Eauxfortesorigin 00 Desvuoft
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EAUX-FORTE5 ORIGINALES
GRAVURES DESSINS LIVRES , ,
ET CATALOGUES ILLUSTRÉS
PAR
Gabriel de Saint-Aubin
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CONDITIONS DE LA VENTE
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Gabriel de Saint -Aubin
^^^^^^^i^Ji^^^K chacun dans son art, une place aussi brillante que l'aîné
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Encore est-ce dans leur esprit que ces dix lignes sont à reprendre, car,
«M. MA M4
aimera à dessiner sur les marges de son livret les envois de Messieurs de
l'Académie. Enfin, si l'on annonce la dispersion d'une galerie connue, il ne
manquera pas d'aller la visiter en temps utile, puis il s'installera dans un
coin de la salle des ventes et là, dans le temps que l'huissier-priseur pré-
sentera peintures, sculptures, objets d'art, et que les enchères iront leur
train, il fixera en un tournemain, dans la marge de son catalogue, la
ressemblance incroyablement précise de l'œuvre adjugée, accompagnant
son dessin du nom de l'acquéreur, du prix de vente, et parfois de cor-
rections, rapprochements et appréciations. Grands à peu près comme des
timbres-poste et révélant une science de la forme, une connaissance de
toutes les ressources d'un trait de crayon sur le papier, une sûreté d'œil
et de main dont on demeure confondu, « ces croquis tiennent du miracle »,
MA Jlt« »tc
Il en a une autre, et qui n'est pas moindre. Si, pour citer encore les
Goncourt, « parler des dessins de G. de Saint-Aubin, c'est faire l'éloge
de la moitié de son talent », que dire de ses eaux-fortes? Ce n'est qu'une
cinquantaine d'estampes, et la plupart d'un format réduit, — illustrations,
allégories, vignettes commerciales, sujets d'histoire, et surtout scènes de
mœurs, — mais
•
en dehors de leur extrême rareté, plusieurs de ces petites
pièces ont une importance, on peut dire, capitale, puisque, si elles man-
quaient à l'histoire de la gravure au xviii* siècle, on ne ti'ouverait rien
d'équivalent pour les suppléer. Ecloses par hasard, ou plutôt par fantaisie,
dans la carrière de l'artiste, elles n'empruntent pas seulement leur intérêt
aux sujets qui les ont Inspirées ; elles se recommandent aussi de la facture
la plus libre et la plus imprévue, de la plus savoureuse « cuisine ». Peu
d'œuvres témoignent mieux de la personnalité d'un maître, peu de docu-
ments figurés sont aussi précieux pour l'histoire d'une époque que la
l^ue de la foire de Bezoas ou le Salon cla Loiwre en ijy^. Et soit que l'estampe
tire,comme ici, son effet du clair-obscur, soit que le trait le dispute à la
tache comme dans le Spectacle dej Tuileric^i- ou le Bal d'AuLeidl, soit même
que l'artiste cherche, comme il l'a noté sur une épreuve de V Allégorie
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mérites, que tout le monde connaît, il est plus inutile encore d'insister sur
n'est pas un état dont on puisse citer seulement dix épreuves. Tout ce
qu'on peut dire, sans donner une liste qui ferait double emploi avec celle
du catalogue, c'est que les plus célèbres de ces pièces sont ici présentes,
du Salon (hi Loiwre au Speclacle (h\r TuiU'ru\f, du Bal (y^iulcull au Charlalan
et à Xa^ Jlarche ch IhvuJ' tjra^r. A cette série, s'ajoutent diverses estampes et
nous représentent des œuvres d'art dont la vente a compté parmi les
1. Jlarchc ihl Bœuf c/rthr, l~yO (Émiîe Dacicr, I'Œimv i]ra,<e <)c Gabriel
Je Saiiil-^lahin ; Paris, Société pour l'Etude de la Gravure fran-
çaise, 191 -f. in-_f" ; n- 1).
Le Dauphin dont il s'agit ici est Louis de France, fils de Louis XV,
né le 3 septembre 1729 et mort le 22 décembre 1766. C'est au mois d'août
1762 qu'il fut atteint de la petite vérole et souffrant pendant quelques jours ;
à l'occasion de sa convalescence, un Te Deiiin fut chanté à Notre-Dame le
27 août (Barbier, Chronique, ?e la Réqeiice, t. V, pp. 266-275).
