Corrigé Français-L Second-Groupe

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CORRIGE DE L’EPREUVE (Français L 2e GR Normal)

Questions Réponses possibles
 Genres des rimes :
 féminine «ire » dans « sourire » et «délire »
 masculine « ion » dans «passion » et «occasion »
 Disposition des rimes : croisée, car la rime en « ire » de « sourire » et « délire » alterne avec la
rime en « ion » dans «passion » et «occasion » .
 Qualité des rimes :
 Le rime en « ire » est suffisante parce que composée de deux sons issue de la voyelle « i » et de
la consonne « r ». A noter que le « e » final est muet.
1  La rime en « ion », on peut accepter une de ces deux réponses
 Du point de vue de l’API (alphabet phonétique international) , la rime est suffisante car composé
de la semi-consonne (j) et de la voyelle nasale (ↄ)
 Du point de vue de l’alphabet traditionnelle, la rime « ion » est riche, car constituée des sons « i », « y » et « on ».
NB : la question étant notée sur 4 points, ils seront ainsi répartis :
 1,5 points pour les genres des rimes à raison de 0,75 par réponse juste,
 1 point pour le nom de la disposition des rimes avec ou sans justification de la réponse
 1,5 pour la qualité des rimes à raison de 0,75 par réponse juste
 Identification de la partie de la phrase à analyser:
Le murmure du vent, de son bruit monotone, (vers 7)
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.(V8)
 Les procédés grammatical et poétique utilisés :
 D’un point de vue grammatical : le sujet est décalé de son verbe
 On appelle « enjambement », la construction poétique liée à ce décalage. En effet, le sujet « Le
murmure du vent » se trouve au début du premier hémistiche du vers 7, alors que le verbe
« berçait » ouvre le second hémistiche du vers 8.
 Sens de la phrase : on acceptera une de ces possibilités
 Le bruit monotone du murmure du vent berçait les noirs soucis qui avaient envahi le cerveau du
poète, alors épuisé.
 Tout à sa détresse, le poète est gagné par des idées noires, des pensées sombres qui l’enfoncent
dans une profonde mélancolie aggravée par l’atmosphère monotone.
2  Sujet du verbe, « Le mur du vent » fait l’action de bercer. « son bruit monotone » est un
complément circonstanciel qui exprime le moyen par lequel cette action est réalisée. «mon noir
souci » est employé comme complément d’objet direct. Ce faisant, il désigne l’élément sur lequel
s’exerce ladite action. Enfin, cette action se passe dans un lieu « mon cerveau » qui est donc
complément circonstanciel de lieu. Il y a donc :
 un acteur : « Le murmure du vent » : personnification pour désigner le bruit du vent perçu comme
un obstacle
 une action : « berçait » : une personnification signifiant endormir
 un objet d’action : « mon noir souci » : personnification doublée d’une exagération pour marquer
une grande détresse
 un moyen d’action : « bruit monotone »
 un espace d’action : « Dans mon cerveau »
 une circonstance d’action : « mon cerveau lassé »
 La combinaison de tous ces éléments donne un vide à l’âme, un état de spleen, une immense
mélancolie appelée hypocondrie.
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Passages Titre Deux exemples de figures Résumé du passage en une
de style employées dans le phrase
passage
V1-V4 Introduction de  L’ironie ou l’antiphrase Le poète engage un dialogue
la confidence au vers 1 dans sourire à avec la Muse dans une sorte
mes malheurs de confession de son état
 L’interpellation ou d’âme
l’apostrophe « Muse »
ou plus largement, la
prosopopée qui s’étale
sur tout le quatrain
V5-V10 Un temps et une  La comparaison dans Le poète s’est laissé envahir
3 atmosphère « semblable à celle-ci » par La mélancolie à des
maussades (v6) moments particulièrement
 La métaphore dans « Le favorables où l’atmosphère
mur du vent » (v7) semble jouer les complices
V11-V14  L’énumération Le cadre « une rue sombre et
Un cadre « sombre et déserte » déserte », et les impressions
lugubre (v11) que le bruit ambiant laissent
 La personnification « la au poète « un soupir
bise sifflait »(v13) humain » renforcent le
sentiment de désolation.
V15-V18 Une réaction de  Le monologue intérieur Un homme abattu, avachi,
sursaut et de assortie de vaincu et qui cherche, au très
doute l’interrogation indirecte fonds de lui-même un
« Je ne sais, à vrai dire, à semblant d’énergie
quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors
s’abandonna » pour
exprimer ses tourments
 L’autodérision à travers
la formule dépréciative
« Je me rappelais un
reste de courage »
L’expression du romantisme dans ce poème

 Le système d’énonciation : l’emploi de la première personne du singulier (mes-je-mon-me)
4  La tonalité lyrique
 L’expression des sentiments
 Construction du discours sous le sceau à la fois de la confession et de la confidentialité
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L’expression du romantisme dans ce poème

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