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Option : Energétique
Présentée par :
Nesrine HATRAF
SOMMAIRE
Remerciement
Résumé
Sommaire
Introduction générale 13
I.3.3. Le ventilateur 11
I.4. Les conditions de présence des agents de dégradation de la qualité de l’air intérieur 12
II.1. Introduction 23
II.3.1.a. Le vitrage 25
II.3.1.b. L’absorbeur 25
SOMMAIRE iii
II.4.2.a.Echanges radiatifs 38
III.1.Introduction 48
III.7. Conclusion 69
IV.1. Introduction 70
IV.2.Dispositif expérimentale 70
IV.5.1. Evolution de la température de l’air et celle de l’absorbeur pour différents débits et différentes
configurations 77
IV.5.2. L’impact de la variation du débit sur le rendement pour différentes configurations du capteur 77
IV.6. Conclusion 88
V.1. Introduction 89
SOMMAIRE v
V.5.1 Puits 93
V.5.2 Isolation 94
V.8. Conclusion 99
Annexes 105
Liste des figures
Figure I.1 : Schéma d’un puits canadien09
Figure II.6 : Schéma des composants du capteur solaire plan à air avec chicanes29
43
Figure IV.5 :Variation de la température de sortie en fonction du temps avec et sans chicanes
Figure IV.15 : Evolution du rendement en fonction du paramètre réduit pour un capteur sans
chicane 75
Figure IV.16 : Evolution du rendement en fonction du paramètre réduit pour un capteur avec
chicane sur la plaque inférieure 77
Figure IV.20 : Nombre de Nusselt fonction du nombre de reynolds pour un capteur sans
chicane 79
Figure IV.21 :Evolution du nombre de Nusselt pour un capteur avec chicane sous
l’absorbeur.79
FigureIV.22 :Evolutiondu nombrede Nusselt en fonction de Reynolds pour un capteur avec
chicane sur la plaque inférieure.80
Figure V.8: La température de sortie du capteur à air fonction du temps pour différentes
températures ambiantes. 89
Figure V.9 : Le gain du capteur à air fonction du temps pour différentes températures
ambiantes. 89
Figure V.10 : La température de sortie du puits en U fonction du temps pour différentes
profondeurs. 90
FigureV.11: La température moyenne du capteur pour différentes profondeurs91
Liste des tableaux
Tableau II.1 : Les propriétés du vitrage 25
Les bâtiments représentent l’un des secteurs les plus consommateurs d’énergie dans les
sociétés industrialisées. En Europe environ 40% de l’énergie primaire est consommée par les
bâtiments. [1] Qu’ils soient à usage commercial, industriel ou privé, ils utilisent de l’énergie
pour différentes applications comme le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la
climatisation, l’éclairage et tous les équipements utilisant de l’électricité.
Aujourd’hui, les systèmes géothermiques utilisant des échangeurs de chaleur sous forme de
réseaux de tuyauterie enfouis dans le sol gagnent en popularité auprès des propriétaires des
bâtiments résidentiels et commerciaux. L’utilisation du sol pour puiser, stocker ou évacuer de
l’énergie améliore grandement le rendement des équipements destinés au chauffage et à la
climatisation. [2]
Le chauffage des locaux repose principalement sur l’une des applications des capteurs
solaires, le principe consiste dont la circulation ou le soufflage d’un fluide caloporteur chaud
(dans notre cas l’air) dans les pièces à chauffer pour atteindre la température souhaitée.
Chapitre 1, consiste à citer, analyser et valoriser les travaux, les contributions qui ont conçus
optimiser et réaliser des installations qui permettent de rafraichir les locaux dont le but
d’appliquer ce type d’énergie renouvelable et propre : la géothermie, prouver sa faisabilité
dans le site de Biskra.
Chapitre 2 englobe les différentes notions sur l’application des capteurs solaires plans à air en
particulier, expose ainsi les bilans thermiques jusqu'à l’obtention de la relation du rendement
qui juge l’efficacité de n’importe quel capteur.
La simulation numérique qui était l’objet du 3eme chapitre, un modèle simplifié en langage
Fortran nous a permis de déterminer en premier lieu la température du sol en fonction de la
profondeur pour avoir la profondeur optimale et économique d’enfouissement de l’échangeur
Air /sol. En second lieu, l’objectif du chapitre était d’établir la distribution de la température
de l’air dans l’échangeur en variant les paramètres géométriques, de fonctionnement ou des
caractéristiques physiques de l’échangeur.
Le chapitre 4 s’est orienté vers l’apport des chicanes dans l’amélioration des performances
pour les capteurs solaires à air. Une étude expérimentale reposant sur la disposition d’une
plaque mince rectangulaire.
Dans le but de bénéficier de l’énergie solaire pendant l’hiver, un stockage par puits
géothermique a été proposé dans le chapitre 5, le système de stockage doit satisfaire aux
besoins de chauffage du milieu considéré.
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
I.1. Introduction
Les échangeurs air/sol dits puits provençaux (ou canadiens) sont des systèmes de
rafraîchissement des locaux. Le support de cette technique est un échangeur air/sol, La
température du sol influe principalement sur les performances d’un tel échangeur du fait
que le sol, à une certaine profondeur devient le facteur primordial pour les échanges
thermiques entre l’air qui circule à l’intérieur de l’échangeur et le milieu qui l’entoure.
Nous nous intéressons à l’étude du rafraîchissement de l'air par la géothermie en
particulier à travers la modélisation et l’expérimentation. Nous essayons d’évaluer les
performances d’un tel système, il s'agit de voir l'influence des propriétés du sol, du site et
de la nature du conduit sur l’évolution de la température de l’air le long de l’échangeur
enterré puis celle obtenue à la sortie qui pourra être exploitée. L’écart avec la température
extérieure détermine les possibilités offertes à la technique du rafraîchissement par la
géothermie pour être utilisée dans les sites de climats variés en Algérie.
La recherche sur les échangeurs air-sol semble avoir démarré après le pic pétrolier
de 1979 et s’être arrêtée temporairement après le contre-choc de 1985 [4]. Ce n'est que
depuis 1995 que quelques chercheurs ont repris des études sur les questions des
performances des échangeurs air-sol, de leur comportement thermique et de leur
intégration au bâtiment comme système de pré-conditionnement de l'air. Une analyse
des différentes approches rencontrées dans la littérature permet d’identifier les différentes
hypothèses et simplifications, ainsi que les outils de représentation mathématique
employés qui dépendent des objectifs du modèle. Cette analyse constitue une intéressante
base de travail préalable à la conception d’un modèle.
8
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
quelques mètres sous sa surface, présente une température peu variable en raison de sa
grande inertie thermique. L’échangeur air-sol — appelé aussi puits canadien ou puits
provençal, tire partie de cette grande inertie en mettant en contact thermique l’air extérieur
avec le sol. Sa finalité première est le pré- conditionnement thermique et
hygrométrique de l'air de ventilation des bâtiments.
