Expose Sur Babylone-Perses-Dieux Du NT G 3

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FACULTE DE THEOLOGIE DES ASSEMBLEES DE DIEU

EXPOSE : Sujet (voir page suivante)

SOUMIS A JEAN BANDE, PhD.

EN ACCOMPLISSEMENT PARTIEL DES EXIGENCES DU COURS

B3223 ARCHEOLOGIE BIBLIQUE

PAR

GROUPE 3 DE LA 4ème ANNEE

DALOA, COTE D’IVOIRE

FEVRIER 2016
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LISTE DES MEMBRES

Edmond Kouassi Koffi

Nianzou Emon

Saint-Omer Marcel Kouassi


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SUJET :

Recherches sur les peuples babyloniens et perses, et les dieux du Nouveau Testament.
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INTRODUCTION

Le mot « archéologie » vient du grec ancien ἀρχαιολογία et est formé à partir des

racines ἀρχαίος (ancien) et λόγος (mot/parole/discours). L'archéologie est une discipline

scientifique dont l'objectif est d'étudier l'Homme depuis la Préhistoire jusqu’à l'époque

contemporaine à travers sa technique grâce à l'ensemble des vestiges matériels ayant subsisté

et qu’il est parfois nécessaire de mettre au jour (outils, ossements, poteries, armes, pièces de

monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments, infrastructures, etc.).

Depuis des siècles, à travers plusieurs écrits, l’on a tenté de montrer que les découvertes

archéologiques pouvaient contribuer à une meilleure connaissance du monde de la Bible.

Plusieurs sites et vestiges découverts ont permis d’une part de confirmer que la Bible est

vraie.

Notre travail consistera à faire des recherches sur les Babyloniens, les Peres et les

dieux du Nouveau Testament pour confirmer à la lumière de la Parole de Dieu et le

témoignage des vestiges découverts à travers l’histoire de ces peuples que ce que la Bible dit

est vrai. Nous le présenterons selon l’ordre suivant : Les babyloniens, les Perses et les dieux

du nouveau testament.
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LE PEUPLE BABYLONIEN

Dans la chronologie d’existence des empires, de leur apogée et de leur déclin, l’empire

babylonien a succédé à celui de l’Assyrie. En effet, le déclin de l’empire assyrien débutera

vers 640 av. J.C.

Le déclin de l’Assyrie et l’évanouissement de sa gloire ont été le fait du royaume

Babylonien, lors des batailles conduites par Nabuchodonosor, chef de l’armée

babylonienne.  Le déclin de l’empire assyrien permit au chaldéen Nabopolassar de reprendre

la ville et d’y fonder une nouvelle dynastie en 626 av. J. C. Son œuvre fut poursuivie par ses

successeurs, en particulier par son fils, Nabuchodonosor II, rois de Babylone.

Babylone écrase aussi l ’Egypte à Karkemish. Il prend aussi le contrôle de la

Mésopotamie, de la Syrie et de la Palestine. Nabuchodosor régnera près de 43 ans sur le

royaume, jusqu’en 526 avant J.C.

PRESENTATION DE BABYLONE

Babylone est une plaine de quelques vingt mille kilomètres carré ayant pour frontières

l’Assyrie au Nord, les collines d’Elam à l’Est, le désert arabic à l’Ouest et le Golfe persique

au Sud (voir carte). Elle se situe au Sud de l’actuel Iraq.


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On ne sait pas exactement d’où viennent les Sumériens qui ont habité la Mésopotamie

avec les Akkadiens, 5 000 avant Jésus-Christ. Les Akkadiens semblent être venus des terres

du nord (Syrie, Liban, Arabie), tandis qu’on ne sait pas d’où sont venus les Sumériens, dont la

langue mal connue n’est ni indo-européenne ni sémite. Ces deux groupes ethniques donneront

naissance à la civilisation antique de Mésopotamie, en particulier celles des Sémites d’Akkade

et d’Assyro-babylonie, puis au grand empire de Babylone qui dominera longtemps la région

avant les conquêtes perses et grecques.

