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ROYAUME DU MAROC

2éme année BAC


Option : Science Mathématique A et B

Exercices de Physique Chimie


Exercices des examens nationaux de physique chimie option SM


− t /τ
Prépare par : EL OMRANI SAID

E=m E1 − e
.c 2 ( t ) =
uC
m1.m2
F = G. 2
d
2021-2022
Table des matières

I PROPAGATION D’UNE ONDE 4


1 Les ondes mécaniques progressives 5

2 Les ondes mécaniques progressives périodiques 11

3 Propagation d’une onde lumineuse 16

II TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES 23
4 La décroissance radioactive 24

5 Noyaux, masse et énergie 26

III ÉVOLUTION DES SYSTÈMES ÉLECTRIQUES 36


6 Dipôle RC 37

7 Dipôle RL 47

8 Les oscillations libres dans un circuit RLC série 54

9 Les oscillations forcées dans un circuit RLC 71

10 Modulation et démodulation d’amplitude 78

IV Mécanique 86
11 Les lois de NEWTON 87

12 Chute verticale d’un corps solide 89

13 Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 102


⃗ et E
14 Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 107

15 Satellites et planètes 113

16 Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe 117

17 Les oscillateurs mécaniques 118

2
TABLE DES MATIÈRES 2Bac SMA & SMB
V Les trns. lentes et les tras rapides d’un système chimique 140
18 Les transformations lentes et les transformations rapides 145

19 Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 147

VI Transformations non totale d’un système chimique 154


20 Transformations s’effectuant dans les deux sens 155

21 État d’équilibre d’un système chimique 156

22 Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 160

VII Sens d’évolution d’un système chimique 181


23 Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 182

24 Exemples de transformations forcées 190

VIII Méthodes de contrôle de l’évolution des systèmes chimiques 196


25 Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 197

26 Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques 207

EL OMRANI 3
Première partie

PROPAGATION D’UNE ONDE

4
Chapitre 1
Les ondes mécaniques progressives
Exercice 1
L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs des
nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air, ainsi que
l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole.
1. Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, et deux récepteurs R1 et
R2 distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscil-
loscope, aux entrées Y1 et Y2 , les
signaux reçus par les deux récep-
teurs, On obtient l’oscillogramme
représenté sur la figure 2. A repré-
sente le début du signal reçu par
R1 , et B le début de celui reçu par
R2 .
1.1. Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux
signaux reçus par les deux récepteurs R1 et R2 .
1.2. Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.
1.3. Écrire l’expression de l’élongation yB (t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation
du point A.
2. Détermination de l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une nappe souterraine de pétrole, un ingénieur utilise la sonde
d’un appareil d’échographie.
La sonde envoie, perpendiculairement à la surface libre de
la couche de pétrole, à l’instant t0 = 0, un signal ultraso-
nore de très courte durée. Une partie du signal se réfléchie
sur cette surface, tandis que l’autre partie continue la pro-
pagation dans la couche de pétrole pour se réfléchir une
deuxième fois sur son fond, et revenir vers la sonde, pour
être transformée à nouveau en un signal de très courte du-
rée aussi (Figure 3).
A l’instant t1 , la sonde révèle la raie P1 correspondante à
l’onde réfléchie sur la surface libre de la couche de pétrole,
et à l’instant t2 elle révèle la raie P2 correspondante à l’onde
réfléchie sur le fond de la couche du pétrole (Figure 4).
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole, sachant
que la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans
le pétrole brut est : v = 1,3 km.s−1 .

5
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB

Exercice 2
Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde le long d’une corde, le professeur de physique
demande à l’un des élèves de produire un ébranlement à l’une des extrémités d’une corde horizontale,
et en même temps, il demande à une élève de filmer la séquence à l’aide d’une caméra numérique
réglée sur la prise de 25 images par seconde.

Une règle blanche (R) de longueur 1 m, a été placée au voisinage


de la corde comme échelle de mesure. Après traitement informa-
tique avec un logiciel convenable, le professeur choisit parmi les
photos obtenues, les photos N°8 et N°12 (Figure ci-dessus), pour
les étudier et les exploiter.
Déterminer
1. La durée ∆t séparant la prise des deux photos N°8 et N°12
de l’onde,
2. La distance d parcourue par l’onde pendant la durée ∆t.
3. La célérité de propagation de l’onde le long de la corde.

Exercice 3
Pour déterminer la valeur approximative de la célérité d’une onde ultrasonore dans le pétrole liquide
on réalise l’expérience suivante :
Dans une cuve contenant du pétrole, on fixe à l’une de ses extrémités deux émetteurs E1 et E2 qui
sont reliés à un générateur GBF. A l’instant t0 = 0, les deux émetteurs émettent chacun une onde
ultrasonore, une se propage dans l’air et l’autre dans le pétrole. A l’autre extrémité de la cuve, on
place deux récepteurs R1 et R2 , l’un dans l’air et l’autre dans le pétrole. Les récepteurs sont à une
distance L des émetteurs. (voir figure 1)
On visualise sur l’écran d’un oscil-
loscope les deux signaux reçus par
R1 et R2 . (voir figure 2)
Données :
— les deux ondes parcourent la
même distance L = 1,84 m ;
— la célérité des ultrasons dans
l’air : Vair = 340 m.s−1 ;
— la sensibilité horizontale de
l’oscilloscope : 2ms/div .
1- Les ondes ultrasonores, sont-elles longitudinales ou transversales ? justifier.
2- En exploitant la figure 2, déterminer la valeur du retard temporel
( entre
) les deux ondes reçues.
1 1
3- Montrer que l’expression de s’écrit sous la forme : τ = L. −
Vair VP
4- Trouver la valeur approchée de la célérité VP .

Exercice 4 : Détermination de la vitesse d’écoulement d’un liquide (SM 2012 R)

Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans les liquides avec
une vitesse qui dépend de la nature du liquide et de la vitesse de son écoulement.
L’objectif de cet exercice est de déterminer la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite.
1. Propagation d’une onde ultrasonore :
Une onde ultrasonore de fréquence N = 50Hz se propagent dans une eau calme avec une vitesse

EL OMRANI 6
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB

v0 = 1500m/s
1.1. Calculer la longueur d’onde λ de cette onde ultrasonore se propageant dans une eau
calme.
1.2. La valeur de λ varie-t-elle si cette onde se propage dans l’air ? Justifier la réponse.
2. Mesure de la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite :
Une onde ultrasonore se propage à la vitesse v dans une eau qui coule à la vitesse ve dans une
conduite tel que ⃗v = v⃗0 + v⃗e , avec v⃗0 vecteur vitesse de propagation de cette onde dans une
eau calme.
Pour déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans une conduite horizontale, on y place
un émetteur E et un récepteur R des ondes ultra-sonores.
L’émetteur E et le récepteur R sont situés sur la même droite horizontale et parallèle à la
direction du mouvement de l’eau et sont séparés d’une distance d=1,0m.
L’émetteur E émet une onde ultrasonore de faible durée qui est reçue par le récepteur R.
Un dispositif adéquat permet d’enregistrer le signal u(t) reçu par le récepteur R.
On enregistre le signal u(t) dans les deux cas suivants :
— 1er cas : L’émetteur E est à la position A , et le récepteur R est à la position B (figure
1).
— 2eme cas : L’émetteur E est à la position B , et le récepteur R est à la position A (figure
2).
On considère, pour chaque cas ,l’instant de l’émission de l’onde ultrasonore par l’émetteur E
comme origine des dates.

Sens d’écoulement de l’eau Sens d’écoulement de l’eau


E R R E

A B A B
d d

Figure 1 Figure 2

La figure 3 représente les deux enregistrements obtenus (a) et (b).

u u

Enregistrement a Enregistrement b

t t
0 t1 t1 + τ 0 t1 t1 + τ

2.1. Indiquer l’enregistrement correspondant au 2ème cas .Justifier la réponse .


2.2. τ représente la différence des deux durées de propagation de l’onde ultrasonore de l’émet-
teur E au récepteur R dans les deux cas.
a Déterminer l’expression de τ en fonction de ve , v0 et d.
b En négligeant la vitesse ve devant v0 , déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau
dans la conduite sachant que τ = 2, 0µs.

EL OMRANI 7
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB

Exercice 5 : Ondes ultra-sonores


On place dans un récipient contenant de l’eau, plaque de plexiglas d’épaisseur e , on plonge dans
l’eau une sonde constituée d’un émetteur et d’un récepteur d’onde ultra-sonore (figure 1)
On visualise a l’aide d’un dispositif approprié chacun des signaux émis et reçu par la sonde. La durée
du signal ultra-sonore est très petite ; on le représente par une raie verticale.
1. En l’absence de la plaque du plexiglas, on obtient
l’oscillogramme représenté dans la figure 2.
Établir que l’instant tR auquel a été capté le
signal réfléchi par la surface réfléchissante(P)
2D
s’écrit sous la forme tR = , où v est la vi-
V
tesse de propagation de l’onde ultrasonore dans
l’eau.
2. En présence de la plaque de plexiglas ; on obtient
l’oscillogramme de la figure 3.
On représente par tA et tB les instants auxquels
sont captés les signaux réfléchis successivement
par la première surfaces (a) et la deuxième surface
(b) de de la plaque de plexiglas.
On représente par tR l’instant auquel a été captée
l’onde réfléchie sur la surface réfléchissante (P).
On représente la vitesse de propagation de l’onde
ultrasonore dans le plexiglas par v’.

2.1. Dans quel milieu (eau ou plexiglas), La vi-


tesse de propagation de l’onde est la plus
Grande ? justifier la réponse.
2.2. Exprimer t′R en fonction de D, e, v et v’.
2.3. Trouver l’expression de l’épaisseur e en fonc-
tion de v , tR , tR , tA et tB .
Calculer la valeur de e sachant que la vitesse de
propagation des ondes ultra-sonores dans l’eau
est v = 1, 42 × 103 m.s−1 .

Exercice 6 : Vérification de la pureté d’une huile (SM 2021 N)

La célérité du son dans une huile végétale dépend de sa pureté. La valeur de la célérité Vh du son
dans une huile d’olive pure se situe entre 1595m.s−1 et 1600m.s−1 .
Pour tester une huile d’olive au laboratoire, on utilise le montage de la figure 1 qui permet de
comparer les durées de parcours d’une onde ultrasonore dans des milieux différents.
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux
salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une in-
terface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement des
signaux dès que le récepteur B détecte en premier les
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en
verre entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que
l’air sépare l’émetteur E du récepteur A (figure 1).
Pour chaque valeur D de la longueur du tube on mesure, par l’intermédiaire du système informatique,
la durée ∆t écoulée entre les deux signaux reçus en A et B.
À partir de ces mesures on obtient la courbe de la figure 2 représentant les variations de ∆t en
fonction de D : ∆t = f(D).

EL OMRANI 8
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB

1. Les ondes ultrasonores sont-elles des ondes longitudi- ∆t(ms)


nales ou transversales ? Justifier.
2. Les ultrasons utilisés dans l’expérience précédente ont 1.5
une fréquence de 40 kHz. Leur célérité dans l’air est Va
1
= 340m.s−1 .
Calculer la distance parcourue par ces ultrasons dans 0.5
l’air pendant une période. D (m)
0
3. Exprimer ∆t en fonction de D, Vh et Va . 0.2 0.4 0.6
4. L’huile testée est-t-elle pure ? Justifier.
Figure 2

Exercice 7 : Ondes ultrasonores (SM 2018 R)

L’échographie est un outil du diagnostic médical. Sa technique utilise une sonde à ultrasons.
1. Détermination de la célérité d’une onde ultrasonore dans l’air :
On se propose de déterminer la célérité d’une onde ultrasonore dans l’air à partir de la mesure
de la longueur d’onde λ d’un signal émis par la sonde d’un échographe de fréquence N =
40kHz. Pour cela, on utilise un émetteur E produisant une onde périodique sinusoïdale de
même fréquence que celle de la sonde.
Les récepteurs R1 et R2 sont à égales distances de l’émetteur E. Lorsqu’on éloigne le récepteur
R2 d’une distance d (Figure 1), les deux sinusoïdes visualisées sur l’oscilloscope se décalent.
Les deux courbes sont en phase à chaque fois que la distance d entre R1 et R2 est un multiple
entier n de λ avec n ∈ N∗
1.1. Définir la longueur d’onde.
1.2. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
a) Les ultrasons sont des ondes transportant la matière.
b) Les ultrasons sont des ondes mécaniques.
c) Les ultrasons se propagent avec la même vi-
tesse dans tous les milieux.
d) Le domaine de la longueur d’onde des ondes
ultrasonores est :400nm ≤ λ ≤ 800nm.
1.3. Dans l’expérience réalisée, on relève pour n =12, la distance d = 10,2 cm. Déterminer la
célérité de l’onde dans l’air.
2. Application à l’échographie :

La sonde échographique utilisée est à la fois un émetteur et un


récepteur. Lorsque les ondes se propagent dans le corps humain,
elles sont en partie réfléchies par les parois séparant deux milieux
différents. La partie réfléchie de l’onde est reçue par la sonde puis
analysée par un système informatique. La figure 2 représente le
schéma du dispositif permettant l’échographie d’un foetus.

Lors de l’examen, une salve d’ondes est émise par l’émetteur de la sonde à la date t=0. L’onde
est réfléchie au point M1 et au point M1 . La sonde reçoit la première onde réfléchie à la date
t = t1 = 80µs et la deuxième à la date t = t1 = 130µs.
Trouver l’épaisseur ℓ2 du fœtus.
On admet que la vitesse des ondes ultrasonores dans le corps humain est VC = 1540m.s−1 .

EL OMRANI 9
Les ondes mécaniques progressives 2Bac SMA & SMB

3. Diffraction de l’onde ultrasonore dans l’air :


Le schéma expérimental représenté sur la figure 3 comporte :
— L’émetteur E émettant l’onde ultrasonore de fréquence
N = 40kHz,
— le récepteur R1 lié à un oscilloscope,
— une plaque métallique (P) percée d’une fente rectangu-
laire de largeur a très petite devant sa longueur,
— une feuille graduée permettant de mesurer les angles en
degrés.
On déplace le récepteur R1 dans le plan horizontal d’un angle θ sur l’arc de cercle de centre F
et de rayon r = 40cm et on note pour chaque amplitude Um de l’onde reçue par R1 , l’angle θ
correspondant.
3.1. Comparer la longueur d’onde de l’onde incidente avec celle de l’onde diffractée.
3.2. On donne a = 2,6cm.
Trouver la distance du déplacement du récepteur pour observer le premier minimum
d’amplitude Um de la tension du récepteur.

EL OMRANI 10
Chapitre 2
Les ondes mécaniques progressives pério-
diques
Exercice 1 : Étude des ondes à la surface de l’eau. (PC 2009 R)
Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement de ces vagues.
On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives et sinu-
soïdales de période T = 7 s.
1. L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
2. Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant
que la distance séparant deux crêtes consécutives est d =
70 m.
3. La figure 1 modélise une coupe verticale de l’aspect de la
surface de l’eau à un instant t. On néglige le phénomène de
dispersion, et on considère S comme source de l’onde et M
son front loin de S de la distance SM.
3.1. A l’aide de la figure 1 , écrire l’expression du retard
temporel τ du mouvement de M par rapport à S en
fonction de la longueur d’onde λ et V. Calculer la valeur
de τ .
3.2. Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de M à
l’instant où l’onde l’atteint.
4. Les ondes arrivent à un portail de largeur a = 60 m situé entre deux quais d’un port (Figure
2). Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les ondes après la traversée du
portail, et donner le nom du phénomène observé.

Exercice 2 : Propagation d’une onde mécanique à la surface de l’eau

On crée, à l’instant t0 , en un point S de la surface de l’eau, une onde mécanique progressive


sinusoïdale de fréquence N = 50 Hz.
La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t. La règle
graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée.

Déterminer :
1. Longueur d’onde λ,
2. La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau,
3. L’instant t, où la coupe de la surface de l’eau est représentée,
4. On considère un point M de la surface de l’eau, éloigné de la source S d’une distance SM=6cm.
11
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB

Le point M reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ . écrire la
relation entre l’élongation du point M et celle de la source S ?

Exercice 3 : ondes ultrasonores (SM 2009 N)


Les ondes ultrasonores sont des ondes de fréquence supérieure à celle des ondes sonores audibles par
l’homme. Elles sont exploitées dans plusieurs domaines, comme l’échographie.
Le but de cet exercice est :
— L’étude de la propagation des ondes ultrasonores ;
— Détermination des dimensions d’un tube métallique.
1. Propagation des ondes mécaniques :
1.1. Écrire la définition de l’onde mécanique progressive.
1.2. Quelle est la différence entre l’onde mécanique longitudinale et l’onde mécanique trans-
versale ?
1.3. Propagation des ondes ultra-sonores dans l’eau :
On pose un émetteur E et deux récepteurs R1 et R2 des ondes ultra-sonores dans une cuve
remplie d’eau, de façon à ce que l’émetteur et les deux récepteurs sont alignés suivant
une règle graduée (Figure 1).

Figure 1
L’émetteur émet une onde ultrasonore qui se propage dans l’eau et arrive aux récepteurs
R1 et R2 . Les deux signaux captés par les deux récepteurs R1 et R2 , sont appliques
successivement aux entrées d’un oscilloscope.
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent au
zéro de la règle, on constate sur l’écran de l’oscilloscope
l’oscillogramme représenté sur la figure 2, où les deux div
courbes correspondant aux signaux captés par R1 et R2
sont en phases.
La sensibilité horizontale est fixée sur 5µs.div −1 .
On éloigne R2 suivant la règle graduée, on constate que
la courbe correspondante au signal capté par R2 est dé-
calée vers la droite. Les deux signaux captés par R1 et
R2 deviennent à nouveau en phase, lorsque la distance Figure 2
entre R1 et R2 est d = 3 cm.
1.3.1. Écrire la définition de la longueur d’onde λ.
1.3.2. Écrire la relation entre la longueur d’onde λ, la fréquence N des ultrasons et sa célérité
de propagation dans un milieu quelconque.
1.3.3. En déduire de cette expérience, la valeur Ve de la célérité de propagation des ultrasons
dans l’eau.
1.4. Propagation des ultrasons dans l’air : On conserve le même dispositif précédent (d = 3
cm), et on vide la cuve, le milieu de propagation des ultrasons devient ainsi l’air. On
observe que les deux courbes correspondant aux signaux captés par R1 et R2 ne sont plus
en phases.

EL OMRANI 12
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB

a) Expliquer le phénomène observé.


b) Calculer la valeur minimale de la distance de laquelle il faut éloigner le récepteur R2
pour que les deux signaux deviennent à nouveau en phase.
On donne : La célérité de propagation des ultrasons dans l’air Va = 340m.s−1 .
2. Utilisation des ultrasons pour mesurer les dimensions d’un tube métallique.
Une sonde jouant le rôle d’un émetteur et D e Métal
récepteur, émet une onde ultra-sonore de
courte durée dans une direction normale à
l’axe du tube cylindrique (Figure 3).
Cette onde traverse le tube et se réfléchit
à chaque changement de milieu de propaga- Ì
tion, pour revenir à la sonde, qui la trans- Ë Sonde
forme en signal électrique de courte durée. Ê
On visualise à l’aide d’un oscilloscope à mé-
moire, les signaux émis et reçus. Air
L’oscillogramme obtenu au cour du test fait
sur le tube, a permis de tracer le diagramme
de la figure 4.
On observe des raies sous forme de pics ver- Figure 3 : Section longitudinale
ticaux : P0 , P1 , P2 , P3 . d’un tube métallique
— P0 : correspond à l’instant de l’émission.
— P1 : correspond à l’instant de la réception, par la sonde, de l’onde réfléchie Ê .
— P2 : correspond à l’instant de la réception, par la sonde,
de l’onde réfléchie Ë. Amplitude
— P3 : correspond à l’instant de la réception, par la sonde, P0
de l’onde réfléchie Ì. P1 Figure 4
On donne : la vitesse de propagation des ultrasons :
P2 P3
— Dans le métal du tube : vm = 1, 00.104 m.s−1
— Dans l’air : va = 340m.s−1 . t(µs)
2.1. Trouver l’épaisseur e du métal du tube ;
0 6 7 257
2.2. Trouver la valeur D du diamètre interne du tube.

Exercice 4 : Propagation d’une onde ultrasonore (SM 2016 R)

On trouve parmi les applications des ondes ultrasonores, l’exploration du relief des fonds marins
et la localisation des regroupements de poissons, ce qui nécessite la connaissance de la vitesse de
propagation de ces ondes dans l’eau de mer.
Le but de cet exercice est de déterminer la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
et dans l’eau de mer.
1. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émet-
teur E d’ondes ultra-
sonores et deux récep-
teurs R1 et R2 comme
l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde ultrasonore progressive sinusoïdale qui se propage dans l’air.
Celle-ci est captée par les deux récepteurs R1 et R2 . On visualise, à l’oscilloscope, sur la voie
Y1 le signal capté par R1 et sur la voie Y2 le signal capté par R2 .

EL OMRANI 13
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB

Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouve aux signaux captés sont en phase (figure 2 ).
En éloignant R2 de R1 , on constate que les deux courbes ne restent plus en phase.
En continuant d’éloigner R2 de R1 , on constate que les deux courbes se retrouvent à nouveau
en phase et pour la quatrième fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R1 et R2 est
d = 3, 4 cm (fig 1)
1.1. Choisir la proposition juste, parmi les propositions suivantes :
a. Les ondes ultrasonores sont des ondes électroma-
gnétiques. Figure 2
b. Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans
le vide .
c. Le phénomène de diffraction ne peut pas être ob-
tenu par les ondes ultrasonores.
d. Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec
une vitesse égale à la célérité de la lumière
SH = 10µs/div
1.2. Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1.3. Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore sonore dans l’air est V a =
340m.s−1
2. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de
mer :
L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air
l’autre étant rempli d’eau de mer (figure 3).
Le récepteur R1 capte
l’onde qui se propage dans Air Y1
Récepteur R1
l’air et le récepteur R2
Emetteur E
capte l’onde qui se propage Eau de mer Récepteur R2 Y2
dans l’eau de mer.

Soient ∆t le retard tempo-
rel de réception de l’onde Figure 3
qui se propage dans l’air
par rapport à celle qui se propage dans l’eau de mer ∆t(ms)
et ℓ la distance entre l’émetteur et les deux récep-
teurs.
En mesurant le retard ∆t pour différentes distances
entre L’émetteur et les deux récepteurs (figure 3),
on obtient la courbe de la figure 4. 1
2.1. Exprimer ∆t en fonction de ℓ, Va et Ve vitesse ℓ(m)
de propagation de l’onde dans l’eau de mer. 0
0.2
2.2. Déterminer la valeur de Ve Figure 4

Exercice 5 : Propagation d’une onde le long d’une corde

Une lame vibrante en mouvement sinusoïdale de fréquence N, fixée à l’extrémité d’une corde élastique
SA très longue et tendue horizontalement, génère le long de celle-ci une onde progressive périodique
non amortie de célérité v. un dispositif approprié, placé en A, empêche toute réflexion des ondes.
Le mouvement de S débute à l’instant t = 0.

EL OMRANI 14
Les ondes mécaniques progressives périodiques 2Bac SMA & SMB

Les courbes (1) et (2)


de la figure ci-dessous re-
présentent l’élongation d’un
point M de la corde, situé
à la distance d de S, et l’as-
pect de la corde à un instant
t1 .
1. Identifier, en justifiant, la courbe représentant l’aspect de la corde à l’instant t1 .
2. Donner le nombre d’affirmations justes parmi les affirmations suivantes :
a) Le phénomène de diffraction ne se produit jamais pour une onde mécanique,
b) Les ondes progressives périodiques sinusoïdales se caractérisent par une périodicité tem-
porelle et une périodicité spatiale.
c) L’onde qui se propage le long de la corde est une onde longitudinale.
d) La vitesse de propagation d’une onde mécanique ne dépend pas de l’amplitude de l’onde ?
3. Par exploitation des courbes précédentes, déterminer :
3.1. La longueur d’onde λ, la période T et la célérité v de l’onde.
3.2. Le retard τ du point M par rapport à la source S de l’onde et déduire la distance d.
4. On donne la relation qui lie la célérité v de l’onde,
√ la tension F de la corde et sa masse linéique
F
µ (quotient de la masse sur la longueur) : v = .
µ
4.1. En utilisant les équations aux dimensions, vérifier l’homogénéité de la relation précédente.
4.2. La corde est-elle un milieu dispersif ? justifier.
4.3. On double la tension F de la corde (F’= 2F) sans modifier la fréquence N. déterminer
dans ce cas la longueur d’onde λ.

EL OMRANI 15
Chapitre 3
Propagation d’une onde lumineuse
Exercice 1 : Détermination de la fréquence de l’onde lumineuse (SM 2008 R)
Une lumière monochromatique dont la longueur d’onde λ
émit par une source laser rencontre verticalement de fins fils
verticaux dont le diamètre d est connu.
D
On voit l’aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à
distance D de fil. Nous mesurons la largeur L de la tache cen- fil
• θ
trale et Nous calculons l’écart angulaire θ entre le centre de L
la tache centrale et la 1ere extinction pour un fil particulier. Laser
(Figure 1).
Données : Figure 1
— L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tanθ ≈ θ.
— Vitesse de la lumière dans l’air : c = 3.108 m.s−1 .
1. Donner La relation entre θ, λ et d.
2. Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, λ, d et D.
( )
1
3. La courbe θ = f est représentée sur la figure 2.
d
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la lon-
gueur d’onde λ de la lumière monochroma- θ (10−2 rad)
tique utilisée. 0.44
3.2. En déduire la fréquence v de l’onde.
0.33
4. On met une source lumineuse blanche a la place de
laser. La longueur de la lumière visible se trouve 0.22
entre λv = 400nm (violet) et λR = 800nm (rouge).
4.1. Déterminer la longueur d’onde de la lumière 0.11 1
monochromatique qui correspond à la valeur (104 .m−1 )
d
maximale de la largeur de la tache centrale. 0
0.2 0.4 0.6 0.8
4.2. Expliquez pourquoi la couleur de centre de Figure 2
la tache centrale apparaît blanche.

Exercice 2 : Détermination du diamètre d’un fil fin (SM 2010 R)

Lorsque la lumière rencontre un obstacle, elle ne se propage plus en ligne droite , il se produit le
phénomène de diffraction. Ce phénomène peut être utilisé pour déterminer le diamètre d’un fil très
fin .
Données :
— La célérité de la lumière dans l’air est C = 3, 00 × 108 m.s−1 .
— L’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction lors de la diffraction
λ
par une fente ou par un fil est exprimé par la relation θ = dont λ est la longueur d’onde et
a
a la largeur de la fente ou le diamètre du fil.
16
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB

1. Diffraction de la lumière :
On réalise une expérience de diffraction à l’aide d’une lumière monochromatique de fréquence
ν = 4,44×1014 Hz.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse
une fente verticale de largeur a.
La figure de diffraction est observée sur un écran vertical
placé à une distance D = 50,0 cm de la fente.
La figure de diffraction est constituée d’une série de
taches situées sur une perpendiculaire à la fente, figure
(1).
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres, sa largeur est L1 = 6, 70×10−1 cm.
1.1. Quel est la nature de la lumière que montre cette expé-
rience ?
1.2. Trouver l’expression de a en fonction de L1 , D, ν et c.
Calculer a.
2. On place entre la fente et l’écran un bloc de verre de forme paral-
lélépipédique comme l’indique la figure (2). L’indice de réfraction
du verre pour la lumière monochromatique utilisée est n = 1,61.
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse centrale prend une valeur L2 .
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n.
3. Détermination du diamètre du fil de la toile d’araignée :
On garde la source lumineuse et l’écran à leur place. On enlève le bloc de verre et on remplace
la fente par un fil rectiligne vertical de la toile d’araignée. On mesure la largeur de la tache
centrale sur l’écran, on trouve alors L3 = 1,00cm.
Déterminer le diamètre du fil de toile d’araignée.

Exercice 3 : Détermination de la longueur d’onde d’un rayon lumineux (SM 2011 R)


C
Le milieu de propagation des ondes lumineuses est caractérisé par l’indice de réfraction n = pour
V
une fréquence donnée, dont C est la vitesse de propagation de la lumière dans le vide ou dans l’air
et V la vitesse de propagation de la lumière monochromatique dans ce milieu.
L’objectif de cet exercice est d’étudier la propagation de deux rayons lumineux monochromatiques
de fréquences différentes dans un milieu dispersif.
1. Détermination de la longueur d’onde λ d’une lumière monochromatique dans l’air :
On réalise l’expérience de diffraction en utilisant une lumière monochromatique de longueur
d’onde λ dans l’air.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse une plaque opaque dans laquelle se
trouve une fente horizontale de largeur a = 1,00 mm (figure 1).
On observe sur un écran vertical placé à D = 1,00 m de la fente des taches lumineuses .La
largeur de la tâche centrale est L=1,40 mm.
1.1. Choisir la réponse juste :
La figure de diffraction observée sur l’écran est :
a) Suivant l’axe x’x ;
b) Suivant l’axe y’y .

1.2. Trouver l’expression de λ en fonction de a , L, et D. calculer λ.


2. Détermination de la longueur d’onde d’une lumière monochromatique dans le
verre transparent.

EL OMRANI 17
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB

Un rayon lumineux (R1 ) monochromatique de fréquence ν1 =


3,80×1014 Hz arrive sur la face plane d’un demi cylindre en
verre transparent au point d’incidence I sous un angle d’inci-
dence i = 60°. Le rayon (R1 ) se réfracte au point I et arrive à
l’écran vertical au point A (figure 2).
On fait maintenant arriver un rayon lumineux monochroma-
tique (R2 ) de fréquence ν2 = 7,50×1014 Hz sur la face plane
du demi cylindre sous le même angle d’incidence i = 60°.
On constate que le rayon (R2 ) se réfracte aussi au point I mais il arrive à l’écran vertical en
un autre point B de tel sorte que l’angle entre les deux rayons réfractés est α = 0,563°.
Données :
— L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence ν1 est n1 = 1,626 .
— L’indice de réfraction de l’air est 1,00.
— c =3,00×108 m.s−1 .
3. Montrer que la valeur de l’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence
ν2 est n2 = 1,652.
4. Trouver l’expression de la longueur d’onde λ2 du rayon lumineux de fréquence ν2 dans le verre
,en fonction de c, n2 et ν2 . Calculer λ2 .

Exercice 4 : De la dispersion de la lumière à la diffraction (SM 2013 N)

La fréquence d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation ; elle dépend uni-
quement de la fréquence de la source. La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans un milieu
transparent et elle est toujours plus petite que la vitesse de sa propagation dans le vide et sa valeur
dépend du milieu de propagation. On constate aussi que l’onde Lumineuse se diffracte lorsqu’elle
traverse une fente de largeur relativement faible.
L’objectif de cet exercice est d’étudier le phénomène de dispersion et celui de la diffraction.
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale
à sa vitesse de propagation dans le vide c = 3, 00 × 108 m.s−1 .

Couleur de la radiation rouge(R) violet (V)


La longueur d’onde dans l’air en µm 0,768 0,434
L’indice de réfraction du verre 1,51 1,52

1- Dispersion de la lumiere :
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la sur-
face d’un demi-disque en verre ; on observe sur l’écran (fig 1) les sept
couleurs du spectre allant du rouge (R) au violet (V).
1-1- Exprimer la longueur d’onde λR de la radiation rouge dans le
verre en fonction de l’indice de réfraction nR du verre et de λ0R
(longueur d’onde dans l’air de ce rayonnement).
1-2- L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une ra-
diation monochromatique de longueur d’onde λ0 dans l’air est
B
modélisé par la relation : n = A + 2
λ0
Dont A et B sont des constantes qui dépendent du milieu.
Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé.
2- Diffraction de la lumiere :
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur d’onde
λ dans l’air émise par un dispositif laser, en utilisant une fente de largeur a comme l’indique

EL OMRANI 18
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB

la figure 2. On mesure la largeur d de la tache centrale


( )pour différentes valeurs de la largeur
1
a de la fente et on représente graphiquement d = f ; on obtient alors la courbe indiquée
a
dans la figure 3.

λ
2-1- Trouver l’expression de d en fonction de λ, a et D. sachant que θ = (θ petit exprimé
a
en rad)
2-2- A l’aide de la figure 3, déterminer la valeur de λ.

Exercice 5 : Les ondes lumineuses (SM 2015 R)

Le but de cet exercice est d’étudier la propagation d’une onde lumineuse émise par une source laser
à travers un prisme (P) en verre d’indice de réfraction n pour cette radiation. La longueur d’onde
de cette radiation dans l’air est λ0 .
Données :
— Célérité de la lumière dans l’air : c =3,00×108 m.s−1 ;
— Indice de réfraction du prisme n = 1,61 ;
— λ0 = 633nm.
1. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
1.1. La lumière a la même célérité dans tous les milieux transparents.
1.2. La fréquence d’une onde lumineuse varie lorsqu’elle passe d’un milieu transparent à un
autre.
1.3. La longueur d’onde d’une onde lumineuse ne dépend pas de la nature du milieu de
propagation.
1.4. L’indice de réfraction d’un milieu transparent dépend de la longueur d’onde de la radiation
monochromatique qui le traverse.
1.5. Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
2. Un faisceau de lumière monochromatique de longueur d’onde λ0 émis de la source laser est
envoyé sur l’une des faces du prisme (P) (voir figure ci-dessous).
2.1. Cette radiation appartient-elle au domaine du spectre visible ? justifier.
2.2. Calculer la fréquence ν de cette radiation.
2.3. Déterminer pour cette radiation, la vitesse de propaga-
tion et la longueur d’onde λ dans le prisme.
2.4. On remplace la source laser par une source de lumière
blanche. Qu’observe-t-on sur l’écran (E) après que la
lumière blanche ait traversé le prisme ? Quel est le phé-
nomène mis en évidence par cette expérience ?

EL OMRANI 19
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 6 : Diffraction d’une lumière monochromatique (SM 2017 N)

On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un
laser hélium-néon(He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est λ = 633nm.
Données :
— Célérité de la lumière dans l’air : c =3,00×108 m.s−1 ;
— Pour les petits angles : tan θ ≃ θ où θ est exprimé en radian.
Diffraction de la lumière monochromatique
émise par le laser hélium-néon(He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un
diaphragme, on utilise la lumière rouge mo-
nochromatique émise par le laser hélium-
néon. Pour cela, on réalise l’expérience sché-
matisée sur la figure 1.
On éclaire la fente de largueur a par le fais-
ceau laser et on observe des taches lumi-
neuses sur un écran placé à une distance D
de la fente. Ces taches sont séparées par des
zones sombres. La largeur de la tache cen-
trale est ℓ.
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a) Dans le verre, la lumière se propage avec une vitesse plus grande que dans l’air.
λ
b) L’écart angulaire est : 2.θ = .
a
c) La fréquence de la lumière émise par le laser hélium-néon est ν = 4, 739 × 1014 Hz .
d) L’écart angulaire est plus grand si on remplace la lumière rouge par une lumière violette.
2. Dans le cas des petits angles, établir l’expression de la largeur a en fonction de D, ℓ et λ.
Pour une distance D = 1,5m on mesure la largeur de la tache centrale et on trouve ℓ = 3,4cm.
Calculer a.
3. On modifie la distance entre la fente et l’écran en prenant D’ = 3m. Calculer la valeur de
l’écart angulaire et celle de la largeur de la tache centrale.

Exercice 7 : Diffraction de la lumière

On considère c = 3 × 108 m.s−1 la célérité d’une onde lumineuse dans l’air.


Le schéma de la figure suivante représente un montage expérimental pour l’étude de la diffraction
de la lumière.
Une fente de largeur a est éclairée avec une lumière la-
ser rouge, de longueur d’onde λ1 = 632,8nm, puis par
une lumière jaune, d’une lampe à mercure, de longueur
d’onde λ2 inconnue. Sur un écran situé à la distance D
de la fente, on visualise successivement les figures de dif-
fraction obtenues. En lumière rouge, la tache centrale a
une largeur X1 = 6,0cm et en lumière jaune une largeur
X2 = 5,4cm.
1. Donner le nombre d’affirmations fausses parmi les affirmations suivantes :
a. L’expérience décrite sur la figure met en évidence le phénomène de la dispersion de la
lumière.
λ
b. Si une onde de longueur d’onde λ passe à travers une fente de largeur a = dans un
2
même milieu, alors sa célérité change.

EL OMRANI 20
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB

λ
c. Si une onde de longueur d’onde λ passe à travers une fente de largeur a = dans un
2
même milieu, alors sa longueur d’onde est divisée par 2.
d. Dans un milieu dispersif, si la longueur d’onde diminue, alors la célérité du signal aug-
mente.
2. On se limite dans le cas de faibles écarts angulaires où tanθ ≈ θ avec θ exprimé en radian.
2.1. Donner l’expression permettant de déterminer l’angle θ en utilisant exclusivement les
grandeurs présentes sur la figure.
λ
2.2. Montrer que le rapport est constant pour un dispositif expérimental donné et déduire
X
la longueur d’onde λ2 .
3. Si on réalise la même expérience en utilisant une lumière blanche, on observe une tache centrale
blanche et des taches latérales irisées. Interpréter l’aspect de la figure observée.
4. Calculer la longueur d’onde de la lumière rouge du laser utilisé lorsqu’elle se propage dans un
milieu d’indice n = 1,5 ainsi que sa vitesse de propagation dans ce milieu.

Exercice 8 : Propagation des ondes mécaniques et des ondes électromagnétiques

1. Donner le nombre d’affirmations justes parmi les affirmations suivantes :


a. Les ultrasons sont des ondes longitudinales.
b. Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
c. La fréquence d’une onde ultrasonore varie en passant de l’air à l’eau.
d. Si on double la fréquence d’une onde sinusoïdale dans un milieu non dispersif, alors sa
vitesse de propagation est divisée par 2.
2. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire à côté, parmi les quatre réponses
proposées, la réponse juste sans ajouter aucune justification ni explication.
2.1. L’affirmation juste est :
— Lors de la propagation d’une onde mécanique progressive, il y a transport de la
matière.
— Une onde mécanique à la surface de l’eau peut transporter un objet flottant.
— Une onde sonore se propage dans le vide.
— Lors de la diffraction d’une onde mécanique progressive périodique, sa fréquence ne
change pas.
2.2. Le son émis par un haut-parleur est une onde :
— mécanique, longitudinale.
— électromagnétique, transversale.
— mécanique, transversale.
— électromagnétique, longitudinale.
3. Un faisceau laser de fréquence f1 = 4, 76 × 1014 Hz éclaire une fente verticale de largeur a. On
place un écran E perpendiculairement à la direction du faisceau, à une distance D = 1,6m de
la fente. On observe une figure de diffraction dont la tache centrale a une largeur ℓ1 = 8cm.
On donne c = 3 × 108 m.s−1 la célérité d’une onde lumineuse dans l’air et on se limite dans le
cas de faibles écarts angulaires où tanθ ≈ θ avec θ exprimé en radian.
3.1. Faire le schéma du montage et de la figure de diffraction en faisant apparaitre l’écart
angulaire θ.
3.2. Trouver la valeur de la largeur a de la fente.

EL OMRANI 21
Propagation d’une onde lumineuse 2Bac SMA & SMB

3.3. On change le faisceau laser par une source lumineuse émettant une lumière monochro-
matique de longueur d’onde λ2 = 450nm. Comment la largeur de la tache centrale de la
figure de diffraction va-t-elle varier ? Justifier la réponse.

Exercice 9 : Nature ondulatoire de la lumière


le caractère ondulatoire de l lumière fut établi au XIX e par des expériences de diffraction et d’autres
expériences montrant, par analogie avec les ondes mécaniques, que la lumière peut être décrite comme
une onde.
1. une onde lumineuse est elle une onde mécanique ?
2. Fresnel a exploité le phénomène de diffraction de la lumière par un fil de fer.
Indiquer quel doit être l’ordre de grandeur du diamètre a du fil pour observer le phénomène
de diffraction.
3. parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il d’exactes ?
a) La lumière est une onde transversale, dont la célérité est la même dons tout milieu
transparent.
b) La lumière monochromatique d’un laser est constituée de radiations d’une seule longueur
d’onde mais de plusieurs fréquences différents.
c) La dispersion de la lumière blanche par un prisme montre que l’indice de réfraction du
milieu varie avec la fréquence.
d) Le vide est parfaitement non dispersif.

4. Pour mesurer, par diffraction, la longueur d’onde d’un


laser émettant une lumière monochromatique de lon-
gueur d’onde λ on réalise l’expérience de diffraction en
utilisant es fils fins (figure 1).
On se limite dans le cas de faibles écarts angulaires où
tanθ ≈ θ avec θ exprimé en radian.
La figure 1 représente le schèma de diffraction obtenue
sur un écran blanc situé à une distance D = 2,0m des fils.
Pour chaque fil de diamètre a, on mesure la longueur L
de la tache centrale. A partir de ces mesures et d’autres
données on obtient la courbe de la figure 2 représentant
1
les variations de l’écart angulaires θ en fonction de :
( ) a
1
θ=f .
a

4.1. Déterminer graphiquement la longueur d’onde du laser utilisé.


4.2. On place dans le même dispositif expérimental un fil de diamètre a1 inconnu. La largeur
de la tache centrale de diffraction vaut alors L1 = 4cm. Déterminer a1

EL OMRANI 22
Deuxième partie

TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES

23
Chapitre 4
La décroissance radioactive
Exercice 1 :

1. Par une série de transformations radioactives, l’uranium 238 206


92 U se transforme en plomb 82 Pb.

Certaines étapes correspondent à une radioactivité α, les autres à une radioactivité β .
Écrire l’équation-bilan globale et déterminer le nombre de particules α et β − émises.
2. Un noyau d’uranium 235 0 140
92 U bombardé par un neutron noté 1 n donne du xénon 54 U et du
strontium Sr dont le nombre de masse est 94.
Écrire l’équation-bilan correspondant à cette réaction nucléaire et déterminer le nombre de
charge du strontium ainsi que le nombre de neutrons formés.

Exercice 2 :

1. Écrire l’équation-bilan de la désintégration correspondante et donner la composition du noyau


fils ainsi que son symbole.
2. Que vaut le nombre N0 de noyaux radioactifs contenus dans une masse m0 = 10−5 g d’astate
211
85 At ?
Données :
Z(Pb) = 82 ; Z(Bi) = 83 ; Z(Po) = 84 ; Z(Rn) = 86 ; Z(Fr) = 87 ; Z(Ra) = 88
NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ; mmucleon ≈ 1, 66 × 10−27 kg

Exercice 3 :
Le polonium se désintègre en émettant des particules α. La réaction nucléaire correspondante a pour
équation-bilan :
210 4 206
84Po 2He + 82Pb

1. A la date t = 0, on considère une masse m0 = 1 g de polonium.


Quelle est, à la date t’ = 277 jours, la masse d’hélium obtenue ?
2. Quelle masse de polonium reste-t-il au bout de deux ans ?
Données : Masse de la particule α ≈ 4g.mol−1 ; M(Po) ≈ 210g.mol−1 ;
t1/2 (P o) = 138, 5jours ; 1anne = 365, 25jours ; NA = 6, 02 × 1023 mol−1

Exercice 4 :
Les isotopes 235 et 238 de l’uranium représentent actuellement respectivement 0, 72% et 99, 28% de
cet élément.
1. Exprimer le rapport actuel du nombre de noyaux de l’isotope 238 et de l’isotope 235.
2. Donner l’ordre de grandeur de l’âge de l’élément uranium.
Données :
λ235 = 1, 02 × 10−9 an−1 ; λ238 = 1, 55 × 10−10 an−1 Les deux isotopes sont supposés formés en abon-
dance égale.

24
La décroissance radioactive 2Bac SMA & SMB

Exercice 5 :

1. Le thorium 227
90 Th est un émetteur radioactif α.
Écrire l’équation-bilan de sa désintégration radioactive sachant qu’elle mène au radium Ra.
227
2. Déterminer l’activité de 1mg de thorium 90 Th. Données :

90 Th) = 18, 3 jours ; NA = 6, 02 × 10


t1/2 (227 23
mol−1 ; M(Th) ≈ 227g.mol−1

Exercice 6 : Datation des sédiments marins (SM 2010 N)

Le thorium 230
90Th est utilisé pour dater les coraux et les sédiments marins, car sa concentration à la
surface des sédiments qui sont en contact avec l’eau de mer reste constante, et elle diminue selon la
profondeur dans le sédiment.
1. L’uranium 238
92U dissout dans l’eau de mer , donne des atomes de thorium
230
90Th avec émission
de x particules α et y particules β − .
1.1. Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en précisant la valeur de x et celle de
y.
1.2. On désigne par :
230
— λ la constante radioactive du thorium 90Th ;
— λ′ la constante radioactive de l’uranium 238
92U ;
— N( 230
90Th) le nombre de noyaux de thorium 230 à l’instant t ;
— N( 238
92U) le nombre de noyaux de l’uranium 238 au même instant t.
N ( 230
90Th)
Monter que le rapport 238 reste constant quand le thorium 230 et l’uranium 238
N ( 92U)
ont même activité.
2. Le noyau du thorium 230 se désintègre en donnant un noyau de radium 226 226 880Ra.
Écrire l’équation de cette réaction nucléaire en précisant la nature du rayonnement émis .
3. On appelle N(t) le nombre de noyaux de thorium 230 qui se trouve dans un échantillon de
corail à l’instant t et N0 le nombre de ces noyaux à t = 0.
Le graphe ci contre représente l’évolution du rapport N (t)
N (t)
en fonction du temps. N0
N0
A l’aide de ce graphe, vérifier que la demi-vie du tho-
rium 230 est : t1/2 = 7, 5 × 104 ans
4. Ce graphe est utilisé pour dater un sédiment marin.
Un échantillon de sédiment de forme cylindrique de
hauteur h est prélevé au fond de l’océan.
L’analyse d’un fragment (1) pris à la base supérieure 0,2
de cette échantillon, qui est en contact avec l’eau de
0
mer, montre qu’il contient ms = 20 µg de thorium 100 t(103 ans)
230. Un fragment (2), de même masse, pris à la base
inférieure de l’échantillon contient une masse mp =
1,2µg de thorium 230.
On prend pour origine des dates (t = 0) l’instant où la masse du thorium est m0 = ms .
Déterminer, en années, l’âge de la base inférieure de l’échantillon.

EL OMRANI 25
Chapitre 5
Noyaux, masse et énergie
Exercice 1 : Datation par la méthode Uranium - Thorium (SM 2008 N)

Le Thorium se trouvant dans les roches marines, résulte de la désintégration spontanée d’Uranium
234 au cour du temps. C’est pourquoi le Thorium et l’Uranium se trouvent dans toutes les roches
marines en proportions différentes selon leurs dates de formation.
On dispose d’un échantillon d’une roche marine, qui contenant à l’instant de sa formation considéré
comme origine des dates (t = 0), un nombre N0 de noyaux d’Uranium 234 92U, et on suppose qu’elle
ne contenait pas du Thorium à l’origine des dates.
L’étude de cet échantillon à l’instant t a montré que le rapport du nombre de noyaux de Thorium
N ( 230
90Th)
sur le nombre de noyaux d’Uranium est : r = 234 =0,4
N ( 92U)
On donne :
• Masse d’un noyau d’Uranium : m( 234
92U) = 234,0409 u
• Demi-vie de l’Uranium 234 : t1/2 = 2, 455 × 105 ans ;
• Masse du proton : mP = 1,00728 u ;
• Masse du neutron : mn = 1,00866 u ;
• Unité de masse atomique : 1u = 931,5 M eV.c−2

1. Etude du noyau d’Uranium ( 234


92U) :
1.1. Donner la composition du noyau d’Uranium 234.
234
1.2. Calculer en MeV, l’énergie de liaison Eℓ du noyau 92U.
1.3. Le nucléide 234 230
92U est radioactif, se transforme spontanément en nucléide de Thorium 90Th.
Par application des lois de conservation, écrire l’équation de désintégration de ce nucléide
d’Uranium 23492U.
2. Etude de la décroissance radioactive :
2.1. Donner l’expression du nombre de noyaux de Thorium N( 230
90Th) à l’instant t, en fonction
de N0 et le temps de demi-vie t1/2 de l’Uranium 234.
2.2. Trouver l’expression de l’instant t en fonction de r et t1/2 . Calculer sa valeur.

Exercice 2 : Réactions nucléaires (SM 2009 R)

La production d’énergie dans les réacteurs nucléaire résulte essentiellement de la fission nucléaire
de l’Uranium 235, mais de cette fission, résulte des noyaux radioactifs polluants. Des recherches
actuelles visent à développer la production de l’énergie nucléaire à partir de la fusion des noyaux
d’hydrogène.
On donne :
— Masse molaire de l’Uranium 235 : M( 235U) = 235 g.mol−1 ;
— Constante d’Avogadre : NA = 6, 02 × 1023 mol−1
— 1u = 931,5 M eV.c−2
Les masses des noyaux et particules :
26
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

Noyaux Particules
235 238 146 85
U U Ce Se Proton Neutron
Masses (u) 234,9934 238,0003 145,8782 84,9033 1,00728 1,00886

1. Fission nucléaire :
En bombardant un noyau d’uranium 235U par un neutron, au cœur du réacteur nucléaire, il
se transforme en un noyau de Cérium 146Ce et un noyau de Sélénium 85Se avec éjection de
neutrons, selon une réaction modélisée par l’équation :
235
92U + 10n 146
58Ce + 85
ZSe + x. 10n

1.1. Déterminer les nombre Z et x.


1.2. Calculer, en MeV, l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’Uranium 235
92U, et en déduire
235
l’énergie E1 , libérée par la fission d’un échantillon d’Uranium 92U de masse 1 g.
1.3. Le noyau de Cérium 146 58Ce se transforme spontanément en noyau de Praséodyme 59Pr
146

avec émission d’une particule β − . Calculer la durée nécessaire pour la transformation de


99% de noyaux 14658Ce, initialement présents dans un échantillon de Césium 146.

On donne :
La constante radioactive du nucléide 146
58Ce est : λ = 5, 13 × 10−2 min−1 .
2. Fusion nucléaire :
La fusion d’un noyau de Deutérium 21H et d’un noyau de Tritium 31H, conduit à la formation
d’un noyau d’Hélium 42He et d’un neutron, selon la réaction modélisée par l’équation :
4
2
1H + 31H 2He + 10n

L’énergie libérée au cours de la formation de 1 g d’Hélium est : E2 = 5, 13 × 1024 MeV. Citer


deux raisons pour adopter la fission au lieu de la fusion dans la production d’énergie.

Exercice 3 : Datation par le carbone 14 (SM 2011 N)

8 14 C
Toutes les plantes absorbent le carbone C qui se trouve dans
l’atmosphère ( 12 C et 14 C ) à travers le dioxyde de carbone de telle 7 12 B N

sorte que le rapport du nombre N0 ( 14 C) des noyaux de carbone 6 11 B 12 C

14 à celui des noyaux du carbone N (C)0 dans les plantes reste 5 11 C

N0 ( 14 C)
constant durant leur vie : = 1, 2 × 10−12 . 4
N (C)0
3
A partir de l’instant où la plante meurt, ce rapport commence à
diminuer à cause de la désintégration du carbone 14 qui est un 2

isotope radioactif. 1 Z
0
Données : 1 2 3 4 5 6 7
Figure 1
— Demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5730 ans ;
— Masse molaire du carbone : M(C) =12,0 g.mol−1 ;
— Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
— 1an = 3, 15 × 107 s.
— Le noyau du carbone 14 est radioactif β − , sa désintégration
donne un noyau AZ Y.
1. La figure (1) donne une partie du diagramme de Segri (Z,N).

EL OMRANI 27
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

L’énergie E en MeV
1.1. Écrire l’équation de la transformation nucléaire du car-
bone 14 en déterminant le noyau fils AZ Y. 6 protons + 8 neutrons
11 13146, 2
1.2. La désintégration du noyau du carbone 6C
donne un
A’
noyau de bore Z’ B.
Écrire l’équation de cette transformation nucléaire en Noyau de carbone 14
13047, 1
déterminant A’ et Z’ .
2. A l’aide du diagramme énergétique représenté dans la figure Noyau A + β−
ZY
(2) : 13044, 3

2.1. Trouver l’énergie de liaison par nucléon du noyau de


Figure 2
carbone 14.
2.2. Trouver la valeur absolue de l’énergie produite par la
désintégration d’un noyau du carbone 14.
3. On veut déterminer l’âge d’un morceau de bois très ancien, pour cela on y prélève à un instant
t un échantillon de masse m = 0,295g, on trouve que cet échantillon donne 1,40 désintégrations
par minute. On considère que ces désintégrations proviennent uniquement du carbone 14 qui
se trouve dans l’échantillon étudié.
On prélève d’un arbre vivant un morceau de même masse que l’échantillon précédent m =
0,295g, on trouve que le pourcentage massique du carbone dans ce morceau est 51,2%
3.1. Calculer le nombre de noyaux du carbone C et le nombre de noyaux du carbone 14 dans
le morceau qui a été prélevé de l’arbre vivant.
3.2. Déterminer l’âge du morceau de bois ancien .

Exercice 4 : Les réactions nucléaires des isotopes d’hydrogène (SM 2012 N

L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène. Les physiciens s’intéressent
à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes d’hydrogène : deutérium
2 3
1 H et tritium 1 H.
Données :
Les masses en unité u : m( 31H)= 3,01550u ; m( 21H) = 2,01355u ; m( 42 He)=4,00150 u ; m( 10 n)=1,00866u
1u = 1, 66 × 10−27 kg = 931,5 M eV.c−2
1. la radioactivité β − du tritium :
Le nucléide tritium 31H est radioactif β − , sa désintégration
donne lieu à un isotope de l’élément Hélium.
1.1. Ecrire l’équation de cette désintégration .
1.2. On dispose d’un échantillon radioactif du nucléide tri-
tium 31 H contenant N0 nucléides à l’instant t = 0.
Soit N le nombre de nucléides tritium dans l’échantillon à
l’instant t.
Le graphe de la figure 1 représente les variations de ln(N) en
fonction du temps t.
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium.
2. Fusion nucléaire

EL OMRANI 28
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

2.1. La courbe de la figure 2 repré-


sente les variations de l’opposé de
l’énergie de liaison par nucléon en
fonction du nombre de nucléons
A.
Déterminer, parmi les intervalles
Ê, Ë et Ì. indiqués sur la figure
2, celui dans lequel les nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion. Justifier la
réponse.
3. L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 21H et de tritium 31H s’écrit :
4
2
1H + 31H 2He + 10n
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer.
Calculer, en MeV, la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction
de fusion du tritium et du deutérium extrait de 1m3 de l’eau de mer.

Exercice 5 : production de l’énergie nucléaire (SM 2013 R)

Un réacteur nucléaire fonctionne avec l’uranium enrichie qui est constitué de p = 3% de 235U fissible
et p = 97% de 238U non fissible.
La production de l’énergie au sein de cette centrale nucléaire est basée sur la fission de l’uranium
235
U bombardé par des neutrons.
Donnés :
m( 140Xe) = 139,8920 u ; m( 94Sr) = 93,8945 u ; m( 235U) = 234,9935 u ; m( 1n) = 1,0087 u
1MeV = 1,6×10−13 J ; 1u = 1, 66 × 10−27 Kg = 931,5 M eV.c−2 .
Le noyau 235U subit une fission selon l’équation :
235
92U + 10n 140
54Xe + 94
ZSr + x. 10n

1. Determiner x et z.
235
2. Calculer en joule (J) l’énergie | ∆E0 | libérée par la fission de m0 = 1g de 92U.
3. Pour produire une quantité d’énergie électrique W = 3, 73 × 1016 J, un réacteur nucléaire de
rendement r = 25% consomme une masse m de l’uranium enrichi. Exprimer m en fonction de
W , | ∆E0 |, m0 , r et p. Calculer m.
4. Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide 234
92U qui est radioactif
α. La mesure de l’activité radioactive, à l’instant t = 0, d’un échantillon de l’uranium 234 92U a
donné la valeur a0 = 5, 4 × 108 Bq.
t1/2
Calculer la valeur de l’activité nucléaire de cet échantillon à l’instant t = .
4

Exercice 6 : la physique nucléaire dans le domaine médical (SM 2014 N)

L’injection intraveineuse d’une solution contenant le phosphore 32 radioactif permet dans certains
cas le traitement de la multiplication anormale des globules rouges au niveau des cellules de la moelle
osseuse.
Données :Les masses en unité atomique u :
−4
m( 32
15P) = 31,9840 ; m(β) = 5, 485 × 10 ; m( AZY) = 31,9822 ; 1u = 931,5 M eV.c−2 ;
1MeV = 1,6×10−13 J
La demi- vie du nucléide phosphore 32 15P : t1/2 = 14,3 jours. 1jour = 86400 s
32
1. L’activité radioactive du nucléide radioactif 15P

EL OMRANI 29
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

Le nucléide 32
15P est radioactif β − , sa désintégration donne naissance au nucléide AZY.
32
1.1. écrire l’équation de la désintégration du nucléide de phosphore 15P en précisant A et Z.
1.2. calculer en Mev la valeur absolue de l’énergie libérée lors de la désintégration du nucléide
32
15P.
32
2. L’injection intraveineuse au phosphore 15P
32
à l’instant t=0, on prépare un échantillon du phosphore 15P dont l’activité radioactive est a0 .
2.1. définir l’activité radioactive 1Bq.
32
2.2. à l’instant t1 , on injecte à un patient une quantité d’une solution de phosphore 15P dont
l’activité radioactive est a1 = 2, 5 × 109 Bq.
a) Calculer en jour, la durée ∆t nécessaire pour que l’activité nucléaire a2 du phosphore
32
15P soit égale à 20% de a1 .
b) On note N1 le nombre de nucléides du phosphore 32 15P restant à l’instant t1 et on note
N2 le nombre nucléides restant à l’instant t2 dont l’activité radioactive de l’échantillon
est a2 .
Trouver l’expression du nombre de nucléides désintégrés pendant la durée ∆t en
fonction de a1 et t1/2 .
c) En déduire, en joule, la valeur absolue de l’énergie libérée pendant la durée ∆t.

