La Guerre Dalgerie Une Histoire Apaisee
La Guerre Dalgerie Une Histoire Apaisee
La Guerre Dalgerie Une Histoire Apaisee
La Guerre d’Algérie:
une histoire apaisée?
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Du même auteur
L’Histoire en débats
Raphaëlle Branche
La Guerre
d’Algérie:
une histoire
apaisée?
Éditions du Seuil
2°-Guerre Algérie 23/08/05 17:23 Page 6
ISBN 2-02-058951-6
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que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une
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www.seuil.com
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Introduction 7
Introduction
8 Introduction
Introduction 9
10 Introduction
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11
PREMIÈRE PARTIE
13
CHAPITRE 1
13. Jules Roy, J’accuse le général Massu, Le Seuil, 1972, 119 p.;
et Jacques Pâris de Bollardière, Bataille d’Alger, bataille de l’homme,
Desclée de Brouwer, 1972, 167 p.
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14. Le livre paraît aux éditions de Minuit en 1972. Il était déjà sorti
à l’étranger sous les titres suivants: Torture: Cancer of Democracy
(Harmondsworth, Penguin Books, 1963) et Lo Stato di Tortura (Bari,
Laterza, 1963).
15. Algérie 1954, la révolte d’un colonisé, de Marc Ferro et Marie-
Louise Derrien, Hachette/Pathé cinéma, 1974 (13 minutes).
16. Palme d’or au Festival de Cannes, ce film retrace l’épopée des
différents mouvements de résistance algériens depuis le début de la
période coloniale jusqu’en 1954.
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24. Voir Jim House et Neil MacMaster, «“Une journée portée dis-
parue”. The Paris massacre of 1961 and memory», in Kenneth Mouré
et Martin S. Alexander (dir.), Crisis and Renewal in France, 1918-
1962, New-York/Oxford, Berghahn Books, 2002.
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Commémorer et revendiquer
récit s’en fit dans les prétoires et dans la presse, dans des
tracts et des pétitions. Le travail historique y était men-
tionné… comme une exigence que l’État devait rendre pos-
sible, enfin.
Créée dans ce contexte, l’association 17 octobre 1961:
contre l’oubli affichait trois objectifs: «Obtenir la recon-
naissance qu’un crime contre l’humanité a été commis par
l’État les 17 et 18 octobre 1961», «obtenir que soit créé un
lieu du souvenir à la mémoire de ceux qui furent assassi-
nés», «obtenir le libre accès aux archives concernant la
période de la guerre d’Algérie». Le droit, la mémoire et
l’histoire étaient liés dans un combat qui eut un succès
médiatique certain et recueillit le soutien de personnalités
engagées à l’époque de la guerre telles que Pierre Vidal-
Naquet, Jean-Jacques de Félice, Francis Jeanson ou
Madeleine Rebérioux. Jean-Luc Einaudi en était aussi
membre. La question dépassait le 17 octobre pour s’afficher
comme un combat contre la raison d’État – dont l’actualité
était rappelée 74. Y compris parmi les signataires de la péti-
tion «Le 17 octobre 1961: pour que cesse l’oubli», les
Algériens étaient peu présents. Ce combat semblait être
devenu celui de Français défendant une certaine idée de
l’universalisme et des valeurs de leur pays. La démarche
identitaire était doublée d’un combat politique.
Ainsi l’association 17 octobre 1961: contre l’oubli soutint
neuf personnes ayant porté plainte pour crime contre l’huma-
nité à propos du 17 octobre: le juge d’instruction ayant refusé
d’informer et le pourvoi en cassation des plaignants ayant été
rejeté par la Cour de cassation, la Cour européenne des droits
de l’homme fut saisie. Il s’agissait d’obtenir une condamna-
tion de la raison d’État au nom des droits de l’homme.
L’association présentait l’hypothèse d’une condamnation
comme une «reconnaissance du crime commis contre des
hommes qui n’avaient d’autre tort que d’appartenir à la nation
78. Une première réédition (corrigée) avait été faite par les éditions
Maspero en 1983.
79. Patrick Kessel et Giovanni Pirelli, Le Peuple algérien et la
guerre. Lettres et témoignages, 1954-1962, L’Harmattan, 2003,
757 p. (1re édition, Maspero, 1962). Patrick Kessel a également
réédité en 2002 une série de textes écrits pendant la guerre sous le titre
Guerre d’Algérie. Écrits censurés, saisis, refusés, 1956-1960-1961,
L’Harmattan, 287 p.