Plusieurs découvertes des fouilles archéologiques du Sud et du Nord de la

Mésopotamie (les céramiques) ont mis en lumière une culture pré-ubaidienne datée d’environ

4.000 av. J .C et une langue basée sur un Sumérien ancien non Sémitique. Cela fait croire que

probablement les Sémites et les Sumériens aient été les plus anciens (ou parmi) occupants de

la région. Par la suite on assistera à l’apparition de plusieurs royautés successives et la

fondation de villes très importantes avant le déluge. On peut noter entre autre :

- Les dynasties archaïques vers 2800-2400 av. J. C avec les héros comme Gilgamesh et

Agga.

- Les Akkadiens vers 2400-2200 av. J. C qui ont reconstruit la ville de Babylone après

le déluge avec le héros Sargon qui mit au point de nouvelles techniques militaire (arcs

et flèches). Au début du IIe millénaire, une dynastie d’origine amorrite va donner à

Babylone une place primordiale. Cette dynastie fonde la Ier dynastie de Babylone. Le

plus grand roi de cette dynastie est Hammourabi. Ce roi qui réunifiera la Mésopotamie

est surtout connue pour le code de lois qu’il fit rédiger, savoir le code d’Ammourabi.

- Babylone connaîtra sa dernière phase de gloire avec la période néo-babylonienne, et

particulièrement avec le règne de Nabuchodonosor II (604-562). Celui-ci construisit et

restaura plusieurs édifices de la ville. Notons que Nabuchodonosor détruisit le temple


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de Jérusalem en 587 avant notre ère et qu’il déporta les Judéens à Babylone (2Rois

25 : 8).

LES DIEUX BABYLONIENS

Le panthéon babylonien est fait de plusieurs dieux dont les principaux étaient Ann

(An), le dieu-ciel dont le temple principal Eanna était à Ourouk. El le dieu Sémitique dont

l’épouse est Inanna. Le dieu-air. Il existe aussi des déesses dont Ishtar déesse suprême de

l’amour et l’héroïne de la guerre. La liste des dieux se trouve sur cette stèle (voir image).

Stèle représentant les dieux babyloniens


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Vue d’une ziggourat babylonienne

Il y avait dans les temples de nombreuses classes d’officiants. Des rites et des

incantations étaient régulièrement organisés, quelquefois pour des exorcismes. Les temples

avaient leurs fêtes spécifiques rythmées au son d’instruments variés de musiques. 

LES GRANDS TRAVAUX BABYLONIENS

La Littérature

La littérature babylonienne était très développée, riche et variée. On y rencontre de

nombreuses tablettes œuvres de scribes utilisant des techniques appelées « colophons »

enseignées dans les écoles. On trouve une littérature « religieuse » comprenant des psaumes

et des prières adressées à des dieux ou à des rois, ainsi que de la littérature « scientifique » :

médecine, chimie, botanique, alchimie, zoologie, mathématique, économie. Il faut également

remarquer qu’en Babylonie, la rédaction d’annales était très développée et traitaient de tous

les sujets. Notons également le code d’Hammourabi, le mieux connu des savants modernes et

qualifié de « Monument de sagesse et d’équité ».

Dans la foulée de son Père, de grandes réalisations ont été faites par le roi

Nabuchodonosor. Entre autre un palais immense, solidement défendu et entouré

d’innombrables chambres réservées aux gardes et aux personnes. La cours centrale du palais
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était en briques émaillées où se mêlaient sur un fond bleu des motifs. Bâtie sur la rive

gauche de l’Euphrate, la ville avait une double muraille de protection, sans oublier que le

fleuve constituait à l’Ouest une défense naturelle. Toutes ces réalisations ont fait de

Babylone une ville splendide appelée « ville merveille ». Nous notons les jardins suspendus,

une des sept merveilles du monde antique (voir Image du plan de la ville P. 134).

LA FIN DU REGNE BABYLONIEN

Sous le règne de Balthazar, une main mystérieuse écrivit une phrase toute aussi

mystérieuse sur le mur de la salle du palais pendant qu’il festoyait avec les grands de son

royaume. Daniel le juif a été le seul capable de décoder et d’interpréter le message qui

indiquait la fin de son règne. Il fut tué par les Perses la nuit même.
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LE PEUPLE PERSE

A- LEUR ORIGINE

Du Grec ancien hê persis’, le mot Perse est le nom métonymique hérité des grecs de

l’antiquité pour désigner le territoire gouverné par les rois Achéménides. Peuple indo-

européens, berger nomades originaire du sud de la Russie, ils arrivèrent probablement sur le

plateau Iranien dans la dernière partie du IIe millénaire avant Jésus-Christ. L’apogée de la

Perse antique est représenté par la dynastie achéménide dont les conquérants Darius premier

et Xerxès premier ont étendu le territoire jusqu’à en faire le plus grand empire connu alors.

