Rapport de la sortie à

la STEP s’Ifrane

Réalisé par: Encadré par:

Chaimae Maazaoui Aouad de Mme Ben Abbou
Kawtar Addal
Hamza Reghay
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TABLE DES MATIERES

I. introduction : ___________________________________________ 4
II. traitement des eaux : ____________________________________ 5
1. Dégrillage : ....................................................................................................... 5
2. Dégraissage /Dessablage : ................................................................................ 5
3. Traitement biologique : .................................................................................... 6
4. Clarification : .................................................................................................... 6
5. Traitement tertiaire : ......................................................................................... 7

III. traitement des boues : ___________________________________ 8

IV. Desodorisation : ________________________________________ 9
V. Prelevement et protocole d’analyse : _______________________ 10
1. Détermination de la demande chimique en oxygène : ................................... 11

a. Principe et théorie : ......................................................................................... 11

b. Mode opératoire au Labo d’Ifran : ................................................................. 11

2. Détermination de la demande biologique en oxygène : ................................. 12

a. PRINCIPE ET THÉORIE .............................................................................. 12

b. Procédure à suivre : ........................................................................................ 13
c. Prise de mesures ............................................................................................. 13
d. Prise d’échantillon à chaque ouvrage de la STEP .......................................... 14

VI. Conclusion : ___________________________________________ 1

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Remerciement :

Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de l’école

nationale supérieure d’arts et métiers, pour la richesse et la qualité de leur
enseignement et qui déploient de grands efforts.
Je tiens à remercier vivement mon professeur et chef de la filière Génie Civil,
Mr.Moulay Ali Chaaba, pour son accord pour la réalisation de cette visite.
Je tiens à saisir cette occasion et adresser mes profonds remerciements et mes
profondes reconnaissances à mon professeur Madame Soumiya Ben Abbou, pour
l’orientation, la confiance et la patience qui ont constitué un apport considérable sans
lequel ce travail n’aurait pas pu être mené au bon port. Qu’ils trouvent dans ce travail
un hommage vivant à leur haute personnalité.
Je remercie également toute l'équipe de la station pour leur accueil, leur esprit
d'équipe qui nous en beaucoup aidé et accompagné tout au long de notre visite.
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I. INTRODUCTION :

Le traitement des eaux usées est l’ensemble des procédés visant à dépolluer l’eau
usée avant son retour dans le milieu naturel ou sa réutilisation. Les eaux usées sont
les eaux qui à la suite de leur utilisation domestique, commerciale ou industrielle sont
de nature à polluer les milieux dans lesquels elles seraient déversées. C'est pourquoi,
dans un souci de protection des milieux récepteurs, des traitements sont réalisés sur
ces effluents collectés par le réseau d'assainissement urbain ou privé. L'objectif des
traitements est de minimiser l'impact des eaux usées sur l'environnement. Lorsque les
eaux traitées sont réutilisées, on parle de recyclage des eaux usées.

Les traitements peuvent être réalisés de manière collective dans une station
d'épuration ou de manière individuelle, on parle alors de traitement des eaux
décentralisé. La plupart des procédés intensifs de traitement fonctionnent selon les
mêmes processus de base, mais des différences plus ou moins importantes peuvent
exister dans la manière de mettre en place ces processus. Le traitement se divise
généralement en plusieurs étapes.

C’est pour cela qu’on a organisé une sortie à la station d’épuration d’Ifrane encadree
par Mme Ben Abbou pour mieux assimiler ces connaissances et pouvoir observer
comment le traitement des eaux s’exécute sur terrain.
Présentation de la Visite :
La sortie a été organisé le Lundi 20 Décembre 2021 qui avait comme destination la
station de traitement et d’épuration des eaux usées de la province d’Ifrane.
On est arrivé à la station vers 11 :30 et on s’est divisé en deux groupes, le 1er groupe
a accédée au laboratoire .
Alors que le 2ème groupe est allée observer les différentes phases d’exécution du
traitement des eaux au sein de la station, en observant les différents procédés et
machines utilisées.
C’est à ce cours ci qu’on réalise ce rapport afin de combiner toutes les informations
retenues lors de cette visite
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II. TRAITEMENT DES EAUX :

A leur arrivée à la station d'épuration, les eaux usées passent par 5 phases :

1. Dégrillage :
Les déchets solides sont stoppés par des grilles qui éliminent les grosses particules
qui seront éliminés avec les ordures ménagères.

Tous ce qui n’est pas soluble dans l’eau doit être élimines avant de passer dans les
différents bassins de traitement.

2. Dégraissage /Dessablage :
Ici le sable qui est le plus lourds va se déposer au fonds du bassin et les huiles plus
légers remonte à la surface.

On fait passer ensuite une pompe

pour aspirer le sable décanter au
fonds qui sera ensuite recyclée.

Et racler les huiles de la surface

qu’on va brulées.
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3. Traitement biologique :
Après avoir éliminer les sables et les graisses, on envoie les eaux dans le bassin
d’aération qui est le cœur de la station et dans lequel se fait la dégradation de la
matière organique, par moyen de micro-organismes dans les conditions aérobiens.