Exercice 7 : Les transformations nucléaires (SM 2015 N)

Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données :
— m( 11H)=1,00728u ; m( 42He) = 4,00151u ; m( e) = 5, 48579 × 10−4 u.
— 1MeV = 1,6×10−13 J ; 1u = 931,5 M eV.c−2 .
— On prend la masse du soleil : mS = 2 × 1030 kg .
— On considère que la masse de l’hydrogène 11H représente 10% de la masse du soleil.
1. On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
2 3 4 1
A 1H + 1H 2He + 0n
60 60 0
B 27Co 28Ni + – 1e
238 4
C 92U 2He + 234
90Th
235
D 92U + 10n 139 94
54Xe + 38Sr + 3. 10n
1.1. Identifier, parmi ces équations, celle correspondant à la réaction de fusion.
1.2. En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer : 5 E(10 M eV )
235
1.2.1. L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 92U.
1.2.2. L’énergie | ∆E0 | produite par la réaction D. 2, 21625
144n + 92p

2. Il se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues essen-


tiellement à la transformation de l’hydrogène selon l’équation 235 U +10 n
4. 11H 4 0 92
bilan : 2He + 2. 1e
2, 19835

2.1. Calculer, en joule, l’énergie | ∆E | produite par cette


transformation. 139 Xe
54 +94 1
38 Sr + 3.0 n
2, 19655
2.2. Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation
de tout l’hydrogène présent dans le soleil, sachant que
l’énergie libérée chaque année par le soleil selon cette
transformation est ES = 1034 J.

EL OMRANI 30
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 :La radioactivité du polonium. (SM 2016 N)

Le noyau de polonium 21084Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de plomb


206
ZPb avec émission d’une particule α.
Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution
de cette dernière au cours du temps.
Données :
— Energie de liaison du noyau de polonium 210 : Eℓ ( 210Po)= 1, 6449 × 103 MeV,
— Energie de liaison du noyau de plomb 206 : Eℓ ( 206Po) = 1, 6220 × 103 MeV,
— Energie de liaison de la particule α : Eℓ (α) = 28,2989 MeV,
— On désigne par t1/2 la demi-vie du noyau de polonium 210.
1. Écrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant le nombre Z.
210
2. Déterminer en MeV l’énergie | ∆E | produite lors de la désintégration d’un noyau de 84Po.
3. Soient N0 (P o) le nombre de noyaux de polonium dans un échantillon à l’instant de date t =0
et N(Po) le nombre de noyaux restant dans le même échantillon à un instant de date t.
3.1. On désigne par ND le nombre de noyaux de polonium désintégrés à l’instant de date
t = 4.t1/2 . Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
N0 (P o) N0 (P o) N0 (P o) 15.N0 (P o)
a- ND = b- ND = c- ND = d- ND =
8 16 4 ( ) 16
N0 (P o)
3.2. La(courbe ci-dessous
) représente les variations de ℓn
N0 (P o) N (P o)
ln en fonction du temps.
N (P o)
A l’aide de cette courbe, déterminer en jour la
demi-vie t1/2 .
3.3. Sachant que l’échantillon ne contient pas du plomb
à t=0, déterminer en jour, l’instant t1 pour lequel : 1
N (P b) 2 ℓn(2)
= , où N(Pb) est le nombre de noyaux 4
N (P o) 5 t(jours)
de plomb formés à cet instant. 0
34, 5 69

Exercice 9 : Etude de l’activité d’un échantillon radioactif (SM 2017 R)

On étudie dans cet exercice la désintégration d’un échantillon radioactif du cobalt ayant une fiche
technique portant les indications suivantes :
— Cobalt 60 : 60
27Co.
— Masse molaire atomique : M = 60 g.mol−1 .
— Radioactivité : β − .
— Constante de temps : τ = 2, 8 × 103 jours.
Données :
— Constante d’Avogadro NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
— Une année solaire :1an = 365,25 jours ;
— Energie de liaison du nucléide AZX : Eℓ = 588,387MeV ;
— m( 60
27Co) = 59,8523u
— m( 10n) = 1,00866u ; m( 11p) = 1,00728u ; m( – 10e) =5, 486 × 10−4 u
— 1u = 931,5 M eV.c−2 .
1. Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
a) La constante radioactive a la dimension du temps.

EL OMRANI 31
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

b) L’activité d’un échantillon s’exprime en seconde .


c) Pour les noyaux lourds et selon la courbe d’Aston, plus un noyau est lourd, moins il
est stable.
d) Le défaut de masse s’exprime en MeV.
2. Définir la radioactivité β − .
3. Le noyau issu de la désintégration de 60 A
27Co est ( ZX. En se basant sur les énergies de masse,
calculer en MeV l’énergie | ∆E | libérée par la réaction de désintégration du 60 27Co.
4. La masse initiale de l’échantillon radioactif à l’instant de sa réception par un laboratoire
spécialisé est m0 = 50mg. On considère l’instant de réception de cet échantillon comme
origine des dates (t = 0). La mesure de l’activité de l’échantillon ( étudié ) à un instant
N A .m 0
t1 donne la valeur a1 = 5, 18 × 1011 Bq. Montrer que t1 = τ.ln . Calculer, en
τ.M.a1
année, sa valeur.

Exercice 10 : Transformations nucléaires(SM 2018 N)

On se propose dans cet exercice d’étudier la radioactivité α du radium ainsi que le mouvement d’une
particule α dans un champ magnétique uniforme.
C’est en 1898 que Marie et Pierre Curie annoncèrent la découverte de deux éléments radioactifs :
le polonium et le radium. Le radium 226 222
88Ra qui se transforme en radon 86Rn, est considéré comme
l’un des exemples historiques de la radioactivité α. L’activité d’un échantillon radioactif était alors
calculée par rapport au radium considéré comme étalon. Elle fut exprimée en curie (Ci) pendant des
années, avant d’utiliser le Becquerel(Bq) comme unité.
Le curie (1Ci) est l’activité d’un échantillon d’un gramme (1g) de radium 226.
Données :
— Masse molaire du radium : M = 226g.mol−1 ; Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ;
88Ra) = 1, 7311 × 10 M eV ;
— Energie de liaison du noyau de radium : Eℓ ( 226 3

86Rn) = 1, 7074 × 10 M eV ;
— Energie de liaison du noyau de radon : Eℓ ( 222 3

— Energie de liaison du noyau de l’hélium : Eℓ ( 42He) = 28, 4M eV ;


— Constante radioactive du radium : λ = 1, 4.10−11 s−1 ; 1an= 365,25 jours ;
1. Donner la définition de l’énergie de liaison d’un noyau.
2. Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
a) Le radium et le radon sont deux isotopes.
b) Le noyau du radium est constitué de 88 neutrons et de 138 protons.
c) Après une durée égale à 3.t1/2 (t1/2 demi-vie du radium), il reste 12,5% des noyaux
initiaux.
d) La relation entre la demie-vie et la constante radioactive est : t1/2 = λ.ln2.
3. Montrer que 1Ci ≈ 3, 73 × 1010 Bq.
4. Quelle serait, en Becquerel (Bq), en Juin 2018, l’activité d’un échantillon de masse 1g de
radium dont l’activité en Juin 1898 était de 1Ci .
5. Calculer, en MeV, l’énergie | ∆E | produite par la désintégration d’un noyau de radium.

EL OMRANI 32
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 : (SM 2019 N)

Le combustible des réactions de fusion dans les futures centrales nucléaires est un mélange de deu-
térium 21H et de tritium 31H.
On étudie la formation d’hélium 42He à partir de la réaction de fusion de deutérium et du tritium,
cette réaction nucléaire libère aussi un neutron.
Données :
Constante d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ; 1MeV = 1,6×10−13 J.
1. Écrire l’équation de la réaction de cette fusion.
2. Parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il d’exactes ? (donner seulement le nombre)
a) L’énergie de liaison d’un noyau est égale au produit du défaut de masse du noyau et de
la célérité de la lumière dans le vide.
b) La masse du noyau est inférieur à la somme des masses des nucléons constituant ce noyau.
c) La fission nucléaire concerne uniquement les noyaux légers dont le nombre de masse
A < 20.
12
d) La réaction 42He + 84Be 6C
e) La fission nucléaire est une réaction nucléaire spontanée.
3. En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer,
en unité MeV : E(103 M eV )

3.1. L’énergie de liaison Eℓ du noyau d’hélium.


3n + 2p
3.2. L’énergie libérée | ∆E | par cette réaction de fu- E1 = 4, 69526

sion.
4. En déduire, en unité MeV, l’énergie libérée que l’on 2 H +3 H
1 1
E2 = 4, 68456
pourrait obtenir si on réalisait la réaction de fusion d’une
mole de noyaux de deutrium avec une mole de noyaux
4 He +1 n
de tritium. E3 = 4, 66697
2 0

5. La tonne d’équivalent pétrole (tep) est une unité d’éner-


gie utilisée dans l’industrie et en économie. Elle sert à
comparer les énergies obtenues à partir de sources diffé-
rentes.
Une tonne d’équivalent pétrole (1tep) représente 4, 2 × 1010 J, c’est-à-dire l’énergie libérée en
moyenne par la combustion d’une tonne de pétrole.
Soit n le nombre de tonne de pétrole à bruler pour obtenir une énergie équivalent à celle libérée
par la fusion de 2g (une mole) de deutérium et de 3g (une mole) de tritium. Trouver n.

Exercice 12 : Désintégration de l’oxygène 15 (SM 2020 N)

La tomographie par émission de positrons, (dénommée PET « positron emission tomography»),


est une technique d’imagerie médicale pratiquée en médecine nucléaire qui permet d’obtenir des
images précises de quelques organes du corps en trois dimensions dans lesquels il pourrait y avoir
des maladies comme le cancer. Parmi les substances radioactives utilisées on cite le fluor, l’oxygène,
l’azote…
Dans cet exercice on utilise l’oxygène 15 ( 158O) qui est l’un des isotopes de l’oxygène. En PET,
on détecte les molécules d’eau (présentes en grande quantité dans le cerveau) en utilisant de l’eau
radioactive (eau marquée à l’oxygène 15 ( 158O) que l’on injecte au sujet par voie intraveineuse.
L’oxygène 15 se désintègre en un noyau ( AZX) avec émission d’un positron.
Données :
— Constante d’Avogadro : NA = 6, 02×1023 mol−1 ; 1MeV = 1,6×10−13 J ; 1u = 931,494M eV.c−2 ;
— Masse molaire de l’eau : M=18g.mol−1 ; Masse volumique de l’eau : ρ = 1g.cm−3 ;
— Les masses : m( ( AZX) = 15,000109u ; m(( 158O) = 15,003066u ; m(e) = 5,486.10 u ;

EL OMRANI 33
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

— La demi-vie de l’oxygène 15 : t1/2 = 122s.


1. Écrire l’équation de la réaction de désintégration du noyau d’oxygène15 ( 158O) en déterminant
A et Z.
2. Déterminer, en unité MeV, | ∆E | l’énergie libérée par un noyau d’oxygène 15.
3. En admettant que le volume d’une injection d’activité initiale a0 = 3, 7 × 107 Bq est V = 5cm3 ,
trouver la proportion de molécules d’eau marquées dans l’injection.
4. Pour poursuivre l’examen par PET, on suppose qu’il est nécessaire de procéder à une nouvelle
injection lorsque l’activité a(t1 ) du noyau d’oxygène 15 restant à l’instant de date t1 est de
l’ordre de 0,15% de l’activité initiale 0 a de l’injection à t = 0.
Justifier, par calcul, que l’on puisse faire une nouvelle injection au bout d’un temps proche de
t =20min.

Exercice 13 : Activité du polonium (SM 2020 R)

Le polonium 210
84Po, découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie, se désintègre avec émission d’une
particule α.
Le polonium 210 est très toxique. La dose maximale du polonium 210 que peut supporter le corps
humain correspond à une activité max amax =740Bq.
Données : - Extrait du tableau de la classification périodique :

81Ti 82Pb 83Bi 85At 86Rn

— m( 42He) = 4,00151u ; m(Pb) = 205,930u ; m(Po)= =209,9374u ;


— 1u =931,5M eV.c−2 = 1, 6605 × 10−27 kg ;
— 1MeV = 1,6×10−13 J.
1. Ecrire l’équation de désintégration du noyau de polonium 210.
2. 2.1. Calculer, en unité MeV, l’énergie | E1 | libérée par la désintégration d’un noyau de
polonium 210.
2.2. En déduire, en unité joule, l’énergie | E2 | libérée par la désintégration de masse m = 10
g de polonium 210.
3. Un laboratoire reçoit un échantillon de polonium 210. Après une durée ∆t = 245h 37 min de
la date de sa réception, on mesure l’activité de l’échantillon, on trouve qu’elle a diminué de
5% . Déterminer, en jour, la valeur de la demi-vie t1/2 du polonium 210.
4. Calculer, en gramme, la masse maximale mmax du polonium 210 que peut supporter le corps
humain sans risque.

Exercice 14 : Stabilité des noyaux – Réaction de fission. (SM 2021 N)

Données :
— Masse des particules :m(α) = 4,001506 u ;
— m( 105B) = 10,012938u ; m( AZLi) = 7,016005u ;
— Énergie de liaison de la particule α : Eℓ = 28,295244MeV ; 1u = 931,5M eV.c−2 ;
— Masse du neutron :mn = 1,008665u ;Masse du proton : mp = 1,007276u .
1. Diagramme de Segré :
La figure 1 ci-contre représente le diagramme de Segré (Z,N) dont lequel les noyaux stables
correspondent aux cases grisées dans le diagramme.
Donner le nombre d’affirmations justes :

EL OMRANI 34
Noyaux, masse et énergie 2Bac SMA & SMB

a. La non stabilité d’un noyau peut être due au grand N=A-Z


nombre de nucléons qu’il contient. 8
b. La stabilité d’un noyau peut être due au grand 7
nombre de neutrons par rapport au nombre de 6
protons qu’il contient. 5
c. Les isotopes d’un même élément AZX se trouvent 4
sur la même ligne dans le diagramme de Se- 3
gré(Z,N).
10 14 12
2
d. Les noyaux 5B, 6C, 5B sont radioactifs α.
1 Z
e. Le noyau 10 0
5B est stable. 1 2 3 4 5 6 7
2. Fission nucléaire : Figure 1

2.1. Écrire l’équation de la réaction nucléaire correspondant au bombardement d’un noyau


de bore 105B par un neutron pour former une particule α et un noyau de lithium A ZLi en
déterminant A et Z.
A
2.2. Comparer la stabilité de la particule α avec celle du ZLi.
2.3. Calculer, en unité MeV, l’énergie | ∆E | libérée par la fission d’un noyau de bore 10.

Exercice 15 : Fission de l’uranium (SM 2021 R)

L’uranium naturel est composé essentiellement de l’isotope 238 et d’autres isotopes, parmi lesquels
l’uranium 235 qui est un noyau fissile et qui n’existe qu’en très faible pourcentage.
Afin de l’utiliser comme combustible, on procède à l’activation de l’uranium naturel en vue d’aug-
menter la proportion de l’isotope 235.
Données :
( ) ( 146 ) ( 85 )
— Masse des noyaux : m 235 92U = 234,9935u ; m 58Ce =145,8782u ; m 34Se = 84,9033u ;
— Masse du neutron mn = 1,0087u ;
— 1u = 931,5M eV.c−2 = 1, 6605 × 10−27 Kg ; 1MeV = 1,6022×10−13 J.
La production de l’énergie dans les réacteurs nucléaires est basée sur la fission de l’uranium
235. Lorsqu’un neutron heurte un noyau d’uranium 235, l’une des fissions possibles conduit à
la formation d’un noyau de césium 146Ce, d’un noyau de sélénium 85Se et des neutrons.
1. Ecrire l’équation modélisant cette réaction nucléaire.
2. Calculer en unité (J) l’énergie | ∆E | produite lors de la fission d’un noyau d’uranium
235.
3. Un réacteur nucléaire utilise l’uranium 235 activé à 5% (parmi 100 noyaux de l’uranium
235 il y’en a 5 qui sont activés). Déterminer, en unité joule (J), l’énergie produite par
1kg d’uranium activé à 5%.
4. Une centrale nucléaire fournit une puissance électrique est p = 1450MW. Le rendement
de la transformation de l’énergie calorifique en énergie électrique est 34%. Déterminer la
masse d’uranium 235 activé à 5% utilisée par ce réacteur en un an (1an = 365,25jours).

EL OMRANI 35
Troisième partie

ÉVOLUTION DES SYSTÈMES


ÉLECTRIQUES

36
Chapitre 6
Dipôle RC
Exercice 1 : Détermination de la capacité du condensateur : (SM 2008 N)

Le condensateur initialement non chargé, on ferme l’interrupteur K


K (figure 1) à un instant considéré comme origine des dates (t =
0). Le condensateur se charge par un générateur de f.e.m E = 6V, i
ainsi à travers le résistor de résistance R = 100 Ω On visualise, à
E R uR
l’aide d’un oscilloscope à mémoire, les variations de la tension uC Figure : ⃝
1
aux bornes du condensateur. On obtient la courbe modélisée par la
figure 2. i

1. Établir l’équation différentielle traduisant l’évolution de la uC


tension uC .
uC (V)
2. La solution de cette équation différentielle est : 6 (T)
t
− 5
uC (t) = A. 1 − e τ , trouver l’expression de cha- 4
3
cune des constantes A et τ , en fonction des paramètres du 2
circuit. 1
t(ms)
3. La droite (T) représente la tangente à la courbe uC = f (t) à
t = 0. En déduire à partir du graphe de la figure 2, la valeur 1 2 3 4 5 6

de la capacité C du condensateur. Figure : ⃝


2

Exercice 2 : Étude de la charge d’un condensateur (SM 2009 N)


Le condensateur est utilisé dans la fabrication de beaucoup d’appareils électriques, en particulier le
récepteur d’ondes électromagnétiques.
Le but de cet exercice est d’étudier la charge d’un condensateur.
On réalise le circuit de la figure 1, constitué de : K
— (G) : Générateur idéal de fem E :
— (D) : Résistor de résistance R = 100Ω ; (D)
— (c) : Condensateur de capacité C ; E
i
— (K) : Interrupteur Figure 1 uC (c)
Le condensateur non chargé, on ferme l’interrupteur à un instant t = 0.
Figure : 1
1. Établir l’équation différentielle d’évolution de la tension uC .
( )
2. La solution de cette équation s’écrit sous la forme : uC (t) = A. 1 − e−t/τ , où A est une
constante positive et τ la constante de temps du circuit RC.
1
3. Montrer que : ln(E − uC ) = − .t − ln(E)
τ
4. La courbe représentée par la figure 2 traduit les variations de la grandeur Ln(E − uC ) en
fonction du temps. En exploitant cette courbe, trouver la valeur de E et celle de τ .

37
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

5. On désigne par Ee l’énergie emmagasinée dans le


condensateur à l’instant t = τ , et par Eemax à sa valeur ℓn (E − uC )
1,5
maximale. Figure : ⃝
2
Ee
Calculer la valeur du rapport
Eemax 1
6. Calculer la capacité C’ du condensateur (c’) qu’on doit
monter avec le condensateur (C) dans le circuit précé- 0,5
τ
dent, pour que la constante de temps devienne τ ′ = , t(ms)
3
en indiquent le type de montage (série ou parallèle). 0,25 0,5 0,75 1 1,25

Exercice 3 : Étude du régime transitoire dans le condensateur (SM 2010 N)


On remplace dans le montage représenté sur la figure (1) la bobine par un condensateur de capacité
C = 20µF initialement non chargé, et on règle la résistance du conducteur ohmique sur la valeur
R = 50Ω. On ferme l’interrupteur à t = 0, et on visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution
de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps.
1. Dessiner le schéma du montage expérimental en y indiquant le branchement de la masse et
l’entrée du dispositif et la flèche représentant la tension uc dans la convention récepteur.
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC .
3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : K
−t/τ
uC (t) = A.e + B, dont A et B et τ sont des constantes à
déterminer . Trouver en fonction des paramètres du circuit l’ex- (D)
pression de chacune des constantes A, B et τ . u
4. Déduire, en fonction du temps, l’expression littérale de l’inten- E i
sité i(t) du courant dans le circuit électrique au cours du régime
(L, r)
transitoire.
5. Calculer l’intensité du courant à t = 0 juste après la fermeture
de l’interrupteur .

Exercice 4 : Réponse du dipôle RC à un échelon de tension ascendant (SM 2012 R)

On réalise le montage électrique représenté dans la figure 1 qui est constitué d’un générateur idéal
de tension continue de force électromotrice E= 12V, d’un condensateur de capacité C non chargé,
d’un conducteurs ohmiques (D1 ) de résistance respective R1 et d’un interrupteur K. (figure 1)
A la date t=0 , on ferme l’interrupteur K, un courant électrique passe alors dans le circuit, son
intensité i varie au cours du temps comme le montre la figure 2 .
K
i(mA)
i

E uC C

i
0,5

(D1 ) t(ms)
0
0,38
Figure : ⃝
1 Figure : ⃝
2

1. Montrer que l’équation différentielle que vérifie l’intensité du courant i s’écrit sous la forme :
di 1
+ .i = 0
dt R1 .C
EL OMRANI 38
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

2. la solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme i(t) = A.e−t/τ .


Déterminer l’expression de chacune des deux constantes A et τ en fonction des paramètres du
circuit.
3. Déterminer la valeur de la résistance R1 . Vérifier que C = 6, 3µF .

Exercice 5 : De l’énergie solaire à l’énergie électrique (SM 2013 N)

On peut transformer l’énergie solaire en énergie électrique et la stocker dans des batteries d’accu-
mulateurs ou dans des condensateurs et l’utiliser au besoin.
L’objectif de cet exercice est l’étude de la charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire,
puis au moyen d’un échelon de tension ascendant.
Pour comparer l’évolution de la tension aux bornes du condensateur au cours de sa charge à l’aide
d’un panneau solaire et à l’aide d’un échelon de tension ascendant, Ahmed et Myriam ont réalisé les
deux expériences suivantes :
1. Charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire
Le panneau solaire se comporte, lorsqu’il est exposé au soleil, comme un générateur donnant
un courant d’intensité constante i = I0 tant que la tension entre ses bornes est inférieure à
une tension maximale umax = 2, 25V .
Myriam a réalisé le montage représenté dans la figure
1, comportant un panneau solaire et un condensateur
de capacité C = 0,10F et un conducteur ohmique de
résistance R = 10Ω et un interrupteur K.
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, Myriam a visua-
lisé la tension uC aux bornes du condensateur en bascu-
lant l’interrupteur trois fois successives. Elle obtient le
graphe représentée dans la figure 2 qui comprend trois
parties (a),(b) et (c) selon la position de l’interrupteur .
1.1. Associer chacune des parties du graphe à la position correspondant de L’interrupteur K.
Déduire, en exploitant le graphe, la valeur de l’intensité I0 au cours de la charge.
1.2. Trouver l’expression de l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur :
a- au cours de la charge ;
c- au cours de la décharge .
1.3. L’expression de la tension uC au cours
de la décharge s’exprime par la fonction
t−3

uC = Umax .e τ avec τ la constante
du temps du circuit utilisé.
En déduire l’expression de l’intensité
i(t) et dessiner, sans échelle, l’allure
de la courbe représentant i(t) en res-
pectant les conventions et l’origine du
temps ( figures 1 et 2)
2. Charge d’un condensateur au moyen d’un échelon de tension ascendant
Ahmed a réalisé le montage représenté dans la figure 3. Pour charger le condensateur précédent
de capacité C il a utilisé un générateur donnant une tension constante u0 = 2, 25V .
A l’instant t = 0 , il ferme le circuit, alors le condensateur se charge à travers la résistance
R0 = 50Ω. A l’aide d’un dispositif d’acquisition, il visualise l’évolution de la tension uC aux
bornes du condensateur. Il obtient la courbe représentée dans la figure 4.

EL OMRANI 39
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

2,5 uC (V)

K 1,5
Y
i 1

U0 uC 0,5
Figure : ⃝
3

i t(s)
4 8 12 16 20
R0 Figure : ⃝
4

2.1. Établir l’équation différentielle que vérifie la tension c u au cours de la charge du conden-
sateur.
2.2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme Uc = A.e−t/τ + B avec τ la
constante de temps du circuit utilisé.
A l’aide de la courbe (fig 4 ), calculer la valeur des deux constantes A et B .
2.3. Trouver l’expression de l’intensité du courant i(t) en fonction du temps au cours de la
charge, Et dessiner, sans échelle, l’allure de la courbe représentant i(t) en respectant les
conventions et l’origine du temps t.
2.4. Calculer la valeur de la résistance R0 que doit utiliser Ahmed pour que son condensateur
se charge totalement pendant la même durée de la charge totale du condensateur de
Myriam, sachant que la durée de la charge totale est de l’ordre de 5τ .

Exercice 6 : Etude de la charge du condensateur (SM 2014 N)

Initialement le condensateur est non chargé.


A un instant considéré comme origine du temps t=0, on bascule l’interrupteur K à la position 1, le
condensateur se charge alors à travers un conducteur ohmique de résistance R = 100Ω à l’aide d’un
générateur électrique parfait de force électromotrice E = 6V.
i
i I0
1

R
E C •1 0,75

• (K)
0.5
uC •2
0,25

(L.r) t(ms)
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
Figure : ⃝
1 Figure : ⃝
2

1. Etablir l’équation différentielle que vérifie l’intensité du courant i en respectant l’orientation


indiquée dans la figure 1.
2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = A.e−t/τ Trouver l’
expression de A et celle de τ en fonction des paramètres du circuit.
3. En déduire l’expression de la tension uC en fonction du temps t.

EL OMRANI 40
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

i
4. Un système informatique permet de tracer la courbe qui représente les variations en fonction
I0
du temps t , (fig 2).
I0 est l’intensité du courant à l’instant t = 0.
Déterminer la constante de temps τ et en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
5. Soient Ee l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsqu’il est complètement
chargé et Ee (τ ) l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant t = τ . Mon-
( )2
Ee (τ ) Ee (τ ) e−1
trer que le rapport s’écrit sous la forme : = , Calculer sa valeur, (e est
Ee Ee e
la base du logarithme népérien ) .

Exercice 7 : Etude des dipôles RC (SM 2015 N)

On réalise le montage, représenté dans la fi-


gure 1, comportant :
- Un générateur idéal de courant ;
- Un microampèremètre ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance
R0 ;
- Un condensateur de capacité C , non chargé
initialement ;
On ferme l’interrupteur K1 à l’instant de
date t=0. L’intensité du courant indiquée par
le microampèremètre est I0 = 4µA.
Un système d’acquisition informatisé adéquat permet de tracer la courbe représentant la tension
uAB (t) (fig 2).
1- Déterminer la valeur de R0 .
2- Trouver la valeur de la capacité C du condensateur.

Exercice 8 : Etude du dipôle RC (SM 2015 R)

On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1.Ce


circuit comporte :
- Un générateur de f.e.m. E et de résistance interne négli-
geable ;
- Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance r et R = 20Ω ;
- Un condensateur de capacité C réglable, initialement dé-
chargé ;
- Un interrupteur K .
On fixe la capacité du condensateur sur la valeurC0 . A un instant de date t =0, on ferme l’interrupteur
K. Un système d’acquisition informatisé permet de tracer les courbes (Γ1) et (Γ2) de la figure 2
représentant les tensions obtenues en utilisant les voies YA et YB (fig.1). La droite (T) représente la
tangente à la courbe (Γ1) à t=0.

EL OMRANI 41
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

1. Identifier parmi les courbes (Γ1) et (Γ2) celle qui repré-


sente la tension uC (t).
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension
uC (t).
3. Montrer que l’expression de l’intensité du courant juste
après avoir placé l’interrupteur en position (1) est i0 =
E
.
R+r
4. A l’aide des deux courbes :
(a) Déterminer la valeur de r
(b) Montrer que C0 = 5µF .

Exercice 9 : Etude du dipôle RC (SM 2016 R)

Les circuits RC, RL et RLC sont utilisés dans les mon-


tages électroniques des appareils électriques. On se pro-
pose, dans cette partie, d’étudier le dipôle RC.
Le montage électrique schématisé sur la figure 1 com-
porte :
- Un générateur idéal de tension de f.e.m E,
- Deux condensateurs de capacité C1 et C2 = 2µF ,
- Un conducteur ohmique de résistance R = 3kΩ,
- Un interrupteur K à double position.
On place l’interrupteur K dans la position (1) à un instant pris comme origine des dates (t=0).
1. Montrer que la capacité Ce du condensateur équivalent aux deux condensateurs associés en
C1 .C2
série est : Ce = .
C1 + C2
2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension u2 (t) entre les bornes du conden-
du2 (t) 1 E
sateur de capacité C2 s’écrit : + .u2 (t) = .
dt RCe RC2
3. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : u2 (t) = A.(1 − e−t/τ ). Déter-
miner l’expression de A et celle de τ en fonction des paramètres du circuit.
4. Les courbes de la figure 2, repré-
sentent l’évolution des tensions
u2 (t) et uR (t).
La droite (T) représente la tan-
gente à la courbe représentant
u2 (t) à l’instant t = 0.
(a) Déterminer la valeur de : E,
u1 (t) et u2 (t) en régime per-
manent.
(b) Montrer que C1 = 4µF .

EL OMRANI 42
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB
Exercice 10 : Etude du dipôle RC (SM 2017 N)

Charge d’un condensateur et sa décharge dans


un conducteur ohmique :
On réalise le montage représenté sur le schéma de la
figure 1. Ce montage comprend :
- Un générateur idéal de courant ;
- Un conducteur ohmique de résistance R ;
- Un condensateur de capacité C , initialement non
chargé ;
- Un microampèremètre ;
- Un interrupteur K .
On place l’interrupteur K en position (1) à un instant de
date t =0. Le microampèremètre indique I0 = 0, 1µA.
Un système de saisie informatique convenable permet d’obtenir la courbe représentant les variations
de la charge q du condensateur en fonction de la tension uAB entre ses bornes( figure 2).
1. Montrer que la capacité C du condensateur est C =
20nF
2. Déterminer la durée nécessaire pour que la tension aux
bornes du condensateur prenne la valeur uAB = 6V .
3. Lorsque la tension aux bornes du condensateur prend la
valeur uAB = U0 , on place l’interrupteurK en position
(2) à un instant choisi comme une nouvelle origine des
dates (t =0). La courbe de la figure 3 représente les
variations de ln(uAB = f (t) en fonction du temps (uAB
est exprimée en V ) .
3.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension
uAB (t).
3.2. Sachant que la solution de l’équation différentielle
est de la forme : uAB (t) = U0 .e−α.t . où α est une
constante positive. Trouver la valeur de U0 et celle de
R.
3.3. Déterminer la date t1 où l’énergie emmagasinée par
le condensateur est égale à 37% de sa valeur à t =0.

Exercice 11 : Charge et décharge d’un condensateur (SM 2017 R)

On réalise le montage expérimental représenté sur la figure 1


comportant :
— Un générateur de tension G de f.e.m. E = 8V,
— Deux conducteurs ohmiques de résistances R et R0 =
30Ω,
— Un condensateur de capacité C = 2, 5µF , dont la tension
initiale à ses bornes est uC = U0 avec0 < U0 < E,
— Un interrupteur K ,
A un instant choisi comme origine des dates (t =0), on ferme
l’interrupteur K en position (1). Un courant d’intensité i(t)
circule alors dans le circuit.

EL OMRANI 43
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

La courbe de la figure 2 représente l’évolution de i(t) en


fonction du temps et (T) est la tangente à la courbe à t =0
.
1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité
de courant i(t).
2. Déterminer la résistanceR du conducteur ohmique .
3. Déterminer U0 .
4. Trouver, en fonction de C , E et U0 , l’expression de
l’énergie électrique Ee1 reçue par le condensateur pen-
dant la durée du régime transitoire. Calculer sa valeur.

Exercice 12 : Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension (SM 2018 N)

On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1. Ce


montage comporte :
- Un générateur de tension G de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 2kΩ ;
- Un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
- Un interrupteur K .
A l’instant t=0 on ferme K. On note C u la tension aux bornes du
condensateur.
duC
La courbe de la figure 2 représente les variations de en fonction
dt
de uC .
1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC .
2. Déterminer la valeur de E et vérifier que C = 10nF .
3. On définit le rendement énergétique de la charge du condensa-
Ee
teur par ρ = avec Ee l’énergie emmagasinée par le conden-
Eg
sateur jusqu’au régime permanent et Eg = C.E 2 l’énergie
fournie par le générateur G.
Déterminer la valeur de ρ.

Exercice 13 : (SM 2019 R)

On réalise le montage schématisé sur la figure 1 comportant :


— Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
— Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 = 1, 5 ×
105 Ω et R2 = 32Ω ;
— Deux condensateurs (C1 ) et (C2 ) de capacités respectives
C1 et C2 = 4µF initialement non chargés,
— Un interrupteur K ;
On place l’interrupteur (K) en position (1) à l’instant t = 0. Un
système d’acquisition informatisé adéquat a permis de tracer
la courbe représentant la tension uAB (t) (fig 2).
La droite (T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse t = 0.
On symbolise par Ce la capacité du condensateur équivalent à l’association en série de (C1 ) et (C2 ).

EL OMRANI 44
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uAB (t).

2. La solution de l’équation différentielle s’écrit :


uAB (t) = U0 (1 − eα.t )
Exprimer U0 et α en fonction des grandeurs carac-
téristiques du circuit. En utilisant la courbe de la
figure 2 :
a) Déterminer la valeur de E.
b) Trouver la valeur de la capacité C1 .
3. Etablir, dans le système d’unités international
l’expression numérique de la charge q1 (t) du
condensateur (C1 ).

Exercice 14 : (SM 2020 N)

Les composants tels les résistors, les condensateurs, les bo-


bines, les diodes … sont utilisés dans différents circuits des
appareils électriques et électroniques ….
On réalise le montage schématisé sur la figure 1 comportant :
- Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- Un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
- Un interrupteur K ;
On ajuste la résistance R sur la valeur R = R0 = 40Ω. A
l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K .
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t)
du condensateur.
2. La courbe de la figure 2 représente les variations de l’in-
tensité i(t) en fonction de q(t). En s’aidant du graphe
de la figure 2, trouver :
2.1. la valeur de E.
2.2. la valeur de la constante de temps.
3. Vérifier que C = 2, 5µF .

Exercice 15 : Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ascendant (SM 2020 N)

On réalise le montage représenté sur la figure 1 comportant :


- Un générateur idéal de tension de f.e .m. E ;
- Un condensateur de capacité C variable initialement déchargé ;
- Un conducteur ohmique de résistance R ;
- Un interrupteur K.

EL OMRANI 45
Dipôle RC 2Bac SMA & SMB

1. On ajuste la capacité du condensateur sur une va-


leur C et on place l’interrupteur, à la date t=0, en
position (1).
1.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par
l’intensité du courant i(t).
1.2. La solution de cette équation différentielle
s’écrit sous la forme i(t) = A.e−t/τ avec A
une constante et τ la constante de temps du
dipôle RC.
Exprimer i(t) en fonction des paramètres du
circuit et de t.
2. Les courbes (a) et (b) de la figure 2 représentent
l’évolution de l’intensité i(t) du courant lorsqu’on
ajuste la capacité du condensateur sur une valeur
C1 puis sur une valeur C2 avec C2 > C1 .
2.1. Indiquer, en justifiant votre réponse, la
courbe correspondant à la capacité C1 .
2.2. Montrer que i ≈ 2, 2mA pour t = τ .
2.3. La capacité du condensateur équivalent à un
condensateur de capacité C1 monté en paral-
lèle avec un condensateur de capacité C2 est
Ce = 10µF . Montrer que C1 = 4µF .
2.4. Déterminer la valeur de R et celle de E.

EL OMRANI 46
Chapitre 7
Dipôle RL
Exercice 1 : Réponse de dipôle RL à une tension électrique continu. (SM 2008 R)

(R)
Cet exercice a pour but d’étude de la réponse de dipôle RL (B)
constituée de la bobine (B) et d’un conducteur ohmique.
On effectue l’expérience suivante en utilisant le montage de
La figure 1 qui se composé de : K
— La bobine (B) i
— le conducteur ohmique (R) de résistance R réglable.
— un générateur (G) idéal de force électromotrice E
Constante E = 2,4V ; Figure : ⃝
1

— Un interrupteur K.
On ajuste la résistance R à la valeur R1 = 20Ω, puis on ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
L’enregistrement de l’évolution de la tension uR entre les bornes
i(mA)
du conducteur ohmique (R) permet d’obtenir la courbe repré- (T )
sentant les changements d’intensité du courant i(t) en fonction 120
de temps (Figure 2). Le droite (T) représente la tangente de la
80
courbe à l’instant t = 0 .
1. Trouver l’équation différentielle que vérifie l’intensité du 60
courant i(t).
40
2. Sachant que la solutionde l’équation
 différentielle s’écrit
t 20

sous la forme i(t) = A. 1 − e τ . Trouver l’expression t(ms)
2,5 5 7,5 10 12,5
des constantes A et τ en fonction des paramètres du cir-
cuit. Figure : ⃝
2
3. A l’aide de la courbe 2, déterminer les valeurs de r et L.

Exercice 2 : Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension :(SM 2009 R)


On réalise le circuit représenté sur la figure 1 et contenant :
— (B) :Bobine de coefficient d’inductance L et de résis-
tance r ;
— (C) :Condensateur de capacité C ;
— (D) :Résistor de résistance R ajustable ;
— (G) :Générateur de basses fréquences (GBF) ;
— (K) :Interrupteur à deux positions (1) et (2). Figure 1
On fixe la résistance du résistor sur la valeur R = 200Ω et on bascule l’interrupteur (K) vers la
position (1) à un instant choisi comme origine des dates t = 0.
Le générateur (G), applique entre les bornes du dipôle PQ constitué de la bobine (B) et du résistor

47
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB

(D), un échelon de tension ascendant de valeur E, puis descendant de valeur nulle. Le document
de la figure 2 représente les variations de la tension uP Q et la tension u aux bornes du résistor en
fonction du temps.

figure 2

1. Montrer, en justifiant votre réponse, que la courbe (2) représente les variations de la tension
u en fonction du temps.
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u au cour de l’établissement du courant
dans le circuit.
3. a) Trouver l’expression de A et celle de τ , en fonction des paramètres du circuit, pour que
soit solution de l’équation différentielle u = A.(1 − e−t/τ ).
b) Déterminer graphiquement, à partir de la figure 2, la valeur de E, et celle de la constante
de temps τ .
c) En déduire la valeur de L, sachant que r = 22, 2Ω
4. Le document de la figure 3, représente les variations de la tension u aux bornes du résistor
(D), et la tension ub aux bornes de la bobine (B), en fonction du temps, dans l’intervalle de
temps [0 ;10 ms].

a) Soit Ub(ℓ) , la valeur limite de la tension ub . trouver la relation entre Ub(ℓ) , E, r et R.


b) Les deux courbes u(t) et ub (t), se coupent en un point J à l’instant tj . montrer que :
R+r
L= ( ) .tj , et s’assurer de la valeur de L précédemment calculée.
2R
ln
R+r

EL OMRANI 48
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB

Exercice 3 : Étude du régime transitoire dans une bobine (SM 2010 N)


On réalise le montage expérimental représenté dans la figure ( 1) pour étudier l’établissement du
courant électrique dans un dipôle (AB), constitué d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une
bobine d’inductance L et de résistance r.
Un générateur électrique idéal applique une tension constante E = 6V aux bornes du dipôle (AB) .
1. On règle la résistance R sur la valeur R = 50Ω .
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0. On enregistre à
l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de l’intensité
i du courant en fonction du temps, on obtient la courbe
représentée sur la figure (2).
Le coefficient directeur de la tangente (T) à la courbe i
= f(t) à t = 0 est a = 100A.s−1 .
La tension u aux bornes du dipôle (AB) s’exprime par
di
la relation u = (R + r).i + L.
dt
di
a) Est-ce que la grandeur L. augmente ou dimi-
dt
nue au cours du régime transitoire ? justifier la ré-
ponse.
di
b) Exprimer en fonction de E et L à l’instant t
dt
=0. Trouver la valeur de L.
di
c) Calculer la valeur de pour t > 5ms et en dé-
dt
duire la valeur de r.
2. On utilise le même montage expérimen-
tal de la figure (1) et on fait varier dans
chaque cas la valeur de l’inductance L
de la bobine et celle de la résistance
R du conducteur ohmique comme l’in-
dique le tableau ci -contre.
cas L(H) R(Ω) r(Ω)
1er cas L1 = 6, 0 × 10−2 R1 = 50 10
−1
2eme cas L2 = 1, 2 × 10 R1 = 50 10
−2
3eme cas L1 = 4, 0 × 10 R1 = 30 10
La figure (3) donne les courbes (a), (b)
et (c) obtenues dans chaque cas.
a) Préciser, en justifiant votre réponse, la courbe correspondante au 1er cas et la courbe
correspondante au 2ème cas.
b) On règle la résistance R2 sur la valeur R2′ pour que la constante de temps τ soit la même
dans le 2ème cas et le 3ème cas.
Exprimer R2′ en fonction de L2 , L3 , R3 et r . Calculer R2′ .

Exercice 4 : Rép. d’une bobine de rést. négl. à un échelon de tension (SM 2011 N)

On monte la bobine précédente en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 100Ω. On


applique entre les bornes du dipôle obtenu un échelon de tension de valeur ascendante E et de valeur
descendante nulle et de période T.
On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de la tension u entre les bornes du généra-
teur, la tension uR aux bornes du conducteur ohmique et la tension uL aux bornes de la bobine, on
obtient alors les courbes (1), (2) et (3) représentées dans la figure.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) dans l’intervalle .

EL OMRANI 49
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB

T
0⩽t<
2
2. La solution de cette équation différentielle s’écrit
sous la forme : i(t) = IP (1 − e−t/τ ) avec Ip et τ des
constantes .
a.) Associer chacune des tensions uL et uR à la
courbe correspondante dans la figure 4 .
b.) A l’aide des courbes de la figure 4 ,trouver
la valeur de Ip .
T
3. L’expression de l’intensité du courant s’écrit dans l’intervalle ⩽ t < T (sans changer l’origine
2
−t/τ
du temps ) sous la forme : i(t) = A.e avec A et τ des constantes. Montrer que l’expression
3T
de l’intensité du courant à l’instant t1 = s’écrit sous la forme i(t1 ) = Ip .e−2 .
4

Exercice 5 : Détermination des caractéristiques d’une bobine (b) (SM 2012 N)

On réalise le montage expérimental représenté sur la fi-


gure 1 comprenant :
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
— Un conducteur ohmique (D) de résistance R ;
— Un générateur de tension (G) de force électromo-
trice E ;
— Un ampèremètre (A) de résistance négligeable ;
— Un interrupteur K .
A l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K, et on visua-
lise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les variations de
la tension uP Q(t) entre les pôles du générateur (G) et de
la tension uR (t) entre les bornes du conducteur ohmique
(D).
On obtient les courbes Ê et Ë représentées sur la figure
2.
La droite (T) représente la tangente à la courbe Ë à
l’instant t=0 .
Dans le régime permanent, l’ampèremètre (A) indique
la valeur I = 0,1A.
1. a. Montrer que l’équation différentielle que vérifie la tension uR s’écrit sous la forme :
duR
L. + (R + r).uR − E.R = 0.
dt
b. Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme uR = U0 .(1−e−λ.t ),
trouver l’expression des constantes U0 et λ en fonction des paramètres du circuit.
2. a. Trouver l’expression de la résistance r de la bobine (b) en fonction de E, I et U0 . Calculer
la valeur de
( r. )
duR
b. Exprimer , dérivée de la tension uR par rapport au temps à l’instant t = 0, en
dt 0
fonction de E, U0 , I, et L. En déduire la valeur de L.

EL OMRANI 50
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB

Exercice 6 : Étude du dipôle RL (SM 2013 R)

On réalise le montage représenté dans la figure 1 et qui constitué K


de :
— Un générateur de force électromotrice E = 6V et de résistance
i (L)
négligeable ;
— Une bobine de coefficient d’inductance L =1,5mH et de résis-
tance négligeable ; E
— Un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
(R)
— Un interrupteur K .
On règle la résistance R sur une valeur R1 et on ferme l’interrupteur
K à un instant t = 0 que l’on considère comme origine du temps.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i( t ) . Figure : ⃝
1
E
2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : i(t) = . Déterminer
R1 . (1 − e−t/τ1 )
à partir de cette solution l’expression de la constant τ1 en fonction des paramètres du circuit.
3. On règle la résistance R sur la valeur R2 = 2.R1 . Trouver l’expression de la nouvelle constante
de temps τ2 en fonction de τ1 . En déduire l’effet de la valeur de R sur l’établissement du
courant dans le dipôle RL.

Exercice 7 : Étude du dipôle RL (SM 2015 N)


On réalise le montage, représenté
dans la figure 1, comportant :
— Un générateur de f.e.m E
=12V et de résistance in-
terne négligeable ;
— Un conducteur ohmique de
résistance R1 = 52Ω ;
— Une bobine (b) d’induc-
tance Let de résistance r ;
— Un interrupteur K .
On ferme l’interrupteur K à l’ins-
tant de date t=0. Un système
d’acquisition informatisé adéquat
permet de tracer la courbe re-
présentant la tension uR1 (t) aux
bornes du conducteur ohmique
(fig.2). (La droite (T) représente
la tangente à la courbe à t=0).
1- Établir l’équation différentielle régissant l’évolution de uR1
2- Déterminer la valeur de la résistance r de la bobine.
3- Vérifier que L = 0,6H.

EL OMRANI 51
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 : Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension (SM 2016 N)

On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1, qui


contient :
— Un générateur de tension de force électromotrice E et de ré-
sistance interne négligeable ;
— Deux conducteurs ohmiques de résistance R0 = 45Ω et r ;
— Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance r0 ;
— Un interrupteur K .
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des
dates (t = 0). Un système de saisie informatique
approprié permet de tracer la courbe (C1 )
représentant la tension uAM (t) et la courbe
(C2 ) représentant la tension uBM (t) (figure
2).
1. Établir l’équation différentielle vérifiée
par l’intensité i(t) du courant.
2. Trouver la valeur de E.
3. Déterminer la valeur de r et montrer
que r0 = 5Ω.
4. La droite (T) représente la tangente à
la courbe (C2 ) à l’instant de date t =
0 (figure 2). Vérifier que L0 = 0, 18H.

Exercice 9 : Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension (SM 2018 N)

On réalise le montage, représenté sur le schéma de la figure 3, com-


portant :
— Un générateur de f.e.m. E = 6V ;
— Deux conducteurs ohmiques de résistance R1 et R2 = 2kΩ ;
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r = 20Ω ;
— Un interrupteur K ;
— Une diode D idéale de tension seuil uS = 0.
1. On ferme l’interrupteur K à l’instant de date t =0. Un système d’acquisition informatisé
adéquat permet de tracer la courbe représentant l’évolution de l’intensité du courant i(t) dans
le circuit (figure 4). La droite (T) représente la tangente à la courbe à t = 0.

1.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par i(t).


1.2. Déterminer la valeur de la résistance R1 et vérifier que
la valeur de l’inductance de la bobine est L = 0,3H.
1.3. Lorsque le régime permanent est établi, calculer la ten-
sion aux bornes de la bobine.
2. Le régime permanent étant atteint, on ouvre K. On prend
l’instant d’ouverture de K comme nouvelle origine des dates(
t =0 ).
2.1. Quelle est la valeur de l’intensité du courant juste après l’ouverture de K ? justifier la
réponse.

EL OMRANI 52
Dipôle RL 2Bac SMA & SMB

2.2. En se basant sur l’équation différentielle vérifiée par i(t) lors de la rupture du courant,
di
déterminer à l’instant t =0, la valeur de et celle de la tension aux bornes de la bobine.
dt
3. Justifier le rôle de la branche du circuit formé par la diode et le conducteur ohmique de
résistance R2 dans le circuit au moment de l’ouverture de l’interrupteur K .

Exercice 10 : Eveil lumière (SM 2021 R)

Dans une réveil ”éveil lumière”, une fois l’heure de réveil programmée est atteinte, la lampe du réveil
émet de la lumière qui augmente petit à petit jusqu’à une valeur maximale modifiable qui permet le
réveil d’une personne.
On modélise cet effet en construisant un circuit électrique qui permet de faire varier la luminosité
d’une lampe en utilisant la propriété électrique d’une bobine.
La luminosité de la lampe est liée à la puissance électrique qu’elle reçoit.
On rappelle l’expression de la puissance électrique reçue par la lampe soumise à la tension u et
u2
traversée par un courant d’intensité i en l’assimilant à un résistor de résistance R : P = R.i2 =
R
On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1, qui comporte :
— Un générateur idéal de la tension de force électromotrice E = 9V ;
— Une lampe (La) assimilée à un conducteur ohmique de résistance R =
4Ω ;
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
— Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t =0).
On visualise, à l’aide d’un système d’acquisition informatique adéquat, la tension u(t) aux bornes
de la lampe. On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2. (T) représente la tangente à la
courbe au point d’abscisse t=0.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u(t) aux bornes de la lampe.
2. Vérifier que r = 6Ω et L = 1H.
3. La solution de l’équation différentielle établie à la question 1. a pour solution u(t) = Umax .(1 −
e−t/τ ) avec τ la constante de temps du dipôle ainsi réalisé. On estime que pour réveiller une
personne, la lumière est suffisante lorsque la puissance électrique reçue par la lampe a atteint
98,01% de sa valeur maximale.

3.1. Montrer que pour réveiller une personne, la lumière est


suffisante lorsque : u(t) = 0, 99.Umax .
3.2. En déduire tR nécessaire pour permettre le réveil.
3.3. On estime que cette durée est très courte, proposer une
modification à apporter au circuit pour prolonger cette
durée.

EL OMRANI 53
Chapitre 8
Les oscillations libres dans un circuit RLC sé-
rie
Exercice 1 : Détermination du coefficient d’inductance de la bobine : : (SM 2008 N)

On étudie la décharge d’un condensateur de capacité C = 10µF à travers une bobine d’inductance
L et de résistance interne r.
Le condensateur initialement non chargé, on bascule l’interrupteur K (figure 1) vers la position Ê
jusqu’à ce que le condensateur ainsi chargé, on bascule, à un instant considéré comme une nouvelle
origine des dates (t = 0), l’interrupteur K (figure 1) vers la position Ë, et on visualise de la même
façon l’évolution au cour du temps de la tension uC aux bornes du condensateur. On obtient le
graphe modélisé par la figure 2.
1. Établir l’équation différentielle traduisant l’évolution de la tension uC .
duC
2. Exprimer l’énergie totale ET du circuit en fonction de : L, C, uC et .
dt
dET
3. En utilisant l’équation différentielle, montrer que : = −r.i2
dt
Où i est l’intensité du courant traversant le circuit à l’instant t et r la résistance de la bobine.
4. On considérant que la valeur de la pseudo-période est égale à celle de la période propre, calculer
la valeur de L.

Exercice 2 : Oscillations libres dans un circuit RLC série (SM 2009 R)

On réalise le circuit représenté sur la figure 1 et contenant :


— (B) :Bobine de coefficient d’inductance L = 444mH et de résistance
r = 22, 2Ω ;
— (C) :Condensateur de capacité C ;
— (D) :Résistor de résistance R ajustable ;
— (G) :Générateur de basses fréquences (GBF) ;
— (K) :Interrupteur à deux positions (1) et (2). fig 1
On fixe la valeur de la résistance du résistor sur la valeur R = 20Ω,

54
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

On bascule l’interrupteur (K) vers la position (2), à un instant choisi comme nouvelle origine des
dates t = 0.
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les graphes représentés sur le document de la figure 4.

Ces graphes traduisent les variations de :


— La tension u aux bornes du résistor (D) sur la voie Y1 ;
— La tension aux bornes du générateur (G) sur la voie Y2.
1. Trouver, à l’aide de l’oscillogramme, la valeur de la capacité C du condensateur (C), en assi-
milant la valeur de la pseudo-période de l’oscillateur à la valeur de sa période propre.
T 5T
2. Calculer la variation ∆E de l’énergie du circuit entre les instant :t1 = et t2 = .
4 4

Exercice 3 : Étude de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine (SM 2010 N)


On réalise le montage représenté dans la figure( 4) qui est composée par :
— Une bobine d’inductance L et de résistance r.
— Un condensateur de capacité C = 20µF chargé sous la tension
U0 = 6, 0V .
— Un générateur G qui compense exactement l’énergie dissipée
par effet Joule.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur
( K,
) il passe dans le circuit un courant
2.π
d’intensité i(t) = Im .cos .t dont T0 est la période propre du
√ T0
circuit (LC) : T0 = 2.π. LC.
1. Montrer que l’énergie électrique emmagasinée
( ) dans le condensateur à l’instant t peut s’écrire
1 2 2.π
sous la forme : Ee = .L.Im .sin2 .t
2 T0
2. Montrer que l’énergie totale E du circuit (LC) se conserve au cours des oscillations. Calculer
sa valeur

Exercice 4 : Étude d’un oscillateur électrique libre (SM 2010 R)


On charge un condensateur de capacité C = 10µF sous une tension continue U = 6V. On le branche
aux bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable, figure (1).
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0 .

EL OMRANI 55
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du K


condensateur .
2. La solution
( de l’équation
) différentielle s’écrit sous la forme : q(t) =
i
2.π
Qm .cos .t , dont T0 est la période propre de l’oscillateur
T0 C (L)
(LC).
Calculer Qm et trouver l’expression de T0 en fonction des para-
mètres du circuit.
3. (a) Monter que le rapport de l’énergie électrique Ee emmaga-
sinée dans le condensateur et l’énergie totale E Figure : ⃝
1
( du circuit
)
Ee 2.π
s’écrit à un instant t sous la forme : = cos2 .t .
E T0
Compéter le tableau suivant, après l’avoir copié sur votre copie ,en calculant le rapport
Ee
.
E
T0 T0 3.T0 T0
L’instant t 0
(b) 8 4 8 2
Ee
Le rapport
E
(c) Déduire la période T de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine en fonction
de T0 .

Exercice 5 : Échange d’énergie entre une bobine et un condensateur (SM 2011 N)


1. Oscillations électriques dans le cas où la bobine a une résistance négligeable .
On considère le montage de la figure 1 qui comprend :
— Un générateur idéal de tension qui donne une ten-
sion U0 ;
— Une bobine d’inductance L et de résistance négli-
geable ;
— Un condensateur de capacité C = 8, 0 × 10−9 F ;
— Un interrupteur K . figure 1
On charge le condensateur sous la tension U0 en plaçant l’interrupteur dans la position (1).
Lorsque le condensateur est complètement chargé, on bascule l’interrupteur dans la position
(2) à l’instant t=0, il passe alors dans le circuit un courant d’intensité i.
A l’aide d’un dispositif approprié , on visualise la courbe représentant les variations de l’in-
tensité i en fonction du temps (figure 2)et la courbe représentant les variations de l’énergie
magnétique Em emmagasinée dans la bobine en fonction du temps (figure 3).

1.1. Trouver l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i du courant.


1.2. A l’aide des figures (2) et (3) :

EL OMRANI 56
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

a. Déterminer la valeur de l’énergie totale ET du circuit LC et en déduire la valeur de


la tension U0 .
b. Déterminer la valeur de L.
2. Les oscillations électriques dans le cas où la bobine a une résistance non négligeable
On répète l’expérience en utilisant le montage représenté dans la figure 1 en remplaçant la
bobine précédente par une autre bobine ayant la même inductance L, mais sa résistance r
n’est pas négligeable.
Après avoir chargé complètement le condensateur, on bascule l’interrupteur dans la position
(2).
La figure 5 représente l’évolution de la charge q du condensateur en fonction du temps.
2.1. Choisir la ou les réponses justes :
L’énergie emmagasinée dans la bobine est :
a) maximale à l’instant t1 = 5 × 10−3 ms.
b) minimale à l’instant t1 = 5 × 10−3 ms.
c) maximale à l’instant t2 = 10−2 ms.
d) minimale à l’instant t2 = 10−2 ms.
2.2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
charge du condensateur s’écrit sous la forme :

d2 q dq 4.π 2
+ 2λ + 2 .q = 0
dt2 dt T0
r
avec T0 la période propre du circuit et λ = .
2L
1
2.3. sachant que l’expression de la pseudo période T des oscillations est T = √ ;
1 λ
2

T0 4.π 2
L
trouver la condition que doit vérifier r par rapport à pour que T ≈ T0 .
C

Exercice 5 : Les oscillateurs électriques (SM 2011 R)

L’objectif de cet exercice est d’étudier les oscillations électriques libres dans un circuit RLC :
On réalise le montage électrique représenté dans la figure (1) qui
comprend :
— Un générateur de force électromotrice E = 6,0 V et de résis-
tance interne négligeable ;
— Un condensateur (C) de capacité C réglable ;
— Une bobine (B) d’inductance L réglable et de résistance né-
gligeable ;
— Un conducteur ohmique (D) de résistance R réglable ;
— Un interrupteur (K).
1. étude des oscillations libres amorties dans un circuit RLC.
Expérience 1 :
On règle la résistance sur la valeur R = 20Ω et l’inductance sur la valeur L = 1,0H et on règle
la capacité du condensateur sur C = 60µF .
Après avoir chargé complètement le condensateur (C ), on bascule l’interrupteur (K) à l’instant
t=0 à la position (2).

