2010 Olympiades Chainonze

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Première Ens. Général & Techno.

mars 2010

Olympiades académiques de mathématiques


1. Exercices communs 2 15-a : Angle de tir (S) 26
1-a : La Rosace (c) 2 15-b : Damiers tronqués et Triminos 27
1-b : À la recherche du « chaînonze » (c) 3 15-c : Le jeu de « Nîmes » (non S) 27
2. Amiens 4 15-d : Damiers et dominos 28
2-a : Un encadrement (c) 4 16. Nancy-Metz 28
2-b : Le soupirail (c) 5 16-a : La formule d’Euler 28
2-c : La citerne (c) 6 16-b : Un solide dans un cube 29
2-d : La ficelle coupée en deux (c) 6 16-c : Les pylônes 30
2-e : Caramels (c) 7 16-d : Les damiers 30
2-f : Le damier (c) 7 17. Nice 31
3. Besançon 8 17-a : Lieux de points 31
3-a : Puzzle (c) 8 17-b : La marelle 32
3-b : Développement égyptien d'une fraction (c) 10 17-c : Time is money ! 33
4. Bordeaux 11 18. Orléans Tours 33
4-a : Équidistants (c) 11 18-a : Des points à l’intérieur d’un triangle 33
4-b : Combinaisons de parenthèses (c) 12 18-b : Des entiers consécutifs 34
4-c : Pyramide de nombres (c) 13 19. Paris 34
4-d : Step by step (c) 13 19-a : Une fonction 34
4-e : Séquences harmoniques (c) 13 19-b : Octogone 34
5. Caen 14 20. Poitiers 35
5-a : Bols 14 20-a : La Fiac 35
5-b : Découpages 14 20-b : Des suites de Fibonacci 35
6. Clermont Ferrand 15 20-c : À bicyclette (c) 36
6-a : Des rayons perdus 15 21. Reims 37
6-b : Jeu de mains… 16 21-a : Passe-temps pour un portable…(autre que S) 37
7. Corse 17 21-b : Point de rencontre (série S) 37
7-a : Modélisation d’un effet Larsen. 17 21-c : Un quadrilatère particulier (tous) 38
7-b : Carrétrice 17 22. Rennes 39
8. Créteil 18 22-a : Jack et le haricot magique (c) 39
8-a : Un défi entre copains 18 22-b : Les écailles de poisson (c) 39
8-b : Le Dictionnaire de MeGa. 19 22-c : La régate (c) 41
8-c : Les s-nombres 19 23. Rouen 43
9. Dijon 20 23-a : Lancers et plantations (S) 43
9-a : Quasi-premiers 20 23-b : Cartes de Janus (S) 44
9-b : Cercles de Ford 20 23-c : Cubes et carrés (autres séries que S, c) 45
10. Guadeloupe 21 23-d : QCM (autres que S) 46
10-a : Carrés parfaits ! 21 24. Strasbourg 47
10-b : Polygones réguliers 21 24-a : Les chemins sur le cône 47
11. Grenoble 22 24-b : Les chiffres 48
11-a : Nombres pentagonaux centrés. 22 24-c : Le baccalauréat (c) 48
11-b : Nombres mystérieux 22 24-d : Les permutations de chiffres 49
11-c : Variations autour du cône 23 25. Toulouse 49
12. La Réunion (*) 23 25-a : Au ski … 49
13. Lille 23 25-b : Friends 49
13-a : Jusqu’au dernier… 23 25-c : Compensation (c) 50
13-b : Dissections d’un carré… 24 25-d : Elise et son jeu de construction 50
13-c : Des triangles géniaux… 24 26. Versailles 52
13-d : Des triangles de même aire… 25 26-a : Le trapèze 52
14. Marseille 25 26-b : La semeuse 52
14-a : Une fonction particulière 25 26-c : Retour à Syracuse 53
14-b : Flipeur et Flipette 26 26-d : Piles de triangles (c) 53
15. Montpellier 26

Les sujets des académies accompagnées de (*) ne me sont pas connus.

Première 1 mars 2010


Olympiades académiques de mathématiques http://laroche.lycee.free.fr
http://www.animath.fr/spip.php?rubrique206

1. Exercices communs

1-a : La Rosace (c)


Un architecte cherche à intégrer une rosace particulière dans le bâtiment dont il étudie actuellement les plans. Voici
son idée : la rosace a été tracée à partir du motif ci-dessous construit à l’aide de deux cercles.

Rosace Motif

1. Dans le motif ci-dessus, quelle est la mesure de l’angle formé par les tangentes aux cercles issues de A ?
2. a. Montrer que AB = BC .
b. Comment le rayon du plus grand des deux cercles s’exprime-t-il en fonction du rayon du plus petit des deux
cercles ?
c. D’après ses plans, l’architecte souhaite inscrire sa rosace dans un disque de rayon 3 3 . Comment doit-il alors
choisir le rayon de chacun des cercles du motif ?
3. On suppose que le petit cercle a un diamètre égal à une unité. Quelle est l’aire de la partie colorée de la rosace ?
Solution
1. On constate que le motif se retrouve 6 fois dans la rosace. Donc l’angle vaut 60°.
2. a. Première méthode :
 = 30° et
Notons D le sommet tel que ACD soit rectangle en D. La droite (AC) étant une bissectrice, on a donc CAD
 = 60° . Puisque BC=DC, le triangle BCD est équilatéral.
BCD
 = 30° , donc le triangle ABD est isocèle en B, d’où BD=BA. Finalement, on trouve bien AB=BC.
Ensuite, BDA
Deuxième méthode : On note R le rayon du grand cercle.
= DC R
On applique une formule de trigonométrie : sin DAC , d’où sin 30° = ⇒ AC = 2 R .
AC AC
Or BC=R, d’où AB=R et finalement AB=BC.
b. Notons E le centre du petit cercle et r le rayon de ce cercle.
En appliquant le résultat précédent, il vient que AE=2r, de plus EB=r. On a donc AB=3r, c’est-à-dire R=3r.

3. On doit avoir AD = 3 3 , c’est-à-dire ( 2 R )2 − R2 = 3 3 ⇔ R 3 = 3 3 ⇒ R = 3⇒ r =1.

1 3 1 1 3 3
4. Si r = , alors l’autre côté du petit triangle vaut r 3 = , donc l’aire du petit triangle est  × = .
2 2 2 2 2  8
3 3 3 9 3
D’autre part, on a R = 3r = et l’autre côté du grand triangle vaut , donc l’aire du grand triangle vaut . La
2 2 8

Première 2 mars 2010


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 (où F est le
partie noire à l’intérieur du triangle ACD s’obtient en retranchant au grand triangle le petit, le secteur BEF
.
point tel que AEF est rectangle en F), et le secteur BCD

3 1 1 
2
9 3 11π
Cette surface vaut donc − −  π ×   = 3 − . Il reste à multiplier par 12 pour obtenir l’aire totale :
8 8 3   2   24
11π
12 3 − .
2
1-b : À la recherche du « chaînonze » (c)
On rappelle le critère de divisibilité par 11 d’un nombre inférieur à 999 :
« Un nombre inférieur à 999 est divisible par 11 si et seulement si la somme du chiffre des centaines et des unités
moins le chiffre des dizaines vaut 0 ou 11 ».
Ainsi 759 et 99 sont divisibles par 11 car 7 + 9 – 5 = 11 et 0 + 9 – 9 = 0.
On appelle chaînonze une chaîne de chiffres telle que tout nombre formé de trois termes consécutifs de la chaîne est
divisible par onze. Par exemple « 7 5 9 4 » est un chaînonze car 759 et 594 sont divisibles par 11.
1. Quel chiffre peut-on ajouter à droite de la chaîne « 7 5 9 4 » pour la prolonger en un chaînonze ?
2. Prolonger par la droite le chaînonze « 7 5 9 4 » en un chaînonze de 12 chiffres. Peut-on le prolonger ainsi
indéfiniment ? Quel serait alors le 2010e chiffre ?
On envisage de partir d’une chaîne de deux chiffres et de la prolonger par la droite en un chaînonze le plus long
possible.
3. Prolonger par la droite les chaînes « 0 9 » et « 9 1 ». Que constatez-vous ?
On appelle chaînonze fini un chaînonze qui au bout d’un nombre fini d’opérations ne peut plus se prolonger.
On appelle chaînonze n-périodique un chaînonze infini constitué d’une séquence de n chiffres se répétant
indéfiniment.
4. On considère la chaîne « a b » où a et b sont deux chiffres. On veut savoir si cette chaîne est prolongeable en un
chaînonze de trois chiffres et, auquel cas, si un tel prolongement est unique.
a. Étudier le cas particulier « a a ».
b. Étudier le cas b = a − 1 .
c. Étudier les autres cas.
5. Montrer qu’en prolongeant la chaîne « a b » autant que faire se peut, le chaînonze obtenu est soit fini, soit 6-
périodique.
Solution
1. Si x est le chiffre à ajouter à droite de la chaîne, on n’a que deux possibilités : 9 + x – 4 = 0 ou 9 + x – 4 = 11 et seule
la deuxième équation donne une solution acceptable, qui est 6, puisqu’un chiffre est un entier positif compris entre 0
et 9. D’où la chaîne peut-être prolongée en : « 7 5 9 4 6 ».
2. Si on continue on obtient le chaînonze « 7 5 9 4 6 2 7 5 9 4 6 2 … ». La chaîne « 7 5 9 4 6 2 » se répète constamment.
On sait que 2010 est divisible par 6, donc le 2010e terme est 2.
3. Pour « 0 9 » on obtient « 0 9 9 0 2 2 0 9 9 0 2 2 0 9 ». La chaîne « 0 9 9 0 2 2 » se répète constamment.
Pour « 9 1 » on obtient « 9 1 3 2 » et le chaînonze est « bloqué » car les équations 3 + x − 2 = 0 et 3 + x − 2 = 11
admettent comme solutions – 1 et 10 qui ne sont pas des chiffres.
4. On trouve :
a. Si b = a , le prolongement est « a b 0 ».
b. Si b = a − 1 , c’est impossible car les équations a + x – b = 0 et a + x – b = 11 donnent x = – 1 et x = 11– (a – b) =
10 qui ne sont pas des chiffres.
c. Si b < a − 1 , on a le chaînonze « a b (11 – a + b) » avec (11 – a + b) qui est bien un chiffre car si a et b sont deux
chiffres où b < a − 1 , on a – 10 < b – a < – 1 d’où 1 < 11 – a + b < 10.
d. Si a < b, « a b (b – a) » avec b – a est bien un chiffre car 0 < b – a < 10.
Dans tous les cas, le prolongement est soit impossible (cas b = a – 1), soit unique.
5. 1er cas : si a = b :
Si a = b = 0, on obtient « 0 0 0 0 ... » le chaînonze est 1-périodique donc a fortiori 6-périodique.
Si a = b = 1, on obtient « 1 1 0 » et le chaînonze est fini de longueur 3. Si a = b avec a > 1, on obtient « a a 0 (11 – a)
(11 – a) 0 a a ... » le chaînonze est 6-périodique sans blocage.
Première 3 mars 2010
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2e cas : a = b + 1 : la chaîne se bloque et est de longueur 2.
3e cas : a = 0 et b = 1 : « 0 1 1 0 » est le prolongement en un chaînonze de longueur 4.
4e cas : 0 < a < b,
« a b (b – a) (11 – a) (11 – b) (11 + a – b) a b » est le prolongement en un chaînonze 6-périodique ou se bloque
d’après la question précédente si b – a = b – 1, c'est-à-dire a = 1 et la chaîne est de longueur 3, 11 – b = 11 – a – 1, c'est-
à-dire b = a + 1 et la chaîne est de longueur 5.
5e cas : Si b = 0 et a > 1 : le prolongement est « a 0 (11 – a) (11 – a) 0 a » et le chaînonze est infini.
6e cas : Si a > b + 1 > 1 : « a b (11 – a + b) (11 – a) (11 – b) (a – b) a b » le chaînonze est 6-périodique ou se
bloque si 11 – a = 11 – a + b – 1, c'est-à-dire b = 1 et la chaîne est de longueur 4.

On résume tous les cas dans un tableau dans lequel figurent 33 cas de blocage et 67 cas fournissant des chaînonzes
infinis et 6 périodiques.
a b 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

0 4

1 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3

2 2 5

3 4 2 5

4 4 2 5

5 4 2 5

6 4 2 5

7 4 2 5

8 4 2 5

9 4 2

2. Amiens
http://pedagogie.ac-amiens.fr/maths/culture/olympiades/

2-a : Un encadrement (c)


Série S
On considère un carré ABCD de côté 1.
On place des points E, F, G et H respectivement sur les côtés [AB], [BC], [CD] et [DA].
On veut prouver que 2 ≤ EF2 + FG2 + GH2 + HE 2 .
1. a. Montrer que, pour tous réels x et y positifs, x2 + y2 ≤ ( x + y ) .
2

b. En déduire que EF2 + FG 2 + GH2 + HE 2 ≤ 4 (penser à utiliser le théorème de Pythagore).


1
2. a. Montrer que, pour tout réel x appartenant à [0 ; 1] , on a 2 x2 − 2 x ≥ − .
2
1
b. En remarquant que EB =1 − AE , montrer que AE 2 + EB2 ≥ .
2
c. En déduire que EF2 + FG 2 + GH2 + HE2 ≥ 2 .

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Solution
On veut prouver que 2 ≤ EF2 + FG2 + GH2 + HE 2 .

1. a. x2 + y2 ≤ x 2 + y2 + 2 xy = ( x + y ) si x et y sont positifs.
2

b. On utilise Pythagore dans les quatre triangles rectangles :


EF2 + FG 2 + GH2 + HE 2
=EB2 + BF2 + FC2 + CG 2 + GD2 + DH2 + HA 2 + AE 2 =
( ) ( ) (
= BF2 + FC2 + CG2 + GD2 + DH2 + HA 2 + AE 2 + EB2 ) ( )
≤ ( BF + FC ) + ( CG + GD ) + ... = 4.
2 2

1
2. a. 2 x2 − 2 x ≥ − ⇔ 4 x2 − 4 x + 1 ≥ 0 ⇔ ( 2 x − 1 ) ≥ 0 , ce qui est
2
2
toujours vrai…

b. Avec EB =1 – AE, on a AE 2 + EB2 = AE2 + ( 1 − AE ) = 2AE2 − 2AE + 1 , d’où en posant x = AE on tire


2

1 1 1
AE 2 + EB2 ≥ ⇔ 2 x 2 − 2 x + 1 ≥ ⇔ 2 x2 − 2 x ≥ − , ce qui est vrai.
2 2 2
1
c. Ce qui est vrai pour le côté AB ( AE 2 + EB2 ≥ ) l’est également pour les autres côtés :
2
1 1 1
BF2 + FC2 ≥ , CG2 + GD2 ≥ et DH2 + HA 2 ≥ ; on a donc
2 2 2

( )
EF2 + FG 2 + GH2 + HE 2 = BF2 + FC2 + ... ≥ 4 ×
1
2
=2.

2-b : Le soupirail (c)


Série S
Un soupirail a la forme d’un demi-cercle.
À partir d’une certaine hauteur x, on installe trois barres
de sécurité de longueur 24, 48 et 60 cm espacées de la
même distance d.
1. Calculer le rayon R du soupirail.
2. On souhaite ajouter une quatrième barre sous la barre
de 60 cm, toujours à la distance d. Quelle longueur doit-
on prendre ?

Solution
1. Appliquons Pythagore 3 fois :
dans OIH, R2 = x2 + 302 ;

dans OJG, R2 = ( x + d ) + 242


2

et dans OKF, R2 = ( x + 2d ) + 122 .


