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Réunion du Gouvernement
Mouture finale
SOMMAIRE
PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS RELATIVES À L’AUTORISATION ANNUELLE DE
PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES ET LEUR AFFECTATION, AINSI QUE LE
MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ÉTAT ........................................................ 4
CHAPITRE I : AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES ET LEUR AFFECTATION
............................................................................................................................................................................ 4
CHAPITRE II : MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ÉTAT ................................................................ 4
Le Président de la République,
Article 1er : Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts directs et
taxes assimilées, des impôts indirects, des contributions diverses, ainsi que tous autres revenus
et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant l’année 2024 conformément aux
lois et textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officiel
de la République algérienne démocratique et populaire.
Continueront à être perçus en 2024, conformément aux lois, ordonnances, décrets législatifs et
textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officiel de la
République algérienne démocratique et populaire, les divers droits, produits et revenus affectés
aux comptes spéciaux du Trésor, aux collectivités locales, aux établissements publics et
organismes dûment habilités.
Art. 2.- Conformément à l’état « A » de la présente loi, les recettes, produits et revenus
applicables aux dépenses définitives du budget général de l’Etat pour 2024, sont évalués à neuf
mille cent cinq milliards trois cent quatre millions sept cent quarante-deux mille cinq cent vingt-
six dinars algérien (9 105 304 742 526DA).
Art. 3.- Il est ouvert pour l’année 2024, pour le financement des charges définitives du budget
général de l’Etat, au titre des ministères et des institutions publiques, conformément à l’état « B
» de la présente loi :
2) Un crédit de paiement de quinze mille deux cent soixante-quinze milliards deux cent
quatre-vingt-deux millions cinq cent quarante-quatre mille dinars (15.275.282.544.000
DA), réparti par portefeuille de programme et par programme et dotations.
Art. 4.- La contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des secteurs sanitaires et
des établissements hospitaliers spécialisés (y compris les centres hospitalo-universitaires), est
destinée à la couverture financière de la charge médicale des assurés sociaux et de leurs ayants
droit.
La mise en œuvre de ce financement sera réalisée sur la base des informations relatives aux
assurés sociaux pris en charge dans les établissements publics de santé, et ce, dans le cadre de
relations contractuelles liant la sécurité sociale et le ministère de la santé.
Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront précisées par voie réglementaire.
À titre prévisionnel et pour l’année 2024, cette contribution est fixée à cent trente-deux milliards
dix-huit millions huit cent quatre-vingt-neuf mille dinars (132.018.889.000 DA).
Art. 5.- Les dispositions des articles 13, 13 bis et 36 du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 13 bis - Bénéficient de l‘exonération temporaire au titre de l‘impôt sur le revenu global :
1) Les activités exercées par les promoteurs d’investissement,…………….……. (Le reste sans
changement)………………».
« Art. 36 – Bénéficient d’une exonération permanente au titre de l’impôt sur le revenu global :
− ...................…(sans changement)….....................;
− les revenus issus de vente de lait cru ;
− les revenus des exploitations …(le reste sans changement).… ».
Les dispositions des articles 13 et 36 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA)
prévoient une exonération permanente au titre de l’impôt sur le revenu global, des revenus
issus des activités portant sur le lait cru, destiné à la consommation en l’état, au profit des
contribuables réalisant des bénéfices industriels et commerciaux ainsi que des revenus
agricoles.
Or, sur le plan pratique cette mesure suscite des difficultés d’application, dans la mesure où la
condition de destination à la consommation en l’état constitue une exigence très contraignante
pour la mise en œuvre de cette exonération, notamment pour les collecteurs de lait cru,
lesquelles jouent un rôle clé dans le développement de la filière de l’élevage et de production de
lait cru.
En effet, suivant la rédaction actuelle de cet article, des interrogations sont soulevées quant à
l’octroi de cette exonération aux collecteurs de lait cru, dans la mesure où le produit collecté est
destiné exclusivement aux laiteries qui l’utilisent comme matière première pour la fabrication
d’autres produits laitiers.
À cet effet, il est proposé de modifier les dispositions de ces deux articles, à l’effet de supprimer
la condition de destination à la consommation en l’état et de préciser les activités concernées par
cette exonération, à savoir les activités de vente et de collecte de lait cru.
2/ La modification proposée est fondée sur ce qui suit :
- L’expression adoptée par le décret exécutif n° 04-02 du 03 janvier 2004 fixant les conditions
et les niveaux des aides accordées aux investissements réalisés par les chômeurs
promoteurs ‚âgés de 30 à 50 ans, est celle des« chômeurs promoteurs » ;
Pour une harmonisation des concepts utilisés, il est proposé d’adopter l’expression
« promoteurs d’investissement » qui correspond à l’ensemble des bénéficiaires des dispositifs
d’aide à l’emploi.
Tel est l’objet de la présente mesure.
Art. 6.- Les dispositions de l’article 102 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 102- …...(sans changement jusqu’à)…… finances. Cette prorogation ne peut toutefois
excéder trois (03) mois ».
Les dispositions de l’article 102 du CIDTA prévoient, en cas de force majeure, la possibilité de
proroger le délai de la déclaration annuelle, par décision du ministre chargé des finances, sans
que cette prorogation n’excède deux (02) mois.
D’autre part, conformément aux dispositions des articles 18 et 151 du même code, le délai
afférent à la souscription des déclarations annuelles de résultats, série G n°4 et série G n°11,
peut être prorogé par décision du directeur général des impôts, étant souligné que cette
prorogation ne peut excéder trois (03) mois.
Est-il utile de faire remarquer que la déclaration annuelle des revenus série G n°01, doit faire
figurer les revenus des bénéfices industriels et commerciaux, reprises dans la déclaration série
G n°11.
Aussi, la prorogation de trois (03) mois, du délai de souscription de la déclaration série G n°11,
impliquera l’impossibilité de renseigner les bénéfices industriels et commerciaux sur la
déclaration série G n°01, dans la mesure où la prorogation du délai afférent à la souscription de
cette dernière ne peut excéder deux (02) mois.
En vue de pallier à ces difficultés, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 102 du
CIDTA, en vue d’aligner le délai de prorogation de la déclaration annuelle série G n°01 à celui
afférent aux déclarations de résultat, à savoir trois (03) mois.
Art. 7.- Les dispositions de l’article 121 du code des impôts directs et des taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art.121.− Les débiteurs qui distribuent des revenus des valeurs mobilières sont tenus.... (sans
changements jusqu’à)…, la retenue à la source prévue à l’article 104 du présent code.
Les retenues afférentes aux paiements effectués pendant un mois déterminé doivent …(le reste
sans changement) …. ».
La présente mesure d’ordre a pour objet de modifier le renvoi à l’article 54 au niveau des
dispositions de l’article 121 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), à l’effet
de le remplacer par l’article 104, lequel fixe le taux de la retenue à la source applicable aux
produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés à 15% et ce, afin de tenir compte de
l’abrogation des dispositions de l’article 54 du CIDTA par l’article 7 de la loi de finance pour
2021.
Art. 8.- Les dispositions de l’article 138 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 138– Sont exonérées de l’impôt sur les bénéfices des sociétés :
I. A titre permanent :
1. à 5. .......................…(sans changement).........................…;
6. Les revenus issus des activités de collecte et de vente de lait cru ;
7. Les opérations d’exportation…(le reste sans changement )….
1. Les activités exercées par les promoteurs d’investissements, éligibles aux dispositifs d’aide à
l’emploi, régis par l’agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat, de
l’agence nationale de gestion du micro-crédit, ou la caisse nationale d’assurance chômage…...(le
reste sans changement)….…».
La modification relative à l’aide accordée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, celle-ci
est proposée afin de tenir compte :
− des dispositions de l’article 167 de la مoi de Finances pour l’année 2021, ayant clôturé le
compte d’affectation spéciale relatif au fonds national de soutien au micro crédit ;
− des dispositions de l’article 2 du décret exécutif n° 18-191 du 22 juillet 2018 modifiant et
complétant le décret exécutif n° 03-290 du 6 septembre 2003 fixant les conditions et le
niveau d'aide apportée aux jeunes promoteurs, lesquelles prévoient l’éligibilité au
dispositif d’aide à l’emploi des projets autofinancés.
Tel est l’objet de la présente mesure.
Art. 9.- Les dispositions de l’article 147 ter du code des impôts directs et des taxes assimilées
sont complétées et rédigées comme suit :
« Art. 147 ter − Ne sont pas compris dans l'assiette de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés :
- Les pénalités de retard et les autres produits non conformes aux règles de la finance
islamique, perçus par les banques et les établissements financiers dans le cadre des contrats
portant sur les produits de la finance islamique, lorsque les montants y afférents sont
destinés à être dépensés dans des actes de bienfaisance, sous le contrôle de l‘Autorité
Charaïque Nationale de la Fatwa pour l‘Industrie de la Finance Islamique ;
- Le produit d’emploi obligatoire d’instruments financiers, réalisé dans le cadre de
l’assurance TAKAFUL, lorsque les montants y afférents sont destinés à être dépensés dans
des actes de bienfaisance, sous le contrôle de l’Autorité Charaïque Nationale de la Fatwa
pour l’Industrie de la Finance Islamique ».
Institué par décret exécutif n° 21-81 du 11 Rajab 1442 correspondant au 23 février 2021, fixant les
conditions et modalités d'exercice de l'assurance TAKAFUL, l’assurance TAKAFUL est une
assurance répondant aux exigences de la charia islamique formant un accord entre un groupe
de personnes contre des risques spécifiques imprévisibles qu’ils peuvent confronter.
Cet accord, ainsi introduit, porte sur le versement des contributions à titre de donations, et
conduit à la création d’un fonds d’assurance dénommé « fonds des participants », qui jouit du
statut d’une entité juridique ayant une responsabilité financière indépendante.
Dans cette optique, il est proposé d’exclure de la base d’imposition de l’IBS, des revenus
provenant d’emploi d’instruments financiers, perçus par la société d’assurance dans le cadre de
l’assurance TAKAFUL, vue qu’il s’agit de produits dépensés dans des œuvres de bienfaisance,
tel que prévu par le mécanisme de purification dans le cadre de la finance islamique.
Art. 10.- Les dispositions de l’article 150 bis du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 150 bis - Il est institué un impôt complémentaire sur les bénéfices des sociétés applicable
aux sociétés de fabrication de tabacs. L‘assiette d‘imposition de cet impôt est celle soumise à
l‘impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les fabricants de produits tabagiques nouvellement agréés, sont soumis au taux de 16% de
l’impôt complémentaire sur les bénéfices des sociétés, pour les trois (03) premières années,
décomptées à partir de la date d’entrée en activité, abstraction faite de la condition relative au
taux d’intégration énoncée ci-dessus.
Il est entendu par intégration, le processus industriel de fabrication d’un produit fini par
incorporation de matières premières et composants produits localement ainsi que les
prestations immatérielles, permettant une remontée progressive dans la chaîne de valeur et un
accroissement de la valeur ajoutée.
Les modalités de calcul du taux d’intégration sont fixées, en tant que de besoin, par arrêté du
ministre chargé des finances.
Cette proposition de mesure a pour objet de réaménager l’impôt complémentaire sur les
bénéfices des sociétés de fabrication de tabac, en tenant compte du taux d’intégration, dans le
processus de fabrication des produits tabagiques.
En pratique, il est constaté que la quasi-totalité des intrants utilisés dans la fabrication des
produits tabagiques sont importés de l’étranger et que le niveau de la pression fiscale supportée
par les producteurs de ces produits en Algérie demeure très faible comparativement à d’autres
pays.
Pour y remédier, il est proposé d’une part de réviser à la hausse le taux de cet impôt, fixé en
l’état actuel de la législation fiscal à 10%, et d’autre part de favoriser, en termes d’imposition, les
sociétés de fabrication de tabac réalisant un taux d’intégration de 40% et ce, comme suit :
-16% lorsque les sociétés exerçant dans le secteur de fabrication de tabac réalisent un
taux d’intégration égal ou supérieur à 40% ;
-20% lorsque ce taux d’intégration de 40% n’est pas atteint.
Pour les nouveaux contribuables, c’est-à-dire les opérateurs nouvellement agréés pour l’exercice
de l’activité de fabrication de produits tabagiques, ils sont soumis à l’IBS complémentaire au
taux de 16% pour les trois premières années, à compter de la date du début d’activité, sans tenir
compte de l’obligation de réalisation de taux d’intégration de 40%.
- sur le marché national, afin de limiter les transferts des devises à l’étranger, au titre des
opérations d’importation des intrants ;
- baisser le montant des transferts effectués par ces sociétés, sous forme de dividendes;
- préserver les réserves en devises de l’État ;
- réduire la consommation des produits tabagiques à travers une forte imposition, pour
sauvegarder la santé publique.
- renforcer le budget de l’État par des recettes supplémentaires.
Art. 11.- Il est créé au sein du code des impôts directs et taxes assimilées, un article 154,
rédigé comme suit :
« Art. 154 − Les débiteurs qui distribuent des revenus des valeurs mobilières sont tenus
d’effectuer au moment de leur paiement, la retenue à la source prévue à l’article 150 du présent
code, suivant les modalités prévues aux articles 121 et 122 du même code. »
La présente mesure a pour objet de créer au sein du code des impôts directs et taxes
assimilées (CIDTA) l’article 154, à l’effet de définir les obligations incombant aux entreprises
distributrices de dividendes, effectuant des retenues à la source en matière d’IBS, au taux de 5%,
sur les revenus des capitaux mobiliers distribués au profit des personnes morales de droit
algérien, en renvoyant aux dispositions de l’article 121 du CIDTA traitant des modalités de
versement des droits dus et celles de l’article 122 du même code prévoyant les sanctions pour
défaut ou insuffisance de déclaration.
Art. 12.- Il est créé au sein du titre III « Dispositions communes à l’impôt sur le revenu global
et à l’impôt sur les bénéfices des sociétés » du code des impôts directs et taxes assimilées, une
section 6 bis dénommée « Souscription de l’état-clients », dont son article 183 ter est rédigé
comme suit :
Section 6 bis
Souscription de l’état-clients
« Art. 183 ter - 1) Toute personne physique ou morale qui réalisent des opérations effectuées
dans les conditions de gros, telles que définies ci-dessous, sont tenues de déposer en même
temps que les déclarations prévues aux articles 18 et 151 du code des impôts directs et taxes
assimilées un état, y compris sur support dématérialisé ou par voie de télédéclaration,
comportant pour chaque client, les informations suivantes :
Les états-clients fournis par les contribuables relevant de la Direction des Grandes Entreprises
doivent être obligatoirement souscrits par voie de télé déclaration.
- les livraisons portant sur des objets qui, en raison de leur nature ou de leur emploi, ne
sont pas usuellement utilisés par de simples particuliers ;
- les livraisons de biens faites à des prix identiques, qu‘elles soient réalisées en gros ou
au détail ;
- les livraisons de produits destinés à la revente qu‘elle que soit l‘importance des
quantités livrées.
2) Les contribuables sont tenus de présenter, à toute réquisition de l‘administration fiscale, les
documents comptables et justifications nécessaires à la vérification de l’état souscrit.
Ces contribuables sont également tenus, sous peine de l‘application de l‘amende prévue à
l‘article 194-6 du présent code :
En outre, doivent y être également présentées, les justifications se rapportant aux modalités de
règlement y utilisées, ainsi que les pages de tous registres comptables sur lesquelles ont été
enregistrés ces opérations.
L‘état-clients rectificatif doit être présenté dans les mêmes conditions que l‘état initial y
compris sous format dématérialisé, appuyé obligatoirement par des justifications utiles à la
vérification des modifications apportées. »
La présente mesure vise le transfert des dispositions de l’article de 224 du code des impôts
directs et taxes assimilées prévoyant l’obligation faites aux contribuables qui réalisent des
opérations dans les conditions de gros de dépôt de l’état-clients ainsi que les sanctions
encourues en cas de non-respect de cette obligation, en lui consacrant une section 6 bis
«dénommée « souscription de l’état-clients » au sein du titre III « Dispositions communes à
l’impôt sur le revenu global et à l’impôt sur les bénéfices des sociétés » du code même code.
En outre, il est proposé à travers cette mesure d’instituer l’obligation faite aux contribuables
relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE) de souscrire cet état par voie de télé
déclaration.
Art. 13.- Les dispositions de l’article 194 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
complétées et rédigées comme suit :
4) Sont passibles …….(sans changement jusqu’à)………. en vertu des articles 176 et 183 ter du
code des impôts directs et taxes assimilées :
c) Les erreurs, omissions ou inexactitudes dans les renseignements figurant sur l‘état des clients
prévus à l‘article 183 ter ci-dessus, entraine l‘application d‘une amende fiscale de 1.000 à 10.000
DA, encourue autant de fois qu‘il est relevé d‘erreurs, d‘omissions ou d‘inexactitudes dans les
renseignements exigés.
d) Sans préjudice des peines correctionnelles prévues à l‘article 303 de ce code, quiconque par le
moyen de renseignements inexacts portés dans l‘état détaillé des clients, se sera rendu coupable
de manœuvres destinées à le soustraire à l‘assiette ou à la liquidation de l‘impôt, est passible
d‘une amende fiscale de 5.000 à 50.000 DA.
La même amende est applicable, lorsque le relevé des opérations réalisées dans les conditions
de gros, tel qu‘il figure sur l‘état détaillé des clients, comporte des inexactitudes qui portent
préjudice au contrôle des déclarations fiscales souscrites par ses clients.
7) les contribuables n’ayant pas remis dans le délai requis, au service fiscal concerné, l’état
prévu à l’article 75-3 du présent code, sont passibles d’une pénalité dont le taux est fixé à 5% de
la masse salariale annuelle ».
1/Les dispositions de l’article 75-3 du CIDTA, prévoient pour les personnes physiques ou
morales versant des traitements, salaires, indemnités, émoluments, pensions et rentes viagères,
l’obligation de produire, au plus tard le 30 avril de chaque année, un état reprenant pour
chaque bénéficiaire, les indications énumérées à cet article.
Toutefois, les dispositions fiscales en vigueur ne prévoient aucune sanction pour le défaut de
dépôt de cet état.
D’autre part, il importe de faire remarquer que la rédaction actuelle, en version arabe, des
dispositions de l’article 194-1), prévoyant la sanction dont sont passibles les contribuables
n’ayant pas souscrit la déclaration d’existence prévue par les dispositions de l’article 183 du
même code, ne fait pas apparaître la notion de « délai requis ».
A cet effet, il est également proposé de compléter l’alinéa dont il s’agit, dans sa version arabe,
par l’expression ""األجل المحدد.
2/ Il est également visé par cette proposition de mesure, la substitution du renvoi à l’article 224
du code des impôts directs et taxes assimilées, proposé à l’abrogation dans le cadre de ce projet
de loi, par le renvoi à l’article 183 ter institué par ce dernier.
Art. 14.- Les dispositions des articles 217 à 231 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont abrogées.
Art. 15.- Il est créé au sein de la deuxième partie du code des impôts directs et taxes
assimilées, un titre III bis dénommé « Taxe locale de solidarité », composés des articles 231
bis à 231 undecies rédigés, comme suit :
Section 1
Champ d’application
« Art. 231 bis – La taxe est due à raison du chiffre d‘affaires réalisé en Algérie par les
contribuables qui exercent :
Concernant les entreprises minières, les dispositions des articles 13, 13bis-1, 13bis-2 et 138 du
présent code, sont applicables pour la détermination de l‘assiette de cette taxe. »
Section 2
Base d’imposition
« Art. 231 ter – 1) La taxe locale de solidarité est établie sur le montant global du chiffre
d’affaires hors TVA.
2) Il est accordé une réfaction de 30% sur les opérations de vente réalisé dans les conditions de
gros par les entreprises minières, réglées par un moyen de paiement autre qu’en espèces.
