3 Monohybridisme Part 1 1
3 Monohybridisme Part 1 1
3 Monohybridisme Part 1 1
I. Génétique Mendélienne
I.1. Introduction
- L’étude de la génétique débute avec les travaux de Gregor Mendel
(1822-1884), un moine catholique et botaniste autrichien. Il met au point
les premières lois de transmission des caractères génétiques.
D’autres raisons ont concouru au choix du pois de jardin comme le prix et la facilité d’obtention,
le temps de génération relativement court et le nombre assez grand de descendants, et la fleur
est fermée (à l’abri de la pollinisation extérieure) ce qui permet le contrôle possible de la
fécondation.
Remarque :
On sait aujourd’hui que le pois de Jardin ou petit pois est diploïdie (2n = 14) : organisme qui
possède dans son patrimoine génétique des lots en paire de chromosomes.
Aussi, la génétique des organismes Haploïdes ne sera pas traitée dans tous les cours.
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Cours de Génétique. Génétique classique
Mendel a donc réalisé plusieurs croisements entre des plantes qui diffèrent par un seul caractère
tel que :
Il a cultivé des pois durant plusieurs générations et a sélectionné les lignées dont les pois
produisaient toujours des plants semblables à eux-mêmes.
Mendel s’est donc assuré de la pureté des lignées utilisées dans tous ses croisements en
soumettant chaque lignée à plusieurs autofécondations. C’est ainsi que les plantes à tige géante
croisées par d’autres plantes à tige géante ont toujours produit des plantes à tige géante.
Les lignées différentes représentent des formes différentes que le caractère peut prendre : Elles
peuvent être appelées des variants de caractères ou tout simplement des phénotypes.
Méthode de Mendel :
Il pollinise, lui-même, deux variétés pures de pois différents par :
- un caractère : croisement monohybride
- ou Deux caractères : croisement dihybride (traité plus tard)
Il récolte les graines puis les sème. Il observe la génération fille F1 et note les résultats. A fait
de nombreux croisements du même type afin d'obtenir beaucoup d’échantillon (Fig. 4).
D’autres expériences concernant d’autres caractères ont été menées afin d’expliquer les
résultats de la F2. Mendel a travaillé sur la couleur des graines :
Le croisement des plantes de la F1 a donc donné une descendance F2 composée de 3/4 (705) à
couleur jaune et de 1/4 (224) à couleur verte.
Analyse par
autofécondation:
purs x purs
donnent F3
jaunes
exclusivement et
hybrides x
hybrides
donnent F3 :
3/4 et 1/4
F2 F3
1/3
2/3
F2
Explication :
Des hypothèses sont déduites :
1. Tous les descendants F1 ont le même phénotype et ressemblent à l’un des deux parents. Il
emet la loi 1 :
Loi 1 : Uniformité ou Homogénéité de la première génération F1
Les fleurs de la F1 sont pourpres, mais les plantes en question gardent le potentiel de produire
une progéniture aux fleurs blanches. Mendel a déduit que les plantes de F 1 ont reçu de leurs
parents la capacité de produire les deux phénotypes et que cette capacité est non seulement
gardé mais aussi transmise aux générations futures.
Pourquoi alors le phénotype relatif à la couleur blanche n’a pas été exprimé chez les plantes de
F1 ? Mendel utilisa les termes dominant et récessif pour décrire ce phénomène sans pour autant
expliquer le mécanisme :
Le phénotype parental exprimé dans la F1 est par définition le phénotype dominant, alors que
le phénotype silencieux est récessif. L'allèle dominant « notation majuscule » masque l'allèle
récessif « notation minuscule ».
2. Il existe des déterminants héréditaires dissociés (facteurs). Mendel n’a à aucun moment
observé un mélange de phénotype. Chaque caractère est contrôlé par un facteur. Aujourd’hui
ces déterminants sont appelés gènes.
3. Chaque plante adulte possède deux gènes dans chaque cellule pour chaque caractère étudié.
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Cours de Génétique. Génétique classique
Les formes différentes de Mendel sont les allèles c’est-à-dire chaque gène donc existe en deux
allèles situés sur les chromosomes homologues.
Il constate aussi que l’hybride (F1), bien que jaune comme l’un des deux parents, doit contenir
les deux facteurs parentaux J et j, puisque des pois verts réapparaissent dans la descendance.
Il émet alors la loi de pureté des gamètes:
4. Les membres constituant une paire de gènes se séparent équitablement parmi les gamètes,
mâles et femelles. Par conséquent, chaque gamète obtient une seule copie de chaque paire de
gène (un allèle). L’union des gamètes pour former le zygote se fait de façon aléatoire.
Ceci lui permet d’émettre la loi de ségrégation disjoignent (disjonction ou séparation) lors de
la formation des gamètes : une moitié des gamètes contient l'un des allèles et l'autre moitié
contient l'autre allèle.
Loi 3 : Loi de ségrégation
Remarque :
certains documents citent l’hypothèse de la pureté mais pas comme étant une loi, ils considèrent
alors la loi de ségrégation comme étant la loi 2.
Bien que le principe de ségrégation sois le même, la loi 3 est parfois appelée ségrégation
indépendante même dans la cas de monohybridisme, car la notion d’indépendance est reliée
au cas de dihybridisme avec des gènes indépendants qu’on traitera par la suite. .
Ces hypothèses peuvent être illustrées en utilisant un diagramme (en image page 9) en
reprenant l’étude faite sur la couleur des fleurs. Dans lequel on va représenter :
Le phénotype = Apparence de l’individu. Les fleurs sont soit blanches ou violettes
(pourpres).
Le génotype = Constitution génétique de l’individu. Les fleurs violettes sont VV
(homozygote = allèles identiques) ou Vv (hétérozygote = allèles différents figure ci-
dessous).
Allèle codant pour la couleur
violette
Figure 6.
Emplacement
d’allèles au niveau Locus ou emplacement du gène de la Paire de chromosomes
couleur homologues
d’une paire de
chromosomes
homologues
On notera (V) pour violette, représentant le gène qui détermine le phénotype dominant et (v)
représente le gène du caractère récessif.
2/3 ressemblants aux individus de la F1 : Ce sont des hybrides car ont un génotype
hétérozygote.
et Les 1/3 lignées pures ont en réalité un génotype homozygote.
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Cours de Génétique. Génétique classique
Ré-explication en utilisant un diagramme en symbolique courante telle faite en cours avec
la couleur des graines et non pas celle des fleurs :
J/J x j/j
Génotypes
100 % de gamètes J, et 100% de gamètes j pour chacun
Gamètes J j des parents. (100% = tous pareil)
Gamètes mâles
produits
½J ½j
Gamètes femelles
produits ½J ¼ JJ ¼ Jj
½j ¼ Jj ¼ jj
La barre oblique écrite en Génotype veut dire que les deux allèles pour la couleur par exemple
jaune (J/J) sont présents sur le même locus (l’un en face de l’autre) dans une paire de
chromosomes homologues (Fig. 6).
Le tableau utilisé pour exprimer la fusion des gamètes produits est appelé Table de Punnett
ou Echiquier de croisement.