Etude Générale Des Averses Exeptionnelle en AO HV

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 43

Office de ia Re(~ell"(hlê Scientifique CO~IITÉ INTf~l.

ÉYATS
et Tlechnique Outre-Mer d'ETUDES HYDr«AUUQUES
~

ETUDE GENERALE DES AVERSES EXCEPTIONNELLES


EN AFRIQUE OCCIDENTALE

République de HAUTE-VOLTA

par
Y. BRUNET-MORET
Ingénieur Hyd:,elouue Ile l'O.R.8.T.D.M.

Edition Provisliiril Juin i 963


OFFICE de la RECHERCI-Œ SCIENTIFIQUE COMITE INTER~ETATS
et TECHNIQUE OUTRE~MER 61. vETUDES HYDRAULIQUES

ETUDE GENERALE des AVERSES EXCEPTIONNELLES


en.AFRIQUE OCCIDENTALE

République de HAUTE~VOLTA

par Y. BRUNET-MORET
Ingénieur Hydrologue de l vORSTOH

Edition provisoire y,Ei n 1962.


lj
r.'

rLr
V
Ci
.J.•.,
" (.
;,
(
.........--;

CI P2.r Convontion na 16/1'1/62/S du 16 Bars 1962, il 2. été confié, à


lYOffice do la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mor, lYétude sys~

o
tématique des pluies en Afrique Occidentale.

Cette étude, busée sur lY~nalyse des relevés journaliers pluvio-


métriques et des enregistr~nents de pluviograp1es, 2, pour buts principaux
....
( ;--'
"

r.
(;
de déterr,riner 10s hauteurs de précipitations journalières de fréquence rare
et dYétablir les courbes intensités durées pour diverses périodes de récur-
rence, sur l?ensemble de lYAfrique Occidentale et du TCHAD.
"'l
[ Pour des raisons d Yordre administré'.tif très compréhensibles, les
~'
~ résultats do cette étude sont publiés pays par pays. Chaque publication
-"
étant de ce fé'..it indépendante, nous avons jugé utile de reprendre dans cha-
cune tous les considérants et toutes les e~)lic2tions justifiant les métho-
{ b!. 'f.,-r des utilisées. l1ais il va de soi que lYétude a été réalisée pour lYensemble
de lYAfrique Occidentale,ce qui lui assure une b2se statistique plus vaste
et aussi la possibilité de mieŒ: comprendre les phénomènes et d? en mieux
t: présenter la synthèse.

r~y
l~:

Ci'
(~' ,,,i.

[],
ft \,).

r-"
~..., );
f

[_CI'
'-T

'[' 1 "
_,_J.

,[( "
f1
" ...

[; 2

Cl \
"

[1 A ~ ETUDE des PLUVIO}lliTRIES JOURNALIERES de HAUTE~VOLTA

o
" .1

-'-"
[, z
1

o Les éléments dont nous disposons comprennent, en y incluant les


observations de 1960, les relevés de 68 stations totalisant environ 900
années complètes dVobservations pluviométriques journalières. Seules,
quatre de ces stations ont lUle période d'observation égale à 35 ans.
[; Nous devons tout d'abord faire les remarques suivantes sur la
1
valeur des observations :
["'\.'
,
-)
,
~ Il a été fréquent que le pluviomètre installé dans une localité
2it été changé de place aux changa~ents d?observateur, ces déplacements


r~':
~.
ont pu atteindre ou dépasser le kilomètre et modifier la position du plu~
viomètre par rapport à l?orographie, au vent dominant. Mais nous ne pou~
vons avoir de précisions sur les anciens emplacem.ents et il n 1 a pas été
possible de tenir compte de ces modifications, que nous estimerons sans
importance réelle pour l'étude des pluviométries journalières, étant don~
né le relief peu accentué des régions étudiées. .
'.

C 1
~ Certains pluviomètres peuvent se trouver dans des positions dé~
fectueuses par rapport aux obstacles préexistants ou qui se sont dévelop~
pés : arbres, constructions .•. Il n?est pas question de tenir compte de
ces llüperfections.
C: ~ Les erreurs-d'observation sont nombreuses, nous avons été témoin
des suivantes :
C·'.
l: L?observateur néglige les dixièmes de millimètre et arrondit
systématiquement la hauteur au millimètre inférieur. Cela peut avoir lUle
(1 influence; relativement faible, sur le tot21 annuel.
L.:
1

[
~';
- ..1

[]
f~;
r

ri ._.J
il
f .
\.~;

[\1
3

[: 1
1
.r"',
t_! Il arrive que certains observateurs, dans le cas de pluies supé~
,( rieures à 10 mm, comptent bien le nombre diéprouvettes de 10 mm, mais écri-
Î:\ vent en dixièmes de millimètres le contenu de la dernière éprouvette : ain=
Li si 50,6 mm au lieu de 56 mn. Cela se vérifie facilement d'après le nombre
abusif des zéros au rang des unités, et nOus nYavons pas tenu compte des
r.1 années ainsi observées.
L' - Les négligences diobservations sont fréquentes : lYobservateur
néglige de relever les petites averses, et celles~ci sont totalisées (éva-
[; poration en moins) avec la première averse un peu forte. Le nombre de jours
de pluie est réduit, et la plupart des averses inférieures à 10 Iron dispa~
raissent.

[1 - Les erreurs de mesure sur les observations relativement ancienrles,


antérieures à 1926, sont quelquefois difficiles à déceler si lYobservateur
nia pas spécifié le matériel utilisé. A la création du Service }1étéorologi=
r~ que, les pluviomètres nAssociationl1 et les éprouvettes millimétriques man~
quaient. Il a été ~tilisé des éprouvettes graduées en centimètres cubes et
des récipients quelconques (seaux, touques dYessence) dont la surface dYou=

Il verture nYétait pas toujours bien mesurée. Dans bien des cas, lYobservateur
a inscrit le nombre de centimètres cubes relevés et lYa divisé par 40 pour
trouver la hauteur pluviométrique, alors que, dYaprès les notes, la surfa-
ce du récipient nYétait pas de 400 cm2 . Certains relevés ont pu être cor=
(JI rigés, bien dYautres ont été abandonnés.

- Un point délicat est celui de la définition du 11 jour de pluie\1.


U' Les Services Météorologiques demandent des relevés à heures fixes (de<G(
fois par jour) et comptent comme jour de pluie toute période de 24 heures
(commençant au relevé du matin) pendant laquelle il a été mesuré au moins
r-,:, 0,1 mn. Il peut donc se produire quYune petite pluie soit tombée dans le
'--, seau pluviométrique et ait été évaporée avant le relevé suivant. Il se peut
aussi que lYheure du relevé du matin soit arrivée pendant une averse 8t que
la hauteur totale de cette averse soit comptée sur deux jours différents.
[f Or,nous cherchons à établir la loi de répartition de la pluviométrie par
période de 24 heures, indépendamment de lYheure du début de cette période.
l~-" Dans certél.ins cas, avec li aide des fiches originales de l t observateur, la
hauteur totale peut être rétablie. Dans bien dYautres cas, cela nyest pas
L.' possible. A vrai dire, il est assez rarü, sauf dans les stations météoro=
logiques .;ct Yobservation" , que liobservateur se dérange avant la fin de lia=
r-: verse.
\..?"
= Notons, de plus, que certains observateurs ont manifestement comp-
(-, té comme pluie les fortos rosées qui peuvent se produire.
Li
,;
},,,"-.

l_J :/

[J
1)1,: .
A'
,
f
f
- f
\
~"
1
1

Pluviom~trje;s· jOl1rnciHère.s rangées 'Gp'-'1'


: l,":'" ' ",' l'
J

Ci . ___ ",1,
r"
,
ir,
Il,
6"J
,!-
1Il
r-' 1-00 Il
CJ or

l
1: 1

l:l
l,

rJ
~
-----',,-,,-
'II

0, B!

75 , ,
o

r' ~0
1 ~
'-.1
o

[~~ .E
E
-; c::
,( ~

.~ ~eu o 1

~
' 1

.~.
..c::.:,

Ci ,.
50
- - ,
·i 1
1 1

r--,
t~:
·0 "'-...1,+
~: . 0 Oaoua JOans 1158 mm
tJ :1
r~,

Li 25 --1
r~l

Li
,
r--\ o
-.;, ~
r

rI1 (~J
o Il
\~1,
'1
o
10 200 L---~00 ...;...-~;;;oo'
500 .20 1 0
- Rangs' -sooe
,
.

l~-:,
,,).

"," ,;..L
r1 l'j,
I.\. "
~ • "( [/~Fi1~
" A.o
_ 20
lDATE ,,5. 6, '~6.3
", _ 50 "
1OpS/lcE, GI/JJienne J.
, 100
1VOL _61.01~- _
_. J
11 . '

.~.J
/,
p.
\~

r-;
"L)

[~ 1
4

Ci
'\

C Pour conclure ces remarques sur la valeur des observations, nous


[, pensons cependant que) dans l?ensemble) elles sont bonnes) sinon il n?aurait
pas été possible de dégager les tendances générales de la distribution telles
qu?elles seront précisées plus loin.

[j
[l
[i
C\
['j
CI
Ci
'
...
[
,
" \l,
;

1 [+
ri
\-,

~c
"

,'l,
~1 C~)
:'''l''..,,-,..,1
~

"['' C'
l' ;

\ r'-1

e
'L. '

[', 5

[" II ~ }ŒTHODE d?ETUDE -


c,
i !

C Le nombre d?~nnéeB d?obser~tion, une quarantaine au mnximum pour


les stations privilégiées, ne permet pas d?estimer avec assez d'e~ctitude
la ~leur de la hauteur de probabil~té une fois en ,èinq ans, ûniquement au
C' vu du rangement en ordre décroissant des plUviométries journalières. Pour
une station observée pendant 40 nns par exemple, les écarts entre les 10

o
, ,
précipitations les plus fortes de chaque station varient defnçon beaucoup
trop irrégulière pour que, en choisissant la 4ème ~leur qui devrait corres-
pondre à la fréquence décennale, on trouve bien effectivement l'averse dé~
cennale : on peut obtenir une ynleur nettement trop faible si le hombre

c~'
d'averses très fortes a été anormalement faible pendant les 40 ans considérés,
ou une valeur nettement trop forte si le nombre d?averses très fortes a ét8
anormalement élevé. Cependant, la.distribution de l?ensemble des ~leurs
classées, comme il a été dit plus haut, présente, pour l?ensemble des stations
[,'"~~, étudiées, des caractères communs qui vont faciliter notre tâche.

A ~ PREMIERES CONSTATATIONS sur la REPARTITION


LIËRES--':---'-~- --- des PLUVIO}ŒTRIES JOURNA~
... ---.--.----,---
[" '-~--

Les pluviométries journalières des stations ont été classées en


.r', ordre dé~roissant, en rangeant d?abord les N (N nombre d'années dYobserva~
l'--" tion) premières valeurs, puis les autres par classes de 10 en 10 mm jusqu?à.
0,1 mm.

C'; Si nous portons en coordonnées semi=logarithmiques : p, la hauteur,


et log.r, logarithID.e du rang r, nous constatons que les points représenta-
1
tifs s?alignent sur une certaine distance ~ depuis p = 10 ou 20 mm jusqu?à.
r = N environ. Ils sien écartent pour les très fortes et les très faibles
C' fréquences.