- Les opérations réalisées entre les sociétés membres relevant d‘un même groupe tel que défini
par l‘article 138 du code des impôts directs et taxes assimilées. »
a) Pour l’activité de transport par canalisation des hydrocarbures par l’encaissement total ou
partiel du prix ;
Section 4
Taux et répartition de la taxe
- 3%, sur le chiffre d’affaires issu de l’activité de transport par canalisation des
hydrocarbures
- 1.5%, sur le chiffre d’affaires issu des activités minières.
- 50 %, au profit de la commune ;
- 29 %, au profit de la wilaya ;
- 21 %, au profit de la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales.
Les modalités de répartition du produit de cette taxe au profit des collectivités locales sont
définies par arrêté du ministre chargé des finances ».
Section 5
Lieu d’imposition
« Art. 231 sexies – La taxe est établie au nom de l’entreprise ayant réalisé le chiffre d’affaires
imposable, payable au lieu de rattachement du siège social ou du principal établissement de
l’entreprise ».
Section 6
Déclaration
« Art. 231 septies – Toute entreprise passible de la taxe est tenue de souscrire chaque année,
auprès des services fiscaux du lieu de rattachement du siège social ou du principal
établissement, en même temps que les déclarations prévues aux articles 18 et 151 du présent
code, une déclaration du montant du chiffre d’affaires brut de la période soumise à taxation.
Cette déclaration doit reprendre le chiffre d’affaires brut imposable, ainsi que la fraction de
celui-ci susceptible de subir une réfaction.
Pour les entreprises de transport par canalisation des hydrocarbures, celles-ci sont tenues de
mentionner sur cette déclaration, la quote-part revenant à chaque commune et wilaya
traversées par les canalisations.
Toute entreprise assujettie à cette taxe est tenue de présenter, à toute réquisition des services
fiscaux compétents, les documents comptables et justifications nécessaires à la vérification de
cette déclaration.
Projet de Loi de Finances pour 2024 21
Les contribuables dont la déclaration et le paiement de cette taxe n’ont pas fait l’objet de
centralisation, sont tenus de produire une déclaration par établissement ou unité qu‘ils
exploitent dans chacune des communes du lieu de leur installation. »
Section 7
Majorations et amendes fiscales
« Art. 231 octies – Les entreprises qui n’ont pas souscrit leurs déclarations dans le délai prévu à
l’article 231 septies de ce code, ou qui n’a pas fourni à l’appui de sa déclaration les documents,
renseignements ou justifications énoncés audit article, sont imposées d’office, assorties de
l’application des sanctions prévues aux paragraphes 1 et 2 de l’article 192 du présent code ».
« Art. 231 nonies – Les majorations prévues à l‘article 193, s‘appliquent aux entreprises
soumises à la taxe locale de solidarité, dans les mêmes conditions et suivant les mêmes
modalités.
En outre, sans préjudice des amendes prévues à l‘article à 194-6, le défaut de production par les
entreprises de l‘état visé à l’article 183 ter entraîne la perte de la réfaction prévue par l‘article
231 ter ».
Section 8
Cession ou cessation de l’activité
« Art. 231 decies – 1) Dans le cas de cession ou de cessation, en totalité ou en partie, de l’activité,
la taxe est due et immédiatement établie sur le chiffre d‘affaires qui n‘a pas encore été taxé y
compris les créances acquises et non encore recouvrées.
2) Les entreprises concernées sont tenues de faire parvenir aux services fiscaux compétents,
dans le délai de dix (10) jours prévus aux articles 132−1 et 195, outre les renseignements visés
aux dits articles, la déclaration prévue à l‘article 183 ter.
Si l’entreprise ne produit pas les renseignements et la déclaration précitée ou si, invitée à fournir
à l‘appui de sa déclaration les documents, renseignements et justifications nécessaires, elle
s‘abstient de les donner dans les dix (10) jours qui suivent la réception de l‘avis qui lui est
adressé, à cet effet, le montant du chiffre d‘affaires ou des recettes imposables, est arrêté d‘office
et la cotisation est majorée de 25 %.
3) Les cotes établies dans les conditions prévues par le présent article, sont immédiatement
exigibles pour la totalité.
Toutefois, pour les activités minières et celle de transport des hydrocarbures par canalisations, il
est proposé de maintenir la même charge fiscale, mais à travers l'introduction d'une nouvelle
taxe locale de solidarité, dont le produit sera exclusivement affecté aux budgets des collectivités
locales.
- D’une part, à supprimer les articles 217 à 231 du code des impôts directs et taxes assimilées
ainsi que les articles 357 à 364 du même code, traitant de la taxe sur l’activité
professionnelle ;
- Et d’autres part, l’institution d’une taxe locale de solidarité, à travers la création des articles
231 bis à 231 decies au sein de la deuxième partie du code des impôts directs et taxes
assimilées, applicable :
▪ à l’activité de transport par canalisation des hydrocarbures, dont le taux est fixé à 3%.
▪ aux activités minières dont les taux est fixé à 1,5%.
Par ailleurs, il a été défini l’ensemble des règles devant régir cette taxe en termes de :
- Champ d’application ;
- Base d’imposition ;
- Fait générateur ;
- Taux et répartition de la taxe ;
- Lieu d’imposition ;
- Déclaration ;
- Majorations et amendes fiscales ;
- Cession ou cessation de l’activité minière.
Art. 16.- Les dispositions de l’article 252 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 252 - Sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties :
La modification relative à l’aide accordée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, celle-ci
est proposée afin de tenir compte :
- des dispositions de l’article 167 de la Loi de Finances pour l’année 2021, ayant clôturé le
compte d’affectation spéciale relatif au fonds national de soutien au Micro-Crédit ;
Art. 17.- Les dispositions de l’article 282 sexies du code des impôts directs et des taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
« Art. 282 sexies — Le taux de l’impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
Toutefois, les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur sont soumises au taux de
0,5% ».
L'article 16 de la loi de finances pour 2023, a prévu un taux de 5% de l’impôt forfaitaire unique
applicable aux activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur.
L’objet de cette mesure vise la révision à la baisse de ce taux d'imposition de 5%à 0,5%.
La modification de cet article s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie des
pouvoirs publics visant à lutter contre le marché informel, en encourageant l'inclusion
financière et sociale de larges segments de la société, notamment la catégorie des jeunes.
Art. 18.- Les dispositions de l'article 282 septies-A du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont abrogées.
La présente mesure vise l’abrogation des dispositions de l'article 282 septies-A du code des
impôts directs et taxes assimilées, pour unifier la répartition du produit de l’Impôt forfaitaire
unique (IFU).
Ceci permettra d'une part, de simplifier les mesures comptables et d'autre part, de soutenir les
communes, notamment, celles déficitaires, afin de les faire bénéficier de la quote-part issue du
taux de 5% de l’IFU-retenue à la source, revenant actuellement au budget de l'État, ce qui
augmentera leurs ressources fiscales locales.
Art. 19.- Les dispositions de l’article 282 octies du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 282 octies – Sont exemptés de l‘impôt forfaitaire unique :
- les entreprises … (sans changement) … ;
- les montants des recettes … (sans changement) … ;
- les artisans traditionnels … (sans changement jusqu’à) … par voie réglementaire ;
- les chiffres d’affaires issus des activités de collecte et de vente de lait cru ;
- les activités exercées par les promoteurs d’investissement éligibles aux dispositifs d’aide à
l’emploi, régis par l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entreprenariat,
l’Agence Nationale de Gestion de Micro-Crédit ou la Caisse Nationale d’Assurance-Chômage
……...(le reste sans changement)….……… ».
Les dispositions des articles 13, 36, 138 et 218 du CIDTA traitant, respectivement, des
exonérations en matière d’IRG/BIC, d’IRG/Revenus agricoles et d’IBS prévoient une
exonération permanente, au titre des revenus issus des activités de vente et de collecte de lait
cru.
D’autre part, les dispositions traitant de l’IFU, notamment l’article 282 octies du CIDTA, ne
prévoient aucune exonération en la matière, créant ainsi, une distorsion entre les contribuables
relevant du régime d’imposition d’après le bénéfice réel ou de l’IRG/revenus agricoles et ceux
relevant de l’IFU.
Dans un souci d’équité fiscale et en vue de pérenniser ces activités, il est proposé de modifier les
dispositions de l’article 282 octies du CIDTA, à l’effet de prévoir l’exonération des chiffres
d’affaires issus des activités de collecte et de vente de lait cru ainsi que ceux provenant de la
vente de lait issu du lait cru, et ce, au même titre que celle prévue en matière d’IRG/BIC
d’IRG/Revenus agricoles et d’IBS.
Aussi, la modification relative à l’aide accordée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi,
celle-ci est proposée afin de tenir compte :
- des dispositions de l’article 167 de la Loi de Finances pour l’année 2021, ayant clôturé le
compte d’affectation spéciale relatif au fonds national de soutien à l’emploi des jeunes
et celui relatif au fonds national de soutien au Micro-Crédit;
Art. 20.- Les dispositions de l’article 282 nonies du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 282 nonies − Le contribuable qui n’a pas … (sans changement jusqu’à)… des majorations
suivantes :
− 10%,………(sans changement)…… ;
− 20%, lorsque le retard excède un (01) mois et n’excède pas deux (02) mois ;
− 25%, lorsque le retard excède deux (02) mois.
Le dépôt tardif de la déclaration…. (sans changement jusqu’à)… lorsque le retard excède deux
(02) mois ».
Dans le système Jibayatic, la mise en demeure se génère de façon automatique pour l’ensemble
des contribuables défaillants dès le premier jour de retard, le service gestionnaire du dossier
fiscal n’a qu’à imprimer la mise en demeure et l’envoyer aux contribuables concernées.
De plus, dans le but d’unifier les taux applicables sur les déclarations annuelles et appliquer le
principe de l’équité fiscale, le taux de majoration est ramené à 25% à partir du troisième mois de
retard.
C’est pourquoi il est proposé d’appliquer une majoration de 25% si le retard excède deux mois.
Art. 21.- Les dispositions des articles 322 et 323 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées comme suit :
« Art. 322 − Lorsque les déclarations visées aux articles 99, 151 et 231 septies ont été produites
après l‘expiration des délais fixés par lesdits articles, ……..(Le reste sans changement)……… »
« Art. 323 − Les déclarations prévues par les articles 99, 151 et 231 septies doivent être produites
dans les délais fixés ……..(Le reste sans changement)……… ».
La présente mesure a pour objet de remplacer le renvoi à l’article 224 au sein des articles 322 et
323 du code des impôts directs et taxes assimilées, par les dispositions de l’article 231 septies du
même code.
Art. 22.- Les dispositions de l’article 355-1 code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 355− 1) L’impôt sur le revenu au…….(sans changement jusqu’à)…la date limite de dépôt
des déclarations prévues aux articles 18 et 31bis du présent code.
Cependant, les dispositions de l’article 355-1 du même code traitant des acomptes provisionnels
et du solde de liquidation de l’IRG/BIC ne prévoient pas le report du délai de règlement du
solde de liquidation de cet impôt, en cas de prorogation du délai de souscription de la
déclaration y afférente.
À cet effet, il est proposé de modifier les dispositions de cet article à l’effet de prévoir
expressément qu’en cas de report du délai de souscription de ladite déclaration, le délai de
règlement du solde de liquidation est reporté d’autant.
Art. 23.- Les dispositions des articles 357 à 364 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont abrogées.
Art. 24.- Il est créé au sein de la cinquième partie « Recouvrement des impôts et taxes » du
code des impôts directs et taxes assimilées, titre I exigibilité et paiement de l’impôt, une
section 3 bis dénommée « Régime du paiement de la taxe locale de solidarité », dont les sous
sections et les articles 364 ter à 365 nonies sont rédigés comme suit.
Section 3 bis
Régime du paiement de la taxe locale de solidarité
Sous-section 1
Paiement mensuel de la taxe
« Art. 364 ter - Le montant de la taxe à acquitter au titre de chaque mois est calculé sur la base
du chiffre d‘affaires mensuel taxable, déterminée conformément aux dispositions des articles
231 bis à 231 decies du présent code ».
« Art. 364 quater - 1) Les droits doivent être versés à la caisse du receveur des impôts du lieu
d‘imposition du siège social de l’entreprise ou son établissement principal, au plus tard le vingt
(20) du mois suivant celui au cours duquel le chiffre d‘affaires a été réalisé.
2) Chaque versement est accompagné d‘un bordereau−avis de versement daté et signé par la
partie versante et sur lequel les indications suivantes doivent être portées :
3) Même en cas d'absence de versement, un bordereau-avis comportant la mention " néant " et
indiquant les motifs, doit être déposé dans les conditions prévues au paragraphe 1 du présent
article. »
Cette pénalité est portée à 25 %, après que l‘administration les ait mis en demeure, par lettre
recommandée avec avis de réception, de régulariser leur situation dans un délai d‘un (1) mois.
Le défaut de production dans les délais prescrits du bordereau-avis visé au paragraphe 3 de
l‘article 364 quater, peut donner lieu à l‘application d‘une pénalité de 500 DA par obligation
fiscale. »
« Art. 364 sexies. − Les contribuables visés à l‘article 364 ter qui n‘ont pas déposé le bordereau-
avis de versement de la taxe, après la mise en demeure prévue à l‘article précèdent, sont taxés
d‘office. La taxation d‘office donne lieu, à l‘émission d‘un rôle immédiatement exigible
Sous-section 2
Acomptes provisionnels
« Art. 364 septies – L’entreprise soumise à la taxe locale de solidarité, qui exerce son activité
depuis au moins une année, peut être autorisée, sur sa demande, à s‘acquitter de la taxe, sous le
régime des acomptes provisionnels.
« Art. 364 octies − 1) L’option au régime des acomptes provisionnels, donne lieu à des
versements mensuels tels que prévus à l‘article 364 ter, dont la somme est égale au douzième du
montant de la taxe afférente à l‘activité imposable du dernier exercice, pour lequel le délai de
dépôt de la déclaration prévue à l‘article 231 septies est expiré.
Toutefois, en cas d‘exercice d‘une durée inférieure ou supérieure à un an, les acomptes sont
calculés sur la base de l‘activité imposable rapportée à une période de douze (12) mois. Le
montant de chaque acompte est arrondi au dinar inférieur.
Toutefois, en ce qui concerne la période s‘étendant du premier jour de l‘exercice pour lequel
une première option est formulée au dernier jour du mois précédent, la date de notification
visée à l‘alinéa ci-dessus, le contribuable détermine lui-même le montant des acomptes à verser
en fonction du chiffre d‘affaires imposable réalisé, au cours du dernier exercice imposé.
3) Chaque versement effectué dans les conditions de l‘article 364 quater - 1 est accompagné du
bordereau-avis prévu à l‘article 364 quater – 2 portant par la mention « option pour le régime
des acomptes provisionnels ». Les indications relatives au calcul comportent la mention, soit de
la période de référence ayant servi au calcul des acomptes et du montant total de la taxe y
afférente, ainsi que la fraction exigible, définie au paragraphe 1, soit de la date et des éléments
figurant sur la notification du service.
4) La société qui estime que le montant des acomptes déjà versés, au titre d‘un exercice, est égal
ou supérieur au montant total de la taxe dont il sera finalement redevable pour cet exercice peut
se dispenser d‘effectuer de nouveaux versements, en remettant, respectivement, aux services
fiscaux compétents, avant la date d‘exigibilité du prochain versement à effectuer, une
déclaration dans ce sens daté et signée. Si, par la suite, le montant de cette déclaration est
reconnu inférieur de plus du dixième du montant des acomptes réellement dus, les sanctions
prévues aux articles 364 quinquies et 364 sexies sont appliquées dans les mêmes conditions aux
sommes non versées aux échéances prévues.
« Art. 364 nonies − 1) La taxe est auto-liquidée par la société et les droits correspondants sont,
sous déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard le 20 du mois de février.
2) La régularisation des droits dus au titre de la taxe, est opérée chaque année dans les
conditions définies aux articles 231 bis à 231 sexies. »
Les présentes mesures ont pour objet, de préciser les modalités de paiement mensuel et par voie
d’acomptes provisionnels de la taxe locale de solidarité, proposée à l’institution par les articles
14 et 15 de ce projet de loi.
Art. 25.- Les dispositions de l’article 365 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
modifiées et rédigées comme suit :
Ces contribuables peuvent recourir au paiement fractionné de l‘impôt dû, …(sans changement
jusqu’à) …et du 1er au 15 décembre, à condition que la déclaration soit déposée dans le délai
imparti.
La présente proposition prévoit d’exclure les contribuables ayant souscrit leurs déclarations
tardivement en matière de l’IFU prévisionnel, de bénéficier du mode de paiement fractionné et
ne permettre que le paiement intégral, dans la mesure où le recours à ce mode paiement est
considéré comme un avantage qui sera accordé uniquement aux contribuables qui déposent
leurs déclarations dans les délais impartis.
Par ailleurs, pour simplifier et harmoniser le mode de paiement fractionné, il est proposé de
réserver ce dernier uniquement aux contribuables ayant souscrit leurs déclarations
prévisionnelles dans les délais.
Art. 26.- Les dispositions de l’article 377 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 377 − Pour le recouvrement des impôts, …(sans changement jusqu’à)… la valeur de ces
biens.
En cas de réclamation relative aux poursuites exercées, les dispositions des articles 153, 153 bis,
153 ter et 154 du code des procédures fiscales, sont applicables ».
La rédaction actuelle de cet article fait référence, pour l’introduction d’une réclamation en
matière de contentieux du recouvrement, aux dispositions des articles 397 et 398 CIDTA,
lesquels ont été abrogés et transférés vers le Code des Procédures Fiscales, conformément aux
dispositions de l’article 200 de la Loi des Finances pour 2002.
La présente mesure a pour objet de corriger le renvoi aux articles 397 et 398, à l’effet de les
remplacer par les articles 153, 153 bis, 153 ter et 154 du code des procédures fiscales, traitant du
contentieux de recouvrement.
Art. 27.- Les dispositions de l’article 213-I du code de l’enregistrement sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
»Art. 213-I − Il est institué une taxe judiciaire d’enregistrement qui couvre :
1) et 2)……………………………………….(sans changement)……………………..…..….
Les employés dont le salaire est inférieur au double du SNMG sont exonérés.
Les employés dont le salaire est inférieur au double du SNMG sont exonérés.
II à VIII………(sans changement)………………».
La présente mesure a pour objet de modifier l’article 213 du code de l’enregistrement à l’effet de
prévoir un tarif pour l’enregistrement des affaires introduites auprès du tribunal administratif
d’appel.
Par conséquent, il est proposé d’introduire des nouveaux tarifs de ladite taxe à percevoir en
matière administratif selon le degré de juridiction, et ce, à l’instar de ce qui est adopté pour les
autres affaires, aussi il est proposé un tarif de 7000 DA, pour l’enregistrement des affaires
introduites auprès du tribunal de règlement des conflits.
Aussi, le mesure vise à remplacer le terme SMIG par SNMG, consacré par le décret présidentiel
n° 21-137 du 21 Chaâbane 1442 correspondant au 4 avril 2021 fixant le Salaire Minimum Moyen
Garanti (SNMG).
Cette mesure s’inscrit dans le but de la simplification des procédures et d’harmonisation des
dispositions du code de l’enregistrement avec les textes régissant le recours à la justice.
Art. 28.- Les dispositions de l’article 222 du code de l’enregistrement sont complétées et
rédigées comme suit :
Toutefois, les actes de location, portant sur un local à usage professionnel ou commercial
conclus, dans le cadre de contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » ou « crédit-bail », entre la banque,
l’établissement financier ou le crédit bailleur et le preneur sont soumis à un droit fixe de 4 000
DA.
Les baux d’immeubles à usage d’habitation ……(sans changement jusqu’à ) ……à l’article 208
du présent code.
Les actes portant location de biens d’équipements sont soumis à un droit fixe de 4 000DA ».