2

En supprimant R2 , on a

 x 2 + 2 xd + d 2 + 242 = x2 + 302
 2
 2 xd + d 2 = 302 − 242
⇔ ⇔
2
(
 4 xd + 2d = 2 30 − 24
2 2
,
)
 x + 4 xd + 4 d + 12 = x + 30  4 xd + 4 d = 30 − 12
2 2 2 2 2 2 2
 4 xd + 4 d 2 = 302 − 122

( )
d’où enfin 2d 2 = 302 − 122 − 2 302 − 242 = 108 ⇔ d 2 = 54 ⇒ d = 3 6 et x =
302 − 242 − 54
2×3 6
=
15 6
2
; on en déduit R :

2475 15 22
R2 = x2 + 302 = ⇒ R= .
2 2

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2
225 × 22  15 6  225 × 22 − 81 × 6
2. ( x − d )2 + l 2 = R2 ⇔ l 2 = −  − 3 6  = = 36 × 31 ⇒ l = 6 31 ⇒ 2l = 12 31 ≈ 66,81 .
4  2  4

2-c : La citerne (c)


Série STI/STL
On dispose de trois robinets A, B et C pour remplir une citerne.
Lorsque A et B coulent ensemble, ils mettent 2h.
Lorsque B et C coulent ensemble, ils mettent 1h30.
Et lorsque C et A coulent ensemble, ils mettent 2h30.
Quel temps mettraient-ils s’ils coulaient tous les trois ensemble ? Chacun séparément ?
Solution
Attention, deux robinets coulant ensemble mettent moins de temps qu’un robinet coulant seul… Il faut faire
intervenir les débits des robinets : dA, dB et dC qui peuvent s’ajouter. Posons alors V le volume de la citerne, tA, tB et tC les
temps mis par chacun séparément et T le temps mis par les trois simultanément : on a par exemple t A+ B d A+ B = V d’où
V V V 1 1 1
on obtient d A + d B = d A+ B ⇔ + = ⇔ + = ; de même
t A tB t A+ B t A tB 2
V V V 1 1 1 V V V 1 1 1
dB + dC = dB+C ⇔ + = ⇔ + = et dC + d A = dC + A ⇔ + = ⇔ + = .
tB tC tB+C tB tC 1,5 tC t A tC + A tC t A 2,5
1 1 1
En posant enfin =x, = y et = z on a le système :
tA tB tC

x+ y =1/2  x =1/ 2− y  x = 7 / 60


  
 y + z = 2 / 3 ⇔  y + 2 / 5 −1/ 2+ y = 2 / 3 ⇔  y = 23 / 60 .
z+x = 2/5  z = 2 / 5 − x = 2 / 5−1/ 2+ y  z = 17 / 60
  
60 60 60
On termine en trouvant les temps : t A = ≈ 8,6 , tB = ≈ 2,6 et tC = ≈ 3,5 .
7 23 17
Quand aux trois ensemble, on a
V V V V 1 7 23 17 47 60
d A + dB + dC = d A+ B+C ⇔ + + = ⇔ = + + = ⇔ t A+ B + C = ≈ 1,28 .
t A tB tC t A+ B+C t A+ B+C 60 60 60 60 47
Remarque : on pouvait trouver ce résultat directement à partir de
x+ y =1/2
 1 2 2 2 47 60
y+ z = 2/3 ⇒ x+y+y+ z+ z+ x = + + ⇒ = ⇒ t A+ B +C = .
z+x = 2/5 2 3 5 t A+ B+C 30 47

2-d : La ficelle coupée en deux (c)
Série STI/STL
Une ficelle de longueur L est coupée en deux morceaux ; avec l’un d’eux on forme un cercle et avec l’autre un carré. À
quel endroit doit-on couper la ficelle pour que la somme des aires du disque et du carré soit minimale ?

Première 6 mars 2010


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Solution
Bonne petite activité avec Geogebra : notons x le
côté du carré, son aire est x2 et il reste L − x
longueur de ficelle.
Le périmètre du cercle est 2π R = L − x , donc le
L− x
rayon est et l’aire du cercle est

2
 L− x 
π R2 = π   .
 2π 
La fonction représentant l’aire totale de la figure
1
est donc f ( x ) = x 2 + ( L − x )2 . Sa dérivée est

2
f ' ( x ) = 2x − ( L − x ) qui s’annule pour

2 2  1  1
2x + x− L=0⇔ x 2 + = L,
4π 4π  2π  2π

2 2
1  1   1  1  4π  1
soit x = L . La valeur de f est alors f  L= L +  L = L2 .
4π + 1  4π + 1   4π + 1  4π  4π + 1  4π +1

2-e : Caramels (c)


Série ES/L/STL/ST2S
Soit f la fonction qui à tout couple d’entiers naturels (x ; y) associe l’entier naturel tel que :
f(0 ; y) = y +1, f(x ; 0) = f(x − 1 ; 1), f(x +1; y +1) = f(x ; f(x + 1; y)).
Calculer f (2 ; 1) et f (2 ; 2).
Solution
f(0 ; y) = y +1, f(x ; 0) = f(x − 1 ; 1), f(x +1; y +1) = f(x ; f(x + 1; y)).
a. f(2 ; 1)
En prenant la troisième relation avec x = 1 , y=0 ; on a
f(2 ; 1) = f(1 +1; 0 +1) = f(1 ; f(1 + 1 ; 0)) = f(1 ; f(2 ; 0)).
La 2ème donne f(2 ; 0) = f(2 − 1 ; 1) = f(1 ; 1).
Reprenons la 3ème avec x=0 et y=0 : f(1 ; 1) = f(0 ; f(1 ; 0)).
La 2ème donne f(1 ; 0) = f(0 ; 1) et la 1ère donne f(0 ; 1)= 1. On a donc
f(1 ; 0)=1 ;
f(1 ; 1) = f(0 ; f(1 ; 0))= f(0 ; 1) = 1 ;
f(2 ; 0) = f(2 − 1 ; 1) = f(1 ; 1) = 1 ;
f(2 ; 1) = f(1 ; f(2 ; 0)) = f(1 ; 1).=1.
b. f(2 ; 2)
f(1 +1; 1 +1) = f(1 ; f(1 + 1; 1)) = f(1 ; f(2 ; 1)) = f(1 ; 1) = 1.
2-f : Le damier (c)
Série ES/L/STL
Un tableau carré a 2010 lignes (numérotées de 1 à 2010) et 2010 colonnes (numérotées de 1 à 2010).
Ses cases sont peintes en blanc ou noir, comme celles d’un damier ; la case située au croisement de la ligne 1 et de la
colonne 1 est noire.
Dans chaque case, on écrit le produit du numéro de sa ligne et du numéro de sa colonne.
On note N la somme des nombres inscrits dans les cases noires et B la somme des nombres inscrits dans les cases
blanches.
1. On pose Ni la somme des nombres inscrits dans les cases noires de la i-ème ligne et Bi la somme des nombres inscrits
dans les cases blanches de la i-ème ligne.

Première 7 mars 2010


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a. Montrer que N1 − B1 = −1005 et N2 − B2 = 2×1005.
b. Plus généralement, montrer que Ni − Bi = λ × i × 1005 avec λ = 1 lorsque le numéro de la ligne est pair, et λ = −1
lorsque le numéro de la ligne est impair.
2. En déduire que N − B =10052.
Solution
On note N la somme des nombres inscrits dans les cases noires et B la somme des nombres inscrits dans les cases
blanches.
1. On pose Ni la somme des nombres inscrits dans les cases noires de la i-ème ligne et Bi la somme des nombres inscrits
dans les cases blanches de la i-ème ligne.
a. N1 = somme des entiers impairs de 1 à 2009, soit la somme des 1005 premiers termes d’une suite arithmétique de
1005 ( 1 + 2009 )
raison 2 et de premier terme 1 : = 10052 ;
2
1005 ( 2 + 2010 )
B1 = somme des entiers pairs de 0 à 2010 = = 1005 × 1006 ; N1 − B1 = −1005
2
Pour N2 et B2 tous les termes sont multipliés par 2, donc la somme aussi mais avec changement de signe du fait que la
somme des cases blanches est alors inférieure à la somme des cases noires : N2 − B2 = 2×1005.
b. On a Ni <Bi pour les lignes impaires et Ni >Bi pour les lignes paires ; par ailleurs les sommes d’une ligne sont
multipliées par le n° de ligne : Ni = iN1 = i × 10052 et Bi = iB1 = i × 1005 × 1006 d’où
Ni − Bi = ( −1 )
i −1
(
× i × 10052 − 1005 × 1006 = ( −1 ) ) i −1
× i × ( −1005 ) = ( −1 ) × i × 1005 .
i

2. N − B = −1005 + 2 × 1005 − 3 × 1005 + ... + 2008 × 1005 − 2009 × 1005 + 2010 × 1005 ; regroupons les termes deux par
deux : N − B = 1005 ( −1 + 2 ) + 1005 ( −3 + 4 ) + ... + 1005 ( −2009 + 2010 ) = 1005 × 1005 = 10052 .

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
2 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
3 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39
4 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52
5 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
6 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72 78
7 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 77 84 91
8 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80 88 96 104
9 9 18 27 36 45 54 63 72 81 90 99 108 117
10 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130
11 11 22 33 44 55 66 77 88 99 110 121 132 143
12 12 24 36 48 60 72 84 96 108 120 132 144 156
13 13 26 39 52 65 78 91 104 117 130 143 156 169
14 14 28 42 56 70 84 98 112 126 140 154 168 182
15 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180 195
16 16 32 48 64 80 96 112 128 144 160 176 192 208
17 17 34 51 68 85 102 119 136 153 170 187 204 221
18 18 36 54 72 90 108 126 144 162 180 198 216 234
19 19 38 57 76 95 114 133 152 171 190 209 228 247
20 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260
21 21 42 63 84 105 126 147 168 189 210 231 252 273

3. Besançon
http://artic.ac-besancon.fr/mathematiques/Olympiades-1S/index.htm

3-a : Puzzle (c)

Première 8 mars 2010


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Figure 1 Figure 2 Figure 3

Dans un carré donné, on découpe à chaque sommet un triangle rectangle isocèle comme l’indique la figure 1. Tous les
triangles rectangles isocèles ont les mêmes dimensions.
1. Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'aire totale de ces quatre triangles représente
la moitié de l'aire totale du carré ?
2. a. Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'aire totale de ces quatre triangles
représente le quart de l'aire totale du carré ?
b. Observer alors la figure 2 et expliquer pourquoi elle permet de construire facilement à l'aide d'un compas la solution
de cette question.
3. Lorsqu'on a découpé les quatre triangles rectangles, la figure qui subsiste, lorsqu’ils ne sont pas trop grands, est un
octogone (figure à huit côtés). Comment choisir le petit côté des triangles rectangles isocèles pour que l'octogone final
soit régulier (c'est-à-dire une figure inscriptible dans un cercle dont les huit côtés sont égaux).
À présent, on considère le puzzle de la figure 3, constitué d'un carré central, de quatre triangles de mêmes dimensions
et de quatre pentagones de mêmes dimensions.
4. Comment procéder pour que l'aire de chacun des quatre pentagones soit égale à l'aire du carré central ? Dessiner
alors la solution en choisissant bien le côté du carré initial.
Solution
Notons a le côté du carré.
a
Si le petit côté des triangles rectangles isocèles mesure , par symétrie
2
l'aire totale de ces quatre triangles représente la moitié de l'aire totale du
carré.
1. Appelons x le côté de chaque triangle rectangle isocèle. En accolant
deux tels triangles par leur hypoténuse, on obtient un carré de côté x,
donc d’aire x2.
La somme des aires des quatre triangles rectangles isocèles sera 2x2 ; on
a2 a2 a 2
doit donc avoir ici 2 x2 = soit x2 = ⇒x= .
4 8 4

A C B

H
2. Notons les points comme sur la figure ci-contre.
2 K
 a a2
Par le théorème de Pythagore on a AK2 + AK2 = AB2 =   = ,
2 4
a2 a 2
soit 2 AK2 = ⇒ AK = , et par construction : AC = AK .
4 4
Le côté AC du triangle rectangle isocèle a donc bien la longueur
attendue.

Première 9 mars 2010


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A x C a-2x D x E 3. a. On pose AE = a .
Le théorème de Pythagore donne BC 2 = 2 x 2 ; de plus CD2 = ( a − 2 x)2 .
On résout donc ( a − 2 x)2 = 2 x2 , soit ( a − 2 x) = x 2 puis que x et a – x
B
a 2− 2
sont positifs et donc x = = a ≈ 0.3 × a .
2+ 2 2

La somme des aires des quatre triangles rectangles type BED est égale à l’aire B D
A
d’un carré de côté BD, soit ( a − 2x ) .
2

L’aire du carré central EFGH est égale à BC2 = 2 x 2 . L’aire d’un pentagone est E
C
alors par soustraction :
1 2
4
( 2
) 3
a − ( a − 2 x ) − 2 x2 = ax − x2 .
2
F
H

3
On résout donc 2 x2 = ax − x2 ; on obtient après simplification par x :
2 G
2
x = a . Il suffit de prendre a = 7 cm comme côté du grand carré pour faire
7
la construction, puis x = 2 cm comme longueur du segment AB.

3-b : Développement égyptien d'une fraction (c)


1 1 1
Dans l’antiquité, les Égyptiens n’utilisaient que des fractions dont le numérateur était 1, comme , , , ….
3 8 13
31
Ils pouvaient décomposer toute autre fraction (comme ) en somme d’un entier et de fractions de ce type selon
13
l’algorithme suivant :
* on calcule le quotient entier de 31 par 13 : on obtient 2 ;
31 5
* on calcule alors : −2= ;
13 13
1 5 5 1 2
* le plus petit entier n tel que ≤ est 3 et − = ;
n 13 13 3 39
1 2 2 1 1
* le plus petit entier n tel que ≤ est 20 et − = .
n 39 39 20 780
31 1 1 1 31
Ainsi = 2+ + + est le « développement égyptien » de .
13 3 20 780 13
On admettra que cette écriture existe et est unique.
3 8 18 2009
1. Déterminer le développement égyptien des fractions , , et .
4 15 7 2010
1 1
2. L'écriture + est-elle le développement égyptien d'une fraction ?
3 5
3. Soient a et b deux entiers naturels tels que 2 ≤ a < b .
1 1
À quelle condition l’écriture + est-elle le développement égyptien d'une fraction ?
a b
1 1
4. Déterminer le plus petit entier n, n ≥ 11 , tel que + soit un développement égyptien.
11 n
Solution

Première 10 mars 2010


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3 1 1 8 1 1 18 4 1 1
1. On obtient par l’algorithme ci-dessus = + , = + , = 2+ = 2+ + .
4 2 4 15 2 30 7 7 2 14
2009
Pour les calculs sont plus longs ! Avec une calculatrice on obtient successivement :
2010
2009 1 502 1 1 167 1 1 1 164 1 1 1 1 17
= + = + + = + + + = + + + +
2010 2 1005 2 3 1005 2 3 7 7035 2 3 7 43 302505
1 1 1 1 1 2
= + + + + +
2 3 7 43 17795 1076615295
2 1 2
et pour réduire on utilise une jolie astuce : comme le plus petit entier n tel que ≤ est p + 1 et
1076615295 n 2p + 1
2 1 1
que = + , il vient avec p = 538397 647 :
2 p + 1 p + 1 ( 2 p + 1 )( p + 1 )

2 1 1
= + ,
1076615295 538397 648 1076615295 × 538397 648
2009 1 1 1 1 1 1 1
soit finalement = + + + + + + .
2010 2 3 7 43 17795 538 397 648 1076615295 × 538397 648
On ne pouvait faire mieux avec une calculatrice usuelle. Pour ceux qui ont repris le calcul avec un ordinateur :
2009 1 1 1 1 1 1 1
= + + + + + + .
2010 2 3 7 43 17795 538397 648 579550247252276160
1 1 8 8 1 1 8
2. Non car + = et comme = + est le développement égyptien de d’après la première question,
3 5 15 15 2 30 15
1 1 8
comme enfin l’énoncé annonce que la décomposition égyptienne est unique, + = ne peut être le développement
3 5 15
égyptien d’une fraction.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
3. Il suffit que + < ; en effet, comme ≤ + < , a est bien le plus petit entier n tel que ≤ +
a b a−1 a a b a−1 n a b
( a − 1 ne convient pas !).
1 1 1
4. On se sert de la question précédente : résolvons donc + > .
11 n 10
1 1 1 1 1 1
Il vient successivement > − = donc n > 110 . Le plus petit entier qui convient est donc 111 ; + est le
n 10 11 110 11 111
122
développement égyptien d’une fraction, soit de .
1221

4. Bordeaux
http://mathematiques.ac-bordeaux.fr/elv/jeux/olymp/olymp.html

4-a : Équidistants (c)


Série S
1. On considère un ensemble E du plan contenant au moins trois points et tel que les distances entre deux quelconques
de ses points soient égales.
a. Donner un exemple d’ensemble E formé de trois points.
b. Est-ce que E peut contenir plus de trois points ? Justifier.
2. Dans cette question E est un ensemble de points de l’espace possédant la même propriété qu’à la question 1.
Quel est le nombre maximum de points de E ?
3. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 3 et (C) un cercle donné.
Montrer qu’il est possible de construire n points du cercle (C) tels que les distances entre deux quelconques de ces
points soient toutes différentes.
Solution
1. a. Un triangle équilatéral fait l’affaire.

Première 11 mars 2010


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b. Soit A, B, C et D quatre points de E. ABC et ABD sont équilatéraux. C et D
distincts sont symétriques par rapport à (AB). On a alors CD = AB 3 > AB :
il est impossible que E contienne quatre points ni davantage par conséquent.
2. E peut contenir 4 points (tétraèdre régulier) mais pas davantage comme le
montrerait un raisonnement semblable au 1. b.
3. On peut construire facilement 3 points sur le cercle vérifiant la propriété. Il
suffit que le triangle formé par ces 3 points ne soit pas isocèle. Donc si A et B
sont donnés, (C) ne doit pas occuper la position des points M, N, P ou Q
obtenus en traçant la médiatrice du segment [AB], le cercle de centre A
passant par B et le cercle de centre B passant par A.

