Cahier de Charge de Chemin de Fer
Cahier de Charge de Chemin de Fer
Cahier de Charge de Chemin de Fer
NIVEAU 5
SOUS LA SUPERVISION DE :
INTRODUCTION
Aux XVIIe siècle, la nécessité de transporter des matériels spécifiques et des matériaux lourds,
notamment dans le domaine de l’exploitation des mines et des carrières, a conduit vers
l’innovation d'un nouveau système de transport, un système qui possède des capacités
différentes de celles des autres systèmes de transport, notamment en termes de force d’effort et
de quantité des matériaux transportés. Cet essor innovatif considérable a donné lieu à la
naissance du transport ferroviaire et aux constructions des ‘’ Chemins de Fer ‘’. Il n’est un
secret pour personne que le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs à travers
toutes les régions d’un pays constitue une condition primordiale pour leur développement. Il
permet le transport d’importantes quantités de marchandises, les échanges entre les agents
économiques et le maintien des populations dans les zones desservies en leur facilitant le
déplacement vers les villes de l’intérieur ainsi que vers la capitale ou les grandes villes pour
diverses raisons (d’approvisionnement, de santé, d’enseignement, etc.). Pour ces avantages le
transport ferroviaire se trouve privilégié par rapport aux autres modes de transport. Mais il
nécessite une infrastructure particulière appelée « voie ferrée » dont les coûts de réalisation et
d’entretien sont élevés en raison de la rigidité et de la complexité techniques.
a) DEFINITION ET GENERALITES
Le transport ferroviaire est le moyen le plus sûr et l’un des plus performants pour se déplacer
d’un point à un autre et pour transporter d’importantes quantités de marchandises et fluidifier
la circulation automobile, il existe depuis des siècles, avec comme première locomotive à
vapeur celle construite par l’ingénieur Richard Trevithick qui roula le 21 février 1804 au Pays
de Galles. Le terme infrastructure ferroviaire décrit la voie ferrée (sur lesquelles circule le
matériel roulant) et tous les ouvrages de génie civil pour le franchissement des obstacles
naturels, ainsi que les systèmes / locaux qui assurent le trafic ferroviaire.
Selon Alias (1984), une voie ferrée est constituée d’un assemblage des composants, qui
transmettent la charge dynamique à la plateforme. La voie supporte les efforts transversaux,
longitudinaux et verticaux lies aux circulations.
Sous l’appellation ≪ voie ≫, on distingue d’une part, l’armement, constitue des rails, des
semelles, des attaches et des traverses et d’autre part le ballast. L’ensemble repose sur une ou
plusieurs couches granulaires formant, avec le ballast, la structure d’assise. Chaque constituant
de l’armement joue un rôle spécifique dans la stabilité de la voie :
Le rail : il assure le support vertical des roues des véhicules et guide celles-ci dans le sens
transversal. Il est soumis à divers types de sollicitations : charges statiques et dynamiques ;
chocs se produisant au franchissement des joints ou de défauts géométriques ; efforts
longitudinaux provoqués par des accélérations ou des freinages ; efforts thermiques. Le rail
est fixé sur les blochets des traverses par l’intermédiaire des attaches.
Les attaches rail-traverse : elles permettent la fixation du rail sur la traverse par
l’intermédiaire du tire-fond. Elles assurent à la fois une élasticité dans les sens vertical et
horizontal. Une semelle d’élastomère cannelée de 9 mm d’épaisseur est posée entre le rail
et la traverse afin d’assurer l’absorption des vibrations dans le rail.
Les traverses : La transmission des efforts entre le rail et le ballast se fait par cette pièce
qui assure en même temps le maintien de l’écartement, la transmission des charges
dynamiques et statiques du rail au ballast ; ainsi que le maintien d’une inclinaison du rail
au 1/20eme. Les traverses peuvent être en bois ou en béton (bi blocs ou monoblocs).
Le ballast : Le ballast, défini par la norme NF EN 13450 (AFNOR, 2003), est un granulat
provenant du concassage de roches extraites dans des carrières de pierres dures (granite,
diorite, rhyolite, quartzite). Il constitue un élément support de la voie et fait partie de la
superstructure. La notion de superstructure définit l’ensemble des composants reposant ou
se situant au-dessus de la sous-couche. Ce terme est en opposition a l’infrastructure qui
intègre le sol support, la couche de forme et la sous-couche. Le ballast a un rôle très
important dans le comportement de la voie et il remplit les fonctions suivantes :
Transmettre et repartir les efforts à la plateforme dus aux charges statiques et
dynamiques des circulations ;
Absorber les vibrations mécaniques et acoustiques ;
Contenir grâce à la résistance au cisaillement les efforts latéraux (circulation en
courbe, flambage consécutif de la dilatation des Longs Rails Soudes (L.R.S.) et
longitudinaux (accélération, freinage) ;
Drainer les eaux pluviales.
