Complexes
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10i cos2 θ sin3 θ + 5 cos θ sin4 θ + i sin5 θ) = 5 cos4 θ sin θ − 10 cos2 θ sin3 θ + sin5 θ. Il
1. Donner la forme algébrique, le module et l’argument des nombres : ne reste plus qu’à utiliser les relations cos4 θ = (1 − sin2 θ)2 = sin4 θ − 2 sin2 θ + 1 et
√ √ cos2 θ = 1 − sin2 θ pour trouver, après simplification :
a = 3 + i; b = (1 − i)(1 + 3i); c = 1+i 2−i
; d = −1 − 3i;
√ sin 5θ = 16 sin5 θ − 20 sin3 θ + 5 sin θ.
3
e = 3 − i; f = 1−i ; g = (1 − 3i)2010 ; h = −3 + 4i.
3. Linéariser : (a) sin2 θ (b) cos4 θ (c) sin3 θ cos2 θ
corrigé succinct :
√ π corrigé succinct : on utilise les formules d’Euler...
a = 2( 2
3
+ 2i ) = 2(cos π
6
+ i sin π6 ) = 2ei 6 :
eiθ − e−iθ 2 1 1
le module de a est 2, son argument est π
6
. (a) sin2 θ = ( ) = − (e2iθ − 2 + e−2iθ ), sin2 θ =
(1 − cos 2θ).
2i 4 2
iθ 4
√ √ e + e−iθ
Pour b, en développant on trouve b=1+ 3 + (−1 + 3)i.
Pour déterminer sa forme (b) De même en développant , on trouve
2
√
trigonométrique, il est plus simple de calculer séparément celle de 1 − i et celle de 1 + 3i cos 4θ + 4 cos 2θ + 3
avant de multiplier les modules et d’additionner les arguments pour obtenir ceux de b : cos4 θ = .
8
√ π √ π √ π
1 − i = 2e−i 4 et 1 + 3i = 2ei 3 , donc b = 2 2ei 12 . iθ 3 iθ 2
e − e−iθ e + e−iθ
(c) De même, sin3 θ cos2 θ = , donc
Pour c on obtient la forme algébrique (cartésienne) avec la méthode de la quantité conjuguée : 2i 2
on multiplie numérateur et dénominateur par le conjugué 2 + i du dénominateur 2 − i :
− sin 5θ + sin 3θ + 2 sin θ
sin3 θ cos2 θ = .
(2 + i)(1 + i) 1 + 3i 16
c= , d’où c = .
(2 + i)(2 − i) 5
√ 4. Calculer les racines carrées
√ de :
On trouve alors directement son module 10/5 et son argument arctan(3) : la forme 1 3
a = −5i; b = 2 − 2 i; c = (1 − i)3 ; d = −3 + 4i.
√
10 i arctan(3) corrigé succinct : On commence par mettre chacun de ces nombres sous forme
exponentielle est donc c = e .
5 trigonométrique.
√
a = −5i = 5e−iπ/2 , donc les racines carrées de a sont les ± 5e−iπ/4 =
√ √ √ √
10ei(arctan( −1 )+π) = − 10ei(arctan(3)) .
−3
Enfin on trouve directement d= 10 + i 10
.
√ 2
Pour e, le module est 10 et l’argument arctan(−1/3).
√ √
Pour f , le module est 3/ 2 = 3 2/2 et l’argument est π/4. √
3
2010 b = e−iπ/3 donc les racines carrées de b sont les ±e−iπ/6 = ±( 2
− 12 i).
Pour g, le module est 2 et l’argument est −2010π/3.
√ √
Pour h, le module est 5 et l’argument arctan(−4/3) + π. c = ( 2e−iπ/4 )3 = 2 2e−3iπ/4 , donc les racines carrées de c sont les
p √
± 2 2e−3iπ/8 .
2. Calculer sin 5θ en fonction de sin θ.
Pour les exprimer sous forme algébrique, il suffit de savoir calculer cos(−3π/8) et (1 + i tan x)2 1 − tan2 x + 2i tan x
corrigé succinct : f (x) = 2
= , donc
sin(−3π/8) : on peut calculer le cosinus par la méthode vue au TD précédent pour se 1 + tan x 1 + tan2 x
2
ramener à cos(−3π/4), et le sinus s’en déduit avec la relation sin2 + cos2 = 1. Ainsi, les 1 − tan x 2 tan x
re (f (x)) = et im (f (x)) = .
p√ p√ 1 + tan2 x 1 + tan2 x
2 2 2 4 2
racines carrées sont ±( 2−1+i 2 + 1). (1 − tan x) + (2 tan x) 1 + tan x + 2 tan x
|f (x)| = = = 1.
