mol−1 .
1. Écrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de la cathode et celle ayant
lieu au voisinage de l’anode.
2. En déduire l’équation globale modélisant la réaction de l’électrolyse.
3. On réalise industriellement cette électrolyse avec un courant d’intensité I = 8.104 A.
3.1. Calculer la masse m du métal Zinc résultante au bout de la durée de fonctionnement ∆t
= 24 h.
3.2. On considère une solution aqueuse de volume V = 1, 0.103 L, contenant des ions Zn2+
[ ] (aq)
2+ −1 ′
de concentration molaire initiale Zn(aq) = 2, 0mol.L . Calculer la durée ∆t néces-
i [ ]
saire pour que la concentration molaire effective des ions Zn2+
(aq) devienne Zn 2+
(aq) =
190
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB
L’électrolyse est utilisé pour recouvrir les métaux avec une couche mince d’un autre métal, comme
le zingage ou l’argenture… , pour les protéger de la corrosion ou pour améliorer son aspect.
Données :
— La masse volumique de l’argent : ρ = 10,5 g.cm−3 ;
— La masse molaire de l’argent M(Ag) = 108 g.mol−1 ;
— Le volume molaire dans les conditions de l’expérience VM = 25L.mol−1 ;
— 1F = 9, 65.104 C.mol−1 .
On veut argenter une assiette métallique de surface totale S = 190, 5cm2 en couvrant sa surface avec
une couche mince d’argent de masse m et d’épaisseur e = 20µm.
Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse dont l’assiette constitue l’une des électrodes .
Le deuxième électrode est une tige en platine inattaquable dans (les conditions de ) l’expérience .
+ −
L’électrolyte utilisé est une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq) + NO3(aq) de volume V =
+
200 mL (voir figure). Seuls les couples Ag(aq) /Ag(s) et O2(g) /H2 O(ℓ) interviennent dans cet électrolyse
.
1. L’assiette doit être l’anode ou la cathode ?
2. Écrire l’équation bilan de l’électrolyse .
3. Calculer la masse m de la couche d’épaisseur e déposée
sur la surface de l’assiette.
4. Quelle est la concentration molaire initiale minimale né-
cessaire de la solution de nitrate d’argent ?
5. L’électrolyse a lieu pendant une durée∆t = 30,0 min
avec un courant d’intensité constante .
5.1. Dresser le tableau d’avancement de la transforma-
tion qui a lieu au niveau de la cathode, et déduire
l’expression de l’intensité du courant I en fonction
de m , M(Ag) ,F et ∆t. Calculer la valeur de I .
5.2. Calculer le volume V (O2 ) du dioxygène formé pen-
dant ∆t.
La préparation de certains métaux se fait par l’électrolyse de solution aqueuses qui contiennent les
cations de ces métaux.
Plus de 50% de la production mondiale du zinc est obtenue par électrolyse de la solution de sulfate
de zinc acidifiée par l’acide sulfurique. Données :
— Masse molaire du zinc : M (Zn) = 65, 4mol.L−1 ;
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
La cellule de l’électrolyseur est constituée de deux électrodes et d’une solution de sulfate de zinc
acidifiée.
Un générateur électrique appliquant entre les deux électrodes une tension constante permet d’obtenir
un courant d’intensité I = 8, 0 × 104 A.
EL OMRANI 191
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB
1
L’équation de la réaction de l’électrolyse est : Zn2+
(aq) + H2 O(ℓ)
+
O2(g) + 2H(aq) +Zn(s)
2
1. Écrire la demie-équation électronique correspondant à la formation du zinc et celle correspon-
dante à la formation du dioxygène.
2. Déterminer, en justifiant la réponse, le pôle du générateur qui est lié à l’électrode au niveau
de laquelle se dégage le dioxygène .
3. L’électrolyse commence à l’instant t0 = 0.
A un instant t la charge électrique qui a été transportée dans le circuit est Q = I.∆t avec
2.F.x
∆t = t − t0 . On désigne par x l’avancement de la réaction à l’instant t . Montrer que I =
∆t
4. Calculer la masse du zinc formée pendant ∆t = 12h de fonctionnement de l’électrolyseur.
On fait déposer une couche métallique sur des métaux tels que le fer , le cuivre, l’acier... pour les
protéger contre les corrosions ou les rendre plus résistant ou améliorer leur aspect . L’objectif de
cette partie consiste à étudier le recouvrement d’une lame de fer par une couche de nickel à l’aide
de l’électrolyse .