Vu que la Ijara Mountahia Bitamlik et le crédit-bail sont des contrats par lesquels la banque ou
l’établissement financier achète un bien immobilier ou un équipement pour le mettre en
location au profit d’un client, avec option De transfert de propriété, l’enregistrement du contrat
portant sur la location, donne lieu au paiement d’un droit proportionnel de 2%, calculé sur la
somme des loyers.
En l’état actuel de la législation fiscale, ces derniers sont astreints au paiement du droit de
mutation au taux de 5% pour les biens immeubles et de 2.5% pour les biens d’équipements,
pour l’acte portant l’acquisition du bien, effectuée par la banque au profit du client, et d’un
autre droit proportionnel au taux de 2% pour l’acte de location du même bien, établi entre la
banque et son client, ce qui constitue une charge fiscale importante pour les acquisitions faites
dans ce cadre, privilégiant ainsi, le recours à la finance conventionnelle, et constituant une
concurrence déloyale .
Par conséquent, les dispositions de l’article 222 du code de l’enregistrement sont complétées, à
l’effet de percevoir, pour ce type de contrats, dont la durée des loyers peut s’étaler jusqu’à 40
ans, le droit fixe d’enregistrement de 4000 DA au lieu de l’application du droit proportionnel de
2%, précité. Ceci, afin de réduire la réticence des investisseurs à recourir à ce type de
financement.
Art. 29.- Les dispositions de l’article 231 du code de l’enregistrement sont modifiées et
rédigées comme suit :
Toutefois, les donations entre vifs consentis entre ascendants et descendants du premier degré
et entre époux sont exonérées des droits d’enregistrement.
Cette mesure a pour objet de modifier l’article 231 du code de l’enregistrement par le
remplacement de l’expression « consentis entre ascendants » par l’expression « consentis entre
ascendants et descendants »
En effet, la rédaction actuelle de l’article 231 du C.E, prévoit l’exonération des donations entre
ascendants. Cependant, l’exonération devrait plutôt concerner les donations faites entres
ascendants et descendants du premier degré.
Art. 30.- Les dispositions de l’article 258-I du code de l’enregistrement, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 258.− I : Sont exemptés du droit de mutation prévu à l’article 252 du présent code, les
acquisitions immobilières effectuées par les promoteurs d’investissement, éligibles aux
dispositifs d’aide à l’emploi, régis par l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de
l’Entreprenariat, l’Agence Nationale de Gestion de Micro-Crédit ou la Caisse Nationale
d’Assurance-Chômage …………………...(le reste sans changement)………………..………».
La modification relative à l’aide accordée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, celle-ci
est proposée afin de tenir compte :
− des dispositions de l’article 167 de la Loi de Finances pour l’année 2021, ayant clôturé le
compte d’affectation spéciale relatif au fonds national de soutien à l’emploi des jeunes
et celui relatif au fonds national de soutien au Micro-Crédit;
Art. 31.- Les dispositions des articles 136 et 136 bis du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme suit:
« Art. 136− Le passeport délivré en Algérie …. .(sans changement jusqu’à) …..tous les frais. Ce
droit est fixé à neuf mille dinars algériens (9.000 DA) pour le passeport contenant 48 pages.
Le passeport délivré en Algérie aux mineurs, …. .(sans changement jusqu’à) ….. et quatre mille
cinq cents dinars algériens (4.500 DA) pour le livret de 48 pages.
« Art. 136 bis − La délivrance du passeport au profit des membres de la communauté algérienne
établie à l'étranger, …………… .(sans changement jusqu’à) ……………… face aux devises
étrangères.
Concernant le passeport comportant 48 pages, le droit de timbre est fixé à neuf mille dinars
(9.000 DA), conformément au cours du dinar face aux devises étrangères.
Le passeport est délivré pour les mineurs et les étudiants membres de la communauté
algérienne établie à l'étranger, suivant la procédure accélérée… (sans changement jusqu’à) …
pour le livret de 28 pages et vingt-deux mille cinq cents dinars algérien (22.500 DA) pour le
livret de 48 pages, conformément au cours du dinar face aux devises étrangères.
Le stock actuel de passeports de 48 pages se trouvant dans les locaux de la Direction des Titres
et Documents Sécurisés dépasse 615.000 unités. La demande annuelle pour ce type de passeport
ne dépasse pas les 17.000/an soit une couverture de plus de 35 ans. Cette faible demande est
due essentiellement à son coût élevé.
Il est à noter que le MICLAT n'a fait l'acquisition que d'un seul lot de passeports de 48 pages,
qui a été livré entre 2017 et 2018, donc il est très probable que ces passeports ne puissent garder
leur validité physique après 2028. Ce qui signifie qu'on risque de perdre cette quantité sans
l'utiliser, d'autant plus si la décision de passer vers un nouveau type ou design du passeport
Algérien est prise d'ici là.
Cette mesure, si elle est retenue, permettrai d'augmenter la demande pour ce type de passeport
et d'écouler ce stock en 2 ou 3 ans. Aussi, le revenu global, en appliquant ce nouveau tarif,
permettrai une recette au trésor de plus de 5.000.000.000 DA.
Ce montant couvre largement les frais de confection et de délivrance pour ce document, vu que
son coût était de 813 DA/l'unité plus 9% de TVA.
Art. 32.- Les dispositions de l'article 309 du code de timbre, sont modifiées et rédigées
comme suit :
Jusqu’au 31 décembre 2015, le produit de la vignette était affecté à raison de 80% à la CSGCL,
les 20% restant étaient versés au budget de l’État.
Par la suite, et conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi de finance pour 2016,
l’affectation du produit de cette vignette a été modifiée comme suit :
Art. 33.- Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont
modifiées et rédigées comme suit :
- les céréales destinées à la fabrication des farines citées ci-dessous et des semoules ;
- les farines courantes et supérieures ;
- les semoules ;
- le pain.
1/ Cette proposition de mesure vise à clarifier les dispositions de l’article 9 alinéa 1 du code des
taxes sur le chiffre d’affaires, de manière à préciser que l’exonération de la TVA prévue par cet
article, concerne les opérations de vente portant sur les semoules, le pain, la farine courante et
supérieure et les céréales utilisées à la fabrication de ces farines et semoules.
En effet, la rédaction actuelle de cet article a suscité des difficultés d’application liées à
l’interprétation de son contenu, notamment, en ce qui concerne la catégorie de farine concernée
par l’exonération (farine courante ou supérieure) et la condition de la destination à savoir le
bénéficiaire de l’exonération (boulanger, industriel, grossiste ou ménage).
Pour y remédier, il est proposé d’apporter les clarifications requises de manière à préciser que
l’exonération de la TVA, concerne la farine courante et supérieure, abstraction faite de la
destination qu’il lui est réservée.
Art. 34.- Les dispositions de l’article 23 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
1/ Consciente des risques écologiques sur l’environnement et la santé humaine, et fidèle à ses
engagements internationaux, l’Algérie s’est pleinement investie dans l’amélioration de la
qualité de l’environnement et la promotion du cadre de vie du citoyen, à travers la gestion
intégrée et efficiente des déchets, et ce, par la mise en place des cadres législatif et réglementaire
adéquats, et l’adoption de la politique de transition vers l'économie circulaire, qui consacre le
principe de la responsabilité des générateurs des déchets.
Dans ce contexte, des efforts considérables ont été déployés ces dernières années pour la prise
en charge des déchets ménagers et assimilés (DMA) et les déchets spéciaux et spéciaux
dangereux (DS/DSD), renforcés par la mise en place des mesures d’accompagnement, d’ordre
fiscal, encourageant le traitement écologiquement rationnel des déchets, et l’éradication des
pratiques de décharges sauvages.
Cette mesure d’incitation est initiée d’une part, pour favoriser un comportement qui tend vers
la récupération des déchets issus de différentes matières, considérés comme une ressource à
exploiter, en vue de les valoriser par leur réutilisation et leur recyclage, et d’autre part, pour
participer à l’élimination des déchets issus des produits consommables au risque d’être cumulés
dans la nature.
2/ Il est par ailleurs visé par la présente mesure, la suppression du terme " " التكوينde la version
en langue nationale de l’article 23-19 du CTCA, en vue d’adapter cet article à la version en
langue française.
Art. 35.- Les dispositions de l'article 28 bis du code des taxes sur le chiffre d’affaires, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
«Art. 28 bis - Il est institué une taxe sur les produits pétroliers ou assimilés,…. (sans
changement) …… et selon les tarifs ci-après :
Art. 36.- Il est créé au sein du code des taxes sur le chiffre d’affaires l’article 28 nonies,
rédigé comme suit :
« Art. 28 nonies - Le produit de la taxe sur les produits pétroliers ou assimilés, est réparti
comme suit :
Les modalités de répartition du produit de cette taxe au profit des collectivités locales sont
définies par arrêté du ministre chargé des finances ».
Parmi ces recommandations, figure l’attribution d’une quote-part du produit de la taxe sur les
produits pétroliers ou assimilés (TPP), au profit des collectivités locales.
Par ailleurs et suite à la proposition de suppression de la TAP, prévue dans le cadre de ce projet
de loi, il est proposé de compenser la moins-value engendrée par la suppression de cette taxe la
réaffectation de produit de la TPP au profit des collectivités locales comme suit :
Art. 37.- Les dispositions de l’article 39 du code de taxes sur le chiffre d’affaires, sont rédigées
comme suit :
« Art. 39 - Pour les redevables qui n’acquittent …(Le reste sans changement) … ..».
Il a été relevé une discordance de la lecture de la version arabe et la version française des
dispositions de l’article 39 du CTCA.
Aussi, afin de lever toute équivoque quant à l’application des dispositions de cet article dans sa
version arabe notamment devant les instances judicaires, il a été proposé de compléter la
rédaction de la version arabe, pour qu’elle concorde avec la version française, comme suit :
الذين ال يدفعون الرسم على القيمة املضافة، بالنسبة للمدينين بالضريبة، يخفض مبلغ الرسم القابل للخصم:39 "املادة
: على كافة أعمالهم حسب نسبة ناتجة عن العالقة بين
....................... )( بدون تغيير............-
....................... )( بدون تغيير............-
"" النسبة املحققة يتم تقريبها مباشرة إلى الوحدة األعلى
....................... )(الباقي بدون تغيير....................
Art. 38.- Les dispositions de l’article 42 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 42 - Sous réserve de se conformer aux dispositions des articles 43 à 49, du présent code
peuvent bénéficier de la franchise de la taxe sur la valeur ajoutée :
La révision de la rédaction de l’article, a pour objectif de préciser que la franchise de TVA est
accordée aux promoteurs, lorsqu’ils exercent dans le cadre de leur projet d’investissement,
éligible aux dispositifs d’aide à l’emploi, des activités soumises à la TVA.
S’agissant de la modification relative à l’aide accordée dans le cadre des dispositifs d’aide à
l’emploi, celle-ci est proposée afin de tenir compte :
- des dispositions de l’article 167 de la Loi de Finances pour l’année 2021, ayant clôturé le
compte d’affectation spéciale relatif au fonds national de soutien à l’emploi des jeunes
et celui relatif au fonds national de soutien au Micro-Crédit;
- des dispositions de l’article 2 du décret exécutif n° 18-191 du 22 juillet 2018 modifiant et
complétant le décret exécutif n° 03-290 du 6 septembre 2003 fixant les conditions et le
niveau d'aide apportée aux jeunes promoteurs, lesquelles prévoient l’éligibilité au
dispositif d’aide à l’emploi des projets autofinancés.
Art. 39.- Les dispositions de l’article 76-1 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 76 –1 - Toute personne effectuant des opérations passibles de la taxe sur la valeur ajoutée
est tenue de remettre ou faire parvenir, dans les vingt (20) jours qui suivent le mois civil au
receveur des impôts du ressort duquel est situé son siège ou son principal établissement, un
relevé indiquant le montant des affaires réalisées pour l'ensemble de ses opérations taxables ou
exonérées.
Le paiement de la taxe exigible, devant être effectué dans les délais ci-dessus, peut ne pas être
concomitant avec la date du dépôt de la déclaration. Dans le cas de paiement tardif des droits
dus, il est appliqué les pénalités de retard prévues à l’article 140 du présent code.
Cette mesure vise à instituer l’obligation de déclaration du chiffre d’affaires exonéré de la TVA
lors de la souscription de la déclaration mensuelle auprès du receveur des impôts
territorialement compétent.
L’introduction de cette obligation rentre dans le cadre du suivi des opérations exonérées d’une
part, et permettra l’évaluation des dépenses fiscales d’autre part.
Art. 40.- Les dispositions de l’article 79 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 79 – Le relevé visé à l‘article 76 du présent code ….(sans changement jusqu’à)… pour
l‘imposition.
Si au cours d‘un mois ou d’un trimestre, il n‘a été effectué aucune opération donnant ouverture
aux taxes sur le chiffre d‘affaires, le contribuable doit remettre à l‘agent compétent un relevé
portant la mention « néant ». »
Cette mesure d’ordre a pour objet de prendre en charge les déclarations trimestrielles en
matière de TVA en ce qui concerne les déclarations portant mention « Néant ». Elle vise
l’alignement des délais de dépôts des déclarations.
Art. 41.- Les dispositions de l’article 271 du code des impôts indirects, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 271− Les tabacs en feuilles ne peuvent circuler qu’accompagnés d’acquit-à-caution.
Toutefois, les tabacs transportés directement de la plantation au séchoir et du séchoir au
magasin du planteur ou à la société coopérative des planteurs ne sont pas soumis à cette
formalité.
Il est proposé la modification des dispositions de l’article 271 du code des impôts indirects, en
ce qui concerne les obligations auxquelles sont soumises les entreprises de collecte, de
traitement et de distribution de tabacs en feuilles.
La mesure proposée concernant l’article 271 vise à soumettre les entreprises de collecte, de
traitement et de distribution de tabacs en feuilles, à la formalité de délivrance des acquits-à
caution pour le transport des feuilles de tabacs. Cette obligation a pour objectif de permettre à
l’administration fiscale une meilleure maitrise de la traçabilité des mouvements de tabacs en
feuilles.
Tel est l’objet de la présente mesure.
Art. 42.- Les dispositions des articles 354, 358, 524 et 530 du code des impôts indirects sont
modifiées et rédigées comme suit :
2-a)- Les saisies d’ouvrages d’or, d’argent et de platine, pour défaut de marque, cités aux alinéas
c) et d) de l’article 354 du présent code, constituent des saisies réelles effectives, suivies de
mainlevée.
L’offre de mainlevée est prononcée, sur décision du directeur des impôts de Wilaya
territorialement compétent, après dépôt d’une demande de restitution des ouvrages saisis par le
contrevenant, accompagnée des quittances justifiant le paiement effectif des droits et amendes
dus.
Les ouvrages issus de ces saisies sont restitués poinçonnés.
Lorsque ces ouvrages sont avérés, après essai, inférieurs au titre minimum légal, ces derniers
sont restitués brisés, sans remboursement des droits et amendes acquittés.
b)- Lorsque la même infraction est commise une deuxième fois, par son auteur, dans le délai de
cinq (05) ans, à compter de la date de constatation de la première infraction, l’affaire est portée
devant les instances judiciaires compétentes, dans les mêmes formes prévues à l’alinéa1) du
présent article, à l’effet de faire prononcer une décision de confiscation définitive des ouvrages
en cause, au profit de l’Etat.
« Art. 524 – A/1) En cas de droits éludés…. (sans changement jusqu’à)….puisse être inférieur à
30.000 DA.
3) L’amende prévue au paragraphe A-1° ci-dessus, est fixée au quadruple des droits fraudés,
sans pouvoir être inférieur à 100.000DA, applicable:
« Art. 530 - Sont punies d’un emprisonnement de six (06) jours à six (06) mois les infractions
mentionnées ci-après :
1) à 13) ..................................................... (sans changement)……………………….……………….
14) Commission de l’infraction de défaut de marque, dans les conditions prévues au paragraphe
2 -b) de l’article 358 du présent code».
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions des articles 354, 358, 524 et 530 du
code des impôts indirects, à l’effet de prévoir :
La saisie s’applique quel que soit le titre des ouvrages concernés trouvés en possession de tout
fabricant ou marchand.
• L’alinéa 1 est dédié à la saisie d’ouvrages en métaux précieux (or, argent, platine) de
fabrication locale ou étrangère ou d’origine inconnue frappés de faux poinçon ou sur
lesquels les marques des poinçons se trouvent entées, soudées ou contre-tirées ;
• Le tiret « a » traitera de l’application d’une amende fixée au quadruple des droits, sans
pouvoir être inférieur à 100.000 DA, dans le cas de détention ou de vente par un
fabricant, marchand ou importateur d’ouvrages de platine, d’or ou d’argent, importés en
dépit des dispositions des articles 359 et 378 du même code ;
• Le tiret « b » énoncera l’application de la même sanction fiscale citée ci-dessus, dans le
cas de détention par les redevables sus cités, d’ouvrages en métaux précieux dépourvus
de poinçon de la garantie, qu’ils soient de fabrication locale, importés ou d’origine
inconnue.
-L’extension de l’application des sanctions pénales édictées par les disposions de l’article 530 du
C.I.I, à l’infraction de récidive de détention d’ouvrages en métaux précieux dépourvus du
poinçon de la garantie, dans un délai de cinq (05) ans, à compter de la date de constatation de la
première infraction (Cf. Article 358- 2-b du C.I.I) .
Art. 43.- Les dispositions des articles 20 et 20 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
L’avis de vérification doit préciser les noms, en plus des éléments …..(sans changement
jusqu’à)…. doit renseigner sur la nature des opérations à vérifier.
4) à 6) ………………………………(sans changement)………...………………………….».
Exposé de motifs :
En l’état actuel de la législation, les articles 20-4 et 20bis-3 du code des procédures fiscales,
prévoient que la charte du contribuable vérifié doit être remise au contribuable.
Cette charte est un livret contenant un nombre important de pages (version française et arabe)
devant être joint à l’avis de vérification, envoyé par courrier ou remis sur place au contribuable
vérifié.
Désormais, tel que proposé dans ce projet, le contribuable serait informé que la charte est
consultable sur le site web de l'Administration Fiscale, via les dispositions de ces articles. À
signaler que ce document était déjà disponible sur ce site électronique pour l’ensemble des
contribuables qu’ils soient vérifiés ou non.
Art. 44.- Les dispositions de l’article 21 du code des procédures fiscales sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
L’avis de vérification doit préciser les noms, prénoms, grades des vérificateurs, la période à
vérifier, les impôts concernés.
4) Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place ne peut s’étendre sur une
période supérieure à un (01) an, à compter de la date de réception ou de remise de l’avis de
vérification prévue au paragraphe 3.
Cette période est prorogée :
- ………………………..............( sans changement) .……………………..……………….… .
- ………………………………....( sans changement) ... … ……………..…………………….
- ………………………………....( sans changement) ... … ………………………………….
- Du délai prévu à l’article 19 du présent code………( sans changement jusqu’à)…………..
lorsque le contribuable a pu disposer de revenus à l’étranger ou en provenance de
l’étranger
- Cette période est portée à deux (2) ans, en cas de découverte d'une activité occulte.
✓ Préciser expressément dans l’avis de vérification, les noms, prénoms, grades des
vérificateurs, la période à vérifier et l’indication des impôts concernées ;
✓ Prévoir expressément l’obligation d’informer par écrit le contribuable vérifié du changement
de vérificateurs ;
✓ Informer le contribuable vérifié sur l’avis de vérification que la charte des droits et
obligations du contribuable vérifié est à consulter (disponible) sur le site Web de
l'Administration Fiscale.
Art. 45.- Le titre de la Section 3 « Impôts directs et taxes sur le chiffre d'affaires et impôt sur
le patrimoine » Droit de visite du Chapitre III, ainsi que les dispositions de l’article 33 bis du
code de procédures fiscales, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Section 3
« Impôts directs et taxes sur le chiffre d'affaires et impôt sur la fortune »
« Droit de visite »
« Art. 33 bis − En cas de taxation d’office en matière d’impôt sur la fortune … (sans changement
jusqu’à)….prévus par l’article 98 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Art. 46.- Les dispositions de l’article 65 du code des procédures fiscales sont complétées et
rédigées comme suit :
« Art. 65 − Est tenue au secret professionnel dans les termes de l’article 301 du code pénal …
(sans changement jusqu’à)… la perception ou le contentieux des impôts et taxes prévus par la
législation fiscale en vigueur.