Convoitée, cette région sera ensuite conquise par Alexandre le Grand au IV siècle avant

Jésus-Christ, par les troupes musulmanes au VIIeme siècle après Jésus-Christ, par Gensis

Khan au XIII siècle et par Tamerlan au XIV siècle.

B- LA PERIODE PERSE EN PALESTINE AU TEMPS BIBLIQUE.

Cette période s’étend de 500 à 330 ans avant JC ; Elle nous est présentée après la

construction du temple où les Juifs entrèrent dans une période de l’histoire qui reste obscure,

c’est le moins qu’on puisse dire. On ne perce cette obscurité qu’en un ou deux points, en

particulier au temps du gouverneur Néhémie qui reconstruisit la muraille de Jérusalem. Des

fouilles ont permis de découvrir beaucoup d’objets et de vestiges divers dans les villes de la

Palestine habitées à l’époque Perse. Ainsi, à travers ces découvertes archéologiques, des types

de construction, des poteries, de la culture Grec ont été aperçu. L’on ne sait exactement pas

comment les Perses gouvernaient le pays ; Nous ne connaissons que deux gouverneurs de

cette époque, Néhémie et Bagosès, toutefois, nous avons quelques raisons de penser que les

prêtres s’occupaient des questions courantes, surtout dans le domaine de la collecte des

impôts.
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A la fin du VI siècle, Darius le grand gouvernait toujours ; son règne prit fin en 486

avant JC. Il attaqua les grecs à Marathon en 490 avant JC et fut défait au cours de ce combat.

Ses réalisations ont été importantes et son fils Xerxès (486-465 avant JC), formé dans l’art de

gouverner en servant comme vice –roi à Babylone, put poursuivre son œuvre. Grâce à cette

expérience, il fut capable d’opérer des changements importants dans l’administration de son

gouvernement. Son père avait entrepris la construction de plusieurs palais, dont le plus

important était celui de Persépolis. C’est à Xerxès qu’incomba la responsabilité de terminer

l’exécution de ces superbes plans et d’y apporter certaines modifications. C’est à lui que sont

dus les magnifiques bas –reliefs qui surpassent l’œuvre des ouvriers de son père. Il eut de

nombreux succès militaires dans différentes régions de son empire, bien qu’il ait subit des

défaites de la part des Grecs dans les batailles de Thermopyles et de Salamine en 480 avant JC

et de Platées l’année suivante. C’est de ce Xerxès dont nous parle dont nous parle l’histoire

biblique D’Esther sous le nom D’Assuérus, histoire qui se passe dans l’ancienne ville élamite

de Suse conquise par Cyrus à l’époque de ce récit.

Le roi suivant fut Artaxercès I (465-424 avant JC). C’est pendant son règne que le

célèbre Néhémie fut gouverneur de Juda et que vécut Esdras le scribe. Darius II (423-404) fut

le successeur d’Artaxercès, pendant son règne des informations suffisantes nous sont données

sur les juifs de la diaspora. Il y entre ces deux rois une brève période de deux années au cours

de laquelle Xèrcès II (424-423 avant JC) fut sur le trône ; Mais ce roi n’a pas une grande

importance. Les derniers souverains furent Artaxèrxès II (404-358 avant JC), Artaxèrxès III

(358-338), Arsès (338-336) et Darius III (336-331). L’empire Perse s’effondra en 331 avant.

JC. sous les coups d’Alexandre le Grand.


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C- LEUR IDENTIFICATION A L’IRAN

Au III siècle sous l’empire Sassanide, apparaît le mot èràn ou èrànshar qui signifie «

pays des Aryens » traduit aussi par  « pays des Iraniens ». Au VII siècle, après la chute des

Sassanides, le pays reprend à l’étranger le nom « Perse », qui est utilisé jusqu’en 1934, date à

laquelle Reza Pahlavi par un décret remplace le nom de « Perse » par « Iran 2 ». L’Iran,

autrefois connu sous le nom de Perse, a donné naissance il y a 2500 ans au premier empire

universel. Depuis lors, les plateaux iraniens ont abrité des civilisations du plus extrême

raffinement à envier à l’Occident comme à l’Orient.