Pour faciliter les comparaisons des diagrammes représentatifs des


[J diverses stations, il serait intéressant de définir les droites qui s?ajus-
tent sur les diagrammes, pour deux points caractéristiques. Le premier point

[j caractéristiquo de l~~~i~_~_~Y~~~~e~~p~ est l'intersection avec l?axe des


abscisses qui a pour coordonnées p = 0 et unè valeur de log r que nous dési~
gnerons par log r . Le point r, de la courbe expérimentale correspondant à

c, p = 0, est très m21 connu, conTIlle nous le verrons plus loin, mais il est clair
qu?il s?écarte nettement de la droite d?ajustement.

On pourra prendre~con1ffie second point caractéristique de la droite,


C; celui dont l?abscisse est log =-? . Ce point est toujours situé à la fois sur
la courbe et sur la droite d?a}~stement, puisque en pratique les stations

LI présentent plus de 10 averses


par Pl' l?ordonnée correspondant à
~ar an, r est donc supérieur à. N. On désigne
~6 log ~o .
10
[~,
-i
"

li,
[ .,
~ ••'!.
/ :
\... ..~.)

r__ 1
i

o
C' Nous constatons que le produit r o x Pl pour les diverses stations
\ est proportionnel au produit N (nombre d'années) P (pluviométrie moyenne

C- 1 -
,:'
annuelle) :

r,
r 0 x Pl x K = N x P (1)
,
~; En effet, si on déter.nune graphiquement~pour chacune des 119 sta-
tions du MALI et du SE~~GAL (stations ayant 10 années ou plus d'observations
[]I journalières disponibles), le coefficient K, on vérifie que K est sensible-
ment constant: sa valeur moyenne est de 0,456.

Les écarts, par rapport à cette valeur, sont très faibles; on peut
[~ les préciser cor~e suit: soit K., une des valeurs trouvées pour K, la
moyenne étant 0,456, n le nombrelde stations pluviométriques, la dispersion
est définie par l'écart=type qui est égal à :
r'i;
'--'
\ i:~--(----- - ----6-)'2-
\! ~" Ki ~ 0,45
s = \
',} 1
n
---------------
r> l

Il on trouve que cet écart=type est égal à 0,009.


i~i Le coefficient de variation qui est égal au rapport de liécart-
LI type à la grandeur aléatoire que lion étudie, soit ici le rapport K, est
, , l ' 0, 0Q9.. . t 2 cI
'.h' ega a 0,456 ' SOl (J.

[ 1
1.,;".,"")
Ce coefficient de variation~très petit, lnontre ~l'en pratique on
peut admettre quo K est bien une constante.
[l, L'existence de ce véritable invariant K Dontre que l'ensemble des
distributions des pluviométries journalières que nous avons à étudier obéit
à une relation unique et nous allons, dans ce qui suit, chercher une repré-
i_i sentation math&~tîque qui s'approchera le plus possible de cette relation
qu'on ne peut pas espérer trouver au stade actuel des études.
r~! Quelle est la signification pratique de la formule trouvée plus
hé\Ut ? Adnettons que la droite d'ajustement coïncide avec la courbe réelle
(-1
des points représentant p en fonction de r, jusg,u 'i!:.) 'axe de.E-.?-_b..sciss~~.
L'abscisse r de\~ent alors le nombre total d'observations de jours de pluie.
l-" o

J:>.Q est le nombre de précipitations j-,:mrrlalières par ,"no


[] N

[
"

"

,_!

il'
l,~~
[.
[l, 7 ...

e
[, Si P est la moyenne d~s précipitations journalières, bn a
l' p
P = -~--'--
, N

c:: et dans ces conditions la relation (1) siécrit

Ci K l'
o
P
l
= l'
0
p'

p = Kp
-'{ l
[-'
or, la distance sur liaxe des abscisses entre le point log l'
o
et le point
l'
log -2 est constante et égale à 1. Pl définit donc la pente des droites

n .1.0, t
d' :-..:. JU!:L 0men .

Si Pl était constant, ciest~à~dire si p était constant pour toutes


[) les stations, toutes les droites seraient parallèles. Ceci n?est pas exact
en réalité, et, dans ces conditions, la pente des droites est une fonction
linéaire de p qui croît légèrement avec P.

Plus la hauteur de précipitation annuelle est grande, plus la pen-


te de la droite augmente, ce qui indiquerait que le nombre de jours de pluie

_:'
augmenterait moins vite que P. l1alheureusement, tout ceci suppose que ID.
C courbe expérimentale soit· confondue avec la droite diajustement, ce qui
niest pns tout à f~it ex:.ct. Les explic~ti0ns que nous donnons restons donc

o
approximatives. NYayons pas de'regret, le nombre exact de jours de pluie est
très difficile à déterminer car les observateurs prennent de la rosée pour
de la pluie, ne comptent pas parfois les faibles averses) etc ••• de sorte
que, même si la courbe expérimentale Si ajustait jusqu? au bout à la droite J
;[: il serait difficile diarriver à llile valeur précise de p et, par suite, à
une détermination exacte des divers paramètres définissant le faisceau de
droites.

[-' B - CHOIX de la RELATION -


___ ----..._. ~_t_-.

,[~,
Ayant constaté qu?il existait une relation unique définie par un
, '
, ' invariant entre les droites siajustant sur les courbes expérimentales, nous
avons essayé diajuster une relation mathématique simple à ce faisceau de
courbes expérimentales.

l
-~
~.
Nous avons envisagé une relation de forme exponentielle ut, une
relation gausso-logaritlmcique, le procédé dianalyse étant graphique dans
les deux cas. Lfaccord entre les hauteurs plu\~ométriques de fréquence
(i
o
~,-

., i,'7"T7 J
L,
C
[~
- 8 -

[,
i

donnée déterminée suivant ces deux lois est très bon jusquVà la probabilité
dVune fois en 10 ans. Cet accord est moins bon pour les probabilités plus
rares, la détermination gausso-logaritmnique correspondant à des pluies
[~ plus fortes dans tous les cas. La relation exponentielle risque de conduire
à des valeurs sous-estimées, ce qui serait dangereux. CVest pour cette
"
raison que notre choix sVest porté sur la relation gausso-logarithmique.
[i C~ Q~+.b:I;~A~IQN_A~__~a. }pr .G.NJ.SSO.=:rpQA}q~W:~Ig~ -

[,~ M. ROCHE avait déjà étudié la répartition des hauteurs des pluies
journalières tropicales (non cycloniques) sur un certain nombre de stations
d'Afrique comprises encre le 4ème parallèle Sud et le 17ème parallèle Nord.
Eh considérant les hauteurs comme une suite de variables aléatoires indé-
[~ pendantes, il a admis quVelles suivaient une loi gausso-logarithmique tron-
quée.

[: ,
Avant de préciser IVexpression de cette relation, i l semble
nécessaire de procéder à un bref rappel des définitions correspondant à ce
type de loi.
[; Une loi gaussique est de la forme :

1 x - .1.x..~
( ~ 1
?C \2

,./!- =
[ F (x)
s\ 2 11:
e:2 s /' • d.x

F (x) étant la probabilité ou le nombre de chances sur 100 pour


C que la variable aléatoire étudiée soit inférieure ou égale à la valeur de x.
Pour une valeur de x exceptionnellement forte, F (x) est très voisin de 1.
On utilise plus fréquemment la probabilité au dépassement qui est égale à
[, 1 - F (x).
x est la moyenne aritmnétique de la variable aléatoire x.
[~: "-::;:
L_x-x
-)2
f n ':-l
~J
s est son ecart-type = \
,

[,' On décrit plus fréquemment la formule de GAUSS sous sa forme


réduite

[,
"

[i
F (x) _
-
1
'-J-;'~" 1: e
1
~ ... u
:2
2
du avec u.
x-x
s

"

[~,
l";
L
c - 9 ~

C
[: Les valeurs de F (x) sont fournies par les tables de lYintégrale
de GAUSS en fonction de u que lion appelle l?écart réduit.

C La courbe représentarrt
l' - "

~t ~--i-~)
~

[: e-

est symétrique, ce qui signifie que les valeurs très fortes ou très faibles
"C.\, 1
de la variable, qui ont le même écart par rapport à X.' ont la même proba~
bilité. Autrement dit, si on considère des précipitations annuelles, si
1

x = 1400 mm et si l?année décennale humide est de 2000 mm, lYannée décen-


nale sèche, donc de même probabilité, présenterait une hauteur de précipi-
[: tation égale à 1400 ~ (2000 - 1400) = 800 mm. Ceci n?est pas vrai pour de
nombreux" phénomènes _; par exemple la courbe des hauteurs d? averses journa-
lières est asymétrique. On revient alors à la loi de GAUSS en prenant une
valeur réduite égale à une fonction linéaire du logarith~e de la variable
C u = a -:- b 10 g x

[i On a ainsi une loi gausso-logarithme.

En toute rigueur, on devrait pour une station pluviométrique


[; donnée, considérer la collection de tous les relevés journaliers, y compris
les valeurs x = 0, c?est-à-dire les jours pour lesquels il nia pas plu.
Pour une année (non bissextile), on disposerait donc de 365 valeurs. Or)
dans bien des applications, on ne considère que les hauteurs de préci9~ta~
[] tions supérieures à une limite donnée -et plus fréquemment à la limite 0
cfest~-dire qu?on ne prend en compte que les valeurs non nulles. On a
affaire, dans ce cas, à ce qu?on appelle une distribution tronquée.
C! -' Si Fi (x) est la probabilHé pour que la hauteur de précipita-
tion journalière soit supérieure ou égale à x (en rapportant cette proba-
"L~ bilité aux 365 hauteurs journalières de IVannée'y compris les jours à
précipitation nulle), Fi (0) la probabilité pour que la hauteur de pluie
soit supérieure à 0 (par exemple, si le nombre de jours de pluie est en
[1 Doyenne de 122 jours par an, Fi (0)
tronquée.
=j),~:I, __ CX:)_ est la probabilité
Fi (0)

[ Ceci étant posé, la loi logarithmique s?écrit comme suit


(-t,~
-J-
',}&-I li
2
F 1 (x) _ .. 1 __
) e-2 du
1 Fi -(0)- - \j2.T.. '--u
[, ,

[i
C-:
C
[:
- la -
[i
o
,. ave c u = .f:o..B, ~
8
.lo..&.?S

,C - F
1
(x) est la probabilité pour que X soit ~_~.~~~~~~ ou ~Â~+'~ à X;
(probabilité rapportée aun.~~r:E:J..t.o_ta)~..c!~_.i~\l:l:~ pendant la
durée dVobservation).
[J - F (0)
1
est la probabilité pour que la hauteur ne soit pas nulle.

,['1 -ïôgx est la moyenne de toutes les valeurs de log x, en ne considérant


que les jours pluvieux.

est IVécart-type de log x.