Ce type d’équipement n’est pas adapté à tous les bâtiments. En effet, sa construction
nécessite la réalisation de tranchées relativement profondes (de 1 à plusieurs mètres) et un
espace au sol relativement important est requis. Il semble donc plus adapté aux bâtiments
construits en zone ouverte (quartier pavillonnaire, zone d’activité) qu’à ceux situés en
zone urbaine dense. Des bâtiments de toute taille peuvent en être équipés, depuis les
maisons individuelles jusqu’aux logements collectifs et aux bâtiments de bureaux
(plusieurs réalisations en Allemagne) [6]. Du point de vue technique et économique, il
est préférable d’implanter l’échangeur au moment de la réalisation du gros œuvre, plutôt
qu’après la mise en service du bâtiment.
Tous les puits canadiens possèdent une prise d’air neuf. Elle peut être en colonne
extérieure circulaire ou cubique et placée en façade du bâtiment ou à distance lorsque le
9
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
terrain le permet. Ses dimensions sont généralement les mêmes que celles des conduits
auxquels elle est reliée de manière à ne pas occasionner de variations de vitesse et de
pertes de charge. Elle peut être à une ou plusieurs directions en fonction des éventuelles
sources de pollution environnantes. Elle est souvent pourvue d’un chapeau et d’ailettes
empêchant l’eau de pluie de pénétrer dans le puits.
La prise d’air est généralement placée légèrement en hauteur de manière à éviter les
poussières elle est fixée dans le sol par un socle en béton.
La prise d’air est équipée d’une grille à maille fine dans le cas des puits collectifs ou
tertiaires et d’une grille à maille large dans le cas du résidentiel, ses mailles sont en acier
ou en plastique de sorte à protéger le puits des intrusions d’animaux, de feuilles et de
branches.
10
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
I.3.4 Le ventilateur
11
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
l’extérieur pour favoriser le passage de l’air par le puits ou par le by- pass en fonction de
la température extérieure, le ventilateur peut être placé en entrée ou en sortie du puits.
Les polluants chimiques sont rarement mentionnés dans les documents relatifs aux
puits canadiens. Il est simplement conseillé d’éloigner la prise d’air de toutes sources de
pollution potentielles : les axes routiers, les zones de stationnement, les zones de stockage
des déchets, les rejets des bâtiments (chauffages, air vicié).
La concentration en microorganismes dans l’air intérieur est plus faible que celle de
l’air extérieur mais qu’elle varie fortement en fonction des saisons [4].
12
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
Les gaz passent dans les conduits au même temps que l’air. Ils peuvent donc passer
par l’orifice de la prise d’air ou par les ouvertures ; fissures, espaces dus à une mauvaise
mise en œuvre.
L’eau est le principal liquide susceptible de pénétrer, elle peut passer par l’orifice de
la prise d’air si celui-ci n’est pas protégé par un chapeau ou également par des ouvertures
résultat de mauvaise mise en ouvre.
Les aérosols sont de petites gouttelettes en suspension dans l’air. Elles peuvent
pénétrer dans le puits canadien par l’orifice de la prise d’air, fissures…
Les solides pénètrent de la même façon que les liquides et les aérosols.
Des gaz naturels ou d’origine anthropique peuvent pénétrer dans le puits canadien.
Ils peuvent diffuser à travers la porosité du matériau, passé par les ouvertures, les
fissures….
Le seul liquide naturel présent dans le sol est l’eau, par contre d’autres agents dus à
des pollutions peuvent être présents, le plus probable sera les polluants peu ou non
solubles résultant d’une pollution.
Plusieurs plantes et animaux vivent dans le sol et peuvent endommager des conduits
enterrés. Dans le cas des plantes, il s’agit surtout des racines des arbres qui peuvent
déplacer les conduits, pour les animaux c’est surtout les rongeurs qui sont à craindre car
ils peuvent perforer certains matériaux.
13
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
Les experts proposent plusieurs conseils pour la réalisation des puits canadiens, ses
conseils sont en lien direct avec la qualité de l’air. La plupart de ces conseils sont tirés de
l’expérimentation.
La prise d’air doit être éloignée des sources de pollution potentielle, elle doit être
équipée d’un chapeau empêchant la pluie de pénétrer dans le puits, d’une grille et d’un
filtre retenant les poussières et les pollens.
Les conduits doivent être enterrés entre 1 et 2m pour les puits individuels et entre 4
et 6m pour les puits de grandes dimensions. Les conduits doivent être d’une grande
résistance et rigidité, montés sur une pente d’au moins 2 à 3% avec un système de
récupération de condensats obligatoire [8].
I.6.d. L'entretien
14
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
Il faut noter que les transferts de chaleur par migration d'eau dans le sol, les
transferts par conduction dans la direction de la longueur, l'effet de l'interposition de la
paroi du tube entre l'air et le sol ont été négligés dans cette étude. Néanmoins, les
échanges thermiques latents (évaporation ou condensation d'eau) ont été intégrés au
modèle numérique mis en œuvre avec le logiciel TRNSYS. Ce modèle comporte 2095
mailles, pour un échangeur composé de 14 tubes placés sur trois niveaux de profondeur
différents ; la définition du maillage est directement liée à la structure de l’échangeur
modélisé.
Jacovides et al [12] ont conçut un modèle pour les systèmes des échangeurs enterrés
sous TRNSYS, l’objectif était de modéliser le transfert de chaleur latent entre l’air et le
tube enterré sous les fondations d’un bâtiment d’une part, la teneur en humidité de l’air
circulant dans le tube ainsi que la migration de l’humidité dans le sol. La validation des
15
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
résultats était limitée à cause de l’absence des valeurs mesurées de l’humidité relative.
Kumar et al [13] traitaient la modélisation des échangeurs air sol pour des
applications agriculturales en Inde. Le modèle prenait en compte les variations de
l’humidité de l’air circulant, de la stratification thermique naturelle du sol, du transfert de
chaleur sensible et latent et des conditions de la surface du sol. L’application du modèle
est pour le chauffage et le refroidissement.
De Paepe et al [14] utilisaient une méthode analytique pour voir l’influence des
paramètres de conception de l’échangeur sur les performances thermo hydrauliques et de
créer une simple méthode graphique de conception dans le but de déterminer les
dimensions de l’échangeur air/sol de telle façon à réaliser un compromis entre son
efficacité et les pertes de charges. L’étude prenait en considération le débit de masse de
l’air, la température d’entrée, la température de sortie désirée, la température du sol ainsi
que les paramètres géométriques.
Le débit total de l’air circulant dans l’échangeur doit assurer l’ensemble des besoins de
renouvellement d'air des pièces à ventiler. Le régime de ventilation peut varier selon le
mode de fonctionnement (réduit en préchauffage, plus élevé en rafraîchissement). La
détermination du débit d’air total maximal constitue le premier paramètre de
dimensionnement de l’échangeur.
Le nombre et le diamètre des tubes définissent la section totale de tubes par laquelle
va circulé l’air. Ils influent à la fois sur la vitesse d’écoulement de l’air et sur la surface de
contact entre l’air et le sol. Ces paramètres sont ajustés en fonction du débit nominal de
ventilation.