D- LES DECOUVERTES ARCHEOLOGIQUES SUR L’EMPIRE PERSE

1. Vestiges et réalisations des Perses

Les Perses furent un très grand et puissant empire sous Cyrus Le Grand, l’empire

s’étendait de l’Afrique du nord à l’Asie. La somptuosité de la capitale Persépolis et des

infrastructures innovantes firent des Perses les maîtres de l’orient jusqu’à ce qu’Alexandre Le

Grand mit fin à leur suprématie en 330 avant Jésus-Christ. Peuple nomade, ils se fixèrent en

4000 avant notre ère sur les plateaux Iraniens. Leur sédentarisation augmente leur besoin en

eau qui les conduira à concevoir un système traditionnel de recherche de nappes souterraines

par des sourciers qui plus tard sera transformé en un système d’irrigation performant par des

ingénieurs Perses, ce qui favorisera leur autonomie en matière d’eau.

Autre invention majeure de la brillante civilisation perse : le canal de Darius, qui

reliait l'empire à l'Egypte. Sa construction représente une prouesse technique aussi grande que

celle du canal de Suez, près de 2 000 ans plus tard. Les ponts flottants que Darius et Xerxès

construisirent lors des guerres médiques à partir de navires échoués, ainsi que la Voie Royale

route de 2 500 km de long qui traversait tout l'empire, témoignent de la puissance de ces deux

rois. La sublime Persépolis, capitale de 125 000 m 2 dont la construction fut ordonnée par
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Darius Ier, ainsi que la beauté des jardins des palais, véritables paradis sont relatées dans les

récits épiques d'Homère. Les Perses étaient des jardiniers très doués.

2. La médecine dans la Perse antique

Les premiers témoignages sur l'histoire de la médecine dans l’antiquité Perse peuvent

être retrouvés dans l’Avesta, la principale compilation de textes sacrés du Zoroastrisme.

La pratique et l'étude de la médecine en Perse ont une histoire longue et prolifique. La

médecine iranienne de l’antiquité a subi l’influence de différentes traditions médicales venues

de Grèce, d’Égypte, d’Inde et de Chine pendant plus de 4000 ans et en a fait la synthèse pour

former un noyau de connaissances qui a permis d’établir les fondements de la médecine dans

l’Europe du XIIIe siècle. Les écoles iraniennes comme l’Académie de

Gundishapur (IIIe siècle ap. J.-C.) ont été un terrain fertile pour rapprocher les scientifiques de

différentes civilisations. Ces pôles ont prolongé avec succès les théories de leurs

prédécesseurs et considérablement développé leurs recherches scientifiques pendant cette

période de l'histoire.

Au cours des dernières années, certaines études expérimentales ont en effet évalué les

remèdes de la médecine iranienne médiévale en utilisant les méthodes scientifiques modernes.


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Ces études ont évoqué la possibilité de relancer des traitements traditionnels sur la base de la

médecine fondée sur des preuves.

Laque Safavide : œuvre représentant un médecin prenant le pouls d'un patient. Extrait d’une copie
du XVIIe siècle du Canon de la médecine d'Avicenne.Wellcome Library, Londres.

L’histoire de la médecine de l'antiquité Perse peut être divisée en trois périodes

distinctes. Le sixième livre du Zend-Avesta contient les premiers témoignages sur l'histoire de

la médecine de l’Iran antique. Le Vendidad consacre en fait la plupart de ses derniers

chapitres à la médecine.

Dans un passage du Vendidad, l'un des textes encore disponible de la Zandavesta, on

distinguait trois types de traitements : la médecine par le couteau (chirurgie), la médecine par

les herbes, la médecine par les paroles divines et le meilleur traitement était, selon le

Vendidad, la guérison par la parole divine. Bien que l'Avesta mentionne plusieurs médecins

réputés, les praticiens les plus remarquables de la Perse antique ont été les médecins de

l’époque la plus tardive, à savoir: Mani, Roozbeh et Bozorgmehr.

La deuxième époque couvre l'ère qui est connue comme celle de la

littérature pahlavi qui a systématiquement traité le thème de la médecine dans un intéressant


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ouvrage incorporé à l’encyclopédie de Dinkart, qui a répertorié, en comptant les différentes

formes et variantes, quelque 4333 maladies.