L’armement et le ballast reposent sur des couches granulaires aux fonctions dédiées. Les
structures ferroviaires reposent sur la Partie Supérieure des Terrassements, zone supérieure
d’environ 1 m d’épaisseur (de terrains en place ou de matériaux rapportes) dont la surface est
appelée arase des terrassements.
La sous-couche : élément de la structure d’assise constitué d’une couche des matériaux
grenus bien gradués, insensibles à l’eau et placés sous le ballast. Elle peut comporter à sa
base un géotextile de séparation, pour éviter sa contamination par des fines.
La couche de forme : La couche de forme est une couche de sol granulaire permettant
d’adapter les caractéristiques aléatoires et dispersées des matériaux de remblai ou du terrain
en place. Elle permet ainsi d’obtenir à sa surface des caractéristiques mécaniques
homogènes permettant de dimensionner les structures d’assise. Elle contribue par ailleurs à
drainer les eaux d’infiltration vers les systèmes de drainage. Elle est dite ≪ normale ≫ si le
sol en place fait office de couche de forme ou ≪ rapportée ≫ si la structure est constituée
de matériaux granulaires rapportés ou par du sol traité.
La structure d’assise assure, vis-à-vis du sol support ou de la plateforme terrassement, la
répartition, en complément du ballast et de la traverse, des charges transmises au niveau du sol.
De plus, elle permet d’assurer la séparation granulométrique jusqu’au ballast et la protection
vis-à-vis du ruissellement des eaux de pluie qui s’infiltrent à travers le ballast.
Notons que les rails peuvent également reposer sur des ouvrages de génie civil comprennent les
tunnels et les sections souterraines de la voie, les Ponts, les passages supérieurs et inférieurs,
les remblais et les déblais, les systèmes de drainage, les murs de soutènement du sol, les
galeries, les écrans antibruit et les clôtures
Les deux « unités techniques » de base qui assurent le « transport » par des moyens
ferroviaires sont l’ensemble de Roues du véhicule et les Rails.
L’essieux montés se composent de trois parties de base :
L'essieu
Les roues
Les boîtes d'essieux
Pendant ce temps, les boudins supportent l'autoguidage des essieux montés lors du passage à
travers Aiguillage et le passage à niveau.
La section transversale des roues (profil) n’est pas orthogonale comme dans le cas des pneus
de véhicules routiers. Il présente une légère conicité variable qui « s’ouvre » vers la partie
intérieure de la voie.
L’inclinaison du rail SR, la plus courante, est 1/20. Si la pente de la roue SW est plus faible,
1/40 par exemple, le point de contact C est décalé vers l’extérieur de l’axe du rail.
Inclinaison du rail
Les deux roues sont reliées de manière rigide par une tige cylindrique (axe), ce qui entraîne la
rotation des roues et de l'essieu à la même Vitesse angulaire.
Le système « essieu / roue » ci-dessus est appelé système conventionnel (ou classique).
Les essieux montent sur un rail de guidage en acier constitué de deux rails parallèles fixés à une
distance fixe entre eux (face interne du rail), communément appelé écartement de rail.
médiane : c’est le « lacet » le mouvement parasite de l’essieu. Son amplitude est limitée par le
contact entre boudins et champignons de rails.
Le rayon de roulement de la roue extérieure est plus grand. L'iniquité r1> r2 s'applique et, par
extension, V1> V2 s'applique également (où V1, V2 : vitesses relatives des deux roues).
En raison de la liaison rigide des roues, l’ensemble de roues à tendance à tourner seul vers la
face interne de la courbure, décalée de yo, en recherchant un positionnement radial à
l’intérieur de la courbe (les deux roues recouvrent des chemins inégaux).
Comme dans le cas de pistes droites, lorsque le décalage transversal de l’ensemble de roues
dépasse le jeu existant de la bride « σ », le roulement des roues sur les rails est assuré par la
présence de boudins.
La motion décrite ci-dessus concerne un seul essieu isolé. La négociation des bogies dans les
courbes est plus complexe et le positionnement de l’essieu est affecté par les mouvements des
bogies et de la carrosserie. Cependant, le mécanisme d'inscription des essieux dans les
courbes reste le même.
Depuis la naissance du chemin de fer (1825) jusqu'à maintenant, le système décrit ci-dessus
représente l'unité de base matérialisant le mécanisme physique de guidage des véhicules
ferroviaires sur un trajet rectiligne et en courbes. Contrairement aux autres moyens de
transport, les véhicules ferroviaires ne nécessitent pas intervention humaine (commande au
volant) ou mécanismes compliqués.
Pourcentage (%) d’émissions totales de CO2 par les (4) systèmes de transports à l’aire libre
En outre, le transport des marchandises dangereuses avec toutes les conséquences impliquées
par route et par voie aérienne, trouve dans le rail le mode le plus approprié.
