TD Suite2021

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Université de Saı̈da Dr.

Moulay Tahar Faculté des Sciences


Département de Mathématiques Module: Analyse 1(S1)
Première année LMD Mathématiques et Informatique 2021-2022

TD 03 : Suites de Nombres réels

Exercice 1 1. Etudier la monotonie des suites (an )n>0 définies par :

– a). an = n2 − 2n b). an = (n + 1)(n + 2)...(n + n)

– c). an = nn − n! d). an = nα + (−1)n

– e). an = n2 − 3n f ). an = nn − 2n!
2. Montrer que les suites (an )n>0 définies par :
n cos n n sin n
– a). an = b). an =
2n + 2 + cos n 2n + 2 + sin n
Xn Xn
– c). an = cos k d). an = sin k
k=1 k=1
(−1)n th n
– e). an = .
1 + th n
sont bornées.
n3 + 1
Exercice 2 Soit la suite de terme général an = .
n3 + n2 + 2

1. Trouver un entier N, tel que, si n > N, on ait |an − 1| 6 10−2 .


2. Plus généralement, ε étant un nombre réel strictement positif, déterminer un entier N ,
tel que, si n > N, on ait |an − 1| 6 ε . Qu’a-t-on démontré pour la suite an ?

Exercice 3 Montrer, en utilisant la définition de la limite d’une suite, que les suites définies
par
(−1)n
– a). Un = , n ∈ N∗
n
n2 − n + 2
– b). Un = 2
3n + 2n − 4

– c). Un = n a, a > 1, n ∈ N∗
convergent, respectivement, vers 0, 31 , 1.

Exercice 4 Calculer la limite des suites (an )n>0 définies par :

ln(n + ln n) n + en
– a). an = b). an =
ln(2n + ln n) 2n + en
√ p √ √
3 n+2 n+ n+ 3n αn − β n
– c). an = √ √ d). an = , α et β réels > 0
4
n2 + 3 + 2 n + 1 αn + β n
1 + 2 + ... + n 1 + 3 + 9 + ... + 3n
– e). an = f). an =
n2 3n+1

1
Exercice 5 Etudier la nature des suites suivantes :
sin n + 3 cos n2 2n + (−1)n n3 + 5
– a). an = √ b). an = c). an =
n 5n + (−1)n 4n2 + sin n + ln n
√ n
– d). an = 3n e−3n e). an = cos(π n) f ). an = n−3+(−1)

Exercice 6 On considère la suite réelle définie par :



U0 = 1,
Un+1 = 2U Un +1
n +3
∀n ∈ N ∗ ,

1. Montrer que ∀n ∈ N, Un > 0.


2. Montrer que ∀n ∈ N∗ , (Un+1 − Un )(Un − Un−1 ) > 0.
3. En déduire que cette suite est décroissante.
4. Est-elle convergente ? (Pourquoi) Si oui, calculer sa limite.

Exercice 7 On considère les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N définies par
n
X 1 1
un = et vn = un + .
k=0
k! n.n!

1. Montrer que les suites (un )n et (vn )n sont adjacentes.


2. On note e leur limite commune. Montrer que e est irrationnel.

Exercice 8 1. Soit (Un ) la suite de nombres réels définie pour tout enitier n > 1 par :
1 1 1
Un = 1 + + + ... +
2 3 n
En considérant la différence (U2n − Un ) démontrer que la suite (Un ) n’est pas une suite
de Cauchy.
2. Soit (xn )n∈N une suite de Cauchy dans R. Montrer que

lim (xn+1 − xn ) = 0
n→+∞

La réciproque est-elle vraie ?