(1 + tan2 x)2 (1 + tan2 x)2
Mais on voit aussi, en multipliant numérateur et dénominateur par cos x, que
√ arctan(−4/3)+π
d = 5ei(arctan(−4/3)+π) donc les racines carrées de d sont les ± 5ei . cos x + i sin x eix
2
f (x) = = −ix = e2ix = cos 2x + i sin 2x : arg(f (x)) = 2x, et donc
cos x − i sin x e
1 − tan2 x
cos 2x = et de plus en comparant les deux expressions de f (x),
5. Résoudre les équations : 1 + tan2 x
2 tan x
(a) z 2 + iz − 1 = 0 (b) iz 2 − (1 + i)z + 2 = 0 (c) z 3 = 1 sin 2x = .
1 + tan2 x
(d) z 4 = −16 (e) z 6 = 1 − i (f) (1 + z)3 = 2i
exercices pratiques
corrigé succinct : On utilise les formules avec le discriminant :
2
√
(a) ∆ = i + 4 = 3, dont une racine carrées est 3, donc les solutions sont les 1. un exercice de DS...
√
−i ± 3 Un courant d’intensité i traverse le circuit suivant :
.
2
(c) On cherche les racines cubiques de 1 = ei0 , donc les solutions sont, par application i
√ √
i0/3 2iπ/3 4iπ/3 −1 + 3i −1 − 3i
directe du cours, les e ,e et e soit 1,
2
et
2
. R, C et u0 sont connues.
dv
(d) On cherche les racines quatrièmes de −16 = 16eiπ = 24 eiπ , ce sont donc les 2eiπ/4 ,
On cherche à déterminer i et v, qui sont liées par la relation i = C .
dt
2eiπ/4+π/2 , 2eiπ/4+π et 2eiπ/4+3π/2 , soit les
√ √ √ √ (a) Ecrire l’équation différentielle vérifiée par la tension v(t).
2(1 + i), 2(−1 + i), − 2(1 + i) et 2(1 − i).
√
(b) Si u0 est une constante U0 , déterminer v.
1/12 −iπ/24+2ikπ/6
(e) 1 − i = 2e −iπ/4
, donc les racines sont 2 e .
(c) Si u0 (t) = A cos(ωt), A > 0, représentée sous forme complexe
iπ/2 1/3 iπ/6+2ikπ/3
(f) 2i = 2e donc z est de la forme −1 + 2 e . par u0 (t) = Aejωt alors on cherche une solution de la forme
1 + i tan x v(t) = Bej(ωt+ϕ) .
6. * On considère pour x ∈] − π/2, +π/2[ f (x) = . Donner une relation entre B, ϕ et R, C, A, ω.
1 − i tan x
Donner les parties réelle et imaginaire, le module, l’argument de f (x). (d) Calculer B et ϕ en fonction de R, C, A, ω.
En déduire l’expression de cos(2x) en fonction de tan x. corrigé succinct :
2
(a) La tension aux bornes du circuit u0 est égale à la somme des tensions aux bornes du une solution de la forme v(t) = Bej(ωt+ϕ) .
dv
dv On peut alors calculer en représentation complexe (t) = Bjωej(ωt+ϕ) , et l’équation
condensateur (v) et de la résistance (Ri). On a donc RC + v(t) = uO (t). dt
dt devient donc RCBjωej(ωt+ϕ) + Bej(ωt+ϕ) = Aejωt .
(b) Il s’agit d’une équation différentielle linéaire du premier ordre : la solution de l’équation Après factorisation et simplification par ejωt , on obtient donc la relation (RCjω +
est obtenue en ajoutant à une solution particulière la solution générale de l’équation sans
dv A
second membre associée, RC + v(t) = 0. 1)Bejϕ = A soit Bejϕ = .
dt 1 + jRCω
On a revu dans le TD précédent que les solutions de cette équation sont les v(t) =
ke−t/RC , pour tout k réel. A
(d) Mais alors B est le module, et ϕ l’argument du nombre .
D’autre part, comme u0 est constant, on peut chercher une solution particulière 1 + jRCω
dv
constante. Une telle solution vérifie donc = 0, et donc doit vérifier v = u0 .
dt A
Ainsi, on trouve B= √ et ϕ = arg(A) − arg(1 + jRCω) =
1 + R2 C 2 ω 2
Ainsi, la solution générale est v(t) = u0 + ke−t/RC , pour tout k ∈ R. Ne connais-
sant pas les conditions initiales, on ne peut préciser k. 0 − arctan(RCω), d’où ϕ = − arctan(RCω).
(c) Si u0 est sinusoïdale, donnée sous forme complexe par u0 (t) = Aejωt , alors on cherche