Le tableau ci-dessous présente les avantages et les inconvénients de la voie ferrée par rapport
à d'autres Moyens de transport :
Remarque : le faible coefficient d'adhérence agit négativement sur deux opérations de base :
le freinage et le démarrage du train. La plus grande distance de freinage requise pour arrêter le
train automatiquement définit une limite de vitesse maximale ainsi qu'une pente longitudinale
maximale pour le chemin de fer.
Comparaison entre l’espace occupé (emprise) d’une voie à double écartement standard et une
autoroute pour une capacité de transport à peu près identique
a) Introduction
La construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer est un projet de grande envergure, qui
nécessite, le plus souvent, un grand capital fiscal. Chaque kilomètre d’une nouvelle ligne de
chemin de fer coûte entre environ 7 millions à 20 millions de dollars, en fonction de la
topographie de la région, du niveau de construction et d'autres facteurs influençant le cout final
de la construction.
Il est donc naturel qu’une grande attention soit portée à la décision finale quant à la nécessité
ou non d’une nouvelle ligne de chemin de fer
b) Description générale
Notre projet consiste au tracer et calculer tous les éléments de raccordement du tracé en plan
(voie ferrée classique double) et du profil en long (la ligne rouge doit être clairement
perceptible) d’une voie ferrée classique à double voie dont les coordonnées topographiques le
long du futur tracé sont joints dans le fichier txt donné par l’enseignant. Il existe deux voies de
raccordement pour des embranchements particuliers au PK 0 + 175 m et au PK 0 + 725 m, puis
trois passages à niveau aux PK 1 + 300 m et PK 2 + 425 m et PK 5 + 175 m, ces points singuliers
doivent être clairement perceptibles sur les différents tracés. Toutes les conditions techniques
de tracé doivent être satisfaites. Par la suite, nous devons dessiner un profil en travers type et
un profil en travers courant à un Point Kilométrique (PK) que nous choisirons dans votre lot.
Choisir une échelle graphique convenable et ne pas oublier la signalisation horizontale et
verticale. Toutes les conditions techniques imposées par les règles de l’art dans le domaine
doivent être respectées. En fin, nous devons Choisir des plans de comparaison adaptés à votre
projet. Le montage d’une vidéo montrant le défilement automatique du tracé en plan de la voie
ferrée double et du rendu final du projet avec circulation des trains sera considéré comme un
atout.
d) Présentation du terrain
Les données topographiques fournis par le professeur sont représentés dans civil 3D comme suit.
Les caractéristiques des éléments constituant le tracé en plan doivent assurer les conditions de
confort et de stabilité. Sans omettre que dans les chemins de fer on trouve deux vitesses
caractéristiques :
La vitesse de circulation des véhicules est sans doute le paramètre le plus important dans la
Problématique des études de tracé.
Les caractéristiques du tracé en plan et en élévation déterminent dans une large mesure la vitesse
maximale de circulation des véhicules. En effet, la vitesse de circulation est limitée par :
Les différentes accélérations auxquelles sont soumis les convois circulant sur une
trajectoire courbe (problèmes de confort, sécurité, usure...) ;
Les caractéristiques du matériel moteur dans les déclivités (puissance, capacité de
freinage...)
Le passage d’un alignement à une courbe ne peut s’effectuer de façon instantanée, une
variation progressive est nécessaire tant pour le confort des voyageurs et l’inscription des
wagons dont l’inertie est importante dans les courbes. Afin d’obtenir une vitesse régulière sur
un tronçon de ligne, il est nécessaire d’établir un tracé dont les caractéristiques géométriques
soient homogènes. Pour cela, l’adaptation au terrain est un des critères majeurs du tracé, cela
veut dire que les éléments du tracé doivent être dans tous les cas à l’échelle des grandes lignes
du terrain.
Le but de L’étude géométrique du tracé de la voie est pour obtenir un roulement parfait et
sécurisé des véhicules, il est donc indispensable de rechercher la meilleure forme géométrique
à donner à la surface de roulement de la voie et du tracé adopté pour cette surface.
Comme c’est une étude APD on ne doit pas sortir du couloir choisi.
Utiliser le maximum d’alignements droit et entre deux courbes.
Eviter le franchissement des oueds et des routes dans la mesure du possible qui
nécessite la réalisation des ouvrages d’arts, dans le cas où c’était inévitable le
franchissement s’effectuera perpendiculairement à sa ligne d’écoulement ou bien dès
les endroits les plus étroits.
Suivre les courbes de niveau et adapté le tracé en plan au terrain naturel afin d'éviter les
terrassements importants.
Eviter de passer sur des terrains agricoles et des zones forestières
Eviter le maximum les propriétés privées.
Eviter les problèmes de talus :
Talus en déblai : éviter :
Présence de nappe.
Terrains plastiques.
Présence de roches fissurées.
