Extrait Livre Du Collège GASTRO
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iECN
L I V R E O F F I C I E L D U C O L L È G E
2 0 2 0 • D
ernières Recommandations HAS
2 0 2 1 et Conférences de Consensus
• Fiches points clés
2 0 2 2
40 1 TTC
ISBN : 978-2-84678-242-5
Chirurgie générale,
viscérale et digestive
2 édition actualisée
Préface
i E C N Pr Olivier Farges
2 0 2 0 Président du Collège
Pr Olivier Soubrane
2 0 2 1 Président du CNU
2 0 2 2 Pr Jérémie Lefevre
Coordinateur de l’ouvrage
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement des auteurs, ou de leurs ayants
droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction,
par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.
Préface....................................................................................................................................................... 5
Les auteurs.............................................................................................................................................. 7
Chapitre 3 : T
ransplantation d’organes : Aspects épidémiologiques et immunologiques ;
principes de traitement et surveillance ; complications et pronostic ;
aspects éthiques et légaux.........................................................................................................37
UE 7 - Item 197
Chapitre 25 : P
olytraumatisé, traumatisé abdominal........................................................................... 337
UE 11 - Item 329
Chapitre 26 : S
yndrome occlusif de l’adulte.............................................................................................. 349
UE 11 - Item 349
Chapitre 27 : A
ppendicite de l’enfant et de l’adulte............................................................................. 365
UE 11 - Item 351
Chapitre 1
Tuméfaction pelvienne
chez la femme
OBJECTIFS ECN
è Devant une tuméfaction pelvienne chez la femme, argumenter les principales hypothèses
diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
On retiendra pour cet item, l’importance de repérer le contexte médical basé sur l’âge de la patiente
pour orienter la demande d’examens complémentaires permettant de poser un diagnostic étiologique.
MOTS CLÉS
BetahCG, échographie pelvienne, fibrome, tumeur de l’ovaire présumée benigne,
cancer pelvien
CONFÉRENCES DE CONSENSUS
•G uide HAS ALD n°30, cancer de l’ovaire, janvier 2010 ; cancer invasif du col de l’utérus, janvier 2010
• F ibromes utérins, actualisation de la prise en charge, CNGOF décembre 2011
• C ancer de l’endomètre, synthèse des recommandations, INCA novembre 2010
•R ecommandations pour la pratique clinique : les tumeurs de l’ovaire présumées bénignes, CNGOF,
décembre 2013
• C olombo N, Creutzberg C, Amant F, et al. ESMO-ESGO-ESTRO Endometrial Consensus Conference Working
Group. ESMO-ESGO-ESTRO Consensus Conference on Endometrial Cancer : Diagnosis, Treatment and
Follow-up. Int J Gynecol Cancer 2016 Jan;26(1):2-30
Figure 1 : Pelvis féminin normal, vue coelioscopique (A), limites du pelvis (B)
A B
9
8 16
7
15
6 3
2
10
5 14 11
4 12
13
(1) Vessie (relief du ballonnet de la sonde urinaire visible), (2) cul de sac de
Douglas, (3) appendice, (4) côlon sigmoïde, (5) pédicule vasculaire gonadique,
(6) trompe de Fallope et ovaire, (7) ligament rond, (8) Utérus.
2.2. Gynécologiques
• Utérus : tumeur
– bénigne : fibrome : cf diagnostic et classification (importance du TV : masse solidaire de l’utérus,
sauf pour les fibromes sous-séreux pédiculés)
– maligne : adénocarcinome de l’endomètre, carcinome épidermoïde du col utérin, sarcome utérin
• Ovaires : kystes ou tumeurs de l’ovaire présumées bénignes
– fonctionnel
– organique :
> bénin : kyste dermoide, endométriosique
> malin : cancer de l’ovaire (cf item ECN 153).
• Trompe : infection utéro-annexielle abcédée, hydrosalpinx, kyste paratubaire,
• Actinomycose pelvienne (contexte : DIU depuis plusieurs années)
• Hématocolpos (rétention vaginale du sang menstruel par imperforation hyménéale - adolescente)
2.3. Digestives
• Tumeur :
– Cancer colorectal, sigmoïdien
– Tumeur digestive haute avec métastase ovarienne (tumeur de Krukenberg)
– Tumeur desmoïde, autre tumeur du mésentère.
• Infectieuse :
– Plastron/abcès appendiculaire, spécialement dans la forme pelvienne
– Abcès sigmoïdien (principale cause : complication de la diverticulite sigmoïdienne) (cf item
ECN 234)
• Fonctionnelle :
– Fécalome
2.4. Urologiques
• Rétention aiguë d’urines
• Rein greffé pelvien (contexte !)
• Tumeur de vessie, kyste de l’ouraque.
Figure 2 : Jeune femme, augmentation de volume de l’abdomen liée à un volumineux kyste de l’ovaire
3.4.2. Fibrome
• Orientation : ménorragies, pesanteur pelvienne, origine ethnique (femme noire), masse solidaire
de l’utérus au TV.
• Diagnostic échographique dans la plupart des cas.
• En fonction du contexte : hystéroscopie diagnostique ou IRM peuvent être utiles.
• Prise en charge en fonction de l’âge et de la gêne fonctionnelle.
• En cas de kyste ovarien d’allure fonctionnelle un contrôle échographique est préconisé à 3 mois. On
confirme le diagnostic en constatant la disparition spontanée du kyste.
Les kystes d’allure fonctionnelle mais persistant après 3 mois et les kystes ovariens d’autre aspect
échographique sont des kystes organiques.
On envisage un traitement chirurgical pour les kystes ovariens organiques.
Si chirurgie, préférer la kystectomie chez les femmes non ménopausées lorsque la masse ovarienne
n’est pas suspecte afin de préserver la fertilité.
