Congo LF 2021
Congo LF 2021
Congo LF 2021
com Congo
Congo
[NB ‐ Loi n°66‐2020 du 31 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année 2021]
Art.deuxième.‐ Les ressources budgétaires de l’État pour l’exercice 2021, sont évaluées
à un montant total de mille huit cent soixante‐treize milliards neuf cent cinquante‐sept
millions (1.873.957.000.000) FCFA réparties ainsi qu’il suit : (...)
Art.quatrième.‐ Sont ouverts, au titre de l’année 2021, les budgets annexes pour les
services publics ci‐après :
centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et
fauniques ;
service national de reboisement ;
délégation générale aux grands travaux ;
direction générale du contrôle des marchés publics ;
direction générale de la marine marchande.
Art.cinquième.‐ Sont ouverts, au titre de l’année 2021, les comptes spéciaux du Trésor
ci‐après :
contribution de solidarité sur les billets d’avion en vols internationaux ;
fonds forestier ;
fonds sur la protection de l’environnement ;
fonds d’aménagement halieutique ;
contribution au régime d’assurance maladie ;
fonds national de développement des activités sportives ;
caisses de retraite ;
fonds de développement des collectivités locales ;
fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques ;
fonds sur le Coronavirus‐COVID‐19 ;
fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises ;
fonds de la redevance audiovisuelle.
Art.sixième.‐ Le plafond des dépenses du budget général, au titre de l’année 2021, est
fixé par la présente loi de finances à mille cinq cent vingt‐trois milliards trois cent
quatre‐vingt‐sept millions (1.523.387.000.000) FCFA.
Art.septième.‐ Le plafond des dépenses des budgets annexes, au titre de l’année 2021,
est fixé par la présente loi de finances ainsi qu’il suit :
centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et
fauniques : 250.000.000
service national de reboisement : 2.000.000.000
délégation générale aux grands travaux : 1.455.000.000
Au titre de la présente loi, il est ouvert des emplois dans les départements ministériels
suivants : (...)
Les quotas des postes budgétaires ouverts dans les secteurs de l’enseignement général
de l’enseignement technique et de la santé de base sont départementalisés. (préscolaire,
primaire et secondaire), de mise à disposition.
Les décrets et arrêtés des recrutements préciseront les collectivités locales d’affectation
ou de mise à disposition.
Le personnel ainsi recruté est géré par la collectivité locale suivant les dispositions de loi
n°5‐2005 du 11 mai 2005 portant statut de la fonction publique territoriale, telle que
modifiée par la loi n°14‐2019 du 21 mai 2019.
Art.onzième.‐ Le budget de l’État, exercice 2021, est arrêté en ressources à mille huit
cent soixante‐treize milliards neuf cent cinquante‐sept millions (1.873.957.000.000)
FCFA et en dépenses à mille six cent quarante‐quatre milliards cinq cent soixante‐cinq
millions (1.644.565.000.000) FCFA.
Art.douzième.‐ Le budget général, exercice 2021, est arrêté en recettes à mille sept cent
cinquante‐deux milliards sept cent soixante‐dix‐neuf millions (1.752.779.000.000) FCFA
et en dépenses à mille cinq cent vingt‐trois milliards trois cent quatre‐vingt‐sept
millions (1.523.387.000.000) FCFA.
Art.treizième.‐ Les budgets annexes ouverts au profit de certains services publics, pour
l’exercice 2021, sont prévus et autorisés, en recettes et en dépenses, pour la somme
totale de six milliards cinq cent trente‐trois millions (6.533.000.000) FCFA.
Art.quatorzième.‐ Les comptes spéciaux du trésor ouverts pour l’exercice 2021, sont
prévus et autorisés, en ressources et en charges, pour un montant total de cent quatorze
milliards six cent quarante‐cinq millions (114.645.000.000) FCFA.
À titre prévisionnel, le solde budgétaire de base qui résulte du budget général 2021,
s’établit à quatre cent trente‐trois milliards deux cent dix‐neuf millions
(433.219.000.000) FCFA.
Ces ressources sont prévues et autorisées pour la somme de cent vingt‐neuf milliards
(129.000.000.000) FCFA.
Les charges de trésorerie sont prévues et autorisées pour la somme de sept cent quatre‐
vingt‐neuf milliards cent millions (789.100.000.000) FCFA.
(...)
Art.vingt et unième.‐ Les emprunts, les dons et autres ressources externes sont
collectés conformément à la présente loi, aux lois et règlements en vigueur ainsi qu’aux
dispositions, le cas échéant, des accords passés par l’État en rapport avec ces ressources.
Ces ressources sont des fonds publics et gérés comme tels, quelle qu’en soit la nature,
conformément aux dispositions de l’article 3 de la loi organique n°36‐2017 du 3 octobre
2017 relative aux lois de finances.
Au titre de la présente loi, le Ministre en charge des finances n’est autorisé à contracter
que les emprunts à des conditions concessionnelles.
Art.vingt‐troisième.‐ Les dons sont mobilisés par le Ministre chargé des finances qui
signe seul les conventions s’y rapportant.
Art.vingt‐huitième.‐ Les budgets annexes, ouverts au titre de l’année 2021, sont arrêtés
à la somme de six milliards cinq cent trente‐trois millions (6.533.000.000) de FCFA.
Art.trentième.‐ Les comptes spéciaux du trésor, ouverts au titre de l’année 2021, sont
arrêtés à la somme de cent quatorze milliards six cent quarante‐cinq millions
(114.645.000.000) FCFA.
1‐ Contribution de solidarité sur les billets d’avion en vols internationaux (Cf. loi n°4‐
2007 du 11 mai 2007 ; décret n°2008‐330 du 19 août 2008) (...)
5‐ Contribution au régime d’assurance maladie (Cf. loi n°37‐2014 du 27 juin 2014) (...)
Art.trente‐deuxième.‐ Au titre de la loi de finances pour l’année 2021, il est ouvert une
ligne de crédit en matière de garanties el avals de l’État, imputable aux charges de
trésorerie, devant permettre au Gouvernement de pallier les difficultés financières
Les conditions d’éligibilité sont déterminées par décret du premier Ministre, chef du
Gouvernement.
Art.trente‐quatrième.‐ Au titre de l’année 2021, il n’est pas prévu l’octroi des prêts et
avances par l’État au profit des collectivités publiques ou autres personnes morales de
droit public.
1. Modifications des articles 26, 27, 28, 28 bis et 29 du CGI concernant le régime du
forfait régime de l’imposition selon le bénéfice forfaitaire.
Art.26 nouveau : 1 a) Les contribuables dont le chiffre d’affaires hors taxes est inférieur
à cent millions sont soumis au régime du forfait.
1b) Supprimé.
1d) Toutefois, les contribuables imposés selon le régime du réel, dont le chiffre d’affaires
baisse pour se situer en dessous de la limite de cent millions prévue à l’article 30 du
présent Code, ne sont soumis au régime du forfait que lorsque leur chiffre d’affaires est
resté inférieur à cette limite pendant deux exercices successifs.
1e) L’impôt global forfaitaire cesse d’être appliqué dès le premier exercice qui suit celui
au cours duquel les limites du chiffre d’affaires fixées aux paragraphes 1 a) sont
dépassées.
A cet effet, ils doivent notifier leur option au responsable de l’unité dont dépend leur
résidence fiscale avant le 1er février de l’année suivant celle au titre de laquelle
l’imposition est établie. L’option est valable pour ladite année et les deux années
suivantes. Pendant cette période, elle est irrévocable.
3) Supprimé.
5) Les très petites entreprises sont tenues de présenter leurs états financiers selon le
Système minimal de trésorerie en abrégé SMT. Ces états financiers sont constitués des
documents suivants :
le bilan ;
le Compte de résultat ; et
les Notes annexes.
Art.27 nouveau : Les montants du chiffre d’affaires et du bénéfice sont évalués par
l’administration d’après les résultats obtenus par le contribuable au cours de l’année de
l’imposition. Ils doivent correspondre au bénéfice que l’entreprise peut produire
normalement.
Si le contribuable n’accepte pas le chiffre qui lui a été notifié et si, de son côté, le chef de
l’unité dont dépend la résidence fiscale du contribuable n’admet pas celui qui est
proposé par l’intéressé, l’évaluation du bénéfice forfaitaire est faite par la commission
des impôts prévue à l’article 400 du présent Code. Le chiffre arrêté par cette commission
sert de base à l’imposition. Toutefois, le contribuable peut demander par voie
contentieuse après mise en recouvrement du rôle et dans les délais, formes et conditions
prévus par les articles 423 et suivants du présent Code, une réduction de la base qui lui a
été assignée, à condition de prouver que celle‐ci est supérieure au bénéfice réalisé dans
son entreprise au cours de l’année de l’imposition.
3‐ Abrogé.
4‐ La base de calcul de l’impôt global forfaitaire est fixée pour une année civile.
5‐ Cette base de calcul est connue chaque année, au plus tard le 20 février après le dépôt
de la déclaration n°294 accompagnée obligatoirement des états financiers visés aux
articles 26 et 28 du présent Code.
6‐ Le montant qui sert de base de calcul de l’impôt global forfaitaire est redressé
unilatéralement, sans préavis, par l’administration, en cas de manœuvre frauduleuse ou
de dissimulation.
7‐ Au cours de la première année d’exploitation, l’impôt global forfaitaire est fixé à partir
d’un chiffre d’affaires estimé selon la procédure contradictoire, déterminé sur la base du
chiffre d’affaires prévisionnel fixé au montant de la déclaration fiscale d’existence à
condition de justifier d’une déclaration d’existence et de faire parapher par le service
compétent de l’administration fiscale les registres comptables cités ci‐dessous, dans les
15 jours du début d’activités et à la fin de chaque trimestre de l’année.
9‐ Les deux registres comptables visés à l’alinéa 8 ci‐dessus doivent être conservés dans
les conditions prévues à l’article 31 du CGI, tome 1 et présentés à toute réquisition de
l’administration fiscale, en particulier à des fins de contrôle pour la détermination du
chiffre d’affaires annuel. Lesdits registres doivent être présentés chaque trimestre
auprès de l’administration fiscale pour paraphe.
