Energie
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1000 TEXTES
mis à jour au 01 janvier 2005
ENERGIE ET MINES
1 Eau et Electricité
2 Droit minier
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier (nouveau) - Les secteurs de l’eau et de l’électricité font partie des activités économiques
réservées à l’Etat.
« A ce titre, l’Etat exerce les droits exclusifs d’effectuer toutes opérations relatives à la production, au
transport et à la distribution de l’énergie et à l’alimentation en eau potable ou industrielle ».
« Les installations correspondant à de telles opérations ainsi que leurs dépendances font partie du
« Domaine public de l’Etat ».
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TITRE II
POLITIQUE NATIONALE DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE
............................................
Art. 6 - ..............................
Les dépenses afférentes aux consommations d’eau et d’électricité sont inscrites en dépenses
obligatoires des collectivités publiques et des services administratifs assimilés.
Pour couvrir les dépenses obligatoires de consommation publique d’eau et d’éclairage public, les
collectivités publiques peuvent dans les conditions à déterminer par ordonnance, instituer des taxes d’eau
ou d’électricité.
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SOMMAIRE
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Le droit fondamental d'accès à l’Eau met notamment l’accent sur trois constats essentiels :
1° l’eau est un patrimoine commun national,
2° l’eau est un élément naturel indispensable,
3° inégalement répartie, elle pose des problèmes d’ordre économique, social et sanitaire.
Si les textes malgaches, dans le domaine de la ressource en eau, n’ont point occulté ces considérations
élémentaires, ils brillent toutefois, de par leur multiplicité et leur éparpillement, par leur manque de cohérence. De ce fait,
ils ne peuvent appréhender pleinement l’évolution des différents usages et aménagements de la ressource en eau.
Cette évolution nécessite, pour Madagascar, la prise en compte de certaines données évidentes mais mal exploitées
jusqu’alors et qui constituent le fondement de la stratégie sectorielle et plan d’action pour l’eau et l’assainissement
adopté par le Conseil de gouvernement le 3 mai 1995 ainsi que du plan national d’action pour le redressement social.
Se présentant sous différentes formes (eaux de surface, eaux souterraines), l'eau est indispensable à toutes
activités humaines, et si elle est mal gérée, elle réduit de façon vitale le potentiel utilisable et indispensable à la survie de
l’espèce non seulement humaine mais aussi animale et végétale. L’eau nécessite ainsi une politique de conservation,
d'amélioration, d'utilisation durable, de protection et de gestion rationnelle, liée à la nature de ses ressources.
Parce qu’élément vital de la Nation, elle est qualifiée de patrimoine commun national.
Parce que denrée de plus en plus rare dans presque toutes les régions de Madagascar et particulièrement dans les
régions du sud et de l'Ouest malgache qui souffrent cruellement de cette rareté, la ressource en eau est classée dans la
catégorie juridique des « choses communes ». Partant, elle est prioritairement considérée comme bien du domaine
public, l’Etat devant assumer un rôle de police et de gestionnaire de la ressource en eau, au mieux de l’intérêt général.
L’harmonisation des textes relatifs à la protection et à la mise en valeur de la ressource en eau et la lutte contre la
pollution rentrent dans les grandes préoccupations actuelles du pays. Madagascar s’ouvre de plus en plus à l’ère
industrielle, et l’installation d’usines susceptibles d’être sources de pollution considérable de la ressource en eau risque
d'augmenter. Le code de l’eau envisage ainsi les différentes causes de pollution possibles et les mesures prises pour les
enrayer. Conjuguées avec celles concernant la conservation et l’aménagement de la ressource en eau, qui ouvrent la
voie à diverses procédures, phases et formules de gestion, ces mesures visent à doter Madagascar d’un code cohérent
destiné à répondre au mieux, aux besoins des différents acteurs et usagers de la ressource en eau.
Parmi les principes qui sous-tendent ces actions pour la mise en valeur, la protection et la gestion de la ressource en
eau, on peut relever :
- un renforcement des mesures de protection des eaux, spécialement en matière d’alimentation en eau potable ;
- la libéralisation du secteur Eau
- le principe de non gratuité de l’eau ;
- le nécessaire transfert de gérance des installations aux collectivités concernées ;
- la responsabilisation des communautés tant rurales qu'urbaines et péri-urbaines ;
- la régulation du service de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement;
- le renforcement de la lutte contre la pollution des eaux ;
- l’articulation des règles de protection et de mise en valeur de la ressource en eau avec les normes
environnementales ;
- le principe de pollueur payeur.
Le présent Code définit également les principes fondamentaux du service public de l’approvisionnement en eau
potable et de l’assainissement limité aux eaux usées domestiques, dans toutes les zones urbaines comme rurales.
Le financement du secteur et du service public de l'eau et de l'assainissement constitue une priorité pour la
réalisation de cette politique. Compte tenu des investissements et financements considérables qui seront nécessaires
pour remettre à niveau et améliorer les infrastructures et services, la loi établit un cadre propre à permettre le
financement du secteur par les bailleurs de fonds et à garantir le bon usage de ces financements publics et privés,
nationaux et internationaux. L’objectif est de mettre en place une nouvelle réglementation et une nouvelle organisation
institutionnelle du secteur qui permette d’offrir de l’eau de meilleure qualité et en plus grande quantité à un plus grand
nombre de Malgaches.
Cette loi a donc pour ambition de formuler une série de mesures destinées à accélérer et renforcer des actions en
cours mais n’ayant pas encore de bases légales suffisantes pour être efficaces ; de présenter une série de mesures
nouvelles inscrites dans une politique nationale visant à la préservation de la qualité et à la gestion rationnelle de l’eau
Les contributions des collectivités territoriales seront renforcées notamment dans le domaine de l’assainissement.
Des possibilités d’intervention leur seront aussi offertes en matière de gestion, d’entretien et d’aménagement des milieux
aquatiques.
Il est indispensable d’améliorer l’organisation administrative de la ressource en eau afin que l’action de l’Etat soit plus
facile à appréhender et plus efficace. Cela suppose une coordination des actions au niveau des différents départements
ministériels concernés et à celui des collectivités territoriales. Cela implique également la mise en œuvre d’outil
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réglementaire par une administration réorganisée et renforcée respectueuse des principes prônant la politique de
libéralisation.
Pour que les objectifs fixés par le présent Code soient atteints, l'Administration doit parvenir à appliquer d'une
manière effective ce texte légal en faisant respecter impérativement ses dispositions par les usagers et les différents
intervenants dans le secteur.
* * *
Article premier - L'eau fait partie du patrimoine commun de la Nation. Chaque collectivité en est le
garant dans le cadre de ses compétences.
Le présent Code a pour objet :
- la domanialité publique de l'eau ;
- la gestion, la conservation, et la mise en valeur des ressources en eaux ;
- l'organisation du service public de l'eau potable et de l'assainissement collectifs des eaux usées
domestiques ;
- la police des eaux;
- le financement du secteur de l'eau et de l'assainissement ;
- l'organisation du secteur de l'eau et de l'Assainissement.
TITRE I
DU DOMAINE PUBLIC DE L'EAU
Art. 2 - L'eau est un bien public relevant du domaine public. Elle ne peut faire l'objet d'appropriation
privative que dans les conditions fixées par les dispositions de droit civil traitant de la matière ainsi que des
servitudes qui y sont attachées en vigueur sur le territoire de Madagascar.
SECTION I
DISPOSITIONS GENERALES ET CHAMP D'APPLICATION
Art. 3 - Le présent Code s'applique à toutes les eaux dépendant du domaine public, les eaux de surface
et les eaux souterraines.
Art. 4 - La définition et la nomenclature des eaux dépendant du domaine public naturel, artificiel ou légal
obéissent respectivement aux prescriptions des articles 4a), 4b), 4c), et 5 de l'ordonnance n° 60-099 du 21
septembre 1960 réglementant le domaine public, modifié par l'ordonnance n° 62-035 du 19 septembre 1962.
Art. 5 - les installations, ouvrages, travaux et activités réalisés par toute personne physique ou morale,
publique ou privée, entraînant des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines, restituées ou
non et pouvant avoir une incidence sur le niveau, la qualité, et le mode d’écoulement des eaux doivent être
placées sous surveillance régulière de l’administration. Il en est de même des déversements chroniques ou
épisodiques même non polluants.
SECTION II
DES EAUX DE SURFACE ET DES EAUX SOUTERRAINES
Art. 6 - Les eaux de surface sont constituées par l'ensemble des eaux pluviales et courantes sur la
surface du sol, des plans d'eau ou canaux, les fleuves et rivières, les canaux de navigation et rivières
canalisées, certains canaux d'irrigations, les étangs salés reliés à la mer, les lacs, étangs et assimilés, les
marais, les zones humides. Les eaux de surface font partie du domaine public.
Art. 8 - Les eaux souterraines sont constituées par les eaux contenues dans les nappes aquifères et les
sources.
Les eaux souterraines font partie du domaine public.
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Les sources qui sont des émergences naturelles des nappes souterraines continuent de faire partie du
domaine public.
TITRE II
DE LA GESTION DES RESSOURCES EN EAUX
Art. 9 - Les dispositions du présent titre ont pour objet la mise en oeuvre de politiques de gestion
intégrée de l'eau tenant compte des relations entre aspects quantitatifs et qualitatifs ou entre eaux de
surface et eaux souterraines.
CHAPITRE I
De la protection de l'eau
SECTION I
DE LA PROTECTION QUANTITATIVE
Sous section I
Des prélèvements d'eaux de surface
Art. 10 - Aucun travail ne peut être exécuté sur les eaux de surface définies à l’article 6, du présent
Code, qu'il modifie ou non son régime; aucune dérivation des eaux du domaine public, de quelque manière
et dans quelque but que ce soit, en les enlevant momentanément ou définitivement à leurs cours, ne peut
être faite sans autorisation. Les conditions d'obtention des autorisations seront fixées par décret sur
proposition de l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement (ANDEA) visée au titre V du présent
Code. Toutefois, l'autorisation, pour des prélèvements d'eaux de surface ne dépassant pas un seuil de
volume qui sera fixé par décret, pour des usages personnels, n'est pas requise.
Sous section II
Des prélèvements d'eaux souterraines
Art. 11 - Les prélèvements d'eaux souterraines ne peuvent être faits sans autorisation sauf pour des
usages personnels ne dépassant pas un seuil de volume qui sera fixé par décret et ne présentant pas de
risques de pollution de la ressource. Les conditions d'obtention des autorisations seront fixées par décret
sur proposition de l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement.
SECTION II
DE LA PROTECTION QUALITATIVE
Sous section I
De la pollution des eaux
Art. 12 - Toute personne physique ou morale, publique ou privée exerçant une activité source de
pollution ou pouvant présenter des dangers pour la ressource en eau et l'hygiène du milieu doit envisager
toute mesure propre à enrayer ou prévenir le danger constaté ou présumé.
En cas de non-respect des prescriptions du paragraphe précédent, l'auteur de la pollution est astreint au
paiement, conformément au principe du pollueur payeur, d'une somme dont le montant est déterminé par
voie réglementaire, en rapport avec le degré de pollution causée.
Art. 13 - Pour l'application du présent code, la "pollution" s'entend de tous déversements, écoulements,
rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature et plus généralement de tout fait susceptible
de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux, en modifiant leurs caractéristiques physiques,
chimiques, biologiques ou bactériologiques et radioactives, qu'il s'agisse d'eaux de surface ou souterraines.
Sous section II
Des déchets
Art. 14 - Est considéré comme déchet tout résidu d'un processus de production, de transformation ou
d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que
son détenteur destine à l'abandon.
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Pour l'application du présent code, seront principalement pris en considération les déchets qui, par leurs
conditions de production ou de détention, sont de nature à polluer les eaux et, d'une façon générale, à porter
atteinte à la santé de l'homme et à dégrader l'environnement.
Conformément aux exigences de l'environnement telles que prévues par la loi n° 90-003 du 21 décembre
1990 portant charte de l'environnement et afin de diminuer à la source la production de déchets,
l'administration visée au titre V du présent Code doit organiser la surveillance sur les activités des
établissements qui peuvent amener des nuisances ou des risques, provenant de déchets produits ou traités.
Art. 15 - Toute personne physique ou morale qui produit ou détient des déchets de nature à produire des
effets nocifs sur le sol, la flore et la faune, à polluer l'air ou les eaux et, d'une façon générale, à porter
atteinte à la santé de l'homme et à dégrader l'environnement est tenue d'en assurer l'élimination ou le
traitement.
Art. 16 - L’élimination des déchets des ménages s’effectue sous la responsabilité des communes, qui
peuvent financer en totalité ou en partie les coûts du service conformément à la réglementation en vigueur.
Sans préjudice des dispositions d'autres textes ultérieurs, l'élimination des déchets industriels, miniers et
autres relève de l’initiative privée.
Les industriels et autres auteurs de déchets de toute sorte doivent les remettre dans les circuits
garantissant la protection de l’environnement et prendre à leur charge les coûts de transport, d’élimination
ou de traitement.
Art. 17 - Au niveau des circuits d’élimination, les entreprises qui produisent, importent ou éliminent les
déchets sont tenues de fournir à l’administration toutes informations concernant l’origine, la nature, les
caractéristiques, les quantités, la destination et les modalités d’élimination des déchets qu’elles produisent,
remettent à un tiers ou prennent en charge.
Art. 18 - Des décrets déterminent les conditions dans lesquelles peuvent être réglementés ou interdits,
les déversements, écoulements rejets, dépôts directs ou indirects d'eau ou de matières, plus généralement
tout fait susceptible d'altérer la qualité de l'eau superficielle ou souterraine.
Art. 19 - L'assainissement s'entend, au sens du présent Code, de toute mesure destinée à faire
disparaître les causes d'insalubrité de manière à satisfaire, à la protection de la ressource en eau, la
commodité du voisinage, la santé et la sécurité des populations, la salubrité publique, l'agriculture, à la
protection de la nature et de l'environnement, à la conservation des sites et des monuments.
L'assainissement des agglomérations, visé par les présentes dispositions, a pour objet d'assurer
l'évacuation des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes
compatibles avec les exigences de la santé publique.
L'assainissement collectif des eaux usées domestiques concerne l'évacuation et le traitement des eaux
usées par les consommateurs après avoir été distribuées par les systèmes d’approvisionnement en eau
potable.
L’Organisme Régulateur du service public de l’alimentation en eau potable peut être chargé par des
décrets de la régulation de l'assainissement collectif des eaux usées domestiques.
Art. 20 - Il appartient à toute collectivité ou à tout établissement ou entreprises visées à l'article 17 ci-
dessus d'assurer l'évacuation des eaux de toutes natures qu'ils reçoivent dans des conditions qui respectent
les objectifs fixés pour le maintien et l'amélioration de la qualité des milieux récepteurs en application
notamment des principes énoncés par le présent chapitre.
En tout état de cause, les eaux usées d'origine domestique ainsi que les eaux pluviales doivent faire
l'objet d'assainissement collectif dans les conditions fixées par les textes d'application du présent Code.
L'assainissement individuel peut être autorisé si la mise en oeuvre d'un équipement collectif implique des
sujétions excessives du point de vue économique ou technique ou se révéler préjudiciable à la qualité des
eaux superficielles réceptrices. Toutefois, l'établissement de réseaux définitivement réservés à l'évacuation
des effluents d'appareils d'assainissement individuels s'interposant entre les branchements des immeubles
particuliers et les ouvrages publics d'évacuation est interdit.
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Art. 21 - Tout déversement d'eaux usées, autres que domestiques, dans les égouts publics doit être
préalablement autorisé par la collectivité à laquelle appartiennent les ouvrages qui seront empruntés par ces
eaux usées avant de rejoindre le milieu naturel.
L'autorisation fixe, suivant la nature du réseau à emprunter ou des traitements mis en oeuvre, les
caractéristiques que doivent présenter ces eaux usées pour être reçues.
En tout état de cause, doivent être respectés les prescriptions prévues par les textes en vigueur en
matière d'urbanisme et d'habitat concernant le déversement d'eaux et de matières usées.
Art. 22 - Les eaux résiduaires industrielles, de toute nature, à épurer ne doivent pas être mélangées aux
eaux pluviales et eaux résiduaires industrielles qui peuvent être rejetées en milieu naturel sans traitement.
Cependant, ce mélange peut être effectué si la dilution qui en résulte n'entraîne aucune difficulté d'épuration
dûment constatée par un laboratoire de contrôle agréé.
L'évacuation des eaux résiduaires industrielles dans le réseau public d'assainissement, si elle est
autorisée, peut être subordonnée notamment à un traitement approprié.
CHAPITRE II
De la conservation des ressources en eaux
et de la protection de l'environnement
Art. 24 - Pour la protection des rivières, lacs, étangs, tout plan et cours d'eau, eaux souterraines, il est
interdit de jeter ou disposer dans les bassins versants des matières insalubres ou objets quelconques qui
seraient susceptibles d'entraîner une dégradation quantitative et qualitative des caractéristiques de la
ressource en eau.
Constitue un bassin versant toute surface délimitée topographiquement et géologiquement, drainée par
un ou plusieurs cours d'eau. Le bassin versant est une unité hydrologique et hydrogéologique qui a été
décrite et utilisée comme unité physio-biologique, socio-économique et politique pour la planification et
l'aménagement des ressources naturelles.
Art. 25 - Conformément aux dispositions de la politique forestière, le rôle éminemment protecteur d'un
couvert forestier, ou tout au moins celui d'un couvert herbacé dense sur les bassins, ainsi que la protection
contre l'érosion, l'envasement et l'ensablement des infrastructures hydroélectriques et des périmètres
irrigués en aval, revêtent un intérêt public et feront l'objet des mesures de concertation spécifiques, afin de
maintenir les normes de qualité des eaux, de régulariser les régimes hydrologiques et d'empêcher les
graves inondations.
Art. 26 - La protection des forêts naturelles ou des forêts de reboisement est soumise aux dispositions
prévues par la loi n° 97-017 du 16 juillet 1997, portant révision de la législation forestière, notamment en
son titre II et celles portant sur le régime des défrichements et des feux de végétation.
Art. 27 - Des textes réglementaires fixeront les mesures spécifiques concernant les forêts situées dans le
bassin de réception des torrents, et celles qui protègent contre les influences climatologiques nuisibles, les
avalanches, les éboulements et contre les écarts considérables dans le régime des eaux.
Les mesures de protection visées au paragraphe ci-dessus sont applicables aux forêts riveraines des
cours d'eaux et à toute aire forestière importante pour protéger l'homme contre les forces de la nature
CHAPITRE III
De la mise en valeur des ressources en eaux
Art. 28 - Les priorités d'accès à la ressource en eau aussi bien de surface que souterraine sont définies
par voie de décrets, sur proposition de l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement, en fonction des
conditions spécifiques de la ressource en eau des régions concernées.
En cas de limitation de ressources en eau disponibles, priorité est donnée à l'approvisionnement en eau
potable compte tenu des normes de consommation retenues en application du présent Code.
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SECTION I
DE L'EAU D'IRRIGATION
Art. 29 - L’eau d’irrigation des terres peut provenir des eaux de surface ou des eaux souterraines.
Toutes installations d’exhaure destinées à l’irrigation des terres respectent les normes de débit
spécifique des cultures, fixés par décret. Les quantités d’eau prélevées ne doivent pas léser les autres
utilisateurs de ressource disponible.
Art. 30 - Les réseaux hydroagricoles financés par l’Etat, sont et demeurent régis par tous les textes
législatifs et réglementaires relatifs à la gestion, à l’entretien et à la police des réseaux, notamment par les
dispositions prévues par la loi n° 90-016 du 20 juillet 1990.
Art. 31 - Tout projet d’irrigation initié par une personne morale ou physique de droit privé requière l’avis
de l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement en ce qui concerne l’utilisation des ressources en
eaux aussi bien de surface que souterraines.
Dans tous les cas, tout projet visé au paragraphe précédent fait l’objet d’une étude d’impact
conformément aux dispositions de l'article 23 du présent code et de la loi n° 90-003 du 21 décembre 1990
portant Charte de l’environnement.
SECTION II
DE L'EAU INDUSTRIELLE
Art. 32 - Les dispositions de la présente Section s’appliquent à toute activité individuelle, utilisant l’eau
comme principale source d’énergie, de transformation ou de revenus.
L’implantation d’une industrie peut être subordonnée à la mise en place d’une adduction d’eau autonome
pour éviter les problèmes d’approvisionnement et pour ne pas léser la population en matière de distribution
d’eau potable. Toutefois, au cas où des installations et des réseaux de distribution et d'approvisionnement
seraient déjà en place, la nouvelle implantation doit harmoniser sa politique de prélèvement et
d'approvisionnement en eau avec celle déjà existante.
En tout état de cause, toute installation industrielle est soumise à des études préalables d'impact de ses
rejets sur l'environnement, conformément à la loi n° 90-003 du 21 décembre 1990 visée à l'article 31 ci-
dessus.
Art. 33 - L’exploitant d’une installation classée doit prendre toutes dispositions nécessaires, au moment
de la conception et au cours de l’exploitation de l’installation pour limiter la consommation en eau d’une part
et pour préserver l’environnement d’autre part, au niveau des différentes étapes de production,
conformément aux dispositions du présent Titre II.
Des textes réglementaires préciseront en tant que de besoin les modalités d’application du présent
article.
SECTION III
DE L'UTILISATION HYDROELECTRIQUE DE L'EAU
Art. 34 - Toute personne physique ou morale de droit privé peut être associée à la conduite des
opérations relatives à l’exploitation des entreprises et à la production hydroélectrique de l’eau.
Art. 35 - Nul ne peut disposer de l’énergie des lacs et des cours d’eau, quel que soit leur classement,
sans aucune concession ou une autorisation de l’Etat dont les conditions et les modalités d'octroi sont à
déterminer par voie réglementaire.
Art. 36 - Des dispositions réglementaires définiront les conditions techniques d’aménagement des
centrales hydroélectriques, lesquelles feront préalablement l’objet d’étude d’impact conformément à la loi n°
90-003 du 21 décembre 1990 portant Charte de l’environnement.
En cas de nécessité sur certains cours d’eau ou section de cours d’eau dont la liste sera fixée par décret,
aucune autorisation ou concession ne sera donnée pour des entreprises hydroélectriques nouvelles. Pour
les entreprises existantes, régulièrement installées à la date de la promulgation du présent Code, une
concession ou une autorisation pourra être accordée sous réserve que la hauteur du barrage ne soit pas
modifiée.
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La procédure d’octroi par le préfet des autorisations comportera une enquête publique et la publication
d’un rapport d'étude d’impact environnemental suivant l’importance de l’ouvrage. L’autorisation impose à
son titulaire le respect d’un règlement d’eau fixant notamment les débits prélevés et réservés.
CHAPITRE IV
De l'approvisionnement en eau potable et de l'assainissement
collectif des eaux usées domestiques
SECTION I
DU SERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE ET DE L’ASSAINISSEMENT
COLLECTIF DES EAUX USEES DOMESTIQUES
Art. 39 - L'approvisionnement du public en eau potable et l'accès à l'assainissement collectif des eaux
usées domestiques sont un service public communal.
L’autoproduction ne constitue pas un service public. Cependant, en cas d’absence ou d’insuffisance de
fourniture du service public d’approvisionnement en eau potable dans la zone concernée, l’autoproducteur
peut opérer une fourniture d’eau potable au public, à la condition d’en obtenir l’autorisation expresse dans le
cadre d’une convention signée avec le maître d’ouvrage concerné.
L’autoproduction est définie comme une activité qui permet à une personne physique ou morale
d'effectuer la réalisation et/ou la gestion et la maintenance directe d’un système d'approvisionnement en eau
potable, pour la satisfaction de ses propres besoins.
Un décret réglementera les conditions d'exercice de l'autoproduction.
Art. 40 - Les systèmes d'alimentation en eau potable et d'assainissement collectif des eaux usées
domestiques font partie du domaine public des communes, à l'exception des systèmes destinés à
l'autoproduction.
SECTION II
DE LA MAITRISE D’OUVRAGE DU SERVICE PUBLIC DE L’EAU
ET DE L’ASSAINISSEMENT
Art. 41 - Le maître d'ouvrage est l’autorité publique responsable vis-à-vis des usagers du service public
de l'eau et de l'assainissement, sur une aire géographique donnée.
Les communes rurales et urbaines sont les maîtres d'ouvrages des systèmes d’approvisionnement en
eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques, situés sur leur territoire respectif.
Elles exercent ces attributions par l'intermédiaire du conseil municipal.
Toutefois, aussi longtemps que les communes ne satisferont pas aux critères de capacité définis par
décret pour l'exercice de tout ou partie des responsabilités incombant aux maîtres d'ouvrage, celles-ci seront
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exercées par le Ministre chargé de l’Eau Potable jusqu’à leur habilitation. Durant cette période, le Ministre
chargé de l’Eau Potable agira comme maître d'ouvrage délégué des communes. A l'issue de cette période,
les contrats conclus entre le Ministre chargé de l’Eau Potable et les tiers seront transférés de plein droit aux
maîtres d'ouvrage.
Par dérogation au paragraphe 2 du présent article, les communautés, et/ou les “Fokontany”, peuvent, à
leur demande, exercer la maîtrise d'ouvrage déléguée des petits systèmes ruraux d'approvisionnement en
eau potable situés sur leur territoire avec l’accord de l’Organisme Régulateur visé à la section IV du présent
chapitre et de la commune de rattachement.
Art. 42 - Nonobstant les dispositions de l'article 39 ci-dessus, et suivant les conditions de l'article 41
précédent, les systèmes d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement collectif des eaux usées
domestiques restent dans le domaine public de l'Etat.
Dès la promulgation du présent Code, les fonctions suivantes sont exercées par les communes :
• l'approbation des investissements des systèmes d'approvisionnement en eau potable de leur territoire
• la consultation sur les programmes de développement du service public de l'eau potable et de
l'assainissement les concernant.
Les systèmes sont transférés de plein droit au domaine public des communes selon les modalités qui
seront fixées par décret.
Art. 43 - lorsqu’un système intégré d’approvisionnement en eau et/ou d’assainissement s’étend sur le
territoire de plusieurs communes ou qu’il apparaît nécessaire d’élargir le périmètre d’exploitation du
système, pour des raisons techniques, économiques ou de qualité du service public, les communes sont
libres de s’associer afin d’unifier la maîtrise d’ouvrage. A défaut d’initiative de la part des communes,
l’Organisme Régulateur peut proposer la fusion de la maîtrise d’ouvrage sur la base d’un rapport justifiant
cette action après avoir consulté les communes ou communautés concernées. Un décret fixera les
conditions et les modes d’organisation de ces associations de communes.
SECTION III
DE L'EXPLOITATION DES SYSTEMES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF DES EAUX USEES DOMESTIQUES
Art. 45 - Le gestionnaire de système est l'exploitant, personne physique ou personne morale de droit
public ou privé, malgache ou étrangère à qui un maître d'ouvrage confie la réalisation et/ou la gestion et la
maintenance directes d'un système.
Dans le cas des personnes morales de droit privé agissant en tant que gestionnaire de système, celles-ci
doivent obligatoirement être constituées en la forme de société de droit malgache, conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Art. 46 - L'exploitation des systèmes peut être déléguée à des gestionnaires, par contrat de gérance,
d'affermage, ou de concession ou être effectuée, à titre exceptionnel, par les maîtres d'ouvrage en régie
directe. Ces contrats sont soumis à l'approbation préalable de l’Organisme Régulateur.
Un décret fixe les conditions de recours aux différents modes de gestion déléguée et organise les
régimes des contrats de gérance, d’affermage et de concession ; il définit les conditions et les procédures
de négociation et d’appel à la concurrence pour ces trois types de contrats.
SECTION IV
DE L’ORGANISME DE REGULATION DU SERVICE PUBLIC
DE L’EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
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Art. 49 - L’Organisme Régulateur est géré et administré par un conseil assisté par un bureau exécutif.
Art. 50 - Le conseil de l’Organisme Régulateur est composé de 7 membres proposés selon des critères
de compétences spécifiques. Ils sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres.
Ainsi :
- une personne compétente en matière d’ingénierie en systèmes d'adduction, de traitement et de
distribution d'eau potable est proposée par le Ministre chargé de l’Eau Potable ;
- une personne compétente en matière de génie sanitaire est proposée par le Ministre chargé de la
Santé ;
- une personne compétente dans le domaine juridique et institutionnel est proposée par le Ministre
chargé de la Justice ;
- une personne compétente en matière d'économie et de finances est proposée par le Ministre chargé de
l'Economie et des Finances ;
- un représentant des usagers du service public de l’eau et de l’assainissement est proposé par le
Premier Ministre ;
- un représentant des maîtres d’ouvrages communaux est proposé par le Ministre chargé des
Collectivités locales décentralisées ;
- un représentant des gestionnaires de systèmes est proposé par le Ministre chargé de l’Eau Potable.
La durée du mandat de membre du conseil est de cinq ans renouvelable. Les nominations se feront de la
manière suivante:
- les 4 premiers sont nommés dès la publication du présent Code;
- les 3 autres seront nommés 1 an après.
Sauf en cas de perte de leurs droits civiques, les membres du conseil sont irrévocables pendant la durée
de leur mandat.
Les fonctions des membres du Conseil sont incompatibles avec toute fonction de membre du
Gouvernement ou de membre du Parlement et tout mandat électif. L'accession à de telles fonctions emporte
d'office cessation du mandat de membre du conseil.
Art. 51 - Le Conseil de l’Organisme Régulateur élit parmi ses membres un président pour la durée de
son mandat.
Art. 52 - Le bureau exécutif est dirigé par un secrétaire exécutif. Celui-ci est nommé pour un mandat de
cinq ans par le Conseil, sur proposition du président de l’Organisme Régulateur.
SECTION V
DU FINANCEMENT ET DES PRINCIPES TARIFAIRES
DU SERVICE PUBLIC DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
Art. 54 - La politique tarifaire et de recouvrement des coûts des services d'eau potable et
d'assainissement doit respecter les principes suivants :
• l’accès au service public de l’eau, que ce soit aux points d’eau collectifs ou aux branchements
individuels, est payant ;
• pour chaque système d’eau et d’assainissement, les tarifs applicables doivent permettre l'équilibre
financier des gestionnaires de systèmes et tendre vers le recouvrement complet des coûts ;
• les coûts d’investissement et d’exploitation, d'une part, et la capacité de paiement des usagers,
d'autre part, sont pris en compte dans les principes de tarification de l'eau et de fixation des redevances
pour l'assainissement ;
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• les produits encaissés par les maîtres d'ouvrages et gestionnaires au titre des services d'eau potable
et d'assainissement sont des recettes affectées à ces seuls services ;
• les systèmes tarifaires doivent comprendre des dispositions permettant l'accès au service universel
de l'eau potable des consommateurs domestiques ayant les plus faibles revenus.
Art. 56 - La collectivité locale maître d'ouvrage tient un compte auxiliaire à son budget tant pour les
services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques
dont la gestion est directement assurée par elle que pour les charges et recettes qui la concernent en cas
de gestion déléguée.
Elle produit des comptes financiers selon les formes définies par l'Organisme Régulateur dans les 6 mois
suivant la fin de chaque exercice.
Art. 57 - Les modalités d'application des dispositions de la présente section seront précisées par voie
réglementaire.
TITRE III
DE LA SURVEILLANCE ET DE LA POLICE DES EAUX
CONTESTATION-DISPOSITIONS PENALES ET SANCTIONS
SECTION I
DE LA SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L'EAU
Art. 59 - Outre les contrôles directs de la pollution, la pratique dite de l’autosurveillance désigne les
mesures réalisées par tout exploitant, ou celles menées sous sa responsabilité, à la demande de
l'administration, et dans des conditions qui lui ont été précisées.
L’autosurveillance, réalisée sous la responsabilité de l’exploitant, doit être complétée et validée par un
contrôle réalisé à l’initiative de l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement.
Art. 60 - L’autosurveillance porte, avant tout, sur les émissions de polluants, elle peut également
comporter des mesures dans le milieu rural, à proximité de l’installation.
Pour atteindre les objectifs qui lui ont été assignés, l’autosurveillance implique des mesures régulières et
aussi fréquentes que possible dont les modalités seront fixées par voie réglementaire, notamment quant aux
prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux rejets de toute nature des installations classées pour
la protection de l’environnement.
SECTION II
DE LA POLICE DES EAUX
Art. 61 - La police des eaux s’entend de toute autorité et/ou autre entité investies du pouvoir de
préserver la ressource en eau, quant à ses aspects qualitatifs, quantitatifs et économiques, au mieux de
l’intérêt général.
La compétence de la police des eaux, définie au paragraphe précédent, couvre ainsi la gestion équilibrée
de la ressource dans toutes ses composantes et la préservation du fonctionnement des écosystèmes
aquatiques et des zones humides.
Art. 62 - Des décrets pris en conseil des ministres détermineront les principes d'organisation et
d'intervention de la police des eaux.
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SECTION III
DES CONTESTATIONS ET DES CONFLITS D'USAGES
Art. 63 - Les litiges concernant les contestations ou autres conflits d’usages en matière de la ressource
en eau doivent être soumis à l’arbitrage, avant tout procès.
Art. 64 - En cas d’échec du recours à l’arbitrage, est compétent dans les litiges où l’Etat est absent, le
tribunal civil du lieu de situation de la ressource en eaux objet du litige.
Si le litige met en cause l’Etat ou ses démembrements, la juridiction administrative est seule compétente.
Art. 65 - En cas de contestation entre les propriétaires fonciers auxquels les eaux peuvent être utiles, la
juridiction compétente, en statuant, doit concilier l’intérêt de l’agriculture avec le respect dû à la propriété ; et
dans tous les cas, les règlements particuliers et locaux doivent être observés.
SECTION IV
DES DISPOSITIONS PENALES ET SANCTIONS
Art. 66 - Tout pollueur doit supporter les coûts de ses activités polluantes.
Art. 67 - Sans préjudice de l'application du Code de la Santé Publique relatif aux mesures destinées à
prévenir la pollution des eaux potables et à la surveillance des eaux de consommation toute infraction aux
articles 12, 15, 17, 21 et 24 du présent Code est punie d'un emprisonnement de un an à 3 ans et d'une
amende de 2.500.000 FMG à 250.000.000 FMG ou de l'une de ces deux peines seulement.
Toute infraction aux articles 10, 11, 32 et 33 du présent Code et des textes pris pour son application,
notamment l'exécution de travaux sans autorisation ou contraire aux prescriptions de l'autorisation, est punie
d'un mois à six mois d'emprisonnement et d'une amende de 250.000 FMG à 2.500.000 FMG, ou de l'une de
ces deux peines seulement.
Quiconque exploite une installation d'eau ou d'hydroélectricité sans l'autorisation requise sera puni d'une
peine d'emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de 2.500.000 FMG à 25.000.000 FMG ou
de l'une de ces deux peines seulement, sans préjudice des éventuelles sanctions administratives relatives à
la fermeture de l'installation.
Art. 68 - Le montant de toutes les sanctions pécuniaires, prononcées en application de l'article ci-dessus
sont susceptibles de modifications en fonction de l'importance des dégâts et/ou pollution causés et selon
des clauses d'indexation à déterminer par voie réglementaire.
En tout état de cause, des décrets détermineront les sanctions administratives à appliquer en cas
d'infraction au présent Code.
TITRE IV
DU FINANCEMENT DU SECTEUR DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Art. 70 - Les redevances sur les ressources en eaux, pour des prélèvements ou des rejets d'eaux ou
pour des modifications des régimes des eaux, sont dues sur des bases égales et équitables, pour toute
personne physique ou morale, publique ou privée utilisatrice de ces ressources, en fonction des volumes
concernés.
Art. 71 - Le financement des ouvrages de mobilisation ou protection des ressources peut également être
assuré par des redevances spécifiques à ces ouvrages. Ces redevances spécifiques sont dues, sur des
bases égales et équitables, pour tout usage et pour toute personne physique ou morale, publique ou privée
bénéficiaire de ces ouvrages. Chaque fois que possible, la structure de gestion de ces ouvrages doit être
une structure d'entreprise commerciale autonome de droit commun.
Art. 72 - L'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement peut recourir, au profit du secteur de l'eau et
de l'assainissement, à des collectes de fonds, de dons et legs de toute nature, par des procédures
réglementaires
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Art. 73 - Il est institué un Fonds National pour les Ressources en Eau qui a pour objectif de répondre aux
besoins spécifiques de financement de la conservation, de la mobilisation et de la protection de la qualité
des ressources en eau. Ce fonds pourra recevoir les produit des redevances non spécifiques mentionnées
au présent titre et participer au financement des ouvrages de protection, mobilisation et protection de la
qualité des ressources en eau.
Art. 74 - Des décrets préciseront les modalités de définition et de recouvrement des redevances
mentionnées au présent titre et les modalités de la mise en place et de la gestion du Fonds National pour les
Ressources Eau.
TITRE V
DE L'ORGANISATION DU SECTEUR DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Art. 75 - En vue d'assurer la gestion intégrée des ressources en eaux et le développement rationnel du
secteur de l'eau et de l'assainissement, il est crée l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement
(ANDEA).
Art. 77 - L'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement est placée sous la tutelle technique et
administrative du Cabinet du Premier Ministre, et sous la tutelle financière du Ministère chargé de
l'Economie et des Finances.
Des décrets pris en Conseil de Gouvernement détermineront les attributions et le fonctionnement de
l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement
Art. 78 - Conformément aux dispositions des articles 28 et 77 du présent Code, l'Autorité Nationale de
l'Eau et de l'Assainissement est l'unique interlocuteur de tous les intervenants en matière de ressource en
eau. Les relations de ladite Autorité avec les différentes structures gouvernementales, les Provinces
Autonomes et autres Collectivités ainsi que les intervenants extra étatiques seront précisés dans le cadre de
décret.
TITRE VI
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
SECTION I
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
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Art. 79 - Jusqu’à la mise en place des structures et organes administratifs et techniques prévus par le
présent code dans le domaine de l’Eau et de l’Assainissement, les structures et organes prévus par les
anciennes dispositions légales ou réglementaires continuent d’exister.
Art. 80 - Pendant une période de deux ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent Code, la
société d'Etat JIRAMA créée par l'ordonnance n° 75-024 du 17 octobre 1975, pourra légalement poursuivre
ses activités sans être titulaire de contrat de concession.
La Société d'Etat JIRAMA doit avant l'expiration de ce délai de deux ans, conclure avec l'Autorité
concédante des contrats de concession pour tout ou partie des installations qu'elle exploite à la date de
promulgation du présent Code, suite à des demandes spécifiques par la JIRAMA au Ministère chargé de
l'Eau Potable.
La durée de ces contrats de concession sera de 10 ans.
Art. 81 - Les actuels Comités de Points d'Eau poursuivent leurs activités habituelles jusqu'à l'habilitation
en qualité de maîtres d'ouvrages de leurs communes de rattachement respectives, avec lesquelles ils
devront passer des contrats de gestion déléguée.
SECTION II
DISPOSITIONS FINALES
Art. 82 - Des transferts de compétences peuvent être effectués aux Provinces Autonomes par voie
réglementaire.
Art. 83 - Des textes réglementaires préciseront en tant que de besoin les modalités d’application du
présent Code.
Art. 84 - Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires aux stipulations du présent Code de
l’Eau notamment l’ordonnance n° 74-002 du 4 février 1974 portant orientation de la politique de l’eau et de
l’électricité dans son volet eau, l’ordonnance n° 60-173 du 3 octobre 1960 portant contrôle des eaux
souterraines et des textes subséquents, ainsi que l’article 3 alinéa 4 et l’article 6 de la loi n° 95-035 du 3
octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de l’assainissement urbain et fixant les
redevances pour l’assainissement urbain. Jusqu'à la mise en place effective de la nouvelle réglementation
de redevance d'assainissement les articles 4 à 12 de la loi n° 95-035 resteront en vigueur ; ils seront
abrogés dès la parution des nouveaux textes.
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2003-791
Portant réglementation tarifaire du service public de l'eau et de
l'assainissement
• Vu la Constitution
• Vu la Loi n° 94-007 du 26 Avril 1995 relative aux pouvoirs, compétences et ressources des collectivités
décentralisées,
• Vu la Loi n° 98-029 du 20 Janvier 1999 portant Code de l'Eau,
• Vu le Décret n° 2003-007 du 12 Janvier 2003, portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2003-008 du 16 Janvier 2003, portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2003-102 du 11 Février 2003, fixant les attributions du Ministre de I'Energie et des Mines et
l'organisation générale de son Ministère,
• Vu le Décret n° 2003-193 du 04 Mars 2003, portant fonctionnement et organisation du service public de
l'eau potable et de I'assainissement des eaux usées domestiques,
• Sur proposition du Ministre de l'Energie et des Mines.
• En Conseil de Gouvernement,
DECRETE:
Article premier. En application des dispositions de I'article 57 de la loi n° 98-029 du 20 janvier 1999, ci-après
dénommée la Loi, le présent décret fixe les modalités d'application des dispositions relatives a la tarification du
service public de I'eau potable et de I'assainissement collectif des eaux usées domestiques.
Il précise les principes tarifaires, les règles, normes et procédures qui seront appliques pour la proposition, la
détermination, 1'adaptation, I'ajustement et la révision des tarifs des services publics de I'eau potable et de
l'assainissement.
Les définitions utilisées dans ce décret sont les mêmes que celles présentées dans le décret - cadre portant
organisation du service public de I'eau.
CHAPITRE PREMIER
PRINCIPES GENERAUX DE LA TARIFICATION
DU SERVICE PUBLIC DE L'EAU ET DE
L'ASSAINISSEMENT
Article 2. La tarification du service public de l'eau potable et de l'assainissement est déterminée dans le respect
des principes fixes par I'article 54 de la Loi et des dispositions particulières suivantes :
- Les branchements publics d'eau potable doivent être équipes de compteurs d'eau, ou tous autres
comptages volumétriques adaptes au milieu, sauf accord explicite de l'Organisme Régulateur.
- La structure du tarif de Service Public de I'eau comprend une partie fixe et une partie variable,
proportionnelle a la consommation d'eau.
- La partie fixe appelée prime fixe, et ou cotisation traduit les investissements engages, y compris les
- La partie variable appelée prix de l'eau, traduit les coûts d'exploitation et les diverses charges.
- Le prix de l'eau potable comprend obligatoirement une tranche sociale dont le seuil de
consommation est fixé par l'Organisme Régulateur.
- Le montant de la prime fixe et le prix de I'eau peuvent être spécifique à chaque système d'eau.
- Le tarif peut être ajuste pour tenir compte de l'évolution de l'environnement économique.
CHAPITRE II
METHODOLOGIE D'ETABLISSEMENT DE LA
GRILLE TARIFAIRE POUR L'EAU POTABLE
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CHAPITRE III
APPROBATION ET MISE EN APPLICATION DU TARIF
Article 4. Le Gestionnaire soumet sa grille tarifaire à l'Organisme Régulateur pour approbation. La grille
tarifaire comprend:
- le tarif proprement dit, c'est-à-dire, le montant de la prime fixe, le prix à appliquer à la tranche sociale et
le prix de l'eau pour le reste de la consommation
- les différentes redevances associées à l'exploitation du système d'eau;
- les taxes applicables à la Délégation de Gestion.
Les propositions de grille tarifaire sont susceptibles d'amendement ou de rejet par l'Organisme Régulateur. Tout
amendement ou rejet par l'Organisme Régulateur doit être motive
Article 5. Après approbation par l'Organisme Régulateur , une grille tarifaire est mise en vigueur et publiée par
arrêté du ministre charge de l'eau potable.
Article 6. L'attribution d'un contrat de Délégation de gestion au terme d'une procédure d'appel d'offre , inclut
I'approbation du tarif propose .
CHAPITRE IV
AJUSTEMENTS TARIFAIRES
Article 7. Pendant la période intermédiaire entre deux révisions quinquennales prévues à I'article 9 du présent
décret, les niveaux du tarif peuvent être ajustes automatiquement chaque année par le gestionnaire du Système
d'eau, par application d'une formule d'ajustement déterminée par l'Organisme Régulateur .
L'Organisme Régulateur détermine les paramètres à prendre en compte pour l'ajustement tarifaire et en définit la
formule;
Il tient compte des caractéristiques du système d'eau que le Gestionnaire est tenu de lui communiquer, à savoir :
- la structure des investissements et des éventuelles subventions en précisant la répartition des
dépenses en devises et en monnaie locale.
- les modes et les conditions de financement, en spécifiant les subventions
- le type de système d'eau: gravitaires , par pompage , ou mixte
- le mode de gestion du système d'eau.
Exceptionnellement, le Gestionnaire peut demander un ajustement tarifaire dans les cas suivants :
- l'indice global d'ajustement des tarifs a augmente de plus de vingt pour cent (20%) par rapport au
dernier ajustement.
- l'un des paramètres de la formule a augmente de plus de cinquante pour cent (50%) par rapport au
dernier ajustement.
Article 8. Le tarif ajuste est soumis à l'approbation de l'Organisme Régulateur au moins un mois avant sa mise
en vigueur . L'absence d'observations formulées par l'Organisme Régulateur avant la date de mise en application
du tarif ajuste vaut autorisation. Le tarif ajuste est porte à la connaissance des usagers.
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CHAPITRE V
ADAPTATION TARIFAIRE
Article 9. Le tarif peut être adapte, après deux années d'application, pour tenir compte de la structure des
consommations effectivement observée. La proposition d'adaptation des tarifs est soumise par le Gestionnaire à
l'Organisme Régulateur. Elle est accompagnée des documents justificatifs nécessaires à son examen, notamment
- la structure des consommations d'eau prévue pour déterminer le tarif initial,
- la structure des consommations effectivement observée pendant les deux premières années
d'application de la grille tarifaire initiale, et I' adaptation tarifaire proposée.
La grille tarifaire incluant le tarif adapte est mis en application selon les modalités fixées à l'article 5 du présent
décret .
CHAPITRE VI
REVISIONS TARIFAIRES
Article 10. - Le tarif et sa formule d'ajustement peuvent être révisés à la demande du Gestionnaire , après une
période minimale d'application de cinq ans. La procédure de révision tarifaire est identique à la procédure
d'établissement de tarif initial définie par le présent décret.
Dans tous les cas, toute révision du tarif et de sa formule d'ajustement doit se faire dans le respect des clauses du
contrat de Délégation de gestion .
CHAPITRE VII
REDEVANCES ET TAXES SPECIFIQUES RECOUVREES
PAR LE GESTIONNAIRE DU SERVICE PUBLIC DE L'EAU POTABLE
Article 11. - Conformément à la définition de la grille tarifaire, outre le tarif, la grille tarifaire comprend les
taxes et redevances spécifiques au secteur de l'eau . Les taxes sont composes par la taxe de régulation, des taxes
et surtaxes communales.
Les redevances associées à l'exploitation des systèmes d'eau sont: les redevances sur les ressources en eau,
redevance de branchements sociaux, redevances d'assainissement.
Les taux des redevances doivent être conformes aux dispositions de l'article 55 de la loi.
SECTION PREMIERE
les redevances
Article 12.- Les redevances de régulation est destinée à couvrir les charges de l'Organisme Régulateur. Elle
constitue une charge d'exploitation du gestionnaire. Elle est constituée d' un pourcentage sur le chiffre d'affaires
des gestionnaires délégués . Le montant annuel total de la redevance de régulation ne doit pas excéder 2% du
chiffre d'affaires du service public de l'Eau soumis à la TVA.
Cette redevance est due chaque mois sur la base du chiffre d'affaires encaisse par le Gestionnaire Délégué ou
Maître d'Ouvrage au cours du mois précédent.
Article 13 - Les redevances pour le financement des infrastructures mises à la disposition du gestionnaire des
services d'eau contribuent au financement des investissements de réhabilitation, renouvellement et extension du
service public de l'eau potable. Elles sont facturées et recouvrées auprès des usagers par le Gestionnaire Délégué
du service public de l'eau potable pour le compte du Maître d'ouvrage ou de tout autre organisme désigné par ce
dernier.
Le contrat de Délégation de gestion fixe les modalités de versement au Maître d'ouvrage ou à l'organisme
désigne par ce dernier des sommes dues par le Gestionnaire délégué au titre de ces redevances.
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Article 14 - Les redevances de branchements sociaux contribuent au financement des branchements desservant
individuels des ménages à faibles revenus et des bornes fontaines. Elles sont perçues auprès des usagers, par le
gestionnaire du service public de l'eau potable pour le compte du Maître d'ouvrage.
Les montants collectes au titre de ces redevances sont verses a un fonds de branchements sociaux et
exclusivement destinés au financement des branchements sociaux et des bornes-fontaines. Le Maître d'ouvrage
définit les modalités d'utilisation des ressources du fonds et tient une comptabilité spécifique de ce fonds.
Le contrat de gestion déléguée fixe les modalités de versement au Maître d'ouvrage des sommes perçues par le
ges6onnaire délégué au titre des redevances de branchements sociaux.
SECTION 2
les Taxes
Article 15 - Des taxes et surtaxes communales sur les services d'eau potable peuvent être instituées par les
communes sur délibération du conseil municipal, dans le respect des dispositions de l'article 55 de la loi 98-029,
et en conformité avec le code des collectivités locales.
Les taxes et surtaxes communales sont recouvrées auprès des usagers par les gestionnaires des Systèmes d'eau
pour le compte des communes. Les montants dus sont bases sur les montants effectivement recouvres par le
gestionnaire. Ils sont prioritairement affectes par les communes au paiement de leurs consommations d'eau
potable.
Les contrats de Délégation de gestion fixent les modalités de versement aux communes des sommes perçues par
les Gestionnaires délégués au titre des taxes et surtaxes communales.
CHAPITRE VIII
REDEVANCES D'ASSAINISSEMENT
Article 16 - Les redevances d'assainissement ont pour objet d'assurer le financement de l'exploitation et des
investissements des systèmes d'assainissement collectifs. Les redevances s'appliquent aux usagers utilisateurs
d'un système d'assainissement collectif. L'assiette de la redevance d'assainissement est le volume d'eau prélevé
sur le réseau public de distribution d'eau ou sur toute autre source.
Les redevances d'assainissement sont basées par le Maître d'ouvrage ou le Gestionnaire délégué selon les mêmes
modalités que pour les tarifs du service d'eau potable, sur la base du principe de recouvrement des coûts, et
compte tenu de la capacité de paiement des usagers. Les modalités d'établissement des propositions des
redevances d'assainissement et de détermination de celles-ci par l'Organisme Régulateur sont les mêmes que
celles fixées dans le présent décret pour le service de l'eau potable.
Les redevances d'assainissement peuvent être calculées sur la base des volumes d'eau consommes ou prélevés,
ou exprimées en pourcentage des facturations aux usagers au titre du service de l'eau potable.
Les Autoproducteurs d'eau sont assujettis à la redevance d'assainissement sur la base du volume d'eau produit.
Dans les cas ou les redevances d'assainissement sont exprimées en pourcentage de la facturation faite aux
usagers au titre de leurs consommations d'eau potable, les redevances d'assainissement dues par les
Autoproducteurs sont calculées sur la base des volumes d'eau produits par celui-ci, valorises par application a ces
volumes des tarifs applicables au service de l'eau potable.
