Diagramme de L'air Humide
Diagramme de L'air Humide
Diagramme de L'air Humide
HUMIDE
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SOMMAIRE
Le diagramme de l’air humide est également accessible lors de l’étude d’une centrale de traitement d’air :
Notez que dans ce cas le bouton Zoom ne vous propulsera vers le diagramme de l’air humide que si l’onglet
actif est Diagramme été ou Diagramme hiver. Dans le cas contraire, c’est le détail des calculs qui sera affiché.
Vous obtenez à l’écran le diagramme de l’air humide à l’altitude du site. Voici l’aspect du diagramme
après une saisie simple :
Bouton Fonction
Sortie
Enregistrement de la centrale
Nouvelle centrale
Zoom : rapprochement
Zoom : éloignement
Rafraîchissement de l’écran
Saisie manuelle
Les diagrammes tiennent compte de l’altitude, dont l’effet n’est d’ailleurs pas négligeable, et c’est ici
que vous pouvez agir sur ce paramètre, en désactivant la case à cocher Valeur saisie dans le site. Vous fixez
ensuite les limites des diagrammes, aussi bien en température qu’en hygrométrie (pour fixer les limites de
l’hygrométrie vous devez au préalable désactiver le bouton Hygrométrie automatique). Si ultérieurement
vous souhaitez revenir aux diagrammes classiques, vous utiliserez le bouton de la barre d’icônes.
Vous pouvez ensuite choisir les courbes à afficher. Remarquez en bas de la fenêtre la possibilité d’activer
ou de neutraliser les infobulles.
En cliquant sur la zone colorée qui fait face à un élément, vous ouvrez la fenêtre suivante, qui vous permet
de choisir une nouvelle couleur :
En même temps que la couleur du point, la couleur de la droite qui lui est associée sera modifiée.
Pour modifier à la souris l’emplacement d’un point, vous disposez de deux possibilités :
Cliquer sur le point avec le bouton gauche puis par drag and drop, c’est-à-dire sans relâcher la pression,
amener le point à l’emplacement correct.
Cliquer sur le bouton droit, relâcher la pression (ce n’est pas un drag and drop), amener le point à
l’emplacement choisi et cliquer sur le bouton gauche.
Vous aurez donc souvent recours au bouton , qui permet de saisir manuellement les coordonnées d’un
point de fonctionnement :
2.5. Le zoom
Pour agrandir une partie de l’écran, commencez par cliquer sur le bouton puis positionnez-vous sur
le diagramme, à l’angle de la partie que vous voulez agrandir. Cliquez, puis allez vous positionner (en
relâchant la pression sur le bouton, ce n’est pas un drag and drop) sur le coin opposé du rectangle à agrandir
et cliquez de nouveau :
Une fois le domaine de travail choisi, il vous faut encore sélectionner le sous-domaine. Dans le schéma ci-
dessus, par exemple, nous aurons affaire à une déshumidification de type PMP. De la même façon, pour un
calcul en mode chauffage ou climatisation, il vous faudra choisir le type de CTA : simple flux, double flux,
débit d’air constant (DAC), débit d’air variable (DAV).
Pour gérer les différentes centrales, vous utiliserez les boutons de la barre d’icônes : nouvelle centrale
, rappel d’une centrale et enregistrement de la centrale en cours . Notez bien également que le
bouton supprime la totalité de la centrale courante (et pas seulement la partie de l’étude sur laquelle
vous êtes positionné : dans l’exemple ci-dessus, ce n’est pas seulement le diagramme de déshumidification
qui sera supprimé, mais aussi les diagrammes d’évolution, de chauffage et de climatisation que vous avez pu
étudier dans le cadre de la même centrale).
L’élément important est le pourcentage d’air intérieur entrant dans le mélange. Ici vous avez saisi une
valeur de 70. En appelant A le point intérieur, B le point extérieur et C le point de mélange, cela revient à
écrire que CB = 0.7 AB.