EL OMRANI 57
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

Un dispositif approprié permet de visualiser l’évolution des tensions uc aux bornes du conden-
sateur (C), uR aux bornes du conducteur ohmique (D) et uL aux bornes de la bobine (B).
On obtient les courbes (a), (b) et (c) représentées dans la figure(2)
1.1. la courbe (a) représente l’évolution de la tension uc en fonction du temps . quelle est
parmi les deux courbes (b) et (c) celle correspondant à la tension uL ? justifier la réponse.
1.2. A partir des courbes précédentes :
a. Déterminer la valeur de l’intensité de courant passant dans le circuit à l’instant
t1 = 8, 54 × 10−2 s.
b. Préciser le sens du courant dans le circuit entre les instants t1 et t2 = 10, 98 × 10−2 s.
1.3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur (C) .
1.4. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme
R ( )
− .t 2π
q(t) = A.e 2L .cos .t − 0, 077
T
Déterminer la valeur de la constante A en donnant le résultat avec trois chiffres significatifs

2. L’étude énergétique des oscillations libres dans un circuit LC.


On utilise le montage représenté dans la figure (1) ,et on règle la résistance R sur la valeur
R = 0Ω et la capacité du condensateur ( sur la valeur
) C = 60µF , dans ce cas l’expression de
1
q(t) s’écrit sous la forme : q(t) = qm .cos √ .t
LC
2.1. établir l’expression littérale de l’énergie électrique Ee et celle de l’énergie magnétique Em
en fonction du temps.
2.2. Montrer que l’énergie totale ET de l’oscillateur se conserve aux cours du temps. Calculer
sa valeur.

Exercice 6 : Détermination de L’ et r’ d’une bobine (b’) (SM 2012 N)

On réalise le montage représenté sur la figure 3 qui comprend une bobine (b’) d’inductance L’ et de
résistance r’, le générateur (G) de force électromotrice E, un condensateur de capacité C = 20µF ,
un conducteur ohmique de résistance R′ = 32Ω et un interrupteur K.
Après avoir chargé totalement le condensateur, on bascule l’interrupteur K à la position 2 à l’instant
t = 0 et on visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les variations de la tension uc aux bornes
du condensateur en fonction du temps .On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 4.

EL OMRANI 58
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

1. a. Justifier, du point de vu énergétique, l’allure de la courbe représentée sur la figure 4.


b. En considérant la pseudo- période étant égale à la période propre de l’oscillateur LC ,
vérifier que L’= 0,317 H.
r ′ + R′ ( )
− 2.π

2. On exprime la tension uC (t) par la relation : uC (t) = E.e 2L .cos .t . Montrer que
T
r′ ≈ 0.

Exercice 7 : Étude des oscillations électriques libres amorties (SM 2012 R)


On réalise le montage électrique représenté dans la figure 1 qui est constitué d’un générateur idéal
de tension continue de force électromotrice E= 12V, d’un condensateur de capacité C = 6, 3µF non
chargé, d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable, de deux conducteurs ohmiques
(D1 ) et (D2 ) de résistance respective R1 et R2 = 30Ω et d’un interrupteur K.
Après avoir chargé complètement le condensateur, on bascule l’interrupteur K à l’instant t=0 à la
position 2. (figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope à mémoire la variation de la tension uR2 entre les bornes
du conducteur ohmique (D2 ) en fonction du temps, on obtient alors la courbe représentée sur la
figure 3. La droite T représentée sur le graphe est la tangente à la courbe uR2 (t) à la date t=0.
1. Trouver l’équation différentielle que vérifie la tension uR2 .
2. Quelle est à t = 0 la valeur de la tension uL entre les bornes de la bobine ?
di
3. Déterminer graphiquement la valeur de à t = 0. Déduire la valeur de l’inductance L.
dt

EL OMRANI 59
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 8 : Oscillations dans un circuit RLC (SM 2013 N)
Ahmed a réalisé au montage représenté dans la figure 1
qui contient :
— Un générateur de tension de f.e.m U0 = 2, 25V
— Deux conducteurs ohmiques de résistance R va-
riable et R0
— Une bobine d’inductance L et de résistance négli-
geable ;
— Un condensateur de capacité C = 0,10F
1. A la fin de la charge du condensateur, Ahmed règle la résistance R sur la valeur R1 = 0.
A l’instant t= 0, il bascule l’interrupteur K à la position (2), Il obtient alors la courbe repré-
sentée par la figure 2.
(a) Établir dans ce cas l’équation différentielle vérifiée par
tension uC aux bornes du condensateur.
(b) La solution de l’équation
( différentielle
) s’écrit sous la
2.π
forme uC (t) = U0 .cos .t + φ . Trouver l’expres-
T0
sion de T0 et Calculer la valeur de l’inductance L de
la bobine.
(c) En considérant la conservation de l’énergie, calculer l’in-
tensité maximale du courant dans le circuit.
2. Ahmed règle la résistance R sur la valeur R2 ̸= 0, Il obtient un
régime pseudo-périodique dont la tension uC vérifie l’équation
différentielle :
d2 uC R2 duC 1
2
+ . + .uC = 0
dt L dt LC
dET
Trouver l’expression en fonction de R2 et i, ET représente l’énergie totale du dipôle à
dt
l’instant t.

Exercice 9 : Étude du dipôle RLC (SM 2013 R)


On réalise le montage représenté dans la figure 2.
On bascule l’interrupteur K à la position 1, Après la charge du condensateur, on bascule l’interrupteur
à à l’instant t = 0 à la position 2. On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de la
charge du condensateur au cours du temps, On obtient alors la courbe représentée à la figure 3.

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.

EL OMRANI 60
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

2. Sachant que la solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme :

t ( )
− 2.π
q(t) = q0 .e 2.λ .cos .t + φ
T
q(t + T )
2.a) Trouver l’expression en fonction de la pseudo-période T et la constante λ.
q(t)
2.b) Déterminer la valeur de λ.

Exercice 10 : Étude de la décharge du condensateur dans une bobine (SM 2014 N)

L’objectif de cet exercice est de suivre l’évolution de


l’intensité du courant électrique au cours de la décharge
d’un condensateur à travers une bobine. Pour l’étude de
la décharge d’un condensateur de capacité C = 1µF , on
réalise le montage représenté dans la figure 1.
Initialement le condensateur est non chargé.
On bascule l’interrupteur K à la position 1, le condensa-
teur se charge alors à travers un conducteur ohmique de
résistance R = 100Ω à l’aide d’un générateur électrique
parfait de force électromotrice E = 6V .
Lorsque le régime permanent est atteint, on bascule l’interrupteur à la position 2 à un instant que
l’on considère comme nouvelle origine des temps, pour décharger le condensateur dans une bobine
de coefficient d’inductance L= 0,2 H et de résistance r.
1. On considère la résistance de la bobine négligeable et on conserve la même orientation précé-
dente du circuit .
1.1. Établir l’équation différentielle que vérifie l’intensité du courant i(t).
1.2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante :
i(t) = Im .cos(2.π.N.t + φ) déterminer la valeur de Im et celle de φ.
2. A l’aide du système informatique précèdent, on visualise l’évolution de l’intensité i(t) dans le
circuit en fonction du temps t , on obtient l’oscillogramme représenté dans la figure 3 .

On désigne par E0 , l’énergie de l’oscillateur à l’instant t =0 et par T la pseudo période des


oscillations.
7
Calculer l’énergie E’ de l’oscillateur à l’instant t′ = T , en déduire la variation ∆E = E ′ − E0 .
4
Donner une explication à cette variation.

EL OMRANI 61
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

3. On admet que l’énergie totale de l’oscillateur diminue au cours de chaque pseudo - période de
p=27 ,5%
3.1. Montrer que l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur peut s’écrire à l’instant t =
nT sous la forme En = E0 (1 − p)n , avec n entier naturel.
3.2. Calculer n lorsque l’énergie totale de l’oscillateur diminue de 96% de sa valeur initiale E0 .

Exercice 11 : Étude d’un circuit oscillant LC (SM 2014 R)


On réalise le montage électrique représenté dans la figure
1, formé de :
— Un générateur G idéal de tension de force électro-
motrice E =12V ;
— Deux condensateurs(C1 ) et (C2 ) de capacités res-
pectives C1 = 3µF et C2 = 0, 5C1 ;
— Une bobine d’inductance L et de résistance négli-
geable.
1. On place l’interrupteur K dans la position (1), alors les deux condensateurs se chargent ins-
tantanément.
Soit U1 la tension aux bornes du condensateur (C1 ) et U2 la tension aux bornes du condensateur
(C2 ).
1.1. Calculer U1 et U2 .
1.2. Soit E1 l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur (C1 ) et E2 l’énergie élec-
trique emmagasinée dans le condensateur (C2 ). Montrer que E2 = 2E1 .
2. On bascule à l’instant t = 0 l’interrupteur K dans la position (2), alors les deux condensateurs
se déchargent à travers la bobine.
La figure (2) représente l’évolution temporelle de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans
la bobine

2.1. Montrer que la tension uC que vérifie la tension aux bornes du condensateur équivalent
d 2 uC 3
aux condensateurs (C1 ) et(C2 ) s’écrit sous la forme : 2 + .uC = 0.
dt LC1
2.2. Trouver l’expression de la période propre T0 ( en fonction)L et C1 pour que la solution de
2.π.t
l’équation différentielle soit : uC (t) = E.cos + φ . En déduire la valeur de L en
T0
prenant π 2 = 10.
2.3. Montrer que l’énergie totale ET emmagasinée dans le circuit reste constante au cours du
temps.
Déterminer à l’aide du graphe (fig 2) la valeur de l’énergie emmagasinée dans le conden-
sateur équivalent à l’instant t = 2ms.

EL OMRANI 62
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

Exercice 12 : Étude du dipôle RLC (SM 2015 N)


On réalise le montage, représenté dans la figure 1, comportant :
— Un générateur idéal de courant ;
— Un microampèremètre ;
— Deux conducteurs ohmiques de résistance R0 et R = 40Ω ;
— Une bobine (b) d’inductance L = 0,6H et de résistance interne
r = 8Ω ;
— deux interrupteurs K1 et K2 .
— Un condensateur de capacité C , non chargé initialement ;
On ferme l’interrupteur K1 à l’instant de date t=0. L’intensité du courant indiquée par le microam-
pèremètre est I0 = 4µA.
Lorsque la tension entre les bornes du condensateur prend la valeur uC = U0 ,on ouvre K1 et on ferme
K2 à un instant pris comme nouvelle origine des dates (t=0). Un système d’acquisition informatisé
adéquat permet de tracer la courbe représentant la tension uR (t) (fig.5). (la droite (T1) représente
la tangente à la courbe à t = 0.)

1. Établir l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q du condensateur.


dET
2. Exprimer en fonction de R, r et i ; Et représente l’énergie totale du circuit à un instant t
dt
et i l’intensité du courant( circulant
) dans( le circuit
) au même instant.
L duR duR
3. Montrer que U0 = − . où représente la dérivée par rapport au temps
R dt t=0 dt t=0
de uR à t = 0 .Calculer U0 .
4. Trouver| EJ | l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre les instants t=0 et t = t1 (
fig.5).

Exercice 13 : Étude du circuit LC idéal (SM 2015 R)


On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1. Ce circuit
comporte :
— Un générateur de f.e.m. E et de résistance interne négligeable ;
— Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance négligeable ;
— Deux conducteurs ohmiques de résistance r et R = 20Ω ;
— Un condensateur de capacité C réglable, initialement dé-
chargé ;
— Un interrupteur K .
On fixe la capacité du condensateur sur la valeur C0 = 5µF . A un instant de date t = 0, on place
l’interrupteur K en position (1).
Une fois le régime permanent établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant que
l’on choisira comme nouvelle origine des dates (t = 0) .On obtient ainsi un circuit LC.

EL OMRANI 63
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).


( )
2.π.t
2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme i(t) = Im .cos + φ , T0
T0
représente la période propre de l’oscillateur et φ la phase à t=0 et Im l’intensité maximale du
courant électrique. Déterminer la valeur de φ.
3. Établir, à partir de l’expression de la puis-
sance électrique, l’expression de l’énergie
Ee (t) emmagasinée dans le condensateur en
fonction de la charge q(t) et de la capacité C
du condensateur.
4. La courbe représentée sur la figure 3 donne
l’évolution de l’énergie électrique Ee (t) em-
magasinée dans le condensateur en fonction
du temps.
4.1. Calculer l’énergie électrique maximale
Eemax .
4.2. A l’aide d’une étude énergétique, trou-
ver la valeur de Im .

Exercice 14 : Décharge d’un condensateur dans le dipôle RL (SM 2016 N)

On monte en série à un instant de date t =0 un conden-


sateur de capacité C = 14, 1µF , totalement chargé, avec
une bobine (b) d’inductance L0 = 0, 18H et de résis-
tance interne r0 = 5Ω et un conducteur ohmique de
résistance R = 20Ω(figure 3).
Un système de saisie informatique approprié permet de
tracer la courbe représentant la tension uC (t) aux bornes
du condensateur et la courbe représentant la tension
uR (t) aux bornes du conducteur ohmique (figure 4).
1. Quel est parmi les trois régimes d’oscillations, celui qui correspond aux courbes obtenues sur
la figure 4 ?
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC (t).
3. Trouver l’énergie | Ej | dissipée par effet joule dans le circuit entre les deux instants t1 = 0 et
t2 = 14ms .

EL OMRANI 64
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 15 :(SM 2016 R)

On se propose, dans cette partie, d’étudier le circuit LC.


Le montage électrique schématisé sur la figure 1 com-
porte :
— Un générateur idéal de tension de f.e.m E,
— Deux condensateurs de capacité C1 et C2 = 2µF ,
— Un conducteur ohmique de résistance R = 3kΩ,
— Une bobine d’inductance L et de résistance négli-
geable,
— Un interrupteur K à double position.
Lorsque le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K à la position (2) à un instant
pris comme nouvelle origine des dates (t = 0).
1. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
tension uL entre les bornes de la bobine s’écrit :
d 2 uL 1
.uL = 0.
dt2 LC2
2. La courbe de la figure 3 représente les variations
de la tension uL en fonction du temps.
2.1. Déterminer l’énergie totale Et du circuit.
2.2. Calculer l’énergie magnétique Em emmaga-
sinée dans la bobine à l’instant t = 2,7ms
.

Exercice 16 : Décharge du condensateur dans une bobine (SM 2017 N)

On recharge un condensateur de capacité C = 20nF et on réalise le montage représenté sur la figure


4 qui comporte en plus de ce condensateur :
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
— Un conducteur ohmique de résistance R0 = 12Ω ;
— Un interrupteur K .
On ferme le circuit et on visualise la tension uR0 (t) aux bornes
du conducteur ohmique. On observe des oscillations pseudo-
périodiques.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uR0 (t)
entre les bornes du conducteur ohmique.
2. Pour obtenir des oscillations électriques entretenues, on in-
sère en série dans le circuit un générateur G délivrant une
tension, selon la convention générateur, uG (t) = k.i(t) où k
est un paramètre ajustable (k > 0). En ajustant le paramètre
k sur la valeur k =20 (exprimée dans le système d’unités in-
ternational) la tension uR0 (t) devient sinusoïdale.
2.1. Déterminer la valeur de r .
2.2. La courbe de la figure 5 représente l’évolution au cours
du temps de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans
la bobine .
Trouver la valeur de L et celle de UCmax la tension maxi-
male aux bornes du condensateur.

EL OMRANI 65
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 17 : (SM 2017 R)

On réalise le montage expérimental représenté sur la fi-


gure 1 comportant :
— Un générateur de tension G de f.e.m. E = 8V,
— Deux conducteurs ohmiques de résistances R et
R0 = 30Ω,
— Un condensateur de capacité C = 2, 5µF , dont
la tension initiale à ses bornes est uC = U0 avec
0 < U0 < E,
— Un interrupteur K,
— Une bobine d’inductance L = 0,5H et de résistance
r = 7Ω.
On place l’interrupteur K en position (1), Quand le régime permanent est établi, on bascule l’inter-
rupteur K en position (2) à un instant choisi comme une nouvelle origine des dates (t =0).
1. En se basant sur l’expression de la puissance électrique, établir l’expression de l’énergie ma-
gnétique Em (t) emmagasinée dans la bobine à un instant de date t en fonction de L et de
i(t).
dEt
2. Trouver l’expression en fonction de r , R0 et i(t) où Et désigne l’énergie électrique totale
dt
du circuit.
3. L’étude expérimentale montre que le régime des oscillations obtenu est pseudo-périodique et
que la tension aux bornes du conducteur ohmique prend une valeur maximale uR0 (t1 ) = 0, 44V
à un instant t = t1 . Déterminer l’énergie | ∆E | dissipée dans le circuit entre les instants t =
0 et t1 .

Exercice 18 : Étude d’un circuit LC (SM 2018 R)

On utilise dans cette étude une bobine (b’) d’inductance


L=0,6H et de résistance négligeable.
Après avoir chargé, totalement, un condensateur de ca-
pacité C, sous une tension constante U0 , on le branche
aux bornes de la bobine (b’) (Figure 3).
La tension aux bornes du condensateur peut s’écrire sous
la forme : uC (t) = U0 .cos(2π.f0 .t + φ) où f0 est la fré-
quence propre du circuit.
1. Montrer que l’énergie électrique totale Et du cir-
cuit est constante.
2. La courbe de la figure 4 représente la variation
de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la
bobine en fonction du carré de la tension uC aux
bornes du condensateur : Em = f (u2C ).
En se basant sur la courbe de la figure 4, déter-
miner la capacité C du condensateur et la tension
U0 .

EL OMRANI 66
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : Charge d’un condensateur (SM 2019 N)

Le montage électrique schématisé sur la figure 1 comporte :


— Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
— Deux condensateurs de même capacité C ;
— Un conducteur ohmique de résistance R variable ;
— Un interrupteur K double position.
On ajuste la valeur de la résistance sur la valeur R = R0 = 1kΩ et on place l’interrupteur K en
position (1), à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un système de saisie informatique
approprié a permis de tracer la courbe représentant la tension uC (t) (fig 2) représente la tangente à
la courbe au point d’abscisse t = 0.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la ten-
sion uC (t).
2. Déterminer la valeur de l’intensité du courant i
juste après la fermeture du circuit.
3. Vérifier que la valeur de la capacité est C = 120nF.
4. Quand le régime permanent est établi, on bascule
l’interrupteur K en position (2), à un instant choisi
comme nouvelle origine des dates (t=0).
4.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la
charge q(t) du condensateur équivalent aux
deux condensateurs.
4.2. Établir l’expression de la dérivée par rapport
au temps de l’énergie totale Et du circuit en
fonction de R0 et de l’intensité du courant
i(t) dans le circuit, et justifier la diminution
de Et au cours du temps.

Exercice 20 : Étude des oscillations électriques libres dans le circuit RLC (SM 2019 R)
On réalise le montage schématisé sur la figure 1 comportant :
— Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
— Deux condensateurs (C1 ) et (C2 ) de capacités respectives C1 et C2 = 4µF initialement non
chargés,
— Un interrupteur double position K,
— Une bobine d’inductance L = 0,2H et de résistance r = 10Ω. On place l’interrupteur (K)
en position 1, Une fois que le régime permanent est établi, On bascule l’interrupteur K à la
position (2) à un instant pris comme nouvelle origine des dates t = 0. Un système d’acquisition
informatisé adéquat a permis de tracer la courbe représentant la tension u2 (t) aux bornes du
conducteur ohmique de résistance R2 fig 3.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension u2 (t).
2. En considérant que la pseudo-périodique des oscillations est égale à la période propre du
circuit LC, vérifier que C1 = 2µF
3. Pour entretenir les oscillations amorties obtenues, on introduit en série dans le circuit
un générateur délivrant une tension ug (t) = k.i(t) avec ug exprimée en volt (V) et i(t)
exprimée en ampère (A).
Trouver la valeur de k.

EL OMRANI 67
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

Exercice 21 : Décharge du condensateur dans la bobine (SM 2020 N)

On réalise le montage schématisé sur la figure 1 comportant :


— Un générateur idéal de tension de f.e.m E ;
— Un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
— Un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
— Un interrupteur K ;
— Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r = 12Ω.

1. On ajuste la résistance R sur une valeur R1 .


Une fois le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant
pris comme nouvelle origine des dates (t = 0). Un système d’acquisition informatisé adéquat
a permis de tracer la courbe représentant la charge q(t) du condensateur (figure 3).
1.1. Montrer que l’équation différentielle ré-
gissant l’évolution de la charge q(t) du
condensateur s’écrit :
d 2 uC dq
2
+ A. + B.q(t) = 0 où A et B
dt dt
sont deux constantes positives.
1.2. Déterminer la valeur de la tension aux
bornes de la bobine juste après le bas-
culement de l’interrupteur K en posi-
tion (2).
1.3. En considérant que la pseudo-période
des oscillations est égale à la pé-
riode propre du circuit LC, vérifier que
L=1,0H.(On prend π 2 = 10).
1.4. Calculer l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre l’instant t =0 et l’instant
t1 indiquée sur la figure 3.

2. On fait varier la résistance R, et on constate que pour A > 2. B le régime des oscillations est
apériodique. Dans ce cas la résistance totale du circuit est supérieure à une valeur RC .
En utilisant les équations aux dimensions, vérifier que l’expression de c R a la dimension d’une
résistance et déterminer la valeur minimale de R.

EL OMRANI 68
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB
Exercice 22 : Charge d’un condensateur (SM 2021 N)

On réalise le montage représenté sur le schéma de la


figure 1. Ce montage comprend :
— Un générateur idéal de courant ;
— Un condensateur de capacité C variable, initiale-
ment non chargé ;
— Une bobine(b) d’inductance L=8,6mH et de résis-
tance r = 12Ω ;
— Un microampèremètre ;
— Un interrupteur K .
On ajuste la capacité du condensateur sur une valeur C0 .
On place l’interrupteur K en position (1) à un instant
de date t =0 .Le microampèremètre indique I0 = 10µA.
Un système de saisie informatique convenable √ permet
d’avoir le graphe de la figure 2 représentant Ee = f (t)
avec Ee étant l’énergie électrique emmagasinée dans le
condensateur à un instant t.
1. Donner l’expression de l’énergie emmagasinée
dans le condensateur en fonction de sa charge q
et de sa capacité C0 .
2. Montrer que C0 = 2µF .
3. Lorsque la tension aux bornes du condensateur
prend la valeur uAB = 40V , on place l’interrupteur
K en position (2) à un instant choisi comme une
nouvelle origine des dates (t = 0). Un dispositif
approprié permet de visualiser la courbe donnant
les variations au cours du temps de l’intensité du
courant i(t) dans le circuit ( figure 3)
3.1. Calculer l’énergie dissipée par effet joule dans
le circuit entre les instants t =0 et t = t1
(figure 3).
3.2. Indiquer, en justifiant, si le condensateur se
charge ou se décharge entre les instants t2 et
t3 (figure 3).

Exercice 23 : Décharge d’un condensateur dans une bobine (SM 2020 R)

On réalise le montage représenté sur la figure 1 comportant :


— un générateur idéal de tension de f.e .m. E ;
— un condensateur de capacité C variable initialement déchargé ;
— un conducteur ohmique de résistance R ;
— un conducteur ohmique de résistance R1 ;
— une bobine d’inductance L = 0,1H et de résistance négligeable ;
— un interrupteur K.
Après avoir chargé complètement le condensateur de capacité C1 , on bascule à un instant t ( qu’on
prendra comme nouvelle origine des dates t =0 ) l’interrupteur K en position (2). La courbe de la
figure 3 représente l’évolution, au cours du temps, de la tension uR1 (t) aux bornes du conducteur
ohmique de résistance R1 . (T)représente la tangente à la courbe à l’instant t=0.

EL OMRANI 69
Les oscillations libres dans un circuit RLC série 2Bac SMA & SMB

1. l’équation différentielle vérifiée par uR1 (t)


2. Trouver la valeur de R1 .

Exercice 24 : Étude du circuit LC (SM 2021 R)


On réalise le circuit d’un oscillateur entretenu en associant en série les éléments suivantes (fig 3) :
- Un condensateur de capacité C ;
- Une bobine (b) d’inductance L = 1H et de résistance interne r = 6Ω
- Un générateur délivrant une tension ug = k.i(t) avec ug exprimée en volt (V) et i(t) exprimée en
ampère (A).
1. Trouver la valeur de k.
2. A partir d’un instant t choisi comme origine des dates (t = 0) on obtient la courbe de la
figure 4 représentant la variation de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine en
fonction du temps.
Déterminer Im l’intensité maximale du courant, puis la valeur de la capacité C et celle de la
charge maximale Q0 du condensateur.

EL OMRANI 70
Chapitre 9
Les oscillations forcées dans un circuit RLC
Exercice 1 : Détermination du coefficient d’inductance L (SM 2008 N)

On applique entre les bornes du dipôle (D) formé d’une bobine d’inductance L et de résistance interne
r et un condensateur de capacité C0 = 10−5 F , montés en série, une tension alternative sinusoïdale u
de valeur efficace constante U = 6V, et on varie progressivement sa fréquence N.
On constate que lorsque la valeur de la fréquence atteint la valeur N0 = 500Hz, la valeur efficace
du courant atteint sa valeur maximale I0 = 0, 48A.
1. Calculer la valeur du coefficient d’inductance L et de la résistance r de la bobine.
2. Soit ub la tension instantanée aux bornes de la bobine, trouver la valeur de la phase φ de la
tension ub par rapport à u.

Exercice 2 : (SM 2008 R)

On réaliser deux circuits électriques en utilisant les dipôles D1 et D2 suivants :


— D1 : Constitue d’un conducteur ohmique de la résistance R0 monte en série avec la bobine (B)
d’inductance L = H et r = Ω ;
— D2 : Constitue d’un conducteur ohmique de la résistance R0 monte en série avec la bobine
précédente et Le condensateur (C) de capacité ajustée à une valeur C0 .

Nous appliquons entre chaque dipôle séparément une tension sinusoïdale u(t) = U. 2.cos(2π.N.t+φ)
Sa tension effective U est constante et sa fréquence N est réglable, en utilisant le même générateur.
On étudie les changements d’impédance Z pour chaque circuit en fonction de la fréquence N, on
obtient les courbes (a) et (b) (la figure 3).
On néglige la résistance de la bobine (B) devant la résistance R0 .
1. Identifier, en justifiant votre réponse, la
courbe correspondante au dipôle D2 .
2. Déduire la valeur 0 R de la résistance et la
valeur C0 de la capacité du condensateur.
3. Montrer que la fréquence correspondant au
point d’intersection des deux courbes (a) et
N0
(b) réalise la relation N = √ où N0 fré-
2
quence du circuit RLC en résonance.
4. Montrer le dipôle D1 et D2 ont le même ré-
ponse d’intensité efficace du courant lors du
N0
réglage de la fréquence à la valeur N = √ .
2

71
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 3 : Oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM 2009 R)

On réalise le circuit représenté sur la figure et contenant :


— (B) : Bobine de coefficient d’inductance L et de résistance r =
22, 2Ω ;
— (C) : Condensateur de capacité C ;
— (D) : Résistor de résistance R ajustable ;
— (G) : Générateur de basses fréquences (GBF) ;
— (K) : Interrupteur à deux positions (1) et (2).
On fixe la valeur de la résistance du résistor sur la valeur R = 100Ω. On bascule l’interrupteur
à la position (2), et on applique√à l’aide du générateur (G), entre les bornes P et Q, une tension
alternative sinusoïdale u(t) = U 2.cos(2.π.N t + φ) de fréquence ajustable. √
Le circuit est ainsi traversé par un courant d’intensité instantanée i(t) = I 2cos(2.π.N t). On mesure
les valeurs des tensions efficaces suivantes :
- U1 : entre les bornes du dipôle PF constitué de la bobine et du condensateur précédents ;
- U2 : entre les bornes du résistor (D).
Lorsqu’on fixe la valeur √de la fréquence sur la valeur N = 216 Hz, on trouve U1 = U2 . Montrer dans
R−r
ce cas que : tanφ = ± Calculer la valeur de φ.
R+r

Exercice 4 : Étude des oscillations forcées dans un dipôle RLC série. (SM 2011 R)
On monte en série le conducteur ohmique
(D), la bobine (B) et le condensateur (C).
On applique entre les bornes du dipôle
obtenu
√ une tension sinusoïdale u(t) =
20 2.cos (2π.N.t) en Volt.
On garde la tension efficace de la tension u(t)
constante et on fait varier la fréquence N.
On mesure l’intensité efficace I du courant
pour chaque valeur de N. On visualise à l’aide
d’un dispositif approprié l’évolution de l’in-
tensité I en fonction de N, on obtient alors
les deux courbes (a) et (b) représentées dans
la figure (3)pour deux valeurs R1 et R1 de la
résistance R ; (R2 > R1 ). A partir du graphe
de la figure (3).
1. Déterminer la valeur de la résistance
R1 .
2. Calculer le coefficient de qualité Q du
circuit dans le cas où R = R2

Exercice 5 : Les oscillations forcées (SM 2012 R)

On monte en série, un condensateur de capacité C = 6, 3µF , une


bobine, un conducteur ohmique (D) de résistance R réglable et un
générateur de basse fréquence GBF.
Le générateur applique une tension alternative sinusoïdale de valeur
efficace U variable et de fréquence N variable également (figure 4).

EL OMRANI 72
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB

La courbe (a), sur la figure 5, représente la variation de l’intensité efficace I du courant parcouru
dans le circuit en fonction de la fréquence N quand la tension efficace du générateur est réglée sur
la valeur U1 = 10V , et la courbe (b) sur la figure 5 représente les variations de I en fonction de N et
ce, quand on change la valeur de l’une des deux grandeurs R ou U .
1. Calculer la valeur de la résistance
R du conducteur ohmique (D)
correspondante à la courbe (a).
2. Trouver l’expression de l’impé-
dance Z du dipôle RLC en fonc-
tion de R quand la valeur de l’in-
tensité efficace du courant vaut
I0
I = √ avec I0 l’intensité efficace
2
du courant à la résonance.
3. Calculer le facteur de qualité du
circuit pour chacune des deux
courbes .
4. Indiquer parmi les deux gran-
deurs R et U, celui qui a été mo-
difié pour obtenir la courbe (b).
Justifier la réponse.

Exercice 6 : Étude du dipôle RLC (SM 2014 R)


On obtient un dipôle AB en montant en série une bobine d’inductance L = 0,32H de résistance
négligeable, un condensateur de capacité C = 5, 0µF et un conducteur ohmique de résistance R.
On applique entre les√bornes du dipôle AB une tension alternative sinusoïdale de fréquence N
réglable√: u(t) = 30 2cos(2.π.N.t + φ), Il passe alors dans le circuit un courant d’intensité
i(t) = I 2.cos(2.π.N.t). Avec u(t) en Volt et i(t) en Ampère.
— Pour une valeur N0 de la fréquence N, L’intensité efficace du courant prend une valeur maximale
I0 = 0, 3A et la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle AB prend la valeur P0 .
— Pour une valeur N1 de la fréquence N, ( N1 > N0 ) l’intensité efficace du courant prend la
I0 π
valeur I = √ et la phase prend la valeur φ = . On note P la puissance électrique moyenne
2 4
consommée par le dipôle AB aux limites de la bande passante par P et à l’extérieur de la
bande passante par Pext .
1. Calculer la valeur de R .
2. Calculer la valeur de N0 .
3. Comparer P avec P0 ; Conclure.
4. Comparer Pext avec P ; Conclure.

Exercice 7 : Les oscillations électriques forcées dans un circuit RLC série (SM 2015 R)

On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 4 qui comporte :


— Un générateur basse fréquence (GBF) qui délivre une tension sinusoïdale uAB (t) =
Um .cos(2.π.N.t).
— Un conducteur ohmique de résistance R = 20Ω ;
— Un condensateur de capacité C réglable ;
— Une bobine d’inductance L et de résistance b rb = 8, 3Ω ;

EL OMRANI 73
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB

— Un voltmètre.
1. On fixe la capacité du condensateur sur la valeur
C1 et on visualise, à l’aide d’un oscilloscope, la
tension uR (t) entre les bornes du conducteur oh-
mique sur la voie Y1 et la tension uAB (t) sur la
voie Y2 . On obtient l’oscillogramme représenté sur
la figure 5.
1.1. Identifier, parmi les courbes (1) et (2), celle
représentant uR (t).
1.2. Déterminer la valeur de l’impédance Z du cir-
cuit.
1.3. Écrire, l’expression numérique de l’intensité
i(t) du courant circulant dans le circuit.
2. On fixe la capacité C du condensateur sur la valeur
C2 = 10µF , tout en gardant les mêmes valeurs de
Um et de N. Le voltmètre indique alors la valeur
UDB = 3V .
2.1. Montrer que le circuit est dans un état de
résonance électrique.
2.2. Déterminer la valeur de L.

Exercice 8 :(SM 2016 N)

Le circuit représenté sur la figure 5 contient :


— un générateur GBF délivrant √ au circuit une ten-
sion sinusoïdale uAB (t) = 3 2.cos(2.π.N.t) expri-
mée en V et de fréquence N réglable,
— un conducteur ohmique de résistance R1 ,
— la bobine (b) d’inductance L0 = 0, 18H et de ré-
sistance interne r0 = 5Ω,
— un condensateur de capacité C1 ,
— un ampèremètre.
Le coefficient de qualité de ce circuit est Q =7, la largeur de la bande passante à -3dB est 14,3Hz.
A la résonance, l’ampèremètre indique la valeur I0 = 1, 85 × 102 mA.
1. Déterminer la fréquence des oscillations électriques à la résonance.
2. Trouver la valeur de R1 et celle de C1 .
3. Calculer la puissance électrique moyenne, consommée par effet joule, dans le circuit quand la
fréquence prend l’une des valeurs limitant la bande passante.

Exercice 9 : Oscillations forcées dans le circuit (RLC) (SM 2017 R)

On réalise le montage schématisé sur la figure 3 comportant :


— Un générateur de basse fréquence (GBF),
— Une bobine d’inductance L0 et de résistance r0 ,
— Le conducteur ohmique de résistance R0 = 30Ω,
— Le condensateur de capacité C = 2, 5µF .

EL OMRANI 74
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB

Le générateur délivre une tension alternative sinusoïdale u(t) = Um .cos(2π.N.t) de fréquence Nré-
glable. Un courant d’intensité i(t) = Im .cos(2π.N.t + φ) circule alors dans le circuit.
On fait varier la fréquence N de la tension u(t) en gardant sa tension maximale Um constante.
L’étude expérimentale a permis de tracer les deux courbes représentées sur les figures 4 et 5 où Z
est l’impédance du circuit et Im est l’intensité maximale du courant.

1. Choisir l’affirmation juste parmi les propositions suivantes :


(a) Le générateur (GBF) joue le rôle du résonateur.
(b) Les oscillations du circuit sont libres.
(c) φ représente le coefficient de puissance.
N0
(d) L’expression du coefficient de qualité est Q = .
∆N
2. Déterminer la valeur de Um , de L0 et celle de r0 .
3. Déterminer la valeur de la puissance électrique moyenne consommée dans le circuit à la réso-
nance.

Exercice 10 : Oscillateur RLC en régime forcé (SM 2018 N)

On réalise un circuit RLC série comprenant :


— Un générateur délivrant une tension alternative sinusoï-
dale u(t) de tension efficace constante et de fréquence
N réglable ;
— Un conducteur ohmique de résistance R3 = 1980Ω ;
— Une bobine (b) d’inductance L = 0, 3H et de résistance
interne r = 20Ω ;
— Un condensateur de capacité C1 .
L’étude expérimentale a permis de tracer la courbe représen-
tant les variations de l’impédance Z du dipôle RLC
√ en fonc-
tion de la fréquence N (figure 5). On prendra : 2 = 1, 4 et
π 2 = 10.
1. Déterminer la fréquence de résonance.
2. Calculer la capacité C1 du condensateur.
I0
3. On note I0 la valeur maximale de l’intensité efficace I du courant dans le circuit. Pour I = √ ,
2
trouver la relation entre l’impédance Z du circuit , R3 et r. Déduire graphiquement la largeur
de la bande passante à -3dB.

EL OMRANI 75
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 :(SM 2019 N)

Le montage électrique schématisé sur la figure 1 comporte :


— Un générateur GBF délivrant une tension alternative sinusoïdale de fréquence N variable et
d’amplitude constante Um = 100V
— Un condensateurs de capacité C = 120nF ;
— Un conducteur ohmique de résistance R variable ;
— Une bobine d’inductance L variable et de résistance négligeable :
— Un ampèremètre.
On alimente un circuit, formé par la bobine, le résistor et l’un des deux condensateurs précédemment
utilisées, par un (figure 3).
On ajuste l’inductance L1 = 2, 5mH et le résistance R sur une valeur R1 .
Pour une fréquence N0 , la valeur efficace de l’intensité du courant est maximale : I0 = 0, 71A.
Pour les fréquences N1 = 6, 54kHz et N2 = 12, 90kHz, cette
intensité est Ief f = 0, 50A.
1. Déterminer la fréquence N0 .
2. Vérifier que N1 et N2 délimitent la bande passante à
-3dB. et déduire la valeur du facteur de qualité Q.
3. Calculer la valeur de R1 .
4. Calculer, à la résonance, la puissance moyenne dissipée
par effet Joule.

Exercice 12 : Etudes des oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM 2019 R)

On réalise un circuit électrique composé des éléments suivantes montés en série :


— Un générateur de basse fréquence (GBF) qui délivre une tension sinusoïdale u(t) de fréquence
N réglable et de tension maximale constante,
— Un condensateur de capacité C ;
— Une bobine (b) d’inductance L = 0,2H et de résistance r = 10ΩΩ ;
— Un conducteur ohmique de résistance R = 40Ω
On fixe la fréquence du (GBF) sur unr valeur N0 puis on visualise, à l’aide d’un système d’acsuisition
informatique adéquat, la tension uR (t) aux bornes du conducteur ohmique et la tension u(t) aux
bornes du générateur. On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 4

1. schématiser le montage expérimentale et les


connexions du système d’acquisition infor-
matique (les connexions du systèmes d’ac-
quisition au circuit sont identiques à celle de
l’oscilloscope).
2. Vérifier la valeur de la résistance r de la bo-
bine.
3. Calculer la puissance électrique moyenne P0
dissipée par effet Joule dans le circuit.

EL OMRANI 76
Les oscillations forcées dans un circuit RLC 2Bac SMA & SMB
Exercice 13 : (SM 2020 N)

On alimente le circuit, formé par les dipôles :


— Un conducteur ohmique de résistance réglable R ;
— Un condensateur de capacité C = 2, 5µF initiale-
ment déchargé ;
— Un interrupteur K ;
— Une bobine (b) d’inductance L =0,1H et de résis-
tance r = 12Ω.
Par un générateur GBF délivrant une tension alternative
sinusoïdale u(t) = Um .cos(2.π.N.t + φ) de fréquence N
variable (figure 4).
L’intensité du courant passant dans le circuit s’écrit :
i(t) = Im .cos(2.π.N.t). On ajuste la résistance R sur la
valeur R2 .
On visualise, à l’aide d’un système d’acquisition infor-
matique adéquat, la tension uR (t) aux bornes du conduc-
teur ohmique sur la voie YA et la tension u(t) aux bornes
du générateur sur la voie YB .
On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 5.
1. Déterminer l’intensité indiquée par l’ampèremètre sachant que l’impédance du circuit mesurée
est Z ≃ 390, 4Ω.
2. Calculer la valeur de R2 .
3. Ecrire l’expression numérique de la tension u(t).

Exercice 14 : (SM 2021 R))

On réalise un circuit RLC série comprenant :


— Un générateur délivrant une tension alternative sinusoidale u(t) de tension efficace constante
U =6,25V et de fréquence N réglable ;
— Un conducteur ohmique de résistance R variable ;
— Une bobine (b) d’inductance L =1H et de résistance r = 6Ω ;
— Un condensateur de capacité C =
L’étude expérimentale a permis de tracer, pour deux
valeurs de la résistance R (R1 puis R2 ), la courbe de
résonance en intensité du dipôle RLC série, I = f(N) avec
I étant l’intensité efficace du courant et N la fréquence
des oscillations. On obtient ainsi les courbes (a) et (b)
de la figure 5.
1. Associer, en justifiant, la résistance correspon-
dante à la courbe (b).
2. Déterminer graphiquement la fréquence de réso-
nance du circuit RLC.
3. Dans le cas de la courbe (b), déterminer graphi-
quement la largeur de la bande passante -3dB et
déduire le facteur de qualité Q du circuit.
4. Trouver la valeur de la résistance R1 .

EL OMRANI 77
Chapitre 10

Modulation et démodulation d’amplitude


Exercice 1 : (SM 2009 N)

Étude du Rôle du dipôle RC dans le circuit du détecteur de crêtes d’un récepteur


d’ondes électromagnétiques.
On utilise le résistor (D) de résistance R =
100Ω et le condensateur (c) de capacité C =
10µF , dans le détecteur de crêtes correspon-
dant à l’un des étages du circuit représenté
par la figure 3, pour détecter les crêtes de la
tension modulée en amplitude d’expression :
u(t) = K[0, 5cos(103 πt) + 0, 7.cos(104 π.t)]
1. Indiquer, à l’aide de la figure 3, l’étage cor-
respondant au détecteur de crêtes.
2. Montrer que le dipôle RC permet une bonne
détection de crêtes.
3. Les deux interrupteurs K1 et K2 sont fer-
més, les courbes obtenus successivement sur
l’écran d’un oscilloscope Représentent les va-
riations des tensions uEM , uGM et uHM . In-
diquer en justifiant, la courbe correspondant
à la sortie du détecteur de crêtes.

Exercice 2 : communication par les ondes électromagnétiques (SM 2010 R)

Lors d’une communication , la voix est


convertie en signal électrique par un micro-
phone, grâce à un système de conversion nu-
mérique et d’amplification.
Le signal électrique est porté par une onde
porteuse qui après amplification est émise
vers l’antenne la plus proche.
L’antenne transmet le signal à une station
base qui l’envoie alors à une centrale, par
ligne téléphonique conventionnelle ou par les
ondes électromagnétiques.
De là sont acheminées les conversations vers
le téléphone du destinataire .
1. Émission d’une onde électromagnétique par un portable
Les ondes électromagnétiques sont utilisées par la télévision , La radio et les radars. Si bien
que la gamme de fréquence restant pour les portables sont de plus en plus restreints : l’une
d’entre elles s’étend de 900 à 1800 MHz.

78
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

Données : La célérité des ondes électromagnétiques dans le vide et dans l’air : c = 3, 00 ×


108 m.s−1 ; 1M Hz = 106 Hz.
1.1. Calculer la durée que met une onde électromagnétique de fréquence f=900MHz pour
parcourir la distance M1 M2 = 1km séparant le téléphone et l’antenne, figure (2).
1.2. Que signifie l’expression «l’air est un milieu dispersif pour les ondes électromagnétiques» ?
1.3. On peut représenter la chaine d’émission par le schéma de la figure (3).

En quel point A ou B ou C de la figure (3) trouve-t-on :


a) L’onde porteuse ?
b) Le signal modulant ?
2. Modulation d’amplitude
Le circuit de modulation est constitué d’un composant nommé
multiplieur qui possède deux entrées E1 et E2 et une sortie S,
figure (4).
Pour simuler la modulation d’amplitude , on applique :
— à l’entrée E1 le signal u1 (t) = u(t) + U0 dont
u(t) = Um cos(2π.f.t) est le signal modulant et U0 ten-
sion continue de décalage.
— à l’entrée E2 le signal porteur
u2 (t) = v(t) = Vm .cos(2πF.t).
Le circuit intégré X donne une tension modulée
proportionnelle au produit des deux tensions,
s(t) = k.u1 (t).u2 (t) où k est une constante dé-
pendant uniquement du circuit intégré.
s(t) s’écrit sous la forme : s(t) = Sm .cos(2πF t)
2.1. Montrer que Sm , amplitude du signal mo-
dulé, peut se mettre sous la forme Sm =
A[m.cos(2π.f.t)+1] en précisant l’expression du
taux de modulation m et celle de la constante
A.
2.2. Le graphe représenté sur la figure (5) donne l’al-
lure de la tension modulée en fonction du temps.
Déterminer à partir de ce graphe :

a) La fréquence F de l’onde porteuse .


b) La fréquence f du signal modulant .
c) L’amplitude minimale Sm(min) et l’amplitude maximale Sm(max) du signal modulé.
d) Donner l’expression du taux de modulation en fonction de Sm(min) et Sm(max) . Cal-
culer la valeur de m.
e) La modulation effectuée est – elle de bonne qualité ? Justifier .

EL OMRANI 79
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB
Exercice 3 : Circuit d’accort (SM 2011 R)

On réalise un circuit d accord pour l’utiliser dans le disposi-


tif de réception des ondes électromagnétiques en utilisant une
bobine d’inductance L = 8, 7 × 10−2 H et de résistance négli-
geable et le condensateur (C) de capacité C réglable comme
l’indique la figure (4).Calculer la valeur de C’ sur laquelle on
doit régler la capacité du condensateur (C) pour capter une
station radio qui émet ses programmes sur la fréquence F=540
kHz.

Exercice 4 : Émission et réception d’un signal modulé (SM 2012 N)


Pour transmettre un signal sinusoïdal s(t) on utilise un mul-
tiplieur.
On applique à l’entrée E1 du multiplieur un signal de tension
u(t) = s(t) + V0 avec V0 la tension continue de décalage, et on
applique à l’entrée E2 une tension p(t) d’une onde porteuse (
figure 5).
On obtient à la sortie S du multiplieur la tension modulée en amplitude uS (t) telle que :
uS (t) = A[1 + 0, 6cos(104 π.t)].cos(2.105 π.t).
1. Montrer que la modulation d’amplitude obtenue est bonne .
2. La démodulation d’amplitude est réalisée à l’aide du montage de la figure 6.
La partie 1 du montage comprend la bobine (b’) et un condensateur de capacité C0 réglable
entre les deux valeurs 6.10−12 F et 12.10−12 F . Le conducteur ohmique utilisé dans la partie 2
du montage a une résistance R1 = 30kΩ.
(a) Montrer que l’utilisation de la bo-
bine (b’) dans le montage permet
à la partiel du montage de sélec-
tionner le signal uS (t).
(b) On veut obtenir une bonne détec-
tion d’enveloppe en utilisant l’un
des condensateurs de capacités :
10 nF ; 5 nF ; 0,5 nF ; 0,1 nF . Dé-
terminer la capacité du condensa-
teur qui convient

Exercice 5 : Transmission des signaux sonores (SM 2013 R)

1. Modulation

Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur


transmission à des longues distances nécessite qu’elles soient
modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et la de démodula-
tion.
On considère le montage représenté dans la figure 4 :
— Le générateur (GBF )1 applique à l’entrée E1 de la com-
posante électronique
( X
) une tension sinusoïdale
2π.t
u1 (t) = Pm .cos
Tp

EL OMRANI 80
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

— Le générateur (GBF )2 applique à l’entrée E2 de la composante électronique X une tension


sinusoïdale
( u2)(t) = U0 + s(t). avec U0 la composante continue de la tension et s(t) =
2π.t
Sm .cos la tension correspondante à l’onde qu’on désire transmettre.
Ts
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope la tension de sortie us (t) = k.u1 (t).u2 (t) avec k
constante positive caractérisant la composante X, fig 5
(a) Montrer que[ l’expression
( de)]
la de la
( tension
) us (t) S’écrit sous la forme :
2πt 2π.t
us (t) = A. 1 + m.cos cos . et préciser l’expression de A et celle de m .
T0 Tp
(b) Calculer la valeur de m et déduire la qualité de la modulation.
2. Démodulation
La figure 6 représente le montage utilisé dans
un dispositif de réception constitué de trois
parties.
(a) Préciser le rôle de la partie 3 dans ce
montage.
(b) Déterminer la valeur du produit L.C
pour que la sélection de l’onde soient
bonne.
(c) Montrer que l’intervalle auquel doit ap-
partenir la valeur de la résistance R
pour une bonne Détection de l’enve-
loppe de la tension modulante dans ce
montage est :
4.π 2 .L 4.π 2 .L.Ts
<< R < Calculer les
Tp Tp2
bornes de cet intervalle sachant que L
=1,5mH .

Exercice 6 : Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal (SM 2015 N)

Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise


un circuit intégré multiplieur X (fig.6).
On applique à l’entrée :
— E1 : la tension u1 (t) = s(t) + U0 avec s(t) =
Sm .cos(2π.fs .t) représentant le signal informatif et
U0 une composante continue de la tension.
— E2 : une tension sinusoïdale représentant la por-
teuse u(t) = Pm .cos(2π.Fp .t).
La tension de sortie us (t) obtenue est us (t) =
k.u1 (t).u2 (t) ;
k est une constante qui dépend du circuit intégré
X.
1
Rappel : cos(a).cos(b) = .[cos(a + b) + cos(a − b)]
2
1. Montrer que us (t) s’écrit sous la forme :
A.m A.m
us (t) = cos(2.π.f1 .t) + A.cos(2.π.f2 .t) + cos(2.π.f3 .t)
2 2
où m est le taux de modulation et A une constante.

EL OMRANI 81
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

2. La figure 7 représente le spectre de fréquences formé de trois raies de la tension modulée us (t).
Déterminer m et la fréquence fs . La modulation est-elle bonne ?
3. Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise un circuit bouchon(circuit d’accord)
formé d’une bobine d’inductance L0 = 60mH et de résistance négligeable et de deux conden-
sateurs, montés en série, de capacité C = 10µF et C0 . Déterminer la valeur de C0 .

Exercice 7 : Étude de la qualité d’une modulation d’amplitude (SM 2016 R)


La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré multiplieur une tension p(t) qui correspond au signal
porteur, et à l’entrée E2 la tension s(t) + U0 avec s(t) la tension correspondant au signal modulant
à transmettre et U0 la composante continue (figure 4).
On obtient à la sortie S du circuit la tension u(t) correspondant au signal modulé en amplitude.
L’expression de cette tension est : u(t) = k.p(t).(s(t) + U0 ) où s(t) = Sm .cos(2πfs .t) et p(t) =
Pm .cos(2π.fp .t) et k une constante qui caractérise le circuit intégré multiplieur.
1. La tension modulée en [amplitude peut ] s’écrire
m
sous la forme : u(t) = A .s(t) + 1
Sm
Sm
avec A = k.Pm .U0 et m = le taux de modula-
U0
tion.
Trouver l’expression du taux de modulation men
fonction de Umax et Umin avec Umax la valeur maxi-
male de l’amplitude de u(t) et Umax la valeur mi-
nimale de son amplitude.
2. Quand aucune tension n’est appliquée sur l’oscil-
loscope, les traces du spot sont confondues avec
l’axe médian horizontal de l’écran. On visualise la
tension u(t) et on obtient l’oscillogramme de la
figure 5.
— Sensibilité horizontale 20s.div −1 ;
— Sensibilité verticale : 1V.div −1 .
Déterminer fp , fs et m .Que peut-on en déduire à
propos de la qualité de la modulation ?

Exercice 8 : Réception d’une onde électromagnétique (SM 2017 N)

Pour capter une onde électromagnétique de fréquence N0 = 40kHz modulée en amplitude, on utilise
le dispositif simplifié représenté sur la figure 6.
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
(a) La fréquence de l’onde porteuse est très petite devant celle de l’onde modulante.
(b) Le rôle de la partie 1 du dispositif est d’éliminer la composante continue.
(c) Le rôle des deux parties 2 et 3 du dispositif est de moduler l’onde.
(d) Dans une antenne réceptrice, l’onde électromagnétique engendre un signal électrique de
même fréquence.
2. On associe un condensateur de capacité C0 avec une bobine d’inductance L0 = 0, 781mH dans
le circuit d’accord.
Peut-on recevoir l’onde de fréquence N0 = 40kHz si C0 = C = 20nF ? justifier la réponse.

EL OMRANI 82
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

3. Pour détecter l’enveloppe de l’onde mo-


dulée, on utilise le condensateur de ca-
pacité C = 20nF et le conducteur oh-
mique de résistance R = 1kΩ. Pour
avoir une bonne détection d’enveloppe,
on monte en parallèle avec le condensa-
teur de capacité C un autre condensa-
teur de capacité C0 .
Trouver l’intervalle de valeurs de Cx sa-
chant que la fréquence de l’information
émise est Ni = 4kHz.

Exercice 9 : Modulation d’amplitude (SM 2018 R)

Afin de produire une onde hertzienne modulée en amplitude,


on réalise le montage schématisé sur la figure 5, où X repré-
sente un circuit intégré multiplieur. Le coefficient du circuit
multiplieur est k.
On applique à l’entrée E1 la tension u1 (t) = 6.cos(4.105 π.t)
et à l’entrée E2 la tension u2 (t) = 2.cos(8.103 π.t) + 5.
La tension de sortie us (t) obtenue est us (t) = k.u1 (t).u2 (t) = 3[1 + 0, 4.cos(8.103 π.t)].cos(4.105 π.t)
Toutes les tensions sont exprimées en volt(V).
1. Déterminer la fréquence de l’onde porteuse.
2. Choisir la réponse juste :
L’amplitude maximale de l’onde modulée est :

a- 6V ; b- 4,2V ; c- 3V ; d- 1,8V ; e- 2V.

3. Les conditions d’une modulation d’amplitude de bonne qualité sont-elles vérifiées ? justifier.
4. Exprimer us (t) sous forme de la somme de trois fonctions sinusoïdales et représenter le spectre
de fréquences en choisissant l’échelle suivante : 1cm/V pour les amplitudes.
1
Rappel : cos(a).cos(b) = .[cos(a + b) + cos(a − b)].
2
5. Le circuit bouchon, constitué par une bobine d’inductance L=0,6H et de résistance négligeable,
et un condensateur de capacité C = 2µF , permet-il une bonne réception de l’onde modulée
étudiée ?justifier la réponse.

Exercice 10 : Réception d’une onde hertzienne (SM 2019 N)

Pour recevoir une onde hertzienne, on utilise un montage récepteur formé par une chaine électronique
constituée de plusieurs étages.
Après réception du signal modulé, on le démodule en reliant le circuit d’accord LC (circuit bouchon)
avec le circuit de démodulation comme l’indique le montage de la figure 4.
1. Que signifie ”démoduler le signale reçu” ?
2. Les graphues (1), (2), (3) et (4) de la figure 5 représentent les tensions visualisées à l’aide d’un
système adéquat :

EL OMRANI 83
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

— uP M avec les deux interrupteurs K1 et


K2 ouverts ;
— uQM avec les deux interrupteurs K1 et
K2 ouverts ;
— uSM avec K1 fermé et K2 ouvert ;
— uT M avec les deux interrupteurs K1 et
K2 fermés ;

Figure 5
Associer, en justifiant, le graphe correspondant à uQM et celui correspondant à uT M .

Exercice 11 : Etude d’un signal modulé en amplitude (SM 2020 R)

Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise


un circuit intégré multiplieur X de constante caractéris-
tique k = 0, 1V −1 (fig.4).
On applique à l’entrée :
— E1 : la tension vp (t) = Um .cos(2π.105 .t)
— E2 : la tension vS (t) = s(t) + U0 avec
s(t) = Sm .cos(2π.103 .t) et U0 la tension de déca-
lage.
La tension de sortie
[ m us (t) obtenue est : us (t) =m k(s(t) + U0 ).v
] p (t). us (t) peut s’écrire sous la
forme :us (t) = A. .cos(2πN1 .t) + cos(2πF.t) + .cos(2πN2 .t)
2 2
avec A = k.Um .U0 , N1 < F < N2 , F est la fréquence de l’onde porteuse et m le taux de modulation.

1. Déterminer la valeur de N1 et celle de N2 .


2. Donner le taux de modulation m en fonction de
Sm et U0 .
3. On visualise la tension s(t) sur l’entrée X de l’os-
cilloscope et la tension de sortie us (t) sur l’entrée
Y, et on élimine la base de temps (mode XY). On
obtient ainsi l’oscillogramme de la figure 5 repré-
sentant us (t) en fonction de s(t).

3.1. Déterminer graphiquement le taux de modulation m.


3.2. Déterminer les valeurs des tensions U0 et Um .

Exercice 12 : Modulation et démodulation d’amplitude d’une O.E.M (SM 2021 N)

On peut transmettre une information à grande distance, en modulant l’amplitude d’une onde élec-
tromagnétique qui se propage d’un émetteur à un récepteur.
L’émetteur doit assurer la production de l’onde électromagnétique et sa modulation pour porter
le signal informatif. Quant au récepteur, il doit être conçu pour démoduler l’onde et récupérer le

EL OMRANI 84
Modulation et démodulation d’amplitude 2Bac SMA & SMB

signal informatif, fournissant du sens pour l’utilisateur. La modulation d’amplitude consiste à varier
l’amplitude de l’onde porteuse au cours du temps selon l’évolution temporelle du signal informatif
à transmettre.
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit
intégré multiplieur X (figure 4). On applique à l’entrée :
— E1 : la tension us (t) = s(t) + U0 avec s(t) = Sm .cos(2π.f.t)
représentant le signal informatif et U0 la tension de décalage.
— E2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse u2 (t) =
Um .cos(2π.F.t).
La tension de sortie us (t) obtenue est us (t) =
k.u1 (t).u2 (t) ; k est une constante qui dépend
du circuit intégré X.
La tension de sortie us (t) ainsi définie s’ex-
prime par : us (t) = S(t).cos(2π.F.t) avec
S(t) = A.[1 + m.cos(2.π.f.t)].
Dans cette expression S(t) est l’amplitude de
la tension modulée et m le taux de modula-
tion.
1. Un dispositif approprié permet de visualiser simultanément deux des tensions u1 (t), u2 (t) et
uS (t) . On observe ainsi les oscillogrammes (a) et (b) de la figure 5.
Indiquer, en justifiant, pour chacun des oscillogrammes de la figure 5, s’il correspond au signal
modulant, au signal modulé ou à la porteuse.
2. En se basant sur les oscillogrammes de la figure 5,déterminer :
2.1. La fréquence de la porteuse et celle du signal informatif.
2.2. Le taux de modulation m.
3. Démodulation de l’onde
La figure 6 schématise un constituant de ré-
cepteur radio lié au circuit de démodulation.
Ce constituant est équivalent à la bobine (b)
précédente d’inductance L et de résistance r
associée au condensateur de capacité C va-
riable.