Ci - s
LVexpérience montre que IVajustement ne se fait correctement
entre la loi gausso-Iogarithmique et la courbe expérimentale quVen prenant
[~ F 1 (0) un peu inférieur à la valeur expérimentale. La détermination directe
de rog x et s serait beaucoup trop laborieuse ; on utilisera pour chaque
station des procédés graphiques.
[, Dans ces conditions, les opérations à effectuer pour chaque
station pluviométrique ~ont les suivantes :
[-i -~
- rangement des hauteurs pluviométriques journalières par ordre décroissant
. t·lon d e I
e t d e't errruna eurf requence
' uronquee
.c ' ':"1 (x)
'.-'-'-r;~- • Pour la valeur de

[j F 1 '-al
F1 (0) on prendra, pour un premier essai, les 2/3 de la va.leur expérimen~
tale.
[; - pointage sur papier gausso-Iogarithmique en portant en abscisse (échelle
logarithmique) la hauteur en mm et en ordonnée (échelle gaussique) la
fréquence tronquée expérimentale correspondante (voir graphique 2).
[-1
En pratique, on prend les 20 premières valeurs, puis on ne
considère que les averses, de la en la TIml, jusquVà la hauteur la L~.
(J - Les points doivent sValigner, en vertu de la relation indiquée plus haut;
pour la majeure partie de la courbe ainsi tracée. On vérifie IValignement
des points. Si IValignemerrc est insuffisant, on procède à un nouvel essai
[. avec une autre valeur de F1 (0). Nous reviendrons plus loin sur le choix
de F1 (0).
[,
[j
[)
[_l-q .
_:--: .

LoI'9(M~So..Jogorithnlique dé ré pa rlitioA(i't-_ 2
~, -. .

1..
. '~,

... . .' . . . .-
'~ --

UI .. Détermination desporoll1è'tres (
0,,90 e
, "
.
J = ':0;
. II, . . ,

. '.1
li
1 '1' .
1._....,.. .,
"
i

r-;' (t80
..
..
l~-J ..
l'

~
"

. '
..
.. "..' Fla)· Dp80 ..
C.
.
.[
~.tJP):·D;IOD
'

!.
},
,

010
.," . .

~~.
'.-

~-l, . i.

1
.)

,
0'60 .
,.
• 0 1

.~~
:
,
.. ,
"
.
[f~
'"
.. , . -
o,SO . .~ . , ~ - - -
... - - ll'- ' ,

~~
. ,

."~I
'
,
-
,

.. i

(-'1
,
0,40. .

lJ 0
.. ~
~'.' L ,
. .
oje
., -
1

~~
~

L,
[ i!
---' ~ :.~ ..
~' --~' ..
,q, .

[1 "~'
'l:l
,~
020
.".
", .. J', . ' ... ~',. _~.
- ... . .

' • . .J'"
.~
"

~~l.
,

~ ' ,_.

'C
;, ::::.
'1:3
''1>
.. ;.

.,

'.' .~~
~. .-
,,- ..
.~
~
0·10
, .. .s·
,
','

.. ~. l:j~ ".
~
~

et
N~~
I,i:
;
[

. , ...
"

,
00'5 . .}')

.[ '.. )! '/~."'I~
~

"!~:~
,[' , , . '''''œ~,i~
. .
. . "';

~!~:,,'
[1 0,01 .. , ' ~e'i"
"f.'-. e a" ..
.~ "

. ,,~,~

""'" .8'
1

'J,~~
.. 1

C', 0,005 ,'.

..' '""::~:'8 .' .


'! ' . ~, .
"
. .
--)
[ ·""I~',
"~.,
.
,.
.. ' '

a-....:· ,
.e*~
;

,CJ oe,o'~' , '1 'I-~' ' . ~~.


12~~
.
., '.,
,

,1 " . .,

10 ;0 ·ïO. 80 90 100 ·1',' en mm, 1.5'0


"[l '
'J._'
1
-- Il'~'''

..
'..'
,Q~:tE,'. 6- ~6- '?63: :,.l)f~~I"~. 6,q //i'e nn e J :VOl,;, 6f.07.6'
.0
.... 1.
t . 1
.1
u
[,
C Il

[i
- Une fois les points alignés le mieux possible, on peut déterminer Sl~ le
graphique les valeurs de log x et de s qui servent, avec la valeur de
[: FI (0) choisie, à calculer les hauteurs x correspondant aux probabilités
FI (x) données. Cette détermination est facile

o __, _ FI (v)
en effet : log x = log x correspond à u = 0 et pour u = 0 FI (~ , fré~

quence tronquée, est égale à ~ . Il suffit, sur le graphique, de prendra

c l?abscisse correspondant à cette valeur de 110r donnée.

D'autre part, s est la pente de la droite par rapport à l'axe

o des ordonnées. On la détermine pratiquement en considérant le point d~or~

donnée
F
F~ =
l
0,001.

[
~

, ,
Il semblerait que la détermination de log x et de s soit inutile
puisqu'il suffit, pour trouver x correspondant à la valeur FI (x) donnée,

t de porter
F
Fl_t~1
l
en ordonnée sur la droite représentative de la relation

générale, laquelle est déterminée graphiquement. Mais dans les recherches


[~ qui ont précédé la mise au point des cartes de précipitations journalières
de faible fréquence, il était très important de vérifier si les paramètres
FI (0), s et f~x présentaient entre eux, avec la hauteur de précipitation
[ moyenne ou avec la latitud~des relations simples. On verra plus loin que
. cette recherche n'a pas donné des résultats très satisfaisants .

[j Si la détermination graphique de log x et de s ne présente pas


de difficulté, il n'en est pas de même de FI (0) ; en effet, pour une va-
riation notable de cette valeur, les points restent alignés. }Iais heureuse=

C ment, comme on va le voir par l'exemple sui'ya~. 1ille mauvaise détermination


de FI (0) nia pas une grosse influence sur log x et s et encore moins sur
les valeurs obtenues pour les hauteurs de précipitations de probabilité rare.

[ Prenons l'exemple d'une station pour laquelle la relation


gaussa-logarithmique soit exactement définie par :

C 1
FI (0) = 0,100 s = 0,300 log x = 1,173

C
[J
o
rJ
C'
'r" 12
Lj
r~

L;
Supposons que, au lieu de prendre Fl (0) = 0,100, on ait pris
Fl (0) = 0,080 ou Fl (0) = 0,125. Portons graphiquement les points repré=
[i sentatifs obtenus en divisant Fl (x) expérimental par Fl (0) et en portant
en abscisse x correspondant pour des valeurs de x variant de 5 en 5 mm. On
constate que ,sur les deux diagrannnes nouveaux, les points restent sensibl(>~
[~: ment alignés pour des valeurs de x comprises entre 25 et 100 mm. Détermi=
-.,
nons graphiquement log x et s pour ces deux nouvelles droites, ainsi que
[~
. -.
les hauteurs journalières de faible probabilité ; on obtient le ta.blea'~l
ci=dessous

[J
ri Fl (0)

log x
:

:
0,080

1,230
:
:
:
:
0,100

1,173
:
:
:
:
0,125

l,li~.

1 s

Hauteurs journalières de
:
:
0,286 :
:
0,300 :
:
0,315

probabilité annuelle 56,4 mm 56,2 mm 56,1 mm


[, : :
:
:
:
l fois en 2 ans : 68,4 - : 68,4 = : 68,4
-
c 5
10 =
20 -
50 =
:

:
:
86,1
101
116,5
140
-
=

=
=
:
:
:
86,5
101,5
118
142
=
=

=
=
:
:

:
87,1
102
120
1/+5
[J 100 - :
:
159 - :
:
162 - :
:
Ib7
- - - _.._-_. _ _.. - - - - - - - - - - - - - .:==-~~=-:.:.=-=~~--===-=:-=:

riL' tialgré une forte variation de F (0), les valeurs extrêmes de la


l
hauteur de pluie décennale 101 et 102 mm sont très voisines, et même pour
la précipita.tion centenaire, liécart est encore très acceptable.
[i Liincertitude sur le choix de Fl (0) est donc sans conséquence
grave sur le résultat. Par contre, elle introduit une certaine dispersion
dans la comparaison des valeurs diun même paramètre pour diverses sta~~O~lso
[
{J
C.-
~ ~

, '
'1.'
f ;'
o Gr__ 3
~J
1

Qi Ecarts types Jogarithmiques '


[j 0,4

.!

Ci
o
[1
;o'[":
, 1
r (;) (;)
<:>
, ~,
03 ,~ 1
1
<:> - <:>
~<:> <:>

Ci
(;)
1 01 0 1 0 0
0
<:> (!) 'é <:>
(;) é e
~ <:>
.0 0
t,
[
'i! <:>
1 ~..

[i, V\
lU
,~
t:)..
Gl

]
"Li ~

~
~,
~
02
" ':1

['
, V>

, r lU
,
SI..
.:,': ~
~

[J ~
o .0, 1
1

,
[1 J

'C)
D
[J o
o " 500, 1000' Pluviométrie mOJenne annuelle' 1500, .
,[
1[')! [J ~{,S}-CtJ·JYVl;,Ao IOAtE,6.6.. /96s .1o.E;~I""~~, ~"I/J~;,nf!! J. 1 VOL _ 81.077J
,
l' .
r--; - r-j .r---; r-; r--l . ,...----, .'~
r-- rr
\. _1
~e
\ 1 __ ~ _-'
;---'
..... . - f :..... --' !
r--~
1.... .1
r--'î
1. . . -' ... ~ t ___._._! 1
" .! r---'
'-' -~
r -I'
1.....• _ . .J L.uJ ;
"- . ---~
! 1_ ..
î
f ~ ;J
l , . ___ .... "
-1 _____ . ...J

HAUTEURS do PRECIPITATIONS JOURNALIERES EXCEPTION~mLLES


aux DIV~RS POSTES dYOBSERVATIONS
(~~)
HAUTE-VOLTA l
-,._~-----,

======'.====.='-=== == ==--=::.-~.:..=,~ --===:=:,-:::::::'==::,":=====--=, :~..:=..:.::.....-=::-.=..::===-===..:.~ .==:::'':'=.. : =.:'=.=..::.-:==: =.-=:.:==-'=.=--'==."

