Chapitre 5 Stratégies Générales de Développement

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Chapitre 5 

: Stratégies générales de développement


Economique
Les économistes ont défini différentes stratégies et les ont souvent opposées comme
illustré dans le tableau ci-dessous.

Stratégie libérale Stratégie planifiée

Développement équilibré Développement déséquilibré

Développement par Développement par


implantation d’industries lourdes implantation d’industries légères

Développement par intégration Développement par déconnexion


aux marchés internationaux

Développement par l’agriculture Développement par l’industrie

I. STRATEGIE DU DEVELOPPEMENT EQUILIBRE

Les économistes défenseurs de cette thèse sont :


RAGNAR NURKSE
ROSENSTEIN RODAN
TIBOR SCITOVSKY
ETC.

Il s’agit de procéder à une répartition judicieuse de l’investissement dans tous les


secteurs de l’économie pour atteindre les objectifs du développement de l’économie.

II. STRATEGIE DU DEVELOPPEMENT DESEQUILIBRE


Le plus grand défenseur de cette thèse est l’économiste A.O. HIRSCHMAN
La croissance n’apparaît pas partout à la fois. D’où, l’investissement doit être fait en
priorité dans les secteurs entrainants. Par exemple, l’on sait que certaines industries
ont un caractère entraînant.

Selon A.O. HIRSCHMAN, les PVD ou les PMA ont intérêt a concentré leurs efforts
sur des activités motrices dont les effets entraînants se manifestent par des
séquences d’investissement induits.
III. STRATEGIE DE LA SUBSTITUTION A L’IMPORTATION

C’est une stratégie qui vise à réduire les importations dans l’offre globale, en mettant
en place un appareil productif susceptible de produire localement les biens qui
naguère étaient importés.

IV. STRATEGIE DE LA CONQUETE DES MARCHES EXTERIEURS

C’est une stratégie qui vise à accroître la part de marchés du pays (marchés
extérieurs) en exploitant les avantages comparatifs dont dispose le pays :

- Souvent une main d’œuvre très bon marché


- L’existence de certaines ressources naturelles on reproductibles ou rares mais
reproductibles
- Un taux de change extrêmement bas.

V. LA DECONNEXION (STRATEGIE)
Cette stratégie consiste à rompre avec le marché mondial de façon à satisfaire en
priorité les besoins intérieurs et à protéger les industries intérieures.
Dans l’esprit de ces auteurs, cette stratégie ne signifie pas autarcie, mais le contrôle
et la maîtrise par les nationaux des ressources nationales au profit des nationaux.

Faisons le rappel de la manière dont l’Europe ancienne s’est développée. Ce type de


développement a été dénommé la révolution industrielle (RI).

Le développement de l’Europe

La révolution industrielle
D’une manière générale, la plupart des pays d’Europe qui ont réussi leur
développement selon ce qu’on qualifié de révolution industrielle a été le résultat
d’une conjugaison de plusieurs facteurs.
i) Il eut d’abord, l’apparition d’un surplus agricole
ii) l’existence d’un réservoir de main d’œuvre,
iii) l’apparition d’une classe d’entrepreneurs capables d’innover.
Tout ceci étant appuyé par
iv) une politique volontariste en matière de développement des
infrastructures.
Comment cette Révolution Industrielle (RI) a-t-elle pris naissance en Europe ? Ou
Comment les quatre conditions ont-elles pris naissance ?
Nous allons prendre le cas de l’Angleterre.
La RI en Europe a été précédée par la Révolution Agricole (RA) laquelle a libéré une
fraction de la main d’œuvre rurale, fournit le prolétariat et en même temps a crée les
conditions d’une industrialisation autonome en dégageant un surplus agricole qui a
permis de nourrir les villes.
Prolétariat: ‘‘des gens qui arrivent en ville prêts à travailler à n’importe quel prix ‘’ (au
sens marxiste).
Mais cette RA elle-même a été préparée et rendue possible par une modification
profonde du sens des valeurs des civilisations. On va assister en effet sous
l’influence du protectionnisme, à une transformation totale de la conception que
l’homme se fait du travail. Transformation qui va permettre la naissance d’une class
d’entrepreneurs, innovateurs et ayant un sens des valeurs autonomes et une
conscience de classe (leur propre classe).