5. Mode refroidissement
Dans les exemples supportant toute cette partie, les échauffements non contrôlés dans les gaines ont
généralement été fixés à 2°C, de façon à obtenir une meilleure lisibilité. Il est bien entendu
qu’habituellement les valeurs réelles sont plutôt de l’ordre de 0.5°C.
L’air extrait est amené à l’échangeur et contribue (sans mélange) au refroidissement de l’air extérieur.
Indépendamment de la centrale, un ventilo-convecteur assure le complément.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. Par contre, le point de fonctionnement du ventilo-convecteur ainsi que l’efficacité de l’échangeur
sont choisis au sein du tableur. S’il n’y a pas d’échangeur, choisissez une efficacité de 0 et le point
correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera également le cas si vous indiquez la présence d’un bypass
pour l’été.
L’air extrait est amené à l’échangeur et contribue (sans mélange) au refroidissement de l’air extérieur.
Indépendamment de la centrale, un système sec (qui n’intervient donc pas dans le cadre où nous nous plaçons)
assure le complément.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. L’efficacité de l’échangeur est choisie au sein du tableur. S’il n’y a pas d’échangeur, indiquez une
efficacité de 0 et le point correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera également le cas si vous
indiquez la présence d’un bypass pour l’été.
Avec ce procédé rarement rencontré, l’air extrait est amené à l’échangeur et contribue (sans mélange)
au refroidissement de l’air extérieur. Indépendamment de la centrale, un ventilo-convecteur et un système
sec assurent le complément. Le système sec n’apparaît pas sur le diagramme.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. Par contre, le point de fonctionnement du ventilo-convecteur et l’efficacité de l’échangeur sont
choisis au sein du tableur. Vous indiquez également la part fournie par le système à air (rapportée à la part
assurée par l’ensemble constituant le complément, système sec + ventilo-convecteur). S’il n’y a pas
d’échangeur, indiquez une efficacité de 0 et le point correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera
également le cas si vous indiquez la présence d’un bypass pour l’été.
L’air extrait est mélangé à l’air extérieur. Indépendamment de la centrale, un système sec (qui
n’intervient pas dans le cadre où nous nous plaçons) assure le complément.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. L’efficacité de l’échangeur est choisie au sein du tableur. S’il n’y a pas d’échangeur, indiquez une
efficacité de 0 et le point correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera également le cas si vous
indiquez la présence d’un bypass pour l’été.
L’air extrait est mélangé à l’air extérieur. Indépendamment de la centrale, un ventilo-convecteur assure
le complément.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. Par contre, le point de fonctionnement du ventilo-convecteur, l’efficacité de l’échangeur et le taux
d’air neuf sont choisis au sein du tableur. S’il n’y a pas d’échangeur, indiquez une efficacité de 0 et le point
correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera également le cas si vous indiquez la présence d’un bypass
pour l’été.
Avec ce système rarement rencontré, l’air extrait est mélangé à l’air extérieur. Indépendamment de la
centrale, un ventilo-convecteur et un système sec assurent le complément. Le système sec n’apparaît pas sur
le diagramme.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, le point extérieur et le point de sortie de la
centrale. Par contre, le point de fonctionnement du ventilo-convecteur et l’efficacité de l’échangeur sont
choisis au sein du tableur. Vous indiquez également la part fournie par le système à air (rapportée à la part
assurée par l’ensemble constituant le complément, système sec + ventilo-convecteur). S’il n’y a pas
d’échangeur, indiquez une efficacité de 0 et le point correspondant disparaîtra du diagramme, ce qui sera
également le cas si vous indiquez la présence d’un bypass pour l’été.
Compte tenu de la plage de fonctionnement assez mince de ce type de système, il arrive fréquemment
que le calcul de la centrale ne puisse être effectué. Si vous n’arrivez pas à obtenir un tracé, placez les points
comme dans l’exemple ci-dessus, puis en partant de là essayez d’obtenir la configuration souhaitée. Vous
pourrez ainsi cerner le problème.