2
Université de Saı̈da Dr. Moulay Tahar Faculté des Sciences
Département de Mathématiques Module: Analyse 1(S1)
Première année LMD Mathématiques et Informatique 2021-2022

TD 03 : Suites de Nombres réels


Correction 1 1. – a) Formons la différence an+1 − an . On a
an+1 − an = (n + 1)2 − 2(n + 1) − (n2 − 2n) = 2n − 1.
Cette expression est positive si n > 1, mais pas si n = 0. La suite (an )n>0 n’est donc
pas monotone. Par contre la suite(an )n>1 est croissante.
– b) Les termes de la suite étant strictement positifs, on peut former le quotient de deux
termes consécutifs. On a an+1 = (n + 2)(n + 3)...(n + 1 + n + 1), donc
an+1 (n + 2)(n + 3) . . . (2n)(2n + 1)(2n + 2)
= = 2(2n + 1).
an (n + 1)(n + 2) . . . (2n)
Ceci est donc supérieur à 1 pour tout entier naturel n, et la suite est croissante.
– c) Formons la différence an+1 − an . On a
an+1 − an = (n + 1)n+1 − (n + 1)! − (nn − n!)
= (n + 1)n+1 − nn − (n + 1)n! + n!
= (n + 1)n+1 − nn − n.n!.
Comme n! = 1 · 2 . . . n 6 n · n . . . n = nn , on a alors
an+1 − an > (n + 1)n+1 − nn − n.nn
> (n + 1)n+1 − (n + 1)nn
> (n + 1) [(n + 1)n − nn ] .
On en déduit que la différence est positive et donc que la suite est croissante.
– d) Formons la différence an+1 −an . On a an+1 −an = (n+1)α+(−1)n+1 −(nα+(−1)n ) =
α + 2(−1)n+1 . Le membre de droite se minore par α − 2. Donc, si α > 2, le membre de
droite est toujours positif, et la suite est croissante. Si 0 6 α < 2, le membre de droite
vaut α + 2, et est positif si n est impair. Il vaut α − 2 et est négatif si n est pair. La
suite n’est ni croissante, ni décroisante.
– e) Formons la différence an+1 − an . On a an+1 − an = (n + 1)2 − 3(n + 1) − (n2 − 3n) =
2(n − 1). Cette expression est positive si n > 1, mais pas si n = 0. La suite (an )n>0
n’est donc pas monotone. Par contre la suite (an )n>1 est croissante.
– f) On a a0 = a1 = −1. Pour n > 1, formons la différence an+1 − an . On a
an+1 − an = (n + 1)n+1 − 2(n + 1)! − (nn − 2n!)
= (n + 1)n+1 − nn − 2(n + 1)n! + 2n!
= (n + 1)n+1 − nn − 2n.n!.
Comme n! = 1.2...n 6 n.n...n = nn , on a alors
an+1 − an > (n + 1)n+1 − nn − 2n.nn
> (n + 1)n+1 − (2n + 1)nn
> (n + 1)n+1 − (2n + 2)nn
> (n + 1) [(n + 1)n − 2nn ] .

1
Mais en développant
 (n + 1)n par la formule du binôme, on a, si n > 1, (n + 1)n >
n
nn + nn−1 = 2nn . On en déduit que la différence est positive et donc que la
1
suite est croissante.
2. – a) On a tout d’abord
|n cos n|
|an | = .
|2n + 2 + cos n|
On majore le numérateur
|n cos n| = n| cos n| 6 n,
et on minore le dénominateur

|2n + 2 + cos n| > 2n + 2 − | cos n| > 2n + 1 > 2n.

Donc, si n > 1,
n 1
|an | 6 = ,
2n 2
ce qui reste vrai si n = 0. La suite (an ) est donc bornée.
– b) On a tout d’abord
|n sin n|
|an | = .
|2n + 2 + sin n|
On majore le numérateur
|n sin n| = n| sin n| 6 n,
et on minore le dénominateur

|2n + 2 + sin n| > 2n + 2 − | sin n| > 2n + 1 > 2n.