Le circuit formé par la bobine (b) et le condensateur est mis en vibration forcée par l’intermé-
diaire de l’antenne qui capte toutes les ondes émises par toutes les stations.
Pour écouter une seule station, il suffit d’accorder la fréquence propre du circuit à la fréquence
de l’émetteur en régulant la capacité du condensateur.
3.1. Calculer la valeur à laquelle il faut ajuster la capacité C de l’élément récepteur pour que
la fréquence propre soit N0 = 180kHz.
3.2. Trouver alors l’intervalle des valeurs de la capacité C’ pour avoir une bonne détection
d’enveloppe sachant que la fréquence de l’information émise est Ni = 5kHz et R′ =
100kΩ.

EL OMRANI 85
Quatrième partie

Mécanique

86
Chapitre 11

Les lois de NEWTON


Exercice 1 : Amortisseurs et sécurité routière (SM 2009 N)

Test de freinage :
Des tests effectués dans une usine de fabrication de voi-
tures, ont montré que :
— L’accélération d’une voiture au cour du freinage
sur une route rectiligne, reste constant.
— La valeur de cette accélération est la même quelle
que soit la vitesse de la voiture juste avant le début
du freinage.
Les courbes de la figure, donnent ce type de tests, à
partir de l’instant t = 0, auquel le conducteur perçoit
un obstacle devant lui.
Entre l’instant de perception de l’obstacle et l’instant
d’appui sur la pédale des freins, s’écoule une durée de
(1s), et c’est la durée normale de reflexe.
1. Calculer, à partir du graphe (Figure ), l’accélération de la voiture au cour du freinage.
2. En déduire le module de la somme des vecteurs forces appliquées sur la voiture au cour du
freinage, sachant que sa masse est : M = 1353 kg.
3. Si la vitesse de la voiture au début du freinage est 72km.h−1 , calculer en exploitant le graphe ;
(a) La distance parcourue par la voiture au cour de la phase du freinage.
(b) La durée de la phase de freinage ;
4. Lors du mouvement de la voiture à la vitesse de 16km.h−1 , le conducteur est surpris d’un
obstacle à la distance de 35 m de l’avant de sa voiture. Montrer que le conducteur arrête la
voiture avant d’heurter l’obstacle.

Exercice 2 : Étude du mouvement d’un skieur (SM 2014 N)


Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1. Avant de faire un premier essai, le
skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la piste ABC.

87
Les lois de NEWTON 2Bac SMA & SMB

Données
— Intensité de pesanteur g = 9, 8m/s−2 .
— AB est un plan incliné d’un angle α = 20◦ par rapport au plan horizontal passant par le point
B.
— La largeur du lac C’D’= L = 15m.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par
une force constante.
Étude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse xA = 0 dans le repère (O,⃗i′ , ⃗j ′ ) sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig 1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B
avec une vitesse VB = 20m/s.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de α, a et g l’expression du coef-
ficient de frottement tanφ .Avec φ l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire
et la direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
2. A l’instant tB = 10s le skieur passe par le point B, Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tanφ.
3. Montrer que l’intensité ⃗ exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
de la force R

R = m.g.cos(α). 1 + (tanφ)2 . Calculer R.

Exercice 3 : mouvement du skieur sur un plan incliné. (SM 2018 R)

On étudie le mouvement du centre d’inertie G du skieur dans le repère R(O,⃗i1 , ⃗j1 ) lié à un référentiel
terrestre considéré galiléen(figure 1).
Pour atteindre le sommet S d’une piste (P) rectiligne inclinée d’un angle α = 23◦ par rapport à
l’horizontale, le skieur part du point O sans vitesse initiale à t=0. Il est accroché à un câble rigide
faisant un angle β = 60◦ avec l’horizontale. Le câble exerce sur le skieur une force de traction F⃗
constante dirigée selon la direction du câble (figure 1).

Durant toute cette phase, le skieur reste constamment en contact avec le sol. On note R ⃗ T et R
⃗N
respectivement les composantes tangentielle et normale de l’action du plan incliné sur le skieur avec
∥R⃗ T ∥= k. ∥ R⃗ N ∥ ; k étant le coefficient de frottement solide et ∥ R
⃗ T ∥= f = 80N .
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dv f F
vitesse v du centre d’inertie G s’écrit : + + g.sinα − cos(β − α) = 0.
dt m m
2. La courbe de la figure 2 représente la variation de la vitesse v en fonction du temps.
2.1. Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du mouvement de G.
2.2. Déduire l’intensité de la force de traction F⃗ .
3. Déterminer la valeur de k .

EL OMRANI 88
Chapitre 12

Chute verticale d’un corps solide


Exercice 1 : Chute verticale d’un solide (SM 2010 N)

Tout corps immergé dans un fluide est soumis à la poussée fluide,


d’Archimède, et s’il est en mouvement de translation dans ce fluide
il est soumis en plus à une force de frottement fluide.
Le but de cet exercice est d’étudier l’évolution de la vitesse de deux
billes (a) et (b) en verre homogène de rayons différents en mouve-
ment de translation dans une huile avec une vitesse relativement
faible.
Données :
— Masse volumique du verre :ρ = 2600kg.m−3 ;
— Masse volumique de l’huile : ρ0 = 970kg.m−3 ;
— Viscosité de l’huile : η = 8, 0.10−2 N.m−2 .s ;
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 81m.s−2 .
4
— L’expression du volume d’une sphère de rayon r : V = π.r3
3
On abandonne au même instant t = 0 les deux billes (a) et (b)
à la surface d’une huile contenue dans un tube cylindrique verti-
cal transparent .La hauteur d’huile dans le tube est H = 1,00 m,
figure(1)
1. Étude du mouvement de la bille (a)
La bille (a) est soumise pendant son mouvement par rapport au repère (O,⃗i lié à la terre aux
forces :
— La poussée d’Archimède : F⃗ = −ρ0 .V.g.⃗i
— La force de frottement fluide : f⃗ = −6.π.η.r.v.⃗i
— Son poids : P⃗ = m.g.⃗i
On désigne par τ le temps caractéristique du mouvement de la bille (a) et on considère
que la vitesse limite de la bille est atteinte au bout d’une durée de 5τ .
dv v
1.1. Établir l’équation différentielle + = C du mouvement de la bille (a) et préciser les
dt τ
expressions de τ et de C. Calculer τ sachant que r = 0,25 cm .
1.2. Calculer la valeur de la vitesse limite vℓ de la bille (a).
2. Étude comparative des mouvements des deux billes (a) et (b)
Le rayon de la bille (b) est r’ = 2r.
2.1. Déterminer, en justifiant la réponse, la bille qui met plus de temps pour atteindre sa
vitesse limite .
2.2. La distance parcourue au cours du régime transitoire par :
— La bille (a) est d1 = 5, 00cm
89
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

— La bille (b) est d2 = 80, 0cm


On néglige r et r’ devant H.
Calculer la durée qui sépare l’arrivée des deux billes (a) et (b) au fond du tube .

Exercice 2 : La chute verticale d’une bille métallique (SM 2011 N)

L’objectif de cet exercice est d’étudier le mouvement de chute verticale d’une bille métallique dans
l’air et dans un liquide visqueux.
Donnée :
— La masse volumique de la bille : ρ1 = 2, 70 × 103 kg.m−3 ;
— La masse volumique du liquide visqueux : ρ2 = 1, 26 × 103 kg.m−3 ;
— Le volume de la bille : V = 4, 20 × 10−6 m3
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 80m.s−2
A l’instant t=0 on libère la bille d’un point O confondu avec son centre d’inertie G.
Le point O se trouve à une hauteur H de la surface libre du liquide visqueux qui se trouve dans un
tube transparent vertical (figure 1).
La courbe de la figure (2) représente l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie G de la bille au
cours de sa chute dans l’air et dans le liquide visqueux.

1. Étude du mouvement de la bille dans l’air.


⃗ d’intensité
On modélise l’action de l’air sur la bille au cours de sa chute par une force verticale R
R constante. On néglige le rayon de la bille devant la hauteur H.
Le centre d’inertie de la bille atteint la surface libre du liquide visqueux à un instant t1 avec
une vitesse v1 .
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer R en fonction de V ,ρ1 , g , v1 et t1 .
1.2. En exploitant la courbe v = f (t), calculer la valeur de R.
2. Étude du mouvement de la bille dans le liquide visqueux .
La bille est soumise pendant sa chute dans le liquide visqueux , en plus de son poids aux
forces :
— Poussée d’Archimède : F⃗ = −ρ2 .V.g.⃗i
— Force de frottement visqueux : f⃗ = −k.v.⃗i, avec k constante positive.
On modélise l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie de la bille, dans le système interna-
dv
tional des unités, par l’équation différentielle = 5, 2 − 26.v (1)
dt

EL OMRANI 90
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

2.1. Trouver l’équation différentielle littérale vérifiée par la vitesse v du centre d’inertie de la
bille en fonction des données du texte.
2.2. En utilisant cette équation différentielle littérale et le graphe de la figure 2, vérifier que
l’équation différentielle (1) est correcte.
2.3. En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension de la constante k. Cal-
culer la valeur de k
2.4. sachant que la vitesse du centre d’inertie de la bille dans le liquide visqueux à un instant
ti est vi = 2, 38m.s−1 ; établir à l’aide de la méthode d’Euler que l’expression de la vitesse
de G à l’instant ti+1 = ti + ∆t est : vi+1 = (1 − 26.∆t).vi + 5, 20.∆t avec ∆t le pas du
calcul.
Calculer vi+1 dans le cas où ∆t = 5, 00ms.

Exercice 3 : Mouvement de chute d’un parachutiste (SM 2012 N)

Après un cours moment de son saut d’un avion, le parachutiste ouvre son parachute pour freiner son
mouvement, ce qui lui permet d’arriver au sol en toute sécurité.
L’objectif de cette partie est l’étude du mouvement vertical d’un parachutiste après l’ouverture de
son parachute.
Données :
— Masse du parachutiste et ses accessoires : m = 100 kg
— On considère que l’accélération de la pesanteur est constante : g = 9, 8m.s−2 .
Un parachutiste accompagné de ses accessoires saute avec une vitesse initiale négligeable d’un hélico-
ptère immobile se trouvant à une hauteur h du sol. Le parachutiste ouvre son parachute au moment
où sa vitesse atteint 52m.s−1 à un instant considéré comme origine des dates. Le système (S) formé
par le parachutiste et ses accessoires prend alors un mouvement de translation vertical.
On étudie le mouvement du système (S) dans un repère galiléen (O, ⃗k) lié à la terre, vertical et
orienté vers le bas (figure 1).
L’air exerce sur le système une force que l’on modélise, par une force de frottement d’intensité
f = k.v 2 avec k une constante et v la vitesse du parachutiste.
On néglige la poussée d’Archimède exercée par l’air.
La courbe de la figure 2 représente la variation de la vitesse v en fonction du temps après l’ouverture
du parachute.

1. Montrer que l’équation différentielle que vérifie la vitesse v s’écrit sous la forme :

EL OMRANI 91
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

( )
dv v2
= g. 1 − 2 en précisant l’expression de a en fonction de m, g et k.
dt α
2. Choisir la bonne réponse et justifier :
La grandeur a représente :
(a) La vitesse du système (S) à l’instant t=0.
(b) L’accélération du mouvement du système (S) à l’instant t=0.
(c) La vitesse limite du système (S).
(d) L’accélération du mouvement du système (S) dans le régime permanent.
3. Déterminer la valeur de a. En déduire la valeur de k en précisant son unité dans le système
international .
4. Pour tracer la courbe v(t) de la figure 2 on peut utiliser la méthode d’Euler avec un pas
de calcul ∆t. Soient vn la vitesse du parachutiste à l’instant tn , et vn+1 sa vitesse à l’instant
tn+1 = tn +∆t telles que vn+1 = −7, 84.10−2 .vn2 +vn +1, 96 avec vn et vn+1 en m.s−1 . Déterminer
le pas ∆t.

Exercice 4 : De l’étude de la chute libre à la chute avec frottement (SM 2013 N)

Newton a supposé que tous les corps ont même mouvement de chute quelque soit leur masses . Pour
vérifier cette hypothèse Newton a réalisé l’ expérience de chute dans un tube vide en utilisant des
corps de masse et de forme différentes et en déduit que ce sont les forces de frottement fluides qui
sont responsables de la différence des vitesses de chute des corps verre la Terre.
Ahmed et Myriam ont décidé de vérifier expérimentalement la dé-
duction de Newton, pour cela ils ont utilisé deux billes en verre (a)
et (b) ayant le même volume V et la même masse m.
Ils abandonnent les deux billes au même instant t = 0 et sans vitesse
initiale d’une même hauteur h du sol (fig 1).
— Ahmed a lâché la bille (a) dans l’air ;
— Myriam a lâché la bille (b) dans un tube transparent conte-
nant de l’eau de hauteur h (fig 1). On
A l’aide d’un dispositif convenable Ahmed et Myriam ont obtenu
les résultats suivants :
— La bille (a) atteint le sol à l’instant ta = 0, 41s ;
— La bille (b) atteint le sol à l’instant tb = 1, 1s.
Données : accélération de la pesanteur g = 9, 80m.s−1 ; m =
6, 0 × 10−3 kg ; V = 2, 57 × 10−6 m ; la masse volumique de
l’eau ρ = 1000kg.m−3
suppose que la bille (a) n’est soumise au cours de sa chute dans l’air qu’à son poids.
La bille (b) est soumise au cours de sa chute dans l’eau à :
— Son poids d’intensité P = mg ;
— La poussé d’Archimède d’intensité FA = ρ.V.g ;
— La force de frottement fluide d’intensité f = K.v 2 avec K une constante positive et v vitesse
du centre d’inertie de la bille.
1. Étude du mouvement de la bille (a) dans l’air
1.1. Établir l’équation différentielle que vitrifie la vitesse du centre d’inertie de la bille (a) au
cours de la chute.
1.2. Calculer la valeur de la hauteur h .

EL OMRANI 92
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

2. Étude du mouvement de la bille (b) dans l’eau


Myriam a enregistré à l’aide d’un dispositif convenable L’évolution de la vitesse de la bille (b)
au cours du temps ; Elle a obtenu le graphe représenté dans la figure 2.
2.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie de la bille (b) au
cours de sa chute dans l’eau en fonction des donnés du texte.
2.2. A l’aide du graphe de la figure 2,déterminer la valeur de la constant K.
2.3. Trouver l’expression de l’accélération a0 du centre d’inertie de la bille (b) à l’instant t =
0 en fonction de g , V , ρ et m. Déterminer le temps caractéristique du mouvement de la
bille (b).

3. la différence entre les durées de chute


Ahmed et Myriam ont répété leur expérience
dans les Conditions précédentes mais cette
fois la hauteur d’eau dans le tube est H =
2h. Ahmed et Myriam ont libéré des deux
billes (a) et (b) sans vitesse initiale au même
instant t = 0 du même hauteur H = 2h.
3.1. Exprimer ∆t qui sépare l’arrivée des
deux billes (a) et (b) au sol en fonction
de ta , tb , h et v.
3.2. Calculer la valeur de ∆t

Exercice 5 : Étude du mouvement d’une bille dans un fluide visqueux (SM 2014 R)

On étudie le mouvement d’une bille en acier dans un fluide visqueux


contenu dans une éprouvette graduée (fig 1).
La figure (1) donne une idée sur le montage utilisé sans tenir compte
de l’échelle.
On libère la bille sans vitesse initiale à un instant t = 0 et au même
instant commence la saisie des images par un webcam reliée à un
ordinateur. La position instantanée du centre d’inertie G est repérée
sur un axe vertical Ox orienté vers le bas et de vecteur unitaire i ;fig
(1). A t=0 , le centre d’inertie G est au point G0 d’abscisse x=0.
On représente à chaque instant le vecteur vitesse du centre d’inertie
de la bille par ⃗v = v.⃗i .
L’analyse de la vidéo obtenue à l’aide d’un logiciel approprié permet de calculer à chaque instant
t la vitesse v du centre d’inertie de la bille .La courbe de la figure 2 représente l’évolution de v au
cours du temps.
On représente par V et m respectivement le volume et la masse de la bille et par ρa et ρs res-
pectivement la masse volumique de la bille et celle de du liquide visqueux et par g l’intensité de
pesanteur.
Au cours de sa chute , la bille est soumise à :
— La force de frottement fluide : f⃗ = −h.v.⃗i ; h est le coefficient de frottement visqueux.
— La poussée d’Archimède : F⃗ = −ρs .V.⃗g ;
— Son poids : P⃗ = m.⃗g = −ρa .V.⃗g .
1. A l’aide de la courbe de la figure (2), montrer l’existence d’une vitesse limite et déterminer sa
valeur expérimentale .

EL OMRANI 93
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

2. Représenter , sur un schéma sans échelle ,les vecteurs forces appliqués sur la bille en mouvement
dans le fluide.
3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t) et montrer qu’elle, s’écrit sous la
dv h
forme = − .v + α.g en précisant l’expression de α.
dt m
 
h
m − .t
4. Vérifier que la fonction v(t) = α.g. . 1 − e m  est solution de cette équation différentielle.
h
5. Montrer ,à partir de l’équation différentielle ou à partir de sa solution l’existence d’une vitesse
limite et calculer sa valeur et la comparer avec la valeur trouvée expérimentalement .
On donne : m =5,0g ; g = 9, 8m.s−2 ; h = 7, 60 × 10−2 kg.s−1 ; α = 0, 92.
m
6. Déterminer à l’aide de l’analyse dimensionnelle l’unité de et déterminer sa valeur à partir
h
de l’enregistrement.

Exercice 6 : Étude de la chute verticale d’une bille avec frottement (SM 2015 N)

On se propose, dans cette partie, d’étudier le mouvement du centre


d’inertie G d’une bille, homogène de masse m, dans une éprouvette
remplie d’un liquide visqueux.
On repère la position de G à tout instant par la coordonnée z de
l’axe vertical (O, ⃗k) dirigé vers le bas. L’origine de l’axe est confon-
due avec le point O1 de la surface libre du liquide.
A l’instant de date t0 , prise comme origine des dates (t = 0), on
lâche la bille sans vitesse initiale d’une position où G est confondu
avec G0 de coordonnée z0 = 3cm. ( figure ci-dessous).
Au cours de sa chute dans le liquide, la bille est soumise, en plus
de son poids, à :

EL OMRANI 94
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

— La force de frottement fluide : f⃗ = −λ.v.⃗k où λ est le coefficient de frottement fluide et v la


vitesse de G à un instant t ;
— La poussée d’Archimède : F⃗ = −ρℓ .Vs .⃗g où g est l’intensité de la pesanteur, Vs le volume de
la bille et ρℓ la masse volumique du liquide.
λ ρℓ
On prend : g = 9, 8m.s−2 ; = 12, 4S.I ; = 0, 15
ρs .Vs ρs
ρs est la masse volumique de la matière constituant la bille .
1. Montrer que l’équation différentielle régissant la vitesse de G s’écrit :
( )
dv λ ρℓ
+ .v = g 1 −
dt ρs .Vs ρs

2. Déterminer la valeur a0 de l’accélération de G à l’instant t0 = 0.


3. Trouver la valeur vℓ de la vitesse limite du mouvement de G.
4. Soient v1 la valeur de la vitesse de G à l’instant t1 = t0 +∆t et v2 sa valeur à l’instant t2 = t1 +∆t
v2 ∆t
avec ∆t le pas de calcul. En utilisant la méthode d’Euler, montrer que : = 2− où τ
v1 τ
ρs .Vs
représente le temps caractéristique du mouvement : τ = . Calculer v1 et v2 . On prend
λ
∆t = 8.10−3 s.
( )
5. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : v = vℓ 1 − e−t/τ ; déterminer la
valeur de la date tℓ à laquelle la vitesse de G atteint 99% de sa valeur limite.
6. Trouver la distance d parcourue par la bille pendant le régime transitoire, sachant que la
hauteur H du liquide dans l’éprouvette est H = 79,6cm et que la durée du mouvement de la
bille dans le liquide à partir de G0 jusqu’au fond de l’éprouvette est ∆tf = 1, 14s. (on considère
que le régime permanent est atteint à partir de t et on néglige le rayon de la bille devant H ).

Exercice 7 : Étude de la chute de deux boules dans l’air (SM 2016 N)


Galilée, homme de sciences italien, s’intéressa à l’étude de la chute de divers corps. Selon la légende,
il aurait effectué cette étude en lâchant ces corps du sommet de la tour de Pise.
Pour vérifier certains résultats avancés par Galilée, on se propose
d’étudier dans cette partie la chute dans l’air de deux boules ayant
le même rayon et des masses volumiques différentes.
L’étude du mouvement de chaque boule s’effectue dans un repère
R(O, ⃗k) associé à un référentiel terrestre supposé galiléen. On re-
père, à chaque instant, la position du centre d’inertie de chacune
des deux boules par la côte z sur l’axe vertical (O, ⃗k) orienté vers
le haut et dont l’origine est prise au niveau du sol (figure 1).
Chaque boule est soumise, durant sa chute, à son poids P et à la
force de frottement fluide f⃗ ( On néglige la poussée d’Archimède
devant ces deux forces).
On admet que l’intensité de la force f⃗ s’écrit : f = 0, 22.ρair .π.R2 .vz2
où air ρair est la masse volumique de l’air, R le rayon de la boule
et vz la valeur algébrique de la vitesse du centre d’inertie G de la
boule à un instant t .
Données :
4
— Le volume d’une boule de rayon R est V = .π.r 3 ,
3
— L’intensité de la pesanteur g = 9, 8m.s−2 ,

EL OMRANI 95
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

— La masse volumique de l’air ρair = 1, 3kg.m−3 .


Cette étude est effectuée avec deux boules (a) et (b) homogènes ayant le même rayon R = 6cm et
des masses volumiques respectives ρ1 = 1, 14 × 104 kg.m−3 et ρ2 = 94kg.m−3 .
Les deux boules sont lâchées au même instant t =0, sans vitesse initiale, du même plan horizontal
auquel appartient le point H. Ce plan est situé à une hauteur h =69 m du sol (figure 1).
1. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la vitesse z v du centre d’inertie d’une boule
dvz ρair 2
s’écrit : = −g. + 0, 165. v , où ρi désigne la masse volumique de la boule (a) ou (b).
dt R.ρi z
2. Déduire l’expression de la vitesse limite du mouvement d’une boule.
3. Les courbes obtenues sur les figures 2 et 3 représentent l’évolution de la côte z(t) et de la
vitesse vz (t) du centre d’inertie G de chacune des deux boules, au cours de la chute.

3.1. Montrer, à l’aide de l’expression de la vitesse limite, que la courbe (C1 ) correspond aux
variations de la vitesse de la boule (b).
3.2. Expliquer pourquoi la courbe (C2′ ) correspond aux variations de la côte de la boule (a).
4. Déterminer, à l’aide de la courbe (C2 ) , la nature du mouvement de la boule (a) et écrire son
équation horaire z(t) .
5. Déterminer la différence d’altitude d entre les centres d’inertie des deux boules à l’instant où
la première boule touche le sol (On néglige les dimensions des deux boules).
6. Sachant que la valeur algébrique de la vitesse de la boule (b) à l’instant de date tn est
vzn = −11, 47m.s−1 , trouver, en utilisant la méthode d’Euler, la valeur de l’accélération azn
du mouvement à l’instant de date tn et la vitesse vz(n+1) à l’instant de date tn+1 . On prend le
pas du calcul ∆t = 125ms.

Exercice 8 : Étude du mvt d’un corps solide dans l’air et dans un liquide (SM 2018 N)
On trouve dans les piscines des plongeoirs à partir desquels chutent les baigneurs pour plonger dans
l’eau.
Dans cette partie de l’exercice, on étudiera le mouvement d’un baigneur dans l’air et dans l’eau.
On modélise le baigneur par un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement du centre G dans un repère R(O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre √ supposé
galiléen(figure 1). Données : m=80 kg ; intensité de la pesanteur : g = 10m.s−2 . On prend 2 = 1, 4.
1. Étude du mouvement du centre G dans l’air

EL OMRANI 96
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

A l’instant de date t0 , pris comme origine des dates


(t0 = 0), le baigneur se laisse chuter sans vitesse
initiale d’un plongeoir. On considère qu’il est en
chute libre durant son mouvement dans l’air. A
la date t0 le centre d’inertie G coïncide avec l’ori-
gine O du repère R(O, ⃗k) (zG = 0) et est situé à
une hauteur h =10m au dessus de la surface de
l’eau(figure 1).
1.1. Établir l’équation différentielle régissant la
vitesse vz du centre d’inertie G.
1.2. Déterminer le temps de chute tc de G dans
l’air puis en déduire sa vitesse ve d’entrée
dans l’eau.
2. Étude du mouvement vertical du centre
d’inertie G dans l’eau
Le baigneur arrive avec la vitesse ⃗ve , de direction verticale, à l’entrée dans l’eau. Lorsqu’il est
dans l’eau, il suit une trajectoire verticale où il est soumis à l’action de :
— Son poids P⃗ ,
— La force de frottement fluide : f⃗ = −λ.⃗v où λ est le coefficient de frottement fluide(
λ = 250kg.s−1 ) et v le vecteur vitesse de G à un instant t,
m
— La poussée d’Archimède : F⃗ = − .⃗g où g est l’intensité de la pesanteur et d=0,9 la
d
densité du baigneur.
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des dates( t =0 ).
m
2.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse vz de G. On posera τ = .
λ
2.2. Déduire l’expression de la vitesse limite vℓz en fonction de τ , g , et d .Calculer sa valeur.
t

2.3. La solution de l’équation différentielle est vz (t) = A+Be τ , où A et B sont des constantes
. Exprimer A en fonction de vℓz et B en fonction de vℓz et ve .
2.4. Déterminer l’instant tr auquel le mouvement du baigneur change de sens. (Le baigneur
n’atteint pas le fond de la piscine ).

Exercice 9 : Étude de la chute d’une bille (SM 2019 N)


Dans le champ de pesanteur, on abandonne à partir d’un point O, sans vitesse initiale à l’instant,
t= 0, une petite bille (S) de masse m, (figure 1).
La bille est soumise à deux forces :
— Son poids P⃗
— La résistance de l’air que l’on modélise par la force R ⃗ = −λ.⃗v , avec λ une constante positive
et ⃗v = v.⃗k le vecteur vitesse de la bille.
On étudie le mouvement de la bille dans un repère (O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen.
Données : m = 100g, g = 10m.s−2 (intensité de la pesanteur).
Le graphe de la figure 2 représente l’évolution, au cours du temps, de la vitesse de la bille.

EL OMRANI 97
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de


dv λ
la bille vérifiée par la vitesse v s’écrit : + .v = g.
dt m
2. Trouver la valeur de λ.
3. comparer l’intensité de la résistance R ⃗ à celle du poids
P⃗ pendant la phase du régime transitoire et pendant la
phase du régime permanent.
4. On lance maintenant la bille du point O à l’instant t =0,
verticalement vers le bas, avec une vitesse V⃗0 = V0 .⃗k telle
que V0 > vL (vL étant la vitesse limite du mouvement
de la bille).
t

La solution de l’équation différentielle s’écrit : v(t) = A+B.e τ où A et B sont deux constantes
et τ le temps caractéristique du mouvement.
Tracer l’allure de la courbe représentant l’évolution de vitesse v(t) de la bille au cours de son
mouvement.

Exercice 10 : Étude du mouvement d’un skieur (SM 2020 N)


On étudie dans cette partie le mouvement d’un skieur sur un plan incliné dans deux cas :
- Premier cas : la force de frottement fluide exercée par l’air est négligeable,
- Deuxième cas : La force de frottement fluide exercée par l’air n’est pas négligeable.
Un skieur glisse sur une piste plane inclinée d’un angle α = 45◦
par rapport au plan horizontal, selon la ligne de plus grande pente
(Figure 1).
On modélise le skieur et ses accessoires par un système solide (S)
de masse m=75kg et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G dans un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j)
lié à un référentiel terrestre supposé galiléen. A l’instant t =0 ,
le skieur part sans vitesse initiale. A cet instant, G coïncide avec
l’origine O du repère (O,⃗i, ⃗j) (Figure 1).
On prendra l’accélération de la pesanteur : g = 10m.s−2 et on
négligera la poussée d’Archimède.
1. Premier cas :Mouvement du skieur sans frotte-
ment fluide
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait
avec frottement solide. La piste exerce sur le skieur une
⃗ ayant une composante tangentielle T⃗ et une com-
force R
posante normale N ⃗ . Lors du mouvement du skieur, les
intensités de T⃗ et de N⃗ sont liées par la relation T = k.N
avec k une constante.

1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer l’accélération du mouvement de G


en fonction de g , α et k.
1.2. La courbe de la figure 2, représente la variation de la vitesse v du centre d’inertie G en
fonction du temps.
Déterminer graphiquement l’accélération du mouvement.
1.3. Vérifier que k ≃ 0, 9.
2. Deuxième cas :Mouvement du skieur avec frottement fluide
En plus des mêmes forces exercées sur (S) dans le premier cas, (S) est soumis à des frottements

EL OMRANI 98
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

fluides dûs à l’air que l’on modélise par la force F⃗ = −λ.⃗v , où v est la vitesse du centre d’inertie
G à un instant t et λ une constante positive de valeur λ = 5 S.I.
2.1. En utilisant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouve-
dv
ment de G s’écrit : + A.v + B = 0 avec ⃗v = v⃗i et A et B deux constantes.
dt
2.2. Déterminer la valeur de la vitesse limite v du mou-
vement. t(s) v(m.s−1 ) aG (m.s−2 )
2.3. En s’aidant du tableau ci-contre et en utilisant la t1 = 14 v1 = 6, 3 a1
méthode d’Euler, déterminer la vitesse v2 du mou- t2 = 15, 4 v2 a2
vement de (S).(le pas de calcul est ∆t = t2 − t1 ).

Exercice 11 : Mvt de chute verticale d’une bille dans un liq visqueux (SM 2020 R)

Dans cette partie on étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une bille sphérique homogène, de
masse m et de rayon r, dans une huile contenue dans un tube.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (O, ⃗k) dirigé vers le bas.
L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 .
A l’instant de date t0 , prise comme origine des dates (t0 = 0), on lâche la bille sans vitesse initiale
du point O1 ( figure 1).
Au cours de sa chute dans l’huile, la bille est soumise, en plus de son poids, à :

— La force de frottement fluide : f⃗ = −6.π.η.r.v.⃗k où η est la viscosité de


l’huile, r le rayon de la bille et v la vitesse de G à un instant t ;
— La poussée d’Archimède : F⃗ = −ρℓ .VS .⃗g où g est l’intensité de la pesan-
teur, VS le volume de la bille et ρℓ la masse volumique de l’huile.
Données :
— L’intensité de la pesanteur g = 9, 81m.s−2 ,
— La masse volumique de l’huile : ρℓ = 860kg.m−3 ;
— Le rayon de la bille : r =6,3mm ;
— La masse volumique de la matière constituant la bille : ρS = 4490kg.m−3 .
4
On rappelle que le volume d’une sphère de rayon r est V = .π.r 3 .
3
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que(l’équation) différentielle du mouvement
dv 1 ρℓ
de G vérifiée par la vitesse v s’écrit : + .v = g. 1 − avec ⃗v = v.⃗k et τ le temps
dt τ ρS
caractéristique du mouvement exprimé en fonction des paramètres de l’exercice.
2. La vitesse limite vlim de chute de la bille est déterminée par une étude expérimentale qui
consiste à filmer le mouvement de la bille dans un tube en verre vertical de hauteur h =90cm
et rempli de l’huile utilisée.
L’exploitation des résultats de l’enregistrement a donné vlim ≈ 1, 0m.s−1 .
Exprimer la viscosité η en fonction de vlim et des données de l’exercice. Calculer sa valeur.
  
t

3. Calculer la valeur de la cote z(t) = vlim t + τ. e τ − 1 pour t = 7.τ . Expliquer pourquoi

ce tube de hauteur h =90cm est convenable pour la mesure expérimentale de vlim .

EL OMRANI 99
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB
Exercice 12 : Mouvement de la luge sur un plan incliné. (SM 2021 N)

On étudie le mouvement d’une luge modélisée par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m
dans deux phases de son parcours :
Données :
— Masse de la luge : m = 20 kg ;
— Intensité de la pesanteur : g = 10m.s−2 .
1. Mouvement de la luge sur un plan incliné.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le re-
père (A;⃗i; ⃗j) lié à un référentiel terrestre considéré gali-
léen(figure 1).
Après la phase de poussée vers le bas, le solide (S) at-
teint une vitesse VA = 5m.s−1 au point A et glisse sans
frottement le long de la piste rectiligne AB faisant un
angle α avec l’horizontale. La pente est inclinée à 20%
(sinα = 0, 20).
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton déterminer la valeur de l’accélération ath du
centre d’inertie G de (S).
1.2. L’origine des dates( t =0 ) est choisie à l’instant du passage par le point A. Trouver la
distance parcourue, à partir du point A, lorsque la luge atteint la vitesse V1 = 25m.s−1 .
1.3. On filme le mouvement de la luge, puis on exploite la vidéo avec un logiciel adapté. Ceci
a permis de tracer la courbe représentant les variations de la vitesse de G en fonction du
temps : exp V = f(t) (figure 2).
1.3.1. Déterminer graphiquement la valeur expérimentale aexp
de l’accélération du centre d’inertie G.
1.3.2. On interprète la différence entre ath et aexp par l’exis-
tence de frottements. On rappelle que lorsque le contact
entre le plan incliné et la luge se fait avec frottement
solide, la piste exerce sur (S) une force R ⃗ ayant une
composante tangentielle R ⃗ T et une composante normale
⃗N.
R
Lors du mouvement de (S), les intensités de R ⃗ T et de
⃗ N sont liées par la relation RT = µ.RN , avec µ une
R
constante appelée coefficient de frottement qui dépend
des matériaux en contact et de leur état de surface.
Exprimer le coefficient µ en fonction de ath , aexp ,g et α . Calculer sa valeur.
2. Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
La luge quitte la piste en B et tombe dans un lac au point C(figure 1).
Après s’être immobilisée quelques instants, la luge se met à couler verticalement sans vitesse
initiale depuis le point C.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (C, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (C, ⃗k) dirigé vers le
bas. L’origine des dates (t0 = 0) est prise au point C.
Au cours de sa chute dans l’eau, la luge est soumise, en plus de son poids, à la force de
frottement fluide : f⃗ = −k.⃗v où k = 200S.I. et v la vitesse de G à un instant t.
On note que la poussée d’Archimède est négligée.
2.1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de G vérifiée par la vitesse v s’écrit :
dvz 1 vℓ
+ .vz = . avec ⃗v = v.⃗k. On donnera τ et vℓ en fonction des paramètres de l’exercice.
dt τ τ

EL OMRANI 100
Chute verticale d’un corps solide 2Bac SMA & SMB

( )
2.2. La solution de l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit : vz (t) = vℓ 1 − e−t/τ .
Trouver, à l’instant t = 41τ , la profondeur atteinte par la luge depuis le point C , origine
de la cote z.

Exercice 13 : Modélisation de la force de frottements visqueux (SM 2008 N)

Le but de cet exercice est de modéliser la force de frottements visqueux exercée par le glycérol sur
un solide, à partir de l’étude de chute verticale d’une bille métallique de masse m et de rayon r dans
le glycérol.
On donne :
4
— Rayon de la bille : r = 1 cm ; Volume de la bille : V = .π.r 3
3
— Masses volumiques :
— Métal constituant la bille : ρ1 = 2, 7 × 103 kg.m−3 ;
— Glycérol : ρ2 = 1, 26 × 103 kg.m−3 ;;
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 81m.s−2 .
— On rappelle que l’expression de la poussée d’Archimède exercée
par le glycérol sur la bille est : F = ρ2 .V.g
— On modélise la force de frottements visqueux exercée sur la bille
au cour de sa chute dans le glycérol par : f⃗ = −9.π.r.v n⃗k où n
est un entier naturel et v la vitesse du centre d’inertie de la bille.
On lâche la bille sans vitesse initiale, à partir du point O, origine d’un axe vertical descendant (O, ⃗k),
à l’instant t = 0. Son mouvement dans le glycérol se fait suivant deux phases :
- Phase 1 : Phase du régime initial entre deux instant t0 et t1 où la valeur de la vitesse croit.
- Phase 2 : Phase du régime permanent à partir de l’instant t1 auquel la vitesse atteint une valeur
limite vL .
Le dispositif constitué d’un chronomètre et deux cellules C1 et C2 permet de mesurer la durée ∆t
nécessaire à la bille pour parcourir la distance d au cour de la 2ème phase. (figure ci-contre)
1. Déterminer la valeur de la vitesse limite vL sachant que ∆t = 956 ms.
2. Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle réalisée par
la vitesse v du centre d’inertie de la bille au cour du mouvement dans le liquide s’écrit sous la
dv
forme : + A.v n = B.
dt ( )
27 ρ1 − ρ2
Avec A = et B = g
4.ρ1 .r2 ρ1
3. Trouver à partir de l’équation différentielle vLn en fonction de ρ1 , ρ2 , r et g.
4. En déduire la valeur de n.

EL OMRANI 101
Chapitre 13

Mouvement d’une projectile dans un champ de


pesanteur uniforme
Exercice 1 : Étude du mouvement d’un skieur (SM 2011 N)
Un skieur glisse sur une montagne recouverte de glace au pied de laquelle se trouve un lac d’eau.
La figure suivante donne l’emplacement du lac d’eau par rapport au point O où le skieur sera obligé
de quitter le sol de la montagne avec une vitesse ⃗v faisant un angle α avec l’horizontale Le skieur
part d’un point D situé à la hauteur h par rapport au plan horizontal contenant le point O, √ (voir
figure ). La vitesse v du skieur lors de son passage au point O s’exprime par la relation v = 2g.h
Dans un essai le skieur passe par le point O origine
du repère (O,⃗i, ⃗j) avec une certaine vitesse, alors
il tombe dans le lac d’eau.
On veut déterminer la hauteur minimale hm de la
hauteur h du point D à partir duquel doit partir
le skieur sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe
pas dans le lac.
Données :
— Masse du skieur et ses accessoires : m=60kg ;
— Accélération de la pesanteur : g = 10m.s−2 ;
— La hauteur : H= 0,50 m ;
— L’angle : α =30°
La longueur du lac d’eau : AB = d = 10m.
Pour cet exercice, on assimile le skieur et ses accessoires à un point matériel G et on néglige tous les
frottements et toutes les actions de l’air.
Le skieur quitte le point O à l’instant t = 0 avec une vitesse v0 faisant un angle α avec l’horizontale.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, déterminer l’équation différentielle que vérifie cha-
cune des coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O,⃗i, ⃗j.
2. Montrer que l’équation de la trajectoire du skieur s’écrit dans le repère cartésien sous la forme :

1 x2
y(x) = − .g. 2 + x.tan(α)
2 cos (α).v02

3. Déterminer la valeur minimale hm de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac
d’eau .

Exercice 2 : Étude du mouvement d’un skieur (SM 2014 N)


Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1. Avant de faire un premier essai, le
skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la piste ABC.
Données
— Intensité de pesanteur g = 9, 8m/s−2 .

102
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB

— AB est un plan incliné d’un angle α = 20 par rapport au plan horizontal passant par le point
B.
— La largeur du lac C’D’= L = 15m.

On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par
une force constante.
Étude l’étape du saut du skieur :
A l’instant t=0 que l’on considère comme une nouvelle origine des temps, le skieur quitte la partie
BC au point C avec une vitesse vC dont le vecteur ⃗vC forme l’angle α = 20◦ avec le plan horizontal.
Lors du saut, les équations horaires du mouvement de (S) dans le repère D,⃗i, ⃗j sont :

x(t) = vC .cos(α).t
g
y(t) = − .t2 + vC .sin(α).t
2
1. Déterminer dans le cas où vC = 16, 27m.s−1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de
(S).
2. Déterminer en fonction de g et α la condition que doit vérifier la vitesse vC pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.
En déduire la valeur minimale de cette vitesse .

Exercice 3 : Mvt d’une balle de tennis dans un champ de pes. uniforme (SM 2015 R)

Le tennis est un sport qui a des règles codifiées. En simple messieurs, il est pratiqué par deux joueurs
dont l’un se trouve dans une zone (A) et l’autre dans une zone (B). Les deux zones ont chacune une
longueur L et sont séparées par un filet. Au cours du match, chaque joueur tente de faire tomber la
balle de tennis dans la zone de l’adversaire.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une balle de tennis dans le repère orthonormé
(O,⃗i, ⃗k) lié à un référentiel terrestre que l’on considérera comme galiléen.
Le joueur se trouvant dans la zone (A) tente de faire passer la balle au dessus de son adversaire se
trouvant dans la zone (B), à une distance d du filet. Pour cela il renvoie la balle, à un instant choisi
comme origine des dates (t = 0) , du point O avec une vitesse initiale V0 qui forme un angle αα avec
l’horizontale. Le point O se trouve à une distance D du filet et à une hauteur h de la surface du sol
(figure ci- dessous).
Données :
— On néglige les frottements et les dimensions de la balle, et on prend g = 9, 8m.s−2 .
— d =1m ; D =13m ; h = 0,7m ; L =12m .
— V0 = 13m.s−1 , α = 45◦ .
1. Établir l’expression numérique z = f (x) de l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G.

EL OMRANI 103
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB

2. Sachant que le joueur se trouvant dans la zone (B) tient sa raquette dans une position verticale
et que l’extrémité supérieure de la raquette se trouve dans le plan du mouvement à une hauteur
H =3m de la surface du sol .Est ce que le joueur peut intercepter la balle dans cette situation ?
3. Montrer que la balle tombe dans la zone (B).
4. Déterminer les coordonnées du vecteur vi-
tesse de G à l’instant où la balle frappe le
sol, En déduire sa direction par rapport à
l’horizontale.
5. Déterminer, pour le même angle α = 45◦ ,
les deux valeurs limites de la vitesse initiale
V0 , avec laquelle le joueur doit renvoyer la
balle du point O pour que la balle frappe le
sol dans la zone (B) en passant au dessus
de l’adversaire situé dans la même position
indiquée dans la question 2.

Exercice 4 : Étude du mouvement de chute de deux corps (SM 2017 N)


Dans cette partie, on étudie le mouvement de chute de deux corps (A) et (B) dans le repère ortho-
normé R(O,⃗i, ⃗j) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O est situé au niveau du sol
(figure 1).
On néglige la poussée d’Archimède devant les autres forces et on prend l’intensité de la pesanteur :
g = 10m.s−2 .
1. Étude de la chute d’un corps avec frottement :
A un instant choisi comme origine des dates( t =0 ),
on lâche, sans vitesse initiale d’un point H , un corps
solide (A) de masse A m =0,5kg et de centre d’inertie
GA (figure 1).
En plus de son poids, le solide (A) est soumis à une force
de frottement fluide f⃗ = −k.⃗vA où A v est le vecteur
vitesse de GA à un instant t et k une constante positive
(k > 0).
1.1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement vé-
rifiée par la composante vAy (t) selon l’axe (Oy) du vec-
dvAy 1
teur vitesse ⃗vA (t) s’écrit : + .vAy + g = 0 où τ
dt τ
représente le temps caractéristique du mouvement.
1.2. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de ⃗vA (t)
au cours du temps. Déterminer τ et déduire la valeur de
k.
1.3. Déterminer, en utilisant la méthode d’Euler, la vitesse
vAy (ti ) à un instant ti sachant que l’accélération à l’ins-
tant ti−1 est aAy (ti−1 ) = −4, 089m.s−2 et que le pas de
calcul est ∆t = 0,01s.

2. Étude du mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur :


A l’instant où le centre d’inertie GA du corps (A) passe par le point F d’altitude hF =18,5m
par rapport au sol, on lance un projectile (B), de masse B m et de centre d’inertie GB , d’un
π
point P de coordonnées (0, hP ) avec une vitesse initiale V0 faisant un angle α (0 < α < )
2
avec l’horizontale (figure 1). On choisit cet instant comme nouvelle origine des dates ( t =0)
pour le mouvement de (A) et celui de (B). On néglige les frottements pour le projectile (B) et

EL OMRANI 104
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB

on donne : hP =1,8m ; V0 = 20m.s−1 .


2.1. Établir les équations horaires xB (t) et yB (t) du mouvement de (B) en fonction de α et t .
2.2. Exprimer les coordonnées du point S, sommet de la trajectoire de (B), en fonction de α.
3. Les deux corps (A) et (B) se rencontrent au point S (on considère que GA coïncide avec GB
en S).
Déterminer l’angle α correspondant sachant que le corps (A) passe par F avec sa vitesse limite
et que les mouvements de (A) et (B) s’effectuent dans le même plan (xOy) .

Exercice 5 :(SM 2018 R)

On étudie le mouvement du centre d’inertie G du skieur


dans le repère R(O,⃗i1 , ⃗j1 ) lié à un référentiel terrestre
considéré galiléen(figure 1).
Pour atteindre le sommet S d’une piste (P) rectiligne
inclinée d’un angle α = 23◦ par rapport à l’horizontale,
le skieur part du point O sans vitesse initiale à t=0. Il est
accroché à un câble rigide faisant un angle β = 60◦ avec
l’horizontale. Le câble exerce sur le skieur une force de
traction F⃗ constante dirigée selon la direction du câble
(figure 1).
Le skieur arrivant au sommet S de la piste (P), lâche le câble et quitte la piste à un instant choisi
comme une nouvelle origine des dates avec une vitesse ⃗vS faisant l’angle α avec l’horizontale et de
valeur vS = 10m.s−1 (figure 1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du skieur dans le repère (S,⃗i, ⃗j) lié à un référentiel
terrestre considéré galiléen.
Soit B la position de G sur la piste (P’) qui est inclinée d’un angle θ = 45◦ par rapport à l’horizontale
(figure 1 ).
1. Établir les expressions numériques des équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de chute
libre de G dans le repère (S,⃗i, ⃗j).
2. En déduire que l’équation de la trajectoire de G s’écrit :y = −5, 8 × 10−2 .x2 + 0, 42.x.
3. Trouver la longueur SB du saut.

Exercice 6 : Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur (SM 2020 R)

On étudie dans cette partie le mouvement de chute libre d’un projectile, de centre d’inertie G et
de masse m dans un repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j) lié au référentiel terrestre considéré galiléen .On
suppose qu’au cours du mouvement, le champ de pesanteur est uniforme.
A un instant choisi comme origine des dates( t =0 ), on lance le projectile depuis le point O origine
du repère avec une vitesse initiale V0 faisant un angle α avec l’horizontale et situé dans le plan (xOy)
(figure 2).
Données : g = 10m.s−2 ; V0 = 100m.s−1 .
1
On rappelle que : = 1 + tan2 (α).
cos2 (α)
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires du mouvement x(t)
et y(t) du centre d’inertie G en fonction de α et de t.

EL OMRANI 105
Mouvement d’une projectile dans un champ de pesanteur uniforme 2Bac SMA & SMB

2. Déduire l’équation de la trajectoire du projectile.


3. On garde la norme de V0 constante.
3.1. Trouver la ou les valeur(s) qu’il faut donner à
l’angle α pour atteindre une cible (A) de coordon-
nées (xA = 400m, yA = 100m).
3.2. On fait varier l’angle α. Soit (c) la courbe, dans le
plan (xOy), qui limite l’ensemble des points pou-
vant être atteints par ce projectile. Cette courbe
(c) porte le nom de parabole de sûreté.
Montrer que l’équation de cette courbe (c) s’écrit :
g V02
y=− .x 2
+
2.V02 2.g

EL OMRANI 106
Chapitre 14

Mouvement d’une particule chargé dans les


⃗ et E
champs B ⃗ uniformes
Exercice 1 : Séparation des isotopes d’un élément chimique (SM 2010 R)

La spectrométrie de masse est une technique de détection extrêmement sensible.


A l’origine, elle servait à détecter les différents isotopes d’un élément chimique, mais actuellement
elle est utilisée pour étudier la structure des espèces chimiques.
On veut séparer les deux isotopes du zinc à l’aide d’un spectrographe de masse. La chambre d’ioni-
sation produit les ions 68 Zn2+ et A Zn2+ de masse respective m1 et m2 .
Ces ions sont accélérés dans le vide entre deux plaques
métalliques parallèles (P1 ) et (P2 ) à l’aide d’une tension
constante de valeur U = 1, 00 × 103 V , figure (1).
On suppose que les ions quittent la chambre d’ionisation
en P1 sans vitesse initiale.
On néglige le poids des ions devant les autres forces.
Données : la charge élémentaire e = 1, 60 × 10−19 C.
La masse d’un proton est égale à la masse d’un neutron :
mp = mn = m = 1, 67 × 10−27 kg.
1. Quelle est la plaque qui doit être portée au potentiel le plus élevé ?
68
2. Montrer que les deux ions Zn2+ et A Zn2+ possèdent la même énergie cinétique au point O.
3. Exprimer la vitesse v1 de l’ion 68 Zn2+ au point O en fonction de U , e et m.
En déduire l’expression de la vitesse v2 de l’ion A Zn2+ au même point O en fonction de v1 et
A.
4. A l’instant t = 0 , les ions 68 Zn2+ et A Zn2+ pénètrent ensuite dans une région où règne un
champ magnétique uniforme orthogonal au plan de la figure d’intensité B = 0,10 T . Ces ions
68
Zn2+ et A Zn2+ sont déviés et heurtent la plaque photographique respectivement aux points
C et C’.
4.1. Indiquer sur un schéma le sens du vecteur B. ⃗ Justifier la réponse.
4.2. Montrer que le mouvement des ions Zn2+ a lieu dans le plan (O,x,y)
4.3. Déterminer la nature du mouvement des ions Zn2+ dans le champ B.
4.4. On donne CC’=8,00 mm. Déduire la valeur de A.

Exercice 2 : Séparation des ions 35


Cℓ− et 37
Cℓ− (SM 2012 R)
Pour séparer des ions différents, on peut utiliser le dispositif schématisé sur la figure ci-contre qui
comprend :
— Une chambre d’ionisation dans laquelle les ions sont produits ;
— Une chambre accélératrice dans laquelle les ions sont accélérés ;
— Une chambre de déviation où les ions sont déviés.

107
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB

Le but de cette partie est de séparer les ions 35 Cℓ−


et 37 Cℓ− par action simultanée d’un champ élec-
trique et d’un champ magnétique.
Données : On considère que les ions se déplacent
dans le vide et que leur poids est négligeable devant
les autres forces.
— Masse d’un ion 35 Cℓ− : m1 = 5, 81 × 10−26 kg
— Masse d’un ion 37 Cℓ− : m2 = 6, 15 × 10−26 kg
— La charge élémentaire : e = 1, 6 × 10−19 C.
1. Les ions 35 Cℓ− et 37 Cℓ− quittent la chambre d’ionisation au point S avec une vitesse initiale
négligeable et sont accélérés par une tension électrique U0 = VP − VQ = 100V appliquée entre
deux plaques métalliques verticales (P) et (Q) séparées par une distance d0 .
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton :
1.1.1. Déterminer la nature du mouvement des ions 35
Cℓ− dans la chambre accélératrice.
1.1.2. En déduire l’expression de la vitesse v1 des ions 35
Cℓ− à leur arrivée à la plaque (P)
en fonction de m1 , e et U0 .
1.2. Les ions 37 Cℓ− arrivent à la plaque (P) avec une vitesse v2 . Déterminer l’expression de v2
en fonction de v1 , m1 et m2 .
2. Après la sortie des ions 35 Cℓ− et 37 Cℓ− par le trou T1 avec les vitesses respectives ⃗v1 et ⃗v2 , ils
entrent dans la chambre de déviation dans laquelle règne un champ magnétique uniforme B ⃗

perpendiculaire aux deux vitesses initiales ⃗v1 et ⃗v2 , et un champ électrique E uniforme crée par
l’application d’une tension électrique U = VM − VN = 200V entre les deux plaques métalliques
horizontales (M) et (N) séparées d’une distance d = 5 cm, ce qui donne aux ions 35 Cℓ− un
mouvement rectiligne uniforme et sortent du trou T2 .
2.1. En appliquant la deuxième loi de Newton aux ions 35 Cℓ− , préciser le sens du vecteur
champ magnétique B⃗ et déterminer l’expression de son module en fonction de U0 , U, e,
m1 et d.
Calculer B.
2.2. déterminer le sens de déviation des ions 37
Cℓ− à l’intérieur de la chambre de déviation.

⃗ et B
Exercice 3 : Étude de l’action des champs E ⃗ unif. sur un faisceau d’e (SM 2016 R)

J.J.Thomson, physicien anglais, étudia l’action d’un champ électrostatique uniforme et l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un faisceau d’électrons homocinétiques de vitesse V⃗0 , pour déter-
e
miner la charge massique de l’électron avec m la masse de l’électron et e la charge élémentaire.
m
On se propose dans cette partie de déterminer ce rapport en se basant sur deux expériences.
On considère que le mouvement de l’électron se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
1. Expérience 1 :
Un faisceau d’électrons produit par un canon à électrons arrivant en O avec la vitesse V⃗0 = V0 .⃗i
est alors soumis, au cours de son mouvement le long de la distance d, à l’action d’un champ
électrostatique E⃗ uniforme créé par deux plaques planes (P) et (P’) orthogonales au plan (xOy)
et distantes de (figure 1).
On désigne par U = VP − VP ′ la différence de potentiel entre (P) et (P’) et par D la distance
du point I à l’écran fluorescent.
Le mouvement de l’électron est étudié dans le repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j, ⃗k) associé à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On prend l’instant où l’électron passe par O comme origine des dates (t =0).

EL OMRANI 108
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB

1.1. Montrer que l’équation de la trajectoire du mouvement de l’électron dans le repère


e.U
R(O,⃗i, ⃗j, ⃗k) s’écrit : y = .x2 .
2.ℓ.m.V02
1.2. Le faisceau d’électrons sort du
champ électrostatique en un point S.
Il poursuit son mouvement et heurte
l’écran fluorescent en un point M. La
droite (T) représente la tangente à la
trajectoire au point S (figure 1).
Montrer que la déviation électrique
O’M d’un électron s’écrit :
e.D.d.U
O′ M =
ℓ.m.V02
.
2. Expérience 2 :
Le faisceau d’électrons arrivant en O avec la vitesse V⃗0 = V0 .⃗i est soumis en plus du champ
électrostatique précédent à un champ magnétique uniforme B ⃗ orthogonal à E. ⃗
On fixe l’intensité du champ magnétique sur la valeur B =1,01mT, le faisceau d’électrons
heurte alors l’écran au point O’.
2.1. Déterminer le sens du vecteur champ magnétique B. ⃗
2.2. Exprimer la vitesse des électrons en fonction de E et B .
e e
3. Déduire l’expression de en fonction de B ,U ,D ,ℓ , d et O’M. Calculer sachant
m m
que :O’M=5,4cm ; D = 30cm ; U = 1200V ; ℓ = 2cm ; d = 6 cm.

⃗ (SM 2020 N)
Exercice 4 : Mvt d’une sphère chargée dans le chp ⃗g et dans un chp E
Deux plaques métalliques verticales (A) et (C) sont placées dans le
vide à une distance d l’une de l’autre et sont soumises à une tension
VA − VC = U0 positive. La longueur de chaque plaque est. Entre les
deux plaques, règne un champ électrostatique uniforme E ⃗ (figure 3).
Une petite sphère (S) pesante de masse m, portant une charge posi-
tive q, est abandonnée sans vitesse initiale à l’instant t =0 du point
M0 .
On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la sphère (S) dans
un repère orthonormé R(O,⃗i,⃗i) lié au référentiel terrestre considéré
galiléen. Les coordonnées du point M0 dans le repère R(O,⃗i,⃗i) sont :
d
(x0 = , y0 = ℓ)(figure 3).Entre les deux plaques la sphère est soumise
2
en plus de son poids à la force électrostatique F⃗ = q.E.

q
Données : g = 10m.s−2 ; ℓ = 1m ; d=4cm ; α = = 10−6 C.kg −1
m
U0
On rappelle que : E = .
d
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires du mouvement x(t)
et y(t) du centre d’inertie G en fonction de U0 et de t ( en unité S.I.).
2. Déduire l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère.
3. Pour une valeur déterminée de la tension U0 , la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère
passe par le point P de coordonnées (d,0).
Montrer que U0 = 8kV .