Article 17 - Pour les usagers, autres que les usagers domestiques, déversant leurs eaux usées dans un système
collectif d'assainissement, l'assiette de la redevance d'assainissement est le volume d'eau prélevé sur le réseau
public de distribution d'eau potable ou sur toute autre source, affecte de coefficients inférieurs ou supérieurs à
l'unité, établis de façon a tenir compte de la pollution rejetée. Ces coefficients sont déterminés, par le Maître
d'ouvrage, de façon à tenir compte de I'impact réel du déversement sur le système d'assainissement collectif. Ils
sont soumis à l'approbation de l'Organisme Régulateur.
Le déversement, autre que domestique, dans un système d'assainissement collectif pourra faire l'objet d'une
convention spéciale de déversement signée entre l'usager auteur du déversement et le gestionnaire du système.
Cette convention fixe les modalités techniques et financières du déversement. Le cadre et les modalités
d'établissement de ces conventions spéciales de déversement sont définis par l'Organisme Régulateur.
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Les redevances dues par le gestionnaire du service public de l'eau potable seront déterminées dans les contrats de
gestion déléguée.
Article 18 - Le gestionnaire d'un service public d'eau potable a I'obligation de fournir au gestionnaire de service
public de I'assainissement intervenant dans l'aire géographique du service public de l'eau I'ensemble des fichiers
des abonnes et des facturations nécessaires pour l'établissement des facturations de la redevance d'assainissement
par ce dernier.
Le gestionnaire du service public de l'eau potable peut être charge par le gestionnaire du service public de
I'assainissement du recouvrement des redevances d'assainissement pour son compte. Ces prestations sont
rendues dans le cadre des contrats commerciaux de prestations de services résultant de I'accord entre les deux
gestionnaires.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 19 - Jusqu'a la mise en place de l'Organisme Régulateur, les responsabilités revenant à ce dernier au titre
du présent décret sont assurées par le Ministre charge de l'eau potable.
Article 20.- Le Ministre auprès de la Présidence Charge de la Décentralisation du Développement des Provinces
Autonomes et des Communes, Le Ministre de I'Energie et des Mines, le Ministre de I'Economie, des Finances et
du Budget ,Le Ministre de l' Intérieur et de la Reforme Administrative, sont charges , chacun en ce qui le
concerne ,de l'exécution du présent décret qui sera enregistre et publie au Journal Officiel de la République.
Jacques SYLLA
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Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2003/793
Fixant la procédure d'octroi des autorisations de prélèvements
d'eau
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la politique de décentralisation
• Vu la loi n°98-029 du 20 janvier 1999 portant code de l'eau, notamment en ses articles 10 et 11
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec
l'environnement,
• Vu la loi n°98-031 du 20 janvier 1999 portant définition des établissements publics et des règles concernant
la création de catégorie d'établissements publics;
• Vu le décret n°61-035 du 21 juin 1961 fixant les règles de gestion financière et d'organisation comptable
applicable aux établissements publics à caractère administratif, modifié part le décret n°99-349 du 12 mai
1999;
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003, portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-102 du 11 février 2003, fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines et
l'organisation générale de son Ministère,
• Vu le décret n°2003-191 du 04 mars 2003, portant création des Agences de Bassin et fixant leur organisation
attributions et fonctionnement,
• Vu le décret n°2003-192 du 04 mars 2003, fixant l'organisation, les attributions et le fonctionnement de
l'Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement (ANDEA)
• Sur proposition du Ministre de l'Energie et des Mines
• En Conseil du Gouvernement ;
DECRETE :
TITRE PREMIER
DE LA PROCEDURE D'OCTROI DES
AUTORISATIONS DE PRELEVEMENT D'EAU
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier. Le prélèvement d'eaux de surface ou d'eaux souterraines pour usages personnels ne nécessite pas
l'autorisation prévue par les articles 10 et 11 de la loi n°98-029 du 20 janvier 1999 portant Code de l'Eau.
L'expression "usages personnels" s'entend, au sens du présent texte, des usages nécessités par les besoins
quotidiens élémentaires, nutritionnels et hygiéniques de l'homme. En tout état de cause, les prélèvements pour
usages personnels de l'eau ne devront pas excéder 1m3 par heure.
Article 2. Au -delà du seuil prévu par l'article 1 ci-dessus, les autorisations pour prélèvement d'eau prévu dans le
cadre des articles 10 et 11 de la loi 98-029 portants code de l'à Eau, sont accordées conformément aux
procédures décrets par le présent décret.
Article 3. Lorsque le prélèvement d'eau se fait en eau souterraine, l'autorisation doit être précédée d'une étude
approfondie de la réserve d'eau disponible dont les résultats seront soumis à l'avis des départements concernés
est délivrée. C'est ensuite que l'autorisation de prélèvement sera délivrée lorsque le débit à prélever est supérieur
au seuil de prélèvement à fixer par arrêté conjoint du Ministre chargé de l'eau et du Ministre des eaux et forêts,
pris sur proposition de l'Agence de Bassin concerné. Cet arrêté détermine les limites des zones à l'intérieur
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desquelles ce seuil est appliqué. Ces zones seront figurées sur un plan à l'échelle appropriée qui sera joint audit
arrêté.
Article 4. Lorsque le prélèvement d'eau envisagé a lieu à l'intérieur des périmètres urbains et consiste en un
captage et une utilisation de sources naturelles situées sur des propriétés privées ou en un prélèvement d'eau dans
la nappe souterraine, préalablement au lancement des opérations de l'enquêté publique, la demande d'autorisation
est soumise, dès le premier jour de l'ouverture des opérations de l'enquête, à l'avis du Maire concerné qui doit se
prononcer avant le clôture des opérations de l'enquête, Passé ce délai, son avis est réputé favorable.
CHAPITRE II
DE LA DEMANDE D'AUTORISATION DE
PRELEVEMENT D'EAU
Article 5. La demande d'autorisation de prélèvement d'eau est adressée à l'Agence de Bassin qui, après études de
faisabilité, la transmet à l'ANDEA pour approbation
Elle comporte les éléments suivants:
- l'identité du demandeur ou celle de la personne dûment habilitée à la représenter auprès de l'agence
d'exécution de l'ANDEA,
- la localisation de l'ouvrage ou de l'installation de captage,
- les caractéristiques de l'installation de l'ouvrage de prélèvement, sa consistance et, s'il y a lieu, la capacité
maximale horaire,
- le débit maximum à prélever,
- l'usage prévu de l'eau,
- l'état des autres utilisations de l'eau par les autre usagés dans le même bassin hydraulique.
Lorsqu'il s'agit d'eaux souterraines, la demande mentionne en outre la profondeur de l'ouvrage et le cas échéant,
son diamètre pour le cas des forages et puits..
La demande doit être accompagnée des pièces suivantes:
- un acte par lequel le demandeur justifie de la libre disposition du sol sur lequel les ouvrages ou
installations doivent être réalisés,
- un plan de situation approprié,
- un schéma des installations projetées.
L'Agence de Bassin peut demander d'autres documents et informations qu'il juge nécessaires à l'instruction de la
demande et notamment lorsqu'un des ouvrages hydrauliques sera établi sur les ressources en eaux du domaine
public.
Article 6. La demande doit être accompagnée d'une étude technique et d'une étude d'impact dans les cas suivants:
- lorsque le prélèvement de l'eau nécessite une accumulation de l'eau sur le domaine public,
- lorsque la nature technique, l'ampleur des travaux et ouvrages ou la sensibilité du milieu de leur
implantation l'exigent, conformément aux dispositions du décret n°99-954 du 15 décembre 1999 relatif à
la mise en comptabilité des investissements avec l'environnement,
(a) L'étude technique doit porter notamment sur:
- les coordonnées du lieu d'implantation de l'ouvrage d'accumulation,
- Les caractéristiques de l'ouvrage lorsque:
- l'accumulation sera faite au moyen d'un barrage, le type de barrage (poids, poids évidé, voûte,
terre) et les caractéristiques des agrégats et des adjuvants qui seront utilisés,
- l'ouvrage est enterre, les lieux d'emprunt, les caractéristiques des matériaux et les moyens de
compactage,
- le volume, la hauteur et la longueur en crête,…de la digue,
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- Les caractéristiques du cours d'eau, et notamment son régime: débit moyen annuel, débit minimum et
maximum observé, etc…
- la géologie du site,
- La retenue:
- le régime juridique et la superficie totale des terres inondées,
- la surface du plan d'eau,
- la cote des plus hautes eaux,……
- les ouvrages et installations annexes du barrage: vidanges de fond, prises d'eau, évacuateurs de
crues,…
(b) L'étude d'impact est réalisée conformément aux indications du décret n°99-954 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l'environnement. Elle porte sur l'identification et l'évaluation des impacts
probables du prélèvement sur l'environnement physique, biologique et humain. Elle doit faire apparaître les
conséquences du prélèvement et les mesures d'atténuation / de compensation envisagée pour pallier eaux
conséquences dommageables du prélèvement sur l'environnement. L'étude porte notamment sur les aspects qui
peuvent avoir une incidence sur les activités et les impacts du prélèvement:
- le milieu physique:
- géologie, relief et pédologie;
- eaux et cycle hydrologique (l'état des eaux de surface et milieux humides, des eaux souterraines,
utilisations).
- le milieu biologique:
- les écosystèmes,
- la flore et la végétation,
- la faune
- le milieu humain:
- les populations concernées (nombre de foyers, nombre des exploitations inondées, modalités
d'indemnisation,..)
Concernant particulièrement l'ouvrage d'accumulation d'eau, l'étude d'impact doit être accompagnée d'un plan de
surfaces inondables à l'aval en cas de rupture du barrage et indiquer les mesures à prendre pour réduire les dégâts
de ces inondation.
Article 7. L'évaluation de l'étude technique est réalisée par l'Agence de Bassin qui peut, le cas échéant, faire
appel à d'autres départements ministériels ou organismes concernés par les ouvrages ou les travaux, ou solliciter,
en tant que de besoin, le service d'autres experts.
Passé un délai de 30 jours, l'avis des départements ministériels consulté est réputé favorable.
L'évaluation de l'étude impact réalisée pour une étude d'impact environnemental ou l'approbation du programme
d'engagement environnemental, constitue un préalable obligatoire à tout commencement de travaux.
L'instruction technique de la demande d'autorisation est effectuée dans un délai de 45 jours.
L'instruction environnementale de la demande se fait dans des délais stipulés dans le décret n°99-954 du 15
décembre 1999 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l'environnement.
CHAPITRE III
DE L'ENQUETE PUBLIQUE
Article 8. La demande d'autorisation fait l'objet d'une enquête publique lorsque la réalisation de l'ouvrage ou des
travaux entraîne un déplacement de population ou un déclassement de terrain en zone d'utilité publique ou
lorsque les enjeux de la demande le justifient.
La participation du public à l'évaluation peut être définie comme étant son association dans l'évaluation
environnementale des dossiers de demande d'autorisation afin de fournir les éléments nécessaires à la prise de
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décision. Elle a pour objectifs d'informer le public concerné par le projet sur l'existence du projet et de recueillir
ses avis à ce propos.
Article 9. L'enquête est effectuée par une commission indépendante composée:
• d'un représentant du Ministère chargé de l'eau potable
• d'un représentant du Ministère chargé de l'Environnement
• d'un représentant de l'ANDEA, Président
• d'un représentant de l'Agence de Bassin concerné, secrétaire
• d'un représentant d'un laboratoire agrée par l'Etat
• d'un représentant des communes concernées
• d'un représentant du Ministère dont relève l'activité utilisatrice.
Le Maire peut inviter toute personne susceptible d'aider la commission d'enquête dans ses investigations, à en
faire partie.
La commission d'enquête mène les investigations auprès de la population concernée en tenant compte de la
culture orale qui prévaut à Madagascar.
Article 10. L'ouverture de l'enquête publique est prescrite par un arrêté du Ministre Chargé de l'Eau Potables sur
proposition de l'Agence de Bassin concernée.
L'arrêté d'ouverture d'enquête ci-dessus mentionné désigne notamment:
• les membres de la commission d'enquête,
• l'objet de l'enquête,
• la durée de l'enquête qui ne peut pas excéder trente (30) jours,
• Les lieux, jours et heures des séances de rencontre des enquêteurs avec la population locale.
• Le lieu de dépôt du dossier d'enquête ainsi que du registre destiné à recueillir les observations des intéressés.
Ce registre reste mis à la disposition du public pendant toute la durée de l'enquête.
• Les lieux, jours et heures des séances de rencontre du promoteur avec la population locale
• Le nom et qualité de la personne de contact pour les compléments d'information,
• La possibilité pour tout intéressé de demander la consultation de l'intégralité des documents et à consigner
ses avis dans le registre mis à sa disposition, éventuellement la liste de l'intégralités du dossier de l'enquête,
• Les dates d'ouverture et de clôture des opérations de l'enquête;
Article 11. L'arrêté d'ouverture d'enquête mentionnée ci-dessus est publiée par les soins de l'agence de bassin au
journal Officiel et inséré dans un journal d'annonce légale. Il est porté à la connaissance du public par les soins
de l'autorité locale par tout moyen qu'elle juge approprié. En outre, il est affiché dans les locaux de la commune.
Les opérations mentionnées aux articles 6 à 8 ci-dessus ont lieu quinze jours avant la date prévue pour
l'ouverture des opérations d'enquête.
Article 12. Le dossier de l'enquête, constitué de la demande de l'intéressé et des pièces qui l'accompagnent, est
déposé à la commune pour être mis à la disposition du public. En outre, le Maire tient un registre d'observations,
coté et paraphé par ses soins, destiné à recevoir les observations et réclamations éventuelles des tiers.
Article 13. Dans les sept (07) premiers jours de la période impartie à l'organisation des procédures d'enquête
publique, le maire de la commune organise la rencontre du promoteur et de la population locale.
Une séance d'information, est programmée à cette occasion, pendant laquelle le promoteurs intervient pour une
présentation succincte de son projet et pour fournir les compléments d'information demandés par l'assistance
Lors de cette séance d'information, le public peut émettre ses avis et ses préoccupations sur le projet. Le
déroulement de cette séance d'information doit être consigné dans un procès-verbal établi par le Maire, lequel
sera annexé au registre
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Article 14. A l'issue des procédures relatives à l'enquête publique, l'autorité locale procède à la clôture officielle
du registre public relatif à la consultation sur place des documents, et à l'établissement d'un avis attestant les
conditions dans lesquelles s'est déroulée la consultation du public, complétée par son avis personnel sur le projet.
La commission d'enquête se réunit sur convocation de son président, prend connaissance des observations et
réclamations consignées au registre d'observation et, si elle le juge utile, se transportent sur les lieux, pour
examiner les observations produites. Elle consigne ses conclusions dans un procès-verbal signé par tous ses
membres et transmet le dossier de l'enquête publique à l'Agence de Bassin.
Article 15. Conformément aux résultats de l'évacuation technique, de l'évacuation environnementale, et des
résultats de l'enquête publique, du procès-verbal de la commission et du registre d'observation, l'ANDEA décide
de la suite à réserver à la demande, dans un délai de 20 jours à compter de la réception du dossier complet de la
demande de prélèvement.
CHAPITRE IV
DE L'AUTORISATION DE PRELEVEMENT D'EAU
Article 16. L'autorisation de prélèvement d'eau est délivrée par l'ANDEA dans un délai de quinze jours à partir
de la date de clôture des opérations d'enquête.
L'arrêté d'autorisation fixe notamment:
• L'identité de l'intéressé,
• La durée de l'autorisation,
• Le débit autorisé,
• L'usage de l'eau
• Le numéro du titre foncier ou, éventuellement la parcelle sur laquelle l'eau sera utilisée lorsque l'eau est
destinée à l'irrigation,
• La superficie de la parcelle du domaine publique des ressources en eaux à occuper par les ouvrages ou
installations de prélèvement,
• Les caractéristiques des puits ou forages autorisés,
• Le montant de la redevance de prélèvement et, le cas échéant, d'occupation temporaire du domaine public de
l'eau,
• Les mesures à prendre pour éviter la pollution temporaire des eaux du domaine public de l'eau,
• Les mesures à prendre pour éviter la pollution des eaux ou, éventuellement l'intercommunication des
nappes, en cas de prélèvement d'eau souterraine,
• Les conditions de prolongation ou de renouvellement.
Article 17. L'autorisation ne peut être cédée ou transférée sans l'agrément de l'ANDEA.
La demande de cession ou de transfert doit comporter tous les éléments indiqués à l'article 6 ci-dessus qui
doivent faire l'objet d'une modification.
Article 18. Les prélèvements d'eau existant antérieurement à la publication de l'arrêté visé à l'article 11 ci-dessus
sont soumis à déclaration pour autorisation du maintien de plein droit dans leur consistance.
La déclaration est accompagnée des indications des mesures prises ou envisagées pour assurer la bomme gestion
de la ressource en eau et la préservation de l'environnement risquant d'être affectée par l'activité, de la durée
d'autorisation de maintien demandée.
Toutefois, si l'ANDEA ou les départements consultés estiment que les mesures prises ou envisagées ne
permettent pas d'assurer la gestion de la ressource en eau , ou si le débit prélevé dépasse le seuil fixé par cet
arrêté, les prélèvements doivent faire l'objet d'une étude technique et d'une étude d'impacts conformément aux
indications de l'article 7.
La déclaration devra être faite par les soins de leurs propriétaires dans les douze (12) mois qui suivront la
publication de l'arrêté visé à l'article 3.
Article 19. Lorsque le prélèvement d'eau se fait au moyen d'un ouvrage d'accumulation artificielle de l'eau sur le
domaine public de l'eau, arrêté d'autorisation fixe en route:
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TITRE II
DE LA REALISATION DE FORAGES POUR
RECHERCHE D'EAU ET DE CREUSEMENT
DE PUITS
Article 25. Le seuil des profondeurs et de débit au-dessous desquels la réalisation des forages, les creusements ou
approfondissements de puits ne sont pas soumis à autorisation sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'eau
pris sur proposition de l'ANDEA.
Cet arrêté détermine également les limites des zones à l'intérieur desquelles ce seuil est appliqué.
Cette zone sera figurée sur un plan à l'échelle appropriée qui sera joint audit arrêté.
Article 26. Les forages et puits existant antérieurement à la publication du présent décret sont maintenus de plein
droit dans leur consistance actuelle. Toutefois, si leur profondeur dépasse celle fixée par l'arrêté mentionné à
l'article 25 ci-dessus, ils doivent faire l'objet d'une déclaration qui devra être faite par les soins du propriétaire
dans les douze (12) mois qui suivront la publication dudit arrêté.
CHAPITRE PREMIER
CONDITIONS D'OBTENTION DES
AUTORISATIONS
Article 27. L'autorisation de réalisation de forages pour la recherche d'eau et le creusement de puits est délivrée
par arrêté de l'ANDEA selon les modalités fixées par le présent décret.
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2003-191
portant création des agences de bassin et fixant leur
organisation
attributions et fonctionnement
• Vu la Constitution;
• Vu la loi n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la politique de décentralisation;
• Vu la loi n°98-029 du 20 janvier 1999 portant code de l'eau;
• Vu la loi n°98-031 du 20 janvier 1999 portant définition des établissements publics et des règles concernant
la création de catégorie d'établissements publics;
• Vu le Décret n°62-018 du 1er octobre 1962 relative à l'harmonisation des statuts et des rémunérations des
divers personnels employés par les collectivités publiques de Madagascar et par les organismes ou
entreprises placées sous la direction ou le contrôle de la puissance publique à l'exception du deuxième alinéa
de son article 5.
• Vu le décret n°61-035 du 21 juin 1961 fixant les règles de gestion financière et d'organisation comptable
applicable aux établissements publics à caractère administratif, modifié part le décret n°99-349 du 12 mai
1999;
• Vu le décret n°99-335 du 5 mai 1999 définissant les statuts types des établissements publics nationaux,
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-112 du 11 février 2003, portant attributions du Ministre de l'Energie et des Mines et
l'organisation générale de son Ministère.
• Sur proposition de Ministre de l'Energie et des Mines,
• En Conseil de Gouvernement,
DECRETE:
Article premier. Il est crée, dans chaque chef lieu de faritany, une Agence de bassin en vue d'une gestion
commune et concertée des ressources en eau. Chaque agence de bassin est crée par arrêté des comités de bassin
selon un découpage par bassin hydrographique. La délimitation de la circonscription territoriale de chacun des
comités de bassin est fixée par décret pris en conseil de Gouvernement. Ce décret fixe la dénomination et le
siège du comité de bassin.
Chaque Comité de bassin est constitué de regroupement de comités départementaux (au niveau du
Fivondronana) composés des comités de points d'eau existant au niveau des Fokontany.
Article 2. L'Agence de bassin est un établissement public à caractère administratif, dotée de la personnalité
morale et juridique et jouissant de l'autonomie administrative et financière.
Article 3. L'Agence est une structure administrative et technique ayant pour mission de gérer la ressource
commune en eau dans le faritany concerné.
Article 4. L'Agence est placée sous la tutelle administrative et technique du Ministère chargé de l'eau potable et
sous la tutelle financière des Ministères chargés des Finances et du Budget.
TITRE PREMIER
OBJET DES AGENCES DE BASSIN
Article 5. L'Agence a pour objet de faciliter les diverses actions en ce qui concerne la gestion des ressources en
eau d'intérêt commun au faritany en application de l'article 75 du Code de l'Eau.
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A cet effet :
1. elle est obligatoirement informée par tous les services de l'Etat des études et recherches relatives aux
ressources en eau, à leur qualité ou à leur quantité. Elle invite, les collectivités locales et les particuliers à
l'informer des projets de même nature que ci-dessus dont ils ont la responsabilité. Elle reçoit des préfets et
des autorités locales communication de tout projet, d'aménagement ou travail relatif à la ressource en eau à
réaliser dans sa circonscription.
2. Elle effectue ou contribue à faire effectuer toutes études et recherches utiles et tient informées les
administrations intéressées par des projets et des résultats obtenus;
3. Elle contribue à l'exécution de tous travaux, à la construction ou à l'exploitation de tous ouvrages ayant
l'objet précité.
Article 6. L'Agence de bassin fait annuellement des rapports sur l'état de situation du domaine public de l'eau
relevant de sa zone d'action à l'ANDEA et au Ministre chargé de l'eau. Elle leur transmet également une
ampliation de tout acte relatif à l'utilisation du domaine public de l'eau.
2. peut attribuer des subventions et consentir des prêts aux personnes publiques ou privées dans la mesure ou
les études, recherches, travaux ou ouvrage définis à l'article 5 exécutés par ces personnes répondent à l'objet
de l'Agence, et sont de nature à la dispenser d'autres interventions,
3. conclut éventuellement toutes conventions avec l'Etat ou ses démembrements, les personnes morales
publiques ou les personnes privées;
5. perçoit des redevances pour l'usage de ressource en eau conformément à l'article 76 du Code de l'Eau.
CHAPITRE PREMIER
Article 8. Les biens du domaine public de l'eau nécessaires à L'Agence de Bassin pour exercer les missions qui
lui sont imparties, sont mis à sa disposition par décret pris en Conseil de Ministres sur proposition du Ministre
chargé de l'eau.
Article 9. En application de l'article 2 de la loi n°98-029 du 20 janvier 1999 portant Code de l'Eau, les bien
meubles et immeubles relevant du domaine privé de l'Etat nécessaires aux Agences de Bassin pour
l'accomplissement de leurs missions sont transférés aux dites Agences dans le respect de la procédure en vigueur.
Article 10. Les biens meubles et immeubles transférés à chaque Agence de Bassin feront l'objet d'un inventaire
par arrête conjoint du Ministre chargé de l'eau et du Ministre chargé des Finances
Article 11. La remise des biens meubles et immeubles transférés à l'Agence de Bassin est constatée par un
procès-verbal.
CHAPITRE II
Article 12. En application de l'article 76, l'Agence de Bassin du Faritany élabore le schéma directeur
d'aménagement des ressources en eau en collaboration et sous la coordination de l'ANDEA. Un ou des schémas
directeurs d'aménagement et de gestion des eaux sont proposés par les Comités de Bassins à L'Agence de Bassin.
Ils prennent en compte les principaux programmes arrêtés par les collectivités publiques et définissent de
manière générale et harmonisée les objectifs de quantité et de qualité des eaux ainsi que les aménagements à
réaliser pour les atteindre. Ils délimitent le périmètre des sous-bassins correspondant à une unité hydrographique.
Les programmes et les décisions administratives concernant le domaine public de l'eau doivent être compatibles
ou rendus compatibles avec les dispositions des schémas directeurs. Les décisions administratives pouvant
influencer le domaine public de l'eau doivent prendre en compte les dispositions de ces schémas directeurs.
- pour moitié, des représentants des collectivités territoriales et des établissements publics locaux, qui
désignent en leur sein le Président de la Comité.
- pour un quart, des représentants des comités de points d'eau ou associations d'usagers, des propriétaires
riverains, des organisations professionnelles et des associations concernées par le secteur de l'eau et de
l'assainissement
Le schéma d'aménagement et de gestion des eau dresse un constat de l'état de la ressource en eau et du milieu
aquatique. Il recense les différents usages qui sont faits des ressources en eau existantes.
Il prend en compte les documents d'orientation et les programmes de l'Etat, des collectivités territoriales et de
leurs groupements, des établissements publics, des autres personnes morales de droit public.
Il énonce ensuite les priorités à retenir pour atteindre les objectifs définis à l'article 5 du présent décret, en tenant
compte de la protection du milieu naturel aquatique, des nécessités de mise en valeur de la ressource en eau de
l'évolution prévisible de l'espace rural, de l'environnement urbain et économiques et de l'équilibre à assurer entre
les différents usages de l'eau. Il évalue les moyens économiques et financiers nécessaires à sa mise en œuvre .
Le projet de schéma d'aménagement et de gestion des eaux, élaboré ou révisé par le Comité de Bassin, est
soumis à l'avis des Conseils Provinciaux Communaux. L'agence de bassin assure l'harmonisation des schémas
d'aménagement et de gestion des eaux entrant dans le domaine de sa compétence.
Le projet est rendu public par l'Agence de bassin avec, en annexe, l'avis des personnes consultées Ce dossier est
mis à la disposition du public pendant deux mois.
Les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux sont préparés sous la coordination de l'ANDEA
par l'Agence de Bassin à l'initiative du comité de bassin compétent dans un délai de cinq ans à compter de la date
de publication du présent décret.
Le Comité de Bassin associe à cette élaboration des représentants de l'Etat et des Conseil Provinciaux et
Communaux concernés, qui lui communiquent toutes informations utiles relevant de leur compétence.
L'Agence de Bassin recueille l'avis des Conseils Provinciaux et des Conseil Communaux concernés sur le projet
de schéma qu'il a arrête. Ces avis sont réputés favorables s'ils n'interviennent pas dans un délai de quatre mois
après la transmission du projet de schéma directeur.
Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux est adopté par l'Agence de Bassin et approuvé par
l'ANDEA. Il est tenu à la disposition du public et révisé selon les formes prévues aux dispositions du présent
décret.
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Article 13. Dans chaque faritany, l'Agence de Bassin anime et coordonne la politique de l'Etat en matière de
police et de gestion des ressources en eau afin de réaliser l'unité et la cohérence des actions dans ce domaine
dans les régions et départements concernés.
Des arrêtes préciseront les conditions d'intervention éventuelle du préfet, en tant que représentant de l'Etat,
notamment en ce qui concerne la gestion des situations de crises, ainsi que les moyens de toute nature
nécessaires à l'exercice des missions qui lui sont confiées.
Article 14. Dans un bassin déterminé, un groupement de bassin, ou dans un système aquifère, un schéma
d'aménagement et de gestion des eaux conçu par le Comité de Bassin fixe les objectifs généraux d'utilisation de
mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielles et souterraines et
des écosystèmes aquatiques ainsi que de préservation des zones humides. Son périmètre est déterminé par le
schéma directeur mentionné à l'article 12 ci-dessus. A défaut, ce périmètre est arrête par le représentant de l'Etat,
après consultation du Comité du Bassin.
A l'issue de ce délai, le schéma d'aménagement et de gestion des eaux, éventuellement modifié pour tenir compte
des observations du public, des avis des communes, des Conseil Provinciaux, est approuvé par l'Agence de
Bassin. Il est tenu à la disposition du public.
Lorsque le schéma d'aménagement et des gestion des eaux a été approuvé, les décisions prises dans le domaine
de l'eau par l'Agence de Bassin et applicables dans le périmètre qu'il définit doivent être compatibles ou rendues
compatibles avec ce schéma. Le décisions administratives pouvant influencer le domaine public de l'eau doivent
prendre en compte les dispositions du dit schéma.
Un arrête fixe en tant que de besoin, les modalités d'application du présent article.
Article 15. En l'absence de schéma d'aménagement et de gestion des eaux approuvé, la circulation sur les cours
d'eau des engins nautiques de loisir non motorisés s'effectue librement dans le respect des lois et règlements de
police et des droits des riverains.
Article 16. Pour faciliter la réalisation des objectif arrêtes dans un schéma d'aménagement et de gestion des eaux,
les collectivités territoriales intéressées et leur groupement exerçant tout ou partie des compétences énumérées à
l'article 5, s'associent dans un comité de Points d'Eau ou dans un Comité Départemental.
Les associations et syndicats de personnes physiques ou morales ayans des activités dans le domaine de l'eau
peuvent être consultées ou associées à tous travaux concernant le périmètre du schéma d'aménagement et des
eaux en question.
Dans la limite de son périmètre d'intervention, le Comité de Bassin peut exercer tout ou partie des compétences
de l'Agence de Bassin énumérées dans l'article 5.
Il établit et adopte un programme pluriannuel d'intervention après avis conforme du Comité Départemental.
CHAPITRE III
Article 17. Sous réserve du respect des dispositions du code du domaine public fluvial et de la navigation
intérieure, les collectivités territoriales et leurs groupements sont habilités à utiliser la procédure prévue par le
présent texte pour entreprendre l'étude, l'exécution et l'exploitation de tous travaux, ouvrages ou installations
présentant un caractère d'intérêt général ou d'urgence, dans le cadre du schéma d'aménagement et de gestion des
eaux s'il existe, et visant:
- l'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ou d'un système aquifère
- l'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau non domanial, y compris les accès à ce cours d'eau
- l'approvisionnement en eau potable;
- la maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement
- la défense contre les inondations et contre la mer
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Il est procédé à une seule enquête publique qui peut aboutir à une déclaration d'utilité publique en vue de leur
mise à disposition au profit de la collectivité intéressée.
Article 18. La collectivité territoriale est compétente pour crée des canaux et des ports fluviaux sur ces canaux,
et pour aménager et exploiter les voies navigables et les ports fluviaux situés sur les voies navigables qui lui sont
transférées par décret en Conseil du Gouvernement sur proposition de l'Agence de Bassin.
Article 19. Le Faritany, les départements, les communes, les Fokontany, leurs groupements, sont compétents
pour aménager, entretenir et exploiter les cour d'eau, canaux, lacs et plans d'eau domaniaux, rayés de la
nomenclature des voies navigables ou n'y ayant jamais figurés qui leur sont transférés par décret en Conseil de
Gouvernement, sur proposition de l'Agence de Bassin après avis de l'ANDEA.
Ces transferts s'effectuent sous réserve de l'existence dans le bassin, d'un schéma d'aménagement et de gestion
des eaux.
Les bénéficiaires d'un transfert de compétences en application du présent article peuvent concéder, dans la limite
de leurs compétences respectives, l'aménagement, l'entretien et l'exploitation des cours d'eau, canaux, lacs et
plans d'eau à des personnes de droit public ou à des sociétés d'économie mixte ou à des associations.
TITRE II
DE LA STRUCTURE ET ORGANISATION
Article 20. L'Agence de Bassin comprend deux organes: le conseil de l'eau et le bureau exécutif : L'Agence de
Bassin est dirigé par un Chef d'Agence.
L'Agence de Bassin est administrée par un Conseil de l'Eau composé de 7 membres comprenant des
représentants des communes, des usagers et des directions provinciales des ministères concernés par le secteur
de l'eau et de l'assainissement.
Les membres du Conseil de l'Eau sont désignés et nommés par arrête du Gouverneur.
Article 21. Le Conseil de l'Eau a pour mission de:
- élaborer l'organigramme et fixer le règlement intérieur général du personnel de l'Agence;
- examiner et approuver les programmes d'activités de l'Agence proposés par le chef d'Agence;
- veiller à la conformité des activités de l'Agence par rapport à ses premiers objectifs;
- examiner et votre le budget et les comptes financiers de l'Agence, et les soumettre pour approbation aux
autorités de tutelle;
- accepter les dons et legs;
- veiller à l'intégrité du patrimoine de l'Agence;
- approuver la nomination des chargés d'études et de mission, des cadres et personnels de l'Agence;
- approuver la désignation des commissaires aux comptes sur proposition du chef de Service Administratif.
Article 22. Le Conseil de l'Eau peut déléguer certaines de ses attributions au Chef d'Agence. Ce dernier doit
rendre compte au Conseil de l'Eau dans les meilleurs délais des décisions prises dans le cadre de cette délégation.
Article 23. Le Conseil de l'Eau se réunit deux fois par an sur convocation de son président.
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Des réunions extraordinaires peuvent avoir lieu quand l'intérêt de l'Agence l'exige et ce, sur l'initiative du
président du Conseil de l'Eau ou à la demande des deux tiers de ses membres;
Les réunions sont valablement tenues en présence des 2/3 des membres. Toutefois, si ce quorum n'est pas atteint,
une deuxième convocation est lancée et la réunion peut avoir lieu quel que soit le nombre de membres présents.
La décision au sein de l'Eau est prise à la majorité absolue des membres présents. En cas d'égalité des voix, le
président a voix prépondérante. Le Conseil de l'Eau peut faire appel à toute personne dont la consultation jugée
utile.
Le chef d'Agence assure le secrétariat pendant la réunion du Conseil de l'Eau; il n'a pas droit de vote.
Article 24. Le Président du Conseil de l'Eau est nommé parmi les membres du Conseil de l'Eau par arrête du
Ministre chargé de l'Eau pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.
CHAPITRE PREMIER
DU BUREAU EXECUTIF
Article 25. Le chef d'Agence est le responsable du bureau exécutif de l'Agence de Bassin.
Dans sa mission, il peut être assisté par des chargés de mission et d'études.
Le Chef d'Agence:
- représente l'Agence dans les actes de la vie civile;
- soumet au Conseil de l'Eau pour examen et approbation: les programmes d'activités, le budget et les comptes
financiers, le règlement général du personnel, le règlement intérieur et le rapport d'activités de l'Agence;
- exécute les programmes d'activités de l'Agence dans le cadre du calendrier budgétaire prévu, en tant
qu'ordonnateur principal;
Le Chef d'Agence assure la gestion de l'ensemble des services de l'agence de bassin ainsi que les délégations, et
agit au nom de l'agence.
Il accomplit ou autorise tous actes ou opérations relatifs à l'objet de l'agence dans le respect des décisions du
Conseil de l'Eau, des comités techniques ou des comités ad hoc.
Il prend les mesures nécessaires pour l'application et le recouvrement des redevances prévues par loi 98-029 sur
l'eau précitée.
Il assure la préparation technique et le secrétariat des réunions du Conseil de l'Eau et des comités techniques et
des comités ad hoc.
Il représente l'agence en justice, et peut intenter toutes actions judiciaires ayant pour objet la défense des intérêts
de l'Agence. Il doit en aviser immédiatement le président du Conseil de l'Eau
Il recrute et nomme le personnel dans le cadre des dispositions prévues par la réglementation en vigueur.
En tant qu'ordonnateur, il engage les dépenses par acte, contrat ou marché, fait tenir la comptabilité des dépenses
engagées, liquide et constate les dépenses et les recettes de l'Agence et délivre, à l'agent comptable, les ordres de
paiement et les titres de recettes correspondants.
Article 26. Le Chef d'Agence peut déléguer, sous sa responsabilité, tout ou partie de certains de ses pouvoirs et
attributions au personnel cadre de l'Agence.
Article 27. Le bureau exécutif est composé de services administratif(s) et technique(s) et d'un service de
comptabilité.
Article 28. Le chef d'Agence doit être de nationalité malgache et avoir une expérience dans la gestion et
l'administration d'une institution.
Le chef d'Agence est nommé par décret, sur proposition du Ministre chargé de l'eau pour un mandat de quatre
ans, renouvelable une fois.
TITRE III
DE L'ORGANISATION FINANCIERE ET COMPTABLE
Article 30. L'Agence de Bassin dispose d'un budget autonome dont la gestion est soumise aux règles de la
comptabilité publique.
L'Agence peut ouvrir des comptes auprès des banques primaires.
Le Chef d'Agence est l'ordonnateur du budget.
Un agent comptable nommé par le Ministre chargé des Finances est placé auprès de l'Agence. Son statut et ses
attributions obéissent à la réglementation en vigueur et notamment aux prescriptions de l'article 6 du décret 99-
335 du 5 mai 1999 définissant le statut type des établissements publics nationaux.
Article 32. L'exercice comptable de l'Agence commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
Article 33. Le budget est transmis pour approbation aux ministères de tutelle après votre du Conseil de l'Eau.
L'approbation est réputée acquise si elle n'a pas été refusée dans les quinze jours qui suivent le dépôt du budget
auprès des ministères de tutelle.
Article 34. Dans le trimestre qui suit la clôture de l'exercice budgétaire, le Chef d'Agence transmet aux autorités
de tutelle, après approbation du Conseil de l'Eau
- le rapport d'activités;
- les comptes financier;
- les rapports d'audit.
Article 35. L'Agence est soumise à un audit annuel. Un ou des auditeur(s) indépendant(s) recruté(s) par le Chef
d'Agence après approbation du Conseil de l'Eau procédera(ont) à un audit comptable, financier, et technique de
gestion de l'Agence conformément aux procédures et normes internationales en vigueur.
Le Ministre de tutelle peut exercer toutes les vérifications possibles qu'il juge nécessaires à tout moment sur les
comptes de l'Agence.
Article 36. Le Vice Premier Ministre chargé du Programme économique, Ministre de Travaux Publique, des
Transports et de l'Aménagement du territoire, Le Ministre auprès de la Présidence Chargé de la Décentralisation
du Développement des Provinces Autonomes et des Communes, Le Ministre de l'Energie et des Mines, Le
Ministre de l'Economie des Finances et du Budget, le Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forets, et Le
Ministre de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution
du présent décret qui sera enregistré et publié au journal Officiel de la République.
Jacques SYLLA
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2003-193
Portant fonctionnement et Organisation du service de l'eau potable
et de l'assainissement des eaux usées domestiques
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n° 94.007 du 26 avril 1995 relative aux pouvoirs, compétences et ressources des collectivités
territoriales décentralisées,
• Vu la loi n° 98.029 du 20 janvier 1999 portant Code de l'Eau,
• Vu l'Ordonnance n° 60.099 du 12 septembre 1960 réglementant le domaine public,
• Vu le Décret n° 2003-007 du 12 Janvier 2003, portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2003-008 du 16 Janvier 2003, portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2003-102 du 11 Février 2003, fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines et
l'organisation générale de son Ministère
• Sur proposition du Ministre de l'Energie et des Mines,
• En conseil de Gouvernement,
DECRETE:
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE PREMIER
DE L'OBJET
Article premier. Le présent Décret a pour objet de fixer les modalités d'application des dispositions de la loi n°
98.029 du 20 janvier 1999 portant Code de'1'Eau, concernant le cadre général d'organisation et le
fonctionnement du service public de l'eau potable et de l'assainissement, relatives à:
- l'organisation du service public de l'eau potable et de l'assainissement
- le rôle de l'Etat dans le secteur,
- la maîtrise d'ouvrage,
- la gestion des systèmes,
La tarification et la régulation du Service Public de l'eau font chacune l'objet d'un décret spécifique.
CHAPITRE II
DES DEFINITIONS
• Assainissement ou assainissement des eaux usées domestiques: Evacuation et traitement des eaux usées
et ne comprenant pas l'enlèvement des déchets solides, l'assainissement et le traitement des eaux pluviales et
des eaux usées des installations industrielles et agricoles ayant leurs propres systèmes d'assainissement.
• Auto Producteur: toute personne physique ou morale de droit public ou privé, effectuant pour la
satisfaction de ses besoins propres la réalisation et/ou la gestion et la maintenance directe d'un système
d'Approvisionnement en eau potable et/ou d'assainissement des eaux usées domestiques.
• Autorisation: acte par lequel le Maître d'ouvrage permet à un Auto Producteur, pour une durée et dans des
conditions prévues à la dite autorisation, d'établir et d'exploiter un système pour la satisfaction de ses
besoins propres et, le cas échéant, d'assurer à titre complémentaire une partie du Service Public de l'Eau
potable et/ou de l'assainissement en utilisant les capacités disponibles de ses installations.
• Biens de Retour: Les Biens de Retour sont les biens indispensables au fonctionnement du service public,
tels que les ouvrages et équipements de production et/ou de traitement, les canalisations, les branchements,
les fichiers des abonnés, qui doivent obligatoirement revenir au Maître d'ouvrage à la fin d'un contrat de
Délégation de gestion. Les Biens de Retour comprennent:
- Les biens mis à la disposition du Gestionnaire délégué par le Maître d'ouvrage au début du contrat,
- Les biens édifiés, à ses frais, par le Gestionnaire délégué, dont le contrat de Délégation de gestion
fixe les conditions de remise par le Gestionnaire délégué au Maître d'ouvrage à la fin du contrat de
délégation,
- Les biens financés par des tiers, notamment les branchements, pour être intégrés, dès leur
achèvement, dans les biens du service public.
• Biens de Reprise: Les Biens de Reprise sont des biens utiles à l'exploitation d'un service public, tels que les
stocks, les véhicules et engins, les outillages... qui appartiennent au Gestionnaire délégué et peuvent être
rachetés par le Maître d'ouvrage ou par le nouveau Gestionnaire délégué à la fin du contrat de Délégation de
gestion, dans des conditions fixées par le contrat.
• Biens Propres: Les Biens Propres sont des biens appartenant au Gestionnaire délégué qui ne sont pas
affectés au Service Public de l'Eau.
• Comité de point d'eau: organisation ou association d'usagers de point d'eau.
• Communautés: communautés rurales de base ou "Fokontany".
• Centre rural: Tous les centres non urbains.
• Centre urbain: commune chef lieu de Fivondronana, à l'exception des Fivondronana II, Antananarivo
Avaradrano et Antananarivo Atsimondrano, ou Associations de communes ayant plus de 10.000 habitants.
• Concession: contrat de délégation de service public par lequel un Maître d'ouvrage confie à un tiers le
mandat de gérer le service public de l'eau potable ou de l'assainissement à ses frais, risques et périls. Le
Maître d'ouvrage charge ce tiers de l'exploitation du service, de la maintenance des installations d'eau, des
investissements de construction, de renouvellement et d'extension du réseau.
• Coût Marginal à Long Terme: coût nécessaire à produire une unité supplémentaire du service
d'Approvisionnement d'eau potable et d'assainissement sur le long terme.
• Déclaration: procédure consistant pour un Auto Producteur à informer le Maître d'ouvrage de la mise en
place de moyens de production destinés à son seul usage personnel.
• Délégation de gestion: acte par lequel le Maître d'ouvrage charge un tiers, appelé Gestionnaire délégué,
d'établir et/ou d'exploiter des systèmes d'Approvisionnement en Eau potable et d'assainissement, dans une
aire géographique déterminée, en vue de satisfaire les besoins du Public pour une durée fixée et dans des
conditions prévues par un contrat. Selon les obligations imposées au Gestionnaire délégué en matière
d'investissements, ce contrat de Délégation de gestion du service public peut prendre la forme d'une
Concession, d'un Affermage, d'une Gérance ou de toute variante de ces trois contrats.
• Eau potable: eau destinée à la consommation humaine qui, par traitement ou naturellement, répond à des
normes physico-chimiques et bactériologiques fixées par décret pris en Conseil de Gouvernement.
• Gérance: contrat de Délégation de gestion du service public par lequel un Maître d'ouvrage charge un tiers,
contre rémunération, de la réalisation des activités techniques et commerciales nécessaires au bon
fonctionnement d'un service public d'eau potable ou d'assainissement. Le Maître d'ouvrage conserve tous les
risques techniques et commerciaux inhérents à ces activités, y compris la responsabilité et le financement
des investissements de renouvellement et d'extension du réseau.
• Gestionnaire délégué: personne physique ou morale de droit public ou privé titulaire d'un contrat de
Délégation de gestion.
• Maître d'ouvrage: autorité publique responsable vis-à-vis des usagers du service public de l'Eau potable et
de l'Assainissement sur une aire géographique donnée.
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CHAPITRE III
DE L'ORGANISATION DU SERVICE PUBLIC DE L'EAU
Article 3. Le Service Public de l'Eau est régi par le Code de l'Eau, les dispositions du présent Décret et les textes
pris pour son application. Il est organisé à différents niveaux d'intervention.
Article 4. L'Etat assure la définition de la politique nationale d'alimentation en Eau potable et d'assainissement
des eaux usées domestiques, ainsi que le développement du Service Public de l'Eau à l'échelle du pays.
Article 5. La maîtrise d'ouvrage des Systèmes d'eau est assurée par les communes. Cependant pendant une
période transitoire et conformément aux dispositions de la Loi et du présent décret, l'Etat assure la maîtrise
d'ouvrage déléguée desdits Systèmes.
Article 6. Les Communautés peuvent également exercer la maîtrise d'ouvrage déléguée des petits systèmes
ruraux d' Approvisionnement en Eau potable situés sur leur territoire.
Article 7. Des Gestionnaires délégués assurent, dans le cadre d'une Délégation de gestion de service public, la
fonction de réalisation et/ou de gestion et maintenance des Systèmes d'eau.
Article 8. L'Organisme Régulateur du Service Public de l'Eau effectue la régulation de ce service public. Il
habilite les communes à exercer pleinement la maîtrise d'ouvrage des Systèmes d'eau.
CHAPITRE IV
DU SERVICE UNIVERSEL DE L'EAU POTABLE
Article 9. Tout Maître d'ouvrage d'un Service Public de l'Eau a l'obligation d'assurer le développement du
service universel de l'approvisionnement en Eau potable et d'assainissement collectif des eaux usées
domestiques.
Ce développement a pour objectif de fournir, à tout usager du Service Public de l'Eau, une quantité minimum
d'Eau potable dans le cadre de la politique d'investissement et de la politique tarifaire du secteur .
b)- Respecter les normes de qualité de l'eau fixées dans le cadre du Code de l'Eau.
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Article 11. Le cahier des charges des Gestionnaires de Systèmes d'eau et les conventions de gestion des bornes
fontaines précisent les obligations attachées à la fourniture du service universel, conformément aux dispositions
du présent décret.
TITRE II
DU ROLE DE L'ETAT
CHAPITRE PREMIER
DES MISSIONS DE L'ETAT
Article 12. Dans le cadre de la politique du Service Public de l'Eau, l'Etat a notamment pour mission:
• d'assurer la planification et le développement du service public de l'eau;
• de suivre, d'animer et de coordonner la politique d'investissement et de financement du Service Public de
l'Eau;
• de fixer par voie réglementaire les normes et les spécifications techniques applicables aux différents
Systèmes d'eau;
• d'assurer la responsabilité de Maître d'ouvrage délégué tant que les communes ne satisfont pas aux critères d'
habilitation pour assurer la maîtrise d'ouvrage;
• d'assister les communes pour qu'elles satisfassent aux critères d'habilitation dans les meilleures conditions et
les meilleurs délais;
• de coordonner du point de vue administratif, technique et financier, l'assistance technique dont les
Communautés ont besoin pour gérer les petits systèmes ruraux d'Approvisionnement en Eau potable et
d'assurer le développement de l'hydraulique et de l'hygiène en milieu rural.
Article 13. La politique de Service Public de l'Eau est définie et arrêtée par le Gouvernement. Elle est exécutée
sous la responsabilité du Ministre chargé de l'Eau potable.
TITRE III
DE LA MAITRISE D'OUVRAGE
CHAPITRE PREMIER
DES RESPONSABILITES DU MAITRE
D'OUVRAGE
Article 14. Les responsabilités du Maître d'ouvrage du Service Public de l'Eau sont:
1. L'organisation du service public et, en particulier, du service universel d'approvisionnement en Eau potable.
2. La préservation du domaine public placé sous sa dépendance.
3. Le lancement des appels d'offres des Délégations de gestion de service public, la négociation et la
conclusion de tous les contrats de Délégation de gestion ainsi que de leurs avenants, y compris ceux passés
de gré à gré.
4. Le contrôle de la gestion du service public dans le cadre du contrat de Délégation de gestion.
5. L'établissement des plans d'investissement, la recherche et la mise en place des financements octroyés par
l'Etat pour exécuter les investissements qui sont à la charge du Maître d'ouvrage, le lancement des
procédures de dévolutions des marchés d'études et de travaux, l'engagement des marchés correspondants et
l'ordonnancement des paiements de ces marchés.
6. L'approbation des plans d'investissements des Systèmes d'eau, dont le financement et la réalisation sont à la
charge des Gestionnaires délégués.
7. La gestion du “ fonds de branchement ”
8. La garantie de l'équilibre financier par application de l'article 54 du Code de l'Eau
Article 15. Le Maître d'ouvrage publie annuellement un document contenant les résultats et les prévisions de
développement du Service Public de l'Eau sur son territoire.
Il veille à la publication annuelle, par les Gestionnaires délégués, des rapports d'activité et états financiers relatifs
à la gestion des Systèmes d'eau.
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Article 16. Le Maître d'ouvrage garantit la continuité du Service Public de l'Eau en cas de carence des titulaires
de Délégations de gestion ou en l'absence de titulaires et prend toutes mesures urgentes appropriées.
CHAPITRE II
DES RECOURS DES USAGERS
Article 17. Tout usager peut s'adresser au Maître d'ouvrage, après avoir épuisé les recours auprès de l'Organisme
Régulateur, dans les litiges qui l'opposent au gestionnaire du Service Public de l'Eau.
CHAPITRE III
DE LA MAITRISE D'OUVRAGE DELEGUEE
Article 18. Conformément à l'article 41 du Code de l'eau, tant que les communes ne sont habilitées à exercer
pleinement leurs responsabilités de Maître d'ouvrage, le Ministre chargé de l'Eau agit comme Maître d'ouvrage
délégué des communes.
CHAPITRE IV
DE LA SOCIETE DE PATRIMOINE DES INFRASTRUCTURES
D'EAU POTABLE ET D'ASSAINISSEMENT
Article 19. Le Ministre chargé de l'Eau potable confie, par un contrat, la gestion des patrimoines des Services
Publics de l'Eau à une Société de Patrimoine qui est une Association de commune ou syndicat national des
communes.
Les statuts et les modes de fonctionnement de cette Société de Patrimoine sont fixés par décret.
SECTION PREMIERE
DES MISSIONS DE LA SOCIETE DE PATRIMOINE
Article 21. Pour la réalisation de ces missions de gestion et de financement des immobilisations, elle conclut
avec les Maîtres d'ouvrage des conventions de financement et de mise à disposition des immobilisations dont elle
a été chargée. Ces conventions précisent en particulier les conditions techniques et financières selon lesquelles
les communes habilitées peuvent, si elles en font la demande, reprendre à leur charge la gestion des
immobilisations et les dettes qui leur sont liées ainsi que le financement des nouvelles immobilisations.