La troisième ère commence avec la dynastie Achéménides et couvre la période de

Darius I, dont l'intérêt pour la médecine était si grand qu'il a reconstruit l'école de médecine

de Sais, en Égypte qui avait été détruite auparavant, restaurant ses livres et son matériel.

Le premier hôpital dédié à l’enseignement où les étudiants en médecine apprenaient

méthodiquement leur métier sur des patients sous la supervision de médecins a été

l’Académie de Gundishapur dans l’Empire perse. Certains experts vont même jusqu'à

prétendre que  dans une très large mesure, le mérite d’avoir inventé le système hospitalier

revient à la Perse.

Selon le Vendidad les médecins devaient apporter la preuve de leur compétence en

guérissant trois patients adeptes du Divyasnan et s’ils échouaient ils n’avaient pas le droit de

pratiquer la médecine. À première vue, cette règle peut paraître discriminatoire et fondée sur

l'expérimentation humaine. Mais certains auteurs considèrent que, dès le début, les médecins

ont appris à refuser les préjugés et à soigner leurs adversaires aussi bien que leurs amis. Fait

intéressant, les honoraires du médecin étaient calculés en fonction des revenus du patient.

L'idée de la Xénogreffe remonterait à l'époque de l’Empire achéménide (dynastie

Achéménides), comme pourraient le suggérer de nombreuses gravures de chimères

mythologiques encore présentes à Persépolis.


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Une traduction latine du Canon de la médecined’Avicenne vieille de 500ans.

La science iranienne a reçu un coup d’arrêt au moment de l’invasion arabe (630 AD).

Beaucoup d'écoles, d’universités et de bibliothèques ont été détruites, des livres ont été brûlés

et des chercheurs tués. Néanmoins, les scientifiques iraniens ont continué leur activité et la

science Perse a refait surface au cours de la période islamique. Pour sauver les livres de la

destruction par les arabes, de nombreux textes pahlavi ont été traduits en arabe et l’Iran a

produit des médecins et des scientifiques comme Avicenne, Razi et des mathématiciens

comme Kharazmi et Khayyam. Ils ont recueilli et développé systématiquement l’héritage

médical de l’antiquité grecque, indienne, perse et réalisé de nouvelles découvertes.

Au regard de ce qui précède nous pouvons dire ceci : Depuis des siècles, l’histoire des

Perses révélée à travers les découvertes archéologiques des vestiges, des sites et des récits à la

lumière des Saintes Ecritures est une réalité qui ne peut être occultée. Elle confirme ainsi que

cette science est crédible, digne de confiance. Elle nous permet d’avoir accès à une meilleure

connaissance du monde de la Bible, mais aussi des choses de l’antiquité. C’est pour cette

raison qu’il serait bon chaque fois que l’occasion se présente de faire recours à l’Archéologie

Biblique afin d’avoir des informations nécessaires pour notre instruction.


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LES DIEUX DU NOUVEAU TESTAMENT

Le Nouveau Testament est loin de la politique internationale et des règnes de rois. Son

environnement immédiat (Juif) et lointain (Grec et Romain) présente plusieurs croyances

allant du monothéisme aux panthéons des grecs et romains.

Il est certes vrai que ces peuples ont plusieurs dieux et idoles, mais nous nous

intéresserons seulement à ceux mentionnés dans la période du Nouveau Testament, qui part

de Malachie à l’avènement de Jean-Baptiste, appelée période intertestamentaire.

A travers l’archéologie, nous découvrons les dieux adorés par certains peuples

mentionnés dans le Nouveau Testament. Parmi ces dieux et idoles nous pouvons citer (voir

tableau synthétique des dieux grecs et romains ci-dessous) :