Talus en remblai : éviter :
Présence de terrain instable (pouvant être mis en mouvement par le
remblai).
Sol très compressible.
Eviter les sites qui sont sujet à des problèmes géologiques.
Eviter les terrains à forte plasticité.
c) Elément de tracé
L’axe de tracé en plan dessine la trajectoire de la ligne vue du dessus. Il se composera de la
succession des alignements droits et des courbes circulaires, qu’il faut raccorder entre eux par
des courbes de raccordement progressif.
La géométrie du tracé en plan d’une voie ferrée est bordée par certaines contraintes physiques
et technologiques Un tracé en plan est constitué de trois éléments géométriques : une droite, un
arc de cercle et une courbe de raccordement.
Alignement : R = ∞
Arc de cercle : R = Constante
Courbe de raccordement : R =variable
2 2
𝐵 𝑉𝑚𝑖𝑛 𝐵 𝑉𝑚𝑎𝑥
≥ 𝑅𝑚𝑖𝑛 (𝑚) ≥
𝑔 𝐷𝑚𝑎𝑥 − 𝐸 𝑔 𝐷𝑚𝑎𝑥 + 𝐼
Par application numérique d’écartement B de la voie (1.435mm) et de la pesanteur terrestre
g (9.8 m/𝒔𝟐) on a :
2 2
11.8𝑉𝑚𝑖𝑛 11.8𝑉𝑚𝑎𝑥
≥ 𝑅𝑚𝑖𝑛 (𝑚) ≥
𝐷𝑚𝑎𝑥 − 𝐸 𝐷𝑚𝑎𝑥 + 𝐼
(SNTF : Référentiel technique - Géométrie de la voie)
Avec :
R = Rayon de courbe (m)
V = Vitesse (km/h)
o Vmin (vitesse des trains lent-marchandise), Vmax (vitesse des trains rapide-voyageur).
I = Insuffisance de dévers (mm)
E = Excès de dévers (mm)
Dmax = Dévers maximum (mm)
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 150 𝑚𝑚
Dans notre cas, nous avons : {𝐸𝑚𝑎𝑥 = 110 𝑚𝑚
𝐷𝑚𝑎𝑥 = 160 𝑚𝑚
N.B : pour notre projet, le rayon minimum de la courbe circulaire est déterminé comme suit :
11.8𝑉𝑚𝑎𝑥 2
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑅𝑚𝑖𝑛 = 548.013 m
𝐼𝑚𝑎𝑥 +𝐷𝑚𝑎𝑥
b. Les dévers
La circulation en courbe de tous mobiles, qu’il soit terrestre ou aérien, pose le problème de la
force centrifuge. Supposons en effet un véhicule ferroviaire négociant une trajectoire courbe de
rayon R et un point matériel de masse M, qui lui est lié. Ce dernier est soumis à :
Son poids : Mg
𝑀.𝑉 2
A la force centrifuge : 𝐹 = 𝑅
Avec F la force centrifuge en Newton (N) ; M la masse en gramme (g) ; V la vitesse en (m/s).
La composante centrifuge se transmet au rail extérieur de la courbe proportionnellement à la
Masse du véhicule.
Pour un véhicule roulant avec une vitesse v en courbe, l’accélération centrifuge génère des
effets indésirables :
Le rejet de véhicule vers le rail extérieur
L’inconfort des passagers
Le déplacement des marchandises dans les wagons
Le risque de renversement des véhicules
Pour éviter que les efforts latéraux ne deviennent néfastes pour la stabilité de la voie, il faut
donner à la file extérieure des rails un surhaussement appelé “ devers” destiné à compenser la
force centrifuge.
Le dévers est la dénivelée entre les deux files de rails composant la voie. Une courbe est posée
en dévers lorsque la file de grand rayon (rail extérieur de la voie) est surélevée par rapport à la
file de petit rayon (rail intérieur de la voie). Le dévers a pour but de s’opposer aux déraillements
des trains dus à la force centrifuge exercée sur les trains qui se déplacent sur une courbe.
Devers théorique
Pour une vitesse V du train on établit le dévers nécessaire qui peut assurer la stabilité sur la voie
et le confort des voyageurs. Mécaniquement la résultante doit être perpendiculaire à la surface
de roulement.
