Soutenabilité Des FP - BENSOUDA
Soutenabilité Des FP - BENSOUDA
Soutenabilité Des FP - BENSOUDA
Table ronde :
Noureddine BENSOUDA
[ 1]
Statistiques de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures : situation des charges et ressources du
Trésor hors TVA des collectivités locales.
[2]
Lettre du Premier Ministre aux membres du gouvernement du 20 juillet 2010, p. 3.
[3]
Jacques Attali, le nouvel observateur du 20 au 26 mai 2010, p. 41.
3
Ev o lu t io n d e s s o ld e s b u d g é t a ir e s e n r e g is t r é s d e 1 9 8 0 à 2 0 0 9 , e n % d u P IB
2,0%
1,0% 0,6 % 0,4%
0,0%
-1 , 0 %
-0,8%
-2 , 0 %
-1,7%
-2 ,2 % -2,4% -2 ,1 % -2,2%
-3 , 0 % -2 ,5 % -2 ,6%
-3,1% -3,2% -3 ,1% -3,1%
-4 , 0 % -3 ,5 % -3 ,3 %
-4,1% -4,0%
-5 , 0 %
-4,6 %
-6 , 0 % -5,5%
-5,7%
-6,1%
-7 , 0 %
-8 , 0 %
-7,8 % -8,0%
-9 , 0 %
-8,7 %
-1 0 , 0 % -9,2%
-1 1 , 0 % -1 0,1 %
-1 2 , 0 %
-12 ,0 %
-1 3 , 0 %
-1 4 , 0 %
-14,0%
-1 5 , 0 %
9801
198
1982
1983
1984
1985
1986
1987
198
198
190
19
192
193
194
195
201
20
203
204
205
206
207
208
209
96/7
97/8
9/0
98/
Ce graphique fait ressortir qu’en 1981, le déficit budgétaire
avait atteint 14% du PIB. Il a fallu plusieurs années, plus exactement
de 1980 à 1993 soit treize années de réformes structurelles
(réforme fiscale, réforme budgétaire, réforme du marché financier,
etc …), de rationalisation des dépenses dans le cadre d’un plan
d’ajustement structurel négocié avec le Fonds Monétaire
International ayant nécessité tous les sacrifices de la collectivité
pour assainir la situation des finances publiques et arriver en 1993, à
un déficit soutenable de 2,4% du PIB.
[ 4]
Durant la période allant du 1er juin 1996 au 31 décembre 2000, l’année budgétaire s’étalait du 1 er juillet de
l’année N au 30 juin de l’année N+1.
6
200000
180000
Cette période a en effet, été marquée par :
160000
en 2009, soit une progression de 96,2%. Les recettes fiscales
globales ont connu une croissance à deux chiffres depuis 2005,
et plus particulièrement celles gérées par la Direction Générale
des Impôts (DGI) dont les taux de croissance ont été de 16%
en 2005, de 18% en 2006, de 21% en 2007 et de 31% en 2008,
avec une élasticité de ces recettes par rapport au PIB qui a
atteint 3,5 en 2005, 1,9 en 2006, 3,1 en 2007 et 2,6 en 2008,
140000
comme cela apparait à la lecture du graphique ci-après.
120000
7
Evolution des recettes fiscales gérées par la DGI et leur élasticité au PIB
35% 4,0
31%
30%
3,5 3,5
3,1
p 3,0 E
25% l
r
o a
21% 2,5
g 20% 18% 2,6 s
T r t
2,0 i
a e 1,6
15% 1,5 16% 1,9 c
u s
1,3 1,5 i
x s
i 10%
t
d o 6% 9% 1,0 é
e n 9%
5% 7% 0,5
0,6
0% 0,0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
1998/99 99/2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
[ 5]
Avantages fiscaux accordés par l’Etat en vue d’encourager des personnes physiques ou morales, en
renonçant volontairement à une partie des revenus pour atteindre des objectifs déterminés. Rapport sur les
dépenses fiscales de 2006.
11
4370
4500
4000
3400
3500
3000
2463
2500
1877 1906
2000
1500
1130 1129
984 1004
1000 861
500 366
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
12
Enfin, les contribuables ont pu bénéficier de la mise en place
de services des impôts en ligne, notamment la télé-déclaration et le
télépaiement des impôts, marquant ainsi, si besoin est, une
intégration avisée des technologies de l’information et de la
communication par l’Administration fiscale.
0,0%
98/99 99/2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
-1,0%
-2,0%
-3,0%
-4,0%
-5,0%
-6,0%
[ 9]
Jean-François Copé, in Réforme des finances publiques : la conduite du changement, Actes de la IIIe
université de printemps de finances publiques du groupement européen de recherches en finances publiques
(GERFIP), sous la direction de Michel Bouvier, p.9
[ 10]
Michel Bouvier, la conduite de la réforme budgétaire dans les pays en développement : réflexions
méthodologiques, in Réforme des finances publiques : la conduite du changement, Actes de la IIIe université
de printemps de finances publiques du groupement européen de recherches en finances publiques (GERFIP),
sous la direction de Michel Bouvier, p.127
23
Aussi, la gestion des ressources humaines est-elle à
prendre en compte pour que celles-ci ne constituent pas un frein au
changement qui s’opère.
« le plus grand défi c’est celui qui pénalise la mise à niveau des
ressources humaines. Ici le devoir de vérité s’impose avec franchise
et sans nulle complaisance : la responsabilité est collective. Il
incombe donc à tous de prendre des décisions courageuses pour
assurer l’adéquation de la formation scientifique, professionnelle et
technique, avec les exigences de l’économie moderne et de la
promotion de la recherche scientifique et de l’innovation, ainsi
qu’avec les impératifs de l’insertion dans l’économie de la société du
savoir et de la communication ».
[11]
Idem, p.128.
24
Les décisions publiques les plus réussies font appel à des
équipes pluridisciplinaires[12] où la différence des opinions est admise.
Expertise et contre-expertise sont utiles pour asseoir des politiques
publiques qui répondent au mieux aux attentes du citoyen.
[ 12
Jean-François Copé, in Réforme des finances publiques : la conduite du changement, Actes de la IIIe
université de printemps de finances publiques du groupement européen de recherches en finances publiques
(GERFIP), sous la direction de Michel Bouvier, p.7.
[13]
François Ascher, op. cit. p. 186
[14]
idem
[ 15]
Jean Arthuis in Réforme des finances publiques : la conduite du changement, Actes de la IIIe université de
printemps de finances publiques du groupement européen de recherches en finances publiques (GERFIP),
sous la direction de Michel Bouvier, p.92.