Pour la partie minérale on élimine le phosphore par un traitement anaérobies et

l’azote par un traitement anoxie.

4. Clarification :
Dans le bassin de clarification les boues se séparent progressivement de l’eau épurées
et se dépose au fonds du bassin par phénomène de décantation.
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L’eau va donc déversée au-dessus du bassin.

5. Traitement tertiaire :
Le traitement tertiaire par onde
ultra-violet permet d’éliminer
les bactéries pathogènes.
L’eau et ensuite rejetée dans le
cours d’eau d’Oued Tizguite.
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III. TRAITEMENT DES BOUES :

Parallèlement au traitement des eaux s’effectuent le traitement des boues activées

par l’épaississeur des boues dont lequel se fait l’extraction d’une partie de l’eau
contenu dans les boues.

Puis vers l’unité de déshydratation mécanique :

Premièrement les boues épaissis sont mélange avec le polymère afin de se coaguler
et faciliter l’opération de séparation, ensuite elles sont dirigées vers les
centrifugeuses qui séparent les phases liquide et solide, du fait de leur densité, par
accélération centrifuge 4500tr/min.

Enfin la chaux est ajoutée pour stabilisation et pour augmenter la siccité puis
transportes via des bennes.
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IV. DESODORISATION :

Afin de respecter l’environnement et éviter toute nuisance olfactive du voisinage.

L’air extrait a la STEP, passe par une désodorisation physico-chimique.

Le principe consiste à transformer les composants odorants en des composants

inertes par ajout de réactif chimiques.
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V. PRELEVEMENT ET PROTOCOLE D’ANALYSE :

Lors de la visite du laboratoire de la STEP d’Ifran
Nous avons d’abord été reçus par Mme, la responsable des essais réaliser au
laboratoire, ou elle nous a expliqué les paramètres physicochimiques recherchés dans
un effluent qui sont : le pH, la conductivité électrique, les matières en suspension
(MES), le phosphore total (Provenant des détergents), l’azote total (Provenant des
urées), la Demande Chimique en Oxygène (DCO) et la Demande Biochimique en
Oxygène pendant 5 jours (DBO5).
Le pH, la conductivité électrique et la température sont des PSP (paramètres sur
place) on peut les déterminer à partir d’un prélèvement in-situ. Or, le taux de
phosphore et d’azote dissouts, la Demande Chimique en Oxygène et la Demande
Biologique en Oxygène pendant 5 jours ne sont déduite qu’après réalisation des
essais spéciaux en laboratoires.
Elle nous a aussi renseignés sur les différents modes de détermination des paramètres
physicochimiques :
- Le pH est déterminé in situ par un pH-
mètre muni d’une sonde mesurant la
conductivité électrique et l’oxygène
dissous (O2 dissous).
- Les matières en suspension sont
déterminées par filtration d’un volume
d’eau usée sur filtre cellulosique (125
mm).
- La demande chimique en oxygène (DCO)
est mesurée avec des tubes tests contenant
tous les réactifs nécessaires à la
minéralisation et à l’apparition de la
couleur. L’évaluation est faite au
spectrophotomètre, trois mesures ont fait
l’objet de cette analyse.
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1. Détermination de la demande chimique en oxygène :

a. Principe et théorie :
La demande chimique en oxygène (DCO) est la mesure de la quantité d'oxygène
requise pour oxyder la matière organique et inorganique oxydable contenue dans un
échantillon. Ce paramètre donne une estimation de la quantité de polluants présents
dans un effluent industriel ou une eau usée. La valeur de la DCO peut également
servir d'indicateur pour les dilutions nécessaires lors de la mesure de la demande
biochimique en oxygène.
b. Mode opératoire au Labo d’Ifran :
- Procédure à suivre :
- Prélèvement journalier de deux échantillons représentatifs de l’eau entrante et
sortante de la STEP
- Acidifier l’échantillon à pH < 2 (ajout d’une solution d’acide sulfurique).
(La conservation de ces échantillons se fait à une température ne dépassant pas
6°)
- Homogénéiser l’échantillon
- Prélever à l’aide d’une micropipette un volume de 2,5ml d’échantillon et
l’introduire dans le tube.
- Visser fermement le bouchon et mélanger par la suite avec l’agitateur à vortex.
Lors du mélange, la chaleur dégagée est très grande.
- Porter à reflux dans un bloc chauffant à une température de 150°C pendant une
période de 2h.
- Laisser refroidir dans le bloc pendant un minimum de 30 minutes.
- Agiter le tube par inversion ou avec l'agitateur à vortex. Centrifuger pendant 15
minutes à une vitesse d'environ 1800 tr/min.
- Si l’échantillon devient laiteux après la digestion, reprendre la digestion en diluant
l’échantillon.
- Prise de mesures :
- Ajuster la longueur d'onde du spectrophotomètre à 600 nm.
- Essuyer l'extérieur des éprouvettes avant de faire les lectures de transmittance.
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- Ajuster le 100 % de transmittance avec la solution témoin. Tourner le tube de