Article 22. Par ailleurs, le Ministre chargé de l'Eau, en tant que Maître d'ouvrage délégué peut charger la Société
de Patrimoine d'établir, en coordination avec les communes, les Gestionnaires délégués et, le cas échéant,
l'Organisme Régulateur, les programmes de développement des systèmes d'alimentation en Eau potable et des
systèmes d'Assainissement.
SECTION II
DES APPORTS A LA SOCIETE DE PATRIMOINE
Article 23. Les apports en actifs et passifs à la Société de Patrimoine sont constitués par :
- les immobilisations des services publics de l'Eau faisant partie du domaine public de l'Etat en
conformité avec les articles 40 et 41 et 42 de la loi 98-29 portant Code de l'Eau;
- les dettes de la JIRAMA relatives à ses investissements dans les services d'eau;
- tous autres actifs et passifs en rapport avec le financement des services publics de l'Eau qui seront jugés
compatibles avec la réussite des missions de financement des immobilisations de la société de
patrimoine par le Ministre chargé de l'eau.
SECTION III
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CHAPITRE V
DES CONDITIONS D'ACCES A LA MAITRISE D'OUVRAGE
SECTION PREMIERE
CRITERES DE CAPACITE DES COMMUNES
Article 26. Les critères à remplir par les communes pour assumer pleinement l'ensemble des responsabilités de
Maître d'ouvrage telles que définies aux articles 14, 15 et 16 ci-dessus sont les suivants:
1. Respecter l'ensemble des obligations administratives, financières, budgétaires et comptables inscrites dans
les lois et règlements organisant les Communes.
2. Disposer des services appropriés pour exercer l'ensemble des responsabilités de Maître d'ouvrage.
3. Avoir établi un plan de développement du Service Public de l'Eau comportant le programme
d'investissement à réaliser sur cinq ans au moins, ainsi que son mode de financement.
4. Avoir établi avec l'Etat, représenté par la Société de Patrimoine, un inventaire des biens du Système d'Eau et
des dettes contractées pour le financer. A défaut d'accord entre la Société de Patrimoine et la commune sur
le contenu de cet inventaire, un autre inventaire est dressé d'office par l'Organisme Régulateur qui s'impose
aux parties.
5. S'engager, par une convention signée avec la Société de Patrimoine, à solder ses dettes vis à vis de ladite
Société de Patrimoine et démontrer sa capacité à assurer l'équilibre financier du Service Public de l'Eau,
compte tenu de cet engagement.
Article 27. Un arrêté interministériel pris dans les six mois à compter de la publication du présent décret,
précisera ces critères.
SECTION II
DE L'HABILITATION DES COMMUNES
PAR L'ORGANISME REGULATEUR
Article 28. L'Organisme Régulateur est saisi de toute demande d'habilitation aussi bien par la commune
concernée que par l'Etat. Il al' obligation de statuer dans un délai de trois mois à compter de la date de réception
de la demande d'habilitation.
Sur la base des critères déterminés à l'article 26 précédent, l'Organisme Régulateur, déclare la commune apte, ou
non, à exercer pleinement la maîtrise d'ouvrage des Systèmes d'eau installés sur son territoire.
Il justifie sa décision dans un procès verbal annexé à l'attestation d'habilitation ou au refus d'habilitation.
Il signifie sa décision à la commune concernée et en informe l'Etat et les Gestionnaires délégués concernés.
Il affiche l'attestation dans la commune concernée.
Il publie l'attestation d'habilitation dans un journal d'annonces légales dans le mois suivant l'habilitation. Cette
attestation précise la date de prise d'effet de l'habilitation.
SECTION III
DU TRANSFERT DES SYSTEMES D'EAU
AU DOMAINE PUBLIC DES COMMUNES
Article 29. Les Systèmes d'eau inscrits au domaine public de l'Etat sont transférés de plein droit au domaine
public de la commune habilitée dès l'entrée en vigueur de l'habilitation.
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Sur la base de l'inventaire des biens du Système d'Eau et conformément à la réglementation en vigueur, les biens
transférés sont inscrits au sommier de la commune concernée dans un délai de trois mois à compter de la date
d'entrée en vigueur de l'habilitation prononcée par l'Organisme Régulateur.
SECTION IV
DU RESP RESPECT DES CONTRATS PAR LES COMMUNES
Article 30. Lorsqu'une commune obtient son habilitation, elle doit respecter jusqu'à son terme tout contrat de
Délégation de gestion en cours.
CHAPITRE VI
DE LA MAITRISE D'OUVRAGE DELEGUEE DES
COMMUNAUTES
SECTION PREMIERE
DE LA MAITRISE D'OUVRAGE DELEGUEE DES
COMMUNAUTES
Article 31. Conformément aux dispositions de l'article 41 du Code de l'Eau, les Communautés peuvent, à leur
demande, exercer la maîtrise d'ouvrage déléguée des petits systèmes ruraux d'Approvisionnement en Eau potable
situés sur leur territoire avec l'accord de la commune de rattachement.
Article 32. Le Ministre chargé de l'Eau potable détermine par voie d'arrêté, publié au Journal Officiel, les
critères à remplir par les Communautés pour exercer cette maîtrise d'ouvrage déléguée. Ces critères sont basés
sur des capacités techniques et financières.
Article 33. Cette délégation fait l'objet d'une convention de délégation de maîtrise d'ouvrage entre la commune
de rattachement et la communauté de base qui confie à l'Association des usagers par une convention de gestion
l'exploitation des points d'eau de sa circonscription. Cette convention doit être visée par l'Organisme Régulateur.
SECTION II
DE LA PROCEDURE DE DELEGATION
Article 34. L'Organisme Régulateur est saisi de toute demande de délégation de maîtrise d'ouvrage par la
Communauté concernée. Il al' obligation de statuer dans un délai de trois mois à compter de la date de réception
de la demande de délégation de maîtrise d'ouvrage.
L'Organisme Régulateur informe de sa décision la Communauté concernée et la commune de rattachement
Article 35. L'Organisme Régulateur adresse au Ministre chargé de l'Eau potable copies de sa décision et, si cette
décision est favorable, de la convention de délégation de maîtrise d'ouvrage.
Article 36. En cas de refus, les décisions de l'Organisme Régulateur et celles de la commune de rattachement
doivent être motivées.
TITRE IV
DE LA GESTION DES SYSTEMES
CHAPITRE PREMIER
DE L'EXPLOITATION DU SERVICE PUBLIC DE L'EAU
SECTION PREMIERE
DES CONDITIONS D'ACCES AUX RESSOURCES EN
EAU
Article 37. Conformément aux articles 10 et 11 du Code de l'Eau, les exploitants des Systèmes d'eau, quel que
soit leur statut, doivent obtenir, pour l'accès aux ressources d'eau brute, toutes les autorisations nécessaires dans
le cadre de la réglementation en vigueur sur la mobilisation et le prélèvement des ressources en eau.
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SECTION II
DES CONNEXIONS ILLEGALES
Article 38. Toute utilisation d'eau obtenue directement ou indirectement par l'intermédiaire de connexions ou de
prélèvements clandestins ou frauduleux constitue un détournement et sera punie des peines prévues par la
législation pénale en vigueur.
SECTION III
DES RELATIONS ENTRE LES GESTIONNAIRES DE
SYSTEMES D'EAU ET LES ABONNES
Article 39. Les contrats pour la fourniture d'eau potable par le Service Public de l'Eau ou de déversement des
eaux usées domestiques dans le réseau public d'assainissement sont établis sous forme de contrats d'abonnement
signés par chaque abonné et le gestionnaire du Système d'eau concerné.
Article 40. Le règlement sur les abonnements de l'eau potable définit les conditions et modalités selon lesquelles
l'usage de l'eau distribuée par ledit service est accordé aux abonnés.
Le règlement sur les abonnements à l'assainissement définit les conditions et modalités selon lesquelles le
déversement des eaux usées domestiques dans le réseau public d'assainissement est accordé aux abonnés.
Article 41. Chaque contrat de Délégation de gestion contient le cadre du contrat d'abonnement et le règlement
applicable sur les abonnements.
Article 42. Lors de la souscription d'un contrat d'abonnement le ou les règlement(s) sur les abonnements et les
tarifs applicables sont remis à l'abonné par le Gestionnaire du Système d'eau.
Les tarifs applicables sont également portés à la connaissance des abonnés par affichage dans les locaux du
Gestionnaire délégué réservé à l'accueil des abonnés.
CHAPITRE PREMIER
DU REGIME DE LA DELEGATION DE GESTION
SECTION PREMIERE
DU REGIME DE LA DELEGATION DE GESTION
Article 43. Le Maître d'ouvrage, délègue la gestion du Service Public de l'Eau, à des exploitants, personnes
physiques ou morales de droit public ou privé, dans le cadre de contrats de Délégation de gestion.
Article 44. Les Communautés rurales, Maîtres d'ouvrage délégués, conformément aux dispositions de l'article 31
du présent décret, délèguent la gestion des systèmes ruraux aux Comités de points d'eau.
Article 45. Conformément aux dispositions de l'article 43 du Code de l'Eau, et avec l'accord de l'Organisme
Régulateur, un groupe de communes peut décider de déléguer en commun la gestion d'un Système d'eau à un
même Gestionnaire délégué.
Article 46. Le Ministre chargé de l'Eau potable, le Ministre chargé de l'Assainissement et l'Organisme
Régulateur peuvent prendre, dans le cadre de la réglementation en vigueur, toute mesure visant à encourager la
gestion des services publics de l'Eau et de l'Assainissement, dans une même aire géographique, par le même
Gestionnaire délégué.
Article 47. La Délégation de gestion peut, selon la taille et la rentabilité potentielle de l'activité déléguée,
recouvrir différents modes contractuels, tels que la Concession, l'Affermage, la Gérance ou toute variante de ces
trois types de contrat.
SECTION II
DES PRINCIPES GENERAUX DE LA DELEGATION
DE GESTION
Article 48. Les principes généraux de la Délégation de gestion sont notamment les suivants:
1. Les droits exclusifs du Gestionnaire délégué d'utiliser les biens du domaine public et d'exploiter le service
public d'Eau potable.
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SECTION III
DES MODALITES D'ATTRIBUTION D'UNE DELEGATION DE GESTION
Article 49. Les contrats de Délégation de gestion sont attribués au terme d'une procédure d'appel d'offres,
organisée par le Maître d'ouvrage du Système d'eau à déléguer.
Toutefois, des contrats de délégation de gestion peuvent être passés de gré à gré dans les cas suivants:
A l'issue d'un appel d'offres infructueux,
Lorsqu'un candidat déclare spontanément au Maître d'ouvrage son engagement à créer, à ses frais, puis exploiter
un Système d'eau dans une commune qui en est dépourvue et dans laquelle aucun Système d'eau n'est projeté.
Article 50. Pour les communes habilitées à exercer la fonction de maîtrise d'ouvrage, les contrats de Délégation
de gestion entrent en vigueur après avoir été approuvé par l'Organisme Régulateur. Les contrats sont publiés
dans un Journal d'annonce légale ou par voie d'affichage dans les locaux de la Commune.
Article 51. Pour les communes non habilitées à exercer la fonction de maîtrise d'ouvrage, les contrats de
Concession, d'Affermage et de Gérance entrent en vigueur après avoir été approuvé par l'Organisme Régulateur.
Ces contrats sont publiés au Journal d'annonce légale par voie d'arrêté Communal ou Municipal ou par affichage
dans les locaux de la Commune concernée.
Article 52. Pour un petit système rural d'approvisionnement en eau potable dès l'accès de la commune à la
maîtrise d'ouvrage, un contrat de gestion délégué doit être conclu en priorité avec les comités des points d'eau en
exercice dans sa circonscription, qui se constitue en Association réglementaire.
SOUS-SECTION PREMIER
DE LA PROCEDURE D'ATTRIBUTION PAR APPEL D'OFFRES
Article 53. La procédure d'attribution, par appel d'offres, d'une Délégation de gestion est identique pour tous les
types de Délégation de gestion. Elle doit assurer la concurrence entre les candidats et l'égalité de traitement de
chacun d'eux, dans le respect du principe de transparence.
Article 54. Le dossier d'appel d'offres d'une Délégation de gestion est constitué par le Maître d'ouvrage du
Système d'eau. Il comprend, obligatoirement, l'avis d'appel de candidatures, le règlement de l'appel d'offres
comprenant, notamment, les critères d'évaluation des offres, le projet de contrat et de cahier des charges de la
Gestion déléguée et les informations techniques, commerciales et financières, historiques ou prévisionnelles,
caractérisant le service à déléguer.
Article 55. Le dossier d'appel d'offres est soumis à l'approbation de l'Organisme Régulateur par le Maître
d'Ouvrage. L'Organisme Régulateur dispose d'un délai de quarante cinq (45) jours, à compter de la date de
réception du dossier, pour informer le Maître d'Ouvrage de son avis. Passé ce délai, le dossier d'appel d'offres est
réputé approuvé par l'Organisme Régulateur.
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Article 56. L'avis d'appel de candidatures est publié dans trois quotidiens et dans le Journal Officiel, au moins
trente jours avant la date fixée pour le dépôt des candidatures à compter de la date de la dernière publication de
l'avis.
Article 57. Au vu des capacités techniques et financières des candidats et de leur aptitude à assurer la qualité du
service, le Maître d'ouvrage dresse la liste des candidats admis à présenter une offre auxquels il adresse le dossier
d'appel d'offres. Un procès verbal rédigé par le Maître d'Ouvrage mentionne les candidatures reçues, celles
rejetées et les motifs de ce rejet.
Article 58. Le délai de remise des offres doit être suffisant pour permettre à chaque candidat de réaliser les
études et les investigations nécessaires pour établir sa proposition en toute connaissance de cause. Le délai, entre
la date d'envoi du dossier d'appel d'offres aux candidats et la date fixée pour la remise des offres, ne peut être
inférieur à quarante cinq (45) jours pour les Gérances et les Affermages et de soixante (60) jours pour les
Concessions.
Article 59. Les offres sont ouvertes, en séance publique, par le Maître d'ouvrage qui dresse sur-le champ un
procès verbal d'ouverture des offres.
Article 60. Une commission ad hoc présidée par le Maître d'ouvrage évalue les offres, selon les critères
prédéfinis et dresse un rapport d'évaluation des offres. Au terme de cette évaluation des offres, le Maître
d'Ouvrage engage des négociations avec le ou les candidats dont les offres auront été jugées les plus
intéressantes. Ces négociations ont pour objet la finalisation du contrat et du cahier des charges de la Délégation.
Elles ne doivent pas modifier substantiellement les clauses du dossier d'appel d'offres.
Article 61. Le contrat de Délégation de gestion, négocié par le Maître d'Ouvrage avec le lauréat de l'appel
d'offres et les procès verbaux retraçant la procédure suivie pour la Délégation de gestion sont soumis à
l'approbation de l'Organisme Régulateur. L'Organisme Régulateur dispose d'un délai de quarante cinq (45) jours
pour approuver la procédure et le contrat de Délégation de gestion à compter de la date de réception des pièces.
Passé ce délai, la procédure et le contrat sont réputés être approuvés par l'Organisme Régulateur.
Article 62. Le fait qu'un seul candidat réponde à l'appel d'offres lancé pour une Délégation de gestion n'entraîne
ni la nullité de la procédure d'appel d'offres, ni l'attribution de la Délégation de gestion audit candidat. Le Maître
d'ouvrage peut lancer une nouvelle procédure d'appel d'offres.
SOUS-SECTION II
DE LA PROCEDURE D'ATTRIBUTION DE GRE A GRE
Article 63. La procédure d'attribution de gré à gré d'une délégation de gestion est conduite par le Maître
d'ouvrage du Système d'eau concerné.
Article 64. Le candidat à la Délégation de gestion établit une offre sur la base d'un projet de contrat et de cahier
des charges, dressé par le Maître d'ouvrage, auquel sont jointes les informations techniques, commerciales et
financières, historiques ou prévisionnelles, caractérisant le service à déléguer. Cette offre est librement négociée
entre le Maître d'Ouvrage et le candidat.
Article 65. Le Maître d'ouvrage vérifie si le candidat dispose des capacités techniques et financières nécessaires
pour assurer la qualité du service aux usagers.
Article 66. Le contrat de Délégation de gestion négocié par le Maître d'Ouvrage avec le candidat et les
justifications du recours à la procédure d'attribution de gré à gré sont soumis à l'approbation de l'Organisme
Régulateur. L'Organisme Régulateur dispose d'un délai de quarante cinq (45) jours pour approuver la procédure
et le contrat de Délégation de gestion à compter de la date de réception des pièces. Passé ce délai, la procédure et
le contrat sont réputés être approuvés par l'Organisme Régulateur.
SECTION IV
DE L' L'AVENANT A UN CONTRAT DE DELEGATION DE GESTION
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Article 67. Les avenants à un contrat de Délégation de gestion sont négociés entre le Maître d'ouvrage et le
Gestionnaire délégué. Ils sont soumis à l'approbation de l'Organisme Régulateur dans les mêmes conditions que
le contrat initial.
Article 68. Un avenant à un contrat de Délégation de gestion ne doit pas avoir pour objet de modifier l'objet du
contrat initial. Il ne doit pas, non plus, modifier substantiellement l'économie du contrat initial.
SECTION V
DU CONTENU DES CONTRATS DE DELEGATION
DE GESTION
Article 69. Les clauses de la Délégation de gestion et notamment son objet, sa durée et son aire géographique
sont fixés dans le contrat de Délégation de gestion auquel est annexé un cahier des charges.
Article 70. Le contrat de Délégation de gestion et le cahier des charges précisent, notamment:
• Les conditions de mise à disposition des terrains nécessaires à l'exploitation et/ou à l'implantation et/ou des
Systèmes d'eau.
• Les droits et obligations du Gestionnaire délégué, y compris les obligations de service public qui lui
incombent.
• Les conditions tarifaires.
• Les conditions générales d'exploitation et d'entretien des Systèmes d'eau.
• Les travaux dont l'exécution est attribuée, à titre exclusif, au Gestionnaire délégué.
• Les conditions de mise à disposition du Gestionnaire délégué, par le Maître d'ouvrage, au début de la
délégation et de remise par le Gestionnaire délégué, au Maître d'ouvrage, à la fin de la Délégation de
gestion, des biens du Système d'eau.
• Les modalités d'application des sanctions en cas d'inobservation des termes du contrat de Délégation de
gestion par le Gestionnaire délégué.
• Les conditions de résiliation du contrat de Délégation de gestion ou de déchéance du Gestionnaire délégué.
• La procédure de règlement des litiges.
• Les modalités d'information du Maître d'ouvrage, par le Gestionnaire délégué, sur les conditions techniques
et financières d'exécution du service.
• Un règlement sur les abonnements applicable aux abonnés auquel est annexé un modèle de contrat
d'abonnement à conclure entre chaque abonné et le Gestionnaire délégué. (il faudrait bien formuler le
règlement sur les abonnements de fa
Article 71. Les contrats de Concession ou d'Affermage, doivent impérativement comporter les dispositions
particulières relatives à la construction ou à l'extension des Systèmes d'eau, au renouvellement des ouvrages, au
financement des ouvrages à construire ou à renouveler par le Gestionnaire délégué et à leurs conditions de
reprise, par le Maître d'ouvrage, à la fin du contrat de Délégation de Gestion.
SECTION VI
DU RENOUVELLEMENT ET DUREE DES CONTRATS
DE DELEGATION DE GESTION
Article 72. Le contrat de délégation de gestion peut être renouvelé sur sa demande si le gestionnaire délégué en
activité si les résultats du contrôle prévu au article 77 à 80 sont satisfaisants.
Trois mois avant l'expiration du contrat, l'autorité administrative compétente procède à l'évaluation des résultats
de la délégation de gestion consentie au gestionnaire.
Si les résultats des contrôles effectués ne sont pas satisfaisants, il sera procédé un appel d'offres organisé par le
Maître d'ouvrage dans les conditions et modalités fixées aux articles 53 à 61, afin de désigner un nouveau
gestionnaire délégué.
Le gestionnaire délégué sortant n'ayant pas fait l'objet d'une appréciation négative au terme des contrats, prévus
aux articles 77 à 80 peut soumissionner à cet appel d'offres.
Au plus tard deux ans avant son terme, le contrat de délégation est remis en concurrence dans les conditions et
modalités fixées aux articles 53 à 61.
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Article 73. La durée d'un contrat de Délégation de gestion est déterminée par le Maître d'ouvrage en fonction
des prestations mises à la charge du Gestionnaire délégué. Elle ne peut dépasser une durée de 30 ans pour la
Concession, de 15 ans pour l'Affermage et de 10 ans pour la Gérance.
Article 74. Un contrat de Délégation de gestion peut être prolongé, par un avenant au contrat initial pour assurer
la continuité du service public. La durée de cette prolongation ne peut excéder un (1) an.
Pour une extension des systèmes d'eau effectuée en accord avec le maître d'ouvrage à titre exceptionnel, la durée
de prolongation sera fonction de l'amortissement. Un avenant conclu dans ces conditions ne doit pas modifier les
clauses du contrat de Délégation de gestion initial.
SECTION VII
DES DEVOIRS D'INFORMATION DU MAITRE
D'OUVRAGE PAR LE GESTIONNAIRE DELEGUE
Article 75. Le Gestionnaire délégué d'un Système d'eau doit informer régulièrement le Maître d'ouvrage des
conditions techniques, commerciales et financières d'exécution du service.
Article 76: A la fin de chaque exercice, le Gestionnaire délégué adresse au Maître d'ouvrage et à l'Organisme
Régulateur l'ensemble des documents et des informations prévus par le contrat de Délégation de gestion aux
dates fixées par celui-ci, sans préjudice des autres obligations de contrôle auxquelles ils peuvent être tenu par le
contrat à l'égard d'autres autorités administratives.
SECTION VIII
DU CONTROLE DU MAITRE D'OUVRAGE
Article 77. Le gestionnaire d'un Système d'eau est soumis au contrôle technique et financier du Maître
d'ouvrage. Ce contrôle porte essentiellement sur les résultats obtenus par le Gestionnaire délégué. Il doit
préserver la liberté de moyens que le contrat de Délégation de gestion confère au Gestionnaire délégué.
Article 78. Ce contrôle technique porte sur la qualité du Service Public de l'Eau et le respect des nonnes
d'approvisionnement en Eau potable et d'Assainissement collectif des eaux usées expressément définies par la
réglementation en vigueur et par le contrat de Délégation de gestion. Il porte également sur l'exécution par le
Gestionnaire délégué de ses obligations en matière d'entretien, de maintenance, de renouvellement, d'extension
ou de renforcement des biens du Système d'eau concerné.
Article 79. Le contrôle des états financiers porte sur le respect, par le Gestionnaire délégué, des clauses
financières du contrat de Délégation de gestion et sur la sincérité des informations financières fournies par le
Gestionnaire délégué dans ses rapports au Maître d'ouvrage.
Article 80. Dans l'exercice de sa mission de contrôle, le Maître d'ouvrage peut faire procéder à toute enquête,
étude ou expertise qu'il juge utile, par l'administration, des experts ou sociétés de conseil indépendants et, dans
les Centres ruraux, par une structure spécialisée en hydraulique villageoise ou par toute autre organisation
villageoise.
SECTION IX
DE LA RESILIATION DU CONTRAT DE DELEGATION DE GESTION
OU DECHEANCE DU GESTIONNAIRE DELEGUE
Article 81. Sur accord explicite de l'organisme régulateur, le maître d'ouvrage peut prendre la décision de résilier
un contrat de Délégation de gestion pour un motif autre que l'inexécution par le Gestionnaire délégué de ses
obligations. Dans ce cas, le Gestionnaire délégué sera indemnisé du préjudice né de la résiliation anticipée du
contrat de Délégation de gestion. Les règles de détermination de l'indemnité sont précisées dans le contrat de
Délégation de gestion et doivent prévoir une indemnisation au moins égale à la part des investissements non
encore amortis par le Gestionnaire délégué, au jour de la résiliation, pour l'intégralité des Biens de Retours et des
biens repris. Pour les contrats de Délégation de gestion signés à compter de la date de publication du présent
décret, une telle résiliation ne peut avoir lieu avant dix ans de gestion pour la Concession, cinq ans pour
l'Affermage et trois ans pour la Gérance.
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Article 82. En cas de non-exécution par le Gestionnaire délégué de ses obligations, le Maître d'ouvrage peut
prononcer sa déchéance dans les conditions prévues par le Contrat de Délégation de gestion. Le Maître d'ouvrage
porte à la connaissance du Gestionnaire délégué les motifs de sa déchéance, lesquels doivent être objectifs, non
discriminatoires et proprement documentés. Le Maître d'ouvrage transmet pour consultation les documents à
l'Organisme Régulateur. La résiliation est prononcée après que le Gestionnaire délégué ait reçu notification des
griefs et ait été mis en mesure de consulter le dossier et de présenter ses observations écrites et verbales.
Les conditions et les procédures de résiliation ou de déchéance, sont précisées dans le contrat de Délégation de
gestion.
SECTION X
DE LA CESSION
Article 83. Toute cession, par le Gestionnaire délégué, d'un Contrat de Délégation de gestion à un tiers ne peut
intervenir qu'après l'avis favorable de l'Organisme Régulateur puis l'autorisation du Maître d'ouvrage. Faute de
cette autorisation, une telle cession serait nulle de plein droit.
Article 84. Tout contrat par lequel le Gestionnaire délégué cède à un tiers les droits que lui confère la Délégation
de gestion, est soumis à l'autorisation préalable du Maître d'ouvrage après avis de l'Organisme Régulateur. Les
modalités de cette cession sont stipulées dans le contrat dans les conditions fixées par la loi, les règlements en
vigueur.
CHAPITRE II
DU REGIME DES BIENS ET DES TRAVAUX
SECTION PREMIERE
DU REGIME DES BIENS DE LA DELEGATION DE
GESTION
SOUS-SECTION PREMIER
DES BIENS DE RETOUR
Article 85. Les Biens de Retour, mis à la disposition du Gestionnaire délégué par le Maître d'ouvrage au début
du contrat de Délégation de gestion, sont maintenus en bon état de fonctionnement et, si le contrat le prévoit,
renouvelés par le Gestionnaire délégué, à ses frais, pendant toute la durée de la Délégation de gestion. Au terme
de celle-ci, ils sont remis gratuitement au Maître d'ouvrage par le Gestionnaire délégué.
Article 86. Les Biens de Retour édifiés, à ses frais, par le Gestionnaire délégué sont remis par celui-ci au Maître
d'ouvrage selon les modalités techniques et financières fixées par le contrat.
Article 87. Au terme d'un contrat de Délégation de gestion, les Biens de Reprise peuvent être rachetés au
Gestionnaire délégué par le Maître d'ouvrage ou par le nouveau Gestionnaire délégué. Les modalités d'évaluation
de la valeur de ces biens sont fixées par le contrat.
SOUS-SECTION II
DES BIENS PROPRES
Article 88. Les Biens Propres sont la propriété privée du Gestionnaire délégué durant la Délégation de gestion et
le restent à l'expiration du contrat de Délégation de gestion.
SECTION II
DE LA MAINTENANCE DES INSTALLATIONS
Article 89. Tout Gestionnaire délégué assure la maintenance du Système d'eau objet de la Délégation de gestion
de façon à garantir la continuité et la qualité du Service Public de l'Eau.
SECTION III
DES SERVITUDES
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Article 90. Les usagers du domaine public ou privé national, les Gestionnaires délégués et les propriétaires des
terrains privés ou leurs ayants droit, ne sont pas autorisés à entreprendre des actes ou travaux susceptibles de
nuire à la construction, à l'exploitation et à la maintenance des installations des Systèmes d'eau.
SECTION IV
DES DROITS DES DROITS REELS CONFERES
PAR UNE DELEGATION DE GESTION
• Le droit d'exécuter, sous réserve de l'accord des autorités compétentes, sur le domaine public et le domaine
privé de l'Etat, des Provinces Autonomes ou des collectivités territoriales décentralisées tous les travaux
nécessaires à l'établissement, l'exploitation et à la maintenance des Systèmes d'eau.
Article 92. Les travaux relatifs à la construction, à l'exploitation et à la maintenance des Systèmes d'eau peuvent,
s'il y a lieu, être déclarés d'utilité publique par l'Etat et entraîner, le cas échéant, des expropriations prononcées
conformément à la législation en vigueur.
Article 93. La Délégation de gestion confère également à son titulaire, pendant la durée de celles-ci, le droit
d'exécuter vis-à-vis des tiers l'ensemble des servitudes conformes à la législation et à la réglementation en
vigueur.
CHAPITRE III
DU REGIME DE LA REGIE DIRECTE
SECTION PREMIERE
DES CONDITIONS DE RECOURS A LA REGIE
DIRECTE
Article 94. L'exploitation en Régie directe des Systèmes d'eau est interdite dans les Communes classées, suivant
le décret 95-381 du 06 mai 1995, portant classement des Communes en communes urbaines et en communes
rurales.
Elle n'est permise aux autres communes qu'avec l'autorisation préalable de l'Organisme Régulateur et
uniquement après trois échecs successifs à trouver un candidat à la gestion déléguée.
Article 95. Par dérogation à ce qui précède, les Centres urbains exploitant en Régie directe, un Système d'eau au
moment de l'entrée en vigueur du présent décret, peuvent continuer à exercer cette Régie directe avec l'accord de
l'Organisme Régulateur pour une période ne pouvant excéder trois (3) ans à compter de l'entrée en vigueur du
présent décret. Jusqu'à la mise en place de l'Organisme Régulateur, cet accord sera donné par le Ministre chargé
de l'Eau potable.
Article 96. L'exploitation en Régie directe des Systèmes d'eau fait l'objet d'un cahier des charges, rédigé par le
Maître d'ouvrage, sur la base d'une circulaire de l'Organisme Régulateur déterminant pour l'ensemble des
exploitations en Régie directe le contenu d'un cahier des charges type.
SECTION II
DE L'AUTORISATION DE LA REGIE DIRECTE
EN MATIERE D'EAU POTABLE
Article 97. L'Organisme Régulateur est saisi de toute demande d'autorisation d'exploitation en Régie directe d'un
service public d'Approvisionnement en Eau potable par le Maître d'ouvrage concerné. Cette demande est
accompagnée des justifications du recours à la Régie directe et du projet de cahier des charges.
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Article 98. L'Organisme Régulateur a l'obligation de statuer dans un délai de trois mois, à compter de la date de
réception de la demande, pour autoriser le recours à la Régie directe et approuver le cahier des charges. Il
informe l'Etat et le Maître d'ouvrage concerné de sa décision. Il fait publier l'autorisation d'exploitation en Régie
directe dans un journal d'annonces légales dans les trois mois suivant sa décision.
CHAPITRE IV
DE LA FOURNITURE REMUNEREE D'EAU
Article 99. L'accès à l'Eau potable aux points d'eau collectifs et aux branchements particuliers est payant pour
tous les usagers.
SECTION PREMIERE
DES BRANCHEMENTS SOCIAUX
Article 100. En vue de promouvoir les branchements particuliers sociaux et les branchements des bornes
fontaines, le Maître d'ouvrage de chaque Système d'eau met en place un "fonds de branchements" alimenté par
une redevance, pour subventionner partiellement le coût de construction de ces branchements.
Article 101. Le “ fonds de branchement” est géré par le Maître d'ouvrage du Système d'eau. Les critères
d'attribution des branchements sociaux sont définis par l'Organisme Régulateur.
SECTION II
DE LA FOURNITURE REMUNEREE D'EAU
ENTRE GESTIONNAIRES DELEGUES
Article 102. Un Gestionnaire délégué peut librement conclure avec d'autres Gestionnaires délégués des accords
de fourniture rémunérée d'eau.
CHAPITRE V
DE LA SOUS-TRAITANCE
SECTION PREMIERE
DE LA SOUS-TRAITANCE DE DISTRIBUTION D'EAU
POTABLE
Article 103. Un Gestionnaire délégué peut sous-traiter la distribution publique d'Eau potable, sur une partie de
l'aire géographique de la Délégation de gestion, à une personne physique ou morale de droit public ou privé. Le
gestionnaire délégué demeure cependant responsable vis à vis du Maître d'ouvrage, de l'activité sous-traitée.
Le gestionnaire délégué informe le Maître de l'ouvrage et l'Organisme Régulateur de cette sous-traitance.
SECTION II
DE LA GESTION DES BORNES FONTAINES
Article 104. La gestion d'une ou plusieurs bornes fontaines peut être confiée, par le Gestionnaire délégué d'un
Système d'eau, avec l'accord du maître d'ouvrage, à une personne physique ou morale par une convention de
gestion. Cette convention de gestion est conclue pour une durée déterminée et fixe les modalités de gestion et
d'entretien de la ou des borne(s)-fontaine(s) ainsi que les modalités de revente de l'Eau potable aux usagers. Le
Gestionnaire délégué transmet, pour information, cette convention de gestion à l'Organisme Régulateur.
Article 105. Le Gestionnaire délégué favorise la mise en place de convention de gestion avec les associations
d'usagers ou un opérateur privé sur l'accord des usagers.
Article 106. Les personnes privées ou les associations d'usagers ainsi créées suivant la législation en vigueur,
ont la possibilité de déléguer à des personnes physiques ou morales, la gestion des bornes fontaines.
CHAPITRE VI
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SECTION PREMIERE
DE LA DECLARATION ET AUTORISATION
DE L'AUTOPRODUCTION
Article 107. Dans les communes dépourvues d'un Système d'eau, la construction et l'exploitation d'ouvrages d'
Auto Production doivent être déclarés au Maître d'ouvrage concerné. Cette Déclaration est faite par l'Auto
Producteur avant le commencement des travaux de construction des ouvrages. Elle mentionne la qualité de
l'Auto Producteur, décrit les ouvrages de production, précise le débit maximal prélevé et l'usage de l'eau.
Article 108. Dans les communes disposant d'un Système d'eau ou dans lesquelles la construction d'un Système
d'eau est projetée, la construction et l'exploitation d'ouvrages d'Auto Production sont soumis à l'Autorisation
préalable du Maître d'ouvrage concerné. Cette demande d'Autorisation, établie par l' Auto Producteur, mentionne
sa qualité, décrit les ouvrages de production, précise la durée de l'Autorisation sollicitée, le débit maximal
prélevé, l'usage de l'eau et justifie le recours à l' Auto Production. Le Maître d'ouvrage dispose d'un délai de
trente (30) jours, à compter de la date de réception de la demande, pour faire connaître sa décision motivée à
l'Auto Producteur. L'article 107 précédent et le présent article 108 ne dispensent pas l'Auto Producteur de la
déclaration ou de la demande d'autorisation qu'il doit effectuer, au titre du prélèvement dans la ressource en eau,
en application des articles 10 et 11 du Code de l'Eau.
SECTION II
DE LA FOURNITURE REMUNEREE D'EAU PAR UN
AUTOPRODUCTEUR
Article 109. Un Auto Producteur peut opérer une fourniture rémunérée d'Eau potable à un gestionnaire de
Système d'eau, avec l'autorisation préalable du Maître d'ouvrage, en cas d'insuffisance du Service Public de l'Eau
dans l'aire géographique du système d'Eau concerné.
Article 110. Les Auto Producteurs d'eau sont assujettis à la redevance d'assainissement sur la base du volume
d'eau produit.
TITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Article 111. Le Vice Premier Ministre Chargé du Programme Economique, des Travaux Publics, des Transports
et de l'Aménagement du Territoire, Le Ministre Auprès de la Présidence Chargé de la Décentralisation du
Développement des Provinces Autonomes, Le Ministre de l'Energie et des Mines, le Ministre de l'Economie, des
Finances et du Budget, le Ministre de l'Intérieur et de la Reforme Administrative, et le Ministre de la Santé sont
chacun chargés en ce qui le concerne de l'exécution du présent décret qui sera enregistré et publié au Journal
Officiel de la République
TITRE PREMIER
DES DEFINITIONS ET DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE PREMIER
Des définitions
Auto producteur : Toute personne physique ou morale de droit public ou privé, dont l'activité principale
n'est pas de produire de l'électricité mais qui dispose d'Installations de production d'électricité pour la
satisfaction de ses besoins propres.
Auto Production : L’ensemble des moyens et des opérations permettant à un Auto Producteur de
transformer toute source d'énergie primaire en électricité pour la satisfaction de ses besoins propres.
Autorisation : Contrat par lequel une Autorité Concédant permet à un Exploitant d'établir et d'exploiter
des Installations d'Electricité en vue de produire et/ou de distribuer de l'électricité au Public ou dans le cadre
de l'Auto Production pour une durée et dans des conditions prévues à ladite Autorisation.
Concession : Le contrat approuvé par décret, par lequel l'Autorité Concédante permet à un Exploitant
d'établir et d'exploiter des Installations d'électricité en vue de produire, de transporter et/ou de distribuer de
l'électricité au Public pour une durée fixée et dans des conditions prévues audit contrat.
Dispatching : C'est la gestion des moyens de production et de transport dans un système d'énergie
électrique afin d'assurer la desserte au moindre coût de la demande.
Exploitant : Personne physique ou morale, publique ou privée, ayant en charge la réalisation, la gestion
et la maintenance d'installations d'Electricité au titre d'une Autorisation ou d'une Concession.
Installations d'électricité (ou installations) : les Installations de Production, d'auto production, les
réseaux de Transport ou de Distribution, les installations auxiliaires, et plus généralement toutes les
infrastructures et constructions exploitées ou détenues par des Exploitants du secteur de l'électricité et
destinées, selon les cas, à la Production, l'Auto Production, la conversion, la transformation, le Transport et
la Distribution d'électricité.
Lignes privées : lignes électriques et supports utilisés par un Auto Producteur dans son domaine privé.
Organisme Régulateur : l'Organisme créé et régi par les dispositions du titre IV de la présente loi.
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Puissance de pointe d'un réseau : C'est le maximum des sommes des puissances appelées sur les
différentes lignes d'un réseau.
Puissance installée d'une centrale : C'est la somme des puissances nominales des groupes installés
dans la centrale.
Transport : l'ensemble des moyens permettant d'assurer le transit de l'électricité, en haute ou moyenne
tension, entre les Installations de Production et des Installations de Distribution.
CHAPITRE II
Des dispositions générales
Article 4 - Sauf dans les cas prévus à l'article 67, toute personne souhaitant exercer des activités de
Production doit obtenir au préalable, selon le niveau de puissance installée envisagé, soit une Autorisation,
soit une Concession.
Sauf dans les cas prévus à l'article 67, toute personne souhaitant exercer des activités de Transport
doit obtenir, au préalable, une concession.
Sauf dans les cas prévus aux articles 33 et 67, toute personne souhaitant exercer des activités de
Transport doit obtenir, au préalable, une Concession.
Toute Production faisant appel à une source d'énergie autre que l'hydraulique, les vagues et les
marées, est assimilée pour les besoins de l'application de la présente loi, à la Production d'origine
thermique.
Article 5 - Toute personne souhaitant exercer des activités d'auto production doit, au préalable, selon le
niveau de puissance installée envisagé, soit déposer une Déclaration, soit obtenir une Autorisation, soit une
Concession.
Article 6 - Des Autorisations ou Concessions distinctes sont accordées pour chacune des activités de
Production, de Transport et de Distribution. Un même exploitant peut détenir des Autorisations ou des
Concessions pour les trois activités.
Une même Autorisation ou Concession de Production, de Transport ou de Distribution peut, s'il y a lieu,
porter sur plusieurs centres de Production, plusieurs réseaux de Transport ou plusieurs réseaux de
Distribution.
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Article 7 - Tout Concessionnaire de transport intervient en qualité d'Acheteur Central sur le réseau qui lui
est concédé.
TITRE II
DES REGIMES APPLICABLES A LA PRODUCTION,
AU TRANSPORT ET A LA DISTRIBUTION
CHAPITRE I
De l'autorisation
Article 8 - Sauf dans les cas visés au Titre III d la présente loi, sont placés sous le régime de
l'Autorisation :
• l'établissement et l'exploitation d'Installations de Production de puissance maximale installée
inférieure ou égale à 500 KW pour les installations thermiques et à 150 KW pour les installations
hydrauliques.
• l'établissement et l'exploitation d'installations de Distribution, d'une puissance de pointe inférieure ou
égale à 500KW.
Article 9 - Les Autorisations au titre de la Production et de la Distribution sont accordées par voie
d'arrêtés pris par le Ministre chargé de l'énergie électrique à l'issue d'une procédure d'appel d'offres ou sur la
base de candidatures spontanées dont les modalités et les critères sont fixés par décret.
L'élaboration des appels d'offres ou l'examen des candidatures spontanées peut donner lieu à une
consultation de tout autre Ministère concerné ainsi que des représentants des collectivités locales sur
territoire desquelles les Installations d'Electricité sont aménagées et exploitées.
Article 10 - L'arrêté d'Autorisation reproduit les termes du contrat d'Autorisation et notamment son
objet, sa durée et son assise territoriale. De plus, il précise:
a) Les modalités de mise à disposition des terrains nécessaires à l'implantation et à l'exploitation des
installations;
b) Les droits et obligations du permissionnaire;
c) Les conditions générales de construction, d'exploitation et d'entretien des Installations;
d) Les dispositions particulières relatives au financement des installations et des activités du
Permissionnaire;
e) Les conditions tarifaires;
f) Les modalités d'application des sanctions en cas de violation des termes du contrat d'Autorisation;
g) Les modalités d'application des conditions de transfert ou de reprise des Installations par l'Autorité
Concédante à l'expiration de l'autorisation, de renonciation ou de déchéance de l'Autorisation et de force
majeure;
h) La procédure de règlement des litiges.
Article 11 - Toute augmentation de puissance doit donner lieu à une demande du Permissionnaire
visant à l'octroi d'une nouvelle Autorisation ou, en cas de dépassement du seuil visé à l'article 8, d'une
concession.
CHAPITRE II
De la concession
Article 12 - Sauf dans les cas visés au Titre III de la présente loi, sont placés sous le régime de la
Concession :
• L'établissement et l'exploitation d'Installations de Production de puissance installée supérieure à 500
KW pour les Installations thermiques et à 150 KW pour les Installations hydrauliques;
• L'établissement et l'exploitation d'Installations de Distribution d'une puissance de pointe supérieure à
500 KW;
• L'établissement et l'exploitation de Transport.
Article 13 - Les concessions de Production, de Transport, de Distribution sont attribuées par le Ministre
chargé de l'énergie électrique à l'issue d'une procédure d'appel d'offres dont les modalités et les critères sont
précisés par décret.
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Electricité Contenus Page d'accueil
L'élaboration des appels d'offres peut donner lieu à une consultation de tout autre Ministère concerné
ainsi que des collectivités locales sur le territoire desquelles les Installations d'électricité sont aménagées et
exploitées.
Les Concessions entrent en vigueur qu'après avoir été approuvées par décret.
Article 14 - Les termes de la Concession et notamment son objet, sa durée et son assise territoriale
sont fixés dans le Contrat de Concession. De plus, ce dernier précise:
a) Les modalités de mise à disposition des terrains nécessaires à l'implantation et à l'exploitation des
Installations;
b) Les droits et obligations du Concessionnaire;
c) Les conditions générales de construction, d'exploitation et d'entretien des Installations,
d) Les dispositions particulières relatives au financement des installations et des activités du
Concessionnaire;
e) Les conditions tarifaires;
f) Les modalités d'application des sanctions en cas de violation des termes du contrat de Concession;
g) Les modalités d'application des conditions de transfert ou de reprise des Installations par l'Autorité
Concédante en fin de Concession, de renonciation ou de déchéance de la concession et de force majeure;
h) La procédure de règlement des litiges.
Article 16 - Tout Concessionnaire d'un réseau de transport veille à assurer la sécurité du réseau, sa
fiabilité et son efficacité dans la zone qu'il couvre. Il assure la fonction de Dispatching.
Il élabore un plan de développement de la production dans le réseau et le met en œuvre par le
lancement d'appels d'offres conformément à l'article 38.
Il prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la disponibilité de tous les services auxiliaires
indispensables au maintien d'un haut niveau de fiabilité et de sécurité du réseau électrique.
Le Concessionnaire du réseau de transport assure la disponibilité des relevés, de mesures et fournit
aux parties intéressées toutes les informations nécessaires pour le règlement et le paiement.
Il s'abstient de toute discrimination entre les utilisateurs ou les catégories d'utilisateurs du réseau.
A condition que les capacités du réseau de Transport le permettent, l'Organisme régulateur peut
éventuellement autoriser certaines catégories d'usagers ou de distributeurs et certains producteurs à
conclure des contrats de fourniture directe d'électricité entre eux. Il définit avec le Concessionnaire de
Transport les conditions dans lesquelles le réseau interconnecté concerné pourra être utilisé pour faire
transiter les flux d'électricité produite au titre de ces contrats. Il fixe la redevance de transit conformément à
l'article 58.
Les producteurs raccordés au réseau sont tenus de suivre les instructions de Dispatching pour la
conduite de leurs centrales.
CHAPITRE III
Des dispositions communes
aux autorisations et concessions
Article 19 - L'Etat garantit la continuité du service public de l'électricité en cas de carence des titulaires
de Concession ou d'Autorisation ou en l'absence des titulaires. A cette fin, il peut prendre toutes mesures
urgentes, conformément aux modalités précisées par décret.
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• Le droit d'occuper les dépendances du domaine public et du domaine privé de l'Etat ou des
collectivités locales nécessaires à l'établissement et à l'exploitant des Installations d'Electricité. Ce droit
confère à son titulaire les prérogatives et obligations d'un propriétaire;
• Le droit d'exécuter, sous réserve de l'accord des Autorités compétentes, sur ces mêmes
dépendances tous les travaux nécessaires à l'établissement, l'exploitant et à la maintenance des
Installations d'électricité;
• Un droit de superficie sur les terrains du domaine public et du domaine privé de l'Etat ou des
collectivités locales nécessaires à l'établissement, l'exploitation des Installations d'électricité, conformément
à l'ordonnance n° 60-146 du 3 octobre 1960 relative au régime foncier de l'immatriculation.
Les travaux relatifs à la construction à l'exploitation et à la maintenance des Installations peuvent, s'il y
a lieu, être déclarés d'utilité publique par l'Etat et entraîner, le cas échéant, des expropriations prononcées
conformément à la législation en vigueur.
La Concession ou l'Autorisation confère également à son titulaire pendant la durée de celles-ci de droit
d'exécuter, vis-à-vis des tiers des servitudes conformément au Titre IV du décret n° 64-013 du 7 janvier 1964
portant réglementation générale en matière d'opération d'énergie électrique à usage public.
Article 21 - En cas de retrait de l'Autorisation ou de la résiliation avant le terme prévu, pour un motif
autre que l'inexécution par le Permissionnaire ou le Concessionnaire de ses obligations, le Permissionnaire
ou le Concessionnaire est indemnisé du préjudice né de l'éviction anticipée. Les règles de détermination de
l'indemnité sont précisées dans l'Arrêté d'Autorisation ou dans le Contrat de Concession et doivent prévoir
une indemnisation au moins égale à la part des investissements non encore amortis par le Permissionnaire
ou le Concessionnaire au jour du retrait et de la résiliation.
Article 24 - La Concession ou l'Autorisation peut prévoir les conditions et modalités dans lesquelles les
prêteurs ayant participé au financement et/ ou au refinancement des Installations d'électricité peuvent se
substituer ou substituer une entité de leur choix au Concessionnaire ou Permissionnaire initial dans les droits
et obligations résultant de la Concession ou de l'Autorisation
A cet effet, nonobstant toute disposition législative ou réglementaire; notamment en cas de faillite ou de
liquidation du Permissionnaire ou Concessionnaire initial, la substitution emporte dévolution à la nouvelle
entité desdits droits et obligations, y compris des droits d'occupation et de superficie, ainsi que des
Installations d'électricité nécessaires à la poursuite de la Concession ou de l'Autorisation.
Article 26 - Les propriétaires des terrains privés ou leurs ayants droit, les usagers du domaine public ou
privé national et les services publics ou les collectivités publiques locales, par le Concessionnaire ou le
Permissionnaire, sauf en cas de faute grave ou de négligence grave, pour les dommages que l'utilisation du
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domaine public occasionner à ses Installations ou des travaux exécutés sur ledit domaine dans l'intérêt
général ou de la sécurité publique.
TITRE III
DE L'AUTOPRODUCTION
Article 29 - Les termes de l'Autorisation sont fixés dans l'Arrêté d'Autorisation qui précise son objet, sa
durée et les conditions techniques à respecter afin d'assurer la sécurité des personnes et des biens et la
préservation de l'environnement.
Article 30 - L'autorisation est accordée pour une durée qui varie selon les spécificités des besoins
d'Auto Production. Elle peut faire l'objet d'un renouvellement à l'issue du terme initial dans des conditions
fixées par décret.
Article 31 - Sous réserve qu'au moins 70% de l'électricité produite soient consommés pour ses besoins
propres, l'Auto Producteur peut vendre ses excédents d'électricité dans des conditions fixées par
l'Organisme régulateur.
Article 33. - Sous réserve de satisfaire aux conditions techniques prévues par voie réglementaire et
notamment de n'apporter aucun trouble aux installations télégraphiques, téléphoniques ou électriques
préexistantes ou à venir, l'établissement et l'exploitation de lignes privées sont libres lorsque ces lignes
privées sont entièrement implantées sur des propriétés privées.
TITRE IV
DE L’ORGANISME REGULATEUR
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Article 36 - L'Organisme Régulateur calcule les tarifs en conformité avec les principes et formules
définis dans la présente loi, et les textes pris pour son application. Suite à la publication des premiers textes
réglementaires relatifs aux tarifs pris pour l'application de la présente loi, toute modification de ceux-ci ne
pourra être apportée qu'avec l'accord préalable de l'Organisme Régulateur. Celui-ci devra se prononcer
dans un délai d'un mois suivant la réception de la proposition de modification. L'Organisme Régulateur
pourra soumettre des propositions de modifications de ces textes au Ministre chargé de l'énergie électrique.
Celui-ci devra promulguer les modifications dans un délai d'un mois.
Article 37 - L'Organisme Régulateur peut saisir d'office ou être par le Ministre chargé de l'énergie
électrique, les Permissionnaires ou les Concessionnaires.
Article 38 - L'Organisme Régulateur élabore une planification indicative pour le secteur de l'énergie
électrique, après avoir recensé, en collaboration avec les collectivités locales, les Concessionnaires et
Permissionnaires du secteur, les Industriels, les commerçants et les consommateurs, les besoins et les
plans d'implantation et d'extension des Installations de Production, de Transport et de Distribution
d'électricité sur le territoire de la République de Madagascar. Sur cette base, il peut être chargé par le
Gouvernement d'élaborer un programme d'appel d'offres dans le secteur de l'énergie électrique.
Tout projet d'appels d'offres pour achat de puissance et d'énergie ou pour octroi de Concession ou
d'Autorisation, doit, préalablement à son lancement, être présenté à l'Organisme Régulateur pour examen et
visa. L'Organisme Régulateur émet des recommandations qui ont valeur impérative sur le dossier.
