2010 Olympiades Chainonze
2010 Olympiades Chainonze
2010 Olympiades Chainonze
mars 2010
1. Exercices communs
Rosace Motif
1. Dans le motif ci-dessus, quelle est la mesure de l’angle formé par les tangentes aux cercles issues de A ?
2. a. Montrer que AB = BC .
b. Comment le rayon du plus grand des deux cercles s’exprime-t-il en fonction du rayon du plus petit des deux
cercles ?
c. D’après ses plans, l’architecte souhaite inscrire sa rosace dans un disque de rayon 3 3 . Comment doit-il alors
choisir le rayon de chacun des cercles du motif ?
3. On suppose que le petit cercle a un diamètre égal à une unité. Quelle est l’aire de la partie colorée de la rosace ?
Solution
1. On constate que le motif se retrouve 6 fois dans la rosace. Donc l’angle vaut 60°.
2. a. Première méthode :
= 30° et
Notons D le sommet tel que ACD soit rectangle en D. La droite (AC) étant une bissectrice, on a donc CAD
= 60° . Puisque BC=DC, le triangle BCD est équilatéral.
BCD
= 30° , donc le triangle ABD est isocèle en B, d’où BD=BA. Finalement, on trouve bien AB=BC.
Ensuite, BDA
Deuxième méthode : On note R le rayon du grand cercle.
= DC R
On applique une formule de trigonométrie : sin DAC , d’où sin 30° = ⇒ AC = 2 R .
AC AC
Or BC=R, d’où AB=R et finalement AB=BC.
b. Notons E le centre du petit cercle et r le rayon de ce cercle.
En appliquant le résultat précédent, il vient que AE=2r, de plus EB=r. On a donc AB=3r, c’est-à-dire R=3r.
1 3 1 1 3 3
4. Si r = , alors l’autre côté du petit triangle vaut r 3 = , donc l’aire du petit triangle est × = .
2 2 2 2 2 8
3 3 3 9 3
D’autre part, on a R = 3r = et l’autre côté du grand triangle vaut , donc l’aire du grand triangle vaut . La
2 2 8
3 1 1
2
9 3 11π
Cette surface vaut donc − − π × = 3 − . Il reste à multiplier par 12 pour obtenir l’aire totale :
8 8 3 2 24
11π
12 3 − .
2
1-b : À la recherche du « chaînonze » (c)
On rappelle le critère de divisibilité par 11 d’un nombre inférieur à 999 :
« Un nombre inférieur à 999 est divisible par 11 si et seulement si la somme du chiffre des centaines et des unités
moins le chiffre des dizaines vaut 0 ou 11 ».
Ainsi 759 et 99 sont divisibles par 11 car 7 + 9 – 5 = 11 et 0 + 9 – 9 = 0.
On appelle chaînonze une chaîne de chiffres telle que tout nombre formé de trois termes consécutifs de la chaîne est
divisible par onze. Par exemple « 7 5 9 4 » est un chaînonze car 759 et 594 sont divisibles par 11.
1. Quel chiffre peut-on ajouter à droite de la chaîne « 7 5 9 4 » pour la prolonger en un chaînonze ?
2. Prolonger par la droite le chaînonze « 7 5 9 4 » en un chaînonze de 12 chiffres. Peut-on le prolonger ainsi
indéfiniment ? Quel serait alors le 2010e chiffre ?
On envisage de partir d’une chaîne de deux chiffres et de la prolonger par la droite en un chaînonze le plus long
possible.
3. Prolonger par la droite les chaînes « 0 9 » et « 9 1 ». Que constatez-vous ?
On appelle chaînonze fini un chaînonze qui au bout d’un nombre fini d’opérations ne peut plus se prolonger.
On appelle chaînonze n-périodique un chaînonze infini constitué d’une séquence de n chiffres se répétant
indéfiniment.
4. On considère la chaîne « a b » où a et b sont deux chiffres. On veut savoir si cette chaîne est prolongeable en un
chaînonze de trois chiffres et, auquel cas, si un tel prolongement est unique.
a. Étudier le cas particulier « a a ».
b. Étudier le cas b = a − 1 .
c. Étudier les autres cas.
5. Montrer qu’en prolongeant la chaîne « a b » autant que faire se peut, le chaînonze obtenu est soit fini, soit 6-
périodique.
Solution
1. Si x est le chiffre à ajouter à droite de la chaîne, on n’a que deux possibilités : 9 + x – 4 = 0 ou 9 + x – 4 = 11 et seule
la deuxième équation donne une solution acceptable, qui est 6, puisqu’un chiffre est un entier positif compris entre 0
et 9. D’où la chaîne peut-être prolongée en : « 7 5 9 4 6 ».
2. Si on continue on obtient le chaînonze « 7 5 9 4 6 2 7 5 9 4 6 2 … ». La chaîne « 7 5 9 4 6 2 » se répète constamment.
On sait que 2010 est divisible par 6, donc le 2010e terme est 2.
3. Pour « 0 9 » on obtient « 0 9 9 0 2 2 0 9 9 0 2 2 0 9 ». La chaîne « 0 9 9 0 2 2 » se répète constamment.
Pour « 9 1 » on obtient « 9 1 3 2 » et le chaînonze est « bloqué » car les équations 3 + x − 2 = 0 et 3 + x − 2 = 11
admettent comme solutions – 1 et 10 qui ne sont pas des chiffres.
4. On trouve :
a. Si b = a , le prolongement est « a b 0 ».
b. Si b = a − 1 , c’est impossible car les équations a + x – b = 0 et a + x – b = 11 donnent x = – 1 et x = 11– (a – b) =
10 qui ne sont pas des chiffres.
c. Si b < a − 1 , on a le chaînonze « a b (11 – a + b) » avec (11 – a + b) qui est bien un chiffre car si a et b sont deux
chiffres où b < a − 1 , on a – 10 < b – a < – 1 d’où 1 < 11 – a + b < 10.
d. Si a < b, « a b (b – a) » avec b – a est bien un chiffre car 0 < b – a < 10.
Dans tous les cas, le prolongement est soit impossible (cas b = a – 1), soit unique.
5. 1er cas : si a = b :
Si a = b = 0, on obtient « 0 0 0 0 ... » le chaînonze est 1-périodique donc a fortiori 6-périodique.
Si a = b = 1, on obtient « 1 1 0 » et le chaînonze est fini de longueur 3. Si a = b avec a > 1, on obtient « a a 0 (11 – a)
(11 – a) 0 a a ... » le chaînonze est 6-périodique sans blocage.
Première 3 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
2e cas : a = b + 1 : la chaîne se bloque et est de longueur 2.
3e cas : a = 0 et b = 1 : « 0 1 1 0 » est le prolongement en un chaînonze de longueur 4.