GRECS ROMAINS Attribution


Déesse de l'amour et de la beauté, était née de la mer, fécondée
Aphrodite Vénus
par le sexe d’Ouranos, châtré par Chronos.
Appelé aussi Phoibos ; dieu de la vérité, il présidait aux arts
divinatoires et à la médecine Apollon et sa sœur Artémis
Apollon Apollon
étaient les enfants de Zeus et de la Titane Léto. Le laurier était
son arbre. Le dauphin était son animal, mais aussi le corbeau.
Arès Mars dieu de la guerre. Son oiseau consacré était le vautour.
déesse de la chasse, de la lune et de la protection des animaux
Artémis Diane sauvages, était née de Zeus et Léto. Son arbre était le Cyprès. La
biche lui était consacrée.
Asclépios Esculape dieu de la médecine.
déesse de la victoire, de la cité, et protectrice de la vie civilisée.
Athéna Minerve Fille de Zeus et Métis ; son temple était le Parthénon, sa ville,
Athènes, son arbre, l'olivier, son animal, la chouette.
Borée Aquilon Le vent du nord
Cronos Saturne
Déesse de l’agriculture et des moissons, elle était représentée
tenant en main des épis de blé ou une faucille. Elle était elle aussi,
Déméter Cérès
tout comme Hadès, issue de Chronos et Rhéa, et donc sœur de
Zeus et Poséidon.
dieu du vin et de l’ivresse, il est né des amours entre Zeus et
Dionysos Bacchus
Sémélé (une mortelle qui était son amante).
Enyo Bellone déesse de la guerre
Eole Le dieu du vent.
Eros Cupidon Le dieu de l'amour.
Euros Euros Le vent d'est.
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Gaïa Terra
Hadès Pluton dieu des enfers et du royaume des morts.
Vulcain ou
Héphaïstos dieu du feu.
Mulciber
Héra Junon La vache et le paon lui était consacrés; Argos était sa cité favorite.
dieu du commerce et des marchés, protecteur des négociants. Il
Hermès Mercure
était le messager de Zeus.
déesse du foyer, fille aînée de Chronos et Rhéa, et donc de sœur de
Hestia Vesta
Zeus, Hadès et Poséidon, mais moins connue que ces derniers.
Hypnos Somnus Le sommeil.
Moires
Parques (Les) Le destin des hommes
(Les)
Notos Auster Le vent du sud.
Odysséus Ulysse Un héros.
Ouranos Uranus
Perséphone Proserpine Le monde souterrain avec Hadès, son époux.
Poséidon Neptune dieu de la mer, frère de Zeus et de Hadès
Rhéa Ops
Zéphyre Favonus Le vent d'Ouest.
Le dieu des dieux, l'aigle était son oiseau favori, son arbre, le
Zeus Jupiter
chêne

De ce tableau, il ressort que ces pléthores de dieux relèvent du légendaire, de la

mythologie et ne sauraient être réels. Ils avaient des activités comme les humains : ils se

mariaient, faisaient des enfants, avaient des frères et sœurs, se jalousaient, se faisaient la

guerre pour le contrôle de leur monde, etc. Ils avaient un chef, nommé Zeus en grec et Jupiter

en latin. C’étaient des dieux parfois sanguinaires, sensuels, et qui correspondaient à toutes les

activités des hommes sur la terre : l’amour, la chasse, la médecine, la connaissance,

l’agriculture, les aléas naturels, la guerre, et même le sommeil !

Le Nouveau Testament mentionne dans le livre des Actes des Apôtres quelques-uns de

ces dieux. En effet, une légende dit que la ville de Rome a été fondée par le dieu Romulus, fils

du dieu Mars et de la déesse Rhéa Silvia qui a tracé les sillons de cette ville en 753 avant

Jésus-Christ. Il a été le premier roi de Rome. A sa suite, les empereurs romains tels que

Néron, Caligula et biens d’autres se faisaient adorer. C’est le refus des chrétiens de se
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conformer à cette pratique qui a entrainé la persécution dans tout l’empire romain. Nous

voyons en Actes 12, les versets 21 à 22, les auditeurs du roi Hérode l’ont élevé au rang de

dieu : « voix d’un dieu et non d’un homme ». Cela s’ajoute à tous les dieux déjà cité (voir

tableau).

Chez les grecs où l’Evangile a été apporté par l’apôtre Paul, nous pouvons citer

Artémis (Diane pour les romains), et Athéna Parthénos, la déesse protectrice d’Athènes à qui

était dédié le Parthénon d’Athènes. En Actes 17, l’apôtre Paul n’a pas manqué de relever le

caractère foncièrement religieux des Athéniens, ce qui a été un pont pour leur annoncer

l’Evangile de Jésus-Christ (voir Actes 17). Zeus, père des dieux, et Poséidon font partie des

dieux trouvés au Parthénon d’Athènes.