Dans les exemples supportant toute cette partie, les échauffements non contrôlés dans les gaines
ont été généralement fixés à 2°C, de façon à obtenir une meilleure lisibilité. Il est bien entendu
qu’habituellement les valeurs réelles sont plutôt de l’ordre de 0.5°C.
Vous fixez sur le diagramme la température intérieure, les conditions extérieures et les conditions de
sortie. Dans le tableau de caractéristiques, vous renseignez l’efficacité de l’échangeur et les apports latents
d’hiver, qui interviennent dans le calcul de l’hygrométrie intérieure. En l’absence d’échangeur vous indi-
querez une efficacité de 0.
L’air intérieur est utilisé dans l’échangeur. L’air extérieur est réchauffé (à poids d’eau constant) et soufflé
dans la pièce.
Vous fixez sur le diagramme les conditions intérieures, les conditions extérieures et les conditions de
sortie. Dans le tableau de caractéristiques, vous renseignez l’efficacité de l’échangeur et les apports latents
d’hiver, qui interviennent dans le calcul de l’hygrométrie intérieure, ainsi que le débit d’air neuf nominal et
la température de l’eau servant à humidifier (qui n’a qu’un rôle marginal dans notre calcul). En l’absence
d’échangeur vous indiquerez une efficacité de 0.
L’air intérieur est utilisé dans l’échangeur. L’air extérieur est préchauffé (à poids d’eau constant), puis
humidifié et soufflé dans la pièce.
P0 = 101325 Pa
La pression atmosphérique diminue avec l’altitude : à 1000 mètres, elle a perdu 11.3 % de sa valeur. La
pression moyenne PA à l’altitude A (en mètres) est donnée par :
PA = P0 * eln(1−0.000022577 *A)*5.2559
[ Source : Ashrae 1997 - valeur communément admise – la formule fonctionne également avec des altitudes
négatives. ]
Afin d’assurer la cohérence des calculs, les modules de centrales et d’air humide considèrent un volume
spécifique standard de l’air qui doit respecter le coefficient de 0.34 utilisé par les calculs de déperditions. La
valeur utilisée ici est celle obtenue pour de l’air à 1.5 g d’eau par kg d’air sec et à 13°C (ce qui donne 50 %
d’hygrométrie). On obtient :
De même, pour le calcul hiver on n'utilise pas 1.006 comme enthalpie par degré mais
1.0087075 = 1.006 + 1.805 * 0.0015 correspondant à 1.5 g d'eau/kg d'air sec = EBASE.
TK = T + 273.15
Pvs(T) = eK
[ Source : Ashrae 1997]
TK = T + 273.15
Pvs’(T) = K’ * Pvs(T)
0.621978 * Pvs(T)
PoidsS(T) =
PA - Pvs(T)
Pvs' (T) * PA
PoidsS' (T) = 0.621978 *
(PA - Pvs )2
PA * W * 100
(T, W) =
(0.621978 + W ) * Pvs(T)
0.621978 * * Pvs(T )
W(T, ) =
100 * PA - * Pvs(T)
1.006 est la capacité massique de l’air sec en kJ/(kg.°C). Elle est pratiquement constante dans la plage
de températures utilisée en chauffage et en climatisation. Compte tenu de sa valeur proche de 1, il arrive
que ce paramètre soit omis dans les formules, et il faudra vous en souvenir si vous comparez les résultats
fournis par ClimaWin à ceux provenant d’une source moins exacte.
2501 est la chaleur de vaporisation de l’air en kJ/kg.
1.805 est la chaleur massique de la vapeur d’eau en kJ/kg.