Donc, si n > 1,
n 1
|an | 6= ,
2n 2
ce qui reste vrai si n = 0. La suite (an ) est donc bornée.
– c) On remarque que cos n est la partie réelle du nombre complexe eni , et l’on calcule
n
eki . Cette somme est celle des termes d’une suite géométrique
P
tout d’abord An =
k=0
de raison ei , et donc
1 − e(n+1)i
An = .
1 − ei
Alors
|1 − e(n+1)i |
|an | = |Re(An )| 6 |An | = .
|1 − ei |
Mais en utilisant l’inégalité triangulaire

1 + |e(n+1)i | 2
|an | = = .
|1 − ei | |1 − ei |

La suite (an ) est donc bornée.

2
– d) On remarque que sin nest la partie imaginaire du nombre complexe eni , et l’on calcule
n
eki . Cette somme est celle des termes d’une suite géométrique
P
tout d’abord An =
k=0
de raison ei , et donc
1 − e(n+1)i
An = .
1 − ei
Alors
|1 − e(n+1)i |
|an | = |Im(An )| 6 |An | = .
|1 − ei |
Mais en utilisant l’inégalité triangulaire
1 + |e(n+1)i | 2
|an | 6 i
= .
|1 − e | |1 − ei |
La suite (an ) est donc bornée.
– e) On a
thn
|an | = | | 6 1.
thn + 1
La suite (an ) est donc bornée.

Correction 2 On a
−n2 − 1 2

|an − 1| = 3 = n +1 .
n + n2 + 2 n3 + n2 + 2
Mais si n > 1, on a
n2 + 1 6 n2 + n et n3 + n2 + 2 < n3 + n2 ,
Alors
n2 + n 1
|an − 1| < = .
n3 + n2 n
Si l’on veut rendre |an − 1| strictement inférieur à 10−2 , il suffit de choisir n tel que n1 6 10−2 ,
soit n > 100. On peut donc prendre N = 100. Si l’on veut rendre |an − 1| strictement inférieur
à ε, il suffit de choisir n tel que n1 6 ε, soit n > 1e . On pourra prendre N = E( 1ε ) + 1 où E(x)
désigne la partie entière du nombre x. On a donc ainsi montré que la suite a converge vers 1.

∗ (−1)n
Correction 3 – a). Soit n ∈ N , ε > 0 n 6 ε, equivaut à n1 6 ε Or 1ε 6 n Finalement,

n
∀ε > 0, ∃N = N (ε)(E( 1ε ) + 1 convient), tel que, ∀n > N, (−1) 6 ε.

n
– b). supplémentaire.
√ √
1

1
– c).Soit Un = n a, a > 1, n ∈ N∗ | n a − 1| 6 ε, equivaut à a n − 1 6 ε Or a n − 1 6

1
ε ⇔ a n 6 ε + 1 ⇔ exp( lnna ) 6 ε + 1 ⇔ lnna 6 ln(ε + 1) ⇔ n > ln a
ln(ε+1)
. Donc, ∀ε > 0, ∃N =
ln a √
N (ε)(E( ln(ε+1) ) + 1 convient), tel que, ∀n > N, | n a − 1| 6 ε.

Correction 4 – a) Pour le numérateur, on écrit


    
ln n ln n
ln(n + ln n) = ln n 1 + = ln n + ln 1 + .
n n
De même pour le dénominateur
 
ln n
ln(2n + ln n) = ln n + ln 2 + ln 1 +
2n

3
. Alors en divisant le numérateur et le dénominateur de an par lnn, on obtient
ln(1+ lnnn )
1+ ln n
an =
ln 2 ln(1+ ln n
2n )
1+ ln n
+ ln n

, et la suite (an ) converge vers 1 car (ln n/n) et (1/ ln n) convergent vers zéro.
– b) On divise numérateur et dénominateur par en. On obtient