La nouvelle conception du travail


Au départ le travail était considéré comme une punition, il était socialement méprisé.
Progressivement, la conception du travail va changer pour devenir un moyen de
s’enrichir. Puis avec Jean CALVIN et le puritanisme, on va passer du travail source
de toute valeur au travail sacrément, c'est-à-dire un moyen de rachat. Plus le travail
est considérable et performant, plus le travailleur est considéré comme l’élu de Dieu.
Ainsi, l’oisiveté devient une insulte à l’homme et à Dieu. Et à partir de ce moment là,
l’entrepreneur apparait comme le travailleur modèle (puisqu’il donne du travail
considéré comme sacré aux gens). Les entrepreneurs et les preneurs de risques
dans la créativité prennent conscience de sa de leur classe et se croient investis
d’une mission dont ils ont la responsabilité vis-à-vis de Dieu.
Cette nouvelle conception du travail va pénétrer les paysans, les petits artisans,
quelques couches indépendantes de la société et petit à petit va naître une
bourgeoisiequi aura le sentiment en face des aristocrates corrompus de représenter
la vertu. Et ainsi naît une conscience de classe.

La révolution agricole
Il y eut en Angleterre un mouvement qu’on appelle mouvements des enclosures.
C’est à dire que les seigneurs (lordlands) mirent la main sur les terres en firent de
grandes concentrations et introduisirent le progrès technique agricole pour accroitre
leur rendement. Les petits propriétaires étaient obligés de vendre leurs lots pour aller
chercher du travail en ville ou pour travailler dans les grandes propriétés des
seigneurs. C’est ainsi le secteur agricole a dégagé un surplus agricole qui pouvait
être orienté vers l’industrie. De même l’exode rural crée un réservoir de main
d’œuvre dans les villes.

La révolution des transports


En même temps que la RA se produisait, une Révolution des Transport RT se
généralise quelques années à peine dans la 1 ère moitié du 18ième siècle. Cette RT a
été possible par le vote d’une loi appelée TURN PIKES BILLS qui permettait aux
particuliers de construire les routes et prendre des péages sur les usagers. L’Etat
britannique va soutenir ces particuliers soit par des exonérations fiscales, soit par
des subventions. De telle sorte que dans la 1 ère moitié du 18ième siècle, l’Angleterre
sera couverte de routes et de canaux. Ce qui augmente la rentabilité de certains
projets et ouvre la voie à la constitution d’une véritable marché intérieur.

La révolution industrielle
Quand on parle de RI, il ne s’agit pas d’un brutal changement de la production et
dans les diverses branches industrielles de l’économie. La RI a été le résultat d’une
longue évolution qui a duré un demi siècle. La RI s’est développée dans le domaine
du coton et celui de la sidérurgie.

Dans le domaine du coton


Après la conquête des Indes, l’Angleterre importait des quantités de produits à base
de coton et d’un peu de soie de l’Inde. L’industrie lanière s’inquiète de cette invasion
et de cette concurrence. Elle demanda à être protégée tandis que la population
britannique avait déjà pris l’habitude de porter des vêtements de coton. Il existait une
demande dont la satisfaction nécessitait d’implanter des industries de transformation
de coton brut. Ainsi naît une industrie nouvelle, un produit nouveau, travaillant sur
une matière première importée.
Par ailleurs, pour faire marcher ces nouvelles industries, il fallait trouver un personnel
qualifié qu’il fallait payer relativement cher. Au début les ouvriers qualifiés de
l’industrie du coton bénéficiaient de salaires supérieurs à ceux de l’industrie lainière.
Ce coût élevé de la main d’œuvre eut un double effet:
1er effet : l’introduction des techniques capitalistiques avec des procédés
d’organisation et de mécanisation (Labor Saving ou Capial Intensive)
2ième effet : avec la mécanisation, l’accroissement de la production dépassait la
demande intérieure. C’est ainsi que l’industrie cotonnière s’est orientée vers
l’exportation. On assistera alors à une révolution dans le textile en sorte qu’en 1810,
il y avait 15 établissements mécanisés dans le textile, en 1823 on passa à 10 métiers
mécanisés et 50 000 en 1830.