Le Ministre chargé de l'énergie électrique ou l'Acheteur central lui fournissent copie des offres des
soumissionnaires.
L'organisme Régulateur peut s'opposer, dans des conditions fixées par décret au choix du
soumissionnaire que l'Acheteur Central lui soumet. L'absence de réponse dans un délai d'un mois valant
acceptation.
L'Organisme régulateur peut être saisi par les institutions de demande d'avis ou études pour l'ensemble
des activités relevant de sa compétence.
Il peut être consulté sur tout projet de réglementation concernant le secteur de l'énergie électrique. I
peut formuler toute recommandation concernant les normes.
Article 39 - L'Organisme Régulateur établit chaque année un rapport public qui rend compte de son
activité, de l'application de la présente loi, du respect de leurs obligations par les sociétés du secteur. Ce
rapport est adressé au Président de la république, au Gouvernement et au Parlement. Dans ce rapport,
l'Organisme régulateur peut suggérer les modifications de nature réglementaire que lui paraît appeler
l'évolution technologique, économique et sociale des activités du secteur de l'électricité. Il peut également
formuler des observations sur l'amélioration de la concurrence. L'Organisme Régulateur adresse des
recommandations au Gouvernement pour le développement de la concurrence dans les activités de la
Production, du Transport et de la Distribution d'énergie électrique.
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Article 43 - Les fonctions des membres du Conseil de l'Electricité sont incompatibles avec tout mandat
électif social, tout emploi public et toute autre activité professionnelle, rémunérée ou non, présentant un lien
avec les secteurs.
Les membres du Conseil de l'Electricité ne peuvent, directement ou indirectement, exercer de fonctions,
recevoir d'honoraires, sauf pour les services rendus avant leur entrée en fonction, ni détenir d'intérêts dans
une entreprise du secteur de l'Electricité, de la fourniture d'équipements relatifs à ce secteur ou dans toute
autre entreprise présentant un lien quelconque avec le secteur. Toutefois, si un membre de l'Organisme
Régulateur détient des intérêts dans une telle entreprise, il dispose d'un délai de trois mois pour se mettre en
conformité avec la loi.
Les membres du Conseil d'Electricité, ayant exercé une activité, accepté un emploi ou un mandat électif
incompatible avec leur qualité de membre ou ayant manqué aux obligations définies au premier et second
alinéas du présent article sont déclarés démissionnaires d'office par le Conseil statuant à la majorité de ses
membres.
Le Président et les membres du Conseil de l'Electricité reçoivent un traitement de nature à garantir leur
indépendance.
Article 44 - Le Secrétariat Exécutif de l'Organisme Régulateur est dirigé par une Secrétaire Exécutif.
Le Secrétaire doit être une personne ayant prouvé ses capacités de management et disposant de
compétences techniques approfondies dans le secteur électricité, recrutée par voie d'appel à candidatures
lancé par le Conseil de l'Electricité pour une période de cinq ans renouvelable. Il exerce les fonctions
techniques et administratives de l'Organisme Régulateur.
Article 45 - Les personnels du Secrétariat Exécutif ne peuvent être membres des entreprises du
secteur de l'Electricité, ni bénéficier d'une Autorisation ou d'une Concession, ni exercer de fonctions ou
détenir d'intérêt dans une société Permissionnaire ou Concessionnaire, ni être membre de l'Administration
malgache.
Article 47 - Pour l'accomplissement des missions qui lui sont confiées par la présente loi, l'Organisme
Régulateur peut :
1° Recueillir, tant auprès des Administrations que des personnes morales ou physiques
Permissionnaires ou Concessionnaires du secteur, toutes les informations nécessaires pour s'assurer du
respect des obligations qui leur sont imposées, sans que puissent être opposées à l'Organisme Régulateur
aucune limitation;
2° Faire procéder auprès des mêmes personnes physiques ou morales à des enquêtes;
3° Faire procéder tous les ans à des enquêtes auprès des usagers, aux frais des Concessionnaires ou
Permissionnaires, pour évaluer la qualité de service.
Les renseignements recueillis par l'Organisme Régulateur en application des dispositions du présent
article ne peuvent être utilisés à d'autres fins que l'accomplissement des missions qui lui sont confiées par la
présente loi. Leur divulgation est interdite sauf pour le cas des enquêtes prévues au numéro 3°, dont les
résultats seront publiés.
Article 49 - Les comptes de l'Organisme Régulateur font l'objet d'un audit annuel par un cabinet
d'expertise qualifié, désigné par le Conseil de l'Electricité. Le rapport est communiqué au Conseil de
l'Electricité avant sa présentation au Ministère chargé de l'énergie électrique. Les comptes de l'Organisme
Régulateur sont mis à la disposition du public. Les dispositions du présent article ne font obstacle à tout
contrôle que le Conseil de l'Electricité ou le Ministre chargé de l'énergie électrique estime devoir faire
effectuer à tout moment sur la gestion financière de l'Organisme Régulateur.
TITRE V
DE LA REGLEMENTATION DES TARIFS
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CHAPITRE I
Généralités
Article 51 - Les ventes qui ne sont pas stipulées explicitement à l'article précédent ne sont pas
assujetties à la réglementation des prix.
Article 52 - Pour les prix réglementés, l'Organisme Régulateur définit des prix plafond, ainsi que des
formules d'ajustement de ces prix plafond permettant de compenser l'effet de l'évolution des principaux
paramètres économiques. Ces formules incorporent un terme pour inciter les opérateurs à augmenter leur
productivité. L'Organisme Régulateur révise la structure et coefficients des formules d'ajustement tous les
cinq ans ou en cas de modification de la structure des coûts.
A chaque fois que la déviation indiquée par les formules d'ajustement dépasse plus ou moins cinq pour
cent, les opérateurs sont en droit d'ajuster les tarifs, moyennant un préavis de sept jours à l'Organisme
Régulateur.
La structure des prix réglementés reflète les coûts économiques de la fourniture de manière à stimuler
l'efficacité dans l'utilisation de l'énergie électrique. Le niveau des tarifs réglementés tient compte de la
nécessité d'assurer la viabilité financière des opérateurs.
Article 53 - Toute fourniture d'énergie électrique est subordonnée à la passation d'un contrat entre le
fournisseur et l'utilisateur. Pour les abonnés du service public, ce contrat de fourniture a une forme
approuvée par l'Organisme Régulateur.
L'égalité de traitement est garantie entre tous les utilisateurs ayant des caractéristiques de
consommation identiques à l'intérieur d'une même Concession ou clients d'un même Permissionnaire.
CHAPITRE II
Systèmes tarifaires
SECTION I
RESEAUX INTERCONNECTES
Article 54 - Les coûts économiques servant au calcul des prix réglementés sont déterminés:
• Sur la base d'une projection à quinze de la demande d'électricité et des plans de développement
correspondants,
• Aux principaux nœuds du réseau interconnecté, en intégrant les quotes-parts adéquates des
fonctions Production et Transport;
• En distinguant un terme "puissance" et un terme "énergie";
• Sur la base d'un taux d'actualisation fixé par l'Organisme Régulateur.
Article 55 - Les formules de rémunération utilisées dans les contrats d'achat de puissance et d'énergie
par les Concessionnaires de réseaux de Transport doivent être telles que les prix de l'énergie reflètent les
coûts variables de production explicites ou dans le cas de la Production hydraulique, implicites, de manière à
permettre le Dispatching optimisé des réseaux.
Article 56 - Dans chaque réseau interconnecté, les prix de vente de l'Acheteur central aux
Concessionnaires de Distribution aux nœuds du réseau interconnecté correspondent aux coûts de l'achat
d'énergie et de puissance aux Producteurs par l'Acheteur central, majorés des redevances de transit définies
à l'article 58.
Article 57 - Les prix de vente des Concessionnaires de Distribution aux usagers finaux correspondent
aux coûts d'achat à l'Acheteur central, majorés des coûts économiques de distribution. Ces coûts sont
déterminés tenant compte des caractéristiques de la demande d'électricité et incorporent un taux de
rentabilité fixé par l'Organisme Régulateur.
L'Organisme Régulateur définit pour les usagers résidentiels une première tranche de consommation
dont le prix est subventionné par les tranches suivantes de consommation, de telle manière que ne soit pas
affecté l'équilibre financier des Concessionnaires de Distribution.
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Article 58 - Une redevance de transit est due pour tout transit d'électricité sur le réseau de transport.
La redevance de transit est basée sur le coût économique calculé en tenant compte du programme
d'investissement de Transport pour une période de quinze ans, ainsi que les pertes sur le réseau et des
coûts encourus par le Concessionnaire de Transport pour assurer la fonction de dispatching, et pour assurer
la continuité et la qualité de service. Ce coût est adapté pour procurer pour toute période de cinq ans
pendant la durée de la Concession un taux de rentabilité moyen fixé par l'Organisme régulateur.
SECTION II
CENTRES AUTONOMES
Article 59 - Les tarifs réglementés appliqués par les Concessionnaires de Distribution des centres
autonomes correspondent au coût de la production majoré des coûts de distribution. Ces coûts sont
déterminés en tenant compte des caractéristiques de la demande et incorporent un taux de rentabilité fixé
par l'Organisme régulateur.
Article 60 - Pour les ventes des Permissionnaires, les prix sont libres sous réserve des dispositions de
l'article 53. Cependant, dans le cas d'électrifications financées totalement ou partiellement par des
subventions d'équipement, pour lesquelles un tarif serait éventuellement établi dans l'accord de subvention,
l'Organisme régulateur pourrait être chargé de veiller à l'application du tarif agrée.
SECTION III
AUTRES FRAIS
Article 61 - Les prix des branchements et autres services aux usagers sont facturés sur la base d'un
bordereau de prix approuvé par l'Organisme Régulateur.
TITRE VI
DE LA SURVEILLANCE, DU CONTROLE
ET DES SANCTIONS
Article 62 - Tout Exploitant et tout Auto Producteur ont le devoir de maintenir ses Installations en bon
état de fonctionnement et dans des conditions qui ne mettent pas en danger les personnes ou les biens,
conformément aux dispositions contenues dans le Contrat de Concession ou l'Arrêté d'Autorisation et à la
législation en vigueur.
Article 65 - Un décret fixera les procédures et normes applicables ainsi que les conditions dans
lesquelles seront, sous l'autorité du Ministre chargé de l'énergie électrique, exercés l'inspection et le contrôle
technique des Installations d'électricité par des ingénieurs et agents assermentés.
Sera puni de six (6) mois un an d'emprisonnement et d'une demande de 250.000 FMG à 250.000.000
FMG ou de l'une de ces deux peines seulement, quiconque se sera volontairement abstenu de se conformer
aux normes en vigueur dans le délai imparti par l'Autorité chargée de l'Inspection et du contrôle; le tout sans
préjudice de la remise éventuelle aux normes effectuées d'office par l'Administration aux frais de l'intéressé.
Article 66 - Toute destruction volontaire d'Installations d'électricité telles que définies à l'article premier
sera punie des peines portées à l'article 65, alinéa de la présente loi.
TITRE VII
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 67 - Pendant une période de deux ans, à compter de la date de promulgation de la présente loi,
la société d'Etat JIRAMA créée par l'ordonnance n° 75-024 du 17 octobre 1975, pourra, légalement
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poursuivre ses activités de Production, Transport et Distribution d'électricité sans être titulaire de contrats
d'Autorisation ou de Concession.
La société d'Etat JIRAMA doit avant l'expiration de ce délai de deux, conclure avec l'Autorité
concédante des contrats de Concession ou d'Autorisation pour tout ou partie des Installations qu'elle exploite
à la date de promulgation de la présente loi, suite à des demandes spécifiques par la JIRAMA au Ministère
chargé de l'énergie électrique.
La durée de ces contrats de Concession ou d'Autorisation sera de dix ans.
Les autres exploitants actuels du secteur doivent, dans un délai de deux ans, se conformer aux
dispositions de la présente loi.
Jusqu'à la mise en place de l'Organisme Régulateur, les Concessions de Production sont attribuées par
le Ministre chargé de l'énergie électrique sur la base de candidatures spontanées.
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Article premier - Est approuvé le Contrat de Concession passé entre l'Etat malagasy et la Société
JIRO SY RANO MALAGASY (JIRAMA), annexé au présent décret, relatif à l'exploitation des installations de
Distribution d'énergie électrique de la JIRAMA.
Art. 2 - Toutes dispositions contraires à celles du présent décret sont et demeurent abrogées.
Art. 3 -. Le Vice Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des Provinces Autonomes, le
Ministre des Finances et de l'Economie, le Ministre du Développement du Secteur Privé et de la
Privatisation, le Ministre de l'Energie et des Mines, le Ministre de l'Aménagement du Territoire et de la Ville,
le Ministre de l'Agriculture, le Ministre de l'Environnement. , sont chargés de l'exécution du présent décret
qui sera publié au Journal Officiel de la République.
ANNEXE
CONTRAT DE CONCESSION
de Distribution d'énergie électrique
entre
L'ETAT MALAGASY
Représenté par Le MINISTRE DE L'ENERGIE ET DES MINES
et
Contrat de Concession
de Distribution d'énergie électrique
____________
La Société JIRO SY RANO MALAGASY, créée par l'Ordonnance 75-024 du 17 Octobre 1975 et fixant
ses statuts, dont le siège social est au 149, rue Rainandriamampandry, représenté par son Directeur
Général, désignée ci-après par "le Concessionnaire"
d'autre part
PREAMBULE
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Cela exposé,
Art. 6 - TARIF
Les modalités de calcul et d'application des tarifs sont celles pratiquées actuellement et resteront en
vigueur jusqu'à la publication des textes d'application de la loi n° 98-032.
Art. 7 -
Le présent contrat et ses annexes forment un tout indissociable.
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Art. 2 - La JIRAMA intervient en qualité And. 2 - Ny JIRAMA dia miditra amin’ny maha-mpividy
d'Acheteur central sur l'ensemble du réseau qui lui aty ifotony amin’ny fitambaran’ny tambajotra izay
est concédé. nanomezan-dalana azy.
Art. 3 - Toutes dispositions contraires à celles And. 3 - Foanana ary dia foana ireo fepetra rehetra
du présent décret sont et demeurent abrogées. mifanohatra amin’ity didim-panjakana ity.
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CONTRAT DE CONCESSION
de Transport d'énergie électrique
entre
L'ETAT MALAGASY
Représenté par Le MINISTRE DE L'ENERGIE ET DES MINES
et
Contrat de Concession
de Transport d'énergie électrique
____________
La Société JIRO SY RANO MALAGASY, créée par l'Ordonnance 75-024 du 17 Octobre 1975 et fixant
ses statuts, dont le siège social est au 149, rue Rainandriamampandry, représenté par son Directeur
Général, désignée ci-après par "le Concessionnaire"
d'autre part ;
PREAMBULE
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soit sur la sortie sous-station de répartition, soit à l'extrémité de la ligne principale de transport sur des
dérivations, et
- les bâtiments et ses annexes qui forment les dépendances ainsi que les terrains nécessaires à la
construction, exploitation, protection et maintenance de la Concession.
Les plans seront fournis au fur et à mesure de leur disponibilité et seront annexés au présent contrat.
Art. 6 - TARIF
Les modalités de calcul et d'application des tarifs sont celles pratiquées actuellement et resteront en
vigueur jusqu'à la publication des textes d'application de la loi n° 98-032.
Art. 7 -
Le présent contrat et ses annexes forment un tout indissociable.
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Article premier - Toute personne qui se propose de construire, surélever, modifier ou réparer un
bâtiment, mur, clôture ou ouvrage quelconque distant ou devant , après l’exécution des travaux, être distant
en quelqu’une de ses parties de moins de trois mètres des conducteurs ou des supports d’une ligne de
distribution ou de transport d’énergie électrique est tenue d’en aviser l’administrateur - maire de la commune
(ou le chef de district) quinze jours francs au moins avant le début des travaux (jours fériés non compris).
Cette disposition s’applique également aux échafaudages provisoires utilisés au cours des travaux.
Elle s’applique, en outre, dans le cas d’abattage d’arbres dont la distance à une ligne électrique n’est pas
au moins égale à leur hauteur augmentée de trois mètres.
Il sera fait usage, pour cette déclaration, d’un imprimé conforme au modèle n° 1 annexé au présent
arrêté.
Art. 2 - L’administrateur - maire (ou chef de district) est tenu d’accuser réception de cette déclaration
dans le délai de six jours, à partir de la date du dépôt. Avis sera donné en même temps au déclarant de
l’adresse du représentant de l’entreprise exploitant la ligne d’énergie, avec lequel il devra se mettre en
rapport, en vue des mesures à prendre pour sauvegarder la sécurité des personnes pendant la durée des
travaux.
L’administrateur - maire ou le chef de district utilisera, à cet effet, un imprimé conforme au modèle n° 2
annexé au présent arrêté.
Art. 3 - Dans le même délai de six jours, à partir du dépôt de la déclaration, l’administrateur - maire (ou
chef de district) donnera connaissance de cette déclaration au concessionnaire ou régisseur de la ligne
d’énergie électrique intéressée par les travaux. Il utilisera, à cet effet, un imprimé conforme au modèle n° 3
annexé au présent arrêté.
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CODE MINIER
Fehezandalàna mifehy ny Harena an-kibon’ny tany
Art. 2 - Au sens du présent Code, on And. 2 - Amin’ity Fehezandalàna ity, ny antsoina hoe :
entend par :
“Administration ” : l'Administration de l'Etat « Fitondram-panjakana» : dia ny Fitondram-
; panjakana mahahenika ny Firenena ;
“Administration minière” : le Ministère « Fitondram-panjakana misahana ny harena an-
chargé des Mines et l'ensemble de ses kibon’ny tany» : dia ny Minisitera miandraikitra ny
services centraux ou déconcentrés ; Harena an-kibon’ny tany ary ny vondron’ny
sampandraharahany foibe na nanapariaham-pahefana ;
“Affilié” : s'agissant d'une personne « Mpiray tombontsoa» : raha mikasika ny olon-tsotra
physique, les conjoints(tes) ainsi que les dia ny vady ary koa ny raiamandreny niteraka sy ny
ascendants, les descendants au premier zanaka nateraka, ny rahalahy na anabavin’ny lahy, ny
degré, les frères et sœurs respectifs des rahavavy na anadahin’ny vavy, na iray ray izany na iray
époux, consanguins et utérins, qui sont à reny niteraka, ka iantohana ny fivelomany ; ary raha
charge, et s'agissant d'une personne morale, mikasika fikambanana dia ny olona na fikambanana hafa
toute personne physique ou morale, qui détient rehetra izay mitàna isam-bato ampy handaniana na
un nombre de votes suffisant pour prendre ou hisakanana ny fanapahana ho raisin’io fikambanana io
bloquer une décision de la personne morale araka ny sata mifehy azy. Ny mpiray tombontsoa amin’ny
conformément aux statuts de cette dernière. fikambanana iray dia izay fikambanana hafa rehetra ihany
L'affilié d'une personne morale est également koa, izay azon’ilay fikambanana atao ny mandàny na
toute autre personne morale sur laquelle la manakana izay fanapahana ho raisiny araka ny sata
personne morale en cause peut, exercer une mifehy azy ;
majorité de votes ou une minorité de blocage
sur les décisions à prendre, conformément aux
statuts de la personne morale affiliée :
“Amodiation” : Toute convention par « Fampanofana mba ho vokarina » : dia izay
Laquelle le titulaire d'un permis minier en remet fifanarahana rehetra anoloran’ny tompom-pahazoan-
la recherche on l’exploitation à un ou plusieurs dàlana olon-kafa iray na maro ny asa fikarohana na
tiers moyennant redevance ; fitrandrahana, ka andraisany vola ;
“Autorisation exclusive de réservation de « Fanomezan-dàlana hamandrika toerana
périmètre” : l'autorisation exclusive de manokana » : dia ny fanomezan-dàlana hamandrika
réservation de périmètre accordée pour un manokana ny vakim-paritra iray, izay omena hanan-kery
périmètre spécifique conformément aux amin’ny vakim-paritra voatokana araka ny voalazan’ity
dispositions du présent Code ; Fehezan-dalàna ity ;
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CHAPITRE II TOKO II
De la propriété des gîtes de substances Ny amin’ny zom-pananana ny tobin’akoran-javatra
minérales mineraly
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Art. 4 - Pour la détermination de la situation And. 4 - Mba hamaritana araka ny rafitsary ny toerana
géographique des périmètres miniers, misy ny vakim-paritra iasàna ny akoran-karena an-
l'étendue du Territoire National est divisée en kibon’ny tany dia zarazaraina ho efamira mirefy roa
carrés de deux kilomètres cinq cents (2,5 km) kilaometatra sy sasany (2,5 km) ny lafiny ny Lafin-tanin’ny
de côtés. Firenena.
Un quadrillage de l'ensemble de l'espace Ny famariparitana efamira ny velaran-tanin’ny
minier national définit, parallèlement aux axes Firenena itoeran’ny akoran-karena an-kibon’ny tany no
Laborde, la situation géographique de chaque manoritra amin’ny alalan’ny tsipika mirazotra amin’ny teza
carré par les coordonnées de leur centre. Laborde, ny famantarana araka ny rafitsary ny toerana
misy ny efamira tsirairay amin’ny alalan’ny fangitry ny
ivony.
Art. 9 - Sous réserve des dispositions des And. 9 - Ankoatra ny fepetra voalazan’ny andininy
articles 10 et 11 ci-après, toute personne faha-10 sy 11 manaraka iretsy, dia afaka mahazo sy
physique de nationalité malagasy et toute mitazona ny fahazoan-dàlana mbamin’ny fanomezan-
personne morale de droit malagasy, peuvent dàlana hisivam-bolamena, na hitrandraka sisan-
acquérir et détenir les permis miniers ainsi que karingarina na célestite, na hitrandraka aragonite ny olon-
les autorisations d'orpaillage, d'extraction de drehetra mizaka ny zom-pirenena malagasy sy ny
fossiles ou de célestite, ou d'exploitation de fikambanana mijoro araka ny lalàna malagasy.
l’aragonite.
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Art. 10 - Les personnes physiques frappées And. 10 - Tsy afaka miandrandra hahazo fahazoan-
d'interdiction d'exercer la profession par dàlana na fanomezan-dàlana hisivam-bolamena, na
d'autres dispositions légales et réglementaires, fanomezan-dàlana hitrandraka sisan-karingarina ny olona
ne peuvent prétendre à l'octroi de permis voarara tsy hanao ny asa amin’ny harena an-kibon’ny
miniers, d'autorisations d'orpaillage ou tany araka ny fepetra voalazan’ny didy aman-dalàna
d'autorisations d'extraction de fossiles. hafa.
Ces incapacités ou interdictions s'étendent, Ireny tsifahazoa-manao na fandrarana ireny raha
pour les personnes morales, a leurs affiliés mikasika ny fikambanana, dia miitatra amin’ny mpiray
dans les limites déterminés par les dispositions tombotsoa aminy hatreo amin’ny fetra faritan’ny fepetra
légales et réglementaires. voalazan’ny didy aman-dalàna.
Art. 11 - Pour être éligible à acquérir et à And. 11 - Ambonin’izany dia tsy maintsy monina na
détenir les permis miniers et les autorisations manondro fonenana ara-dalàna eto Madagasikara ny
d'extraction de fossiles non prohibés, les fikambanana mba hahazoany sy hitazonany fahazoan-
personnes morales doivent, en outre être dàlana mbamin’ny fanomezan-dàlana hitrandraka sisan-
domiciliées ou élire domicile à Madagascar. karingarina tsy voarara. Tsy maintsy manana tsirairay avy
Elles doivent chacune avoir un mandataire mpisolo nomem-pahefana ka tompon’andraikitra sady
responsable domicilié à Madagascar. monina eto Madagasikara izy ireo.
Dans l'objectif de favoriser l'intégration des Mba hanomezana vahana ny fampidirana ny
petits exploitants nationaux dans le circuit mpitrandraka madinika teratany miasa any amin’ny
formel et d'orienter les investissements takotakona ao anatin’ny lalam-boafaritra ara-dalàna, ary
étrangers vers le développement et la mba hampitodika ny petrakare-mamokatra vahiny
modernisation de l’activité minière seuls les mankany amin’ny fampandrosoana sy ny
personnes physiques de nationalité malagasy fampifanarahana amin’ny toetr’andro ny asa amin’ny
et les groupements légalement constitués akoran-karena an-kibon’ny tany, dia ny olona mizaka ny
d'individus de nationalité malagasy, utilisant zom-pirenena malagasy sy ny fikambanan’olona mizaka
des techniques artisanales, peuvent acquérir et ny zom-pirenena malagasy mijoro ara-dalàna izay
détenir des permis miniers réservés aux petits mampiasa fahaizana asa tànana manokana irery ihany
exploitants. Ces derniers peuvent bénéficier no afaka hahazo sy hitazona fahazoan-dàlana voatokana
des appuis techniques nécessaires dispensés ho an’ny mpitrandraka madinika. Ireto farany ireto dia
par des services d'encadrement. En cas de afaka hahazo ny fanampiana ara-pahaizana manokana
partenariat avec un investisseur étranger, le ilaina izay omen’ny sampan-draharaha mpiantsoroka azy.
titulaire du permis “PRE” est tenu de Raha toa ka miara-miasa amin’ny vahiny mpanao
demander la transformation de son permis en petrakare-mamokatra ny tompom-pahazoan-dàlana
permis standard. « PRE » dia manana adidy hangataka ny fanovana ny
fahazoan-dàlany ho fahazoan-dàlana saranga.
L'autorisation d'orpaillage est accordée Ny fanomezan-dàlana hisivam-bolamena dia omena
individuellement aux personnes physiques de ny olon-tsotra tsirariray mizaka ny zom-pirenena
nationalité malagasy ou aux groupements malagasy na ny fikambanan’ny mpisivam-bolamena
locaux des orpailleurs nationaux légalement teratany eo an-toerana izay mijoro ara-dalàna.
constitués.
L’autorisation d'extraction, à des fins Ny fanomezan-dàlana hitrandraka mba hanovozana
scientifiques, de fossiles dans les gîtes fahaizana amam-pahalalana momba ny sisan-
fossilifères de second ordre est accordée karingarina, izay atao eny amin’ny tobin-tsisan-
individuellement aux organismes à vocation karingarina nalahatra faharoa, dia omena ny sampan’asa
scientifique qui peuvent mandater des tsirairay manokan-tena amin’ny fahalalana amam-
personnes physiques. pahaizana izay afaka manome fahefana olon-tsotra.
CHAPITRE IV TOKO IV
De la classification et du régime des gîtes Ny amin’ny fisokajiana sy ny fitsipi-pifehezana
de substances minérales ny tobin’akoran-javatra mineraly
Art. 13 - Les mines et les gîtes fossilifères And. 13 - Misaraka amin’ny fizakana ny tany ny
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Art. 14 - Les carrières sont réputées ne pas And. 14 - Heverina ho tsy misaraka amin’ny fizakana
être séparées de la propriété du sol. Elles en ny tany ny tobin’akoram-bato. Manaraka ny fitsipi-
suivent le régime. pifehezana mikasika izany izy.
Les Communes sont responsables de la Ny Kaominina no tompon’andraikitra amin’ny
gestion et de la surveillance administrative des fitantanan-draharaha sy ny fiambenana ara-panjakana ny
activités de carrière menées à l'intérieur de leur asa amin’ny akoram-bato izay atao ao anatin’ny fizaram-
circonscription respective. Elles délivrent les paritra tsirairay avy ananany fahefana. Izy no manome ny
autorisations d'ouverture de carrières, et en fanomezan-dàlana hanokatra fihadiam-bato, ary
informent le bureau du Cadastre Minier, celui ampahafantariny izany fanomezan-dàlanaizany ny birao
de la Direction provinciale du Ministère chargé miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
des Mines et l’Autorité compétente de la kibon’ny tany sy ny an’ny Sampan-draharaha talen’ny
Province autonome concernés. Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny Tany ao
amin’ny Faritany ary ny manampahefana mahefa ao
amin’ny Faritany Mizakatena voakasika.
Toute autorisation d'ouverture de chantier Miankina amin’ny fankasitrahana ny drafitra
d'exploitation de carrières est subordonnée à novolavolain’ny mpitrandraka mikasika ny fepetra entina
l'approbation préalable, par l’Autorité hiarovana ny tontolo iainana, izay omen’ny
compétente en matière environnementale, d'un manampahefana mahefa amin’ny momba ny tontolo
plan de mesures de protection iainana mialoha ny fahazoana fanomezan-dàlana
environnementale élaboré par l'exploitant, dont hanokatra tobin’asa hihadiam-bato ; ferana amin’ny
le modèle est fixé par voie réglementaire. alalan’ny didy amam-pitsipika ny ohatra fakantahaka
mikasika io drafitra io.
La Province autonome concernée est Ny Faritany Mizakatena voakasika no
responsable du suivi et du contrôle techniques tompon’andraikitra amin’ny fanaraha-maso sy ny
de toutes les activités de carrières. Elle est, en fanamarinana ara-teknika ny asa rehetra amin’ny
outre, chargée du contrôle des substances akoram-bato. Ambonin’izany dia ampiandraiketina ny
explosives et détonantes détenues par les fanamarinana ny akora mipoaka na mampipoaka
particuliers. tazonin’ny olon-tsotra izy.
Art. 16 - Pour la réalisation de travaux And. 16 - Mba hanatanterahana asa vaventy dia afaka
publics, l’autorité compétente concernée. après mandray didim-pitondrana manambara ny faritra ho
étude d'un dossier justificatif et après accord voatokana mandritra ny fotoana voafetra ny
du département chargé des Mines, peut manampahefana mahefa voakasika, rehefa vita ny
prendre un arrêté déclarant la zone réservée fandinihina ny antotan-taratasy fanamarinana ny asa ka
pour la durée des travaux, avec délimitation azo ny faneken’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-
précise, sous les réserves visées à l'article 15 kibon’ny tany, ary hajaina amin’izany ireo toe-javatra
ci-dessus. tokony hanajanona izany izay tondroin’ny andininy faha-
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15 eo ambony.
Ledit arrêté doit comporter : Io didim-pitondrana io dia tsy maintsy ahitàna :
• l’identification des carrés composant la • ny fanondroana ny efamira voaray ao anatin’ilay
zone réservée ; faritra voatokana ;
• les détails des travaux à réaliser à • ny an-tsipirian’ny asa ho tanterahina ao
l'intérieur de la zone ; anatin’ilay faritra ;
• la durée nécessaire aux travaux. • ny faharetan’ny fotoana ilaina amin’ny
fanatanterahana ny asa.
Art. 17 - Pour les études géologiques, le And. 17 - Mba hanaovana ny fandinihina mikasika ny
Ministre chargé des Mines peut, sur proposition haibolantany dia afaka mandray didim-pitondrana
du service chargé des études géologiques, manambara ho voatokana mandritra ny fotoana voafetra
prendre un arrêté déclarant la zone d'études ny faritra hanaovana fandinihina ny Ministra miandraikitra
réservée, sous les réserves visées à l'article 15 ny Harena an-kibon’ny tany, araka ny tolo-kevitra
ci-dessus. aroson’ny sampandraharaha miandraikitra ny fandinihina
mikasika ny haibolantany, ary hajaina amin’izany ireo toe-
javatra tokony hanajanona izany izay tondroin’ny andininy
faha-15 eo ambony.
Ledit arrêté doit comporter : Io didim-pitondrana io dia tsy maintsy ahitàna :
• l'identification des carrés composant la • ny fanondroana ny efamira voaray ao anatin’ilay
zone réservée ; faritra voatokana ;
• les détails du programme d'études à • ny an-tsipirian’ny fandaharana asa fandinihina ho
réaliser à l'intérieur de la zone réservée ; tanterahina ao anatin’ilay faritra ;
• la durée nécessaire au programme • ny faharetan’ny fotoana ilain’ny fandaharana asa
d'études. fandinihina.
La durée initiale de la classification en zone Ny fahalavam-potoana voalohany haaretan’ny
réservée ne peut dépasser, dans ce cas, dix- fisokajiana ny faritra ho voatokana dia tsy azo atao
huit (18) mois, prorogeable une seule fois pour mihoatra ny valo amby ny folo (18) volana, mikasika io
un maximum de six (6) mois. toe-javatra io, kanefa azo alavaina indray mandeha ihany
mandritra ny enim-bolana (6) raha lava indrindra.
Le rapport sur les études géologiques ainsi Ny tatitra momba ny fandinihina mikasika ny
effectuées est remis au Ministère chargé des haibolantany natao arak’izany dia atolotra ny Minisitera
mines pour publication et mise à la disposition miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany ao anatin’ny
du public, au moins quinze (15) jours avant la dimy amby ny folo (15) andro mialoha ny fialàna eo
libération de la zone réservée. amin’ny faritra voatokana raha be indrindra, mba havoaka
an-gazety sady ho azon’ny besinimaro zahana.
Art. 19 - Après constatation que les raisons And. 19 - Aorian’ny fanamarinana fa tsy voaporofo
de la classification en zone réservée ne sont intsony ny antony nisokajiana ny faritra ho voatokana dia
plus justifiées, les autorités concernées azon’ny manampahefana voakasika tsirairay avy atao, na
peuvent à tout moment procéder amin’ny fotoana inona na amin’ny fotoana inona, ny
respectivement à la libération des zones ainsi mamotsotra ireo faritra natokana tamin’izany amin’ny
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CHAPITRE V TOKO V
De la prospection minière Ny amin’ny fizahana-taratra
ny akoran-karena an-kibon’ny tany
Art. 20 - La prospection minière est libre sur And. 20 - Malalaka ny fizahana-taratra ny akoran-
tout le territoire national en dehors : karena an-kibon’ny tany manerana ny Lafin-tanin’ny
Firenena, any ivelan’ny :
• des aires protégées, des réserves • faritra voaaro, ny faritany voa-Janahary tahirim-
naturelles de flores et de faunes ainsi que de pirenena hitsimbinana ny zavamaniry sy ny zavamanana
leurs zones de protection régies par des textes aina, ary koa ny faritra natao hiarovana azy izay
spécifiques ; fehezin’ny rijanteny manokana ;
• des zones classées réservées • faritra nosokajiana ho voatokana araka ity
conformément au présent Code ; Fehezan-dalàna ity ;
• des périmètres couverts par des • vakim-paritra voarakotry ny fahazoan-dàlana izay
Permis miniers détenus par d'autres personnes tazonin’olon-kafa na fangatahana fahazoan-dàlana an-
ou par des demandes de Permis miniers en dàlam-pandinihina, na koa fanomezan-dàlana
cours d'instruction ou encore par des hamandrika vakim-paritra manokana (« AERP »).
Autorisations Exclusives de Réservation de
Périmètres (“AERP”).
Toute personne physique ou morale qui se Manana adidy hanao filazana mialoha ao amin’ny
propose de procéder à la prospection minière a birao miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena
l'obligation d’en faire la déclaration préalable an-kibon’ny tany ny olona na fikambanana rehetra izay
auprès du bureau ou Cadastre Minier. manam-paniriana hanao fizahana-taratra ny akoran-
karena an-kibon’ny tany.
Les modalités de la formalité de déclaration Ny didim-panjakana fampiharana no mamaritra ny
sont précisées dans le décret d'application du fombafomba amam-pitsipika enti-manatanteraka io
présent Code. filazana io.
Art. 21 - Toutefois, une autorisation And. 21 - Na izany aza anefa dia azon’ny birao
exclusive de réservation de périmètre “AERP”, miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
portant sur un périmètre libre de tout droit kibon’ny tany atao ny manome fanomezan-dàlana
minier peut être octroyée par le bureau du hamandrika vakim-paritra manokana na « AERP »,
Cadastre Minier sur demande de la personne rehefa mangataka ny olona maniry izany.
intéressée.
Autorisation, est délivrée sur présentation Omena io fanomezan-dàlana io rehefa mampiseho ny
de la quittance attestant du paiement du droit taratasy fanafahan-trosa manamarina ny fandoavana ny
de délivrance correspondant, dont le montant haba momba izany ny mpangataka ; ny didy amam-
est fixé par voie réglementaire. pitsipika no mametra io haba io.
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Art. 23 - La superficie qui peut être And. 23 - Tsy afaka atao mihoatra ny 15.000 km2 na
accordée par autorisation exclusive de efamira 2.400 ny velarana azo omena amin’ny alalan’ny
réservation de périmètre ne peut excéder fanomezan-dàlana hamandrika vakim-paritra manokana.
15.000 km, soit 2.400 carrés.
Art. 24 - Aucune demande de permis minier And. 24 - Tsy misy fangatahana fahazoan-dàlana na
ou d'autorisation minière n'est recevable sur fanomezan-dàlana mikasika ny akoran-karena an-
tout périmètre couvert par une autorisation kibon’ny tany azo raisina rehefa mahakasika ny vakim-
exclusive de réservation de périmètre, sauf paritra rehetra voarakotry ny fanomezan-dàlana
pour le permis de recherche ou d’exploitation hamandrika vakim-paritra manokana, afa-tsy ny
sollicité par le bénéficiaire de ladite fahazoan-dàlana hikaroka na hitrandraka angatahan’ilay
autorisation. nahazo io fanomezan-dàlana io.
TITRE II LOHATENY II
DU REGIME DES PERMIS MINIERS NY AMIN’NY FITSIPI-PIFEHEZANA NY FAHAZOAN-
DALANA
CHAPITRE PREMIER
Des généralités TOKO VOALOHANY
Ny ankapoben-javatra
Art. 26 - Les permis miniers sont classés en
: And. 26 - Ny fahazoan-dàlana dia sokajiana ho :
- Permis “R”, qui confère à son titulaire le - Fahazoan-dàlana « R », izay manome zo
droit exclusif d'effectuer la prospection et la manokana ny tompony hanao fizahana-taratra sy
recherche à l’intérieur du périmètre délimité : fikarohana ao anatin’ny vakim-paritra voafetra ;
- Permis “E”, qui confère à son titulaire le - Fahazoan-dàlana « E », izay manome zo
droit exclusif d'entreprendre l'exploitation ainsi manokana ny tompony hanao fitrandrahana mbamin’ny
que la prospection et la recherche à l'intérieur fizahana-taratra sy ny fikarohana ao anatin’ny vakim-
du périmètre délimité ; et paritra voafetra ; ary
- Permis Réservé aux petits Exploitants - Fahazoan-dàlana voatokana ho an’ny
miniers “PRE” et qui leur confère le droit mpitrandraka madinika na « PRE », izay manome zo azy
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d'un permis, minier à d'autres substances ny tompony, ka mikasa hanao fikarohana sy/na
minérales classées en mines est accordée de fitrandrahana azy, dia tsy maintsy mametraka filazana
droit par l’Autorité qui a délivré le permis mikasika izany ao amin’ny birao miandraikitra ny Sora-
primitif, sur la demande du titulaire. pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany, ary
mahazo ny fanitarana ny fahazoan-dàlany ary koa, raha
Art. 32 - Les autorités des Collectivités ilaina, fanomezan-dàlana mikasika ny tontolo iainana izy
territoriales décentralisées sont informées par vao afaka manomboka ny asa amin’izany akora vaovao
les titulaires avant le commencement de leurs izany.
activités.
And. 31 - Amin’ny fanatanterahana ny fepetra
CHAPITRE II voalazan’ny And. etsy aloha, rehefa misy fangatahana
Du permis de recherche ataon’ny tompom-pahazoan-dàlana dia eken’ny
manampahefana nanome ny fahazoan-dàlana tamin’ny
Art. 33 - Le Permis “R” ou permis de voalohany avy hatrany ny fanitarana azy ho amin’ny
recherche confère à sont titulaire dans les akora-mineraly hafa voasokajy ho akoran-karena an-
limites de son périmètre et durant la période de kibon’ny tany.
sa validité, le droit exclusif de faire la
prospection et la recherche de la ou des And. 32 - Alohan’ny fanombohany ny asany dia
substances pour laquelle ou lesquelles le mampahafantatra ny manampahefana ao amin’ny
permis a été octroyé, conformément aux Vondrom-bahoakam-paritra Itsinjaram-pahefana ny
engagements contenus dans le plan annexé à tompom-pahazoan-dàlana.
la demande, et dont le modèle est fixé dans le
décret d'application du présent Code. TOKO II
Toutefois. le commencement des travaux Ny amin’ny fahazoan-dalana hikaroka
de recherche est précédé de l'approbation par
l’Autorité compétente conformément à la And. 33 - Ny Fahazoan-dàlana « R » na fahazoan-
réglementation du secteur sur la protection dàlana hikaroka dia manome ny tompony ao anatin’ny
environnementale, des engagements contenus faritry ny vakim-paritra ananany ary mandritry ny fe-
dans le document de plan d'engagement potoana mampanan-kery azy, zo manokana hanao
environnemental qui est soumis au service fizahana-taratra sy fikarohana ny na ireo akoran-karena
chargé de l'environnement minier du Ministère an-kibon’ny tany ao anatin’ny fahazoan-dàlana sady
chargé des Mines. antony nanomezana azy, ary izany dia atao araka ny
Néanmoins, une étude d'impact andraikitra nekena ary voarakitra ao anatin’ny soritrasa
environnemental peut être requise à partir d'un natovana amin’ny taratasy fangatahana, izay ny didim-
seuil d'avancement des travaux de recherche panjakana fampiharana ity Fehezan-dalàna ity no
qui sera fixé par voie réglementaire. mamaritra ny ohatra fakan-tahaka momba azy.
La durée de validité du permis de recherche Na izany aza anefa, ny fanombohana ny asa
est de dix (10) ans. II est renouvelable une fois fikarohana dia ialohavan’ny fankatoavan’ny
pour une durée de cinq (5) ans. manampahefana mahefa araka ny fitsipi-pandaminana ny
Sous réserve s’il y a lieu, de l'accord sehatra amin’ny lafiny fiarovana ny tontolo iainana, ireo
préalable du propriétaire du sol, le droit conféré andraikitra nekena voarakitra ao anatin’ny antotan-
par le permis de recherche comprend le droit taratasy misy ny soritrasa iantohana ny fanarenana ny
de construire les infrastructures temporaires ou tontolo iainana izay napetraka ho dinihin’ny
permanentes et d'utiliser le bois et aux qui se sampandraharaha miandraikitra ny Tontolo manodidina
trouvent dans le périmètre conformément aux ny asa amin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany ao
lois et règlements en vigueur. amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
tany.
Art. 34 - Le titulaire de permis de recherche Ankoatra izany, dia mety hisy fitakiana fanadihadiana
bénéficie également du droit de disposer des ny fiantraikan’ny asa eo amin’ny tontolo iainana rehefa
substances minérales extraites dans le cadre mby eo amin’ny tokonana iray izay ho raiketina amin’ny
de la recherche pour les utiliser à des fins alalan’ny didy amam-pitsipika, ny fizotran’ny asa
d'analyses en laboratoire ou à titre fikarohana.
d’échantillons pour la prospection de Folo (10) taona no fe-potoana ananan’ny fahazoan-
débouches, ou encore à des fins d'essais dàlana hikaroka hery. Azo avaozina indray mandeha
industriels. mandritra ny dimy (5) taona izy.
Les qualités autorisées à l'exportation dans Ny zo omen’ny fahazoan-dàlana hikaroka dia
le cadre des analyses, échantillonnages ou mahafaoka ny zo hanorina rafitra fototra vonjimaika na
essais industriels, sont définies par voie maharitra ary hampiasa ny hazo sy ny rano misy ao
réglementaire. anatin’ny vakim-paritra araka ny didy aman-dalàna
manankery, izany anefa dia miankina, raha ilaina,
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Art. 35 - Le permis de recherche confère en amin’ny fanekena mialoha avy amin’ny tompon’ny tany.
outre au titulaire, dans les limites de son
périmètre et durant la période de sa validité, And. 34 - Ny tompom-pahazoan-dàlana hikaroka dia
un droit de priorité à demander un permis manan-jo ihany koa hampiasa ireo akora-mineraly
d'exploitation ou Permis “ E ” portant sur tout nohadiana nandritra ny asa fikarohana, mba hanaovana
ou partie du périmètre conformément aux fanahotoana any amin’ny laboratoara na hatao santionan-
dispositions du présent Code. javatra enti-mikaroka làlam-barotra, na koa hanaovana
fanandramana mikasika ny fampiasana azy amin’ny
Art. 36 - Tant qu’un périmètre est couvert orinasa-taozava-dehibe.
par un permis de recherche, aucun permis Ferana amin’ny alalan’ny didy amam-pitsipika ny fatra
minier, aucune autorisation exclusive de azo aondrana hanaovana fanahotoana na hatao
réservation de périmètre ne peuvent être santionan-javatra na hanaovana fanandramana mikasika
octroyés hormis le permis d'exploitation sollicité ny fampiasana azy amin’ny orinasa-taozava-dehibe.
par le titulaire dudit permis de recherche.
And. 35 - Ambonin’izany, nefa tsy mivoaka ny vakim-
CHAPITRE III paritra ary mandritra ny fe-potoana ananany hery, ny
DU PERMIS D'EXPLOITATION fahazoan-dàlana hikaroka dia manome ihany koa ny
tompony, zo mialoha ny rehetra eo amin’ny fangatahana
Art. 37 - Le Permis “ E ” ou permis fahazoan-dàlana hitrandraka na Fahazoan-dàlana « E »
d'exploitation confère à son titulaire dans les mikasika ny manontolo na ny ampahany amin’ny vakim-
limites de son périmètre et durant la période de paritra araka ny fepetra raketin’ity Fehezan-dalàna ity.
sa validité, le droit exclusif d'exploiter la ou les
substances objet du permis. ainsi que de And. 36 - Raha mbola voarakotry ny fahazoan-dàlana
poursuivre la prospection et la recherche hikaroka ny vakim-paritra iray, dia tsy misy fahazoan-
desdites substances conformément aux dàlana hafa na fanomezan-dàlana hamandrika toerana
engagements contenus dans le plan annexé à manokana mahakasika azy azo omena ankoatra ny
la demande, et sont le modèle est fixé dans le fahazoan-dàlana hitrandraka angatahin’ny tompon’izany
décret d'application du présent Code. fahazoan-dàlana hikaroka izany.
Toutefois le commencement des travaux
d'exploitation et, éventuellement de nouvelles TOKO III
recherches est précédé de l'approbation par NY AMIN’NY FAHAZOAN-DALANA HITRANDRAKA
l’Autorité compétente conformément à la
réglementation du secteur sur la protection And. 37 - Ny Fahazoan-dàlana « E » na fahazoan-
environnementale, des engagements contenus dàlana hitrandraka dia manome ny tompony ao anatin’ny
dans le document d'étude d'impact faritry ny vakim-paritra ananany ary mandritra ny fe-
environnementale, qui est soumis au service potoana mampanan-kery azy, zo manokana hitrandraka
chargé de l’environnement minier du Ministère ny na ireo akora ao anatin’ny fahazoan-dàlana, ary
chargé des Mines. hanohy ihany koa ny fizahana-taratra sy ny fikarohana
La durée de validité du permis d'exploitation izany akora voalaza izany araka ny andraikitra nekena
est de quarante (40) ans. Il est renouvelable ary voarakitra ao anatin’ny soritrasa natovana amin’ny
une ou plusieurs fois pour une durée de vingt taratasy fangatahana, izay ny didim-panjakana
(20) ans pour chaque renouvellement. fampiharana ity Fehezan-dalàna ity no mamaritra ny
Sous réserve, s'il y a lieu, de l'accord ohatra fakan-tahaka momba azy.
préalable du propriétaire du sol, le droit conféré Na izany aza anefa, ny fanombohana ny asa
par le permis d'exploitation comprend le droit fitrandrahana ary, raha toa ka misy, ny asa fikarohana
de construire les infrastructures nécessaires et vaovao dia ialohavan’ny fankatoavan’ny manampahefana
d'utiliser le bois et les eaux qui se trouvent mahefa araka ny fitsipi-pandaminana ny sehatra amin’ny
dans le périmètre conformément aux lois et lafiny fiarovana ny tontolo iainana, ireo andraikitra nekena
règlements en vigueur. ary voarakitra ao anatin’ny antotan-taratasy misy ny
fanadihadiana ny fiantraikan’ny asa eo amin’ny tontolo
Art. 38.- Pour les compagnies ou sociétés iainana izay napetraka ho dinihin’ny sampandraharaha
minières, dont l’objet s'étend de l'extraction à la miandraikitra ny Tontolo manodidina ny asa amin’ny
commercialisation des produits de mines et qui akoran-karena an-kibon’ny tany ao amin’ny Minisitera
exercent les activités de manière intégrée, le miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
permis d’exploitation comporte l'autorisation de Efapolo (40) taona no fe-potoana ananan’ny
transport et ou de faire transporter, à l’intérieur fahazoan-dàlana hitrandraka hery. Azo avaozina indray
du périmètre du projet, des substances mandeha na imbetsaka mandritra ny roapolo (20) taona
minérales couvertes par le permis qui sont isaky ny manao izany izy.
extraites, leurs concentrés ou dérivés primaires Ny zo omen’ny fahazoan-dàlana hikaroka dia
ainsi que les métaux et alliages de ces mahafaoka ny zo hanorina ny rafitra fototra ilaina ary
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substances jusqu’au lieu de stockage, de hampiasa ny hazo sy ny rano misy ao anatin’ny vakim-
traitement ou de chargement, d'en disposer sur paritra araka ny didy aman-dalàna manankery, izany
les marchés intérieurs et extérieurs aux prix anefa dia miankina, raha ilaina, amin’ny fanekena
librement négociés et de les exporter. mialoha avy amin’ny tompon’ny tany.
Pour ces mêmes compagnies ou sociétés,
le permis d'exploitation permet également And. 38 - Ho an’ny orinasa na fikambanana manao ny
d'établir sur le territoire national des asa amin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany izay
installations de concentration, le mivelatra manomboka amin’ny fihadiana ka hatrany
conditionnement, de traitement, de raffinage et amin’ny fivarotana ny vokatra azo avy amin’ny
de transformation des substances minières foiben’akoran-javatra ny anton-draharahany ary miasa
couvertes par le permis, sous réserve de leur amin’ny fomba mifampitohy tanteraka, ny fahazoan-
conformité aux dispositions légales et dàlana hitrandraka dia mahafaoka ny fanomezan-dàlana
réglementaires en vigueur. hanao na hampanao fitaterana ao anatin’ny vakim-paritry
Toutefois, les dispositions des alinéas ny tetik’asa ny akora-mineraly zakan’ny fahazoan-dàlana
précédents ne s'appliquent que dans les cas izay nohadiana, sy ny akora marihitra na ny voka-
où lesdites compagnies ou sociétés indiquent boalohany azo avy aminy ary koa ny metaly sy ny
expressément dans leur dossier de demande tsaman’ireo akora, hatrany amin’ny toerana fitahirizana
de permis initial leur volonté d’entreprendre na fanodinana na famatrarana, mahafaoka ihany koa ny
l'activité, de l'exploitation à la fanomezan-dàlana hivarotra azy eo amin’ny tsena anatiny
commercialisation en passant s'il y a lieu, par sy any ivelany amin’ny vidiny ifanarahana malalaka ary
la transformation. hanondrana azy.