10‐ Abrogé
Art.28 bis nouveau : Le contribuable soumis au régime du forfait est tenu de déclarer, au
plus tard le 20 du mois suivant la fin de chaque trimestre, de ses fournisseurs de ses
sources d’approvisionnement de marchandises auprès de sa résidence fiscale, selon le
modèle prescrit par l’administration fiscale.
L’inobservation de cette obligation est sanctionnée par une amende de 500.000 FCFA.
Art.30 bis : Obligation de paiement par télé‐déclaration et télé paiement des impôts pour
les entreprises soumises au régime du réel
Les entreprises soumises au régime réel doivent dans le cadre de leurs obligations
fiscales, procéder à la télé déclaration et du télépaiement de leurs impôts, droits et taxes.
De même, en l’absence d’un commissaire aux comptes en leur entité, elles devront faire
attester leurs états financiers par un expert‐comptable.
En cas de conflit sur ces états financiers, l’administration fiscale se référera à ceux
déposés auprès d’elle ou à celle de la centrale des bilans auprès de la BEAC.
Art.120 D nouveau : I. Les personnes morales établies au Congo, dont le chiffre d’affaires
annuel hors taxes ou l’actif brut figurant au bilan est supérieur ou égal à
500.000.000 FCFA, doivent tenir à la disposition de l’administration une documentation
permettant de justifier la politique de prix de transfert pratiquée dans le cadre des
transactions de toute nature réalisées avec des entités juridiques liées, établies ou
constituées hors du Congo.
Au cours d’un contrôle fiscal, si les sommes facturées par l’entreprise étrangère ne
reflètent pas les conditions de pleine concurrence ou ne correspondent pas à la politique
de prix de transfert décrite, ces sommes sont réintégrées au résultat de l’exercice de
l’entreprise établie au Congo.
4. Baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (IS) pour certaines activités
Article 122‐ A (nouveau) : Par dérogation aux dispositions de l’article 122, le taux de
l’impôt sur les sociétés est fixé à :
25 % pour les sociétés se livrant à :
- une activité de micro finance ;
- une activité d’enseignement privé organisée en société.
28 % pour les sociétés se livrant à :
- une activité d’exploitation des mines et des carrières ;
- une activité d’exploitation immobilière.
33 % pour les personnes morales étrangères visées aux articles 126 ter et suivants.
Art.170 : La taxe spéciale sur les sociétés est calculée selon les modalités et les tarifs ci‐
après :
1) La base d’imposition est constituée par le chiffre d’affaires global et les produits et
profits divers réalisés au cours du dernier exercice clos. Elle est arrondie au millier FCFA
inférieur. Par chiffre d’affaires global, on entend le chiffre d’affaires brut réalisé sur
toutes les opérations entrant dans le cadre des activités de la société.
Toutefois :
a) en ce qui concerne les sociétés forestières, le chiffre d’affaires à retenir est celui
obtenu après déduction des frais de transport de la frontière de la République du
Congo avec un État CEMAC, au port d’embarquement ;
b) pour les intermédiaires qui touchent des commissions brutes très faibles dont les
taux sont fixés par les lois et règlements, le chiffre d’affaires de référence est le
montant des commissions perçues ;
c) pour les marketeurs ou distributeurs de produits pétroliers, le chiffre d’affaires à
retenir pour les produits pétroliers à prix contrôlés est le poste frais et marge de
distribution, exclusion faite de tous les autres postes de la structure des prix des
produits pétroliers.
2) Le taux de la taxe spéciale sur les sociétés est fixé à 1 % de la base imposable avec un
minimum de 1 million FCFA quelle que soit la situation de résultats d’exercices.
Toutefois le minimum de perception fixé à l’alinéa précédent est ramené à 500.000 FCFA
pour les sociétés dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 10 millions FCFA.
3) S’agissant des sociétés bénéficiaires d’une exonération totale de l’impôt sur les
sociétés lors d’une prorogation de la convention d’établissement, à ladite convention ou
tout autre texte particulier, le taux de la taxe spéciale sur les sociétés est fixé à 1 % de la
base imposable avec un minimum de perception de 1.000.000 FCFA.
Alinéa 2 Supprimé.
Si ladite cotisation est nulle ou inférieure au montant de la taxe spéciale sur les sociétés,
cette dernière demeure acquise au Trésor. De même, la taxe spéciale sur les sociétés
payée par les personnes morales exonérées de l’impôt sur les sociétés par les textes
particuliers demeure acquise au Trésor.
Le montant de la taxe est doublé pour les contribuables qui ne se sont pas acquittés de
ladite taxe dans les conditions indiquées au premier alinéa du présent article.
Alinéas 7 et 8 : Supprimés.
Pour les entreprises nouvelles la contribution de la patente est assise sur un chiffre
d’affaires prévisionnel déclaré par le patentable.
Art.391 ter (nouveau) Sous peine de sanction prévue à l’article 399 du présent Code,
toute personne physique ou morale régulièrement commise à l’audit des comptes ou à la
revue fiscale d’une entité publique ou privée, est tenue, sur requête de l’administration
fiscale, de communiquer le rapport de ses travaux à l’administration fiscale, dans le délai
de huit jours suivant la réception de la requête.
Dans tous les cas, les dépenses ou versement quelconques, faits en espèces pour un
montant supérieur ou égal à 500.000 FCFA par bénéficiaire, ne sont pas également
déductibles du bénéfice (ancien).
Les charges non payées dans les deux années qui suivent leur comptabilisation sont
rapportées au bénéfice imposable du premier exercice soumis à la vérification de
comptabilité, quand bien même l’exercice de comptabilisation serait prescrit ou déjà
vérifié.
20. Rétrocession des pénalités à la direction générale des impôts et des domaines
(article 461 du CGI. L.F.2013, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020)
2) Il est créé au sein du Trésor public, au profit de l’administration fiscale, un compte des
produits de pénalités, majorations et intérêts de retard rattachés aux impôts et taxes
prévus dans le présent Code.
Les pénalités, majorations et intérêts de retard sont payés distinctement des droits
principaux dont ils découlent par virements bancaires, par chèques certifiés et en
espèces pour les montants n’excédant pas cinq millions FCFA dans le compte courant du
Trésor public.
La part des pénalités revenant à l’État est comptabilisée dans les recettes fiscales à
chaque échéance de réalisation.
Les ouvertures de comptes des collectivités locales dans les banques commerciales se
feront conformément aux dispositions de l’article 80 alinéa 2 de la loi n°36‐2017 du 03
octobre 2017 relative aux lois de finances.
Toutefois, en ce qui concerne l’exercice clos au 31 décembre 2016, ce délai est prorogé
au 31 mai 2021.
11. Délais d’enregistrement des conventions de sûretés et des actes constatant des
privilèges et prêts à l’investissement articles 65 et 71
1. Article 65 (livre 1) : Les actes faits sous signature privée qui porteront transmission
de propriété ou d’usufruit de biens immeubles, et les baux à ferme ou à loyer, sous‐baux,
cessions et subrogations de baux, et les engagements, aussi sous signature privée, de
biens de même nature seront enregistrés dans les trois mois de leur date.
Il en est de même des conventions de sûretés, des actes constatant des privilèges et des
conventions de prêts liées à l’investissement visés à l’article 226 du présent Code au
tome 2.
Pour ceux des actes de ces espèces qui seront passés hors du Territoire et qui seront
relatifs à des biens immeubles situés dans le Territoire, dans l’un des Territoires du
Groupe, le délai sera de six mois.
Article 71 (nouveau) : Doivent être enregistrés dans le délai de trois mois à compter de
leur date tous les actes sous seing privés constatant des conventions synallagmatiques y
compris ceux prévus aux articles 236 et 237, qui ne sont assujettis par les dispositions
existantes à l’enregistrement dans un délai déterminé.
Article 215 bis (nouveau) : Les cessions de créances sur l’État, à l’exclusion des titres
publics à souscription libre émis dans la zone CEMAC, sont assujetties à un droit
d’enregistrement de 15 % liquidé sur la valeur de la créance.
Les titres portant les créances sur l’État sont enregistrés gratis. Les cessions de créances
entre personnes de droit privé sont assujetties à un droit de 4 % liquidé comme prévu
au 1er paragraphe du présent article.
Art.237 quater, CGI, T2, L1 : Les conventions de successeurs, ayant pour effet de
permettre à une personne physique ou morale d’exercer une profession, une fonction ou
un emploi occupé par un précédent titulaire, même lorsque ladite convention conclue
avec ce titulaire ou ses ayants cause ne s’accompagnent pas d’une cession de clientèle,
sont soumises obligatoirement à la formalité d’enregistrement dans les mêmes
conditions applicables aux mutations de propriété à titre onéreux de fonds de commerce
ou de clientèles.
Les droits sont exigibles sur toutes les sommes dont le paiement est imposé, du chef de
la convention, sous quelque dénomination que ce soit, au successeur, ainsi que sur
toutes les charges lui incombant au même titre.
Art.2 (nouveau) : Sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée, en abrégé TVA, les
opérations réalisées à titre onéreux par des personnes physiques ou morale relevant
d’une activité économique.
Art.5 (nouveau) : Sont assujettis à la TVA les personnes physiques ou morales, y compris
les collectivités publiques et les organismes du droit public, qui réalisent à titre habituel
ou occasionnel et de manière indépendante, des opérations imposables entrant dans le
champs d’application de la taxe et accomplies dans le cadre d’une activité économique
effectué à titre onéreux et quel que soit le secteur d’activité.
Les personnes morales de droit privé sont de plein droit assujetties à la TVA quel que
soit leur chiffre d’affaires annuel.
Les personnes morales de droit public ne sont pas assujetties à la TVA pour l’activité de
leurs services administratifs, sociaux, éducatifs, culturels et sportifs lorsque leur non
assujettissement n’entraîne pas de distorsion dans les conditions de la concurrence.
Les personnes physiques sont assujetties à la TVA lorsque leur chiffre d’affaires hors
taxe est supérieur au seuil de 100.000.000 FCFA.
Les assujettis par option sont soumis aux mêmes obligations et aux mêmes règles de
gestion que les assujettis de plein droit.
15‐ Exonérations
1) Les produits du crû obtenus dans le cadre d’activités accomplies au Congo par les
agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les chasseurs.