6. Vue du Salon du Loui'rc^ en L'année ijjj (E. D., n" lo).
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17
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8. La incinc cAainpc.
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lo. Front Lficc pour le « Recueil ()e pocjic.r», Je ScOainc (E. D n'
., i _|).
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11. Speclacle (k\i Tudenes : lL\r Chaudes, jj6o (E. D., n" 18).
,;^^î '*îl*r-
22
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i3. Taiicrc'()c, tmijéàic (k l^oluùrc, ij6o : le Défi (E. D., n" 20).
Très belle épreuve du i" état, avant toute lettre et avant quelques
travaux. Deux très légères cassures.
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À A^ ..i
23. " Répciiolrc (k\i ImLi, ou Thcoru'-praLujuc (k\< contre JaiijL\i '\ par
(k La CiiuKk'.
le S'' —
Paris, Cailleau, 1762, 28 p. de
préface et d'explication des signes, et 3o feuilles de
contredanses, texte et musique le tout gravé. Non ;
2^. " Rcfh'rUHir (k\t /hi/,<, de. ", (hi S'' (K' La Cuuu^c. — Rel. anc.
parchemin vert.
Deux vignettes sur même cuivre pour le.f TablelU\> hulorujuej, etc.,
le
almanach qui commença à paraître en 1763 à
de BourLjoqiie, petit
Dijon (F. Desventes, in-32), et qui fut orné de ces deux gra-
vures à partir de i/ôô.
3i. Le^i EiifaiiL* Ihcii (H'LuKi^ gravé par P. -F. Tardieu (E. D.,
pp. 171-172).
34- " AhrL\(jc (h' l'Hudoirc iviikiluc ", par l'abhc Ji'dlot. — Paris,
Nyon l'aîné et fils, 1789, in-4"» l'el. anc. veau f. (R. D.,
5^. ^^
Lettre de Duiu à jon ami "
, par /Mercier. — Londres ; et
Paris, 1767, in-S", non rogné, cart. on y a joint un
;
DESSINS
surtout après l'écroulement, est une des plus belles décorations qu'on ait
\ues sur la scène lyrique... » (^^Jîe retire, février i/Sç, p. 199).
L'identification de ce dessin est due à M. Albert Vuaflart.
%^
38
d'une eau-forte.
II. o,ôi 1 ; L. o,2_jo. — Cathe ancien, époque Louis XV,
bois sculpté et doré.
Collection Jacques Doucet (vente à Paris, juin 1912, n" 53; reproduit
au catalogue.
.^f
Collection du baron Jérôme Pichon (\ente à Paris, 17 mai 1897, n" i3o).
y?/"'Dulhé aux Chnni/hr-FJi/.iécr (/), sans doute parce qu'il avait présente
h l'esprit certaine mésa\'enture arrivée k la fameuse courtisane, mésa-
41
quera toutefois que la gracieuse et souriante jeune femme que l'on voit
ici debout, non pas dans son carrosse, mais sur le siège de la voiture, n'a
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42
V^*»^.
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44
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PitTre noire.
H. 0,176; L. 0,120. — Cadre bois sculpte.
Basan et Prault, 1776, in-8"), cette collection deviiit être dispersée à Paris
« vers la fin du mois de juin vente ne commença que le
1776» ; en fait, la
8 juillet, comme donnant l'ordre des vaca-
l'indique d'une part la feuille
tions, jointe à l'exemplaire du catalogue conservé à la Bibliothèque natio-
nale, et d'autre part une note de G. de Saint- Aubin sur le présent dessin.
La
collection Ne3'man comprenait i55i numéros, dont 1266 dessins.
On trouverai sur cette feuille de croquis 19 des peintures et des dessins
reproduits piir Saint-Aubin, avec les noms d'auteurs, les numéros du
catalogue et, pour quelques-uns, les prix et les acquéreurs ce sont des ;
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)JAdoration^des Rois ,_
&"Vff alfez bon , V'
JMrn'ais il n'eft p'oinV de' U^Erii» comme ^
.|ra dic"']?nVf , & il.^s>K--faut; mepe >
ylbeaucoup qu'il foit ifi^^dâ ce Pein-
'4' |re, A côté de cet Atiftei Ifqint deux
c'est que bon nombre d'entre eux représentent des monuments et des
œuvres d'art aujourd'hui disparus. Dispiirue, la porte Saint-Antoine ;
Même en empiétant sur le texte imprimé comme il l'a fait très sou-
vent, les marges n'ont pas suffi à l'artiste sa verve, en débordant tantôt
:
sur le blanc des feuillets de garde, tantôt sur le verso des gravures hors
texte, nous a valu plusieurs compositions à pleine page plus importantes
que les croquis marginaux, quelquefois même parfaitement achevées. En
voici le détail :
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> -Ik^ vi''^ li- .