Les livres desdites compagnies ou sociétés Ho an’ireo orinasa na fikambanana ireo ihany, ny
sont, néanmoins tenus distinctement pour fahazoan-dàlana hitrandraka dia manome alàlana ihany
l'extraction, la transformation et la koa hametraka eto amin’ny Lafin-tanin’ny Firenena,
commercialisation. fitaovana famadihan-ko rihitra, famonosana, fikarakarana,
fanadiovana ary fanodinana ny akora-mineraly zakan’ny
CHAPITRE IV fahazoan-dàlana, nefa dia atao mifanaraka amin’ny
OU PERMIS RESERVE AUX PETITS fepetra voalazan’ny didy aman-dalàna manan-kery izany.
EXPLOITANTS OU PERMIS " PRE " Na izany aza anefa dia tsy mihatra ireo fepetra
voalazan’ireo andalamiditra etsy aloha raha tsy hoe
Art. 39.- Le permis “ PRE ”, permis de milaza mazava ny finiavany ao anatin’ny antotan-taratasy
recherche et d'exploitation réservé au petit fangatahana fahazoan-dàlana voalohany ireo orinasa na
exploitant, confère à son titulaire à l'intérieur du fikambanana voalaza ireo, fa hanatontosa ny asa
périmètre qui en fait l'objet et durant sa validité manomboka amin’ny fitrandrahana ka hatrany amin’ny
le droit exclusif d'effectuer la prospection, la fivarotana ary mandalo, raha ilaina izany, amin’ny
recherche et l'exploitation de la ou des fanodinana.
substances pour lesquelles le permis a été Ny bokin’ireo orinasa na fikambanana ireo, na izany
délivré, conformément aux engagements aza, dia atao miavaka ny fitazonana azy na mikasika ny
contenus dans le plan annexé à la demande et fihadiana, na mikasika ny fanodinana na koa mikasika ny
dont le modèle est fixé dans le décret fivarotana.
d'application du présent Code.
Toutefois le commencement des travaux de TOKO IV
recherche et d'exploitation est précédé de NY AMIN’NY FAHAZOAN-DALANA VOATOKANA HO
l'approbation par l’Autorité compétente AN’NY
conformément à la réglementation du secteur MPITRANDRAKA MADINIKA NA FAHAZOAN-
sur la protection environnementale, des DALANA « PRE »
engagements contenus dans le document de
plan d'engagement environnemental, qui est And. 39 - Ny Fahazoan-dàlana « PRE » na fahazoan-
soumis au service chargé de l'environnement dàlana hikaroka sady hitrandraka natokana ho an’ny
minier du Ministère chargé des Mines. mpitrandraka madinika dia manome ny tompony, ao
Néanmoins, une étude d'impact anatin’ny vakim-paritra iharany ary mandritra ny fe-
environnemental, dont les modalités sont potoana mampanan-kery azy, zo manokana hanao
précisées par voie réglementaire peut être fizahana-taratra sy fikarohana ary fitrandrahana ny na
requise en cas de concentration des demandes ireo akora izay nanomezana ny fahazoan-dàlana, ary
de permis “ PRE ” dans une zone. izany dia atao araka ny andraikitra nekena ary voarakitra
La durée de validité du permis de recherche ao anatin’ny soritrasa natovana amin’ny taratasy
et d'exploitation pour les petits exploitants est fangatahana, izay ny didim-panjakana fampiharana ity
de huit (8) ans. II est renouvelable une ou Fehezan-dalàna ity no mamaritra ny ohatra fakan-tahaka
plusieurs fois pour une durée de quatre (4) ans momba azy.
pour chaque renouvellement. Sous réserve s'il Na izany aza anefa, ny fanombohana ny asa
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CHAPITRE V TOKO V
DE L'OCTROI ET DU RENOUVELLEMENT NY AMIN’NY FANOMEZANA SY NY FANAVAOZANA
DES PERMIS MINIERS FAHAZOAN-DALANA
Art. 40.- Le droit de faire la recherche et/ou And. 40 - Ny fahazoan-dàlana navoakan’ny birao
l'exploitation minières ne peut être acquis qu'en miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
vertu d'un permis minier délivré par le bureau kibon’ny tany araka ny fepetra volazan’ity Fehezan-
du Cadastre Minier conformément aux dalàna ity ihany no ahafahana manan-jo hikaroka sy/na
dispositions du présent Code. hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Art. 41- Les permis miniers sont octroyés, And. 41 - Amin’ny ankapobeny, ny fahazoan-dàlana
en général, selon le principe du "premier venu, dia omena araka ny fitsipika fototra milaza hoe : « izay
premier servi". tonga aloha no tompon-tanindrazana ».
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est rédigée sur un formulaire à retirer auprès And. 43 - Ny fangatahana fahazoan-dàlana rehetra
du bureau du Cadastre minier, dont le modèle dia atao amin’ny alalan’ny taratasy fangatahana izay azo
est fixé dans le décret d'application du présent alaina eny amin’ny birao miandraikitra ny Sora-pananana
Code. momba ny Harena an-kibon’ny tany, ka ny Didim-
Après avoir rempli correctement le panjakana fampiharana ity Fehezan-dalàna ity no
formulaire, le requérant dépose la demande mamaritra ny ohatra fakan-tahaka momba izany.
auprès dudit bureau récépissé indiquant les Rehefa avy nofenoina araka ny tokony ho izy ny
jours heure et minute du dépôt qui font foi. taratasy fangatahana dia apetraky ny mpangataka ao
amin’io birao voalaza io, ka anomezana azy tapakila
Art. 44.- Le permis de recherche ou permis “ milaza ny andro, ora ary minitra nametrahana ny
R ” portant sur un périmètre défini est octroyé fangatahana, izay manan-danjam-porofo.
par décision ou Ministre chargé des Mines ou
de son représentant, dans un délai qui ne peut And. 44 - Ny fahazoan-dàlana hikaroka na Fahazoan-
excéder trente (30) jours ouvrables, à la dàlana « R » mifandraika amin’ny vakim-paritra voafaritra
première personne éligible qui a déposé une iray dia omena amin’ny alalan’ny fanapahan-kevitra avy
demande remplissant les conditions stipulées amin’ny Minisitra miandrikitra ny Harena an-kibon’ny tany
en l'article 43 ci-dessus. na ny solontenany, ao anatin’ny fe-potoana tsy mahazo
Dans le cas où le demandeur agit en suite atao mihoatra ny telopolo (30) andro fiasana, ho an’izay
d'une autorisation exclusive de réservation de olona azo fidina nametraka fangatahana voalohany ka
périmètre il joint à sa demande ladite nahafeno ny fepetra voalaza ao amin’ny And. faha-43
autorisation dûment visée par les autorités des etsy ambony.
Collectivités territoriales décentralisées Raha toa ka miainga avy amin’ny fanomezan-dàlana
concernées hamandrika vakim-paritra manokana ny fangatahana
ataon’ny mpangataka, dia ampiarahany amin’ny
Art. 45.- Le permis d'exploitation ou permis “ fangatahany izany fanomezan-dàlana izany izay vita
E ” portant sur un périmètre défini est octroyé sonia fanamarinana avy amin’ny manampahefana ao
par décision du Ministre chargé des Mines ou amin’ny Vondrom-bahoakam-paritra voakasika.
de son représentant au titulaire du permis de
recherche ou du permis réservé au petit And. 45 - Ny fahazoan-dàlana hitrandraka na
exploitant, selon le cas, ayant pour objet ledit Fahazoan-dàlana « E » mifandraika amin’ny vakim-paritra
périmètre, qui a déposé une demande voafaritra iray dia omena, araka ny fisehoan-javatra,
remplissant les conditions visées à l'article 43 amin’ny alalan’ny fanapahan-kevitra avy amin’ny Minisitra
ci-dessus pendant la période de validité de son miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany na ny
permis. solontenany, ho an’ny tompom-pahazoan-dàlana
Toute demande de permis d'exploitation ou hikaroka na fahazoan-dàlana voatokana ho an’ny
permis “E ” est accompagnée d'un document mpitrandraka madinika mifototra amin’io vakim-paritra
d'étude d’impact. environnemental établi voalaza io, izay nametraka fangatahana nahafeno ny
conformément à la réglementation en vigueur fepetra voatondron’ny And. faha-43 etsy ambony tao
en matière de protection environnementale, qui anatin’ny fotoana mampanan-kery ny fahazoan-dàlany.
est transmis par le bureau du Cadastre Minier Ny fangatahana fahazoan-dàlana hitrandraka na
au service chargé de l’environnement minier, Fahazoan-dàlana « E » rehetra dia ampiarahana amin’ny
pour instruction et approbation par l’Autorité antontan-tararasy mirakitra ny fanadihadiana ny
compétente. fiatraikan’ny asa eo amin’ny tontolo ianana izay natao
Le permis “E ” est délivré dans un délai qui araka ny didy amam-pitsipika manan-kery mikasika ny
ne peut excéder trente (30) jours ouvrables. fiarovana ny tontolo iainana, izay ampitain’ny birao
miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
Art. 46: - Le permis “ PRE ”réservé au petit kibon’ny tany any amin’ny sampandraharaha
exploitant minier et portant sur un périmètre miandraikitra ny Tontolo manodidina ny asa amin’ny
défini, est octroyé sur décision de l’Autorité akoran-karena an-kibon’ny tany, mba ho dinihany ary
compétente de la Province autonome mba hankatoavin’ny mananpahefana mahefa raha ilaina
concernée ou de son représentant, à la izany.
première personne éligible qui a déposé une Ny Fahazoan-dàlana « E » dia omena ao anatin’ny fe-
demande remplissant les conditions visées à potoana izay tsy mahazo atao mihoatra ny telopolo (30)
l'article 43 ci-dessus. andro fiasana.
Dans le cas où le demandeur agit en suite
d'une autorisation exclusive de réservation de And. 46 - Ny Fahazoan-dàlana « PRE » izay natokana
périmètre, il joint à sa demande ladite ho an’ny mpitrandraka madinika ary mifototra amin’ny
autorisation dûment visée par les autorités des vakim-paritra voafaritra dia omena rehefa nandray
Collectivités territoriales décentralisées fanapahan-kevitra ny manampahefana mahefa ao
concernées. amin’ny Faritany Mizakatena voakasika na izay
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Toute demande de permis “ PRE ” est solontenany, ho an’izay olona azo fidina nametraka ny
accompagnée d'un document de plan fangatahany voalohany ka nahafeno ny fepetra voatondro
d'engagement environnemental établi ao amin’ny And. faha-43 etsy ambony.
conformément à la réglementation en vigueur Raha toa ka miainga avy amin’ny fanomezan-dàlana
en manière de protection environnementale, hamandrika vakim-paritra manokana ny fangatahana
qui est transmis par le bureau du Cadastre ataon’ny mpangataka, dia ampiarahany amin’ny
Minier au service chargé de l'Environnement fangatahany izany fanomezan-dàlana izany izay vita
minier, et approuvé par l’Autorité compétente. sonia fanamarinana avy amin’ny manampahefana ao
Le permis “ PRE ” est délivré dans un délai amin’ny Vondrom-bahoakam-paritra voakasika.
qui ne peut excéder trente (30) jours ouvrables. Ny fangatahana Fahazoan-dàlana « PRE » rehetra dia
ampiarahana amin’ny antotan-taratasy mirakitra ny
Art. 47.- Le bureau du Cadastre Minier soritrasa iantohana ny fanarenana ny tontolo iainana izay
instruit tout dossier de demande de permis natao araka ny didy amam-pitsipika manan-kery mikasika
minier et transmet dans un délai de vingt (20) ny fiarovana ny tontolo iainana, izay ampitain’ny birao
jours, au Ministre chargé des Mines ou à miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
l’Autorité compétente de la Province autonome kibon’ny tany any amin’ny sampandraharaha
concernée, selon le cas, celui qui a rempli les miandraikitra ny Tontolo manodidina ny asa amin’ny
conditions requises pour l'octroi du permis akoran-karena an-kibon’ny tany, ary ankatoavin’ny
sollicité. manampahefana mahefa.
Ny Fahazoan-dàlana « PRE » dia omena ao anatin’ny
Art. 48.- Le permis minier Initial est délivré fe-potoana izay tsy mahazo atao mihoatra ny telopolo
par le bureau du Cadastre Minier après le (30) andro fiasana.
paiement, par le titulaire, les frais
d'administration minière annuelle par carré And. 47 - Ny birao miandraikitra ny Sora-pananana
afférents à la première année. momba ny Harena an-kibon’ny tany no mandinika ny
fangatahana fahazoan-dàlana rehetra ka mampita, araka
SECTION II ny toe-javatra, any amin’ny Minisitra miandraikitra ny
DU RENOUVELLEMENT Harena an-kibonn’ny tany na any amin’ny
manampahefana mahefa ao amin’ny Faritany
Art. 49- Le renouvellement d'un permis Mizakatena, ao anatin’ny fe-potoana roapolo (20) andro,
minier, sur la demande du titulaire est accordé ny fangatahana nahafeno ny fepetra takiana amin’ny
de droit à celui ci s'il satisfait aux obligations fanomezana ny fahazoan-dàlana angatahana.
légales et réglementaires afférentes au
maintien de la validité de son permis. And. 48 - Ny birao miandraikitra ny Sora-pananana
momba ny Harena an-kibon’ny tany no mamoaka ny
Art. 50.- Le renouvellement d'un permis fahazoan-dàlana voalohany, aorinan’ny fanefana ny
minier est accordé dans les mêmes conditions saram-pandrarahana amin’ny akoran-karena an-kibon’ny
que l’octroi, par l’Autorité qu’il a procédé à la tany aloa isan-taona isaky ny efamira izay mifandraika
délivrance du permis initial. Le titulaire n'a plus amin’ny taona voalohany, ataon’ny tompony.
à produire à l'appui de sa demande de
renouvellement un plan d'engagement SAMPANA II
environnemental ou une étude d'impact NY AMIN’NY FANAVAOZANA
environnemental, à moins, qu'il n'y ait un
changement significatif du plan d'opération And. 49 - Ny fanavaozana ny fahazoan-dàlana,
initial. Pour tous les permis miniers, les cas aorinan’ny fangatahana ataon’ny tompony, dia omena
pour lesquels la production d'un nouveau azy avy harany raha toa ka nahatontosa ireo adidy
document environnemental est requise, sont aman’andraikitra voafaritry ny didy aman-dalàna
précisés par voie réglementaire. mifandraika amin’ny fihazonana ny fahazoan-dàlana mba
La demande de renouvellement est hanan-kery izy.
déposée au bureau du Cadastre Minier avant
la date d'expiration de la validité du permis And. 50 - Ny fanavaozana ny fahazoan-dàlana dia
minier. ataon’ny manampahefana nanome ny fahazoan-dàlana
tamin’ny voalohany araka ny fepetra mitovy amin’izay
Art. 51 - La demande de renouvellement est nampiharina tamin’izany fanomezana izany. Tsy voatery
enregistrée par le bureau du Cadastre Minier mampiseho antotan-taratasy mirakitra ny soritrasa
contre le paiement du droit de renouvellement iantohana ny fanarenana ny tontolo iainana na ny
correspondant, dont le montant et les fanadihadiana ny fiatraikan’ny asa eo amin’ny tontolo
modalités de recouvrement sont fixé par voie iainana intsony ny tompom-pahazoan-dàlana, entina
réglementaire. hanamafisana ny fangatahany, raha tsy misy angaha
fiovana mibaribary ao amin’ny soridrafitrasa natao
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association avec une personne physique ou kafa rehetra, ny fifanarahana fametrahana na fanaovana
morale, dans le cadre d'un partenariat avec antoka rehetra, izay miantraika amin’ny fahazoan-dàlana
toute personne éligible pour acquérir et détenir dia tsy manan-kery eo anatrehan’ny Fitondram-panjakana
des permis miniers conformément aux raha tsy mbola voarakitra tao amin’ny birao miandraikitra
dispositions de l'article 9 du présent Code. ny Sora-pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany.
L'acte de partenariat doit être enregistré au Ny tahadikan’izany taratasy noraketina izany dia
bureau du Cadastre Minier, sous peine apetraky ny tompom-pahazoan-dàlana mba ho tehirizina
d'inopposabilité à l’Administration. ao amin’ny birao miandraikitra ny Sora-pananana momba
ny Harena an-kibon’ny tany.
CHAPITRE VIII
DE LA RENONCIATION And. 62 - Raha vao vita ny firaketana ao amin’ny
bokin’ny Sora-pananana momba ny Harena an-kibon’ny
Art. 64.- Le titulaire d'un permis minier peut tany dia manan-kery eo amin’izy roa tonta ary eo
à tout moment renoncer à tout ou partie du anatrehan’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-
périmètre objet de son permis. En cas de kibon’ny tany ny fandraisan’ny mpividy ireo adidy,
renonciation partielle, elle doit porter sur un ou ankoatra ny adidy momba ny tontolo iainana mifanojo
plusieurs carrés entiers. amin’ny asa notontosain’ny mpivarotra, izay anton’ny
La renonciation totale est sujette à taratasy momba ny tontolo iainana manafaka andraikitra
l'accomplissement de la fermeture du centre de madiodio tondroin’ny And. faha-103 amin’ity Fehezan-
recherche ou d'exploitation conformément aux dalàna ity.
dispositions précisées par voie réglementaire. Na izany aza anefa, raha toa ny mpividy, eo amin’ny
fotoana andraiketana ny fifampivarotana, ka tsy mitaky
Art. 65 - La renonciation est déclarée et amin’ny mpivarotra ny fampisehoana ny taratasy momba
enregistrée auprès du bureau du Cadastre ny tontolo iainana manafaka andraikitra madiodio amin’ny
Minier, avec l'indication précise du ou des fampanantenana nataony, dia hihatra amin’izy roa tonta
carrés entiers ainsi renoncés. Le titulaire ny fiandraiketana izany miaraka arakaraka ny asa
soumet son permis pour ajustement. notontosain’itsy farany.
La déclaration de renonciation doit être
accompagnée du rapport sur les recherches et And. 63 - Afaka miara-miasa amin’olon-tsotra na
travaux effectués à l’intérieur des carrés fikambanana azo fidiana hahazo sy hihazona fahazoan-
renoncés. dàlana araka ny voalazan’ny And. faha-9 amin’ity
Fehezan-dalàna ity, ao anatin’ny vakim-paritra, ny
Art. 66 - La renonciation enregistrée par le tompom-pahazoan-dàlana, ary izany dia atao amin’ny
bureau du Cadastre Minier dégage la alalan’ny fifanaraham-piaraha-miasa.
responsabilité du titulaire de payer, pour les Tsy maintsy raketina ao amin’ny birao miandraikitra ny
années suivantes, les frais d'administration Sora-pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany ny
minière afférents aux carrés renoncés. La taratasy fifanaraham-piaraha-miasa, raha tsy izany dia
renonciation ne donne pas droit à tsy manan-kery manoloana ny Fitondram-panjakana.
remboursement des frais d'administration
minière par carré déjà payés. TOKO VIII
Pour se dégager de l'obligation de NY AMIN'NY FAMOIZANA VAKIM-PARITRA
réhabilitation environnementale, le titulaire du
permis doit recevoir le quitus de l’Autorité And. 64 - Amin’ny fotoana rehetra dia afaka mamoy
compétente, qui a donné l'autorisation manontolo na amin’ny ampahany ny vakim-paritra
environnementale initiale, après constat in situ ifotoran’ny fahazoan-dàlana ny tompony. Raha toa ka
de l'achèvement des travaux de réhabilitation. atao amin’ny ampahany dia tsy maintsy mahakasika
efamira iray manontolo iray na maro ny famoizana.
Art. 67 - Dans le cas de la renonciation Iharan’ny fanoavana ny fanatontosana ny
partielle, le permis est ajusté, puis délivré par fanakatonana ny foibem-pikarohana na fitrandrahana,
le bureau du Cadastre minier. Le permis izay atao mifanaraka amin’ny fanoritana mazava
modifié est porté au registre des permis voalazan’ny didy amam-pitsipika, ny famoizana
octroyés manontolo ny vakim-paritra.
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versement de cette cotisation sont fixés par amin’ny asa ataony ny mpisivam-bolamena. Amin’ny
voie réglementaire. alalan’ny didy amam-pitsipika no amaritana ny tentiny sy
ny fe-potoana ary ny fombafomba fandrotsahana an’io
Art. 70. - Les autorisations d'orpaillage sont latsakemboka io.
enregistrées sur un registre spécial tenu à jour
par chaque Commune qui les délivre. And. 70 - Soratana ao amin’ny boky manokana izay
L’Autorité chargée de l'octroi de tazonin’ny Kaominina isanisany namoaka azy
l'autorisation d'orpaillage adresse, chaque tsimatiandro ny fanomezan-dàlana hisivam-bolamena.
trimestre, une liste des orpailleurs en activité Isaky ny telo volana ny manampahefana miandraikitra
dans sa circonscription au bureau local de ny famoahana ny fanomezan-dàlana hisivam-bolamena
l'Agence de l'Or ou, à défaut, au bureau du dia mandefa ny lisitry ny mpisivam-bolamena am-
Cadastre Minier. Le cas échéant, ce dernier perinasa ao anatin’ny fileovana iandraiketany any amin’ny
transmet ladite liste au bureau central de biraon’ny Antokon-draharaha misahana ny volamena eo
l'Agence de l’Or. an-toerana na, raha tsy misy izany, any amin’ny birao
miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
Art. 71.- L'autorisation d'orpaillage est kibon’ny tany. Raha mitranga izany dia ampitain’ity farany
valable pour une durée de douze (12) mois. any amin’ny biraon’ny Antokon-draharaha misahana ny
Elle est renouvelable une ou plusieurs fois pour volamena io lisitra voalaza io.
la même durée, sous réserve du paiement du
droit y afférent. And. 71 - Manan-kery mandritra ny fe-potoana roa
ambin’ny folo (12) volana ny fanomezan-dàlana hisivam-
Art. 72. - L'autorisation d'orpaillage ne bolamena. Azo avaozina indray mandeha na imbetsaka
constitue pas un permis minier. Elle est mandritra ny fe-potoana mitovy amin’io voalaza io izy
personnelle et ne peut être ni cédée ni mutée raha toa ka efaina ny haba mifandraika amin’izany.
ni amodiée sous quelque forme que ce soit
L’autorisation d'orpaillage est subordonnée
à l’accord du titulaire de permis minier. Elle And. 72 - Tsy mitovy amin’ny
n'ouvre droit à aucune indemnisation en cas
d'éviction de l'orpailleur si l'accord du titulaire fahazoan-dàlana ny fanomezan-dàlana
de permis minier n'est pas acquis. L’orpailleur hisivam-bolamena. Natao ho an’ny
a l'obligation d'exercer effectivement et
personnellement l'activité d'orpaillage. isam-batan’olona izy, ary tsy azo
amidy na afindra tanana na ahofa na
Art. 73 - La procédure d'octroi et de amin’ny fomba inona na fomba inona.
délivrance des autorisations d'orpaillage est
fixée par voie réglementaire. Ny fanomezan-dàlana hisivam-bolamena dia miankina
Cette procédure doit permettre la mise en amin’ny alàlana omen’ny tompom-pahazoan-dàlana. Tsy
oeuvre du suivi administratif de l'activité et doit manome zo hangataka onitra velively izy raha misy
aboutir à rendre possible le contrôle de fandroahana ilay mpisivam-bolamena, raha toa ity farany
proximité nécessaire. ity ka tsy nahazo alàlana avy amin’ny tompom-pahazoan-
dàlana. Ny isam-batan’olona mpisivam-bolamena no tsy
Art. 74.- Tout orpailleur ou groupement maintsy manatontosa tokoa ny asa.
d'orpailleurs régulièrement constitué peut
accéder à un permis minier si le périmètre est
libre de tout droit. à condition de se soumettre And. 73 - Didy amam-pitsipika no
aux procédures et aux obligations y afférentes
prévues par le présent Code.
mametra ny fombafomba fanomezana
sy famoahana ny fanomezan-dàlana
CHAPITRE II hisivam-bolamena
DE LA COLLECTE DES PRODUITS DE
L'ORPAILLAGE Izany fombafomba izany dia tokony ahafahana
manantanteraka ny fanaraha-maso ny asa ara-panjakana
Art. 75 - Les collecteurs agréés sont seuls ary koa ahafahana manantotosa ny fanaraha-maso
autorisés à acheter l'or auprès des orpailleurs akaiky ilaina.
ou des groupements locaux d'orpailleurs.
Toutefois. le titulaire d'un permis And. 74 - Ny mpisivam-bolamena na ny fikambanana
d'exploitation valable pour l'or, qui a accepté mpisivambolamena mijoro ara-dalàna rehetra dia afaka
l'exercice de l'activité d'orpaillage à l’intérieur mangataka fahazoan-dàlana hikaroka na hitrandraka
du périmètre objet de sont permis, peut harena an-kibon’ny raha toa ka tsy misy zo efa mihatra
également acheter leurs produits aux amin’ilay vakim-paritra, nefa tsy maintsy hajainy ireo
fombafomba sy ny adidy aman’andraikitra mifandraika
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autorisations d'orpaillage, veille à faire Ankoatr’izany dia manefa ny sara alaina amin’ny
respecter par les orpailleurs concernés, les ankoran-karena an-kibon’ny tany amin’ireo fatram-
mesures de sécurité, d'hygiène et de protection bolamena voaangona ny mpanangom-bokatra.
de l'environnement qui sont définies par voie
réglementaire. And. 83 - Ireo tranombarotra nankatoavin’ny Antokon-
draharaha misahana ny volamena, izay sosaiety tsy
Art. 86.- L'Agence de l'Or, qui est un miankina fehezin’ny lalàna malagasy ary misahana
organisme institué par décret, est chargée de manokana ny raharaham-barotra volamena, dia afaka
fournir l'assistance technique:: ainsi que la mividy volamena any amin’ireo manana fahazoan-dàlana
formation, aux orpailleurs et aux Collectivités hitrandraka io ankora io, ary koa eny amin’ireo
territoriales décentralisées, en matière de mpanangom-bokatra nahazo fankatoavana ao anatin’ny
recherche et d'exploitation de l'or alluvionnaire Lafin-tanin’ny Firenena.
et éluvionaire, en matière de mesures de Ny fepetra takiana amin’izany fanomezan-dàlana ho
sécurité et d'hygiène dans les mines en an’ny tranombarotraa izany dia faritana ao amin’ny didy
matière de protection environnementale ainsi fampiharana ity Fehezan-dalàna ity.
que sur les procédures à suivre en vue de
l’obtention des permis ou autorisations miniers. And. 84 - Aorian’ny asa fanangonana dia manaraka
L'Agence de l'Or est habilitée à effectuer ny fitsipika araka ny lalàna iombonana mikasika ny
toute opération visant à la collecte des vokatry ny harena an-kibon’ny tany ny fivezivezena sy ny
informations nécessaires pour une maîtrise de famarotana ny vokatra azo avy amin’ny fisivanam-
l'activité aurifère. bolamena.
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TITRE IV LOHATENY IV
NY AMIN’NY FITSIPIKA MIFEHY NY SISAN-
DU REGIME DES FOSSILES ET DES
KARINGARINA
SUBSTANCES DONT LES GITES SONT
SY IREO AKORA TSY AHITANA TOBY MARO
RARES
TOKO VOALOHANY
CHAPITRE PREMIER
NY AMIN’NY FITSIPIKA MIFEHY NY SISAN-
DU REGIME DES FOSSILES
KARINGARINA
Art. 88.- De par leur utilité scientifique,
notamment pour la datation des couches
sédimentaires ou pour l’établissement de la
spécificité géologique d'une région les gîtes And. 88 - Noho ny filàna azy ireo ara-tsiantifika,
fossilifères font l'objet d'un régime particulier. indrindra indrindra amin’ny famantarana ny taonan’ireo
Les gîtes fossilifères seront classés, par rihana rakotra faika na koa amin’ny fanavahana ara-
voie réglementaire, en trois catégories : haibolantany ny faritra iray, ny tobin-tsisan-karingarina dia
- Les gîtes fossilifères de premier ordre : fehezin’ny fitsipika manonaka.
- Les gîtes fossilifères de seconde ordre : et
- Les gîtes fossilifères de troisième ordre. Ny tobin-tsisan-karingarina dia ho kilasiana sokajiana
telo amin’ny alalan’ny didy amam-pitsipika :
Art. 89.- Les gîtes fossilifères de premier - ny tobina sisan-karigarina kilasiana voalohany ;
ordre font partie du patrimoine national. Ils - ny tobin-tsisan-karingarina kilasiana faharoa ; ary
renferment des espèces rares ou dont la - ny tobin-tsisan-karingarina kilasiana fahatelo.
localisation stratigraphique est unique dans la
formation géologique. And. 89 - Ny tobin-tsisan-karingarina kilasiana
voalohany dia tafiditra ao anatin’ny harem-pirenena. Misy
Art. 90. Les gîtes fossilifères de second ny karazan-javatra tsy fahita firy intsony na miavaka ny
ordre renferment des espèces rares, mais qui toerana misy azy ao anatin’ny rihan-tany vokatry ny
sont communes à plusieurs strates fiforonana ara-haibolantany izy ireo.
géologiques. Ils peuvent faire l'objet
d'autorisations pour des études scientifiques et And. 90 - Ny tobin-tsisan-karingarina kilasiana faharoa
des prélèvements d'échantillons. dia misy ireo karazan-javatra tsy fahita firy intsony, nefa
A l'issue des études. les titulaires hita anatin’ny rihan-tany ara-haibolantany maro. Azo
d'autorisations sont tenus de faire parvenir amoahana fanomezan-dàlana hanao fandinihana ara-
auprès de l’Autorité qui a procédé à l'octroi des tsiantifika sy hakana santionan-javatra izy ireo.
rapports techniques sur les travaux effectués. Rehefa vita ny fandinihina natao dia tsy maintsy
mandefa any amin’ny manampahefana nanome ny
Art. 91.- Les gîtes fossilifères de troisième fanomezan-dàlana ny vokatry ny fandinihana nataony
ordre, distincts des gîtes fossilifères de premier ireo tompon’ny fanomezan-dàlana.
ou de second ordre, peuvent être l'objet de
recherche et d'exploitation en vertu de permis And. 91 - Ny tobina sisan-karin-garina kilasiana
miniers. fahatelo, izay miavaka amin’ny tobin-tsisan-karingarina
kilasiana voalohany na faharoa, dia azo anaovana
Art. 92 - Nonobstant les dispositions qui fikarohana na fitrandrahana amin’ny alalan’ny fahazoan-
précèdent, des fossiles peuvent être prohibés à dàlana.
l'exploitation et au commerce à cause de leur
intérêt scientifique majeur. Leur liste est fixée And. 92 - Na dia eo aza ireo fepetra voalaza etsy
par voie réglementaire. aloha, dia mety hisy sisan-karingarina ho raràna ny
fitrandrahana sy famarotana azy noho ny tombontsoa
CHAPITRE II ara-tsiatifika lehibe ananany. Amin’ny alalan’ny didy
DES SUBSTANCES DONT LES GITES amam-pitsipoka no amerana ny lisitra mitanisa azy ireo.
SONT RARES
TOKO II
Art. 93.- Sont classées parmi les NY AMIN’NY AKORA MAHALANA NY TOBINY
substances dont les gîtes sont rares,
l'aragonite et la célestite. And. 93 - Sokajiana ho isan’ny akora mahalana ny
Les carrés à l'intérieur desquels se trouvent tobiny ny aragonite sy ny célestite.
leurs gisements connus ou exploités au dernier Ny efamira izay misy ny tobiny efa fantatra na efa
jour précédant la date d'entrée en vigueur du trandrahana amin’ny andro farany mialoha ny vaninandro
présent Code, ne sont pas susceptibles
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d'attribution par permis minier. L'exploitation de hananan’ity Fehezan-dalàna ity hery, dia tsy azo omena
l'aragonite ou de la célestite à l'intérieur de ces olona amin’ny alàlan’ny fahazoan-dàlana hikaroka na
carrés est effectuée en vertu d'une autorisation hitrandraka harena an-kibon’ny tany. Ny fitandrahana ny
délivrée par l’Administration minière à fin de aragonite na ny célestite ao anatin’ireny efamira ireny, dia
servir les intérêts respectifs des opérateurs et atao avy amin’ny alàlan’ny fanomezan-dàlana avoakan’ny
des populations locales qui dépendent de cette Fitondram-panjakana misahana ny harena an-kibon’ny
exploitation. tany mba hitsimbinana ny tombotsoan’ny mpandraharaha
L'autorisation d'exploitation de l'aragonite ou andaniny ary ny mponina eo an-toerana izay mivelona
l'autorisation d'extraction de la célestite est amin’izany fitrandrahana izany ankilany.
accordée à toute personne éligible qui en fait la Ny fanomezan-dàlana hitrandraka aragonite ary ny
demande conformément à la procédure fixée fanomezan-dàlana hihady célestite dia omena izay olona
par voie réglementaire. Elle est valable pour rehetra manan-jo amin’izany izay manao fangatahana
une durée de un (1) an renouvelable plusieurs mifanaraka amin’ny fombafomba feran’ny didy amam-
fois pour la même durée, et pour la quantité de pitsipika. Manan-kery mandritry ny herintaona ary azo
production précisée. avaozina imbetsaka amin’ny fe-potoana mitovy amin’io
Ces autorisations sont sujettes au paiement ihany izy, ary amin’ny fatram-bokatra voafetra.
d'une redevance définie en fonction de la
quantité autorisée, ainsi qu’au respect de la Izany fanomezan-dàlana izany dia iharan’ny fanefana
réglementation environnementale. sara izay faritana araka ny fatra nahazoana alàlana ary
Les modalités de mise en oeuvre du mitaky fanajana ny didy amam-pitsipika mikasika ny
présent article sont fixées dans le décret tontolo iainana.
d'application du présent Code. Ny fombafomba fampiharana ity And. ity dia raiketina
amin’ny didy fampiharana ity Fehezan-dalàna ity.
TITRE V LOHATENY V
DES OBLIGATIONS ATTACHEES A
NY AMIN’NY ADIDY MIFAMATOTRA AMIN’NY
L'EXERCICE DES ACTIVITES MINIERES
FANAOVANA
ASA MIKASIKA NY HARENA AN-KIBON’NY TANY
CHAPITRE PREMIER
DES GENERALITES
TOKO VOALOHANY
NY ANKAPOBEN-JAVATRA
Art. 94.- Avant de commencer ses activités,
le titulaire d'un permis minier a l’obligation de
And. 94 -Alohan’ny fanombohany ny asa, ny tompom-
se présenter aux autorités des Collectivités
pahazoan-dàlana dia manana adidy hiseho amin’ny
territoriales décentralisées du ressort et de leur
manampahefana eo anivon’ny vondrom-bahoakam-
remettre, contre récépissé, une copie de son
paritra miadidy ny toerana, ary manolotra azy ny dika
permis.
mitovy amin’ny fahazoan-dàlany ka anomezana tapakila
A défaut de cette formalité, le titulaire ne
fanamarinana ny fandraisana an’izany.
peut solliciter l'aide des autorités locales
Raha tsy tontosa io fombafomba io dia tsy afaka
compétentes en cas de différent avec la
mangataka ny fanampian’ny manampahefana mahefa eo
population.
an-toerana ny tompom-pahazoan-dàlana raha tojo olana
amin’ny mponina.
Art. 95.- Les terrains sur lesquels portent un
permis de recherche ou d'exploitation expiré,
And. 95 -Ny tany izay iharan’ny fahazoan-dàlana
non renouvelé, non transformé, annulé ou
hikaroka na hitrandraka lany andro ka tsy navaozina na
renoncé, ne se trouvent libérés de toutes
nasiam-panovàna na nofoanana na nafoy, dia tsy afaka
obligations en résultant qu’après exécution des
amin’ireo adidy naterak’izany fahazoan-dàlana izany raha
travaux de sécurité et de protection de
tsy aorian’ny fahavitan’ny asa aro voina sy fiarovana ny
l'environnement, objet de l'engagement du
tontolo iainana izay votoatin’ny fanekena nataon’ny
titulaire, ainsi que de ceux qui peuvent
tompom-pahazoan-dàlana, ary koa ireo izay mety ho
éventuellement être prescrits par
tondroin’ny Fitondram-panjakana misahana ny harena
l'Administration minière, dans le cadre de
an-kibon’ny tany eo amin’ny fampiharana ity Fehezan-
l'application du présent code.
dalàna ity.
Art. 96.- L'organe chargé de l'Inspection
Minière assure le suivi de l'exécution des
obligations Incombant aux titulaires de permis And. 96 - Ny antokon-draharaha miandraikitra ny
miniers, en se basant sur l'étude des rapports fisafoan-draharaha mikasika ny harena an-kibon’ny tany
no misahana ny fandinihina ny vokatry ny fanatotosan’ny
fournis par les titulaires, ainsi que par des
tompom-pahazoan-dàlana hikaroka na hitrandraka
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visites sur terrains des centres de recherches harena an-kibon’ny tany ny adidiny, ary izany dia atao
et/ou d'exploitation. miainga amin’ny fandinihina ireo tatitra nomen’ny
tompom-pahazoan-dàlana, ary koa amin’ny alalan’ny
Art. 97.- Le manquement par le titulaire à fitsidihana eny an-toerana ireo foibem-pikarohana sy/na
ses obligations est sanctionné éventuellement fitrandrahana.
par des ordres de suspendre les opérations ou,
en cas d'infractions, par des poursuites devant And. 97 - Ny tsy fanatotonsan’ny tompom-pahazoan-
les tribunaux. dàlana ireo adidiny dia mety ho saziana amin’ny
fanomezana baiko hampitsaharana ny asa na, raha toa
CHAPITRE II ka sendra fandikan-dalàna, dia amin’ny fanenjehana eo
DE LA PROTECTION DE anatrehan’ny tribonaly.
L'ENVIRONNEMENT
TOKO II
Art. 98.- Le Ministère chargé des Mines et le NY AMIN’NY FIAROVANA NY TONTOLO IAINANA
Ministère chargé de l'Environnement veillent au
respect des règles visant à la protection And. 98 - Ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-
environnementale par les titulaires de permis kibon’ny tany ary ny Minisitera miandraikitra ny Tontolo
miniers. ianana no mitandro ny fanajan’ireo tompom-pahazoan-
dàlana hikaroka na hitrandraka harena an-kibon’ny tany
Art. 99.- Toute personne physique ou ireo fitsipika kendrena hiarovana ny tontolo iainana.
morale, qui exerce des activités minières, a
l'obligation de prendre les mesures de And. 99 - Ny olona na fikambanana izay manao asa
protection nécessaires pour minimiser et mikasika ny harena an-kibon’ny tany dia manana adidy
réparer tout dommage pouvant résulter des handray ny fepetra ilaina amin’ny fiarovana mba
travaux conduits dans le cadre de son activité. hampihena na hanarenana ny fahavoazana rehetra mety
Ladite personne est responsable de toute hateraky ny asa nototonsainy tao anatin’ny sehatr’asany.
dégradation de l'environnement du fait de ses Tompon’andraikitra amin’ny fahasimban’ny tontolo ianana
travaux. Cette responsabilité n'est limitée que rehetra ateraky ny asany izany olona izany. Tsy misy
dans la mesure où la personne visée exerce fetrany io andraikitra io raha tsy hoe angaha manao ny
dans le respect des lois et règlements asany ao anatin’ny fanajana ny didy aman-dalàna mifehy
régissant les activités minières ainsi que ceux ny asa mikasika ny harena an-kibon’ny tany sy ireo
visant à la protection de l'environnement. mikendry ny fiarovana ny tontolo ianana izy.
Art. 100. - Toute exécution de travaux liés And. 100 - Ny fanatontosana vava asa rehetra
aux activités minières, y compris la mifandraika amin’ny asa mikasika ny harena an-kibon’ny
construction et l'entretien des infrastructures tany, ary anisan’izany ny fanorenana sy ny fikojakojana
nécessaires à cette fin, est faite conformément ny fotodrafitrasa ilaina mba ahafahana manao izany, dia
au plan d'engagement environnemental ou à atao mifanaraka amin’ny soritrasa iantohana ny tontolo
l’étude de son impact sur l’environnement iainana na ny fanadihadiana ny fiantraikan’ny asa eo
préalablement élaborée et agréé suivant les amin’ny tontolo iainana voaomana mialoha ary nahazo
modalités prévues par les dispositions légales fankatoavana araka ny fombafomba voafaritry ny didy
et réglementaires en la matière. aman-dalàna mizasika izany.
Art. 101.- Les modèles de documents de And. 101 - Faritana amin’ny alàlan’ny didy amam-
plan d'engagement environnemental et d'étude pitsipika ny ohatra fakan-tahaka mikasika ny antotan-
d'impact environnemental à fournir ainsi que taratasiy mirakitra ny soritrasa iantohana ny tontolo
les modalités de financement et de libération iainana na ny fanadihadiana ny fiatraikan’ny asa eo
du responsable de ses obligations amin’ny tontolo iainana, ary koa ny fombafomba
environnementales, sont précisés par des famatsiam-bola sy ny fanalàna karatsaka ny
textes réglementaires. tompon’andraikitra amin’ny adidy iantsorohany eo
amin’ny lafiny tontolo iainana.
Art. 102.- Tout titulaire de permis minier,
ainsi que toute personne autorisée à exercer And.102 - Ny tompom-pahazoan-dàlana hikaroka na
l'orpaillage, prévoient la constitution d'une hitrandraka harena an-kibon’ny tany rehetra ary koa ireo
provision pour la réhabilitation et la protection olona rehetra nahazo alàlana hisivam-bolamena, dia
de l'environnement. La description et les manomana vatsy entina hanarenana sy hiarovana ny
modalités de cette provision sont fixées par tontolo iainana. Didy amam-pitsipika no mametra ny
voie réglementaire. filazalazana sy ny fombafomba arahana mikasika izany
vatsy izany.
Art. 103.- Pour se dégager de l’obligation de
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réhabilitation environnementale, le titulaire du And. 103 - Mba haafaka azy madiodio amin’ny adidiny
permis doit recevoir un quitus de l’Autorité qui mikasika ny tontolo iainana dia tsy maintsy mahazo ny
a donné l'autorisation environnementale, après taratasy manafaka andraikitra madiodio avy amin’ny
constat in situ de l'achèvement des travaux de manampahefana nanao ny fanomezan-dàlana mikasika
réhabilitation. ny tontolo iainana ny tompom-pahazoan-dàlana, rehefa
Art. 104.- Tous travaux de prospection de nojere-maso teny an-toerana ny fahavitan’ny asa
recherche et d'exploitation sont interdits à fanarenana.
l'intérieur des parcs et aires protégés.
En cas d'envahissement de ces zones
protégées dans l'objectif d'y entreprendre les
travaux visés à l'alinéa précédent, les autorités
And. 104 - Voarara ny fanaovana asa fizahana taratra,
des Collectivités territoriales décentralisées se
fikarohana ary fitrandrahana rehetra ao anatin’ny vala na
saisissent de l'affaire, même en l'absence de
faritra voaaro.
toute dénonciation formulée par des tiers.
Elles peuvent requérir l'intervention des Raha toa ka misy fitsofohan’ny andian’olona mikasa
forces de l'ordre, s'il y a lieu, ou, si elles n'en hanao ireo asa voalazan’ny andàlana etsy ambony ao
disposent pas, saisir les représentants de l'Etat anatin’ireny faritra voaaro ireny, dia avy dia raisin’ny
les plus proches. manampahefanana ai amin’ny vondrom-bahoakam-
paritra an-tànana ny raharaha na dia tsy misy aza
CHAPITRE III fitoriana ataon’olon-kafa.
DES ZONES D'INTERDICTION OU DE Azony atao ny manome baiko ny mpitandro filaminana
PROTECTION hiditra an-tsehatra raha ilaina, na, raha toa ka tsy misy
izany eo an-toerana, dia azony atao ny mampandre ny
Art. 105.- Aucun travail de recherche ou solontenam-panjakana akaiky indrindra.
d'exploitation minière ne peut être ouvert à la
surface, dans une zone de quatre-vingts (80)
mètres sans préjudice de restrictions TOKO III
particulières éventuelles : NY AMIN’IREO FARITRA VOARARA NA NATAO HO
1°/ à l'entour de propriétés closes de murs FIAROVANA
ou d'un dispositif équivalent ou de toute
délimitation usitée dans la région concernée,
village, groupe d'habitations, puits et sources, And. 105 - Tsy misy asa fikarohana na fitrandrahana
édifices religieux, lieux de sépulture et lieux harena an-kibon’ny tany ambon’ny tany azo atao ao
considérés comme sacrés ou tabous, sans le anatin’ny faritra valopolo (80) metatra, ary izany dia
consentement écrit suivant le cas, soit du mbola mety hiampy fandraràna manokana hafa :
propriétaire, soit des autorités des Collectivités 1. manodidina ny fananan’olona mifefy tamboho na
territoriales décentralisées concernées; zavatra hafa mifanahantsahana amin’izany na koa izay
2°/ de part et d'autre des voies de rehetra mety ho fomba famaritana hafa fampiasan’ilay
communication, conduites d'eau et faritra voakasika, manodidina ny tanàna, ny trano
généralement à l'entour de tous travaux d'utilité fonenana mitangorona, ny fatsakana sy ny loharano, ny
publique de sites archéologiques, de sites trano fivavahana, ny toeram-pandevenana sy ny toerana
culturels, de sites culturels et touristiques izay heverina fa manan-kasina na fady, raha tsy misy
classés et ouvrages d'art sans autorisation du fanekena an-tsoratra arakakaraka ny fisehoan-javatra, na
Ministre chargé des Mines après avis conforme avy amin’ny tompony na avy amin’ny manampahefana ao
des autorités compétentes. amin’ny vondrom-bahoakam-paritra itsinjaram-pahefana
voakasika ;
Art. 106.- Des zones de protection 2. amin’ny andaniny avy amin’ny làlana, ny fitarihan-
supplémentaires pourront être prescrites, par drano ary amin’ny an-kapobeny manodidina ny
arrêté du Ministre chargé des Mines, pour la sehatr’asa rehetra natao ho an’ny tombotsoam-bahoaka,
protection des édifices et agglomérations, ny toerana misy tahirim-bakoka, ny toeram-pivavahana,
sources, voies de communication ouvrages ny toerana voasokajy ho mitahiry ny kolon-tsaina ka
d'art et travaux d'utilité publique en tous points natokana ho an’ny fizahan-tany ary ireo tao-zava-kanto,
où il serait jugé nécessaire dans l’intérêt raha tsy misy fanomezan-dàlana avy amin’ny Minisitra
général à la demande des intéressés et après miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany rehefa avy
enquête. nakana ny hevitr’ireo tompon’andraikitra mahefa
A l'intérieur des zones, la recherche et amin’izany.
l'exploitation minières pourront être soumises à
certaines conditions. And. 106 - Mety hisy fari-piarovana amboniny didina
Le titulaire d’un permis minier qui justifie amin’ny alàlan’ny didim-pitondrana raisin’ny Minisitra
d’un préjudice lié à une réduction de ses droits miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, ho enti-miaro
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- la nature et la forme des rapports que les mijanona eo an-toerana amin’ny fotoana fahataperan’ny
titulaires de permis miniers ont l'obligation de hery ananan’ny fahazoan-dàlany, dia miditra
fournir annuellement à l’Administration minière mampitombo ny fananam-panjakana raha tsy misy
sur le déroulement des travaux, les résultats de fifanarahana mifanohitra amin’izany nataon’ny roa tonta.
la recherche. la main d’œuvre employée, le
tonnage extrait, transformé, vendu ou expédié ; TOKO VI
- les modalités de vente, de transport, de NY AMIN’NY BOKY FIRAKETANA SY NY TATITRA
commerce, de transformation des substances
minières, les registres et les documents y And. 116 - Ny rijanteny fampiharana ity Fehezan-
afférents. dalàna ity no mametra :
CHAPITRE VII - Ny antotan-taratasy ho tànana tsimatiandro eny
DE LA REDEVANCE MINIERE amin’ny tobim-pikarohana na fitrandrahana harena an-
kibon’ny tany rehetra ;
Art. 117.- Les produits de mines extraits - Ny antotan-taratasy momba ny bokim-bola
donnent lieu au paiement d'une redevance mifandraika amin’ny ambaratonga samihafa amin’ny asa
minière dont le montant, est équivalent à 2% ataon’ny tompom-pahazoan-dàlana ;
de leur valeur à la première vente. - Ny karazany sy ny endriky ny tatitra izay tsy
En absence de facture établie à l’occasion maintsy omen’ny tompom-pahazoan-dàlana isan-taona
de la première vente ou dans le cas de ny Fitondram-panjakana misahana ny harena an-kibon’ny
minoration de factures constatée par tany mikasika ny fizotran’ny asa, ny vokatry ny
l'Administration minière, cette dernière procède fikarohana, ny isan’ny olona ampiasaina, ny lanjan’ny
à la fixation de l’assiette de la redevance vokatra voatrandraka, vita fanodinana, lafo na
minière sur la base des informations afférentes naondrana ;
aux produits vendus contenues dans le registre - Ny fombafomba arahana amin’ny fivarotana, ny
des laissez-passer tenu par; le titulaire, et des fitaterana, ny famarotana sy ny fanodinana ny akora-
cours moyens pratiqués, sur le marché libre, mineraly, ary ny boky firaketana sy ny antotan-taratasy
durant l'année considérée. mifandraika amin’izany.
Le paiement de la redevance minière est à
la charge du titulaire, sauf pour celle sur l'or
produit par orpaillage qui est dû par le TOKO VII
collecteur agréé. NY AMIN’NY SARA ALAINA AMIN’NY AKORAN-
Un arrêté conjoint des Ministres KARENA AN-KIBON’NY TANY
respectivement chargés des Mines et des
Finances précise les modalités de And. 117 - Ny vokatra voatrandraka tamin’ny
recouvrement de la redevance minière sur les tobin’akoran-karena an’kibon’ny tany dia anefàna sara
produits des mines. amin’ny harena an-kibon’ny tany, ary ny tentin’izany dia
Aucune autre ristourne non prévue au mira 2%n’ny tombambidiny eo amin’ny famarotana
présent Code, n'est exigible sur les produits voalohany.
des mines. Raha tsy misy taratasin-dazambidy natao teo amin’ny
Art. 118.- Sont exclues du calcul de la famarotana voalohany na koa tsapan’ny Fitondram-
redevance minière les quantités de substances panjakana misahana ny harena an-kibon’ny tany fa nisy
dont l’utilisation par l’exploitant pour les finiavana hampidina ambany ny vidiny voalaza, dia
besoins propres de ses travaux de recherche azon’ity farany ity atao ny mametra ny tomban’ny sara
ou d'exploitation est justifiée. efaina amin’ny akoran-karena an-kibon’nny tany, miainga
Dans le cas où les substances extraites amin’izay voalaza mikasika ny vokatra namidy ary
sont destinées à être utilisées comme intrants voasoratra ao anaty boky firaketana mirakitra ny taratasy
dans la valorisation d’autres substances, dans fanomezan-dàlana hamezivezy ny vokatra lafo izay
le cadre d'une activité intégrée, la redevance tazonin’ny tompom-pahazoan-dàlana sy avy amin’ny
minière est assise sur le produit issu de cette salam-bidy fampiasa mandritry ny taona anaovana ny
valorisation. Le cas échéant, l’Administration kajy eo amin’ny tsena malalaka.
minière prend toutes mesures visant à Ny fanefàna ny sara alaina amin’ny akoran-karena an-
l’affectation de leurs parts respectives aux kibon’ny tany dia andraikitry ny tompom-pahazoan-
Provinces Autonomes dans la circonscription dàlana, afa tsy ny sara alaina amin’ny volamena vokatry
desquelles ont été extraite ces substances ny fisivanana izay efain’ny mpanangom-bokatra
brutes nankatoavina.