EL OMRANI 109
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB
⃗ uniforme (SM 2021 N)
Exercice 5 : Mvt d’un faisceau de protons dans un champ E
On se propose dans cette partie de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un proton dans
un champ électrique uniforme.
On considère que le mouvement du proton se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
Un condensateur plan est constitué de deux plaques métalliques parallèles rectangulaires horizontales
(A) et (B) de longueur L et séparées par une distance d (figure 3). Les deux plaques sont soumises à
une tension U0 =| VA − VB |. Entre les deux plaques, règne alors un champ électrostatique uniforme

E.
Le mouvement du proton est étudié dans le repère ortho-
normé R(O,⃗i, ⃗j, ⃗k) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen.
Un faisceau de protons pénètre entre les deux plaques
au point O avec la vitesse V⃗0 faisant un angle α avec
⃗i. On prend l’instant où le proton passe par O comme
origine des dates (t = 0).
Le proton pénétré en O est soumis, au cours de son mou-
vement le long de la distance L à la force électrostatique
F⃗ = e.E⃗ avec e la charge du proton.
Données :
— L = 20cm ; d = 7cm ; α = 30° ; V = 4, 5 ×
105 m.s−1 ; e = 1, 6 × 10−19 C ;
— Masse du proton : m = 1, 67 × 10−27 kg
U0
On rappelle que : E = .
d
Le faisceau de protons sort du champ électrostatique en S du condensateur.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t) du mou-
vement du proton en fonction de t et des paramètres de l’exercice.
2. Déduire l’équation de la trajectoire du proton.
3. Déterminer la valeur de la tension U0 pour que le faisceau sorte effectivement en S.
4. Déterminer à quelle distance minimale de la plaque supérieure (A) passe le faisceau de proton.

Exercice 6 : Expérience de millikan (SM 2021 R)

En 1910 R.A. Millikan a réussi avec sa célèbre méthode de la gouttelette d’huile à imposer l’idée
que tout corpuscule chargé porte un nombre entier de charges élémentaires e. Il observa des goutte-
lettes d’huile chargé électriquement entre les deux armatures électrifiées, d’un condensateur plan et
détermina la charge q d’une gouttelette en suspension.
Dans l’expérience de Millikan on étudie le mouvement dans l’air d’une gouttelette d’huile chargée,
obtenue par pulvérisation et introduite à travers un trou T entre les plaques horizontales d’un
condensateur plan auxquelles on peut appliquer une différence de potentielle réglable U = VA − VB
électrostatique uniforme E.⃗ La gouttelette d’huile est observée au microscope.
Le pulvérisateur produit un nuage de gouttelettes d’huile chargées négativement.
Le schèma de la figure 1 représente un dispositif simplifié de l’expérience menée au laboratoire, une
gouttelette d’huile notée (S) de masse m et de charge q négative, supposée sphérique de rayon r,
arrive entre les plaques A et B, distantes de d, à travers le trou T avec une vitesse initiale considérée
nulle (figure 1)

EL OMRANI 110
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB

Données :
— Masse volumique de l’huile : ρH = 1, 3×102 kg.m−3
— Masse volumique de l’air : ρA = 1, 3kg.m−3
— Intensité de la pesanteur : g = 9, 81N.kg −1
— d = 2, 0 × 10−2 m
4
— Volume d’une sphère de rayon r est VS = .π.r 3
3
−19
— La charge élémentaire : e = 1, 6 × 10 C
On étudie le mouvement de la gouttelette (S) dans un repère (O, ⃗k) lié à un référentiel terrestre
supposé galiléen (figure 1).
En l’absence de champ électrique entre les plaques, la gouttelette (S) est soumise à :
— Son poids P⃗
— La force de frottement fluide : f⃗ = −6π.η.r.⃗v où η = 1, 8 × 10−5 S.I et ⃗v le vecteur vitesse de
(S) à un instant t,
— La poussée d’Archimède F⃗A = −ρA .VS .⃗g due à l’air ambiant de masse volumique ρA .
1. Calcul du rayon de la gouttelette d’huile
On se place dans le cas où la tension VA − VB = 0
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mou-
vement de (S) entre les plaques A et B, vérifiée par la vitesse v s’écrit :
( )
dv 9.η ρA
+ v =g 1−
dt 2.ρH .r2 ρH

1.2. Déduire l’expression de la vitesse limite vℓ en fonction de r, η, ρA , ρH et g.


1.3. Pendant le régime permanent, on mesure la vitesse limite de la gouttelette : vℓ = 2, 0 ×
10−4 m.s−1 .
Vérifier que le rayon r de la gouttelette est r ≃ 3, 6µm.
2. Calcul de la charge de la gouttelette d’huile électrisée
On se place dans le cas ou la tension VA − VB ̸= 0
On établi un champ électrostatique uniforme entre les plaques A et B en appliquant une tension
VA − VB = U0 , la gouttelette subit alors une force électrostatique supplémentaire F⃗e = q.E ⃗
U0
avec E = .
d
On constate que pour U0 = 3, 1kV , la gouttelette s’immobilise.
2.1. Trouver l’expression de la charge électrique q de la gouttelette d’huile étudiée en fonction
de r, d, g, U0 , ρH et ρA .
2.2. Déduire le nombre de charges élémentaires portées par cette gouttelette.

Exercice 7 : Séparation d’un mélange d’isotopes (SM 2021 R)

On se propose de séparer les ions 6 Li+ et 7 Li+ de masses respectives m1 et m2 à l’aide d’un spectro-
graphe de masse.
Le spectrographe de masse est constitué essentiellement de trois compartiments (figure 2).
Dans le compartiment (1), les atomes de lithium sont ionisés en cations 6 Li+ et 7 Li+ , dans le com-
partiment (2), les ions sont accélérés, et dans le compartiùent (3), soumis à l’action d’un champ
magnétique uniforme. Enfin, ils atteignent un écran lumineuscent en M et N (figure 2).
Le mouvement des particules a lieu dans le vide et il est étudié dans repère terrestre supposé galiléen.

EL OMRANI 111
⃗ et E
Mouvement d’une particule chargé dans les champs B ⃗ uniformes 2Bac SMA & SMB

On néglige l’intensité du poids des cations devant l’intensité de la force de Lorentz et devant l’intensité
de la force électrostatique. La charge élémentaire étant e.
1. Les ions 6 Li+ et 7 Li+ pénètrent, sans vitesse initiale en O, dans un champ électrique uniforme
E⃗ existant entre les deux plaques A et C pour être accélérés jusqu’en O’. Les plaques A et C
distantes de d sont soumises à la tension U0 = VA − VC .
Dans le compartiment (2) on repère, au cours du mouvement de chaque ion, sa position à un
instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,⃗i) (figure 2)

1.1. Déterminer la nature du mouvement de


l’ion 6 Li+ entre O et O’.
1.2. On choisit l’instant de passage de l’ion
6 +
Li par le point O comme origine des
dates (t = 0).
Écrire l’équation horaire x(t) du mou-
vement de l’ion 6 Li+ en fonction des pa-
ramètres de l’exercice et déduire l’équa-
tion de la vitesse.
1.3. Les ions 6 Li+ et 7 Li+ sortent en O’
√ du champ électrique avec des vitesses respectives v1
2.e.U0
et v2 . Déduire l’expression : v1 =
m1
2. A la sortie en O’ les ions pénètrent dans le compartiment (3) où règne un champ magnétique
B⃗ uniforme normal au plan (π) du schéma (figure 2). Après la déviation des ions, ils arrivent
en M et N (figure 2).
Sachant que le mouvement des ions est circulaire uniforme dans le compartiment (3), trouver
l’expression de la distance MN en fonction de B, m1 , m2 , e et U0 . Calculer sa valeur.
On donne : e = 1, 6 × 10−19 C, U0 = 2kV , B=100mT, m1 = 6u, m2 = 7u, 1u = 1, 67 × 10−27 kg.

EL OMRANI 112
Chapitre 15

Satellites et planètes
Exercice 1 : Comparaison de la masse du soleil et de la masse de la Terre. (SM 2008 R)

La connaissance du mouvement des satellites autour de la Terre et du mouvement de la Terre autour


du Soleil permet de comparer la masse mS du Soleil avec la masse terrestre mT .
Données : Nous considérons qu’un satellite est géostationnaire, sa masse met le rayon de son orbite
circulaire dans le référence central terrestre est r = 4, 22 × 104 km.
— La période orbitale du mouvement du satellite autour de la Terre est T.
— La période orbitale du mouvement de la Terre autour du soleil dans la référence centrale solaire
est T jours TT = 365, 25jours.
— Le rayon du orbite circulaire du mouvement du centre de la Terre autour du Soleil est rT =
1, 496 × 108 km .
— G est le symbole de la constante de gravitation universelle La période de la rotation de la
Terre autour de son axe polaire est T0 = 24heures.
— On considère que la Terre et le Soleil ont une répartition sphérique de masse.
On néglige l’effet des autres planètes sur la Terre et le satellite.
1. Montrer que mouvement du satellite est circulaire dans la référence centrale terrestre et déduire
l’expression de la période T en fonction de G , mT et r.
2. La troisième loi de Kepler pour le mouvement de la lune de la Terre autour de la Terre s’exprime
T2
par la relation : 3 = K avec K constante ; trouver l’expression de K en fonction de G et mT .
r
mS
3. Trouver l’expression du = K en fonction de r , rT , TT et T. Calculez leur valeur.
mT

Exercice 2 :(SM 2011 R)

Le satellite HOTBIRD apparait immobile pour un observateur fixe sur la surface de la terre.
Ce satellite est utilisé pour les télécommunications et les émissions radio et télévisées.
Les paraboles fixées à la surface de la terre et orientées vers le satellite HOTBIRD captent les ondes
électromagnétiques provenant de ce dernier sans qu’elles soient munies d’un dispositif permettant de
suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .

Données :
— Masse de la Terre : MT = 5, 98 × 1024 kg ;
113
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB

— Rayon de la Terre : R = 6400 km ;


— Constante d’attraction gravitationnelle : G = 6, 67 × 10−11 (S.I) ;
— On suppose que la Terre est une sphère à répartition massique symétrique
— - La Terre effectue un tour complet autour de se son axe polaire en T = 23 h 56 min 4s ;
— La hauteur de l’orbite du satellite HOTBIRD par rapport à la surface de la terre est
h=36000km.
1. La parabole et la réception des ondes électromagnétiques
Une parabole est fixée sur le toit d’une maison qui se trouve à la latitude λ = 33, 5°.
1.1. Calculer dans le référentiel géocentrique la vitesse vp de la parabole concave supposée
ponctuelle.
1.2. Justifier pourquoi il n’est pas nécessaire que la parabole soit munie d’un système rotatoire
qui permet de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD.
2. Étude du mouvement du satellite HOTBIRD
On assimile le satellite HOTBIRD à un point matériel de masse ms .
2.1. En appliquant la deuxième loi de Newton , établir l’expression de la vitesse vs du satellite
HOTBIRD sur son orbite en fonction de G , M , R et h. calculer vs .
2.2. On considère deux orbites hypothétiques (1) et (2) d’un satellite en mouvement circulaire
uniforme comme l’indique la figure(2).
Choisir la réponse juste en justifiant
votre choix :
L’orbite qui correspond au satellite
HOTBIRD est :
a) L’orbite (1) .
b) L’orbite (2) .

Exercice 3 : de l’orbite circulaire basse à l’orbite circulaire haute (SM 2013 N)

Johannes Kepler ( 1630-1571 ) a posé les trois lois qui permettent de décrire le mouvement des
planètes et celui des satellites naturels.

Le mouvement des satellites artificiels autour de la Terre


hors de l’atmosphère est gérée par les lois de Kepler.
Le transfert d’un satellite artificiel terrestre (S) sur une
orbite circulaire basse de rayon r1 vers une orbite circu-
laire haute de rayon r2 se fait en passant par une orbite
elliptique tangente aux deux orbites circulaires comme
l’indique la figure 3. Le centre O de la Terre constitue
l’un des foyers de la trajectoire elliptique .
Données : rr = 6700km ; r2 = 42200km ; constante de
gravitation universelle G = 6, 67 × 10−11 S.I

Masse de la Terre MT = 6, 0 × 1024 kg ; On rappelle la propriété de l’ellipse de foyer O et O’ et de


demi-grand axe a : OM + O′ M = 2a avec M un point appartenant à l’ellipse.
On suppose que le satellite artificiel (S) est ponctuel et n’est soumis qu’à l’attraction de la Terre et
que la Terre effectue un tour complet autour de son axe de rotation en 24h.
On étudie le mouvement de (S) dans le repère géocentrique.
1. En utilisant l’équation aux dimensions , déterminer la dimension de la constante G.

EL OMRANI 114
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB

2. On note T1 et T2 les périodes respectives de (S) sur l’orbite circulaire basse et l’orbite circulaire
haute.
Exprimer T1 en fonction de r1 , r2 et T2 . Calculer la valeur de T1 sachant que (S) est géosta-
tionnaire sur l’orbite circulaire haute.
3. On considère le point E qui appartient au petit axe de la trajectoire elliptique défini par
⃗ = OE.⃗u et ∥⃗u∥ = 1.Donner l’expression du vecteur accélération ⃗aS de (S) au point E en
OE
fonction de G, M et OE.
Calculer ∥⃗aS ∥ au point E .

Exercice 4 : Dét. du rayon de l’orbite de la lune autour de la terre. (SM 2017 R)

Le but de cette partie est de déterminer la distance Terre-Lune à partir de l’étude du mouvement
de la Terre autour du Soleil et du mouvement de la Lune autour de la Terre.
Dans chaque cas, l’étude du mouvement se fait dans un référentiel considéré galiléen.
On considère que :
— Le Soleil, la Terre et la Lune présentent une répartition de masse à symétrie sphérique.
— La Lune n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par la Terre .
— La Terre n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par le Soleil .
Données :
— La période de révolution du centre d’inertie G de la Terre autour du soleil : T = 365, 25jours,
— La période de révolution du centre d’inertie G’ de la Lune autour de la Terre : T ′ = 27, 32jours,
— On considère que :- dans le référentiel héliocentrique, la trajectoire du centre G est assimilée
à un cercle de rayon R = 1, 49 × 108 km centré sur le centre d’inertie du soleil .
-dans le référentiel géocentrique, la trajectoire du centre G’ est assimilée à un cercle de rayon
r centré sur le centre G.
M
On note : M la masse du Soleil, m la masse de la Terre et m’ celle de la Lune. On prend = 3, 35×105
m
1. Définir le référentiel géocentrique.
2. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a) La constante de gravitation universelle s’exprime en m.s−2 .
b) Le vecteur accélération du centre G de la terre est tangent à son orbite circulaire autour
du Soleil.
c) Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération a une direction constante.
d) La vitesse du mouvement circulaire uniforme d’une planète autour du Soleil ne dépend
pas de la masse de la planète.
3. Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction gravitationnelle exercée par le soleil sur
la Terre, dans la base de Freinet (⃗u, ⃗n).
4. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que le mouvement du centre d’inertie G de
la Terre autour du soleil est circulaire uniforme.
5. Établir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre
d’inertie G de la Terre autour du soleil.
6. Trouver l’expression du rayon r en fonction de m, M, T, T’ et R et calculer sa valeur.

EL OMRANI 115
Satellites et planètes 2Bac SMA & SMB
Exercice 5 : Mouvement d’une satellite artificiel (SM 2019 R)

le but de cette partie est déterminer la masse de la terre par deux méthodes
Données :
— L’accélération de la pesanteur à la surface de la Terre : g0 = 9, 8m.s−2 ;
— Constante de gravitation universelle : G = 6, 67 × 10−11 SI On prendra π 2 = 10
On considère que la terre est sphérique de centre O, de rayon RT = 6400km, de masse MT et ayant
une répartition de masse sphérique.
On considère que le satellite artificiel n’est soumis qu’à la force d’attraction universelle exercée par
la terre.
1. 1.1. En identifiant poids et force d’attraction universelle au niveau du sol, trouver l’expression
de l’intensité de la pesanteur g0 à la surface de la terre en fonction de MT , RT et G.
1.2. Calculer MT .
2. Dans le référentiel géocentrique considéré galiléen, un satellite artificiel (S) décrit une orbite
circulaire autour de la terre avec une période de révolution T =98min. Le satellite se trouve à
une altitude h =647km de la surface de la terre.
2.1. Établir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre
d’inertie de (S).
2.2. En déduire MT la masse de la terre et la comparer à celle trouvé à la question 1.2.

EL OMRANI 116
Chapitre 16

Mouvement de rotation d’un solide autour


d’un axe fixe

117
Chapitre 17

Les oscillateurs mécaniques


Exercice 1 :(SM 2008 N)

Le savant Cavendish, a réalisé en 1778 la 1ère expérience utilisant la balance de torsion pour détermi-
ner la valeur de la constante de gravitation universelle G, il a trouvé G = 6, 67 × 10−11 m3 .kg −1 .s−2 .
Désormais, il devient possible de calculer les vitesses des satellites artificiels et naturels sur leurs
orbites, par application de la deuxième loi de Newton.
La balance de torsion utilisée par Cavendish est un pendule de torsion, constitué d’une barre homo-
gène, de masse négligeable, portant à ses extrémités de corps de même masse, et suspendue de son
milieu par un fil de torsion de constante de torsion C, accroché à un support fixe (figure 1).
Le moment d’inertie du système barre, corpspar rapport à l’axe de rotation (∆) confondu avec le fil
de torsion vertical est J∆ = 1, 46kg.m2 .
La mesure de la période des oscillations par Cavendish a donné T = 7 min.
On donne : masse de la terre MT = 5, 98 × 1024 kg. On prendra π 2 = 10.
1. Détermination de la vitesse d’un satellite artificiel :
Dans le repère géocentrique, l’orbite d’un satellite artificiel est circulaire, de centre confondu
avec le centre de la terre et de rayon r = 7000 km.
Par application de la 2ème loi de Newton, déterminer l’expression de la vitesse linéaire v du
satellite artificiel, en fonction de : G, r et la masse de la terre MT . Calculer la valeur de v.
2. Etude du pendule de torsion :
On néglige tous les frottements et on note :
— θ : l’abscisse angulaire de torsion du fil ;

— : la vitesse angulaire ;
dt
d2 θ
— : l’accélération angulaire.
dt2
2.1. Établir l’équation différentielle traduisant les variations de l’abscisse angulaire θ au cour
des oscillations du pendule.
( )
2.π
2.2. La solution de cette équation s’écrit sous la forme : θ(t) = θm .cos .t + φ ;
T0
En utilisant l’équation différentielle et sa solution, trouver l’expression de la période
propre T0 des oscillations du pendule, en fonction de C et J∆ . En déduire la constante
de torsion C du fil utilisé par Cavendish.
3. Exploitation du graphe θ = f(t)
Deux expériences ont été réalisé pour déterminer la période des oscillations du pendule ; l’une
en présence de frottements et l’autre en l’absence des frottements.
Les courbes A et B de la figure 2, modélisent l’évolution de l’abscisse angulaire θ de torsion
du fil au cour du temps dans chacune des deux expériences.
3.1. Préciser la courbe correspondante au régime pseudo-périodique. Justifier votre réponse.
3.2. Déterminer, à partir de la figure 2, en l’absence des frottements, la valeur de la vitesse
angulaire du mouvement du pendule de torsion à l’instant t = 0.
118
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

Exercice 2 : Mesure de la masse d’un corps dans un vaisseau spatial en orbite (SM 2008 R)

Tout en menant des recherches dans un vaisseau spatial sur son orbite terrestre, l’astronaute mesure
la masse de certains objets en utilisant un dispositif constitué d’une cabine (A) de masse m = 200 g
qui peut être glissé sur un plan horizontal sans frottement. La cabine est reliée à deux ressorts (R1 )
et (R2 ) avec la même rigidité k et la même longueur initiale ℓ0 .L’autre extrémité de chaque ressort
est fixée à un support fixe (Figure 1).
À l’équilibre, la longueur de chaque ressort est supérieure à sa longueur initiale.
Avant d’utiliser cet appareil à l’intérieur du vaisseau spa-
tial Il a subi l’expérience suivante sur Terre :
On met un corps solide (C1 ) De masse M1 = 100g à
l’intérieur de la cabine (A) et on retire le système (S)
composé de cabine (A) et de corps (C1 ) de sa posi-
tion d’équilibre G0 , qui correspond à l’origine de repère
(O,⃗i), à droite et à une distance Xm , sans vitesse initiale,
le centre d’inertie G du système a accompli un mouve-
ment oscillatoire autour de la position de son équilibre,
de sorte que les ressorts sont restés allongées.
Un ordinateur équipé permet l’enregistrement de la courbe représentant les changements de l’ abaisse
x de centre d’inertie G du système (S) en fonction de temps (Figure 2).

1. Montrer que les deux ressorts ont le mêmes allon-


gements en équilibre : ∆ℓ1 = ∆ℓ2 = ∆ℓ0 .
2. Montrer que l’abaisse x de centre d’inertie du sys-
tème (S) vérifie l’équation différentielle suivante :
d2 x 2.k
2
+ x=0
dt m + M1
3. la solution de l’équation( différentielle
) s’écrit sous
2.π
la forme x(t) = Xm .cos .t + φ
T0

3.1. Déterminer, à partir de la courbe, la phase φ du mouvement.


3.2. A partir de l’équation différentielle et sa solution, déterminer l’expression de la période
propre T0 en fonction de M1 ,m et k.
3.3. A partir de la courbe (fig. 2), calculer la valeur de k. on donne π 2 = 10.
3.4. L’astronaute a accompli la même expérience en utilisant le même corps (C1 ) et le même
dispositif précèdent dans le vaisseau spatial en orbite autour de la Terre.il a trouvé la
même valeur de la période propre T0 . Que concluez-vous ?
3.5. L’astronaute a utilisé le même dispositif précèdent pour mesurer la masse M2 du corps

EL OMRANI 119
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

(C2 ) à l’intérieur du vaisseau spatial, il a trouvé que la valeur la période propre de


l’oscillateur est : T0′ = 1, 5s, déduire la valeur M2 .

Exercice 3 : mouvement d’un sportif sur un plan incliné (SM 2009 R)

Un sportif de masse m = 60 kg, glisse sur un plan (π)


incliné d’un angle α = 12° par rapport au plan horizon-
tal. Le plan (π) a la forme d’un rectangle de longueur
OM et de largeur ON = 20 m
(Figure 1).
On modélise le sportif par un solide (S) de masse m et
de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G dans le repère orthonormé
(O,⃗i, ⃗j) : où (O,⃗i) est horizontal, et ((O, ⃗j) parallèle à
la ligne de plus grande pente du plan (π).
On néglige tous les frottements.
On prendra : g = 9, 80m.s−2 .
figure 1
1. Étude d’un mouvement plan sur un plan incliné :
A l’instant t = 0, le centre d’inertie G du sportif passe en O origine du repère (O,⃗i, ⃗j) avec
une vitesse de vecteur v0 , contenu dans le plan (π), et faisant un angle β avec l’axe (O,⃗i).
1.1. Montrer que les composantes du vecteur vitesse, à un instant t, vérifient les équations
dvx dvy
différentielles : = 0 et = −g.sinα
dt dt
1.2. Trouver l’équation de la trajectoire de G dans le repère (O,⃗i, ⃗j).
1.3. Dans le cas où β = 60° :
a) Calculer la valeur de v0 pour que G passe au point N.
b) Trouver les expressions des coordonnées xS et yS , du point S, sommet de la trajectoire
de G, en fonction de v0 , α, β et g.
2. Étude d’un mouvement oscillatoire sur un plan incliné :
Le sportif tient le bout d’une corde dont l’autre ex-
trémité est fixée au point A se trouvant au haut du
plan incliné (π). Il commence à effectuer des petites
oscillations autour de sa position d’équilibre AG0 pa-
rallèle à l’axe (O, ⃗j) .
Pour étudier le mouvement du sportif tenant la corde,
on le modélise par un pendule simple, constitué d’un
solide de masse m et de centre d’inertie G, accroché
à un fil inextensible, de masse négligeable, parallèle
au plan (π) et de longueur ℓ = 12 m
(Figure 2) figure 2
On repère, à chaque instant, la position de G par l’abscisse angulaire θ formé entre la corde
et la droite (AG0 ).
On prendra comme état de références de l’énergie potentielle de pesanteur (Epp = 0), le plan
horizontal passant par G0. Le moment d’inertie J∆ par rapport à l’axe de rotation (∆) passant
par A est : J∆ = mℓ2 .
θ2
On prendra dans le cas des petites oscillations : cosθ ≃ 1 −
2
(avec θ en radians).

EL OMRANI 120
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

3. Montrer que l’énergie mécanique du pendule s’écrit :


[ ( )2 ]
1 g.sinα dθ
Em = .m.ℓ2 θ2 +
2 ℓ dt

4. En déduire l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire θ.


( )
2.π.t
5. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : θ(t) = θm .cos +φ
T0
où T0 est la période propre des oscillations du pendule.
Trouver, par utilisation de l’équation différentielle et de sa solution, l’expression de T0 . Calculer
sa valeur.
6. Calculer, au passage du centre d’inertie G par G0 , l’intensité de la tension T appliquée par la
corde sur le solide, dans le cas où θm = 12°.

Exercice 4 : Changement des C.I. du mvt d’un oscillateur non amorti (SM 2010 N)

Un système mécanique oscillant est un système qui effectue un mvt périodique de va et vient autour
de sa position d’équilibre stable.
Un pendule élastique horizontal est constitué d’un solide (S) de masse m lié à l’extrémité d’un ressort
à spires non jointives, de masse négligeable de raideur K. L’autre extrémité du ressort est liée à un
support fixe ,figure (2).
A l’équilibre, le centre d’inertie G du solide(S) coïncide avec l’origine O du repère d’espace (O,⃗i) lié
à la Terre.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre
dans le sens positif jusqu’à ce que son centre d’iner-
tie G coïncide avec un point A situé à une distance
d du point O.
On considère les deux cas suivants :
— 1er cas : On abandonne à t = 0 le corps (S) au point A sans vitesse initiale.
— 2eme cas : On lance à t = 0, le corps (S) à partir du point A dans le sens négatif avec une
vitesse initiale ⃗vA .
Dans les deux cas le solide (S) effectue un mouvement oscillatoire autour de sa position d’équilibre
O.
1. Établir l’équation différentielle que vérifie l’abscisse x du centre d’inertie G du solide.
2. Trouver(l’expression ) littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que l’équation x(t) =
2.π.t
Xm .cos + φ soit solution de l’équation différentielle.
T0
3. On obtient à l’aide d’un dispositif approprié la courbe d’évolution des abscisses x1 et x2 du
centre d’inertie G du corps (S) successivement dans le 1er et le 2ème cas comme l’indique la
figure (3).
Préciser, en justifiant la réponse, la courbe correspondante au mouvement de l’oscillateur dans
le 1er cas.
4. On considère l’oscillateur dans le 2ème cas et on désigne l’amplitude de son mouvement par
Xm2 et la phase à l’origine des dates par φ2 .
4.1. Déterminer à partir du graphe, figure (3) la valeur de la distance d et la valeur de
l’amplitude Xm2 .
4.2. En appliquant la conservation de
√ l’énergie mécanique, montrer que l’amplitude Xm2 peut
m.vA2
s’écrire sous la forme : Xm2 = + d2 .
K

EL OMRANI 121
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

4.3. Trouver l’expression de tanφ2 en fonction de d et Xm2 .

Exercice 5 : Étude énergétique d’un pendule pesant (SM 2010 R)


On considère un pendule pesant effectuant des oscillations libres non amorties.
Le pendule étudié est une tige AB homogène de masse m et de longueur AB = ℓ = 60,0 cm pouvant
tourner dans un plan vertical autour d’un axe (∆) horizontal passant par son extrémité A, figure
(2).
Le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe (∆) est
1
J∆ = .m.ℓ2 .
3
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié au
référentiel terrestre que l’on suppose galiléen.
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abs-
cisse angulaire θ qui est l’angle que fait la tige avec la verticale
passant par A.
On choisit le plan horizontal passant par G0 , position du
centre d’inertie de la tige AB dans la position d’équilibre
stable, comme état de référence pour l’énergie potentielle de
pesanteur( Ep = 0).
θ2
On admet dans le cas de faibles oscillations que cosθ ≈ 1 −
2
avec θ en radian et on prend g = 9, 80m.s−2 .
1. Équation différentielle du mouvement du pendule
1.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur Ep de la tige peut s’écrire

sous la forme Ep = m.g. (1 − cos(θ)).
2
1.2. Dans le cas de faibles oscillations, écrire l’expression de l’énergie mécanique Em de la tige

à un instant t en fonction de m , ℓ , g , θ et .
dt
1.3. Déduire l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire dans le cas de faibles
oscillations.
2. Étude énergétique
On lance la tige AB à partir de sa position d’équilibre stable avec une vitesse initiale qui lui
permet d’acquérir une énergie mécanique Em.
La figure 3 donne le diagramme de l’évolution de l’énergie potentielle Ep et de l’énergie méca-
nique Em de la tige AB pour deux expériences différentes .Dans chaque expérience la tige est

EL OMRANI 122
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

lancée à partir de sa position d’équilibre stable avec une vitesse initiale donnée, elle acquiert
dans chaque expérience une énergie mécanique donnée :
— dans l’expérience (1) : Em = Em1
— dans l’expérience (2) : Em = Em2
2.1. Déterminer à l’aide du graphe, de
la figure (3), la nature du mouve-
ment de la tige dans chaque ex-
périence.
2.2. Préciser à partir du graphe la va-
leur maximale de l’abscisse angu-
laire θ du pendule dans l’expé-
rience (1).
En déduire la masse m de la tige.
2.3. Au cours de l’expérience (2),
l’énergie cinétique de la tige varie
entre une valeur minimale Ec(min)
et une valeur maximale Ec(max) .
Trouver la valeur de Ec(min) et
celle de Ec(max) .

Exercice 6 : Étude énergétique d’un oscillateur mécanique (SM 2011 R)


Le pendule pesant est un système mécanique en mouvement de rotation oscillatoire autour d’un axe
horizontal, sa période dépond généralement de l’amplitude du mouvement.
L’objectif de cet exercice est d’étudier un oscillateur formé d’un pendule pesant et d’un fil de torsion
et comment le transformer à un oscillateur de période indépendante de l’amplitude du mouvement.
On fixe au milieu d’un fil tendu horizontalement, de constante de torsion C, une tige de longueur
AB = 2ℓ et de masse négligeable. A l’extrémité inférieur A de la tige est fixé un corps ponctuel (S1 )
de masse m1 = m.
La tige porte sur sa partie supérieure en un point M situé à une distance d du point O un solide
ponctuel (S2 ) de masse m2 = 2m .La position de (S2 ) sur la tige peut être réglée.
Lorsque le fil de torsion n’est pas tordu , la tige prend une position verticale.
On désigne par J∆ le moment d’inertie du système
constitué par la tige AB et les solides (S1 ) et (S2 ) par
rapport à l’axe de rotation (∆) qui est confondu avec le
fil de torsion.
On écarte la tige AB de sa position d’équilibre verticale
d’un angle θm dans le sens positif puis on la libère sans
vitesse initiale, elle effectue alors des oscillations dans
un plan vertical.
On repère à chaque instant la position de la tige AB par
l’angle θ qu’elle forme avec la verticale passant par O,
comme indique la figure (1).
On néglige tous les frottements.
L’expression de l’énergie potentielle de torsion dans le cas étudié est Ept = 2C.θ2 + cte.
On choisit comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal contenant
le point O, et comme état de référence pour l’énergie potentielle de torsion la position dans laquelle
le fil n’est pas tordu (θ=0).

EL OMRANI 123
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

1. Montrer que l’expression de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur s’écrit sous la forme :


( )
1 ℓ
Em = .J∆ .θ̇ + 2.m.g. d −
2
cos(θ) + 2.C.θ 2
2 2

π θ2
2. On considère le cas de faibles oscillations dont 0 < θ < (rad) et cos(θ) ≈ 1 − .
18 2
2.1. Établir l’expression de l’équation différentielle vérifiée par l’angle θ.
2.2. Trouver l’expression littérale de la période propre( T0 de l’oscillateur
) pour que la solution
2.π.t
de l’équation différentielle soit : θ(t) = θm .cos +φ .
T0
3. On règle la position de (S2) sur la tige à la distance d0 du point O, puis on écarte de nouveau
la tige de sa position d’équilibre verticale d’un angle θm et on la libère sans vitesse initiale.
Déterminer la distance d0 en fonction de ℓ pour que le mouvement de l’oscillateur soit un
]mouvement
π[
de rotation sinusoïdale, quel que soit la valeur de θm appartenant à l’intervalle
0, .
2

Exercice 7 : Pendule pesant (SM 2012 N)

Le pendule pesant est un système mécanique qui peut effectuer


un mouvement de rotation oscillatoire autour d’un axe fixe hori-
zontal ne passant pas par son centre d’inertie ; sa période propre
dépend de l’accélération de la pesanteur.
L’objectif de cette partie est l’étude de l’effet de l’accélération de
la pesanteur sur la période propre d’un pendule pesant dans le
cas de faibles oscillations.
Le pendule pesant représenté sur la figure 1 est constitué d’un
disque de masse m1 , fixé à l’extrémité inférieur A d’une tige OA
de masse m2 avec m1 + m2 = 200g.
Le pendule pesant peut effectuer un mouvement de rotation oscil-
latoire autour d’un axe fixe (D) horizontal passant par l’extrémité
O de la tige.
Le centre d’inertie G du pendule pesant est situé sur la tige à une
distance OG = d = 50cm de O.
Le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (∆)
est J∆ = 9, 8 × 10−2 kg.m2 .
On néglige tous les frottements.
θ2
On prend pour les petits angles : cos(θ) ≈ 1 − et sinθ ≈ θ
2
avec θ en radian. Et on prend π 2 =10
1. Au niveau de la mer où l’accélération de la pesanteur est
g0 = 9, 8m.s−2 , on écarte le pendule pesant de sa position
π
d’équilibre stable d’un angle θ0 = (rad) et on le libère
18
sans vitesse initiale à l’instant t=0.
On repère à chaque instant la position du pendule pesant
par l’abscisse angulaire θ mesurée à partir de sa position
d’équilibre stable (figure 1).
1.1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation du pendule
pesant, déterminer l’équation différentielle que vérifie l’angle θ dans le cas de faibles
oscillations .

EL OMRANI 124
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

1.2. Trouver, en fonction de J∆ , d, m1 , m2 et g0 l’expression de la période


( propre) T0 du pendule
2.π
pour que la solution de l’équation différentielle soit θ(t) = θm .cos .t . Calculer T0 .
T0
1.3. En appliquant la deuxième loi de Newton et en utilisant la base de Freinet (G, ⃗u, ⃗n) (figure
2), trouver l’expression de l’intensité R de la force exercée par l’axe (∆) sur le pendule
pesant au moment de passage du pendule par sa position d’équilibre stable en fonction
de m1 , m2 , d , g0 , θ0 , et T0 . Calculer R.
2. Dans une région montagneuse où l’accélération de la pesanteur est g = 9, 78m.s−2 , la période
propre du pendule pesant augmente de ∆T . Pour corriger le décalage temporel ∆T , on utilise
un ressort spiral équivalent à un fil de torsion dont la constante de torsion est C.
On relie l’une des extrémités du ressort spiral à l’extrémité O de la tige et on fixe l’autre
extrémité du ressort à un support fixe de telle façon que le ressort spiral soit non déformé
lorsque le pendule pesant est dans sa position d’équilibre stable (figure 3).
On choisit le niveau horizontal passant par G0 centre
d’inertie du pendule pesant dans sa position d’équilibre
stable, comme référence de l’énergie potentielle de pe-
santeur et la position dans laquelle le ressort spiral est
non déformé, comme référence de l’énergie potentielle
de torsion. le point G0 correspond à l’origine du repère
O’z orienté vers le haut (figure 3).
2.1. Montrer dans le cas de petites oscillations et à
une date t, que l’énergie mécanique de l’oscillateur
ainsi constitué s’écrit sous la forme : Em = a.θ̇2 +
b.θ2 en précisant les expressions de a et de b en
fonction des données utiles de l’exercice .
2.2. En déduire l’équation différentielle du mouvement
que vérifie l’angle θ en fonction de a et b .
2.3. Trouver l’expression de la constante de torsion C
qui convient à la correction du décalage temporel
∆T en fonction de m1 , m2 , d, g, et g0 . Calculer C.

Exercice 8 : Pendule de torsion (SM 2012 R)

Le système mécanique oscillatoire est un système qui effectue un mouvement périodique autours de
sa position d’équilibre stable. Parmi ces oscillateurs on cite le pendule de torsion.
L’objectif de cette partie est l’étude du mouvement d’un pendule de torsion.
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion de constante de
torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB.
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O qui
divise le fil en deux parties :
— Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1 ;
— Une partie ON de longueur ℓ − z et de constante de torsion C2 .
Lorsque le fil est tordu d’un angle θ, la partie OM exerce sur la tige
un couple de torsion de moment M1 = −C1 .θ, et la partie ON exerce
sur la tige un couple de torsion de moment M2 = −C2 .θ.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion de longueur
k
L par la relation C = avec k une constante qui dépend du matériau
L
constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil.

EL OMRANI 125
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

J∆ représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (∆) confondu avec le fil
de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale.
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (∆) d’un angle θm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale, elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal.
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire θ que fait la tige à cet
instant avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige.
On néglige tous les frottements.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation , montrer que
l’équation différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit :

C0 .ℓ2
θ̈ + .θ = 0
J∆ .z.(ℓ − z)

2. Trouver l’expression littérale de la période(propre)T0 de l’oscillateur pour que la solution de


2.π
l’équation différentielle soit : θ(t) = θm .cos .t .
T0
3. La courbe de la figure 2 représente la variation de l’accélération angulaire de la tige en fonction

de l’abscisse angulaire q dans le cas où z = .
2
3.1. Déterminer la valeur de T0 dans ce cas.

3.2. On choisit le plan horizontal qui contient la


tige AB comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur et on choisit comme
état de référence de l’énergie potentielle de
torsion la position d’équilibre de la tige où
θ = 0.

a. Déterminer dans le cas où z = , l’ex-
2
pression de l’énergie mécanique Em de
l’oscillateur à un instant t en fonction
de J∆ , C0 , θ et la vitesse angulaire θ̇ de
la tige AB.
b. Sachant que Em = 4×.10−3 J , Calculer
C0 . On prend π 2 =10 .

Exercice 9 : L’oscillateur harmonique (SM 2013 R)

L’oscillateur harmonique est un oscillateur idéal , son évolution au cours du temps est décrite par
une fonction sinusoïdale de fréquence ne dépendant que des caractéristiques du système mécanique
.L’importance de ce model réside dans sa capacité de décrire l’évolution de tous système
Physique oscillant autour de sa position d’équilibre stable.
1. Étude dynamique :
On considère un ressort à spires non jointives et constante de raideur K et de masse négligeable
suspendu à un support fixe.On suspend à l’extrémité libre de ressort un corps solide (S) de
masse m. On représente l’allongement du ressort à l’équilibre de (S) par ∆ℓ0 et on repère la
position du centre d’inertie par un axe Oy orienté vers le haut dont l’origine coïncide avec la
position du centre d’inertie de (S) à l’équilibre.
On écarte (S) verticalement de sa position d’équilibre vers le bas d’une distance d = 2cm et
on le libère sans vitesse initiale à instant t = 0 choisi comme origine du temps.

EL OMRANI 126
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

Données : ∆ℓ0 =10,0cm , l’intensité de pesanteur g = 9, 8N.kg −1


1.1. Trouver, à l’équilibre, l’expression de K en fonction de
m , g et ∆ℓ0 .
1.2. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir que
l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse y s’écrit
d2 y K
sous la forme 2 + .y = 0
dt m
1.3. La solution
( de cette)équation s’écrit sous la forme y(t) =
2.π
Ym .cos .t + φ ; Déterminer la valeur de φ et de T0 .
T0
1.4. On note F la tension du ressort. choisir la bonne ré-
ponse : Quant l’abscisse y > 0, on a :
a) F > mg ; b) F = mg ; c) F < mg

2. Etude énergétique On repère la position du centre du solide (S) à l’aide de deux repères :
— Le repère 1 : l’origine O’ de l’axe coïncide avec l’extrémité libre du ressort (à vide )
et l’axe O’z est verticale et orienté vers le haut. On prend comme état de référence pour
l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0 au point O’.
— Le repère 2 : l’origine O de l’axe coïncide avec la position du centre d’inertie du solide
(S) à l’équilibre et l’axe Oy est verticale et orienté vers le haut. On prend comme état de
référence pour l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0 au point O.
Pour les deux repères, on prend comme état de référence de l’énergie potentielle élastique
Epe = 0 quand le ressort est à vide.
2.1. On écarte le solide (S) verticalement vers le bas d’une distance d < ∆ℓ0 de sa position
d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un instant t = 0 choisi comme origine du
temps.
Écrire l’expression de l’énergie mécanique de l’oscillateur :
a) dans le repère 1 en fonction de z ,m , K , g et v vitesse du centre d’inertie.
b) dans le repère 2 en fonction de y ,m , K , ∆ℓ0 et v vitesse du centre d’inertie.
c) dans quel repère l’expression de l’énergie mécanique ne dépond pas de l’énergie po-
tentielle
2.2. On écarte verticalement (S) de sa position d’équilibre vers Le bas d’une distance d =
2cm et on le lance vers le haut avec une vitesse initiale v0 , le solide (S) effectue alors des
oscillations Verticales autour de sa position d’équilibre d’amplitude D =7cm.
Sachant que l’énergie mécanique de l’oscillateur se conserve ;
Trouver l’expression de v0 en fonction de g , ∆ℓ0 , d et D. Calculer v0 .

Exercice 10 : Étude énergétique d’un pendule pesant (SM 2014 N)


L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un système
oscillant et son moment d’inertie J∆ à l’aide d’une étude énergétique et dynamique.
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse m1 =100g et d’un
corps (C) de masse m2 =300g fixé a l’extrémité B de la barre.
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal (∆) passant par l’extrémité A (fig2).
Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe (∆) est J∆ .
AG = d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.

EL OMRANI 127
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm petit


et on le libère sans vitesse initiale à un instant considéré comme origine
des temps (t = 0s), le pendule effectue alors un mouvement oscillatoire
autour de sa position d’équilibre.
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le
plan Horizontal passant par le point G0 , position de G à l’équilibre stable,
comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur (EP P = 0).
On repère à chaque instant la position du pendule pesant par son abscisse
angulaire θ formé par la barre et la ligne verticale passant par le point

A, on note la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t.
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique EC du pendule pesant en fonction
du carré de l’abscisse angulaire θ2 .
θ2
on prend cos(θ) ≈ 1 − et sin(θ) ≈ θ avec θ en radian.
2
L’intensité de la pesanteur est g = 9, 8m.s−2 .

1. Détermination de la position
du centre d’inertie G du sys-
tème
1.1. Soit Em l’énergie méca-
nique du pendule pesant
dans le cas de petites oscil-
lations, Montrer que :
Em (m1 + m2 ).g.d
=
θ2 2
1.2. A l’aide du graphe de la fi-
gure 3, déduire la valeur de
d.

2. Détermination du moment d’inertie J∆


2.1. Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle
du mouvement du pendule pesant.
2.2. Trouver l’expression de la fréquence propre N0 de ce pendule en fonction de J∆ , m1 , g
, m2 et d pour que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme

θ(t) = θm .cos(2.π.N0 .t + φ)

2.3. Sachant que la valeur de la fréquence propre est N0 = 1kHz. Calculer J∆ .

Exercice 11 : Étude énergétique d’un oscillateur libre amorti (SM 2014 R)


L’objectif de cet exercice est l’étude d’un oscillateur mécanique constitué d’un ressort à spire non
jointive, de masse négligeable et de constante de raideur k = 20N.m−1 et un solide de masse m =
200g.
On néglige les frottements et on prend g0 = 9, 8N.kg −1 .
1. Oscillations libres non amorties
On repère la position du solide par l’abscisse x sur l’axe verticale (O,⃗i) orienté vers le bas.(fig 1).
L’origine de l’axe est confondu avec G0 position du centre d’inertie G à l’équilibre. A l’instant

EL OMRANI 128
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

t=0, on lance le solide avec une vitesse initiale vers le bas ⃗v0 = v0 .⃗i de norme v0 = 0, 5m.s−1 .
1.1. Trouver l’allongement ∆ℓe du ressort à l’équilibre.
1.2. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x au cours du
temps .
1.3. La solution d l’équation
( différentielle
) s’écrit sous la forme :
2.π
x(t) = Xm .cos .t + φ .
T0
Déterminer la valeur des constantes φ et Xm .
2. Énergie de l’oscillateur
Les états de référence de l’énergie :
— Énergie potentielle de pesanteur : EP P = 0 dans le plan horizontal
contenant G0 ;
— Énergie potentielle élastique : EP e = 0 quand le ressort n’est pas
déformé.

2.1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de l’oscillateur en fonction de k , ∆ℓe , x , g


et m.
2.2. Trouver, à partir de l’énergie mécanique, l’expression de la vitesse du centre d’inertie G
au passage par la position de l’équilibre dans le sens positif en fonction de k, xm et m.
3. Oscillations libres amorties
L’ enregistrement du mouvement de l’oscillateur (fig 2) à l’aide d’un oscillateur montre que
l’amplitude des oscillations varie au cours du temps.

3.1. Justifier la diminution de l’amplitude des oscillations.


3.2. La pseudo-période T dans le cas d’amortissement faible s’exprime par la relation
T0
T =√ ( )2 . Déterminer ,à l’aide du graphe , le coefficient d’amortissement µ
2
µ.T0
1−
4.π.m
.

Exercice 12 : Étude énergétique d’un pendule élastique (SM 2015 N)


Le pendule élastique est un système mécanique effectuant un mouvement oscillatoire autour de sa
position d’équilibre stable.

EL OMRANI 129
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

Le but de cette partie est de déterminer quelques grandeurs liées à cet oscillateur par une étude
énergétique.
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de
centre d’inertie G et de masse m =100g, attaché à l’extrémité
d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de
raideur K. L’autre extrémité du ressort est fixée à un support
fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus
grande pente d’un plan incliné d’un angle α =30° par rapport
au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le re-
père orthonormé R(O,⃗i, ⃗j) lié au référentiel terrestre consi-
déré comme galiléen. On repère la position de G à un instant
t par l’abscisse x sur l’axe (O,⃗i).
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du repère (fig.1). On prendra π 2 =10.
1. Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement ∆ℓ0 du ressort en fonction de K ,m , α
et de g l’intensit de la pesanteur .
2. On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V0 telle que V⃗0 = −V0 .⃗i.
2.1. On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (Epp (O) = 0) et comme référence de l’énergie potentielle
élastique l’état où le ressort est allongé à l’équilibre : (Epe (O) = 0). Trouver, à un instant
t, l’expression de l’énergie potentielle Ep = Epp + Epe de l’oscillateur en fonction de x et
de K.
2.2. A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
( )
2.π
2.3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t) = Xm .cos .t + φ .
T0
(T0 étant la période propre de l’oscillateur).
La courbe de la figure 2 représente
l’évolution de l’énergie potentielle
Ep de l’oscillateur en fonction du
temps.
2.3.1. Trouver la valeur de la rai-
deur K, de l’amplitude Xm
et de la phase φ.
2.3.2. Par étude énergétique,
trouver l’expression de V0
en fonction de K ,m et Xm .

Exercice 13 : Etude du mouvement d’un pendule pesant (SM 2015 R)

On réalise une étude expérimentale en utilisant un pendule pesant, de centre d’inertie G et de masse
m, constitué d’une tige et d’un corps solide (S). Ce pendule peut effectuer un mouvement de rotation
autour d’un axe horizontal (∆) fixe passant par l’extrémité O de la tige (figure 1).
On désigne par J∆ le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (∆) et par L la distance
séparant G de l’axe (∆).
Pour créer un amortissement, on utilise des plaques légères de masse négligeable et de surfaces
différentes.
Données : g = 9, 8m.s−1 ; m = 400g ; L = 50cm

EL OMRANI 130
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

θ2
- Pour les oscillations de faible amplitude on prendra : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 − avec θ en radian.
2
On réalise trois expériences :
— Dans une première expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S1 .
— Dans une seconde expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S2 supérieure à S1 .
— Dans une troisième expérience, aucune plaque n’est fixée sur la tige.
Pour chacune des trois expériences, on écarte le pendule de sa position d’équilibre stable, dans le
sens positif, d’un angle θm très petit, puis on le lâche sans vitesse initiale à l’instant t = 0.
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire θ (fig.1).
L’étude expérimentale ainsi que le traitement des données avec un logiciel approprié, ont permis
d’obtenir les courbes représentant l’évolution de l’abscisse angulaire θ en fonction du temps. (fig 2)
1. Cas du régime périodique :
1.1. Etablir dans ce cas, en appliquant la relation fondamentale de
la dynamique dans le cas de la rotation, l’équation différentielle
vérifiée par l’abscisse angulaire θ.
1.2. Déterminer l’expression de la période propre T0 du pendule en
fonction de m(, g , L)et J∆ en considérant que l’expression
2.π.t
θ(t) = θm .cos est solution de l’équation différentielle.
T0
1.3. Vérifier par une analyse dimensionnelle que l’expression de T0 a
la dimension du temps.
1.4. Déterminer la valeur de J∆ .
1.5. Déterminer l’expression de l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de θ , θm , L ,
g et m. Calculer sa valeur lors du passage de l’oscillateur par sa position d’équilibre.
2. Cas du régime pseudopériodique :
Déterminer dans ce cas la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre l’instant t =
0 et l’instant t = t1 ( fig. 2).

Exercice 14 : Étude du mouvement d’un pendule de torsion (SM 2016 N)


Cet exercice a pour objectif d’étudier le mouvement d’un pendule de torsion et de déterminer quelques
grandeurs liées à ce mouvement.
On dispose d’un pendule de torsion constitué d’un fil métallique , de constante de torsion C et d’une
tige MN homogène fixée en son centre d’inertie G à l’une des extrémités du fil. L’autre extrémité du
fil est fixée en un point P d’un support (figure 4).
La tige peut effectuer un mouvement de rotation sans frottement autour de l’axe (∆) confondu avec
le fil métallique. Le moment d’inertie de la tige MN par rapport à cet axe est J∆ = 4 × 10−4 kg.m2 .
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen.

EL OMRANI 131
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

On repère la position de la tige MN à chaque instant t par son abscisse angulaire θ par rapport à sa
position d’équilibre stable(figure 4).
On choisit la position d’équilibre stable comme référence de
l’énergie potentielle de torsion (Ept = 0) et le plan horizon-
tal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur(Epp = 0) . On prendra π 2 =10.
π
Le pendule effectue des oscillations d’amplitude θm = (rad).
4
L’étude expérimentale a permis d’obtenir la courbe de la figure 5
représentant les variations de la vitesse angulaire de l’oscillateur
en fonction du temps.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation, établir
l’équation différentielle du mouvement du pendule.
( )
2.π.t
2. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : θ(t) = θm .cos +φ
T0
où T0 est la période propre du pendule.
2.1. Montrer que l’expression numé-
rique de la vitesse angulaire, ex-
primée en rad.s−1 , s’écrit :
( )
˙ 7π
θ(t) = 4.cos 1, 6.π.t + .
6

2.2. Déterminer la valeur de la


constante de torsion C du fil.
3. Trouver la valeur de l’énergie méca-
nique de l’oscillateur et en déduire la
valeur de son énergie potentielle à l’ori-
gine des dates t = 0.

Exercice 15 : Étude du mouvement d’un pendule élastique (SM 2016 R)


Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un
corps solide S de masse m =200g et d’un ressort à spires
non jointives de masse négligeable et de raideur K .L’une
des extrémités du ressort est fixée à un support fixe et
l’autre extrémité est liée au solide S (figure 2).
On se propose d’étudier le mouvement du centre d’iner-
tie G du solide S dans un repère R(O, ⃗k) lié à un réfé-
rentiel terrestre supposé galiléen.
On repère la position de G à un instant t par la côte
z sur l’axe R(O, ⃗k). A l’équilibre, G est confondu avec
l’origine O du repère R(O, ⃗k). On prendra π 2 = 10.
1. Frottements négligeables
On écarte verticalement le solide S de sa position d’équilibre et on l’envoie à l’instant de date
t =0, avec une vitesse initiale V⃗0 = V0z .⃗i.
La courbe de la figure 3 représente l’évolution de la côte z(t) du centre d’inertie G.
1.1. Déterminer, à l’équilibre, l’allongement ∆ℓ0 du ressort en fonction de m, K et de l’intensité
de la pesanteur g.

EL OMRANI 132
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

1.2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la


côte z du centre d’inertie G.
1.3. La solution de cette équation différentielle
s’écrit
( )
2.π.t
z(t) = Zm .cos +φ
T0

avec T0 la période propre de l’oscillateur.


Déterminer la valeur de K et celle de V0z .
2. Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans deux liquides différents. Dans
chaque expérience, on écarte verticalement le solideSde sa position d’équilibre d’une distance
z0 et on l’abandonne sans vitesse initiale à l’instant t =0, le solideSoscille alors à l’intérieur
du liquide.
Les courbes (1) et (2) de la figure 4 représentent l’évolution de la côte z du centre d’inertie G
au cours du temps dans chaque liquide.
2.1. Associer à chaque courbe le régime d’amortissement correspondant.
2.2. On choisit le plan horizontal auquel appartient le point O, origine du repère R(O, ⃗k),
comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur Epp (Epp ) et l’état où le
ressort est non déformé comme état de
référence de l’énergie potentielle élastique
Epe (Epe = 0) .
Pour les oscillations correspondant à la
courbe (1) :
2.2.1. Trouver, à un instant de date t,
l’expression de l’énergie potentielle
Ep = Epe + Epp en fonction de K ,
z et ∆ℓ′0 l’allongement du ressort à
l’équilibre dans le liquide.
2.2.2. Calculer la variation de l’énergie mé-
canique de l’oscillateur entre les ins-
tants t1 = 0 et t2 = 0, 4s.

Exercice 16 : Étude du mouvement d’un pendule pesant. (SM 2017 N)


Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur ,
en un lieu donné, ainsi que quelques grandeurs qui sont liées au
mouvement d’un pendule pesant.
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse
m, de centre d’inertieG et de longueur L pouvant effectuer un mou-
vement de rotation dans un plan vertical autour d’un axe horizon-
tal (∆) passant par son extrémitéO(figure 1). Soit J∆ le moment
d’inertie du pendule par rapport à l’axe (∆).
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un réfé-
rentiel terrestre supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit
angle θ0 , dans le sens positif, puis on la lance avec une vitesse
angulaire initiale à l’instant de date t =0.
On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire θ. Le centre G est

EL OMRANI 133
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

confondu avec G0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par 0 G comme état de
référence de l’énergie potentielle de pesanteur (Epp = 0).
Données :
— La masse de la tige : m =100g ;
— La longueur de la tige : L =0,53m ;
1
— L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe (∆) : J∆ = m.L2 ;
3
2
θ
— Pour les petits angles : cos(θ) ≈ 1 − où θ est exprimé en radian ;
2
— On prendra : π 2 =10 .
1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t,
dans le cas des oscillations de faible amplitude, en fonction de θ, L, m et g intensité de la
pesanteur.
2. Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit :

d2 θ 3.g
+ θ=0
dt2 2.L
3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
( )
2.π
θ(t) = θm .cos .t + φ
T0
où T0 est la période propre du pendule.
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de
l’énergie cinétique du pendule étudié au cours
du temps.
3.1. Déterminer la valeur de l’intensité de pe-
santeur g.
3.2. Trouver la valeur de l’amplitude θm du
mouvement.
3.3. Déterminer la valeur de φ.

Exercice 17 : Etude du mouvement de l’oscillateur (corps solide – ressort) (SM 2017 R)

On étudie dans cette partie le mouvement d’un oscillateur mécanique élastique dans deux situations :
- l’oscillateur est horizontal,
- l’oscillateur est vertical.
L’oscillateur mécanique étudié est modélisé par un système (solide-ressort) constitué d’un solide (S)
de masse m et d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K.
On note T0 la période propre de cet oscillateur.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du solide (S) dans un repère lié à un référentiel
terrestre considéré galiléen. On néglige les frottements et on prend π 2 =10.
1. Etude de l’oscillateur mécanique horizontal :
Le ressort est horizontal, une de ses extrémités est fixe.
On accroche à son autre extrémité le solide (S). Ce solide
peut glisser sur le plan horizontal.
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse
x sur l’axe (O,⃗i). A l’équilibre, le centre d’inertie G du
solide coïncide avec l’origineOdu repère (figure 1).

EL OMRANI 134
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

On écarte (S) de sa position d’équilibre et on le lâche sans


vitesse initiale à un instant choisi comme origine des dates
(t = 0).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution au cours du
temps de l’accélération ax du centre d’inertie G .
1.1. Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton,
l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x(t).
1.2. La solution de l’équation( différentielle
) s’écrit sous la
2.π
forme : x(t) = Xm .cos .t + φ .
T0
Déterminer la valeur de Xm et celle de φ.
2. Etude de l’oscillateur mécanique vertical :
On fixe maintenant le ressort étudié comme l’indique la figure
3 ; l’une des deux extrémités du ressort est liée au solide (S) et
l’autre est fixée à un support.
On repère la position de G à un instant t par la côte z sur l’axe
(O, ⃗k). A l’équilibre, le centre d’inertie G du solide coïncide avec
l’origine O du repère R(O, ⃗k) (figure 3).
On écarte, verticalement vers le bas, le corps (S) de sa position
d’équilibre stable puis on le libère sans vitesse initiale à un ins-
tant choisi comme origine des dates (t = 0). L’oscillateur effectue
alors un mouvement oscillatoire selon l’axe (Oz).
On choisit comme référence (Epp ) de l’énergie potentielle de pe-
santeur Epp le plan horizontal auquel appartient le point O et
comme référence (Epe = 0) de l’énergie potentielle élastique Epe
l’état où le ressort n’est pas déformé.

2.1. Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement


∆ℓ0 = ℓ − ℓ0 du ressort en fonction de m, K et de l’in-
tensité de la pesanteur g, avec ℓ la longueur du ressort
à l’équilibre et ℓ0 sa longueur à vide.
2.2. Montrer qu’a un instant t, l’éxpression de l’énergie po-
tentielle totale Ep de l’oscillateur s’écrit sous la forme :
Ep = A.z 2 + B ou A et B sont deux constantes.
2.3. La courbe de la figure 4 représente les variations de l’ée-
nergie potentielle totale en fonction de la cote z.