: :: PROBABILITES :
Station ~ F_ (0)
1..
~ log x~ s : Nbro: Hay', :annuelTë":'-ï/;f"ans'--:-j=!5-'a-rîs7ï]10: 172ô-:-'IT50:1ïTOÔ:
:dYan-:a~~u-:---------:----------:---------:-----:-----:-----:-- ---:
:nées.:e110,:calc:oxp :calc:exp :calc:exp :calc :calc:calc:calc :
_': : : __"""'__ : : __ : _...,.__ : : : ... ': e;;o: _ ....__ -=-: _ _ : _-=-_&3: __.__ :
: -----------
~ _~_:

·,.
.
,.
.,.
.,. .. .. ..
DORI :0,0548:1,307 :0,238: 25 546 :49,9:50,0:59,3: 56 ,7:7 2 ,4:71,0: 83,2: 94,4:110,2:123,0:
DJIBO :0,0645:1,278 :0,288: 10 609 :59,4:60,2:72,8: 66,7:92,3:70,2:108,6:126,2:152,1:173,4:
TOURCOING-BAN :0,1467:1,006:0,351: 14 653 :54,6:60,0:67,9: 68,8:88,1:97,1:105,7:125,3:154,9:179,9:
KAYA :0,0782:1,257 :0,257: 35 706 :5 2 ,8:55,0:63,0: 65,0:77,4:76,0: 89,1:101,6:119,7:134,3:
BOGANDE :0,0727:1,257 :0,292: 13 711 :59,7:58,7:73,1:" 72,3:91,6:83,7:108,9:126,8:152,8:172,5:
·· .. · . . . '. ,. . . . . .
. OUAHIGOUYA :0,0877:1,217:0,288: 25 725 ;5 6 ,6;54,3;68,7; 66,2;86,3;82,9;101,2;117,0;140,0;159,2;
KANTCHARI :0,0761:1,305 :0,264: 18 782 :60,3:54,2:'72,3: 70,5:89,3:85,8:103,5:118,6:140,0:157,8:
TOUGAN :0,0922:1,225:0,287: 27 791:58,3:59,0:7 0,6: 67,9:88,5:85,8:103,5:119,7:142,9:162,6:
YAKO :0,0952:1,243 :0,281: 18 813 :59,8:55,0:71,9: 69,4:89,7:73,8:104,5:120,2:143,2:162,2:
KOUPELA :0,0896:1,242 :0,300: 34 821 :63,7:62,3:77,8: 79,0:98,6:92 ,7:115,9:134,9:162,9:186,2:
·· .. .. .. ·· .. .. .. .. .. ..
DIAPAGA :0,0958:1,258 :0,272: 22 841 :59,6:58,5:71,3: 72 ,4:88,3:83,0:102,3:117,2:139,0:15 6 ,7:
NOUNA :0,0967:1,253 :0,271: 21 845 :58,7:59,0:70,3: 68,7: 86,9:94,0:100,7: 115,3:136,5:153,8:
OUAGA V :0,0951:1,257 :0,280: 32 868 :61,5:58,7:74,0: 74,0:92,0:94,9:107,2:123,3:146,9:166,3:
. SARA :0,0922 :1,280 :0,263: 17 871 :59,7:59,8:71,1: 69,6:87,3:84,3:100,7:115,1:135,5:152,4:
: : KOUDOUGOU :0,1042:1,222 :0,311: 35 881 :66,8:65,0:81,8: 73,3:104~:83,0:123,0:143,9:174,2:199,5:
·· ..
_:=.~:-::":":":::'='.-::::'_='-'- --,.-
.. . .
,====.. --'==. '
.
=,~ ..' ='.
.'--,:, --'.=-==-=.-==-=':='
. . =:====,

-J.
':) '-:4 ~' r---î' .' ~- ~
~r [J' r--'!' ,--~ 1~1 1""'" ~.~. ~
-.. - ... -
C--.~; 1- ',p. r---l
1..
r--""-> 1 ) - ~~·'·'CJ ,', J ·1 l ; l
L_ ' \ •. .J -~ ~
J

HAUTEURS de PRECIPITATIONS JOURNALIERES EXCEPTIONNELLES


HAU'rE~VaL'I'A II aU.X DIVERS POSTES d YOBSERVAl'IONS
&_-~--~._ . ----~_ . ~

(en mm)

======~:::==:=:":: ..-~-::~':"::'-:==...:===-:--===-_-:=:-::=-:=::::=::::::=:.=:=--:.:===-:=-:::=.-==-=:.:-:::=..:.::..~:::...-::::..:_=' =.;:::::::==:__ ::.:~~...::::::. -==:.:===- .7:_.::.:-::-=.'--=-=--------=:-..:.:~===:_::.:= ..=::_:=.__===_::.:::::=..:...=:=... __==:::::::::::_==_=__......:....=::=::;:=:::::=__=::::::::_.• ~~:=_=..::::::::::=_.:: .. =::==:::

. . . : :; PROBABILITES :
Station ~ F1 (0) >og- x~ s : Nbro: Noy.; ~~nnue118~l/2-~Yjs -: 1/5ans-~~'-l/10: 1/20: '1/50:1/100:
. . , : ct van~: annu=: ---,,~--',~=-~-:_=~.~,~_~_: = D,_ _ : ----=':
-----: -----: - - :

: nées. : olle. : cale: 0:, ::; : calc: exp : calc : exp ': calc: calc: calc': calc':
: _&:ACI.; -=-CO:>&&=r=lIloC=O::-"._: _ ~ .... ooa_: ~.'_ ....*=: '-e<:lI-<=.II"",",_": """C=>_::::::I': ..... .....,O'C:~""'; ~ I-=-.,",~ __" " : 1I:n"'~~: ......... . "'.: _.. __..... : __
~ taI:-I _ _ : ~ : _~ . . _ : _ _ : ~: ."., ..... :

: : : ... ... .. ... .


.
... .. ... .. ... ..
OUAGA il :0,1096:1,207:0,307: 10 901: 6/.!-,h: 57,2: 78,5: 77,1: 99,5: 109,7: 117,2: 136,5: 164,8:188,8:
Gl\.RAlJGO :0,0979:1,270:0,276: 14 903:62,7: 61,0:75,2:7 6 ,0: 93,3:103,2:108,4:124,5:147,6:166,7:
FJ\DA : . . . . . .. . . . . .
NTGOUilllltl : 0,0870: 2., 293: 0, 28h: ;21 908; 66,2; 63,0; 80,2; 80,4; 100, 5 ;100,3; 117,2 ;135,5; 161,8; 183,7;
HANGA :0,0952:~;_,296:0,278: 12 9~,l: 66,7: 65,6: 80,2: 87,0: 99,5: 96,3: 115:; S)~ ::''::;3 ,0: 158,5:179,1:
TE~rAODOGO :0,0947:1,295:0,294: 34 967: 71,L~.: 71,4: 86,5: 86,5: 108,9:109,7: 127,6:148,3 :177,8: 202, 8:
: . . . .. '. .. .. . .. .. ..
DEDOUGOU :0,1042:1)270:0,292: 35 969;68,5;67,0;83,0;80,2;104,0;110,2;121,6;140,6;168,7;191,9;
BORmm : 0,].039: J,270: 0,281: 31 990: 65,2: 65,0: 78,3: 72, 7: 97,5: 91, i-3:~.13,2:130,3: 15~~, 9: 175,4:
ma : o, 11___
1 8 :.L, ~ ~_: 0 , ~
1 2L? r 9 b:
/ ') ,..
.J) 990: b6 .. 8: 67,0: 80,9: 72,6: 101,6: '/L;3: 119,1:137,7: 164,4: 187,9:
PO :0)1088:1,268:0,287: 18 lOJ,3 :07,6: 68, 0: 81,3: 82,0: 101,4: 100,0:118,2 :136,5: 162,9: 184, 5:
PIÛ'iJA :0,1039:1,290:0,28?: 12 1020: 68,6: 65,8: 82,4: 78,4: 102, 6: 101, 7: 119 ,L:.: 137 ,4: 163,7: 184,9:
; ... ... .. ... .... .. ... .... ... .... '...
HOUNOE :0,1074:1,271:0,294: 30 101..15: 70 ,0: 6L~, 9: 84,7: 77,8: 106,2: 109,5: 12/+, 7:143,9: 172,6: 196)3:
GAOUA :0~1217:1,277:0,277: 30 1158:67,9: 6 8,2:81)1:77,6:100,2: 90,0:115,9:13 2 ,7:157,4:177,4:
BOBO : : : .. .. ... .... .... ... .. ... .... ... ...
DIOU1ASSO :0,1014:1,3 23:0;269: 27 1169 :69)3: 69, Li·: 82) 8: 81,1 :102,1:102,1:117, 8:13~·, 9 :159,2 :179,5:
BADIE :0,1267:1,266:0,311: 16 '. 1170:78,5:72,4:95,5:91,1:121)1:102,5:142,6:166,0:?00,4:229,6:
BA.J.\'FORA : 0,,1303: l '. 260: 0,302: 35 U81: 74, 8: 73,0 :30,6: 82", 8: lU" 8.: 95,0 :1033..,4 :154,,5; 185-,4 ::?11,3 :

~
__ .;t..

_
~
'l',:,
' 1

'[i, 13

'[",','
, ,

'C' III ~ RESULTATS de l'ANALYSE =

C",!
, l
Le tableau ci-après résume les résultats obtem~s en analysant,
par une loi gausso-logarithmique, les relevés des 30 stations de
, HAUTE=VOLTA pour lesquelles nous disposons de 10 années ml plus de rele=
[~: vés journaliers.

Nous donnons par station :

[j' ~ la hauteur pluviométrique moyenne annuelle en millimètres,

= le nombre d~averses d'observation,


'[, les valeurs obtenues graphiquement pour F (0), 'log x et ;:; qui déter'!li-
nent la loi de répartition. On en dédui-~ dans cha.que cas, les hautetU"s
[l de précipitation correspondant [.li."'\: diverses fréquenc'3s,

- les valeurs en millimètres des hauteurs journalières de p!'obabilité


annuelle, une fois en 2 ans, une fois en 5 ans, une fois en 10 ans, une
1 =
fois en 20 ans, une fois en 50 ans et une fois en 100 ans.

nous avons ajouté, à côté de ces valeurs calculées, les valeurs eJ~é=
.[1 rimentales, en millimètres, des hauteurs journalières de probabilité
annuelle, une fois en 2 ans et une fois en' 5 ans, tiré3s sim.plement du
rangGmerrb des pluviométries journalières.
[J L'accord entre les val~urs calculées et les valeurs experlmen-~
tales est bon peur les probabilités annuelles et d'une f ois en 2 ans,
moins bon pour la probabilité d'une fois en 5 ans, ce qui est normal
,['1 puisque les stations présentent des périodes dl'observations portant en
général sur· moins de 35 ans. L y échantillon est alors insuffisant pom~
déterminer une valeur précise de l'averse quinquennale et la valeU!' eJ(=
[~ trapoléo à. partir de la droite ajustéo est ph'.s sùre.

r~'
.,L'

t",.
,,~r
,

.[1
'{~'!

[
.
,
",

__,1
,
1,;

14

IV - DIS,CUSSION DES RESULTATS DE I:.YANALYSE ~

Les stations ont été classées dans le tableau nO l par région et


par hauteur de précipitation annuelle croissante. Il serait ainsi facile de
dégager a priori les tendances générales qui pourraient exister dans les VQc,
riations des divers paramètres.

On constate que FI (0) croît nettement avec la hauteur de p~écipi­


tation annuelle et passe de 0,05 à 0,13 quand celle~ci stélève de 550 2.
1150 mm, à part quelques points aberrants (tels que TOURCOINGBJü1 Qvec
p = 653 mm et Fl (0) = 0,1467. Le faible écart maximal de la ha~teur de
précipitation annuelle en HAUTE=VOLTA cache la variation de log x dont les
diverses valeurs se groupent entre 1,20 et 1,30.

LYécart-type s varie entre 0,257 et 0,311 sans tenir compte de la


hauteur de précipitation annuelle (graphique 3) j la dispersion est grande
(0,238 et 0,351 constituent des valeurs extrêmes relevées à DJRI et
TOURCOINGBA.1'1). Po1.U~ lYensemble des 30 stations de HAUTE=VOLTA, totalisant
706 ap~~ées d?observations, la moyonne pondérée des écarts-t:rpes est do 0,286
avec un coefficient de variation de 6 %.