3) Les opérations suivantes dès lors qu’elles sont soumises à des taxations spécifiques
exclusives de toute taxation sur le chiffre d’affaires :
les ventes de produits des activités extractives ;
les opérations ayant pour objet la transmission d’immeubles par des personnes
autres que les promoteurs immobiliers et passibles de droits d’enregistrement ;
les intérêts rémunérant les emprunts extérieurs ;
les intérêts rémunérant les dépôts auprès des établissements de crédits ou des
établissements financiers par des non professionnels ;
les jeux de hasard et de divertissement ;
les opérations bancaires et les prestations d’assurance et de réassurance ;
les mutations d’immeubles, de droits réels immobiliers et les mutations de fonds de
commerce soumises aux droits de mutation ou à une imposition équivalente.
5) Les importations des biens exonérés dans le cadre de l’article 241 du Code des
Douanes de l’UDEAC, modifié par les Actes 2/92‐UDEAC‐556‐CE‐SE1 du 30 avril 1992 et
2/98‐UDEAC‐1508‐CD‐61 du 21 juillet 1998.
8) Les biens de première nécessité et les médicaments ci‐dessous ainsi que leurs
intrants.
11) Les tranches de consommation d’eau et d’électricité dites sociales au profit des
ménages et qui sont fixées par un texte réglementaire.
13) Les ventes d’articles d’occasion faites par les non professionnels.
15) Les locations de terrains non aménagés et de locaux nus à usage d’habitation
effectuées par les non professionnels de l’immobilier.
17) Les engins, les matériels agricoles ainsi que les intrants agropastoraux et piscicoles.
19) a) Les ventes de marchandises faites dans les boutiques sous douanes agréées. Ces
ventes doivent être faites sur présentation d’une carte d’embarquement ou d’accès à
bord d’un vol international ou d’un navire pour les passagers en partance pour
l’étranger.
c) Toute vente non réalisée dans les conditions édictées ci‐dessus sera considérée
comme faite toutes taxes comprises, la TVA étant due.
Art.8 (nouveau) : Sont soumises à la TVA toutes les affaires réalisées en République du
Congo non comprises dans la liste des exonérations, alors même que le domicile, la
résidence de la personne physique ou le siège social de la personne morale assujettie
serait situé hors des limites territoriales du Congo.
Une affaire est réputée faite au Congo : s’il s’agit d’une vente, lorsqu’elle est réalisée aux
conditions de la livraison au Congo ;
Une affaire est réputée faite au Congo : s’il s’agit d’une prestation de services, lorsque le
service rendu, le droit cédé ou l’objet loué sont utilisés ou exploités au Congo.
Il s’agit notamment :
des locations des moyens de transport ;
des prestations de service se rattachant à un immeuble ;
des prestations culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives et
récréatives, les opérations d’hébergement et vente à consommer sur place ;
des travaux et expertises portant sur les biens meubles corporels ;
Il s’agit notamment :
des cessions et concessions de droits d’auteurs, de brevets, de droits de licences, de
marques de fabrique et de commerce et d’autres droits similaires ;
des locations de biens meubles corporels autres que des moyens de transport ;
des prestations de publicité ;
des prestations des conseillers, ingénieurs, bureaux d’études dans tous les domaines
y compris ceux de l’organisation de la recherche et du développement ;
des prestations des experts‐comptables, des avocats et des conseils juridiques et
fiscaux régulièrement inscrits ;
des prestations des autres professions libérales ;
du traitement de données et fournitures d’information ;
des opérations bancaires, financières et d’assurance ou de réassurance, à l’exception
de la location de coffres‐forts ;
de la mise à disposition du personnel ;
des prestations des intermédiaires qui interviennent au nom et pour le compte
d’autrui dans la fourniture des prestations de services désignées ci‐dessus ;
3) Les commissions sont réputées être perçues au Congo à l’occasion des ventes de titres
de transport par les agences de voyage ou les entreprises ayant une activité de cette
nature quels que soient la destination, le mode de transport ou le siège de la société de
transport.
4) Par exception, en ce qui concerne les transports internationaux, les opérations sont
réputées faites dans l’État du lieu de domicile, ou de résidence du transporteur
individuel ou du siège social de la société, alors même que le principal de l’opération
s’effectuerait hors de cet État.
Art.12 (nouveau) : La base d’imposition est constituée par toutes sommes, valeurs, biens
ou services perçus en contrepartie de l’opération, y compris les subventions ainsi que
tous les frais ou prélèvements de toutes natures y afférents à l’exclusion de la TVA et de
l’ASDI.
17. Liquidation
La déclaration des opérations d’un mois donné doit être déposée au plus tard le 20 du
mois suivant en double exemplaire accompagnée du paiement de la TVA qui est ainsi
reversée spontanément.
Art.33 (nouveau) : La TVA perçue à l’importation est liquidée par l’administration des
douanes et des droits indirects et son recouvrement est assuré par les comptables du
Trésor et le cas échéant, par l’administration douanière.
Pour autoriser la déduction de la TVA, doivent être fournies pour chaque opération :
une déclaration en douane mentionnant le NIU de l’assujetti ;
une quittance délivrée au nom de l’assujetti par le service de recouvrement donnant
le montant de la TVA acquittée.
Par dérogation aux dispositions qui précèdent, les entreprises assujetties qui réalisent
des investissements productifs pour des montants supérieurs à 100.000.000 FCFA
peuvent différer le paiement de la TVA à l’importation à la date du dépôt de la
déclaration mensuelle du mois suivant celui de l’importation.
La TVA dont le paiement est reporté ne peut concerner que les biens d’investissements
prévus dans le cadre d’un plan établi par l’assujetti et visé par l’administration fiscale.
Art.36 (nouveau) : 1) Lorsque le montant de la taxe déductible au titre d’un mois est
supérieur à celui de la taxe exigible, l’excédent constitue un crédit de TVA imputable sur
la taxe exigible sur les périodes ultérieures jusqu’à épuisement, sans limitation de délai.
3) Les crédits de TVA dûment justifiés peuvent faire l’objet d’un remboursement au
profit :
des entreprises exportatrices qui réalisent plus de 80 % de leur chiffre d’affaires sur
les ventes à l’étranger ;
des industriels ayant réalisé des investissements consécutifs à une convention
d’établissement ;
6) En aucun cas, les crédits de TVA ne peuvent être imputés sur des impôts et taxes
autres que la taxe sur la valeur ajoutée.
7) La TVA acquittée en espèces sur toute facture dont le montant est égal ou supérieur à
500.000 FCFA n’est pas remboursable.
Article 8 (nouveau) : 1) Les taux des droits d’accises sont fixés comme suit :
a) tabacs : 16,5 %
b) boissons alcoolisées : 12,5 %
c) produits alimentaires de luxe, parfums et produits cosmétiques, armes et
munitions, bijoux : 25 %
d) véhicules automobiles et motocycles : 15 %
e) appareils servant aux jeux de hasard et de divertissements : 25 %
2) En cas de besoin, une taxation spécifique peut être associée à la taxation ad valorem
ci‐dessus.
21‐ Taxe unique sur les salaires (Loi de finances pour l’année 2012)
Art.8 (nouveau) : 1‐ La taxe unique sur les salaires est répartie comme suit :
Budget de l’État : 60 %
Fonds d’impulsion de Garantie et d’Accompagnement : 20 %
Fonds National d’Appui à l’Employabilité et à l’Apprentissage : 13 %
Agence Congolaise pour l’Emploi : 7 %
2‐ Sans changement.
Article 3 bis (nouveau) : L’impôt est exigible par trimestre selon les règles applicables à
la patente. Le paiement de l’impôt s’effectue en quatre versements égaux aux échéances
suivantes quel que soit son montant :
20 mars ;
20 juin ;
20 septembre ;
20 décembre.
Toutefois, le contribuable qui est en mesure d’acquitter son impôt en une seule tranche
peut le faire par option.
Art.4.‐ Sont également abrogées les lois portant approbation des avenants n°1 à 19 à
ladite convention d’établissement ainsi que les avenants y relatifs.
Alinéa 2 : Les sociétés pétrolières sont soumises à l’impôt sur le revenu des valeurs
mobilières (IRVM) au Congo, dans les limites des taux prévues par les conventions
fiscales signées avec le Congo.
Article 126 quinquies (nouveau) : 1) Les contrats des sociétés pétrolières avec les
personnes morales étrangères (contracteurs) et avec les sous‐traitants pétroliers
doivent être enregistrés moyennant un droit fixe de 1.000.000 FCFA avant leur
exécution.
Toutefois, les bons de commandes passés en l’absence d’un contrat pétrolier de base
sont enregistrés au droit proportionnel de 1 %.
Article 118 F (nouveau) : En ce qui concerne les sociétés pétrolières, tout membre du
contracteur qui cède tout ou partie de ses droits et obligations découlant d’un contrat de
partage de production est assujetti au paiement d’une taxe forfaitaire égale à 10 % en
cas de plus‐value réalisée sur la cession. La plus‐value est la différence entre le prix de
cession obtenu par le cédant et le montant total des coûts restant à récupérer par le
membre du contracteur cessionnaire.
Alinéa 2 : Les sociétés pétrolières sont soumises à la contribution de la patente dans les
conditions de droit commun.
Toutefois, cette contribution n’est exigible qu’à hauteur de 50 % du montant des droits
liquidés.
Alinéa 3 : Les sociétés pétrolières sont soumises à la taxe d’occupation des locaux dans
les conditions de droit commun.
Article 6 (nouveau) : Le taux de la taxe unique sur les salaires est fixé à 7,5 % du salaire
brut. Ce taux est de 2,5 % du salaire brut pour les sociétés pétrolières.
Alinéa 4 : Les actes et mutations opérés par les sociétés pétrolières sont soumis à la
formalité de l’enregistrement dans les conditions de droit commun.
Art.10 (nouveau) : Toute personne physique ou morale redevable de la taxe est tenue de
remettre chaque année avant le 31 janvier, au bureau de l’enregistrement compétent, un
état où figurent les noms, prénoms, domiciles de ses locataires, la période de location et
le détail de la taxe versée sur la base des loyers (charges comprises) de l’année
précédente.
Article 185 ter C CGI‐Tome 1 (nouveau) : 1) Sous réserve des conventions fiscales
internationales, les taux de la retenue à la source sont fixés comme suit :
taux général : 20 %
taux moyen : 10 %
taux réduit 5,75 %
taux spécifique : de 5 %
3) Le taux moyen s’applique aux rémunérations des prestations ponctuelles versées aux
entreprises non domiciliées ou non résidentes au Congo :
Cette liste peut faire l’objet d’une mise à jour par arrêté conjoint du Ministre en charge
de la ressource et le Ministre en charge des finances.