2.3.1. Trouver la valeur de ∆ℓ0 et celle de K.


2.3.2. Trouver, en se basant sur la variation de l’énergie potentielle totale Ep , le travail de
la force de rappel T⃗ appliquée par le ressort sur le corps (S) lorsque G se déplace
de la position de côte z1 = 0 à la position de côte z2 =1,4cm.

Exercice 18 : Mouvement d’un pendule élastique. (SM 2018 N)

Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de masse m et de centre d’inertie G, attaché
à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de longueur à vide ℓ0 et de
raideur K. L’autre extrémité du ressort est fixée à un support fixe au point P.

EL OMRANI 135
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

Le solide (S) peut glisser sans frottement sur une tige


(T) inclinée d’un angle α par rapport à la verticale et
solidaire au point P (figure 2).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le
repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à
un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,⃗i).
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du repère
G (x =0) (figure 2). On prendra : π 2 =10.
1. Exprimer ℓe , la longueur du ressort à l’équilibre, en fonction de ℓ0 , m, K , α et g l’intensité de
la pesanteur.
2. On déplace (S) de sa position d’équilibre d’une distanceXm ,
dans le sens positif, et on le lâche à l’instant de date t =0 sans
vitesse initiale.
La courbe de la figure 3 représente la variation de l’accéléra-
tion ax du centre d’inertie G en fonction de l’abscisse x avec
−Xm ≤ x ≤ Xm .
2.1. différentielle vérifiée par l’abscisse x(t).
2.2. La solution de l’équation
( différentielle
) s’écrit sous la
2.π
forme : x(t) = Xm .cos .t + φ . Trouver l’expres-
T0
sion numérique de x(t).
3. On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur (Epp = 0) le plan horizontal
auquel appartient G à l’équilibre et comme référence de
l’énergie potentielle élastique (Epe = 0) l’état où
le ressort est allongé à l’équilibre.
3.1. Trouver, à un instant t, l’expression de
l’énergie potentielle Ep = Epp + Epe de l’os-
cillateur en fonction de x et de K.
3.2. La courbe de la figure 4 représente les varia-
tions de l’énergie cinétique de l’oscillateur en
fonction de x.
En se basant sur la conservation de l’énergie
mécanique, déterminer la valeur de la raideur
K. Déduire la valeur de la masse m.

EL OMRANI 136
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : Mouvement d’un pendule simple (SM 2018 R)

On considère un métronome que l’on modélise par un pendule


simple formé par une tige rigide de masse négligeable et de lon-
gueur ℓ =24,8cm à laquelle est suspendue une petite bille de masse
m =20g et de dimensions négligeables devant ℓ.
Quand on écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle
θm , il oscille dans un plan vertical entre les positions limites A
et B autour d’un axe (∆) horizontal passant par O (figure 3). Le
métronome émet un signal sonore lorsque la bille arrive en A et il
émet le même signal lors de son arrivée en B.
On repère la position du pendule par l’abscisse angulaire θ à un
instant t.
Données :
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 81m.s−1 ;
θ2
— Pour les oscillations de faible amplitude, on prend cosθ ≈ 1 − ; θ en radian ;
2
— Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe de rotation (∆) est : J∆ = m.ℓ2 .
— Les frottements sont négligeables.
1. On écarte le pendule, de sa position d’équilibre stable, d’un angle petit θm = 8° et on le libère
de la position A à l’instant t = 0 sans vitesse initiale.
On choisit comme origine de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal passant par
la position de la bille au point S.
1.1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule à un instant t en
fonction de θ, ℓ, m et g.
1.2. Déterminer la valeur de l’énergie mécanique du pendule.
1.3. Par une étude énergétique, établir l’équation différentielle du mouvement vérifiée par
l’abscisse angulaire θ(t).
2. On note T0 la période propre du pendule.
2.1. Donner l’expression de T0 en fonction de g et et vérifier en utilisant les équations aux
dimensions qu’elle est homogène à un temps.
2.2. Calculer la valeur de T0 . Déduire le nombre de signaux sonores émis durant la durée
∆t = t − t0 = 10, 25s sachant que le premier signal sonore est émis à l’arrivée de la bille
au point B pour la première fois.
3. Montrer, en se basant sur la conservation de l’énergie
√ mécanique, que la vitesse angulaire θ̇ à
( )
θ
un instant t s’exprime par la relation : θ̇ = ±θ̇s 1 − avec θ̇s la vitesse angulaire au
θm
point S.

Exercice 20 : Etude du mouvement d’un oscillateur le gravimètre (SM 2019 N)

Un gravimètre est un instrument qui permet de mesurer l’intensité de la pesanteur g avec une bonne
précision.
- Une tige OA de centre d’inertie G, de masse m et de moment d’inertie J∆ par rapport à l’axe de
rotation (∆) horizontal passant par le point O. la tige est susceptible de tourner autour de l’axe
(∆) dns le plan vertical (Oxy) et son centre d’inertie G se trouve à la distance OG = ℓ de l’axe (∆)
(figure 3).
- Un ressort spirale tend à ramener la tige en position verticale en exerçant sur celle-ci un couple
de moment M∆ = −C.θ par rapport à l’axe de rotation (∆) où C est une constante positive et θ

EL OMRANI 137
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

l’angle de rotation exprimé en radian.


Données :
— m = 0,1kg ; ℓ = 58, 4cm ;
— J∆ = 2, 5 × 10−2 kg.m2 ; C = 1, 4N.m.rad−1
θ2
— Pour les petits angles : cosθ ≈ 1 − et sinθ ≈ θ où θ est
2
exprimé en radian.
On néglige les frottements.
On repère la position de la tige OA à chaque instant t par son
abscisse angulaire θ par rapport à sa position d’équilibre stable.
On écart la tige de sa position d’équilibre verticale d’un angle θm petit dans le sens positif et on la
lâche sans vitesse initiale à l’instant de date t =0.
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen.
1. Établir, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation,
l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire θ dans le cas du faible amplitudes.
2. On choisit la position où θ = 0 comme état de référence de l’énergie potentielle de torsion
(Ept = 0) et le plan horizontal passant par O comme état de référence de l’énergie potentielle
de pesanteur (Epp = 0).
2.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle totale de l’oscillateur Ep = Epp + Ept à
1
un instant t est : Ep = (C − m.g.ℓ)θ2 + mgℓ.
2
2.2. Par une étude énergétique, établir de nouveau l’équation différentielle du mouvement
dans le cas de faibles amplitudes.
2.3. Dans le cas où ( C > m.g.ℓ, ) la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
2.π
θ(t) = θm .cos .t + φ
T0
2.3.1. Trouver l’expression de la période
propre T0 en fonction de C, m, ℓ,
J∆ , et g.
2.3.2. Calculer g sachant que T0 = 1, 1s.
2.4. La courbe de la figure 4 représente les
variations de l’énergie potentielle totale
Ep en fonction de θ.
2.4.1. Déterminer graphiquement la va-
leur de l’énergie mécanique.
2.4.2. Trouver la valeur absolue de la
vitesse angulaire θ̇ pour θ =
0, 125rad.

Exercice 21 : Mouvement oscillatoire et chute libre d’un corps solide (SM 2019 R)

On modélise un jouet par un système mécanique constitué d’un :


— Ressort (R) à spires non jointives, de masse négligeable, de raideur K = 50N.kg −1
— Corps solide (S) de masse m = 50g et de centre d’inertie G.
Données : Intensité de la pesanteur : g = 10m.s−2 ; α = 30°
On étudie le mouvement du corps (S) dans deux situations :
Situation A : Mouvement oscillatoire du corps (S)
On attache (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un

EL OMRANI 138
Les oscillateurs mécaniques 2Bac SMA & SMB

angle α par rapport au plan horizontale (figure 1).


On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère orthonormé R(O,⃗i, ⃗j lié à un référentiel
terrestre considéré comme galiléen. On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x sur
l’axe (O,⃗i.
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du repère (fig 1).
1. Montrer que l’expression de l’allongement ∆ℓe du ressort à
m.g.sinα
l’équilibre s’écrit ∆ℓe = − .
K
2. On écart (S) de sa position d’équilibre d’une distance
d =2cm dans le sens positif et on le lâche à l’instant de
date t =0 sans vitesse initiale.
On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pe-
santeur (EP P = 0) le plan horizontal auquel appartient
G à l’équilibre et comme référence de l’énergie potentielle
élastique (Epe = 0) l’état où le ressort et non déformé.
2.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle totale de l’oscillateur à un instant t
s’écrit :
1 ( )
Ep = Epp + Epe = K x2 + (∆ℓ)2
2
2.2. Par étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x(t).
2.3. Sachant que la(solution de)l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
2.π
x(t) = Xm .cos .t + φ avec T0 la période propre de l’oscillateur, trouver V0 la valeur
T0
de la vitesse de G, à son passage par la position d’équilibre dans le sens positif.
Situation B : Mouvement de chute libre du corps (S)
On détache le corps (S) du ressort (R). On comprime suffisamment le ressort et on le lâche. A un
instant donné, le corps (S) quitte le ressort et arrive u point O1 avec une vitesse V⃗01 faisant l’angle
α avec l’horizontale et de norme V01 = 2m.s−1 (figure 2) et tombe en chute libre.
On étudie le mouvement de chute libre du centre d’inertie G dans le repère (O1 ,⃗i1 , ⃗j1 lié
à un référentiel terrestre considéré galiléen.
On choisit l’instant de passage de G par O1
comme origine des dates (t=0)
1. Par application de la deuxième loi de
Newton, trouver les équations horaires
numériques x1 (t) et y1 (t) du mouve-
ment de G.
2. Déduire l’expression numérique de
l’éqution de la trajectoire de G.
3. Le corps (S) tombe-t-il dans la cuve
à eau de largeur L = x12 − x11 avec
x11 = 30cm et x12 = 40cm (figure 2) ?
Justifier la réponse.(on néglige les di-
mensions de (S)).

EL OMRANI 139
Cinquième partie

Les trns. lentes et les tras rapides d’un


système chimique

140
2Bac SMA & SMB

EL OMRANI 141
Chapitre 17
Mise a niveau
Exercice 1 : Préparation d’une solution d’ammoniac

L’étiquette d’un flacon commercial contenant une solution d’ammoniac NH3 comporte les indications
suivantes : densité d = 0, 90 et pourcentage en masse P = 28%.
1. Quelle est la concentration molaire de soluté apporté dans cette solution ?
2. Indiquer le mode opératoire pour préparer à partir de la solution commerciale une solution S1
de volume V1 = 200, 0 mL, de concentration molaire C1 = 0, 50 mol.L−1 .
Donnée : masse volumique de l’eau µ0 = 1, 00 g · mL−1 .

Exercice 2 : Composés gazeux

1. Un flacon de volume V = 2, 0 L, relié à un manomètre, contient du dioxyde de carbone à la


température de 20◦ C. Le manomètre indique une pression p = 1, 22 bar.
(a) Déterminer la quantité de dioxyde de carbone contenu dans le flacon.
(b) Quelle est la masse de dioxyde de carbone dans le flacon ?
2. Un flacon identique au précédent, à la même température, renferme la même masse de méthane
CH4 . Quelle est la pression p′ indiquée par le manomètre ?
3. Les deux gaz précédents, qui ne réagissent pas l’un avec l’autre, sont réunis dans un flacon de
volume V1 = 3, 0 L.
Déterminer la pression p1 à l’intérieur du flacon maintenu à la température de 20◦ C.

Exercice 3 : Mélange gazeux

1. Un récipient de volume V = 5, 0 L contient un mélange gazeux constitué de méthane CH4 et


d’éthylène C2 H4 . Dans les conditions expérimentales, le volume molaire gazeux Vm vaut 25,0
L. mol−1 .
Calculer la quantité totale n de gaz contenu dans le récipient.
2. La masse totale m de gaz est égale à 4, 0 g.
Déterminer les quantités n1 et n2 de méthane et d’éthylène.

Exercice 4 : Utilisation du titre massique

On prépare une solution S d’iodure de potassium de concentration massique t = 8, 40 g · L−1 .


1. Décrire le mode opératoire pour préparer un volume V = 250, 0 mL de cette solution.
2. Quelle est la concentration molaire C de cette solution ?
3. A l’aide de S, on souhaite préparer un volume V ′ = 100, 0 mL d’une solution S ′ d’iodure de
potassium de concentration molaire C ′ = 1, 0 × 10−3 mol · L−1 .
(a) Décrire le mode opératoire de cette préparation.
(b) Quelle masse m′ aurait-il fallu dissoudre pour préparer directement cette solution à partir
d’iodure de potassium solide ? Conclure.
142
2Bac SMA & SMB
Exercice 5 : Transformation chimique

À la température θ = 25◦ C et sous une pression p = 1, 01 × 105 Pa, conditions supposées constantes,
on mélange un volume V1 = 10, 0 mL de solution d’iodure de potassium, K+ + I− , de concentration
molaire C1 = 8, 0 × 10−2 mol.L−1 et un volume V2 = 10, 0 mL de solution de nitrate de plomb,
Pb2+ + 2NO− 3 , de concentration molaire C2 = 5, 0 × 10
−2
mol.L−1 .
1. Décrire l’état initial du système.
2. Lors du mélange, on observe l’apparition d’un précipité jaune d’iodure de plomb.
(a) Y a-t-il eu transformation chimique ? Si oui, quelles sont les espèces chimiques affectées
par cette transformation ?
(b) Écrire l’équation de la réaction.
3. Déterminer, à l’aide d’un tableau, l’avancement maximal et le réactif limitant.
4. La transformation étant totale, décrire l’état final du système.

Exercice 6 : Mélange stœchiométrique

1. Une solution S0 incolore d’acide oxalique H2 C2 O4 de volume V0 = 200, 0 mL est obtenue en


dissolvant dans la quantité suffisante d’eau une masse m0 = 1, 50 g de cristaux de formule
H2 C2 O4 , 2H2 O.
Calculer la concentration molaire C0 de la solution S0 .
2. On dilue 10 fois la solution S0 pour obtenir une solution S1 . Quelle est la concentration molaire
C1 de la solution S1 ?
3. On prélève un volume V1 = 10, 0 mL de solution S1 . On y ajoute quelques gouttes d’acide
sulfurique concentré, puis à l’aide d’une burette, un volume V2 d’une solution violette de
permanganate de potassium, K+ + MnO− 4 , de concentration C2 = 4, 00 × 10
−3
mol. L−1 . L’ion
permanganate réagit avec l’acide oxalique selon l’équation :

2MnO− + 2+
4 (aq) + 5H2 C2 O4 (aq) + 6H (aq) = 2Mn (aq) + 10CO2 (aq) + 8H2 O(ℓ)

(a) Déterminer le volume V2 à ajouter pour que le mélange initial soit stœchiométrique. On
suppose que les ions H+ ont été introduits en excès.
(b) La transformation étant totale, décrire l’état du système final correspondant. Sachant
que les ions Mn2+ sont incolores, quelle est la couleur du mélange dans l’état final ?

Exercice 7 : Zinc et sulfate de cuivre (II)

À la température de 20◦ C et sous une pression de 1, 01 × 105 Pa, conditions supposées constantes,
on introduit dans un bécher un volume V1 = 100, 0 mL de solution bleue de sulfate de cuivre (II) de
concentration molaire C1 = 0, 10 mol.L−1 . On ajoute ensuite une masse m2 = 1, 00 g de grenaille de
zinc et on maintient une agitation.
1. Décrire l’état initial du système.
2. Après plusieurs instants, on observe la décoloration de la solution et l’apparition d’un dépôt
rouge sur le zinc.
(a) L’état du système est-il modifié ?
(b) Quelle est l’espèce chimique responsable du dépôt rouge ? Pourquoi la solution se décolore-
telle ?
(c) Sachant que quelques gouttes d’une solution de soude ajoutées à un prélèvement du mé-
lange final provoquent la formation d’un précipité blanc, quelles sont les espèces chimiques
affectées par la transformation ayant eu lieu dans le bêcher ?
(d) Écrire l’équation de la réaction.

EL OMRANI 143
2Bac SMA & SMB

3. Déterminer, à l’aide d’un tableau, l’avancement maximal et le réactif limitant.


4. Décrire l’état final du système.

Exercice 8 : Calcaire et acide chlorhydrique

Le calcaire principalement constitué de carbonate de calcium CaCO3 réagit avec une solution d’acide
chlorhydrique selon l’équation :

CaCO3 ( s) + 2H+ (aq) ⇌ Ca2+ (aq) + CO2 ( g) + H2 O(ℓ)

On introduit dans un flacon de capacité 1, 1 L, maintenu à 25◦ C, un volume V1 = 100 mL de


solution d’acide chlorhydrique de concentration C1 = 0, 10 mol.L−1 . On ajoute rapidement une
masse m2 = 0, 31 g de calcaire et on relie le flacon à un capteur de pression.
1. Établir un tableau d’avancement et déterminer le réactif limitant.
2. La pression initiale indiquée par le capteur de pression est égale à la pression atmosphérique
p0 = 1, 080 · 105 Pa. Au cours de la réaction, la pression augmente à cause de la production
de gaz. Le capteur indique alors p = p0 + p (CO2 ) ; p (CO2 ) est la pression due au dioxyde de
carbone occupant tout le volume offert.
(a) Exprimer p (CO2 ) en fonction de l’avancement x de la réaction.
(b) Déterminer la pression finale indiquée par le capteur sachant que l’avancement maximal
est alors atteint.
Donnée : R = 8, 314 J · K−1 · mol−1 .

EL OMRANI 144
Chapitre 18

Les transformations lentes et les transforma-


tions rapides
Exercice 1 : Analyse d’une coquille d′ œuf

Dans un flacon de volume V = 850 mL, on introduit un volume V ′ = 100 mL d’acide chlorhydrique
à C = 0, 50 mol · L−1 . La pression, mesurée à l’aide d’un manomètre, est alors pi = pair = 1025hPa
et la température vaut θ = 22◦ C.
On introduit alors une masse m = 0, 250 g de coquille d’œuf et on laisse le système évoluer. En fin
d’expérience, on lit, lorsque la température est revenue à θ = 22◦ C, une pression pf = 1102hPa. La
coquille d’œuf est principalement constituée de carbonate de calcium CaCO3 ; nous admettrons que
ce composé est le seul à réagir avec les ions H3 O+ . Le gaz formé est du dioxyde de carbone.
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Relier l’avancement de la réaction à la variation de pression dans le ballon ; on admettra que
le volume de la solution reste constant au cours de la réaction.
3. En supposant les ions H3 O+ en excès, calculer la quantité, puis la masse de carbonate de calcium
présent dans la coquille d’œuf.
4. En déduire le pourcentage en masse de ce composé dans la coquille.
5. Vérifier que les ions H3 O+ étaient en excès.
Donnée : R = 8, 314 J · K−1 · mol−1 .

Exercice 2 : Dissolution du phosphate de magnésium

À 25◦ C, la conductivité σ d’une solution saturée de phosphate de magnésium obtenue par agitation
dans de l’eau pure d’une masse m de Mg3 (PO4 )2 vaut σ = 105mS · m−1 . La solution étudiée occupe
un volume V = 1, 00 L.
1. Écrire l’équation de la dissolution de ce sel.
2. Établir une relation entre l’avancement volumique et la conductivité de la solution.
3. Calculer l’avancement volumique à l’équilibre et en déduire les concentrations des ions magné-
sium Mg2+ et phosphate PO3−4 .
4. En déduire la masse minimale de phosphate de magnésium utilisé pour préparer cette solution.
( ) ( )
Données : λ Mg2+ = 10, 6mS · m2 · mol−1 ; λ PO3−
4 = 28, 0mS · m2 · mol−1 .

Exercice 3 : Ionisation de l’ammoniac


La mesure, à 25◦ C, de la conductivité d’une solution d’ammoniac de concentration apportée en
ammoniac C = 1, 00 × 10−3 mol.L−1 donne σ = 39, 6µS.cm−1 .
L’ammoniac réagit partiellement avec l’eau selon la réaction d’équation :

NH3 (aq) + H2 O(ℓ) ⇌ NH+
4 (aq) + HO (aq)

L’eau utilisée pour préparer cette solution possède une faible conductibilité. Cette conductivité,
145
Les transformations lentes et les transformations rapides 2Bac SMA & SMB

mesurée à 25◦ C, vaut σcau = 6, 3µS.cm−1 .


1. Que représente la grandeur (σ − σcau ) ?
2. Relier l’avancement volumique de la réaction à la grandeur σ − σcau .

3. En déduire la concentration des ions NH+
4 (aq) et HO (aq), puis celle de NH3 et le pourcentage
d’ammoniac protoné.
( ) −1
( −)
Données : λ NH+4 = 7, 3mS · m · mol ; λ HO
2
= 19, 9mS · m2 · mol−1 .

Exercice 4 : Analyse d’une pièce en laiton

Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc. Afin d’analyser une pièce en laiton, on réalise l’attaque
d’une masse m = 0, 332 g par une solution d’acide chlorhydrique à C = 2, 0 mol.L−1 : seul le zinc
réagit avec les protons H+ (aq) pour donner un dégagement de dihydrogène et des ions Zn2+ .
La réaction a lieu dans un flacon de volume V = 450 mL et met en jeu un volume V ′ = 25 mL
de solution d’acide ; l’acide est ainsi en excès. La température est maintenue constante à 25◦ C. Au
cours de la réaction, la pression varie de ∆p = 125mbar.
En déduire la composition massique du laiton analysé.
Donnée : R = 8, 314 J · K−1 · mol−1 .

Exercice 5 :
Le pentaoxyde de diazote se dissocie en dioxyde d’azote et dioxygène selon une réaction relativement
lente d’équation :
2 N2 O5 ( g) ⇌ 4NO2 ( g) + O2 ( g)
Cette réaction a été étudiée dans une enceinte de volume V constant contenant initialement n0
mol de pentaoxyde de diazote et maintenue à température T constante. La pression totale p dans
l’enceinte a été mesurée afin de suivre son évolution en fonction du temps.
1. Exprimer chaque pression partielle en fonction de T , de V , de n0 et de l’avancement x de la
réaction.
2. En déduire l’expression de chaque pression partielle en fonction de p et de la pression initiale
en pentaoxyde de diazote, soit p0 .
3. Sachant que p0 = 1200hPa, déterminer les pressions partielles :
3.1. Lorsque p = 1800hPa ;
3.2. Lorsque le système cesse d’évoluer, la réaction étant supposée totale.

EL OMRANI 146
Chapitre 19

Suivi d’une transformation chimique - vitesse


de réaction
Exercice 1 : Suivi temporel d’une transformation chimique

On mélange dans un erlenmeyer un volume VA = 11 mL de l’acide (A) et 0,12 mol de l’alcool (B)
de masse volumique ρ(B) = 0, 810g.mL−1 et de masse molaire M (B) = 88, 0g.mol−1 . On ajoute au
mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces. Après chauffage,
il se forme un composé (E).
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de l’avan-
cement x de la réaction en fonction du temps t,
(fig 1).
La droite (∆) représente la tangente à la courbe
x = f (t) à l’instant t = 0.
1. Déterminer l’avancement final de la réac-
tion,
2. Donner la définition du temps de demi-
réaction et déterminer sa valeur
3. Calculer graphiquement la valeur de la vi-
tesse volumique v(0) à l’instant t = 0

Exercice 2 : (SVT 2017 N)

On prépare, à l’instant t0 = 0, huit (08) tubes à essais numérotés de 1 à 8 et on introduit dans chacun
d’eux n1 = 0,10 mol d’acide carboxylique RCOOH, n2 = 0,10 mol de menthol C10 H20 O et quelques
gouttes d’acide sulfurique concentré. On trempe, en même temps, les huit (08) tubes dans un bain
marie à la température constante 70°C et on déclenche le chronomètre. Le dosage d’acide restant
dans chaque tube, à intervalles de temps réguliers, permet de déterminer la quantité de matière
d’ester formé.
On modélise la réaction entre l’acide carboxylique RCOOH et le menthol par l’équation chimique
suivante :

RCOOH(ℓ ) + C10 H20 O(ℓ) C12 H22 O(ℓ) + H2 O(ℓ)

1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté initialement au système chimique ?


2. Dosage de l’acide carboxylique RCOOH restant dans le tube 1
Au premier intervalle du temps, on retire le tube 1 du bain marie et on le trempe dans de
l’eau glacée puis on dose l’acide restant dans le système chimique par une solution aqueuse
− −1
d’hydroxyde de sodium (Na+ aq + HOaq )de concentration molaire CB = 1,0 mol.L en présence
d’un indicateur coloré approprié. Le volume ajouté à l’équivalence est VBE = 68 mL
2.1. Écrire l’équation de la réaction, considérée comme totale, qui a eu lieu au cours du dosage.

147
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB

2.2. Montrer que la quantité de matière d’acide restant dans le tube 1 est nA = 6, 8 × 10−2
mol.
2.3. Déterminer la valeur de la quantité de matière d’éthanoate de menthyle formée dans le
tube 1. (On peut exploiter le tableau d’avancement de la réaction étudiée)
3. Suivi temporel de la quantité de matière d’éthanoate de menthyle synthétisé
Le dosage de l’acide restant dans les autres tubes à essai a permis de tracer la courbe d’évolution
de l’avancement de la réaction en fonction du temps.

3.1. Citer un facteur cinétique per-


mettant d’augmenter la vitesse
volumique de réaction sans chan-
ger l’état initial du système chi-
mique.
3.2. Déterminer graphiquement :
a. La valeur de l’avancement
final xf
b. Le temps de demi-réaction
t1/2 ,

3.3. Calculer en (mol.L−1 .min−1 ), la valeur de la vitesse volumique de réaction aux instants
t1 = 12 min et t2 = 32min. sachant que le volume du système chimique est V = 23 mL .
Expliquer qualitativement la variation de cette vitesse.

Exercice 3 : Etude de la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol (PC 2009 N)

On modelise la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol résulte un composé organique E et


de l’eau. Cette réaction est modélisée par l’équation suivante.

C4 H8 O2 + CH4 O C5 H10 O2 + H2 O

On verse dans un ballon se trouvant dans un bain d’eau glacée :


— n1 = 0,1 mol d’acide butanoïque ;
— n2 = 0,1 mol de méthanol ;
— Quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ;
— Quelques gouttes de phénolphtaléine.
On obtient ainsi un mélange de volume V = 400 mL.
1. Quel est l’intérêt de l’utilisation de l’eau glacée et le rôle de l’acide sulfurique dans cette
réaction ?
Pour suivre l’évolution de cette réaction, on répartit le mélange sur 10 tubes à essai, qu’on
ferme et on place dans un bain marie de température maintenue constante (100°C), et on
déclenche un chronomètre au même instant choisi comme origine des dates t = 0.
Pour déterminer l’avancement de la réaction, on sort du bain marie, les tubes à essai l’un après
l’autre, on verse le contenu dans un bêcher contenant de l’eau glacée, et on neutralise l’acide
restant dans chaque tube à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
molaire C = 1 mol.L−1 . La réaction modélisant ce dosage s’écrit comme suit :

AHaq + HO−
aq A−
aq + H2 O

2. Montrer que l’expression de l’avancement x de la réaction à un instant t s’écrit :

EL OMRANI 148
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB

x(mol) = 0, 1 − (10.C.VBE ).

Où VBE désigne le volume d’hydroxyde de


sodium ajouté pour atteindre l’équivalence
dans chaque tube.
Les résultats expérimentaux de ce dosage ont
permis de tracer la courbe représentative de
l’avancement x de la réaction en fonction du
temps :
La droite (T) représente la tangente à la
courbe à l’instant t = 0.
3. A l’aide de ce graphe, déterminer :
3.1. La vitesse volumique de la réaction aux
instant t0 = 0 et t1 = 50 min.
3.2. Le temps de demi-réaction t1/2 .

Exercice 4 : Suivi d’une transformation chimique par mesure de pression. (PC 2011 N)

Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie non polluante. Il
peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur quelques métaux.
Le but de cet exercice est le suivi de l’action de l’acide sulfurique sur le zinc par mesure de pression.
Données :
— Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
— Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
— On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
— La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol−1 .
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique (2.H3 O+ 2−
(aq) + SO4(aq) ),
par l’équation chimique suivante :

2.H3 O+
(aq) + Zn(s) Zn2+
(aq) + H2(g) + 2.H2 O(ℓ)

Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un ballon de volume constant V = 1
L, une quantité de masse m = 0,6 g de poudre de Zn(S) , et on y verse à l’instant t0 = 0, un volume
Va = 75 mL de la solution aqueuse d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium [H3 O+ ] =
0.4 mol.L−1 .
On mesure la pression P à l’interieur du ballon, à chaque instant, à l’aide d’un capteur de pression.
1. Soitent ni (H3 O+
(aq) ) et ni (Zn(s) ) les quantités de matière initiales respectivement des ions oxo-
nium et du Zn. Construire, le tableau descriptif de la réaction.

2. Calculer ni (H3 O+(aq) ) et ni (Zn(s) ).


3. Déterminer le réactif limitant et déduire l’avan-
cement maximal xmax de la réaction.
4. Par application de la loi des gaz parfaits, et
à l’aide du tableau descriptif précédent, établir
l’expression de l’avancement x(t) de la réaction
à un instant t en fonction de R, T, V et ∆P ,
où ∆P = P P0 , avec P0 la pression initiale mesu-
rée à l’instant t0 = 0 et P la pression mesurée à
l’instant t.

EL OMRANI 149
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB

5. Soit ∆P max = Pmax P0 la variation maximale de la pression et xmax l’avancement maximal de


∆P
la réaction. Montrer la relation : x(t) =
∆Pmax
Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe de la figure 1, traduisant les variations
de ∆P en fonction du temps.
6. Trouver graphiquement la valeur du temps de demi-réaction

Exercice 5 : Cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote (SM 2013 R)

Les oxydes ( N O2 , N2 O3 , N O, CN O2 …) sont considérés parmi les polluants principaux de l’at-


mosphère à cause de leur participation dans la formation des pluies acides qui sont nocives pour
l’environnement d’une part et l’augmentation de l’effet de serre d’autre part.
L’objectif de cet exercice est d’étudier la cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote N2 O5
en N O2 et O2 .
Données : On considère que tous les gaz sont parfaits ;
La constante des gaz parfaits :R = 8,31(S.I) ; l’équation d’état des gaz parfaits : p.V = n.R.T
On met du pentaoxyde de diazote dans une enceinte initialement vide de volume constant V = 0,50L
munie d’un baromètre pour mesurer la pression totale p l’intérieur de l’enceinte à une température
constante T = 318K. On mesure au début de la dissociation (t = 0) à l’intérieur de l’enceinte la
pression totale ; on trouve alors P0 = 4, 638 × 104 Pa. Le pentaoxyde de diazote se dissocie selon une
réaction lente et totale modélisée par L’équation :

2.N2 O5(g) 4.NO2(g) + O2(g)


P
On mesure la pression P à différents instants et on représente la variation de la grandeur en
P0
fonction du temps, obtient le graphe représenté dans la fig 1. La droite (∆) représente la tangente
P
à la courbe = f (t) à l’instant t = 0.
P0
1. Calculer la quantité de matières n0 du
pentaoxyde de diazote dans le volume V à
t = 0.
2. Calculer l’avancement xmax de cette réac-
tion.
3. Exprimer nT , la quantité de matière totale
des gaz dans le volumes V à l’instant t
en fonction de n0 et x l’avancement de la
réaction à cet instant t.
4. En appliquant l’équation d’état des gaz
P 3.x
parfaits ,établir la relation =1+
P0 n0
5. Trouver l’expression de la vitesse volumique de la réaction en fonction de n0 , V et la dérivée
P
par rapport au temps de la fonction . Calculer sa valeur à t = 0.
P0

Exercice 6 : Vitesse volumique d’une réaction (SM 2018 R)

L’eau de javel est un produit chimique d’utilisation courante. C’est un désinfectant très efficace
contre les contaminations bactériennes et virales.
Le principe actif de l’eau de javel est dû à l’ion hypochlorite CℓO−
(aq) . Cet ion a à la fois un caractère
oxydant et un caractère basique. Dans cette partie de l’exercice on étudiera :

EL OMRANI 150
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB

— la cinétique de la décomposition des ions hypochlorite HCℓO(aq) ;


— des réactions acido-basiques faisant intervenir le couple HCℓO(aq) /CℓO−
(aq) .
Suivi de l’évolution temporelle de la concentration molaire effective de l’ion hypochlo-
rite CℓO−(aq) :
Durant la conservation de l’eau de javel, les ions hypochlorite CℓO−
(aq) contenus dans cette eau se
décomposent selon l’équation de la réaction :

2.CℓO−
(aq) 2.Cℓ−
(aq) + O2(g)

Dans des conditions expérimentales déterminées, on obtient les courbes de la figure 1 représentant
l’évolution de : [CℓO− ] = f (t) à deux températures θ1 et θ2 .
1. Dresser le tableau d’avancement de la réaction
(on notera V le volume de la solution étudiée
supposé constant et C0 = [CℓO− ]0 la concen-
tration molaire de CℓO− (aq) à t = 0).
2. Montrer que la concentration molaire de l’ion
hypochlorite à l’instant de demi-réaction t =
C0
t1/2 est . Déduire alors graphiquement t1/2
2
pour l’expérience réalisée à la température θ2 .
3. Trouver, pour la température θ1 , la vitesse volu-
mique de réaction à l’instant t = 0 exprimée en
mol.L−1 .semaine−1 ((T) représente la tangente
à la courbe au point d’abscisse t = 0 ).
4. Comparer θ1 à θ2 en justifiant la réponse.

Exercice 7 : Suivi cinétique par mesure de volume de gaz (SM 2019 N)

Le calcaire, principalement constitué de carbonate de calcium CaCO3(s) , réagit avec une solution
d’acide chlorhydrique selon l’équation :

CaCO3(s) + 2.H3 O+
(aq) Ca2+
(aq) + CO2(g) + 3.H2 O(ℓ)

On se propose d’étudier dans cette première par-


tie de l’exercice la cinétique de cette réaction.
Pour cela on réalise dans un ballon, à la date
t= 0, le mélange d’une quantité de matière n0
de carbonate de calcium CaCO3(s) avec un ex-
cès d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique

H3 O +
(aq) +Cℓ(aq) . On obtient ainsi un mélange de
volume VS = 100mL. Le dioxyde de carbone
formé est recueilli ans une éprouvette graduée.
Le graphe de la figure 1 représente la variation
du volume V (CO2 ) de dioxyde de carbone dé-
gagé en fonction du temps.
Au cours de l’expérience on maintient la tempé-
rature et la pression du gaz recueilli constantes :
T = 25°C = 298K et P = 1,02×105 Pa. On consi-
dère que le volume du mélange réactionnel reste
constant.

EL OMRANI 151
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB

On suppose que le dioxyde de carbone recueilli est un gaz parfait et on rappelle que l’équation d’état
des gaz parfait est : PV = nRT. On donne la constante des gaz parfait R = 8, 31J.K −1 .mol−1
1. En utilisant le tableau d’avancement de la réaction et l’équation d’état des gaz parfaits, mon-
trer, dans le système d’unités international, que l’expression de l’avancement x de la réaction
à une date t s’écrit : x = 41, 2.V (CO2 )
2. Déterminer graphiquement t1/2 le temps de demi-réaction.
3. Déterminer, dans le système d’unités international, la vitesse volumique de la réaction à l’ins-
tant de date t1 = 390s. La droite (T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse
t1 .

Exercice 8 : Étude de l’hydrolyse d’un ester en milieu basique (PC 2010 N)


— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;

— L’expression de la conductance à un instant t est : G = k λi .[Xi ] ;
Où :
— λi : Conductivité molaire ionique de l’ion Xi ;
— k : Constante de la cellule de mesure de valeur k = 0,01 m ;
Le tableau suivant donne les valeurs des conductivités molaires ioniques des ions en solution :

L’ion Na+
(aq) HO− (aq) HCO− 2(aq)
λ (S.m2 .mol−1 ) 5, 01 × 10−3 19, 9 × 10−3 5, 46 × 10−3

— On néglige la concentration des ions Hydroniums H3 O+ devant les autres concentrations des
ions présents dans le mélange réactionnel.
On verse dans un bécher un volume V =
2 × 10−4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde
de sodium de concentration molaire CB =
10mol.m−3 , et on y ajoute à l’instant t0 consi-
dérée comme origine des temps, une quan-
tité de matière nE du méthanoate de mé-
thyle égale à la quantité de matière nB d’hy-
droxyde de sodium (nE = nB ).
(On considère que le volume reste constant
V = 2 × 10−4 m3 .
Une étude expérimentale a permis de tracer
la courbe représentative des variations de la
conductance G du mélange en fonction du
temps (Figure 1)
On modélise la réaction étudiée par l’équation de réaction suivante :

HCO2 CH3(aq) + HO−


(aq) HCO−
2(aq) + CH3 OH(aq)

1. Faire l’inventaire des ions présent dans le mélange à un instant t.


2. construire le tableau descriptif de l’évolution de cette transformation. (On notera x l’avance-
ment de la réaction à l’instant t)
3. Montrer que la conductance G dans le milieu réactionnel vérifie la relation :
G = −0, 72.x + 2, 5 × 10−3 (S).
4. Justifier la décroissance de la conductance G au cours de la réaction.
5. Déterminer la valeur du temps de demi-réaction t1/2 .

EL OMRANI 152
Suivi d’une transformation chimique - vitesse de réaction 2Bac SMA & SMB
Exercice 9 : E de la Ré. de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium (PC 2016)

On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bêcher


contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium HO− +
(aq) +Na(aq) de concentration
c = 10mol.m−3 et de volume V0 . On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume
V ≈ V0 = 10−4 m3 . L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :

C4 H8 O2(ℓ) + HO−
(aq) A−
(aq) + B(aq)

1. Dresser le tableau d’avancement de la réaction.


2. On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité σ du mélange réactionnel à des
instants différents.

Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T) à l’origine.


A chaque instant t, l’avancement x(t) peut être calculé par l’expression :

x(t) = −6, 3 × 10−3 .σ(t) + 1, 57 × 10−3

; avec σ(t) la conductivité du mélange réactionnel exprimée en S.m−1 et x(t) en mol. En


exploitant la courbe expérimentale :
xmax
(a) Calculer σ1/2 , la conductivité du mélange réactionnel quand x = ; xmax étant
2
l’avancement maximal de réaction.
(b) Trouver, en minutes, le temps de demi-réaction t1/2 .
(c) Déterminer, en mol.m−3 .min−1 , la vitesse volumique v de la réaction à la date t=0 .

EL OMRANI 153
Sixième partie

Transformations non totale d’un système


chimique

154
Chapitre 20

Transformations s’effectuant dans les deux


sens
Exercice 1 :
L’acide propanoïque C2 H5 COOH est un acide gras, utilisé dans la synthèse de certains produits
organiques et pharmaceutiques, de parfums et dans la médecine vétérinaire.
1. On considère, à 25°C, une solution aqueuse (S) d’acide propanoïque de concentration molaire
C = 2, 0 × 10−3 mol.L−1 et de volume V = 1,0 L. La mesure de la conductivité σ de la solution
(S) a donné la valeur σ = 6, 2 × 10−3 S.m−1 .
λ(H3 O+ ) = 35 × 10−3 S.m2 .mol−1 et λC2 H5 COO− = 3, 58 × 10−3 S.m2 .mol−1
1.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide propanoïque avec l’eau
1.2. Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les grandeurs CA , VA , l’avance-
ment x et l’avancement xeq à l’état d’équilibre du système chimique. Déterminer la valeur
de l’avancement maximal
1.3. Vérifier que la valeur de l’avancement à l’état d’équilibre est 1, 6 × 10−4 mol.
1.4. Calculer la valeur du taux d’avancement final
2. On considère une solution aqueuse (S’) d’acide propanoïque de concentration molaire CA =
2 × 10−4 mol.L−1 et de pH = 4,3. On note τ ′ le taux d’avancement final de la réaction de l’acide
propanoïque avec l’eau dans ce cas.
2.1. Déterminer la valeur de τ ′ .
2.2. Comparer les valeurs de τ et τ ′ . Déduire.

155
Chapitre 21

État d’équilibre d’un système chimique


Exercice 1 : Évolution du quotient de réaction

Soit une solution aqueuse contenant du sulfure d’hydrogène H2 S, des ions hydrogénosulfure HS− ,
des ions phénolate C6 H5 O− , du phénol C6 H5 OH et des ions sodium Na+ . Ce système peut être le
siège de la réaction chimique d’équation :

H2 S(aq) + C6 H5 O− (aq) ⇌ HS− (aq) + C6 H5 OH (aq)

Sa composition initiale est donnée


[ ci-dessous
] :
−1 −
[H2 S]0 = 0, 0100 mol · L ; HS 0 = 0, 0200 mol · L−1 ; [C6 H5 O− ]0 = 0, 0050 mol · L−1 et
−1
[C6 H5 OH]0 = 0, 0050 mol · L .
1. Donner l’expression littérale du quotient de réaction correspondant.
2. Calculer sa valeur :
(a) Dans l’état initial du système ;
[ ]
(b) Dans l’état du système tel que HS− = 0, 0230 mol.L−1 .

Exercice 2 : Dissolution de l’iodure de plomb

On introduit 4,61 gd ’iodure de plomb solide PbI2 dans 1, 00 L d’une solution d’iodure de potassium,
K+ + I− , de concentration 1, 0 × 10−4 mol.L−1 . On suppose que l’introduction du solide ne modifie
pas le volume de la solution.
1. L’iodure de plomb peut se dissoudre dans l’eau pour donner des ions iodure I− et plomb (II)
Pb2+ . Écrire l’équation de cette dissolution avec un nombre stœchiométrique égal à 1 pour
l’iodure de plomb.
2. Donner l’expression du quotient de réaction correspondant.
3. Déterminer sa valeur :
(a) dans l’état initial du système considéré ;
(b) dans l’état du système tel que [I− ] = 1, 0 × 10−3 mol.L−1 .

Exercice 3 : Solution aqueuse d’acide hypochloreux

Une solution aqueuse, de volume V = 250 mL, a été préparée en dissolvant une quantité n0 =
1, 5mmol d’acide hypochloreux HClO dans le volume d’eau distillée nécessaire. L’acide hypochloreux
réagit avec l’eau selon la réaction d’équation :

HClO(aq) + H2 O(ℓ) ⇌ ClO− (aq) + H3 O+ (aq)

1. Donner l’expression du quotient de réaction correspondant.


2. Quelle est la valeur du quotient de réaction dans l’état initial du système ?
3. Lorsque le système n’évolue plus, la concentration en ion hypochlorite ClO− vaut 1, 4 ×
156
État d’équilibre d’un système chimique 2Bac SMA & SMB

10−5 mol.L−1 . Déterminer la valeur correspondante du quotient de réaction.


4. Quelle est la valeur de la constante d’équilibre associée à cette équation ?

Exercice 4 : Taux d’avancement final


L’acide chloroacétique peut réagir avec l’eau selon la réaction d’équation :

ClCH2 CO2 H(aq) + H2 O(ℓ) ⇌ ClCH2 CO− +


2 (aq) + H3 O (aq)

1. Donner l’expression de la constante d’équilibre associée à cette équation.


2. Lorsqu’on introduit n0 = 0, 0100 mol d’acide chloroacétique dans de l’eau distillée de façon à
obtenir V0 = 100 mL de solution, l’avancement de la réaction vaut x1f = 1, 06mmol lorsque le
système n’évolue plus.
(a) Donner la composition finale du système.
(b) En déduire la valeur de la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction.
(c) Déterminer le taux d’avancement final τ de la réaction.
3. On dilue dix fois, avec de l’eau distillée, la solution
[ précédemment
] obtenue. La concentration
− −
en ion chloroacétate ClCH2 CO2 vaut alors ClCH2 CO2 2 = 2, 97 × 10−3 mol.L−1 lorsque ce
nouveau système n’évolue plus.
(a) Quel est le volume V de la solution ainsi préparée ?
(b) En déduire, pour ce système, l’avancement final de la réaction de l’acide chloroacétique
avec l’eau.
(c) Quel est le taux d’avancement final correspondant ?
(d) Que peut-on en conclure ?

Exercice 5 : Acide nitreux


On considère trois solutions aqueuses S1 , S2 et S3 d’acide nitreux HNO2 de concentrations molaires
apportées respectives :

C1 = 1, 0 × 10−1 mol · L−1 , C2 = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 et C3 = 1, 0 × 10−5 mol.L−1 .

1. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux et l’eau.


2. La mesure du pH de ces trois solutions conduit aux valeurs suivantes : pH1 = 2, 1, pH et
pH3 = 5, 0.
(a) Calculer, dans les trois cas, le taux d’avancement final de la transformation.
(b) Le taux d’avancement final dépend-il des conditions initiales ? Dans quel cas, cette trans-
formation peut-elle être considérée comme totale ?

Exercice 6 : Diméthylamine

1. À 25◦ C, le pH d’une solution S1 de diméthylamine (CH3 )2 NH de concentration C1 = 1, 0 ×


10−2 mol.L−1 vaut pH1 = 11, 4.
(a) Quel est l’acide conjugué de la diméthylamine ?
(b) Écrire l’équation de la réaction acido-basique entre la diméthylamine et l’eau.
(c) Calculer le taux d’avancement final τ1 de cette réaction. La transformation est-elle totale ?
2. À la même température, le pH d’une solution S2 de diméthylamine de concentration C2 =
1, 0 × 10−5 mol.L−1 vaut pH2 = 9, 0. Calculer le taux d’avancement final τ2 de la réaction entre

EL OMRANI 157
État d’équilibre d’un système chimique 2Bac SMA & SMB

la diméthylamine et l’eau. La transformation est-elle totale ?


3. À l’aide des résultats des questions 1. et 2., préciser le sens dans lequel évolue le taux d’avan-
cement final lorsque la concentration de la solution diminue.

Exercice 7 : Utilisation de mesures conductimétriques

La conductivité σ0 d’une solution S0 d’acide éthano�que de concentration molaire C0 =


1, 00mmol.L−1 vaut 46µS.cm−1 .
1. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau.
2. Calculer les concentrations molaires effectives des ions éthanoate et oxonium.
3. Calculer le taux d’avancement final.
4. Déterminer les valeurs de la constante d’acidité et du pKA du couple CH3 CO2 H− CH3 CO−
2.
5. On dilue la solution 10 fois pour obtenir un volume V1 = 100, 0 mL de solution S1 de concen-
tration C1 .
(a) Déterminer la nouvelle valeur du taux d’avancement final de réaction.
(b) Quelle est la valeur de la conductivité σ1 de cette solution ?
( )
Données : conductivités molaires ioniques λ (H3 O+ ) = 35, 0mS ·m2 ·mol−1 ; λ CH3 CO−
2 = 4, 1mS ·
m2 · mol−1 .

Exercice 8 : Étude d’une solution d’acide benzoïque. (SM 2008 N)


L’acide benzoïque C6 H5 COOH, est utilisé comme produit de conserve dans l’industrie alimentaire.
C’est un solide de couleur blanche.
Le but de cette partie est d’étudier la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau, et avec une solution
d’hydroxyde de sodium. On prépare une solution aqueuse d’acide benzoïque, par dissolution d’un
échantillon de masse m de cet acide dans l’eau distillée, pour obtenir un volume V = 100 mL de
solution de concentration molaire ca = 0, 1mol.L−1 .
On donne :
— Masse molaire d’acide benzoïque : M = 122 g.mol−1 .
— Produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 .
Réaction de l’acide benzoïque avec l’eau :
On mesure le pH d’une solution d’acide benzoïque à 25°C, on trouve pH1 = 2,6.
1. Calculer la valeur de la masse m
2. Écrire l’équation modélisant la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau ;
3. Construire le tableau descriptif de l’évolution du système, et calculer la valeur du taux d’avan-
cement final τ de la réaction, conclure ;
4. Donner l’expression du quotient de réaction Qreq à l’équilibre en fonction de pH1 et ca . En
déduire la valeur de la constante d’acidité KA du couple (C6 H5 COOH(aq) /C6 H5 COO−
(aq) )

Exercice 9 : Étude d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque (SM 2015 R)


On dispose d’une solution aqueuse (SA ) d’acide éthanoïque de concentration molaire CA =
10−2 mol.L−2 .
La mesure de la conductivité de la solution (SA ) donne la valeur σ = 1, 6 × 10−2 S.m−1 .
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25 °C.

EL OMRANI 158
État d’équilibre d’un système chimique 2Bac SMA & SMB

— Conductivité ionique molaire λH3 O+ = 34, 9mS.m2 .mol−1 et λCH3 COO− = 4, 09mS.m2 .mol−1 ,
— On néglige l’influence des ions HO−
(aq) sur la conductivité de la solution.

1. Écrire l’équation modélisant la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau.


2. Montrer que la valeur du pH de la solution (SA ) est pH = 3,4.
3. Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
4. Trouver l’expression de pKA du couple CH3 COOH(aq) /CH3 COO−
(aq) en fonction du pH de la
solution (SA ) et de CA . Calculer sa valeur.

Exercice 10

Les conductivités molaires ionique en S.m2 .mol−1 à Θ = 25°C : λH3 O+ = 3, 5 × 10−2 et λA− =
3, 23 × 10−3
Une bouteille au laboratoire contient une solution aqueuse (S) d’un acide carboxylique AH de concen-
tration molaire C = 5.10−3 mol.L−1 et de volume V = 1 L.
Pour reconnaitre cet acide, un technicien de laboratoire mesure la conductivité de la solution (S), il
trouve la valeur : σ = 2, 03 × 10−2 S.m−1 .
On modélise la transformation ayant lieu entre l’acide AH et l’eau par l’équation chimique suivante :

AH(aq) + H2 O(ℓ) A− +
(aq) + H3 O(aq)

Recopier sur votre copie le tableau descriptif suivant et le compléter.

Equation de la réaction AH(aq) + H2 O(ℓ) A− +


(aq) + H3 O(aq)
Etat avancement Quantité de matière en mol
Initial x=0
Intermédiaire x
Équilibre xeq

1. Trouver la valeur de l’avancement xeq à l’équilibre.


2. Calculer la valeur du taux d’avancement final de la réaction étudiée. Conclure.
3. S’assurer que la valeur du pH de la solution (S) est : pH = 3,27.
4. Exprimer le quotient de réaction Qr,eq à l’équilibre en fonction de pH et C.
5. En déduire la valeur de pKA du couple (AH/A− ) et identifier l’acide étudié. Valeur de pKA
de quelques couples (AH/A− ) :
AH/A− NH+ 4 /NH3 HF/F− HCℓO/HCℓO− C6 H5 COOH/C6 C5 COO
pKA 9,2 3,2 7,3 4,2

Laquelle des deux espèces AH et A domine dans la solution (S) ? Justifier.

EL OMRANI 159
Chapitre 22

Transformations associées à des réactions


acido-basiques en solution aqueuse
Exercice 1 : Étude d’une solution d’acide benzoïque. (SM 2008 N)
L’acide benzoïque C6 H5 COOH, est utilisé comme produit de conserve dans l’industrie alimentaire.
C’est un solide de couleur blanche.
Le but de cette partie est d’étudier la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau, et avec une solution
d’hydroxyde de sodium. On prépare une solution aqueuse d’acide benzoïque, par dissolution d’un
échantillon de masse m de cet acide dans l’eau distillée, pour obtenir un volume V = 100 mL de
solution de concentration molaire ca = 0, 1mol.L−1 .
On donne :
— Masse molaire d’acide benzoïque : M = 122 g.mol−1 .
— Produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 .
Réaction de l’acide benzoïque avec la solution d’hydroxyde de sodium :
On verse dans un bêcher un volume Va = 20 mL d’une solution d’acide benzoïque de concentration
molaire ca = 0, 1mol.L−1 , et on y ajoute progressivement à l’aide d’une burette graduée une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration molaire cb = 5 × 10−2 mol.L−1 .
Lorsque le volume d’hydroxyde de sodium versé dans le bêcher est Vb = 10 mL, le pH de la solution
dans le bécher à 25°C est pH2 = 3,7.
1. Écrire l’équation modélisant la réaction se produisant dans la mélange ;
2. Calculer la quantité de matière n(OH − )V versée, et la quantité de matière n(OH − )r restante
à la fin de la réaction.
3. Trouver l’expression du taux d’avancement final τ de cette réaction en fonction de n(OH − )V
et n(OH − )r . Conclure.

Exercice 2 : R. de RCOOH avec de l’eau et avec de l’ammoniac (SM 2008 R)

Les acides carboxyliques sont des composés organiques qui présentent des propriétés acides dans les
solutions aqueuses.
La formule générale pour les acides carboxyliques est Cn H2n+1 COOH où n entier naturel.
Pour préparer une solution (SA ) d’acide carboxylique, on dissout dans de l’eau distillée une masse
m = 450 mg de cet acide pur et on ajoute de l’eau distillée pour obtenir un volume V0 = 500 mL de
cette solution.
On Prend un volume VA( = 10mL de la) solution (SA ) et on la dose avec une solution aqueuse (SB )
d’hydroxyde de sodium HO− + −2
aq + Naaq , de concentration molaire cB = 10 mol.L .
−1

On obtient l’équivalence acido-basique en ajoutant


( le +volume VB =) 15 mL de la solution (SB ).
Données : * La constante d’acidité de couple NH4aq + NH3aq , : pKA1 = 9,2
* Masses molaire atomique : M(O) = 16 g.mol−1 ; M(C) = 12 g.mol−1 ; M(H) = 1 g.mol−1
1. Détermination de la formule brute de l’acide carboxylique

1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction de dosage.

160
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

1.2. Calculer la concentration molaire CA de la solution (SA ), puis montrer que la formule
totale de l’acide carboxylique est : CH3 COOH.
2. Détermination de constante pK2 de couple CH3 COOH/CH3 COO−
On prend un volume V de la solution (SA ) et on mesure le pH à 25°C on trouve pH = 3,3.
2.1. A l’aide du tableau descriptif de l’évolution du système, Donner l’expression d’avancement
final xf de la réaction d’acide avec l’eau en fonction de V et pH.
[CH3 COOH]f
puis montrer l’expression suivante : = 1 + CA .10pH
[CH3 COO− ]f
[CH3 COOH]f et [CH3 COO− ]f la concentration de deux espèces chimique à l’équilibre.
2.2. En déduire la valeur de la constante pKA2 .
3. Réaction de l’acide CH3 COOH avec la base N H3 . On prend de la solution (SA , une volume
contenant une quantité de matière initiale n−i(CH3 COOH) = 3×10−4 mol et on y ajoute une
volume de la solution d’ammoniac contenant la même quantité de matière initiale n−i(N H3 ) =
n0 .
3.1. Écrire l’équation modélisant la réaction entre l’acide CH3 COOH et la base N H3 .
3.2. Calculer la constante d’ équilibre K associée à la réaction étudiée.
3.3. Montrer
√ que le taux d’avancement final τ de cette réaction s’écrit sous la forme :
K
τ= √ . Conclure ?
1+ K

Exercice 3 : Contrôle de la prop. d’un élément chim. ds un prod. ind (SM 2009 N)

On utilise quelques produits industriels azotés dans le domaine agricole, à cause de leur contenance
en élément Azote qui est considéré parmi les éléments nécessaires à la fertilisation du sol.
Un produit industriel, contient du nitrate d’ammonium N H4 N O3(s) très soluble dans l’eau, de façon
à ce qu’on peut considérer que cette dissolution est totale, et on la modélise par l’équation de
réaction :
H2 O(ℓ) −
NH4 NO3(s) NH+
4(aq) + NO3(aq)

Le fabriquant indique, sur la caisse d’emballage du produit industriel azoté, le pourcentage massique
X de l’élément azote dans ce produit : X = 27 %.
Le but de cet exercice est de s’assurer de cette valeur de X.
On donne :
— Masses molaires : M(O) = 16 g.mol−1 , M(N) = 14 g.mol−1 , M(H) = 1 g.mol−1 .
— Toutes les mesures de pH ont été effectuées à 25°C.
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10−14 .
— Constante pKa du couple N H4+ /N H3 : pKa = 9,20.
1. Étude d’une solution aqueuse de nitrate d’ammonium N H4+ + N O3− :
On prélève un volume VS d’une solution (S) de nitrate d’ammonium, de concentration molaire
C = 4, 00 × 10−2 mol.L−1 . La mesure du pH de cette solution donne pH = 5,30.
1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction de l’ion ammonium avec l’eau.
1.2. Calculer la valeur du taux d’avancement final de cette transformation, conclure ?
1.3. S’assurer que la valeur du pKa du couple N H4+ /N H3 est : pKa = 9,20.

EL OMRANI 161
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

2. Détermination du pourcentage massique de l’élément azote dans un produit in-


dustriel :
On dissout dans l’eau pure, un échantillon du produit industriel azoté de masse m = 5,70 g
pour obtenir une solution aqueuse (SA ) de volume V = 250 mL.
On prélève de cette solution (SA ), un volume VA = 20,0 mL, et on neutralise les ions ammo-

niums qui s’y trouvent par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium (N a+(aq) +OH(aq) ),
de concentration molaire CB = 0,200 mol.L−1 . L’équivalence est atteinte lorsqu’on a versé un
volume VBE = 22,0 mL de solution (SB ).
2.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
2.2. Trouver la quantité de matière n(N H4 N O3 ) de nitrate d’ammonium contenue dans
l’échantillon étudié. Et s’assurer de la valeur X du pourcentage massique de l’élément
azote dans le produit industriel étudié.