Didim-pitondrana iombonan’ny Minisitera miandraikitra
Art. 119.- Les recettes de la redevance isanisany isanisany avy ny Harena an-kibon’ny tany ary
minière sont réparties entre la Province ny Fitantanam-bola no mametra ny fombafomba fitakiana
autonome concernée, le bureau du Cadastre ny sara alaina amin’ny vokatry ny tobin’akoran-karena an-
Minier, l'Agence de l'Or et le Budget Général, kibon’ny tany.
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suivant des taux fixés par voie réglementaire. Tsy misy tamberim-bidy hafa azo alaina amin’ny
vokatry ny tobin’akoran-karena an-kibon’ny tany, rehefa
Art. 120.- Le cas échéant: le produit de la tsy voalazan’ity Fehezan-dalàna ity.
redevance due sur l'extraction ou le ramassage
de fossiles, de célestite: d’aragonite ou de And. 118 - Avahana mialohan’ny kajy ahitàna ny sara
septaria, est réparti entre les entités visées à alaina amin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany ny
l'article 179 ci-dessus suivant des taux: fixés fatran’akora izay voamarina ny fampiasan’ny
par voies réglementaires. mpitrandraka azy amin’ny filan’ny asa fikarohana na
fitrandrahana.
CHAPITRE VIII Raha toa ireo akora voatrandraka ka natao
DES INSPECTIONS hampiasaina ho fanajariana akora hafa, ary izany dia
atao ao anatin’ny asa mifampitohy tanteraka, ny
Art. 121. - Chaque centre de recherche tomban’ny sara alaina amin’ny akoran-karena an-kibon’ny
et/ou d’exploitation minières, chaque magasin tany dia miainga amin’ny vokatr’izany asa fanajariana
de vente ou de stockage de produits de mines izany. Raha tojo izany, dia mandray ny fepetra rehetra
à l'état brut ou travaillé, chaque entrepôt de ilaina amin’ny fandefasana ny anjaran’ny Faritany
l'exportateur de produits de mines sont soumis Mizakatena tsirairay avy izay nipoiran’ireo akora tsy
à l’inspection sur les lieux. voahodina ny Fitondram-panjakana misahana ny Harena
Les inspections ont pour objet de vérifier an-kibon’ny tany.
l’accomplissement de leurs obligations par les
titulaires. And. 119 - Ny vola azo avy amin’ny sara alaina
D'une manière générale, tous les amin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany dia tsinjaraina
documents et livres obligatoires sont soumis au amin’ny Faritany Mizakatena voakasika, ny birao
contrôle des agents chargé c: .. inspections. miandraikitra ny Sora-pananana momba ny harena an-
kibon’ny tany, ny Antokon-draharaha misahana ny
Art. 122.- Les modalités des inspections volamena ary ny Teti-bolam-panjakana, araka ny taha
sont fixées par voie réglementaire. raiketina amin’ny alàlan’ny didy amam-pitsipika.
TOKO VIII
NY AMIN’NY FISAFOAN-DRAHARAHA
TITRE VI LOHATENY VI
DES RELATIONS DES TITULAIRES T AVEC NY AMIN’NY FIFANDRAISAN’NY TOMPONA
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titulaire et que ce dernier se trouve dans Raha toa ka tsy manana fonenana eo amin’ny vakim-
l’impossibilité d'entrer en contact avec lui les paritra nomena ny tompom-pahazoan-dàlana ny
autorités des Collectivités territoriales tompon’ny tany, ka tsy mahita fomba hifandraisana aminy
décentralisées du ressort en sont informées itsy voalohany, dia ampahafantariny ny toe-javatra ireo
par le titulaire Elles sont alors chargées manampahefana ao amin’ny vondrom-bahoakam-paritra
d’établir les contacts entre le titulaire et le itsinjaram-pahefana eo an-toerana. Rehefa izany dia izy
propriétaire du sol. ireo no miandraikitra ny fampihaonana ny tompom-
pahazoan-dàlana amin’ny tompon’ny tany.
Art. 128.- Les projets de travaux
d'aménagement et d'installation visés à l'article
126, ci-dessus, peuvent, sur demande And. 128 - Ireo tetik’asa fanajariana
adressée par le titulaire au Ministère chargé
des Mines être déclarés d’utilité publique sy fakana toerana voatondron’ny And.
exclusivement dans les cas et conditions faha 126, andàlana faha 2 etsy
prévus par les dispositions de l'ordonnance n°
62-023 du 19 septembre 1962 relative à ambony, dia mety hambara ho
l'expropriation pour cause d’utilité publique, à tombotsoan’ny daholobe rehefa
l'acquisition à l’amiable des propriétés nanaovan’ny tompom-pahazoan-
immobilières par l’Etat ou les Collectivités
publiques, sous réserve des obligations dàlana fangatahana nalefa tamin’ny
particulières ou complémentaires qui peuvent Minisitera miandraikitra ny Harena an-
être imposées au titulaire.
Les frais, indemnités et d'une manière kibon’ny tany, raha toa ny toe-javatra
générale toutes las charges résultant de la ka mifanaraka, ary amin’izay ihany,
procédure d'expropriation sont supportées par amin’ny antony sy fepetra voalazan’ny
le titulaire.
hitsivolana laharana faha 62-023
Art. 129: Le titulaire est tenu de réparer tout tamin’ny 19 Septambra 1962 mikasika
dommage que ces travaux pourraient
occasionner à la propriété superficie privée ou ny famerezan-jo amin’ny fananan-
publique, ainsi qu'à l'environnement. tany noho ny tombotsoan’ny
Il ne doit en ce qui concerne le dommage daholobe, ny fandraisan’ny Fanjakana
causé au propriétaire du sol, privé ou public,
qu'une indemnité correspondante à la valeur na ny Vondrom-bahoaka miankina
estimée du préjudice subi. amin’ny Fanjakana ny tanin’olona
amin’ny alàlan’ny fifampiraharahana,
CHAPITRE III tsy iantohana amin’izany izay mety ho
DES RELATIONS ENTRE LES adidy manokana na fanampiny takiana
TITULAIRES
amin’ny tompom-pahazoan-dàlana.
Art. 130.- Dans le cas où il serait reconnu
nécessaire d'exécuter des travaux ayant pour Ny sara, ny onitra ary amin’ny
but soit de mettre en communication des mines
voisines pour l’aérage ou l’écoulement des ankapobeny ny fandaniana rehetra
eaux. soit d'ouvrir des voies d'aérage, vokatry ny fizotran’ny famerezan-jo
d’assèchement ou de secours destinées au amin’ny fananan-tany dia zakain’ny
service des mines voisines, les titulaires ne
peuvent s’opposer à l'exécution des travaux et tompom-pahazoan-dàlana.
sont tenus d'y participer chacun dans la
proportion de son intérêt. And. 129 - Ny tompom-pahazoan-dàlana dia tsy
maintsy manonitra ny fahasimbana rehetra nateraky ny
Art. 131.- Lorsque les travaux d'exploitation asa nataony eo amin’ny faritra ambonin’ny tany, na
d'une mine occasionne des dommages à fananan’olon-tsotra izany na fananam-panjakana, na koa
l’exploitant d’une autre mine voisine, l’auteur eo amin’ny tontolo iainana.
des travaux en doit la préparation Mikasika ny fahavoazana nihatra tamin’ny tompon’ny
conformément aux règles de la responsabilité tany, dia tsy manefa afa tsy izay onitra mifanentana
civile telles qu’elles sont définies dans la amin’ny tombam-bidin’ny fahavoazana nihatra izy.
Théorie Générale des Obligations.
TOKO III
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Art. 138- Les établissements ou parties And. 137 - Ireo orinasa na sampan’orinasa manodina
d'établissements sont classés du point de vue akoran-karena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy hanaja
de leur nuisance ; ils sont distingués en deux ireo didy aman-dalàna manan-kery ao anatin’ny Lafin-
catégories : tanin’ny Firenena, indrindra indrindra ny fepetra
· établissements incommodes, insalubres voalazan’ity Fehezan-dalàna ity.
ou dangereux.
· établissements dont l'exploitation et le And. 138 - Sokajiana araka ny fanimbàna mety
voisinage ne présentent pas de tels haterany ireo orinasa na sampan’orinasa ; izy ireo dia
inconvénients. avahana ho :
- orinasa mananosarotra, manimba fahasalamana, na
Art. 139.- Les établissements ou parties mampidi-doza ;
d’établissements incommodes, insalubre ou - orinasa izay tsy ahitan’ny manodidina azy izany
dangereux sont soumis aux lois et règlements lafiratsiny izany.
en vigueur relatifs aux mines à l’industrie; au
droit du travail et de la Santé publique. And. 139 - Ireo orinasa na sampan’orinasa
mananosarotra, manimba fahasalamana na mampidi-
Art. 140.- Les établissements ou parties doza dia fehezin’ny didy aman-dalàna manankery
d'établissements visés à l'article 137 ci-dessus mikasika ny harena an-kibon’ny tany, ny Indostria, ny Asa
font l'objet de déclaration à l’Administration sy ny Fahasalamam-bahoaka.
minière.
Leur mise en service requiert l'autorisation And. 140 - Ireo orinasa na sampan’orinasa
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de l'Administration minière, qui est donnée voatondron’ny And. faha 137 etsy ambony dia tsy maintsy
après constat des lieux pour vérifier leur anaovana filazana any amin’ny Fitondram-panjakana
conformité aux lois et règlements en vigueur misahana ny harena an-kibon’ny tany.
visés à l'article 139 précédent, ainsi qu’au plan Ny fampandehanana azy ireo dia mitaky fanomezan-
d’engagement environnemental ou à l’étude dàlana avy amin’ny Fitondram-panjakana misahana ny
d'impact environnemental approuvés. harena an-kibon’ny tany, izay omena aorian’ny fitsirihana
ny toerana mba hanamarinana ny fanajana ny didy
Art. 141 - Pour le contrôle des produits des aman-dalàna manan-kery voatondro ao amin’ny And.
mines utilisés dans les établissements ou faha 139 etsy aloha ary koa ny fanajana ny soritr’asa
parties d’établissement de transformation, il iantoana ny fanarenana ny tontolo iainana na ny
sera tenu compte notamment des matières fanadihadihana ny fiantraikan’ny asa eo amin’ny tontolo
premières brutes et des produits finis. iainana nankatoavina.
Art. 142.- L’autorisation de mise en service And. 141 - Momba ny fanaraha-maso ny vokatra avy
des établissements ou parties d’établissement amin’ny harena an-kibon’ny tany ampiasaina ao
de transformation industrielle des produits des amin’ireny orinasa na sampan’orinasa mpanodina ireny,
mines. dans le cadre d’une activité minière dia ho jerena indrindra ny akora tsy voavoatra sy ny
intégrée, est donnée conjointement par les vokatra voahodina.
Ministères respectivement chargés des Mines
et des Industries. And. 142 - Ny fanomezan-dàlana fampandehanana ny
orinasa na sampan’orinasa, raha ao anatin’ny sehatra
orinasa mifampitohy tanteraka, dia iarahan’ny Minisitera
CHAPITRE IV miandraikitra avy ny Harena an-kibon’ny tany sy ny
DE LA COMMERCIALISATION Indostria ny fanomezana azy.
Art. 144.- La commercialisation des produits And. 143 - Voarara tanteraka ny fivarotana ny vokatra
de la recherche extraits par le titulaire d'un azo avy amin’ny fizahana-taratra
permis “ R ” est strictement interdite.
And. 144 - Voarara tanteraka ny fivarotana ny
Art. 145.- La commercialisation des produits vokatra nohadian’ny tompom-pahazoan-dàlana « R ».
de l’exploitation par le titulaire du permis ou le
commerçant patenté est libre, sous réserve de And. 145 - Malalaka ny fivarotana ny vokatra
se conformer à la réglementation en la matière. vokarin’ny tompom-pahazoan-dàlana na ny mpivarotra
matianina, nefa tsy maintsy atao mifanaraka amin’ny
Art. 146- Tout commerçant de substances fitsipi-pandaminana mifandraika amin’izany.
minérales a l’obligation de se conformer aux
dispositions du Code de Commerce ainsi qu’à And. 146 - Ny mpivarotra akora-mineraly rehetra dia
celles du présent Code. tsy maintsy manaraka ireo fepetra voalazan’ny Fehezan-
dalàna mifehy ny Varotra ary koa ireo fepetra voalazan’ity
Art. 147.- L'exercice de l'activité de Fehezan-dalàna ity.
collecteur de produits des mines est
conditionné par l’autorisation délivrée par And. 147 - Ny fanaovana asa fanangonana akoran-
l'Administration minière, nonobstant la karena an-kibon’ny dia miankina amin’ny fanomezan-
détention d’une carte professionnelle valide, dàlana omen’ny Fitondram-panjakana misahana ny
délivrée Far 12 service compétent. harena an-kibon’ny tany na dia eo aza ny fananana
Le collecteur concerné a l'obligation de tenir karatra fanamarinan’asa manankery izay nomen’ny
les registres des documents prescrits pour sampandraharaha mahefa.
l'exercice du commerce des produits de mines. Tsy maintsy mitazona boky firaketana sy boky
voatondro mikasika ny asa famarotana akoran-karena an-
Art. 148.- L'exportation des produits des kibon’ny tany ny mpanangom-bokatra.
mines, ainsi que des substances de carrière et
des fossiles, est soumise à un contrôle de And. 148 - Ny fanondranana ny akoran-karena an-
conformité effectué par l’Administration kibon’ny tany sy ny akoram-bato ary ny sisan-karingarina
minière, par rapport à la déclaration souscrite dia anaovan’ny Fitondram-panjakana fanamarinana ny
par l'exportateur. fifanarahany amin’izay voalaza ao anatin’ny taratasy
fanambarana nataon’ny mpanondrana.
Art. 149- Toute déclaration d'exportation de
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Art. 150.- Toute exportation de pierres et de And. 150 - Ny fanondranana vato sy vy sarobidy ary
métaux précieux. ainsi que de pierres semi- ny vato tsy dia lafo vidy nefa fampiasa amin’ny ravaka
précieuses, toute exportation d'échantillons de rehetra, ny fanondranana santionan’akoran-karena an-
produits de mines destinés à l’industrie ou de kibon’ny tany natokana ho any indostria na vokatra avy
produits de mines transformés par les amin’ny tobin’akoran-karena an-kibon’ny tany
industries locales, sont soumises au contrôle voahodin’ny indostria eto an-toerana rehetra, dia tsy
de qualité et de conformité par rapport aux maintsy anaovana fanamarinana ny hatsarany sy ny
déclarations souscrites par l’exportateur, fifanarahany amin’ny fanambarana nataon’ny
conformément aux modalités fixées par arrêté mpanondrana, ary izany dia atao araka ny fombafomba
du Ministre chargé des Mines ou par arrêté voafaritry ny didim-pitondrana raisin’ny Minisitra
conjoint de ce dernier et des autres Ministres miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany na ny didim-
concernés, selon le cas. pitondrana iarahan’io farany io amin’ny Minisitra hafa
Pour l’exportation en quantité importante voakasika arakaraka ny fisehoan-javatra.
des produits de mines destinés à l’industrie et Momba ny fanondranana amin’ny lanjany maro ny
des produits de mines transformés par les vokatra avy amn’ny tobin’akoran-karena an-kibon’ny tany
industries locales, le contrôle de conformité est alefa amin’ny indostria mpanodina, sy ny vokatra avy
effectué par échantillonnage. amin’ny tobin’akoran-karena an-kibon’ny tany
Le certificat de conformité délivré par voahodin’ny indostria eto an-toerana, ny fanamarinana
l’Administration minière, constitue l'acte ny fifanarahana dia atao amin’ny alàlan’ny santionany.
administratif unique requis pour la sortie du Ny taratasy manamarina ny fifanarahana izay omen’ny
Territoire National des pierres et des métaux Fitondram-panjakana misahana ny Harena an-kibon’ny
précieux, ainsi que des pierres semi- tany no hany taratasim-panjakana ilaina amin’ny
précieuses. famoahana ny vato sy vy sarobidy ary ny vato tsy dia lafo
vidy nefa fampiasa amin’ny firavaka mankany ivelan’ny
Art. 151.- Dans le cadre du contrôle des Lafin-tanin’ny Firenena.
registres, laissez-passer et documents
annexes tenus par les titulaires doivent être And. 151 - Amin’ny fanaovana fanarahamaso, ny boky
communiqués à la première, réquisition des firaketana, ny fanomezan-dàlana hivezivezy ary ny
Administrations fiscale et/ou douanière sous antotan-taratasy tovana tazonin’ny tompom-pahazoan-
peine d’une inculpation pour refus d’exercice dàlana dia tsy maintsy asehony raha vao misy fitakian’ny
ou d'opposition aux fonctions prévues par le Fitondram-panjakana misahana ny hetra na ny
Code Général des impôts et le Code des fadintseranana, raha tsy izany dia hisy fiampangàna ho
Douanes. nandà ny fanatanterahana ny asa na nanohitra ny
fanatontosana andraikitra voalazan’ny Fehezan-dalàna
Art. 152.- II est strictement interdit de ankapobe mifehy ny hetra sy ny Fehezan-dalàna mifehy
commercialiser comme des pierres naturelles ny fadintseranana.
les pierres synthétiques, les pierres d’imitation,
les pierres composées, les pierres traitées. Il
est également interdit de commercialiser des And. 152 - Voarara tanteraka ny famarotana ho tahaka
pierre d’origine malagasy, comme des pierres ny vatosoa voajanahary ny vatosoa noforonin’olona, ny
d'importation ou vice versa vatosoa hosoka ary ny vatosoa nafangaro, ny vatosoa
nasiam-pikarakaràna. Voarara torak’izany koa ny
Art. 153.- Le poinçonnage est obligatoire famarotana ny vatosoa malagasy ho tahaka ny vatosoa
sur les bijoux en or, en argent commercialisés nafarana na ny mifamadika amin’izany.
sur le marché national ou exporté.
And. 153 - Tsy maintsy asiana fitomboka ny firavaka
volamena sy volafotsy amidy eto amin’ny tsena anatiny
na aondrana.
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Art. 154 -Une garantie de stabilité peut être And. 154 - Azo atao ny manome antoka fa ho marin-
accordée aux investissements miniers toerana ireo petrakare-mamokatra amin’ny harena an-
remplissant les critères définis à l’article 157 ci- kibon’ny tany izay mahafeno ny fepetra voafaritra ao
dessous. Pour en bénéficier, l'investisseur amin’ny And. faha 157 etsy ambany. Mba hahazoana
déclare choisir cette option. izany dia manao filazana fa misafidy azy ilay tompon’ny
La stabilité porte sur les régimes juridique, petrakare-mamokatra.
fiscal et douanier, ainsi que sur celui des Ny fahamarinan-toerana dia mahafaoka ny fitsipi-
changes. pifefehezana momba ny lalàna, ny hetra sy ny fadin-
Cette stabilité ne comporte aucune tseranana, ary koa momba ny fanakalozam-bola.
dérogation aux lois et règlements en vigueur : Tsy misy fihatàhana amin’ny lalàna manan-kery
l’investisseur ayant choisi cette option est mihitsy io fahamarinan-toerana io : mahazo antoka ilay
garanti du maintien Ce la stabilité des tompon’ny petrakare-mamokatra izay nanao io safidy io
dispositions légales et réglementaires fa ho tazonina tsy hiovaova ireo fitsipi-pifehezana ao
concernant; les régimes précités, en vigueur au anatin’ny didy aman-dalàna mikasika ireo sehatra
moment de l'accomplissement de la formalité voatanisa etsy aloha izay manan-kery amin’ny fotoana
de déclaration de l’option. anatanterahana ny fombafomba fanaovana filazana ny
Aucune modification de la loi ou de la safidy.
réglementation relative aux régimes visés au Tsy misy mihitsy fanovàna ny lalàna na ny didy
deuxième alinéa, prenant effet après la date de mikasika ireo sehatra voalaza ao amin’ny andàlana
l’option ne sera applicable à l’investissement faharoa, izay manomboka manan-kery aorian’ny
pendant la durée de la garantie. vaninandro nanaovana ny safidy, azo ampiharina
amin’ilay petrakare-mamokatra mandritra ny fotoam-
Art. 155.- Nonobstant les dispositions de paharetan’ny fiantohana.
l’article précèdent, l’investisseur peut solliciter
le bénéfice de mesures plus favorables qui And. 155 - Na dia eo aza ireo fepetra voalazan’ny
pourraient intervenir postérieurement à la date And. etsy aloha, dia afaka mangataka ny tombontsoa
de l'option pour la stabilité. misy amin’ny fepetra mahasoa kokoa izay mety
Les nouvelles mesures qui seraient plus ampiharina aorian’ny vaninandro nanaovana ny safidy ho
défavorables que celles en vigueur au moment amin’ny fahamarinan-toerana ilay tompon’ny petrakare-
de la date de l’option, ne seront; pas mamokatra.
applicables à l’investisseur. Tsy mihatra amin’ilay tompon’ny petrakare-mamokatra
ireo fepetra ratsiratsy kokoa noho izay nanan-kery
Art. 156.- La formalité de déclaration de tamin’ny fotoana nanaovana ny safidy.
l’option pour la garantie de stabilité est
constatée par un document dont le modèle est And. 156 - Ny fombafomba arahina amin’ny
fixé par voie réglementaire. fanaovana filazàna ny safidy ho amin'ny fahamarinan-
toerana dia hita porofo amin'ny antotan-taratasy izay
Art. 157.- Peuvent bénéficier de la garantie feran’ny didy amam-pitsipika ny ohatra fakan-tahaka
de stabilité les investissements dans la momba azy.
recherche et dans l’exportation minière d’un
montant minimum de deux milliards cinq And. 157 - Ireo petrakare-mamokatra amin’ny
millions de francs malagasy (2.500.000 Fmg), fikarohana sy ny fitrandrahana harena an-kibon’ny tany
que les promoteurs s’engagent à réaliser izay mitentina dimanjato tapitrisa sy roa arivo lavitrisa
suivant le plan présenté au moment de l’option. iraimbilanja (2 . 500 000 000 Fmg) farafahakeliny, ka
anaovan’ny tompon’antoka amin’ny fampiroboroboana
Art. 158. - La garantie de stabilité assure à azy ankibolana fa ho tanterahina araka ny drafitra
l’investisseur, notamment : natolotra tamin’ny fotoana nanaovana ny safidy, no afaka
. la liberté de se faire ouvrir des hahazo ny antoka amin’ny fahamarinan-toerana.
comptes en devises auprès des banques
commerciales locales ou étrangères And. 158 - Ny antoka amin’ny fahamarinan-toerana
conformément à la réglementation en vigueur ; dia miantoka indrindra indrindra ny tompon’ny petrakare-
. le droit de transférer à l’extérieur mamokatra eo amin’ny lafiny :
conformément aux textes en vigueur au - fahalalahana amin’ny fanokafana kaonty
moment de la déclaration d’option les montants amin’ny vola vahiny eny amin’ny bankim-barotra eto an-
en devises nécessaires aux besoins du projet toerana na any ivelany, ary izany dia atao mifanaraka
en particulier : amin’ny didy manan-kery ;
. l’achat de biens et services auprès - zo handefa mankany ivelany, mifanaraka
des fournisseurs étrangers ; amin’ny rijanteny manankery eo amin’ny fotoana
. l’acquisition ou la location de anaovana ny safidy, ny fitambaram-bidin’ny vola vahiny
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Art. 159.- La durée de la stabilité garantie à And. 159 - Ny fe-potoana aharetan’ny fahamarinan-
l'investisseur varie suivant les seuils toerana iantohana ho an’ny tompon’ny petrakare-
d'investissement ci-après. mamokatra dia miova toy izao manaraka izao, arakaraka
. huit (8) ans pour les investissements ny fetran’ny petrakare-mamokatra :
allant de 2.500.000.000 a 25.000.000.000 FMG - Valo (08) taona, ho an’ny petrakare-mamokatra
exclus : mitentina manomboka amin’ny 2.500.000.000 ka
. quinze (15) ans pour les hatramin’y 25.000.000.000 iraimbilanja, avahana ity
investissements allant de 25.000.000.000 à 2 farany ;
50.000 000.000 FMG exclus ; - Dimy ambin’ny folo (15) taona ho an’ny
. vingt (20) ans pour les petrakare-mamokatra mitentina manomboka amin’ny
investissements allant de 250.000.000.000 25.000.000.000 ka hatramin’ny 250.000.000.000
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TITRE IX LOHATENY IX
DES INFRACTIONS ET DES NY AMIN’NY FANDIKAN-DALANA
MANQUEMENTS AUX OBLIGATIONS SY NY AMIN’NY FIALANA ANDRAIKITRA
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Dons tous les cas, les fossiles sont saisis et taona ka hatramin’ny folo (10) taona sy sazy vola
leur confiscation prononcée par le tribunal. 5.000.000 ka hatramin’ny 50.000.000 iraimbilanja.
Na inona na inona fitrangan-javatra, dia tazonina ny
Art. 169.- Les auteurs, coauteurs et sisan-karingarina ary didian’ny fitsarana ny fanagiazana
complices des actes ci-après énumérés, qui azy.
constituent des délits, sont punis d'une peine
d'emprisonnement de un (1) an à cinq (5) ans
et d'une amende de 1.000.000 à 25.000.000 de
FMG, ou de l'une de ces deux peines And. 169 - Ireo olona nahavita ny fihetsika voatanisa
seulement. Les peines édictées sont assorties manaraka ireto izay heloka tsotra, sy ireo niombon-kevitra
accessoirement de la saisie des substances ou taminy ary ireo niray tsikombakomba taminy, dia
des fossiles non prohibés objet de l'infraction hiharan’ny sazy an-tranomaizina iray (1) taona ka
ou obtenus grâce à sa commission. Il s'agit des hatramin’ny dimy (5) taona sy sazy vola 1.000.000 ka
actes : hatramin’ny 25.000.000 iraimbilanja, na ny iray amin’ny
1) de détention illicite, d'achat ou de ireo sazy ireo ihany. Ny sazy nodidiana dia arahana, mba
vente ou de mise en circulation à titre gratuit ho sazy famenony, fandraofana ny akora na ny sisan-
des substances minérales ou des fossiles non karingarina tsy voarara anton’ny fandikan-dalàna na azo
prohibés, sans pièces justificatives ou avec des tamin’ny fanaovana izany. Ireto izany fihetsika izany :
pièces justificatives sciemment établies de
1) Ny fitazonana tsy ara-dalàna, ny fividianana na
façon inexacte ;
fivarotana na fandefasana hivezivezy maimaim-poana
2) de fausse déclaration sciemment
akora-mineraly na sisan-karingarina tsy voarara, ary
souscrite en vue de l’obtention d’un permis
izany dia niniana natao tsy misy taratasy fanamarinana
minier.
na tamin’ny alàlan’ny taratasy niniana nasiana hosoka ;
3) de fausse déclaration sciemment
2) Ny fanambarana diso niniana natao mba
souscrite en vue de l'obtention d'une
hahazoana fahazoan-dàlana ;
autorisation de mise en circulation ou
3) Ny fanambarana diso niniana natao mba
d'exportation de substances minérales ou de
hahazoana alàlana handefa hivezivezy na hanondrana
fossiles non prohibés ;
any ivelany akora-mineraly na sisan-karingarana tsy
4) de falsification d'un permis minier;
voarara ;
5) de mise en circulation ou d'utilisation
4) Ny fanaovana hosoka amin’ny fahazoan-
illicite à titre gratuit ou onéreux, de laissez-
dàlana ;
passer ou de tout document portant
5) Ny fandefasana hivezivezy na fampiasàna tsy
autorisation de mise en circulation ou de
ara-dalàna, maimaim-poana na misy tambiny,
commercialisation de substances minérales ou
fanomezan-dàlana hivezivezy na izay taratasy rehetra
de fossiles non prohibés ;
misy fanomezan-dàlana handefa hivezivezy na hivarotra
6) de détention, d'achat ou de vente à
akora-mineraly na sisan-karingarina tsy voarara ;
domicile ou par colportage de substances
6) Ny fitazonana, ny fividianana na fivarotana any
minérales ou de fossiles non prohibés, en
an-tokantrano na amin’ny alàlan’ny varo-mandeha akora-
connaissance de leur origine frauduleuse :
mineraly na sisan-karingarina tsy voarara izay efa
dans le cas de colportage, les moyens de
fantatra fa misy tsy ara-dalàna ny fihaviany :
pesage ou autres matériels utilisés pour la
ankoatr’izany, raha amin’ny alàlan’ny varo-mandeha no
vente ou pour l'achat sont, en outre,
anaovana ireo fihetsika ireo dia tsy maintsy tazonina ny
obligatoirement saisis et leur confiscation
fitaovam-pandanjàna na fitaovana hafa ampiasaina
prononcée par le tribunal ; le moyen de
amin’ny fivarotana na fividianana, ary didian’ny fitsarana
transport utilisé à l'occasion de la vente par
ny fanagiazana azy ; ny fitaovam-pitaterana nampiasaina
colportage, et qui appartient à l'auteur de
tamin’ny fivarotana amin’ny alàlan’ny varo-mandeha ka
l'infraction, est saisi en garantie de l'amende, à
an’ny olona nanao ny fandikan-dalàna, dia raisina atao
défaut de consignation maximale ou de caution
antoka amin’ny sazy vola raha tsy misy fametrahana
solvable ;
antoka mahasolovaika na mpiantoka mahatoky ;
7) de falsification des appellations des
7) Ny fanaovana hosoka eo amin’ny fiantsoana ny
substances minérales ou de certification de
akora-mineraly na ny fanamarinana ny fiantsoana diso
fausses appellations de ces substances;
ireo akora ireo ;
8) de prospection, de recherche ou
8) Ny fanaovana fizahana-taratra, fikarohana na
d'exploitation illicites de substances minérales
fitrandrahana tsy ara-dalàna akora-mineraly na sisan-
ou de fossiles non prohibés ; le cas échéant, la
karingarina tsy voarara ; raha misy izany dia ho didian’ny
confiscation des substances et des moyens
fitsarana ny fitazonana ary ny fanagiazana ny akora sy ny
d'exploitation (outils, matériels, engins, moyens
fitaovam-pitrandrahana (fiasàna, fitaovana, fitaovam-
de transport ... ) est prononcée par les
pitrongisana tany, fitaovam-pitaterana…) ; raisina ho tsy
tribunaux ; sont considérés comme illicites,
ara-dalàna ny asa fikarohana na fitrandrahana niniana
tous travaux de recherche ou d'exploitation
natao nefa tsy nisy fahazoan-dàlana, na mikasika ny
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sciemment effectués sans permis minier akora notrandrahana izany na mikasika ny vakim-paritra ;
correspondant à la fois aux substances 9) Ny fanaovana hosoka amin’ny antotan-taratasy
exploitées et aux périmètres concernés ; momba ny vokatry ny fikarohana natao tamin’ny vakim-
9) de falsification des documents sur paritra iray ;
les résultats de la recherche obtenus sur un 10) Ny tsy fanaovana filazana ny fahitàna tobin-
périmètre minier ; tsisan-karingarina iray na maromaro ao anatin’ny vakim-
10) d'omission de déclaration de la paritra nomena ;
découverte d'un ou des gisements fossilifères à 11) Ny fivarotana na fanondranana firavaka
l'intérieur du périmètre attribué ; volamena na volafotsy tsy vita fitomboka ;
11) de commercialisation ou 12) Ny fitsofohana amin’ny alàlan’ny fanaovana asa
d'exportation de bijoux en or ou en argent non momba ny harena an-kibon’ny tany, any amin’ny trano na
poinçonnés ; toerana fivavahana na mitahiry kolontsaina ; amin’izany
12) de violation, à l'occasion de travaux toe-javatra izany dia didian’ny fitsarana ny fandraràna tsy
miniers des édifices ou des sites cultuels ou hahazo hitoetra eo amin’ilay toerana izay nanaovana ny
culturels ; dans ce cas, l'interdiction de séjour fandikan-dalàna, mandritra ny roa (2) ka hatramin’ny dimy
dans la localité où l'infraction a été commise, (5) taona.
allant de deux (2) à cinq (5) ans d’interdiction,
est prononcée par le tribunal. And. 170 - Ireo olona izay nanao fihetsika voatanisa
manaraka eto, izay heloka tsotra, dia hiharan’ny sazy an-
Art. 170- Les auteurs des actes ci-après tranomaizina iray (1) volana ka hatramin’ny dimy (5)
énumérés, qui constituent des délits, sont taona sy sazy vola 1.000.000 ka hatramin’ny 10.000.000
punis d'une peine d'emprisonnement de un (1 ) iraimbilanja, na ny iray amin’iroe sazy ireo ihany. Lazaina
mois 9 cinq (5) ans et d'une amende de 1.000 amin’izany ny asa :
000 à 10.000.000 de FMG, ou de l'une de ces 1) Fizahana-taratra akora-mineraly, akoram-bato
deux peines seulement. II s'agit des actes : na sisan-karingarina ao anatin’ny faritra voaaro ;
1) de prospection de substances 2) Fanimbana sy fanapotehana an-kitsirano sisan-
minérales, de substances de carrière ou de karingarina voarara na tsia, ankoatra ny sisan-karingarina
fossiles à l'intérieur des aires protégées ; tsy voarara izay noasaina mba hampitombo lanja ny
2) de mutilation et de destruction vidiny eo amin’ny famarotana azy ;
volontaires de fossiles prohibés ou non, à 3) Fitsofohana an-keriny ataon’olon-tokana ao
l'exclusion des fossiles non prohibés qui sont anatin’ny vakim-paritra misy tompony, amin’ny
travaillés en vue d'une mise en valeur famindràna tsatoka famantarana na famaritana ny vakim-
commerciale ; paritra, amin’ny fanatontosana asa fizahana-taratra,
3) de violation par une personne isolée fikarohana na fitrandrahana harena an-kibon’ny tany ; ny
d'un périmètre minier institué, par le akora na ny sisan-karingarina tsy voarara azo tamin’izany
déplacement des bornes repères ou de asa fizahana- taratra, fikarohana na fitrandrahana harena
délimitation du périmètre, par l'exécution an-kibon’ny tany izany dia tsy maintsy tazonina ;
d'actes de prospection, de recherches ou 4) Ny famindràna tsatoka famantarana na
d'exploitation minières, les substances ou famaritana vakim-paritra izay tsy nahazoana alàlana avy
fossiles non prohibés extraits à l'occasion de la aminn’y Fitondram-panjakana misahana ny harena an-
prospection, de la recherche ou de kibon’ny tany, raha toa ka nanatontosa io fepetra tsy
l'exploitation minières, sont obligatoirement voatery atao io ny tompom-pahazoan-dàlana.
saisis.
4) de déplacement de bornes-repères And. 171 - Ny fandikan-dalàna rehetra tsy voalaza
ou de délimitation des périmètres miniers sans amin’ity Fehezan-dalàna ity dia henjehina araka ny
autorisation de l’Administration minière, dans le fepetra voalazan’ny ny lalàna iombonana.
cas où le titulaire a exécuté cette formalité
facultative. TOKO II
MOMBA NY FIALANA ANDRAIKITRA
Art. 171.- toute infraction non prévue par le SY NY AMIN’NY SAZY ARA-PANJAKANA
présent Code est réprimée conformément aux
dispositions du droit commun.
And. 172 - Ny tsy fanefàna ny saram-pandraharahana
amin’ny harena an-kibon’ny tany, aloa isan-taona isaky
CHAPITRE II ny efamira, ao anatin’ny fotoana ara-dàlana, dia saziana
DES MANQUEMENTS AUX amin’ny fanafoanana ny fahazoan-dàlana, rehefa tontosa
OBLIGATIONS ET DES MESURES ny fombafomba tokony arahina araka ny lalàna.
ADMINISTRATIVES
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La majoration est applicable à l'échéance iray tara, izay didian’ny fitsarana, ary amin’izany ny
du délai de trois (3) mois compté à partir de la volana iray niantomboka dia efaina toa ny iray volana
date d'émission de l'ordre de versement feno.
réglementaire y afférent.
Art. 180.- L'excuse pour “ force majeure ” And. 179 - Raha toa ka misy fahatarana ny fanefana
peut être admise pour les manquements aux ny sara alaina amin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany,
obligations qui sont sanctionnés par des dia tataovana sazy izay ferana ho roa isan-jato (2%) isaky
mesures administratives ny volana tara ny tahany.
Constitue un cas de force majeure tout Ny tatao dia mihatra manomboka amin’ny
événement imprévisible, irrésistible, fiafaranan’ny fe-potoana telo (3) volana atomboka isaina
insurmontable et indépendant de la volonté du amin’ny vaninandro nanaovana ny taratasy ara-dalàna
titulaire qui l’empêche malgré ses meilleurs fitakiana ny fandrotsaham-bola mifandraika amin’izany.
efforts, de remplir ses obligations.
les modalités d'application du présent article And. 180 - Azo ekena, amin’ny tsy fahatontosana ny
sont précisées dans le décret d'application du adidy aman’andraikitra izay iharan’ny sazy ara-
présent Code. panjakana, ny fialan-tsiny noho ny trangan-javatra tsy hay
tohaina.
Art. 181.- Le délai pour donner satisfaction Trangan-javatra tsy hay tohaina ny zava-miseho
à la mise en demeure visée au présent rehetra tsy hay novinavinaina, tsy hay toherina, tsy azo
Chapitre, est de trois (3) mois. ihoarana, ary tsy miankina amin’ny sitrapon’ny tompona
fahazoan-dàlana, ka misakana azy tsy ahavita ny adidy
aman’andraikiny, na dia eo aza ny finiavany hanatontosa
CHAPITRE III izany.
DE LA RECHERCHE ET DE LA Ny fombafomba fampiharana ity And. ity dia faritana
CONSTATATION DES INFRACTIONS amin’ny alàlan’ny didim-panjakana fampiharana ity
Fehezan-dalàna ity.
Art. 182.- La Police des Mines est exercée
sous l’Autorité du Ministre chargé des Mines. And. 181 - Telo (3) volana no fe-potoana omena
hanatanterahana izay takian’ny taratasy fanerena
Art. 183.- Les agents énumérés aux articles hanatanteraka ny zavatra voalaza ato anatin’ity Toko ity.
188 et 189 ci-après, ont qualité pour procéder
à la recherche des infractions, aux enquêtes, TOKO III
saisies et perquisitions s'il y a lieu. La MOMBA NY FIKAROHANA SY NY FANAMARINANA
recherche des infractions inclut la possibilité de NY FISIAN’NY FANDIKAN-DALANA
fouille corporelle.
Ils sont tenus au secret professionnel dans And. 182 - Ny Fitandrona ny Filaminana eo amin’ny
les termes de l'article 378 du Code pénal et sehatra harena an-kibon’ny dia atao eo ambany
passibles des peines prévues audit article. fifehezan’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
Toutefois, cette disposition ne s'oppose pas : tany.
. à l'échange de renseignements avec les
différents services fiscaux de la République ; And. 183 - Ny mpiasa voatanisa ao amin’ny And. faha
. aux renseignements demandés par le juge 188 sy 189 manaraka eto, dia manana fahefana hanao
d'instruction en charge du dossier, qui fikarohana ny fandikan-dalàna, fakana am-bavany,
concernent uniquement les faits incriminés, fandraofana entana ary fisavana raha ilaina izany. Ny
lorsqu'une plainte régulière a été déposée et fikarohana fandikan-dalàna dia mahafaoka ny
une information judiciaire ouverte. fisavan’olona.
Les autorités des Collectivités territoriales Tsy maintsy manaja ny tsiambaratelon’ny asa araka
décentralisées n'ayant pas qualité pour ny voalaza ao amin’ny And. faha 378 amin’ny Fehezan-
verbaliser en matière d'infraction minière, dalàna famaizana ary azo ampiharana ny sazy voatondro
peuvent concourir à la constatation en qualités ao amin’io And. io izy ireo. Na izany aza anefa, io fepetra
auxiliaires. Ils peuvent saisir les agents io dia tsy manakana ny :
énumérés à l'article 188 ci-après. - fifanakalozana toe-java-pantatra eo amin’ireo
Dans ce cas leurs rapports qui n’ont que sampandraharaha isan-tokony misahana ny hetra eto
valeur de renseignements, peuvent toutefois amin’ny Repoblika ;
servir de base pour la rédaction des procès- - fampitana ny toe-java-pantatra izay takian’ny
verbaux. mpitsara mpanao famotorana miandraikitra ny raharaha,
Toute personne ayant connaissance de ary mikasika manokana ny trangan-javatra iharan’ny
l’existence d'une infraction aux dispositions du fanenjehana, rehefa misy fitoriana mipetraka ka arahana
présent Code peuvent également saisir les taridalam-pitsarana.
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indiquer qu'ils sont établis à la requête du hatrany any amin’ny mpampanoa lalàna ao amin’ny
Ministre chargé des Mines et que les fitsarana mahefa ny fitànana an-tsoratra natao voalohany.
poursuites sont effectuées à la diligence du
Directeur central ou du Directeur Provincial du And. 188 - Ny fandikana rehetra ity Fehezan-dalàna
Ministère chargé des Mines. ity ary koa ireo rijanteny fampiharana azy dia amarinin’ny
Les termes de la réquisition établie au nom mpiasan’ny Fitondram-panjakana misahana ny harena
de l’officier de police judiciaire et indiquant le an-kibon’ny tany vita fianianana, manana ny laharan’ny
corps d'attachement et son grade, doit être injeniera, teknisianina ambony, mpanampy ara-tekinika
Transcrite en tête du procès-verbal. manana fahaizana manokana momba ny harena an-
Les procès-verbaux doivent énoncer kibon’ny tany na ny haibolantany, ary koa ny
notamment : manamboninahitra avy ao amin’ny fitandroana ny
1 ) Les noms et prénom(s) du Directeur filaminana miankina amin’ny fitsarana, amin’ny alàlan’ny
chargé des poursuites ainsi que le domicile par fitànana an-tsoratra.
lui élu ;
2) Les nom, prénom(s), qualité et domicile And. 189 - Ny mpiasan’ny Fitondram-panjakana
du ou des agents verbalisateurs et/ou misahana ny harena an-kibon’ny tany tsy vita fianianana
intervenants ; izay tsy manana alàlna hanao fitànana an-tsoratra, dia
3) Les circonstances dans lesquelles afaka mandray anjara amin’ny fanenjehana toa ny
l’infraction a été constatée ; mpanampy ireo mpiasa voatanisan’ny And. faha 188 etsy
4) L'état civil du contrevenant ou de son ambony.
représentant responsable dûment mandaté,
avec son domicile élu ; And. 190 - Ny fitànana an-tsoratra dia tsy maintsy
5) La notification au contrevenant ou à son manondro fa araka ny fangatahan’ny Minisitra
représentant responsable dûment mandaté de miandraikira ny Harena an-kibon’ny tany no anaovana
son droit d'avoir un défenseur ; azy ary ny fanenjehana dia tontosaina araka ny baiko
6) Le cas échéant, l‘identité du défenseur; omen’ny Tale na ny Talem-paritany miandraikitra ny
7) La nature précise de l'infraction ; Harena an-kibon’ny tany.
8) La sommation qui aura été portée au Tsy maintsy adika eo amin’ny fiandohan’ny fitànana
contrevenant ou son représentant responsable an-tsoratra izay voasoratra ao anatin’ny fiantsoana natao
dûment mandaté d'assister à l’établissement tamin’ny anaran’ilay manamboninahitra avy ao amin’ny
du procès-verbal ; fitandroana ny filaminana miankina amin’ny fitsarana, izay
9) S'il y a lieu, les déclarations du manondro ny vondrona misy azy sy ny ambaratongan-
contrevenant ou de son représentant daharany.
responsable dûment mandaté et/ou des Ny fitànana an-tsoratra dia tsy maintsy mitanisa
témoins ; indrindra :
10) La lecture au contrevenant ou à son 1) Ny anarana sy ny fanampin’anaran’ny Tale
représentant responsable dûment mandaté du miandraikitra ny fanenjehana, ary koa ny toeram-
procès-verbal ainsi établit le cas échéant, la ponenana nofidiany ;
déclaration des saisies réelles et/ou fictives ; 2) Ny anarana, fanampin’anarana, andraikitra sy
11 ) Les lieu et date des saisies, si elles ont toeram-ponenan’ny na ireo mpiasa manao fitanana an-
été effectuées, ainsi que la description des tsoratra sy/na ireo mpandray anjara ;
objets saisis suivie de leur évaluation ; 3) Ny zava-niseho nandritra ny fanamarinana ny
12) Les noms, qualité et domicile du gardien fisian’ny fandikan-dalàna ;
lorsqu’il y a saisie réelle ; le cas échéant, la 4) Ny soram-piankohonan’ny nanao fandikan-
désignation du lieu où le contrevenant garde dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany nahazo
les objets fictivement saisis ; fahefana, miaraka amin’ny toeram-ponenana nofidiany ;
13) Les lieux et dates de l’établissement du 5) Ny fampahafantarana ny nanao fandikan-
procès-verbal ; dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany nahazo
14) Les date et heure de la nature du fahefana ny zoany hanana mpiaro ;
procès-verbal ; 6) Raha misy io, ny mombamomba ny mpiaro ;
15) La notification du procès-verbal, après 7) Ny tena votoatin’ny fandikan-dalàna ;
lecture, au contrevenant ou à son représentant 8) Ny fiantsoana izay natao tamin’ilay nanao
responsable dûment mandaté ; fandikan-dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany
16) La mention portée par le défenseur, tant nahazo fahefana hanatrika ny fanatontosana ilay fitànana
sur la formel que sur le fond, lors de l'audition. an-tsoratra ;
Après sa clôture, le procès-verbal est présenté 9) Raha toa ka misy, ny fanambarana nataon’ilay
pour visa au Directeur chargé des poursuites. nanao ny fandikan-dalàna na ny tompon’andraikitra
solontenany nahazo fahefana sy/na ireo vavolombelona ;
Art. 191: Si le contrevenant ou son 10) Ny famakiana amin’ilay nanao ny fandikan-
représentant responsable dûment mandaté est dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany nahazo
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présent, avec ou sans son défenseur, lors de fahefana ny fitànana an-tsoratra natao tamin’izany ary,
l'établissement du procès-verbal, ceux-ci raha misy, ny fanambarana ny fandraofana entana tena
préciseront qu'il leur en a été donné lecture, izy sy/na ny atao an-tsoratra ihany ;
qu'ils ont été invités à signer et qu'ils en ont 11) Ny toerana sy ny vaninandro nanaovana ny
reçu copie. fandraofana raha misy fanaovana izany sy ny
Le procès-verbal mentionnera l’acceptation filazalazana ny momba ny entana noraofina, arahan’ny
ou le refus du contrevenant ou de son tombam-bidiny ;
représentant responsable dûment mandaté de 12) Ny anarana, sy ny mombamomba ary ny
signer ou de recevoir la copie. fonenan’ny mpitahiry ny entana noraofina rehefa tena
natao izany ; raha misy izany, ny fanondroana ny toerana
Art. 182: Les procès-verbaux dressés par hitehirizan’ny nanao fandikan-dalàna ny entana noraofina
les agents habilités à la constatation des an-tsoratra ihany ;
infractions en matière minière ne sont clos 13) Ny toerana sy ny vaninandro nanaovana ny
qu'après leur notification au contrevenant ou à fitanana an-tsoratra ;
son représentant responsable dûment mandaté 14) Ny vavinandro sy ny ora namaranana ny
et, s'il y a lieu, à leur défenseur. fitanana an-tsoratra ;
Les procès-verbaux sont notifiés soit à 15) Ny fanolorana ny fitanana an-tsoratra amin’ny
personne, soit par pli recommandé avec nanao fandikan-dalàna na ny tompon’andraikitra
accusé de réception. Le domicile décliné aux solontenany nahazo fahefana, rehefa vita ny famakiana
verbalisateurs par le contrevenant ou son azy ;
représentant responsable dûment mandaté 16) Ny fanamarihana nataon’ny mpiaro, na
leur est opposable. Le destinataire est réputé mikasika ny fombafomba narahina izany na mikasika ny
notifié à la date indiquée sur l’accusé de votoatin-draharaha, nandritra ny fakana am-bavany.
réception, le cachet de la poste faisant foi. Aseho mba ho soniavin’ny Tale miandraikitra ny
Les procès-verbaux sont adressés le jour fanenjehana ny fitanana an-tsoratra, aorian’ny
même de leur clôture au Directeur chargé des famaranana azy.
poursuites. La date de clôture est retenue
comme date du procès-verbal. And. 191 - Raha toa ka manatrika eo ilay nanao
fandikan-dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany
Art. 193 - Toute visite ou perquisition, même nahazo fahefana, na miaraka amin’ny mpiaro azy izany
infructueuse, devra être consignée dans un na tsia, amin’ny fotoana anaovana ny fitànana an-
procès-verbal indiquant les date et heure de la tsoratra, dia ho tondroin’izy ireo mazava fa novakiana
visite, les nom et grade des officiers de police taminy ilay fitànana an-tsoratra ka nasaina hanao sonia
judiciaire ou des agents qui l'ont effectuée, les izy, ary nahazo ny dika mitovy tamin’izany.
nom, profession et domicile de l’individu Marihina ao anatin’ny fitànana an-tsoratra ny fanekena
soupçonné, les motifs de la visite et l'heure à na ny fandavan’ny nanao fandikan-dalàna na ny
laquelle elle a été achevée. tompon’andraikitra solontenany nahazo fahefana tsy
Ce procès-verbal destiné A l'usage exclusif hanao sonia na tsy handray ny dika mitovy.
de l’Administration est adressé au Ministère
chargé des Mines, après signature des officiers
de police Judiciaire et/ou des agents qui ont
effectué la visite, et visé par le fonctionnaire qui And. 192 - Tsy mifarana ny fitànana an-tsoratra
l'a ordonné ou y a assisté. ataon’ireo mpiasa nomem-pahefana hanao fanamarinana
Toute visite ou perquisition domiciliaire doit ny fisian’ny fandikan-dalàna momba ny harena an-
se faire pendant les heures légales définies kibon’ny tany raha tsy efa nampahafantarina ny nanao
dans le Code de Procédure pénale. fandikan-dalàna na ny tompon’andraikitra solontenany
nahazo fahefana, ary raha toa ka misy, ny mpiaro.