1 + ne−n
an = ,
1 + 2ne−n
et la suite (an ) converge vers 1 car (ne−n ) converge vers zéro.
– c) On cherche la plus√grosse puissance figurant au numérateur et au dénominateur. Il s’agit
dans les deux cas de n = n1/2 . On divise par cette puissance. Il vient
q
3 + 2 1 + √1n + n1/61

an = q q ,
4
1 + n32 + 2 1 + n1

et la suite (an ) converge vers 5/3 car (1/np ) converge vers zéro si p > 0.
– d) Si α > β, on divise par αn le numérateur et le dénominateur. On trouve
n
1 − αβ
an = n ,
1 + αβ

et comme 0 < β/α < 1, la suite ((β/a)n ) converge vers zéro, et (an ) converge vers 1. Si
α < β, on divise par β n le numérateur et le dénominateur. On trouve
 n
α
β
−1
an =   n ,
α
β
+ 1

et comme 0 < α/β < 1, la suite ((α/β)n ) converge vers zéro, et (an ) converge vers −1. Enfin
si α = β la suite (an ) est constante et vaut zéro ainsi que sa limite.
– e) On utilise la somme des termes d’une suite arithmétique
n(n + 1)
1 + 2 + ... + n = .
2
Alors
n+1 1 1
an = = + ,
2n 2 2n
et la suite (an ) converge vers 1/2.
– f) On utilise la somme des termes d’une suite géométrique

3n+1 − 1 3n+1 − 1
1 + 3 + 9 + . . . + 3n = = .
3−1 2
Alors
3n+1 − 1 1 1
an = n+1
= − ,
2.3 2 2.3n+1
et la suite (an ) converge vers 1/2.

4
Correction 5 – Utilisant que | sin(x)| 6 1 et | cos(x)| 6 1, on obtient |un | = √4 . Par le
n
théorème d’encadrement des limites,(un )converge vers 0.
– On divise par n au numérateur et au dénominateur.
(−1)n
2+ n
an = (−1)n
.
5+ n

La suite ((−1)n )/n) converge vers zéro, comme produit d’une suite bornée ((−1)n ) par une
suite qui converge vers zéro (1/n). Alors l’application des théorèmes sur les opérations sur
les limites montre que la suite (an ) converge vers 2/5.
5
n3 (1+ )
– On factorise au numérateur et au dénominateur par le terme dominant : un = 2 sin(n)n2 ln(n) =
4n (1+ + 2 )
  4n2 4n
5
n 1+ 5 sin(n) ln n
n2
4 sin(n) ln n . Or, 1 + n2 et 1 + 4n2 + 4n2 tendent tous les deux vers 1 (pour le deuxième
1+ +
4n2 4n2

terme, procéder comme à la première question pour sin(n) 4n2


et utiliser la croissance comparée
du logarithme et des polynômes). Ainsi,(un ) tend vers +∞.
– On a an2 = cos(nπ) = (−1)n . Cette suite extraite n’a pas de limite, donc la suite (an ) n’a
pas de limite.
– On a a2n = 1/(2n)2 et a2n+1 = 1/(2n + 1)4 . Les deux suites (a2n ) et (a2n+1 ) convergent vers
zéro, donc (an ) également.
– Il suffit d’écrire 3n e−3n = ( e33 )n et puisque 0 < e33 < 1, on en déduit que la suite (3n e−3n )
tend vers 0.
Correction 6 – ∀n ∈ N, (un ) > 0 on le fait par réccurence u0 = 1 > 0 par définition suppo-
sons un > 0, alors un + 1 > 1 et 2un + 3 > 3 donc un+1 > 0 car fraction de deux nombres
>0
– ∀n ∈ N∗ , (un+1 − un )(un − un−1 ) > 0. On a
un + 1 un−1 + 1
un+1 − un = −
2un + 3 2un−1 + 3
un − un−1
=
(2un + 3)(2un−1 + 3)
2
n −un−1 )
donc (un+1 − un )(un − un−1 ) = (2un(u+3)(2u n−1 +3)
> 0 car le numérateur est positif et le
dénominateur aussi selon la première question.
– (un ) est décroissante : D’aprés la deuxième question un+1 −un a le même signe que un −un−1
puisque leurs produit est positif. donc par réccurence rétrograde un+1 − un a le même signe
que u1 − u0 . Calculons ce dernier u1 − u0 = 1+1 2+3
− 1 = 25 − 1 = −3
5
< 0. Donc un+1 − un 6 0
et donc (un ) est décroissante.
– Convergence :(un ) est décoissante, minorée (par 0 par exemple ) donc elle est convergente.
l+1
sa limite vérifier l’équation l = 2l+3 ⇔ l(2l + 3) − l − 1 = 0 ⇔ 2l2 + 2l − 1 = 0, ∆0 = 3 ⇒
√ √ √
−1− 3 −1+ 3 −1+ 3
l1 = 2
< 0, l2 = 2
⇒l= 2