80. Des rappelés témoignent..., Clichy, Comité de résistance spi-
rituelle, 1957, 96 p.
81. Stanislas Hutin, «Avant-propos», Journal de bord, Algérie,
novembre 1955-mars 1956, Toulouse, Groupe de recherche en his-
toire immédiate, université de Toulouse-Le Mirail, 2002, 118 p.
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89. Dalila Kerchouche, Mon père, ce harki, Le Seuil, 2003, 262 p.;
Dalila Kerchouche, Destins de harkis, 1954-2003 aux racines d’un
exil (photographies de Stéphane Gladieu), Autrement, 2003, 144 p.;
Fatima Besnaci-Lancou, Fille de harki, Éditions de l’Atelier, 2003,
125 p.
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CHAPITRE 2
Désir de connaissance
et/ou de reconnaissance
Cinq ans plus tard, après avoir dépouillé les archives mili-
taires et celles de Pierre Messmer, Charles-Robert Ageron
s’attaqua plus directement à la question du bilan des mas-
sacres. Il récusa fortement le chiffre de 100 000 à 150 000 vic-
times qui tendait à s’imposer comme un lieu commun depuis
la fin de la guerre, repris dans «d’innombrables articles
et livres qui [retenaient] systématiquement les chiffres
incroyables lancés dans cette campagne d’opinion». L’histo-
rien avait décidé de montrer comment un mythe politique
pouvait naître et être diffusé, alors que les sources ne per-
mettaient pas de construire une donnée chiffrée précise. Son
jugement était sans appel à propos des massacres des harkis:
«Ces batailles de chiffres sont des batailles contre l’His-
toire» (Ageron, 2000: 11). En l’occurrence, cette focalisation
sur les chiffres des victimes pouvait aussi être sous-tendue par
un désir de qualification juridique de la violence: Mohand
Hamoumou n’hésitait pas à parler de génocide à propos du
massacre des harkis 6.
Très logiquement, Charles-Robert Ageron fut d’ailleurs
qualifié de négationniste par certaines associations de
défense des harkis. Pour le général Maurice Faivre, ancien
officier en Algérie, les travaux de l’historien servaient le
FLN puisque, revoir à la baisse le nombre de harkis et le
nombre de victimes revenait, selon lui, à minorer la respon-
sabilité du FLN. Le général Faivre se fixa donc comme tâche
de rétablir la vérité dans un livre sur un village de Kabylie
hostile à la colonisation, puis ayant soutenu le FLN/ALN,
avant de se rallier à la France avec un groupe d’autodéfense
notamment 7. Il avait mené un travail sur archives et utilisé
les témoignages d’anciens harkis et officiers français, ainsi
que son propre témoignage d’ancien combattant intitulé «La
mémoire d’un capitaine». Détenteur d’un doctorat en
sciences politiques sur «La nation armée (de Machiavel à
Reagan)», le général Faivre s’était consacré ensuite à des
92. Cité par David Schalk in «Of Memories and Monuments: Paris
and Algeria, Frejus and Indochina», Historical Reflections, 2002, 28
(2), p. 245.
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CHAPITRE 3
8. Sou’Al, no 7, 1987.
9. Arrêt du 1er avril 1993.
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La montée en puissance
d’une écriture judiciaire de l’histoire
45. Mohamed Garne, Lettre à ce père qui pourrait être vous, Lat-
tès, 2005.
46. Le Monde, 20 mai 1998.
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141
DEUXIÈME PARTIE
Quelles sources
pour quelle histoire?
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143
CHAPITRE 1
Du document à l’archive
lieu à des pertes définitives. Dans les deux décennies qui ont
suivi, des documents se sont encore volatilisés. Le rapport
Mandelkern a ainsi établi la disparition des archives du
Centre d’identification de Vincennes et celles du Service
d’assistance technique aux Français musulmans d’Algérie.
Au début des années 1970, puis en 1981, quand il a été envi-
sagé d’envoyer en Algérie certaines archives, il est égale-
ment probable que certains dossiers ont subi le même sort.
En outre, toutes les archives concernant la présence fran-
çaise en Algérie et sa dernière séquence, la guerre, ne sont
pas en France: une importante partie est restée en Algérie,
mais il est difficile de savoir exactement où trouver quels
documents. «La priorité était de bâtir un pays, non de pré-
server une histoire ancienne ou proche, telle une parenthèse
coloniale, jugée négativement», écrit Benjamin Stora
(2002: 98) à propos du Maghreb où, estime-t-il, les «lieux
de conservation tirent le diable par la queue». En Algérie, le
partage qui a prévalu au moment de l’indépendance a pu
connaître des exceptions, et les relations entre les deux pays
n’ont pas facilité un travail harmonieux sur ce sujet. Période
fondatrice de l’État algérien contemporain, l’histoire de la
guerre ne pouvait être écrite que par des Algériens. Il n’était
pas forcément aisé pour des Français d’y travailler.