H − W * 2501
T=
1.006 + 1.805 * W
H − T * 1.006
W= (en kg par kg)
2501 + 1.805 * T
La part due à la vapeur dépend bien évidemment du poids d’eau W exprimé en kg par kg :
Cependant, il faut tenir compte de la distinction entre apports sensibles et apports latents. La petite part
d’enthalpie liée à la chaleur massique de la vapeur d’eau relève des apports sensibles et non des apports
latents (la vapeur d’eau étant ici considérée comme un constituant ordinaire de l’air et non comme un
constituant spécial pouvant venir à se condenser). De ce fait, il est préférable de diviser l’enthalpie en une
part « sensible » et une part « latente » données respectivement par :
Les courbes d’égale température humide apparaissent comme des droites obliques, que vous choisirez
souvent de ne pas faire apparaître sur le diagramme en raison notamment de leur proximité avec les
isenthalpes (avec lesquelles il ne faut pas les confondre). De par sa définition, la courbe de température
humide t rencontre la courbe de saturation au point d’abscisse t.
On ne dispose pas d’une formule directe donnant la température humide avec une précision suffisante.
Elle est calculée en fonction de la température et du poids d’eau W (en kg par kg). On l’approche par des
températures Tx successives au moyen de la fonction :
Tx = T
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
Th = Tx
f (Tx ) = PoidsS(Tx) - W
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
Tr = Tx
f (Tx ) = * PoidsS(Tx) - W
100
f ' (Tx ) = * PoidsS' (Tx)
100
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
T = Tx
où PA est la pression atmosphérique à l’altitude du site (en Pa) et où 461.52 [en J/(K.kg)] est l’expression
de la constante des gaz parfaits. 0.621978 est le rapport des constantes des gaz parfaits de l’air et de la
vapeur (RA / RV).
VSPEC * PA
W= − 0.621978
461.52 * (T + 273.15)
où PA est la pression atmosphérique à l’altitude du site (en Pa) et où 461.52 [en J/(K.kg)] est l’expression de
la constante des gaz parfaits. 0.621978 est le rapport des constantes des gaz parfaits de l’air et de la vapeur
(RA / RV).
VSPEC * PA
T= − 273.15
461.52 * (0.621978 + W )
où PA est la pression atmosphérique à l’altitude du site (en Pa) et où 461.52 [en J/(K.kg)] est l’expression
de la constante des gaz parfaits. 0.621978 est le rapport des constantes des gaz parfaits de l’air et de la
vapeur (RA / RV).
PoidsS(T) est le poids d’eau à saturation à la température T. PA est la pression atmosphérique à l’altitude
du site (en Pa) et 461.52 [en J/(K.kg)] est l’expression de la constante des gaz parfaits. 0.621978 est le rapport
des constantes des gaz parfaits de l’air et de la vapeur (RA / RV).
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
T = Tx
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
T = Tx
f (Tx ) = 1.006 * Tx + * PoidsS(Tx) * (2501 + 1.805 * Tx) - HSAT
100
f ' (Tx ) = 1.006 + * PoidsS' (Tx) * (2501 + 1.805 * Tx) + * PoidsS(T) * 1.805
100 100
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
T = Tx
W1 − W2
f ' (Tx ) = PoidsS' (Tx) -
Tx − T1
Tx = 20
Répéter
Ecart = -f(Tx) / f’(Tx)
Tx = Tx + Ecart
Jusqu’à convergence (Ecart < 0.001)
T = Tx
2490 * HS * W0 * HL (T - T0 - 1.96 * T0 * W0 )
W=
2490 * HS - 1.96 * HL * T
DebitVNOM
DebitM =
0.824107435
Les débits massiques intérieur et sortant sont naturellement égaux au débit massique nominal. Il faut
encore calculer les débits volumiques, ce qui est très simple puisqu’on sait calculer le volume spécifique de
l’air en fonction de la température T, du poids d’eau W et de l’altitude A du site :
DebitM
DebitVINT =
VSPEC (TINT , WINT , A)
DebitM
DebitV SORT =
VSPEC (TSORT , WSORT , A)
Les caractéristiques du point de mélange (température, poids d’eau) découlent directement d’une règle
de trois. On en déduit l’enthalpie du mélange.