4e cas : 0 < a < b,
« a b (b – a) (11 – a) (11 – b) (11 + a – b) a b » est le prolongement en un chaînonze 6-périodique ou se bloque
d’après la question précédente si b – a = b – 1, c'est-à-dire a = 1 et la chaîne est de longueur 3, 11 – b = 11 – a – 1, c'est-
à-dire b = a + 1 et la chaîne est de longueur 5.
5e cas : Si b = 0 et a > 1 : le prolongement est « a 0 (11 – a) (11 – a) 0 a » et le chaînonze est infini.
6e cas : Si a > b + 1 > 1 : « a b (11 – a + b) (11 – a) (11 – b) (a – b) a b » le chaînonze est 6-périodique ou se
bloque si 11 – a = 11 – a + b – 1, c'est-à-dire b = 1 et la chaîne est de longueur 4.
On résume tous les cas dans un tableau dans lequel figurent 33 cas de blocage et 67 cas fournissant des chaînonzes
infinis et 6 périodiques.
a b 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 4
1 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3
2 2 5
3 4 2 5
4 4 2 5
5 4 2 5
6 4 2 5
7 4 2 5
8 4 2 5
9 4 2
2. Amiens
http://pedagogie.ac-amiens.fr/maths/culture/olympiades/
1. a. x2 + y2 ≤ x 2 + y2 + 2 xy = ( x + y ) si x et y sont positifs.
2
1
2. a. 2 x2 − 2 x ≥ − ⇔ 4 x2 − 4 x + 1 ≥ 0 ⇔ ( 2 x − 1 ) ≥ 0 , ce qui est
2
2
toujours vrai…
1 1 1
AE 2 + EB2 ≥ ⇔ 2 x 2 − 2 x + 1 ≥ ⇔ 2 x2 − 2 x ≥ − , ce qui est vrai.
2 2 2
1
c. Ce qui est vrai pour le côté AB ( AE 2 + EB2 ≥ ) l’est également pour les autres côtés :
2
1 1 1
BF2 + FC2 ≥ , CG2 + GD2 ≥ et DH2 + HA 2 ≥ ; on a donc
2 2 2
( )
EF2 + FG 2 + GH2 + HE 2 = BF2 + FC2 + ... ≥ 4 ×
1
2
=2.
Solution
1. Appliquons Pythagore 3 fois :
dans OIH, R2 = x2 + 302 ;
En supprimant R2 , on a
x 2 + 2 xd + d 2 + 242 = x2 + 302
2
2 xd + d 2 = 302 − 242
⇔ ⇔
2
(
4 xd + 2d = 2 30 − 24
2 2
,
)
x + 4 xd + 4 d + 12 = x + 30 4 xd + 4 d = 30 − 12
2 2 2 2 2 2 2
4 xd + 4 d 2 = 302 − 122
( )
d’où enfin 2d 2 = 302 − 122 − 2 302 − 242 = 108 ⇔ d 2 = 54 ⇒ d = 3 6 et x =
302 − 242 − 54
2×3 6
=
15 6
2
; on en déduit R :
2475 15 22
R2 = x2 + 302 = ⇒ R= .
2 2
2 2
1 1 1 1 4π 1
soit x = L . La valeur de f est alors f L= L + L = L2 .
4π + 1 4π + 1 4π + 1 4π 4π + 1 4π +1
2. N − B = −1005 + 2 × 1005 − 3 × 1005 + ... + 2008 × 1005 − 2009 × 1005 + 2010 × 1005 ; regroupons les termes deux par
deux : N − B = 1005 ( −1 + 2 ) + 1005 ( −3 + 4 ) + ... + 1005 ( −2009 + 2010 ) = 1005 × 1005 = 10052 .
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
2 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
3 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39
4 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52
5 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
6 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72 78
7 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 77 84 91
8 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80 88 96 104
9 9 18 27 36 45 54 63 72 81 90 99 108 117
10 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130
11 11 22 33 44 55 66 77 88 99 110 121 132 143
12 12 24 36 48 60 72 84 96 108 120 132 144 156
13 13 26 39 52 65 78 91 104 117 130 143 156 169
14 14 28 42 56 70 84 98 112 126 140 154 168 182
15 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180 195
16 16 32 48 64 80 96 112 128 144 160 176 192 208
17 17 34 51 68 85 102 119 136 153 170 187 204 221
18 18 36 54 72 90 108 126 144 162 180 198 216 234
19 19 38 57 76 95 114 133 152 171 190 209 228 247
20 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260
21 21 42 63 84 105 126 147 168 189 210 231 252 273
3. Besançon
http://artic.ac-besancon.fr/mathematiques/Olympiades-1S/index.htm
Dans un carré donné, on découpe à chaque sommet un triangle rectangle isocèle comme l’indique la figure 1. Tous les
triangles rectangles isocèles ont les mêmes dimensions.
1. Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'aire totale de ces quatre triangles représente
la moitié de l'aire totale du carré ?
2. a. Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'aire totale de ces quatre triangles
représente le quart de l'aire totale du carré ?
b. Observer alors la figure 2 et expliquer pourquoi elle permet de construire facilement à l'aide d'un compas la solution
de cette question.
3. Lorsqu'on a découpé les quatre triangles rectangles, la figure qui subsiste, lorsqu’ils ne sont pas trop grands, est un
octogone (figure à huit côtés). Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'octogone final
soit régulier (c'est-à-dire une figure inscriptible dans un cercle dont les huit côtés sont égaux).
À présent, on considère le puzzle de la figure 3, constitué d'un carré central, de quatre triangles de mêmes dimensions
et de quatre pentagones de mêmes dimensions.
4. Comment procéder pour que l'aire de chacun des quatre pentagones soit égale à l'aire du carré central ? Dessiner
alors la solution en choisissant bien le côté du carré initial.
Solution
Notons a le côté du carré.
a
Si le petit côté des triangles rectangles isocèles mesure , par symétrie
2
l'aire totale de ces quatre triangles représente la moitié de l'aire totale du
carré.
1. Appelons x le côté de chaque triangle rectangle isocèle. En accolant
deux tels triangles par leur hypoténuse, on obtient un carré de côté x,
donc d’aire x2.
La somme des aires des quatre triangles rectangles isocèles sera 2x2 ; on
a2 a2 a 2
doit donc avoir ici 2 x2 = soit x2 = ⇒x= .
4 8 4
A C B
H
2. Notons les points comme sur la figure ci-contre.
2 K
a a2
Par le théorème de Pythagore on a AK2 + AK2 = AB2 = = ,
2 4
a2 a 2
soit 2 AK2 = ⇒ AK = , et par construction : AC = AK .
4 4
Le côté AC du triangle rectangle isocèle a donc bien la longueur
attendue.
La somme des aires des quatre triangles rectangles type BED est égale à l’aire B D
A
d’un carré de côté BD, soit ( a − 2x ) .