Toutefois, sont exonérés du droit de sortie, les produits transformés d’origine congolaise
issus de l’ouvraison ou de la transformation des produits d’origine et/ou des produits
d’origine tierce, à l’exception des produits transformés soumis au taux de 4 % et passible
de la taxe à l’exportation.
Position tarifaire Identification du Produit
1) Semences végétales
1209.11.00.000 à Semences
Les matériels techniques cités ci‐dessous ainsi que ceux figurant sur la liste de l’annexe
II de l’Acte 2‐98‐UDEAC‐1508‐CD‐61 du 21 juillet 1998, importés temporairement pour
les opérations pétrolières, sont admis au bénéfice du régime de l’Admission Temporaire
Normale (ATN) avec dispense de caution. Il s’agit de :
Appareils, bateaux et barges de forage ;
Barges de travail, barges de base vie, bateaux de livraison, vedettes de tous tonnages,
embarcations de liaison et bateaux de sauvetage ;
Aéronefs ;
Véhicules spéciaux au sens du 87‐05 ;
Les matériels, équipements et les consommables non repris à l’annexe II de l’acte 2/98‐
UDEAC‐1508‐CD du 21 juillet 1998, ni sur les listes, ni sur les listes fixées par voie
réglementaire, sont soumis au régime de droit commun. Cette liste fera l’objet d’une
actualisation en tant que de besoin.
2. Phase de développement
Les matériels, équipements et consommables non repris sur la liste fixée par voie
réglementaire, importés pendant la phase de développement, sont soumis au paiement
des droits et taxes de douane prévus par les textes en vigueur.
Les matériels, équipements et consommables qui, n’entrant pas dans la catégorie des
biens visés à l’annexe 1, sont destinés et affectés à la production, au stockage, au
traitement, au transport, à l’expédition et à la transformation des Hydrocarbures de la
zone d’exploitation, bénéficient du taux réduit à 5 % du droit de douane et sont soumis à
la redevance informatique et aux taxes communautaires. La liste de ces matériels,
équipements et consommables sera fixée et actualisée en tant que de besoin par voie
réglementaire.
Admission Temporaire
Les matériels, équipements et consommables non repris sur la liste fixée par voie
réglementaire, importés pendant la phase d’exploitation ou de production, sont soumis
au paiement des droits et taxes de douane prévus par les textes en vigueur.
Cette liste qui peut faire l’objet en tant que de besoin d’une actualisation, peut faire
l’objet de mise à jour périodique, par voie réglementaire, pour tenir compte de
l’évolution technologique.
1. Opérations de sous‐traitance
Les exportations des hydrocarbures bruts gazeux bénéficient de la franchise des droits
de sortie et sont soumis à la redevance informatique.
Article 3 (nouveau) : Les projets liés au Hub Numériques sont exonérés de toutes taxes.
Art.7 (nouveau) : Le taux de cette redevance est de 1 % sur toutes les transactions
financières électroniques.
Art.1.‐ Il est institué une redevance dans le secteur de l’économie numérique dénommée
« Timbre électronique » (TE), imposable aux opérateurs économiques, aux
établissements commerciaux, aux particuliers et aux organismes publics, ayant réalisé
une transaction électronique en vue de faciliter la dématérialisation des documents.
Il est fait obligation à tout contribuable de faire certifier tout acte émis à un tiers d’une
valeur minimale de 5.000 FCFA par plateforme d’horodatage et de certification en
vigueur. Cette certification se fait par le biais du Timbre Électronique.
La Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) et l’Agence de Régulation des
Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), sont chargées de la mise en
œuvre de la présente disposition.
Art.3.‐ Le produit des différents impôts et taxes (TVA, CA, Taxe d’abonnement aux
chaines de télévision, RAV, TE), prélevé automatiquement par les plateformes de
télépaiement, est reversé directement dans le compte du Trésor public.
Art.4 (nouveau) : A partir de janvier 2021, tous les terminaux d’accès électroniques
importés en République du Congo sont exonérés de tous impôts et taxes.
Art.3 : Les droits fonciers exceptionnels sont intitulés et établis comme suit :
4) Frais forfaitaires des travaux cadastraux de mise à jour d’une propriété titrée :
100.000 FCFA.
5) Frais forfaitaires des travaux d’aménagement des espaces des terres et terrains par
l’agence foncière pour l’aménagement des terrains
zones urbaine et périurbaine : 1.000 FCFA/ha
zone rurale : 1.000 FCFA/ha
6) Loyer annuel sur les baux emphytéotiques des propriétés non bâties du domaine
privé de l’État, des collectivités locales et des établissements publics
zone 1 : Centres villes des communes de plein exercice : 6.000 FCFA/m²
zone 2 : Arrondissements non périphériques des communes de plein exercice :
5.000 FCFA/m²
zone 3 : Arrondissements périphériques des communes de plein exercice :
4.000 FCFA/m²
zone 4 : Chefs‐lieux de districts : 3.000 FCFA/m²
zone 5 : Villages (terres de mise en valeur agricole et pastorale) : 1.000 FCFA/ha
7) Loyer annuel sur les baux emphytéotiques des propriétés bâties du domaine privé de
l’État, des collectivités locales et des établissements publics
zone 1 : Centres villes des communes de plein exercice : 20.000 FCFA/m²
zone 2 : Arrondissements non périphériques des communes de plein exercice :
15.000 FCFA/m²
zone 3 : Arrondissements périphériques des communes de plein exercice :
10.000 FCFA/m²
zone 4 : Chefs‐lieux de districts : 5.000 FCFA/m²
zone 5 : Villages : 500 FCFA/m²
8) Loyer annuel sur les autorisations expresses d’occuper les propriétés du domaine
public de l’État, des collectivités locales et des établissements publics
zone 1 : Centres villes des communes de plein exercice : 3.000 FCFA/ha
zone 2 : Arrondissements non périphériques des communes de plein exercice :
2.500 FCFA/ha
zone 3 : Arrondissements périphériques des communes de plein exercice :
2.000 FCFA/ha
zone 4 : Chefs‐lieux de districts : 1.500 FCFA/ha
zone 5 : Villages (terres de mise en valeur agricole et pastorale) : 1.000 FCFA/ha
46. Redevance sur les travaux d’aménagement des espaces de terre (Loi n°27‐2011 du
03 juin 2011, portant création de l’Agence Foncière pour l’Aménagement des Terrains)
Art.14 (nouveau) : La redevance sur les travaux d’aménagement des espaces de terre est
déterminée en fonction des paramètres ci‐après :
montant forfaitaire de régularisation de l’ordre de 7.500.000 FCFA relatif aux
aménagements des espaces de terre antérieurs au 31 décembre 2020 de chaque
projet d’exploitation forestière, minière, pétrolière ;
50 FCFA/m² en milieu rural pour les constructions pérennes pour les nouveaux
projets d’exploitation forestière, minière et pétrolière ;
50 FCFA/m² en milieu rural et 500 F/m² en milieu urbain et périurbain pour tout
autre type travaux d’aménagement ;
1.000 FCFA par hectare sur la superficie de la zone d’exploitation forestière annuelle
Assiette Annuelle de Coupe, Volume Maximum Annuel ;
200.000 FCFA par hectare ou par parcelle de coupe rase des plantations forestières.
Art.trente‐neuvième.‐ Les dispositions fiscales nouvelles sont établies ainsi qu’il suit :
Art.4.‐ Le taux de la taxe est égal à 0,5 % applicable à la base indiquée à l’article 3 ci‐
dessus.
Art.127 quinquiès : A compter du 1er janvier 2021, toute société ou entreprise admise à
l’un des régimes dérogatoires autorisés, à savoir, le régime de contrat de partage de
production ou le régime des conventions d’établissement, ne peut plus bénéficier d’un
autre privilégié.
Art.47 (nouveau) : A compter du 1er janvier 2021, les entreprises nouvelles créées,
déclarées à l’Agence Congolaise pour la Création des Entreprises, inscrites et suivies par
les centres de gestion agréés (CGA) et les incubateurs d’entreprises, bénéficient :
Le bénéfice de ces mesures est réservé aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel
est inférieur à 100 millions FCFA pendant la période indiquée.
Sont également éligibles à ces mesures, les entreprises individuelles, les sociétés de fait
ou toute entreprise ayant moins de cinq ans d’activité et se trouvant en difficulté, à
condition qu’elles soient déclarées à l’Agence Congolaise Pour la Création des
Entreprises pour l’obtention du label exonération.
4. Les états financiers présentés par les structures d’encadrement ci‐dessus citées ne
peuvent donner lieu au bénéfice de ces mesures que s’ils sont authentifiés par un expert‐
comptable inscrit au tableau de l’ordre des experts‐comptables du Congo.
Ces structures, à savoir, les CGA et les incubateurs, sont exemptées de paiement de tous
impôts et taxes sur les opérations d’encadrement et d’accompagnement des entreprises
50. Délimitation du champ des biens éligibles aux avantages douaniers de la charte des
investissements
Pour l’agrément des entreprises aux régimes de la loi n°06‐2003 du 18 janvier 2003
portant charte des investissements, le champ des biens éligibles aux avantages
douaniers concédés dans les conventions d’établissement, en application du décret
n°2004‐30 du 18 février 2004, est délimité aux seuls biens qui ont un lien direct avec
l’exercice de l’activité agréée.
A cet effet, les biens éligibles aux avantages douaniers concédés dans les conventions
d’établissement sont ceux dont la liste est approuvée conjointement par les services
techniques du Ministère en charge de la ressource et du Ministère en charge des
finances.