Si l’on souhaite placer un quatrième point il faudra éviter M, N, P et Q mais aussi les quatre points construits à partir
de [AC] et les quatre autres construits à partir de [BC].
On met donc en place un algorithme de construction : si n points sont déjà placés sur le cercle formant entre eux un
n( n − 1 )
nombre fini N de segments ( N = ), le nombre de points à éliminer pour placer un point supplémentaire est au
2
maximumde 4N (il est possible qu’il y ait des superpositions). Le cercle ayant une infinité de points, cela est toujours
possible.
4-b : Combinaisons de parenthèses (c)
Série S
Soient a, b, c trois entiers naturels distincts et supérieurs ou égaux à 2. On forme les huit combinaisons possibles de ces
trois nombres en utilisant des parenthèses, des additions ou des multiplications.
L’objectif est de trouver des familles (a, b, c) pour lesquels deux combinaisons donnent le même résultat.
1. Écrire ces combinaisons dans chacun des cas suivants :
a. a = 2, b = 3, c = 4 b. a = 4, b = 7, c = 8
c. a = 6, b = 7, c = 8 d. a = 6, b = 11, c = 12.
Sur ces exemples, quelles sont les combinaisons qui donnent le même résultat ?
En déduire une première famille d’entiers qui répondent au problème. Le prouver.
2. On se propose de trouver d’autres familles (a, b, c) telles que (b + c)a = bc + a.
a. Déterminer c lorsque a = p et b = p + 1 où p est un entier naturel supérieur ou égal à 2.
b. Déterminer b lorsque a = 2p et c = 6p – 2 où p est un entier naturel supérieur ou égal à 1.
c. En déduire deux autres familles solutions du problème initial.
3. On se propose de chercher tous les entiers naturels a, b, c supérieurs ou égaux à 2 vérifiant :

b< c

( S ) :  ( b + c ) a = bc + a .
c
 est minimum
a
a. Prouver que a < b.
c c c −1
b. Démontrer que ≥ 2 (on pourra montrer que = 1 + ).
a a b
c. En déduire toutes les solutions de (S).
Solution
1. Dans les exemples 1, 2 et 4 on trouve que a ( b + c ) = a + bc . Pas de résultats identiques dans le 3.
Ces 3 possibilités correspondent à des triplets de la forme (a, 2a–1, 2a). On vérifie que ces triplets sont des solutions.
2. a. c = p².
b. b = 3p.
c. (p, p+1, p²) et (2p, 3p, 6p–2)

Première 12 mars 2010


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bc
3. a = ; or c<b+c–1 donc a<b.
b + c−1
c b + c −1 c −1 c
b. = = 1+ ; or c − 1 ≥ b ⇒ ≥ 2 .
a b b a
c c
c. est donc minimum quand il est égal à 2. Si = 2 alors c=2a donc a+2ab = a(b+2a) et a(2a–b–1)=0 donc b=2a–
a a
1. On a bien b<c.
Les seules solutions de (S) sont donc les triplets (a, 2a–1, 2a), a entier supérieur ou égal à 2.
4-c : Pyramide de nombres (c)
Autres séries que S

Une ligne est désignée par le nombre écrit dans sa première case à gauche.
Une colonne est désignée par le nombre écrit dans sa case la plus haute.
Un nombre est repéré par la ligne et la colonne dans lesquelles il se trouve.
Par exemple le nombre 11 est repéré par (10, 5), le nombre 8 par (5, 4)
1. Comment est repéré le nombre 30 ?
2. Comment est repéré le nombre 2010 ?
Solution
1. (26, 2) pour 30.
2. (1937, 900). En effet 2010 est entre 1936 et 2025. C’est le 74ème nombre de la ligne qui en contient 89. C’est le 29ème
après le 44ème qui est au dessous du 1. Il est donc au dessous du 30ème carré donc de 900.
4-d : Step by step (c)
En partant du nombre 1, on peut arriver à 2010 en n’utilisant que deux opérations : ajouter 1 et multiplier par 7. On
peut par exemple ajouter 2010 fois le 1.
Donner une solution avec un nombre d’étapes le plus petit possible.
Solution
((1+1+1+1+1) × 7+1+1+1+1+1+1) × 7 × 7+1, ce qui fait 14 étapes.
4-e : Séquences harmoniques (c)
Autres séries que S
On considère la suite bâtie de la manière suivante :
 1 1 1  1 1 1 1 1 1 1
L0 = ( 1 ) ; L1 =  1, , ,  ; L2 =  1, , , , , , ,  ;
 2 2 4  2 2 4 2 4 4 8
chaque nouvelle séquence étant obtenue en recopiant la précédente et en y rajoutant les mêmes termes divisés par 2.
1. Quelle est la plus petite valeur n pour laquelle la séquence Ln contient plus de 2010 éléments ?
2. Pour cette valeur de n :
a. quel est le 2010e élément de Ln ?
b. quelle est la somme des éléments de Ln ? On pourra commencer par calculer celles de L1, L2, L3.
Solution
1. n=11.
Première 13 mars 2010
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2. Pour n = 11 , L11 a 211 = 2048 éléments. Si on appelle un le n-ième terme, alors u2010 est 39ème avant le dernier, on a
1 1 1 1 1
alors u2048−38 = ( u1024−38 ) = ( u512−38 ) = ( u256 −38 ) = ... = ( u64−38 ) = u26 .
2 4 8 32 32
Le terme u26 est calculable directement :

 1 1 1 1 1 1 1  1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 
L2 =  1, , , , , , ,  , L3 =  1, , , , , , , , , , , , , , , 
 2 2 4 2 4 4 8   2 2 4 2 4 4 8 2 4 4 8 4 8 8 16 
 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 
L3 =  1, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
 2 2 4 2 4 4 8 2 4 4 8 4 8 8 16 2 4 4 8 4 8 8 16 4 8 8 16 8 16 16 31 
1 1
soit u26 = et u2010 = .
8 256
11
3 3
3. Sn+1 = Sn d’où S11 =   .
2 2

5. Caen
http://math.discip.ac-caen.fr/

5-a : Bols
On considère un bol ayant la forme ci-contre et
tel que
• Son rayon intérieur est égal à 4 cm.
• Son rayon extérieur est égal à 5 cm.
• Sa hauteur est égale à 4 cm.
• Son épaisseur est égale à 1 cm.

1. a. Quelle est la hauteur de deux bols empilés l'un dans


l'autre ?
b. Dans une armoire on dispose de 50 cm de hauteur.
Combien de bols peut-on empiler ?
2. Quel est le volume d'air contenu entre deux bols ?
3. On considère une cloche de forme demi-sphérique. Quel
doit être son diamètre intérieur minimal pour qu'elle
puisse recouvrir un bol posé sur un plan horizontal ?

Données : Volume d'une calotte


1
sphérique : V = π h2 ( 3r − h )
3
où r est le rayon de la boule et h
la hauteur de la calotte.

5-b : Découpages
On découpe dans une feuille, un carré ABCD de 20 cm de côté.
Soit A1, B1, C1, D1 les milieux respectifs des segments [AB] ; [BC] ; [CD] et [DA].
1. a. Pourquoi A1 B1 C1 D1 est-il un carré ?
b. Quelle est son aire ?
2. On détermine de même les points A2, B2, C2, D2 les milieux respectifs des segments [A1B1], [B1C1], [C1D1], [D1A1] puis
de même pour les points A3, B3, C3, D3 …
On note c0 la longueur du carré ABCD, c1 la longueur du carré A1 B1 C1 D1 et cn la longueur du carré An Bn Cn Dn.
a. Calculer les valeurs exactes de c2 et c3.
b. Déterminer le plus petit entier n tel que cn soit inférieur ou égal à 0,1 mm.

Première 14 mars 2010


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c. On note a0 l’aire du carré ABCD, a1 l’aire du carré A1 B1 C1 D1 et an l’aire du carré An Bn Cn Dn et on note pour n ≥ 1 ,
Sn = a0 + a1 + ... + an .
Calculer a0, a1, a2 et a3 ainsi que S1, S2, S3 et S4.
d. Existe-t-il un entier n tel que Sn soit supérieur ou égal à 780 ? Supérieur ou égal à 800 ?
1 − x n+1
On pourra utiliser la formule : 1 + x + x2 + ... + x n = .
1− x
3. Le carré initial ABCD est tracé sur une feuille de papier d’épaisseur 0,1 mm.
Par pliage, on construit successivement les carrés A1 B1 C1 D1 puis A2 B2 C2 D2 etc…
a. Quelle serait la hauteur théorique de la feuille, si on veut construire par cette méthode le carré A20 B20 C20 D20 ?
b. Que pensez-vous du résultat obtenu ?

6. Clermont Ferrand
http://www3.ac-clermont.fr/pedago/maths/pages/sampleolymp1.php
http://www3.ac-clermont.fr/pedago/maths/index.php?lng=fr

6-a : Des rayons perdus


Dans le carré suivant de côté 1, on a dessiné 3 cercles tangents entre eux, un grand, un moyen et un petit.
Le grand cercle et le cercle moyen sont tangents à 2 côtés du carré, le petit cercle est tangent à un côté.
Le centre du grand cercle et le centre du petit sont sur une même droite parallèle à un côté du carré.
1. Donner la distance entre les centres du grand et du petit cercle.
2. Pascale affirme : « La distance entre les centres du moyen et du grand cercle est 2 − 2 ». Qu’en pensez-vous ?
3. Déterminer la distance entre les centres du moyen et du petit cercle.
4. Peut-on trouver le rayon de ces trois cercles ?

Solution

Première 15 mars 2010


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1. La distance entre les centres du grand et du petit cercle est 1/2
puisqu’elle couvre deux demi/diamètres dont la somme fait 1.
2. Prenons E à l’abscisse x, alors EB = 2 − x 2 , EG = 1 − x ,
(
BG = 1 + 2 ) ( 1 − x ) ; prenons I à l’abscisse y, alors ID = y 2 ,

JG=y, GD = y + y 2 ; comme la diagonale du carré vaut 2 , on a

( ) (
x 1+ 2 + y 1+ 2 = 2 )
⇔ x+y=
2
=
2 ( 2 −1 ) = 2 − 2 = IE
.
1+ 2 ( 2 +1 )( 2 −1 )

2 2 2 −2
3. On a IE = ( x − y )2 + ( x − y )2 = ( x − y ) 2 ⇒ x−y= = = 2 − 1 . Si I a pour coordonnées ( y, y ) , E a
2− 2 4−2

les coordonnées (y+ )  1 


2 − 1, y + 2 − 1 et P les coordonnées  y + , y  ; on a donc la distance
 2 
2
1 
( )
2
EP2 =  − 2 + 1  + 2 − 1
2 
9 29
= − 3 2 +2+ 2− 2 2 +1 = −5 2
4 4
29 − 20 2
⇒ EP = ≈ 0, 423.
2
4. Pour trouver les rayon des trois cercles il faut que la somme des
rayons des deux plus petits soit EP :
1
y + 2 −1 + − y = EP
2
1
⇒ y + 2 − 1 − + y = EP
2
1 3
⇒ y =  EP − 2 +  ≈ 0,254.
2 2

6-b : Jeu de mains…


Les candidats des séries L, ES, STI, STL, STG et ST2S ne traiteront que la question A.
A. Ce jeu se joue à deux. Chaque joueur à tour de rôle montre à l’autre un certain nombre non nul de doigts de sa main
droite, mais il s’agit de faire en sorte que le nombre total des doigts montrés, depuis le début de la partie, soit à chaque
étape un nombre premier.
Si un joueur ne peut plus jouer, il a perdu.
1. Écrire tous les nombres premiers inférieurs à 50.
2. Y a-t-il toujours un gagnant ?
3. Le premier joueur a trois possibilités au premier tour. Étudier ces trois choix et dire si, selon ce choix, un des deux
joueurs peut trouver une stratégie pour gagner à coup sûr.
4. Olympe et Max jouent à ce jeu pour la première fois et n’ont a priori aucune stratégie : c’est Olympe qui commence.
A-t-elle
- Plus d’une chance sur deux de gagner ?
- Moins d’une chance sur deux de gagner ?
- Une chance sur deux de gagner ?
B. La règle du jeu reste la même, si ce n’est que chaque joueur montre cette fois-ci un certain nombre non nul de doigts
de ses deux mains.
1. Y a-t-il toujours un gagnant ?
2. Une règle supplémentaire est imposée : la suite des nombres premiers successivement obtenus au cours d’une partie
doit être une suite de nombres premiers consécutifs.
Première 16 mars 2010
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Olympe (encore elle !) joue à ce nouveau jeu pour la première fois et n’a a priori aucune stratégie : c’est elle qui
commence. A-t-elle
- Plus d’une chance sur deux de gagner ?
- Moins d’une chance sur deux de gagner ?
- Une chance sur deux de gagner ?
Remarque : le même exercice, en ne conservant que A. peut être posé pour les 1ères non scientifiques.

7. Corse
http://www.ac-corse.fr/math/Olympiades-2010_a83.html

7-a : Modélisation d’un effet Larsen.


Lorsque qu’une source sonore produit un son, différentes valeurs numériques lui sont attachées, dont l’intensité qui
distingue un son « faible » d’un son « fort ». Cette intensité s’atténue avec la distance à laquelle l’observateur qui la
mesure se trouve de la source ; elle peut se mesurer dans une unité physique (watts par mètre carré, W/m²).
L’oreille humaine peut capter des sons allant de 10–12 à 1 W/m² et même au-delà, mais cela devient pénible, un avion à
réaction produisant une intensité de l’ordre de 100 W/m². Dans la suite de l’exercice nous ne citerons plus les unités
d’intensité.
Sur un amplificateur hifi sont branchés un micro, qui capte les sons en entrée, et un haut-parleur en sortie qui les
restitue.
Si I est l’intensité d’un son présenté devant le micro alors ce son se retrouve reproduit par le haut-parleur avec une
intensité I’ qui dépend du réglage du volume. Cet amplificateur fournit au maximum une intensité égale à 20 donc,
quelque soit le réglage du volume, I’ reste inférieure ou égale à 20, et lorsque I’ est égale à 20 on dit qu’il y a « saturation
».
Tant que ce seuil maximal n’est pas atteint, à chaque position du réglage du volume, l’intensité d’entrée I est
multipliée par un coefficient k, nombre réel positif qui dépend de la position du curseur de réglage du volume.
Lorsque le curseur de réglage du volume est placé au minimum on a k = 0, et lorsque le curseur de réglage du volume
est placé au maximum on a k =100 s’il n’y a pas de saturation.
1. a. Quelle condition doit vérifier l’intensité d’entrée pour éviter une saturation lorsque le volume est réglé au
maximum.
b. Dans cette question le volume est réglé à k =10. Exprimer I’ en fonction de I et tracer la courbe représentative de la
fonction qui à I associe I’.
2. L’intensité du son décroît avec la distance qui sépare le point où il est mesuré de la source sonore ; un son produit au
niveau du haut-parleur va se propager dans l’air et revenir au niveau du micro avec un certain retard qui fait que les
sons ne se superposent pas, et avec une intensité plus faible, estimée ici à 11 % de l’intensité à la sortie du haut-parleur.
Ce son est lui-même transmis à l’amplificateur par le micro.
Le volume est réglé pour k = 10 et on produit un son initial instantané d’intensité 0,000 000 000 001 devant le micro
dans un environnement de silence supposé absolu.
Une succession de sons se produisent alors au niveau du haut parleur. Déterminer le nombre de sons d’intensités
différentes et calculer leurs intensités respectives. C’est le très désagréable effet Larsen.
3. Peut-on faire disparaître l’effet Larsen, en agissant sur le bouton de volume de l’amplificateur, mais sans le
positionner à zéro ?
7-b : Carrétrice
Les questions 1,2,3 et 4 sont indépendantes.
Étant donné un couple de demi droites sécantes ((Ox), (Oy)) formant un angle de mesure d en degrés (0<d ≤ 90).
On considère pour tout point A de (Oy) distinct de O, le carré ABCD tel que C et D soient des points de (Ox) et B situé
dans le secteur angulaire (xOy).

Première 17 mars 2010


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 est 45°. Déterminer à l’aide de la calculatrice une
1. On suppose dans cette question qu’une mesure de l’angle xOy
.
valeur approchée à un degré près par défaut de la mesure de l’angle COB
2. On se place dans le cas général. Soient A et A’ deux points de la demi-droite (Oy) distincts de O, ABCD et A’B’C’D’
deux carrés, où CDC’D’ sont des points de (Ox). Démontrer que les points O, B et B’ sont alignés.
La demi-droite [OB) est appelée « carrétrice » du couple de demi-droites ((Ox),(Oy)). Si les demi-droites sont confondues,
la « carrétrice » leur est égale.
 , lorsqu’il n’est pas nul ?
3. Est-il possible que la « carrétrice » de ((Ox), (Oy)) soit la bissectrice intérieure de l’angle xOy
4. On considère deux demi-droites sécantes (Ox) et (Oy) formant un angle droit, et (Ot) une demi-droite quelconque
intérieure au secteur angulaire (xOy). Construire les « carrétrices » (Ou) et (Ov) respectivement des couples ((Ox), (Ot))
et ((Oy), (Ot)). Démontrer que la valeur minimale de l’angle uOv  , est obtenue lorsque (Ot) est bissectrice de uOv
 et
déterminer une valeur approchée en degré à 10–2 près par excès de celle-ci.