Il est évident qu fun certain nombre de points aberrants corT'Os~'


pondent à des valeurs aberranteslde FI (0). On serait tenté, après ce qui a
été dit plus haut, de choisir F (0) de façon à ce quiil varie régulière~ent
l
du haut en bas du tableau 1. Mal~ nous verrons plus loin que la dispersion
dans les valeur3 de FI (0) s et log x est due certainement, pour quelques
stations, à des ca.uses physiques ipdépendantes de la faible valeur de
l 'i éc:}~a.rltj_llor} s·~_·I"'·:~~;_8tj._q.U8 et CJ.ss erre.ux's qui p01.ll--ra.ient être i~l1trod.1.Ii.te:-; l)ar~
suite de la part dfarbitraire qui intervient dans les opérations dYajuste-
ment. Dans ces conditions, choisir FI (0) de telle façon qufil varie bien
régulièrement avec la hauteur de précipitation annuelle, retiendrait à faus-
ser les données brutes disponibles, ce quYil contient dféviter à tout prix,
au stade actuel des études tout au moins.

Malgré 12s recI1erches effoctuées dans plusie1.-'.rs directions, neus


nYavons pas pu lier individuellement les constantes de la répartition FI (0),
log x et s à la hauteur de précipitation annuelle. Contrair~nent à ce qu 1 0n
observe au :HALI et au SENEGAL, le régime pluviométrique de la HAUrl'E-VOLTA )
est relativement homogène, aussi faut-il chercher une explication de la dis-
persion des résultats à la fois dans le caractère parfois douteux de ce~tains
relevés et dans Pinfluence des r.licrocl:iJ~Bt3.
n
L ,!

[; 15

[~... '
1
1

i
• i

f] caD.C:?
Los quelques 6tL'.de3 :celatives à l'influence des microcl:.lYlats
pal' exemple celle du bassin du KOUIL,CU ont montré que certaines
t,, static71s subissaient fJ.~éque:mJnent des o!'ages violents et que d'autres, au
conti'aire, ne voyaient que rarement de tels phénomènes.
[J Les stations sont généralement très éloignées les unes des autres,
de sorte quTune étnde systématique de ces singulcrités locales est impossi-
blo. Cependé"~'lt, dans 12. région de DAKAR (République du SENEGAL1 bien connue
[t pour la répartition irrégulière des averses orageuses, il y a cinq stations
assez rapprochées ~8S 'Wles des autres (elles sont distantes de moins de
6 kn) pour qu'une puisse avoir une idée des répercussions de cette hétéro-
[i E~énéité sur les hauteur3 d 'averses exceptionnell·,~:~î.

Llétude d8S pluvicmétries à ces 5 stations du Cap Vert montre une


(-:.
~J
, l'
hétérogénéité à la. fois des hauteurs de précipitations annuelles et aussi
des haute'xL's d'averses eYl 2)+ heures t')ut particulièrement à partir de la
fréquence quinquennale. Il est vrai que la même étude, par analyse fine de

[i la va:i':1..ance d'3 chaque échantillon li l'aide des divers tests de SNEDECOR et


de BARTLETT: montre que cette hétérogénéité peut être imputée à la seule
insuffisance des échantillons (20 .oms, en l i Occ111'.:::nce) •

[' Nous ne somrrles même pas sürs que des séries de 40 ans seraient
assez longue pOUl' fournir un résultat précis après ajustement sur une rela-
tion g.:lusso=logaritmique.
[~ Tout ceci montre qu'il n'y a pas lieu de se scand~liser des valeurs
abe!'rantes du tableau l, et il n'y a pas beaucoup d'espoir de les éliJJliner
r';1 complètement.

l'T2.:Ls il ne frlUdrc?it p2.S en déduire non plus que, par suite de

Ci l'c~{Î8tence de ces assez nombreux points aberrants, toute généralisation


et toute in~erpolat:Lon sont m.possibles. Lél sit'.l<ltion de la presquYile du
CAP VER'},', sans (;tre exceptionnelle) ne co!'respond PélS au cas général de
l vAfl:,ique do l i CL.:cst , cù le reliei' assez monotone est gé,œant d Yune cert2.ine
Ci hO::Îo:!;-~r..éHé. On retj,E:Y!è\ra s:i,'mplemsnt, lorsqu'on utilisera les cartes de
p:i'êcipit[\tions"::p~'::."i1nelles,q'lI'il existe des singularités locales quiil

.r'i
\.'-
convient de ne pas n{gligor .

Quant il la cOni1ê.is3e.nce des pl'écip:i.tê"tions exceptionnelles, dans


le Caf] général, notons que 18s dormÉes du tableau l seront traduites sur
UDe Céu'tC) ~e qni éllirinera automatiquenent les points aberrants.
Ci
[,
c~
[j~
Cl
[' 16

[1
v - EXPLOITATION des RB:;SULTATS .~
[i -~-----------~--

Les valeurs qui nous s~nblent déterminées avec le plus de précision


sont celles des pluviOJ"'.étries journalières de probabilité annuelle. Cf est
Ci il.
pourquoi nous avons rapporté les hauteurs de fréquence plus faible à la hau-
teur de fréquence arJlllelle. Nou3 a70ns donc porté sur des graphiques les rap-
ports; station par station, des hauteurs de probabilité l fois en 2 ans, en
I~'
i. 5 aèlS, en 10 ans, Gn 20 ans à cette hauteur de probabilité annuelle en fonc-
L - .) tion de la pluviométr5.e moyenne annuelle.

[~,
La dispersion des points des graphiques croît lorsque la probabi-
li.té décroü (no"üs dcmnons on ann8:;:8 les g:~aphiques correspondant à 1/2 et
1/10), ;nais il ne SGh"lblo pas que le rapport soit fonction de la longitude.
'. 'j, Nous avons tracé sur chaqu.e graphique une courbe moyenne représentant la
[
"

variation de ce rapport avec la hauteur moyenne annuelle. Ces courbes sont


i
_7
reproàu.:Ltes sur le graphique cie,après.
1

r~\ nC~ceŒl.eS
N01'.C avens tracé) su'(' les ,:artes jointes, le réseau des isohJrètes
anmlCl1es cl3 100 on 100 mm et le réseau des lignes dT égales hau-
.
'['8lU'S \.(QO
, ";) rmn 8Yl 5D:m) ' ~..'"
ces pJ..UYlOmErt.:Cles .
Journa l'leres
, d e pro b a b'l lit
~ e' une

Lj fois par an.

Cette carte Est );1c5..118 précise quo la précédente : pour tracer les
r" lignes) nous a':;ons utilisé les différentes déterminations malgré leur dis-
\~j pe:·s~.0:1, an t,-éô;-.v:;:.nt co:.npte dû. nombl'8 d 9aŒlées d 90bservations.

L ?ensemble dei, deux cartes et du graphique précédent permettent de


'Li, déterminer, avec U!le pr€cisio:1 qu i il est difficile de chiffrer, des hauteurs
pluviométriqu.oG journé2Hères pODGtuellos jusqu? à la probabilité l fois en
20 ans. Nous n ~ c,VC:13 pas osé eller au~~delà. On trouvera ci-contre la carte

[: dos préciIJitat.icDs déccymales.

IJcs lignes d? égalos hau.t8m~s j ournal:i-ères de probabilité an.nuelle


et décerma2.e restent sensiblement parallèles aux isohyètes tout au moins au
,[J dessus de 900 rorn, CC'!"'1l8 on J'lavait déjà noté d'lns l'lex~rême nord du MALI.

Pour calculer en Q'YJ. point quelconque la hauteur de précipitation

Ci correspcndant à ïJnO f:céquence qui ne soit ni an..'YJ.uelle, ni décennale, on


cherch3~a SlIT la carte (graphique 7), la hauteur de précipitation moyenne
1 annuelle, sur la carte (graphique 8), la hauteur journalière de probabiJ.ité
,r-: Emnuelle, et, S'..lr le graphique 6, en. fonction de la hauteur de précipitation
L, annuelle trouvée sur la carte 7 et d3 la fréquence donnée (1 fois en 5 ans
on en 20 an.s), l.~~ valeur du. rapport entre précipitation de fréquence annuelle
et celle de la frécr..,-once donnée. Il suffira alors de multiplier par ce rap---
.Cr port la h:mteur de i'réquonce annuelle trouvée sur la carte 8 pour obtenir-
la hautel1l' de fréquence cherchée. La f:~équence la plus C'onrante utilisée

'[1
[!
LI
!] Rapport à.Ia nauteurjournalière d~, probâ!b~h t ear:lno el le Gr~4:,o
lJ de la hau~eürdeprababili:té 1fois ·en 10 ans et en 2 ans
[1 It 3
Il
'1

[~
. ·.·.'
C
,

r-
o t

,j
'°1
~
~
~
c::::
~.
lL I ..... ... l
. . ~
'
r
o "Q.J

""" ;1

~! ~
"

~
';.
t'tl
-c::.

l- ~
~.

~.

r
<lJ
"-
'11)
:":::".
~
c:: 2 +-
~
.~
C
(;)

::::r
cu
hauteur 1fo/s
~1'0'
~
o

'C l'
~
t1:)
--<:::
-. .
~
t1:)

en 10 ans '
0~0
T
I~
'
;' "

o
.
0
o

œ 0
a0
(1) 0
(;)


~ o o E>
"- o

[~-,\",
t::l
, J
2::
~
'C::

[ ~

[
-~

, u

.,
en 2 ans ~0"', <3::>-0~O
·r-:· 1
o
,"', 0
1
0 0........-l-.- .
0":' 1 <;>0 è
li?
ti0 8~~ (;) 1 ='
00-
00

'[\ , o 500 1000 Pluviométrie moyenne annuelle en mm 1500


,C'j fi

CI ;LS; -r .0 ·lt' .
o pAn> ,. , . ,.., pm'"" O,//;e nne J. VOL. _fif. ·078 \ ..
(' l.
[ ),
....

!
1
, -- .. ~. ,- . .- -, -

Rapportd es hauteursjourna Iiêres de diversespœbabililés GLS ....


["
O~

~} à'la
hauteur de probabilité ann'uelle\
Cr
o 3
-
,

[Ii' .'
.'

..

o')
'.

C.;·
1
..

'e
l'

"
..
"

(
- ,-..;

(~r
[,
1:

.'
:\ .--
,

c....
...~.
.

':}2 ' ....


.------ . .
_. ',,-00..' .1;0;5 en 2D.ans .
[·~,.i \
,1.
ct:

e} !
..
.- 1 fois en 10ans
.. ".

[}
[ 'j-
'~"

1fois en, 5ans


..
,
\
[,!
.. l

[~ ' . .. i' .
1 fois enZ ans
1

[1\ ' 1

. '
..

' ..

r-'
1 .10.
. ....

'0"· '500 .
.~

1000 PlUViometrie moyenne ·15'06 .


U annuene enliirp

CJ'
. .. .. ï . . .