2
L’aire du carré central EFGH est égale à BC2 = 2 x 2 . L’aire d’un pentagone est E
C
alors par soustraction :
1 2
4
( 2
) 3
a − ( a − 2 x ) − 2 x2 = ax − x2 .
2
F
H
3
On résout donc 2 x2 = ax − x2 ; on obtient après simplification par x :
2 G
2
x = a . Il suffit de prendre a = 7 cm comme côté du grand carré pour faire
7
la construction, puis x = 2 cm comme longueur du segment AB.
2 1 1
= + ,
1076615295 538397 648 1076615295 × 538397 648
2009 1 1 1 1 1 1 1
soit finalement = + + + + + + .
2010 2 3 7 43 17795 538 397 648 1076615295 × 538397 648
On ne pouvait faire mieux avec une calculatrice usuelle. Pour ceux qui ont repris le calcul avec un ordinateur :
2009 1 1 1 1 1 1 1
= + + + + + + .
2010 2 3 7 43 17795 538397 648 579550247252276160
1 1 8 8 1 1 8
2. Non car + = et comme = + est le développement égyptien de d’après la première question,
3 5 15 15 2 30 15
1 1 8
comme enfin l’énoncé annonce que la décomposition égyptienne est unique, + = ne peut être le développement
3 5 15
égyptien d’une fraction.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
3. Il suffit que + < ; en effet, comme ≤ + < , a est bien le plus petit entier n tel que ≤ +
a b a−1 a a b a−1 n a b
( a − 1 ne convient pas !).
1 1 1
4. On se sert de la question précédente : résolvons donc + > .
11 n 10
1 1 1 1 1 1
Il vient successivement > − = donc n > 110 . Le plus petit entier qui convient est donc 111 ; + est le
n 10 11 110 11 111
122
développement égyptien d’une fraction, soit de .
1221
4. Bordeaux
http://mathematiques.ac-bordeaux.fr/elv/jeux/olymp/olymp.html
Si l’on souhaite placer un quatrième point il faudra éviter M, N, P et Q mais aussi les quatre points construits à partir
de [AC] et les quatre autres construits à partir de [BC].
On met donc en place un algorithme de construction : si n points sont déjà placés sur le cercle formant entre eux un
n( n − 1 )
nombre fini N de segments ( N = ), le nombre de points à éliminer pour placer un point supplémentaire est au
2
maximumde 4N (il est possible qu’il y ait des superpositions). Le cercle ayant une infinité de points, cela est toujours
possible.
4-b : Combinaisons de parenthèses (c)
Série S
Soient a, b, c trois entiers naturels distincts et supérieurs ou égaux à 2. On forme les huit combinaisons possibles de ces
trois nombres en utilisant des parenthèses, des additions ou des multiplications.
L’objectif est de trouver des familles (a, b, c) pour lesquels deux combinaisons donnent le même résultat.
1. Écrire ces combinaisons dans chacun des cas suivants :
a. a = 2, b = 3, c = 4 b. a = 4, b = 7, c = 8
c. a = 6, b = 7, c = 8 d. a = 6, b = 11, c = 12.
Sur ces exemples, quelles sont les combinaisons qui donnent le même résultat ?
En déduire une première famille d’entiers qui répondent au problème. Le prouver.
2. On se propose de trouver d’autres familles (a, b, c) telles que (b + c)a = bc + a.
a. Déterminer c lorsque a = p et b = p + 1 où p est un entier naturel supérieur ou égal à 2.
b. Déterminer b lorsque a = 2p et c = 6p – 2 où p est un entier naturel supérieur ou égal à 1.
c. En déduire deux autres familles solutions du problème initial.
3. On se propose de chercher tous les entiers naturels a, b, c supérieurs ou égaux à 2 vérifiant :
b< c
( S ) : ( b + c ) a = bc + a .
c
est minimum
a
a. Prouver que a < b.
c c c −1
b. Démontrer que ≥ 2 (on pourra montrer que = 1 + ).
a a b
c. En déduire toutes les solutions de (S).
Solution
1. Dans les exemples 1, 2 et 4 on trouve que a ( b + c ) = a + bc . Pas de résultats identiques dans le 3.
Ces 3 possibilités correspondent à des triplets de la forme (a, 2a–1, 2a). On vérifie que ces triplets sont des solutions.
2. a. c = p².
b. b = 3p.
c. (p, p+1, p²) et (2p, 3p, 6p–2)
Une ligne est désignée par le nombre écrit dans sa première case à gauche.
Une colonne est désignée par le nombre écrit dans sa case la plus haute.
Un nombre est repéré par la ligne et la colonne dans lesquelles il se trouve.
Par exemple le nombre 11 est repéré par (10, 5), le nombre 8 par (5, 4)
1. Comment est repéré le nombre 30 ?
2. Comment est repéré le nombre 2010 ?
Solution
1. (26, 2) pour 30.
2. (1937, 900). En effet 2010 est entre 1936 et 2025. C’est le 74ème nombre de la ligne qui en contient 89. C’est le 29ème
après le 44ème qui est au dessous du 1. Il est donc au dessous du 30ème carré donc de 900.
4-d : Step by step (c)
En partant du nombre 1, on peut arriver à 2010 en n’utilisant que deux opérations : ajouter 1 et multiplier par 7. On
peut par exemple ajouter 2010 fois le 1.
Donner une solution avec un nombre d’étapes le plus petit possible.
Solution
((1+1+1+1+1) × 7+1+1+1+1+1+1) × 7 × 7+1, ce qui fait 14 étapes.
4-e : Séquences harmoniques (c)
Autres séries que S
On considère la suite bâtie de la manière suivante :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
L0 = ( 1 ) ; L1 = 1, , , ; L2 = 1, , , , , , , ;
2 2 4 2 2 4 2 4 4 8
chaque nouvelle séquence étant obtenue en recopiant la précédente et en y rajoutant les mêmes termes divisés par 2.
1. Quelle est la plus petite valeur n pour laquelle la séquence Ln contient plus de 2010 éléments ?
2. Pour cette valeur de n :
a. quel est le 2010e élément de Ln ?
b. quelle est la somme des éléments de Ln ? On pourra commencer par calculer celles de L1, L2, L3.
Solution
1. n=11.
Première 13 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
2. Pour n = 11 , L11 a 211 = 2048 éléments. Si on appelle un le n-ième terme, alors u2010 est 39ème avant le dernier, on a
1 1 1 1 1
alors u2048−38 = ( u1024−38 ) = ( u512−38 ) = ( u256 −38 ) = ... = ( u64−38 ) = u26 .