8. Créteil
http://maths.ac-creteil.fr/spip/spip.php?rubrique59

8-a : Un défi entre copains


Série S
Quatre copains se réunissent pour relever le défi suivant trouvé dans un vieux livre de mathématiques :
« Trouver toutes les fonctions f définies sur R vérifiant la propriété (P) suivante :

Pour tous réels a et b, ( a − b ) × f ( a + b ) − ( a + b ) × f ( a − b ) = 4 ab ( a2 − b2 ) . »


1. a. Ali, Laure et Yin testent la propriété (P) avec des fonctions particulières : Ali utilise la fonction x ֏ x , Laure
utilise la fonction x ֏ x2 et Yin utilise la fonction x ֏ x3 .
Lequel d’entre eux aura trouvé une fonction vérifiant la propriété (P) ?
b. Thomas, le quatrième copain, affirme que : « la fonction x ֏ sin x ne vérifie pas la propriété (P) ».
Pour cela il a remplacé les réels a et b par deux valeurs particulières. Quelles valeurs de a et de b a-t-il pu choisir ?
2. Ali affirme que : « Si une fonction f définie sur R vérifie la propriété (P), alors f est une fonction impaire »

a. Montrer qu’Ali a raison.


b. La fonction x ֏ x 4 vérifie-t-elle la propriété (P) ?
c. Yin s’interroge sur le fait que : « Si une fonction f définie sur R est une fonction impaire, alors f vérifie la propriété
(P) ». Quelle réponse lui donneriez-vous ?
3. a. Laure affirme que : « Si une fonction f définie sur R vérifie la propriété (P) , alors f ( 2 ) − 2 f ( 1 ) = 6 ».

Montrer que Laure a raison et expliquer sa démarche.


3
b. Le groupe annonce qu’il a établi une relation entre f   et f ( 2 ) . Quelle relation ont-ils pu trouver ?
2
4. Pour aider le groupe :
Première 18 mars 2010
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a. Déterminer une relation entre f ( x ) et f ( 1 ) pour x réel quelconque. De quelle forme sont les fonctions vérifiant la
propriété (P) ?
b. Relever le défi posé par ce groupe de copains.
8-b : Le Dictionnaire de MeGa.
Le petit MeZoCoDi feuillette le tout nouveau Dictionnaire de MeGa que son ami GaLuZo lui a donné. Ce dictionnaire
est un peu particulier :
- Il égrène tous les mots possibles formés d’au plus 4 syllabes prises parmi Bu, Co, Di, Ga, Lu, Me et Zo, en
commençant par les 7 mots de une syllabe écrits dans l’ordre alphabétique, suivis par les mots de deux syllabes écrits
dans l’ordre alphabétique et ainsi de suite jusqu’aux mots de 4 syllabes.
Par exemple, Ga, CoDi, MeZo, GaLuZo et MeZoCoDi sont des mots du dictionnaire.
- De plus chaque page, sauf éventuellement la dernière, contient exactement 60 mots disposés en quatre colonnes de
15 mots chacune.
1. Sachant qu’il commence page 1, combien le dictionnaire de MeZoCoDi comporte-t-il de pages ?
2. Combien de mots peut-on lire sur la dernière page ?
3. MeZoCoDi se rend vite compte que son nom et celui de son ami GaLuZo figurent dans le dictionnaire.
À quelle page trouvera-t-il son nom ? Et celui de son ami ?
4. Sachant qu’un mot sur une page est repéré par son numéro de colonne x , 1 ≤ x ≤ 4 , et son rang dans la colonne y,
1 ≤ y ≤ 15 , comment les noms de nos deux personnages sont-ils repérés ?

8-c : Les s-nombres


toutes séries
On dit qu’un entier naturel est un s-nombre s’il est impair et s’il ne peut s’écrire que d’une seule façon comme somme
d’entiers consécutifs non nuls.
Par exemple, 6 n’est pas un s-nombre car il n’est pas impair ; 1 non plus car il ne se décompose pas en somme d’entiers
consécutifs non nuls ; 3 est un s-nombre car 3 = 1 + 2 est la seule décomposition possible de 3 en somme d’entiers
consécutifs non nuls ; mais 9 = 5 + 4 = 2 + 3 + 4 n’en est pas un, sa décompo-sition n’étant pas unique.
Voici la liste des 11 premiers entiers impairs supérieurs ou égaux à 3 et l’ensemble de leurs décompositions en somme
d’entiers consécutifs non nuls :
3 =1+ 2 5=2+3 7 = 3+ 4 9 = 4 + 5 = 2 + 3+ 4
11 = 5 + 6 13 = 6 + 7 15 = 7 + 8 = 4 + 5 + 6 17 = 8 + 9
19 = 9 +10 21 =10 +11 = 6 + 7 + 8 =1+ 2 + 3+ 4 + 5 + 6 23 =11+12
1. a. Montrer que 25 n’est pas un s-nombre. Qu’en est-il de 27 et de 49 ?
b. Sachant que, dans l’ordre, le premier s-nombre est 3, le deuxième s-nombre 5, quel est le neuvième s-nombre ?
c. Conjecturer une propriété qui caractérise l’ensemble des s-nombres.
2. Montrer que tout nombre impair peut s’écrire comme somme de deux entiers consécutifs.
3. La figure 1 ci-dessous illustre une décomposition de 25 en 5 entiers consécutifs (3+ 4 + 5 + 6 + 7) à l’aide de 25
petits carrés ; la figure 2 montre un rectangle formé de deux exemplaires de la figure 1.

figure 1

Première 19 mars 2010


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figure 2

En considérant le nombre de petits carrés du rectangle, on a ainsi l’égalité : 2 × 25 = 5 × 10.


a. À quoi correspondent le nombre de lignes et le nombre de colonnes du rectangle par rapport à la décomposition 3 +
4+5+6+7?
b. Généraliser et montrer que si un entier naturel n est la somme de k entiers naturels consécutifs alors l’entier 2n
s’exprime de façon simple en fonction de k et du plus petit terme de la somme.
4. En déduire que si l’entier naturel n est somme de k entiers consécutifs non nuls avec k ≥ 3 , alors n est divisible par k
k
ou par .
2
5. Valider la conjecture de la question 1.

9. Dijon
http://mathematiques.ac-dijon.fr/

9-a : Quasi-premiers
On rappelle qu’un entier naturel est premier s’il possède exactement deux diviseurs positifs. La liste des nombres
premiers commence ainsi : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, …., et cette liste est infinie. On dit qu’un nombre entier naturel
non nul est un nombre quasi-premier si ce nombre n’est pas premier et si, en modifiant un et un seul des chiffres de
l’écriture en base dix de ce nombre, on obtient un nombre premier. Par exemple 24 est un nombre quasi premier car il
n’est pas premier et 23 est premier.
1. Quelques exemples
a. Démontrer que tout entier non nul inférieur à 100 est soit premier, soit quasi-premier.
b. Quelle est la nature du nombre 100 ?
2. Démontrer qu’il existe une infinité de nombres quasi-premiers.
3. Encore des infinités
a. Démontrer que le nombre 200 n’est ni premier ni quasi-premier.
b. Soit k un entier naturel. Le nombre 2310 k + 200 peut-il être premier ? Peut-il être quasi-premier ?
c. En déduire qu’il existe une infinité de nombres qui ne sont ni premiers ni quasi-premiers.
4. Des nombres à la chaîne
a. Peut-on trouver une liste de 7 entiers consécutifs qui soient des nombres quasi-premiers ?
b. Peut-on trouver une telle liste de longueur supérieure à 7 formée uniquement de nombres quasi-premiers ?
9-b : Cercles de Ford
Partie A
Le but de cette partie est de déterminer tous les couples d’entiers naturels non nuls qui vérifient l’équation (E) :
1 1 1
= + .
a b c
1. On suppose que (a ; b) est un couple d’entiers naturels solution de (E).
a. Démontrer que b = a + 2 a + 1 .
b. En déduire qu’il existe un entier naturel non nul n tel que l’on ait a = n2 et b = (n+1)2.
2. Résoudre l’équation (E).

Première 20 mars 2010


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Partie B
1. Deux cercles c1 et c2 de centres respectifs B et C, de rayons respectifs b et c sont situés du même côté d’une droite d,
tangents à cette droite respectivement en J et K, et tangents entre eux (figure 1).

Démontrer l’égalité KJ2 = 4bc.


2. On reprend la figure 1, et l’on rajoute un cercle c3 de centre A et de rayon a, qui est tangent à la droite d en I, et
tangent extérieurement aux cercles c1 et c2 (figure 2)

1 1 1
Démontrer l’égalité = + .
a b c
3. On considère la figure de la question 2.
a. Donner une infinité de cas où les trois rayons sont des entiers, l’un étant le produit des deux autres.
b. Donner un cas où les trois rayons sont des entiers et où le rayon du petit cercle est égal à 2010.

10. Guadeloupe
http://pedagogie.ac-guadeloupe.fr/mathematiques

10-a : Carrés parfaits !


Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, déterminer tous les carrés ABCD d’aire 20 vérifiant les conditions
suivantes :
* A appartient à l’axe des abscisses
* B appartient à l’axe des ordonnées
* les coordonnées de A, B, C et D sont des entiers naturels.
10-b : Polygones réguliers
« Dans un polygone régulier à n côtés, inscrit dans le cercle trigonométrique, la somme des carrés des distances entre un sommet et
les autres sommets est égale à 2n ».
Vérifier la propriété pour :
a. n = 3
b. n = 4
c. n = 5.
Première 21 mars 2010
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2π 5 −1
On pourra admettre que cos = .
5 4

11. Grenoble
http://www.ac-grenoble.fr/maths/

11-a : Nombres pentagonaux centrés.


Un nombre pentagonal centré est un nombre qui peut être représenté par un pentagone ayant un point placé en son
centre et tous les autres points disposés autour de ce centre en formant des couches pentagonales successives.
Les quatre premiers nombres pentagonaux sont 1, 6, 16 et 31.

1 6 16 31

1. a. Quel est le 5ème nombre pentagonal centré ?


b. Combien de points faudra-t-il ajouter pour passer au 6ème nombre pentagonal centré ?
n( n − 1 )
2. a. Montrer que pour tout entier naturel non nul n, 1 + 2 + 3 + ... + ( n − 1 ) = .
2
On pourra pour cela observer la figure ci-dessous :

n( n − 1 )
b. En déduire que les nombres pentagonaux centrés peuvent tous être écrits sous la forme : 1 + 5 où n est un
2
entier naturel.
c. 2176 est-il un nombre pentagonal centré ? Indiquer la méthode utilisée pour répondre.
2. a. Quels sont les chiffres des unités possibles pour un nombre pentagonal ?
b. Pour quelles valeurs de n le n-ième nombre pentagonal est il pair ?
c. Quel est le chiffre des unités du 20092010-ème nombre pentagonal centré ?
11-b : Nombres mystérieux
Pour les élèves des sections autres que S et STI.
1. On considère un ensemble de trois nombres mystérieux dont on ne connaît que les sommes deux à deux. Ces
sommes sont 5, 7, 8. Déterminer ces trois nombres mystérieux.
2. On considère maintenant cinq nombres mystérieux dont les sommes deux à deux sont 18, 24, 26, 28, 30, 36, 38, 42,
48, 50. Déterminer ces cinq nombres mystérieux.

Première 22 mars 2010


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11-c : Variations autour du cône
Pour les élèves des sections S et STI.
1. Le dessin ci-contre représente un abat-jour conique.
Le diamètre du cercle de base est 30 cm, celui du cercle de tête (le
cercle du haut) 15 cm, la hauteur 18 cm.
On décide de découper une pièce de tissu pour le garnir.
1
Réaliser un patron à l’échelle .
3
On rédigera les éléments de construction et fera figurer sur le
dessin les points B et C.
La partie à découper devra être mise en évidence.

2. On découpe dans un disque de rayon R un secteur angulaire pour former le patron d'un cône de révolution.
Le rapport de longueur entre l'arc intercepté par le secteur angulaire restant et le cercle est donc un réel compris entre
0 et 1. On le note x.
Par exemple si x = 0,75, le secteur angulaire correspond aux trois
quarts du disque.
Le but de cette question est de déterminer la valeur de x pour que le
volume du cône soit maximal.
a. Calculer en fonction de x et de R :
i. la longueur de l'arc de cercle intercepté par le secteur angulaire,
ii. le rayon du cercle de base du cône,
iii. le volume du cône.
b. Déterminer la valeur α de x pour laquelle le volume est maximal.
On pourra chercher un encadrement de α . Le calcul de la valeur
exacte de α sera apprécié.

12. La Réunion (*)


http://maths.ac-reunion.fr/Concours-et-Rallyes/Olympiades-de-Mathematiques/

13. Lille
http://www5.ac-lille.fr/~math/classes/olympiades.html

13-a : Jusqu’au dernier…


Série S
1. Antoine et Luc jouent au jeu suivant :
On inscrit sur un tableau les nombres entiers de 1 à 64. Parmi ces nombres, on en choisit deux distincts, a et b que l'on
efface, mais on inscrit alors leur somme a + b; il reste donc 63 nombres au tableau. On recommence avec ces 63
nombres et ainsi de suite jusqu'au moment où il ne reste plus qu'un seul nombre.
Antoine parie que ce dernier nombre sera pair et Luc parie qu'il sera impair.
Quelles sont les chances que chacun a de gagner ?
2. Reprendre le même problème en remplaçant la somme par la différence a – b.
3. Antoine et Luc décident de changer les règles du jeu :
On inscrit toujours sur un tableau les nombres entiers de 1 à 64. Parmi ces nombres, on en choisit deux distincts, a et b
que l'on efface, mais on inscrit alors soit a + b – 1, soit a + b – 2 ; il reste donc 63 nombres au tableau.
On recommence avec ces 63 nombres et ainsi de suite jusqu'au moment où il ne reste plus qu'un seul nombre.
a. Quel est le plus grand nombre que l'on peut ainsi obtenir ?
b. Quel est le plus petit nombre que l'on peut ainsi obtenir ?
c. Peut-on obtenir 2010 ? Si oui, de quelle manière ?

Première 23 mars 2010


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13-b : Dissections d’un carré…
Série S

ABCD est un carré de côté 1


M est un point variable du segment [DA] différent du point D et du point A ; N, P et Q sont les points respectivement
des segments [AB], [BC] et [CD] tels que AN = BP = CQ = DM.
Les droites (CM) et (DN) se coupent en S ; les droites (DN) et (AP) se coupent en T ; les droites (AP) et (BQ) se
coupent en U ; les droites (BQ) et (CM) se coupent en V.
1. Montrer que le quadrilatère MNPQ est un carré.
On admet pour la suite de l’exercice que le quadrilatère STUV est également un carré.
2. Existe-t-il une position du point M pour laquelle les quatre triangles QDM, MAN, NBP, PCQ et le carré MNPQ ont
la même aire ?
3. Existe-t-il une position du point M pour laquelle les quatre triangles DTA, AUB, BVC, CSD et le carré STUV ont la
même aire ?
4. Proposer un partage du carré ABCD en 8 triangles rectangles et un carré de même aire.
5. On considère un entier naturel n supérieur ou égal à 1. Proposer une démarche pour partager le carré ABCD en 4n
triangles et un carré de même aire.
13-c : Des triangles géniaux…
Séries autres que S
Un triangle est génial si chaque nombre est le résultat de la soustraction des 2 nombres situés immédiatement en
dessous de lui et si chaque nombre est utilisé une et une seule fois.
Par exemple les triangles géniaux de 2 rangées obtenus avec les nombres 1, 2 et 3 sont :
2 2 1 1
3 1 1 3 3 2 2 3

1. Reproduire et compléter le tableau suivant pour obtenir un triangle génial de 3 rangées en utilisant une et une seule
fois les nombres 1, 2, 3, 4, 5, 6.

2. Dans le tableau suivant, on a déjà placé les nombres 5 et 9. L’objectif est de compléter ce tableau pour obtenir un
triangle génial de 5 rangées utilisant une et une seule fois les nombres entiers de 1 à 15.
5
9

Première 24 mars 2010


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a. Montrer que le nombre 15 se trouve obligatoirement dans la rangée du bas.
b. Montrer que le nombre 14 se trouve obligatoirement dans l’une des 2 rangées du bas.
c. Reproduire et compléter le tableau.
13-d : Des triangles de même aire…
Séries autres que S
Héloïse et Mathis cherchent à partager un triangle en des triangles de même aire.
Héloïse : « Mathis, saurais-tu partager un triangle en deux triangles de même aire ? (contruction1) ».
Mathis : « C’est trop facile, je peux même le faire avec trois, quatre, autant de triangles que je veux (construction 2). Et
toi pourrais-tu partager un triangle ABC en quatre triangles de même aire, l’un d’eux n’ayant aucun sommet commun
avec ABC ? (construction 3) »
Héloïse : « Pas mal, et maintenant un peu plus dur : partage le triangle ABC en trois triangles de même aire sachant que
ces trois triangles ont un sommet commun autre que A, B ou C (construction 4) »
Mathis : « C’est trop dur, aide moi. »
Héloïse : « Quel point particulier du triangle ABC pourrait-on choisir comme sommet des trois triangles ?»
Mathis : « J’ai une idée mais comment le démontrer ? »
Héloïse : « Tu peux commencer en partageant le triangle ABC en six triangles de même aire, ces six triangles ayant un
sommet commun autre que A , B ou C ».
Mathis : « Tu as raison, c’est plus facile comme ça »
Expliquer et justifier les quatre constructions envisagées.

14. Marseille
http://www.maths.ac-aix-marseille.fr/annales/olymp-an.htm

14-a : Une fonction particulière


On considère une fonction numérique f définie pour x ∈ ] 0 ; + ∞ [ , à valeurs dans R, dont on donne le tableau de
valeurs suivant :
x f( x)

2 3,0103
3 4,7712
4
5 6,9897
6 7,7815
7 8,4510
8
9
10
100
1 000
1 000 000
109
Cette fonction vérifie la propriété suivante :
 Pour tous nombres réels strictement positifs x et y, f ( x × y ) = f ( x ) + f ( y ) .
Ainsi, par exemple, l’image de 6 par la fonction f est :
f ( 6 ) = f ( 2 × 3 ) = 3,0103 + 4,7712 = 7,7815 .
Partie A : Étude mathématique
1. Déterminer f ( 4 ) puis recopier sur votre copie et compléter la table précédente.