Dans le domaine de la sidérurgie


La première révolution industrielle
Cette révolution industrielle concerne essentiellement le Royaume-Uni dans la
deuxième moitié du 18ième siècle. Elle a été permise grâce aux profits tirés de
l'agriculture et du commerce et repose sur le charbon, la machine à vapeur mise au
point par James Watt en 1769. De nouvelles machines dans le secteur du textile, de
la sidérurgie sont développées. C'est l'apparition des " Pays noirs " comme le Pays
de Galles.
Cette révolution s'étend à d'autres pays beaucoup plus tardivement, au milieu du
19ième siècle. C'est en Angleterre, sur le charbon, que se développe la première
révolution industrielle Claude Fohlen distingue quatre causes principales de ce
phénomène:

1) La première tient à la multiplication des inventions dès le 18 ièmesiècle, en


Angleterre, dans le textile, la métallurgie et l'énergie, avec la machine à vapeur de
James Watt (1769). Le plus souvent, ces inventions sont dues à l'ingéniosité
d'artisans, au désir de répondre aux besoins du marché, d'où l'enchaînement des
inventions pour les "mécaniques" textiles.

2) La deuxième est le passage rapide de l'invention à l'innovation technique : la


fabrication des machines ou l'application des procédés nouveaux nécessite des
capitaux fournis, suivant quelques exemples anglais, par de grands propriétaires
fonciers ou de grands commerçants ou plus souvent par autofinancement et
croissance interne des entreprises industrielles naissantes.

3) La troisième est le passage de l'innovation technique à l'innovation industrielle, qui


fait de l'entrepreneur, selon Schumpeter, le personnage central de la révolution
industrielle. À cet égard, l'Angleterre semble également plus favorisée que la France.

4) Quant à la quatrième, la plus importante, c'est la pression de la demande interne


et externe plus forte en Angleterre qu'en France. Malgré une population trois fois plus
faible, la Grande-Bretagne représentait un marché unifié et plus consommateur, et
surtout vendait déjà des produits manufacturés réputés dans le monde entier. La
France ne retrouve un commerce extérieur significatif que vers 1840. Telles sont les
causes essentielles du démarrage britannique plus précoce.

La deuxième révolution industrielle


Elle commence vers 1880 et repose sur des nouvelles sources d'énergie, le pétrole
et l'électricité. C'est aussi l'époque du développement de l'automobile, de la chimie,
des machines-outils.

Pourquoi la RI n’a-t-elle pas été transmise aux pays colonisés ?


Deux thèses peuvent expliquer ce phénomène.
i) La thèse de l’accumulation à l’échelle mondiale, développée par Samir
AMIN et André Franck GUNTER. C’est la thèse radicale ou tiers-mondiste,
et

ii) La thèse libérale qui met l’accent sur le milieu de propagation qui serait
défavorable.
Cependant, des pays ont emprunté d’autres voies pour atteindre ou tendre vers le
développement économique. On note un développement accéléré dans les NPI.
Les habitants des NPI d'Asie du Sud Est : Corée du Sud, Hong Kong, Singapour,
Taïwan ont connu des taux de croissance de 7 % par an dans les années 80, ce qui
a permis au revenu moyen par habitant de doubler tous les 10 ans. Cela signifie que
le niveau de vie d'individus qui figuraient parmi les plus pauvres du monde et qui
correspondait à la société traditionnelle, a pu  en l'espace d'une génération devenir
comparable à celui des habitants des pays riches. Comment expliquer cela et
comment expliquer qu'en Afrique le niveau de vie stagne, que les Argentins, parmi
les plus riches au monde au début du vingtième siècle se soient fait largement
distancer dans la course au mieux-être ?
J. Stratégie du développement équilibré
Les économistes défenseurs de cette thèse sont :