Plus prosaïquement, rares sont les Français spécialistes de
la guerre d’Algérie à maîtriser l’arabe classique qui leur per-
mettrait de lire certains documents écrits ainsi que la biblio-
graphie existante. Mohammed Harbi a pu ainsi dénoncer les
nombreuses erreurs des notices bibliographiques du
volume 2 publié par le SHAT et mettre en relief tel ou tel
point que seuls des ouvrages en langue arabe pouvaient
éclairer. Il s’est aussi offusqué des erreurs dans la transcrip-
tion des noms arabes témoignant d’une méconnaissance de
cette langue, largement répandue en France mais véritable-
ment problématique dans un outil de recherche 48. Cette
lacune est en partie compensée par l’abondance des sources
CHAPITRE 2
fiables qui ont permis, dès cette époque, une bien meilleure
connaissance de la guerre. Claude Paillat a, par exemple,
publié ses Dossiers secrets de l’Algérie (Paillat, 1961 et
1962), récits au style romancé qui utilisaient des informa-
tions confidentielles et reproduisaient des documents qui
ne l’étaient pas moins. Quelques années plus tard, Yves
Courrière a adopté la même formule, publiant certains docu-
ments et citant notamment longuement une interview qu’il
avait faite de Belkacem Krim. Des recueils de documents et
d’articles de l’époque ont également été publiés ou republiés
plus récemment 17.
Dès la guerre donc et dans les quinze années qui suivirent,
de très nombreux documents permirent l’étude de multiples
aspects de la période. Les années 1980 voient ce mouvement
de publication ralentir tandis que les archives ne sont qu’ex-
ceptionnellement ouvertes sur dérogation, depuis la loi de
1979. Avec l’expiration du délai trentenaire, un nouvel âge
archivistique s’ouvrit pour la recherche, permettant un tra-
vail direct sur les documents d’époque – et non par le biais
de publications dont il n’était pas toujours possible de
contrôler l’origine. Les sources connurent alors une
immense inflation et quelques éléments nouveaux vinrent
s’ajouter encore à une diversité déjà importante.
Cette diversité des sources est d’abord linguistique. Si les
principaux acteurs de la guerre parlaient tous français, celle-
ci s’est aussi jouée sur le plan international, mobilisant des
militants, des groupes de pression, des liens économiques
ou commerciaux, militaires aussi avec de nombreux pays.
L’étude de la presse, par exemple, livre des éléments inté-
ressants sur l’opinion publique internationale vis-à-vis de la
guerre d’Algérie, que ce soit dans les pays du bloc commu-
niste auprès desquels le FLN a pu chercher des appuis ou
dans les pays alliés de la France au sein de l’OTAN notam-
ment 18. Les pays de l’OTAN ont d’abord perçu la guerre
17. On peut citer, parmi d’autres, les textes de Messali Hadj choi-
sis et présentés par Jacques Simon aux éditions Bouchène en 2000
(299 p.).
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53. Voir Cole, 2003. Retraçant les oppositions entre les deux
auteurs, cet article estime avec justesse que «Einaudi et Brunet ont
purement et simplement réussi à reproduire dans le champ historique
les divisions idéologiques de 1961 – à la fois par leurs estimations du
bilan des tués et par leurs manières de distribuer les responsabilités».
54. Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, «La dernière frappe du
révisionnisme médiatique. Réflexions sur le livre de Georges-Marc
Benamou, Un mensonge français…», Confluences Méditerranée,
janvier 2004.
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CHAPITRE 3
Le compagnonnage de l’histoire
avec la mémoire
25. Linda Amiri, «La répression policière en France vue par les
archives» in Harbi et Stora (dir.), 2004: 403-416.
26. Témoignage du lieutenant-colonel Montaner, Guerres mon-
diales et conflits contemporains, no 206, juin 2002 (paru en
novembre), p. 87-94, p. 93.
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30. Texte paru sous le titre: «Le “massacre” des Algériens à Paris
le 17 octobre 1961. Vérités et légendes», L’Afrique réelle, no 33,
automne 2001.