Première 25 mars 2010


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2. Calculer f ( 245 ) .
3. Quelle est l’image de 1 par cette fonction ?
1
4. Démontrer que, pour tout nombre réel strictement positif y, f   = − f ( y ) .
y
Partie B : Application
Un décibel (dB) est une unité servant à exprimer l’intensité acoustique d’un son. Pour simplifier, sur l’échelle des
décibels (qui n’est pas linéaire), le son audible le plus faible (silence presque total) auquel nous affectons l’indice 1
mesure 0 dB.
Par exemple, un son d’indice 5 (5 fois plus fort !) s’élève à presque 7 dB.
En réalité, la fonction de la partie A. fait correspondre à l’indice de l’intensité d’un son perçu par une personne sa
mesure en décibel.
1. Justifier que si l’indice d’intensité d’un son donné est décuplé, la mesure en dB de celui-ci augmente de 10 dB.
2. Une conversation normale est mesurée à 60 dB. À quel indice d’intensité cela correspond-il ?
3. Un son commence à devenir douloureux au-delà de 80 dB et dangereux à partir de 100 dB. Le son en discothèque est
souvent de 110 dB. À quel indice d’intensité cela correspond-il ?
4. Dans un supermarché vous êtes face à deux lave-vaisselles. Le produit A fait un bruit mesuré à 39 dB alors que le
produit B est mesuré à 36 dB. Vous discutez avec un commercial en lui disant que vous préférez la machine B car
moins bruyante, mais ce vendeur qui doit absolument écouler son stock de machines A vous répond « Oh ! Pour 3
petits décibels, ça ne change pas grand chose… ».
En calculant le rapport des intensités, trouver un argument à opposer au vendeur.
14-b : Flipeur et Flipette
Une mouche mâle (nommée Flipeur) se déplace sur les
murs d’une pièce représentée par le pavé de la figure ci-
contre (AB = 7 m, AD = 9 m et AE = 4 m). Flipeur se
trouve (symboliquement) au point A quand il voit atterrir
au point G la délicieuse et irrésistible mouche Flipette. Il
décide sans ambages de la rejoindre…
1. Dans un premier temps Flipeur décide de jouer les
mouches équilibristes et se déplace uniquement sur les
arêtes de la pièce.
a. Nous supposons la condition MI (Mouche Intelligente)
suivante vérifiée :
(MI) « La mouche ne repasse jamais deux fois par le même
sommet »
Quel est alors le nombre total de chemins possibles
permettant d’arriver au point G ?

b. Parmi les chemins précédents, indiquer les chemins les plus courts.
c. Déterminer la probabilité pour que Flipeur choisisse du premier coup un des chemins les plus courts.
2. Devenant plus audacieux, Flipeur s’autorise à quitter les arêtes et à traverser les faces de la pièce. Déterminer le
chemin le plus court. Quelle distance Flipeur parcourra-t-il dans ce cas ?
3. Finalement, Flipeur décide de retrouver Flipette le plus rapidement possible sans s’imposer de contrainte (il peut
voler !) : quelle distance va-t-il parcourir dans ce cas ?

15. Montpellier
http://webpeda.ac-montpellier.fr/mathematiques/spip.php?article37

15-a : Angle de tir (S)


On a représenté ci-dessous un terrain de rugby. Un joueur a posé le ballon en M et « tente un coup de pied » dit « de
pénalité » : il s'agit de faire passer le ballon entre les poteaux A et B.

Première 26 mars 2010


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L'angle 
AMB est appelé angle de tir. L’ouverture de cet angle est un élément décisif pour la réussite de ce coup de pied.

1. Représenter sur le terrain trois autres points que M qui offrent le même angle de tir que l'angle 
AMB ?
2. Un joueur « marque un essai » au point S. La règle veut qu'il place alors le ballon en un point de son choix sur le
segment [SS’] perpendiculaire à [AB] pour tirer son coup de pied (dit « de transformation »).
a. Y-a-t-il une ou plusieurs positions qui offrent le mêeme angle de tir que lors de la pénalité précédente ?
b. Où faut-il placer le ballon sur le segment [SS’] pour que l'angle de tir soit maximal ?

15-b : Damiers tronqués et Triminos


Série S
On suppose que n est un entier non nul. Soit un damier
ayant 2n cases par côté.
On enlève une case de coin à ce damier.
Un trimino est une pièce de la forme ci-dessous et qui
peut recouvrir exactement 3 cases de damier :

Damier tronqué pour n = 4

Par exemple, si n = 1 ( 2 × 1 cases par côté, le damier tronqué a donc 3 cases), un seul trimino permet de recouvrir le
damier tronqué.
Dans la suite, recouvrir (par des triminos) un damier tronqué donné signifie que les triminos servant à le recouvrir ne
se superposent pas et que toutes les cases du damier tronqué sont exactement recouvertes.
Il est permis de tourner les triminos dans tous les sens.
1. Faire un dessin pour n = 2 (4 cases par côté), et montrer comment recouvrir par des triminos ce damier auquel on a
enlevé une case de coin.
2. Faire un dessin pour n = 4 (16 cases par côté) et montrer comment recouvrir par des triminos ce damier auquel on a
enlevé une case de coin.
3. Prouver que si l'on peut recouvrir par des triminos un damier ayant 2n cases par côté et auquel on a enlevé une case
de coin, alors on peut aussi recouvrir par des triminos un damier ayant 2n+1 cases par côté et auquel on a enlevé une
case de coin.
À ce niveau, on peut conclure que, pour tout n > 0, on peut recouvrir par des triminos un damier ayant 2n cases par
côté et auquel on a enlevé une case de coin.
2010
4. Le nombre 22 − 1 est-il divisible par 3 ?
15-c : Le jeu de « Nîmes » (non S)
Règles du jeu :
- C'est un jeu à deux joueurs.
- Face à un alignement de bâtonnets, chacun doit à tour de rôle retirer 1, 2 ou 3 bâtonnets au choix.
- Celui qui ne peut plus jouer a perdu.
Exemple avec 23 batonnets :
Première 27 mars 2010
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Vous êtes opposé(e) à un(e) adversaire (c'est en fait un ordinateur !).
Partie A : Il reste 6 bâtonnets, c'est à votre tour de jouer.
1. Décrire deux parties possibles, l'une où vous gagnez, l'autre où vous perdez.
2. Élaborer la stratégie gagnante (c'est-à-dire quel(s) coup(s) jouer pour être sûr(e) de gagner la partie quoi que fasse
l'adversaire).
Partie B : Avec n bâtonnets, c'est à votre tour de jouer.
1. Pour n = 101, quelle est la stratégie gagnante ?
2. Si n est un nombre entier non nul, existe-t-il une stratégie gagnante ?
Partie C : Avec n bâtonnets et une nouvelle règle du jeu.
Dans cette partie, on modifie la règle du jeu : les joueurs ne peuvent retirer, à chaque tour, que 2 ou 3 bâtonnets (on n'a
plus le droit de retirer un seul bâtonnet).
Vous commencez la partie. Pour quelle(s) valeur(s) de n y a t’il une stratégie gagnante ?
15-d : Damiers et dominos
Autres séries que S
Posé sur un damier, un domino peut recouvrir exactement deux cases ayant un bord commun.
Dans la suite, recouvrir (par des dominos) signifie que les dominos servant à recouvrir le damier ne se superposent pas et
que toutes les cases données sont exactement recouvertes.
n est un nombre entier non nul.

Domino Damier
1. Peut-on recouvrir un damier ayant 9 cases de côte ?
2. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n cases de côté et dont on a retiré la case située en haut à gauche ?
3. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n cases de côté et dont on a retiré une case à chaque extrémité d'une même
diagonale ? (on rappelle qu'un damier comporte des cases blanches et des cases noires)
4. Peut-on recouvrir un damier ayant 2n + 1 cases de côté et dont on a retiré une case à chaque extrémité d'une même
diagonale ?
5. Démontrer qu'il est possible de recouvrir un damier ayant 2n + 1 cases de côté dont on a retiré la case située en haut
à gauche.

16. Nancy-Metz
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/maths/m2002/institut/ipr/olympiad.htm

16-a : La formule d’Euler


Séries S-STI-STL

Première 28 mars 2010


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Figure 1: Exemple d’un 7-gone. Figure 2 : Exemple d’un 7-gone avec une
subdivision de son intérieur.
On appellera k-gone un polygone dans le plan ayant k sommets (et donc aussi k côtés ou arêtes).
Un triangle est donc un 3-gone, un parallélogramme est un 4-gone. La figure 1 donne un exemple de 7-gone.
On ne considère dans cet exercice que les triangles et les k-gones dont les diagonales sont dans l’intérieur du k-gone
(une diagonale étant un segment joignant deux sommets non consécutifs).
Pour chaque sommet d’un k-gone, on appelle angle interne celui qui est à l’intérieur du k-gone et angle externe celui
qui est à l’extérieur.
1. a. Montrer que pour un 4-gone, la somme des angles internes est 2π et la somme des angles externes est 6π .
b. Montrer que pour un 5-gone, la somme des angles internes est 3π et celle des angles externes est 7π .
2. Soit k ≥ 3 .
a. Montrer que la somme des angles internes d’un k-gone est π (k – 2).
b. En déduire que la somme des angles externes d’un k-gone est π (k + 2).
3. Soit P un k-gone. Son intérieur peut-être subdivisé en un ensemble de triangles. La figure 2 donne un exemple de
subdivision de l’intérieur d’un 7-gone.
On note f le nombre de triangles de la subdivision, s le nombre total de sommets de la subdivision et a le nombre total
d’arêtes de la subdivision.
a. Sur l’exemple de la figure 2, donner les valeurs de s, a et f, et vérifier que s – a + f = 1.
b. En considérant de deux manières différentes la somme des angles en chaque sommet d’un k-gone, montrer que 2s =
f + k + 2.
c. Démontrer que 2a = 3f + k.
d. En déduire la formule d’Euler : s – a + f = 1.
16-b : Un solide dans un cube
Séries S-STI-STL

On considère le cube ABCDEFGH (figure 1) de côté c et de volume V.


1
1. On rappelle que le volume d’un tétraèdre est égal à B × h , où B est l’aire d’une face du tétraèdre et h la longueur de
3
la hauteur s’appuyant sur cette face. Calculer le volume du tétraèdre ABDE.
2. On rappelle qu’un tétraèdre régulier est un tétraèdre dont toutes les arêtes ont la même longueur.

Première 29 mars 2010


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a. Montrer qu’il est possible de trouver quatre sommets du cube constituant les sommets d’un tétraèdre régulier.
Calculer le volume de ce tétraèdre en fonction de V.
b. Justifier qu’on ne peut construire que deux tétraèdres réguliers à partir des sommets du cube.
3. On considère les deux tétraèdres FHAC et EBGD.
a. Calculer, en fonction de V, le volume du solide obtenu en enlevant tous les points du cube qui n’appartiennent à
aucun des deux tétraèdres (voir figure 2).
b. Calculer, en fonction de V, le volume du solide intersection des deux tétraèdres (voir figure 3).

16-c : Les pylônes


Séries ES-L-STG-ST2S
1. La figure à gauche représente un pylône. Les
poutrelles indiquées en gras sont toutes de même
longueur :
AB = AC = BE = CD = DE.
Calculer la mesure en degrés de l’angle 
ADB .

2. La figure à droite représente un autre pylône.


Les poutrelles indiquées en gras sont également toutes de même longueur :
AD = AE = EG = DF = GH = FI = IC = HB = BC.
.
Calculer la mesure en degrés de l’angle BAC

16-d : Les damiers


Considérons un damier rectangulaire formé de cases noires et blanches.
Découpons-le en n rectangles en respectant les cases avec un découpage satisfaisant aux conditions suivantes :
- Chaque rectangle est formé d’autant de cases blanches que de cases noires.
- Il n’y a pas deux rectangles ayant le même nombre de cases blanches.
Dans la suite de l’exercice, pour un découpage répondant aux deux conditions précédentes :
- on note a1, a2, …an , avec a1 < a2 < a3 <…< an, le nombre de cases blanches dans les n rectangles.
- on appelle « décomposition possible » la liste ordonnée (a1, a2, …, an).

Première 30 mars 2010


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Exemple ci-contre : (1, 3, 4) constitue une décomposition possible d’un
damier carré de 4x4 cases.
1. Considérons un damier de dimensions 6 cases en largeur et 7 cases en
longueur.
a. Trouver une décomposition possible en trois rectangles.
b. La liste (1, 3, 6, 11) est-elle une décomposition possible ? Pourquoi ?
c. Déterminer le nombre maximum de rectangles que peut compter une
décomposition possible du damier.
2. Considérons un damier de dimensions 6 cases en largeur et 6 cases en
longueur.

Déterminer toutes les décompositions possibles ayant le nombre maximum de rectangles.


3. Peut-on trouver une décomposition possible en 2011 rectangles pour un damier de dimensions 2010 cases sur 2011
cases ?

17. Nice
http://www.ac-nice.fr/maths/

17-a : Lieux de points


Toutes séries
ABCDEFGH est un cube. On s’intéresse dans cette série de questions au lieu des points I, milieux de M et M’ quand M
et M’ se déplacent sur des zones distinctes.
Pour chacun des exercices proposés, aucune justification n’est demandée, juste le dessin du lieu sur le cube représenté
et la description de ce lieu (par exemple, c’est un carré centré sur…, c’est un cube dont le côté mesure…).
Question 1 : Le point M est confondu avec A, le point M’ Question 2 : Le point M est sur le segment [AE], le point
est sur la face EFGH. Quel est le lieu des points I, milieux M’ est sur le segment [HG]. Quel est le lieu des points I,
du segment [MM’] ? milieux du segment [MM’] ?

Description : Description :

Question 3 : Le point M est sur la face BCGF, le point M’ Question 4 : Le point M est sur le bord de la face ABCD,
est sur la face EFGH. Quel est le lieu des points I, milieux le point M’ est sur le bord de la face EFGH. Quel est le
du segment [MM’] ? lieu des points I, milieux du segment [MM’] ?

Première 31 mars 2010


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Description : Description :

17-b : La marelle
Série S
Question préliminaire : soit p et q entiers naturels non nuls, avec p < q, montrer que q – p et q + p sont de même
parité.
n( n + 1 )
On admettra que pour tout entier n non nul, 1 + 2 + 3 + ... + ( n − 1 ) + n = .
2
1. Une marelle circulaire est formée de 7 cases numérotées de 0 à 6 (voir la figure ci-dessous).

Etape n°1 : Un enfant part de case n°0, avance d’une case, arrive sur la case n°1 et la marque d’une croix,
Etape n°2 : il avance de 2 cases, il arrive alors sur la case n°3 et la marque d’une croix,
Etape n° 3 : il continue en avançant de 3 cases, arrive sur la case n°6 et la marque d’une croix,
Etape n°N : il continue ainsi de tourner en ajoutant une case au nombre de cases de son déplacement précédent et en
marquant la case atteinte.
Il décide de s’arrêter quand toutes les cases sont marquées d’au moins une croix.
La question est : s’arrêtera-t-il ?
a. Sur quelle case se trouve-t-il au bout de 10 étapes ?
b. au bout de 100 étapes ?
c. Pouvez-vous dire s’il peut s’arrêter en ayant marqué toutes les cases de la marelle ?
2. Il recommence avec une marelle à 8 cases numérotées de 0 à 7, s’arrêtera-t-il ?
3. Il tente avec une marelle à 9 cases, qu’en pensez-vous ?
4. On suppose que la marelle a N cases numérotées de 0 à N – 1.
a. Quelle case est atteinte à la 2N – 1 étape ? Que se passe –t-il après la (2N–1)-ième étape ?
b. Montrer que si la marelle a N cases avec N impair, il ne s’arrêtera pas.

Première 32 mars 2010


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5. Soit p et q deux entiers avec 0 < p < q, on appelle ap la p-ième case atteinte à l’étape p et aq la q-ième case atteinte à
l’étape q.
a. Dans quels cas a-t-on ap = aq ?
b. Combien d’étapes sont nécessaires pour aller de ap à aq ?
6. Montrer que si N = 2k avec k entier non nul, et si p et q sont strictement inférieurs à N, on a ap ≠ 0 et ap ≠ aq et
que l’enfant s’arrêtera.
7. Montrer que dans tous les autres cas, l’enfant ne pourra pas s’arrêter en ayant marqué toutes les cases d’une croix.
17-c : Time is money !
Séries autres que S
Dans un pays imaginaire, la monnaie est le liard et il n’y a que des pièces de 3, de 5 et de 7 liards.
Absalon veut y faire des achats. Il a une bourse bien garnie, pleine de pièces de 3, de 5 et 7 liards.
Dans cette première partie, on suppose qu’Absalon va chez un commerçant qui n’a pas un liard en caisse et qu’il ne
peut pas lui rendre la monnaie.
Absalon doit donc donner la somme exacte en pièces de 3, de 5 et de 7 liards.
1. Trouvez toutes les manières possibles de payer exactement 34 liards avec ses pièces.
2. Trouvez toutes les sommes qu’il est possible de payer avec cette même contrainte
3. Ainsi que toutes celles qui sont impossibles à réaliser avec de telles pièces.
Dans cette seconde partie, Absalon va chez un commerçant qui peut lui rendre la monnaie (lui aussi a autant de pièces
que nécessaire et toujours uniquement avec des pièces de 3, de 5 et de 7 liards).
4. Donner trois manières différentes de payer 1 liard.
5. Donner la manière de régler 2010 liards avec un nombre minimal de pièces.