𝑀.𝑉 2 𝐹
𝐹= 𝑒𝑡 𝑡𝑔𝛼 = 𝑃
𝑅
𝑀𝑉 2
Donc 𝑡𝑔𝛼 = 𝑅𝑔
V (km/h)
A.N: e = (écartement vois) 1.435m, (Nous prenons e=1.5m) ; g = 9.81m/s²; V(. m/s) = 3.6
𝑽𝟐
On aura donc le dévers théorique 𝒅𝒕𝒉 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟏𝟖 (R en m, d en m et V en km/h)
𝑹
𝑉2
Ou bien 𝑑𝑡ℎ = 11.8 (R en m, d en mm et V en km/h)
𝑅
𝟏𝟎𝟎𝟎×𝑪
Expression de dévers pratique : 𝒅𝒑 = 𝑹
o dp : dévers pratique en mm
o R : rayon en m
o C : coefficient de dévers
Remarque : Les normes de la SNTF estiment ce dévers de 70% du dévers théorique
𝟎. 𝟕 ∗ 𝟏𝟏. 𝟖 ∗ 𝑽𝟐
𝒅𝒑 =
𝑹
Coefficient de dévers
Le choix d’un coefficient C constant sur toute la voie, permet de respecter simultanément
les valeurs normales (ou exceptionnelles) des paramètres suivants :
Dévers,
Insuffisance de dévers,
Excès de dévers,
Variation de dévers,
Variation d'insuffisance de dévers. Ce qui ramène un plus pour le confort
La valeur optimale du coefficient de dévers étant de l'ordre de :
C = 0.006 V²
(SNCF : Conception du tracé de la voie courante V ≤ 220 km/h.(IN0272))
Le dévers maximum est limité afin de ne pas perturber le confort des voyageurs et d'éviter le
déplacement de marchandises lors de l’arrêt impromptu du train fret dans une courbe.
o Selon la SNCF
Valeurs admissibles de Dmax selon SNCF
Valeur normale 160 mm
Valeur exceptionnelle 180 mm
L’insuffisance de dévers
Lorsque Vr (la vitesse d’un train rapide empruntant une courbe) est plus élevée que la vitesse
d’équilibre correspondant au dévers pratique, ce Véhicule est soumis à une force centrifuge non
compensée. Le dévers de la voie est donc insuffisant et la résultante des forces se déplace vers
l’extérieur de la courbe. On appelle insuffisance de dévers, la différence entre le dévers
théorique des trains rapide et le dévers normal (pratique).
Elle est donnée par : I(mm)= dthv(r)(mm) – dp(mm) //expression de l'insuffisance
o I (mm) : L’insuffisance de dévers
𝑽𝟐
o dthv(r) : le dévers théorique des trains(voyageur) rapide 𝟏𝟏. 𝟖 𝑹
o dp: dévers pratique
Pour un dévers prescrit nul, l’insuffisance est maximale
L’insuffisance de dévers est aussi liée à l’accélération transversale non compensée par la
formule suivante :
𝑰
𝒂𝒏𝒄 = 𝒎/𝒔𝟐
𝟏𝟓𝟑
On limite l'insuffisance de dévers afin d'assurer la sécurité des circulations, le confort des
voyageurs et un coût raisonnable de l'entretien de la voie.
N.B : pour notre projet, la valeur limite de l’insuffisance de dévers est :
Imax(n) 160 mm
Imax(e) 160 mm
L’excès de dévers
Lorsque la vitesse d’un train en courbe est plus faible que la vitesse d’équilibre correspondant
au dévers pratique, ce véhicule est soumis à une force centripète non compensée. Le dévers de
la voie est donc excessif et la résultante des forces se déplace vers l’intérieur de la courbe. On
appelle excès de dévers la différence entre le dévers pratique et le dévers théorique des trains
lents. La valeur de E influence la sollicitation de la file de rail intérieure par les trains lents, en
particulier les trains de marchandises qui possèdent des masses par essieu les plus élevées.
E(mm)= dp(mm) – dthm(L)(mm)
o E(mm) = L’excès de dévers en (mm)
𝑽𝟐
o dthm(L) : le dévers théorique des trains (marchandise) lent 𝟏𝟏. 𝟖 pour une vitesse
𝑹
VL des trains lents en (mm)
o dp : dévers pratique
On limite L'excès de dévers pour éviter l'usure prématurée du rail intérieur dans les courbes
causées Par les trains de marchandises qui ont des masses par essieu plus élevées.
Les Valeurs Limite de l’excès
Raccordement de devers
Le passage d’un dévers nul en alignement à un dévers prévu en pleine courbe doit se faire
d’une façon progressive pour conserver (confort des passagers et éviter la fatigue du matériel).
Cette progression se fait sur une longueur appelée « rampe de dévers », cette variation est
accompagnée aussi de la variation de l’insuffisance et de l’excès de dévers. Son exécution se
fait par la surélévation progressive du rail extérieur par rapport au rail intérieur.
Valeurs maximales admissibles de variation de dévers par rapport aux longueurs (Rp)
N.B : pour notre projet, Limite de la variation de dévers par rapport au temps est :
∆𝑑
• (𝑁)=50mm/s
∆𝑙
∆𝑑
• (𝑁)=60mm/s
∆𝑙
Variation d’insuffisance de dévers dans les raccordements (ΔΙ/Δt) :
Taux exprimé en mm/s quand le véhicule parcourt la clothoïde, le voyageur ressent
progressivement la force centrifuge non compensée à cause de la variation de l’insuffisance de
dévers ΔΙ/Δt, cette progression doit être si possible inconsciente pour le voyageur.