Toutefois, sont exclus des avantages douaniers susceptibles d’être concédés à toute
entreprise agréée à la charte des investissements, les biens repris ci‐dessous :
le matériel et les fournitures de bureau ;
les véhicules de tourisme de la position 87.03, à l’exclusion des véhicules pick‐up
double cabine comprenant une benne arrière, destinés aux entreprises dont les
unités de production sont implantées dans les zones enclavées (sociétés agricoles,
forestières, minières, etc.) ;
le matériel de transport de la section XVII du tarif CEMAC, destiné au transport du
personnel des entreprises, ainsi que leurs parties et pneumatiques ;
les véhicules usagés du chapitre 87 ;
les conteneurs « dernier voyage » de la position 8609.00.00.000, à l’exclusion de ceux
destinés au transport des marchandises par les sociétés du secteur des transports ;
les aliments ;
les articles d’hygiène destinés à l’usage individuel des clients ou à l’entretien des
équipements et locaux des entreprises agréées (papier hygiénique, savons, brosses à
dents, dentifrices, produits chimiques, etc.) ;
les tenues de travail et équipements de protection individuelle (vêtements,
chaussures, casques, lunettes, etc.) ;
les articles publicitaires de toute nature ;
les meubles, tes ameublements, les appareils électro‐ménagers, les appareils
électroniques et les appareils de conditionnement d’air de type monobloc et split
système, destinés aux bureaux et logements du personnel ;
les biens constitutifs de l’investissement et du stock, propriété des prestataires de
service et des sous‐traitants des entreprises agréées.
51‐ Régimes douaniers applicables aux activités du secteur amont des hydrocarbures
Les régimes douaniers applicables aux activités du secteur amont des hydrocarbures
sont ceux prévus par le Code des douanes CEMAC et le Code des hydrocarbures,
conformément aux annexes ci‐dessous :
Les matériels techniques cités ci‐dessous ainsi que ceux figurant sur la liste de l’annexe
II de l’Acte 2‐98‐UDEAC‐1508‐CD‐61 du 21 juillet 1998, importés temporairement pour
les opérations pétrolières, sont admis au bénéfice du régime de l’Admission Temporaire
Normale (ATN) avec dispense de caution.
Il s’agit de :
Appareils, bateaux et barges de forage ;
Barges de travail, barges de base vie, bateaux de livraison, vedettes de tous tonnages,
embarcations de liaison et bateaux de sauvetage ;
Aéronefs ;
Véhicules spéciaux au sens du 87‐05 ;
Plus généralement, tous les matériels et équipements importés temporairement par
l’opérateur dans le cadre des activités amont du secteur des hydrocarbures.
Les matériels, équipements et les consommables non repris à l’annexe II de l’acte 2/98‐
UDEAC‐1508‐CD du 21 juillet 1998, ni sur les présentes listes approuvées par la
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects, sont soumis au régime de droit
commun. Il s’agit notamment de :
Matériels et équipements à usage domestique ;
Vivres (nourritures) et boissons et autres biens de consommation courante ;
Équipements électroniques ;
Vaisselle et vêtements ;
Équipements de provision de bureau ;
Appareils électriques, outils destinés aux ateliers (marteaux, tourne vis, pinces
etc...) ;
Équipement de climatisation domestique ou pour bureau exception faite aux
appareils et équipements de climatisations pour locaux sur sites pétroliers ;
Matériels et fournitures de bureau, autres que ceux spécifiés au paragraphe A3 du
point II ;
Véhicules de tourisme au sens du 87‐03 (voitures et tout terrain 4x4) du genre Land
Cruiser Vx, V8, Nissan. Pajero, Suzuki, Vitara, Toyota, Runner, Prado, etc. ;
Pièces détachées des véhicules de tourisme ;
Climatiseurs destinés aux bureaux et logements ;
Tous matériels équipements, pièces détachées et accessoires destinés aux logements
du personnel de l’opérateur « Catering » destiné aux appareils, bateaux et barges de
forage et aux barges de travail, barges de base vie, aux sites pétroliers d’exploration,
de production, de traitement et de stockage ;
Les matériels, fournitures, produits à usage courant n’ayant aucun lien direct avec la
prospection, l’exploration ou la recherche des produits pétroliers.
Les matériels, équipements et consommables qui, n’entrant pas dans la catégorie des
biens visés à l’annexe I, sont destinés et affectés à la production, au stockage, au
traitement, au transport, à l’expédition et à la transformation des Hydrocarbures de la
zone d’exploitation, bénéficient du taux réduit à 10 % du droit de douane et sont soumis
à la redevance informatique et aux taxes communautaires.
Les listes ci‐dessus, qui ne sont pas limitatives, peuvent faire l’objet de mise â jour
périodique pour tenir compte de l’évolution technologique.
Au titre de l’année 2021, les collectivités locales bénéficient, le cas échéant en rapport
avec le transfert des compétences, du concours financier de l’État dans les limites des
contraintes budgétaires.
Art.1.‐ Il est institué un guichet unique de paiement des impôts placé sous la tutelle du
Ministre en charge des finances et du budget.
Art.2.‐ Le paiement de tous les impôts, redevances, droits, taxes et droits de douanes est
effectué auprès dudit guichet, sans tenir compte de la résidence fiscale.
Art.3.‐ L’acquittement des impôts, redevances, droits, taxes et droits de douanes par la
procédure de droit commun demeure applicable dans tes localités non desservies par le
guichet unique.
1.1. Les recettes de l’État sont encaissées à leur montant brut, sans déduction de coût
d’opération ou de service lié à leur génération.
1.2. Les impôts, taxes et autres droits dus à l’État pour lesquels certains contribuables
sont exonérés conformément à la charte des investissements et aux accords entre le
Congo et ses partenaires, sont retracés dans la comptabilité de l’État.
1.3. Les recettes pétrolières sont issues de la vente de la part de pétrole brut revenant à
l’État réalisée par les sociétés pétrolières, notamment la société nationale des pétroles
du Congo, conformément aux accords, contrats et conventions en vigueur.
Les sociétés pétrolières sont tenues de transférer le produit de la vente sur les comptes
du trésor public, trente jours après la date d’émission du connaissement. De même,
qu’elles adressent à l’ordonnateur principal des recettes de l’État, avant le 15 janvier de
l’exercice en cours, les prévisions sur l’ensemble des quantités et sur les dates
auxquelles elles les vendront dans l’année.
1.4. Les déclarations relatives aux revenus des activités de l’amont pétrolier, des droits
prévues dans le Code minier et les conventions relatives au secteur minier ainsi que
celles se rapportant au secteur forestier sont renseignées dans le système de paiement
des créances de l’État (SYSPACE) mis en place par le ministère chargé des finances. Il en
est de même pour les déductions opérées sur les droits de l’État dans les secteurs ci‐
dessus cités.
1.5. L’affectation des recettes de l’État à un organisme public ou à une collectivité locale
est effectuée par le trésor public et non par déduction des recettes collectées par
l’organisme public ou par la collectivité locale.
1.7. La situation hebdomadaire des recettes fiscales et douanières est réconciliée avec le
trésor public sur la base caisse. Tous les mois, au plus tard le 5 du mois suivant, la
situation mensuelle est réconciliée sous la supervision de l’inspection générale des
finances assistée de la direction des études et de la planification du Ministre en charge
des finances.
2.1. Les taxes, redevances et autres droits exigibles perçus au titre de l’exploitation des
domaines hors pétrole sont constatés, liquidés et émis par l’administration fiscale au vu
des déclarations souscrites par les redevables.
2.2. Il est institué une concertation entre le ministère de tutelle de chaque domaine et le
ministère en charge des finances en vue de fixer les règles de constatation de l’assiette et
de liquidation des droits.
3.1. Les impôts et taxes encaissés par le trésor public par l’intermédiaire des
établissements bancaires le sont selon les modalités ci‐après :
le contribuable muni de sa déclaration fiscale auto‐liquidée en trois exemplaires,
visée par les services fiscaux, se présente à la banque et donne l’ordre de virer, dans
le compte courant du trésor public à la Banque des États de l’Afrique Centrale, le
montant des impôts et taxes à payer. Il retire l’orignal de sa déclaration et l’avis
d’opération ;
l’établissement de crédit, par le débit du compte du contribuable, crédite le compte
courant du trésor public ouvert dans les livres de la Banque des États de l’Afrique
Centrale ;
le trésor public, au vu de son relevé de compte et de la déclaration fiscale du
contribuable visée par les services fiscaux, délivre quittance au contribuable ;
à la fin du mois, les services du trésor envoient un état récapitulatif des impôts et
taxes recouvrés en vue d’établir des titres de perception de régularisation.
3.2. La taxe sur la valeur ajoutée, les centimes additionnels et autres redevances
collectés par les entreprises d’État, les établissements publics, les collectivités locales,
sont recouvrés par les comptables publics.
4.1. Les valeurs en douane retenues par les sociétés d’inspection agréées servent de
référence pour le calcul des droits de douanes.
4.2. Les marchandises non inspectées avant embarquement et celles bénéficiant des
exonérations réglementaires sont soumises aux formalités d’inspection à destination.
4.3. Les produits et matériels pétroliers exonérés des droits et taxes de douane sont ceux
prévus à l’acte 2/98‐UDEAC‐1508‐CD‐61 du 21 juillet 1998 portant modification de
l’acte 2/92‐UDEAC‐556‐CD‐SE1 du 30 avril 1992 et son annexe.
4.5. Tout prélèvement non conforme aux lois et règlements en vigueur ne peut être
effectué à l’occasion du dédouanement des marchandises importées.
4.6. A ce titre, sont interdits les prélèvements effectués avant, pendant ou après les
opérations d’importation et d’exportation pour :
la gendarmerie ;
la marine nationale ;
la police nationale et la direction de la surveillance du territoire ;
les services de santé ;
les services de l’économie forestière ;
les services de l’agence nationale de l’aviation civile ;
les frais de livraison en zone urbaine ;
les frais de dépôt de la déclaration au secrétariat du chef de bureau (section des
écritures) ;
les frais de passage informatique ;
les frais de dépotage ;
les frais d’autorisation de dépotage ;
les frais supportés par la brigade mobile dans le suivi du dédouanement ;
les frais de traitement de la déclaration en douane par l’inspecteur de visite et sa
hiérarchie ;
les frais de délivrance du bon à enlever (BAE) par l’inspecteur de visite ;
les frais d’examen de la déclaration par le divisionnaire de la surveillance douanière ;
la caution de garantie avant le scanning ;
les frais de contrôle à la tente de la brigade commerciale dans la zone logistique ;
4.7. Les taxes communautaires (TCI, CCI, taxe OHADA et CIA) sont liquidées et émises
par les services de douane. Elles sont recouvrées et gérées par le trésor public.