18. Orléans Tours


http://maths.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/spip.php?rubrique40

18-a : Des points à l’intérieur d’un triangle


ABC est un triangle équilatéral dont le côté a pour longueur 8 3 cm.
On fera une figure que l’on complètera au fur et à mesure.
Le point H est le pied de la hauteur issue du point A.
Pour tout point M intérieur au triangle ABC, on considère les points P, Q et R définis comme suit :
* la droite passant par le point M et perpendiculaire au segment [BC] coupe ce segment en P ;
* la droite passant par le point M et perpendiculaire au segment [CA] coupe ce segment en Q ;
* la droite passant par le point M et perpendiculaire au segment [AB] coupe ce segment en R.
Partie I. Une longueur remarquable
1. Calculer la longueur AH.
2. Démontrer que MP + MQ + MR = AH.
Pour cela, on pourra considérer les aires des triangles AMB, BMC et CMA.
Partie II. Un problème d’aire
À tout point M intérieur au triangle ABC, on associe un triplet (x ; y ; z) de nombres appelés « coor-données
triangulaires du point M » et définis de la manière suivante :
x = MP, y =MQ, z = MR,
où MP, MQ et MR représentent les mesures, exprimées en cm, des longueurs respectives des segments [MP], [MQ] et
[MR].
On s’intéresse aux points M dont les trois « coordonnées triangulaires » sont des nombres entiers et tels que l’aire du
quadrilatère ARMQ soit égale au tiers de l’aire du triangle ABC.
1. Démontrer que le point G, centre de gravité du triangle ABC, vérifie les deux conditions précédentes.
2. Dans cette question, M est un point quelconque intérieur au triangle ABC.
Calculer l’aire du quadrilatère ARMQ en fonction des coordonnées triangulaires x, y et z du point M.

Démontrer alors que cette aire est donnée par


6
(
3 2
y + 4 yz + z 2 .)
Première 33 mars 2010
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3. Existe-t-il des points M, intérieurs au triangle ABC, autres que le point G, dont les « coordonnées triangulaires » sont
des nombres entiers et tels que l’aire du quadrilatère ARMQ soit égale au tiers de l’aire du triangle ABC ?
Solution
A. 1. La hauteur d’un triangle équilatéral est
3 3
× côté= × 8 3 = 12 .
2 2
2. La somme des aires des trois triangles vaut l’aire du
triangle :
1 1 1 1
MR × AB + MP × BC + MQ × AC = BC × AH
2 2 2 2
d’où en simplifiant par AB=BC=AC le résultat.
1
B. 1. Pour G, MR=MP=MQ donc MR = AH = 4 et
3
G(4 ; 4 ; 4). De plus l’aire de ARMQ est bien 1/3 de
l’aire du triangle.
2. aire(ARMQ)=aire(ARM)+aire(AMQ), soit

18-b : Des entiers consécutifs


Les entiers 3, 4 et 5 sont dits consécutifs car 4 = 3 + 1 et 5 = 4 + 1, autrement dit, on passe de l'un à l'autre en
ajoutant 1.
1. On remarque que : 32 + 42 = 52 .
Existe-t-il trois autres entiers positifs consécutifs tels que la somme des carrés des deux premiers soit égale au carré du
troisième ?
2. a. Trouver quatre entiers positifs consécutifs tels que la somme des cubes des trois premiers soit égale au cube du
quatrième.
b. Le problème a-t-il d'autres solutions ? Pour répondre à cette question, on pourra s’aider de l’étude de la fonction f
définie par f ( x ) = x3 + ( x + 1 ) + ( x + 2 ) + ( x + 3 ) .
3 3 3

3. On se propose de démontrer que l'on ne peut pas trouver cinq entiers positifs consécutifs a, b, c, d et e tels que : a4 +
b4 + c4 + d4 = e4.
a. On suppose que a est un entier impair. En recourant à des propriétés de parité, montrer que l’on ne peut pas avoir
l’égalité
a4 + (a + 1)4 + (a + 2)4 + (a + 3)4 = (a + 4)4.
b. On suppose que a est un entier pair. Démontrer que, dans ce cas également, on ne peut pas avoir l’égalité a4 + (a
+ 1)4 + (a + 2)4 + (a + 3)4 = (a + 4)4.
Pour cela, on pourra s’intéresser au chiffre des unités de l’écriture décimale de l’entier a.

19. Paris
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/d_5402/disciplines-maths-portail

19-a : Une fonction


On considère la fonction f définie dans R par

f(x) = (x + 1) − 2(x + 2) + 3(x + 3) − 4(x + 4)+…+ 2009(x + 2009) − 2010(x + 2010)


1. Résoudre dans R, l'équation f(x) = 0.

2. Montrer que, pour tout entier relatif impair k, f(k) est un entier multiple de 2010.
Existe-t-il un entier k pour lequel f(k) = 2010 ?
19-b : Octogone
Un octogone convexe A1 A2 A3 … A8 est inscrit dans un cercle de rayon non nul.
A1 A3 A5 A7 est un carré d'aire égale à 5 ; A2 A4 A6 A8 est un rectangle d'aire égale à 4.
Déterminer, en justifiant, l'aire maximale de l'octogone.
Première 34 mars 2010
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20. Poitiers
http://ww2.ac-poitiers.fr/math/spip.php?rubrique26

20-a : La Fiac
La Foire Internationale de l'Automate Cellulaire se compose de plusieurs bâtiments polygonaux. À chaque sommet de
ces polygones, il y a un poste de garde. Chaque soir un poste de garde peut être occupé, ou non, par un gardien. La
première nuit, le Directeur de la FIAC décide quels postes vont être occupés. Puis la répartition des gardiens se fait ainsi
:
- Si lors de la nuit n, les deux sommets adjacents à un poste étaient tous deux vacants, ou tous deux occupés, alors ce
poste sera occupé lors de la nuit suivante n + 1.
- Si, au contraire, lors de la nuit n, les deux sommets adjacents à un poste étaient l'un occupé et l'autre non, alors ce
poste ne sera pas occupé lors de la nuit n + 1.
Exemple : Le bâtiment A est un pentagone. On convient de noter G les postes occupés par un gardien et V les postes vacants.

Le directeur décide de la position suivante : Nuit 1

La nuit suivante on obtient la configuration : Nuit 2

1. Déterminer les configurations obtenues dans le bâtiment A pour les nuits 3, 4, 5 et pour la nuit 10.
2. Dans le bâtiment B qui compte 2010 sommets, le directeur place un seul gardien pour la nuit 1 (les 2009 autres
postes étant donc vacants). Combien seront-ils pour la nuit 8 ? pour la nuit 99 ?
3. Dans le bâtiment C, superbe octogone (huit sommets), le directeur constate avec affolement lors de la nuit 3 qu'il
n'y a plus aucun gardien ! Combien en avait-il pourtant postés lors de la nuit 1 ?
4. Le bâtiment D est un heptagone (sept sommets). Le directeur a choisi une disposition des gardes pour la nuit 1. Lors
de la nuit 2, les gardes du bâtiment D sont-ils en nombre pair ?
5. Dans le bâtiment E (neuf sommets), le directeur constate après une semaine que la disposition lors de la nuit 8 est
rigoureusement identique à celle choisie lors de la nuit 1, et que l'un des postes de garde n'a jamais été occupé durant
cette période. Combien de gardiens le directeur avait-il postés lors de la nuit 1 ?
20-b : Des suites de Fibonacci
A traiter par les candidats de la série S
Les dix nombres 1-1-2-3-5-8-13-21-34-55 sont le début de la célèbre suite de Fibonacci, associée à la reproduction des
lapins, dont chaque terme s’obtient à partir du troisième en ajoutant les deux termes qui le précédent.
On nomme aussi suite de Fibonacci toute succession de termes dont les deux premiers sont choisis arbitrairement, et
dont les suivants sont calculés sur le principe que le terme numéro (n + 2) est égal à la somme des deux termes
précédents : ceux de numéros (n + 1) et n, ceci pour tout n entier strictement positif.
1. Continuez à écrire les termes de la célèbre suite de Fibonacci qui suivent les dix premiers donnés, et arrêtez-vous dès
que vous dépassez 2010.
2. a. Dans une autre suite de Fibonacci les deux premiers termes ont pour valeurs a et b dans cet ordre. Écrire les termes
suivants de cette suite, en fonction de a et b, du numéro 3 jusqu’au numéro 10.
Première 35 mars 2010
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b. Calculez en fonction de a et b la somme des dix premiers termes.
c. Comparez cette somme et la valeur du septième terme.
d. Vous observez les 10 premiers termes d’une suite de Fibonacci, vous vous rappelez juste que le quatrième à partir de
la fin vaut 123, pouvez-vous donner la somme des 10 termes ?
3. a. Vous participez à un jeu de marelle constituée de 10 cases numérotées de 1 à 10.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Il s’agit à partir de la case 1 de sauter jusqu’à la case 10. Vous avez le droit de sauter d’une case à la suivante, ou bien de
sauter par dessus une case pour se trouver une case plus loin.
Combien y a-t-il de possibilités différentes d’arriver sur la case 10 ?
b. On dispose d’autant de cubes de même taille rouges ou bleus qu’on veut. On bâtit des tours de base un cube et de 10
étages de haut, en respectant la condition qu’il n’y ait jamais deux étages rouges successifs. Combien peut-on faire de
tours colorées différentes ?
4. Tout entier qui ne figure pas dans la célèbre suite de Fibonacci peut être décomposé en somme de plusieurs termes
distincts de cette suite, même si on oblige que deux de ces nombres ne doivent pas être consécutifs dans la suite
d’origine.
a. Vérifiez cela par écrit pour tous les nombres concernés inférieurs à 34 et vérifiez aussi qu’avec toutes les contraintes
la décomposition est unique (c’est à dire se fait d’une seule façon).
b. Ecrivez maintenant la décomposition du nombre 2010 en somme de termes de la célèbre suite de Fibonacci.
c. Dans la décomposition de chaque nombre il y a une plus petite composante (le plus petit nombre utilisé).
Considérez les plus petites composantes possibles rencontrées dans les décompositions des nombres inférieurs à 34,
rangez-les en ordre croissant. Pour chaque plus petite composante, choisir le nombre le plus petit inférieur à 34 qui
l’utilise, et écrire la liste en ordre croissant des nombres obtenus : que remarquez-vous ?
5. Le tableau ci-dessous est un carré magique : la somme de chaque ligne, de chaque colonne, de chaque grande
diagonale est le même nombre : 15.

8 1 6

3 5 7

4 9 2
a. Construisez le tableau de 9 cases qu’on obtient en remplaçant chaque nombre actuel par la valeur du terme ayant ce
numéro dans la célèbre suite de Fibonacci.
Calculez les produits des trois nombres de chaque ligne, de chaque colonne.
Calculez la somme des produits obtenus sur chaque ligne et comparez-la avec la somme des produits obtenus sur
chaque colonne.
b. Pour comprendre ce que vous venez de remarquer sur l’exemple chiffré, reprenez les questions du 5. a. avec les neuf
termes littéraux d’une suite de Fibonnaci qui commence par a, b, … et concluez.
20-c : À bicyclette (c)
Les candidats des séries L, ES, STI, STL, STG, ST2S ont le choix de traiter l’exercice 4 de la série S ou bien l’exercice suivant.
Parti à 9 h ce matin, Yves a décidé de faire à vélo l’aller et retour jusqu’au sommet du rocher de la Vierge. Sur la
première partie du trajet la montée est légère et il a pu rouler à 18 km/h.
Sur la seconde partie, la pente s’accentue et sa vitesse est tombée à 15 km/h.
Le point de vue atteint, il a contemplé le superbe paysage pendant un quart d’heure puis a fait demi-tour.
Il est redescendu à 30 km/h tout d’abord puis a terminé à 22,5 km/h sur la partie la moins inclinée du parcours. Sa
randonnée s’est achevée à 11 h 30 min.
1. Quelle distance au total Yves a-t-il donc parcouru ce matin ?
2. Dans quel créneau horaire a-t-il pu atteindre le sommet ? Donner une interprétation graphique de votre réponse.
Solution
1. On se rappelle que d = vt .

Première 36 mars 2010


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La durée totale du trajet est 2,5 h dont on enlève 0,25 h pour l’arrêt, soit 2,25 h. Il a parcouru d1, la première partie du
d d
trajet, une fois à 18 km/h, t1 = 1 , l’autre fois à 22,5 km/h t '1 = 1 ; pareil pour l’autre partie de longueur d2 :
18 22,5
d d d d d d
t2 = 2 et t '2 = 2 ; on a donc t1 + t '1 + t2 + t '2 = 1 + 1 + 2 + 2 = 2,25 , soit
15 30 18 22,5 15 30

 1 1   1 1 
d1  +  + d2  +  = 2,25 . C’est gênant car on a deux inconnues… et une seule équation, il doit y avoir une
 18 22,5   15 30 
astuce…
d1 d d d d 2d d d 4,5 d1 4,5 d2 1
Regardons + 1 + 2+ 2 = 1+ 1+ 2+ 2 = + = ( d1 + d2 ) , ouf ! et donc d1 + d2 = 22,5 ; il a
18 22,5 15 30 18 45 15 30 45 45 10
parcouru 2 × 22,5=45 km.
2. Supposons que la partie d2 soit nulle, il aurait fait 22,5 km à 18 km/h, soit 1,25 h, c’est le temps minimum… Si c’est
la partie d1 qui est nulle, il mettrait 22,5/15=1,5 h, c’est le temps maxi ! Il a atteint le sommet forcément entre 10 h 15
et 10 h 30… C’est beau la science.

21. Reims
http://www.ac-reims.fr/editice/index.php?option=com_k2&view=item&layout=item&id=507&Itemid=602

21-a : Passe-temps pour un portable…(autre que S)


Paloma joue avec la fonction calculatrice de son téléphone portable.
Elle a remarqué qu’en effectuant des divisions, elle obtient en général des résultats avec des groupes de chiffres qui se
répètent.
1. Elle effectue la division de 4 par 9, puis de 4 par 99 et de 4 par 999. Elle remarque des particularités et tape une
division qui lui donne pour résultat 0,000300030003…
Quelle division a-t-elle pu effectuer ?
2. Tandis qu’elle essaye des divisions à trois chiffres, elle obtient le résultat 0,437437437..., mais, interrompue par un
coup de fil, elle ne souvient plus de la division qu’elle a effectuée.
Quels sont les deux nombres qu’elle avait tapés ?
3. En essayant ensuite avec des divisions de quatre chiffres par trois chiffres elle tombe sur 3,023232323... et est de
nouveau interrompue par un coup de fil. Quelle division avait-elle effectué cette fois-ci ?
4. En généralisant, peut-on dire que tout nombre ayant une écriture décimale périodique à partir d’un certain rang est
un nombre rationnel ? (Rappel : On appelle nombre rationnel, un nombre qui peut s’écrire comme le quotient de deux nombres
entiers.)
5. On souhaite étudier la réciproque de l'affirmation précédente : justifier soigneusement que l'écriture décimale d'un
nombre rationnel est périodique.
21-b : Point de rencontre (série S)
Deux amis parcourent en sens inverse le bord d'un champ triangulaire ABM. Ils partent du milieu S de [AB] et
marchent à la même vitesse. Le côté AM étant plus long que le côté MB, ils se croisent en un point de AM.
Ils voudraient déterminer la position de ce point en utilisant leur boussole (qui leur permet de repérer une direction, et
de mesurer l'angle entre deux directions).
Ils décident de recourir à un moteur de recherche sur Internet en utilisant les mots clés suivants : triangle, milieu, côté,
partage, périmètre, parallèle.
1. Expliquer ce choix des mots clés.
 , partie d'un cercle de centre O, et M un point
Ils obtiennent la figure suivante, dans laquelle I est le milieu d’un arc AB
 > MB
de cet arc avec AM  . S est le milieu de la corde [AB] et N le pied de la perpendiculaire à (AM) issue de I. Cette
perpendiculaire recoupe le cercle en K et la droite (KB) coupe la droite (AM) en B’.