31. Sur ce point, voir plus bas.
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Vers un renouvellement
de l’historiographie?
47. Elle est aussi l’auteure d’une thèse de 3e cycle sous la direction
du professeur Bartoli: «Le service social d’outre-mer en Afrique
noire francophone, dans une perspective de développement», Pan-
théon-Sorbonne, 1977, 595 p.
2°-Guerre Algérie 23/08/05 17:23 Page 239
«L’ère du témoin»?
251
TROISIÈME PARTIE
253
CHAPITRE 1
L’élaboration
d’un nouvel objet historique
De l’engagement à la prudence
L’histoire en majesté
CHAPITRE 2
Question de distances
20. Les paragraphes qui suivent doivent beaucoup aux réponses des
historiens cités au questionnaire de l’auteure.
21. Voir Gilbert Meynier in Ageron (dir.), 1997: 281.
22. Claude Liauzu, «Intellectuels du tiers-monde et intellectuels
français, les années algériennes des éditions Maspero» in Rioux et
Sirinelli (dir.), 1991.
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37. Kateb Yacine en janvier 1987, cité par Henry, 1992: 372.
38. Mohammed Harbi, «Le complot Lamouri», in Ageron (dir.),
1997: 151-179.
39. Fouad Soufi, «La fabrication d’une mémoire: les médias algé-
riens (1963-1995) et la guerre d’Algérie», in Ageron (dir.), 1997:
289-303.
40. Amrane, 1991a, puis Des femmes dans la guerre d’Algérie,
Karthala, 1996.
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Regards étrangers
70. David Schalk, «Of memories and monuments: Paris and Alge-
ria, Frejus and Indochina», Historical Reflections, 2002, 28 (2),
p. 241-254.
71. Cahn, 1999. Un colloque international organisé en février 2004
par l’Institut Georg Eckert sur «La guerre d’Algérie: mémoire, débat
public et enseignement» consacra une journée à un état des lieux his-
toriographiques sur «La guerre d’Algérie et l’Allemagne».
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CHAPITRE 3
4. Marcel Bigeard, Pour une parcelle de gloire, Plon, 1975, 480 p.,
p. 276.
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Un éparpillement prometteur
38. Fanny Colonna (1987: 79) propose des pistes sur l’étude des
paysans algériens.
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Conclusion 385
Conclusion
386 Conclusion
Conclusion 387
388 Conclusion
Chronologie de l’écriture
de l’histoire de la guerre
(France et Algérie)
1962
(18 mars) Accords d’Évian.
(3 juillet) Indépendance de l’Algérie.
(15 septembre) L’Assemblée constituante proclame la République
algérienne, démocratique et populaire.
Aron, Lavagne, Feller, Garnier-Rizet, Les Origines de la guerre
d’Algérie.
Paillat, Dossier secret de l’Algérie, 1954-1958.
Nouschi, La Naissance du nationalisme algérien, 1914-1954.
Vidal-Naquet, La Raison d’État.
Kessel et Pirelli, Le Peuple algérien et la guerre.
Lancement de l’Annuaire de l’Afrique du Nord.
1963
(30 mars) La FNACA choisit de commémorer la date du cessez-le-
feu en Algérie (19 mars 1962).
De La Gorce, La République et son armée.
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1964
(10 avril) Début du contingentement de l’immigration algérienne en
France.
(23 décembre) Nouvelle amnistie complétant les décrets de mars
1962.
OAS parle.
Cahen et Pouteau, Una resistenza incompiuta. La guerra d’Algeria
e gli anticolonialisti francesi, 1954-1962.
Bourdieu et Sayad, Le Déracinement. La crise de l’agriculture tra-
ditionnelle en Algérie.
1965
(19 juin) Coup d’État de Boumediene en Algérie.
Bruno Étienne soutient sa thèse de droit sur «Les Européens d’Algé-
rie et l’indépendance algérienne».
Lacheraf, L’Algérie: nation et société.
Sahli, Décoloniser l’histoire. Introduction à l’histoire du Maghreb.
1966
(17 juin) Nouvelle amnistie concernant, en particulier, l’insoumis-
sion et la désertion.
Création d’un centre d’archives à Aix-en-Provence destiné à recevoir
notamment les archives rapatriées d’Algérie.
1967
Création à Alger du CERDES. Pierre Bourdieu y dirige un temps le
3e cycle de sociologie.
Cornaton, Les Camps de regroupement de la guerre d’Algérie.
Planchais et Nobécourt, Une histoire politique de l’armée.