16
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
17
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
Pour un échangeur air-sol, le sol joue le rôle d’isolant et de tampon thermique entre
l’atmosphère et les canalisations enterrées. La profondeur d'enfouissement influe sur la
qualité de cette isolation. P. Hollmuller [9] montre que les variations de température de
l'air extérieur sont d'autant plus amorties et déphasées par le sol que la profondeur est
grande. Au-delà d'une dizaine de mètres sous la surface du sol, la température du sol ne
dépend quasiment plus des conditions atmosphériques.
18
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
transmet plus facilement de la chaleur à l'air dans les canalisations de l’échangeur. Cet
effet est mis à profit pour augmenter temporairement la performance des échangeurs
thermiques air-sol en humidifiant le sol par arrosage.
19
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
à la surface du sol doit inclure les échanges radiatifs. En effet, il s'agit d'un apport
énergétique majeur dont l’influence sur la température du sol est significative, surtout à
faible profondeur. Les modèles ne prenant pas en compte le rayonnement solaire
fournissent des résultats dont l’erreur sur l’évaluation de la température du sol
peut atteindre plusieurs degrés.
L’échangeur air-sol est toujours implanté à proximité d’un bâtiment, voire sous sa
dalle. Or, un bâtiment peut échanger de la chaleur avec le sol et entraîner une
perturbation locale de la température du sol. Cette interaction a une influence sur les
performances globales de l’échangeur air-sol d’autant plus importante que l’influence du
bâtiment sur l’échangeur est forte [18].
Les taux d’hygrométrie de l’air extérieur et de l’air extrait ne sont pris en compte
que par les modèles intégrant les échanges latents [19] En effet, pour les climats tempérés,
les phénomènes de condensation et l’évaporation de l’eau à l’intérieur des tubes ne se
produisent que de manière épisodique (après un orage). Sur une année, ces
phénomènes sont donc peu fréquents et leur influence sur le comportement de
l’échangeur reste très limitée dans le temps. Sous d’autres climats, ces échanges peuvent
être importants. Par exemple, en climat tropical humide, un puits canadien implanté à 3
m de profondeur permet d’abaisser la température de 6 °C et de déshumidifier
sensiblement l’air intérieur, ce qui participe aussi à l’amélioration du confort thermique.
20
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
21
Chapitre I Etat de l’art sur le rafraichissement par géothermie
22
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
II.1. Introduction
23
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Ce sont les plus simples et les moins coûteux, mais moins efficaces que les
concentrateurs. Les collecteurs plans peuvent prendre des formes et des dispositions
variées, de façon à optimiser la quantité interceptée de rayonnement.
La plupart des capteurs sont munis d’une couverture transparente qui laisse passer la
plus grande partie du rayonnement solaire et évite le refroidissement de l’absorbeur. Les
échanges par convection entre celui-ci et la couverture transparente sont réduits, de même que
l’émission du rayonnement infrarouge de l’absorbeur. C’est le principe de « l’effet de serre ».
Une isolation thermique est disposée à l’arrière et sur la périphérie du capteur pour
limiter les déperditions par conduction.
II.3.1.a. Le vitrage
Une vitre trempée et avec une grande transmission lumineuse, optimise les rendements
solaires et résiste aux intempéries.
24
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
II.3.1.b. L’absorbeur
C’est une feuille métallique noire qui capte la chaleur du rayonnement solaire, en
assurant deux fonctions:
C’est un canal contenant un fluide caloporteur (eau, air) qui permet d’absorber et de
transporter la chaleur de la plaque absorbante.
25
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Intervalle de
Type Taux de
Type température
d’absorbeur concentration
(°c)
Collecteur plat Plat 1 30-80
Stationnaire Collecteur évacué Plat 1 50-200
Collecteur parabolique tubulaire 1-5 60-240
Réflecteur linéaire
5-15 60-300
Capteur cylindro- Tubulaire
Localisation à 10-40 60-250
parabolique Tubulaire
simple axe 15-45 60-300
Capteur cylindro – Tubulaire
10-50 60-300
cylindrique
Réflecteur parabolique
Localisation à Point 100-1000 100-500
Collecteur de champs
double axe Point 100-1500 150-2000
héliostat
Tableau II.2 : Classification des différents types de collecteurs
Une classification de capteurs peut être basée sur la concentration ou non de l’énergie
lumineuse, comme elle peut être basé sur la nature du fluide caloporteur.
II.3.2.a. Capteurs solaires plans sans vitrages
Les capteurs plans sans vitrage sont fabriqués en matière plastique noire qui a été
stabilisé afin de résister aux rayons ultra violets. Comme ces capteurs ne possèdent pas de
vitrage, une grande partie de l'énergie solaire est absorbée puis perdue au milieu ambiant.
26
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Ce type de capteur est muni de nombreux petits trous espacés de 2 à 4 cm. L’air
traverse les trous dans le capteur avant qu’il soit orienté vers l'utilisation. Ce capteur
fonctionne à des températures proches de celles de l’extérieure. L'application la plus courante
pour ce capteur est le chauffage de l'air de ventilation des bâtiments et le séchage.
Les capteurs munis d’une couverture transparente, souvent appelés « capteurs vitrés » et
sont les plus utilisés car ils correspondent au domaine d’application le plus courant : le
chauffage de l’eau sanitaire. La température d’utilisation est en général inférieure à 70 °C.
Plus rarement, certains d’entre eux, munis d’une couverture transparente de type « double
vitrage », permettent d’atteindre des températures de fonctionnement de l’ordre de 100 °C
27
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Figure II.4 : Schéma d’un capteur solaire plan sous vide [35]
28
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Le système solaire étudié est un collecteur plan à air à simple passe entre l’absorbeur et
la plaque d’aluminium placée sur l’isolant dans le but. Ce type d'insolateur permet d’obtenir
des températures moyennes suffisantes pour une application de chauffage du bâtiment.
Vitrage
Fluide
caloporteur
Absorbeur
Chicanes
Fluide
Caloporteur
Plaque métallique
(Aluminium) isolante
Figure II.6 : Schéma des composants du capteur solaire plan à air avec chicanes
29
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Pour établir le bilan thermique d'un capteur plan, on admet que l'énergie incidente reçue
par l'absorbeur (corps noir) et par la suite absorbée par celui-ci, sera transmise au fluide
caloporteur. On défini donc pour un tel corps (noir) trois facteurs ; le facteur de réflexion (ρ),
Pour un corps noir (α=1, ρ=0 et τ=0 ), absorbant tous les rayonnements qui lui
proviennent, aucune énergie n'est donc réfléchie ni transmise et comme ce corps absorbe tout
le rayonnement, il s'échauffe et se comporte comme une source qui émet la plus grande
énergie de tous les corps pour chaque température et pour chaque longueur d'onde.
constituant le capteur, échange de la chaleur avec l'environnement soit par rayonnement soit
par conduction soit par convection, d'où la nécessité de prendre en compte toutes ces
Φ g = Q u + Q p + Qs
(1)
Φ g = Qu + Qp (2)
Le capteur solaire plan est tout système exposé au rayonnement solaire afin de le capter et de
30
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Ce système de captage a pour base l’effet de serre où le rayonnement est capté dans le
domaine du visible et du proche infrarouge (longueurs d’ondes comprises entre 0.3 et 3 µm),
il traverse la vitre et il est piégé à l’intérieur où il est capté par la surface absorbante.