façon à obtenir la transmittance maximale.
- Noter la lecture de la transmittance des solutions étalons et des échantillons.
Tourner le tube de façon à obtenir la transmittance maximale.
- Méthode à bas niveau
- Ajuster la longueur d'onde du spectrophotomètre à 420 nm.
- Essuyer l'extérieur des éprouvettes avant de faire les lectures de transmittance.
- Ajuster le 100 % de transmittance avec la solution étalon de 100 mg/l O2.
Tourner le tube de façon à obtenir la transmittance maximale.
- Noter la lecture de la transmittance des solutions étalons et des échantillons.
Tourner le tube de façon à obtenir la transmittance maximale.
- CALCUL ET EXPRESSION DES RÉSULTATS :
Les résultats d'analyse sont obtenus à l'aide d'un système informatisé de traitement de
données qui convertit les mesures de transmittance en absorbance. Une courbe
d'étalonnage (linéaire) est tracée à partir des mesures d'absorbance et de la
concentration des solutions étalons.
Pour les échantillons pour lesquels il n'y a pas eu d'ajout de sulfate mercurique, le
témoin est utilisé pour tracer la courbe. La concentration de la demande chimique en
oxygène est exprimée en mg/l O2 selon l'équation suivante :
C= A×F
- C : concentration de la demande chimique en oxygène dans l'échantillon (mg/l
O2);
- A : concentration de la demande chimique en oxygène dans la solution dosée
(mg/l O2);
- F : facteur de dilution, si nécessaire.

2. Détermination de la demande biologique en oxygène :

a. PRINCIPE ET THÉORIE
La DBO5 est la mesure de la consommation d'oxygène d'un effluent après cinq jours
d'incubations à 20 °C. La consommation d'oxygène de l'échantillon provient de la
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dégradation des molécules organiques et de l'oxydation des molécules inorganiques

comme les sulfures, les ions ferreux et les différentes formes de composés azotés.
La méthode consiste à déterminer la quantité d'oxygène consommée par la matière
oxydable à l'aide de bactéries acclimatées pendant une période de 5 jours
d'incubation à une température de 20 °C. Une étude a démontré qu’un
ensemencement commercial ne peut être utilisé avec des échantillons qui ont été
congelés. Dans ce cas, l’ensemencement naturel composé de l'affluent décanté d'une
usine d'épuration doit être utilisé.
Afin d'équilibrer la quantité de matières oxydables et d'oxygène disponible, un
volume approprié d'échantillon est placé dans une bouteille en verre de 300 ml en
présence de bactéries et de substances nutritives. La concentration de l'oxygène
dissous est mesurée par électrométrie au début et à la fin de la période d'incubation.
La quantité d'oxygène consommée est proportionnelle à la concentration de matières
oxydables.
La DBO5 carbonée est la mesure de la DBO5 obtenue après l'ajout d'un inhibiteur de
bactéries nitrifiantes.
b. Procédure à suivre :
- Homogénéiser l’échantillon.
- Ajouter 2 ml de la solution de semence bactérienne et compléter à 300 ml avec de
l'eau de dilution.
- Attendre environ 10 minutes avant de prendre la première lecture.
c. Prise de mesures
- Mesurer l'oxygène dissous.
- Boucher hermétiquement la bouteille avec le bouchon de verre à joint rodé.
- Presser un capuchon de polyéthylène sur le goulot de la bouteille pour prévenir
l’évaporation pendant l’incubation.
- Vider complètement la cruche d'eau de dilution et la rincer 2 à 3 fois à l'eau
distillée et la ranger à l'envers. Aussi, rincer la tige de verre de l'aérateur avant de
la ranger.
- Rincer soigneusement la vaisselle utilisée pour la semence bactérienne.
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- Après cinq jours, sortir les échantillons, les solutions témoins et la solution étalon
de l'incubateur.
- Enlever les capuchons de polyéthylène, retenir fermement le bouchon de verre en
place et inverser la bouteille pour se débarrasser du surplus d'eau qui a résidé dans
le goulot pendant l'incubation.
- Lire la quantité d'oxygène dissous final avec l'électrode en suivant les instructions
du manufacturier.
Les résultats sont valides lorsque la concentration résiduelle d'oxygène est d'au moins
1 mg/l O2 et lorsqu’au moins 1 mg/l O2 a réagi durant la période d'incubation.
d. Prise d’échantillon à chaque ouvrage de la STEP
Au dégrilleu Au décanteur à chaux
Au Déssableur
VI. CONCLUSION :
L’objectif principal de cette visite a été réalisé avec succès, c’était une bonne
expérience au cours de laquelle on a assimilé un tas d’informations qui concernent le
traitement des eaux et les structures des stations d’épuration. Des acquis dont
l’ingénieur Génie Civil a besoin pour élargir son champ de formation et pouvoir
acquérir le domaine hydraulique aisément au domaine du travail et professionne