Exercice 4 : Acide lactique (SM 2009 R)

L’acide lactique est un acide organique qui joue un rôle important dans les divers processus biochi-
miques.
L’acide lactique de formule CH3 CHOHCOOH, est produit par fermentation du lactose du lait à
l’aide des bactéries.
La teneur d’un lait en acide lactique est un indice de sa fraicheur.
Un lait est considéré comme frais, si la concentration massique Cm en acide lactique ne dépasse pas
1, 8g.L−1 .
Le but de cet exercice est de déterminer l’acidité d’un lait après quelques jours de sa conservation
dans une bouteille. Pour simplifier, on notera le couple CH3 CHOHCOOH/CH3 CHOHCOO− par
(AH/A− ). Et on considère que seul l’acide lactique est responsable de l’acidité.
On donne :
— Masse molaire moléculaire de l’acide lactique : M (C3 H6 O3 ) = 90g.mol−1 ;
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke 10−14 .
1. On verse dans un bêcher, un volume VA =20mL d’une solution aqueuse (SA ) d’acide lactique
de concentration molaire CA =2, 0 × 10−2 mol.L−1 , puis on y ajoute un volume VB =5, 0mL

d’une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire
CB =5, 0 × 10−2 mol.L−1 .
La mesure du pH du mélange donne : pH = 4,0.
1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu.
1.2. Construire le tableau d’avancement de cette transformation, et déterminer la valeur de
son taux d’avancement final τ . Conclure ?
1.3. Montrer que la constante pKA du couple (acide lactique/ion lactate) s’écrit :

EL OMRANI 162
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

( )
CA .VA
pKA = pH + log + 1 ? Calculer la valeur de pKA .
CB . B
2. Détermination de la concentration massique Cm d’un lait :
On verse dans un bêcher, un volume VA =20mL d’un lait (S), et
on le neutralise à l’aide de la solution aqueuse précédente d’hy-
droxyde de sodium, en utilisant le dispositif représenté sur la fi-
gure 1. L’équivalence est atteinte lorsque le volume de la solution
d’hydroxyde de sodium versé est VBE = 10mL.
2.1. Donner les noms correspondants aux numéros indiqués sur
le dispositif (Figure 1).
2.2. Calculer la concentration massique Cm en acide lactique
dans le lait (S). Conclure.
2.3. Le pH du mélange à l’équivalence est : pHE = 8,0.
a. Indiquer, parmi les indicateurs
du tableau ci-contre, l’indicateur
le plus convenable à ce dosage. Indicateur coloré Zone de virage
[A− ] Rouge de méthyle 4,2 - 6,2
b. Calculer le rapport des Rouge de phénol 6,6 - 8,4
[AH]
concentrations, dans la solution Phénolphtaléine 8,2 - 10
obtenue à l’équivalence. Déduire
l’espèce prédominante

Exercice 5 : Étude de l’acidité de deux solutions acides (SM 2010 R)


Cet exercice a pour but d’étudier la solution d’acide benzoïque et de comparer son acidité à celle de
l’acide salicylique.
1. Etude de la solution d’acide benzoïque
L’acide benzoïque est un solide blanc de formule C6 H5 COOH, il est utilisé comme conservateur
alimentaire et il est naturellement présent dans certaines plantes.
Pour simplifier, on symbolise l’acide benzoïque parHA1
Données :
— Masse molaire moléculaire de l’acide HA1 : M (HA1 ) = 122g.mol−1
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10−14
On dissout une masse m = 305 mg de l’acide benzoïque dans de l’eau distillée pour obtenir
une solution aqueuse (SA ) de volume V = 250 mL .
La mesure du pH de la solution SA donne pH = 3,10.
1.1. Calculer la concentration molaire CA de la solution (SA ).
1.2. Écrire l’équation de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau.
1.3. Exprimer la constante pKA du couple HA1 /A−1 1 en fonction de CA et τ , le taux d’avan-
cement final de la réaction d’acide benzoïque avec l’eau.
1.4. Calculer le pKA et déduire l’espèce chimique prédominante dans la solution (SA ) sachant
que τ = 7,94% .
2. Réaction entre une solution d’acide benzoïque et l’hydroxyde de sodium
On mélange un volume VA = 40,0 mL de la solution SA de l’acide benzoïque avec un volume
VB = 5,00 mL d’une solution SB d’hydroxyde de sodium de concentration molaire CB = 2, 50 ×
10−2 mol.L−1 .
La mesure du pH du mélange obtenu donne pH = 3,80.

EL OMRANI 163
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

2.1. Ecrire l’équation de la réaction qui a lieu .


2.2. Calculer la quantité de matière n(HO− )f qui se trouve dans le mélange à l’état final.
2.3. En déduire le taux d’avancement final de la réaction. On peut utiliser le tableau d’avan-
cement du système (On néglige les ions HO− provenant de l’eau )
3. Comparaison de l’acidité de deux solutions
On prépare une solution (S1 ) d’acide benzoïque et une solution (S2 ) d’acide salicylique ayant
la même concentration molaire C, et on mesure la conductivité de chacune d’elle, on trouve
alors :
— Pour la solution (S1 ) : σ1 = 2, 36 × 10−2 S.m−1 ;
— Pour la solution (S2 ) : σ2 = 0, 86 × 10−2 S.m−1
On symbolise l’acide salicylique par HA2 .

On rappelle l’expression de la conductivité d’une solution ionique : σ = λi .[Xi] dont λi est
la conductivité molaire ionique de l’ion Xi et [Xi] la concentration de cet ion dans la solution.
Données :
λ(H3 O+ ) = 35, 0.10−3 S.m2 .mol−1 ; λ(A−1 ) = 3, 20.10−3 S.m2 .mol−1 ; λ(A−2 ) = 3, 62.10−3 S.m2 .mol−1
On néglige la contribution des ions HO− à la conductivité de la solution.
On symbolise le taux d’avancement final de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau par τ1 et le
taux d’avancement final de la réaction de l’acide salicylique avec l’eau par τ2 . Calculer le rapport
τ1
.
τ2
Que peut-on déduire à propos des acidités des solutions (S1 ) et (S2 ) ?

Exercice 6 : Identification de deux solutions acides (SM 2011 N)

Un technicien de laboratoire a préparé une solution (S1 ) d’un acide carboxylique RCOOH et une
solution (S2 ) d’acide perchlorique HCℓO4 et il a mis chacune d’elles dans un flacon, mais il a oublié
de marquer leur nom sur les deux flacons.
Donnée : Le taux d’avancement final de la réaction de l’acide perchlorique avec l’eau est τ =1.
Pour identifier les deux solutions et déterminer la concentration de chacune d’elles, le technicien du
laboratoire a dosé ces deux solutions avec une solution (Sb ) d’hydroxyde de sodium .
Il a prélevé le même volume V = 10mL de (S1 ) et de (S2 ) et il les a dosés avec la même solution (Sb )
de concentration Cb = 0, 1mol.L−1 . Le suivi de l’évolution du pH au cours du dosage lui a permis
d’obtenir les deux courbes (A) et (B) ci-dessous représentant les variations du pH en fonction du
volume Vb de la solution d’hydroxyde de sodium ajouté. ∆A et ∆′A sont deux parallèles tangentes à
la courbe (A) et ∆B et ∆′B deux parallèles tangentes à la courbe (B).

EL OMRANI 164
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

1. Écrire l’équation de la réaction de chaque acide avec l’eau .


2. Écrire l’équation de la réaction du dosage pour chaque acide .
3. En utilisant les tangentes, déterminer le pH du mélange à l’équivalence pour chacune des deux
courbes en précisant la méthode suivie, en déduire, en justifiant la réponse, la courbe obtenue
au cours du dosage de la solution (S1 ).
4. Déterminer la concentration de chacune des solutions (S1 ) et (S2 ).
5. A l’aide du tableau d’avancement de la réaction de l’acide carboxylique avec l’eau, déterminer
la valeur de la constante pKA du couple acide/base de cet acide.

Exercice 7 : Réactivité des ions éthanoate (SM 2012 N)

L’éthanoate de sodium est un composé chimique de formule CH3 COONa, soluble dans l’eau, il est
considéré comme une source des ions éthanoate CH3 COO− .
L’objectif de cette partie est l’étude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau d’une part et avec
l’acide méthanoïque d’autre part.
Données :
— La masse molaire de l’éthanoate de sodium M(CH3 COONa) = 82 g.mol−1
— Le produit ionique de l’eau à 25°C est : Ke = 1, 0 × 10−14
— La constante d’acidité du couple CH3 COOH/CH3 COO− à 25°C est KA1 = 1, 6 × 10−5
— Toutes les mesures sont faites à la température 25°C.
1. Étude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau .
On dissout dans l’eau distillée des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m= 410 mg pour
obtenir une solution S1 non saturée de volume V= 500 mL et de concentration C1 .
On mesure le pH de la solution S1 , on trouve pH = 8,4.
1.1. Écrire l’équation de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau .

EL OMRANI 165
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

1.2. En utilisant le tableau d’avancement de la réaction, exprimer le taux d’avancement final


τ1 de cette réaction en fonction de Ke ,C1 et pH. Calculer τ1 .
1.3. Exprimer la constante d’équilibre K, associée à l’équation de cette réaction, en fonction
de C1 et τ1 , puis vérifier que K = 6, 3 × 10−10 .
1.4. On prend un volume de la solution S1 et on y ajoute une quantité d’eau distillée pour
obtenir une solution S2 de concentration C2 = 10−3 mol.L−1 . Calculer dans ce cas le taux
d’avancement final τ2 de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau. Conclure .
2. Étude de la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque.
On mélange un volume V1 = 90,0 mL d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium deconcen-
tration C = 1, 00 × 10−2 mol.L−1 et un volume V2 = 10,0 mL d’une solution aqueuse d’acide
méthanoïque HCOOH de même concentration C.
On modélise la transformation qui a eu lieu par une réaction chimique d’équation :

CH3 COO−
(aq) + HCOOH(aq) CH3 COOH(aq) + HCOO−
(aq)

On exprime la conductivité σ du mélange réactionnel à un instant t en fonction de l’avancement


x de la réaction par la relation : σ = 81,9 + 1, 37.104 .x avec σen mS.m−1 et x en mol.
2.1. On mesure la conductivité du mélange réactionnel à l’équilibre, on trouve :
σeq = 83,254 mS.m−1 .
a. Vérifier que la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction
est K ≈ 10.
b. En déduire la valeur de la constante d’acidité KA2 du couple HCOOH/HCOO− .
2.2. Calculer le pH du mélange à l’équilibre .En déduire les deux espèces chimiques prédo-
minants dans le mélange à l’équilibre parmi les espèces chimiques suivants CH3 COOH,
CH3 COO− ; HCOOH, HCOO−

Exercice 8 : Dosage d’une solution d’acide benzoïque (SM 2013 R)

L’acide benzoïque est un composé organique de formule brute C6 H5 COOH. Il est utilisé dans la fabri-
cation de plusieurs colorants organiques et aussi utilisé comme matière conservatrice dans l’industrie
des produits agroalimentaires.
L’objectif de cet exercice est le dosage d’une solution d’acide benzoïque et la détermination de la
valeur du pKA du couple C6 H5 COOH/C6 H5 COO− .
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C
— Les conductivités molaires ioniques en mS.m2 .mol−1 Sont :
λ1 = λN a+ = 5, λ2 = λC6 H5 COO− = 3, 2, λ3 = λCH3 COO− = 4, 1
— On néglige la conductivité molaire ionique des ions HO− et H3 O+ .
1. Dosage d’une solution d’acide benzoïque
On dose une solution (S) d’acide benzoïque de volume V =15,2mL et de concentration C avec
une solution d’hydroxyde de sodium de concentration cb = 2, 0 × 10−1 mol.L−1 .
1.1. Écrire l’équation de la réaction du dosage.
1.2. On obtient au cours de ce dosage l’évolution du pH de la solution en fonction du volume
Vb de la solution d’hydroxyde de sodium ajouté,fig 2.
a. Déterminer la concentration de la solution de l’acide benzoïque.
b. Déterminer le pH du mélange à l’équivalence.

EL OMRANI 166
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

1.3. On dispose de deux Indicateurs colorés Indiqués dans le tableau suivant : Choisir l’indi-
cateur coloré qui convient à ce dosage. Justifier votre choix.
L’indicateur coloré Zone de virage
hélianthine 3,2-4,4
Phénolphtaléine 8,2-10,0
2. Détermination de la constante
d’acidité pKA du couple

C6 H5 COOH/C6 H5 COO
A l’aide des mesures du pH des solu-
tions aqueuses d’acide benzoïque de concen-
trations différentes, on détermine le taux
d’avancement final τ de chaque solution. La
courbe de la figure 3 représente la fonction
τ2 1
en fonction de .
1−τ c
2.1. Trouver l’expression de la
constante d’acidité KA du couple
C6 H5 COOH/C6 H5 COO− en fonction
de τ et C.
2.2. En exploitant la courbe de la figure 3,
déterminer la valeur du pKA .
3. Réaction de l’acide benzoïque avec
l’ion éthanoate
Dans un flacon contenant de l’eau on intro-
duit n0 = 3 × 10−3 mol−1 d’acide benzoïque
et n0 = 3 × 10−3 mol−1 d’éthanoate de so-
dium CH3 COONa. On obtient une solution
aqueuse de volume V = 100 mL. On modélise
la transformation chimique qui s’effectue par
l’équation suivante :
CH3 COO−
(aq) + C6 H5 COOH(aq) CH3 COOH(aq) + C6 H5 COO−
(aq)

La mesure de la conductivité du milieu réactionnel à l’équilibre donne la valeur σ =


255mS.m−1 .
3.1. Montrer que l’expression de l’avancement finale de la réaction s’écrit :
σ.V − n0 (λ1 + λ2 )
xf = Calculer sa valeur.
λ 2 − λ3
3.2. Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associé à l’équation de la réaction en
fonction de xf et n0 . Calculer sa valeur.

Exercice 9 : Étude d’une solution d’ammoniac et d’hydroxylamine (SM 2014 N)


L’ammoniac NH3 est un gaz soluble dans l’eau et donne une solution basique. les solutions com-
merciales d’ammoniac sont concentrées et sont souvent utilisées dans les produits sanitaires après
dilution.
L’objectif de cet exercice est l’étude de quelques propriétés de l’ammoniac et de l’hydroxylamine
NH2 OH dissouts dans l’eau et de déterminer la concentration de l’ammoniac dans un produit com-
mercial à l’aide d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration connue.
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C.

EL OMRANI 167
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

— La masse volumique de l’eau : ρ = 1, 0g.cm−3


— La masse molaire du chlorure d’hydrogène M (HCl) = 36, 5g.mol−1 ;
— Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 .
— la constante d’acidité du couple : NH+
4 /NH3 est KA1
— la constante d’acidité du couple : NH3 OH+ /NH2 OH est KA2
1. Préparation de la solution d’acide chlorhydrique
On prépare une solution SA d’acide chlorhydrique de concentration CA = 0, 015mol.L−1 en
diluant une solution commerciale de concentration C0 en cet acide et dont la densité par
rapport à l’eau est d = 1,15.
Le pourcentage massique de l’acide dans cette solution commerciale est P = 37%.
1.1. Trouver l’expression de la quantité de matière d’acide n(HCℓ) contenue dans un volume
V de la solution commerciale en fonction de P, d, ρ, V et M (HCℓ). vérifier que C0 =
11, 6mol.L−1 .
1.2. Calculer le volume qu’il faut prélever de la solution commerciale pour préparer 1L de la
solution . SA
2. Étude de quelques propriétés d’une base dissoute dans l’eau
2.1. On considère une solution aqueuse d’une base B de concentration C. On note KA la
constante d’acidité du couple BH+ /B et τ l’avancement final de sa réaction avec l’eau.
Montrer que :
Ke (1 − τ )
KA =
C.τ 2
2.2. On mesure le pH1 d’une solution S1 d’ammoniac NH3 de concentration C + 1, 0 ×
10−2 mol.L−1 et le pH2 d’une solution S2 d’hydroxylamine NH2 OH ayant la même concen-
tration C ; On trouve alors pH1 = 10, 6 et pH2 = 9, 0.
Calculer les taux d’avancement finaux τ1 et τ2 respectifs des réactions de NH3 et de
NH2 OH avec l’eau.
2.3. Calculer la valeur de chacune des constantes pKA1 et pKA2 .
3. Dosage acide-base d’une solution diluée d’ammoniac.

EL OMRANI 168
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

Pour déterminer la concentra-


tion CB d’une solution com-
merciale concentrée d’ammo-
niac, on procède par dosage
acido – basique.
On prépare par dilution une
solution S de concentration
CB
C′ = .
1000
On réalise le dosage pH-
métrique d’un volume
V = 20 mL de la solu-
tion S à l’aide d’une solu-
tion SA d’acide chlorhydrique

H3 O +
(aq) +Cℓ(aq) de concentra-
tion CA = 0, 015mol.L−1 .
On mesure le pH du mé-
lange après chaque addition
d’un volume d’acide ; Les ré-
sultats obtenus permettent de
tracer la courbe de dosage
pH = f (VA ) (fig 1). On at-
teint l’équivalence lorsqu’on
ajoute le volume VAE de la so-
lution SA .
3.1. Écrire l’équation de la réaction du dosage.
3.2. En utilisant la valeur du pH correspondant à l’addition de 5mL d’acide chlorhydrique,
calculer le taux d’avancement final de la réaction du dosage. Conclure .
3.3. Déterminer le volume VAE . En déduire C’ et CB .
3.4. Parmi les indicateurs colorés indiqués dans le tableau ci-dessous, choisir celui qui convien-
dra le mieux à ce dosage.
L’indicateur coloré Zone de virage
hélianthine 3,1-4,4
Rouge de chlorophénol 5 ,2 - 6 ,8
Phénolphtaléine 8,2-10,0

Exercice 10 : Étude de la réaction de l’acide benzoïque (SM 2014 R)


Le benzoate de méthyle est un composé organique ayant l’odeur du gironfle est utilisé dans l’industrie
des parfums, il est obtenu par la réaction d’un alcool avec l’acide benzoïque C6 H5 COOH(aq) .
l’acide benzoïque se trouve sous forme de poudre blanche, est utilisé dans l’industrie alimentaire
autant qu’élément conservateur.
Données :
1. La masse molaire de l’acide benzoïque : M = 122g.mol−1 .
2. La conductivité molaire ionique à 25°C :
λ1 = λH3 O+ = 35mS.m2 .mol−1 et λ2 = λC6 H5 COO− = 3, 25mS.m2 .mol−1 ,
1. Étude de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau :
On dissout une masse m d’acide benzoïque dans l’eau distillée, on obtient une solution S
de volume V = 200mL et de concentration C = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 .Lorsqu’on mesure la
conductivité de la solution S, on trouve σ = 29, 0mS.m−1 .

EL OMRANI 169
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

1.1. Calculer la valeur de la masse m.


1.2. Établir le tableau d’avancement et calculer le taux d’avancement final τ de la réaction
qui a lieu.
1.3. Trouver l’expression du pH la solution S en fonction de C et τ . Calculer sa valeur.
1.4. En déduire la valeur de la constante d’acidité KA du couple C6 H5 COOH/C6 H5 COO− .
2. Dosage acide – base
Pour déterminer le degré de pureté du poudre de l’acide benzoïque, On réalise l’expérience
suivante :
2.1. On dissout une masse m’ = 1,00g d’une poudre d’acide benzoïque dans un volume

VB = 20, 0mL d’une solution d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration
CB = 1mol.L−1 de façon à ce que les ions hydroxyde soient majoritaires par rapport aux
molécules C6 H5 COOH. On note n0 la quantité de matière initiale d’acide benzoïque ;
Exprimer, à la fin de la réaction, la quantité de matière des ions HO−(aq) restant en fonction
de CB , VB et n0 .
2.2. On dose l’excès des ions HO− + −
(aq) avec une solution d’acide chlorhydrique H3 O(aq) +Cℓ(aq)
de concentration CA = 1, 00mol.L−1 . On atteint l’équivalence lorsqu’on verse un volume
VAE = 12, 0mL de la solution d’acide chlorhydrique. On note xE l’avancement de la
réaction du dosage à l’équivalence. Trouver l’expression de n0 en fonction de xE , CB et
VB .
2.3. Calcule n0 .
2.4. En déduire le rapport massique de l’acide benzoïque pur dans la poudre étudiée.

Exercice 11 : Dosage de l’acide éthanoïque (SM 2015 N)

On prépare une solution aqueuse (SA ) d’acide éthanoïque CH3 COOH de volume V = 1 L et de
concentration molaire CA , en dissolvant une quantité de masse m de cet acide dans l’eau distillée.
On dose un volume VA = 20mL de la solution (SA ) en suivant les variations du pH en fonction du

volume VB versé d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration
molaire CB = 2 × 10−2 mol.L−1 .

1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.

EL OMRANI 170
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

2. A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH = f (VB ) et la courbe
dpH
(C2 ) représentant = g(VB ) (figure).
dVB
a) Déterminer le volume VBE de la solution d’hydroxyde de sodium versé à l’équivalence.
b) Trouver la valeur de la masse m nécessaire à la préparation de la solution (SA ).
3. Montrer que la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est limitée.
4. Etablir, pour un volume VB versé avant l’équivalence, l’expression : VB .10−pH = KA .(VBE −VB )
avec VB ̸= 0. En déduire la valeur du pKA du couple CH3 COOH(aq) /CH3 COO− (aq) .

Exercice 12 : Étude d’une solution aqueuse d’ammoniac et de sa réaction avec un acide


(SM 2016 N)

Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ,
— Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14
— On note pKA (NH+
4(aq) /NH3(aq) ) = pKA1 ,

— pKA (CH3 NH+


3(aq) /CH3 NH2(aq) ) = pKA2 = 10, 7

1. Étude d’une solution aqueuse d’ammoniac


1.1. On prépare une solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration molaire C1 =
10−2 mol.L−1 . La mesure du pH de la solution S1 donne la valeur pH1 = 10, 6.
1.1.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
1.1.2. Trouver l’expression du taux d’avancement final τ1 de la réaction en fonction de C1 ,
pH1 et Ke . Vérifier que τ1 = 4%.
1.1.3. Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction
en fonction de C1 et de τ1 . Calculer sa valeur.
1.2. On dilue la solution S1 , on obtient alors une solution S2 . On mesure le pH de la solution
S2 et on trouve pH2 = 10,4.
Les courbes de la figure ci-dessous représentent le diagramme de distribution de la forme
acide et de la forme basique du couple NH+ 4(aq) /NH3(aq) .

1.2.1. Associer, en justifiant, la forme basique du couple NH+


4(aq) /NH3(aq) à la courbe qui
lui correspond.
1.2.2. A l’aide des courbes représentées sur la figure, déterminer :

EL OMRANI 171
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

a) pKA1 .
b) le taux d’avancement τ2 de la réaction dans la solution S2 .
1.2.3. Que peut-on déduire en comparant τ1 et τ2 ?
2. Etude de la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammonium
On mélange dans un bécher un volume V1 de la solution aqueuse S1 d’ammoniac de concen-
tration molaire C1 avec un volume V = V1 d’une solution aqueuse S de chlorure de méthylam-

monium CH3 NH+ 3(aq) +Cℓ(aq) de concentration molaire C = C1 .
2.1. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammo-
nium CH3 NH+ 3(aq) .
2.2. Trouver la valeur de la constante d’équilibre K’ associée à l’équation de cette réaction.
[ ] [ ]
2.3. Montrer que l’expression de la concentration de CH3 NH2(aq) et celle de NH+ 4(aq) dans
[ ] √
[ ] C K′
+
le mélange réactionnel à l’équilibre, s’écrit : NH4(aq) = CH3 NH2(aq) eq = . √
eq 2 1 + K′
2.4. Déterminer le pH du mélange réactionnel à l’équilibre.

Exercice 13 : Étude de la réaction du benzoate de sodium avec l’acide éthanoïque


(SM 2016 R)

On mélange à 25°C, un volume V1 d’une solution aqueuse de benzoate de sodium


C6 H5 COO− +
(aq) +Na(aq) de concentration molaire C1 avec un volume V2 = V1 d’une solution aqueuse
d’acide éthanoïque CH3 COOH de concentration molaire C2 = C1
1. Écrire l’équation modélisant la réaction qui se produit.
2. Montrer que la constante d’équilibre associée à cette réaction est K ≈ 0, 25.
3. Exprimer le taux d’avancement final τ de la réaction en fonction de K .
4. Trouver l’expression du pH du mélange réactionnel en fonction de pKA et τ . Calculer sa valeur.
Données :
pKA2 (CH3 COOH/CH3 COO− ) = 4, 2 ; pKA1 = (C6 H5 COOH/C6 H5 COO− ) = 4, 8,

Exercice 14 : Étude d’une solution aqueuse d’acide méthanoïque (SM 2017 N)


L’acide méthanoïque HCOOH est une substance naturelle secrétée par les fourmis et les abeilles. On
peut aussi le synthétiser dans les laboratoires pour être utilisé dans les industries de textile, cuir,
teintures, insecticides...
L’acide méthanoïque est à l’état liquide dans les conditions ordinaires.
Cette partie a pour objectif :
— la vérification du pourcentage massique p de l’acide méthanoïque dans une solution commer-
ciale de cet acide.
— la détermination de la valeur du pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO− (aq) par deux méthodes
différentes.
L’étiquette d’un flacon d’une solution commerciale (S0 ) d’acide méthanoïque porte les informations
suivantes :
— Masse molaire : M (HCOOH) = 46g.mol−1 .
— Densité : d =1,15.
— Pourcentage massique : p = 80%.
Données :

EL OMRANI 172
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

— p = 80%, signifie que 100g de solution commerciale contient 80g d’acide pur ;
— Masse volumique de l’eau : ρe = 1Kg.L−1 ;
— Les conductivités molaires ioniques :
λH3 O+ = 3, 5 × 10−2 S.m2 .mol−1 ; λHCOO− = 5, 46 × 10−3 S.m2 .mol−1
— On néglige l’influence des ions hydroxyde HO− sur la conductivité de la solution étudiée.
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de
volume VS = 1L en ajoutant le volume V0 = 2mL de la solution commerciale (S0 ), de concen-
tration molaire C0 , à l’eau distillée.
1. Détermination du pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO− (aq) par dosage :
On dose le volume VA =50mL de la solution (S) par une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de
− −1
sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire CB = 0, 1mol.L , en suivant les variations
du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB ).
A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH = f (VB ) et la courbe
dpH
(C2 ) représentant = f (VB ) (figure).
dVB

1.1. Ecrire l’équation chimique modélisant la transformation ayant lieu lors du dosage.
1.2. Déterminer le volume VBE versé à l’équivalence et calculer la concentration C de la
solution (S).
1.3. Vérifier que la valeur de p est celle indiquée sur l’étiquette.
1.4. En se basant sur le tableau d’avancement, déterminer l’espèce prédominante parmi les
deux espèces HCOOH et HCOO− dans le mélange réactionnel après l’ajout du volume
VB =16mL de la solution (SB ). Déduire la valeur du pKA (HCOOH(aq) /HCOO− (aq) ).

2. Détermination du pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO−


(aq) par conductimetrie :
On prend un volume V1 de la solution (S) de concentration C = 4 × 10−2 mol.L−1 , puis on
mesure sa conductivité , on trouve : σ = 0, 1S.m−1 .
2.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
2.2. Trouver l’expression de l’avancement final xf de la réaction en fonction de σ, λH3 O+ ;
λHCOO− et V1 .
2.3. Montrer que le taux d’avancement final est τ ≈ 6, 2%.
2.4. Trouver l’expression du pKA (HCOOH(aq) /HCOO− (aq) ) en fonction de C et τ . Calculer sa
valeur.

EL OMRANI 173
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

Exercice 15 : Étude d’une solution aqueuse d’acide propanoïque (SM 2017 R)


Les acides carboxyliques sont des substances chimiques que l’on trouve dans des composés organiques
naturels ou synthétiques .Ces acides sont utilisés dans la production de diverses substances comme les
esters , caractérisés par leurs aromes, qui sont exploités dans différents domaines comme l’industrie
pharmaceutique et l’agroalimentaire…
On s’intéresse dans cette partie à l’étude d’une solution aqueuse d’acide propanoïque C2 H5 COOH(aq) .
Données :
— pKA (C2 H5 COOH(aq) /C2 H5 COO−
(aq) ) = 4, 9

1. On dispose d’une solution aqueuse d’acide propanoïque de concentration molaire C et de


volume V. La mesure du pH de la solution donne la valeur pH = 2,9.
1.1. Écrire l’équation modélisant la réaction de l’acide propanoïque avec l’eau.
1.2. Exprimer le pH de la solution en fonction du pKA du couple
C2 H5 COOH(aq) /C2 H5 COO−(aq) et de la concentration des deux espèces chimiques
C2 H5 COOH(aq) etC2 H5 COO−(aq) en solution.
1.3. Montrer que le taux d’avancement final de la réaction s’écrit sous la forme :
1
τ= et calculer sa valeur.
1 + 10pKA −pH
2. On prend un volume VA d’une solu-
tion aqueuse d’acide propanoïque de
concentration molaire CA auquel on
ajoute progressivement une solution
aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium

Na+ (aq) + HO(aq) de concentration mo-
laire CB . On suit les variations du pH
du mélange réactionnel en fonction du
volume B V ajouté de la solution (SB ).
A partir des mesures obtenues, on a
tracé la courbe ci-contre représentant
les variations du pH du mélange
( réac-
)
VB
tionnel en fonction de log
VBE − VB
avec VB < VBE où
VBE est le volume de la solution d’hydroxyde de sodium ajouté à l’équivalence.
2.1. Écrire l’équation modélisant la réaction du dosage.
2.2. Trouver,
[ pour un] volume VB ajouté de la solution SB , l’expression du rapport
C2 H5 COOH(aq)
[ ] en fonction de VB et VBE .

C2 H5 COO(aq)
2.3. Retrouver la valeur de pKA (C2 H5 COOH(aq) /C2 H5 COO−
(aq) ).

Exercice 16 : Étude d’une solution aqueuse d’un acide HA : (SM 2018 N)


On prépare une solution aqueuse SA d’acide 2-méthylpropanoique, noté HA, de volume V et de
concentration molaire C = 10−2 mol.L−1 . On désigne par A− la base conjuguée de HA .
La mesure du pH de A S donne pH=3,44 .
1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide HA avec l’eau.
2. Calculer le taux d’avancement final de la réaction et déduire l’espèce chimique prédominante
du couple HA(aq) /A−(aq) .
3. Trouver l’expression du pKA du couple HA(aq)/A− en fonction de C et de pH. Vérifier que
(aq)

EL OMRANI 174
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

pKA ≈ 4, 86.
4. On prend un volume VA = 20mL de la solution aqueuse SA auquel on ajoute progressive-

ment un volume VB d’une solution aqueuse SB d’hydroxyde de sodium Na+
(aq) + HO(aq) de
concentration molaire CB = C avec VB = 20mL.
4.1. Écrire l’équation modélisant la réaction chimique qui se produit (cette réaction est consi-
dérée totale).
4.2. Trouver la valeur du volume B V de la solution SB ajouté lorsque le pH du mélange
réactionnel prend la valeur pH=5,50 .

Exercice 17 : (SM 2018 R)

Etude de quelques solutions aqueuses faisant intervenir le couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq)
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25 °C ; - Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 ;
- La constante d’acidité du couple HCℓO(aq) /CℓO− −8
(aq) est : KA = 5 × 10 .
La mesure du pH d’une solution aqueuse (S) d’acide hypochloreux HCℓO de concentration molaire
C et de volume V donne pH=5,5.
1. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide hypochloreux avec l’eau.
2. Trouver l’expression de la concentration molaire C en fonction du pH et de KA . Calculer sa
valeur.
3. On définit la proportion de l’espèce basique HCℓO dans une solution par :
[CℓO− ] KA
α(CℓO− ) = − Montrer que : α(CℓO− ) =
[CℓO ] + [HCℓO] KA + 10−pH
4. La courbe de la figure 2 représente l’évolution en fonction du pH de la proportion de l’une des
formes basique ou acide (exprimée en pourcentage) du couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) .
4.1. A quelle forme du couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) est associée cette courbe ?
4.2. En utilisant le graphe de la figure 2, identifier, en justifiant, l’espèce prédominante du
couple HCℓO(aq) /CℓO− (aq) dans la solution (S).
5. On mélange un volume VA d’une solution d’acide hypochloreux de concentration molaire CA

avec un volumeVB d’une solution d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration
molaire CB = CA . Le pH de la solution obtenue est pH=7,3.
5.1. Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction qui
se produit
[HCℓO]
5.2. En se basant sur le graphe de la figure 2, calculer la valeur du rapport . Que
[CℓO− ]
peut-on en déduire ?

EL OMRANI 175
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 18 : Dosage de l’acide lactique dans un lait(SM 2020 N)

L’acidité d’un lait augmente par fermentation lactique en cas de mauvaise conservation. Le do-
sage de l’acide lactique de formule CH3 CHOH COOH permet donc d’apprécier l’état de
conservation du lait.
Moins le lait est frais, plus il contient de l’acide lactique.
On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait de vache, qui n’a subit aucun traite-
ment, par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium. On supposera que l’acidité du lait est due
uniquement à l’acide lactique.
L’acide lactique sera simplement noté HA.
Données :-Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau : Ke = 10−14 ;
- Masse molaire de l’acide lactique : M = 90g.mol−1 .

1. Préparation de la solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+
(aq) + HO(aq) :

On prépare une solution aqueuse SB d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de volume V=
1,0L et de concentration molaire CB , par dissolution d’une masse de soude dans de l’eau
distillée. La mesure du pH de la solution SB donne pH= 12,70.
1.1. Établir l’expression du pH de la solution SB en fonction de Ke et de CB .
1.2. Vérifier que CB ≃ 5, 0 × 10−2 mol.L−1
2. Contrôle de la qualité d’un lait de vache
Un technicien de laboratoire dose l’acidité
d’un lait de vache. Il réalise le titrage pH-
métrique à l’aide de la solution aqueuse SB
d’hydroxyde de sodium de concentration mo-
laire CB . Pour cela il introduit, dans un bê-
cher un volume VA = 25,0mL de lait, puis il
verse progressivement un volume VB de la so-
lution SB et note pour chaque volume versé
le pH du mélange réactionnel.
On note VBE le volume de la solution
d’hydroxyde de sodium versé à l’équiva-
lence et KA la constante d’acidité du couple
AH(aq) /A− (aq) .

2.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.


2.2. Établir la relation permettant de déterminer la concentration CA en acide lactique du
lait en fonction de VA , CB et VBE .
2.3. Établir la relation : VB .10−pH = KA (VBE − VB ) avec 0 < VB < VBE
2.4. La courbe de la figure 1 représente les variations de VB .10−pH en fonction de VB :
VB .10−pH = f (VB ). En s’aidant de la courbe de la figure 1 :
2.4.1. déterminer le volume VBE et en déduire la concentration CA .
2.4.2. déterminer le pKA du couple AH(aq) /A−
(aq) .
2.5. Dans l’industrie alimentaire, l’acidité d’un lait s’exprime en degré Dornic, noté °D. Un
degré Dornic (1°D) correspond à 1, 0.10−1 g d’acide lactique par litre de lait. Un lait est
considéré comme frais s’il a une acidité comprise entre 15°D et 18°D. Le lait étudié peut-il
être considéré comme frais ?Justifier la réponse.

EL OMRANI 176
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB
Exercice 19 : :Réactions acido-basiques (SM 2020 R)

Les acides carboxyliques sont des composés organiques, qui entrent dans la composition de beaucoup
de substances utilisées dans notre vie quotidienne tels, les médicaments, les aromes, les aliments. On
se propose, dans cette partie, de déterminer la formule chimique d’un acide carboxylique de formule
générale Cn H2n+1 COOH (avec n ∈ N ) et d’étudier certaines réactions de cet acide avec d’autres
composés.
Données : M(C) = 12g.mol−1 ; M(H) = 1g.mol−1 ; M(O) = 16g.mol−1 .
On prépare une solution aqueuse (S), de volume V = 500mL, d’un acide carboxylique en dissolvant
une quantité de cet acide pur de masse m=2,3g dans de l’eau distillée.
On prend un volume VA =10mL de la solution (S) que l’on dose avec une solution aqueuse SB
− −1
d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de concentration molaire CB = 0, 10mol.L . Le volume de
la solution SB versé à l’équivalence est VBE = 10,0mL .
1. Écrire, en utilisant la formule générale de l’acide, l’équation modélisant la réaction du dosage
.
2. Déterminer la concentration CA de l’acide dans la solution (S), et en déduire que la formule
chimique de cet acide est HCOOH.
3. Le pH de la solution (S) est pH = 2,38.
3.1. Déterminer le taux d’avancement final de la réaction. Conclure.
[HCOO− ]
3.2. Déterminer la valeur du rapport
[HCOOH]
3.3. Vérifier que pKA (HCOOH/HCOO − ) = pKA1 ≃ 3, 74.
4. On mélange un volume V1 de la solution (S) avec le même volume V1 d’une solution aqueuse
d’éthanoate de sodium CH3 COOH(aq) +Na+ (aq) de même concentration CA ; le pH du mélange
est pH = 4,25.
Trouver l’expression du pH du mélange réactionnel en fonction de pKA1 et de pKA2 =
pKA (CH3 COOH/CH3 COO− ) et en déduire la valeur du pKA2 .

Exercice 20 : À propos de l’acide formique (SM 2021 N)


L’acide carboxylique le plus simple est l’acide méthanoïque ou formique HCOOH. Dans la nature,
on le trouve dans les orties et dans le venin de plusieurs insectes comme les abeilles et les fourmis.
Quand une fourmi pique un corps, elle injecte, à chaque piqûre, environ un volume Vi = 6, 00 ×
10−3 cm3 d’une solution S1 , ce qui représente la majorité du volume total de la solution urticante
disponible dans l’abdomen d’une ”fourmi typique”. Le volume d’acide méthanoïque contenu dans la
solution S1 représente 50 % de Vi .
Données :
— Masse volumique de l’acide méthanoïque :ρ = 1, 22g.cm−3 ;
— Masses molaires : M (HCOOH) = 46, 0g.mol−1 ; M (N aHCO) = 84, 0g.mol−1 ;
− −
— Couples acide/base : (CO2 , H2 O)(aq) /HCO3(aq) ; HCOOH(aq) /HCOO(aq) .
1. Montrer que la quantité de matière d’acide méthanoïque qu’une fourmi typique injecte à chaque
piqûre est ni ≈ 7, 96 × 10−2 mmol.
2. L’hydrogénocarbonate de sodium HCO− +
3(aq) +Na(aq) est souvent utilisé pour traiter les piqûres
de fourmis.
2.1. Écrire l’équation correspondant à la réaction entre l’hydrogénocarbonate de sodium et
l’acide méthanoïque(cette réaction est supposée totale).
2.2. Déterminer la masse d’hydrogénocarbonate de sodium nécessaire pour réagir complète-
ment avec la quantité de matière de l’acide contenu dans la solution injectée.
3. Dès que la solution est injectée, elle se dilue dans l’eau du corps pour produire une solution
aqueuse d’acide méthanoïque S2 . On considère que la solution injectée se dissout immédiate-
ment dans 1,00 mL d’eau du corps. On néglige dans le calcul le volume d’acide méthanoïque

EL OMRANI 177
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

injecté.
Le pH de la solution S2 est pH = 2,43.
3.1. Déterminer le pourcentage de molécules d’acide méthanoïque réagies dans la solution S2 .
Écrire alors l’équation de la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
3.2. Montrer que le pKA du couple HCOOH(aq) /HCOO−
(aq) est pkA = 3,74.
4. On prépare une solution aqueuse S3 d’acide méthanoïque de même concentration molaire que
la solution S2 .
4.1. On ajoute 50,0mL d’eau distillée à 25,0mL de la solution S3 . Trouver la valeur du pH de
la solution obtenue.

4.2. On ajoute 7,50mL d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) de
concentration molaire Cb = 0, 1mol.L−1 à 10,0mL de la solution S3 .
4.2.1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit.
4.2.2. Déterminer la valeur du pH du mélange réactionnel.

Exercice 21 : Quelques réactions avec l’ion ammonium (SM 2021 R)

Dans cette on se propose d’étudier :


- Une solution aqueuse de chlorure d’ammonium ;
- Le dosage des ions ammonium dans un médicament.
1. Étude d’une solution aqueuse de chlorure d’ammonium
Données :
— Toutes les mesures sont effectuées à 25°C,
— Les conductivités molaires ioniques à 25°C :
— λ1 = λH3 O+ = 34, 9 × 10−3 S.m2 .mol−1 ,
(aq)

— λ2 = λN H + = 7, 34 × 10−3 S.m2 .mol−1 ,


4(aq)

— λ3 = λCℓ− = 7, 63 × 10−3 S.m2 .mol−1 ,


(aq)

— Masse molaire : M (N H4 Cℓ) = 53, 5g.mol−1


On rappelle l’expression de la conductivité σ d’une solution aqueuse ionique en fonction des
concentrations molaires effectives ∑
des espèces ioniques Xi présentes en solution et les conduc-
tivités molaires ioniques λi : σ = λi . [Xi ].

On prépare une solution aqueuse (S) de chlorure d’ammonium NH+ 4(aq) +Cℓ(aq) de concentra-
tion molaire C = 5, 0 × 10−3 mol.L−1 .
La mesure de la conductivité de la solution (S) donne σ = 74, 898mS.m−1 .
+
1.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ion ammonium N H(aq) avec l’eau.
1.2. En négligeant la participation des ions hydroxyde HO− à la conductivité de la solution,
exprimer le taux d’avancement final τ de la réaction en fonction de σ, C, λ1 , λ2 , λ3 .
Calculer sa valeur.
1.3. Trouver l’expression de la constante d’acidité KA du couple NH+
4(aq) /NH3(aq) en fonction
+
de C et τ . vérifier que pKA (NH4(aq) /NH3(aq) ) = 9, 2.
1.4. Dresser le diagramme de prédominance et déduire l’espèce prédominante du couple
NH+4(aq) /NH3(aq) .

1.5. On dilue la solution (S) de chlorure d’ammonium.


a. Le taux d’avancement final de la réaction augmente.

EL OMRANI 178
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

b. Le quotient de réaction à l’équilibre Qr,eq de la réaction reste constant.


c. L’avancement à l’équilibre xeq ne varie pas.
d. Le pKA (NH+
4(aq) /NH3(aq) ) diminue.
2. Dosage des ions ammonium dans un médicament :
Le chlorure d’ammonium est utilisée dans les complément alimentaire pour le bétail ou comme
médicament pour traiter les calcule urinaires chez l’agneau. On le rencontre aussi dans des
solutions médicamenteuses contre la toux.
Le laboratoire pharmaceutique vrille à ce que la concentration massique en chlorure d’ammo-
nium C0 = 1, 51g.L−1 .
On se propose de doser un échantillon d’une solution (S1 ) de chlorure d’ammonium pris d’un
flacon , vendu par un laboratoire pharmaceutique, portant l’indication C0 = 1, 51 g · L−1 . La

solution (S1 ) est dosée par une solution aqueuse (SB ) d′ hydroxyde de sodium Na+
(aq) + HO(aq)
de concentration molaire CB = 2, 0.10−2 mol. L−1 .
On prend un volume VA = 20mL de la solution (S1 ) auquel on ajoute progressivement un
volume VB de la solution (SB ). Le volume (SB ) versé à l’équivalence est VBE = 28, 3mL.
2.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
2.2. Calculer la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction du dosage.
2.3. L’indication portée par le flacon est-elle vérifiée ? Justifier.

Exercice 22 : Dosage d’une solution aqueuse d méthylamine (SM 2019 R)

On dispose d’une solution aqueuse (S) de méthylamine CH3 N H3 de concentration C. On prélève


un volume V=10mL de la solution (S) que l’on dose par une solution aqueuse d’acide chlorhydrique
− −2 −1
(aq) +Cℓ(aq) de concentration CA = 2 × 10 mol.L . La courbe de la figure 1 représente la
H3 O +
variation du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VA d’acide versée.
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau Ke = 10−14 .
1. Déterminer graphiquement les coor-
données VE et pHE du point d’équiva-
lence.
2. Déterminer la concentration C.
3. Parmi les indicateurs colorées citées
dans le tableau ci-dessous, indiquer ce-
lui qui convient le mieux pour un do-
sage colorimétrique de la solution(S).
Justifir votre réponse.
Indicateur coloré Zone de virage
Vert de bromocrésol 3,8 - 5,4
Bleu de bromothymol 6,0 - 7,6
Phénolphtaléine 8,2 - 10,0
4. Ecrire l’équation chimique modélisant
la réaction du dosage.
5. En s’aidant du tableau d’avancement
de la réaction du dosage de la solution
(S), montrer que pour
( VA)< VE :
1 VA
pH = pKA1 + log − 1 avec y = +
et pKA1 = pKA (CH3 N H3(aq) /CH3 N H2(aq) )
y VE
6. Déterminer la valeur de y pour avoir pH = pKA1 . Déduire la valeur du pKA1 .

EL OMRANI 179
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse 2Bac SMA & SMB

7. Pour la solution (S) précédemment dosée :


7.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de la méthylène avec l’eau.
7.2. Déterminer le taux d’avancement final de cette réaction. Que peut-on déduire ?

Exercice 23 : Dosage d’une solution aqueuse d’ammoniac (SM 2019 N)

On se propose d’étudier dans l’exercice, le dosage d’une solution aqueuse d’ammoniac N H3 , contenue
dans un détergent, par une solution aqueuse d’acide chlorhydrique. Le détergent est concentré pour
être titré. Pour cel, on prend un volume de ce détergent et on le diluée 100 fois, on obtient ainsi une
solution notée S1 .
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau Ke = 10−14 .
On dose un volume VB = 20mL de la solution S1 , en suivant les variations du pH du mélange

réactionnel en fonction du volume VA d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique H3 O+ (aq) +Cℓ(aq)
de concentration molaire CA = 2 × 10−2 mol.L−1
Le suivi pH-métrique de la transformation a permis d’obtenir la courbe (1) de la figure 2. Par
ailleurs, un logiciel adapté a permis d’obtenir les courbes (2) et (3) représentant les variations de la
concentration de l’espèce acide et celle de l’espèce basique du couple NH+ 4(aq) /NH3(aq) en fonction du
volume VA versé (fig 3)
1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
2. Déterminer graphiquement le volume VAE de la solution d’acide chloridrique versé à l’équiva-
lence.
3. Montrer que la concentration molaire CD en ammoniac apporté du détergent concentré est
CD = 1mol.L−1 .
4. Pour la solution (S1 ) dosé précédemment :
4.1. Ecrire l’équation de la réaction de l’am-
moniac avec l’eau.
4.2. Déterminer, en s’aidant de la courbe
(1), le pH de la solution S1 .
4.3. Déterminer, par calcul, les
[ concentra-
]
tions molaires [N H3 ] et N H4+ dans
la solution (S1 ).
4.4. Déduire la valeur du
+
pKA (N H4(aq) /N H3(aq) ).
5. Retrouver, en utilisant les 3 courbes, la va-
+
leur du pKA (N H4(aq) /N H3(aq) ) déduite pré-
cédemment.
6. 6.1. Indiquer la courbe qui correspond à
l’évolution de [N H3 ] avec le volume VA
versé.
6.2. Trouver, en utilisant la courbe (1) et
l’une des deux courbe (2) ou (3), la
concentration molaire [N H3 ] lorsque le
pH du mélange réactionnel est pH =
8,8.

EL OMRANI 180
Septième partie

Sens d’évolution d’un système chimique

181
Chapitre 23

Transformations spontanées dans les piles et


récupération de l’énergie
Exercice 1 : Pile Nickel- Zinc (SM 2008 R)

On réalise une pile Nickel- Zinc des couples Ni2+ 2+


(aq) /NiS et Zn(aq) /ZnS , en immergeant l’électrode de
nickel dans le volume V = 100 mL de la solution de sulfate de nickel Ni2+ 2+
(aq) + SO4(aq) , de concentration
initiale [N i2+ ]i = 5.10−2 mol.L−1 et l’électrode de zinc dans le volume V = 100 mL de la solution de
−2 −1
sulfate de zinc Zn2+ 2+ 2+
(aq) + SO4(aq) de concentration initiale [N i ]i = 5.10 mol.L
données :
— Masse molaire atomique : M(Zn) = 65,4g.mol−1 et M(Ni) = 58,7g.mol−1
— Constante de Faraday : F = 9, 65.104 C.mol−1
— la constante d’équilibre K associée à la réaction

Zns + Ni2+
(aq) Nis + Zn2+
(aq) est : K = 10
18
à 25°C .

Quand on branche entre l’électrode de nickel Ni et l’électrode de zinc Zn un conducteur Ohmique


(D), un courant électrique d’intensité constante I = 0,1 A circule dans le circuit.
1. Calculer le quotient de réaction Qr,i , dans le cas initial, et montrer que le système chimique
constituant la pile évolue spontanément dans le sens directe.
2. Identifier, en justifiant votre réponse, le sens du courant passant dans le conducteur Ohmique
(D).
3. On considérer que la masse des électrodes est abondante et que la réaction chimique qui se
produit pendant le fonctionnement de la pile est totale.
3.1. Déterminer la durée maximale ∆tmax du fonctionnement de cette pile.
3.2. Déduire la variation ∆m de la masse de l’électrode de nickel Ni .

Exercice 2 : Pile de concentration (SM 2011 N)

Les piles électriques sont des dispositifs électrochimiques qui transforment l’énergie de la réaction
chimique en énergie électrique .on cite parmi elles les piles de concentration dont l’énergie provient
de la différence des concentrations des ions de deux solutions . Ce type de pile électrique est utilisé
essentiellement dans l’industrie au niveau de la galvanisation et l’étude de la corrosion .
L’objectif de cet exercice est l’étude d’une pile de concentration cuivre-cuivre .
La pile représentée dans la figure (2) est constituée de :
( bêcher ⃝
— Un 1 contenant
) un volume V1 = 50mL de solution (S1 ) de sulfate de cuivre
2+ 2−
Cu(aq) + SO4(aq de concentration C1 dans laquelle est plongée une partie d’une lame de
cuivre (L1 ).
( bêcher ⃝
— Un 2 contenant
) un volume V2 = V1 de solution (S2 ) de sulfate de cuivre
2+ 2−
Cu(aq) + SO4(aq de concentration C2 dans laquelle est plongée une partie d’une lame de

182
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

cuivre (L2 ).
— Un pont ionique qui relie les deux solutions (S1 ) et (S2 ).
On relie les deux lames de cuivre (L1 ) et (L2 ) par un
conducteur Ohmique de résistance R, un ampèremètre
et un interrupteur K.
On représente par Cu2+ 2+
(1) les ions Cu(aq) dans le bêcher
⃝ (2) les ions Cu(aq) dans le bêcher ⃝.
1 et par Cu2+ 2+
2
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K , il se produit dans la
pile une réaction d’oxydo-réduction d’équation :

Cu2+
(aq)(1) + Cu(s)(2) Cu2(aq)(2) + Cu(s)(1)

On réalise deux expériences (a) et (b) en utilisant les


valeurs des concentrations indiquées dans le tableau ci-
dessous.
On mesure l’intensité du courant I qui passe dans le conducteur ohmique lorsqu’on ferme l’interrup-
teur dans chacune des expériences et on note le résultat obtenu dans le même tableau :

Expérience (a) Expérience (b)


−1
Concentration en mol.L C1 = 0, 010 C2 = 0, 10 C1 = 0, 10 C2 = 0, 10
Intensité I de courant( en mA) I1 = 14 I2 = 0

Donnée : constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1 .


1. Déduire à partir des résultats expérimentaux indiqués dans le tableau ci-dessus la valeur de la
constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction.
2. On s’intéresse à l’expérience (a) et on prend pour origine des dates (t=0) l’instant où l’on
ferme l’interrupteur.
(a) Indiquer le pôle positif de la pile en justifiant la réponse .
(b) Établir l’expression de l’avancement x de la réaction qui a eu lieu en fonction du temps t
en considérant que l’intensité du courant I1 reste constante au cours du fonctionnement
de la pile.
Calculer le taux d’avancement[ de la réaction
] [ à l’instant
] t=30min.
(c) Calculer les concentrations Cu2+
(1)(aq) et Cu2+
(2)(aq) dans les bêcher ⃝
1 et ⃝
2 lorsque
eq eq
la pile est consommée.

Exercice 3 : Étude de la pile Cuivre-Aluminium (SM 2012 N)


On avait découvert la pile qui met en œuvre les couples de type ”Ion métal/Métal” à une époque
où l’évolution du télégraphe nécessitait un besoin de sources de courant électrique continu.
L’objectif de cette partie est l’étude de la pile Cuivre-Aluminium.
— Masse molaire atomique de l’élément aluminium : M (Aℓ) = 27g.mol−1
— Constante de Faraday : F = 9, 65.104 C.mol−1
— Constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction entre le métal cuivre et les ions
aluminium :

(1) −20
3.Cus + 2.Aℓ3+
(aq) 2.Aℓs + 3.Cu2+
(aq) est : K = 10 à 25°C .
(2)

EL OMRANI 183
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

On réalise la pile Cuivre – Aluminium en reliant


deux demi- piles par un pont salin de chlorure

d’ammonium (NH+ 4 +Cℓ ).
La première demi- pile est constituée d’une lame de
cuivre partiellement immergée dans une solution
aqueuse de sulfate de cuivre II ( Cu2+ + SO2− 4 ) de
concentration C0 et de volume V = 50 mL .
La deuxième demi-pile est constituée d’une
lame d’aluminium partiellement immergée dans
une solution aqueuse de chlorure d’aluminium
(Aℓ3+ + 3.Cℓ− ) de même concentration C0 et de
même volume V.
On branche entre les pôles de la pile un conducteur
Ohmique (D), un ampèremètre et un interrupteur
K (figure 1).
A l’instant t=0 on ferme le circuit, un courant élec-
trique d’intensité constante I circule alors dans le
circuit. La courbe de la figure 2 représente la va-
riation de la concentration [Cu2+ ] des ions cuivre
II existant dans la première demi- pile en fonction
du temps .
1. 1.1. En utilisant le critère d’évolution spontanée, déterminer le sens d’évolution du système
chimique constituant la pile .
1.2. Donner la représentation conventionnelle de la pile étudiée.
2. 2.1. Exprimer la concentration [Cu2+ ] à un instant t en fonction de t, C0 , I, V et F.
2.2. En déduire la valeur de l’intensité I du courant électrique qui passe dans le circuit.
3. La pile est entièrement usée à une date tc .Déterminer, en fonction de tc , F , I et M, la variation
∆m de la masse de la lame d’aluminium lorsque la pile est entièrement usée. Calculer ∆m.

Exercice 4 : La pile nickel-cobalt (SM 2015 N)

Le fonctionnement d’une pile chimique est basé sur la transformation d’une partie de l’énergie
chimique, résultant des transformations chimiques, en énergie électrique.
On étudie dans cette partie la pile nickel-cobalt.
Données :
• Masse molaire du Nickel : M(Ni) 58,7g.mol−1 .
• Constante de Faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
(1)
Cos + Ni2+
(aq) Nis + Co2+ 2
(aq) est : K = 10 à 25°C.
(2)
On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bêcher contenant un volume V =
100mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II : (Ni2+ 2−
(aq) + SO4(aq) ) de concentration molaire
initiale C1 = [Ni2+ ]i = 3 × 10−2 mol.L−1 , et une plaque de cobalt dans un autre bécher contenant un
volume V =100mL d’une solution aqueuse de sulfate de cobalt II : Co2+ 2−
(aq) + SO4(aq) de concentration
molaire initiale C2 = [Co2+ ]i = 0, 3mol.L−1 . Les deux solutions sont reliées par un pont salin.
On monte en série avec cette pile un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur. On
ferme le circuit ainsi formé à un instant de date t=0.Un courant d’intensité I, considérée constante,
circule dans le circuit.

EL OMRANI 184
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

1. Choisir, parmi les propositions suivantes, la réponse juste :


a) Le sens d’évolution spontanée du système chimique constituant la pile est le sens (2) de
l’équation de la réaction.
b) L’électrode de cobalt est la cathode.
c) Les électrons circulent à travers le pont salin pour maintenir l’éléctroneutralité des solu-
tions.
d) Le sens du courant électrique à l’extérieur de la pile est de l’électrode de nickel vers
l’électrode de cobalt.
e) L’oxydation se produit à la cathode.
2. Trouver, en fonction de K , F , C1 , C1 , V et I , l’expression de la date te à laquelle l’équilibre
du système chimique est atteint. Calculer la valeur de te sachant que I = 100mA.
3. Calculer la variation ∆m de la masse de l’électrode de nickel entre les instants de date t=0 et
t=te.

Exercice 5 : Étude de la pile Aluminium - Zinc (SM 2016 R)


Les piles électrochimiques sont l’une des applications des réactions d’oxydoréduction . Au cours de
leur fonctionnement , une partie de l’énergie chimique produite par ces réactions est transformée en
énergie électrique.
On réalise la pile Aluminium – Zinc en plongeant une plaque d’aluminium dans un bécher contenant
un volume V = 100 mL d’une solution aqueuse de chlorure d’aluminium (Al3+ 2−
aq + 3Claq )de concen-
tration molaire initiale C1 = [Al3+ ]i = 4.5 × 10−2 mol.L−1 et une plaque de zinc dans un autre bêcher
2−
contenant un volume V = 100 mL d’une solution aqueuse de sulfate de zinc (Zn2+ aq + SO4(aq) )de
concentration molaire initiale C2 = [Zn3+ ]i = 4.5 × 10−2 mol.L−1 .
On relie les deux solutions par un pont salin. On monte
entre les pôles de la pile, un conducteur ohmique (D),
un ampèremètre et un interrupteur K (figure 1).
Données :
— La masse de la partie de la plaque d’aluminium im-
mergée dans la solution de chlorure d’aluminium,
à l’instant de la fermeture du circuit, est m0 =
1,35g,
— La masse molaire de l’aluminium M (Aℓ) =
27g.mol−1 ,
— La constante de Faraday : 1F = 9,65×104 C.mol−1 .
— La constante d’équilibre associée à la réaction :

2Aℓ3+ 1 3Zn2+ −90


(aq) + 3Zn(s) (aq) + 2Aℓ(s) est K = 10 à 25°C
2
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0 ; un courant d’intensité considérée constante : I = 10 mA
circule dans le circuit.
1. Calculer le quotient de réaction Qri à l’état initial et en déduire le sens d’évolution spontanée
du système chimique.
2. Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée en justifiant sa polarité .
3. Trouver, lorsque la pile est totalement épuisée :
4. La concentration des ions aluminium dans la solution de chlorure d’aluminium.
5. la durée ∆t du fonctionnement de la pile.