^'«-k.
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Il a de même repris les planches en regard des pages oiS, 60, io5 et
429 du tome 1\'^, siii,nanl et datant ses retouches,
'14 D IEr. DE P A r. 1 5
9 c p.
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'\ lur deux
pieds &
demi de large pri- ,
'
'
Dans le tome Y , les plaiielies lioi-s texte en reyard ilcs payes 3 et _(iS(S
montre à une jeune femme, qui s'avance comme en dansant, une autruche
que l'on voit au fond à droite au milieu, derrière ce groupe, une autre
;
jeune femme vue de face, dont la coifTurc est formée d un paon faisant
la roue.
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9 S^j^!f<,J^
^t '' '
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'""""*'',*—- "v
Ce
livre n'est pas un catalogue de vente c'est un ciitalogue de collec- ;
tion, une sorte de guide publié en i/ôô, par Louis-Antoine Crozat, baron
de Thiers, —
l'un des neveux et héritiers de l'illustre collectionneur Pierre
Crozat, —
à l'usage des amateurs désireux de visiter le véritable musée
qu'était iilors l'hôtel Crozat, sis place Louis-le-Grand (place Vendôme
actuelle).
.'ûMà'^^.Bs 'i(^
>^,^
Voir : E. et ]. de Concourt, /'./// (hi xviu'' ,Hfclc (éd. in- 16, 2' série,
p. 236); Ad. Moureau, Sainl-yhihin (Paris, i89_|, gr. in-8", p. 78, avec
/f.»
larceur ii pcuccs.lP'^f
!\ur.-
8 Le^ihnCL' da Guide ùu P.u.r.-;
laigeui^^^^
hauteur 5
pieds i pouces ,
poucesi
po^uces de haut fur i pieds S
delaige. ,
5
p\eds de lar'^e.t't
nflTis dans
II Trais Amours d -'Ht lin
^: '' ùncli.uVpeîntspar le Dominiqualii;
par
Il La Cène de Notre Seigneur ,
iur toile
tg.^^S4mlr.J^Jrm?J'€..rJ^u}i
Winv
*'
^K'.->
tures retrouvées sur les tableaux, anciens prix d'achat, adresses, etc.
Voir : E. Dacier, Calaloi)iu\f (k- x'cnlc.f, de, op. cil., inti-oiluction, t. I"
(1909), p. lô.
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^Ecole des Pays Bas. ''.'
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iignes.
Antoine Vandick.
*
i3 Une Madeleine
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pénitente, vue â
i S A vj
46. Catalogue ()e tahlcaïux onijLiiaii.x (k\r Invur maîtres ?es trou*
écoles, figures et hujtes je marbre et de bronze, porcelaine et
autres objets curieux, ijui composent le cabinet c\' Ai. L. C.
de D. [le V^icomte A. Du Barry]. Cette i'cnte je fera le
le surplus étant représenté par des miniatures, des sculptures, des porce-
lies acquéreurs, ceux des anciens possesseurs des œuvres d'art \endues,
(1910), n" o.
6o
ÎS.4 TABLEAUX.
eft un tonneau, un chaudron, & divers
uftenfilesd'un ftiie varié. Haut, ippoiu
larg. 23 pouc. T.
Parrocel d'Avignon.
40 Une attaque un pont ievis rompu
fur
'^fous les guerriers qui en forcent l'entrée.
^
/-J-^ confufion &
le défordre fc miient-
.p<^ ^armi les foldats, dont les wns fe fau-
Pierre-Charles Trkmolliere. i
(191-,), n" 7.
é^
54$
.
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d'acquéreurs.
Voir : E. Dacier, Calaloijtuw <h' i'c/ili:>; de, o/>. cil., introduction, t. 1"
(1909), p. 21.
^- DE L'IMPRIMERIE FRAZIER-50YE -?-
ND Eaux-fortes originales,
553 gravures, dessins,
S3E3 livres et catalogues
illustrés