Cours Herpes 2020-2021
Cours Herpes 2020-2021
Cours Herpes 2020-2021
C O U R S D E V I R O LO G I E
2 È M E A N N É E B I O LO G I E
ECOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTÉ MONASTIR
Glycoprotéines d’enveloppe
b. Transcription et traduction
Phase précoce
Une 2ème transcription de l’ADN ARNm précoces protéines
précoces ou β
Pendant cette phase sont synthétisées les protéines béta ou protéines
précoces, appelées aussi EA (Early Antigen). Ce sont des protéines
enzymatiques codées par le virus et non présentes dans la cellule, et
necessaires à la réplication du génome viral.
Phase tardive
Une 3ème transcription de l’ADN ARNm tardifs protéines
tardives ou γ (protéines structurales)
Pendant cette phase sont synthétisées les protéines gamma ou
protéines tardives, appelées aussi LA (Late Antigen). Ce sont les
protéines de structure de la capside et du tégument necessaires
pour la formation des nouvelles particules virales.
Phase tardive
protéines γ
Cycle lytique
c. Réplication
d. Assemblage et libération
Migration +
acquisition de
l’enveloppe
Bourgeonnement
Cycle de multiplication virale
Cytoplasme
Noyau
Episome
ARNm de latence
Protéines de latence
Latence des herpesvirus
NB : les antiviraux ne sont pas efficaces sur les virus latents, car ils inhibent la
réplication virale, qui dans ce cas n’est pas présente. Les antiviraux ne
permettent jamais de débarrasser la personne infectée de son virus.
Latence virale
Etude des différents herpesvirus
Différents à 3 niveaux :
Mode de transmission
Antigènes de l’enveloppe
Homologie des ADN 50 %
A- Epidémiologie
1. Primo-infection
2. Latence :
L’information génétique est conservée par les neurones sensitifs.
HSV1 : ganglions de Gasser – ganglions thoraciques
HSV2 : ganglions lombo-sacrés
3. Récurrence :
Stimuli : exposition au soleil – règles – grossesse – état émotionnel
Herpes labial : bouquet de vésicules récidivant
Herpes génital récidivant
Pathologie
4. Formes cliniques sévères :
Kératoconjonctivite herpétique
Encéphalite herpétique
1. Prélèvements
Techniques rapides
Immunofluorescence (IF) (prélèvements génitaux –
vésicules).
Techniques moléculaires
Recherche d’ADN viral par PCR : Réaction de polymérisation
en chaine = amplification du génome.
Diagnostic direct
Techniques :
- Immunofluorescence indirecte (IFI)
- ELISA
1. Varicelle :
• Incubation = 2 semaines
• Les signes cliniques sont : une fièvre modérée, des lésions
vésiculaires prurigineuses, une éruption généralisée, même le
cuir chevelu est touché, aussi la paume des mains et la plante
des pieds.
• Guérison spontanée sans cicatrices
sauf en cas de surinfection bactérienne
ou lésions de grattage
Pathologie
2. Zona :
• Le virus persiste au niveau des ganglions rachidiens
• Réactivation par plusieurs stimuli (Age, stress, immunodépression)
• Infection localisée d’un seul coté = UNILATÉRALE (thorax, abdomen,
yeux)
• Douleurs très vives
Varicelle Zona
Ré-augmentation
des IgG en cas de
IgG anti-VZV réactivation
Incubation
D - Traitement
EA : Early Antigen
Ils signent le début de la réplication virale
Les anticorps sont précoces mais ne sont pas constants (trouvés
seulement chez 60 % des sujets en primo-infection)
Ils ne sont pas toujours recherchés pour le diagnostic
Principaux antigènes
EA IgM
C - Multiplication du virus
Latence :
Le génome viral persiste dans la cellule sous forme d’épisome (non
intégré).
Il y a expression seulement des EBNA dits transformants.
Les cellules qui hébergent l’épisome sont immortalisées.
D - Epidémiologie
Lymphome de Burkitt :
Enfant 3 à 10 ans, prolifération cancéreuse d’un clone de Lymphocyte B
Carcinome du nasopharynx :
Tumeur de l’adulte surtout
Fréquent en Afrique du Nord
Prolifération des cellules épithéliales du nasopharynx
Notion de prédisposition génétique et de co-facteurs alimentaires
(épices?)
Lymphocyte
Lymphocyte activé
F- Diagnostic au laboratoire
Diagnostic de La MNI :
réaction de Paul-Bunnell-Davidson
EA IgM
EA IgM
En cas de MNI : Anti-VCA IgM + Anti-VCA IgG + Anti-EA IgM Anti-EBNA IgG -
En cas de contact ancien avec le virus : Anti-VCA IgG + Anti-EBNA IgG +
En cas de Cancer : On recherche les Anti-VCA IgG et IgA et les Anti-EBNA
3. Diagnostic direct :
ADN bicaténaire
définitivement identifiés.
D- Epidémiologie des infections à CMV
Infection ubiquitaire
a. Isolement :
Cellules fibroblastiques exclusivement (Lignée MRC5)
Sur LCR
Sur liquides
Ganciclovir : CYMEVAN
Foscarnet : FOSCAVIR
Découverte récente
Tropisme pour les lymphocytes B/T
HHV6 :
Eruption chez l’enfant = exanthème subit ou Roséole
infantile du jeune enfant appelé également 6ème maladie
éruptive de l'enfance.
Atteintes neurologiques
Associés à certains lymphomes et certaines leucémies.
HHV7 :
La traduction clinique de l'infection HHV7 est
équivalente à celle d’HHV6. Une pathologie propre à
HHV7 reste incertaine : syndrome de fatigue chronique ?,
oncogénicité ?
HHV8 :
Son rôle oncogène est reconnu comme celui de l’EBV.
HHV8 est un agent étiologique du sarcome de Kaposi
(cancer de la peau)
Lésions cutanées lors d’un sarcome de kaposi
Diagnostic biologique :
HHV-6 :
PCR sur le sang total ou sur une biopsie cutanée des lésions.