Ragnar NURKSE
Rosentein RODAN
Tibor SCITOVSKY
Etc.
La thèse du développement équilibré trouve son origine dans une reformulation de
John Stuart Mill de la loi de débouchés de Jean B. Say.
Selon Stuart MILL, toute augmentation de production, si elle est répartie sans erreur
de calcul, dans tous les secteurs et ce dans la proportion de l’intérêt individuel, crée
sa propre demande.
Thèse: il s’agit de procéder à une répartition judicieuse de l’investissement dans tous
les secteurs de l’économie pour atteindre les objectifs du développement de
l’économie.
Critiques de la thèse
Cette thèse ne prend en compte que les effets de complémentarité existants entre
industries et néglige les relations de concurrence qui peuvent s’établir. En effet,
l’implantation de plusieurs petites peut créer une demande accrue de facteurs rares
et provoquer une hausse des coûts de ces facteurs.
HIRSCHMAN fait remarquer que le développement n’est pas seulement un
accroissement quantitatif des éléments composants d’une économie, mais le
changement de cette dernière en un autre type d’économie plus avancée. Par
conséquent le problème n’est de maintenir un équilibre entre secteur, mais de créer
de toute pièce une économie moderne se suffisant à elle-même.
KINDLEBERGER note que la thèse du développement équilibré suppose l’existence
de vastes réserves de main d’œuvre et de capital. Ce qui risque de la rendre
inapplicable aux premières phases du développement. S’il est vrai qu’on doit
commencer partout avant de commencer quelque part, il faudrait abandonner tout
espoir de développement, car les exigences de capital nécessaires pour faire chaque
chose immédiatement dépassent tout espoir de réalisation.

VI. Stratégie du développement déséquilibré


Parmi les partisans de la doctrine de la croissance déséquilibrée, on trouveJoseph
SHUMPETER, Albert O. HIRSCHMAN, Hans SINGER, Paul STREETEN, Marcus
FLEMING, etc.
Joseph SHUMPETER1peut être considéré comme l’un des pionniers de cette théorie,
mais le plus grand défenseur de cette thèse est l’économiste Albert Otto
HIRSCHMAN2.
La croissance n’apparaît pas partout à la fois. D’où, l’investissement doit être fait en
priorité dans les secteurs entrainants. Parce que l’on sait que certaines industries ont
un caractère entraînant et d’autres non.
Selon HIRSCHMAN, l'économie progresse de déséquilibre en déséquilibre, ce sont
ces états de déséquilibre qui mettent en marche les forces du changement. Le
démarrage des activités directement productives va provoquer des goulots
d'étranglement qui vont entraîner la nécessité d'investissement en infrastructure
économique et sociale pour les desserrer.