4.9. Les logiciels, redevances, droits d’usage, licences et mises à jour sont soumis aux
modalités de dédouanement ci‐après quel que soit le moyen d’entrée en République du
Congo :
4.9.1. Les logiciels importés contenus dans un support sont déclarés à la position
tarifaire dudit support. Dans ce cas, leur valeur imposable en douane est constituée du
coût de ce support auquel s’ajoute celui du logiciel ;
4.9.2. Par contre, les logiciels importés à travers les machines automatiques de
traitement de l’information et des unités de mémoire des positions tarifaires
8471.30.00.000 (transposition du tarif des douanes version 2017) à 8471.90.00.000 font
l’objet de classements distincts. Les machines et les unités sont classées à leur position
tarifaire spécifique. Les logiciels quant à eux sont classés séparément à la position
tarifaire 8523.80 00.200 (Autres logiciels) qui relève de la troisième catégorie du tarif
extérieur commun ;
4.9.4. Pour ce qui est de redevances, licences, mises à jour et droits d’usage, leur coût est
à intégrer dans la valeur en douane des marchandises importées ou à importer
auxquelles ils se rapportent lorsqu’ils constituent une condition de la vente desdites
marchandises. Dans ce cas, leur valeur est intégrée à celle de ces marchandises
importées qui, seules, font l’objet de classement tarifaire. A cet égard, les ajustements
doivent être faits conformément aux dispositions combinées des articles 27 et 43 du
Code des Douanes CEMAC.
4.10. Tout acte juridique (réglementaire, conventionnel, etc.) ou, d’une manière
générale, tout acte de quelque nature qu’il soit, contenant des dispositions dérogatoires
à la réglementation douanière de la CEMAC, doit être revêtu du contreseing du Ministre
en charge des finances.
Les avantages douaniers qui n’ont pas obéi à cette procédure doivent être attestés par le
Ministre en charge des finances pour leur application par les services des douanes.
4.11. Pour les besoins de suivi, de sécurisation des recettes et de facilitation des
opérations de dédouanement, la gestion des privilèges douaniers dérogatoires au tarif
des douanes CEMAC, accordés aux importateurs et exportateurs en application des
dispositions douanières contenues dans les traités et accords multilatéraux ou
bilatéraux, le Code des douanes CEMAC et les textes de portée nationale, se fera
désormais au moyen d’un module automatisé du système d’information des douanes.
5.1. Les régisseurs des recettes de service et de portefeuille après encaissement des
recettes délivrent une quittance à la partie versante.
5.2. Les droits d’autorisation de transport terrestre sont acquittés au même moment et
dans les mêmes conditions que ceux relatifs à la taxe de roulage.
5.3. L’autoconsommation des recettes de service est prohibée ; seule est autorisée
l’autoconsommation des recettes de service réalisées par les structures de santé. Leur
gestion est assujettie aux règles de la comptabilité publique et transmise au trésor
public pour prise en charge dans la comptabilité de l’État.
5.7. Les comptables publics sont chargés des opérations de gestion, de conservation, de
contrôle et de comptabilité des titres et valeurs de l’État, notamment les timbres, les
tickets et les vignettes.
5.8. Les documents sécurisés tels que le passeport, le timbre fiscal, le permis de
conduire, la carte grise et la carte nationale d’identité dont la garde et la conservation
sont confiées au trésor public, feront l’objet de commandes spéciales auprès des
fournisseurs agréés par l’État.
6.1. Les conditionnalités contenues dans les différentes conventions signées avec les
donateurs sont à respecter avec rigueur.
6.2. Les ressources issues de l’initiative pays pauvres très endettés sont destinées à
financer les projets de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’électricité, de
l’assainissement et des travaux publics.
7.1. Les titres de perception des recettes émis par les ordonnateurs des recettes sont
pris en charge par les comptables assignataires de ces recettes qui adressent les avis
d’imposition aux contribuables.
7.3. Aucun effet bancaire ou postal ne peut être établi à l’ordre d’une personne ou d’une
administration publique autre que le trésor public.
7.4. Pour l’encaissement des recettes publiques par chèques certifiés, les directeurs
départementaux du trésor sont tenus de :
centraliser, au profit du trésor public, tous les chèques certifiés disponibles dans !es
postes comptables relevant de la circonscription comptable de leur compétence ;
Le chèque émis à l’ordre du trésor public n’est pas endossable au profit d’un tiers. Le
comptable public qui reçoit le chèque et établit la quittance ou tout autre document en
tenant lieu, doit mentionner au verso du chèque l’objet du paiement, la date et le numéro
de la quittance émise en contrepartie.
7.5. Le redevable de l’État peut, dans les conditions définies par la réglementation en
vigueur, s’acquitter de sa dette par remise d’effets de commerce ou d’obligations
cautionnées.
Le paiement d’une dette par le contribuable donne lieu à la délivrance d’une quittance
pour la somme versée et à l’émargement du titre de perception de recette.
La quittance signée par le comptable public est automatisée ou manuelle. Elle est
extraite d’un registre. Elle a le même numéro et la même date que la pièce justificative
de la recette.
7.7. Le comptable public peut constater et encaisser les recettes sans émission préalable
du titre de perception.
7.8. Le privilège du trésor s’exerce, suivant chaque type de recette, sur les meubles et
autres effets mobiliers appartenant aux redevables, quel que soit le lieu où ils se
trouvent.
Les hypothèques tenues par le trésor public sont inscrites au bureau de la conservation
des hypothèques à partir de la date à laquelle le contribuable a encouru une majoration
ou une pénalité pour défaut d’acquittement.
1.1. Les procédures d’exécution des dépenses de l’État sont édictées par les dispositions
de la loi organique n°36‐2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances et des
décrets n°2018‐67 du 1er mars 2018 portant règlement général sur la comptabilité
publique, n°2009‐230 du 30 juillet 2009 réglementant les modalités d’exécution des
dépenses de l’État et n°2009‐156 du 20 mai 2009 portant Code des marchés publics
ainsi que d’autres textes subséquents.
1.5. Les dépenses sont réglées suivant l’ordre d’arrivée des titres de dépense au trésor
public, en application de la méthode « premier arrivé, premier payé ».
1.6. Le règlement des dépenses en espèces par le trésor public est assorti de la
délivrance d’un ticket de caisse en deux exemplaires : le primata conservé à la caisse et
joint au titre de règlement et le duplicata remis au bénéficiaire.
1.7. Aux termes des dispositions de l’article 48 du décret n°2018‐67 du 1er mars 2018
portant règlement général sur la comptabilité publique, aucune procédure dérogatoire
d’exécution des dépenses n’est autorisée.
Les frais de transport engagés en procédure simplifiée concernent uniquement ceux liés
aux missions de service. Les autres frais de transport doivent être engagés selon la
procédure normale.
1.8. Il est prescrit aux administrateurs des crédits ou à leurs mandataires l’élaboration
des plans d’engagement mensuels et annuels des dépenses.
1.9. Afin d’assurer la régulation des crédits budgétaires, les autorisations d’engagement
sont notifiées à tous les gestionnaires de crédits en tenant compte de la trésorerie. Une
dépense non expressément autorisée par notification de l’ordonnateur ne saurait être
engagée. Aucune dépense non prévue ne peut être exécutée.
1.10. Les dépenses de l’État sont engagées, liquidées par les administrateurs de crédits
ou gestionnaires de crédits, contrôlées par le directeur général du contrôle budgétaire
ou ses délégués, ordonnancées par le directeur général du budget et ses mandataires,
prises en charge et payées par le comptable principal du budget de l’État et ses
mandataires.
Les engagements des dépenses de l’État sont effectués toutes taxes comprises.
1.11. Pour l’engagement des frais de mission à l’intérieur, les ordres de service doivent
être dûment revêtus des visas techniques prévus à l’article 20 du décret n°94‐8 du 27
janvier 1994 fixant le régime des indemnités de déplacement des agents de l’État.
1.12. Toute dépense doit être conforme aux inscriptions budgétaires détaillées dans les
annexes du budget et correspondre à un objet précis.
1.13. Les plans d’engagement et les plans de passation des marchés sont mis à la
disposition de tous les acteurs de la chaîne de la dépense.
Les plans de passation des marchés sont élaborés par les cellules de passation des
marchés en conformité avec les autorisations d’engagement notifiées.
1.14. L’appel d’offres pour toute commande publique des biens et services est la règle.
1.17. Le marché soumis à l’approbation du Ministre en charge des finances doit, selon le
secteur d’activité concerné, être préalablement soumis à l’avis d’une des commissions
spécialisées prévues aux articles 7, 8, 17 et 18 du décret 2009‐159 du 20 mai 2009
portant attributions, organisation et fonctionnement de la direction générale du contrôle
des marchés publics.
1.18. L’acquisition des terrains et propriétés pour l’État par les administrations
publiques doit se faire avec le concours de l’administration foncière.
1.21. La personne responsable des marchés publics, outre la nomination des membres
de la cellule de gestion des marchés publics instituée auprès du maître d’ouvrage : veille
à leur maintien en poste dont la durée aux fonctions est fixée à trois ans suivant les
dispositions de l’article 4 du décret n°2009‐161 du 20 mai 2009 portant organisation et
fonctionnement de la cellule de gestion des marchés publics.
1.22. La présentation des projets dans le plan de passation des marchés se fait selon un
regroupement par nature de prestations.
1.23. En vue de garantir la traçabilité de la gestion des marchés publics et d’en renforcer
le contrôle, il est institué le partage des données comptables entre la direction générale
du contrôle des marchés publics et les acteurs de la chaîne de la dépense à tous les
niveaux.
En outre, la direction générale du contrôle des marchés publics est dorénavant associée
aux opérations de réception des commandes publiques.
1.24. Les marchés publics sont approuvés par le Ministre en charge des finances seul, à
l’exception de ceux du ministère des finances qui sont approuvés par le Ministre en
charge du plan.
1.25. Les projets des maîtres d’ouvrage gérés en régie sont soumis au contrôle a priori
de la direction générale du contrôle des marchés publics.
1.26. La procédure relative au remboursement des trop perçu sur les loyers, découlant
de l’attribution de logements de service aux agents de l’État par la direction centrale des
logements et bâtiments administratifs (DCLBA), se décrit ainsi qu’il suit :
Du fait générateur
1. La procédure de remboursement pour trop perçu est déclenchée sur requête d’un
ancien occupant de logement, détenteur d’un certificat de non logement (CNL), ayant
constaté la poursuite du prélèvement de la charge du loyer sur son traitement mensuel.