," r')~ J{~' ..cr Cl J'il'·l Ao.·lOATE: 7~6,,1~6'''OESSI"t:'G:4Ït/e'llne J.' 1 rOl .. 6t.1J79 ,. " .
...
[, )
~'

i
[ 1
"

rY

[; 17

[i
o étant la fréquence décennale, c'est la raison pour laquelle nous avons jugé
utile de faire ces opérations et d'établir la carte correspondant à cette
fréquence (graphique 9).
CI
'-\ Les données fournies par ces cartes ne tiennent pas compte des
sir.gularités locales ; elles correspondent à des situations moyennes. Pour
C i une zone de faible étendue qui, de façon notoire, serait particulièrement
exposée aux orages, i l faudrait majorer les valeurs de la carte de 10 à
20 %. Pour une surface assez étendue, par exemple au-delà de 20 à 25 km 2,
ri'
''-..--'
de telles singularités s'estompent dans ;La moyenne.

r-~
L-i

r1i
t .....,...·
1

("
Loo-r}

II
r
~
c

t;
r'>',

[i
li
r-
I
L)
\

[}
f-)\

r-,
Li
r:,1

60 - .
4,
° ~ .,.,
G· ~' 6'. .
'2°" ·1
"
- .o·
.- ....--- .-.-
1 ,

VOLTA - ' ,
[: HA~TE- . .
.. " .. '

1 " g_ .... - ( - - - - :
(chelle Ilz.500~OOa
1 .

! Isohyetes annueHes' 1. (.
C . , 1 \

Cj
" \,
1
'J... ~--. . .",- .
\ \ 1 1
'? ~.-
'

: 14°, . ]JON 0 \

, ll ",
,,
C 'f'-""
700Î' Ouah'9
.

0u yCJ o
, "

,... .1
Ci , r ~ r--,
"r- . ) 1
/ , 1
:'-]
,~ .
800
\
, . '.,J .
TouJan
1

;,.
1:
f ..
\

,1
1.

-',
~J" J oNouna '..... ,-
900..;,.- -....
\ ..... ' . . ' . . ..,-1.. .,,1
C;,
'

'"
·1
, o
" (:) Oua9.adougau
! '

IDOfl / ~'
"-,-
0, " "

(..
. .",-'-'
.. .

rl r
lJiap a9ao
, , .\
1

"
"""
1) oFada Ngourma .
~.
[ ';
.1
/100
'.
.
'
',1"
,
l,
1

l. : 0
-: '~t::==~~-~~r , "'/
TenkDdiJga .
o .
... ,
\.
.-

[
",,1
!
, o Houndé
1 ~~ .
,
,. . .1
" 1000'\.';'-- - -

.
[i -'
1:s00

'r o r", ,-_ - _


0 ) ....
I,e..
.r
~ ~. .
1
.\ r ..... -·-~~---- _. ,_ _ r -""-- . ,.... . ' 1 ,,_
....... __ 1'Sl
[, ')
,. je
..,...
- ," 1 ?"" -
,,, 1
, 1100

,1
, oBanFora ,
1
, ,
,,
'

L~·-, ·:·'\
.
,

- , .... -
'
. /""'""\
.
1
G~'oua '0 '., \
~,

.{\1
IL!r , ",
'\ \
1 l
1\ \ .'

" .....
r
• "1

l ,.
-----'J'" f
'

1[I~ 1 1 1
"..-
O"
-)1' 1 1
"'v"t,'\.,. J. \ "l, ~ 1
,
'

'i~ ",( 1
rJ
LI,
[1 ,DAn. 7.·'_/963. loq~I"~ ,G"IIJi,'"é''nneJ '"',, VDl_ 64:"080;'
r.I
,1
1

""
.\-?''',
. J
(
\
\
.
1

:] .
," 4- 0
P, '~
,~
D --~ .... ,-.

1 G.r_7 " // -.-.-------~


4j" ' .'

~'] HA'UrE-VOLTA 1
1 EqheJie 1/2.500;000
~ ~._.--/

,
.' '1
:1: ,. "dt-
1
<'. _ _ - ' l'" B
Lignes d'éRaies hauteurs journalières
'0: , de·'· , .1'
1;
«
\,

[. . . ,:
.. !
probabilité annue] le
, ".-
.,,--, ._.".1
'
'

1 o' _____ Eod 0 ."


\
\
\
1

o , .,..
1

,,"'''''
\-
1

.1
1

O·Uah/qtJliYa o
l
J> . . 50
"

""
r" , 'l.
Li r '--, , 1 • ' i
n i/ "r-'
" 1
-1~---"""---~I",...
.
\ ....J , 5$
Li \.
o
o KaJa - ,0
J-
C , J
v-....
I
oA/oima "".', ,""\
,.,
)
...........J
J
o:DediJugou
! ~,
"

Cl' 1: " o
, : K 6 i J .,- ~~~'
d Ouagadougou
J:J

1
KoudDugDU 0
o
('1
L; 11' .,;-"' __ ~ ~ L Koupela ~ o Fada Hgoun»a
0 JJiapaga~C\< \ .

III
. .J o Bll.romo
o Tenkodogo
o 1
--------1- ! 01. 1 ~
Ls .

O, 0.Houndé
/ . . "'\0,..--- /
./

[! ,
\. .~
r .,.
LéD
-CQQ - - ..... - - - - - - .
0
, -F\,
o
,- - .....- -
.J
~
,,; ,...
~_
l
1.
..... - -_
, 0

'" _ - ~.l
....,
.
,.\..
~
,
,'Oort

[,:
- -.,- 1 - -.- " "

1
1 , 1
1

"

1J
J

,/
.1

U
r"" -1'
1
~""',
\.
\
l ' \
1"
,.
1

,, ,
/"- '\ ,
")

,r'LJ!
l , __ ""
\. ", :
l "'"\
\
" " ,.
,
\ "
'l
l " .....
" l

-----,,'( ,,\: ,

(~I

u "-.., 'r
. , . ,.J
...... .., ,
!
,
,
, 1
1 ,
1
"-v~,...\,~ J
7j ,
1 \ 1
li , \
'"
'1\
1
,
1
1
. rJ
..'
1.
.\

OATE: 7.~6,.J96'~lors$! ...t . .6,tlII"en~e J-I


"-VOL •. ,64....081' .1
1
1;
..... ~ .
".
~,,'-,
J
\
\
Cl .'. r l,..
r~
Ù ~'.' ,. . . ~'"fl' ,

HAUTE~VOUA' //--<........ -i...- ...,.---.,.... ~-----


0

o
.

; ."131'..-8 •.. . ".


,
o Il
w_-~,

Lignes d'ég,al es hauteurs jo~rnalières----J- - : Echelle '/2..500.00U


, de..' '. 1 «

:j
~
, probabilité 1 fois en lOans . . -_.J \

-~~~= ~
\
Î4· 1
.e
""" ~~-
- '

~-
\
r\ 100
j
"\
l' "....
l ""',....J
.,
" "',
J ~r
"
~
........ " , B
, ,Oui:Jhlgouya
\
o "',1
'1
,. r--
;J ,/
\\
'-..J
o Tougan
1
8

f] 110 1 o
", ,
,,,,,).7" , '",

'
'[ J.
'i .,", 1

"o lledoiJgou
' 1
..... .....
' .....,.J
.'"'\

"JJ
IOllàgadOIJ$oU o
I~

~KOUPéla_v .".---
o )' .. ... ;,it- ......
[~ .
,Koudougou 0 f .
__
12'0
. ."J
_-fiIlIO'gaD'- . + "fada Ngourma Jltâp a9a,;
\,
\,
1
\.

[ 1
',',

1
<-'
"
o Tenkodogo
"
'--(

"'\ J o 'l3oromD
o
o
(
1

1 l,

_~f
,

(
"\
J o Houndé
,~~~,--~ ~
/
/
/

~rC\ f
-r
, 1

J . l ,
Li ISO Bobo-lhouJassiJ 0 1 0 ,120
«- Léo 0 1 0 l

li \
)
--"J-~ . . _-
, 1
"'"
l '
,.. - .....--_
'17 1
B
6 J
.... --.~,~
..... ,.. _ _./
_.,
1
1 1 J /
( , l " ,
lj' " 1 \ l '" J
,..--""\ , '., l '"" 1
"- - ~
:[: \\
Baaua 0 \
1 1
l ,
\
,
"
'\ . l » , "
'ri, 10· \ 1 l '... ,.
~--~,
L.~ - \: 1
- "
"" r;
. " . . . ,J'\
,_
0 ,
1
1

l
,
'1
J
(
, 1
""'"'~c.., 1 \ \ , '\ \ 1
tJ \... .\
. \
(
'
i 1
1
("J
~
l,
\
(--r "l' . 1. ~ ,'" " \
'li Q~tiE' ; ,p.. 15./96} I:Dr~~I,.t. GRjj;c~~(; J. . VOL _. 61.,0,82 "", . / \
' . ..i
ri
i
'-'
'

[1 18 ...:

r:
L,_ B - ETUDE des INTENSITES ~ COURBES INTENSITES-DUREE

c
,[ LVétude de la pluviométrie journalière peut être considérée comme
une étude dVintensité en 24 heures, mais peut se faire à partir de relevés
[; pluviométriques journaliers. LVétude dVintensité dont il va être question
concerne des durées bien plus courtes et les documents de base ne peuvent
être que les diagrammes de pluviomètres enregistreurs ou pluviogrammes.
Ci LVidéal serait de pouvoir dépouiller les enregistrements en laps
de temps définis (par exemple 5, 10, 15, 20,30 minutes, etc . .•• ), de les

c: classer comme nous avons fait pour les pluviométries journalières, et dies~
sayer diajuster une loi de répartition.

Cette méthode niest malheureusement pas applicable : non seuler.lent


[i le nombre dVa~~ées dienregistrement est très réduit à chaque station, mais
de plus, aucune année nVest complète : il manque toujours un ou plusieurs
enregistrements importants car lientonnoir du pluviographe se bouche faci~
[i lement (insectes morts, débris végétaux, et surtout poussières et sables
soulevés par le vent qui précède chaque tornade).

Les enregistrements anciens sur appareils à siphon ne sont pas


[~ dVun grand intérêt, les incidents de fonctionnement étant très fréquents.
Nous avons cependant dépouillé tout ce qui était utj_lisable do.ns le domaine
des précipitations supérieures à 40 mm par jour.
Lc: Les enregistr~lents sur appareils à augets basculeurs ont été dé-
pouillés à partir des précipitations supérieures à 10 ou 15 mn par jour.
[1 Aucune correction nia été faite sur les docur~ents originaux: il est proba-
ble que certaines eussent été indispensables car tous les appareils niont
pas été réglés avant mise en route, et nous avons constaté que ce type
di enregistreur peut être faux de 10 %avant réglage.
[1 Les pluviogrrumnes ont été systsnatiquement dépouillés par périodes
,[! de 5 minutes, en partant de la période de plus forte intensité. Pour chaque
averse, on a déterr;ùné la courbe intensité-durée. Cette courbe est établie
cOW[le suit : on considère la période de 5 minutes qui encadre le naximurl et
on calcule IVintensité Boyenne, puis on prend une période plus longue de
[, 10 minutes et on calcule liintensité moyenne, on prend une suite de valeurs
croissantes de lYintervalle de temps encadrant le naxir:llrr~ diintensité :

[i
[;
r-r
L~i
,['-,
, ,~-'

[ -1
.~ -' 19
"

Cl
[i 10' , 15' , 20' , 30 9, 45' , 60 9, 90 9, 120' , 150' " 300'· l'intensité noyenne'
-
décroît, bien entendu, au fur et à mesure que l'intervalle de temps t ou du-
rée croît. La courbe décroissante de l'intensité moyenne, en fonction de la
durée t, est la courbe intensité~durée.
G Au cours de cette opération, le diagr~ille des intensités de pré-
cipitations reste tel quel. On ne classe pas les intensités par valeurs dé-
[i croissantes ; il en résulterait, si on opérait ainsi, des diagramnles arti-
ficiels qui pourraient donner lieu à des erreurs dans les applications. La
seule condition est le choix de 19intensité maximale conrr~e point de départ
[, des opérations.