Données :
— Masse molaire : M (N i) = 58, 7mol.L−1 ; M (O) = 16mol.L−1 ; M (S) = 32mol.L−1
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Masse volumique : µ = 8, 9 × 103 kg.m−3
On réalise une électrolyse pour recouvrir une lame rectangulaire mince de fer dont l’épaisseur est
négligeable, de longueur L = 10cm et de largeur l = 5cm par une couche de nickel d’épaisseur e sur
chacune des deux faces de la lame.
Pour cela, on immerge totalement la( lame de fer et une
) tige en platine dans un récipient contenant
une solution de sulfate de nickel II Ni(aq) + SO4(aq) de concentration massique Cm = 11g.L−1 et
2+ 2−
de volume V = 1,0 L.
On relie le pôle négatif d’un générateur à la lame de fer et son pôle positif à la tige de platine. Un
courant électrique d’intensité constante I=8,0A passe alors dans le circuit. Cet électrolyse dure 25
min.
1. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu au niveau de la cathode .
2. Calculer la quantité de matière du nickel nécessaire pour ce recouvrement. En déduire la valeur
de l’épaisseur e.
3. Quelle est la concentration molaire effective des ions nickel II dans la solution à la fin de ce
recouvrement ?
EL OMRANI 192
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB
[ ]
tration en ions Cu2+
(aq) : Cu 2+
(aq) = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 .
i
(
— Le bêcher ) mL d’une solution de sulfate de
2 contient 150
zinc Zn2+ + SO 2− 2+
4(aq) de concentration en ions Zn(aq) :
[ ] (aq)
Zn2+
(aq) = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 .
i
1. La transformation spontanée A l’instant t = 0,
Myriam a basculé l’interrupteur K dans la position 1 ;
L’ampèremètre indique alors le passage d’un courant
d’intensité constante.
1.1. Préciser l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
1.2. Calculer la quantité d’électricité Q qui passe dans
le circuit pour que la concentration des ions Cu2+
[ ] (aq)
2. La transformation forcée [ ]
−3 −1
Lorsque la concentration des ions Cu2+ (aq) = 2, 5 × 10 mol.L , Ahmed a
2+
(aq) est devenue Cu
basculé à l’instant t = 0 l’interrupteur K dans la position 2 pour recharger la pile ;
Il constate que le panneau solaire fait passer dans le circuit un courant électrique continu
d’intensité constante I =15,0mA.
2.1. Indiquer l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
2.2. Écrire l’équation bilan de la réaction qui a lieu. 2.3-
2.3. Calculer la durée ∆t nécessaire pour que la concentration des ions Zn2+
(aq) devienne :
[ ]
Zn2+
(aq) = 5, 0 × 10−3 mol.L−1 .
∆t
Certains métaux sont préparés par électrolyse d’une solution aqueuse contenant leurs cations. Plus
de 50% de la production mondiale de zinc est obtenue par électrolyse d’une solution de sulfate de
zinc acidifié par l’acide sulfurique.
On observe un dépôt métallique sur l’une des électrodes et le dégagement d’un gaz sur l’autre
électrode.
Données :
— Masse molaire du zinc : M (Zn) = 65, 4mol.L−1 ;
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
— Les couples oxydant /réducteur : Zn2+ +
(aq) /Zn(s) ; H(aq) /H2(g) ; O2(g) /H2 O(ℓ) ;
— Les ions sulfates ne participent pas aux réactions chimiques.
1. Étude de la transformation chimique :
1.1. Écrire les équations des réactions susceptibles de se produire sur l’anode et sur la cathode.
1.2. L’équation de la réaction d’électrolyse s’écrit sous la forme :
1
Zn2+
(aq) + H2 O(ℓ) O2(g) + 2H+(aq) +Zn(s)
2
Trouver la relation entre la quantité d’électricité Q circulant dans le circuit et l’avance-
ment x de la réaction d’électrolyse à un instant t.
2. Exploitation de la transformation chimique.
EL OMRANI 193
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB
L’électrolyse a lieu sous une tension de 3,5V, avec un courant d’intensité constante I = 80 kA.
Après 48h de fonctionnement, on obtient dans la cellule un dépôt de zinc de masse m.