Jupiter de Smyrne, sculpture réalisée vers 150 après Jésus Christ, restaurée au XVII° siècle, musée
du Louvre, Paris.
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Junon (l'équivalent romain d'Héra), II° siècle après Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Poséidon Soter, bronze réalisé vers 575 avant Jésus Christ, musée archéologique d'Athènes.
21

Triton, représentation figurant sur un vase grec du VI° siècle avant Jésus Christ, Altes museum,
Berlin.

Vulcain le forgeron (Vulcain est le nom romain d'Hephaïstos), par Johan SCHUCH, vers 1680,
Deutsches historisches museum, Berlin.
22

Athéna sortant du crâne de Zeus, entourée de plusieurs divinités, représentation figurant sur un
vase grec du VI° siècle avant Jésus Christ, musée du louvre, Paris.

Athéna Mattéi, sculpture réalisée au II° siècle avant ou après Jésus Christ, musée du louvre, Paris.
23

Minerve dite Alexandre Mazarin, sculpture réalisée au II° siècle après Jésus Christ, restaurée au
XVII° siècle, musée du louvre.

Arès, bronze réalisé vers le IV° siècle avant Jésus Christ, musée de Gaziantep, Turquie.
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Mars et Vénus (noms romains d'Arès et Aphrodite) ou Les horreurs de la guerre, anonyme, XVII°
siècle, Deutsches historisches museum, Berlin.

Statue d'Apollon, sculpture réalisée par Guillaume II COUSTOU, 1753, château de Versailles.
25

Diane chasseresse (Diane est le nom romain d'Artémis), école de Fontainebleau, XVI° siècle, musée
du Louvre, Paris (à noter que les traits de la déesse sont ceux de Diane de Poitiers, maîtresse du roi
de France Henri II.).

Niobide mourante, Palazzo massimo, Rome.


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Diane et Actéon, par Michel DORIGNY, vers 1630, Petit Palais, Paris (à noter que Diane est le nom
que les Romains donnèrent à Artémis.).

Hermès, représentation figurant sur un vase de l'époque archaïque (période allant, en ce qui
concerne la Grèce, du IX° au VI° siècle avant Jésus Christ.).
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Dionysos, satires et ménades, représentation figurant sur un vase grec du IV° siècle avant Jésus
Christ, musée du Louvre, Paris.
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CONCLUSION

L’Archéologie biblique est une science qui permet de comprendre par les fouilles, les

origines des peuples et leur vie actuelle. A travers ce développement, nous nous sommes

évertués à présenter les Babyloniens, les Perses et les dieux adorés aux temps du Nouveau

Testament. Nous retenons de tout ce qui a été dit que ces peuples ont réellement existé et

qu’ils ont eu une grande influence sur la vie du peuple d’Israël, peuple de Dieu. Israël (Juda)

s’est en partie développé en Babylonie où ils ont plusieurs fois été exilés et les synagogues

qui ont été utiles au développement du judaïsme aux temps de Jésus-Christ en sont issues.

Par l’archéologie donc, l’étudiant de la Bible est éclairé et conforté dans sa foi et ses

convictions qui prennent vie par la réalité et le caractère scientifique des découvertes qui

constituent des preuves irréfutables de la véracité de la Bible, Parole de Dieu. Elle

(l’archéologie) mérite d’être étudiée par tout apprenant de la Bible qui se veut sérieux et qui

cherche à comprendre et à connaître le milieu duquel est issu ce trésor inestimable.


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Sources consultées

- Alexander, Pat, ed. Le monde de la Bible. Bâle, Suisse : Editions Brunnen Verlag
(ebv), 1996.

- Alain, Millard. Trésors des temps bibliques. Angleterre : Editions Sator-cerf, 1986.

- consulté le 17.02.2016 à 9 h 34.

- Le Grand dictionnaire de la Bible. Editions Excelsis, 2010.

- Packer, J. I, Merrill C. Tenney, William White. Le monde du Nouveau Testament.


Miami, Floride : Editions Vida, 1987.

- Thompson, A. J. La Bible à la lumière de l’archéologie. Grand Rapids, Michigan :


Editions LLB, 1988.

- Thompson, Franck Charles. La Bible Thompson. Miami, Floride : Editions Vida,


1991.

- https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_dans_la_Perse_antique, consulté le

- http://upload.wikipedia.org/wikipedia/commons/7/72/Fr-arch%c3%A9ologie.ogg,

- http://fr.wikipedia.org/wiki/m%c3%a9decine_dans_la_perse_antique

- www.dieux-grecs.fr/htm

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