La variation d’insuffisance de dévers se détermine par la formule :
∆𝐼 𝐼×𝑉
• = 3.6×𝐿𝑅𝑃 Dans un RP entre alignement et courbe.
∆𝑡
∆𝐼 |𝐼1−𝐼2|
• = 3.6×𝐿𝑅𝑃 Dans un RP entre deux courbes de même sens.
∆𝑡
∆𝐼 |𝐼1−𝐼2|
• = 3.6×𝐿𝑅𝑃 Dans un RP entre deux courbes de sens contraire.
∆𝑡
∆𝐼
Avec ∆𝑡 = variation d’insuffisance de devers (en mm/s)
d) Conditions de raccordements
(i) Condition d’équilibre dynamique
11.8𝑉 2
𝑅𝑚𝑖𝑛 =
𝐼+𝐷
(ii) Condition de sécurité
2250
𝐼 ≤ 500 + − 1.5𝑉
𝑃
(iii) Condition de confort
𝐼 ≤ 160 𝑚𝑚
e) Vitesse de Référence
La voie sera conçue pour accueillir un trafic mixte voyageurs et fret circulant aux vitesses
projetées apparaissant ci-dessous :
Vr=120 km/h pour les trains rapide (voyageurs).
Vm=60km/h pour les trains des marchandises.
Ce tracé présente des caractéristiques géométriques qui se mesurent sur deux plans :
Sur un plan horizontal, la ligne est définie par son « tracé en plan ».
Sur un plan vertical, la ligne est définie par son « profil en long ».
Remarque : les paramètres géométriques sont déduits à partir des standards UIC et des
pratiques de la S.N.T.F et seront conditionnés par une limitation de valeurs afin de respecter les
exigences de sécurité, de confort et de tenue de la voie.
De la longueur de la déclivité.
Lors de franchissement d’une courbe de raccordement verticale la notion du confort joue le rôle
prépondérant.
Les valeurs des rayons minimale admissibles des raccordements circulaires en profil en long
sont limitées pour tenir compte des considérations suivantes :
i. Lorsqu’un véhicule franchit à une vitesse « V » un raccordement de profil en long de
rayon Rv, il est soumis à une accélération centrifuge :
2
𝑉𝑚𝑎𝑥 𝑚²
𝑎𝑣 = ≤ 𝑎𝑣 𝑟𝑒𝑐 ( )
12.96 × 𝑅𝑣 𝑠
Cette accélération doit être limitée afin de ne pas perturber le confort des passagers. En conséquence,
le rayon minimum adopté pour le profil en long sera également limité pour ne pas dépasser cette
accélération à la vitesse maximale de circulation.
ii. Ces courbes circulaires sont définis sans courbes de transition entre les pentes et
le raccordement. Cela entraîne une accélération verticale brutale aux extrémités du
raccordement, qui provoque une oscillation de la suspension du véhicule et perturbe le confort
des voyageurs
Pour restreindre la variation brutale d’accélération verticale pour les circulations à vitesse maximale,
on doit limiter le rayon minimum de ces courbes de raccordement
Il en résulte ci-dessous les limites des valeurs des rayons de raccordement en profil, exprimés en
mètres, à respecter :
Selon l’UIC : le rayon minimal des courbes de raccordement ne doit pas être inférieur à 2000 m.
Selon la SNCF : le rayon minimal se calcule suivant le tableau ci-dessous :
N.B : pour notre projet le rayon minimal des courbes de raccordement son selon la norme SNCF
Les points de placement des appareils de voie ne doivent pas être en courbe ou bien en
déclivité.
Le respect de ces conditions a pour but de :
o Distinguer clairement les dispositions des points singuliers
o Prévoir de loin l’évolution du tracé et assurer une bonne visibilité
o Garantir la sécurité des voyageurs et du matériel roulant
o Offrir du confort aux voyageurs
Avec :
o A’ et B’ : Extrémités du raccordement
o T : Tangente de part et d’autre du sommet
o J : Milieu de raccordement situé sur la variante
o A et B : deux points connus sur P1 et P2
o F : Hauteur de l’abaissement du sommet (Flèche)
o X : Distance entre le sommet et un point A sur P1
o (α+β) : angle de variation, ou de changement de direction
o O : Centre du cercle de rayon R
o E : Sommet ou point de changement de déclivité
o L : Distance entre les deux points A et B Pratiquement, le calcul des raccordements se
fait de la façon suivante :
On détermine toutes les coordonnées des points singuliers du raccordement, la Tangente
d’une part et d’autre du sommet, la flèche au-dessous de ce dernier, on déterminera aussi les
PK des points singuliers.