La divulgation des documents classifiés, est passible des sanctions prévues par l’ordonnance 21-
09, relative à la protection des informations et des documents administratifs.
Toutefois, les dispositions des alinéas précédents ne s’opposent pas à ce que les services des
impôts communiquent aux commissions de recours visées à l’article 81 bis … (sans changement
jusqu’à)… des États ayant conclu avec l’Algérie, une convention d’assistance réciproque en
matière d’impôts.
L’administration fiscale peut également communiquer aux experts sollicités, les renseignements
leur permettant de remplir leur mission. Cependant, le secret s'étend à toutes les informations
dont ils ont pris connaissance à l'occasion de cette mission ».
Par ailleurs, l’ordonnance n° 21-09 du 8 juin 2021 relative à la protection des informations et des
documents administratifs prévoit un ensemble d’obligations légales qui assureront la protection
nécessaire pour maintenir la confidentialité des informations et des documents
administratifs en prévoyant :
- Les obligations à respecter par les autorités concernées pour incarner la protection des
informations et des documents administratifs.
- Les obligations des tiers qui n'appartiennent pas à l'autorité concernée.
- Les obligations de l’agent public auprès de l’autorité concernée.
En ce qui concerne l’administration fiscale, le secret professionnel est rappelé par les
dispositions de l’article 65 du code des procédures fiscales, qui prévoient que, dans les termes
des dispositions du code pénal et des peines y relatives, sont couvert par le secret professionnel,
les travaux de l’agent de l’administration fiscale, à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou
attributions, appelé à intervenir dans l’établissement, la perception ou le contentieux des
impôts et taxes prévus par la législation fiscale en vigueur.
Aussi, le code pénal est la généralité qui constitue la règle. En effet, le code pénal reprend les
infractions au secret professionnel comme délit punissable.
Par document classifié, aux termes de ladite ordonnance, il est entendu « tout écrit, papier ou
électronique, dessin, plan, carte, photographie, bande sonore ou audiovisuelle, ou tout autre support
matériel ou électronique, qui ont fait l'objet de mesures visant à en interdire la diffusion ou à en
restreindre l'accès ».
A cet égard, la présente proposition de mesure prévoit de compléter les dispositions de l’article
65 du code des procédures fiscales de manière à renvoyer, en ce qui concerne la divulgation des
documents classifiés, aux sanctions prévues par l’ordonnance n°21-09 sus-visée et ce, à l’effet
de, renforcer la confidentialité qui entoure l’information traitée par l’administration fiscale ainsi
que les documents qu’elle a en sa possession.
Cette ordonnance prévoit des sanctions disciplinaires et pénales qui peuvent aller de la simple
amende, le licenciement jusqu’à l’emprisonnement.
Par ailleurs, la législation fiscale prévoit que l'administration fiscale peut se faire assister
d’experts tel que proposé dans ce projet de loi pour l’exercice de ses missions, lorsque celles-ci
requièrent des connaissances ou des compétences particulières. Dans ce cadre, il est proposé
également d’insérer une disposition permettant la couverture des informations recueillies par le
secret professionnel.
Art. 47.- Les dispositions de l’article 81 du code des procédures fiscales sont modifiées, et
rédigées comme suit :
2) Les commissions de recours se prononcent expressément, par le rejet ou l’acceptation, sur les
recours dont elles sont saisies dans un délai de quatre (04) mois à compter de la date
d’introduction du recours auprès de la commission.
Si, la commission ne s’est pas prononcée dans le délai sus- mentionné, le contribuable peut
saisir le tribunal administratif dans le délai de quatre (04) mois à compter de l’expiration du
délai imparti à la commission pour se prononcer sur le recours.
3) à 5) ………………..………..……….(sans changement)..............................................................».
La rédaction actuelle de l’article 81-2 du code des procédures fiscales, présente certaines
ambiguïtés, ayant entrainé des divergences d’interprétation, au niveau des instances judiciaires,
constatées dans les décisions rendues par ces dernières.
En effet, sur le fondement de cet article, certaines décisions judiciaires ont considéré, comme
non-fondées, les avis rendus par les commissions de recours, après expiration du délai de
quatre (04) mois qui leur est imparti pour se prononcer sur les recours qui leur sont présentés.
À ce titre, les actions enclenchées par les contribuables contestant les décisions correspondant à
ces avis, ont été rejetées par les instances judiciaires, pour le motif qu'elles ont été déposées hors
délai, et ce, malgré le fait qu'elles aient été enregistrées dans le délai prévu à l'article 82 du
même code, qui est de quatre (04) mois à compter de la date de la réception de la décision de
l'administration prise, après avis de la commission de recours compétente.
D’après ces décisions judiciaires, les commissions de recours ne sont pas habilitées à se
prononcer sur les recours qui leur sont présentés, après expiration du délai de quatre (04) mois
qui leur est imparti pour se prononcer, et ce, en vertu des dispositions de l'article 81-2 du CPF,
qui prévoit, d’une part, que les commissions doivent se prononcer dans un délai de quatre (04)
mois, d’une part, et d’autre part, le défaut de réponse de la commission dans ce délai, vaut rejet
implicite du recours.
D'autres décisions de justice ont, quant à elles, considérées conformément aux dispositions de
l'article 82-1 du CPF, comme recevables en la forme, les actions enclenchées dans le respect du
délai légal de saisine du tribunal administratif, en contestation des décisions notifiées par
l’administration fiscale, portant avis des commissions de recours, quand bien même ces avis ont
été émis après expiration du délai de réponse imparti auxdites commissions.
Aussi et à l’effet de lever toute ambiguïté quant à la date de décompte du délai de saisine du
tribunal administratif, après la phase de recours auprès des commissions, et mettre fin aux
divergences d’interprétations, il est proposé de modifier l'article 81, alinéas 2 du code des
procédures fiscales, comme suit :
− La suppression de la notion d’obligation de réponse des commissions dans un délai de
quatre (04) mois, par l’abrogation du terme « doivent » ;
Ces aménagements s’imposent en raison des difficultés rencontrées par la plupart des
commissions quant au respect de ce délai, eu égard notamment :
• Au volume important des dossiers qui leurs sont soumis pour examen ;
• A La prise en compte des travaux préparatoires des dossiers à soumettre à la
commission (instruction du dossier);
• A la complexité de certains dossiers, ce qui implique l’examen approfondi des
factures présentées, les clauses des contrats signés et autres documents comptables
requis ;
• A la prise en compte des ajournements répétés et autres reports décidés par la
commission pour diverses raisons.
Art. 48.- Les dispositions de l’article 81 bis du code des procédures fiscales sont modifiées et
rédigées comme suit :
1) Il est institué, auprès de chaque wilaya, une commission de recours des impôts directs et
des taxes sur le chiffre d’affaires composée comme suit :
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- un (01) représentant de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens.
2) Il est institué, auprès de chaque Région, une commission de recours des impôts directs,
des taxes assimilées et des taxes sur le chiffre d’affaires, composée comme suit :
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- …………(sans changement)…………
- un (01) représentant de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens.
3) - …………(sans changement)…………».
Les modifications apportées à la composition des commissions de recours, fixée à l’article 81 bis
du Code des Procédures Fiscales (CPF), à la faveur des articles 27 de la loi de finances pour 2016
et 46 de la loi de finances pour 2023, avaient pour objectif, l’amélioration de la qualité des avis
rendus par ces commissions, en se basant sur un critère de professionnalisation, par la
désignation de membres présentant des qualifications dans les domaines comptable, fiscal et
commercial.
Art. 49.- Les dispositions de l’article 82 du code des procédures fiscales sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
La présente mesure a pour objet de compléter et modifier l'article 82 du Code des Procédures
Fiscales (CPF). Les aménagements et modifications proposés ont pour finalité de préciser que
les décisions notifiées par l’administration, après avis émis par les commissions de recours, sont
susceptibles, dans le même délai repris au paragraphe 2/alinéa 1du présent article, de recours
devant le tribunal administratif compétent, que ces décisions soient notifiées avant ou après
l’expiration du délai visé à l’article 81-2 du Code des Procédures Fiscales. Par ailleurs, cette
modification répond aux mêmes objectifs visés par celle envisagée pour l’article 81-2 du CPF.
Par ailleurs, considérant qu’aucune ordonnance n’a été citée au niveau de cet article, il y a lieu
de préciser la nature de cette ordonnance en énonçant la substitution de
l’expression « l'ordonnance rendue par le tribunal administratif sur la demande de sursis de
paiement » à l’expression « ladite ordonnance ».
Art. 50.- Les dispositions de l’article 83 du code des procédures fiscales sont complétées et
rédigées comme suit :
La présente mesure a pour objet de compléter les dispositions de l’article 83 du code des
procédures fiscales, par la création d’un nouveau paragraphe au sein du premier alinéa de cet
article, à l’effet de préciser la compétence territoriale des tribunaux administratifs, saisis pour
statuer sur les litiges fiscaux, et ce, afin de lever toute équivoque quant au tribunal
administratif territorialement compétent, en cas de changement de structure chargée de la
gestion du dossier fiscal du contribuable.
À cet effet, il importe de préciser que le principe général relatif à la compétence territoriale du
tribunal administratif, en matière de contentieux fiscal, est consacré par les dispositions de
l’article 804 du code de procédure civile et administrative, dont l’énoncé stipule que le tribunal
administratif compétent territorialement est le tribunal du lieu d’imposition et de taxation.
Art. 51.- Les dispositions de l’article 100 du code des procédures fiscales sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art.100 −1) Les dégrèvements de toute nature…(sans changement jusqu’à)…de cet organisme.
Ils font l’objet de certificats qui sont établis, selon le cas, par le Directeur des Grandes
Entreprises ou le Directeur des Impôts de la Wilaya, pour servir de pièces justificatives aux
agents du service de recouvrement.
2)Lorsque les instances judicaires annulent une décision portant décharge ou réduction
d’impôts, droits ou taxes, ou met des frais à la charge d’un contribuable, le Directeur des
Grandes Entreprises ou le Directeur des Impôts de Wilaya, selon le cas, établit un titre de
perception qui est recouvré par le receveur des impôts et dont le montant est exigible selon la
procédure applicable en matière d’impôts et taxes ».
La rédaction actuelle du deuxième alinéa de l'article 100 du code des procédures fiscales ,
stipule que le Directeur des Impôts de la Wilaya, peut émettre un titre de perception lorsque le
tribunal administratif annule une décision portant décharge ou réduction d’impôts directs ou
de taxes assimilées, cependant les décisions d'annulation peuvent être émises par toutes les
juridictions administratives, et la décision portant décharge ou réduction peut inclure tous les
impôts, droits et taxes.
Dans ce cadre, il est proposé :
Aussi, il est proposé de combler une omission, en rajoutant au sein du premier et deuxième
alinéa de cet article « le Directeur des Grandes Entreprises », pour lui donner un fondement
légal à l’établissement des certificats d’annulation et de titre de perception, au même titre que le
directeur des impôts de wilaya.
Par ailleurs, il est proposé de substituer les termes « Receveur des contributions diverses » par
ceux appropriés soit « Receveur des Impôts ».
Art. 52.- Les dispositions de l’article 104 du code des procédures fiscales sont complétées et
rédigées comme suit :
Le délai de prescription de l'action publique est suspendu pendant la durée s'étendant entre la
date de saisine de la commission régionale sus citée et la date d'émission de son avis sur la
proposition de dépôt de plainte ».
Cette mesure vise à compléter les dispositions de l'article 104 du Code des Procédures Fiscales,
par la création d'un alinéa (3), afin de prévoir expressément une date à partir de laquelle
commence à courir le décompte du délai de prescription de l'action publique en matière de
fraude fiscale.
Considérant que le dépôt de plainte en matière fiscale est subordonné à l’avis conforme de la
commission régionale des infractions fiscales, conformément aux prescriptions de l’alinéa 2 de
cet article, il est proposé de prévoir que la période de saisine de cette commission suspend la
prescription.
Cette période s’étale entre la date de saisine de la commission régionale des infractions fiscales
et la date du prononcé de son avis sur la proposition de dépôt de plainte.
Art. 53.- Les dispositions de l’article 108 du code des procédures fiscales, sont abrogées.
Les dispositions prévues par l’article 108 du code des procédures fiscales, concernant la
prescription de l’action de recouvrement, en matière d’IRG/RCM, sont déjà précisées au sein
de l’article 159 du CPF, traitant de la déchéance quadriennale et civile en matière de
recouvrement forcé de tout impôt, d’où l’inutilité de le prévoir encore au niveau de l’article 108.
Art. 54.- Les dispositions de l’article 109 du code des procédures fiscales sont modifiées et
rédigées comme suit :
La prescription est interrompue par des demandes signifiées après ouverture du droit au
remboursement. Elle est également interrompue par une demande motivée adressée par le
contribuable à l’administration fiscale par lettre recommandée avec accusé de réception ».
- Prévoir, à l’instar des autres impôts droits et taxes, un délai de prescription de l’action en
restitution de quatre (04) ans, en matière d’impôts directs et taxes assimilées, y compris pour
l’IRG/revenus de capitaux immobiliers, dont le délai de prescription est actuellement de
trois (03) ans.
Art. 55.- Les dispositions de l'article 155 du code de procédures fiscales sont modifiées et
complétées comme suit:
« Art. 155− Lorsque le recouvrement des impositions de toute nature et amendes fiscales,
dont la perception appartient au service des impôts, dues par une société, … (sans
changement jusqu'au) …ou minoritaire(s).
À cette fin, le directeur des impôts de wilaya ou le directeur des grandes entreprises, selon
leur domaine de compétence, demande au président du tribunal administratif, sur le
fondement du rapport du receveur des impôts poursuivant, de prendre en urgence les
mesures provisoires et conservatoires, à l’effet de sauvegarder les intérêts du Trésor public,
conformément aux procédures prévues par le présent code et les textes particuliers.
Cette modification a pour objectif d’apporter les clarifications requises sur les modalités de
mise en œuvre de la responsabilité civile des dirigeants et des gérants de sociétés, poursuivis
pour manœuvres frauduleuses ou non-respect de manière répétitive des obligations fiscales,
entrainant le non-paiement de l’impôt dû par la société.
Par ailleurs, il est proposé l’abrogation du renvoi à l’article 32 du code des impôts directs et
taxes assimilées, à l’effet d’étendre ce dispositif à tous les types de sociétés.
Art. 56.- Les dispositions de l’article 156 du code des procédures fiscales sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
L’échéancier de paiement est accordé pour un délai maximum de soixante (60) mois avec un
versement initial minimum de 5% du montant de la dette fiscale.
La présente mesure vise à modifier et compléter les dispositions de l’article 156 du code des
procédures fiscales par la révision à la baisse, de 10 à 5%, du montant exigé comme versement
initial pour la signature de l'engagement de règlement de la dette par voie d’un échéancier de
60 mois.
Art. 57.- Les dispositions de l’article 161, 162 et 167 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 162.- Les impôts et taxes dus par les personnes morales ou groupement de personnes
morales, visées à l’article 160 ci-dessus, sont ceux prévus ci-après :
« Art. 166.- La taxe locale de solidarité, est déclarée et payée auprès des services des grandes
entreprises, suivant les modalités prévues aux articles 231 ter à 231 undecies et de 364 ter à 364
sexies du code des impôts et taxes assimilées.
« Art. 167.- Lorsque l’entreprise a exercé l’option pour le régime des acomptes provisionnels en
matière de la taxe sur la valeur ajoutée et de la taxe locale de solidarité dans les conditions
fixées par les articles 364 septies à 364 nonies du code des impôts directs et taxes assimilées et
102 à 104 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, …..(sans changement jusqu’à)….. la clôture
de l’exercice.
Art. 58.- Les dispositions des articles 160 et 163 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art 160. - Les lieux de dépôt .....(sans changement jusqu’à)…..chargée des grandes entreprises
pour :
- Les sociétés ou les groupements exerçant dans le secteur des hydrocarbures régis par la
législation relative aux hydrocarbures ;
« Art 163.- « − Les déclarations relatives aux différents impôts, taxes et redevances dus par les
entreprises pétrolières régies par la législation y relative doivent être souscrites ....(le reste sans
changement)…. .…………».
L’article 160 du code des procédures fiscales a fixé la Direction des Grandes Entreprises comme
le lieu de dépôt des déclarations fiscales des sociétés ou des groupements exerçant dans le
secteur des hydrocarbures régis par la législation relative aux hydrocarbures, modifiée et
complétée.
L’annulation des termes « modifiée et complétée » rendra cet article plus compatible avec
l’évolution de la législation relative aux hydrocarbures. En effet, la législation actuelle est basée
principalement sur une loi, en l’occurrence la loi n°19-13 régissant les activités d’hydrocarbures,
qui n’a pas connu de modification jusqu’à présent et qui renvoie à d’autres lois abrogées
relatives aux hydrocarbures (lois n°86-14 et n°05-07) mais qui continuent à produire leurs effets
dans certains cas.
De même, il est proposé de reformuler les dispositions de l’article 163 du Code des Procédures
Fiscales, à l’effet de tenir compte des différents impôts, taxes et redevances auxquels sont
soumises les activités d’hydrocarbures.
En effet, tel que rédigé actuellement, cet article prévoit l’obligation de déclaration, uniquement,
des différents impôts et taxes institués par les lois n° 86-14 du 19 août 1986, relative aux activités
de prospection, de recherche, d'exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures
et n° 05-07 du 28 avril 2005, relative aux hydrocarbures, modifiées et complétées.
Ainsi, tel que proposé, il est question d’intégrer l’ensemble des impôts et taxes auxquels sont
soumises ces activités, lesquels, doivent être déclarés auprès de l’administration fiscale,
notamment ceux prévus par la loi n°19-13 du 11 décembre 2019 régissant les activités
d’hydrocarbures.
Par ailleurs, il est à préciser que cette reformulation vise à mettre en cohérence cet article
traitant d’obligation de déclaration des sociétés pétrolières avec les lois spécifiques régissant
leurs activités, lesquelles lois, prévoient l’obligation de déclaration des différents impôts et taxes
en question auprès de l’administration fiscale.
Art. 59.- Les dispositions de l’article 161 du code des procédures fiscales, sont modifiées et
rédigées comme suit :
Art. 60.- Les dispositions de l’article 174 du code des procédures fiscales, sont abrogées.
Ces deux mesures d’ordre visent à supprimer au niveau des articles 161 et 174 du Code des
Procédures Fiscales (CPF), la référence à l’Impôt sur le Bénéfice Minier (IBM), dans la mesure
où l’activité minière n’est plus soumise à cet impôt.
En effet, en vertu des dispositions de l’article 130 de la loi n°14-05 du 24 février 2014, portant loi
minière, toute personne physique ou moral titulaire d’un permis minier pour exercer les
activités objet de cette loi, est soumise aux dispositions fiscales du droit commun.
Les dispositions fiscales du droit commun prévoient, à cet égard, que les bénéfices dégagés au
titre desdites activités, sont soumis à l’Impôts sur les Bénéfices des Sociétés (IBS), pour les
personnes morales et à l’Impôt sur le Revenu Global (IRG), en ce qui concerne les personnes
physiques.
Art. 61.- Les dispositions de l’article 164 du code des procédures fiscales, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 164. − Les acomptes provisionnels de l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés tels que
prévus par l’article 356-2 du code des impôts directs et taxes assimilées…. (le reste sans
changement)…. ».
La présente mesure d’ordre a pour objet de rectifier le renvoi aux dispositions de l’article 356-9
du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées par celui de l’article 356-2 du même code,
traitant des acomptes provisionnels de l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS).