2 4 8 32 32
Le terme u26 est calculable directement :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
L2 = 1, , , , , , , , L3 = 1, , , , , , , , , , , , , , ,
2 2 4 2 4 4 8 2 2 4 2 4 4 8 2 4 4 8 4 8 8 16
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
L3 = 1, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
2 2 4 2 4 4 8 2 4 4 8 4 8 8 16 2 4 4 8 4 8 8 16 4 8 8 16 8 16 16 31
1 1
soit u26 = et u2010 = .
8 256
11
3 3
3. Sn+1 = Sn d’où S11 = .
2 2
5. Caen
http://math.discip.ac-caen.fr/
5-a : Bols
On considère un bol ayant la forme ci-contre et
tel que
• Son rayon intérieur est égal à 4 cm.
• Son rayon extérieur est égal à 5 cm.
• Sa hauteur est égale à 4 cm.
• Son épaisseur est égale à 1 cm.
5-b : Découpages
On découpe dans une feuille, un carré ABCD de 20 cm de côté.
Soit A1, B1, C1, D1 les milieux respectifs des segments [AB] ; [BC] ; [CD] et [DA].
1. a. Pourquoi A1 B1 C1 D1 est-il un carré ?
b. Quelle est son aire ?
2. On détermine de même les points A2, B2, C2, D2 les milieux respectifs des segments [A1B1], [B1C1], [C1D1], [D1A1] puis
de même pour les points A3, B3, C3, D3 …
On note c0 la longueur du carré ABCD, c1 la longueur du carré A1 B1 C1 D1 et cn la longueur du carré An Bn Cn Dn.
a. Calculer les valeurs exactes de c2 et c3.
b. Déterminer le plus petit entier n tel que cn soit inférieur ou égal à 0,1 mm.
6. Clermont Ferrand
http://www3.ac-clermont.fr/pedago/maths/pages/sampleolymp1.php
http://www3.ac-clermont.fr/pedago/maths/index.php?lng=fr
Solution
( ) (
x 1+ 2 + y 1+ 2 = 2 )
⇔ x+y=
2
=
2 ( 2 −1 ) = 2 − 2 = IE
.
1+ 2 ( 2 +1 )( 2 −1 )
2 2 2 −2
3. On a IE = ( x − y )2 + ( x − y )2 = ( x − y ) 2 ⇒ x−y= = = 2 − 1 . Si I a pour coordonnées ( y, y ) , E a
2− 2 4−2
7. Corse
http://www.ac-corse.fr/math/Olympiades-2010_a83.html
8. Créteil
http://maths.ac-creteil.fr/spip/spip.php?rubrique59
figure 1
9. Dijon
http://mathematiques.ac-dijon.fr/
9-a : Quasi-premiers
On rappelle qu’un entier naturel est premier s’il possède exactement deux diviseurs positifs. La liste des nombres
premiers commence ainsi : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, …., et cette liste est infinie. On dit qu’un nombre entier naturel
non nul est un nombre quasi-premier si ce nombre n’est pas premier et si, en modifiant un et un seul des chiffres de
l’écriture en base dix de ce nombre, on obtient un nombre premier. Par exemple 24 est un nombre quasi premier car il
n’est pas premier et 23 est premier.
1. Quelques exemples
a. Démontrer que tout entier non nul inférieur à 100 est soit premier, soit quasi-premier.
b. Quelle est la nature du nombre 100 ?
2. Démontrer qu’il existe une infinité de nombres quasi-premiers.
3. Encore des infinités
a. Démontrer que le nombre 200 n’est ni premier ni quasi-premier.
b. Soit k un entier naturel. Le nombre 2310 k + 200 peut-il être premier ? Peut-il être quasi-premier ?
c. En déduire qu’il existe une infinité de nombres qui ne sont ni premiers ni quasi-premiers.
4. Des nombres à la chaîne
a. Peut-on trouver une liste de 7 entiers consécutifs qui soient des nombres quasi-premiers ?
b. Peut-on trouver une telle liste de longueur supérieure à 7 formée uniquement de nombres quasi-premiers ?
9-b : Cercles de Ford
Partie A
Le but de cette partie est de déterminer tous les couples d’entiers naturels non nuls qui vérifient l’équation (E) :
1 1 1
= + .
a b c
1. On suppose que (a ; b) est un couple d’entiers naturels solution de (E).
a. Démontrer que b = a + 2 a + 1 .
b. En déduire qu’il existe un entier naturel non nul n tel que l’on ait a = n2 et b = (n+1)2.
2. Résoudre l’équation (E).
1 1 1
Démontrer l’égalité = + .
a b c
3. On considère la figure de la question 2.
a. Donner une infinité de cas où les trois rayons sont des entiers, l’un étant le produit des deux autres.
b. Donner un cas où les trois rayons sont des entiers et où le rayon du petit cercle est égal à 2010.
10. Guadeloupe
http://pedagogie.ac-guadeloupe.fr/mathematiques
11. Grenoble
http://www.ac-grenoble.fr/maths/
1 6 16 31
n( n − 1 )
b. En déduire que les nombres pentagonaux centrés peuvent tous être écrits sous la forme : 1 + 5 où n est un
2
entier naturel.
c. 2176 est-il un nombre pentagonal centré ? Indiquer la méthode utilisée pour répondre.
2. a. Quels sont les chiffres des unités possibles pour un nombre pentagonal ?
b. Pour quelles valeurs de n le n-ième nombre pentagonal est il pair ?
c. Quel est le chiffre des unités du 20092010-ème nombre pentagonal centré ?
11-b : Nombres mystérieux
Pour les élèves des sections autres que S et STI.
1. On considère un ensemble de trois nombres mystérieux dont on ne connaît que les sommes deux à deux. Ces
sommes sont 5, 7, 8. Déterminer ces trois nombres mystérieux.
2. On considère maintenant cinq nombres mystérieux dont les sommes deux à deux sont 18, 24, 26, 28, 30, 36, 38, 42,
48, 50. Déterminer ces cinq nombres mystérieux.
2. On découpe dans un disque de rayon R un secteur angulaire pour former le patron d'un cône de révolution.
Le rapport de longueur entre l'arc intercepté par le secteur angulaire restant et le cercle est donc un réel compris entre
0 et 1. On le note x.
Par exemple si x = 0,75, le secteur angulaire correspond aux trois
quarts du disque.
Le but de cette question est de déterminer la valeur de x pour que le
volume du cône soit maximal.
a. Calculer en fonction de x et de R :
i. la longueur de l'arc de cercle intercepté par le secteur angulaire,
ii. le rayon du cercle de base du cône,
iii. le volume du cône.
b. Déterminer la valeur α de x pour laquelle le volume est maximal.
On pourra chercher un encadrement de α . Le calcul de la valeur
exacte de α sera apprécié.
13. Lille
http://www5.ac-lille.fr/~math/classes/olympiades.html
1. Reproduire et compléter le tableau suivant pour obtenir un triangle génial de 3 rangées en utilisant une et une seule
fois les nombres 1, 2, 3, 4, 5, 6.
2. Dans le tableau suivant, on a déjà placé les nombres 5 et 9. L’objectif est de compléter ce tableau pour obtenir un
triangle génial de 5 rangées utilisant une et une seule fois les nombres entiers de 1 à 15.
5
9
14. Marseille
http://www.maths.ac-aix-marseille.fr/annales/olymp-an.htm
2 3,0103
3 4,7712
4
5 6,9897
6 7,7815
7 8,4510
8
9
10
100
1 000
1 000 000
109
Cette fonction vérifie la propriété suivante :
Pour tous nombres réels strictement positifs x et y, f ( x × y ) = f ( x ) + f ( y ) .
Ainsi, par exemple, l’image de 6 par la fonction f est :
f ( 6 ) = f ( 2 × 3 ) = 3,0103 + 4,7712 = 7,7815 .
Partie A : Étude mathématique
1. Déterminer f ( 4 ) puis recopier sur votre copie et compléter la table précédente.
b. Parmi les chemins précédents, indiquer les chemins les plus courts.
c. Déterminer la probabilité pour que Flipeur choisisse du premier coup un des chemins les plus courts.
2. Devenant plus audacieux, Flipeur s’autorise à quitter les arêtes et à traverser les faces de la pièce. Déterminer le
chemin le plus court. Quelle distance Flipeur parcourra-t-il dans ce cas ?
3. Finalement, Flipeur décide de retrouver Flipette le plus rapidement possible sans s’imposer de contrainte (il peut
voler !) : quelle distance va-t-il parcourir dans ce cas ?
15. Montpellier
http://webpeda.ac-montpellier.fr/mathematiques/spip.php?article37
1. Représenter sur le terrain trois autres points que M qui offrent le même angle de tir que l'angle
AMB ?
2. Un joueur « marque un essai » au point S. La règle veut qu'il place alors le ballon en un point de son choix sur le
segment [SS’] perpendiculaire à [AB] pour tirer son coup de pied (dit « de transformation »).
a. Y-a-t-il une ou plusieurs positions qui offrent le mêeme angle de tir que lors de la pénalité précédente ?
b. Où faut-il placer le ballon sur le segment [SS’] pour que l'angle de tir soit maximal ?
Par exemple, si n = 1 ( 2 × 1 cases par côté, le damier tronqué a donc 3 cases), un seul trimino permet de recouvrir le
damier tronqué.
Dans la suite, recouvrir (par des triminos) un damier tronqué donné signifie que les triminos servant à le recouvrir ne
se superposent pas et que toutes les cases du damier tronqué sont exactement recouvertes.
Il est permis de tourner les triminos dans tous les sens.
1. Faire un dessin pour n = 2 (4 cases par côté), et montrer comment recouvrir par des triminos ce damier auquel on a
enlevé une case de coin.
2. Faire un dessin pour n = 4 (16 cases par côté) et montrer comment recouvrir par des triminos ce damier auquel on a
enlevé une case de coin.
3. Prouver que si l'on peut recouvrir par des triminos un damier ayant 2n cases par côté et auquel on a enlevé une case
de coin, alors on peut aussi recouvrir par des triminos un damier ayant 2n+1 cases par côté et auquel on a enlevé une
case de coin.
À ce niveau, on peut conclure que, pour tout n > 0, on peut recouvrir par des triminos un damier ayant 2n cases par
côté et auquel on a enlevé une case de coin.
2010
4. Le nombre 22 − 1 est-il divisible par 3 ?
15-c : Le jeu de « Nîmes » (non S)
Règles du jeu :
- C'est un jeu à deux joueurs.
- Face à un alignement de bâtonnets, chacun doit à tour de rôle retirer 1, 2 ou 3 bâtonnets au choix.
- Celui qui ne peut plus jouer a perdu.
Exemple avec 23 batonnets :
Première 27 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
Vous êtes opposé(e) à un(e) adversaire (c'est en fait un ordinateur !).
Partie A : Il reste 6 bâtonnets, c'est à votre tour de jouer.
1. Décrire deux parties possibles, l'une où vous gagnez, l'autre où vous perdez.
2. Élaborer la stratégie gagnante (c'est-à-dire quel(s) coup(s) jouer pour être sûr(e) de gagner la partie quoi que fasse
l'adversaire).
Partie B : Avec n bâtonnets, c'est à votre tour de jouer.
1. Pour n = 101, quelle est la stratégie gagnante ?
2. Si n est un nombre entier non nul, existe-t-il une stratégie gagnante ?
Partie C : Avec n bâtonnets et une nouvelle règle du jeu.
Dans cette partie, on modifie la règle du jeu : les joueurs ne peuvent retirer, à chaque tour, que 2 ou 3 bâtonnets (on n'a
plus le droit de retirer un seul bâtonnet).
Vous commencez la partie. Pour quelle(s) valeur(s) de n y a t’il une stratégie gagnante ?
15-d : Damiers et dominos
Autres séries que S
Posé sur un damier, un domino peut recouvrir exactement deux cases ayant un bord commun.
Dans la suite, recouvrir (par des dominos) signifie que les dominos servant à recouvrir le damier ne se superposent pas et
que toutes les cases données sont exactement recouvertes.
n est un nombre entier non nul.
Domino Damier
1. Peut-on recouvrir un damier ayant 9 cases de côte ?
2. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n cases de côté et dont on a retiré la case située en haut à gauche ?
3. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n cases de côté et dont on a retiré une case à chaque extrémité d'une même
diagonale ? (on rappelle qu'un damier comporte des cases blanches et des cases noires)
4. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n + 1 cases de côté et dont on a retiré une case à chaque extrémité d'une même
diagonale ?
5. Démontrer qu'il est possible de recouvrir un damier ayant 2n + 1 cases de côté dont on a retiré la case située en haut
à gauche.
16. Nancy-Metz
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/maths/m2002/institut/ipr/olympiad.htm
17. Nice
http://www.ac-nice.fr/maths/
Description : Description :
Question 3 : Le point M est sur la face BCGF, le point M’ Question 4 : Le point M est sur le bord de la face ABCD,
est sur la face EFGH. Quel est le lieu des points I, milieux le point M’ est sur le bord de la face EFGH. Quel est le
du segment [MM’] ? lieu des points I, milieux du segment [MM’] ?
17-b : La marelle
Série S
Question préliminaire : soit p et q entiers naturels non nuls, avec p < q, montrer que q – p et q + p sont de même
parité.
n( n + 1 )
On admettra que pour tout entier n non nul, 1 + 2 + 3 + ... + ( n − 1 ) + n = .
2
1. Une marelle circulaire est formée de 7 cases numérotées de 0 à 6 (voir la figure ci-dessous).
Etape n°1 : Un enfant part de case n°0, avance d’une case, arrive sur la case n°1 et la marque d’une croix,
Etape n°2 : il avance de 2 cases, il arrive alors sur la case n°3 et la marque d’une croix,
Etape n° 3 : il continue en avançant de 3 cases, arrive sur la case n°6 et la marque d’une croix,
Etape n°N : il continue ainsi de tourner en ajoutant une case au nombre de cases de son déplacement précédent et en
marquant la case atteinte.
Il décide de s’arrêter quand toutes les cases sont marquées d’au moins une croix.
La question est : s’arrêtera-t-il ?
a. Sur quelle case se trouve-t-il au bout de 10 étapes ?
b. au bout de 100 étapes ?
c. Pouvez-vous dire s’il peut s’arrêter en ayant marqué toutes les cases de la marelle ?
2. Il recommence avec une marelle à 8 cases numérotées de 0 à 7, s’arrêtera-t-il ?
3. Il tente avec une marelle à 9 cases, qu’en pensez-vous ?
4. On suppose que la marelle a N cases numérotées de 0 à N – 1.
a. Quelle case est atteinte à la 2N – 1 étape ? Que se passe –t-il après la (2N–1)-ième étape ?
b. Montrer que si la marelle a N cases avec N impair, il ne s’arrêtera pas.
3. On se propose de démontrer que l'on ne peut pas trouver cinq entiers positifs consécutifs a, b, c, d et e tels que : a4 +
b4 + c4 + d4 = e4.
a. On suppose que a est un entier impair. En recourant à des propriétés de parité, montrer que l’on ne peut pas avoir
l’égalité
a4 + (a + 1)4 + (a + 2)4 + (a + 3)4 = (a + 4)4.
b. On suppose que a est un entier pair. Démontrer que, dans ce cas également, on ne peut pas avoir l’égalité a4 + (a
+ 1)4 + (a + 2)4 + (a + 3)4 = (a + 4)4.
Pour cela, on pourra s’intéresser au chiffre des unités de l’écriture décimale de l’entier a.
19. Paris
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/d_5402/disciplines-maths-portail
2. Montrer que, pour tout entier relatif impair k, f(k) est un entier multiple de 2010.
Existe-t-il un entier k pour lequel f(k) = 2010 ?
19-b : Octogone
Un octogone convexe A1 A2 A3 … A8 est inscrit dans un cercle de rayon non nul.
A1 A3 A5 A7 est un carré d'aire égale à 5 ; A2 A4 A6 A8 est un rectangle d'aire égale à 4.
Déterminer, en justifiant, l'aire maximale de l'octogone.
Première 34 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
20. Poitiers
http://ww2.ac-poitiers.fr/math/spip.php?rubrique26
20-a : La Fiac
La Foire Internationale de l'Automate Cellulaire se compose de plusieurs bâtiments polygonaux. À chaque sommet de
ces polygones, il y a un poste de garde. Chaque soir un poste de garde peut être occupé, ou non, par un gardien. La
première nuit, le Directeur de la FIAC décide quels postes vont être occupés. Puis la répartition des gardiens se fait ainsi
:
- Si lors de la nuit n, les deux sommets adjacents à un poste étaient tous deux vacants, ou tous deux occupés, alors ce
poste sera occupé lors de la nuit suivante n + 1.
- Si, au contraire, lors de la nuit n, les deux sommets adjacents à un poste étaient l'un occupé et l'autre non, alors ce
poste ne sera pas occupé lors de la nuit n + 1.
Exemple : Le bâtiment A est un pentagone. On convient de noter G les postes occupés par un gardien et V les postes vacants.
1. Déterminer les configurations obtenues dans le bâtiment A pour les nuits 3, 4, 5 et pour la nuit 10.
2. Dans le bâtiment B qui compte 2010 sommets, le directeur place un seul gardien pour la nuit 1 (les 2009 autres
postes étant donc vacants). Combien seront-ils pour la nuit 8 ? pour la nuit 99 ?
3. Dans le bâtiment C, superbe octogone (huit sommets), le directeur constate avec affolement lors de la nuit 3 qu'il
n'y a plus aucun gardien ! Combien en avait-il pourtant postés lors de la nuit 1 ?
4. Le bâtiment D est un heptagone (sept sommets). Le directeur a choisi une disposition des gardes pour la nuit 1. Lors
de la nuit 2, les gardes du bâtiment D sont-ils en nombre pair ?
5. Dans le bâtiment E (neuf sommets), le directeur constate après une semaine que la disposition lors de la nuit 8 est
rigoureusement identique à celle choisie lors de la nuit 1, et que l'un des postes de garde n'a jamais été occupé durant
cette période. Combien de gardiens le directeur avait-il postés lors de la nuit 1 ?
20-b : Des suites de Fibonacci
A traiter par les candidats de la série S
Les dix nombres 1-1-2-3-5-8-13-21-34-55 sont le début de la célèbre suite de Fibonacci, associée à la reproduction des
lapins, dont chaque terme s’obtient à partir du troisième en ajoutant les deux termes qui le précédent.
On nomme aussi suite de Fibonacci toute succession de termes dont les deux premiers sont choisis arbitrairement, et
dont les suivants sont calculés sur le principe que le terme numéro (n + 2) est égal à la somme des deux termes
précédents : ceux de numéros (n + 1) et n, ceci pour tout n entier strictement positif.
1. Continuez à écrire les termes de la célèbre suite de Fibonacci qui suivent les dix premiers donnés, et arrêtez-vous dès
que vous dépassez 2010.
2. a. Dans une autre suite de Fibonacci les deux premiers termes ont pour valeurs a et b dans cet ordre. Écrire les termes
suivants de cette suite, en fonction de a et b, du numéro 3 jusqu’au numéro 10.
Première 35 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
b. Calculez en fonction de a et b la somme des dix premiers termes.
c. Comparez cette somme et la valeur du septième terme.
d. Vous observez les 10 premiers termes d’une suite de Fibonacci, vous vous rappelez juste que le quatrième à partir de
la fin vaut 123, pouvez-vous donner la somme des 10 termes ?
3. a. Vous participez à un jeu de marelle constituée de 10 cases numérotées de 1 à 10.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Il s’agit à partir de la case 1 de sauter jusqu’à la case 10. Vous avez le droit de sauter d’une case à la suivante, ou bien de
sauter par dessus une case pour se trouver une case plus loin.
Combien y a-t-il de possibilités différentes d’arriver sur la case 10 ?
b. On dispose d’autant de cubes de même taille rouges ou bleus qu’on veut. On bâtit des tours de base un cube et de 10
étages de haut, en respectant la condition qu’il n’y ait jamais deux étages rouges successifs. Combien peut-on faire de
tours colorées différentes ?
4. Tout entier qui ne figure pas dans la célèbre suite de Fibonacci peut être décomposé en somme de plusieurs termes
distincts de cette suite, même si on oblige que deux de ces nombres ne doivent pas être consécutifs dans la suite
d’origine.
a. Vérifiez cela par écrit pour tous les nombres concernés inférieurs à 34 et vérifiez aussi qu’avec toutes les contraintes
la décomposition est unique (c’est à dire se fait d’une seule façon).
b. Ecrivez maintenant la décomposition du nombre 2010 en somme de termes de la célèbre suite de Fibonacci.
c. Dans la décomposition de chaque nombre il y a une plus petite composante (le plus petit nombre utilisé).
Considérez les plus petites composantes possibles rencontrées dans les décompositions des nombres inférieurs à 34,
rangez-les en ordre croissant. Pour chaque plus petite composante, choisir le nombre le plus petit inférieur à 34 qui
l’utilise, et écrire la liste en ordre croissant des nombres obtenus : que remarquez-vous ?
5. Le tableau ci-dessous est un carré magique : la somme de chaque ligne, de chaque colonne, de chaque grande
diagonale est le même nombre : 15.
8 1 6
3 5 7
4 9 2
a. Construisez le tableau de 9 cases qu’on obtient en remplaçant chaque nombre actuel par la valeur du terme ayant ce
numéro dans la célèbre suite de Fibonacci.
Calculez les produits des trois nombres de chaque ligne, de chaque colonne.
Calculez la somme des produits obtenus sur chaque ligne et comparez-la avec la somme des produits obtenus sur
chaque colonne.
b. Pour comprendre ce que vous venez de remarquer sur l’exemple chiffré, reprenez les questions du 5. a. avec les neuf
termes littéraux d’une suite de Fibonnaci qui commence par a, b, … et concluez.
20-c : À bicyclette (c)
Les candidats des séries L, ES, STI, STL, STG, ST2S ont le choix de traiter l’exercice 4 de la série S ou bien l’exercice suivant.
Parti à 9 h ce matin, Yves a décidé de faire à vélo l’aller et retour jusqu’au sommet du rocher de la Vierge. Sur la
première partie du trajet la montée est légère et il a pu rouler à 18 km/h.
Sur la seconde partie, la pente s’accentue et sa vitesse est tombée à 15 km/h.
Le point de vue atteint, il a contemplé le superbe paysage pendant un quart d’heure puis a fait demi-tour.
Il est redescendu à 30 km/h tout d’abord puis a terminé à 22,5 km/h sur la partie la moins inclinée du parcours. Sa
randonnée s’est achevée à 11 h 30 min.
1. Quelle distance au total Yves a-t-il donc parcouru ce matin ?
2. Dans quel créneau horaire a-t-il pu atteindre le sommet ? Donner une interprétation graphique de votre réponse.
Solution
1. On se rappelle que d = vt .
1 1 1 1
d1 + + d2 + = 2,25 . C’est gênant car on a deux inconnues… et une seule équation, il doit y avoir une
18 22,5 15 30
astuce…
d1 d d d d 2d d d 4,5 d1 4,5 d2 1
Regardons + 1 + 2+ 2 = 1+ 1+ 2+ 2 = + = ( d1 + d2 ) , ouf ! et donc d1 + d2 = 22,5 ; il a
18 22,5 15 30 18 45 15 30 45 45 10
parcouru 2 × 22,5=45 km.
2. Supposons que la partie d2 soit nulle, il aurait fait 22,5 km à 18 km/h, soit 1,25 h, c’est le temps minimum… Si c’est
la partie d1 qui est nulle, il mettrait 22,5/15=1,5 h, c’est le temps maxi ! Il a atteint le sommet forcément entre 10 h 15
et 10 h 30… C’est beau la science.
21. Reims
http://www.ac-reims.fr/editice/index.php?option=com_k2&view=item&layout=item&id=507&Itemid=602
3. Jack atteindra-t-il le sommet du haricot magique ? Si oui, quel jour ? Pour répondre à cette question, on pourra
utiliser la calculatrice après avoir précisé les relations existant entre les différentes grandeurs en jeu dans le tableau
précédent.
Solution
1. Au début du 2ème jour le haricot mesure 13 m, Jack a monté 1 m la veille, cette hauteur s’est allongée de 3/10 = 0,3
m, Jack est alors à la hauteur 1,3, il lui reste 13 – 1,3 = 11,70 m à escalader ; il grimpe alors d’1 m, ce qui fait bien 10,7
m.
2. Voici ce qu’on peut rentrer dans le tableur et recopier vers le bas :
A B C D D
Jour Hauteur du Coefficient Hauteur restant à Hauteur restant à escalader au
haricot d’allongement escalader au réveil coucher
1 10 =1+3/B1 10 =D1–1
=A1+1 =B1+3 =1+3/B2 =C1*D1 =D2–1
Problème
Sur le dos du poisson mâle « piscis geometricus », les écailles sont des cercles de même rayon R, disposés les uns au-dessus
des autres.
2. Sur le dos du poisson, des écailles situées de part et d’autre de l’arête dorsale laissent apparaître des écailles dorsales
en forme de « losanges curvilignes ». Déterminer la surface d’une écaille dorsale représentée sur la figure ci-dessous.
3. Sur les flancs du poisson les écailles sont des cercles de même rayon R, dont les centres sont équidistants les uns des
autres, formant un réseau de triangles équilatéraux de côté R. Sur toute la surface de la peau du poisson, les écailles se
chevauchent comme indiqué sur la figure suivante. Déterminer la surface apparente d’une écaille.
4. Sur le poisson femelle « piscis geometricus femina », les écailles sont plus resserrées.
La configuration d’écailles reproduite sur la figure ci-dessous montre les cercles de rayon R, dont les centres sont
alignés et espacés les uns des autres d’une distance égale à 2R/3. Déterminer la surface apparente d’une écaille.
Solution
Questions préliminaires
Première 40 mars 2010
Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
1 3 3 2
1. L’aire d’un triangle équilatéral de côté a est × a ×a = a .
2 2 4
1 2
2. L’aire d’un secteur circulaire de rayon R d’angle au centre α (en radians) est αR .
2
Problème
2. L’aire d’une demi-« sous-écaille » est l’aire du carré OADB moins deux fois le
moins le triangle OAC, soit
secteur angulaire OBC
1π 2 3 2 π 3 2
a2 − 2 a − a = 1− − a ,
26 4 6 4
et l’aire complète, deux fois ça.
3. Les deux petits arcs gris on la même aire que les deux petits arcs
ACC '
et AA ' C , l’aire cherchée est celle des deux triangles équilatéraux, soit
3 2 3 2
2× a = a .
4 2
4. Aire partie sombre AA’C= aire OA ' C –aire triangle OAC.
soit
1
OCA ≈ 0,34 rad et ≈ π − π − 0,34 ≈ 1,91
DAC d’où
2 2
1 1 0,33 a2
aire ( OAC ) ≈ a ( a sin ( 0,34 ) ) = ;
2 3 6
1 1 π 2 0,33 2
Aire cherchée = 1,91a2 − a − a = 0,66 a .
2
2 23 6
23. Rouen
http://maths.spip.ac-rouen.fr/spip.php?rubrique86
2. a. Montrer que 13 + 23 + 33 = ( 1 + 2 + 3 ) .
2
Solution
1. Carré de coté 3 :
24. Strasbourg
http://irem.u-strasbg.fr/php/index.php?frame=.%2Fcompet%2Fsujets.php&m0=comp&m1=oly&m2=suj&categ=olymp
25. Toulouse
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/math/viedesmaths/olympiades/
25-a : Au ski …
Séries autres que la série S
Bien assis sur l’une des 100 banquettes du télésiège, se reposant skis aux pieds pendant que celui-ci le remonte en haut
des pistes, Ludovic observe les numéros des banquettes qu’il croise.
Les 100 banquettes sont successivement numérotées de 1 à 100, et Ludovic dans sa montée croise les 99 banquettes
autres que la sienne.
1. Lors de sa première montée, il croise au moins 90 banquettes qui ont un numéro strictement inférieur au numéro de
sa banquette. Il remarque de plus que le numéro de sa banquette est le triple du jour d’anniversaire de sa meilleure
amie. Quel est le numéro de la banquette de Ludovic ?
2. Lors de sa deuxième montée, alors qu’il observe les numéros des banquettes qu’il croise, il s’aperçoit que le numéro
de sa banquette est le produit des numéros des trois dernières banquettes qu’il vient de croiser. Par ailleurs, il note que
la banquette qui le précède et celle qui le suit portent des numéros qui sont des nombres premiers. Quel peut être le
numéro de sa banquette ?
3. Lors d’une dernière montée, Ludovic observe encore les banquettes qu’il croise … A l’arrivée, il peut dire que sept des
banquettes croisées avaient un numéro divisant celui de sa banquette personnelle, mais que le numéro de sa banquette
ne divisait que les numéros de trois des banquettes croisées. Quel est le numéro de la banquette de Ludovic ?
Note : Un nombre premier est un nombre entier strictement supérieur à 1 et sans autre diviseur que le nombre 1 et lui-
même.
25-b : Friends
Séries autres que la série S
Imaginons un groupe de 7 amis étudiants : Rachel, Monica, Ross, Chandler, Janice, Joe et Phoebe.
Ils habitent New-York et projettent de louer deux voitures pour aller passer des vacances en Floride.
Chaque voiture peut transporter au maximum quatre personnes, chauffeur compris.
Toutefois, passer ensemble les 18 heures que dure le trajet peut s'avérer problématique si les occupants de chaque
voiture ne sont pas soigneusement choisis.
En effet, il faut savoir que :
(1) : Rachel et Ross viennent de rompre ; il ne serait donc pas judicieux qu'ils voyagent ensemble.
(2) : Joe est amoureux de Rachel, il y a donc des tensions entre lui et Ross.
(3) : Phoebe tente d'attirer l'attention de Joe, mais celui-ci la repousse.
(4) : Chandler vient juste de piquer à Joe la place de capitaine de l'équipe de foot, et il en résulte un certain
ressentiment.
(5) : Monica et Chandler sont jaloux de Janice, parce que, malgré un talent discutable (selon eux), elle est premier
violon à l'orchestre de l'université alors qu'eux ne sont que seconds violons.
(6) : Monica pense que Joe n'est pas très malin.
Exercice 2
Construire le milieu du segment [AB] de longueur 3a.
2. Élise peut-elle réaliser ces deux constructions uniquement avec son jeu et sa règle, et si oui comment ?
3. Élise pourrait-elle construire le milieu du segment [AB] avec son jeu de construction et sa règle pour une valeur
quelconque de la distance AB ? Expliquer.
4. Il reste à Élise un dernier exercice à faire :
Exercice 3
Construire le symétrique du point A par rapport au point B, où BA = 4a.
a. Élise peut-elle réaliser cette construction uniquement avec son jeu et sa vieille règle, et si oui comment ?
b. Élise pourrait-elle construire le symétrique du point A par rapport au point O avec son jeu de construction et sa
vieille règle pour une valeur quelconque de la distance OA ? Expliquer.
26-a : Le trapèze
Séries S et STI
La figure ci-dessous représente un trapèze ABCD de bases [AB] et [CD]. Le but de l’exercice est de déterminer et de
CD=2AB
construire de tels trapèzes vérifiant la condition (E) : .
BC=2AD
9
8
7
6
5 7
4 6
3 5
2 4
1 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9
On repère chaque case du tableau (infini) ci-dessus par deux entiers naturels a (abscisse) et b (ordonnée).
À chaque case, repérée par le couple (a,b) on attribue un nombre, noté f(a, b) respectant les conditions suivantes :
- Les cases de coordonnées (a, b) et (b, a) reçoivent le même nombre ;
- Pour tout entier a, la case de coordonnées (a, a) reçoit le nombre a + 2 ;
- Quels que soient les entiers a et b, b × f ( a, a + b ) = ( a + b ) × f ( a, b ) .
1. Quels sont les nombres inscrits dans les cases de coordonnées (1, 2) et (1, 3) ?
2. Plus généralement, si on se donne un entier naturel b, quel est le nombre inscrit dans la case de coordonnées (1, b) ?
3. Quel est le numéro inscrit dans la case de coordonnées (8, 5) ?
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
Solution
1. Si on empile deux triangles, on obtient une partie des sommes supérieures ou égales à 4. Pour les réduire toutes à 4, il
faut faire apparaître ( 1, 3 ) et ( 3, 1 ) , c’est impossible car dans un empilement de deux triangles, si le 3 est au-dessus
du 1, alors le 2 est au-dessus du 3.
Pour obtenir des sommes toutes égales à 5, il est nécessaire d’empiler au moins 3 triangles (car avec 2, la somme totale
est 12), mais la somme totale est alors 18, ce qui est supérieur à 3 fois 5.
On peut obtenir des sommes toutes égales à 6 en empilant 3 triangles de telle sorte que le long des arêtes on lise par
exemple : 1-2-3, 2-3-1 et 3-1-2.
2. Si on empile n triangles, la somme des sommes lues en suivant les arêtes latérales du prisme est 6n. Si ces sommes
sont égales, elles sont égales à 2n. Qu’elles puissent être égales à 2011 est donc exclu. En empilant 1 005 triangles en
335 séries de 3 comme dans la question précédente, on obtient des sommes toutes égales à 2 010.