2.1. Calculer la masse m.
2.2. A l’autre électrode, on récupère un volume V de dioxygène, sachant que le rendement de
la réaction qui produit le dioxygène est r=80% .Calculer le volume V.
Le gaz dichlore est utilisé dans la synthèse de plusieurs substances chimiques. On peut le syn-
thétiser industriellement par électrolyse d’une solution aqueuse concentrée de chlorure de sodium
−
Na+(aq) + Cℓ(aq) en utilisant deux électrodes spéciales.
Données :
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
— Les couples ox / red : Cℓ−
(aq) /Cℓ(g) ; H2 O(ℓ) /H2(g) ; O2(g) /H2 O(ℓ) ;
L’équation globale modélisant cette transformation s’écrit comme suit :
( ) ( )
− + −
2H2 O(ℓ) + 2. Na+ (aq) + Cℓ(aq)
H 2(g) + 2. Na (aq) + HO (aq) + Cℓ2(g)
EL OMRANI 194
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 195
Huitième partie
196
Chapitre 25
Plusieurs fruits contiennent des esters à gout distingué. Par exemple le gout d’ananas est dû au bu-
O
tanoate d’éthyle, qui est un ester de formule développée : CH3 CH2 CH2 C
O CH2 CH3(ℓ)
Pour satisfaire les besoins de l’industrie alimentaire en cet ester, on utilise un ester identique à l’ester
naturel extrait de l’ananas, mais synthétisé plus facilement et moins chère.
On donne :
- Masses molaires :M (O) = 16g.mol−1 , M (C) = 12g.mol−1 , M (H) = 1g.mol−1 .
1. On obtient le butanoate d’éthyle par réaction entre un acide carboxylique (A) avec un alcool
(B) en présence d’acide sulfurique, selon l’équation suivante :
O
A(ℓ) + B(ℓ) CH3 CH2 CH2 C + H2 O(ℓ)
O CH2 CH3(ℓ)
1.1. Citer les caractéristiques de cette réaction.
1.2. Donner la formule semi-développée de l’acide carboxylique (A) et l’alcool (B).
2. On chauffe par reflux, un mélange équimolaire contenant n0 = 0, 30mol d’acide (A) et
n0 = 0, 30mol d’alcool (B), en présence d’acide sulfurique. On obtient à l’équilibre 23,2 g
de butanoate d’éthyle.
2.1. Trouver, à l’aide du tableau d’avancement :
2.1.1. La constante d’équilibre K associée à la réaction étudiée.
2.1.2. La valeur du rendement r de cette réaction.
2.2. On réalise la même transformation, en utilisant n mol d’acide carboxylique (A), et n0 =
0,30 mol d’alcool (B). Calculer la quantité de matière n pour obtenir un rendement r’ =
80%.
Pour réaliser la synthèse d’un ester à partir de l’acide carboxylique RCOOH , le technicien du
laboratoire a chauffé un mélange constitué de 8, 2×10−3 mol de l’acide carboxylique et 1, 7×10−2 mol
d’éthanol C2 H5 OH, alors il a obtenu un ester de formule semi-développée :
O
C 6 H5 C
O CH2 CH3
A la fin de la réaction, il a refroidit le mélange réactionnel, et puis il a dosé l’acide carboxylique
RCOOH restant et il a trouvé nr = 2, 4 × 10−3 mol.
1. Déterminer la formule semi-développée de l’acide carboxylique RCOOH.
197
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 198
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 199
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
1.3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction qui a lieu dans chaque tube à essai et
exprimer la quantité de matière de l’ester formé n(ester)t à un instant donné t en fonction
de la quantité de matière d’acide restant n(ac)r
2. Dosage de l’acide restant
Pour doser l’acide restant à un instant t, dans le tube à essai numéro 1 on le verse dans
un erlenmeyer jaugé puis on le dilue en ajoutant de l’eau distillée froide jusqu’à obtenir un
mélange (S) de volume 100mL.
On prend 10mL du mélange (S) et on le verse dans un bécher et on le dose avec une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 1, 0mol.L−1 . (on ne tient pas compte, lors du
dosage, des ions H3 O+ provenant de l’acide sulfurique)
2.1. Ecrire l’équation de la réaction du dosage .
2.2. Donner l’expression de la constante d’acidité KA du couple CH3 COOH/CH3 COO− en
fonction des concentrations .