Correction 7 1. On va montrer que les deux suites sont adjacentes. Montrons que (un )n ∈ Nest
croissante. Soit n ∈ N, un+1 − un = 1/(n + 1)! > 0. La suite (un ) est, par conséquent,
strictement croissante.
1
Montrons que (vn )n∈N est strictement décroissante. Soit n ∈ N, vn+1 − vn = (n+1)! +
1 1 −1
(n+1)(n+1)!
− n.n! = n!n(n+1)2 < 0. La suite (vn )n∈N est donc décroissante.
1
Montrons maintenant que limn→+∞ un − vn = 0. Soit n ∈ N, un − vn = n.n! d’où,
limn→+∞ un − vn = 0. On conclut que les suites (vn )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes et
donc limn→+∞ un = limn→+∞ vn .

5
2. Imaginons que e soit rationnel, et écrivons e = pq avec p, q entiers premiers entre eux. Soit
n > q. On sait que
un < e < v n .
On multiplie tous les membres par n! et on remarque que :
– n!un est un entier. En effet, pour tout k 6 n, n!/k! est un entier ;
– n! pq est un entier, puisque q 6 n, q est un facteur de n!.
Notons m = n!un et s = n! pq . On a n!vn = m + n1 et donc

1
m<s<m+ 6 m + 1.
n
Ainsi, s est un entier strictement compris entre les entiers consécutifs m et m + 1 : c’est
absurde ! Ajoutons que l’on peut prouver que e défini par ces suites est bien exp(1).

Correction 8 1. Une suite (Un ) de cauchy si et seulement si

∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀p, q ∈ N, (p > N, q > n) ⇒ |xp − xq | 6 ε.

On a n
X 1 1 1 1
Un = =1+ + + ... +
k=1
k 2 3 n
∀p ∈ N∗ , on a
2n
X 1 1 1 1
|U2p − Up | = = + + ... +
k=p+1
k p+1 p+2 2p
1 1
D’autre part : ∀k pour p + 1 < k < 2p on a k
> 2p
on tire

1 1 1 1 1
|U2p − Up | = + + ... + > p. =
p+1 p+2 2p 2p 2
On déduit que :
1
∃ε = > 0, ∃N ∈ N, ∀p, q = 2p ∈ N, (p > N, q > n) ⇒ |xp − xq | 6 ε.
2
On conclut que la suite (Un )n ∈ N n’est pas de cauchy.
2. Par la définition d’une suite de Cauchy, on a ∀ε > 0, ∃N (ε) ∈ N, ∀n, p ∈ N, n, p > N (ε) ⇒
|xn − xp | 6 ε. Si on prend p = n + 1, on obtient, ∀ε > 0, ∃N (ε) ∈ N, ∀n ∈ N, n > N (ε) ⇒
|xn+1 − xn | 6 ε. (p = n + 1, p ∈ N si ∀n ∈ N , aussi |xn+1 − xn | = |xn − xn+1 |) Ceci est
exactement la définition de limn→+∞ (xn+1 − xn ) = 0

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