EL OMRANI 185
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

Exercice 6 : : Étude de la pile Cadmium – Argent (SM 2017 R)


On étudie la pile Cadmium – Argent qui fait intervenir les deux couples ox/red :
+
Agaq /Ags et Cd2+
aq /Cds
Données :
- Constante de Faraday : 1F = 9,65×104 C.mol−1
- La constante d’équilibre K associée à la réaction :
+
2.Agaq + Cds Cd2+ + 2.Ags est : K = 5 × 1040 à 25°C
- La masse molaire du Cadmium : M(Cd) = 112,4 g.mol−1
- La partie immergée de l’électrode consommable est en excès.
On réalise cette pile, en plongeant une lame d’argent dans un bécher contenant un volume V = 250
mL d’une solution aqueuse de nitrate d’argent (Agaq +
+ NO− 3(aq) )de concentration molaire initiale
+ −1
C1 = [Ag ]i = 0.400mol.L , et une lame de cadmium dans un autre bécher contenant un volume

V = 250 mL d’une solution aqueuse de nitrate de cadmium (Cd2+ aq + 2.NO3(aq) )de concentration
molaire initiale C2 = [Cd2+ ]i = 0.200mol.L−1 . On relie ensuite les deux solutions par un pont salin.
On branche entre les électrodes de la pile un conducteur ohmique monté en série avec un ampèremètre
et un interrupteur.
1− Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a− Les transformations se produisant dans les piles sont forcées.
b− Les transformations se produisant dans les piles sont forcées.
c− Le sens spontané d’évolution du système chimique constituant la pile est le sens inverse de
l’équation de la réaction.
d− L’oxydation se produit au niveau de la cathode.
2− On ferme le circuit à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un courant, d’intensité
I = 215mA considérée constante, circule alors dans le circuit.
2.1− Exprimer, à un instant t, le quotient de réaction Qr en fonction de l’avancement x de la réaction.
2.2− Calculer Qr à l’instant t = 10h.
2.3− Calculer △m, la variation de la masse de l’électrode de cadmium entre l’instant t = 0 et
l’instant où la pile est usée.

Exercice 7 : Accumulateur Argent / Fer (SM 2018 R)

Les accumulateurs sont des convertisseurs d’énergie. Contrairement aux piles, dont les réactifs se
détruisent de manière irréversible au cours du fonctionnement, les réactifs des accumulateurs peuvent
être régénérés par une opération de recharge.
Dans cet exercice on étudiera, d’une façon simplifiée, la décharge de l’accumulateur Argent/Fer. On
réalise l’accumulateur schématisé dans la figure 3 :
- S1 est une solution aqueuse de sulfate de fer(II) Fe2+ 2−
(aq) + SO4(aq) de concentration molaire initiale
C1 = 0, 2mol.L−1 et de volume V1 = 100mL.
- S2 est une solution aqueuse de nitrate d’argent
+
Ag(aq) + NO− 3(aq) de concentration molaire initiale C2 =
C1 et de volume V1 = V2 .
Données : - Le faraday : 1F =9, 65.104 C.mol−1 ,
- Les couples Ox/Red : Ag+ /Ag ; Fe2+ /Fe.
L’accumulateur est branché aux bornes d’une lampe à
l’instant t =0. L’intensité du courant dans le circuit est
considérée constante : I =150mA.
1. La réaction spontanée est la réduction des ions argent et l’oxydation du fer. Écrire l’équation
bilan lors du fonctionnement de l’accumulateur.
2. Montrer que la concentration [Ag + ] à un instant t de fonctionnement est :
[Ag + ]t = 0, 2 − 1, 55 × 10−5 .t avec t en seconde et la concentration en mol.L−1 (on considérera
que les espèces métalliques sont en excès).

EL OMRANI 186
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

3. Déterminer la durée td de fonctionnement de l’accumulateur et la concentration finale des ions


fer(II) : [F e2+ ]

Exercice 8 : Pile chrome-argent. (SM 2020 N)

La pile chrome-argent est composée de deux compartiments liés par un pont salin. Le compar-
timent(1) est constitué d’une lame de chrome plongée dans un volume V=100 mL d’une so-

lution aqueuse de nitrate de chrome (III) Cr3+
(aq) + 3.NO3(aq) de concentration molaire initiale
[ ]
−1
Cr3+
(aq) = C1 = 0, 100mol.L . Le compartiment(2) est constitué d’une lame d’argent plongée dans
le volume V d’une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq) +
+ NO−3(aq) de concentration molaire
[ ]
+
initiale Ag(aq) = C1
Données :
+
- Couples intervenant dans la réaction : Ag(aq) /Ag(S) ; Cr3+
(aq) /Cr(S)
4 −1
- Constante de Faraday : 1F = 9, 65.10 C.mol ;
- Masse molaire : M (Cr) = 52g.mol−1 .
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D), un ampèremètre (A) et un interrupteur
K.
A un instant de date t0 = 0 on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant
électrique d’intensité positive constante I0 lorsque sa borne COM est reliée à l’électrode de chrome.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de l’une des électrodes diminue de 52 mg après une
durée ∆t = t1 − t0 de fonctionnement.
1. Écrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
2. Déterminer l’avancement de la réaction du fonctionnement de la pile à l’instant t1 .
3. Déduire à l’instant t1 la concentration molaire des ions chrome Cr3+ .
4. Sachant que l’intensité du courant est I0 = 50mA , trouver la valeur de l’instant t1 .

Exercice 9 : Pile diiode-zinc (SM 2020 R)



On étudie la pile diiode-zinc qui fait intervenir les deux couples ox/red : Zn2+
(aq) /Zn(S) et I2(aq) /I(S) .
On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin (papier filtre imbibé d’une solution de

chlorure de potassium K+ (aq) + Cℓ(S) .
Le premier compartiment est constitué d’une lame de zinc plongée dans un volume V = 100 [ mL d’une
]
2+ 2− 2+
solution aqueuse de sulfate de zinc Zn(aq) + SO4(aq) de concentration molaire initiale Zn(aq) =
i
C0 = 0, 10mol.L−1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame de platine (Pt) plongée
dans un volume V=100 mL d’un mélange (S) contenant une solution aqueuse du diiode I2(aq) et une
solution d’iodure de potassium K+ (aq) + I−
(aq) dont les concentrations molaires initiales dans (S) sont :
[ ] [ ]
I2(aq) i = C1 = 0, 10mol.L−1 et I− (aq) = C2 = 5 × 10−2 mol.L−1 .
i
La partie immergée de la lame de zinc est en excès et lorsque la pile fonctionne l’électrode de platine
ne subit aucune réaction.
Données :
- Le faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 ;
- La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
1 Zn2+ − 46
I2(aq) + Zn(s) (aq) + 2I(aq) est K = 10 à 25°C
2
. On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D), un ampèremètre (A) et un interrupteur
K.
A un instant de date t0 = 0, on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant
électrique d’intensité considérée constante I0 = 70 mA.

EL OMRANI 187
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB

1. Indiquer en justifiant le sens d’évolution spontanée du système chimique.


2. Ecrire l’équation de la réaction qui se produit au niveau de la cathode.
3. On laisse fonctionner la pile pendant la durée ∆t = t1 − t0 . Pour déterminer la quantité de
matière de diiode consommée pendant cette durée, on dose le diiode restant dans le deuxième
compartiment de la pile avec une solution incolore de thiosulfate de sodium 2.Na+ 2−
(aq) +S2 O3(aq)
de concentration molaire en soluté apporté C1 = 0, 30mol.L−1 . Le volume de la solution de
thiosulfate de sodium versé à l’équivalence est VE = 20, 0mL.

4(aq) → S4 O6(aq) + 2I(aq)
L’équation modélisant la réaction du dosage s’écrit : I2(aq) + 2.S2 O2− 2−

Montrer que la quantité de matière nC (I2 ) de diiode consommé lors du fonctionnement de la


pile est : nC (I2 ) = 7mmol.
4. Trouver l’expression de la durée ∆t = t − t0 de fonctionnement de la pile en fonction de I0 , F
et nC (I2 ). Calculer sa valeur.
5. Calculer la concentration molaire des ions zinc dans le premier compartiment juste après la
durée ∆t = t − t0 de fonctionnement de la pile.

Exercice 10 : Etude de la pile plomb- fer (SM 2021 N)

On étudie la pile plomb-fer qui fait intervenir les deux couples ox/red : P b2+ /P b et F e2+ /F e.
On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin.
Le premier compartiment est constitué d’une lame de plomb plongée dans un volume V=100 mL

d’une solution aqueuse de nitrate de plomb P b2+ (aq) + 2.N O3(aq) de concentration molaire initiale
[P b2+ ]i = 1, 0 × 10−3 mol.L−1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame de fer plongée

dans un volume V=100 mL d’une solution aqueuse de chlorure de fer (II) : F e2+ (aq) + 2.Cℓ(aq) de
concentration molaire initiale [F e2+ ]i = 4, 0 × 10−2 mol.L−1 .
La partie immergée de la lame de fer dans la solution est en excès.
Données :
- Le faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 ;
- Masse molaire M(Pb) = 207 g/mol
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D), un ampèremètre (A) et un interrupteur
K.
A un instant de date t0 = 0, on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un
courant électrique d’intensité I0 considérée constante. On négligera l’oxydation des ions F e2+ (aq) par
le dioxygène dissous dans l’eau.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de la lame de plomb a augmenté de 2,07mg après
une durée de fonctionnement ∆t = t1 − t0 .
1. Donner le nombre d’affirmations fausses parmi les affirmations suivantes :
a) La réduction se produit au niveau de l’électrode de fer.
b) L’oxydation se produit au niveau de l’électrode de plomb.
c) La lame de fer représente la cathode et c’est le pôle négatif de la pile.
d) La lame de plomb représente l’anode et c’est le pôle négatif de la pile.
2. Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
3. Déterminer à l’instant t1 le quotient de réaction lors du fonctionnement de la pile .
4. Sachant que l’intensité du courant est I0 = 2mA , trouver la valeur de l’instant t1 .

EL OMRANI 188
Transformations spontanées dans les piles et récupération de l’énergie 2Bac SMA & SMB
Exercice 11 : Etude de la pile nickel - argent (SM 2021 R)

On étudie une pile électrochimique faisant intervenir les deux couples ox/red suivants : Ni2+
(aq) /Ni(s)
+
et Ag(aq) /Ag(s) . On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin.
Le premier compartiment est constitué d’une lame nickel de masse m1 = 1, 5g plongée entièrement
dans un volume V = 100mL d’une solution aqueuse contenat des ions nickel de concentration molaire
initiale [N i2+ ]i = 0, 1mol.L−1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame d’argent plongée
dans un volume V =100mL d’une solution aqueuse contenat des ions d’argent de concentration
molaire initiale [Ag + ]i = 0, 1mol.L−1
Données :
- Le faraday : 1F = 9, 65.104 C.mol−1 ;
- Masse molaire M(Ni) = 58,7 g/mol
Au cours du fonctionnement de la pile il y a réduction des ions Ag + .
1. Écrire l’équation bilan de la réaction lors du fonctionnement de la pile.
2. Déterminer la capacité de la pile (charge Qmax que celle-ci peut débiter).
3. Reliée à un circuit électrique, cette pile débite un courant d’intensité constante I = 200mA
pendant 30 min. Trouver la nouvelle concentration des ions N i2+

EL OMRANI 189
Chapitre 24

Exemples de transformations forcées


Exercice 1 : Recouvrement d’une pièce d’acier par une couche d’étain. (SM 2008 N)

Le fer blanc, c’est l’acier recouvert d’une couche mince d’étain, il est utilisé en particulier dans la
fabrication des boites de conserve grâce à ses propriétés physiques diverses.
L’objectif de cette partie est de déterminer la masse d’étain nécessaire au recouvrement d’une plaque
d’acier par électrolyse.
On donne :
— Les couples (Ox/Red) intervenants dans cette électrolyse sont : O2g /H2 Oℓ et Sn2+
aq /Sns
— Le Faraday : 1 F = 9, 65 × 104 C.mol−1 .
— La masse molaire de l’étain : M(Sn) = 118,7 g.mol−1 .
2+
On plonge entièrement la plaque d’acier dans une solution de sulfate d’étain (Sn2+ aq + SO4(aq) ) puis
on réalise l’électrolyse de cette solution entre une électrode constituée de la plaque d’acier et une
électrode de graphite.
1. La plaque d’acier doit-elle être anode ou cathode ? Justifier.
2. On constate un dégagement gazeux de dioxygène au voisinage de l’électrode en graphite. Écrire
l’équation modélisant la réaction d’électrolyse.
3. L’électrolyse dure ∆t = 10 min avec un courant d’intensité I = 5 A. En déduire la masse
d’étain qui s’est déposée sur la plaque d’acier.

Exercice 2 : Synthèse du zinc par électrolyse. (SM 2009 R)

Plus de la moitié de la production mondiale en Zinc se réalise par électrolyse de solution de sulfate
de Zinc acidifiée. L’électrolyse est réalisée par utilisation de deux électrodes en graphite. Les deux
couples intervenant dans cette électrolyse sont :Zn2+(aq) /Zn(aq) et O2(g) /H2 O(aq) Sur l’un des électrodes
se dépose du Zinc métallique, et au voisinage de l’autre électrode se dégage du dioxygène gazeux.
On donne :
— Le Faraday : 1 F = 9, 65 × 104 C.mol−1 .
— La masse molaire de l’étain : M(Zn) = 65 g.mol−1 .
1. Écrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de la cathode et celle ayant
lieu au voisinage de l’anode.
2. En déduire l’équation globale modélisant la réaction de l’électrolyse.
3. On réalise industriellement cette électrolyse avec un courant d’intensité I = 8.104 A.
3.1. Calculer la masse m du métal Zinc résultante au bout de la durée de fonctionnement ∆t
= 24 h.
3.2. On considère une solution aqueuse de volume V = 1, 0.103 L, contenant des ions Zn2+
[ ] (aq)
2+ −1 ′
de concentration molaire initiale Zn(aq) = 2, 0mol.L . Calculer la durée ∆t néces-
i [ ]
saire pour que la concentration molaire effective des ions Zn2+
(aq) devienne Zn 2+
(aq) =

190
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB

0, 70mol.L−1 , sachant que l’intensité du courant électrique reste la même I = 8.104 A. On


suppose que le volume de la solution reste constant au cour de l’électrolyse.

Exercice 3 : Argenture par électrolyse (SM 2010 R)

L’électrolyse est utilisé pour recouvrir les métaux avec une couche mince d’un autre métal, comme
le zingage ou l’argenture… , pour les protéger de la corrosion ou pour améliorer son aspect.
Données :
— La masse volumique de l’argent : ρ = 10,5 g.cm−3 ;
— La masse molaire de l’argent M(Ag) = 108 g.mol−1 ;
— Le volume molaire dans les conditions de l’expérience VM = 25L.mol−1 ;
— 1F = 9, 65.104 C.mol−1 .
On veut argenter une assiette métallique de surface totale S = 190, 5cm2 en couvrant sa surface avec
une couche mince d’argent de masse m et d’épaisseur e = 20µm.
Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse dont l’assiette constitue l’une des électrodes .
Le deuxième électrode est une tige en platine inattaquable dans (les conditions de ) l’expérience .
+ −
L’électrolyte utilisé est une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq) + NO3(aq) de volume V =
+
200 mL (voir figure). Seuls les couples Ag(aq) /Ag(s) et O2(g) /H2 O(ℓ) interviennent dans cet électrolyse
.
1. L’assiette doit être l’anode ou la cathode ?
2. Écrire l’équation bilan de l’électrolyse .
3. Calculer la masse m de la couche d’épaisseur e déposée
sur la surface de l’assiette.
4. Quelle est la concentration molaire initiale minimale né-
cessaire de la solution de nitrate d’argent ?
5. L’électrolyse a lieu pendant une durée∆t = 30,0 min
avec un courant d’intensité constante .
5.1. Dresser le tableau d’avancement de la transforma-
tion qui a lieu au niveau de la cathode, et déduire
l’expression de l’intensité du courant I en fonction
de m , M(Ag) ,F et ∆t. Calculer la valeur de I .
5.2. Calculer le volume V (O2 ) du dioxygène formé pen-
dant ∆t.

Exercice 4 : Préparation du zinc par électrolyse (SM 2011 R)

La préparation de certains métaux se fait par l’électrolyse de solution aqueuses qui contiennent les
cations de ces métaux.
Plus de 50% de la production mondiale du zinc est obtenue par électrolyse de la solution de sulfate
de zinc acidifiée par l’acide sulfurique. Données :
— Masse molaire du zinc : M (Zn) = 65, 4mol.L−1 ;
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
La cellule de l’électrolyseur est constituée de deux électrodes et d’une solution de sulfate de zinc
acidifiée.
Un générateur électrique appliquant entre les deux électrodes une tension constante permet d’obtenir
un courant d’intensité I = 8, 0 × 104 A.

EL OMRANI 191
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB

1
L’équation de la réaction de l’électrolyse est : Zn2+
(aq) + H2 O(ℓ)
+
O2(g) + 2H(aq) +Zn(s)
2
1. Écrire la demie-équation électronique correspondant à la formation du zinc et celle correspon-
dante à la formation du dioxygène.
2. Déterminer, en justifiant la réponse, le pôle du générateur qui est lié à l’électrode au niveau
de laquelle se dégage le dioxygène .
3. L’électrolyse commence à l’instant t0 = 0.
A un instant t la charge électrique qui a été transportée dans le circuit est Q = I.∆t avec
2.F.x
∆t = t − t0 . On désigne par x l’avancement de la réaction à l’instant t . Montrer que I =
∆t
4. Calculer la masse du zinc formée pendant ∆t = 12h de fonctionnement de l’électrolyseur.

Exercice 5 : Le nickelage d’une lame de fer (SM 2012 R)

On fait déposer une couche métallique sur des métaux tels que le fer , le cuivre, l’acier... pour les
protéger contre les corrosions ou les rendre plus résistant ou améliorer leur aspect . L’objectif de
cette partie consiste à étudier le recouvrement d’une lame de fer par une couche de nickel à l’aide
de l’électrolyse .
Données :
— Masse molaire : M (N i) = 58, 7mol.L−1 ; M (O) = 16mol.L−1 ; M (S) = 32mol.L−1
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Masse volumique : µ = 8, 9 × 103 kg.m−3
On réalise une électrolyse pour recouvrir une lame rectangulaire mince de fer dont l’épaisseur est
négligeable, de longueur L = 10cm et de largeur l = 5cm par une couche de nickel d’épaisseur e sur
chacune des deux faces de la lame.
Pour cela, on immerge totalement la( lame de fer et une
) tige en platine dans un récipient contenant
une solution de sulfate de nickel II Ni(aq) + SO4(aq) de concentration massique Cm = 11g.L−1 et
2+ 2−

de volume V = 1,0 L.
On relie le pôle négatif d’un générateur à la lame de fer et son pôle positif à la tige de platine. Un
courant électrique d’intensité constante I=8,0A passe alors dans le circuit. Cet électrolyse dure 25
min.
1. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu au niveau de la cathode .
2. Calculer la quantité de matière du nickel nécessaire pour ce recouvrement. En déduire la valeur
de l’épaisseur e.
3. Quelle est la concentration molaire effective des ions nickel II dans la solution à la fin de ce
recouvrement ?

Exercice 6 : Des transformations spontanées aux transformations forcées (SM 2013 N)

Au cours des transformations spontanées , le système chimique évolue vers l’état


d’équilibre en produisant de l’énergie électrique ; alors qu’au cours des transformations
forcées le système chimique s’éloigne de l’état d’équilibre en consommant de l’énergie
qu’il reçoit du milieu extérieur .
Dnnées : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
Ahmed et Myriam ont ⊕ réalisé la pile électrique de schémas conventionnel suivant
⊖Zn(s) /Zn(aq) //Cu(aq) /Cu(s)
2+ 2+
et l’ont montée dans le circuit représenté dans la figure 2
qui comprend un panneau solaire, deux ampèremètres et un interrupteur K.
( )
— Le bêcher 1 contient 150 mL d’une solution de sulfate de cuivre Cu2+
(aq) + SO 2−
4(aq) de concen-

EL OMRANI 192
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB

[ ]
tration en ions Cu2+
(aq) : Cu 2+
(aq) = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 .
i
(
— Le bêcher ) mL d’une solution de sulfate de
2 contient 150
zinc Zn2+ + SO 2− 2+
4(aq) de concentration en ions Zn(aq) :
[ ] (aq)

Zn2+
(aq) = 1, 0 × 10−2 mol.L−1 .
i
1. La transformation spontanée A l’instant t = 0,
Myriam a basculé l’interrupteur K dans la position 1 ;
L’ampèremètre indique alors le passage d’un courant
d’intensité constante.
1.1. Préciser l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
1.2. Calculer la quantité d’électricité Q qui passe dans
le circuit pour que la concentration des ions Cu2+
[ ] (aq)

dans le bêcher 1 soit Cu(aq) = 2, 5×10 mol.L−1


2+ −3

2. La transformation forcée [ ]
−3 −1
Lorsque la concentration des ions Cu2+ (aq) = 2, 5 × 10 mol.L , Ahmed a
2+
(aq) est devenue Cu
basculé à l’instant t = 0 l’interrupteur K dans la position 2 pour recharger la pile ;
Il constate que le panneau solaire fait passer dans le circuit un courant électrique continu
d’intensité constante I =15,0mA.
2.1. Indiquer l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
2.2. Écrire l’équation bilan de la réaction qui a lieu. 2.3-
2.3. Calculer la durée ∆t nécessaire pour que la concentration des ions Zn2+
(aq) devienne :
[ ]
Zn2+
(aq) = 5, 0 × 10−3 mol.L−1 .
∆t

Exercice 7 : préparation d’un métal par électrolyse (SM 2014 N)

Certains métaux sont préparés par électrolyse d’une solution aqueuse contenant leurs cations. Plus
de 50% de la production mondiale de zinc est obtenue par électrolyse d’une solution de sulfate de
zinc acidifié par l’acide sulfurique.
On observe un dépôt métallique sur l’une des électrodes et le dégagement d’un gaz sur l’autre
électrode.
Données :
— Masse molaire du zinc : M (Zn) = 65, 4mol.L−1 ;
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
— Les couples oxydant /réducteur : Zn2+ +
(aq) /Zn(s) ; H(aq) /H2(g) ; O2(g) /H2 O(ℓ) ;
— Les ions sulfates ne participent pas aux réactions chimiques.
1. Étude de la transformation chimique :
1.1. Écrire les équations des réactions susceptibles de se produire sur l’anode et sur la cathode.
1.2. L’équation de la réaction d’électrolyse s’écrit sous la forme :
1
Zn2+
(aq) + H2 O(ℓ) O2(g) + 2H+(aq) +Zn(s)
2
Trouver la relation entre la quantité d’électricité Q circulant dans le circuit et l’avance-
ment x de la réaction d’électrolyse à un instant t.
2. Exploitation de la transformation chimique.

EL OMRANI 193
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB

L’électrolyse a lieu sous une tension de 3,5V, avec un courant d’intensité constante I = 80 kA.
Après 48h de fonctionnement, on obtient dans la cellule un dépôt de zinc de masse m.
2.1. Calculer la masse m.
2.2. A l’autre électrode, on récupère un volume V de dioxygène, sachant que le rendement de
la réaction qui produit le dioxygène est r=80% .Calculer le volume V.

Exercice 8 : Synthèse industrielle du dichlore gazeux (SM 2015 R)

Le gaz dichlore est utilisé dans la synthèse de plusieurs substances chimiques. On peut le syn-
thétiser industriellement par électrolyse d’une solution aqueuse concentrée de chlorure de sodium

Na+(aq) + Cℓ(aq) en utilisant deux électrodes spéciales.
Données :
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
— Volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
— Les couples ox / red : Cℓ−
(aq) /Cℓ(g) ; H2 O(ℓ) /H2(g) ; O2(g) /H2 O(ℓ) ;
L’équation globale modélisant cette transformation s’écrit comme suit :
( ) ( )
− + −
2H2 O(ℓ) + 2. Na+ (aq) + Cℓ(aq)
H 2(g) + 2. Na (aq) + HO (aq) + Cℓ2(g)

1. Ecrire l’équation de la réaction qui se produit à la cathode. Expliquer comment varie le pH de


la solution à proximité de cette électrode.
2. La cellule de cette électrolyse fonctionne pendant une durée ∆t = 10h avec un courant d’in-
tensité I = 50kA. Déterminer le volume de dichlore produit pendant cette durée.

Exercice 9 : Electrolyse d’une solution aqueuse de nitrate d’argent (SM 2016 N)


( )
On effectue l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq)+
+ NO− 3(aq) acidifiée par
( )

une solution aqueuse d’acide nitrique H3 O+ (aq) +NO3(aq) en utilisant deux électrodes en graphite.
Le volume du mélange dans l’électrolyseur est V = 400mL.
Données :
+
— Les deux couples Ox/red intervenant dans cette réaction sont : Ag(aq) /Ag(s) ; O2(g) /H2 O(ℓ)
— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1
On mesure le pH du mélange avant la fermeture du circuit et on trouve pH0 = 3, puis on ferme
le circuit à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un courant électrique d’intensité
constante I = 2, 66 × 102 mA circule alors dans le circuit.
+
L’équation bilan de la réaction est : 4.Ag(aq) + 6.H2 O(ℓ) O2(g) + 4.H3 O+(aq) +4.Ag(s)

1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit à l’anode.


2. A l’aide du tableau d’avancement de la réaction, montrer que l’expression de l’avancement x
V ( )
de la réaction à un instant t est : x = . 10−pHt − 10−pH0 où pHt représente la valeur du pH
4
du mélange à cet instant .
3. Déterminer l’instant t1 où le pH du mélange prend la valeur pH1 = 1, 5.

Exercice 10 : Électrolyse de l’eau (SM 2018 N)


On introduit un volume d’eau acidifiée dans un électrolyseur. On surmonte chaque électrode en
graphite d’un tube à essai, rempli d’eau, destiné à récupérer le gaz formé, puis on réalise le montage

EL OMRANI 194
Exemples de transformations forcées 2Bac SMA & SMB

représenté sur le schéma ci-dessous.


Après la fermeture de l’interrupteur K, on ajuste l’in-
tensité du courant électrique sur la valeur I =0,2A. On
prend cet instant comme origine des dates ( t =0).
Données :
— Les couples Ox/Red qui participent à l’électrolyse
sont : O2(g) /H2 O(ℓ) , H+
(aq) /H2(g)
— Volume molaire dans les conditions de l’expé-
rience : Vm = 24, 0L.mol−1 .
— NA = 6, 02 × 1023 mol−1 ; e = 1, 6 × 10−19 C.
1. Parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il d’exactes ?
(a) L’anode est l’électrode liée au pôle positif du générateur.
(b) Une transformation forcée s’effectue dans le sens inverse d’une transformation spontanée.
(c) Au cours du fonctionnement d’un électrolyseur, il se produit une réduction à l’anode.
(d) Le courant électrique sort de l’électrolyseur par la cathode.
2. Écrire l’équation de la réaction qui se produit au niveau de l’anode.
3. Trouver l’expression du volume de dioxygène formé à un instant t, en fonction de I, Vm , NA ,
e et t.
Calculer sa valeur à l’instant t =8min.

Exercice 11 : Électrolyse d’une solution d’acide chlorhydrique (SM 2019 N)



On réalise l’élécrolyse d’une solution aqueuse d’acide chloridrique H3 O+
(aq) +Cℓ(aq) de volume V0 =
500mL et de concentration molaire C0 = 5 × 10−2 mol.L−1 . Pour cela on utilise deux électrodes en
carbone graphite reliées à un générateur de tension. On observe un dégagement de dihydrogène au
niveau d’une électrode et de dichlore au niveau de l’autre électrode.
Données :

— Les couples Ox/Red intervenant dans cet électrolyse sont : Cℓ2(g) /Cℓ(aq) , H+
(aq) /H2(g) ,

— Constante de Faraday : F = 9, 65 × 104 C.mol−1


1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit au niveau de l’anode.
2. Écrire l’équation bilan de la réaction de cette électrolyse.
3. A partir de l’instant t=0, un courant électrique d’intensité constante I =0,50A circule dans le
circuit de l’électrolyse.
Trouver la valeur du pH de la solution à l’instant t = 30min.

EL OMRANI 195
Huitième partie

Méthodes de contrôle de l’évolution des


systèmes chimiques

196
Chapitre 25

Les réactions d’estérification et d’hydrolyse


Exercice 1 : Préparation du gout d’ananas (SM 2009 N)

Plusieurs fruits contiennent des esters à gout distingué. Par exemple le gout d’ananas est dû au bu-
O
tanoate d’éthyle, qui est un ester de formule développée : CH3 CH2 CH2 C
O CH2 CH3(ℓ)
Pour satisfaire les besoins de l’industrie alimentaire en cet ester, on utilise un ester identique à l’ester
naturel extrait de l’ananas, mais synthétisé plus facilement et moins chère.
On donne :
- Masses molaires :M (O) = 16g.mol−1 , M (C) = 12g.mol−1 , M (H) = 1g.mol−1 .
1. On obtient le butanoate d’éthyle par réaction entre un acide carboxylique (A) avec un alcool
(B) en présence d’acide sulfurique, selon l’équation suivante :

O
A(ℓ) + B(ℓ) CH3 CH2 CH2 C + H2 O(ℓ)
O CH2 CH3(ℓ)
1.1. Citer les caractéristiques de cette réaction.
1.2. Donner la formule semi-développée de l’acide carboxylique (A) et l’alcool (B).
2. On chauffe par reflux, un mélange équimolaire contenant n0 = 0, 30mol d’acide (A) et
n0 = 0, 30mol d’alcool (B), en présence d’acide sulfurique. On obtient à l’équilibre 23,2 g
de butanoate d’éthyle.
2.1. Trouver, à l’aide du tableau d’avancement :
2.1.1. La constante d’équilibre K associée à la réaction étudiée.
2.1.2. La valeur du rendement r de cette réaction.
2.2. On réalise la même transformation, en utilisant n mol d’acide carboxylique (A), et n0 =
0,30 mol d’alcool (B). Calculer la quantité de matière n pour obtenir un rendement r’ =
80%.

Exercice 2 : synthèse d’un ester (SM 2011 N)

Pour réaliser la synthèse d’un ester à partir de l’acide carboxylique RCOOH , le technicien du
laboratoire a chauffé un mélange constitué de 8, 2×10−3 mol de l’acide carboxylique et 1, 7×10−2 mol
d’éthanol C2 H5 OH, alors il a obtenu un ester de formule semi-développée :
O
C 6 H5 C
O CH2 CH3
A la fin de la réaction, il a refroidit le mélange réactionnel, et puis il a dosé l’acide carboxylique
RCOOH restant et il a trouvé nr = 2, 4 × 10−3 mol.
1. Déterminer la formule semi-développée de l’acide carboxylique RCOOH.
197
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

2. Déterminer la quantité de matière de l’ester formé à la fin de la réaction.


3. Calculer le rendement de cette synthèse.

Exercice 3 : Étude de l’hydrolyse d’un ester (SM 2010 N)


Deux composés organiques (A) éthanoate 3-methylbutyl et(B) butanoate de propyl ont la même
formule brute C7 H14 O2 et possèdent le même groupe caractéristique, mais ils n’ont pas la même
formule semi- développée .
Formule semi-développée Formule semi-développée
du composé (A) du composé (B)
O CH3 O
C CH2 CH CH2 C CH2 CH3
CH3 O CH2 CH3 CH3 CH2 O CH2
Le composé (A) possède un goût et une odeur de banane , il est utilisé comme composé additif dans
l’industrie alimentaire, le composé (B) est utilisé dans l’industrie des parfums.
Données :
— Masses molaires moléculaires : M(A) = M(B) = 130 g.mol−1 ; M (H2 O) = 18, 0g.mol−1 ,
— Masse volumique de l’eau : ρ(H2 O) = 1, 00g.mL−1
— Masse volumique du composé A : ρ(A) = 0, 87g.mL−1
— Constante d’acidité du couple CH3 COOH/CH3 COO− à 25°C : KA = 1, 80 × 10−5 .
— Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10−14 .
I. Groupement fonctionnel
1. Donner le groupe caractéristique commun aux deux composés (A) et (B).
2. Donner la formule semi développée de l’acide et de l’alcool qui donnent par réaction
chimique le composé (A).
II. Étude de l’hydrolyse du composé (A)
On dissout 30 mL de l’éthanoate 3-méthylbutyle dans un volume d’eau pour obtenir un mélange
réactionnel de volume 100 mL.
On répartit 50 mL de ce mélange dans 10 bêchers de telle sorte que chaque bécher contient 5
mL du mélange réactionnel et on garde 50 mL de ce mélange dans un ballon.
A l’instant t = 0 on place les dix béchers et le ballon dans un bain marie de température
constante θ.
A un instant t, on fait sortir un bécher du bain marie et on le place dans de l’eau glacée, et
on dose la quantité de matière n de l’acide formé par une solution aqueuse d’hydroxyde de
sodium de concentration CB .
On réalise ce dosage en présence d’un indicateur coloré convenable .
On répète la même opération pour les autres béchers à des instants différents.
On désigne par VBE le volume de la solution d’hydroxyde de sodium correspondant à l’équi-
valence.
Les résultats de ce dosage permettent d’obtenir la courbe de l’évolution de la quantité de
matière nT de l’acide formé dans le ballon en fonction du temps nT = f (t), figure(1).
II.1. Réaction du dosage
II.1.1. Écrire l’équation de la réaction du dosage .
II.1.2. Exprimer la constante d’équilibre K associé à l’équation du dosage en fonction de
la constante d’acidité KA du couple CH3 COOH/CH3 COO− et la constante Ke .
Calculer la valeur de K .

EL OMRANI 198
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

II.1.3. On considère que la réaction du dosage est totale.


Exprimer la quantité de matière n de l’acide contenu dans le bécher à un instant t
en fonction de CB et VBE .
En déduire en fonction de CB et VBE la quantité de matière nT de l’acide formé dans
le ballon au même instant t et à la même température θ.
II.2. Réaction d’hydrolyse
II.2.1. Donner les caractéristiques de
la réaction d’hydrolyse.
II.2.2. Calculer les quantités de ma-
tière ni (A) du composé (A)
et ni (H2O) de l’eau contenues
dans le ballon avant le début
de la réaction.
II.2.3. En déduire, à l’équilibre, la va-
leur du taux d’avancement fi-
nal τ de la réaction hydrolyse.
II.2.4. La droite (T) représente la tan-
gente à la courbe nT = f (t) à
l’instant t = 0, figure (1).
Déterminer la valeur de la vitesse volumique de la réaction qui a lieu dans le ballon
àt=0.
II.2.5. Expliquer comment évolue la vitesse volumique de la réaction au cours du temps.
Quel est le facteur cinétique responsable de cette évolution ?

Exercice 4 : Réaction d’estérification (SM 2011 R)


O
La formule semi-développée d’un ester est R C : dont le groupement R peut être une

O R
chaine carbonée ou un atome d’hydrogène, par contre le groupement R’ est forcèment une chaine
carbonée.
Pour étudier la réaction d’estérification, on réalise dans une fiole jaugée un mélange formé de 0,50 mol
d’acide éthanoïque CH3 COOH et 0,50 mol de butane-2-ol et quelques gouttes d’acide sulfurique.
Le volume total du mélange est V = 100 mL.
Après avoir agité le mélange on le partage en quantités égales dans 10 tubes à essais numérotés de
1 à 10 et on les scèle puis on les met à t=0 dans un bain marie de température constante 60°C.
Données :
— Densité de l’alcool utilisé : d =0,79 ;
— La masse volumique de l’eau : ρe = 1, 0g.cm−3 ;
— La masse molaire de l’alcool : M (al) = 74, 0g.mol−1 ;
— La masse molaire de l’acide : M (ac) = 60, 0g.mol−1 ;
— La constante pKA du couple CH3 COOH/CH3 COO− à 25°C : pKA = 4, 8 ;
— Le produit ionique de l’eau à 25°C : pKe = 14.
1. Réaction d’estérification
1.1. En utilisant les formules semi-développées , écrire l’équation de la réaction d’estérification
qui se produit dans un tube à essai et donner le nom de l’ester formé.
1.2. Calculer le volume de l’alcool et la masse de l’acide qui ont été mélangés dans la fiole
jaugée.

EL OMRANI 199
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

1.3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction qui a lieu dans chaque tube à essai et
exprimer la quantité de matière de l’ester formé n(ester)t à un instant donné t en fonction
de la quantité de matière d’acide restant n(ac)r
2. Dosage de l’acide restant
Pour doser l’acide restant à un instant t, dans le tube à essai numéro 1 on le verse dans
un erlenmeyer jaugé puis on le dilue en ajoutant de l’eau distillée froide jusqu’à obtenir un
mélange (S) de volume 100mL.
On prend 10mL du mélange (S) et on le verse dans un bécher et on le dose avec une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 1, 0mol.L−1 . (on ne tient pas compte, lors du
dosage, des ions H3 O+ provenant de l’acide sulfurique)
2.1. Ecrire l’équation de la réaction du dosage .
2.2. Donner l’expression de la constante d’acidité KA du couple CH3 COOH/CH3 COO− en
fonction des concentrations .
2.3. Déduire la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction du dosage et calculer
sa valeur à 25°C.
2.4. Le volume de la solution d’hydroxyde de sodium nécessaire pour obtenir l’équivalence est
Vb = 4, 0mL.
Déduire la quantité de matière d’ester formé dans le tube à essais numéro 1.
3. Sens d’évolution du système chimique

Le dosage de l’acide res-


tant dans les tubes pré-
cédents à différents ins-
tant a permis de tracer
la courbe x = f(t) dont
x est l’avancement de la
réaction d’estérification ,
à un instant t, dans un
tube à essai . (figure 1)

3.1. calculer la constante d’équilibre K’ associée à la réaction d’estérification.


3.2. calculer la quantité de matière d’acide éthanoïque na qu’il faut ajouter à un tube à essai
dans les mêmes conditions expérimentales précédentes pour que le rendement final de la
synthèse de l’ester à la fin de la réaction soit r = 90% .

Exercice 5 :(SM 2012 R)

Les fruits contiennent des espèces chimiques organiques ayant un arôme caractéristique des esters .
On peut préparer un ester de formule brute CnH2nO2 à partir d’un acide carboxylique Cx H2x O2
et d’un alcool Cy H(2y+2) O. Dans des conditions précises on peut regénérer ces deux composés par
l’hydrolyse de l’ ester.
L’objectif de cette partie est la détermination de la formule semi développée d’un ester E à partir
de l’étude de l’hydrolyse de l’ester.
Données :
— Le produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 1, 0 × 10−14 .
— La masse molaire de l’eau : M (H2 O) = 18g.mol−1 .
— La densité de l’ester E par rapport à l’eau : d = 0,9 .
— La masse volumique de l’eau : ρe = 1g.mL−1 .

EL OMRANI 200
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

— les masses molaires atomiques : M(H)=1 g.mol−1 ; M(C)=12 g.mol−1 ; M(O)=16 g.mol−1 ;
Pour étudier l’hydrolyse d’un ester E à l’état liquide, de formule brute C4 H8 O2 , on réalise l’expérience
suivante :
On répartit à égalité la quantité de matière n1 = 0,05 mol de l’ester E dans dix tubes à essai et on
ajoute dans chaque tube à essais une quantité d’eau froide et une goutte d’acide sulfurique concentré
de telle façon que chaque tube à essai contient V1 = 5 mL du mélange .
On met dans un bécher n2 = n1 = 0.05 mol de l’ester E et une quantité d’eau froide et quelques
gouttes d’acide sulfurique concentré pour avoir dans le bécher le volume V2 = 50 mL du mélange .
A l’instant t = 0, on place les tubes à essai et le bécher dans un bain marie maintenu à une
température constante θ = 80°C
On modélise la transformation de l’hydrolyse de l’ester E par une réaction chimique dont l’équation
est :

C4 H8 O2 + H2 O Cx H2x O2 + Cy H2y+2 O

1. On fait sortir un des tubes à essai à une date t et on le met dans de l’eau glacée, puis on
dose l’acide formé dans le tube à essais à l’aide d’une solution S d’hydroxyde de sodium de
concentration molaire CB = 5, 0 × 10−1 mol.L−1 en présence d’un indicateur coloré convenable.
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction du dosage de l’acide produit par
l’hydrolyse de l’ester E vaut K = 1, 6 × 109 à 25°C.
1.1. - Écrire l’équation de la réaction du dosage.
1.2. Calculer la constante d’acidité KA du couple Cx H2x O2 /Cx H2x−1 O−
2 à 25°C.
1.3. Préciser parmi les indicateurs colorés suivants l’indicateur coloré convenable à ce dosage.
Justifier la réponse.

Indicateur coloré Zone de virage


Héliantine 4,4 - 3,1
Rouge de méthyle 6,2 - 4,4
Phénolphtaléine 10 - 8,2
2. Les résultats obtenus à l’aide du dosage
permettent de tracer la courbe représen-
tée dans la figure ci-contre traduisant la
variation de la quantité de matière nE
de l’ester restant dans un tube à essai
en fonction du temps.
La droite (T) représente la tangente à la
courbe à l’instant t = 50 min.
2.1. Calculer la constante d’équilibre K’
associée à l’équation de la réaction
de l’hydrolyse de l’ester E.
2.2. Calculer le rendement de la réac-
tion de l’hydrolyse de l’ester E.
2.3. Exprimer la vitesse volumique v de
la réaction d’hydrolyse dans le
dnE
tube à essai en fonction de V1 et calculer la vitesse de réaction pour t = 50 min et
dt
t = 300 min.
2.4. Choisir la bonne réponse et justifier :
La vitesse volumique de la réaction d’hydrolyse de l’ester dans le bêcher à la date t =
50min est :

EL OMRANI 201
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

a− Supérieure à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le


tube à essai à la date 50min ;
b− inférieure à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le
tube à essai à la date 50min ;
c− égale à à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le tube
à essai à la date 50min ;
2.5. A la fin de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E, et après avoir refroidit le mélange obtenu
dans le bêcher, on extrait l’alcool formé dont la masse est m=2,139 g.
Déterminer la formule semi développée de l’ester E .

Exercice 6 : De la tran. chimique non totale à la tr. totale (SM 2013 N)

Les transformations chimiques peuvent être totales ou non totales .Les chimistes utilisent plusieurs
méthodes pour suivre quantitativement les transformations chimiques au cours du temps et les contrô-
ler pour augmenter leur rendement ou diminuer leur vitesse pour limiter leurs effets.
Parfois le chimiste change l’un des réactifs pour obtenir le même produit avec plus d’efficacité.
Données
Le composé organique Masse molaire (g.mol−1 ) Masse volumique (g.mL−1 )
L’acide (A) M(A) = 88,0 ρ(A) = 0, 956
L’alcool (B) M(B) = 88,0 ρ(B) = 0, 810
Anhydride butanoïque (AN) M(AN) = 158,0 ρ(AN ) = 0, 966
1. suivi temporel d’une transformation chimique
On mélange dans un erlenmeyer un volume VA = 11 mL de l’acide (A) de formule :
O
CH3 CH2 CH2 C
OH
Et 0,12 mol de l’alcool (B) de formule : CH3 CH CH2 CH2 OH

CH3
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces.
Après chauffage, il se forme un composé (E) de masse molaire M(E) = 158g.mol−1
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps
t, (fig 1).
La droite (∆) représente la
tangente à la courbe x = f
(t) à l’instant t = 0
1.1. Déterminer l’avance-
ment final de la réac-
tion,
1.2. Donner la définition
du temps de demi-
réaction et déterminer
sa valeur.
1.3. Calculer graphique-
ment la valeur de
la vitesse volumique
v(0) à l’instant t = 0.
2. Rendement de la réaction
2.1. Écrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation de la synthèse du composé
(E) à partir de l’acide (A) et l’alcool (B) et donner le nom du composé (E) suivant la
nomenclature officielle.

EL OMRANI 202
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

2.2. Calculer la quantité de matière initiale de l’acide (A) .


2.3. Calculer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de synthèse du
composé (E).
2.4. On mélange 0,12mol de l’acide (A) et 0,24mol de l’alcool (B) :
a- calculer l’avancement finale de la réaction qui a lieu.
b- calculer le rendement de la réaction.
3. Contrôle de l’évolution du système chimique
On peut améliorer également le rendement de la réaction précédente en remplaçant l’acide (A)
par l’anhydride butanoique (AN).
On mélange un volume VB = 13mL de l’alcool(B) et un volume VAN = 14mL de l’anhydride
butanoique, On obtient une masse m(E) du composé (E).
3.1. Écrire l’équation de la réaction dans ce cas en utilisant les formules semi-développées.
3.2. Calculer la masse m(E ).

Exercice 7 : Synthèse d’un ester (SM 2015 N)

L’acide éthanoïque est utilisé dans la synthèse de plusieurs substances organiques, telle que l’huile
de jasmin (l’éthanoate de benzyle) qui est utilisée dans la synthèse des parfums ; cet ester peut
être préparé au laboratoire à partir de la réaction entre l’acide éthanoïque CH3 − COOH et l’alcool
benzylique C6 H5 − CH2 − OH.
On se propose d’étudier dans cette première partie le dosage d’une solution aqueuse d’acide étha-
noïque par une solution basique et la réaction de cet acide avec l’alcool benzylique.
Données :
-Toutes les mesures sont effectuées à 25◦ C.
( )
Composé organique Masse molaire en g · mol−1
L’acide éthanoïque 60
L’alcool benzylique 108
L’éthanoate de benzyle 150

On prépare un mélange constitué d’une quantité d’acide éthanoïque de masse ac m =6g et d’une
quantité d’alcool benzylique C6 H5 CH2 OH de masse mal = 10, 80g.
Après avoir ajouté quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques grains de pierre ponce,
on chauffe à reflux le mélange. On obtient à la fin de la réaction une quantité d’éthanoate de benzyle
de masse m = 9,75g .
1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification.
2. Calculer le rendement r1 de la réaction d’estérification.
3. On refait l’expérience, dans les mêmes conditions expérimentales précédentes, en utilisant ac
nac = 0, 10mol d’acide éthanoïque et nal = 0, 20mol d’alcool benzylique .Trouver dans ce cas
le rendement r2 de la réaction d’estérification.
4. Que pouvez-vous déduire en comparant r1 et r2 ?

Exercice 8 : Synthèse d’un ester (SM 2015 R)

On introduit dans un erlenmeyer, maintenu dans la glace, n1 = 0, 2mol d’acide éthanoïque et n2 =


0, 2mol de menthol et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Le mélange ainsi obtenu a un
volume V = 46mL.
On répartit à volumes égaux le mélange dans des tubes à essais, qu’on scelle hermétiquement.On
plonge simultanément les tubes dans un bain marie à la température θ et on déclenche le chronomètre.

EL OMRANI 203
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

A intervalles de temps réguliers, on ressort un tube à essai du bain marie et on le place dans de l’eau

glacée puis on dose l’acide restant par une solution d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) .
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe d’évolution de la quantité de matière de l’acide
éthanoïque restant dans l’erlenmeyer en fonction du temps : nr = f (t). La droite (T) représente la
tangente à la courbe à t = 0. (figure).
1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique et de l’eau glacée dans cette réaction ?
2. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide éthanoïque restant avec la solution
d’hydroxyde de sodium.
3. Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
(a) L’élévation de la température conduit à l’augmentation du rendement de la réaction
d’estérification.
(b) Sous une température donnée, la vitesse volumique de la réaction d’estérification diminue
avec le temps.
(c) La constante d’équilibre dépend de la composition initiale du mélange réactionnel.
(d) L’estérification est une réaction rapide et totale.
4. Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification (On symbolise le menthol par
R- OH).
5. Déterminer en mol.L−1 .min−1 la valeur de la vitesse volumique de la réaction à l’instant t=0.
6. Déterminer la valeur de t1/2 le
temps de demi- réaction.
7. Calculer le rendement de la réac-
tion d’estérification.
8. On refait l’expérience précédente,
dans les mêmes conditions expéri-
mentales, en utilisant un mélange
contenant nac = 0, 3mol d’acide
éthanoïque et nal = 0, 2mol de
menthol.
Déterminer, à l’équilibre, les
quantités de matière de l’ester
formé et de l’acide éthanoïque res-
tant dans le mélange.

Exercice 9 :Synthèse d’un ester (SM 2016 R)

Données :
— La masse volumique du méthanol : ρ = 0, 8g.mL−1 ,
— La masse molaire du méthanol : M (CH3 OH) = 32g.mol ,
— La masse molaire de l’acide benzoïque : M (C6 H5 COOH) = 122g.mol−1 .
Pour synthétiser un ester, on mélange dans un erlenmeyer une quantité d’acide benzoïque
C6 H5 COOH de masse m = 12,2g et un volume V =8mL de méthanol CH3 OH.
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques grains de pierre
ponce. On chauffe le mélange à reflux à une température θ.
1. Justifier le choix du chauffage à reflux .
2. Ecrire l’équation modélisant la réaction qui se produit .
3. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la quantité de matière d’ester formé Au cours
du temps.

EL OMRANI 204
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

3.1. Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :


La vitesse volumique de la réaction d’estérification :
a) Est nulle au début de la ré-
action.
b) Est maximale à l’équilibre.
c) Est maximale au début de
la réaction.
d) Diminue si la concentration
de l’un des réactifs aug-
mente.
e) Diminue si on ajoute un ca-
talyseur au mélange réac-
tionnel.
3.2. Définir le temps de demi-réaction
et déterminer sa valeur.
4. Déterminer le rendement de cette réaction.

Exercice 10 : Préparation d’un ester (SM 2017 N)

Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol C3 H7 OH.
On donne la masse molaire : M (HCOOH) = 46g.mol−1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n = 0, 2mol d’acide
méthanoïque et n = 0, 2mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t =0).
1. Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
(a) la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
(b) le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
(c) le quotient de réaction diminue .
(d) la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du sys-
tème.
2. Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction
qui a lieu. Donner le nom du composé organique formé.
3. A un instant de date 1 t , la masse de l’acide restant est m =6,9g. Sachant que le rendement de
cette réaction est r =67%, montrer que l’état d’équilibre n’est pas encore atteint à cet instant.

Exercice 11 : Hydrolyse d’un ester : (SM 2018 N)


O

Le 2-méthylpropanoate d’éthyle de formule semi-développée est CH3 CH C O CH2 CH3

CH3
un ester à odeur de fraise. L’hydrolyse de cet ester ,noté E, conduit à la formation d’un acide et
d’un alcool.

EL OMRANI 205
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse 2Bac SMA & SMB

On réalise deux mélanges


équimolaires de l’ester E et
d’eau. Le volume de chaque
mélange est V0 .
Les courbes (1) et (2) de
la figure ci-contre repré-
sentent l’évolution au cours
du temps, de la quantité de
matière de l’ester E à une
même-température θ. L’une
des deux courbes est obte-
nue en réalisant cette hydro-
lyse sans catalyseur.
1. Écrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la réaction qui se
produit.
2. Déterminer graphiquement le temps de demi- réaction dans le cas de la transformation corres-
pondant à la courbe (1).
3. Indiquer, en justifiant la réponse, la courbe correspondant à la réaction d’hydrolyse sans ca-
talyseur.
4. En utilisant la courbe (2), déterminer en mol.L−1 .min−1 la vitesse volumique de réaction à
l’instant t1 = 5min
((T) représente la tangente à la courbe (2) au point d’abscisse t1 ).On prend le volume du
mélange réactionnel V0 = 71mL.

EL OMRANI 206
Chapitre 26

Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques


Exercice 1 : Synthèse d’un ester (SM 2010 N)

Afin de comparer les actions de l’acide butanoïque et de l’anhydride butanoïque sur le propan-1-ol,
on réalise deux synthèses en utilisant le dispositif de la figure (2) :
— 1ère synthèse : on in-
troduit dans le ballon
une quantité de ma-
tière ni de propan-1-
ol et de l’acide buta-
noïque en excès.
— 2ème synthèse : on in-
troduit dans le ballon
la même quantité de
matière ni de propan-
1-ol et de l’anhydride
butanoïque en excès.
Les courbes (1) et (2) représentent respectivement l’avancement de la 1ère et de la 2ème synthèse
en fonction du temps t, figure (3).
1. Donner le nom du dispositif utilisé pour cette synthèse, justifier son choix.
2. En utilisant les formules semi- développées, écrire l’équation chimique de la 2ème synthèse .
3. A partir des deux courbes expérimentales (1) et (2), déterminer le rendement de la première
synthèse.

Exercice 2 : Etude de la réaction de saponification (SM 2014 R)

L’oléine est un corps gras constituant majoritaire de l’huile d’olive, c’est un triglycéride qui peut
être obtenu par la réaction du glycérol avec l’acide oléique.
Pour préparer le savon, on chauffe à reflux, une fiole contenant une masse m =10,0g d’huile
d’olive(oléine ) et un volume V = 20mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
C = 7, 5mol.L−1 et un volume V’ =10mL de l’éthanol et des pierres ponce. On chauffe le mélange
réactionnel pendant 30min puis on le verse dans une solution saturée de chlorure de sodium. Après
agitation et refroidissement du mélange, on sèche le solide obtenu et on mesure sa masse, on trouve
alors m’ = 8,0g.
Données : Glycérol : CH2 OH CHOH CH2 OH ; Acide oléique : C17 H33 COOH
Masses molaires en g.mol−1 :
Composé oléine savon
Masse molaire en g.mol−1 : M(O)=884 M(S)=304
1. Expliquer pourquoi on verse le mélange réactionnel dans une solution saturée de chlorure de
sodium.
2. Ecrire l’equation de la reaction du glycerol avec l’acide oleique .Préciser la formule semidéve-
loppée de l’oléine .
207
Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques 2Bac SMA & SMB

3. Ecrire l’équation de la réaction de saponification et déterminer la formule chimique du savon


en précisant la partie hydrophile de ce produit.
4. On suppose que l’huile d’olive n’ est constitué que d’oléine. Montrer que l’expression du ren-
m′ M (O)
dement de la réaction du saponification s’écrit sous la forme : r = . . Calculer r.
3m M (S)

Exercice 3 : (SM 2017 R)

Données : Les masses molaires :


M (C2 H5 COOH) = 74g.mol, M (C2 H5 OH) = 46g.mol−1 , M (E) = 102g.mol−1 .
Étude de l’hydrolyse d’un ester :
1. Dans des conditions expérimentales déterminées, on fait réagir n1 = 0, 1mol d’un ester E avec
n2 = 0, 1mol d’eau. Il se forme l’acide propanoïque et l’éthanol C2 H5 OH.
(a) Ecrire la formule semi-développée de l’ester E et donner son nom.
(b) Déterminer la masse de l’acide carboxylique formé à l’équilibre sachant que la constante
d’équilibre associée à l’équation modélisant cette transformation est K =0,25.
2. On réalise l’hydrolyse basique d’une quantité de l’ester E de masse m0 = 10, 2g en utilisant

une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+ (aq) + HO(aq) en excès. On obtient une masse
mexp = 4, 2g de l’alcool.
(a) Ecrire l’équation modélisant la réaction qui se produit.
(b) Déterminer le rendement r de cette réaction.

Exercice 4 : Hydrolyse basique d’un ester (SM 2019 R)

L’éthanoate de propyle est un ester, que l’on note E, caractérisé par son odeur de poire. Il est utilisé
dans l’industrie de la parfumerie, des arômes, des peintures, des lubrifiants ...
1. Ecrire la formule semi développée de l’ester E.
2. On réalise, à l’instant de date t =0, deux mélanges équimolaires de l’ester E et d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium. chaque mélange est constitué d’un volume VE d’une solution
de l’ester E de concentration molaire C1 = 10−2 mol.L−1 et d’un volume VB = VE d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium de même concentration. Dans des conditions expérimentales
déterminées chaque mélange réactionnel est le siège d’une réaction modélisée par l’équation :

E(aq) + HO−
(aq) CH3 COO−
(aq) + A(ℓ)

Pour l’un des mélanges l’expérience est réalisée à la température θ1 , pour l’autre, elle est
réalisée à la température θ2 avec θ2 > θ1 . [ ]
Les courbes (C) et (C’) de la figure 2 représentent l’évolution de la concentration CH3 COO−
(aq)
au cours du temps à la température θ1 et à la température θ2 .
(a) Déterminer t1/2 le temps de demi réaction de l’hydrolyse basique de l’ester E correspon-
dant à la courbe (C)

EL OMRANI 208
Contrôle de l’évolution de systèmes chimiques 2Bac SMA & SMB

(b) Déduire, en comparant les


temps de demi réaction, la
courbe correspondant à la
température θ2 .
(c) Déterminer en unité
mmol.L−1 .min−1 la vitesse
volumique de réaction à
l’instant t = 0 corres-
pondant à la courbe (C).
(T) étant la tangente à la
courbe au point d’abscisse t
=0.

EL OMRANI 209

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