2.3. Déduire la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction du dosage et calculer
sa valeur à 25°C.
2.4. Le volume de la solution d’hydroxyde de sodium nécessaire pour obtenir l’équivalence est
Vb = 4, 0mL.
Déduire la quantité de matière d’ester formé dans le tube à essais numéro 1.
3. Sens d’évolution du système chimique
Les fruits contiennent des espèces chimiques organiques ayant un arôme caractéristique des esters .
On peut préparer un ester de formule brute CnH2nO2 à partir d’un acide carboxylique Cx H2x O2
et d’un alcool Cy H(2y+2) O. Dans des conditions précises on peut regénérer ces deux composés par
l’hydrolyse de l’ ester.
L’objectif de cette partie est la détermination de la formule semi développée d’un ester E à partir
de l’étude de l’hydrolyse de l’ester.
Données :
— Le produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 1, 0 × 10−14 .
— La masse molaire de l’eau : M (H2 O) = 18g.mol−1 .
— La densité de l’ester E par rapport à l’eau : d = 0,9 .
— La masse volumique de l’eau : ρe = 1g.mL−1 .
EL OMRANI 200
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
— les masses molaires atomiques : M(H)=1 g.mol−1 ; M(C)=12 g.mol−1 ; M(O)=16 g.mol−1 ;
Pour étudier l’hydrolyse d’un ester E à l’état liquide, de formule brute C4 H8 O2 , on réalise l’expérience
suivante :
On répartit à égalité la quantité de matière n1 = 0,05 mol de l’ester E dans dix tubes à essai et on
ajoute dans chaque tube à essais une quantité d’eau froide et une goutte d’acide sulfurique concentré
de telle façon que chaque tube à essai contient V1 = 5 mL du mélange .
On met dans un bécher n2 = n1 = 0.05 mol de l’ester E et une quantité d’eau froide et quelques
gouttes d’acide sulfurique concentré pour avoir dans le bécher le volume V2 = 50 mL du mélange .
A l’instant t = 0, on place les tubes à essai et le bécher dans un bain marie maintenu à une
température constante θ = 80°C
On modélise la transformation de l’hydrolyse de l’ester E par une réaction chimique dont l’équation
est :
C4 H8 O2 + H2 O Cx H2x O2 + Cy H2y+2 O
1. On fait sortir un des tubes à essai à une date t et on le met dans de l’eau glacée, puis on
dose l’acide formé dans le tube à essais à l’aide d’une solution S d’hydroxyde de sodium de
concentration molaire CB = 5, 0 × 10−1 mol.L−1 en présence d’un indicateur coloré convenable.
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction du dosage de l’acide produit par
l’hydrolyse de l’ester E vaut K = 1, 6 × 109 à 25°C.
1.1. - Écrire l’équation de la réaction du dosage.
1.2. Calculer la constante d’acidité KA du couple Cx H2x O2 /Cx H2x−1 O−
2 à 25°C.
1.3. Préciser parmi les indicateurs colorés suivants l’indicateur coloré convenable à ce dosage.
Justifier la réponse.
EL OMRANI 201
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
Les transformations chimiques peuvent être totales ou non totales .Les chimistes utilisent plusieurs
méthodes pour suivre quantitativement les transformations chimiques au cours du temps et les contrô-
ler pour augmenter leur rendement ou diminuer leur vitesse pour limiter leurs effets.
Parfois le chimiste change l’un des réactifs pour obtenir le même produit avec plus d’efficacité.
Données
Le composé organique Masse molaire (g.mol−1 ) Masse volumique (g.mL−1 )
L’acide (A) M(A) = 88,0 ρ(A) = 0, 956
L’alcool (B) M(B) = 88,0 ρ(B) = 0, 810
Anhydride butanoïque (AN) M(AN) = 158,0 ρ(AN ) = 0, 966
1. suivi temporel d’une transformation chimique
On mélange dans un erlenmeyer un volume VA = 11 mL de l’acide (A) de formule :
O
CH3 CH2 CH2 C
OH
Et 0,12 mol de l’alcool (B) de formule : CH3 CH CH2 CH2 OH
CH3
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces.
Après chauffage, il se forme un composé (E) de masse molaire M(E) = 158g.mol−1
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps
t, (fig 1).