En raison de l'insuffisance de l'échange thermique réalisée dans le capteur solaire plan à air
entre le fluide et l’absorbeur il est intéressant à apporter des améliorations pour de meilleures
performances ou une meilleure efficacité thermique.
Dans le but de minimiser les pertes thermiques vers l’avant de l’absorbeur, F. Benyelles et
al [59 ] ont proposés de placer un isolant " aérogel de silice " au-dessus de l’absorbeur.
Les auteurs ont choisis l’aérogel de silice pour ses propriétés. C’est un matériau solide à basse
densité variant de 80 à 270 kg/m3, transparent, poreux (porosité de 35% à 90%). Son indice
de réfraction est compris entre 1.2 à 1.05. Pour une épaisseur de l’ordre de 20 mm, la
transmittance solaire normale est de 90%. Sa conductivité thermique est de l’ordre de 0.02
W/m. K.
F. Mokhtari et D. Semmar [60], ont choisis un capteur avec le passage d’air situé entre
l’absorbeur et l’isolant.
31
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
32
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
Figure II.9.Configuration 2
Figure II.10.Configuration 3
Dans le but de minimiser les pertes de chaleur a travers la couverture vers l'ambiant, A.A.
Mohamad [61] a proposé de forcer l'air pour circuler sur la couverture de verre (préchauffage
d'air) avant le passage par l'absorbeur, et d'utiliser un absorbeur poreux pour augmenter le
transfert thermique à l'air et d'ajouter une deuxième couverture.
Afin de déterminer les caractéristiques du fluide et du flux de chaleur dans un capteur solaire
à air qui sert pour le chauffage (réchauffeurs solaires) en utilisant un lit sous forme de treillis
métallique comme matériel d'emballage .
33
CHAPITRE II Etat de l’art sur les capteurs solaires plans à air
L.C. Demartini et al [63] ont fait une analyse numérique et expérimentale de l’écoulement de
l’air à l'intérieur d'un canal de section rectangulaire, contenant deux déflecteurs
rectangulaires.
Cette étude a montré que les plus grandes variations dans la pression et champs de vitesse se
produisent dans les régions les plus proches des déflecteurs.
Bahria et al [64] ont comparés deux capteurs similaires, l’un est simple et l’autre est muni de
8 rangées de chicanes, d’après les résultats, les auteurs ont remarqués que l’adjonction des
chicanes a apporté une augmentation remarquable aux performances du capteur qui est
d’environ 27 % vers midi et cela est dû à l’augmentation de la surface d’échange d’une part et
de l’écoulement turbulent créé par ces obstacles
34
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
III.1. Introduction
Dans cette étude on s'intéresse à la valorisation des énergies renouvelables en
général et au rafraîchissement par la géothermie en particulier, une technique qui est
jusqu'à présent non exploitée dans notre pays. Cette technique a pour support un
échangeur air/sol enterré dit puits canadien dont les performances sont très sensibles aux
paramètres géographiques et climatiques et principalement à la température du sol du fait
que le sol à une certaine profondeur devient le facteur primordial pour les échanges
thermiques entre l’air qui circule à l’intérieur de l'échangeur.
35
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Sol
λcond Ξ kcond
x
Figure III.2 : Domaine d’étude a l’intérieur du sol
36
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
δ T k ∂ 2T ∂ 2T ∂ 2T Q
= + + + (1)
δ t ρ c ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2 ρ c
δ T k ∂ 2T ∂ 2T
= = α 2 (3)
δ t ρ c ∂x 2 ∂x
ksol
Avec : α sol =
ρ sol c sol (4)
T (0, t ) T0 cos ωt + Ti
= (5)
Tmax − Tmin
T0 = (6)
2
37
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Tmax + Tmin
Ti = (7)
2
∂ 2θ 1 δθ
= (8)
∂x 2 α δ t
Avec , et
1
X ′′( x).Y (t ) = Y ′(t ). X ( x) Peut-être écrite sous la forme :
α
X ′′( x) α X ′′( x)
=δ X ( x) = β
X ′′( x) 1 Y ′(t ) X ( x)
= ⇒ ou
X ( x) α Y (t ) Y ′(t ) = δ Y ′(t ) = β
α Y (t ) α Y (t )
(9)
Avec : β = α δ
Le choix de la constante ou se fait à partir des considérations physiques
suivantes [40]:
• Pour les processus thermiques tendant vers une distribution de température
constante à l’équilibre on choisit qui doit avoir impérativement la valeur négative. En
=
effet l’intégration par rapport au temps fournit .exp(a.δ .t ) cst . Si
: Y (t ) R= était
positive, pour les temps croissants, la température tendrait vers une valeur infinie, ce qui
est physiquement absurde.
Posons : on aura : Y (t ) = R.exp(−a.k 2 .t ) = cst (10)
38
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
périodiques. On doit chercher une solution de même fréquence que l’excitation en posant :
C iω
= = t β (11)
On obtient :
dY
Y ′ − CY =⇒
0 − CY =0
dt (12)
iω iω
α X ′′ − iω X = A′ exp
0 ⇒ X ( x) = x + B exp − x (13)
α α
Comme X(x) doit tendre vers une limite finie quand (x) tend vers l’infini
On aura :
iω
X=
( x) B exp − x et on aura : (14)
α
−
ω ( i +1) x
Re el [ X ( x).Y (t ) ] = Re el A.B.e .e 2α
− iωt
(15)
θ (0,= ωt Réel [ A.B.(cos ωt + i sin ωt ) ] ⇒ =
t ) T0 cos= AB T0 (16)
−
ω
x iωt − i ω
x
θ ( x, t ) = T0 .e 2α
e .e 2α
(17)
ω
− x ω ω
θ ( x, t ) T0 .e
= 2α
(cos ωt + i sin ωt (cos(− x) + i sin(− x)) (18)
2α 2α
Comme la fonction cosinus est paire et la fonction sinus est impaire alors :
ω
− x ω ω ω ω
θ ( x, t ) T0 .e
= 2α
(cos ωt cos( x) − i cos ωt sin x + i sin ωt cos( x) − sin ωt.sin( x) (19)
2α 2α 2α 2α
Alors :
−
ω
x ω ω ω ω
θ ( x, t ) =
T0 .e 2α (cos ωt.cos( x) + sin ωt.sin ( x).i sin ωt.cos x − i cos ωt sin x (20)
2α
2α 2α 2α
ω
− x ω
=θ ( x, t ) T0 .e 2α
cos(ωt − x) (21)
2α
39
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
(−
ω
x) ω
=T T 0e 2α
cos ωt − x +T i
2α (22)
Les particules qui rentrent dans la composition granulométrique de la terre fine ont
été regroupées, par convention [39], suivant leurs dimensions, en trois classes. On
distingue :
Une étude expérimentale a été menée dans le laboratoire de caractérisation des sols
dans l’institut technique de l’agriculture des agrumes et fruits, après une analyse du
résultat la texture du sol est de type argileux sablonneux.