1968
La loi de finances 1968 prévoit la possibilité d’obtenir un «titre de
reconnaissance de la nation pour les anciens combattants d’Algérie».
(31 juillet) Nouvelle amnistie concernant en particulier les membres
de l’OAS emprisonnés ou exilés.
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1969
(28 avril) Le général de Gaulle cesse d’exercer ses fonctions de pré-
sident de la République.
1970
(9 novembre) Mort du général de Gaulle.
Sortie en France du film de Gillo Pontecorvo La Bataille d’Alger,
Lion d’or à Venise en 1966.
1971
Débat sur les méthodes employées à Alger en 1957 à partir de la
parution de La Vraie Bataille d’Alger du général Massu.
Début de la série «Guerre d’Algérie» d’Historia Magazine.
Avoir vingt ans dans les Aurès, de René Vautier.
Réforme universitaire en Algérie: l’arabisation en marche. Création
du CNEH dirigé par Mostefa Lacheraf.
Fanny Colonna soutient à Alger sa thèse de 3e cycle en sociologie:
«Les instituteurs algériens formés à l’école de la Bouzaréah, 1883-
1939».
1972
Tripier, Autopsie de la guerre d’Algérie.
Heymann, Les Libertés publiques et la guerre d’Algérie.
Vidal-Naquet, La Torture dans la République: essai d’histoire et de
politique contemporaines, 1954-1962.
1973
(19 septembre) Le gouvernement algérien suspend l’émigration vers
la France.
RAS d’Yves Boisset.
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1974
(19 mai) Valéry Giscard d’Estaing est élu président de la République
française.
Septembre: grève de la faim de harkis et de leurs enfants.
(9 décembre) Une loi accorde la carte du combattant à «ceux qui
[avaient] pris part aux opérations effectuées en Afrique du Nord entre
le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962».
1975
(10 avril) Valéry Giscard d’Estaing est le premier président français
à se rendre en visite officielle en Algérie, depuis son indépendance.
Révoltes dans les camps de harkis du sud de la France.
Harbi, Aux origines du FLN: le populisme révolutionnaire en
Algérie.
Vidal-Naquet, Les Crimes de l’armée française.
Slimane Chikh soutient sa thèse d’État de sciences politiques à l’uni-
versité de Grenoble-II: «La révolution algérienne projet et action
(1954-62)».
Les premiers sujets de thèse d’histoire portant sur la guerre com-
mencent à être déposés.
1976
(27 juin) Référendum sur la Charte nationale en Algérie.
Autour de Robert Bonnaud, constitution du groupe Guerre d’Algérie
à l’université de Paris-VII.
Si Azzedine, On nous appelait fellaghas.
Ageron, «L’opinion française devant la guerre d’Algérie», in Revue
française d’histoire d’outre-mer.
1977
(1er octobre) Monument «à la mémoire des soldats, des marins, des
aviateurs et des civils d’outre-mer morts pour la France» inauguré à
la sortie d’Avignon.
(16 octobre) Inhumation des cendres du soldat inconnu de la guerre
d’Algérie à Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) en présence du
président Giscard d’Estaing.
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1978
(2 janvier) Première loi d’indemnisation en faveur des rapatriés
d’Algérie.
(17 juillet) Loi sur l’accès aux documents administratifs.
(20 novembre) Mort de Houari Boumediene.
Lancement du magazine mensuel L’Histoire au Seuil. La guerre
d’Algérie y est régulièrement abordée y compris en couverture.
Création de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), laboratoire
du CNRS, qui succède au Comité d’histoire de la Deuxième Guerre
mondiale. Charles-Robert Ageron y dirige la Commission d’histoire
de l’Empire français. Il a également repris la direction du Groupe
d’études et de recherches maghrébines (GERM) fondé par Charles-
André Julien.
Mahfoud Kaddache soutient son doctorat d’État en histoire sur les
origines du nationalisme algérien: «Question nationale et politique
algérienne, 1919-1951».
Benjamin Stora soutient sa thèse de 3e cycle en histoire: «Messali
Hadj (1898-1974), pionnier du nationalisme algérien».
1979
(7 février) Chadli Bendjedid devient président de la République
algérienne.
(3 décembre) Loi sur les archives. De nombreux décrets fixent dans
le détail le nouveau cadre légal de dépôt, de conservation et d’accès
aux documents publics en France.
Le Coup de sirocco d’Alexandre Arcady.
Hamon et Rotman, Les Porteurs de valises: la résistance française
à la guerre d’Algérie.