1
Joseph Alois Schumpeter, économiste Tchèque, 1883 en Autriche-Hongrie - 1950 aux États-Unis.

2
Albert Otto HIRSCHMAN est un économiste américain, né en 1915 à Berlin (Allemagne) et décédé
en 2012 au New Jersey (États-Unis).
Toujours dans le cadre de cette stratégie, HIRSCHMAN met en exergue la liaison
entre industries amont et aval. Par exemple, en aval, le développement une
brasserie va acheter des bouteilles, bouchons, emballages, avec des industries
amont. Cette stratégie mieux correspondre à la réalité des pays du tiers monde, pour
lesquels la croissance va se traduire nécessairement par une suite de déséquilibre.
En définitive, l'opposition entre croissance équilibrée et déséquilibrée est moins
brutale qu'il n'y paraît.
Selon A.O. HIRSCHMAN, les PVD ou les PMA ont intérêt a concentré leurs efforts
sur des activités motrices dont les effets entraînants se manifestent par des
séquences d’investissement induits.La croissance déséquilibrée est un moyen
naturel de développement économique. Les PVD partent d'une position qui reflète
leurs décisions et leur capacité d'investissement selon leurs développements
précédents. Selon la théorie de la croissance déséquilibrée, à un certain moment,
des programmes d'investissement qui ne sont pas eux-mêmes équilibrés peuvent
néanmoins améliorer le bien-être. Des investissements déséquilibrés peuvent
compléter ou corriger des équilibres existants. Une fois que de tels investissements
ont été réalisés, un nouvel équilibre est susceptible de s'établir, nécessitant de
nouveaux investissements compensatoires. Pour cette raison, la croissance
économique n'a pas besoin d'être équilibrée.
Remarque: selon Patrick GUILLAUMONT (économiste français), l'une ou l'autre de
ces stratégies semble plus adaptée selon le cas et les pays. Ainsi, une économie
déjà plus diversifiée pourra s'orienter plus facilement vers un type de croissance
équilibrée. Par contre, une économie largement ouverte sur l'extérieur et acceptant la
spécialisation internationale sera amenée à une certaine forme de croissance
déséquilibrée. Les deux options peuvent également correspondre à des phases
différentes de développement.

VII. La substitution a l’importation (ou de protection du marché interne)


C’est une stratégie qui vise à réduire les importations dans l’offre globale, en mettant
en place un appareil productif susceptible de produire localement les biens qui
naguère étaient importés.
Elle permet également de limiter les déficits de la balance des paiements.
Cependant, elle se heurte à de nombreux problèmes: capacités techniques,
humaines et financières insuffisantes, faiblesse des revenus ne permettant pas
d'absorber de grandes quantités produites, dépendance technologique, besoins en
main d'œuvre de ces industries insuffisants et ne permettant pas l'accroissement
substantiel des revenus.

VIII. La conquête des marchés extérieurs (stratégie)


C’est une stratégie qui vise à accroître la part du marché extérieur du pays en
exploitant les avantages comparatifs dont dispose le pays:
- Souvent une main d’œuvre très bon marché
- L’existence de certaines ressources naturelles on reproductibles ou rares
mais reproductibles
- Un taux de change extrêmement bas.
Les pays qui ont le mieux réussi cette stratégie sont les quatre dragons et quelques
pays d’Amérique latine comme le Brésil, l’Argentine, etc.

IX. La déconnexion (stratégie)


C’est une stratégie souvent prônée par les auteurs dits tiers-mondistes, Samir AMIN,
André Franck GUNTER, Gérard Destanne de BERNIS 3. Cette stratégie consiste à
rompre avec le marché mondial de façon à satisfaire en priorité les besoins intérieurs
et à protéger les industries intérieures.
Dans l’esprit de ces auteurs, cette stratégie ne signifie pas autarcie, mais tout
simplement le contrôle et la maîtrise par les nationaux des ressources nationales au
profit des nationaux.
Cette stratégie a été mise en place par la Chine communiste, et surtout par les pays
comme la Tanzanie avec le Président NIERERE. Cependant, NIERERE s’était lancé
dans une politique de villagisation que l’on avait appelé UJAMAA qui regroupait 9
millions d’agriculteurs dans 8400 villages de développement composés de 250
familles environ. Cette politique s’est soldée par un non-succès puisque le déficit
commercial de la Tanzanie était passé de 1 million de Shillings en 1976 à 6 milliards
de Shillings en 1980 et le taux de couverture des importations par les exportations
était passé de 80% en 1976 à 40% en 1980.

Travaux dirigés 2

A partir des données fournies par la feuille jointe,


procéder à une analyse et à une évaluation de
l’économie de la RDC en vous appuyant sur les
chapitres 1 à 4.

NB: les données fournies ne sont pas exhaustives, on


vous demande de faire preuve de réflexion et
d’imaginations. Toutefois, il est conseillé de compléter
les données socio-économiques pour affiner votre étude.

3
Gérard Destanne de Bernis, 1928 - 2010, est un économiste français d'inspiration marxiste et un
professeur émérite de l'Université Pierre-Mendès-France à Grenoble.

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