Détermination des pentes
∆𝑍1
o 𝑝1 = ∆𝑆1
∆𝑍2
o 𝑝2 = ∆𝑆
2
Détermination de T
𝑅
T= 2 | 𝑝1 − 𝑝2|
V. Signalisation ferroviaire
a. Introduction
La signalisation ferroviaire est définie comme l’ensemble des systèmes destinés à contrôler le
trafic ferroviaire d’une façon plus efficace et entièrement sécurisée. Depuis leur naissance, les
chemins de fer se doivent de garantir une circulation des trains sure et sans entrave. Des
systèmes de commande et de sécurité sont donc nécessaires, et leur développement n’a cessé
de croitre. Au fil du temps, la signalisation a évolué des signaux manuels jusqu’aux systèmes
de contrôle commande informatisés. L’objectif de cette partie est de décrire les équipements de
signalisation proposes pour cette ligne en double voie pour un trafic mixte, avec une vitesse
d’exploitation de 120 km/h pour trafic voyageurs et de 80 km/h pour le trafic de marchandise.
c. Normes et référence
En plus des règlements et instructions de la SNTF, et afin de répondre aux exigences de sécurité,
fiabilité et interopérabilité, les normes et références recommandés par UIC et a respectés dans
l’élaboration du la signalisation pour notre projet (EN 50129, EN 50128, EN 50126, EN 50272).
d. Systèmes de signalisation
Tous les systèmes de signalisation ferroviaire qui ont existé depuis l’apparition des chemins de
fer, incluant les systèmes très sophistiqués utilisés de nos jours, partagent un concept de base :
Les trains ne peuvent pas entrer en collision s’ils ne sont pas autorisés à occuper la même section
de voie Simultanément. Par conséquent, les lignes ferroviaires sont divisées en plusieurs
sections (block sections). En mode d’opération normal, un seul train est donc autorisé à circuler
au sein de chaque section à la fois.
h. ETCS niveau 1
En ETCS niveau 1, le train reçoit son autorisation de mouvement via des balises au sol, cette
autorisation de mouvement est calculée par le centre de contrôle en fonction de l'occupation des
autres cantons. Les balises récupèrent les indications du signal via des adaptateurs de signaux
et les encodeurs LEU (Lineside Electronic Unit) et les transmettent au train sous forme d’une
autorisation de mouvement accompagnée des données de l’itinéraire.
L’ordinateur de bord calcule et surveille en permanence la vitesse maximale et la courbe de
freinage à partir des données de gestion de trafic (vitesse autorisée, aiguillages, distance de
sécurité entre les trains …). En raison de la transmission ponctuelle à l'aide de balises, le train
doit se déplacer au-dessus de la balise pour obtenir l'autorisation de mouvement suivante.
i. ETCS niveau 2
ETCS niveau 2, est un système de signalisation et de sécurité ferroviaire numérique qui repose
sur la radiocommunication numérique. L'autorisation de circuler et le signal de marche sont
affichés dans la cabine du conducteur. Les dispositifs de contrôle de l'état libre des voies et de
contrôle de l'intégrité du train restent cependant déployés au sol. Tous les trains signalent
automatiquement, à intervalles réguliers, leur position précise et leur sens de marche au poste
central RBC (Radio Block Center), qui contrôle en permanence les mouvements des trains.
j. ETCS niveau 3
L’ETCS Niveau 3 fournit une fonctionnalité d’espacement des trains entièrement basée sur
la communication radio. Comme avec l'ETCS niveau 2, les trains se localisent au moyen de
balises de positionnement et via des capteurs et doivent être capables de déterminer l'intégrité
du train, au niveau du bord, au plus haut degré de fiabilité. De ce fait, l'ETCS Niveau 3 écarte
le fonctionnement classique avec des intervalles fixes et permet de calculer la distance de
sécurité entre deux trains qui se suivent. Une autorisation de mouvement est indiquée pour une
position du train, à base de la distance réelle entre le train et le train le précédant.
l. Conception de la signalisation
Dans le cadre de ce projet, le niveau 1 qui sera utilisé.
Cela signifie que c’est un système de signalisation classique comprendra :
Les postes de sécurité
Les installations extérieures : les signaux, les moteurs d’appareils de voie et le système
de détection de la présence de trains habituels.
Et les composants de l’ETCS viendront s’ajouter à ce système de signalisation classique. Les
autorisations de mouvement seront transmises au train par des balises implantées dans la voie
et s’afficheront devant le mécanicien (conducteur de train). Pour cela, les trains devront
disposer d’équipements d’ETCS embarqués.
i. Postes de sécurité
La commande et la surveillance des installations de signalisation seront assurées en général par
des postes de sécurité. Le système des postes de sécurité se compose ici des centres de relayage
(CR) décentralisés et du Poste de Commande Centralisé (PCC) centralisé.