40
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Etant donné que la température du sol ne varie pas au-delà de la profondeur de 3m,
donc il est recommandé de placer l’échangeur à cette profondeur qui dépend
principalement de la nature du sol et aussi des conditions climatiques.
41
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
∂T Ti +1, j − Ti , j
=
∂x ∆x (23)
∂T Ti , j +1 − Ti , j
=
∂t ∆t (24)
∂ 2T Ti , j +1 − 2Ti , j + Ti , j
=
∂x 2 ∆x 2 (25)
Remplaçant les termes discrétisés dans l’équation de la chaleur
Ti +1, j =
(1 − 2r )Ti , j + r (Ti −1, j + Ti +1, j )
(26)
Avec les conditions initiales et aux limites :
42
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
=T0, j T0 cos ω j + Ti
(27)
blat
(1 − α sol )G + hrTamb + (hr − he )
alat
Tx ,0 =
he (28)
Avec : h=
e heq + hsur .clat alat f
(29)
h=
r heq + hsur .alat .c lat .f .ra
= 0.5 + 1.2 v
hsur
∂T
La condition aux limites à x=3m (isotherme) on aura =0 (30)
∂x
x=0m
45 x=1m
x=3m
40
35
T (°c)
30
25
20
43
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
t=0h
46 t=1h
t=2 h
44
42
T (°c)
40
38
36
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10
y (m)
Sol
Convection
Fluide D
44
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
∂T 1 ∂ ∂T ∂ T ∂u
2 2
ρ Cv u
= λf . r + 2
+µ
dx r ∂r ∂r ∂x dr (32)
Admettant les hypothèses suivantes :
Le fluide est incompressible :
Les propriétés physiques du fluide sont constantes.
sont négligeables.
r=R
Sol sol
Chaleur
dT 1 ∂ ∂T
ρ Cvu = λf r . ∂r r ∂r (33)
dx
2um 2 2
=u (R − r ) (37)
R2
III.4.1.b. Résolution numérique
∂T α f 1 ∂T ∂ 2T
= + (38)
∂x u r ∂r ∂r 2
45
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
∂T Ti , j +1 − Ti , j
= (40)
∂r ∆r
∂ 2T Ti , j +1 − 2Ti , j + Ti , j −1
=
∂r 2 ∆r 2 (41)
Après remplacement et arrangement on aura :
b( j ) a ( j ) b( j ) a( j )
T (i + 1, j ) =(1 − a ( j ) − )Ti , j + + Ti , j +1 − Ti , j −1
j.∆r 2 j ∆t 2 (42)
∆x ( j ∆r 2 )
Avec : u .∆r .α
a( j ) = 1− (43)
4 R2
a( j )
b( j ) = (44)
2∆r
Tronçon vertical
Il est de 0 à 3m, les conditions initiales et aux limites sont :
( 0, j ) ) T 0 cos ωt +T i
T=
(45)
∂T
r =→
0 =
0 (46)
∂r
r = R → T = T sol (x ) (47)
Tronçon horizontal
La longueur du tube est de 46 m, on adopte les conditions initiale et aux limites :
=0 symétrie. (48)
λ
=
dT
dr
(
h T sol r = R −T a ) (49)
La température du sol à r =R est une inconnue, d’autre part elle doit dépasser 18°C
(température du sol sans échangeur à 3m est égale à 19°C). Lorsque on introduit
46
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
L’objet est de placer un échangeur air sol en PVC, faire circuler de l’air à l’intérieur
pour épuiser du froid au sol et l’intégrer dans la pièce à rafraichir
Le banc des essais expérimentaux est monté sur le site de l’université de Biskra. Il
s’agit d’un réseau de quatre tronçons de tube en PVC haute pression d’une longueur totale
de 50 m. Le diamètre interne du tube est de 110 mm. L’ensemble est placé à une
profondeur de 3 m sous une pente de 2 %. Pour le site de Biskra, cette profondeur (3 m) a
été déterminée préalablement grâce à une étude effectuée en fonction des données locales
du site) [3]. Les tubes sont disposés et espacés les uns des autres d’une distance entre axes
de 2 m. Une fosse de réception en béton est construite à la sortie de l’échangeur. Un
extracteur d’air de débit variable est placé à l’entrée de l’échangeur. Une série de sondes
thermiques a été placées le long de l’échangeur de l’entrée jusqu’à la sortie. Des sondes
thermiques ont été placées le long de l’échangeur de l’entrée jusqu’à la sortie fig. (III.9).
47
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
48
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
49
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Figure III.13 : Hygromètre de type KIMO Figure III.14 : Anémomètre à hélice de type
HD 100 pour mesurer l’humidité relative et KIMO LV 110 pour mesurer la vitesse de et
la température de l’air la température de l’air
50
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
51
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Texpérimentale
38 T numérique
36
34
32
T(°c)
30
28
26
24
0 10 20 30 40 50
L (m)
Les résultats expérimentaux issus des mesures effectués sont montrés sur la figure
ci-dessous. On remarque une chute de la température de l’air de l’entrée jusqu’à la sortie.
Il est à noter un écart important, entre la température de l’air dans l’échangeur et celle de
l’air extérieur. Cet écart diminue progressivement jusqu’à ce que la température de l’air
tende vers la température du sol.
52
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Texperimentale
38 Tnumerique
36
34
32
T(°c) 30
28
26
24
0 10 20 30 40 50
L (m)
Les résultats obtenus montrent l’existence d’un écart entre le modèle numérique et
les résultats expérimentaux. Ceci est dû aux hypothèses considérées et principalement aux
valeurs approximatives des propriétés physico-chimiques du matériau du conduit, du sol
et celles du fluide. En effet nous n’avons pas de données exactes issues d’analyses
spécifiques faites. La plupart des données utilisées dans les calculs sont prises des
tableaux.
Texperimentale
38 Tnumérique
36
34
32
T(°c)
30
28
26
24
0 10 20 30 40 50
L (m)
d=110mm
3
d=250mm
37
Qv=100m /h d=200mm
36
35
34
T(°c)
33
32
31
30
0 10 20 30 40 50
L (m)
d=110mm
d=200mm
37 Qv=150m3/h. d=250mm
36
35
34
T(°c)
33
32
31
30
0 10 20 30 40 50
L (m)
54
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Qv=200m3/h. d=110
d=200
37 d=250
36
35
34
T (°c)
33
32
31
30
29
0 10 20 30 40 50
L (m)
Le confort des occupants d’un bâtiment est perturbé par des contraintes dues à
l’environnement intérieur et extérieur. Ces contraintes créent des charges variées et
importantes du fait qu’elles diminuent l’efficacité du système de climatisation.
Le local choisit est une salle de séjour de 17 m2 de surface et de hauteur égale à 2.5 m. Le
local fait partie d’un bâtiment considéré à densité moyenne, ce bâtiment se situe dans la
wilaya de Biskra caractérisée par un climat sec et très chaud avec une latitude 34°48'
nord orienté plein sud avec un nombre d’occupants égale à cinq assis en activité
moyenne la salle de séjour est éclairée.