2.1.1.1. Les charges financières de la dette sont constituées essentiellement des intérêts
échus.
2,1.2.2. La prise en solde d’un agent de l’État est fonction d’un dossier constitué de :
décret ou arrêté d’intégration/engagement ;
note de service portant affectation ;
certificat de prise de service ;
attestation de présence au poste ;
extrait d’acte de naissance ;
relevé d’identité bancaire (le cas échéant).
4. Elle est exigée au moment de la prise en charge en solde de l’agent de l’État, aux fins
de rapprochement avec le dispositif du texte de recrutement publié, réputé identique à
celui de la maquette.
5‐ Seule la maquette produite par les services de la direction générale du budget fait foi
pour la prise en charge en solde d’un agent de l’État.
Cette modification n’est acceptée que pour une année supplémentaire, si le délai prévu
ci‐dessus est dépassé. Toute demande de modification d’identification non conforme aux
dispositions supra est frappée de forclusion.
1‐ La prise en charge en solde d’un agent de l’État est prescrite dans un délai de trois ans
suivant l’exercice budgétaire d’ouverture du poste correspondant au budget de l’État.
2‐ De manière générale, toute prise en charge en solde motivée par une prise de service
tardive n’est pas autorisée. Toutefois, n’est uniquement admise que la prise en charge en
solde tardive d’un agent de l’État justifiée par un motif lié à la survenue d’une maladie de
nature â empêcher durablement la prise de service de celui‐ci dans la période de
recrutement de l’agent.
3‐ La prise en charge en solde tardive d’un agent de l’État justifiée par tout autre motif
que la survenue d’une maladie, n’est autorisée que par une décision d’un tribunal
compétent siégeant en matière administrative.
2.1.2.6. Le traitement de la solde des agents de l’État par la direction générale du budget
fait l’objet de modalités suivantes :
2.1.3.2. Les prix de biens et services consommés par l’État doivent être en conformité
avec les prix de référence de l’État. La direction générale du contrôle budgétaire est
tenue de veiller à cette conformité et à l’actualisation du registre des prix de référence.
2.1.3.5. Les lignes concernant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les centimes
additionnels sur la TVA ne figurent pas sur la facture émise par un vendeur ou un
fournisseur dont te régime d’imposition est celui des petites et des très petites
entreprises. Le régime du forfait est celui selon lequel :
le chiffre d’affaires maximum annuel du vendeur ou fournisseur est inférieur à 100
millions FCFA tel que déclaré par le contribuable ;
la tenue de la comptabilité est réduite à deux registres (achats et ventes) du fait de
l’absence de présentation des états financiers ;
l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur le bénéfice est l’impôt global forfaitaire (IGF).
2.1.3.6. La gestion des crédits des services déconcentrés et décentralisés de l’État est
assurée de la manière suivante :
A. Au niveau du département :
engagement par le directeur départemental de chaque ministère concerné
(gestionnaires des crédits), d’une part, et par le directeur du budget départemental
de la collectivité locale concernée (gestionnaire des crédits du budget local), d’autre
part ;
contrôle de l’engagement et de la liquidation par le directeur départemental du
contrôle budgétaire ou par le délégué du contrôle budgétaire affecte à demeure ;
mandatement par le directeur départemental du budget de l’État (ordonnateur
secondaire : mandataire de l’ordonnateur délégué) ;
prise en charge et paiement par le directeur départemental du trésor (comptable
secondaire du comptable principal de l’État.
Le percepteur du district est le bénéficiaire de tous les ordres de paiement émis par le
directeur départemental du budget de l’État sur la base des arrêtés préfectoraux portant
ouverture des caisses de menues dépenses au profit des services déconcentrés du
district ou de la sous‐préfecture.
1. Caisses d’avance
La gestion des caisses d’avance de grande importance (celles relatives notamment aux
fêtes et manifestations publiques, aux calamités, aux conférences, aux rencontres
internationales organisées au Congo et à l’étranger) est assurée par les régisseurs de
caisse désignés par arrêté du Ministre des finances.
Le montant annuel des menues dépenses ne doit pas dépasser 10.000.000 FCFA par
ligne budgétaire. Le plafond d’une caisse de menues dépenses est fixé à 3.000.000 FCFA.
Il est autorisé par année au maximum quatre caisses de menues dépenses.
2.1.4.1. Les crédits relatifs aux autres dépenses administrés par le Ministre en charge
des finances sont composés de :
consommations publiques (eau, électricité, téléphone) ;
fêtes et cérémonies publiques ;
assurance ;
frais d’actes et de contentieux et de responsabilité civile de l’État ;
frais financiers et bancaires autres que les charges financières de la dette ;
prestations de certains services à l’État ;
dotations pour dépenses éventuelles et imprévues.
2.1.4.3. Les factures de professionnels libéraux (notamment les avocats, les notaires,
etc.) sont soumises à une retenue à la source de 5 % du montant hors taxe
conformément à l’article 183 du CGI, tome 1. En contrepartie de cette retenue une
attestation y relative est délivrée par le trésor public au professionnel concerné. Cette
retenue est automatisée dans Système Intégré de Gestion des Finances Publiques
(SIGFIP).
2.1.4.5. Les crédits alloués à des dépenses ayant fait l’objet de contrats conclus sans le
contreseing du Ministre en charge des finances, ne doivent pas être engagés.
2.1.5.1. Les gestionnaires de crédits des organismes publics et des projets subventionnés
sont tenus de joindre au dossier des salaires, entre autres pièces justificatives, l’état
Chaque élément de rémunération (salaire net, IRPP, TOL, charges sociales et autres
retenues) fait l’objet de l’émission d’un mandat de paiement.
2.1.52. Les salaires des agents émargeant aux dépenses de transferts sont mandatés au
nom du trésor public et payés par le comptable principal du budget de l’État sur la base
d’un état représentant la déclaration mensuelle des salaires, dans les mêmes conditions
que la dépense du personnel ci‐dessus.
2.1.5.3. L’exécution des dépenses budgétaires relevant des dépenses des transferts sous
la forme de subventions de fonctionnement allouées à certaines structures
administratives, est assujettie aux prescriptions ci‐après :
1° toute subvention allouée à une structure administrative est accordée par un texte
réglementaire ayant revêtu le contreseing du Ministre des finances. La production de
la copie dudit texte est exigée au moment de rengagement des crédits au profit de la
structure ;
2° l’exécution des dépenses budgétaires par subvention est déclenchée par un arrêté
unique pris, en début d’exercice budgétaire, par le Ministre de tutelle de la structure
administrative, revêtu des visas des services techniques du ministère des finances.
Cet arrêté précise, entre autres, le nombre de tranches trimestrielles, leurs montants
respectifs et le cumul annuel de la subvention ;
3° à l’appui de l’arrêté unique, le dossier d’engagement de subvention trimestrielle
comprend :
- l’autorisation d’engagement du Ministre de tutelle ;
- la note de présentation du responsable de la structure concernée ;
- le devis estimatif des besoins de la structure ;
- le quitus de bonne exécution de la tranche trimestrielle précédente, établi par
les services de la direction générale de la comptabilité publique sur rapport
trimestriel de contrôle de l’inspection générale des finances ;
- la copie de l’ordre de virement attestant du déblocage de la tranche
trimestrielle précédente ;
- la copie du NIU établi au nom de la structure ;
- l’indication du compte de dépôt ouvert au trésor public au profit de la
structure.
4° cependant, la tranche du premier trimestre est soumise, elle, à la production du
rapport de certification des comptes dressé par la direction générale de la
comptabilité publique, appuyé par le rapport annuel de l’inspection générale des
finances ;
5° l’inspection générale des finances dresse un rapport annuel sur la situation de
l’exécution des dépenses budgétaires subventionnées, mentionnant les forces et
faiblesses de la gestion des subventions en année N ;
6° une copie dudit rapport est adressée à la direction générale du budget avant
l’ouverture de l’exercice budgétaire de l’année N+ 1 ;
2.1.5.4. Les établissements publics nationaux et les autres organismes publics soumis
aux règles de la comptabilité publique, émargeant au budget de l’État, sont assujettis aux
mesures de nature à garantir la transparence et la redevabilité dans la gestion financière
et comptable, ainsi qu’il suit :
une copie du budget de la structure, dûment visé par le contrôleur budgétaire et
approuvé par son organe délibérant, est impérativement transmise, pour le compte
du Ministre en charge des finances et du budget, au directeur général de la
comptabilité publique.
l’allocation des crédits dans le budget de l’État, rengagement, le mandatement et le
paiement des dépenses au profit de toute structure à budget autonome, sont
subordonnés à la présentation de l’attestation de certification des comptes annuels
de l’exercice précédent, établi par le directeur général de la comptabilité publique.
les comptes annuels comprenant le compte administratif et le compte de gestion ou
le compte financier, transmis pour certification, sont impérativement appuyés des
supports suivants :
- les pièces justificatives des comptes de disponibilités (procès‐verbal d’arrêté
de caisse, relevé bancaire certifié par la banque, bordereau de chèques, avis de
dépôt de la direction générale du trésor) ;
- l’état détaillé des restes à recouvrer indiquant le nom du redevable, l’objet de
la recette, le montant et les références de l’ordre de recette de l’exercice
budgétaire de rattachement ;
- l’état des restes à payer indiquant le nom du créancier, l’objet de la dépense, le
montant et les références du mandat de paiement de l’exercice budgétaire de
rattachement ;
- l’état résumé de la situation patrimoniale de la structure.
les comptes annuels sont obligatoirement présentés à la certification au plus tard le
31 mars de l’exercice qui suit celui au titre duquel ils sont produits, suivant la forme
définie par une instruction du directeur général de la comptabilité publique.
2.1.5.5. L’inobservation des mesures ci‐dessus par les établissements publics nationaux
et les autres organismes publics soumis aux règles de la comptabilité publique, et gérés
de manière autonome, est sanctionnée par le gel, la réduction, voire la suppression des
crédits inscrits au budget de l’État, à leur encontre.
Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être
payées pendant l’année pour la couverture des autorisations d’engagement.
2.2.4. L’ouverture des caisses d’avance et des caisses de menues dépenses pour les
dépenses d’investissement est proscrite.