Première 37 mars 2010


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Il est affirmé que :
.
a. (MJ) est bissectrice de AMB
b. JK = MB et (MJ) est parallèle à (KB).
c. JMB’K est un parallélogramme et MB = MB’.
d. Le triangle AB’K est isocèle et N est le milieu du segment [AB’].
e. Les droites (SN) et (MJ) sont parallèles.
2. Expliquer comment ce résultat fournit aux deux amis la solution à leur problème.
3. N'accordant qu'une confiance limitée à la réponse obtenue sur Internet, ils décident de démontrer les affirmations
précédentes. Faites de même…
21-c : Un quadrilatère particulier (tous)
On considère un quadrilatère formé de deux triangles
rectangles, comme sur la figure ci-contre.
La longueur a de deux des côtés est un nombre entier.
On voudrait savoir comment choisir a pour que la
longueur b soit aussi un entier.
1. Donner l'équation (E) vérifiée par a et b.
2. Quels sont les couples (a, b) d'entiers strictement
positifs solutions de (E) pour a compris entre 1 et 12 ?
3. On suppose que (a0, b0) est une solution de (E) et on se
demande s'il est possible d'en construire une « plus
grande », c'est à dire une solution (a, b), avec a > a0 et
b >b0.
a. Montrer que si (a, b) est une solution de (E), alors
nécessairement b est impair et a est pair.
b. On peut donc chercher une solution sous la forme
a = a0 + 2 p , b = b0 + 2q , où p et q sont des entiers
strictement positifs.
Trouver en fonction de a0 et b0 un couple (p, q) tel que (a0+2p, b0+2q) soit une solution.
c. Peut-on trouver des valeurs de a comprises entre 350 et 750 pour lesquelles le nombre b correspondant soit entier ?

Première 38 mars 2010


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22. Rennes
http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/16941

22-a : Jack et le haricot magique (c)


Pour tous les candidats
Jack a planté un haricot magique, qui mesure déjà dix mètres de haut lorsqu’il décide de l’escalader. Jack est un
lilliputien, qui n’est capable de grimper que d’un mètre par jour : il voudrait parvenir tout en haut de ce haricot
magique mais, chaque nuit, pendant que Jack dort sur une feuille, le haricot pousse et sa tige s’allonge uniformément
de 3 m. Pendant son sommeil, Jack s'éloigne ainsi à la fois du sol et du sommet de la plante !
L'objectif de cet exercice est de déterminer si Jack pourra atteindre son but.
1. Justifier que, au coucher du 2ème jour, il lui reste 10,70 m à escalader.
2. Compléter le tableau suivant avec des valeurs approchées au centième :
Jour Hauteur du Hauteur restant à Hauteur restant à
haricot escalader au réveil escalader au coucher
1 10 10 9
2 13 11,70 10,70
3
4

3. Jack atteindra-t-il le sommet du haricot magique ? Si oui, quel jour ? Pour répondre à cette question, on pourra
utiliser la calculatrice après avoir précisé les relations existant entre les différentes grandeurs en jeu dans le tableau
précédent.
Solution
1. Au début du 2ème jour le haricot mesure 13 m, Jack a monté 1 m la veille, cette hauteur s’est allongée de 3/10 = 0,3
m, Jack est alors à la hauteur 1,3, il lui reste 13 – 1,3 = 11,70 m à escalader ; il grimpe alors d’1 m, ce qui fait bien 10,7
m.
2. Voici ce qu’on peut rentrer dans le tableur et recopier vers le bas :
A B C D D
Jour Hauteur du Coefficient Hauteur restant à Hauteur restant à escalader au
haricot d’allongement escalader au réveil coucher
1 10 =1+3/B1 10 =D1–1
=A1+1 =B1+3 =1+3/B2 =C1*D1 =D2–1

55 172 1,0174419 0,37 -0,63


56 175 1,0171429 -0,64 -1,64

3. Jack atteint donc le sommet du haricot magique le 55ème jour.


22-b : Les écailles de poisson (c)
Série S uniquement. Les considérations géométriques sous-jacentes aux calculs réalisés devront être justifiées.
Questions préliminaires
1. Exprimer l’aire d’un triangle équilatéral en fonction de
la longueur de son côté.
2. Exprimer l’aire d’un secteur circulaire (figure ci-contre)
en fonction de son rayon R et de l’angle au centre α .

Problème
Sur le dos du poisson mâle « piscis geometricus », les écailles sont des cercles de même rayon R, disposés les uns au-dessus
des autres.

Première 39 mars 2010


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1. On a relevé sur le poisson la configuration d’écailles reproduite sur la figure ci-dessous : les centres des cercles sont
alignés et espacés d’une distance égale à R. Déterminer la surface apparente d’une écaille hachurée.

2. Sur le dos du poisson, des écailles situées de part et d’autre de l’arête dorsale laissent apparaître des écailles dorsales
en forme de « losanges curvilignes ». Déterminer la surface d’une écaille dorsale représentée sur la figure ci-dessous.

3. Sur les flancs du poisson les écailles sont des cercles de même rayon R, dont les centres sont équidistants les uns des
autres, formant un réseau de triangles équilatéraux de côté R. Sur toute la surface de la peau du poisson, les écailles se
chevauchent comme indiqué sur la figure suivante. Déterminer la surface apparente d’une écaille.

4. Sur le poisson femelle « piscis geometricus femina », les écailles sont plus resserrées.
La configuration d’écailles reproduite sur la figure ci-dessous montre les cercles de rayon R, dont les centres sont
alignés et espacés les uns des autres d’une distance égale à 2R/3. Déterminer la surface apparente d’une écaille.

Solution
Questions préliminaires
Première 40 mars 2010
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1  3 3 2
1. L’aire d’un triangle équilatéral de côté a est × a ×a = a .
2  2  4

1 2
2. L’aire d’un secteur circulaire de rayon R d’angle au centre α (en radians) est αR .
2
Problème

 a pour aire 1 π a2 , le triangle OAC a pour aire


1. Le secteur angulaire OBC
3 2
a , le petit arc 
AC a pour aire
26 4
1π 2 3 2 1 π 3 2 3 2 π 3 2
a − a . Bref, l’aire cherchée est π a2 − 2  a2 − a − a = + a .
23 4 2  6 4  4  6 4 

2. L’aire d’une demi-« sous-écaille » est l’aire du carré OADB moins deux fois le
 moins le triangle OAC, soit
secteur angulaire OBC

 1π 2  3 2  π 3 2
a2 − 2  a − a =  1− − a ,
 26  4  6 4 
et l’aire complète, deux fois ça.

3. Les deux petits arcs gris on la même aire que les deux petits arcs 
ACC '

et AA ' C , l’aire cherchée est celle des deux triangles équilatéraux, soit
3 2 3 2
2× a = a .
4 2


4. Aire partie sombre AA’C= aire OA ' C –aire triangle OAC.

Aire cherchée = aire 


ADC – aire AA’C.
4 2
a − a2 − a2
(
 =9
Al –Kashi : cos OCA )
−2 × a × a
7
= ,
9

soit
1
OCA ≈ 0,34 rad et  ≈ π −  π − 0,34  ≈ 1,91
DAC d’où
 
2  2 
1 1  0,33 a2
aire ( OAC ) ≈  a  ( a sin ( 0,34 ) ) = ;
2 3  6
1  1 π 2 0,33 2 
Aire cherchée = 1,91a2 −  a − a  = 0,66 a .
2
2 23 6 

22-c : La régate (c)


Séries autres que S

Première 41 mars 2010


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Partie 1Six jeunes champions ont concouru à une régate de planche à voile : Arthur, Béatrice, Caroline, Diego, Erwan
et Fabrice. Un journaliste sportif a rapporté les informations suivantes :
* Arthur, qui était arrivé troisième l'an dernier, a amélioré son classement.
* Béatrice n'est arrivée ni deuxième, ni troisième.
* Diego n'est pas arrivé dernier.
* Erwan est arrivé dans les quatre premiers.
* Fabrice a précédé Caroline de trois places.
* Le véliplanchiste arrivé en quatrième position n'est ni Béatrice, ni Arthur.
* Arthur, qui était parti en tête, a été ralenti par un sac en plastique qui s’est accroché à la dérive de sa planche à
voile. Mais, tout comme Fabrice et Béatrice, il est arrivé avant Caroline et Diego.
Quel est le classement de cette régate ? (Il n'y a pas d'ex æquo).
Partie 2
Les informations du journaliste ont été mal retranscrites à l’impression. La dernière information n’est pas passée, et
voici ce qu’ont appris les lecteurs du journal :
* Arthur, qui était arrivé troisième l'an dernier, a amélioré son classement.
* Béatrice n'est arrivée ni deuxième, ni troisième.
* Diego n'est pas arrivé dernier.
* Erwan est arrivé dans les quatre premiers.
* Fabrice a battu Caroline de trois places.
* Le véliplanchiste arrivé en quatrième position n'est ni Béatrice, ni Arthur.
Les lecteurs ne sont pas tous d’accord quant au classement de la course… Combien y a-t-il de possibilités de
classement, au regard de ces seules informations ? Quels sont les classements possibles ?
Solution
Partie 1
Faisons un tableau et barrons toutes les cases interdites (la lettre indique l’information utilisée) :
Arthur Béatrice Caroline Diego Erwan Fabrice
1 1 e f
2 2 b e f
3 a b e f 3
4 a f 4 e
5 a f 5 d e
6 a f 6 c d e
Il est obligatoire que Béatrice gagne, d’où le classement ci dessus.
Partie 2
Refaisons un tableau et barrons toutes les cases interdites :
Arthur Béatrice Caroline Diego Erwan Fabrice
1 ? e
2 b e
3 a b e
4 a f e
5 a d e
6 a c d e

Si Béatrice gagne c’est comme avant.


Sinon on a les possibilités suivantes (on place dans l’ordre A, B, C, F puis D et E), soit au total 11 classements possibles
(je ne suis pas d’accord avec le corrigé officiel).
1 2 3 4 5 6
A F D E B C
A F E D B C

Première 42 mars 2010


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A D F E B C
A E F D B C
A F E/D C B D/E
A E/D F C B D/E
A F D E C B
A F E D C B
A D F E C B
A E F D C B
A F D C E B
A E F C D B
F A E C D B

23. Rouen
http://maths.spip.ac-rouen.fr/spip.php?rubrique86

23-a : Lancers et plantations (S)


On a tracé ci-dessous la courbe représentative, dans un repère orthonormal d'unité 1 cm, de la fonction définie par
1
f ( x ) = x2 , pour tout x réel.
4
La lecture d'informations sur ce graphique pourra être utile dans la suite de ce problème.

Soit (E) l'équation x2 + bx + c = 0 .


1 2
1. Montrer que l'équation (E) admet deux solutions distinctes si, et seulement si, c < b .
4
Décrire, dans ce cas, la position du point M de coordonnées (b ; c) par rapport à la courbe de la fonction f tracée dans le
repère ci-dessus.
2. Dans une urne contenant 11 boules indiscernables au toucher, numérotées de –5 à +5, on tire au hasard une boule
dont on note le numéro que l'on remet dans l'urne puis on tire une seconde boule dont on note également le numéro.

Première 43 mars 2010


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b prend comme valeur le numéro porté par la première boule et c prend comme valeur celle de la deuxième boule de
façon à constituer les coefficients de l'équation (E).
Soit A l'événement « l’équation (E) possède deux solutions distinctes » et B l'événement « l'équation (E) possède une
unique solution ».
Déterminer, à l'aide du graphique ci-dessus, P(A) et P(B).
3. On suppose désormais que les coefficients b et c de l'équation (E) sont des nombres réels obtenus aléatoirement dans
l'intervalle [–5 ; +5].
a. Encadrer l'aire du domaine colorié sur le repère ci-dessus entre deux entiers.
On considèrera dans la suite comme valeur approchée de cette aire la moyenne de ces deux entiers.
b. Évaluer P(A) et P(B) dans le cadre de cette expérience.
c. Un jardinier a décoré de fleurs un terrain de forme carrée (comme ABCD ci-dessous) contenant une partie
parabolique correspondant à la partie colorée de la figure ci-dessus.
Il a planté des centaines de fleurs uniformément sur ce terrain carré. Donner un moyen au jardinier de retrouver l'aire
de la surface colorée.

23-b : Cartes de Janus (S)


Dans un jeu de 32 cartes, il y a quatre couleurs : trèfle, carreau, coeur et pique. Ces couleurs vont par deux : on dit que
• coeur et pique se ressemblent ;
• carreau et trèfle se ressemblent ;
• carreau et pique sont complémentaires ;
• coeur et trèfle sont complémentaires.
Dans chacune de ces couleurs, il y a 8 hauteurs de carte, qui sont dans l’ordre croissant 7, 8, 9, 10, V, D, R, A(A signifie
as).
Les hauteurs complémentaires sont
• la première et la dernière
• la deuxième et l’avant dernière
• etc.
On décide de fabriquer un nouveau jeu de 32 cartes, toutes différentes, en collant dos à dos, deux jeux de 32 cartes des
deux façons suivantes :
Première 44 mars 2010
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• La première façon est de coller deux cartes de même hauteur avec des couleurs qui se ressemblent (mais pas
identiques), on appelle ces cartes ci les cartes parallèles. Par exemple, une face 7♥et une face 7♠. On note
cette carte 7♥/7♠.
• La deuxième façon est de coller deux cartes de hauteurs complémentaires avec des couleurs
complémentaires, on appelle ces cartes là les cartes complémentaires. Par exemple, une face 7♥et une face
A♣. On note cette carte 7♥/A♣.
Le jeu de cartes ainsi fabriqué s’appelle le jeu de Janus, il a été inventé en 1988 par Roland Yéléhada.
1. Enumérer toutes les cartes de Janus.
Le jeu des mariages consiste à former des paires de cartes rigoureusement identiques (hauteur et couleur).
On étale les 32 cartes de Janus sur la table. Chaque joueur prend à tour de rôle une paire parfaite, par exemple deux
valets de coeur, tant que c’est possible. Quand il n’y en a plus, le joueur retourne une seule carte :
• s’il a créé une paire parfaite, il la prend puis c’est au tour du joueur suivant,
• s’il n’a créé aucune paire parfaite, il ne prend rien, laisse la carte retournée et c’est au tour du joueur suivant.
Les cartes retirées ne sont pas retournées pour qu’on ne voie pas ce qu’il y a au dos.
Le joueur qui gagne est celui qui a retiré le plus de paires parfaites.
On joue pour le moment avec 4 cartes de Janus : 7♥/7♠, 7♥/A♣, A♦/A♣, A♦/7♠.
Maud joue contre son Papy. C’est toujours elle qui commence la partie.
2. Y a-t-il une partie dans laquelle Maud ne ramasse pas une paire parfaite au premier tour ?
On joue maintenant avec toutes les 32 cartes. Maud joue en second et c'est à elle de jouer. Il y a un roi de carreau
visible, elle cherche le deuxième roi de carreau.
3. Est-il obligatoire que le deuxième roi de carreau se trouve encore sur la table ?
4. Quelle(s) carte(s) peut-elle retourner pour le trouver s’il est encore là ? Sur quelle(s) autre(s) carte(s) risque-t-elle de
tomber ?
23-c : Cubes et carrés (autres séries que S, c)
1. a. Montrer que 13 + 23 = ( 1 + 2 ) .
2

On appelle cette égalité E2.


b. Expliquer pourquoi le dessin ci-contre permet de
justifier cette égalité.

2. a. Montrer que 13 + 23 + 33 = ( 1 + 2 + 3 ) .
2

On appelle cette égalité E3.


b. Expliquer pourquoi le dessin ci-contre permet de
justifier cette égalité.

3. Quels dessins pourraient justifier les égalités :


13 + 23 + 33 + 43 = ( 1 + 2 + 3 + 4 ) et 13 + 23 + 33 + 43 + 53 = ( 1 + 2 + 3 + 4 + 5 ) ?
2 2

Solution
1. Carré de coté 3 :

Première 45 mars 2010


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1 × 12 = 13 plus 2 × 22 = 23 (les 2 moins 1 (compté 2 fois) plus 1 (pour finir le carré
carrés gris de côté 2) de côté 3).

2. Même chose que précédemment plus 3 × 32 = 33 , ce qui donne un carré de côté 6.


3. En général …

23-d : QCM (autres que S)


Un QCM de mathématiques est composé de 5 questions. Pour chaque question, une bonne réponse rapporte 4 points,
une réponse fausse retire 2 points et une absence de réponse ne rapporte ni n’enlève aucun point.
Si le total des points est négatif, la note finale attribuée au QCM est 0.
A l’issue de ce QCM, quatre candidats, Alex, Benjamin, Camille et Delphine ont obtenu la note 0.
Déterminer, pour chacun de ces candidats, le nombre de réponses fausses et le nombre de bonnes réponses sachant
que :
* Chacun a rendu un QCM différent de celui de ses trois autres camarades.
* Alex a eu autant de bonnes réponses que d’absence de réponse.
* Très joueur, Benjamin ne s’est jamais abstenu de répondre.
* Camille et Delphine ont répondu correctement aux mêmes nombres de questions.
* Alex s’est abstenu autant de fois que Delphine qui s’est montrée plus audacieuse que Camille.
Correction
Les différentes possibilités de réponses sont décrites dans le tableau ci-dessous
nombre de
réponses nombre de bonnes note
fausses nombre d'abstention réponses note réelle finale
5 0 0 -10 0
4 1 0 -8 0
4 0 1 -4 0
3 2 0 -6 0
3 1 1 -2 0
Première 46 mars 2010
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3 0 2 2 2
2 3 0 -4 0
2 2 1 0 0
2 1 2 4 4
2 0 3 8 8
1 4 0 -2 0
1 3 1 2 2
1 2 2 6 6
1 1 3 10 10
1 0 4 14 14
0 5 0 0 0
0 4 1 4 4
0 3 2 8 8
0 2 3 12 12
0 1 4 16 16
0 0 5 20 20
Pour chaque QCM, soit (x, y, z) dans lequel x désigne le nombre de réponses fausses, y le nombre
d’abstentions et z le nombre de bonnes réponses.
Pour Alex, les différentes combinaisons possibles sont : (5, 0, 0) ; (3, 1, 1).
Pour Benjamin, les différentes combinaisons possibles sont : (5, 0, 0) ; (4, 0, 1).
Pour Camille et Delphine, les combinaisons possibles sont : (5, 0, 0) ; (4, 1, 0) ; (3, 2, 0) ; (2, 3, 0) ; (1, 4, 0)
ou bien : (4, 0, 1) ; (3, 1, 1). Cette dernière solution est impossible car sinon Alex et Benjamin auraient tous
les deux 5 réponses fausses sur les 5 et donc auraient le même QCM.
Alex s’étant abstenu autant de fois que Delphine, c’est à dire 1 fois, Alex a pour combinaison (3, 1, 1) et
Delphine a pour combinaison (4, 1, 0).
Delphine s’est montrée plus audacieuse que Camille, donc elle s’est moins abstenue. Camille a pour
combinaison (5, 0, 0) ; il reste alors pour Benjamin la combinaison (4, 0, 1).