La droite (∆) représente la
tangente à la courbe x = f
(t) à l’instant t = 0
1.1. Déterminer l’avance-
ment final de la réac-
tion,
1.2. Donner la définition
du temps de demi-
réaction et déterminer
sa valeur.
1.3. Calculer graphique-
ment la valeur de
la vitesse volumique
v(0) à l’instant t = 0.
2. Rendement de la réaction
2.1. Écrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation de la synthèse du composé
(E) à partir de l’acide (A) et l’alcool (B) et donner le nom du composé (E) suivant la
nomenclature officielle.
EL OMRANI 202
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
L’acide éthanoïque est utilisé dans la synthèse de plusieurs substances organiques, telle que l’huile
de jasmin (l’éthanoate de benzyle) qui est utilisée dans la synthèse des parfums ; cet ester peut
être préparé au laboratoire à partir de la réaction entre l’acide éthanoïque CH3 − COOH et l’alcool
benzylique C6 H5 − CH2 − OH.
On se propose d’étudier dans cette première partie le dosage d’une solution aqueuse d’acide étha-
noïque par une solution basique et la réaction de cet acide avec l’alcool benzylique.
Données :
-Toutes les mesures sont effectuées à 25◦ C.
( )
Composé organique Masse molaire en g · mol−1
L’acide éthanoïque 60
L’alcool benzylique 108
L’éthanoate de benzyle 150
On prépare un mélange constitué d’une quantité d’acide éthanoïque de masse ac m =6g et d’une
quantité d’alcool benzylique C6 H5 CH2 OH de masse mal = 10, 80g.
Après avoir ajouté quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques grains de pierre ponce,
on chauffe à reflux le mélange. On obtient à la fin de la réaction une quantité d’éthanoate de benzyle
de masse m = 9,75g .
1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification.
2. Calculer le rendement r1 de la réaction d’estérification.
3. On refait l’expérience, dans les mêmes conditions expérimentales précédentes, en utilisant ac
nac = 0, 10mol d’acide éthanoïque et nal = 0, 20mol d’alcool benzylique .Trouver dans ce cas
le rendement r2 de la réaction d’estérification.
4. Que pouvez-vous déduire en comparant r1 et r2 ?
EL OMRANI 203
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
A intervalles de temps réguliers, on ressort un tube à essai du bain marie et on le place dans de l’eau
−
glacée puis on dose l’acide restant par une solution d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) .
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe d’évolution de la quantité de matière de l’acide
éthanoïque restant dans l’erlenmeyer en fonction du temps : nr = f (t). La droite (T) représente la
tangente à la courbe à t = 0. (figure).
1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique et de l’eau glacée dans cette réaction ?
2. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide éthanoïque restant avec la solution
d’hydroxyde de sodium.
3. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
(a) L’élévation de la température conduit à l’augmentation du rendement de la réaction
d’estérification.
(b) Sous une température donnée, la vitesse volumique de la réaction d’estérification diminue
avec le temps.
(c) La constante d’équilibre dépend de la composition initiale du mélange réactionnel.
(d) L’estérification est une réaction rapide et totale.
4. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification (On symbolise le menthol par
R- OH).
5. Déterminer en mol.L−1 .min−1 la valeur de la vitesse volumique de la réaction à l’instant t=0.
6. Déterminer la valeur de t1/2 le
temps de demi- réaction.
7. Calculer le rendement de la réac-
tion d’estérification.
8. On refait l’expérience précédente,
dans les mêmes conditions expéri-
mentales, en utilisant un mélange
contenant nac = 0, 3mol d’acide
éthanoïque et nal = 0, 2mol de
menthol.
Déterminer, à l’équilibre, les
quantités de matière de l’ester
formé et de l’acide éthanoïque res-
tant dans le mélange.
Données :
— La masse volumique du méthanol : ρ = 0, 8g.mL−1 ,
— La masse molaire du méthanol : M (CH3 OH) = 32g.mol ,
— La masse molaire de l’acide benzoïque : M (C6 H5 COOH) = 122g.mol−1 .
Pour synthétiser un ester, on mélange dans un erlenmeyer une quantité d’acide benzoïque
C6 H5 COOH de masse m = 12,2g et un volume V =8mL de méthanol CH3 OH.
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques grains de pierre
ponce. On chauffe le mélange à reflux à une température θ.
1. Justifier le choix du chauffage à reflux .
2. Ecrire l’équation modélisant la réaction qui se produit .
3. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la quantité de matière d’ester formé Au cours
du temps.