Art. 62.- Les dispositions de l’article 177 du code des procédures fiscales sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 177 − Dans tous les cas, les personnes physiques nées en Algérie sont identifiées …(sans
changement jusqu’à)……qui représente l’Algérie au lieu du siège.
− Les demandes d’identifications fiscales sont faites selon le cas, via la plateforme
d’immatriculation fiscale disponible sur le site internet de la Direction Générale des Impôts,
ou par le biais des demandes formulées par le contribuable concerné auprès des services
fiscaux territorialement compétents.
− les demandes d’identification fiscales doivent être obligatoirement appuyées des numéros
d’identification nationale des personnes concernées et ceux des associés et gérants des
personnes morales ».
− Cette mesure concerne également l’obligation pour les contribuables qui sollicitent
l’attribution du NIF d’indiquer sur leurs demandes, faites en ligne ou auprès des
services de base, leurs Numéros d’Identifiant National (NIN) lorsqu’il s’agit de
personnes physiques et celui des associés et gérants lorsqu’il s’agit de personne moral.
Art. 63.- Sont créés au sein du code des procédures fiscales, les articles 178 bis et 178 ter
rédigés comme suit :
« Art. 178 bis − Les personnes physiques et morales exerçant une activité industrielle,
commerciale, libérale ou artisanale doivent mentionner le Numéro d’Identification Fiscal sur
tous les documents relatifs à leur activités.»
« Art. 178 ter − Sans préjudice des sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur, le
défaut de production du numéro d'identification fiscal ou la communication de renseignements
inexacts entraînent la suspension de :
Les présentes mesures ont pour objet d’instituer l’obligation de production du numéro
d’identifiant fiscal (NIF) au lieu du numéro d’identifiant statistique prévu par l’article 34 de la
loi des finances pour 2002.
En effet, dès lors que la gestion fiscale des dossiers des contribuables, y compris à travers le
système SGF et jibaya-tic s’articule principalement autour du NIF, cette référence est exigée
pour l’accomplissement de toutes les formalités telles que la délivrance des attestations d’achat
en franchise de TVA, du bénéfice des avantages et facilités tel que la réfaction en matière de
taxe sur l’activité professionnelle (TAP), l’octroi du sursis légal de payement (SLP) et la
souscription d’échéancier de payement.
Art. 64.- Les ouvrages d’or, d’argent et de platine saisis, à titre définitif, doivent faire l’objet de
versement à la réserve légale de solidarité.
La présente mesure a pour objet l’assainissement des opérations de saisie définitive d’ouvrages
en métaux précieux (or, argent , platine) opérées par les différentes administrations et corps de
sécurité, à l’encontre desquelles des jugement définitifs ont été rendus, et ce , par leur
versement à la réserve légale de solidarité, ce qui permettra de désengorger les services des
différentes saisies effectuées, en la matière, et leur transfert à une institution aptes à même
d’assurer leur préservation .
Art. 65.- Nonobstant les dispositions de l’article 23 du code des taxes sur le chiffre d’affaires,
sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée, jusqu’au 31 décembre 2024, les opérations portant
sur les fruits, les légumes frais, les œufs de consommation, le poulet de chair et la dinde,
produits localement, ainsi que les produits, destinés à l’alimentation humaine repris ci-après :
La présente mesure a pour objet d’exonérer de la TVA jusqu’au 31 décembre 2024, que ce soit
au stade de production ou de commercialisation gros et détailles, les opérations de ventes
portant sur :
Cette mesure a pour objet de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de renforcer la
sécurité alimentaire du pays, dont l’objectif constitue une priorité des pouvoirs publics, au
regard de son impact direct sur la souveraineté nationale.
Art. 66.- L'administration fiscale peut se faire assister d’experts dans le cadre de l’exercice de
ses missions de contrôle fiscal, lorsque celles-ci requièrent des connaissances ou des
compétences particulières.
Les experts qui assistent l’administration fiscale dans l’exercice de ces missions, sont tenus au
secret professionnel prévu à l’article 65 du code des procédures fiscales.
Les modalités d’application de la présente disposition sont définies par un arrêté du Ministre
chargé des Finances.
Exposé des motifs :
Les pratiques d’évitement fiscal ont pris ces dernières années des proportions très importantes,
à l’échelle mondiale, accentuées par la globalisation et la numérisation croissante de l’économie,
mettant à mal les recettes fiscales des États dont certains sont tributaires de l’impôt sur les
sociétés qui peut représenter jusqu’à 40% de leurs recettes fiscales totales.
À l’heure de la mobilisation des ressources nationales, nécessaires au développement des États,
les administrations fiscales des pays développés et en développement prennent des mesures
pour lutter contre de telles pratiques et ainsi mieux protéger leurs assiettes fiscales. Toutefois,
de telles mesures ne peuvent être efficaces qu’au prix d’une coopération fiscale internationale
renforcée entre les États.
L’administration fiscale algérienne, à l’instar des autres administrations fiscales, fait face à des
stratégies d’optimisation fiscale complexes de la part des entreprises multinationales opérant
sur son territoire qui ont pour objectif ultime de payer peu ou pas d’impôts. De telles pratiques
d’évitement fiscal, qui sont dommageables pour le Trésor algérien, peuvent notamment être
observées dans les secteurs du numérique, des télécommunications, des industries extractives,
de la pharmacie, des services financiers, …etc.
La présente proposition de mesure, prévoit d’accorder à l’administration fiscale la possibilité de
se faire assister d’experts dans le cadre d’un contrôle requérant des connaissances et
compétences particulières, sur des problématiques de fiscalité internationale (prix de transfert,
valorisation d’actifs incorporels, …) ou des problématiques complexes propres à certains
secteurs d’activité tels que le secteur pétrolier et minier, le secteur pharmaceutique, les services
financiers, etc.
De nombreux pays en développement, notamment africains, ont eu recours à ce type
d’assistance lequel s’est traduit par un accroissement significatif des recettes , liées au contrôle
fiscal, mais également par une amélioration de l’efficacité des contrôles fiscaux et un transfert
accru de savoir-faire et d’expertise au profit des vérificateurs fiscaux leur permettant, ainsi, de
mieux identifier et appréhender les montages fiscaux complexes, mis en place par les
entreprises multinationales opérant sur leur territoire.
L’appropriation des connaissances et l’amélioration de la qualité et de l’uniformité des contrôles
fiscaux notamment, ceux relatifs aux prix de transfert, entraineront sans nul doute, un niveau
de discipline fiscale volontaire, plus élevé en Algérie.
Par ailleurs, la présente proposition de mesure prévoit expressément des dispositions relatives à
la confidentialité des informations mises à la disposition des experts dans le cadre de leur
mission et leur couverture par le secret professionnel, sous peine de sanctions pénales.
Enfin, il est proposé de renvoyer à un arrêté du Ministre chargé des Finances les modalités
d’application de cette disposition proposée.
Tel est l’objet de la présente mesure.
Art. 67.- Les dispositions de l’article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002, modifiées et
complétées, portant loi de finances pour 2003 sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 63 − Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des
sociétés (IBS) pour une durée de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2024,… (sans changement
jusqu’à)…. valeurs mobilières.
Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations
assimilées du Trésor, cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé d’une échéance
minimale de cinq (5) ans, émis au cours d’une période de cinq (5) ans, à compter du 1 er janvier
2024……(sans changement jusqu’à) ….période.
Sont également exonérés de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des
sociétés (IBS) pour une période de cinq (5) ans, à compter du 1er janvier 2024, les dépôts à terme
en banques pour une période de cinq (5) ans et plus.
Sont exemptés des droits d’enregistrement pour une période de cinq (5) à compter du 1er janvier
2024… (le reste sans changement)…. ».
Exposé des motifs :
Cette proposition vise à reconduire les dispositions de l’article 63 de la loi de finances pour
2003, modifié par les dispositions de l'article 44 de la loi de finances pour 2019, pour une
période de 5 ans.
Les dispositions de l’article 44 sus-cité exonèrent de l’IBS et de l’IRG, les produits et les plus-
values des actions et titres assimilées, des actions ou les parts d’OPCVM cotées en bourse et des
obligations et titres assimilés, cotés en bourse ou sur un marché organisé, pour une période de
05 ans à compter du 1er janvier 2019.
Ces dispositions exonèrent également des droits d’enregistrement pour la même période à
compter du 1er janvier 2019 les opérations portant sur les valeurs mobilières cotées ou
négociées sur un marché organisé.
Ces exonérations restent valables jusqu’à échéance du titre.
Ces exonérations ont pour but de favoriser le développement du marché financier et du marché
obligataire en particulier.
Comme les autres segments du marché à savoir les OPCVM et le marché des actions sont
encore à l’état embryonnaire et avec l’introduction des obligations assimilables du Trésor (OAT)
en bourse, cet avantage fiscal pourra contribuer à l’impulsion de ces segments.
La reconduction de cette disposition pour une période de 5 années va permettre d’élever
davantage le niveau général de l’épargne investi dans les valeurs mobilières et de favoriser la
demande pour les différents actifs financiers.
Tel est l’objet de la présente mesure.
Art. 68.- Les dispositions de l’article 66 de la loi n° 13-08 du 27 Safar 1435 correspondant au 30
décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 66 - Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse bénéficieront d’une
réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d’ouverture de son capital
social en bourse pour une période de trois (3) ans, à compter du premier janvier 2024. »
Exposé de motifs :
Pour encourager les entreprises à recourir au marché financier pour couvrir leurs besoins de
financement, la loi de finances pour 2014 a permis, pour les sociétés par actions, une réduction
de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d’ouverture de son capital social en
bourse pour une période de cinq (5) ans, à compter du premier janvier 2014.
Il est admis que ce levier fiscal constitue l’un des instruments les plus utilisés par les pays pour
atteindre cet objectif. Il permettra essentiellement de :
- Densifier l’offre de financement sur le marché financier et créer une dynamique de
relance de l’activité de ce marché ;
- Donner un contenu concret aux réformes structurelles engagées pour développer ce
marché à travers cette dynamique ;
- Favoriser le recours des entreprises à la bourse et en complément au financement
bancaire et ce, à moindre coût.
Ainsi, il est considéré que ce levier fiscal pourra encore contribuer à l’impulsion des
introductions en bourse du capital des sociétés. À ce titre, il est proposé le maintien de cette
réduction de l’IBS jusqu’au 31/12/2026 et ce, à partir du 1er janvier 2024.
Art. 69.- Les dispositions de l’article 63 de la loi de finances complémentaire pour 2010, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 63 - Il est institué une taxe de publicité …. (sans changement jusqu’à)…. au chiffre
d’affaire réalisé au titre du mois.
Instituée par les dispositions de l’article 63 de la LFC 2010, la taxe de publicité est applicable aux
activités publicitaires dont le taux est fixé à 1% du chiffre d’affaires réalisé mensuellement.
Cependant, pour lever toute ambigüité quant aux règles d’assiette, de contrôle de recouvrement
et de contentieux régissant cette taxe, la présente mesure a pour objet de préciser que la taxe de
publicité est soumise aux règles prévues en matière d'impôts directs.
Art. 70.- Les dispositions de l'article 32 de l'ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de
finances complémentaire pour 2010, modifiées et complétées, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 32. − Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée, jusqu’au 31 décembre 2025 :
− Les frais et redevances liés aux services d'accès fixe à internet, ainsi que les charges relatives
à la location de la bande passante destinée exclusivement à la fourniture du service internet
fixe ;
− Les frais liés à l'hébergement de serveurs web au niveau des centres de données (Data
Center) implantés en Algérie et en .DZ (point dz) ;
− Les frais liés à la conception et au développement des sites web ;
− Les frais liés à la maintenance et à l'assistance ayant trait aux activités d'accès et
d'hébergement de sites web en Algérie ».
L’État en tant que promoteur de cette politique ayant une dimension d’utilité publique, avait
introduit, dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2010, une disposition visant
l’exonération de la TVA au titre des frais d’accès à l’internet, pour une période de dix (10) ans
(jusqu’au 31 décembre 2020). Cette disposition a été modifiée par les dispositions de l’article 26
de la loi de finances complémentaire pour 2021, qui a reconduit les dispositions de l’article 32
de la loi de finances pour 2010, au 31 décembre 2023.
Par ailleurs, il est constaté qu’en l’état actuel, le coût de ce moyen de communication constitue
un obstacle pour le développement des TIC, en tant que levier d’essor d’une économie
numérique en Algérie.
Art. 71.- Les dispositions de l'article 32 de l'ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009 portant loi
de finances complémentaire pour 2009, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 32. — Il est institué une taxe applicable aux chargements prépayés …(sans changement
jusqu'a)….
Pour rappel, en 2021, le produit de la taxe de chargements prépayés était de 15,61 Mds DA.
Aussi, il convient de préciser que la CSGCL ne reçoit actuellement, qu’un pourcent (1%) du
produit de cette taxe, soit 156,1 Millions de DA.
Cette proposition de mesure permettra d’augmenter les capacités financières de la CSGCL pour
les porter à 7.82 Milliards de DA (selon les réalisations 2021), ce qui aura pour conséquence le
renforcement du système de solidarité inter-collectivités exercé par cette dernière, notamment
en matière de financement des localités les plus déshéritées.
Art. 72.- Les dispositions de l’article 36 de la loi n° 01-21 du 22 décembre 2001, portant loi de
finances pour 2002, modifiées et complétées, sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
« Art. 36 - Il est institué une taxe additionnelle …….(sans changement jusqu’à)… , dont le tarif
est fixé à 50 DA par paquet, ….(sans changement jusqu’à) …la taxe intérieure de consommation.
Le produit de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques est réparti comme suit :
- 14 DA, au Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux ;
- 21 DA, au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-138 intitulé «Fond de lutte contre le
cancer»;
- 04 DA, au profit de la caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés ;
- 11 DA au profit du budget de l’État.
Les modalités d'application de cet article sont précisées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire ».
À titre de rappel, conformément aux dispositions de l’article 118 de la loi de finances 2022,
ayant modifié l’article 36 de la loi de finance 2001, le produit de la taxe fixé actuellement à 37
DA est réparti comme suit :
— 7 DA au profit du Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux ;
— 2 DA au profit du Fonds de la solidarité nationale ;
— 10 DA au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-133 intitulé « Fonds national de
sécurité sociale » ;
Art. 73.- Les dispositions de l’article 70 de la loi n° 16-14 du 28 Rabie El Aouel 1438
correspondant au 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017, modifiées et
complétées par l’article 64 de la loi n° 19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour
2020, modifiées et complétées par l’article 76 de la loi n° 20-16 du 31 décembre 2020 portant
loi de finances pour 2021, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 70. — Il est institué, une taxe d’efficacité énergétique,…. (sans changement jusqu’à) ….
les produits fabriqués localement.
Les produits sus cités fabriqués localement, sont exonérés de la taxe d’efficacité énergétique,
lorsqu’ils sont destinés à l’exportation.
Face aux défis mondiaux auxquels est confrontée aujourd'hui, tels que la sécurité alimentaire et
les menaces croissantes du changement climatique, qui nécessitent la mise en place d’actions
publiques concrètes et efficientes en matière de développement économique durable, mènent
l’Algérie à intensifier ses échanges internationaux, en adoptant une politique efficace, en
matière de diversification de la structure de ses exportations.
Dans l’optique de développer les exportations hors hydrocarbures, les pouvoirs publics ont mis
en place différents dispositifs incitatifs visant l’accompagnement et l’encouragement des
entreprises nationales et le renforcement de leur compétitive dans leur processus
d’internationalisation, notamment, la pénétration des marchés africains.
Aussi, eu égard aux effets significatifs qu’entraîne un secteur d’exportation, des mesures
d'appui d’ordre fiscal, ont été instituées pour les exportations hors hydrocarbures. Ainsi, la
présente proposition de mesure a pour objet d’exonérer de la Taxe d’Efficacité Energétique
(TEE), les opérations d’exportation des produits nationaux y assujettis, à l’effet de booster leur
compétitivité au niveau international.
Il importe de rappeler que la Taxe d’Efficacité Energétique (TEE), instituée par les dispositions
de l’article 70 de la loi finances 2017, modifiées et complétées, est applicable aux produits
fonctionnant à l’électricité, au gaz et aux produits pétroliers, dont la consommation dépasse les
normes d’efficacité énergétique prévues par la réglementation en vigueur, et ce, en vue d’une
part de rationaliser la consommation des énergies conventionnelles, et d’autre part, d’orienter
les comportements vers un mode rationnel de consommation des énergies renouvelables.
Art. 74.- Les dispositions de l’article 55 de la loi de finances pour 2023, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 55. − Il est institué au profit du budget général … (sans changement) …conformément au
cadre suivant :
- …………….…(sans changement)……………………. ;
- …………….…(sans changement)……………………. ;
- …………….…(sans changement)……………………. ;
- …………….…(sans changement)……………………. ;
- …………….…(sans changement)……………………. ;
- …………….…(sans changement)……………………. .
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire ».
Les dispositions de l’article 55 de la loi de finances pour 2023, ont institué au profit du budget
général de l’État, d’un droit dû sur chaque demande d’autorisation de mise sur le marché d’un
médicament à usage vétérinaire.
En effet, la suppression de ce paragraphe est motivée par les difficultés liées à son application
dans la mesure où l’acquittement en devises dudit droit est une opération effectuée en interne (à
l’intérieur du territoire national) auprès de la recette des impôts.
Art. 75.- Les dispositions des articles 34 et 35 de la loi n° 01-21 du 22 décembre 2001 portant
loi des finances pour 2002, sont abrogées.
Il est à signaler également, que la gestion actuelle des dossiers fiscaux, s’appuie essentiellement
sur l’utilisation d’un numéro d‘identification fiscal (NIF), notamment, celle nécessitant le
recours à l’utilisation du système d’information, à savoir, SGF , jibayatic,…).
Art. 76.- Les dispositions de l’article 29 de l’ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi
de Finances complémentaires pour 2009, sont modifiées et rédigées comme suit :
Art. 77.- les dispositions de l’article 76 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant
au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018, modifiées et complétées, sont
modifiées et rédigées comme suit:
« Art. 76. — Est institué un prélèvement ...(sans changement jusqu’à)… mobile et satellitaire.
Ce prélèvement n’est pas applicable aux biens et services liés à l’interconnexion, Voix, SMS et
Data (internet, échanges des appels téléphoniques/SMS et liaisons louées internationales),
Roaming, signalisation ainsi que les sommes exemptées au titre des conventions internationales
ratifiées par l’Algérie.
L’application d’un prélèvement de 02% à la source sur les sommes perçues par les entreprises
étrangères n’ayant pas en Algérie d’installation professionnelles permanentes dans le secteur
des télécommunications a eu pour effet de l’appliquer sur les montants transférables à
l’international, qui correspondent à des prestations de l’interconnexion, selon les dispositions
de l’article 76 de la loi de finances pour 2018 modifié et complété par la loi de finances pour
2022, a engendré des litiges avec les partenaires cocontractant étrangers d’Algérie Télécom.
De part ce qui précèdent, ces opérations contractuelles ne portent sur aucune importation de
services ni de bien, il s'agit du transport de la voix de l'Algérie vers l'étranger et vis -versa, et
elles ne doivent pas concernées par cette taxe du Roaming et de l'interconnexion soit fournie il
faut que cette prestation de signalisation soit assurée pour localiser les clients et leur faire
parvenir leurs appels « SMS, VOIX DATA».
Art. 78.- L’établissement des actes de concession portant sur des terrains relevant du domaine
privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets de promotion immobilière à caractère
commercial, est soumis au paiement des droits d’enregistrement et de la taxe de publicité
foncière selon les taux fixés comme suit :
- 2% pour les droits d’enregistrement calculé sur le montant cumulé des redevances
locatives annuelles correspondant au délai imparti au promoteur immobilier, pour la
réalisation du projet.