On peut être aoené à tracer les diagramoes intensité~durée corres-


pondant aux averses des diverses fréquences : fréquence annuelle ou décen-
[~ nale par exemple. Ces diagramnes sont déterr.linés à partir de l'analyse des
courbes intensité-durée pour toutes les averses ou, à la rigueur, pour tou-
tes les fortes averses pour lesquelles on dispose d'enregistrements.
[i Nous avons utilisé ce qui était à notre disposition dans la zone
sahélienne-et soudanienne, entre les pluviométries n~ennes annuelles 200
[i et 1300 no, de l'Océan Atlantique à ABECHE : au total 145 stations-années
(années incomplètes) pour 58 stations. Quarante de ces stations correspon-
dent à des pluviographes groupés sur des bassins expérll~entaux- étudiés par
l'ORSTOM. Tous les enregistrements ne nous ont donné que 16 totaux pluv~o=
r", métriques ayant dépassé 100 ~~ en 24 heures.

Cette masse de pluviogram~es est Danifest~.lent insuffisante, tant


[ '

,
-",'
'

•_J.,
par la faible densité spatiale des enregistreurs que par la trop courte
durée dG leur fonctionnement, pour obtenir des résultats précis •

C Nous avons groupé los enregistralents par zone : 12 zones corres-


pondant à des hauteurs de précipitations annuelles variant sensiblement de
100 en 100 Lm, 150 à 250 nn, 250 à 350 ml etc •••. Nous avons établi, dans

o chaque zone, des courbes intensité-durée pour des précipitations journalières


de 20, 40, 60, 80 Irr~ en faisant les moyennes des intensités-durées des pré-
cipitéltions comprises entre 20 nT.1 - 20 % et 20 DD +- 20 % etc •.••

o Si nous portons les résultats obtenus en coordonnées logarithEu-


ques (durée en lninutes, intensités en LmVh), nous constatons une rupture
d 9alignement des points. Cette singularité s'explique facilement lorsque
l'on se reporte à la forme typique des diagr~~es des tornades ; ceux~ci,
'-',
~l dans leur forme la plus sinple, comprennent une très courte période à assez
faible intensité, l'averse préliElinaire, une période à forte ou très forte
intensité, qu 90n appelle le corps, enfin une périodo pendant laquelle l'in~
[,
, --'~,
tensité décroît et peut se maintenir assez longtemps à une assez faible

[,
r-i
{,,- ....-'
L:
...,

[ i
i
20

[i
[ valeur, cette dernière partie de l vaverse est appelée la traîne." La tI'cS.m'.
peut comprendre un véritable averse secondaire par rapport au corps. :U

[, existe dVailleurs des tornades s'écartant de ce schéma classique ; tornil~L"s


sans traîne, tornades à deux ou trois pointes presque égales, etc .. _ I.e
point de rupture des courbes intensités-durée sépare le corps cie 1?ave:::'se
[, représentée à gauche de la traîne et de l1averse préliminai:~e représentée a
droite.

Le parallélisme des droites représentant ce que nous venons d:ap-


[; peler la traîne est bon, non seulement entre les différentes haut01u:'S j01ll"-
nalières dans une zone, mais également entre les zones. L i absciss8, QUl~ée
de l~ rupture d'alignement, reste, pour une hauteur donnée, sensiblemf."nt la

[' même pour les différe~tes zones, et lion peut admettre le parallélisme des
représentations des parties à gauche du point de rupture.

Le schéma final correspondant à la zone de BAMAKO une des n'ieux


Cl connues, est représenté sur le graphique nO la sur lequel l~s courbes in-
tensité-durée moyennes correspondant à liensemble des précipitations jOLl2:'=
nalières cie 20} 40, 60 mm sont bien définies, les courbes 80 à 100 rnrr. sont
[i moins sûres, les courbes 120, 140 et 160 mm sont des extrapolations.

Les différentes zones étudiées avaient, en fait, des lLmites


légèrement différentes de celles données plus haut, les IjJ1Ùtes pratiques
[: corr.-espondaierrL aux différents groupes de pluviographes. Mais cependant j
il n'a ~as été possible de constituer des groupes de relevés correspondant
à un même nombre de stations et de stations··années. Les réseaïJx de courbes
·c:: ainsi tracés sont donc de valeurs inégales. Leur comp2.r2.ison a cependant
permis de constater qu y à hauteu:,:, journalière et durée égales, les ::-:ry':,.:ms:>
tés croissent lorsque la hauteur de précipitation annuelle diminue, tout
j~ &U moins pour les fortes intensités : il faut, par rapport aux courbes de
notre graphique-type (graphique nO 10), multiplier les ordolli~éGs par un
facteur fonction de la hauteur de précipitation moyel~De annuelle.
[,
[1
[
[:
'l""~.'
..

ri
" 1

l..;
/

li
[; Gr;;,..,:9
C:ourbe's intens:ités-duré'es
[i .région de Bamakoc
0
[, o.