Dans chacune des gares, il sera installé un centre de relayage (CR), qui englobe uniquement les
modules de puissance et sert pour la connexion de l’installation extérieure.
Dans la mesure du possible, la logique d’enclenchement pour toutes les gares sera installée de
façon centrale dans le Poste de Commande Centralisé (PCC).
Commande des postes de sécurité
Dans la gare principale de la zone, un poste de commande centralisé (PCC) est prévu, à partir duquel
la ligne sera commandé.
Installations extérieures
Les installations extérieures de signalisation seront directement placées le long de la voie.
Elles servent, à transmettre les autorisations de mouvement (signaux), à établir et protéger les
parcours des trains (moteurs d’appareils de voie) et à détecter automatiquement la présence de
trains. Les installations extérieures seront reliées au centre de relayage par des câbles.
o Les signaux
Les signaux sont utilisés pour la transmission lumineuse des autorisations de mouvement aux
conducteurs de train (signaux principaux, signaux de manoeuvre) ou pour annoncer ces
autorisations de mouvement (signaux d’avertissement). Des signaux complémentaires sont
utilisés pour des indications de vitesse (sous forme de panneaux fixes et mobiles) et de direction
(sous forme de signaux lumineux. Les optiques des signaux devront être réalisées en ayant
recours à la technologie des diodes électroluminescentes (Light Emitting Diode, LED).
Les signaux principaux doivent être visibles à 500 m, les signaux d’avertissement à 300 m.
Dans les gares à équiper, outre les signaux principaux, signaux d’avertissement et signaux de
manoeuvre, des indicateurs de vitesses sous forme de panneaux fixes (TIV fixes) seront en plus
utilisés.
Signalisation lumineuse
En signalisation lumineuse, les signaux donnent, de jour comme de nuit, les mêmes indications.
Il est fait usage :
• Soit de panneaux portant un ou plusieurs feux de couleur fixes ou clignotants qui, sauf
dans certains tunnels, sont groupés sur un écran noir bordé de blanc ;
• Soit de tableaux lumineux ou réflectorisés, pouvant présenter une bande colorée, une
inscription ou un signe conventionnel.
Remarque : Certains signaux lumineux sont normalement éteints : ils ne présentent d’indication qu’à
l’approche des trains, ou bien leur allumage n’est commandé que sous certaines conditions.
Signalisation mécanique
En signalisation mécanique, il est fait usage de signaux réalisés au moyen d’une aile ou d’une
cocarde de couleur, ou bien d’un tableau mécanique.
Signaux combinés
Lorsque plusieurs signaux lumineux ou mécaniques sont groupés, ils sont généralement
combinés : c’est-à-dire que leurs feux ne présentent, de nuit s’il s’agit de signaux tous
mécaniques, ou de jour comme de nuit s’il s’agit de signaux lumineux groupés ou non avec des
signaux mécaniques, que l’indication ou les indications les plus impératives à observer par le
conducteur.
Signaux à main
Les employés qui peuvent être appelés par leurs fonctions à donner des signaux à main doivent
avoir les accessoires voulus, les garder en bon état et prêts à un usage immédiat. Il faut utiliser
les signaux de nuit du coucher au lever du soleil et lorsque les signaux de jour ne peuvent être
vus distinctement.
électroniques de roue. En comparant les nombres d’essieux entrants et sortants, il est possible
de connaître l'état de la section de voie (libre ou occupé). Soit Ax1 et Ax2 deux compteurs
d’essieux et TS1 et TS2 des sections de voie. Tant que le nombre d'essieux comptés par Ax2
ne correspond pas au nombre d’essieux comptés par Ax1, la section TS1 est considérée comme
« occupée ».
Compteurs d’essieux
Par rapport au système alternatif des circuits de voie, le système de comptage d’essieux
présente les avantages suivants :
• Entièrement indépendant du type et de l’état de superstructure.
• Aucun joint d’isolement de rail n’est nécessaire.
• Éloignement important du poste de relayage (environ 20 km) est possible.
• Transmission des signaux au poste de relayage protégée très efficacement contre les
parasites, système très fiable nécessitant peu d’entretien et des coûts réduits sur le
cycle de vie.
Conception de la télécommunication
La ligne sera équipée d’installations de télécommunication afin de garantir les communications
pour les besoins du service et de mettre à disposition des moyens de transmission. Le système
de communication radio GSM-R (Global System for Mobiles – Railways) sera utilisé. Le GSM-
R sera mis en place sur les postes de travail des opérateurs de sécurité, sur des terminaux
mobiles d’usagers et sur des terminaux fixes d’usagers
Conclusion
Le système de signalisation ferroviaire est un système de signalisation différente par rapport
autre système de transport, à cause de la sécurité de circulation élevé exigé par système
ferroviaire. Donc en voir dans ce chapitre les niveaux de système de signalisation existe et le
système proposé pour notre tracé.
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES