Dossier de Presse

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DOSSIER

DE PRESSE
L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Caraco
Inde ou imitation européenne, années 1770
Robe
Toile de coton imprimée à la planche de bois Jupe et caraco France, Paris, griffe Primerose,
Inv. 976.174.1 Alsace, Mulhouse tissu Boussac, 1950
Jupe Fin 18e siècle-début 19e siècle Toile de coton imprimé au rouleau
Inde, côte de Coromandel, années 1780 Toile de coton sur fond ramoneur Inv. 999.48.3
Toile de coton peint au calame imprimée à la planche de bois Ó Marie Sœhnlen pour le MISE
Inv. 977.1.1 Inv. 858.216.1
Ó David Soyer pour le MISE Ó Marie Sœhnlen pour le MISE

Lithographie publicitaire Lithographie publicitaire pour robe à disposition


Modèle pour Tacosa, édition Berville Mulhouse, manufacture Steinbach Kœchlin & Cie, 1866,
Paris, vers 1950, papier inv. KOE.743.2 ©Musée de l’impression sur étoffes
Inv. 2021.0.4 ©Gregory Tachet

SOMMAIRE

Communiqué p. 3
Le concept de l’exposition p. 4
Le parcours de l’exposition p. 5
Autour de l’exposition p. 13
Animations p. 14
Informations pratiques p. 15 2
Réalisation et remerciements p. 16

L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
Communiqué
Cette exposition marque un retour important du MISE dans la sphère publique,
après une parenthèse due au Covid et suite à la nécessité de concentrer ses équipes
sur la gestion scientifique des collections. Sous la houlette d’Aziza Gril-Mariotte,
présidente du MISE, commissaire, cette exposition pose un regard sur les
phénomènes de mode en plaçant le vêtement dans une perspective historique.

L’imprimé dans la mode… La mode de l’imprimé


Cette exposition retrace la fabrication des modes, ou comment les étoffes sont devenues
des vêtements réalisés par les tailleurs et les couturières, avant le prêt à porter. Via les
tissus imprimés et leurs motifs, elle montre la permanence dans le temps de certains
décors dans l’évolution des pratiques vestimentaires.
Depuis le XVIIIe siècle, les manufactures alsaciennes ont fabriqué des impressions pour
la mode, d’abord sur coton, puis sur laine et étoffes mixtes pour les élégantes sous le
Second Empire et des tissus dits « de haute nouveauté » diffusés dans les grands
magasins. Dans les années 1930, l’industrie textile a continué à produire de belles
cotonnades pour satisfaire les besoins des couturières et des maisons de couture.
L’industrie textile a alimenté les besoins en tissus pour la confection en série qui se
développe dans l’entre-deux-guerres, avant que le prêt-à-porter ne domine à partir des
années 1960.

Cette exposition confronte des pièces de vêtements à des étoffes imprimées en Alsace et
ailleurs. Aux vêtements exceptionnels et rares des XVIIIe et XIXe siècle, répondent des
pièces contemporaines des années 1950 à aujourd’hui, qui illustrent la permanence et la
réinterprétation de certains décors et thèmes décoratifs. Albums d’échantillons,
empreintes, dessins, maquettes et textiles illustrent la créativité des fabricants de tissus
pour la mode, et permettent de comprendre l’origine de certains décors dans la mode
contemporaine.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
Le concept de l’exposition
Cette exposition est l’occasion
d’interroger la présence des
vêtements dans les collections du
musée en présentant une
sélection de pièces complétées
par des étoffes imprimées en
Alsace et ailleurs. Aux vêtements
exceptionnels et rares des XVIIIe et
XIXe siècle, dont la fragilité impose

une présentation seulement de


quelques mois et une rotation de différentes pièces durant le temps de l’exposition,
répondent des pièces contemporaines des années 1950 à nos jours qui illustrent la
permanence et la réinterprétation de certains décors et thèmes décoratifs. La
présentation de ces vêtements est complétée par des albums d’échantillons, des
empreintes, dessins, maquettes et textiles qui illustrent la créativité des fabricants de
tissus pour la mode, et permet ainsi de comprendre l’origine de certains décors dans la
mode contemporaine. L’objectif est ainsi de retracer la fabrication des modes depuis le
tissu, imprimé ici, jusqu’à la pièce faite à la main ou à la machine, unique ou en série. Par
la nature des étoffes imprimées de motifs, cette exposition porte un regard sur la mode
féminine en montrant comment certains motifs sont devenus intemporels ou au contraire
incarnent une époque.

L’exposition propose un parcours qui demeure pendant toute la durée de l’exposition


(17 mois) mais une partie des pièces seront renouvelées au bout de 8 mois pour des
raisons de conservation des pièces les plus anciennes, offrant ainsi l’occasion de découvrir
de nouveaux vêtements. La durée de l’exposition permet à l’équipe de conservation de se
mobiliser sur le chantier des collections et ainsi de participer au renouveau de
l’institution. L’exposition valorise exclusivement les collections du musée permettant aux
visiteurs de découvrir la variété et la richesse des pièces de vêtements que le musée
conserve.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023


Le parcours de l’exposition
Une histoire des modes et des motifs
de la marquise de Pompadour à
Christian Dior

LES INDIENNES
Les premières indiennes arrivent en Europe au XVIe siècle
dans les caisses des bateaux des Compagnies de
commerce. Dès le XVIIe siècle, ces étoffes de coton aux
couleurs éclatantes qui résistent au lavage suscitent
l’envie des consommateurs. Mais devant leur succès, les
fabricants de draps et de soieries se mobilisent et
obtiennent l’interdiction d’importer et de fabriquer des
indiennes par Arrêt du conseil d’État en 1686. Lorsque la
prohibition est décrétée en France, les toiles de coton,
imprimées ou brutes, ont déjà conquis les
consommateurs, provoquant une révolution
chromatique par leur couleur, esthétique par leur motif
et hygiénique par la facilité de nettoyage. La contrebande
des indiennes montre que le pouvoir royal n’a pas réussi
à faire oublier ces étoffes qui était bien plus qu’une
simple mode. Depuis les indiennes forment un
vocabulaire décoratif qui continue d’inspirer les
créateurs et que l’on retrouve dans les collections de
vêtements.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
Indiennes et perses chez la marquise de Pompadour
1780
En pleine prohibition, la garde-robe de la marquise de Pompadour
regorge de jupons en indienne, perse, mousseline brodée et pékin
des Indes, des étoffes toutes interdites dans le royaume. Melchior
Grimm écrit en 1755 : « le trafic même des toiles peintes est puni par
les galères et par des peines plus rigoureuses encore », ce qui
n’empêche pas que « nos femmes se promènent publiquement en
robes d’indienne et de Perse ; il n’y a point de maison de campagne
aux environs de Paris où l’on trouve des meubles de toile. Et comment la loi serait-elle
en vigueur, puisqu’elle n’est pas respectée par les législateurs, et que, par exemple, dans
tout le château de Bellevue, il n’y a pas un meuble qui ne soit de contrebande ? ».

Les indiennes chez Dior et Kenzo

Les manufactures françaises, à Jouy et en Alsace,


ont diffusé de nombreux motifs imitant ou
s’inspirant des étoffes importées des Indes, de
Perse ou du Levant. Depuis ces motifs ont continué
d’être imprimés. Les couturiers et les stylistes ont
puisé dans ce vocabulaire décoratif. Christian Dior
n’a cessé de trouver dans le XVIIIe siècle une
source d’inspiration que ces successeurs ont
continué d’interroger, d’autres, comme Kenzo
Takada, ont perpétué des traditions ancestrales
venues d’Asie. Plus récemment les marques de
prêt-à-porter ont contribué au renouveau des
imprimés floraux dans la mode en reprenant des
fleurs d’inspiration indiennes dont les motifs
semblent directement venir des impressions du
XVIIIe siècle.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

LE CACHEMIRE DANS TOUS SES ETATS

À l’origine, cachemire désigne un fil de laine obtenu par le


filage du duvet des chèvres dans la vallée du Kashmir au pied
de l’Himalaya. Après avoir teint les fils, les artisans en
tissaient des étoles d’un lainage très fin, doux et chaud,
décorées aux deux extrémités d’une bordure aux motifs de
plantes fleuries ou de palmettes. Les premiers châles
cachemire arrivent en France après le retour de la campagne
d’Égypte de Bonaparte, avant que cette mode ne fasse fureur
sous l’Empire. Les innovations anglaises pour filer et tisser la
laine permettent l’essor d’une nouvelle industrie du châle
tissé ou imprimé. Les motifs caractéristiques des châles
importés des Indes donnent naissance aux palmettes, un
motif devenu incontournable dans la mode.

Laines cachemire sous le Second Empire

Au milieu du XIXe siècle, les fabricants mulhousiens


développent l’impression sur laine pour produire des
imitations des châles tissés. L’impression des motifs
cachemire se répand aussi sur les mousselines de coton-laine
ou tout laine, utilisées pour la fabrication de robes à
dispositions qui font la réputation des manufactures
alsaciennes. Plusieurs manufactures mulhousiennes se
spécialisent dans ces impressions dites de « haute
nouveauté » qui forment une variété d’imprimés pour la
mode et font un grand usage des motifs cachemire. Les robes
imprimées de motifs cachemire sont des vêtements à
disposition « mi-confectionnées » diffusées à Paris dans les
grands magasins.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
La palmette cachemire
1800
Dès le début du XIXe siècle, les dessinateurs se sont inspirés des palmettes
des châles cachemire pour en faire un nouveau genre d’impression pour le
vêtement. Miniaturisée, la palmette devient le motif dit à « bâtons
rompus », créé à la manufacture de Jouy en 1789, une simple goutte ou
encore une fleur stylisée. Dans les années 1950, la marque Souleiado
reprend ces décors qui incarnent l’univers des tissus provençaux. La
palmette cachemire est devenue un décor très répandu dans l’habillement, 1865
elle continue d’inspirer les maisons contemporaines et les collections de
prêt-à-porter témoignent de la permanence de ce décor.

REVOLUTIONNER LA MODE

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’essor de l’indiennage contribue au


1900
renouvellement fréquent des motifs qui puisent leurs formes dans la
nature et l’imitation des soieries et des dentelles. À la fin de l’Ancien
Régime, le rythme des modes s’accélère et donne lieu à de nouvelles
créations : miniaturisation des fleurs, nouvelles variétés végétales et
formes géométriques. Deux nouveaux genres de motifs apparaissent pour
l’habillement qui marquent durablement les créations pour la mode : les
fonds sombres dit ramoneur et les semis de feuillages et de fleurettes ainsi
que les motifs géométriques et abstraits.

Ramoneurs et « bonnes herbes »

C’est en 1793 que la manufacture de Jouy lance un nouveau


motif, imprimé à la planche de bois, « un de ces dessins
privilégiés qui portaient dans leur physionomie le succès et la
vogue. C’était cependant tout simplement un mélange touffu
d’herbages légèrement enluminés de petites fleurs des près ».
Repris dans de nombreuses manufactures, notamment en
Alsace, leur succès est immense et durable, surnommés
« bonnes herbes », ces motifs continuent d’être
commercialisés au XIXe siècle. Les Provençaux apprécient ce
genre d’impressions pour confectionner des vêtements. Les
fonds sombres sont redevenus à la mode lorsque la marque
anglaise Liberty of London a relancé la mode des petites
fleurettes dans les années 1920 qui connaissent surtout dans
les années 1970 et 1980 un grand succès.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Dentelles et géométries

L’imitation des dentelles existe dès le


XVIIe siècle dans les soieries brochées,
puis dans les premières impressions à la
planche des années 1760 et 1770. Depuis,
des étoffes évoquent les formes
transparentes et raffinées des dentelles
qui restent, malgré leur mécanisation, des
produits luxueux. L’impression au
cylindre permet d’obtenir des effets qui
imitent les dentelles et les combinent à
d’autres décors floraux ou géométriques.
Les motifs géométriques sont introduits à
partir des années 1770 avec des losanges,
puis des carreaux et toutes sortes de
formes abstraites. Les avant-gardes
artistiques au début du XXe siècle
remettent la géométrie à la mode dans le
vêtement. Les créations de Sonia
Delaunay témoignent d’un mouvement
revendiquant l’invention d’une mode
moderne mais dont la diffusion est restée
limitée à une élite.

FABRIQUER LA MODE

Les innovations techniques de la révolution industrielle contribuent au 1950


développement de l’offre textile pour l’habillement tandis que les
formes des vêtements évoluent, la silhouette féminine se modifie sous
l’effet des crinolines du Second Empire, avant de se libérer du corset
dans les années 1920. Au XIXe siècle, les grands magasins diffusent des
vêtements produits en série et des robes à disposition qui restent des
produits couteux. Les couturières et la couture à domicile grâce à la
machine à coudre diffusent des pratiques vestimentaires réservées aux
élites qui désormais s’habillent chez les grands couturiers. Cette
répartition de la fabrication des vêtements s’accentue au XXe siècle entre la haute couture
et le prêt-à-porter qui se développe en Europe selon le modèle américain après la
Seconde Guerre mondiale.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
Chez la couturière

La diffusion de la machine à coudre à pédale par l’entreprise américaine Singer dans la


seconde moitié du XIXe siècle facilite l’usage des cotons et des lainages imprimés pour
une mode plus accessible. Les robes imprimées de décors placés sont confiées aux
couturières ou cousues à la maison. La couturière exerce chez elle ou travaille dans un
atelier comme ouvrière. Au début du XXe siècle, selon ses moyens on s’habille chez la
couturière, dans les grands magasins qui diffusent des confections en séries, chez un
créateur de haute couture, ou bien on réalise soi-même ses vêtements. Après la Seconde
Guerre mondiale, l’essor du prêt-à-porter ne fait pas disparaître la couturière et on
continue de confectionner des vêtements à la dernière mode grâce à la diffusion des
patrons dans la presse spécialisée.

Une maison de couture née à Colmar : La marque Chantal Pache

À partir des années 1970, le marché vestimentaire


se divise entre la haute couture, vitrine des
grandes maisons qui diffusent leurs modèles
dans des lignes de prêt-à-porter de luxe, les
marques de prêt-à-porter haute gamme, et les
grandes chaînes qui souvent reprennent les
modèles des défilés dans des gammes plus
ordinaires. En dehors de l’industrie de la mode,
la création artisanale, héritée de l’atelier de la
couturière, propose le plus souvent des
créations uniques pour un événement spécial.
Chantal Pache, passionnée de beaux tissus, ouvre
sa maison de couture à Colmar pour des modèles
de robes sur mesure, puis elle installe à Paris son
show-room. Ces robes sont vendues dans de
nombreuses boutiques à Paris, Marseille, Lyon,
ainsi qu’à Londres, New-York. Sa marque devient
connue grâce à ses modèles de robes de soirée noires, choisies comme robes de mariée.
Elle devient ainsi une créatrice de robes de mariée atypiques, noires, blanches ou
colorées. Ces créations ont fait la couverture du journal Mariages a de nombreuses
reprises. La marque Chantal Pache a existé entre 1984 et 2004.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

LE JARDIN DANS LA MODE

Au XVIIIe siècle, l’essor de l’indiennage est autant


technique qu’artistique et les dessinateurs jouent un
rôle essentiel dans la création des motifs floraux. Le
goût pour le jardin et la nature qui caractérise le
XVIIIe siècle se propage dans les impressions. Les
fleurs cultivées forment des décors reconnaissables,
disposées en semis, en bouquets, en ramages. À la fin
du XVIIIe siècle, l’essor de la botanique donne
naissance à de véritables champs cultivés dans les
jupons au décor dit « jardinier » et les bordures pour
agrémenter les robes ou encore les mouchoirs de
cou portés dans les campagnes. Depuis, les fleurs
cultivées et la flore sauvage sont devenues un décor
récurrent dans la mode féminine.

Le champ de fleurs

La mode féminine à la fin de l’Ancien Régime et sous


la Révolution diffuse des décors fleuris naturalistes.
Les mouchoirs de cou et les jupons se prêtent à
l’usage des bordures où la représentation de la
nature devient parfois un véritable jardin. Les fleurs
cultivées apparaissent en tige ou sont disposées en
ramages fleuris pour confectionner des caracos, des
robes, des jupons, et des accessoires de mode.

Les camaïeux fleuris

Les camaïeux désignent les motifs en une seule couleur, imprimés généralement à la
plaque de cuivre, les décors figuratifs réservés à l’ameublement sont complétés de
ramages fleuris très appréciés pour les toilettes d’après-midi, caracos, robes, jupon, etc.
Les manufactures anglaises ont été les premières à imprimer ce genre de motifs avant
d’être imitées par en France. Ces motifs fleuris monochromes, qui évoquent les toiles à
personnages dites « toiles de Jouy » depuis la fin du XIXe siècle, sont parfois agrémentés
d’oiseaux, d’amours et forment des décors toujours employés dans la mode.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Flore, fleurs, fleurettes, des motifs pour la mode féminine

Depuis l’essor des tissus imprimés, les fleurs sont devenues


un motif omniprésent. Facilement identifiables, elles se
prêtent à des effets variés, échelle, stylisation et colorisations
variées. Après le naturalisme du XVIIIe siècle, les fleurs
deviennent miniatures sous l’Empire, avant d’être à nouveau
traitées au naturel, souvent associées à d’autres formes sous
le Second Empire. Depuis la Seconde Guerre mondiale, année
après année, les fleurs restent présentes et, comme dans les
années 1950 et 1960, elles sont réalistes ou stylisées. Chaque
décennie fait des fleurs un élément récurrent dans la mode
adapté au style d’une époque. Depuis les années 2010, l’essor
de l’impression numérique a permis le
grand retour de l’imprimé dans la
mode et notamment des fleurs.

HISTORIQUE DE LA COLLECTION

Le musée de l’Impression sur étoffes conserve des costumes, des vêtements et des
accessoires de mode confectionnés en tissus imprimés, datant du XVIIIe siècle à nos jours,
qui ont été collectés comme témoignages des impressions sur coton, laine ou soie. Les
premières pièces de costumes ont été données en 1873 lorsque les collections du musée
industriel de la SIM, créé en 1833, et celles du musée de Dessin industriel, ouvert en 1858,
ont été réunies dans un musée installé dans le bâtiment de l’École de dessin. Un nombre
considérable d’échantillons textiles destinés à l’habillement ont été collectés avant
l’ouverture du musée de l’Impression sur étoffes en 1955, puis des pièces de prêt-à-porter
sont venues régulièrement enrichir la collection.

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Autour de l’exposition
Un jour, une œuvre
Un jeudi par mois à 14h découvrez l’histoire d’un vêtement de l’exposition
Un focus sur une œuvre : son étoffe, sa coupe que raconte-t-elle de l’histoire de la mode
et des tissus, quelle est sa place dans l’histoire des collections ? par Aziza Gril-Mariotte,
commissaire de l’exposition et historienne de l’art

Dates : 25 novembre, 9 décembre, 20 janvier, 24 février, 17 mars, 14 avril, 5 mai, 16 juin


Durée 45 min, payant (tarifs d’entrée)

Cycle de conférences Mode, création, industrie textile


Jeudi à 18h

- 4 novembre 21 : « Dessinateurs et artistes au service de la mode, une histoire du


design textile, du XVIIIe au XXe siècle » par Aziza Gril-Mariotte
- 2 décembre 21 : « Teindre la soie, à la découverte d’un univers créatif » par Juliette
Vergne, créatrice textile
- 10 Février 22 : « L’industrie de la soie lyonnaise pour la Haute Couture » par
Esclarmonde Monteil, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée des
Tissus de Lyon
- 10 Mars 22 : « Histoire de la mode féminine à Arles, du XVIIIe siècle à nos
jours, évolutions, transformations et consommations d’une industrie textile
totalement délocalisée », par Clément Trouche, responsable de la conservation du
Musée du costume Grasse-Arles
- 7 Avril 22 : « Calico craze » ou la mode des indiennes. A la découverte du nouveau
Centre des indiennes à Prangins » par Helen Bieri-Thomson, directrice du Château de
Prangins-Musée national suisse
- 19 Mai 22 : « Entre tradition et innovation, les manufactures de Mulhouse et
l'invention des colorants de synthèse (1856-1890) pour la mode » par Marie-Anne
Sarda, conservatrice en chef du patrimoine et conseillère scientifique à l’Institut
national d’histoire de l’art
- 6 Octobre 22 : « À la conquête des vestiaires ! Les cotonnades et la mode dans la
France de la seconde moitié du XVIIIe siècle » par Pascale Gorguet-Ballesteros,
conservatrice en chef au musée de la mode-Palais Galliera

Tarifs : 5 € par personne


Gratuit pour les étudiants et moins de 18 ans

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Exposition dans le cadre des Journées européennes des métiers d’art


Les créatrices qui font la mode à Mulhouse
Carole Birling, créatrice de robes de mariées ; Violaine Mary, modiste ; Juliette Vergne,
artisan designer textile
28 mars-3 avril 22
Exposition-vente, entrée libre

Ciné-club organisé par Musée Mulhouse Sud-Alsace


Samedi 21 mai 22 à 15h
Chic de Jérôme Cornuau avec Fanny Ardant, Marina Hands, Eric Elmosnino (1995) durée
1h43

Rendez-vous aux jardins


4-5 juin 22
Visite guidée de la section de l’exposition « Le jardin dans la mode »

Colloque
Exposer les modes, de la silhouette au mannequin, une histoire du mannequinage au
musée
23-24 juin 22
Voir programme détaillé
Gratuit sur inscription

Animations
Activité pour enfants (vacances scolaires hiver et printemps)

« Les ateliers du mercredi à la découverte de l’évolution de la mode féminine »


Enfants (7-12 ans) accompagnés d’un adulte.
Après la découverte de robes dans l’exposition, cet atelier propose de travailler sur
l’évolution de la silhouette pour comprendre comment on s’habillait autrefois et
comment est née la mode contemporaine
De 15h à 17h
10 euros par enfant, gratuit pour les accompagnateurs
Sur réservation et sous réserve de 4 participants

Samedi au musée stages de broderie


Le musée propose des stages d’initiation et de perfectionnement à l’art de la broderie
traditionnelle, guidée par Martine Allimant, brodeuse d’art de l’école Lesage. Le stage
prévoit la broderie d’une petite serviette de table, d’autres objets peuvent être achetés
à la boutique pour compléter le travail de broderie.
De 13h à 18h, 100 euros par adulte, 15 euros par enfant (accompagné d’un adulte) à partir
de 8 ans. Sur réservation et sous réserve de deux participants adultes
Dates en 2021 : samedi 13 novembre, samedi 18 décembre
Possibilité d’organiser un stage sur mesure à partir de 2 personnes

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023

Dimanche au musée stages d’impression


Le musée propose des stages d’impression pour se familiariser à la technique
traditionnelle de l’impression à la planche, guidée par Céline Lachkar, artiste formée aux
Beaux-Arts de Paris. Venez avec vos supports en coton (linge de table, vêtements) ou
achetez un Tote-bag ou un t-shirt à la boutique pour repartir avec votre création. Une
expérience unique, dès l’âge de 6 ans.
De 13h à 18h, 100 € par adulte, sur réservation et sous réserve de 3 participants
Dates en 2021 : 7 et 21 novembre, 5 et 12 décembre et en 2022 : 6 février, 6 mars, 10 avril, 8
mai, 12 et 26 juin, 10 et 31 juillet, 14 et 28 août
Possibilité d’organiser un stage sur mesure à partir de 3 personnes