- 0,5% pour la taxe de publicité foncière calculé sur le montant cumulé des redevances
locatives annuelles correspondant au délai imparti au promoteur immobilier, pour la
réalisation du projet.
En vertu de la loi n° 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement, les actes de concession
au titre de l’investissement sont exonérés du paiement des droits d’enregistrement et de la taxe
de publicité foncière.
Quant aux actes de concession établis pour les projets de promotion immobilière à caractère
commercial, ses derniers aucune exonération n’est prévue en ce qui les concerne et demeurent
donc soumis au paiement des droits et taxes précités.
La présente mesure de loi a donc pour objet de fixer les taux des droits d’enregistrement et de la
taxe de publicité foncière dus au titre de l’établissement des actes portant concession de terrains
relevant du domaine privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets de promotion
immobilière à caractère commercial.
Art. 79.- Les dispositions de l’article 91 ter de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et
complétée, portant code des douanes, sont modifiées et rédigées comme suit :
Dans ce cas, l’opération de dédouanement s’effectue sur la base des documents numériques, à
charge au déclarant de conserver les documents originaux constituant le dossier dans le délai
fixé par la présente loi et qui doivent être présentés à la demande des services des douanes.
La signature des déclarations souscrites par voie électronique, est effectuée conformément à la
législation en vigueur.
La déclaration électronique est considérée comme déposée au moment de sa réception par les
services des douanes.
La souscription d’une déclaration électronique emporte les mêmes effets juridiques que celle
d’une déclaration faite par voie manuel ».
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 91 ter du code des
douanes.
Les modifications suggérées par la présente proposition de mesure constituent une nécessité
primordiale pour la mise en œuvre du nouveau Système d’Information des douanes.
Art. 80.- Les dispositions de l’article 198 bis de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et
complétée, portant code des douanes, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 198 bis — À l’entrée ou à la sortie du territoire national, les voyageurs, qui détiennent
des montants libellés en monnaies nationale ou étrangères d’une somme supérieure à un seuil
fixé par la législation et la réglementation en vigueur, sont soumis, sous les peines prévues par
la législation en vigueur, à l’obligation de les déclarer par écrit, auprès des services des
douanes.
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 198 bis du code des
douanes, dans le but de prendre en charge les recommandations de la norme 32 du Groupe
Action Financier (GAFI), visant à repérer les transports physique transfrontalier d’espèces ou
d’instruments négociables au porteur.
Comme il est prévu un modèle de déclaration de devises qui sera fixé dans l’arrêté du ministre
chargé des finances.
Art. 81.- La concession des terrains relevant du domaine privé de l’État destinés à la
réalisation de projets de promotion immobilière à caractère commercial donne lieu au paiement
d’une redevance locative annuelle, fixée par les services des domaines territorialement
compétents, qui correspond à 1/20 de la valeur vénale du terrain concédé.
La concession visée à l’alinéa ci-dessus est convertie en cession à la réalisation du projet et
l’obtention du certificat de conformité conformément à la réglementation en vigueur.
La conversion de la concession en cession s’opère sur la base de la valeur vénale telle que
déterminée par les services des domaines territorialement compétents au moment de l’octroi de
la concession avec défalcation des redevances payées par le promoteur immobilier, lorsque
l’opération de conversion est sollicitée par le promoteur dans un délai maximum d’une (1)
année qui suit le délai de réalisation du projet.
Dans le cas où la demande de conversion est formulée au-delà du délai d’un (1) ans, la valeur
vénale est déterminée à la date de la conversion avec défalcation des redevances versées.
Les conditions et modalités d’application du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
A cet effet, il est proposé de fixer la redevance locative annuelle à un montant correspondant à
1/20 de la valeur vénale du terrain concédé.
Enfin, les conditions et modalités de la concession seront précisées par voie réglementaire.
Art. 82.- L’établissement des actes de concession portant sur des terrains relevant du domaine
privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets de promotion immobilière à caractère
commercial, est soumis au paiement de la rémunération domaniale selon des taux fixés comme
suit :
- 1% calculé sur le montant cumulé des redevances locatives annuelles correspondant au délai
imparti au promoteur immobilier, pour la réalisation du projet, lorsque ce montant est inférieur
ou égale à cinq cent mille dinars algériens (500.000 DA) ;
- 0,75% calculé sur le montant cumulé des redevances locatives annuelles correspondant au
délai imparti au promoteur immobilier, pour la réalisation du projet, lorsque ce montant est
supérieur à cinq cent mille dinars algériens (500.000DA).
En vertu de la loi n°22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement, les actes de concession au
titre de l’investissement sont exonérés du paiement de la rémunération domaniale.
Quant aux actes de concession établis pour les projets de promotion immobilière à caractère
commercial, ses derniers aucune exonération n’est prévue en ce qui les concerne et demeurent
donc soumis au paiement de la rémunération domaniale.
La présente mesure de loi a donc pour objet de fixer le taux de la rémunération domaniale
exigible au titre de l’établissement des actes portant concession de terrains relevant du domaine
privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets de promotion immobilière à caractère
commercial .
Art. 83.- Les dispositions de l’article 83 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423 correspondant
au 24 décembre 2002, portant loi de finances pour 2003, modifiées et complétées, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 83 − L’ordonnateur ne peut …………….(sans changement)…………………le 31 décembre
2024.
La présente mesure vise à permettre aux ordonnateurs dont les services occupent des locaux
appartenant à l’État et aux collectivités locales, d’entretenir ces locaux sur leurs propres
budgets, et ce, par la présentation d’un document justifiant leur occupation (décision
d’affectation, contrat de location…etc.) et d’un certificat administratif dûment établi par leurs
soins, justifiant la dépense.
Art. 84.- Les redevances et taxes domaniales, foncières et cadastrales perçues par les receveurs
des domaines et de la conservation foncière peuvent faire l’objet de paiement par voie
électronique ».
La présente mesure a pour objet d’asseoir un ancrage juridique permettant le paiement par voie
électronique des redevances et taxes domaniales et foncières.
Art. 85.- Les dispositions de l’article 87 de la loi n°17-11 du 17 décembre 2017 portant loi de
finances pour 2018, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 87 - Les receveurs des domaines, sont autorisés à accorder un échéancier de paiement
……….(sans changement jusqu’à)….. qu’en expriment la demande.
L’échéancier de paiement est accordé pour un délai maximum de 36 mois, après un versement
initial minimum de 10% ………….(sans changement jusqu’à) possibilités financières du
demandeur, à l’exception des redevances dues au titre de l’exploitation des terres agricoles pour
lesquelles ledit versement initial minimum de 10% n’est pas exigé ».
Art. 86.- Les dispositions de l‘article 109 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439
correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018, modifiées, par l’article
60 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25 décembre 2022
portant loi de finances pour 2023, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 109. - Il est institué une contribution de solidarité au taux de 2% applicable aux opérations
d‘importation de marchandises mises à la consommation en Algérie.
Le taux de cette contribution est fixé à 5% au titre des opérations d’importation des matières
premières et des intrants servant à la fabrication des produits tabagiques.
Cette proposition de mesure vise à réduire la facture des importations des matières premières et
des intrants servant dans la fabrication des produits tabagiques et ce, dans l’objectif d’orienter
et d’encourager les fabricants de ces produits à s’approvisionner sur le marché national.
En outre, cette mesure vise à augmenter les recettes de la caisse nationale des retraites. Elle
s’inscrit, également, dans le cadre d’une politique globale visant à lutter contre le fléau du
tabagisme en Algérie.
Selon les statistiques communiquées par les services des douanes, le montant des matières
premières importées par les entreprises fabricatrices de tabac au titre de l’année 2022 s’élève à
55.946.308.448 DA.
Matière première
Contribution de Contribution de Plus-value
importées
solidarité au taux solidarité au taux prévisionnelle
(tabacs)
de 2% de 5% générée
Année 2022
Art. 87.- Le produit de la taxe spécifique sur le torchage du gaz applicable aux activités
d’hydrocarbures, prévue par les dispositions des articles 210 à 215 de la loi n°19-13 du 11
décembre 2019, régissant les activités d’hydrocarbures, est affecté comme suit :
Art. 88.- Les dispositions de l’article 56 de la loi de finances pour 2023 sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 56 − Sont exonérées des droits de douane, de la taxe sur la valeur ajoutée et de la taxe de
domiciliation bancaire, les opérations d’acquisition sur le marché local ou d’importation
d’équipements, de biens et de services………...(le reste sans changement)….»
La présente mesure a pour objet de modifier l’article 56 de la loi de finances pour 2023, à l’effet
de circonscrire l’étendue des exonérations, bénéficiant aux opérations d’acquisition sur le
marché local ou d’importation de biens, équipements et de services, par des entreprises établies
en Algérie, pour la réalisation des projets de coopération et de solidarité internationales, en les
limitant, uniquement, aux seuls droits de douane et de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Actuellement, tel que sont rédigées les dispositions de cet article, il peut être sous-entendu que
des exonérations concerneraient tous les droits et taxes applicables aux biens services et
équipements susvisés, qu’ils soient acquis sur le marché national ou importés, lorsqu’ils sont
destinés à la réalisation des projets de coopération de solidarité internationales, dans un pays
tiers, sous l’égide de l’agence algérienne de la coopération et de la solidarité internationales
.
Cependant, il est proposé de reformuler sa rédaction afin de lever toute équivoque liée à son
interprétation et de consacrer, expressément, leur limitation aux seuls droits de douane, à la
taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la taxe de domiciliation bancaire (TDB).
Cette proposition est édictée dans le souci de la simplification de la gestion de l’étendue de cet
avantage, dont l’élargissement aura un impact négatif sur le Trésor public et génèrera une
gestion complexe et une lourde charge pour l'État. Étant précisé que la restriction aux droits de
douane, à la TVA et à la TDB, simplifiera considérablement les procédures administratives,
actuelles et futures, liées à sa mise en œuvre avec l’aisance de son encadrement.
Art. 89.- Les dispositions de l’article 169 de loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443
correspondant au 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art 169.− Sont soumis … (sans changement jusqu’à)… destinés à la reproduction et à l’élevage
aquacole.
L’application de ces taux réduits est subordonnée à la production d’une attestation, exigible au
moment du dédouanement, délivrée par les services habilités du ministère chargé de la pêche.
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 169 de la loi n° 21-16 du
25 Joumada El Oula 1443, correspondant au 30 décembre 2021, portant loi de finances pour
2022.
En l’état actuel, en matière de législation, l’article 169 stipule ce qui suit : « Sont soumis au taux
réduit de 9% de la taxe sur la valeur ajoutée et au taux de 5% des droits de douane, les
opérations d’importation des géniteurs, des juvéniles, des alevins, des post larves de crustacés,
des naissains de mollusques bivalves, des œufs et des laitances, destinés à la reproduction ».
En matière d’application de cette disposition, à travers le tarif douanier, il est constaté une
incohérence dans les sous positions tarifaires, tel que présenté dans le tableau ci-après.
En effet, il est à préciser que les deux sous positions tarifaire concernent le même produit à
savoir les alevins destinés pour le grossissement au niveau des fermes aquacoles.
Aussi, il est à signaler que les produits locaux issus de l’aquaculture, sont soumis au taux réduit
de 9% de la taxe sur la valeur ajoutée.
Art. 90.- Les dispositions de l’article 148 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443
correspondant au 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiées et
complétées, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 148. — L’huile brute de soja, …….(sans changement jusqu’à)…… au titre des prix de ces
produits.
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 148 de la loi de finances
pour 2022, à l’effet de proroger le dispositif institué par cet article, prévoyant l’exonération des
droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, de l’huile brute de soja, arrivée à terme le 31
décembre 2023.
À cet effet, ledit article précise qu’en cas de non lancement du processus de production, à l’issue
de la période fixée, les opérateurs économiques concernés perdent le bénéfice de la
compensation et des exonérations douanières et fiscales à l’importation.
Art. 91.- Nonobstant les dispositions réglementaires en vigueur, il est autorisé le dédouanement
une fois tous les cinq (05) ans, pour la mise en consommation, à l’état usagé, les moteurs pour la
propulsion de bateaux de type « inboard » relevant des sous-positions tarifaires 8407.29.91.00,
8407.29.92.00, 8408.10.91.00, 8408.10.92.00, 8408.10.93.00, 8408.10.94.00, 8408.10.95.00,
8408.10.96.00, 8408.10.97.00, 8408.10.98.00, 8408.10.99.00, de moins de (05) ans, au profit des
propriétaires et /ou armateurs des navires de pêche et d’aquaculture.
Les modalités d’application du présent article, sont fixées par un arrêté conjoint du ministre
chargé de la pêche et du ministre chargé des finances.
Tenant compte de l’état actuel des stocks halieutiques dans la zone côtière, il est assigné dans la
stratégie du secteur, de maintenir la production de la pêche côtière à l’horizon 2035, de ce fait,
des mesures de régulation de l’effort de pêche ont été mises en place, notamment par le gel
d’acquisition de nouvelles unités de pêche dans la zone côtière.
Actuellement, la flottille de pêche nationale est constituée de 6052 unités de pêche, d’une
moyenne d’âge de 20 ans, dont 42 % des navires sont inactifs, pour différentes causes,
principalement des pannes de moteurs, provoquant une baisse de la production et mettant en
péril les sources de revenu des pêcheurs.
Aussi, il y a lieu de signaler que le stock halieutique est en diminution sur toute la zone côtière
de la mer Méditerranée, cette situation a incité beaucoup de pays méditerranéens à réduire
leurs effort de pêche par la radiation d’une grande partie des navires de pêche côtière, et
mettant leurs moteurs marins sur le marché avec des prix compétitifs. De ce fait, l’importation
de ces derniers s’avère une bonne alternative pour le remplacement des moteurs ayant subi des
pannes dont les réparations reviennent couteuses, et qui permettra la réhabilitation de la flottille
de pêche existante.
Les modalités d’application de cette mesure, seront définies par arrêté conjoint (finances –
pêche).
Art. 92.- Sont soumis aux droits de douane, les produits relevant des sous-positions tarifaires
indiquées ci-dessous, selon les taux ci-après :
Sous-Positions
Désignation des produits DD
tarifaires
3920.73.30.00 - - - D’une épaisseur excédant 2 mm 5%
9003.90.10.00 - - - Branches de lunettes et armatures pour ces branches 15%
9003.90.20.00 - - - Charnières cercles pour verres, manches de face-à-main 15%
9003.90.30.00 - - - Dispositifs formant ressort pour pince-nez 15%
9003.90.90.00 - - - Autres 15%
L’objet de cette proposition de mesure vise la réduction des droits de douanes applicables sur
les intrants utilisés dans la fabrication des montures de lunettes, à savoir :
o Les plaques en acétates de cellulose, utilisées pour la conception des montures de lunettes,
classées dans la sous position tarifaire 3920.73.30.00.
o Les parties et accessoires pour lunettes, classées dans la position tarifaire 9003.90.
❖ Pour les plaques en acétates de cellulose, il convient de souligner qu’il s’agit d’une forme
de plastique de haute qualité non fabriquée en Algérie.
Il importe de préciser, également, que la pâte de l’acétate de cellulose est obtenue à partir de
fibrilles de coton ou d’eucalyptus, elle est laminée, chauffée et compressée pour former des
plaques, considérées comme un demi produit, utilisé traditionnellement et principalement pour
la production de montures de lunettes optiques et solaires. Ces matières extraites des végétaux
sont biodégradables.
Bien qu’il s’agisse d’un intrant non fabriqué en Algérie, ce produit est soumis au taux de 15% de
droits de douanes.
❖ Pour les parties et accessoires introduits dans la fabrication des montures de lunettes, elles
sont classées au niveau de la position tarifaire 90.03.90 et soumises à 30% de droits de
douanes.
À souligner que, la branche de fabrication de montures de lunettes est une industrie naissante,
qui mérite un encouragement, à travers des mesures fiscales préférentielles, lui permettant de
gagner en compétitivité sur les marchés intérieur et extérieurs.
Il importe de signaler que :
1. Les sous positions tarifaires, sus indiquées, abritant les intrants utilisés dans la
fabrication des montures sont spécifiques à cette industrie. L’allègement tarifaire
proposé sera sans impact sur d’autres industries.
2. La réduction tarifaire aura un impact insignifiant sur la recette budgétaire, du fait que
ces intrants ne sont importés en quantités réduites.
Plaques en acétate de
3920.73.30.00 38 127 21 680 43 453
cellulose
9003.90.10.00
9003.90.20.00 Parties pour montures
82 595 441 331 29 667
9003.90.30.00 de lunettes
9003.90.90.00
3. L’allègement tarifaire contribue dans la substitution des importations des produits finis :
Ainsi, et dans le cadre de la stratégie de l'Etat pour la diversification des ressources budgétaires,
plusieurs projets d'investissement structurants et d'une importance économique majeure sont
déjà lancés ou au stade de projet, tels que les projets phosphate de Gara Djbilat, dessalement
d'eau de mer, Solar 15 000 Mégawatt, investissements ferroviaires, projets d'investissement
qatari dans l'agriculture et la santé…etc.
Cependant, ces projets d'une importance capitale pour l'économie nationale et vecteurs de la
relance économique, sont confrontés non seulement aux contraintes de marché liées,
principalement, aux contraintes de financement en raison de l'incapacité du marché bancaire à
satisfaire aux conditions de taux très bas (1% voire moins) et de durées très longues (25 ans et
plus) que nécessitent ce genre de projets pour assurer un minimum de rentabilité économique.
Dans ce contexte, l'intervention financière du Trésor à travers le financement direct sur ses
ressources propres, devient incontournable. Toutefois, l'action du Trésor se trouve confrontée à
une contrainte légale qui stipule que les conditions de financement en termes de taux d’intérêt
et de durée de remboursement, et sauf dérogation de loi de finance, ne peuvent être inférieurs à
ceux des obligations ou bons du Trésor de même échéance ou, à défaut, d’échéance la plus
proche (Cf. à l’article n°54 de la loi 18-15 du 02 septembre 2018 relative aux lois des finances). À
titre d'exemple, le taux d'une obligation de 15 ans est de 6,5%).
De ce qui précède, et pour ne pas entraver la réalisation de ces projets, notamment, ceux déjà
lancé tel que les projets connexes PPI (projet phosphate intégré), il est indispensable et urgent
d'extraire les projets d'investissement structurants ou d'une importance économique majeure du
champ d'application de ces dispositions de loi, et donner au Trésor la possibilité d'accorder des
conditions de financement particulières et appropriées pour ces projets.
Cette disposition s'applique uniquement aux projets structurants tels que définis par les
dispositions de l'article 30 de la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l'investissement, ainsi que
des dispositions de l'article 15 du décret exécutif n°22-302 du 08 septembre 2022 fixant les
critères de qualification des investissements structurants, les modalités de bénéfice des
avantages d'exploitation et les grilles d'évaluation.
Art. 94.- Les dispositions de l’article 94 de la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437
correspondant au 30 décembre 2015, modifiées et complétées, portant loi de finances pour
2016, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Art. 95.- Les dispositions de l'article 92 de la loi de finances pour 2015, sont complétées et
rédigées comme suit :
« Art 92.- Le logement promotionnel public est considéré comme un projet immobilier d'intérêt
public, il bénéficie de l'aide de l'État conformément à la législation en vigueur.
Les modalités d’application du présent article sont déterminées par voie réglementaire »
Pour renforcer les ressources financières allouées au financement des logements aidés et
favoriser l'épargne des ménages, la mise en place d’un dispositif d’épargne réglementée est
opportune.
Cette disposition de loi institue l'épargne réglementée garantie par l’État, et dont les
souscripteurs bénéficient d’avantages fiscaux.
Cette approche vise, entre autres, à optimiser graduellement l'intervention de l'État dans le
financement de l'habitat et de créer un lien fort entre l'épargne et l'accession au logement dans
le cadre des programmes publics de logements.
Art. 97.- Le Trésor est autorisé à prendre en charge les intérêts pendant la période de différé et
la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques, à hauteur de
100%, dans le cadre de la réalisation de la tranche additionnelle de logements de type location-
vente, 50.000 logements au titre de l’année 2024.