Gilbert Meynier soutient sa thèse d’État, publiée en 1981 sous le
titre: L’Algérie révélée. La guerre de 1914-1918 et le premier quart
du XXe siècle.
1980
Mention de la répression du 17 octobre 1961 dans les médias natio-
naux en France.
Traduction en français du livre d’Alistair Horne paru en anglais
en 1977: Histoire de la guerre d’Algérie.
2°-Guerre Algérie 23/08/05 17:23 Page 398
1981
(10 mai) François Mitterrand élu président de la République française.
Alleg (dir.), La Guerre d’Algérie.
Harbi, Les Archives de la révolution algérienne.
1982
(3 décembre) Amnistie concernant en particulier les généraux
putschistes.
Droz et Lever, Histoire de la guerre d’Algérie, 1954-1962: premier
livre de synthèse paru en format de poche.
L’éditeur Complexe lance plusieurs projets sur la guerre d’Algérie
dans sa collection «La mémoire du siècle».
1983
(Septembre) Le Front national remporte les élections municipales
partielles à Dreux.
(Novembre) Visite officielle du président de la République algé-
rienne en France.
(3 décembre) La marche des Beurs arrive à Paris.
La guerre d’Algérie fait partie du nouveau programme en classe de
terminale.
Succès du roman policier Meurtres pour mémoire de Didier
Daeninckx, évoquant le 17 octobre 1961.
Gilbert Meynier anime l’Association de recherche pour un diction-
naire biographique de l’Algérie (ARDBA).
1984
(29 mai) Adoption du code de la famille en Algérie.
Colloque international organisé en Algérie, qui a pour sujet: «Le
retentissement de la révolution algérienne». Parallèlement les condi-
2°-Guerre Algérie 23/08/05 17:23 Page 399
1985
Caroline Brac de la Perrière soutient sa thèse de 3e cycle en histoire:
«Les employées de maison musulmanes en service chez les
Européens d’Alger pendant la guerre: 1954-1962».
1986
Haroun, La 7e Wilaya: la guerre du FLN en France, 1954-1962.
1987
(Mai) Début du procès de Klaus Barbie, défendu notamment par
Me Vergès, ancien avocat du FLN.
(Juin) Rassemblement des Français rapatriés d’Algérie à Nice.
Gallissot, Maghreb-Algérie, classe et nation.
Table ronde sur «Les chrétiens et la guerre d’Algérie» organisée
par l’IHTP.
1988
Octobre noir en Algérie.
L’IHTP organise une table ronde sur «La guerre d’Algérie et les
intellectuels français»; et un colloque sur «La guerre d’Algérie et
les Français».
Djamila Amrane soutient sa thèse d’État: «Les femmes algériennes
et la guerre de libération nationale en Algérie, 1954-1962».
1989
(Septembre) Gouvernement réformateur de Mouloud Hamrouche en
Algérie.
(Octobre) Début de l’«affaire du foulard» dans un collège de Creil.
Inauguration du mémorial national d’Afrique du Nord (1952-1962)
à Montredon-Labessonnié.
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1990
(Septembre) Diffusion sur FR3 du documentaire de Peter Batty,
La Guerre d’Algérie.
En France, fondation de l’association Au nom de la mémoire, à pro-
pos de la répression d’octobre 1961.
Le SHAT publie le premier tome de La Guerre d’Algérie par les
documents, portant sur les années 1943-1946.
1991
(Juin) Démission de Mouloud Hamrouche.
(26 décembre) Victoire du FIS au premier tour des élections législa-
tives en Algérie. En janvier 1992, le président Chadli démissionne,
l’Assemblée nationale est dissoute et le processus électoral est inter-
rompu.
En France, nombreux événements associatifs et médiatiques autour
de la célébration du trentième anniversaire du 17 octobre 1961.
Einaudi, La Bataille de Paris.
Stora, La Gangrène et l’Oubli: la mémoire de la guerre d’Algérie.
Les Années algériennes de Philippe Alfonsi, Bernard Favre, Patrick
Penot et Benjamin Stora.
Benjamin Stora soutient sa thèse d’État en histoire. Elle est intitulée:
«Histoire politique de l’immigration algérienne en France 1922-
1962».
Lancement de la revue NAQD en Algérie.
1992
(12 janvier) Un décret reconnaît aux anciens combattants d’Algérie
le statut de victimes de névroses traumatiques si un lien de causalité
directe et déterminante entre l’imputabilité de névrose et un fait de
service est établi.