55
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Occupants Ensoleillement
Eclairage Conduction
Evaporation Convection
Elles englobent les charges dues aux occupants, machines éclairage et évaporation.
I.1.a Charges dues aux occupants :
Ces charges représentent la somme des apports en chaleur sensibles HS et latents HL et
par conséquent les apports en chaleur totale (HT= HS + HL) dépendent:
Les apports en chaleur sensible sont décalés dans le temps en raison de l’accumulation de
la chaleur dans les murs.
HRS=C.HS
Avec:
56
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Application numérique
HRS=72*77
HRS=5544W.
HL=110W
Comme les apports en chaleur latente sont immédiats, on a donc des apports réels totaux
HRT tels que:
HRT=110+5544
HRT=5664W
Les valeurs des apports calorifiques des machines sont généralement données par les
constructeurs (sous forme de puissances électriques et de rendements par exemple)
Une machine absorbe pour son fonctionnement une puissance de 1KW dégage en une
heure d’utilisation continue 1KWh, on peut citer quelques appareils électriques et leurs
puissance pour une durée de 60 mn.
Ordinateur : 100W
Téléviseur : 175W
Démodulateur : 11W.
Qm=P*D/60
57
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
P : la puissance de l’appareil
Application numérique
Qm = (175+100+11)*60/60
Qm=181W
Suivant le type d’éclairage l’un ou l’autre des modes de transfert de chaleur est
prépondérant:
Lumineux Infrarouge
H = M.W abs
H=100*0.75
H=75W
58
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Remarque:
Si le local est en surpression il n’y a pas d’infiltration par contre si la pression relative du
local est nulle ou si le local est en dépression, il faudra tenir compte des charges dues aux
infiltrations.
Avec:
59
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
1 1.1
2 1.8
3 2.2
4 2.5
Application numérique
Hs=1.1*1.01*103*15.86
Hs =17.62 KW
Avec:
Ti, rsi, hi ne varient pas par contre Te, rse, he évoluent tout au long de la journée.
Ce sont les apports les plus importants, ils peuvent représenter jusqu’à 80% des charges
d’un bâtiment.
ϕ = (τ + 0,4 x α ) x ϕ
La valeur des apports effectifs j sont données dans des tableaux en fonction: du mois, de
l’orientation, de l’heure, de la latitude, pour un vitrage ordinaire de 3mm d’épaisseur avec
un encadrement en bois et pour une altitude aux conditions de trouble minimal.
60
CHAPITRE III Etude paramétrique et expérimentale de l'échangeur air/sol
Qapports=2,8 KW
Qgeothermie=0,04*1,01*1000*20
=997W
III.7. Conclusion
L’échangeur air sol peut être influencé par plusieurs paramètres, une étude
paramétrique est mise en œuvre pour connaitre en premier lieu la profondeur
d’enfouissement de l’échangeur, autrement dit chercher la profondeur au delà de laquelle
la température du sol reste constante. Une fois l’échangeur est placé, une comparaison des
résultats numériques et expérimentaux pour valider le modèle proposé, pour qu’il soit par
la suite utilisé en l'absence de mesures.
L’étude nous a permis de tirer les points suivants :
• La nature du sol est un facteur prépondérant, toute étude du sol considéré donne
une idée sur la faisabilité du système.
• La profondeur d’enfouissement de l’échangeur doit être connue, elle influence le
cout du système et par conséquent sa rentabilité.
• Il est inutile d’utiliser des échangeurs de grandes longueurs.
• Les résultats numériques sont proches de ceux expérimentaux, on peut considérer
ce modèle pour d’autres sites.
61
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
IV.1. Introduction
Les capteurs solaires à air sont des convertisseurs d’énergie très utiles pour
diverses applications entre autre le chauffage. Ils présentent de faibles performances
thermiques comparativement aux capteurs à eau cela est essentiellement dû aux faibles
propriétés thermo-physiques de l’air.
Pour accroître les performances de ces capteurs, différentes méthodes ont été
étudiées par plusieurs chercheurs. L’une de ces méthodes préconise l’ajout d’obstacles ou
d’ailettes de diverses formes dites ‘chicanes’ dans la veine d’écoulement de l’air.
L'amélioration des performances des capteurs solaires plans consiste à limiter les
pertes thermiques entre l’absorbeur et l'environnement. Plusieurs approches ont été
développées, on peut citer :
A. Ahmed-Zaïd et al [2], présentaient une comparaison entre les résultats obtenus
dans les cas du capteur solaire muni d’obstacles et du capteur sans obstacles (SC). Les
différentes formes étudiées, à la fois simples et intéressantes, les chicanes Delta Cintrées
Longitudinalement (DCL), Ogivales Cintrées Longitudinalement (OCL) et Transversales-
Longitudinales (TL).
Dans le but d’améliorer les performances des capteurs solaires à air, K. Aoues et
al [44] ont introduit dans la veine d’air mobile des chicanes qui jouent un rôle à double
aspect, favorisant le transfert thermique au fluide caloporteur :
• Elles permettent de rendre l’écoulement turbulent à proximité de la plaque
chaude.
• Elles prolongent le parcours du fluide caloporteur.
62
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
Après une série de tests expérimentaux, les auteurs ont conclus que la géométrie de
passage dans la section droite perpendiculaire à l’écoulement joue un rôle important
et que les chicanes du modèle 1 sont les mieux adaptées. Cela s’explique par le fait que
les chicanes du modèle 1 permettent l’orientation du fluide caloporteur en écoulement
vers la plaque absorbante, d’où l’augmentation des échanges convectifs.
Les résultats ont montrés que le meilleur rendement obtenu est celui de la
configuration avec des chicanes cylindriques en quinconce.
Dans le but d'améliorer l'efficacité d'un capteur solaire à air, N. Moummi et al [51]
ont créés un écoulement turbulent entre l'absorbeur et la plaque arrière par l'utilisation des
63
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
64
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
-Un absorbeur plat en galvanisé peint en noir mat d’épaisseur égale à 4 mm.
-Un espace absorbeur-vitre égale à : 2 cm.
- Un espace entre plaque inférieure-absorbeur égale à 2,5 cm.
- L'isolation est en polystyrène, d'épaisseur 4 cm
- Une vitre de protection, en verre d’épaisseur égale à 5 mm
- Le coefficient d’absorptivité (’absorbeur) α abs = 0.95,
Les tests expérimentaux ont permis la collecte des valeurs de l’irradiation, des
températures de sortie du capteur et par la suite l’évaluation de ses performances.
Les mesures du flux solaire incident (global et diffus) sur la surface du capteur sont
effectuées à l'aide d'un pyranomètre "Kipp & Zonnen".
65
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
Les mesures des températures dans la veine d'écoulement sont effectuées à l'aide
des sondes de types 'K' et 'J'. Les températures de la surface de l'absorbeur ont été
mesurées par des sondes de surfaces "Komark" de type : K(NiCr/NiAl) et de référence :
BS4932K. Les résultats ont été acquis à l'aide des enregistreurs de températures à 12 voies
et de type "Philips".