Il existe des situations où la surveillance d’un kyste ovarien organique est recommandée :
- les masses ovariennes de moins de 4-6 cm dont le diagnostic à l’issue du bilan d’imagerie est
un kyste dermoïde, ou un endométriome, peuvent bénéficier d’une simple surveillance (si
asymptomatique).
- Les kystes liquidiens purs de moins de 10 cm peuvent bénéficier d’une simple surveillance (si
asymptomatique, en l’absence d’antécédent personnel ou familial de cancer du sein, en conseillant
une IRM pour confirmer le caractère liquidien pur si > 7 cm).
Aux urgences
GROSSESSE, SALPINGITE,
CANCER DE L’OVAIRE,
FIBROME, APPENDICITE
DE L’ENDOMÈTRE,
KYSTE DE L’OVAIRE, PELVIENNE,
DU CÔLON…
GEU DIVERTICULITE
5. Conclusion
• Une orientation étiologique devant une masse pelvienne est relativement simple et rapide à
formuler après un bon examen clinique, un dosage du taux de BetaHCH et la réalisation d’une
échographie pelvienne qui est l’examen de routine dans cette situation.
• L’enjeu essentiel est 1) de ne pas méconnaître une grossesse (avant de faire des examens
radiologiques), et 2) de reconnaître les éléments évocateurs d’une tumeur maligne.
POINTS CLÉS
1. Repérer le contexte clinique.
2. L’échographie pelvienne par voie abdominale et vaginale est l’examen de première
intention réalisée en routine. Il faut également impérativement un dosage du taux de
BetaHCG chez les patientes en période d’activité génitale.
3. Se souvenir des éléments contenus anatomiquement dans la cavité pelvienne permet de
retrouver les principales étiologies des tuméfactions pelviennes.
OBJECTIFS ECN
è Devant une tuméfaction pelvienne chez la femme, argumenter les principales hypothèses
diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
Sous l’item « tuméfaction pelvienne » (chapître 1), on peut de façon un peu abusive associer, les
troubles de la statique pelvienne, rattachant ces notions à la référence : « L’étudiant doit connaître les
principales pathologies de la femme » et aux items 120 : ménopause et andropause et 121 : troubles
de la miction et incontinence urinaire de l’adulte et du sujet âgé (UE5). Dans ce manuel consacré aux
pathologies digestives, ce sont les « tuméfactions pelvi-périnéales de l’étage postérieur » en lien avec
les troubles de la statique rectale qui seront essentiellement abordées.
MOTS CLÉS
Plancher pelvien, Prolapsus rectal, Rectocèle, Incontinence anale, Constipation terminale,
Défécographie dynamique, Approche multidisciplinaire
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
• Cariou de Vergie L, Venara A, Duchalais E, Frampas E, Lehur PA. Procidence interne du rectum: Définition,
évaluation et prise en charge en 2016. J Visc Surg 2017;154:21-28
Antécédents
• Parité – conditions des accouchements : poids du bébé, traumatisme, déchirure, extraction
instrumentale (forceps).
• Statut hormonal (ménopause, traitement hormonal substitutif).
• Chirurgie pelvienne : cure d’incontinence urinaire, hystérectomie (fragilise les soutiens des
organes pelviens).
• Constipation au long cours (médicaments la favorisant).
Plaintes fonctionnelles
• Sensation de poids, tuméfaction vulvaire ou anale spontanée, en position debout, ou apparaissant
aux efforts de poussée et se réintégrant spontanément ou avec le doigt.
• Constipation terminale (se définit par l’impossibilité d’évacuer alors que le besoin est présent).
Impose de longs et pénibles efforts de poussée, des manœuvres digitales pour aider à l’évacuation,
une sensation d’inconfort, de vidange incomplète et d’allers et retours aux toilettes.
• Incontinence aux gaz ou aux selles. Impériosité pour aller à la selle.
• Au cours de l’interrogatoire, on analysera également les plaintes urinaires ou gynécologiques
fréquement associées.
Conclusion
• Les TSPP peuvent se manifester par une tuméfaction pelvi-périnéale. C’est une pathologie
fonctionnelle survenant chez la femme dans la seconde partie de la vie, favorisée par la multiparité,
la constipation au long cours et l’obésité. La recherche par un interrogatoire guidé des symptômes
associés (pesanteur, constipation terminale, incontinence anale, dyspareunie) guide l’examen
clinique et la demande d’examens complémentaires au premier rang desquels : la déféco-IRM
dynamique. En cas de troubles de la statique pelvienne antérieure, une approche multidisciplinaire
est indispensable, et ce d’autant qu’un traitement chirurgical est envisagé.
POINTS CLÉS
1. Une tuméfaction pelvi-périnéale peut correspondre à un TSPP.
2. Les TSPP correspondent à 3 entités souvent associées : la rectocèle / hernie de la paroi
antérieure du rectum refoulant la paroi vaginale postérieure), le prolapsus du rectum avec
ses différents stades (interne ou extériorisé), et l’entérocèle (ou élytrocèle) / hernie du cul
de sac de Douglas s’insinuant entre vagin et rectum, contenant le côlon sigmoïde et/ou
des anses grêles.
3. Le bilan clinique s’effectue en position gynécologique et recherche aussi un trouble de la
statique antérieure (utéro-vésicale).
4. La déféco-IRM dynamique est l’examen de référence.
5. La chirurgie par voie cœlioscopique vise à corriger les anomalies anatomiques pour rétablir
un fonctionnement digestif optimal.
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iECN
2019-2020 qui passent respectivement l’ECN en 2020, 2021 et 2022.
Pour les étudiants concernés par la réforme du 2e cycle (R2C), une nouvelle édition • Tous les items de la spécialité
adaptée sera proposée.
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