(14 janvier) Un Haut Comité d’État présidé par Mohamed Boudiaf
prend le pouvoir en Algérie. L’état d’urgence est décrété pour un an
le 9 février.
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1993
Hamoumou, Et ils sont devenus harkis.
1994
(11 juin) Une loi affirme «la reconnaissance prioritaire de la dette
morale de la nation à l’égard de ces hommes et de ces femmes qui ont
directement souffert de leur engagement au service de notre pays».
Succès de la publication posthume du Premier Homme d’Albert
Camus.
Ageron, «Le drame des harkis», Vingtième Siècle. Revue d’histoire,
no 42.
Omar Carlier soutient sa thèse d’État de sciences politiques:
«Socialisation politique et nationalisation du lien social (de l’ENA
au PPA)».
Daniel Lefeuvre soutient sa thèse: «L’Industrialisation de l’Algérie,
des années 1930 à 1962».
1995
(13 janvier) Les partis de l’opposition algérienne, réunis à Rome
auprès de la Communauté de San Egidio, proposent une plate-forme
pour négocier en Algérie et modifier le cadre politique.
(Juillet) Le nouveau président de la République française, Jacques
Chirac, reconnaît la responsabilité de l’État français dans la rafle du
Vel’ d’Hiv’ en juillet 1942.
(Juillet-octobre) Attentats meurtriers en France attribués au GIA
algérien.
(16 novembre) Le général Liamine Zeroual élu président de la
République algérienne.
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1996
(11 novembre) Le président Chirac inaugure un monument dédié aux
«victimes et combattants morts en Afrique du Nord, 1952-1962».
Les Archives en France: rapport de Guy Braibant au Premier
ministre. Il propose une modification du cadre légal.
Table ronde «La guerre d’Algérie et les Algériens» organisée à
l’IHTP.
1997
Octobre: début du procès de Maurice Papon pour ses activités durant
la Seconde Guerre mondiale.
Publication dans le journal Libération de photographies d’archives
soumises à dérogation à propos du 17 octobre 1961.
1998
(4 mai) Publication par Le Figaro du rapport de Dieudonné
Mandelkern sur les archives du ministère de l’Intérieur portant sur la
répression d’octobre 1961.
Publication par le SHAT du second tome de La Guerre d’Algérie
par les documents.
À partir de cette date, nombreuses rééditions de livres engagés de la
période de la guerre.
1999
(Février) Procès en diffamation intenté par Maurice Papon contre
Jean-Luc Einaudi.
(16 avril) Abdelaziz Bouteflika devient président de la République
algérienne.
(4 mai) Circulaire du Premier ministre sur l’accès aux archives
publiques recommandant de «faciliter les recherches historiques sur
la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 et plus
généralement sur les faits commis à l’encontre des Français musul-
mans d’Algérie durant l’année 1961».
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(Mai) Jean Géromini rend son rapport au garde des Sceaux, ministre
de la Justice: «Recensement des archives judiciaires relatives à la
manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 et, plus géné-
ralement, aux faits commis à Paris à l’encontre des Français musul-
mans d’Algérie durant l’année 1961».
(8 juillet) Loi sur la «concorde civile» en Algérie.
(Septembre) Rapport de Philippe Bélaval à la ministre de la Culture
et de la Communication: «Pour une stratégie d’avenir des Archives
nationales».
(Octobre) Sidi Mohammed Barkat, Olivier Le Cour Grandmaison et
Olivier Revault d’Allonnes lancent un appel publié dans Libération:
«17 octobre 1961: pour que cesse l’oubli». Ils fondent, dans les
mois qui suivent, une association intitulée «17 octobre 1961: contre
l’oubli».
(18 octobre) En France, loi d’initiative parlementaire remplaçant
officiellement l’expression «opérations de maintien de l’ordre en
Afrique du Nord» par «guerre d’Algérie».
Brunet, Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961.
Mauss-Copeaux, Les Appelés en Algérie. La parole confisquée.
Traduction en français du livre de Hartmut Elsenhans paru en alle-
mand en 1974: La Guerre d’Algérie 1954-1962. La transition d’une
France à une autre. Le passage de la IVe à la Ve République.
Sylvie Thénault soutient sa thèse: «La justice dans la guerre
d’Algérie».
2000
(Avril) En France, loi sur les droits des citoyens dans leurs relations
avec les administrations.
(Juin) Visite du président Bouteflika en France et discours à
l’Assemblée nationale. Début d’une campagne médiatique et d’une
émotion publique importante en France sur la question de la torture pen-
dant la guerre. L’Humanité publie le 31 octobre un appel lancé par
douze personnalités aux plus hauts responsables de l’État afin qu’ils
condamnent la torture pratiquée au nom de la France pendant la guerre.
Jauffret, Soldats en Algérie 1954-1962: expériences contrastées des
hommes du contingent.
Colloque «Les aspects militaires de la guerre», organisé par le
CEHD et le Centre d’histoire militaire de Montpellier.
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2001
(Janvier) Création de l’association Une cité pour les archives
nationales.
(Avril) Le Premier ministre Lionel Jospin impose un délai maximal
de deux mois pour répondre aux demandes de dérogation. Il édicte
une circulaire visant à faciliter «l’accès aux archives publiques en
relation avec la guerre d’Algérie» (13 avril).
(Mai) Général Aussaresses, Services spéciaux, Algérie 1955-1957.
Diverses plaintes sont déposées contre lui à la suite de cette publication.
(2 juin) Inauguration du site du Conservatoire de la mémoire des
conflits de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc,
à Montredon-Labessonnié.
(25 septembre) Journée d’hommage aux harkis.
(30 octobre) Dépêche AFP annonçant la fin de l’inventaire des
archives militaires concernant la guerre d’Algérie.
(Novembre) Lionel Jospin annonce la création d’un nouveau centre
des archives en banlieue parisienne.
Einaudi, Octobre 1961: un massacre à Paris.
2002
(Janvier) Lancement du bimestriel Guerre d’Algérie magazine. Il
s’arrête en 2003.
(Mars) L’Ennemi intime de Patrick Rotman.
(21 avril) Jean-Marie Le Pen obtient 24 % des suffrages exprimés au
premier tour de l’élection présidentielle. Il est présent au second tour
face à Jacques Chirac.
(5 décembre) Inauguration du mémorial pour les militaires morts en
Afrique du Nord entre 1952 et 1962, quai Branly à Paris.
Frémeaux, La France et l’Algérie en guerre: 1830-1870, 1954-1962.
Pervillé, Pour une histoire de la guerre d’Algérie, 1954-1962.
Meynier, Histoire intérieure du FLN: 1954-1962.
Rey-Goldzeiguer, Aux origines de la guerre d’Algérie, 1940-1945.
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2003
Année de l’Algérie en France.
(28 septembre) Décret instituant le 5 décembre, jour de commémo-
ration de la guerre en AFN (1952-1962).
Ferro (dir.), Le Livre noir du colonialisme. XVIe-XXIe siècle, de l’exter-
mination à la repentance (Laffont).
Le réseau des correspondants départementaux de l’Institut d’histoire
du temps présent engage un travail d’enquête de quatre années sur
«La guerre d’Algérie en France à l’échelle locale».
2004
(Janvier) Plus de 160 directeurs de laboratoire de recherche français
lancent un appel au gouvernement «Sauvons la recherche».
(8 avril) Abdelaziz Bouteflika réélu président de la République
algérienne.
Exposition «Photographier la guerre d’Algérie» à Paris.
Harbi et Meynier, Le FLN. Documents et histoire, 1954-1962.
Harbi et Stora (dir.), La Guerre d’Algérie, 1954-2004, la fin de
l’amnésie.
2005
(23 février) Loi sur «les souffrances éprouvées et les sacrifices endu-
rés par les rapatriés, les anciens membres des formations supplétives
et assimilés, les disparus et victimes civiles et militaires des événe-
ments liés au processus d’indépendance».
Lors d’un voyage à Sétif, l’ambassadeur de France en Algérie évoque
le «massacre» de Sétif en le qualifiant de «tragédie inexcusable».
Thénault, Histoire de la guerre d’indépendance algérienne.
(Juillet) Le Parlement algérien condamne la loi française du
23 février qui parle de «rôle positif de la colonisation. En réponse
aux critiques suscitées par cette loi, le ministre français des Affaires
étrangères prône la création d’une commission d’historiens français
et algériens.
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Orientations bibliographiques
Zighout Youssef
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444
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Table
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
PREMIÈRE PARTIE
Le poids de la demande sociale
ou le passé revisité par les mémoires
446
DEUXIÈME PARTIE
Quelles sources pour quelle histoire?
TROISIÈME PARTIE
L’émergence d’une histoire
du temps présent
447
448
DÉJÀ PARUS
Philippe Poirrier
Les Enjeux de l’histoire culturelle
2004
Laurent Douzou
La Résistance française: une histoire périlleuse
2005