Les tests expérimentaux ont été effectués sur des journées s’étalant sur la période
Mars, Avril, et Mai. La figure IV.3 illustre une collecte de mesure du rayonnement solaire
pour quelques journées.
16/03/2009
18/3/2009
1000 15/04/2009
20/4/2009
950 21/4/2009
900
22/04/2009
Irradiation (W/m2)
850
800
750
700
650
600
550
10h10 11h 11h50 12h40 13h30 14h20 -- --
Time (h)
66
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
16/03/2009
75 06/04/2009
11/05/2009
70
65
60
Tsortie (°c)
55
50
45
40
35
10h10 11h 11h50 12h40 13h30 14h20 --
Temps (h)
sans chicanes
75 avec chicanes
70
65
60
Tsortie (°c)
55
50
45
40
67
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
sans chicane
95 avec chicane
90
85
80
rendement (%)
75
70
65
60
55
68
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
satisfaire ces considérations. Il s'agit de voir l'influence de la position des obstacles, soit
soudés sur la face inférieure de l'absorbeur ou bien installés sur la base du canal de
l'écoulement, c'est à dire être sur la plaque inférieure. Pour cela, une comparaison des
performances entre trois configurations différentes a eu lieu : la première est un capteur
solaire plan à air sans chicane, la deuxième configuration est un capteur muni de chicane
sur la plaque inférieure tandis que la troisième est un capteur avec chicane sous
l'absorbeur dans le canal d’écoulement (Fig. IV.6). Ci –dessous les résultats des tests
effectués
80
70
60
T (°c)
50
40
T air
30 T absorbeur
20
0 0,5 1 1,5 2
L (m)
69
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
80
70
60
T (°c)
50
T air
40
T absorbeur
30
20
0 0,5 1 1,5 2
L (m)
Pour le même débit et par comparaison entre les deux configurations avec et sans
chicanes fig : IV.7, IV.8, IV.9, il est à noter que la présence de chicane améliore le
70
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
rendement. A noter également que la disposition de la chicane sur la plaque inférieure est
préférable.
70
60
T (°C)
50
40 T air
T absorbeur
30
71
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
80
70
60
T (°c)
50
40
T air T absorbeur
L'écart entre la température de l'air et celle de l'absorbeur est d'autant plus petit que
le débit diminue, car l'air séjourne plus dans le capteur et sa température augmente de plus
en plus.
Les échanges thermiques entre l’air et l’absorbeur sont propulsés par les turbulences
crées par l’intermédiaire de chicanes d’une part et l’augmentation du débit d’autre part
60
55
50
Rendement (%)
sans chicane
45
chicane sous l'absorbeur
40
chicanes sur la plaque
inférieure
35
30
40 50 60 70 80 90
Débit (m³/h)
La figure IV.13 montre que le rendement du collecteur augmente avec le débit. Une
nette amélioration du rendement pour un capteur muni de chicane par rapport au capteur
lisse. A noter également qu’un rendement de 53 % est atteint pour un débit de 60 (m³/h)
avec un capteur muni de chicane ne peut être atteint avec un capteur sans chicane que
nous comparons les différents résultats obtenus à partir des configurations étudiées, la
l'analyse des échanges de chaleur du capteur solaire plan à air permet d'écrire le bilan
énergétique sous la forme suivante, soit (Qu) : le flux solaire utile rapporté à l'unité de
surface en (W/m2).
Qu = a.G + b (Ts - Ti) + f (Ts, Tciel , Ti), f : est une fonction non linéaire de (Ts, Tciel ,
Ti).
Si on considère que le produit FR.UL est constant, le rendement peut être exprimé
(Ti − Ta )
par une droite : η == a0 − a1. (2)
GT
Avec a0 : le coefficient d’efficacité optique et a1 le coefficient de perte thermiques en
(W/m2°c).
73
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
Les calculs des pertes thermiques nous ont permis la détermination du coefficient de
déperdition total (Ul) du capteur ainsi que le coefficient (F'). Ce dernier qui est proche de
1, nous permet de représenter le rendement du capteur en fonction du paramètre réduit.
En effet la connaissance de ( Ul ) et ( F'), nous permet d'écrire :
Pour x = 0 η = F'.τ.α (3)
C'est à dire que le rendement du capteur est maximal lorsque la température de l'air
est égale à la température d'entrée.
ΔT τ . α
Pour η = 0 = (4)
GT U1
C'est à dire que le rendement s'annule pour une valeur du flux solaire égale au flux
seuil à partir duquel le rendement sera négatif et dans ce cas le capteur chauffe l'extérieur.
La connaissance de ces deux coordonnées, nous permet la représentation des abaques
donnant le rendement en fonction de (∆T/G) pour différents débits.
Plusieurs cas de débits différents ont été représentés. On remarque que pour chaque
valeur de la température de sortie, une augmentation du rendement avec l'augmentation du
débit, ceci parait évident car une augmentation du débit permet une diminution de la
température de l'air dans le capteur et donc une diminution des pertes thermiques.
60
55
50
Rendement (%)
45
40
35
30
0,033 0,034 0,035 0,036 0,037 0,038 0,039 0,040 0,041 0,042
[∆T/Qg] (K.m2/W)
74
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
60
55
Rendement (%)
50
45
40
35
0,033 0,034 0,035 0,036 0,037 0,038 0,039 0,040 0,041 0,042
60
55
Rendement (%)
50
45
40
35
0,034 0,036 0,038 0,040 0,042 0,044
2
[∆T/Og] (K,m /W)
D’autre part, le calcul du coefficient de transfert convectif, entre l'air et l'absorbeur, pour
des configurations géométriques assez complexes est difficile. Plusieurs modèles sont
proposés dans la littérature : Nous avons utilisé la corrélation de Parker [62], valable
pour un capteur sans chicanes et dont le choix se justifie par le fait que cette corrélation
s'étend sur tous les domaines du nombre de Reynolds, pour calculer le coefficient de
transfert convectif moyen. Nous rappelons ici la corrélation de Parker :
76
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
L’augmentation du débit de 40 m3/h à 80 m3/h fig. IV.18, IV.17 et IV.18, crée une
turbulence propulsant le transfert thermique qui engendre des valeurs du coefficient
d’échange convectif qui passent de 45 jusqu'à 75.
L’échange thermique est favorisé pour le capteur à air muni de chicane sur la plaque
inférieure quelque soit le débit.
77
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
78
CHAPITRE IV Influence des chicanes sur l’efficacité du capteur à air
de Reynolds pour les différentes configurations. Les résultats explicitent l’effet positif de
l’augmentation du débit sur les échanges thermiques du fait que le nombre de Reynolds
110
100
90
80
Nu
70
60
50
40
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
Re
100
90
80
Nu
70
60
50
40
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
Re
L’allure des courbes représentées sur les figures (IV.21), (IV.22) est la même, fixer
l’obstacle sur la plaque inférieure améliore nettement l’échange thermique.