Informations pratiques
Horaires d’ouverture :
Du mardi au dimanche 13h-18h
Période de Noël (19 novembre-30 décembre) : du mardi au dimanche 11h-18h
24 et 31 décembre : fermeture à 16h
Fermé les 25 et 26 décembre 21 ; du 1er au 10 janvier inclus 22

Tarifs :
Adulte : 9 €
Sénior : 8 €
Enfant (4 - 17 ans) : 2,50 € avec livret pédagogique
Enfant - de 4 ans : gratuit
Tarif réduit : (demandeur d’emploi, étudiant, enseignant) : 5 €
Famille 2 adultes et 2 enfants : 20 €

14, rue Jean-Jacques Henner


68100 MULHOUSE
France
Tel +33 (0)3 89 46 83 00
[email protected]
www.musee-impression.com

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L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé
Exposition du 23 octobre 2021 au 26 mars 2023
Membres d’honneur : Fabian Jordan président Alsace Mulhouse Agglomération, Michèle
Lutz maire de Mulhouse, Pierre-Alain Muller président de l’Université de Haute-Alsace,
Gilbert Stimpflin président de la Chambre de commerce et d’industrie
Présidence : Aziza Gril-Mariotte
Conseil d’administration : Christine Dhalenne, Christine Dupont Defeutrelle, Béatrice
Fauroux, Hervé François, Gilbert Fuchs, Bernadette Groff, Christian Lehr, Roland Onimus,
Jean-Marc Scherrer, Vincent Urbain
Direction scientifique : Mathilde Humbert

L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé


EXPOSITION DU 23 OCTOBRE 2021 AU 26 MARS 2023
Commissariat : Aziza Gril-Mariotte, maître de conférences-HDR en histoire de l’art,
université de Haute-Alsace
Responsable des collections, recherches documentaires et régie des œuvres :
Véronique Lourenço
Mannequinnage et encadrement : Jane Yu-Herzog
Montage : Collectif 2920g
Graphisme : Papiers Bavards, Pauline Schampion
Décor et lumière : les équipes de Normalu-Barrisol
Traductions : Alphatrad, Rainer Rubbert
Photographie : Marie Sœhnlen, Gregory Tachet
Médiation : Anne Baumann et l’équipe des guides-conférenciers
Communication : Madeleine Trommenschlager
Administration : Rachel Lichtle
Accueil et boutique : Pauline Schampion, Sylvie Schmider, Jane Yu-Herzog, Émilie Wagner

Partenaires et financeurs : Collectivité européenne d’Alsace, Mulhouse Alsace


Agglomération, Haute école des arts du Rhin et les étudiants de la section communication
graphique, SAS Normalu-Barrisol, Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, Institut
national de l’audiovisuel, Musée-Mulhouse Sud-Alsace, Muséum Pass, Association des Amis
du musée

Remerciements : Nicole Bermont, Carole Birling, Helen Bieri-Thomson, Maria Calzolari,


Clara Cappitta, David Cascaro, Claude Chapon, Laurent Doucelance, Alexia Fontaine, Béatrice
Fauroux, Pascale Gorguet-Ballesteros, Jean-Luc Hedrich, Félix Jély, Laura Kuramyssova,
Violaine Mary, Esclarmonde Monteil, Nafiseh Moshashae, Serena Maring, Yohanna My
Nguyen, M. et Mme Chantal Pache, Anastasia Plekhanova, Marie-Anne Sarda, Jérôme Saint-
Loubert Bié, Jean-Marc Scherrer, Laurence Schmitt, Clément Trouche, Vincent Urbain, Juliette
Vergne, Élisabeth Wendling.

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