24. Strasbourg
http://irem.u-strasbg.fr/php/index.php?frame=.%2Fcompet%2Fsujets.php&m0=comp&m1=oly&m2=suj&categ=olymp

24-a : Les chemins sur le cône


Série S
On dispose d’un cône de sommet S de base circulaire de rayon 1 et de hauteur h donnée.
On place deux points A et B diamétralement opposés sur la base de ce cône.
Pour aller de A à B, trois chemins sont possibles :
- le chemin 1 contourne la base
- le chemin 2 monte de A vers S en ligne droite, s’arrête à l’altitude x, contourne le cône en restant à l’altitude x puis
redescend en ligne droite pour atteindre B.
- le chemin 3 va de A à S puis de S à B en ligne droite.

Première 47 mars 2010


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1. Si h = 2 et x = 1, lequel des trois chemins est le plus court ?
2. Si h = 2, quel est le chemin de type 2 le plus court ?
3. Dans le cas général, quel est le chemin le plus court ?
24-b : Les chiffres
Série S
On écrit tous les nombres de 1 à 2010 les uns à la suite des autres. On note N l’entier ainsi obtenu :
N=1234…20092010.
1. Combien N a-t-il de chiffres ?
2. Quel est le 2010ième chiffre de N ?
3. Combien y-a-t-il de 0 dans l'écriture de N ?
4. N est-il divisible par 3 ?
24-c : Le baccalauréat (c)
Autres séries que S
L’an dernier, à Olympialand, 90 % des élèves de première ont eu la moyenne à l’épreuve écrite du baccalauréat de
français. Parmi les candidats, 95 % des filles et 78 % de garçons ont eu la moyenne. Par ailleurs, le nombre de filles est
compris entre 1100 et 1300. On sait en outre que les pourcentages n’ont pas été arrondis.
Combien étaient-ils à passer cette épreuve ?
Solution
On appelle N le nombre de candidats, F le nombre de filles, G le nombre de garçons : N = F + G .
Ont eu la moyenne : 0,9N en général et 0,95F ainsi que 0,78G : on a 0,9 N = 0,95 F + 0,78G ; enfin 1100 ≤ F ≤ 1300 . On
remplace N dans 0,9 N = 0,95 F + 0,78G :
0,9 ( F + G ) = 0,95 F + 0,78G ⇔ 0,9 F + 0,9G = 0,95 F + 0,78G ⇔ 0,12G = 0,05 F ⇔ 12G = 5 F .
G doit être un multiple de 5 et F un multiple de 12 : écrivons toutes les possibilités pour F et G : le premier multiple de
12 après 1100 est 1104 :
F 5F (=12G) G = 5F/12 N=F+G
1104 5520 460 1564
1116 5580 465 1581
1128 5640 470 1598
1140 5700 475 1615
1152 5760 480 1632
1164 5820 485 1649
1176 5880 490 1666
1188 5940 495 1683
1200 6000 500 1700
1212 6060 505 1717
1224 6120 510 1734
1236 6180 515 1751
Première 48 mars 2010
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1248 6240 520 1768
1260 6300 525 1785
1272 6360 530 1802
1284 6420 535 1819
1296 6480 540 1836
24-d : Les permutations de chiffres
Autres séries que S
Charles dit à Jean-Marc : « Je prends le nombre 370.
Je permute les chiffres de toutes les manières possibles et j’obtiens : 370, 307, 073, 037, 730 et 703.
Je calcule leur moyenne, le résultat vaut 370 c'est-à-dire le nombre de départ.
Peux-tu me donner tous les autres nombres à 3 chiffres distincts vérifiant aussi cette propriété ? »
1. Pouvez-vous aider Jean-Marc à trouver ceux dont un des trois chiffres est 4?
2. Pouvez-vous aider Jean-Marc à les trouver tous?

25. Toulouse
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/math/viedesmaths/olympiades/

25-a : Au ski …
Séries autres que la série S
Bien assis sur l’une des 100 banquettes du télésiège, se reposant skis aux pieds pendant que celui-ci le remonte en haut
des pistes, Ludovic observe les numéros des banquettes qu’il croise.
Les 100 banquettes sont successivement numérotées de 1 à 100, et Ludovic dans sa montée croise les 99 banquettes
autres que la sienne.
1. Lors de sa première montée, il croise au moins 90 banquettes qui ont un numéro strictement inférieur au numéro de
sa banquette. Il remarque de plus que le numéro de sa banquette est le triple du jour d’anniversaire de sa meilleure
amie. Quel est le numéro de la banquette de Ludovic ?
2. Lors de sa deuxième montée, alors qu’il observe les numéros des banquettes qu’il croise, il s’aperçoit que le numéro
de sa banquette est le produit des numéros des trois dernières banquettes qu’il vient de croiser. Par ailleurs, il note que
la banquette qui le précède et celle qui le suit portent des numéros qui sont des nombres premiers. Quel peut être le
numéro de sa banquette ?
3. Lors d’une dernière montée, Ludovic observe encore les banquettes qu’il croise … A l’arrivée, il peut dire que sept des
banquettes croisées avaient un numéro divisant celui de sa banquette personnelle, mais que le numéro de sa banquette
ne divisait que les numéros de trois des banquettes croisées. Quel est le numéro de la banquette de Ludovic ?
Note : Un nombre premier est un nombre entier strictement supérieur à 1 et sans autre diviseur que le nombre 1 et lui-
même.
25-b : Friends
Séries autres que la série S
Imaginons un groupe de 7 amis étudiants : Rachel, Monica, Ross, Chandler, Janice, Joe et Phoebe.
Ils habitent New-York et projettent de louer deux voitures pour aller passer des vacances en Floride.
Chaque voiture peut transporter au maximum quatre personnes, chauffeur compris.
Toutefois, passer ensemble les 18 heures que dure le trajet peut s'avérer problématique si les occupants de chaque
voiture ne sont pas soigneusement choisis.
En effet, il faut savoir que :
(1) : Rachel et Ross viennent de rompre ; il ne serait donc pas judicieux qu'ils voyagent ensemble.
(2) : Joe est amoureux de Rachel, il y a donc des tensions entre lui et Ross.
(3) : Phoebe tente d'attirer l'attention de Joe, mais celui-ci la repousse.
(4) : Chandler vient juste de piquer à Joe la place de capitaine de l'équipe de foot, et il en résulte un certain
ressentiment.
(5) : Monica et Chandler sont jaloux de Janice, parce que, malgré un talent discutable (selon eux), elle est premier
violon à l'orchestre de l'université alors qu'eux ne sont que seconds violons.
(6) : Monica pense que Joe n'est pas très malin.

Première 49 mars 2010


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1. Trouver une répartition des sept étudiants dans les deux voitures qui respecte ces différentes incompatibilités. Est-ce
la seule possible ?
2. L’un des sept étudiants décide de rester en Floride. On constate alors qu’il y a quatre répartitions possibles pour le
retour des six autres étudiants. Qui est resté en Floride et quelles sont les répartitions possibles pour le retour ?
25-c : Compensation (c)
Série S
En Pivoinie, les logements mis sur le marché locatif se partagent en deux catégories : les logements appartenant à des
particuliers désireux de les louer, appelés « logements privés », et les logements appartenant à l’Etat, appelés «
logements publics ».
Dans ce pays, les propriétaires de logements privés sont imposés sur les loyers qu’ils reçoivent de leurs locataires. Le
taux de cet impôt, fixé par le conseil des capitans, est de 20 % en 2010 et il est prévu qu’il soit de 25 % en 2011.
1. Les propriétaires de logements privés souhaitent que les revenus qu’ils tirent de la location de leur bien (impôt
déduit) soient identiques en 2010 et 2011. De combien, en pourcentage, peuvent-ils augmenter les loyers réclamés à
leurs locataires pour cela ?
2. On prévoit que l’évolution du parc des logements d’une année à l’autre sera très faible ; elle sera considérée comme
négligeable. Les capitans, quant à eux, veulent pouvoir annoncer que la moyenne d’augmentation des loyers entre 2010
et 2011 sera de 3 % au plus. Pour atteindre cet objectif de communication, ils n’augmentent pas les loyers des
logements publics entre 2010 et 2011.
Quelle proportion du total des loyers représente le total des loyers des logements publics ?
Solution
On appelle P1 le loyer des logements privés en 2010 et P2 celui de 2011 ; U1 et U2 pour le public.
1. Les impôts en 2010 sont 0,2P1 et en 2010 0,25P2 ; les revenus sont donc 0,8P1 et 0,75P2 d’où pour qu’il y ait égalité il
0,8
faut que 0,75 P2 = 0,8 P1 ⇔ P2 = P1 = 1,0667 P1 , soit une augmentation de 6,67 %.
0,75
2. On appelle N le nombre total de logements, N P le nombre de logements privés, NU le nombre de logements
N P P1 + NUU1
publics ; le total des loyers est N P P1 + NUU1 et la moyenne en 2010 est : M = .
N
En 2011 on a U2 = U1 , la moyenne augmente de 3 % et passe à
N P P2 + NUU1 N P + NUU1
M ' = 1,03 M ⇔ = 1,03 P 1 .
N N
NUU1
Maintenant on cherche : on peut tout simplifier par N et par ailleurs on a P2 = 1,0667 P1 donc
N P P1 + NUU1
0,0367
1,0667 N P P1 + NUU1 = 1,03 N P P1 + 1,03 NUU1 ⇒ 0,0367 N P P1 = 0,03 NUU1 ⇒ NUU1 = N P P1 ≈ 1,23 N P P1 ;
0,03
NUU1 1,23
conclusion : = ≈ 0,55 soit 55 %.
N P P1 + NUU1 1 + 1,23

25-d : Elise et son jeu de construction


Série S
Élise possède un jeu de construction. Ce jeu est formé de tiges métalliques rigides de même longueur 3a (où a désigne
une unité de longueur donnée). On peut assembler ces tiges grâce à un système de clips. A l’extrémité d’une tige, il est
possible de connecter plusieurs autres tiges.
Par exemple, les assemblages suivants sont possibles.

Première 50 mars 2010


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1. Un premier problème que rencontre Élise est que, en mettant bout à bout deux tiges, elle n’est pas certaine que
celles-ci soient bien alignées. Comment parvient-elle à assurer cet alignement en utilisant d’autres tiges ?
Élise a des exercices à faire pour demain. Elle décide de les résoudre en utilisant uniquement son jeu de construction.
Dans la mesure où elle sait maintenant aligner parfaitement deux tiges, elle s’autorise toutefois, pour gagner du temps,
l’usage de sa vieille règle dont les graduations sont effacées par l’usure.
Exercice 1
Construire un segment parallèle à la droite (d) passant par le point A, situé à une distance de valeur 2a de la droite (d).

Exercice 2
Construire le milieu du segment [AB] de longueur 3a.

2. Élise peut-elle réaliser ces deux constructions uniquement avec son jeu et sa règle, et si oui comment ?
3. Élise pourrait-elle construire le milieu du segment [AB] avec son jeu de construction et sa règle pour une valeur
quelconque de la distance AB ? Expliquer.
4. Il reste à Élise un dernier exercice à faire :
Exercice 3
Construire le symétrique du point A par rapport au point B, où BA = 4a.

a. Élise peut-elle réaliser cette construction uniquement avec son jeu et sa vieille règle, et si oui comment ?
b. Élise pourrait-elle construire le symétrique du point A par rapport au point O avec son jeu de construction et sa
vieille règle pour une valeur quelconque de la distance OA ? Expliquer.

Première 51 mars 2010


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26. Versailles
http://euler.ac-versailles.fr/webMathematica/clubs_compet/olympiades.htm

26-a : Le trapèze
Séries S et STI
La figure ci-dessous représente un trapèze ABCD de bases [AB] et [CD]. Le but de l’exercice est de déterminer et de
 CD=2AB
construire de tels trapèzes vérifiant la condition (E) :  .
 BC=2AD

(cette figure ne représente pas une solution du problème).


On pose AB = a, AD = b, DH = x, KC = y et AH = h.
1. Montrer que si le trapèze ABCD vérifie la condition (E), alors : b 3 < a < 3b .
2. Réciproquement, montrer que la condition ci-dessus est suffisante pour exprimer que ABCD vérifie la condition (E).
3. Construire un tel trapèze en prenant a = 2 et b = 1.
La figure, où les traits de construction seront apparents, sera accompagnée d’une rédaction.
26-b : La semeuse
Séries S et STI

9
8
7
6
5 7
4 6
3 5
2 4
1 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9

On repère chaque case du tableau (infini) ci-dessus par deux entiers naturels a (abscisse) et b (ordonnée).
À chaque case, repérée par le couple (a,b) on attribue un nombre, noté f(a, b) respectant les conditions suivantes :
- Les cases de coordonnées (a, b) et (b, a) reçoivent le même nombre ;
- Pour tout entier a, la case de coordonnées (a, a) reçoit le nombre a + 2 ;
- Quels que soient les entiers a et b, b × f ( a, a + b ) = ( a + b ) × f ( a, b ) .
1. Quels sont les nombres inscrits dans les cases de coordonnées (1, 2) et (1, 3) ?
2. Plus généralement, si on se donne un entier naturel b, quel est le nombre inscrit dans la case de coordonnées (1, b) ?
3. Quel est le numéro inscrit dans la case de coordonnées (8, 5) ?

Première 52 mars 2010


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4. Quel est le numéro inscrit dans la case de coordonnées (2 000, 2 010) ?
26-c : Retour à Syracuse
Séries autres que S et STI
Une rangée de cases supposée illimitée est numérotée par les nombres entiers successifs, en commençant par 1. Un
pion peut se déplacer d’une case à l’autre en utilisant les seuls mouvements autorisés :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29

- aller de la case numérotée n à la case numérotée 2n ;


- aller de la case numérotée 2n à la case numérotée n ;
- aller de la case numérotée n à la case numérotée 3n + 1 ;
- aller de la case numérotée 3n + 1 à la case numérotée n.
1. Montrer qu’un pion peut aller de la case 56 à la case 1 en un nombre fini d’étapes.
2. Montrer qu’un pion peut aller de la case 29 à la case 1 en un nombre fini d’étapes.
3. Montrer qu’un pion peut aller d’une case numérotée 3m + 2 à la case numérotée 2m + 1 en deux étapes.
4. Montrer qu’un pion peut aller d’une case numérotée 3m à la case numérotée 2m, en passant par la case numérotée
36m + 4, en quelques étapes.
5. Peut-on, à partir de n’importe quelle case, rejoindre la case 1 ?

26-d : Piles de triangles (c)


Séries autres que S et STI
Un enfant dispose de triangles équilatéraux aux sommets
desquels sont inscrits les nombres 1, 2 et 3 comme sur la figure
ci-contre.
Il peut en empiler sur un axe autant qu’il veut, puis compter
les totaux obtenus le long des arêtes de la pile.
Il obtient ainsi trois sommes.
1. Les sommes obtenues peuvent-elle être toutes égales à 4 ? à
5?à6?
2. Peuvent-elles être toutes égales à 2 010 ? à 2 011 ?

Solution
1. Si on empile deux triangles, on obtient une partie des sommes supérieures ou égales à 4. Pour les réduire toutes à 4, il
faut faire apparaître ( 1, 3 ) et ( 3, 1 ) , c’est impossible car dans un empilement de deux triangles, si le 3 est au-dessus
du 1, alors le 2 est au-dessus du 3.
Pour obtenir des sommes toutes égales à 5, il est nécessaire d’empiler au moins 3 triangles (car avec 2, la somme totale
est 12), mais la somme totale est alors 18, ce qui est supérieur à 3 fois 5.
On peut obtenir des sommes toutes égales à 6 en empilant 3 triangles de telle sorte que le long des arêtes on lise par
exemple : 1-2-3, 2-3-1 et 3-1-2.
2. Si on empile n triangles, la somme des sommes lues en suivant les arêtes latérales du prisme est 6n. Si ces sommes
sont égales, elles sont égales à 2n. Qu’elles puissent être égales à 2011 est donc exclu. En empilant 1 005 triangles en
335 séries de 3 comme dans la question précédente, on obtient des sommes toutes égales à 2 010.

Première 53 mars 2010


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