2.2.5. Les crédits relatifs à l’achat des véhicules destinés à l’administration publique sont
centralisés, gérés et engagés par la direction nationale du parc automobile.
2.2.6. La description technique des véhicules dont l’achat est centralisé est fournie par
les services bénéficiaires à la direction nationale du parc automobile.
2.2.7. Aucune dépense d’investissement ne peut faire l’objet d’une gestion en régie.
2.2.8. Les travaux réalisés par les administrations publiques au profit de l’État, qui ne
peuvent faire l’objet ni de marché ni de commande, sont mandatés directement au
bénéfice du trésor public pour le compte des administrations intéressées.
2.2.11. Études
Ne seront inscrits dans la loi de finances 2020 que les projets d’investissement ayant fait
l’objet d’étude en 2019.
Les termes de référence de chaque étude sont élaborés par l’institution ou te ministère
demandeur.
Les appels d’offres relatifs à la réalisation des études se font conformément aux
dispositions du Code des marchés publics.
Une fois l’étude réalisée, une commission de validation, chargée de délivrer le certificat
du service fait, se réunit avec toutes les parties prenantes, à savoir :
le service bénéficiaire ;
le gestionnaire de crédits ;
la direction générale du plan et du développement ;
la direction générale du contrôle budgétaire ;
le centre d’études des projets d’investissement.
2.2.12. Équipements
1. Considérations générales sur l’exécution des opérations des budgets annexes et des
comptes spéciaux du trésor
1.1. Les opérations de recettes et de dépenses des budgets annexes et des comptes
spéciaux du trésor sont exécutées par :
le directeur général des impôts et des domaines, en matière d’émission des titres de
perception des impôts et taxes ;
le directeur général des douanes et des droits indirects, en matière d’émission des
titres de perception des droits et taxes en douanes ;
le directeur général des recettes de services et du portefeuille en matière d’émission
des titres de perception de recettes de services et de portefeuille ;
le comptable principal du budget de l’État, en matière de prise en charge, de
recouvrement des recettes et de paiement des dépenses.
1.2. L’émission de titres de dépense, leur prise en charge et le paiement se font sur la
base des recettes encaissées par le comptable principal du budget de l’État pour le
compte des budgets annexes et des comptes spéciaux du trésor.
Le niveau des dépenses ne doit en aucun cas dépasser celui des recettes encaissées.
Les crédits de paiement disponibles en fin d’année sur un budget annexe ou un compte
spécial du trésor sont reportables sur l’année suivante dans la limite de l’excédent
constaté.
2. Modalités d’exécution des opérations des budgets annexes et des comptes spéciaux du
trésor
2.1. Les opérations de recettes et de dépenses des budgets annexes et des comptes
spéciaux du trésor sont exécutées suivant les modalités ci‐après :
1. en matière de recettes
- l’émission des titres de perception des recettes par nature assimilables aux
impôts et taxes par le directeur général des impôts et des domaines ou des
douanes et des droits indirects au vu d’un bordereau récapitulatif des recettes
encaissées ;
- l’émission des titres de perception des recettes par nature assimilables aux
recettes de services et produits divers par le directeur général des recettes de
services et du portefeuille au vu d’un bordereau récapitulatif des recettes
encaissées ;
- le recouvrement des recettes est assuré par les comptables du trésor assignés
à demeure ;
1.2. La trésorerie de l’État est gérée par les comptables directs du trésor selon les
principes d’unité de trésorerie et d’unicité de caisse. Ces principes impliquent la
convergence vers le comptable principal du budget de l’État de toutes les ressources de
trésorerie détenues par les autres comptables publics.
1.3. L’ouverture et la gestion des comptes dans les banques secondaires par les
administrations publiques est prohibée sous réserve de l’autorisation du Ministre en
charge des finances.
La signature des contrats d’emprunts quelle que soit leur durée est exclusivement du
ressort du Ministre chargé des finances. Les règles d’exécution, de comptabilisation et de
contrôle des emprunts sont celles fixées par la réglementation en vigueur.
Les obligations et bons du trésor sont levés par appel public à l’épargne conformément
au calendrier établi consécutivement au plan de trésorerie annuel mensualisé.
L’examen des offres de financement permet l’élaboration d’une note rendant compte de
toutes les données juridiques et financières du projet de prêt et contenant des
observations et suggestions.
La phase des négociations a pour objectif de rechercher, autant que possible par la
qualité des contre‐propositions, à obtenir les meilleures conditions d’exécution des
projets.
Elle consiste en :
la tenue des rencontres formelles avec l’équipe du bailleur de fonds ;
la rédaction et la signature du procès‐verbal des négociations auquel est annexé le
projet définitif de la convention à signer rédigé en langue française.
La négociation se termine par l’accord des parties, matérialisé par la signature d’un
relevé des conclusions de la négociation et l’établissement des documents nécessaires à
la tenue de la cérémonie de signature.
Tous ces documents sont réunis par la CCA et sont transmis par courrier officiel du
Ministre chargé des finances.
Procédure de décaissement
2.1.1.3. La procédure qui a pour fondement la convention de financement, les guides des
politiques et des procédures des bailleurs de fonds, les modèles de lettre de
décaissement émanant des bailleurs, le marché et le programme prévisionnel de
décaissement avec l’avis de non‐objection du bailleur, se déroule ainsi qu’il suit :
le coordonnateur du projet reçoit des opérateurs les factures, les approuve après
visa du bureau de contrôle et élabore une demande de retrait de fonds (DRF) ;
la DRF élaborée par l’unité d’exécution du projet est transmise au directeur général
de la CCA, organe chargé de l’exécution de la convention de prêt, pour signature ;
transmission de la DRF à la coordination du projet après contrôle et signature de la
CCA ;
transmission de l’entier dossier au prêteur par le coordonnateur du projet ;
le prêteur qui reçoit la DRF, soit met les fonds directement à la disposition de
l’adjudicataire du marché, soit paie lesdits décomptes directement.
2.1.1.4. Pour d’autres types d’opérations (crédit fournisseur, crédit acheteur), consistant
à mettre à la disposition de l’entreprise des fonds au titre des décomptes des travaux ou
à faire des paiements directs et à les imputer sur le prêt, la procédure est la suivante :
transmission du formulaire de demande de tirage par l’organisme prêteur à
l’emprunteur conformément aux dispositions des conventions ou des marchés. Ce
formulaire est une annexe de la convention de prêt ;
signature de la demande de tirage irrévocable par le Ministre des finances.
2.1.21. Il est mobilisé par appel public à l’épargne les ressources sur les marchés
monétaires et financiers à travers les mécanismes d’adjudication et de syndication. Cette
procédure se présente ainsi qu’il suit :
1. Pour l’adjudication
a‐ publication de l’appel d’offres ;
b‐ réception des offres des soumissionnaires (Banques, établissements financiers,
spécialistes en valeurs du trésor (SVT), organismes financiers disposant d’un compte
courant à la Banque centrale et sociétés de bourse, pour le cas spécifique des
obligations du trésor) ;
c‐ sélection des offres (classement dans l’ordre croissant des taux d’intérêt pour les
bons du trésor et dans l’ordre décroissant des prix pour les obligations) ;
d‐ dépouillement des offres ;
e‐ authentification de la signature du soumissionnaire par les services compétents de
la BEAC ;
f‐ établissement d’un procès‐verbal d’adjudication.
g‐ communication des résultats et règlement des souscriptions.
Les acteurs spécifiques de cette activité sont le trésor public, la CCA, la BEAC et le comité
d’adjudication.
2. Pour la syndication :
a‐ lancement de l’opération d’émission des obligations ;
b‐ réalisation de l’offre publique de vente.
3. Clôture de l’opération
L’offre publique de vente se termine par le reversement des fonds reçus des
investisseurs sur le compte de l’émetteur (trésor public) par le syndicat de placement et
le chef de file de l’opération.
Les prêts sont consentis par l’État au taux interbancaire d’appels d’offres (TIAO) de la
BEAC augmenté de 2 %. Les prêts et avances ne peuvent être consentis pour une période
de plus de quinze ans.
Les autres conditions de prêt sont définies dans les conventions signées par la
République du Congo représentée par le Ministre chargé des finances et les organismes
ou l’État étranger bénéficiaires.
Ces mentions sont complétées par celles prévues par le Code général des impôts.
Pour le cas des bâtiments ou travaux publics, ou pour tout ouvrage présentant des
caractéristiques techniques complexes, le comité de réception devra être élargi aux
agents des services techniques du domaine concerné.
2.1. Il est réalisé de façon inopinée par l’inspection générale des finances, sur un
échantillon tiré au sort tant au niveau de l’État central que des collectivités locales,
établissements publics et des projets subventionnés par l’État. Il porte aussi bien sur les
dépenses de fonctionnement que sur les dépenses d’investissement.
Pour les marchés de travaux et sur la base des procès‐verbaux de service fait et des
factures de décomptes, il vérifie l’adéquation entre les fonds décaissés et le niveau
d’exécution physique des travaux.
La clôture des opérations donne lieu à l’évaluation des actes de gestion des
ordonnateurs, des contrôleurs et des comptables publics.
1.12. Pour les recettes encaissées avant émission du titre de perception, le comptable
principal du budget de l’État sur la base d’un bordereau des recettes encaissées
demande à l’ordonnateur délégué, rémission des titres de perception des recettes en
régularisation.
Les régisseurs des caisses d’avance et des caisses de menues dépenses, dont les titres de
paiement sont partiellement payés par le comptable principal du budget de l’État, sont
tenus de justifier leurs caisses à la hauteur des fonds reçus au plus tard le 15 janvier
2020.
La production, au plus tard en avril 2020, par les ordonnateurs des dépenses et des
recettes, d’un compte administratif consolidé et d’un compte de gestion par le comptable
principal du budget de l’État, clôture les opérations de recettes et de dépenses du budget
de l’État.
La clôture des budgets annexes et des comptes spéciaux du trésor s’effectue dans les
mêmes conditions que le budget général.
Le résultat excédentaire des budgets annexes et des comptes spéciaux du trésor est
reporté sur l’exercice budgétaire suivant.
Les comptes de dépôts ouverts au trésor public au nom des comptables des organismes
publics, des collectivités locales et des établissements publics sont arrêtés au 31
décembre.
Dispositions finales