100
90 ~~~~~~
U~
1 . 1 · 1 .. 1

QQ.. ,~ ~.~~.I·I·
~ ~I~~~~I. 1.
. . •. \1,
,
[,.; 70, t
~~~.~
, ,

, . ";60 ..

1J',,1 50'
~ ~ o~~~ _
'.-

~I~~
1;

40
Ci
[i "
.'
30 . ·~IN~
.J:::
f'~i ~
~
~ 20 1

-'i
.....'" . -
[ 1
1
.~

~
->
i,'

-....:.
[! ~

[~ Il 10 'HauteufsJournaHères
_'160 mm
[ l ,140 ..

[, "20 ..
100 "
5
C l"

'·80 .'

[: 20 60 "
3
TJ 10 minuées 20' 30' 40' 50' 60' 90'
!
2 heures 311 5.h 10h 15h
[J ~{ Si'''r 0 J I ' O A T E I I _ 3 - /963 DEUI"~_GAjll·enne.J. VOL _ 61.:08:1 1
[1 1 .-,
,,
l '
· L I
'

[ :,
-' 21

[:
[i Pour une hauteur moyenne annuelle de :
200 ID~, multiplier les intensités par 1,19
[\ 300 mm il n i?

n
i? 1,18
400 mm YY YI li 1,16

.[; 500 mm
600 mm
li

Yi
il

Yi
YY

il
Yi

Yi
1,14
1,12

[: 700 mm 1,10
li il il i?

800 mm Yi Yi YY n 1,08
900 mm Il YY Yi 11 1,05
Ci 1000 mm YY Yi i? YY 1,02
1100 mm YY il i? il
0,99
[~' 1200 mm il iY Yi YI
0,95
1300 I:"U':l li YY il Yi 0,91
[,
Ces coefficients sont valables dans la zone sahélienne et soudanien-'
ne comprise entre les méridiens 0 0 et 12 0 Ouest. Nous nVavons pas .assez de
[:" données pour assurer de leur constance à IVOuest et à IVEst de cette zonc.
Il semblerait quVils diDinuent un peu en allant vers IVEst.

[j On ne doit pas attacher une importance excessive à la précision des


coefficients donnés plus haut, nous ne prétendons pas que leur valeur soit
définie à l %près. Par ailleurs, les zones étudiées peuvent être, COTIQe
j';
-...-,J
nous IVavons vu plus haut, légèrement décalées par rapport aux zones de
tableau, cVest ainsi que le graphique nO 10 ne correspondant pas eY~ctenent
à la bande 1100 no, d?où un coefficient de 0,99 au lieu de 1,00.

[ Nous disposons naintement de toutes les données pour la déternina-


tion du diagrwm~e intensité-durée correspondant à un point quelconque et à
une fréquence quelconque.
[~' On note pour le point donné la hauteur de précipitation annuelle,
dVoù on déduit la valeur du coefficient puis, grâce à la première partie de
---.- ce m~~oire, on déterrüne l'averse exceptionnelle de 24 heures de la fréquen-
.--'------'
ce cherchée. Sur le graphique 10, on choisit la courbe intensité-durée
correspondant à la hauteur dVaverse exceptionnelle de 24 heures trouvée plus

•i'
haut et on nultiplie les ordonnées de cette courbe par le coefficient.
l.~
-, ~l,

'C 22

-C'i,
·
~

·
[
· '.''
Considérons par exemple une station qui serait située exact~ent
à mi-chemùn entre DORI et KAYA et cherchons l'intensité en l heure pour
l'averse décennale en ce lieu. Sur le graphique 7, on évalue à 620 Dm la
[J hauteur de précipitation annuelle, pour laquelle le coefficient de correction
peut être pris égal à 1,12.

o On voit sur le graphique 9 que lfaverse décennale en ce lieu vaut


98 I:Jr1. Pour une telle aversc, le graphique 10 nous donne une intensité
moyenne de 65 L1m/h en l heure. Pour la station considérée, cette intensité
moyenne horaire vaudra 65 x l,~ = 7J mm/ho
Ci Pour réduire le nombre des opérations de ce type à effcctuer, nous
avons pour la HAUTE-VOLTA, COtJr.lü pour chaque autre pays d'ailleurs, déterminé
C les diagrammes intensités-durées correspondant aux diverses fr~ences. Ces
diagrammes ont été établis conDe suit : pour une fréquence quelconque, décen-
nale par exenple, on fait correspondre à chaque hauteur d'averse de même
[-
, '
fréquence une hauteur de précipitation moyenne annuelle par superposition
des graphiques 7 et 9. Cette correspondance n'offre aucune difficulté en
HAUTE-VOLTA et s'effectue avec une bonne précision étant donné le parallé-
lisue déjà signalé des courbes de ces 2 graphiques.
[ Ce travail effectué, on multiplie pour chaque fréquence les or-
données du diagr2TIllile de base du graphique 10 sur le coefficient de correction
C correspondant à la hauteur de précipitation moyenne a~~uelle liée à la
hauteur de précipitation en 24 h de mê.oe fréquence.

On a ainsi établi pour les fréquences annuelles, une fois tous


Ci les 2, 5, 10 et 20 ans, les 5 diagramnes (graphiquesll à 15) qui fournis-
sent directeQent les courbes intensité-durée pour une fréquence donnée.

[J Supposons, par exeople,que l'on désire obtenir la courbe intensité-


durée pour une averse décennale à OUAGADOUGOU ; on constate sur le graphique
--, 9 que l'averse de 24 h y survenant une fois tous les 10 ans représente 110 nr.l ;
[ -'
le graphique 14 donne directenent le diagramne intensité-durée pour une telle
averse décennale de 110 mm en 24 h.

[i Cette opération ne doit pas donner l'illusion d'une précision


absolue car elle fait toujours abstraction des singularités locales. En ou-
tre, les diagramnes intensité-durée ont été établis principalement à partir
des données de pluviographes installés au nord de l'isohyète 1200 DO, dans
"tr.-:. 1
une région où dOoinent les tornades simples avec un corps prédominant et
parfois une ondée préliminaire et une traîne de faible intensité et peu lon-
gue (exenple sur le graphique 16).

l.-
,.\
-1 '
~''''..-.",,"

"riLi
Ct
(J 23
"-'

[,~J
,[: Les averses ~ultiples peuvent se produire au nord de l'isohyète
1200 mm et au coeur de l'hivernage, mais elles sont surtout le fait des
régions plus arrosées (au sud de BOBO-DIOULASSO) où elles deviennent pres-
Ci que aussi nombreuses que les averses s:il!lples en Août et Septembre. Un cxeI!l·~
pIe d'averse nultiple durant de 4 à 10 heures, parfois plus, avec plusieurs

o,[,
pointes séparées par des périodes à faibles intensités, est donné sur le
graphique 17.

Le manque d'observ~tions ne permet pas aujourd'hui de différencier


les courbes intensité-durée relatives à ces divers types d'averses, ni leur
probabilité réciproque d'apparition. De toutes façon~les tornades s~Bples
~! doivent fournir les intensités les plus fortes, ce qui jouera en attendant
en faveur de la sécurité.
r~I

Ci
[i
r~,

ti
'-,,

[--j
[j
LJ
[,
[J
o

f')
,_.,\
j !
L_..,.\
1 ., _.-'.- -
.
-. - " - . I~
i .' ,
c

r l,
~J
Courbes inteDsités-durées Gr_la li. •

' '1 ' ,

[ .. ;. " probabilité annuelle


120
" , , .

[! 100
90
~
~,
". l.
\
, , -

'1.-
[. i
8'0 ~ - 1

'~
70 ~ 1

~ .!
!J 60 , .' ......... "'- " 1 ..

:5'0 .' ~ ~,.

'J ~
. 40' . , ~ ~ - .,

'"~
1

[1
-
'30 ~" , ,
. ' , ,
.

~~
{J ~.
E:
E: 1
c:::
q,,-

'0 V)

--
. 'CU
~
2'0
."
, 1 . ,

.~
V) -

C . .-
.......
c:::

[J
Q- " 10' , .. ~ ~
~

1
1
-

, [ i,

[f .5 1 ~
[i
[J /jal/leurs Journaljift':
. _70 mm
o )

1
1. ,,' _
.-60
..
"

c - . -'

,iF ~~'J·;('rJ JyJ:' R Ao


2
,10 minutes 20'
loAn.,/1.6_1963 rDn!.i~E . Gnll/enne 'J.
30' , 40'
VOL:.. 6'1,:0·8:4 '
' -

50' 'SO' 90', 2 heures ,'3 h ' . 5h 10h '24h


. -50
"

....7 l" l
.j , \ . ., '. .-
',L.J.
'.
r.
o Courbes intensités-durées Gr_ll IJ"

[
~.
i.
probabilité 1foisen2 ans. '\
"
~'
...,.
120 - il
100 ~ ..
'1

90. .~ l,
~~ .'
1
[i 80
. .70 1 .. ' ~
..

/.
-

~ ..
;

[J 60 ' .. '
.~'"
. ,
,
~

,·., :5',0' ..
,.~
:1
1

L
.

~
, 1 . . .
"...J, '._ •
,

. 40
[.l ~ r
~
~ .....,:1 • ....
~ ;30'
r i,i ~.
. '~--
.. '

~
~~
(

... ~"",...>
f c:::
11,)' . ,

"' .

J -
• 11,)

[-.:' ~

';/\c::: "20
.
.
,.-..) .. ' ",
~
lU .
-

'~J, . ~

("1
" .J

rLI·. ., ,1'
, .
,.'
la . , ~
.~
( "
1
1

i ..'
C ..

~
'J~ • •

-C;, .
;..! '
...

5 ..
1

l
.~
hauteurs iotirna/ieres
10 i
l, . 90 mm
. ~ .
Cl
-
-80
_70
ri
lJ 1
,1 -60
1

CI' 2 1 .
I!
,

" la minutes .' 20' 30'. 40'S~r 60' '9,0:'" , 2n'cure.s. '5 h 5h la h 24h .' ~.

:
'--
1)
.,.:!

l-'
1 (
. DL - .61: (JfJS .
(J . ',·~IJ
'l
[i
G~12
l',

~=J

.- .
1'0'
J
"[- !;,
Courbes intensités-d'urees, l'

!
j'
_J

"
Sans·
[j' 140
~, .'~
120
[J '100 ,~ ..
.Il
·rl, .

90 ~~ ~';
l'J
l ,
8'0 ~ . • = ' .li, ,
. ,

-
..~ ~ .
~i
,

,
70: ,
,

il ·60 ,~-....::: 1
"r ,"

.
-

~~
\\ ,

. j

[l 5O i , ,~ ,

C] :c::: 40, ~ ~j ~ '"

~, .~
~
e: (

'[1
c:::
.'lJ ' l, ~,
'" JO 1

.~
.~
1 --

, !, ,

~
, \1')

ri, ~ • 1

~
~

LJ ~
J

{
20 , ,
Il
;~

~
,--1
' , ,
l,

. l,

:(J
,
- ;

1
. ,

"l
f","! i 10 1
1 (J
i. , ~
r-; . 1
\
, '..,."..-J
1.
. j~
,1
1
-
r-] 5 . . ,
/lautelJrs jo~rna
_no

~.
i .
. mm
1

\ .. ,
1.
_·100 ,-
1 .,

r-l'
1

. .
, l'
1
90 ..
Ci _80 ..
, ,
r-i ' 3 , . ,-

ill, j : 10 minutes 20' 30' 40' 50' 60'


-

90'
- ',--,

l'
'u

2 Am~5 3h Sh 10 h 24h
I{;'~,.!, . 'OATE :'2.ti~/963Dn~INt'.GAII/e:nne: J., ' O't _ 6'.,08,6 'f _ _ .
,,, , " .--' -. li
--
Il

l
~·t'( . ~ -

Ot~13
"..1'
Courbeslnt ens'ités-durées . ,

lI'
1

probabilitélfois en10,ans' '1


1

160
'1
(, 14:0 [ 1
i

~
",

('''1 120 '

~ 1 IH\·I
~
1 Il 1
1
L ..,
10'0
90.
[1 èo I~

" 1
7Q ·~··I ...I ~:
~
"'-I
C~~ 60
.,
' "" .. ' .'.... :, .

, .
~ -- - - " • .j

~i
.. , ,
~..
- -' ~.
, ,;
~ r - -' ',' - .

lJ 50 . ,c"

,"','
.

~< .
.~,.",.

, [;:,, 4>()
t
."
,1-
"
-
'."
- .
,,'

~
.~
. ",
'-: - ", -," ",
. ~-
l'· '
,', ' , ':. , - . - '. ,
1 c '~;'.

:.' ',,<:. ".-


'.1-] ..c:::' 30 • '1 • , .,

! -j ~

~
li
~ .,'1 ......... .'
'I 1

',J
l'' ~
.~
~
~-
.11)
'20
" "
,
l '
" ") <::::: Il , ' 1 1
} "
~.

rl
! ~
1 1
l..,1
'l, •

r
[
'
'.1
<1 10 !'t";",-;.

-1
1.
[ -.,,;
1
:1

l /fauteurs JiJu~ndlière~
.J
l' _.~'40,m'm
- ..·',30'
".'
,.
5 ~~~~_120' ..
!
~! •
, i - 1

~!
, lA8
r-~
1 l,
"
1
1
.1
,l _" 90
,1
U -~
3- . '1 _70 ..
0, .
10 minutes
' '
20','
.
30,'.' 40" ,,·§œ 60'
.'. ,.' ... ", .. ,... . , , '
'."
,.'90',
.' , ' -:1
1,. , . '
,2h
.
3h5h
"
'.. •
10 h 24h
rvOl ... ~61.:o ;7 :1'
f.·
.~
, O.;{3j:· . [)Àn:i-9_l;,1,9~'DfUJ"t,,~4I1ienn,e J,_ :1
p
,
1

;l
I~
1 Y' "
'~I'
CJ \
Gr~14
:J Courbes int.ensi,tés.-durées
Il:

•G 14'0
160

12~",
probabilité 1 fois en 20ans
~
h...
~

~
" , [
.

;
.:1'

:1
1
' 00 _

~'
~~
'
[~ tao .. ' ",1
g'O" .... ~ 1 '
'J:
, ' 80 ""fl....
~" , \1 -,
70,'

D lc
, 6Q '.I~I
:S;:I ". "
'," 50 l ' .. 1
1 f; '~'_./
{.,~' . ':',

L~~~
, . - ' '

~
40
-e::,
q -.....,;,-
_J E •. "
E.

o' ,r-·',_
~ 30
ô:G
......
.~
C:;:'
<li
', ,. ,.~~~
......
l
L "i,: ~ 2:0
~,'
"
.'
r-~
1 (
1.'0

(' '\

l i' 1

~.
~t

o
, .,
10 l '

~ ~
~~,--) 1
Haul~u!5 )ournah"ùes

o 5 ,.
_150
-140"
_130
.120
mm

[~ . ' ,~. _,HO


_100
4
10 min,ùtes 20' 30' 40', 50' 60' 90' 1 2 héures 3 h Sh 10h 24h
[1 ,
"

'-"(jAn :,z. ~(.,{qf3 IDn~l~e, GRll/e lin e J, rOL _6t~ .008


[i . l,"" " . -
- .
1
l'
, " ,.",
'Gr_1'S·
0 "l" HvETOGRAMME
~ , . ,

~ J
,r-l . jfvefise. du',? Août 19BD ilJOITJ haut eu;: 66 mm':
200·,'" . ,.. . .
~..;Il

,
r"
l. _ .... ~
(,

"

[J 1;

1:-
--)-
rsO
~,

.
:
'

\
'1_)

\
1
,,1
~
.E:::
ri
~,
s:
~
'~I
'"
'QI

1 ~ fOO
'--,-
!
ii
~
......
Il -'1
,; ~,
: 1
l,J-

il
IL ~

r~
"-" 50
riu
(j
[1
ri _1
, .0,
2 3 4 5 6hel!f.es 1
l'li
,
,, -'
'U
DATE ;' 12..,.6."963
• "
VOL_6'1~Ô8!'9.
o . Gr_16
ri ,,_•.J
HYËTOGRAMME ,

[l
Averse du 2.5 au 25 AoiJt 1958 j Bobo-Diou/asso hauteur:73 mm
f:
LJ
-200

r-i
1
'-~J

1
r'
i ' 1

l_\

{ -, 1

Li 150 1

1'-', 1
'--,

( "l

, 1
l, \1
""--- ~.'-

l , ..
i
~

l
--ee::
. -c:

c::
.,. _.t- cu
, \l'l

_
0
.,
~100
\1)
1 -

" ~
-oQ
"~'r ~ .
1
1
'----. '
i..

o
:[(
50

• rr
L\ '
rOll
, ri
L, c::'

cr', , o
23 00' ,,01
.\
02 03 ,04,' 05., ' 06 07 heures ,OB
1DUS,"E. GI'''Nenf}~
Il 1
'DATE :IL 6 .i963 .J. VOL, _' &1 <"O.J'D ' !;'

'.,

Vous aimerez peut-être aussi