Dans le sillage des dispositions de lois de finances consacrant la prise en charge du taux
d’intérêt ainsi que la bonification de ce taux par le Trésor, pour les programmes de logement de
type location-vente, dont la dernière en ligne, celle de 2023 à travers son article 64 de la Loi n°
22-24 du 25 décembre 2022, le présent projet s’inscrit dans le cadre d’une poursuite régulière
des financements temporaires garantis par l’État, rendant nécessaire l’introduction de la
disposition susvisée au titre de la loi de finances pour 2024 et ce, au profit de la tranche
additionnelle d’une consistance de 50.000 logements, dont 30.000 LLV ont été inscrits au titre de
la LF 2021 et l’APLF 2023.
Pour rappel, cette tranche s’inscrive dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du
Gouvernement au titre du quinquennat 2020-2024, qui a prévu, dans la composition du un (01)
million de logements, un programme additionnel de logement en location-vente d’une
consistance de 80.000 unités.
Art. 98.- Dans le cadre de la restructuration des prêts accordés à l’AADL, au titre de la
réalisation des locaux commerciaux des programmes de 80000 logements de l’année 2015,
120000 logements de l’année 2017 et 120000 logements de l’année 2018, le Trésor est autorisé à
prendre en charge la bonification du taux d’intérêt résultant du différentiel entre le taux
débiteur et le taux réduit de 3,6%, ainsi que le montant des intérêts intercalaires arrêtes au 31
décembre 2022.
Les montants de la bonification du taux d’intérêt ainsi que des intérêts intercalaires, prise en
charge par le Trésor sont imputés sur le titre budgétaire qui lui est dédié.
Conformément à l’article 48 de la loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour
2014, les locaux commerciaux d’accompagnement liés à la première tranche de 100 000
logements ont bénéficié d’une bonification de 2,4% du taux d’intérêt avec prise en charge par le
Trésor des intérêts pendant la période de différée.
- Unifier le taux d’intérêt à appliquer sur les financements des trois tranches du
programme de 320 000 logements en location-vente (2015,2017 et 2018), soit un taux de
3,6%. Le cout de réduction de la bonification du taux d’intérêt à la charge du Trésor est
estimé à 2,8 Mrds DA.
- Et annuler les intérêts intercalaires vis-à-vis du CPA, arrêtés au 31 décembre 2022 pour
un montant de 10 568 481 703,30, qui seront pris en charge par le Trésor et ce, à l’instar
des conditions de financement appliquées pour la première tranche de 100 000
logements de l’année 2013.
A ce titre, le présent projet d’article vise à autoriser le Trésor à prendre en charge le différentiel
entre le taux d’intérêt débiteur et le taux des prêts de 3,6% fixé pour la réalisation des locaux
commerciaux d’accompagnement au titre des trois programmes de 80 000 logements de 2015,
120 000 logements de 2017 et 120 000 logements de 2018 et de l’annulation des intérêts
intercalaires arrêtés au 31/12/2022 et leur prise en charge par le Trésor.
Art. 99.- Les dispositions de l’article 35 portant loi de finances complémentaire pour 2022,
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 35− Nonobstant les dispositions de l’article 152 de la loi n° 21-16..…(sans changement
jusqu’à) … un délai qui ne saurait excéder le 31 décembre 2025.
Les demandes d’acquisition …………..(sans changement jusqu’à)…… définitif de l’opération.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire ».
Exposé de motifs :
En date du 31 mars 2023, le parc immobiliers en location gérés par les OPGI est de : 1.551.573
biens.
Aussi, il est à signaler que malgré l’apparition de l’arrêté portant la valeur vénale l’opération de
cession n’a pas pu démarrer et ce, vue le retard qu’appris la détermination des coefficients de
zones et de sous zones pour chaque wilaya, l’opération n’est pas encore achevée.
Il convient de relever que les résultats obtenus sont en deçà de ceux escomptés.
La prorogation du délai de cession de deux (02) année est plus que nécessaire.
Art. 100.- Un abattement de 10% est consentie par l'Etat au profit des bénéficiaires de logements
dans le cadre des programmes Location-Vente ayant honoré le paiement des 25% du prix du
logement et désirant solder leur logement par anticipation et avant terme échu.
L’abattement en question sera calculé sur la base du reste à payer des loyers par le bénéficiaire.
Les modalités d'application de cette disposition seront fixées un arrêté conjoint du Ministre
chargé de l’Habitat et du Ministère chargé des Finances.
Exposé de motifs
La présente mesure décidée lors du conseil des ministres du 03 octobre 2021, a pour objet de
faire bénéficier les bénéficiaires des programmes de logement en location-vente (LLV) d'un
abattement de 10%, qui sera calculé sur la base du reste à payer des loyers par le bénéficiaire.
Cette mesure permettra aussi de :
− Rembourser les prêts accordés par le trésor public et les banques pour le financement de
ce type des logements (la période prévue pour le remboursement est de 25 ans);
− Dispenser le trésor public de la prise en charge des taux d'intérêts sur les prêts accordés
par les banques dans le cadre de financement de ce programme.
Art. 101.- Les dispositions de l’article 72 de la loi n° 13-08 du 27 Safar 1435 correspondant au
30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 sont modifiées, complétées et rédigées
comme suit :
Art. 102.- Les dispositions de l’article 12 de la loi n°84-21 du 24 décembre 1984 portant loi de
finances pour 1985, modifiées et complétées comme suit :
La participation de l’Etat et des organismes de la sécurité sociale est versée par tranche
trimestrielle au début de chaque trimestre au compte spécial du Trésor n°305-003 « frais
d’hospitalisation gratuite » (fonds de dotation).
A défaut de versement par la sécurité sociale, le trésorier central est habilité à débiter
trimestriellement le compte des organismes de sécurité sociale, à concurrence du montant de
leur participation, selon des modalités qui seront précisées par voie réglementaire.
La nature et le montant des ressources provenant des activités propres des établissements de
santé sont fixés par arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé de la
santé et du ministre chargé du travail ».
Le présent projet d’article de loi de finances a pour objet de modifier et de compléter les
dispositions de l’article 12 de la loi n°84-21 du 24 décembre 1984 portant loi de finances pour
1985, modifiée et complétée.
Dans ce cadre, le projet de l’article de loi de finances intervient à l’effet de mettre en conformité
et adéquation avec les dispositions de la loi organique n°18-15 du 02 septembre 2018, modifiée
et complétée, précitée les procédures et les modalités liées notamment à la répartition et la
modification de la répartition, des crédits budgétaires des établissements publics de santé ainsi
que l’approbation de leur budget qui fera l’objet d’une instruction interministérielle entre le
ministre chargé des finances et le ministre chargé de la santé, ceci en proposant la rédaction de
l’article 12 cité supra en reprenant les (06) premiers alinéas et en abrogeant les alinéas suivants.
En outre, le caractère de la mission spécifique et sensible des établissements publics de santé qui
sont appelés au même titre que les autres établissements publics à caractère administratif et des
établissements publics assimilés à appliquer notamment les dispositions du décret exécutif 21-
62 du 08 février 2021 fixant les procédures de gestion budgétaire et comptable adaptées aux
budgets des établissements publics à caractère administratif et autres organismes et
établissements publics bénéficiant de dotations du budget de l’État, en ce qui concerne les
procédures d’approbation des budgets des établissements publics de santé par les autorités de
tutelle, et les modalités de modification de la répartition des crédits budgétaires au seins du
budgets desdits établissements.
La répartition globale des recettes et des dépenses par wilaya et par rubrique y compris
la budgétisation des reliquats de trésorerie des exercices antérieurs, est fixée par arrêté conjoint
du ministre chargé des finances, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé du travail,
cette procédure permettra de mieux optimiser, maitriser et contrôler les dépenses des
établissements publics de santé en matière d’endettement, de la gestion de la trésorerie et
surtout l’optimisation des ressources, et éviter la production des impacts financiers négatifs, et
les surcoûts afin de réaliser les objectifs principaux du secteur de la santé.
Art. 103.- Les dispositions de l’article 16 de la Loi n° 2000-02 du 24 Rabie El Aouel 1421
correspondant au 27 juin 2000 portant loi de finances complémentaire pour 2000, sont
modifiées et rédigées comme suit :
Le présent projet d’article vise à modifier les dispositions de l’article 16 suscité, en abrogeant le
deuxième alinéa, qui commande le versement des fonds et subventions octroyés dans un
compte Trésor.
Cette meure trouve sa justification dans l'article 16 qui prévoit déjà en son premier alinéa, le
versement par tranches de ces fonds et subventions, d'une part et dans la gestion de ces
comptes Trésor qui sont souvent et systématiquement soldés par un transfert des fonds de ces
comptes aux comptes bancaires de ces organismes, d’autre part.
Art. 104.- Les organismes bénéficiaires de toute redevance, sont tenus de souscrire un cahier
des charges comprenant les besoins en financement annuels avec engagement de reversement
des excédents de recouvrement au trésor public.
Une situation des recouvrements de ces redevances, doit être communiquée trimestriellement à
l’administration fiscale.
Le cahier des charges ainsi que les modalités d’application du présent article sont déterminés
par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre sectoriellement concerné.
À ce titre, une situation des recouvrements de ces redevances, doit être communiquée
trimestriellement à l’administration fiscale.
Enfin, il est à noter que les modalités d’application ainsi que le cahier des charges du présent
article seront déterminés par un arrêté interministériel.
Art. 105.- Le taux de prélèvement sur les ressources du compte d’affectation spéciale 302-
103 intitulé « fonds de régulation des recettes » est limité à hauteur de 11% du Produit Intérieur
Brut.
Le projet d’article s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’alinéa 8 de
l’article 50 de la loi organique n° 18-15 du 02/09/2018 relative aux lois de finances, qui prévoit
que l’emploi des ressources du compte abritant les plus-values résultant d’un niveau de recettes
de la fiscalité des hydrocarbures supérieur aux prévisions de la loi de finances est limité à
hauteur d’un pourcentage du produit intérieur brut, dont le taux est fixé par la loi de finances.
En effet, le compte d’affectation spéciale 302-103 intitulé « fonds de régulation des recettes »
ouvert par les dispositions de l’article10 de la loi n° 2000-02 portant loi de finances
complémentaire pour 2000, a pour objectif d’abriter, principalement les plus-values résultant
d’un niveau de recettes de fiscalités pétrolières supérieur aux prévisions de la loi de finances et
ce pour servir au financement du déficit du Trésor, et à la réduction de la dette publique.
Ce faisant, et considérant l’évolution du PIB estimé à fin 2023 à 33 656,6 Mrds DA, le taux de
prélèvement sur le Fonds de Régulation des Recettes (FRR) permettant de financer le déficit du
solde global du Trésor est limité à hauteur 11% du PIB.
Ce taux de prélèvement a été déterminé par référence aux ressources du Fonds de Régulation
des Recettes (FRR) prévues à fin décembre 2023, estimées à 3 481,7 Mrds DA.
Art. 106.- Les dispositions de l’article 183 de la loi n°21-16 du 25 Joumada El Oula 1443
correspondant au 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifié par les
dispositions de l’article 71 de la loi n°22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au
25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ne s’appliquent pas au compte d’affectation
spéciale n°302.138 intitulé : « Fonds de lutte contre le cancer ».
Les dispositions de l’article 183 de la loi de finances pour 2022, modifié par les dispositions de
71 de la de finances pour 2023 ont prévu entre autres, la clôture du compte d’affectation spéciale
n°302.138 intitulé : « Fonds de lutte contre le cancer », la budgétisation de ses actions et le
versement de son solde au compte de résultats du Trésor.
Cependant, le programme de lutte contre le cancer a connu une baisse dans le cadre de la
concrétisation de ses engagements en raison de plusieurs facteurs, notamment ceux liés à la
propagation de la pandémie COVID-19. Ce qui nécessite une relance de ce programme.
Aussi, et afin de mettre en place les moyens financiers nécessaires à la relance du programme
ayant une importance vitale, il est proposé d’exclure le compte d’affectation spéciale n°302.138
intitulé : « Fonds de lutte contre le cancer » de la clôture et de maintenir son fonctionnement
conformément aux dispositions législatives et réglementaires le régissant.
Art. 107.- Les comptes de prêt accordés aux gouvernements étrangers figurant à l’annexe ci-
jointe, sont clôturés et leurs soldes versés au compte de résultats du Trésor.
Dans le cadre des réformes comptables engagées par le Ministère des Finances, une
comptabilité générale fondée sur le principe des droits et obligations constatés est prévue par
l’article 87 de la loi relative aux règles de comptabilité publique et de gestion financière.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser également que ces prêts ont fait l’objet d’un remboursement
total pour une partie d’entre eux, et un remboursement partiel pour le reste des prêts, lesquels
(les pays débiteurs) ont bénéficié de la part de l’Algérie d’une mesure d’effacement de la dette,
dans le cadre des accords bilatéraux.
Art. 108.- Les dispositions de l’article 100 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430
correspondant au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 100 − Il est créé un fonds d’investissement par wilaya chargé de participer au capital des
petites et moyennes entreprises créées au niveau national.
Cette mission de suivi est confiée au Fonds National d’Investissement par voie de convention,
signée avec le Ministère des Finances, représenté par le Trésor public».
L’article 100 de l’ordonnance n°09-01 du 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire
pour 2009, modifié et complété par les dispositions de l’article 189 de la Loi de finances pour
2022 prévoit la création des Fonds d’investissement de wilayas chargés de participer au capital
des petites et moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs.
Il prévoit également que la gestion de ces fonds est confiée par voie de convention aux sociétés
de capital investissement, aux sociétés de gestion, aux banques et établissements financiers.
L’article 100 susmentionné prévoit la possibilité de prendre des participations dans le capital
des petites et moyennes entreprises créées par des jeunes entrepreneurs. Cependant, cela
pourrait restreindre les prises de participation aux seules entreprises créées par ces jeunes. Les
pouvoirs publics ont créé ces fonds pour soutenir le développement local, la création d'emplois
et la richesse sur l'ensemble du territoire national, sans tenir compte de l'âge des promoteurs
ayant créé ces projets.
Par ailleurs, il convient de noter que l'expression « jeunes entrepreneurs » ne définit pas
clairement l'âge limite pour bénéficier de ce mode de financement.
En vertu de l’article 100 susmentionné, le suivi des prises de participation des sociétés de
gestion dans le cadre des fonds d'investissement de wilayas est assuré par les services du
Trésor.
Afin de garantir un meilleur suivi de ces prises de participation, il est proposé de confier cette
mission de suivi au Fonds National d'Investissement (FNI), dont l’une des missions est
d’apporter son soutien à l'État pour exécuter ou gérer pour son compte, toutes les opérations
initiées par les pouvoirs publics et ce, conformément à la loi n°63-165 du 7 mai 1963, modifiée,
portant création et fixant les statuts du Fonds National d'Investissement.
Art. 109.- Les dispositions de l’article 101 de la loi n°99-11 du 15 ramadhan 1420
correspondant au 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 101.− Les subventions de l’Etat ou des collectivités locales ne sont accordées aux
associations et organisations qu’après ……. (sans changement jusqu’à)… un commissaire aux
comptes agréé.
Le rapport certifié est déposé auprès du trésorier de la Wilaya avant le 30 juin de l’année
suivante. Une copie de ce rapport ……. (le reste sans changement)…..».
Les associations font souvent appel au financement public, elles peuvent bénéficier de la part de
l’Etat, de la wilaya ou de la commune, de subventions, aides matérielles et de toutes autres
aides, notamment lorsque leur activité est considérée par les autorités comme étant d’intérêt
général.
Quel que soit l’origine de la subvention, l’association est soumise aux vérifications des autorités
chargées du contrôle prévues par la législation et la réglementation en vigueur et de
l’organisme qui accorde la subvention.
La comptabilité des associations est tenue en partie double, validée par un commissaire aux
comptes et ce, conformément à l’article 38 de la loi n°12-06 du 12 janvier 2012, relative aux
associations.
Cette proposition de mesure de loi de finances pour l’année 2024, est motivée par le fait que les
comptables publics ne peuvent exploiter les rapports d’audit des commissaires aux comptes,
dans la mesure où cette mission ne relève pas de leurs prérogatives.
À cet effet et pour alléger la procédure d’octroi de la subvention et éviter le double contrôle, il
est proposé la modification de la rédaction de l’article 101 de la loi de finances pour l’année
2000, pour que le rapport du commissaire aux comptes ne soit déposé qu’au niveau des
instances donatrices.
Les modalités d’application du présent article sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
Exposé des motifs :
La loi organique n°18-15 du 2 septembre 2018, relative aux lois de finances, modifiée et
complétée, a défini dans son article 32, les catégories de charges couvertes par les crédits
évaluatifs, et a permis la modification de ces catégories par une disposition de loi de finances.
Le présent projet d’article vise à inclure les dépenses relatives à l’exécution des décisions de
justice, portant condamnation pécuniaire de l’Etat parmi les catégories de charges à couvrir par
des crédits évaluatifs.
Cette disposition permet de résoudre les difficultés rencontrées par les comptables publics dans
l’exécution des décisions de justice, et leur imputation budgétaire conformément aux
dispositions de la loi n°22-13 du 12 juillet 2022 modifiant et complétant la loi n° 08-09 du 25
février 2008, portant code de procédure civile et administrative.
À cet effet, il est nécessaire d’inclure les dépenses liées à l’exécution des décisions de justice
parmi les catégories de charges à couvrir par des crédits évaluatifs.
Art. 111.- Les dispositions de l’article 111 de la loi n° 17-11 du 27 décembre 2017 portant loi
de finances pour 2018, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 111 — Tout agent économique ....(sans changement jusqu’à)…. dûment domicilié au
niveau d’une banque agréée ou d’Algérie poste.
Tout manquement au respect................. (sans changement jusqu’à)……….………… Les agents
économiques doivent se conformer aux dispositions du présent article, au plus tard, le 31
décembre 2024.»
L’article 111 de la loi n° 17-11 du 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018, a prévu
l’obligation aux commerçants de mettre à la disposition du consommateur des instruments de
paiement électronique pour lui permettre d’opter pour un règlement électronique de ses achats.
À cet effet, un délai maximal d’un (01) an, soit au 31 décembre 2021, a été accordé aux agents
économiques pour se conformer à cette disposition. Ce délai a été prorogé jusqu’au 30 juin 2022
par les dispositions de l’article 168 de la loi de finances pour 2022. Il a également été prorogé
jusqu’au 31 décembre 2023, par les dispositions de l’article 26 de la loi de finances
complémentaire pour 2022.
Aussi, pour permettre de généraliser ces instruments de paiement électronique, il est proposé
de proroger le délai de mise en conformité jusqu’au 31 décembre 2024.
Art. 112.- Les dispositions de l’article 151 de l’ordonnance n° 94-03 du 27 Rajab 1415
correspondant au 31 décembre 1994 portant loi de finances pour 1995, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 151 − Les incidences financières résultant des fluctuations des taux de change ….(sans
changement jusqu’à)… au budget de l’organisme public concerné.
Le versement complémentaire visé ci-dessus est effectué par le comptable public sur la base
d’une ordonnance ou de mandat de paiement émis par l’ordonnateur concerné, sur le budget de
l’organisme public concerné, dans les 10 jours qui suivent la demande d’appel de fonds de la
banque, adressé à l’ordonnateur.
La banque est tenue d’informer l’ordonnateur concerné de toutes les étapes entrant dans le
processus du transfert et ce, à compter de la date de réception des fonds versés par le comptable
public, sur le compte ouvert dans ses écritures.
En cas d’arrêt du processus, l’ordonnateur doit être informé des causes de ce blocage.
Dans le cas d’une opération de reversement, la banque est tenue de procéder au reversement du
montant correspondant au gain de change au profit de l’ordonnateur concerné, dans un délai
n’excédant pas 10 jours.