DebitM
DebitVEXT =
VSPEC (TEXT , WEXT , A)
DebitVNOM
DebitM =
0.824107435
On peut alors calculer le débit volumique d’air extérieur. On l’obtient à partir du débit spécifique de l’air
en fonction de la température T, du poids d’eau W et de l’altitude A du site :
DebitM
DebitVEXT =
VSPEC (TEXT , WEXT , A)
Apport S
DebitM TOT = * 3.6
HS (TINT , WINT ) − HS (TSOUFFL , WSOUFFL )
HS(TINT,WINT) désigne l’enthalpie sensible au point intérieur et ApportS la valeur des apports sensibles.
Apport S + Apport L
H = H( TSOUFFL , WSOUFFL ) + * 3.6
DebitM TOT
Nos formules de base permettent alors de recalculer le poids d’eau intérieur en fonction de la température
intérieure et de l’enthalpie que nous venons de déterminer. On compare le poids d’eau ainsi obtenu à celui
utilisé au début de l’itération et on répète la procédure jusqu’à convergence, c’est-à-dire jusqu’à ce que la
différence entre deux valeurs consécutives du poids d’eau intérieur ne dépasse pas 10-6 (kg/kg).
Le débit massique d’air neuf (par règle de trois entre le débit massique total et le taux d’air neuf) ;
Le débit massique d’air repris (par différence entre le débit massique total et le précédent) ;
Le poids d’eau à la sortie du ventilo-convecteur, en estimant l’humidité relative à 95 % ;
Le poids d’eau intérieur à saturation.
Pour obtenir le poids d’eau intérieur, on écrit ensuite l’équation d’équilibre entre apports et débits d’air.
On transforme cette équation en exprimant la masse de soufflage en fonction des apports latents et des poids
d’eau intérieur et extérieur. Le poids d’eau intérieur intervient alors au numérateur et au dénominateur, ce
qui débouche sur une équation du second degré. Ces formules sont assez peu digestes et le discriminant est
même si touffu que nous avons choisi une résolution par approximations successives (!!). Nous vous renvoyons
donc au fascicule Centrales de traitement d’air pour plus de détails. La procédure itérative s’écrit finalement
comme suit :
WX = 0.01
Répéter
Apport S + DebitM * (1.006 * (TSOUFFL − TINT ) + 1.805 * ( WSOUFFL * TSOUFFL − WINT * TINT ))
DebitM ÉCH =
1.006 * (TINT − TVENTILO ) + 1.805 * ( WINT * TINT − WVENTILO * TVENTILO ))
(pour un système mixte on multiplie DebitMÉCH par la part du complément à air, que vous avez saisie)
Si le poids d’eau calculé est inférieur au poids d’eau à la sortie du ventilo-convecteur, on exécute les deux
lignes suivantes :
WX1 = WX
Wx = (ApportL / 2501 + DebitM * WSOUFFL) / DebitM
WINT = WX
Le débit massique d’air neuf (par règle de trois entre le débit massique total et le taux d’air
neuf) ;
Le débit massique d’air repris (par différence entre le débit massique total et le précédent) ;
Le poids d’eau intérieur à saturation.
Pour obtenir le poids d’eau intérieur, on écrit ensuite l’équation d’équilibre entre apports et débits d’air.
On transforme cette équation en exprimant la masse de soufflage en fonction des apports latents et des poids
d’eau intérieur et extérieur. Le poids d’eau intérieur intervient alors au numérateur et au dénominateur, ce
qui débouche sur une équation du second degré. Ces formules sont assez peu digestes et le discriminant est
même si touffu que nous avons opté pour une résolution par approximations successives (!!!). Nous vous
renvoyons donc au fascicule Centrales de traitement d’air pour plus de détails. La procédure itérative s’écrit
comme suit :
WX = 0.01
Répéter
WX1 = WX
Wx=(ApportL / 2501 + DebitM * WSOUFFL) / DebitM
Jusqu’à convergence (|WX1 - WX| < 10-8)
WINT = WX
Il faut encore calculer l’efficacité de la batterie, et pour cela nous avons besoin de la température
moyenne de l’eau dans la batterie. Elle est directement donnée par la procédure de base décrite plus haut
comme intersection de la droite entrée-sortie avec la courbe de saturation.