EL OMRANI 204
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol C3 H7 OH.
On donne la masse molaire : M (HCOOH) = 46g.mol−1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n = 0, 2mol d’acide
méthanoïque et n = 0, 2mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t =0).
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
(a) la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
(b) le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
(c) le quotient de réaction diminue .
(d) la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du sys-
tème.
2. Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction
qui a lieu. Donner le nom du composé organique formé.
3. A un instant de date 1 t , la masse de l’acide restant est m =6,9g. Sachant que le rendement de
cette réaction est r =67%, montrer que l’état d’équilibre n’est pas encore atteint à cet instant.
CH3
un ester à odeur de fraise. L’hydrolyse de cet ester ,noté E, conduit à la formation d’un acide et
d’un alcool.
EL OMRANI 205
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB
EL OMRANI 206
Chapitre 26
Afin de comparer les actions de l’acide butanoïque et de l’anhydride butanoïque sur le propan-1-ol,
on réalise deux synthèses en utilisant le dispositif de la figure (2) :
— 1ère synthèse : on in-
troduit dans le ballon
une quantité de ma-
tière ni de propan-1-
ol et de l’acide buta-
noïque en excès.
— 2ème synthèse : on in-
troduit dans le ballon
la même quantité de
matière ni de propan-
1-ol et de l’anhydride
butanoïque en excès.
Les courbes (1) et (2) représentent respectivement l’avancement de la 1ère et de la 2ème synthèse
en fonction du temps t, figure (3).
1. Donner le nom du dispositif utilisé pour cette synthèse, justifier son choix.
2. En utilisant les formules semi- développées, écrire l’équation chimique de la 2ème synthèse .
3. A partir des deux courbes expérimentales (1) et (2), déterminer le rendement de la première
synthèse.
L’oléine est un corps gras constituant majoritaire de l’huile d’olive, c’est un triglycéride qui peut
être obtenu par la réaction du glycérol avec l’acide oléique.
Pour préparer le savon, on chauffe à reflux, une fiole contenant une masse m =10,0g d’huile
d’olive(oléine ) et un volume V = 20mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
C = 7, 5mol.L−1 et un volume V’ =10mL de l’éthanol et des pierres ponce. On chauffe le mélange
réactionnel pendant 30min puis on le verse dans une solution saturée de chlorure de sodium. Après
agitation et refroidissement du mélange, on sèche le solide obtenu et on mesure sa masse, on trouve
alors m’ = 8,0g.
Données : Glycérol : CH2 OH CHOH CH2 OH ; Acide oléique : C17 H33 COOH
Masses molaires en g.mol−1 :
Composé oléine savon
Masse molaire en g.mol−1 : M(O)=884 M(S)=304
1. Expliquer pourquoi on verse le mélange réactionnel dans une solution saturée de chlorure de
sodium.
2. Ecrire l’equation de la reaction du glycerol avec l’acide oleique .Préciser la formule semidéve-
loppée de l’oléine .
207
Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques 2Bac SMA & SMB
L’éthanoate de propyle est un ester, que l’on note E, caractérisé par son odeur de poire. Il est utilisé
dans l’industrie de la parfumerie, des arômes, des peintures, des lubrifiants ...
1. Ecrire la formule semi développée de l’ester E.
2. On réalise, à l’instant de date t =0, deux mélanges équimolaires de l’ester E et d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium. chaque mélange est constitué d’un volume VE d’une solution
de l’ester E de concentration molaire C1 = 10−2 mol.L−1 et d’un volume VB = VE d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium de même concentration. Dans des conditions expérimentales
déterminées chaque mélange réactionnel est le siège d’une réaction modélisée par l’équation :
E(aq) + HO−
(aq) CH3 COO−
(aq) + A(ℓ)
Pour l’un des mélanges l’expérience est réalisée à la température θ1 , pour l’autre, elle est
réalisée à la température θ2 avec θ2 > θ1 . [ ]
Les courbes (C) et (C’) de la figure 2 représentent l’évolution de la concentration CH3 COO−
(aq)
au cours du temps à la température θ1 et à la température θ2 .
(a) Déterminer t1/2 le temps de demi réaction de l’hydrolyse basique de l’ester E correspon-
dant à la courbe (C)
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Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques 2Bac SMA & SMB
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