L’ordonnateur établi sur demande du comptable, un titre de recette correspondant au montant
de ce reversement.
Les modalités d’application du présent article sont précisées par voie réglementaires ».
Cette révision s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de
l’Inspection Générale des Finances (I.G.F), à la suite d’une mission relative à l’évaluation de
l’application de l’article 151 de l’ordonnance n°94-03 du 31 décembre 1994, laquelle a montré
une faiblesse dudit dispositif sur le plan de la préservation des intérêts du Trésor public.
Art. 113.- Les dispositions de l'article 120 de la loi n° 20-16 du 16 Joumada El Oula 1442
correspondant au 31 décembre 2020, portant loi de finances pour 2021, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 120 - Les revenus provenant …(sans changement jusqu’à)…selon les modalités fixées par
voie réglementaire.
Ne sont pas concernés par les dispositions du présent article, les revenus des unités,
laboratoires et équipes de recherche relevant des établissements publics en charge de la
recherche scientifique, provenant exclusivement de l'exploitation des brevets et licences ou des
activités de recherche ou des activités de recherche et de développement, ou provenant de
l’exécution d’un ou de plusieurs programmes ou projets de recherche, assurées à titre
onéreux.».
L’objet de cette mesure vise à exclure les revenus des unités, laboratoires et équipes de
recherche relevant des établissements publics en charge de la recherche scientifique, provenant
exclusivement de l'exploitation des brevets et licences ou des activités de recherche ou des
activités de recherche et de développement, ou provenant de l’exécution d’un ou de plusieurs
programmes ou projets de recherche, assurées à titre onéreux, des dispositions de l’article 120
de la loi n° 20-16 du 16 Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020 portant loi de
finances pour 2021.
La proposition de modification des dispositions de cet article s’inscrit dans le cadre des efforts
consentis pour permettre aux enseignants-chercheurs et aux chercheurs permanents de
bénéficier pécuniairement des services d’expertise et d’études destinés au secteur économique
et social.
Art. 114.- Les dispositions de l’article 111 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi
de finances pour 2003, modifiées et complétées, sont modifiées, complétées et rédigées
comme suit
« Art. 111. − Les tarifs des taxes perçues par l’institut national algérien de la propriété
industrielle, en matière :
− de brevets d’invention et de certificats d’adhésion ;
− de marques et de marques collectives ;
− de dessins et modèles industriels, de schéma de configuration et de circuits intégrés ;
− d’appellations d’origine et d’indications géographiques.
Le soutien aux « start-up » et aux porteurs de projets innovants est essentiellement basé sur des
aides indirectes octroyées, entre autre, par le biais d’une réduction de la taxe de dépôt et la taxe
de paiement des annuités. Ainsi, cette proposition de mesure contribuera à la réduction des
frais engagés par les jeunes porteurs de projets et étudiants, inscrits dans les différents
programmes (incubateur, pépinière d’entreprises, ANADE) et facilitera le démarrage de leurs
projets.
Aussi, le mécanisme proposé prévoit le maintien de cette taxe pour les entreprises et une
réduction de celle-ci pour les centres de recherche et les universités.
Art. 115.- Il est ouvert dans les écritures du trésor, un compte d’affectation spéciale n° 302-153,
intitulé « fonds spécial pour la promotion des exportations ».
Ce compte retrace :
En recettes :
En dépenses :
– Une partie des frais liés aux études des marchés extérieurs à l'information des exportateurs et
à l'étude pour l'amélioration de la qualité des produits et services destinés à l'exportation ;
– Une partie des frais de participation des exportateurs aux foires, expositions et salons
spécialisés à l'étranger, ainsi qu'à la prise en charge des frais de participation des entreprises
aux forums techniques internationaux ;
– Une prise en charge partielle destinée aux petites et moyennes entreprises, pour l'élaboration
du diagnostic export, la création de cellules export internes ;
– La prise en charge d'une partie des coûts de prospection des marchés extérieurs supportés
par les exportateurs ainsi que l'aide à l'implantation initiale d'entités commerciales sur les
marchés étrangers ;
– L'aide à l'édition et à la diffusion de supports promotionnels de produits et services destinés
à l'exportation et à l'utilisation de techniques modernes d'information et de communication
(création de sites web..) ;
– L'aide à la création de labels, à la prise en charge de frais de protection à l'étranger des
produits destinés à l'exportation (labels, marques et brevets), ainsi que le financement de
médailles et de décoration attribuées annuellement aux primo exportateurs et de
récompenses de travaux universitaires sur les exportations hors hydrocarbures ;
– L'aide à la mise en œuvre de programmes de formation aux métiers de l'exportation;
– Une partie des frais de transport à l'exportation des produits périssables ou à destination
éloignées ;
– Une partie des frais relatifs à l'organisation et à la participation aux manifestations
spécifiques organisées au niveau national consacrés à la promotion des produits algériens
destinés à l'exportation.
Les modalités d’application du présent article sont précisées par voie réglementaire.
Le Fonds pour la promotion de l'exportation de l'exportation a été créé par les dispositions de
l’article 195 de loi des finances 1996, dans le but de promouvoir les exportations Hors
Hydrocarbures à travers la prise en charge d’une partie des frais liés au transport des
marchandises et la participation des entreprises aux foires et salons à l’étranger.
Art. 116.- Les dispositions de l’article 33 de la loi n° 83-19 du 13 Rabie El Aouel 1404,
correspond au 18 Décembre 1983, modifié et complété, portant loi des finances pour l’année
1984, sont modifiées et complétées et rédigées comme suit :
« Art. 33 − Il est créé un compte spécial du trésor intitulé n ° 302-042 intitulé «Fonds des
calamités naturelles et des risques majeurs ».
Ce compte retrace :
En recettes :
En dépenses :
Pour assurer l’intervention efficace et rapide en cas de survenue des catastrophes, il a été créé
un compte d’affectation spéciale n° 302-042 intitulé « Fonds des catastrophes naturelles et des
risques majeurs », en vertu de la loi des finances pour l’année 1984, pour prendre en charge
toutes les subventions et les indemnisations au profit des victimes des calamités naturelles et de
risques majeurs, ainsi que les frais engagés par les services publics pour les secours d'urgence
aux ces victime. Elle comporte notamment : La fourniture les produits alimentaires,
l’alimentation en eau potable, l’achat des médicaments, des tentes, de literie et des couvertures,
entre autres.
Tandis que l’intervention de ce fonds est conditionnée par la survenue d’une catastrophe, aucun
engagement de dépense ne peut être effectué dans son cadre, qu’après la déclaration que telle
zone est sinistrée.
Recettes :
- Ajouter les dépenses réalisées par les services publics pour l’approvisionnement des réserves
stratégiques d’une manière proactive, destinées à la gestion de la phase d’urgence post
catastrophe, notamment l’acquisition des déférentes fournitures de secours et d’hébergement
provisoire, y compris les frais des opérations logistiques à savoir : les frais de transport et de
chargement.
Dépenses :
- Réinsertion des autres dépenses au titre de ce compte, qui ont été abrogés par la loi de
finance 2005, notamment la contribution des assurés fixé à 01 % du montant des primes nettes
au titre de toutes les opérations d’assurances, à l’exception de celles relatives à l’automobile,
aux risques agricoles aux risques des personnes et aux risques de crédits, et la contribution des
organismes d’assurances et de réassurance pratiquant les opérations d’assurance visées ci-
dessus, fixé à 10 % des bénéfices, et ce afin d’éviter de s'appuyer sur la dotation du budget de
l’Etat, et assurer son adaptation avec le contenu de l’article 50 de la loi organique n° 15-18 du 02
Septembre 2018, relative aux lois des finances, qui stipule que les comptes d’affectation spéciale
retracent des opérations qui, par suite d’une disposition de loi de finances, sont financées au
moyens de ressources particuliers qui sont par nature en relation directe avec les dépenses
concernées, et que chaque dotation inscrite au budget général de l’Etat peut compléter les
ressources particuliers d’un compte d’affectation dans la limite de 10 % du montant des
ressources collectées au cours de l’exercice précèdent.
Art. 117.- Il est ouvert dans les écritures du trésor un compte d’affectation spéciale n o302-154
intitulé « fonds de la pension alimentaire ».
Ce compte retrace :
En recettes :
En dépenses :
Ce compte fonctionne dans les écritures du trésorier principal et des trésoriers de wilayas.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Selon les dispositions de ce projet, l'Etat paiera les pensions alimentaires attribuées aux
bénéficiaires de celles-ci, et le Ministère de la Justice percevra ces sommes sur les débiteurs
selon des mécanismes particuliers déterminés par la loi.
Bénéficié de la pension alimentaire citée dans le projet d’article l'enfant au profit duquel une
ordonnance ou un jugement de justice lui a été rendu, et la perçoit a son profit la femme
gardienne au sens du code de la famille, c'est-à-dire mère, grand-mère, tante, ou parents
proches, dans le cadre de la protection des droits fondamentaux de l'enfant en cas de divorce de
ses parents et lui assurant une vie décente et le mettant loin du besoin.
Les femmes divorcées, en faveur desquelles une décision de justice relative à la pension
alimentaire a été rendue, bénéficient également de la pension alimentaire.
Les droits sont payés aux bénéficiaires, s'il n'est pas possible d'exécuter totalement ou
partiellement l'ordonnance ou la décision de justice précisant la pension alimentaire, en raison
du refus ou de l'incapacité du débiteur de payer, ou parce qu'il ne connaît pas son lieu de
résidence , et l'impossibilité d'exécution est constatée par un procès-verbal dressé par un
huissier de justice.
Art. 118.- Il est institué une allocation forfaitaire de solidarité allouée aux catégories sociales
sans revenus notamment, les chefs de familles, les familles, les personnes, les personnes âgées
de plus de soixante (60) ans et les personnes à besoins spécifiques remplissant les conditions
fixées par voie réglementaire.
Les catégories des bénéficiaires, les conditions et modalités du bénéfice de cette allocation sont
fixées par voie réglementaire.
Ce projet d'article vise à instituer une allocation forfaitaire de solidarité accordée aux catégories
sociales sans revenus notamment, les chefs de familles, les familles, les personnes, les personnes
âgées de plus de soixante (60) ans et les personnes à besoins spécifiques remplissant les
conditions fixées par voie réglementaire, tout en confiant la gestion et l’exécution des crédits
budgétaires destinés à la couverture ce cette allocation à l’Agence de Développement Social.
L'insertion de ce projet d'article s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions des
pouvoirs publics liées à la nécessité d'unifier les textes réglementaires qui encadrent ce
dispositif afin d'améliorer sa gestion et d'élever le niveau de ciblage des catégories sociales
nécessiteuses, ce qui traduit les efforts des pouvoirs publics pour poursuivre une politique
sociale visant à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires concernés de cette allocation et
à préserver leur pouvoir d'achat de manière à valoriser les acquis de ces catégories sociales
défavorisées.
Cette allocation est actuellement encadrée par les dispositions de le décret exécutif n° 94-336 du
24 octobre 1994 portant application de l’article 22 du décret législatif n° 94-08 du 15 Dhou El
Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 portant loi de finances complémentaire pour l’année
1994 ainsi que le décret exécutif n° 03-45 du 17 Dhou El Kaada 1423 correspondant au 19 janvier
2003 fixant les modalités d’application des dispositions de l’article 7 de la loi n° 02-09 du 25
Safar 1423 correspondant au 8 mai 2002 relative à la protection et à la promotion des personnes
handicapées.
En DA LF 2024
1-Impositions de toute nature 7 629 602 408 126
A- Recettes fiscales 4 117 263 195 563
1.1 Impôts sur le revenu 1 861 986 253 961
1.2 Impôts sur le capital 62 552 162 500
1.3 Impôts sur la consommation 1 621 673 434 529
1.4 Droits de douanes et assimilés 456 563 760 173
1.5 Autres impositions et taxes 111 439 790 000
1.6 Produits des amendes 3 047 794 400
B-Fiscalité des hydrocarbures 3 512 339 212 563
2-Revenus des domaines de l'Etat 80 152 334 400
2.1 Droits et redevances 15 500 000 000
2.2 Revenus de location et d'exploitation 18 589 092 000
2.3 Produit de cession d'actifs mobiliers et immobiliers 15 500 000 000
2.4 Produit des prestations administratives 16 000 000 000
2.5 Autres droits et revenus 14 563 242 400
3-Revenus des participations financières de l'Etat 1 175 000 000 000
3.1 Produit des dividendes des banques et des établissements financiers 1 000 000 000 000
3.2 Produit des dividendes des établissements non financiers 175 000 000 000
3.3 Autres prélèvements et revenus des actifs financiers 0
4-Rémunération de services rendus par l'Etat et les redevances 0
5-Produits divers du budget 212 500 000 000
6- Produits exceptionnels divers 0
7- Fonds de concours, dons et legs 50 000 000
8-Intérêts et produits provenant de prêts, avances et placements de l'Etat 8 000 000 000
Total des recettes 9 105 304 742 526
Compensation au titre du dessalement de l'eau de mer 67 002 000 000 67 002 000 000
Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique 618 794 308 000 647 028 780 000
Edification de la société algérienne de l'information 204 000 000 269 000 000
Législation et contrôle de l'action du Gouvernement. 8 000 000 000 8 000 000 000
Autorité Nationale Indépendante des Elections 12 834 016 000 13 585 393 000
TOTAL GENERAL 15 292 736 986 000 15 275 282 544 000
I : Comptes de commerce
En dinars
Solde
N° Compte Intitulé Contenu
Au 31/12/2022
Ce compte est ouvert par les dispositions de
l’article 134 de l’ordonnance n°94-03 du 27
Rajab 1415 correspondant au 31 décembre
1994 portant loi de finances pour 1995.
Parcs à matériels des
301005/000 directions des Les parcs à matériels des directions des 1 454 443 094
travaux publics travaux publics ont pour mission de gérer et
de louer les matériels destinés essentiellement
aux unités d’intervention chargées des tâches
d’entretien courant des routes dites de
premières urgences.
Ce compte est ouvert par les dispositions de
l’article 135 de l’ordonnance n°94-03 du 27
Rajab 1415 correspondant au 31 décembre
1994 portant loi de finances pour 1995.
Parcs à matériels des
301006/000 directions de - 1 342 761
Les parcs à matériels des directions des
L'hydraulique
travaux publics ont pour mission de gérer et
de louer les matériels destinés à l’entretien des
ouvrages hydrauliques et aux missions de
service public, notamment de police des eaux.
Ce compte est ouvert par les dispositions de
Acquisition de biens
l’article 28 de la loi 83-19 portant loi de
immobiliers et fonds
301011/000 finances pour 1984 pour le règlement des 2 941
de commerce
dépenses relatives à l’acquisition par l’Etat des
préemptés par l'Etat
biens immobiliers et de fonds de commerce
1- INDICATEURS MACROÉCONOMIQUES
Produit intérieur brut (PIB) 35 530,6 4,2 37 982,5 3,9 40 347,5 4,0
PIB hors hydrocarbures 29 198,8 5,1 31 635,2 4,9 33 901,2 4,7
PIB hors agriculture 31 804,1 4,1 33 942,5 3,8 35 948,2 3,9
PIB hors hydrocarbures & hors
25 472,3 5,0 27 595,2 4,8 29 501,9 4,7
agriculture
2- INDICATEURS BUDGÉTAIRES
Prévisions de réalisation 2024 126 466 425 000 16 862 190 000 25 293 285 000 168 621 900 000
Prévisions de réalisation 2024 325 781 079 000 - - 108 593 693 000 434 374 772 000
TVA hors postes /frontaliers
85% - - 15% 100%
terrestres
Prévisions de réalisation 2024 546 503 901 950 - - 96 441 865 050 642 945 767 000
TVA Postes /frontaliers
85% 15% - - 100%
terrestres
Prévisions de réalisation 2024 5 747 270 750 1 014 224 250 - - 6 761 495 000
Prévisions de réalisation 2024 20 840 720 263 16 861 085 238 2 094 544 750 2 094 544 750 41 890 895 001
Prévisions de réalisation 2024 2 705 071 549 2 705 071 549 - - 5 410 143 098
Taxe sanitaire sur les viandes
- - - 100% 100%
importées
Prévisions de réalisation 2024 - - - 1 649 000 1 649 000
Prévisions de réalisation 2024 7 085 957 047 - - 7 085 957 047 14 171 914 094
Prévisions de réalisation 2024 9 332 243 901 - - 9 332 243 901 18 664 487 802
Produit de la taxe spécifique
50% - - 50% 100%
sur le torchage du gaz
Prévisions de réalisation 2024 11 359 044 054 11 359 044 054 22 718 088 108
Total des prévisions 2024 1 055 830 191 760 37 446 204 571 2 094 544 750 260 202 281 802 1 355 573 222 883
Prévisions de réalisation 2024 93 048 928 708 53 968 378 651 39 080 550 058 186 097 857 417
Prévisions de réalisation 2024 3 381 829 299 1 961 460 994 1 420 368 306 6 763 658 599
Taxe foncière sur les propriétés bâties
100% - - 100%
et non bâties (TF)
Prévisions de réalisation 2024 6 841 380 000 - - 6 841 380 000
Taxe d’enlèvement des ordures
100% - - 100%
ménagères (TEOM)
Prévisions de réalisation 2024 1 207 047 000 - - 1 207 047 000
Total des prévisions 2024 116 185 691 780 55 777 589 645 40 390 668 364 212 616 449 789
Taxes perçues en
matière de:
- brevets d’invention et
de certificats
- EPIC INAPI (Institut
d’adhésion
National Algérien de la
- marques et de
Propriété Industrielle) 70%
marques collectives 312.000.000
2. Art. 111 LF 2003
- dessins et modèles
- EPIC IANOR (Institut
industriels, de schéma
Algérien de Normalisation)
de configuration et de
30%
circuits intégrés
- appellations d’origine
et d’indications
géographiques.
Redevance applicable
5. sur la vente des Chambres d'’agriculture 100% Art. 125 LF 1993
500.000.000
produits agricoles
Redevance pour
l'obtention d'un permis
Chambre algérienne de la
de pêche commerciale
pêche et de l’aquaculture
des grands migrateurs
(2,5%) Art.51 LF 2005
6. halieutiques dans les
Chambres des wilayas côtières 100.000.000 Art.109 LF 2021
eaux sous juridiction
(1%)
nationale par des
Chambres inter-wilaya (0,5%)
navires battant pavillon
étranger
Redevance de contrôle
Office national métrologie Art.72 LF 1999 et
9. des instruments de 231.000.000
ONM Art. 77 LF 2000
mesure
Redevance annuelle
pour l’obtention
d’autorisation de pêche
Arts.99 LF 2003, 82
Redevance diverses EPIC AGIRE (agence nationale
LF 2005, 65 LF
11. pour l’usage du de gestion intégrée des 12.000.000.000
2016,134 et 137 LF
domaine hydraulique ressources en eau)
2021
12. Contributions de
CNR 95.000.000.000 Art. 105 LF 2020
solidarité
ENACTA Etablissement Arts 51 LF 1999,
Taxe de contrôle
13. National de Contrôle 472.000.000
technique automobile 76 LF 2000
Technique Automobile
En dinars
Caisse/ Nature de prélèvement 2024
Caisse Nationale des Assurances sociales (CNAS) 726 154 000 000
Fonds National des Péréquation des œuvres Sociales (FNPOS) 15 404 000 000
Unité : En DA
SECTEUR 2024
Domaine national 23.003.599.676
1- Concessions des terrains domaniaux destinés à
2.025.594.314
l'investissement
2- Cession des biens immobiliers du secteur public 1.627.775.346
Douanes 369.940.849.879
1- Droits de douanes 250.477.825.985
Impôts 102.578.517.379
Dispositifs de promotion d'investissement et d'encouragement à
102.578.517.379
l'emploi
Total des Dépenses Fiscales 495.522.966.934
Art. 119.- La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
Fait à Alger, le
Le Président de la République
Abdelmadjid TEBBOUNE