Enfin, par définition, l’efficacité de la batterie est donnée par :
H ENTRÉE - H SORTIE
Eff =
H ENTRÉE − H MOYENNE
Puis on s’intéresse à la température de sortie de l’échangeur : elle est obtenue par une simple règle de
trois entre la température extérieure et la température de reprise. On vérifie que la température obtenue
n’est pas supérieure à la température extérieure (c’est-à-dire qu’on suppose que la reprise ne peut pas
dégrader la situation) et qu’elle est au moins égale à la température de rosée calculée pour le poids d’eau
extérieur. Le poids d’eau du mélange et son enthalpie sont obtenus eux aussi par règle de trois entre la reprise
et l’extérieur, au prorata des débits massiques.
Il faut encore calculer l’efficacité de la batterie, et pour cela nous avons besoin de la température
moyenne de l’eau dans la batterie. Elle est directement donnée par la procédure de base décrite plus haut,
comme intersection de la droite entrée-sortie avec la courbe de saturation.
HENTRÉE - HSORTIE
Eff =
HENTRÉE − HMOYENNE
HSORT = HENTR
WSORT = WENTR
Répéter
Wx = WSORT
HSORT = HENTR + Wx * 4.186 * TEAU
[ On calcule ensuite TSORT et WSORT avec les procédures de base. ]
Jusqu’à convergence (|WSORT - WX| < 10-8)
WINT = WX
Apport L
WINT = * 3.6 + WEXT
2501 * DebitM
On vérifie ensuite que le point intérieur n’est pas situé au-delà de la courbe de saturation, puis, dans
l’hypothèse où la CTA assure seule le chauffage, on passe au calcul du débit massique d’air neuf. Il doit
permettre de compenser les déperditions :
Deperd
DebitM NEUF = * 3 .6
HS (TSORT − dTSOUFFL , WSORT ) − HS (TINT , WINT )
On recalcule ensuite le taux d’air neuf (en faisant le rapport des débits massiques) afin d’assurer la
cohérence avec le calcul été.
Les caractéristiques du mélange (température, poids d’eau, enthalpie) sont déterminées par des règles
de trois. On vérifie que la température de l’air après échangeur ne fait pas dépasser la courbe de saturation.
On vérifie ensuite que le poids d’eau de sortie respecte simultanément le poids d’eau du mélange et les
conditions intérieures :
Apport L
WSORT = Max(HMÉL , HINT − * 3.6
2501 * (DebitM INT − DebitMTEXT )
Q : Je ne retrouve plus la belle étude de déshumidification que j’avais réussie tout à l’heure ! Elle
n’apparaît pas dans la liste des centrales.
R : Pas de panique, vous êtes peut-être simplement tombé(e) dans un piège. Chaque centrale peut contenir
jusqu’à quatre diagrammes (évolution, chauffage, refroidissement, déshumidification). Sans doute avez-vous,
dans le cadre d’une même centrale, étudié plusieurs diagrammes ?
Q : D’où vient le décalage entre le diagramme de ClimaWin et mon vieux diagramme psychro-métrique
sur papier ?
R : Les diagrammes sur papier ne tiennent pas compte de l’altitude. Pour donner une idée de l’ordre de
grandeur du biais ainsi introduit, rappelons que l’eau bout à 100°C au niveau de la mer et à 96°C à 1000 m
d’altitude.
R : Certains systèmes ne peuvent fonctionner qu’avec des plages de valeurs très étroites et il est possible
que la configuration qu’on vous demande d’étudier ne soit pas valide. Déplacez les points jusqu’à ce que vous
obteniez un calcul puis voyez à quel moment cette solution cohérente devient irréalisable.