110
100
90
80
Nu
70
60
50
40
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
Re
IV.9. Conclusion
80
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
V.1. Introduction
1000 3,0
800
2,5
800
600 2,0
600
1,5
400
400 1,0
200
0,5
200
0 0,0
1960 1970 1980 1990 2000 2010
Year
81
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
La géothermie est une énergie renouvelable qui exploite l’énergie du sol pour le
chauffage ou le rafraichissement. La température du sol augmente avec la profondeur
en hiver et diminue avec la profondeur en été selon un gradient thermique qui vari en
fonction de plusieurs paramètres [54].
géothermiques nécessitera un volume trois à cinq fois plus grand qu'un stockage dans
un réservoir d'eau. De préférence, le sol devra être de la roche ou un sol saturé en eau.
[56]
Le stockage de chaleur peut être réalisé à travers différents modes associés aux
matériaux qui assurent le stockage. On peut citer alors de stockage par chaleur
sensible et le stockage par chaleur latente.
Depuis 1940, beaucoup de modèles ont été développés pour l’évaluation des
systèmes en utilisant des échangeurs verticaux ou horizontaux soit pour l’injection ou
l’extraction de la chaleur dans le sol.
Dans le stockage par chaleur sensible, l'énergie est stockée sous la forme d'une
élévation de température du matériau de stockage. La quantité d'énergie stockée est
alors directement proportionnelle au volume, à l'élévation de température et à la
capacité calorifique du matériau de stockage. Ce type de stockage n'est limité que par
la différence de température disponible, les déperditions thermiques du stockage (liées
à son isolation thermique).
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CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
Dans le stockage par chaleur latente, l'énergie est stockée sous la forme d'un
changement d'état du matériau de stockage (fusion ou vaporisation). L'énergie stockée
dépend alors de la chaleur latente et de la quantité du matériau de stockage qui change
d'état. Contrairement au stockage sensible, ce type de stockage peut être efficace pour
des écarts de températures très faibles.
Dans le cas du changement de phase solide/liquide, et pour une quantité
d'énergie stockée et un matériau de stockage donnés, le stockage latent nécessite
moins de volume que le stockage par chaleur sensible du fait que la chaleur latente est
généralement beaucoup plus élevée que la capacité calorifique.
Pour des latitudes élevées, l'énergie solaire est principalement disponible en été.
Grâce à un stockage saisonnier, il est possible de stocker cette énergie durant l'été et
de la récupérer en hiver pour le chauffage des locaux Figure V.3
84
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
X=1m
X=2m
14 X=3m
13
12
11
T (°c)
10
Type109-TMY2
Type557a
Type65a
Type561
V.5.1. Puits
Le puits géothermique considéré est un tuyau à l’intérieur circule un fluide
caloporteur à travers un tube en polyéthylène haute densité (PEHD) enfoui sous terre.
Ce tube en PEHD, d'un diamètre de 2.5 à 5 cm, est inséré dans un puits géothermique
vertical pour former un U dans le sol, tel que représenté à la Figure V.5. Le fluide se
réchauffe ou se refroidit sous terre puis rejoint le système de chauffage ou de
climatisation. Les puits géothermiques ont typiquement un diamètre de 12 à 15 cm et
une longueur variant généralement de 20 à 200 m [57].
86
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
V.5.2. Isolation
Le tuyau pré isolé est une technologie répandue pour les réseaux urbains car il
permet de réduire les pertes de chaleur et assure une bonne durée de vie. Ce tuyau
consiste en un tuyau de distribution (cuivre, acier ou PEX), une épaisseur d'isolant et
un revêtement. La Figure V.6 représente un exemple de tuyau pré isolé. Les tuyaux en
PEX (polyéthylène réticulé) ont une conductivité thermique de 0.38 W/m·°Cet
peuvent supporter une température allant jusqu’a 95 °C. La mousse de polyuréthane a
une conductivité thermique de l'ordre de 0.025 W/m. °C, elle constitue donc un très
bon choix d'isolant.
Un revêtement en PEHD (polyéthylène haute densité) permet de protéger
l'isolant durant le transport et l'installation. Une membrane placée sous le revêtement
extérieur, appelée barrière de diffusion, est constituée de feuille d'aluminium. Elle
permet de maintenir la qualité de l'isolation.
Les deux propriétés du sol les plus importantes pour une application de stockage
saisonnier de chaleur sont la conductivité thermique et la chaleur spécifique
volumétrique. La conductivité thermique, notée k représente la capacité d'un matériau
à transmettre la chaleur par conduction. [57]
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CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
Les résultats représentés sont issus d’une simulation sur TRUNSYS, qui grâce à
ses liaisons permet de réaliser un modèle simple de stockage dont le but d’étudier la
possibilité de stockage d’un capteur à air avec un puits géothermique.
88
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
55
50
45
Temperature (°c)
40
35
30
25
20
15
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
1500
Gain d'energie (KJ/h)
1000
500
-500
-1000
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
H=25m
32 H=50m
H=100m
30
28
Tsortie (°c)
26
24
22
20
0 5 10 15 20
Temps (h)
90
CHAPITRE V Couplage capteur solaire / échangeur air-sol
40
35
Tm (°c)
30
25
20
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
V.8. Conclusion
91
Conclusion
L’énergie solaire disponible et presque gratuite contribue d’une grande partie dans le
chauffage du bâtiment par l’utilisation des capteurs solaires à air muni de chicanes
pour optimiser l’échange thermique, notre contribution était de proposer un obstacle
en une seule pièce rectangulaire et voir l’amélioration du rendement et d’autres
facteurs par rapport à la disposition de l’obstacle.On peut conclure que la position
idéale de l’obstacle est sur la plaque inférieure.
100
L’énergie solaire ne peut être que consommée, elle peut être stockée en été, puis
récupérée en hiver par le biais d’un puits géothermique et un capteur solaire
thermique. Une modélisation de ce couplage était assurée par TRNSYS dans le but de
s’assurer de la faisabilité du stockage. Vue la non disponibilité du capteur solaire à air
avec vitrage dans la bibliothèque du code de calcul, le modèle était sous-estimé,
l’utilisation d’un capteur thermique à eau peut être plus efficace.
En dernier lieu, la géothermie est une énergie prometteuse, elle peut être considérée
comme un moyen de rafraichissement des locaux si le site possède un sol favorable.
101
Références
Abstract
The use of the renewable energies becomes necessary because of the economical and
environmental danger that causes the fossil energies. Geothermal energy which
extracts the heat from the ground to heat or cool the building has not taken its place in
Algeria for economical and of management. The aim of our work consists on the
study of feasibility of this kind of energy, its effectiveness on building, in the site of
Biskra in particular.
This study allows us to get settled a geothermal duct in the University of Biskra, after
studying the optimization of the duct (material, geometry, flow).Second part was
concerned by an experimental optimization of solar collectors to heat by introducing
just one rectangular obstacle. The results show that the introduced obstacle improves
the performances of the collector.
Energetic chain composed by the geothermal duct, and the solar air collector to study
the feasibility of storage using TRNSYS code.