Art. 194.- Les procès-verbaux établis par les
agents visés à l'article 188 ci-dessus font foi Ny fitànana an-tsoratra dia ampafahantarina amin’ny
jusqu’à preuve du contraire. alàlan’ny fanolorana azy an-tànana na alefa amin’ny
Ils sont enregistrés en débet dans les trente alàlan’ny taratasy tsy very mandeha miaraka amin’ny
(30) Jours de leur date sous peine de nullité. taratasy fanamarinam-pandraisana. Ny fonenana
notondroin’ny nanao fandikan-dalàna na ny
tompon’andraikitra solontenany nahazo fahefana tamin’ny
SECTION II mpanao fitànana an-tsoratra dia tsy azony lavina.
DES VISITES ET DES PERQUISITIONS Heverina fa naharay ny fampahafantarana tamin’ny
vaninandro voamarika ao anatin’ny taratasy
1: SUR LA VOIE PUBLIQUE ET DANS LES fanamarinam-pandraisana ny nandefasana azy, ary
LOCAUX OUVERTS AU PUBLIC manamarina izany ny fitomboky ny paositra.
Amin’iny andro amaranana azy iny ihany dia alefa
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Art. 195: Les agents habilités à la mankany amin’ny Tale miandraikitra ny fanenjehana ny
constatation des infractions en matière minière fitànana an-tsoratra. Ny vaninandro amaranana azy no
peuvent exiger à tout moment, et pour contrôle, raisina ho vaninandro nanaovana ny fitànana an-tsoratra.
les documents obligatoires pour la détention ou
le transport de substances minérales prévus au
présent Code ainsi que dans ses textes And. 193 - Ny fitsidihina na fisavana rehetra, na dia
d’application. tsy nisy vokany aza, dia tsy maintsy marihina ao anaty
Ils peuvent, fors de leurs missions de fitànana an-tsoratra izay manondro ny vaninandro sy ny
contrôle, procéder à la fouille de tous moyens ora nanaovana ny fitsidihina, ny anarana sy ny
de transport, A la visite des magasins de vente ambaratonga misy ireo manamboninahitra avy ao
et de stockage sur les chantiers de recherche, amin’ny fitandroana ny filaminana miankina amin’ny
d'exploitation et de transformation. Ils peuvent fitsarana na ireo mpiasa nanao izany, ny anarana sy ny
également pénétrer librement dans les locaux asa atao ary ny fonenan’ilay olona ahiahiana, ny antony
servant de bureaux, de magasins de vente et nahatonga ny fitsidihana ary ny ora niafaran’izany.
de stockage, dans les ports et aéroports. Io fitànana an-tsoratra izay natao ho ampiasain’ny
En présence d'une infraction flagrante Fitondram-panjakana manokana io dia alefa any amin’y
commise sur des lieux publics, l'agent Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany
assermenté et commissionné peut intervenir rehefa vita sonian’ireo manamboninahitra avy ao amin’ny
d'office. Il doit alors exhiber sa carte de fitandroana ny filaminana miankina amin’ny fitsarana
commission. S'il y a lieu, il peut solliciter l'aide sy/na ireo mpiasa nanao ny fitsidihana, ary voamarin’ilay
des agents des forces de l'ordre présents sur mpiasam-panjakana naniraka na nanatri-maso teo.
les lieux ou des autorités du Fokontany Ny fitsidihana na fisavan-trano fonenana rehetra dia
concerné. tsy maintsy atao mandritra ny ora feran’ny Fehezan-
dalàna momba ny paika ady heloka.
Art. 196.- Dans l'exercice de leurs fonctions
les fonctionnaires et agents énumérés aux
articles 188 et 189 ci-dessus, ont droit de And. 194 - Raisina ho marina ny fitànana an-tsoratra
passage sur les propriétés non clôturées. Ils nataon’ireo mpiasa voalaza ao amin’ny And. faha 188
peuvent également pénétrer, de jour, dans les etsy ambony mandra-pisian’ny porofo manohitra azy.
locaux servant d'habitation, A l'occasion de
poursuite à vue pour flagrant délit, et à la suite Raketina ao anatin’ny telopolo andro (30) aorian’ny
des produits ou objets transportés et introduits vaninandro nanaovana azy, ao anatin’ny boky misy ny
en fraude dans les locaux. Dans ce cas, le sazy azo takiana izy, raha tsy izany dia foana.
concours de l’officier de police judiciaire n'est
pas nécessaire. SAMPANA II
NY AMIN'NY FITSIDIHANA SY NY FISAVANA
II - DES VISITES ET DES PERQUISITIONS
DOMICILIAIRES. I - ENY AN-DALAMBE SY ANY ANATIN’NY TRANO
MISOKATRA HO AN’NY BESINIMARO
Art. 197.- Les perquisitions sont effectuées
en vertu d'un ordre écrit de l’Autorité judiciaire
compétente hormis le cas de flagrant. And. 195 - Ny mpiasa afaka manao ny fanamarinana
Le mandat ou l'ordonnance de perquisition ny fisian’ny fandikan-dalàna mikasika ny harena an-
doit être signé et indiquer les nom et qualité kibon’ny tany dia afaka mitaky amin’ny fotoana rehetra
des agents habilités à la constatation des mba ho amarinina, ny antontan-taratsy tsy maintsy ilaina
infractions ainsi que l'identité et le grade de amin’ny fitazonana sy fitanterana ny akora-mineraly
l'officier de police judiciaire. Lorsque les voalaza amin’ity Fehezan-dalàna ity sy ny rijanteny
perquisitions sont effectuées par les agents fampiharana azy.
visés aux articles 188 et 189 ci-dessus, les Azon’izy ireo atao mandritra ny fotoana amitàny iraka
officiers de police judiciaire sont tenus sous les fanaraha-maso ny misava ny fitaovam-pitanterana
peines de droit, de déférer à la réquisition rehetra, ny mitsidika ny trano fivarotana sy ny trano
écrite qui leur est faite fitehirizam-bokatra eny amin’ny tobim-pikarohana na
Avant toute visite, le mandat ou findrandrahana na fanodinana. Azon’izy ireo atao koa ny
l'ordonnance de perquisition doit être visé par miditra an-kahalalahana anatin’ny trano rehetra atao
l'officier de police judiciaire qui accompagne les birao, ny trano fivarotana, ary ny trano fitehirizam-bokatra
agents. ao anatin’ny seranan-tsambo sy seranam-piaramanidina.
Avant d'opérer, le mandat ou l'ordonnance Manoloana ny fandikan-dalàna atao ampahibemaso
de perquisition est lu à l'intéressé ou à son eny amin’ny toerana natao ho an’ny besinimaro, ireo
représentant responsable, qui sera invité à le mpiasa vita fianianana ary mpamita iraka dia afaka
viser. En cas de refus, il est passe outre, et le mandray fepetra avy hatrany. Tsy maintsy mampiseho ny
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refus est consigné dans le procès-verbal. taratasy maha mpamita iraka azy izy amin’izany. Raha
ilaina dia azony atao ny mangataka fanampiana avy
amin’ny mpitandro ny filaminana misy eo an-toerana na
SECTION III ny manampahefana ao amin’ny fonkotany voakasika.
DES FOUILLES CORPORELLES
SAMPANA III
NY AMIN' NY FISAVANA NY ISAM-BATAN’OLONA
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CHAPITRE IV TOKO IV
DE L'ANNULATION DES PERMIS NY AMIN'NY FANAFOANANA NY FAHAZOAN-
MINIERS DALANA
Art. 199: Les permis miniers peuvent être And. 199 - Ny fahazoan-dàlana dia mety ho foanana
annulés dans le cas de non paiement, dans le raha toa ka tsy voaloa ao anatin’ny fe-potoana ara-
délai légal, des frais d'administration minière dalàna ny saram-pandraharahana amin’ny harena an-
par carré, conformément à la procédure visée kibon’ny tany izay aloa isaky ny efamira, ary izany dia
A l'article 200 ci-après. atao mifaraka amin’ny fepetra voatondro ao amin’ny And.
faha 200 manaraka eto.
Art. 200.- II est procédé chronologiquement
comme suit pour l'annulation d'un permis : And. 200 - Ny fanafoanana ny fahazoan-dàlana dia
• constatation du non-paiement des frais atao toy izao manaraka izao, ary araka ny filaharany :
d’administration minière par carré ; - Fanamarinana ny tsy fandoavana ny saram-
• affichage aux bureaux du Cadastre pandraharahana amin’ny harena an-kibon’ny tany aloa
Minier de la liste des titulaires qui n'ont pas isaky ny efamira ;
payé, publication de cette liste par voie de - Fanaovana peta-drindrina ao amin’ny birao
presse. miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
• mise en demeure faite au titulaire par kibon’ny tany ny lisitr’ireo tompom-pahazoan-dàlana tsy
lettre recommandée avec demande d'avis de nandoa, ary famoahana io lisitra io an-gazety ;
réception, et information de tout créancier nanti - Fanerena ny tompom-pahazoan-dàlana,
de gage ou d’hypothèque sur le permis ; amin’ny alàlan’ny taratasy tsy very mandeha miaraka
• droit de réponse du titulaire, qui peut amin’ny taratasy fanamarinam-pandraisana, hiroso
présenter tout document visant à sa défense, amin’ny fanatanterahana, ary fampandrenesana atao
dans les quarante cinq (45) jours suivant la amin’ny ny tompon-trosa manana antoka mikasika ny
date de réception, le cachet de la poste faisant fahazoan-dàlana ;
foi ; - Manan-jo hamaly ary afaka mampiseho ny
• prise de décision par l’Autorité ayant antotan-taratasy hiarovany tena ao anatin’ny dimy amby
délivré le permis dans les trente (30) jours efa-polo (45) andro manaraka ny vaninandro nandraisany
suivant la présentation du dossier en défense: ny taratasy ny tompom-pahazoan-dàlana, ka ny
• constatation du non-paiement entraînant fitomboky ny paositra no manamarina amin’izany ;
la décision d'annulation du permis ; - Fandraisana fanapahan-kevitra ataon’ny
• notification de la décision d’annulation à manampahefana nanome ny fahazoan-dàlana, ao
l'intéressé, par lettre recommandée avec anatin’ny telopolo (30) andro manaraka ny fanolorana ny
demande d'avis de réception, et information de antotan-taratasy fiarovan-tena ;
tout créancier nanti de gage ou d’hypothèque - Fanamarinana ny tsy fandoavana izay mitarika
sur le permis ; ny fanapahan-kevitra hanafoana ny fahazoan-dàlana ;
- Fampahafantarana atao amin’ny tompom-
• inscription de la décision d'annulation au
pahazoan-dàlana amin’ny alàlan’ny taratasy tsy very
registre des permis octroyés ;
mandeha miaraka amin’ny taratasy fanamarinam-
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Art. 205.- Les permis miniers octroyés en And. 204 - Mandritra ny fe-potoana hananan’ny
vertu du présent Code, gardent leur période de fahazoan-dàlana hery dia tsy misy mihitsy fanapahan-
validité jusqu'à l'échéance initialement prévue, kevitra hanova ny vakim-paritra iharan’ilay fahazoan-
nonobstant un changement ultérieur des dàlana ho faritra na ho toerana voaaro azo raisina, raha
régimes miniers, qui peut intervenir par tsy misy fanekena an-tsoratra avy amin’ny tompom-
application d'une loi nouvelle. pahazoan-dàlana.
Cette disposition ne dispense pas, toutefois,
le titulaire des obligations qui peuvent être And. 205 - Mitàna ny faharetan’ny fe-potoana
requises par ladite loi nouvelle. mampanan-kery azy ny fahazoan-dàlana nomena araka
ity Fehezan-dalàna ity mandra-pahataperan’izany na dia
CHAPITRE VI misy aza any aoriana fiovan’ny fitsipi-pifehezana ny
DE L'EXERCICE DES ACTIONS ET harena an-kibon’ny tany izay mety hitranga vokatry ny
POURSUITES fampiharana làlana iray vaovao.
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Art. 206.- Les juridictions du ressort sont Na izany aza anefa, io fepetra io dia tsy mahafaka ny
compétentes pour connaître des crimes ou tompom-pahazoan-dàlana amin’ny adidy
délits commis en violation du présent Code et aman’andraikitra izay mety ho takian’ilay lalàna vaovao
de ses textes d'application. voalaza.
Les cas de crime ou délit flagrant seront
jugés conformément a la procédure pénale en TOKO VI
vigueur. NY AMIN'NY FANATANTERAHANA NY FITORIANA
SY NY FANENJEHANA
Art. 207. - Les actions et poursuites sont
exercées à la requête du Ministre chargé des And. 206 - Ny fitsarana eo an-toerana no mahefa
Mines, par un représentant désigné à cet effet, amin’ny fandraisana an-tànana ny raharaha heloka
lequel peut toujours se porter partie civile. bevava na heloka tsotra natao tamin’ny fandikana ity
Il peut prendre les conclusions qu'il juge Fehezan-dalàna ity sy ny rijanteny fampiharana azy.
nécessaires et est entendu à l'audience à Ho tsaraina araka ny Fehezan-dalana famaizana
l'appui de ses conclusions. manan-kery sy heloka bevava na heloka tratra ambodi-
ondry.
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Art. 213.- Le produit global des transactions And. 211 - Ny famerana ny tetin’ny vola amin’ny
consenties, les ventes aux enchères ou des raharaham-pihavanana, ny fomba fikajiana ary ny
amendes prononcées par les tribunaux, est, fanovàna izany, dia faritana ao amin’ny rijanteny
après déduction des frais et taxes éventuels de fampiharana an’ity Fehezan-dàlana ity.
toute nature, réparti suivant les modalités
précisées dans les textes d'application du And. 212 - Tsy azo ekena ny fangatahana raharaham-
présent Code. pihavanana raha misy famerenan-keloka.
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Le Tribunal prononce, s'il y a lieu, ladite kibon’ny tany ny dika mitovy amin’ny fitànana an-tsoratra
mainlevée en l'absence de transaction. ny fanaterana ny akora.
Mitazona boky firaketana ny fanaterana akora araka
izany, izay voaisaravina, ny Minisitera miandraikitra ny
CHAPITRE IX Harena an-kibon’ny tany.
DES PRODUITS DES AMENDES ET Ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany
CONFISCATIONS no hany afaka manome famotsorana ny akora noraofina
rehefa manao fangatahana izany an-tsoratra ny olona
Art. 217: Les produits des amendes et voakasika, aorian’ny fandravonana ny fifanolanana
confiscations supporteront : amin’ny alàlan’ny raharaham-pihavanana.
1°/ Les redevances éludées destinées aux Ny fitsarana, raha ilaina, no manambara izany
bénéficiaires, selon les cas : famotsorana ny akora noraofina izany.
a) Budget général ;
b) Budget des Provinces Autonomes ; TOKO IX
c) Cadastre Minier; NY AMIN' NY VOKATRA AZO AVY AMIN’NY SAZY
d) Agence de l’or ; VOLA
e) Budget des Communes du lieu de SY NY FANAGIAZANA ENTANA
constatation de l'infraction.
2° / Les frais de toute nature ; And. 217 - Ny vokatra azo avy amin’ny sazy vola sy
3° / S’il y a lieu, les parts des indicateurs. ny fanagiazana entana no hakàna :
La somme restante constitue le produit
disponible, dont la répartition est fixée par 1) ny sara tsy nefaina ary tokony halefa any
arrêté du Ministre chargé des Mines. amin’ireo tokony hahazo izany arakaraka ny fisehoan-
javatra, dia :
a ) ny Teti-bolam-panjakana ;
b ) ny Teti-bolan’ny Faritany Mizakatena ;
d ) ny Sora-panana momba ny Harena an-kibon’ny
tany ;
e ) ny Antokon-draharaha misahana ny Volamena ;
f ) ny teti-bolan’ny Kaominina misy ny toerana
nanamarinana ny fisian’ny fandikan-dalàna.
2) ny sara samihafa ;
3) ny anjaran’ny olona mpanondro, raha misy.
Ny vola sisa tavela no vokatra azo ampiasaina
malalaka, ka ny fitsinjarana azy dia ferana amin’ny
alàlan’ny didim-pitondrana raisin’ny Minisitra
miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany
TITRE X LOHATENY X
DES COMITES NATIONAL ET NY AMIN’NY KOMITIM-PIRENENA SY NY AMIN’NY
PROVINCIAUX DES MINES KOMITIM-PARITANY MOMBA NY HARENA AN-
KIBON'NY TANY
Art. 218.- il est créé un Comité National des
Mines et, au niveau de chaque Province And. 218 - Atsangana ny Komitim-pirenena momba ny
autonome, un Comité Provincial des Mines. harena an-kibon'ny tany ary, isaky ny Faritany
Lesdits Comités sont des organes paritaires Mizakatena, ny Komitim-paritany momba ny harena
de dialogue, de concertation et de collaboration an-kibon'ny.
entre, d'une part. l’Administration et les Ireo Komity ireo dia rafitra mpanelanelana amin'ny
autorités des Collectivités territoriales resaka ifanaovana sy ifampidinihana ary fiaraha-miasa
décentralisées et, d'autre part, le secteur privé eo amin'ny Fitondram-panjakana sy ny manampahefana
opérant dans les mines. ao amin'ny vondrom-bahoakam-paritra itsinjaram-
Leur composition, leur organisation, leurs pahefana andaniny, ary ny tsy miankina rehetra manao
attributions, ainsi que leur fonctionnement sont asa amin’ny harena an-kibon'ny tany ankilany.
fixés par décret. Ny olona ao anatiny, ny rafim-pandaminana azy, ny
En tout état de cause, le Comité National anjara raharahany ary koa ny fomba fiasany dia ferana
des Mines est consulté pour donner son avis amin'ny alàlan’ny didim-panjakana.
motivé concernant tout projet de texte Na inona na inona fipetraky ny toe-draharaha dia
réglementant les activités minières atonina ny Komitim-pirenena momba ny Harena an-
kibon'ny tany mba hakana ny heviny, miaraka amin’ny
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Art. 219.- En cas de litige entre titulaires ou antonantony, mikasika ny vinavinan-drijanteny rehetra
entre ces derniers et les propriétaires des sols atao hifehezana ny asa amin’ny ny harena an-kibon’ny
les organisations professionnelles et les tany.
opérateurs doivent en premier ressort, recourir
à un règlement à l'amiable du litige par le And. 219 - Raha misy fifanolanana eo amin’ny samy
Comité Provincial des Mines territorialement tompom-pahazoan-dalàna na eo amin’ireto farany sy ny
compétent. L'accord intervenu s'impose alors tompon’ny tany, voalohany indrindra dia tsy maintsy
aux parties mangataka fandravonana ny fifanolanana amin’ny
alàlan’ny raharaham-pihavanana ataon’ny Komitim-
paritany momba ny Harena an-kibon’ny tany mahefa eo
TITRE XI an-toerana ireo fikambanana arak’asa sy ny
mpandraharaha. Manan-kery eo amin’ny roa tonta,
DES DISPOSITIONS DIVERSES
amin’izay fotoana izay, ny fifanarahana tapaka.
CHAPITRE PREMIER
LOHATENY XI
DISPOSITIONS GENERALES
NY AMIN'NY FEPETRA SAMY HAFA
Art. 220.- Tout octroi de permis et tout
TOKO I
mouvement ou modification des permis miniers
FEPETRA ANKAPOBENY
sont portés par administration minière à la
connaissance des autorités locales
And. 220 -Ampahafantarin’ny Fitondram-panjakana
compétentes concernées et publiées au
misahana ny harena an-kibin’ny tany ireo
Journal Officiel de la République
manampahefana mahefa any an-toerana sady voakasika,
Les autorités des Collectivités territoriales
ary avoaka ao amin’ny Gazetim-panjakanan’ny Repoblika
décentralisées sont habilitées, dans le cadre
ny fanomezana fahazoan-dàlana sy ny fiovaovàna na
de leurs pouvoirs de police, à exercer leur
famindràna mitranga amin’ny fahazoan-dàlana rehetra.
surveillance sur les activités minières
Ny tompon’andraikitra ao amin’ny vondrom-
entreprises à l'intérieur de leur territoire
bahoakam-paritra itsinjaram-pahefana, ao anatin’ny
respectif.
fahefany amin’ny fitandroana ny filaminana, dia omena
fahefana hanao andrimaso ny asa mikasika ny harena
Art. 221.- Les registres des demandes,
an-kibon'ny tany izay atao ao anatin'ny fari-piadidiany
d'octroi et de transfert des permis miniers, ainsi
avy.
que des cartes de retombes minières peuvent
être consultés par le public auprès des bureaux
And. 221 - Ireo boky firaketana ny fangatahana, ny
du Cadastre Minier.
fanomezana ary ny famindrana ny fahazoan-dàlana, ary
koa ireo misy ny sarintany « retombes minières », dia
Art. 222: Les rapports, comptes-rendus et
azon’ny besinimaro jerena eny amin’ireo birao
études fournis par les titulaires sont
miandraikitra ny Sora-pananana momba ny Harena an-
confidentiels pour la durée de validité des
kibon'ny tany.
permis miniers. Passé ce délai, ils sont
accessibles au public.
And. 222 - Ny tatitra, ny fampahafatarana ny asa vita
Cependant, les agents des services
sy ny vokatry ny fanadihadiana ataon’ny tompom-
chargés de la Géologie et des Mines, peuvent
pahazoan-dàlana dia mijanona ho tsiambaratelo
incorporer les informations tirées desdits
mandritra ny fotoana mampanan-kery ny fahazoan-
rapports ou comptes-rendus dans les
dàlana. Dila io fotoana io, dia azon’ny besinimaro atao ny
statistiques globales qu'ils publient, en
mijery izany.
garantissant l'anonymat des données
Na izany aza anefa, dia azon’ny mpiasa ao amin’ny
exploitées.
sampandraharaha miandrikitra ny Haibolantany sy ny
Harena an-kibon’ny tany atao ny mapiditra ny fahalalana
notsoahina avy tamin’izany tatitra na fampahafantarana
CHAPITRE II
asa vita voalaza izany, ao anatin’ny antotanisa faobe izay
DES RECOURS
avoakan’izy ireo, ary dia iantohany ny tsy fahafantaran’ny
mpamaky ny nihavian’ny fahalalana notrandrahany.
Art. 223.- Les parties qui se considèrent
injustement lésées par un acte ou une décision
de l’Administration, pris en application des
TOKO II
dispositions du présent Code, ont droit aux
NY AMIN'NY FAMPIAKARAN-DRAHARAHA
recours suivants :
1 ) les recours administratifs de droit
And. 223 - Ireo olona mahatsapa fa niharam-
commun ;
pahavoazana tsy ara-drariny noho ny didy na fanapahana
2) les recours amiables auprès du Comité
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National des Mines ou les Comités Provinciaux noraisin’ny Fitondram-panjakana ho fampiharana ireo
des Mines, le cas échéant, la partie diligente fepetra voalazan’ity Fehezan-dalàna ity, dia manan-jo
saisit par écrit le Comité concerné ; hiroso amin’ireto fomba fampiakaran-draharaha
3) le cas échéant, les recours judiciaires de manaraka ireto :
droit commun.
1) Ny fampiakaran-draharaha any amin’ny
fitsarana raharaham-pitondram-panjakana iombonan’ny
rehetra ;
2) Ny fampiakaran-draharaha hanaovana
raharaham-pihavanana eo anatrehan’ny Komitim-
pirenena na ireo Komitim-paritany momba ny Harena an-
kibon’ny tany, ary raha tojo izany, dia ny mpanao
fitarainana no manao fangatahana an- tsoratra any
amin’ny Komity voakasika ;
3) Raha tojo izany, ny fampiakaran-draharaha any
amin’ny fitsarana iombonan’ny rehetra.
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TOKO IV
CHAPITRE IV NY AMIN'IREO FANGATAHANA FAHAZOAN-
DES DEMANDES DE PERMIS OU DALANA
AUTORISATIONS EN INSTANCE NA FANOMEZAN-DALANA MBOLA TSY NOMEM-
BALINY
Art. 230. : Les personnes qui ont déposé
des demandes de permis de recherche minière And. 230 - Ireo olona izay nametraka fangatahana
et dont les dossiers sont encore en instance, fahazoan-dàlana hikaroka harena an-kibon’ny tany ka
recevront dans les six (6) mois suivant la prise mbola tsy nomem-baliny ny antotan-taratasiny, dia
effective de service du Cadastre Minier et hahazo ao anatin’ny enim-bolana (6) manaraka ny
selon leur antériorité, une Autorisation fotoana tena andraisan’ny Sora-pananana momba ny
exclusive de réservation de périmètre ( Harena an-kibon’ny tany ny raharahany, ary araka ny
“ AERP ” ) correspondante aux carrés fialohavany, Fanomezan-dàlana manokana hamandrika
demandés qui sont libres de tout droit minier, vakim-paritra (« AERP ») mifanaraka amin’ireo efamira
contre paiement du droit d'octroi nangatahana izay tsy misy mihitsy zo amin’ny harena an-
correspondant. kibon’ny tany mitombina, rehefa nandoavana ny saram-
panomezana mifanaraka amin’izany.
Art. 231.: Les personnes qui ont déposé des
demandes de permis d'exploitation minière et And. 231 - Ireo olona izay nametraka fangatahana
dont les dossiers sont encore en instance, fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany ka
garderont leur antériorité pendant douze ( 12) mbola tsy nomem-baliny ny antotan-taratasiny, dia
mois suivant la prise de service du Cadastre mitazona ny fialohavany mandritra ny roambinifolo (12)
Minier. Pour l'obtention d'un Permis “ E ” ou volana manaraka ny fotoana tena andraisan’ny Sora-
d'un permis “ PRE ” correspondant aux carrés pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany ny
demandés qui sont libres de tout droit, lesdites raharahany. Mba hahazoana Fahazoan-dàlana « E » na
personnes sont tenues de déposer au cours de Fahazoan-dàlana « PRE » mifanaraka amin’ny efamira
la période précédemment indiquée une nangatahana izay tsy misy mihitsy zo mitombina, dia tsy
nouvelle demande de permis d'exploitation maintsy mametraka fangatahana fahazoan-dàlana
conforme aux dispositions du présent Code. hitrandraka vaovao mifanaraka amin’ny fepetra
voalazan’ity Fehezan-dalàna ity ao anatin’ny fe-potoana
Art. 232. : Les personnes qui ont déposé voatondro etsy aloha ireo olona ireo.
des demandes de renouvellement, d'extension
ou de mutation de permis, et dont les dossiers And. 232 - Ireo olona izay nametraka fangatana
sont encore en instance, doivent les reformuler fanavaozana, fanitarana na famindran-tànana fahazoan-
conformément aux dispositions du présent dàlana, ka mbola tsy nomem-baliny ny antotan-taratasiny,
Code dans un délai de douze (12) mois à dia tsy maintsy mamerina izany, ka atao mifanaraka
compter de la date de son entrée en vigueur. amin’ny fepetra voalazan’ity Fehezan-dalàna ity, ao
Passé ce délai, elles seront considérées anatin’ny roambinifolo (12) volana manomboka amin’ny
comme nulles et non avenues. vaninandro mampanankery azy. Dila io fe-potoana io dia
heverina ho toy ny tsy misy ary foana izany fangatahana
Art. 233. : Pendant une durée de quatre- izany.
vingt-dix (90)jours comptés à partir de la date
d'entrée en vigueur du présent Code aucune And. 233 - Mandritra ny fotoana sivifolo (90) andro
demande de permis minier ni d'autorisation manomboka amin’ny vaninandro mampanankery ity
exclusive de réservation de périmètre ne Fehezan-dalàna ity, dia tsy hisy mihitsy fangatahana
seront reçues. fahazoan-dàlana na fanomezan-dàlana manokana
hamandrika vakim-paritra ho raisina.
Art. 234. : Les zones où étaient exploités
des gisements fossilifères, en vertu And. 234 - Ireo faritra izay nitrandrahana fiandronana
d'autorisations délivrées par l'Administration sisan-karingarina tamin’ny fanomezan-dàlana nomen’ny
minière, feront l'objet de l'étude géologique Fitondram-panjakana misahana ny harena an-kibon’ny
visée à l'article 17 du présent Code en vue de tany, dia hanaovana ny fanadihadiana ara-haibolantany
la classification des gîtes en premier, second voatondron’ny And. faha 17 amin’ity Fehezan-dalàna ity
ou troisièmes ordres. mba hanasokajiana ny toby ho laharana voalohany,
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faharoa na fahatelo.
TOKO V
MOMBA NY FANOMEZANA FANOMEZAN-DALANA
CHAPITRE V "PRE" SY
DE L'OCTROI DES PERMIS “ PRE ” ET NY FANKATOAVANA NY MPANANGONA
DE L'AGREMENT DES COLLECTEURS VOLAMENA
D'OR
And. 235 - Mandra-pahatafapetraka tanteraka amin'ny
toerany ny rafitra ao amin’ny Faritany Mizakatena, dia ny
Art. 235. : Jusqu'à la mise en place Talem-paritany miankina amin’ny Minisitera miandraikitra
définitive des structures des Provinces ny Harena na-kibon’ny tany no manome ny fahazoan-
Autonomes, les Permis “ PRE ” et les cartes dàlana « PRE » sy ny karatra maha mpanangona
de collecteurs d'or visés respectivement aux volamena voalaza avy ao amin’ny And. faha 46 sy 78
article 46 et 78 du présent Code sont octroyées amin’ity Fehezan-dalàna ity.
par les Directeurs Provinciaux du Ministère
chargé des mines. LOHATENY XII
FEPETRA FAMARANANA
TITRE XIII
And. 236 - Izao Fehezan-dalàna izao dia manafoana
DES DISPOSITIONS FINALES
ireo fepetra rehetra teo taloha izay mifanohitra aminy,
indrindra ny voalazan’ny lalàna laharana faha 95-016
tamin’ny 09 Aogositra 1995 mikasika ny Fehezan-dalàna
Art. 236.: Le Présent Code abroge toutes
mifehy ny harena an-kibon’ny tany.
dispositions antérieures contraires notamment
Foana torak’izany koa, raha mikasika ny vokatry ny
celles de la loi n° 95-016 du 09 août 1995
harena an-kibon’ny tany, ny fepetra voalazan’ny And.
portant Code minier.
faha 76 ao amin’ny lalàna laharana faha 94-007 tamin'ny
Les dispositions de l'article 76 de la loi n°
26 Aprily 1995 mikasika ny fahefana, fahefa-manapaka
94-007 du 26 avril 1995 relative aux pouvoirs,
ary fidiram-bolan’ny vondrom-bahoakam-paritra
compétences et ressources des Collectivités
itsinjaram-pahefana.
territoriales décentralisées, sont de même,
abrogées en ce qui concerne les produits
And. 237 - Ny fombafomba fampiharana ny fepetra
miniers.
voalazan’izao Fehezan-dalàna izao dia ho ferana
arakaraka ny misy ilàna izany, amin’ny alàlan’ny didy
Art. 237. : Les modalités d'application des
amam-pitsipika.
dispositions du présent Code seront fixées par
voie réglementaire en tant que de besoin.
And. 238 - Havoaka amin'ny Gazetim-panjakanan’ny
Repoblika izao lalàna izao.
Ho tanterahana izany fa lalàm-panjakana.
Navoaka ho lalàna teto Antananarivo, ny 19 aogositra
1999
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TITRE X LOHATENY X
DES OBLIGATIONS ATTACHEES A NY AMIN’NY ADIDY MIFANDROHY AMIN’NY
L'EXERCICE DES ACTIVITES MINIERES FISAHANANA
NY ASA MOMBA NY HARENA AN-KIBON’NY TANY
Art. 191 - Pour l’application des dispositions And. 191 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
des articles 33, 37, 39, 100 et 101 du Code andininy faha-33, faha-37, faha-39, faha-100 ary faha-
minier, les modalités de l’autorisation 101 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
environnementale que le titulaire doit obtenir kibon’ny tany, ny fombafomba mikasika ny Fanomezan-
auprès de l’autorité compétente avant dàlana momba ny tontolo iainana izay tokony ho azon’ny
d’entreprendre les travaux en conformité avec le tompony any amin’ny manam-pahefana mahefa alohan’ny
plan d’engagement environnemental approuvé hanaovana ny asa izay ampifanarahana amin’ny soritr’asa
ou l’étude d’impact environnementale iantohana ny fanarenana ny tontolo iainana nankatoavina
approuvée, sont établies par la réglementation sy ny fandinihana ny fiantraikany amin’ny tontolo iainana
environnementale applicable au secteur minier. nankatoavina, dia atao amin’ny alalan’ny fitsipika momba
ny tontolo iainana fampihatra amin’ny sehatry ny harena
an-kibon’ny tany.
La réglementation environnementale Ny fitsipika momba ny tontolo iainana fampihatra
applicable au secteur minier est fixée par arrêté amin’ny sehatry ny harena an-kibon’ny tany dia ferana
interministériel pris conjointement par le Ministre amin’ny alalan’ny didim-pitondrana iraisan’ny minisitera
chargé des Mines et le Ministre chargé de iarahan’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
l’Environnement. tany sy ny Minisitra miandraikitra ny Tontolo iainana
mandray.
Art. 192 - En application des articles 98 à 104 And. 192 - Ho fampiharana ny andininy faha-98 ka
du Code minier, le titulaire est tenu au respect hatramin’ny faha-104 ao amin’ny Fehezandalàna momba
de la réglementation environnementale en ny harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fanomezan-
vigueur, applicable au secteur minier. En dàlana dia tsy maintsy manaja ny fitsipika manan-kery
particulier : momba ny Tontolo iainana, fampihatra amin’ny sehatry ny
harena an-kibon’ny tany. Indrindra manokana :
a) Le titulaire, dans la conduite de ses travaux a) Ny tompon’ny fanomezan-dàlana, eo amin’ny
miniers, a l’obligation de définir, d’évaluer et fitondrana ny asa ataony momba ny harena an-kibon’ny
d’appliquer les mesures appropriées, tendant à tany, dia tsy maintsy manoritra, manombana ary
minimiser et réparer tout dommage prévisible mampihatra ny fepetra mifanentana amin’izany,
que son activité est susceptible de causer à hanamaivanana sy hanarenana izay rehetra fahavoazana
l’environnement ; mety hitranga amin’ny tontolo iainana ka nateraky ny asa
ataony ;
b) Le titulaire ne peut entreprendre que les b) Ny tompon’ny fanomezan-dàlana dia tsy afaka
travaux qui ont été spécifiquement approuvés manao afatsy ireo asa izay efa nankatoavina manokana
dans le plan d’engagement environnemental ou tamin’ny soritr’asa iantohana ny fanarenana ny tontolo
l’étude d’impact environnemental qu’il a soumis iainana sy ny fandinihana ny fiantraikany eo amin’ny tontolo
à l’autorité compétente avant le commencement iainana izay naroso hotoavin’ny manampahefana mahefa
de son activité ; tous travaux non prévus dans alohan’ny fiantombohan’ny asa ataony ; ny asa rehetra tsy
ces documents doivent faire l’objet de nouvelles voalaza ao anatin’ireny taratasy firaketana ireny dia tsy
demandes d’autorisations environnementales maintsy anaovana fangatahana fanomezan-dàlana momba
auprès de l’autorité compétente, et recevoir ny tontolo iainana vaovao any amin’ny manam-paefana
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l’approbation de cette dernière, avant le début mahefa, ary mandray ny fankatoavan’ity farany alohan’ny
de leur réalisation ; fanombohana ny asa fanatanterahana ataony ;
c) Les travaux de réhabilitation peuvent c) Ny Asam-panarenana dia atao, na amin’ny
intervenir soit au fur et à mesure de firosoan’ny asa momba ny harena an-kibon’ny tany
l’avancement de l’activité minière, soit à la fin miandalana na amin’ny fifaranan’ny asa momba ny harena
des travaux miniers ; an-kibon’ny tany ;
d) Le titulaire a l’obligation de constituer la d) Ny tompon’ny fanomezan-dàlana dia tsy maintsy
provision de réhabilitation et de protection de mamorona ny tahiry anaovana ny fanarenana sy ny
l’environnement. fiarovana ny tontolo iainana
L’arrêté interministériel portant réglementation Ny didim-pitondrana iraisan’ny minisitera manisy fitsipika
environnementale applicable au secteur minier momba ny tontolo iainana fampihatra amin’ny sehatry ny
précise les modalités d’application des mesures harena an-kibon’ny tany no manoritra mazava ny
de protection et de réhabilitation fombafomba fampiharana ny fepetra enti-miaro sy enti-
environnementale, ainsi que celles de manarina ny tontolo iainana, ary koa ireo fepetra
l’obtention du quitus environnemental par le fahazoan'ny tompony fanomezan-dàlana fanalàna
titulaire. arakaraka momba ny tontolo iainana.
Art. 193 - Les mesures de fermeture du And. 193 - Ny fepetra momba ny fanakatonana ny
centre de recherche ou d’exploitation qui font foibem-pikarohana na fitrandrahana izay ao anatin’ny
partie des engagements environnementaux du fiantohana ny fanarenana ny tontolo iainana nataon’ny
titulaire, doivent être exécutées avant l’abandon tompon’ny fanomezan-dalana dia tsy maintsy tanterahina
des lieux, en cas d’expiration de la durée de alohan’ny handaozana ny toeraa, raha toa ka tapitra ny
validité d’un permis minier ou de renonciation vaninandro mampanan-kery ny fahazoan-dalana
totale au périmètre. Le titulaire doit obtenir la hitrandraka harena an-kibon’ny tany na ny famoizana
constatation de la réalisation des travaux de manontolo ny faritra. Ny tompon’ny fanomezan-dalana dia
fermeture par le service chargé de l’Inspection tokony hahazo ny fizahana fototra ny fanatanterahana ny
minière qui peut s’adjoindre le concours asam-panakatonana avy amin’ny sampan-draharaha
d’autres départements concernés, avant miandraikitra ny Fisafoana ny harena an-kibon’ny tany izay
l’abandon du périmètre par le titulaire. mety hampian’ny fandraisan’anjaran’ny departemanta
voakasika hafa, alohan’ny handaozan’ny tompon’ny
fanomezan-dàlana ny faritra.
SECTION II SAMPANA II
DE L'OBLIGATION DE DECLARATION OU NY AMIN’NY ADIDY AMIN’NY FANAMBARANA
D'INFORMATION NA NY FAMPAHALALAM-BAOVAO
Art. 194 - En application des dispositions des And. 194 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
articles 32 et 94 du Code minier, le titulaire doit andininy faha-32 sy faha-94 ao amin’ny Fehezandalàna
se présenter au Maire de la Commune du momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny
ressort et lui remettre les documents énumérés fanomezan-dalana dia tsy maintsy miseho any amin’ny
ci-après, avant le commencement des activités Ben’ny tànana ao amin’ny Kaominina misy ny fari-
minières : piadidiana ary manome azy ireto taratasy firaketana
tanisaina manaraka ireto, alohan’ny hanombohana ny asa
momba ny harena an-kibon’ny tany :
a) Une copie de la carte d’identité du titulaire, a) Kopia iray amin’ny karapanondron’ny tompon’ny
de celle(s) de son ou ses associé(s) et de celle fanomezan-dàlana, ny an’ny an ireo mpiombon’antoka
de son représentant, le cas échéant ; aminy sy ny an’ny solontenany, raha ilaina izany ;
b) Une copie du ou des permis minier(s) b) Kopia iray amin’ny na ireo Fahazoan-dolana
détenu(s) par le titulaire dans le ressort de la hitrandraka harena an-kibon’ny tany tanan’ny tompony ao
Commune ; anatin’ny fari-piadidian’ny Kaominina ;
c) Une copie de l’autorisation c) Kopia iray amin’ny fanomezan-dàlana momba ny
environnementale afférente aux activités à tontolo iainana mikasika ny asa hatao.
mener.
Art. 195 - Après l’accomplissement des And. 195 - Aorian’ny fahatanterahan’ny fombafomba
formalités ci-dessus, le Maire de la Commune etsy ambony, ny ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina misy
du ressort délivre un récépissé au titulaire, qui ny fari-piadidiana dia hanome ny tompon’ny fanomezan-
devra le présenter aux responsables locaux du dàlana ny tapakila naharaisana, izay tsy maintsy haseho ny
ou des lieu(x) où est (sont) situé(s) le ou les tompon’andraikitra eo an-toerana eod amin’ny na ireo
périmètre(s), afin de se faire connaître et de toerana misy ny na ireo faritra, mba hampahafantatra ny
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solliciter, le cas échéant, leur intervention en tenany sy mba hiangavy, raha ilaina izany, ny firotsahany
cas de différends avec la population locale. an-tsehatra raha misy ny fifanolanana eo amin’ny mponina
eo an-toerana.
Art. 196 - En application des dispositions de And. 196 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 110 du Code minier, le titulaire d’un andininy faha-110 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
permis minier a l’obligation de faire la harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fahazoan-dàlana
déclaration d’ouverture du centre de recherche hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy manao
ou d’exploitation de mines ou de carrières ny fanambarana ny fisokafan’ny foibem-pikarohana na ny
auprès du Ministère chargé des Mines, avant le fitrandrahana ny harena an-kibon’ny tany any amin’ny
commencement des activités minières. minisitera miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany,
alohan’ny fanombohan’ny asa fitrandrahana harena an-
kibon’ny tany.
Art. 197 - Les pièces suivantes sont à And. 197 - Ireto singan-taratasy manaraka ireto no
produire à l’appui de la déclaration visée à hovononina hanohanana ny fanambaràna voatondro ao
l’article précédent : amin’ny andininy etsy aloha :
a) la copie du permis minier ; a) Kopian’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
kibon’ny tany ;
b) la copie de l’autorisation environnementale b) Kopian’ny fanomezan-dàlana momba ny tontolo
correspondante ; iainana mifanandrify amin’izany ;
c) l’identification du carré à l’intérieur duquel c) Ny famantarana ny ao anatin’ny efamira anorenana
le centre sera installé ; et ny foibe ; ary
d) le plan d’accès aux sites où sont installés d) Ny planina ao amin’ireo toerana izay nanorenana
les centres de recherche ou d’exploitation. ny foibem-pikarohana na fitrandrahana.
CHAPITRE II TOKO II
Des interdictions Ny amin’ny fandrarana
Art. 198 - Conformément aux dispositions de And. 198 - Araka ny fepetra voalaza ao amin’ny
l’article 104 du Code minier, toute activité andininy faha-104 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
minière est interdite à l’intérieur de toute zone harena an-ibon’ny tany, voarara izay rehetra fanaovana
protégée, notamment à l’intérieur : asa momba ny harena an-kibon’ny tany ao anatin’ny faritra
rehetra voaaro, indrindra ao anatin’ireo :
- des aires protégées au sens de la - faritra voaaro araka ny heviny voalazan’ny fitsipika
réglementation sur la protection de mikasika ny fiarovana ny tontolo iainana, ka ny famaritana
l’environnement, dont la délimitation azy ara-jeografia dia mahafaoka ny faritra fiarovana azy
géographique inclut leur ceinture respective de avy (valam-pirenena, tahirin-javaboahary tanteraka, tahirin-
sécurité (parcs nationaux, réserves naturelles javaboahary manokana) ;
intégrales, réserves spéciales) ;
- des zones classées en réserves par la - faritra voasampana ho tahirin-javaboahary tamin’ny
réglementation forestière, délimitées alalan’ny fitsipika momba ny ala, voafaritra ara-jeografia
géographiquement (en particulier les forêts (indrindra manokana ny ala voasampana, ny tobin’ny ala sy
classées, les stations forestières et les zones ireo faritra iasana ambolen-kazo atao hoe ZODAFARB) ;
d’action en faveur de l’arbre dites ZODAFARB) ;
- des zones d’intérêts touristiques, en - faritra misy tombontsoa ho an’ny mpizaha tany,
particulier les zones littorales ; et indrindra manokana ireo faritra amoron-dranomasina ; ary
- des zones d’habitation. - faritra honenana.
Art. 199 - En ce qui concerne les zones And. 199 - Amin’izay mikasika ny faritra voarara na
d’interdiction ou de protection visées à l’article voaaro voatondro ao amin’ny andininy faha-105 ao amin’ny
105 du Code minier, le titulaire peut en être Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, ny
dispensé s’il obtient selon le cas, soit le tompon’ny fanomezan-dàlana dia azo afahana amin’izany
consentement écrit du propriétaire du sol raha toa izy ka mahazo araka ny fisehoan-javatra, na ny
dûment certifié par le Maire de la Commune du fanekena an-tsoratra nataon’ny tompon’ny tany
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ressort, soit, lorsqu’il s’agit du domaine privé de voamarin’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny Kaominina ao
la collectivité, l’autorisation écrite de l’autorité de amin’ny fari-piadidiana ara-dalàna, na, raha toa ka tany
la Collectivité territoriale décentralisée du manokana an’ny vondrombahoaka ilay izy dia ny
ressort, soit l’autorisation écrite du Ministre fanomezan-dàlana an-tsoratra avy amin’ny manam-
chargé des Mines avec avis conforme des pahefana ao amin’ny fari-piadidiana, na ny fanomezan-
autorités compétentes. dàlana an-tsoratra avy amin’ny Minisitra miandraikitra ny
Harena an-kibon’ny tany miaraka amin’ny filazam-
pifanarahana avy amin’ny manampahefana mahefa.
Art. 200 - Pour la mise en œuvre des And. 200 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra voalaza
dispositions de l’article précédent, en ce qui eo amin’ny andininy etsy aloha, amin’izay mikasika ny
concerne la demande d’autorisation adressée fangatahana ny fanomezan-dàlana avantana amin’ny
au Ministre chargé des Mines, il est procédé Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, toy izao
comme suit : manaraka izao ny paika arahina :
a) dossier de demande d’autorisation a) antontan-taratasy momba ny fangatahana ny
adressée au Ministre chargé des Mines, fanomezan-dàlana avantana any amin’ny Minisitra
déposée à la Direction provinciale de son miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, apetraka ao
Ministère ; amin’ny Foibem-pitondram-paritanin’ny minisiterany ;
b) saisine des autorités compétentes en la b) fampakaran-draharaha any amin’ny manam-
matière par le Ministre chargé des Mines ; pahefana mahefa amin’izany avy amin’ny Minisitra
miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany ;
c) décision motivée du Ministre chargé des c) fanapahana omban’antony avy amin’ny Minisitra
Mines ; miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany ;
d) notification au titulaire de la décision d) fampahafantarana ny tompon’ny fanomezan-
d’acceptation ou de refus du Ministre chargé dàlana ny amin’ny fanapahana hanaiky na handà avy
des Mines. amin’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Ny antontan-taratasy momba ny fangatahana
Le dossier de demande d’autorisation doit fanomezan-dàlana dia tsy maintsy ahitana indrindra ny
comporter notamment les pièces et informations singan-taratasy fampahalalana manaraka ireto :
suivantes :
a) la lettre de demande comportant les a) ny taratasy momba ny fangatahana ahitana ny
références du demandeur ; tsiahy mikasika ny mpangataka ;
b) les références précises du permis minier b) ny tsiahy voatondro mazava mikasika ny
détenu par le demandeur ; Fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany
tanan’ny mpangataka ;
c) l’indication de la nature de la chose à c) ny fanonndroana ny karazan’ilay zavatra
l’origine de la mesure d’interdiction ou de nahatonga ny fepetra fandrarana fiarovana ;
protection ;
d) la brève description des travaux d) ny fanoritsoritana fohifohy ny asa nokasain-katao ;
envisagés ;
e) le plan topographique montrant e) ny sarin-tany mampiseho ny toerana misy sy ny
l’emplacement et l’étendue exacte des travaux tena halehiben’ny asa eny an-toerana itrandrahana.
sur le terrain.
SECTION II SAMPANA II
DES ZONES SUPPLEMENTAIRES NY AMIN’NY FARITRA FANAMPINY
D'INTERDICTION OU DE PROTECTION VOARARA NA VOAARO
Art. 201 - En application des dispositions de And. 201 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 106 du Code minier, la population vivant andininy faha-106 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
aux alentours d’un lieu où est exercée une harena an-kibon’ny tany, ny mponina mivelona manodidina
activité minière, peut solliciter du Ministre ny toerana izay anaovana asa momba ny harena an-
chargé des Mines, lorsqu’elle estime que les kibon’ny tany, dia afaka mangartakaz amin’ny Minisitra
activités du titulaire de permis minier présente miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, ny fepetra
un risque grave pour l’agglomération ou un kendrena ny fampisitahana ny loza rehetra ka ialana
édifice, ou pour la source utilisée pour amin’izany ny hahatongavana amin’ny fampiatoana ny asa
l’approvisionnement en eau, ou pour des voies momba ny harena an-kibon’ny tany, raha toa heveriny fa ny
de communication, ouvrages d’art ou travaux asa ataon’ny tompon’ny fanomezan-dàlana hitrandraka
d’utilité publique, des mesures visant à écarter harena an-kibon’ny tany ka mety hitera-doza lehibe amin’ny
tout danger tout en évitant d’aboutir à la manodidina na ny trano lehibe, na amin’ny loharano
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Art. 202 - Le cas échéant, l’Administration And. 202 - Raha ilaina izany, ny Fitantana ny harena
minière diligentera une enquête qui sera an-kibon’ny tany dia hitarika fanadihadiana iray izay
effectuée conjointement par ses techniciens et iarahan’ny teknisiana ao aminy sy ny Ben’ny tanàna ao
le Maire de la Commune du ressort. amin’ny Kaominina ao amin’ny fari-piadidiana manao
L’enquête visera à établir : Ny fanadihadiana dia hikendry ny fanaovana :
- le caractère d’utilité publique des - ny endrika fanasoavam-bahoaka ireo trano,
immeubles, sources, voies de communication, loharano, làlana, asa voakaly na asa izay
ouvrages d’art ou travaux qui seraient menacés voatanontanon’ny asa ataon’ny tompon’ny Fanomezan-
par les activités du titulaire de permis minier ; dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany ;
- l’exercice normal de l’activité minière par le - ny fanaovan’ny tompon’ny fanomezan-dàlana ara-
titulaire ; dalàna ny asa momba ny harena an-kibon’ny tany ;
- l’existence réelle du risque grave invoqué - ny tena mety ho fisian’ny loza lehibe voalaza ao
dans la demande de la collectivité ; amin’ny fangatahana nataon’ny vondrom-bahoaka ;
- le cas échéant, l’étendue de la zone de - raha ilaina izany, ny halehibeazan’ny faritra
protection supplémentaire nécessaire pour fiarovana fanampiny ilaina mba hialana amin’ny loza mety
éviter le risque encouru du fait de l’activité ateraky ny fisahanana ny asa momba ny harena an-
minière ; et kibon’ny tany ; ary
- les effets de l’extension de la zone légale - ny vokatry ny fanitarana ny faritra ara-dalàna
d’interdiction ou de protection sur l’opération voarara na voaaro mikasika ny asa momba ny harena an-
minière. kibon’ny tany.
L’acte portant extension exceptionnelle d’une Ny sora-panjakana anitarana manokana ny fritra iray
zone d’interdiction ou de protection doit avoir, voarara na voaaro dia tokony, eo amin’ny lafiny
du point de vue de la hiérarchie des textes, le fiambaratongan’ny rijan-teny, hitovy laharana amin’ny an’ny
même rang que celui de l’acte ayant octroyé les sora-panjakana izay nanome ny zo hitrandraka harena an-
droits miniers. Il doit faire l’objet de publication kibon’ny tany. Izy dia tsy maintsy havoaka amin’ny
au Journal officiel et d’affichage au bureau de la Gazetim-panjakana sy peta-drindrina ao amin’ny biraon’ny
Commune du ressort. kaominina ao amin’ny fari-piadidiana.
Art. 203 - En application des dispositions de And. 203 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 106 du Code minier, le titulaire concerné andininy faha-106 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
par l’extension exceptionnelle de la zone harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fanomezan-dàlana
d’interdiction ou de protection doit apporter la voakasiky ny fanitarana manokana ny faritra voarara na
preuve et l’évaluation du préjudice réel, subi du voaaro dia tokony hanome ny porofo sy ny fanombanana
fait de la nouvelle restriction des droits qui lui ny fahavoazana tena misy, ateraky ny fameperana vaovao
ont été légalement octroyés par son permis momba ny zo izay nomena azy ara-dalàna tamin’ny
minier. alalan’ny Fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny
tany ananany.
En cas de désaccord sur l’évaluation du Raha toa ka misy tsy fifanarahana eo amin’ny
préjudice réellement subi, le recours au Comité fanombanana ny fahavoazana tena natrehina, ny
National des Mines à fin de trouver une solution fampakaran-draharaha any amin’ny komitim-pirenena
amiable au différend, est ouvert au titulaire. momba ny Harena an-kibon’ny tany izay làlana iray
hahitana ny vahaolana atao an-draharaham-pihavanana
amin’ny fifanolanana, dia sokafana ho an’ny tompon’ny
fanomezan-dàlana.
Si l’extension exceptionnelle de la zone Raha toa ka mitarika, ho an’ny tompon’ny fanomezan-
d’interdiction ou de protection a pour effet dàlana, ny fahaverezan’ny manontolon’ny sandan’ny
d’entraîner, pour le titulaire, la perte de fahavoazan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany
l’intégralité de la valeur de son permis minier, la ananany ny fanitarana manokana ny faritra voarara na
procédure d’expropriation pour cause d’utilité voaaro, ny paika arahina amin’ny fakan’ny fanjakana ny
publique prévue par l’ordonnance n° 62-023 du tany noho ny antony ho fanasoavam-bahoaka voalazan’ny
19 septembre 1962 et ses textes d’application hitsivolana laharana faha 62-023 tamin’ny 19 septambra
est mise en œuvre. 1962 sy ireo rijan-teny fampiharana azy dia ampiasaina.
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Art. 204 - En application l’application des And. 204 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
dispositions de l’article 113 du Code minier, le andininy faha-113 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
titulaire a l’obligation de se conformer aux harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fanomezan-dàlana
dispositions des textes réglementaires en dia tsy maintsy manaraka ny fepetra voalazan’ny rijan-
vigueur traitant des procédures à suivre pour tenin-dalàna manan-kery izay mamoaka ny paika arahina
l’obtention de permis de construire, pour la amin’ny fahazoana ny fanomezan-dàlana hanorina, ho
construction des infrastructures. A cet effet, il amin’ny fanorenana ny fotodrafitrasa. Amin’izany dia
adresse sa demande de permis de construire alefany any amin’ny Ben’ny Tananan’ny Kaominina ao
au Maire de la Commune du ressort, avec tout amin’ny fari-piadidina ny fangatahany ny fanomezan-
dossier de plan de construction préalablement dàlana hanorina, miaraka amin’ny antontan-taratasy
visé par les services techniques compétents, s’il rehetra momba ny drafi-panorenana mialoha voamarin’ny
y a lieu, et comportant notamment les éléments Sampan-draharaha teknika mahefa, raha ilaina, ary ahitana
suivants : indrindra ireto singan-taratasy manaraka ireto :
a) le plan topographique du fonds où la a) ny sarin-tanin’ny toerana hanaovana ny
construction sera entreprise ; fanorenana ;
b) le plan de l’architecture des constructions à b) ny drafitry ny mari-trano an’ireo fanorenana
réaliser ; hotanterahina ;
c) les matériaux à utiliser pour la c) ny fitaovana hampiasaina amin’ny fanorenana ;
construction ;
d) le plan d’utilisation des constructions ; d) ny drafitry ny fampiasana ny fanorenana ;
e) la prévision des coûts de la construction. e) ny faminaniana ny saran’ny fanorenana.
Le titulaire doit obtenir le permis de construire Ny tompon’ny fanomezan-dàlana dia tsy maintsy
avant de commencer les travaux de mahazo ny fanomezan-dàlana hanorina alohan’ny
construction. hanombohana ny asam-panorenana.
CHAPITRE IV TOKO IV
De la protection des travailleurs Ny amin’ny fiarovana ny mpiasa
Art. 205 - Pour la mise en œuvre des And. 205 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
dispositions des articles 109 à 111 du Code andininy faha-109 ka hatramin’ny andininy faha-111 ao
minier, les dispositions du présent Chapitre amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
relatif à la sécurité, l’hygiène et la santé dans tany, ny fepetra voalazan’ity Toko ity mikasika ny
l’industrie minière s’appliquent aux titulaires de filaminana sy ny fitandroana ny fahadiovana ary ny
permis miniers, aux mineurs et à toute personne fahasalamana ao amin’ny Indostria momba ny harena an-
se trouvant sur les lieux des opérations minières kibon’ny tany dia ampiharina amin’ireo tompon’ny
pour y effectuer un travail quelconque. Fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany,
an’ireo mpitrandraka ary ny olona rehetra hita eo amin’ny
toerana anaovana ny asa momba ny harena an-kibon’ny
tany mba hanaovana ao izay mety ho asa.
A défaut de dispositions contenues dans ce Raha tsy misy fepetra hita ao anatin’io Toko io, dia
chapitre, les dispositions du droit commun en ampiharina ny fepetra momba ny lalàna ifampitondran’ny
matière de sécurité, d’hygiène et de santé dans daholobe mikasika ny filaminana, ny fitandroana ny
les mines s’appliquent. fahadiovana ary ny fahasalamana any amin’ny toeram-
pitrandrahana harena an-kibon’ny tany.
Le présent Chapitre complète, s’il y a lieu, les Ity Toko ity no mameno, raha ilaina izany, ny fepe-
dispositions réglementaires en vigueur. dalàna manan-kery.
Art. 206 - En matière de sécurité dans le And. 206 - Mikasika ny filaminana amin’ny fanaovana ny
cadre des activités minières, le Ministère chargé asa momba ny harena an-kibon’ny tany, ny Minisitera
des Mines, conjointement avec le Ministre miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany, miaraka amin’ny
chargé du Travail et après consultation des Minisitra miandraikitra ny Asa ary rehefa nakana ny hevitry
représentants des opérateurs miniers et des ny solontenan’ny mpandraharaha momba ny harena an-
autorités locales chargées de la Sécurité kibon’ny tany sy ny manam-pahefana eo an-toerana
Publique, établit les normes de sécurité ainsi miandraikitra ny Filaminam-bahoaka, no manao ny fenitra
que les modalités de leur application. Le momba ny filaminana ary koa ny fombafomba fampiharana
Ministère chargé des Mines et le Ministère azy. Ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany
chargé du Travail veillent à l’application des sny Minisitera miandraikitra ny Asa no mitandro ny
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Art. 207 - Afin de réduire les risques And. 207 - Mba hampihenana ny loza mety hitranga
d’accidents du travail, les titulaires de permis amin’ny asa, ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
miniers et les mineurs ont l’obligation de harena an-kibon’ny tany sy ireo mpitrandraka harena an-
respecter la réglementation relative aux kibon’ny tany dia tsy maintsy manaja ny fitsipika mikasika
mesures de sécurité dans le travail, dont les ny fepetra momba ny filaminana eo amin’ny asa, ka ny feni-
principes sont exposés aux articles qui suivent kevitra dia aseho ao amin’ireo andininy izay manaraka
et les modalités d’application, fixées par voie etoana sy ireo fombafomba fampiharana, noferana
réglementaire. tamin’ny alalan’ny didy aman-dalàna.
Art. 208 - Des textes réglementaires And. 208 - Ny rijan-tenin-dalàna no hamaritra ny fenitra
préciseront les normes auxquelles les izay tsy maintsy arahina amin’ny fanaovana ny asa momba
opérations minières doivent se conformer dans ny harena an-kibon’ny tany amin’ireto lafin-javatra
les matières suivantes et les questions de manaraka ireto sy ireto raharaha momba ny filaminana
sécurité qui s’y rattachent : mifandrohy aminy ireto :
a) la construction des mines ; a) ny fanorenana ny toerm-pitrandrahana harena an-
kibon’ny tany ;
b) le transport des substances extraites, b) ny fitaterana ny akora voatrandraka sy ny
des équipements et des mineurs ; fampitaovana ary ny mpitrandraka harena an-kibon’ny
tany ;
c) le transport, l’entreposage et l’utilisation c) ny fitaterana, ny fametrahana ary ny fampiasana
d’explosifs, de substances chimiques et de zava-mipoaka sy akora simika ary ny vokatra misy poizina
produits toxiques et dangereux ; sy mampidi-doza ;
d) les contrôles et inspections réguliers d) ny fanaraha-maso sy fisafoana ara-dalàna ary koa
ainsi que le maintien en bon état de marche des ny fitazonana mba handeha tsara ny milina, fitaovana,
machines, équipements, remontée mécanique, milina fiakarana sy fidianana ary ny kojakoja momba ny
dispositifs de sécurité, etc.; fitandroana ny filaminana sy fiarovana ny aina, sns… ;
e) la détection par des instruments en bon e) ny fizahan-taratra amin’ny alalan’ny fitaovana
état de fonctionnement, de la présence et, le mbola mandeha tsara, ny fisiana ary, raha ilaina, ny
cas échéant, de la quantité de gaz inflammables habetsahan’ny entona mora mirehitra sy ny
et de grisou, ainsi que l’évaluation de la quantité senton’arintany, ary koa ny fanombanana ny
d’oxygène et de la température dans les mines ; habetsahan’ny « oxygène » sy ny mari-pana any amin’ny
toeram-pitrandrahana harena an-kibon’ny tany ;
f) la ventilation ; f) ny fampidiran-drivotra ;
g) le drainage et la canalisation des eaux; g) ny fitarihana sy ny fanarian-drano ;
h) le traitement des résidus, cuves de h) ny fikarakarana ny faika sy koveta fampandriana
décantation et puisards ; rano ary lava-drano ;
i) la prévention des incendies, i) ny fisorohana ny afo sy firodanana ary tondra-
effondrements et inondations ainsi que les drano ary koa ny fepetra hisetrana izany raha misy
mesures de réponse en cas d’urgence ; hamehana ;
j) la prévention des glissements de terre j) ny fisorohana ny fiotsahan’ny tany ary koa ny
ainsi que les mesures de réponse en cas de fepetra hisetrana izany raha misy ilàna azy ;
nécessité ;
k) la signalisation appropriée de la k) ny fanondroana mifanandrify amin’ny fisian’ny
présence d’obstacles ou de dangers physiques ; zava-tsarotra na ny loza mihatra amin’ny vatana ; ary
et
l) la limitation de l’accès aux sites des l) ny famerana ny fidirana aoq amin’ny toerana
opérations minières et aux entrepôts. anaovana ny asa momba ny harena an-kibon’ny tany sy ao
amin’ny fanobian’entana.
Art. 209 - Les titulaires de permis miniers And. 209 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
doivent, en matière de sécurité dans leurs harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy, mikasika ny
opérations, veiller à : filaminana amin’ireo asa ataony, mitandro :
a) la conformité de leurs opérations aux a) ny fifanarahan’ny asa ataony amin’ny
normes précisées par voie réglementaire dans fenitrasoritana mazava amin’ny alalan’ny didy amam-
les matières énoncées à l’article précédent ; pitsipika eo amin’ny lafin-javatra voalaza ao amin’ny
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Art. 210 - Les travailleurs des entreprises And. 210 - Ny mpiasa any amin’ny orinasa manao asa
minières doivent en matière de sécurité dans momba ny harena an-kibon’ny tany, mikasika ny filaminana
les opérations minières, observer : ao amin’ny asa momba ny harena an-kibon’ny tany, dia tsy
maintsy manaraka :
a) l’obéissance aux règles et normes de a) ny fankatoav ana ny fitsipika sy fenitra momba ny
sécurité prévues par le règlement de sécurité ; filaminana voalazan’ny fitsipika momba ny filaminana ;
b) l’utilisation selon les directives des b) ny fampiasana, araka ny torolàlana amin’ny
dispositifs individuels et collectifs de sécurité, kojakoja momba ny filaminana isam-batan’olona sy
des équipements et machines ; iombonana, ny fitaovana sy milina ;
c) l’interdiction d’altérer, de détruire ou de c) ny fandrarana tsy hanimba, handrava na hanova ny
changer de place les dispositifs de sécurité; et toeran’ny kojakoja momba ny filaminana ; ary
d) le devoir de rapport immédiat au supérieur d) ny tsy maintsy anaovana tatitra avy hatrany any
hiérarchique en cas de survenance d’une amin’ny ambaratongam-piamboniana raha toa ka misy ny
situation anormale, de dégâts ou défaillances fitrangan-javatra hafahafa, ny fahasimbana na hareraham-
susceptibles d’entraîner un accident. batana mety hitarika amin’ny loza.
SECTION II SAMPANA II
DE L'HYGIENE ET DE LA SANTE DES NY AMIN’NY FITANDROANA NY FAHADIOVANA
TRAVAILLEURS SY NY FAHASALAMAN’NY MPIASA
Art. 211 - En matière d’hygiène et de santé And. 211 - Mikasika ny fitandroana ny fahadiovana sy
dans le cadre des activités minières, le ny fahasalamana eo amin’ny lafiny fanaovana asa momba
Ministère chargé du Travail, en collaboration ny harena an-kibon’ny tany, ny Minisitera miandraikitra ny
avec le Ministère chargé des Mines et après Asa, miara-miasa amin’ny minisitera miandraikitra ny
consultation des professionnels du secteur et Harena an-kibon’ny tany ary rehefa nakana ny hevitr’ireo
des autorités locales, établit les normes efa mahay ny asa eo amin’io lafin-javatra io sy ny manam-
nécessaires et fixe leurs modalités d’application pahefana eo an-toerana, no manao ny fenitra ilaina ary
dans le secteur minier. En outre, lesdits mametra ny fombafomba fampiharana azy eo amin’ny
Ministères veillent conjointement à l’application sehatry ny harena an-kibon’ny tany. Ankoatr’izany, ireo
des mesures de contrôle et d’inspection. minisitera ireo no miara-mitandro ny fampiharana ny
fepetra momba ny fanaraha-maso sy ny fisafoana.
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Art. 212 - Afin de prévenir et traiter les And. 212 - Mba hisorohana sy hitsaboana ny olona
maladies, les titulaires de permis miniers et les amin’ny aretina, ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
mineurs ont l’obligation de respecter la harena an-kibon’ny tany sy ireo mpitrandraka harena an-
réglementation relative aux mesures d’hygiène kibon’ny tany dia tsy maintsy manaja ny fitsipika mikasika
et de santé, dont les principes sont exposés ny fepetra momba ny fitandroana ny fahadiovana sy ny
dans les articles qui suivent, et les modalités fahasalamana, ka ny feni-kevitra dia velabelarina ao
d’application fixées par voie réglementaire. amin’ireto andininy manaraka ireto, ary ny fombafomba
fampiharana ferana amin’ny alalan’ny didy amam-itsipika.
Art. 213 - La réglementation applicable au And. 213 - Ny fitsipika fampihatra amin’ny sehatry ny
secteur minier précise les normes auxquelles harena an-kibon’ny tany no manoritra mazava ny fenitra tsy
les titulaires des différentes catégories de maintsy arahin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
permis miniers et leurs travailleurs doivent se harena an-kibon’ny tany ao amin’ny sampana samihafa sy
conformer dans l’exercice de leurs activités, en ireo mpiasa eo amin’ny fanatontosana ny asany, indrindra
particulier celles concernant : manokana ireo izay mikasika :
a) les mesures préventives relatives à la a) ny fepetra fisorohana mikasika ny fahasalaman’ny
santé des travailleurs et de leurs familles ; mpiasa sy ny ankohonany ;
b) les soins de premiers secours en cas de b) ny vonjy voina voalohany indrindra raha misy
maladie atteignant les travailleurs ; aretina mahazo ny mpiasa ;
c) les soins primaires pour les travailleurs et c) ny fitsaboana ambaratonga voalohany ho an’ireo
leurs familles ; mpiasa sy ny ankohonany ;
d) les modalités d’évacuation sanitaire des d) ny fombafomba fandefasana any amin’ny toeram-
travailleurs ou des membres de leurs familles pitsaboana lehibe ny mpiasa na ny mambra ao amin’ny
atteints de maladie, en cas de nécessité ; et ankohonana tratry ny aretina, raha ilaina izany ; ary
e) les conditions de traitement des eaux et e) ny fepetra momba ny fikarakarana ny rano sy ny
d’aménagement des égouts ainsi que fanajariana ny lava-drano maloto ary koa ny fampitaovana
l’approvisionnement en eau potable des amin’ny rano fisotro ho an’ny mpiasa sy ny ankohonany
travailleurs et de leurs familles.
Art. 214 - Les titulaires de permis standards And. 214 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana mahasahana
doivent, en matière d’hygiène et de santé, ny rehetra dia tsy maintsy, mikasika ny fitandroana ny
veiller à : fahadiovana sy ny fahasalamana, dia mitandro :
a) la mise en place et le maintien en bon a) ny fametrahana sy ny fitanana mba handeha tsara
fonctionnement de systèmes de soins médicaux ny firafitry ny fitsaboana ara-pahasalamana sy ny
et d’aménagements sanitaires conformes aux fanajariam-pahasalamana mifanaraka amin’ny fenitra
normes précisées en application des voasoritra ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny andininy
dispositions de l’article précédent ; etsy aloha ;
b) la mise en place d’un règlement d’hygiène b) ny fametrahana ny fitsipika momba ny fitandroana
et de la santé révisé périodiquement et ny fahadiovana sy ny fahasalamana navaozina isam-
l’installation d’un service d’hygiène et de santé; banim-potoana sy ny fananganana sampan-draharaha iray
momba ny fitandroana ny fahadiovana sy ny
fahasalamana ;
c) l’installation de centres médicaux c) ny fananganana foibem-pitsaboana mifanentana
appropriés ; amin’izany ;
d) la fourniture des équipements, produits d) ny fanomezana ny fitaovana, vokatry ny fitsaboana
médicaux et médicaments nécessaires au bon sy fanafody ilaina amin’ny fampandehanana tsara ny
fonctionnement des systèmes et du plan de firafitry ny planina momba ny fampiharana voatondro ao
mise en œuvre visés au présent article et, le amin’ity andininy ity, raha ilaina, ny fisian’ny
cas échéant, la présence d’un personnel mpandraharahan’ny fitsaboana ;
médical ;
e) la réalisation d’examens médicaux e) ny fanatanterahana ny fandinihana ny fitsaboana
périodiques et la fourniture de rapports sur l’état isam-banim-potoana sy ny fanomezana ny tatitra mikasika
de santé des travailleurs et de leur familles ainsi ny famelabelarana ny fahasalaman’ny mpiasa sy ireo
que sur les conditions d’hygiène; et ankohonany ary koa mikasika ny fepetra momba ny
fitandroana ny fahadiovana ; ary
f) la création de fiches individuelles contenant f) ny famoronana ny taratasy filazalazana ny momba
notamment les informations médicales sur ny tsirairay ahitaa indrindra ny fampahalalana ny fitsaboana
chaque travailleur. mikasika ny mpiasa tsirairay.
Art. 215 - Les travailleurs des entreprises And. 215 - Ny mpiasa any amin’ny orinasa mpitrandraka
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minières doivent, en matière d’hygiène et de harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy, mikasika ny
santé, observer : fitandroana ny fahadiovana sy ny fahasalamana ;
manaraka :
a) le respect des mesures d’hygiène établies a) ny fanajana ny fepetra momba ny fahadiovana
par le règlement sur l’hygiène et la santé ; natao tamin’ny alalan’ny fitsipika mikasika ny fitandroana
ny fahadiovana sy ny fahasalamana ;
b) la soumission volontaire aux examens b) ny fanekena an-tsitrapo ny fandinihana ny
médicaux et l’obéissance aux traitements et fitsaboana sy ny fankatoavana ny fitsaboana sy ny fepetra
prescriptions médicales ; et momba izany ; ary
c) le rapport immédiat au service d’hygiène et c) ny tatitra avy hatrany any amin’ny sampan-
de santé en cas de maladie ou d’apparition de draharahan’ny fitanndroana ny fahadiovana sy ny
symptômes anormaux. fahasalamana raha toa misy aretina na ny fisehoan’ny
fambara tsy ara-dalàna.
Art. 216 - En application des dispositions de And. 216 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 110 du Code minier, le titulaire doit, andininy faha-110 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
avant d’entreprendre l’ouverture ou la fermeture harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fanomezan-dàlana
de tous travaux souterrains et de tous travaux dia tsy maintsy, alohan’ny hanaovana ny fanokafana na ny
de recherche géologique et minière, soumettre fanakatonana ny asa rehetra any ambanin’ny tany sy ny
à la Direction provinciale du Ministère chargé asa rehetra momba ny fikarohana ny haibolan-tany sy
des Mines concernée les plans desdits travaux, harena an-kibon’ny tany, manolotra ny Foibem-pitondram-
comprenant notamment : paritany ao amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-
kibon’ny tany voakasika ny drafitr’ireo asa ireo, ahitana
indrindra :
1° Avant l’ouverture des travaux : 1° Alohan’ny fanokafana ny asa :
a) le plan topographique du fonds où les a) ny sarin-tanin’ny toerana hanaovana ny asa ;
travaux seront entrepris ;
b) le plan des galeries souterraines ou des b) ny planin’ny lalan-johy na lavaka fizahana taratra
sondages à réaliser ; hotanterahina ;
c) les techniques à utiliser pour la réalisation ; c) ny teknika ampiasaina amin’ny fanatanterahana ;
2° Avant la fermeture des travaux : 2° Alohan’ny fanakatonana ny asa :
a) le plan topographique du fonds où se a) ny sarin-tanin’ny toerana misy ny asa hilaozana ;
trouvent les travaux à abandonner ;
b) le plan des galeries souterraines ou des b) ny planin’ny lalan-johy na lavaka totofana
sondages à condamner ; tanteraka ;
c) les techniques à utiliser pour la réalisation c) ny teknika ampiasaina amin’ny fanatanterahana ny
des travaux de fermeture. asam-panakatonana.
L’approbation ou le rejet de la Direction Ny fankatoavana na ny fitsipahana avy amin’ny Foibem-
provinciale du Ministère chargé des Mines pitondram-paritany ao amin’ny Minisitera miandraikitra ny
concernée doit intervenir dans les quinze (15) harena an-kibon’ny tany voakasika dia tsy maintsy atao ao
jours suivant la date de réception du dossier de anatin’ny dimy ambin’ny folo (15) andro manaraka ny
déclaration. vaninandro naharaisana ny antontan-taratasy momba ny
fanambaràna.
En cas de rejet, celui-ci doit être motivé, et le Raha toa ka misy ny fitsipahana, dia tokony
titulaire peut procéder au réajustement du plan omban’antony izany, ary ny tompon’ny fanomezan-dàlana
qui a été soumis, avant de le soumettre à dia afaka manao ny fanarenana indray ny drafitra izay
nouveau pour approbation. En tout état de natolotra azy, alohan'’y androsoana azy hotoavina indray.
cause, un plan qui a fait l’objet d’une Na manao ahoana na toy inona, ny drafitra izay antony
autorisation environnementale ne peut pas être nanomezana ny fanomezan-dàlana mikasika ny tontolo
rejeté. iainana dia tsy azo tsipahana.
Art. 217 - En application des dispositions de And. 217 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 111 du Code minier, le titulaire d’un andininy faha-111 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
Permis minier ou d’une autorisation harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny Fahazoan-dàlana
d’exploitation de carrière doit procéder, dans les hitrandraka ka toeram-pitrandraham-bato dia tsy maintsy
dix (10) jours suivant la date de sa survenance, manao, ao anatin’ny folo(10) andro manaraka ny
à la déclaration aux Ministères respectivement vaninandro nahazoana azy, ny fanambaràna any amin’ireo
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chargés des Mines, du Travail et de la Santé minisitera avy miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany, ny
Publique, ainsi qu’à la Gendarmerie Asa ary ny Fahasalamam-bahoaka, ary koa any amin’ny
territorialement compétente, de tout accident Zadarimaria manam-pahefana eo amin’ny faritra, ny
grave survenu dans une mine, une carrière ou amin’izay rehetra loza bevava nitranga tao amin’ny toeram-
leurs dépendances. pitrandrahana harena an-kibon’ny tany, ny toeram-
pitrandraham-bato na ireo toerana miankina aminy.
Cette déclaration doit relater les circonstances Io fanambaràna io dia tsy maintsy milaza ny zava-niseho
et les conséquences de l’accident, notamment : sy ny fiantraikan’ny loza, indrindra :
a) la date et l’heure de sa survenance ; a) ny vaninandro sy ny ora nitrangany ;
b) les causes de l’accident ; b) ny antony nahatonga ny loza ;
c) les dégâts matériels, ainsi que les c) ny fahasimbana ara-pitaovana, ary koa ny ratra
blessures corporelles et les blessures mortelles tamin’ny vatana sy ny ratra nahafaty vokatry ny loza ;
résultant de l’accident ;
d) les mesures de secours entreprises ; d) ny fepetra momba ny famonjena natao ;
e) la copie certifiée conforme du certificat e) ny kopia voamarina fa mitovy amin’ny taratasy
médical ou du document de constatation de fanamarinam-pitsaboana na ny taratasy firaketana ny
décès, établi au nom de chaque victime ; fizahana fototra ny fahafatesana, natao tamin’ny anaran’ny
niharan-doza tsirairay ;
f) les références de sécurité sociale des f) ny fitsiahy ny filaminana ara-tsosialin’ny mpiasa
travailleurs qui ont été victimes de l’accident, s’il izay niharan’ilay loza, raha misy izany.
y a lieu.
Art. 219 - Toute contravention aux And. 219 - Izay rehetra fandikàna atao amin’ny fepetra
dispositions du présent Chapitre non remédiée voalazan’ity Toko ity tsy nahitam-bahaolana ao anatin’ny
dans le délai précisé dans la mise en demeure y fe-potoana voafetra tao amin’ny fampitandremana momba
afférente, donne lieu à l’application, selon le izany, dia ampiharana, araka ny fisehoan-javatra, ny sazy
cas, des sanctions prévues par le Code minier, voalaza ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
le Code du Travail ou la réglementation en kibon’ny tany sy ny Fehezandalàna momba ny Asa na ny
matière de sécurité dans le travail, d’hygiène ou fitsipika mikasika ny fitandroana ny filaminana eo amin’ny
de santé publique. asa sy ny fahadiovana na ny fahasalamam-bahoaka.
En cas de faute grave dûment établie, il est Raha toa misy fahadisoana bevava niniana natao, dia
fait application des dispositions de l’article 173 ampiharina ny fepetra voalazan’ny andininy faha-173 ao
du Code minier. amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
tany.
Art. 220 - Les modalités d’application des And. 220 - Ny fombafomba fampiharana ny fepetra
dispositions du présent Chapitre seront voalazan’ity !toko ity dia hofaritana amin’ny alalan’ny didy
précisées en tant que de besoin par voie amam-pitsipika raha toa misy ilàna azy.
réglementaire.
CHAPITRE V TOKO V
De la tenue régulière des registres et Ny amin’ny fitanana ara-dalana ny rejisitra
documents et de l'obligation des modalités sy taratasy firaketana ary ny adidy amin’ny
des rapports fombafomba fanaovana ny tatitra
Art. 221. En application des dispositions de And. 221 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 116 du Code minier, les documents ou andininy faha-116 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
registres dont la tenue est obligatoire, selon le harena an-kibon’ny tany, ny taratasy firaketana na rejisitra
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type d’activité minière ou le type de permis izay tsy maintsy atao ny fitanana azy, arakaraka ny
minier, sont notamment : karazan’ny asa momba ny harena an-kibon’ny tany na ny
karazan’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
kibon’ny tany, indrindra dia :
a) Pour tout type de permis minier ou a) Ho an’ny karazana fahazoan-dàlana hitrandraka
d’autorisation minière : harena an-kibon’ny tany na fanomezan-dàlana hitrandraka
harena an-kibon’ny tany :
- un journal de chantier dans lequel sont - ny boky iray momba ny toerana iasana izay
consignés les événements survenus à l’intérieur ametahana ny zava-nitranga tao anatin’ny faritra
du périmètre minier ou de la zone d’activité, itrandrahana harena an-kibon’ny tany na tao amin’ny faritra
notamment les accidents, les visites et iasana, indrindra ny loza sy ny fitsidihana ary fisafoana ara-
inspections administratives, etc. ; panjakana, sns… ;
- un registre d’appel dans lequel sont - ny rejisitra fiantsoana izay ametahana ara-dalàna
portés régulièrement l’identité et les références ny momba ny tsirairay sy ny fitsiahy ny mpiasa ;
des employés ;
b) Pour les permis “ E ”, les permis “ PRE ” et b) Ho an’ny fahazoan-dàlana « E », ny fahazoan-dlana
les autorisations d’exploitation de carrière ou « PRE » sy ny fanomezan-dàlana hampiasa toeram-
d’extraction de fossiles ou de substances dont pitrandraham-bato na hihady sisan-karingarina na akora
les gîtes sont rares, la liste donnée au izay an-kavitsiana ny tobiny, ny lisitra nomena ao amin’ny
paragraphe a) est complétée par : paragrafy a) dia fenoina :
- un registre d’extraction et de vente ou - ny rejisitra iray momba ny fihadiana sy ny
d’expédition ; fivarotana ary fandefasana ;
- un registre de laissez-passer - ny rejisitra iray momba ny fahazoan-dàlana ara-
réglementaire pour les substances minières dalàna ho an’ny akoran-karena an-kibon’ny tany lafo na
vendues ou expédiées ; nalefa ;
- en cas de transformation des - raha toa ka misy fanovana ny akora nohadiana, ho
substances extraites, pour les permis “ E ” ainsi an’ny fahazoan-dàlana « E » ary koa ho an’ny
que pour les opérateurs miniers pratiquant mpandraharaha mitrandraka harena an-kibon’ny tany izay
l’activité intégrée, un journal de transformation manao ny asa mirindra, dia boky iray misy ny fanovana
indiquant s’il y a lieu, les quantité, origine et manondro raha ilaina, ny habetsahana sy ny fiaviana ary ny
valeur estimée de toutes les substances sanda novinavinaina tamin’ireo akora rehetra nampiasaina
utilisées comme intrants dans l’opération ; toy ny singa miditra ao amin’ny lahasa ;
c) Les listes données aux paragraphes a) et c) ny lisitra nomena ao amin’ny paragrafy a) sy b) etsy
b) ci-dessus sont complétées, pour les permis ambony dia fenoina, ho an’ny fahazoan-dàlana « R » sy ny
“ R ” et les permis “ E ”, par : fahazoan-dàlana « E », amin’ny :
- un plan d’occupation de la surface à - ny drafitra iray momba ny fipetrahana eo amin’ny
une échelle exploitable comprise entre 1/100 et velarana amin’ny mari-drefy azo ampiasaina eo
1/10.000 selon la nature des travaux, qui anelanelan’ny 1/100 sy 1/10.000 arakaraka ny karazan’asa,
indique le plan des travaux effectués ; izay manondro ny drafitry ny asa natao ;
- dans les cas de travaux souterrains, des - raha toa ka asa any ambanin’ny tany, ireo
plans topographiques vertical et horizontal sarintany mitsangana sy mitsivalana amin’antsipiriany
suffisamment détaillés pour permettre de ampy tsara mba hahafahana mamaritra ny lalan-johy sy
localiser les galeries et tunnels ; tonelina ;
- toujours dans les cas de travaux - raha toa ka asa any ambanin’ny tany ihany, ny
souterrains, un journal où sont consignés tous boky iray izay ametahana ny zava-dehibe mitranga
les faits importants concernant leur exécution, mikasika ny fanatanterahana azy, ny fandrosoan’izy ireo,
leurs avancements, ainsi que les renforcements ary koa ny fanamafisana sy fanajariana natao taminy ;
et aménagements qui y sont apportés ;
d) Pour les commerçants en substances d) Ho an’ny mpivarotra akoran-karena an-kibon’ny tany,
minières, ainsi que pour ceux qui se livrent à ary koa ireo izay manao ny fanodinana azy ireo :
leur transformation :
- un registre des entrées et sorties par - ny rejisitra iray momba ny fidirana sy fivoahana
substance ; isaky ny akora ;
- un registre de laissez-passer - ny rejisitra iray momba ny fahazoan-dàlana ara-
réglementaire pour les substances vendues ou dalàna ho an’ny akora lafo na nalefa.
expédiées.
Les modèles des différents registres ainsi que Ny modalin’ny rejisitra samihafa ary koa ny an’ny
des laissez-passer sont définis par arrêté du fahazoan-dàlana dia faritana amin’ny alalan’ny didim-
Ministre chargé des Mines. pitondrana ataon’ny Minisitra miandraikitra ny harena an-
kibon’ny tany.
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Tous les registres sont cotés et paraphés par Ny rejisitra rehetra dia voaisa sy voasonian’ny lehiben’ny
le chef du service compétent de la Direction des sampan-draharaha mahefa ao amin’ny Foibem-pitondrana
Mines et de la Géologie du Ministère chargé ny Harena an-kibon’ny tany sy ny Haibolan-tany ao amin’ny
des Mines ou par le Directeur provincial du Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany na ny
Ministère chargé des Mines. Talem-paritany ao amin’ny Minisitera miandraikitra ny
Harena an-kibon’ny tany.
Art. 222 - Tout produit de prospection doit And. 222 - Izay rehetra vokatry ny fizahan-taratra dia tsy
être accompagné d’un laissez-passer modèle maintsy arahina fahazoan-dàlana iray moaly manokana,
spécial, coté et paraphé par la Direction voaisa sy voasonian’ny Foibem-pitondram-paritany ao
Provinciale du Ministère chargé des Mines du amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
ressort, et qui est délivré par le Maire de la tany ao amin’ny fari-piadidiana, ary izay omen’ny Ben’ny
Commune du lieu de la prospection. tanàna ao amin’ny Kaominina eo an-toerana nanaovana ny
fizahan-taratra.
Le modèle du laissez-passer spécial est défini Ny modelin’ny fahazoan-dàlana manokana dia faritana
par arrêté du Ministre chargé des Mines. amin’ny alalan’ny didim-pitondrana ataon’ny Minisitra
miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Art. 223 - Des mesures relatives à la And. 223 - Ny fepetra mikasika ny fivarotana eo amin’ny
commercialisation sur le marché intérieur ou à tsena anatiny na ny fanondranana ny vokatry ny
l’exportation des produits de carrières pourront fitrandraham-bato dia azo raisina raha misy ilàna izany,
être prises en tant que de besoin, par arrêtés amin’ny alalan’ny didim-pitondrana iarahan’ny Minisitra
conjoints du Ministre chargé du Commerce et miandraikitra ny varotra sy ny Minisitra miandraikitra ny
du Ministre chargé des Mines. Harena an-kibon’ny tany.
Art. 224 - Le titulaire de permis minier ou And. 224 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
d’autorisation minière doit inscrire harena an-kibon’ny tany na ny fanomezan-dàlana
chronologiquement sur le registre d’extraction hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy
toutes les opérations de vente ou d’expédition manoratra araka ny fahatongavana eo amin’ny rejisitry ny
des substances minières extraites. fihadiana ny lahasa rehetra momba ny fivarotana na ny
fandefasana ny akoran-karena an-kibon’ny tany voahady.
Art. 225 - Les substances minières And. 225 - Ny akoran-karena an-kibon’ny tany
transportées en dehors du périmètre défini dans notaterina ivelan’ny faritra voasoritra ao amin’ny fahazoan-
le permis minier ou l’autorisation minière, dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany ny fanomezan-
doivent être accompagnées de laissez-passer dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy
réglementaires dûment remplis, datés et signés arahina ny fahazoan-dàlana ara-dalàna nofenoina marina,
par le titulaire ou son mandataire, et indiquant voaisy vaninandro sy voasonian’ny tompon’ny fanomezan-
leur destination. dàlana na ny mpisolo tena azy, ary manondro ny
andefasana azy.
Dans le cas d’activités intégrées au sens de Raha toa ka asa mirindra araka ny voalazan’ny andininy
l’article 38 du Code minier, un modèle de faha-38 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
laissez-passer unique est utilisé par le titulaire à kibon’ny tany, ny modelin’ny Fahazoan-dàlana tokana dia
partir de l’extraction des substances minières ampiasain’ny tompon’ny fanomezan-dalana manomboka
jusqu’à leur vente sur le marché intérieur ou à amin’ny fihadiana ny akoran-karena an-kibon’ny tany ka
l’exportation. hatramin’ny fivarotana azy eo amin’ny tsena anatiny na
haondrana
Art. 226 - Le titulaire de Permis minier ou And. 226 - Ny tompon’ny Fahazoan-dàlana hitrandraka
d’autorisation minière doit présenter à la harena an-kibon’ny tany na ny fanomezan-dàlana
Direction provinciale du Ministère chargé des hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy
Mines, à la fin de chaque exercice, son compte manolotra any amin’ny Foibem-pitondram-paritany ao
de résultat et son bilan. amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
tany, isaky ny mifarana ny taom-piasana, ny kaontin’ny
vokatra azony sy ny famisavisana ny toe-draharahany.
Art. 227 - A l’exception du registre des And. 227 - Ankoatra ny rejisitra momba ny fahazoan-
laissez-passer, le titulaire de permis minier qui dàlana, ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
pratique les activités intégrées au sens de an-kibon’ny tany izay manao ny asa mirindra araka ny
l’article 38 du Code minier, doit tenir heviny voalaza ao amin’ny andininy faha-38 ao amin’ny
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séparément les documents comptables et les Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, dia tsy
registres exigibles pour l’extraction, ceux qui maintsy mitàna misaraka ny taratasy firaketana mikasika ny
sont requis pour la transformation, le cas kaonty sy ny rejisitra takiana amin’ny fihadiana, amin’ireo
échéant, et ceux qui sont exigibles pour le izay ilaina ho an’ny fanodinana, raha ilaina izany, ary
commerce des substances minières. amin’ireo izay takiana ho amin’ny fivarotana akoran-karena
an-kibon’ny tany.
Dans le cas d’activité de transformation ou de Eo amin’ny lafiny asa momba ny fanodinana na ny
traitement qui nécessite l’utilisation de plusieurs fikarakarana izay ilàna ny fampiasana akoran-karena an-
substances minières pour obtenir le produit kibon’ny tany mba hahazoana ny vokatra farany, izy dia tsy
final, il doit en outre tenir le journal de maintsy mitana koa ankoatr’izany ny momba ny fanodinana
transformation visé à l’article 221, paragraphe b, voatondro ao amin’ny andininy faha-221, paragrafy b, etsy
ci-dessus afin de permettre le calcul de la ambony mba hahafahana manao ny kajy amin’ny vola aloa
redevance minière due et l’affectation de leur amin’ny harena an-kibon’ny tany vokatry ny fanokanana ny
quote-part respective aux différents fandraisana anjarany avy amin’ireo mahazo ny tombontsoa
bénéficiaires. samihafa.
SECTION II SAMPANA II
DES COMPTES RENDUS NY AMIN’NY TATITRA
Art. 228 - Tout titulaire de permis minier doit And. 228 - Izay rehetra tomponà Fahazoan-dàlana
remettre contre récépissé ou faire parvenir sous hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy
pli recommandé avec demande d’avis de manatitra, ka ahazoana tapakila naharaisana, na manao
réception, avant le 31 mars de l’année suivant tonga atao anaty valopy mihidy tsy very mandeha miaraka
celle considérée, à la Direction provinciale du amin’ny fangatahana ny filazam-pahaizana, alohan’ny 31
Ministère chargé des Mines du ressort un marsa amin’ny taona manaraka ilay noheverina, any
rapport d’activités en trois (3) exemplaires amin’ny Foibem-pitondram-paritany ao amin’ny Minisitera
faisant apparaître notamment : miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany ao amin’ny fari-
piadidiana ny tatitra momba ny asa vita, atao sosony telo
(3) izay mampiseho indrindra :
- l’état d’avancement des travaux ; - ny famelabelarana ny firoson’ny asa ;
- les résultats de la recherche ; - ny vokatry ny fikarohana ;
- la main-d’œuvre employée ; - ny mpanao asa manafo nampiasaina ;
- le tonnage extrait, transformé ou - ny lanjan’ny akora voatrandraka ;
vendu ;
Un exemplaire du rapport d’activités est à Ny sosony iray amin’ny tatitra momba ny asa vita dia
transmettre par la Direction provinciale, halefa any amin’ny Foibem-pitondram-paritany, ny Minisitra
respectivement au Ministère chargé des Mines miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany ary ny Sampan-
et au Service provincial du Ministère chargé du draharaham-paritany ao amin’ny minisitera miandraikitra ny
Travail du ressort. Asa ao amin’ny fari-piadidiana.
Le modèle de rapport d’activités sera défini Ny modelin’ny tatitra momba ny asa vita dia hofaritana
par arrêté du Ministre chargé des Mines. amin’ny alalan’ny didim-pitondrana ataon’ny minisitra
miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Art. 229 - Tout titulaire de permis minier ou And. 229 - Izay rehetra tomponà fahazoan-dàlana
d’autorisation minière doit remettre contre hitrandraka harena an-kibon’ny tany na fanomezan-dàlana
récépissé ou faire parvenir sous pli hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy
recommandé avec demande d’avis de manatitra, ahazoana tapakila naharaisana, na manao tonga
réception, à la Direction provinciale du Ministère anaty valopy mihidy tsy very mandeha miaraka amin'’y
chargé des Mines du ressort, pour le titulaire de fangatahana filazam-paharaisana, any amin'’y Foibem-
permis minier, et à la Direction des Mines pitondram-paritany ao amin'’y minisitera miandraikitra ny
concernée, pour le titulaire d’autorisation Harena an-kibon’ny tany ao amin’ny fari-piadidiana, ho
minière, un relevé semestriel en deux (2) an’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
exemplaires, du registre d’extraction et, le cas kibon’ny tany, ary any amin’ny Foibem-pitondrana momba
échéant, du registre des entrées et sorties. ny Harena an-kibon’ny tany voakasika, ho an’ny tompon’ny
fanomezan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny
filazalazana isan’entim-bolana ary, raha tsy misy dia ny
rejisitra momba ny miditra sy mivoaka.
Art. 230 - Tout titulaire de permis minier doit, And. 230 - Izay rehetra tomponà fahazoan-dàlana
dans le mois qui suit la fin de chaque exercice, hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy, ao
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remettre contre récépissé ou faire parvenir sous anatin’ny volana manaraka ny fiafaran’ny taom-piasana
pli recommandé avec demande d’avis de tsirairay, manatitra, aka hahazoana tapakila naharaisana,
réception, à la Direction provinciale du Ministère na manao tonga anaty valopy mihidy tsy very mandeha
chargé des Mines du ressort, le registre des miaraka amin’ny fangatahana filazam-paharaisana, any
laissez-passer. amin’ny Foibem-pitondram-paritany ao amin’ny minisitera
miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany ao amin’ny fari-
piadidiana ny rejisitra momba ny fahazoan-dàlana.
Les doubles des factures établies à l’occasion Ny sosony amin’ny faktiora natao tamin’ny fotoana
des ventes de l’exercice, sont à joindre à ce fivarotana tamin’ny taom-piasana, dia ampiarahina amin’io
registre. rejisitra io.
Le fait pour le titulaire de permis minier de Ny fandavan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
refuser de communiquer le registre des laissez- harena an-kibon’ny tany ny hampahafantatra ny rejisitry ny
passer, est assimilé au défaut de fahazoan-dàlana, dia raisina ho toy ny fahadisoana amin’ny
communication des rapports périodiques fampahafantarana ny tititra isam-banim-potoana tsy
obligatoires visé à l’article 178 du Code minier, maintsy atao voatondro ao amin’ny andininy faha-178 ao
et sanctionné comme tel. amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
tany, ary iharan’ny sazy toy izany.
CHAPITRE VI TOKO VI
De la redevance minière Ny amin’ny vola fandoa amin’ny harena
an-kibon’ny tany
Art. 231 - Pour l’application des dispositions And. 231 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny Toko
du Chapitre VII du Titre V du Code minier, on VII ao amin’ny Lohateny V ao amin’ny Fehezandalàna
entend par première vente des substances momba ny harena an-kibon’ny tany, ny atao hoe fivarotana
minières toute opération de cession par le voalohany ny akoran-karena an-kibon’ny tany dia izay
titulaire de permis minier, des produits de son rehetra lahasa fivarotan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
exploitation à une tierce personne ou, le cas hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ireto vokatry ny
échéant, à une autre phase de la chaîne fitrandrahany aminà olon-kafa na, raha ilaina, dia aminà
d’activités à l’intérieur de l’entreprise qui exerce ambaratonga hafa amin’ny asa mifampitohy ao anatin’ny
de manière intégrée telle que prévue à l’article orinasa izay miasa amin’ny fomba mirindra araka izay
38 du Code minier. voalaza ao amin’ny andininy faha-38 ao amin’ny Fehezan-
dàlana momba ny harena an-kibon’ny tany.
Art. 232 - La détermination de l’assiette de la And. 232 - Ny famaritana ny faritra anombanana ny vola
redevance minière est effectuée à partir des fandoa amin’ny harena an-kibon’ny tany dia atao amin’ny
doubles des factures établies à l’occasion des soson’ny faktiora natao tamin’ny fotoana nivarotana, izay
ventes, qui doivent parvenir à l’Administration tsy maintsy atao tonga any amin’ny Fitondran-
minière durant le mois suivant l’exercice draharahan’ny harena an-kibon’ny tany mandritra ny volana
concerné conformément aux dispositions de manaraka ny taom-piasana voakasika araka ny fepetra
l’article 230 ci-dessus. voalazan’ny andininy 230 etsy ambony.
Art. 233 - Pour la mise en œuvre des And. 233 - Ho fampandehanana ny fepetra voalazan’ny
dispositions de l’article 117, alinéa 2 du Code andininy faha-117, andàlana faha-2 ao amin’ny
minier, le Ministre chargé des Mines, après avis Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, ny
du Comité National des Mines, fixe à titre Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, rahefa
indicatif et par voie d’arrêté, au cours du mois naka ny hevitry ny Komitim-pirenena momba ny harena an-
de Janvier de chaque année et après kibon’ny tany, no mametra ho fanondroana sy amin’ny
consultation des marchés spécialisés, la valeur alalan’ny didim-pitondrana, mandritra ny volana janoary
marchande des produits des mines. En isan-taona ary taorian’ny fijerena ireo tsenam-barotra
l’absence de facture établie par le titulaire de natokana amin’izany, ny sandam-pivarotana ny vokatry ny
permis minier, cette valeur est utilisée pour la harena an-kibon’ny tany. Raha tsy misy ny faktiora
détermination de l’assiette de la redevance nataon’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
minière. an-kibon’ny tany, io sanda io dia ampiasaina ho amin’ny
famaritana ny faritra anombanana ny vola fandoa amin’ny
harena an-kibon’ny tany.
Art. 234 - L’assiette de la redevance minière And. 234 - Ny faritra anombanana ny vola fandoa
déterminée à partir de la valeur marchande amin’ny harena an-kibon’ny tany faritana avy amin’ny
fixée par l’arrêté visé à l’article précédent, est sandam-pivarotana feran’ny didim-pitondrana voatondro ao
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appliquée par l’Administration minière en guise amin’ny andininy etsy aloha, dia ampiharin’ny Fitondran-
d’assiette lorsque les prix figurant sur les draharaha momba ny harena an-kibon’ny tany ho toy ny
factures sont manifestement minorés. faritra fanombanana raha toa ny vidiny hita ao amin’ny
faktiora heverina fa nahena.
Pour apprécier la minoration de facture, Mba ahitana fototra ny fanenana ny faktiora, ny
l’Administration compare le prix qui y est inscrit Fitondran-draharaha dia mampitovy ny vidiny izay
avec celui qu’on aurait obtenu en appliquant la voasoratra ao amin’izay efa azo tamin’ny fampiharana ny
valeur marchande fixée par arrêté : dans le cas sandam-pivarotana noferan’ny didim-pitondrana : raha toa
où le premier serait inférieur et que la différence ka ambany ny voalohany ary ny elanelana hita fototra dia
constatée est supérieure à trente pour cent ambony amin’ny telopolo isan-jato (30%) amin’ny faharoa,
(30%) du second, la facture est réputée dia heverina fa nahena ny faktiora.
minorée.
Art. 235 - Lorsque l’assiette de la redevance And. 235 - Rahefa voafaritra ny faritra anombanana ny
voa fandoa amin’ny harena an-kibon’ny tany, ny Fitondran-
minière est déterminée, l’Administration minière
draharaha momba ny harena an-kibon’ny tany dia
procède à l’établissement au nom du titulaire de
permis minier, de l’ordre de versement hiandraikitra ny fanaovana ny anaran’ny tompon’ny
correspondant que ce dernier doit acquitter aufahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny
guichet du Trésor public. baiko handrotsahana vola mifanandrify amin’izany izay tsy
maintsy arotsak’ity farany ity ao amin’ny toeram-
pandoavam-bola ao amin’ny Trésor public.
Les modalités de recouvrement de la Ny fombafomba atao amin’ny famoriana ny vola fandoa
redevance minière sont précisées par arrêté amin’ny harena an-kibon’ny tany dia faritana mazava
conjoint des Ministres respectivement chargés amin’ny alalan’ny didim-pitondrana iarahan’ny Minisitra
des Mines et des Finances. miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany sy ny Fitantanam-
bola mandray avy.
Art. 236 - Nonobstant les dispositions de And. 236 - Na dia eo aza ny fepetra voalazan’ny
andininy faha-233 etsy ambony, ary ho fampiharana ny
l’article 233 ci-dessus, et en application des
fepetra voalazan’ny andininy faha-118, andàlana voalohany
dispositions de l’article 118, premier alinéa du
ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
Code minier, les substances minières utilisées
par le titulaire de permis minier à des finstany, ny akoran-karena an-kibon’ny tany nampiasain’ny
d’études et d’analyses en vue de définir lestompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny
techniques de recherche ou d’exploitation à tany hanaovana fandinihana sy famakafakana mba
hamaritana ny teknika momba ny fikarohana na ny
utiliser, sont exclues du calcul de la redevance
minière. fitrandrahana hampiasaina, dia tsy ampidirina amin’ny
fikajiana ny vola fandoa amin’ny harena an-kibon’ny tany.
Les modalités de cette exclusion seront Ny fombafomba atao amin’io fanesorana io dia ho
précisées par arrêté du Ministre chargé des faritana amin’ny alalan’ny didim-pitondrana ataon’ny
Mines. Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Art. 237 - Conformément aux dispositions de And. 237 - Araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-
l’article 118, alinéa 2, du Code minier, l’assiette 118, andàlana faha-2, ao amin’ny Fehezandalàna momba
de la redevance est établie sur le produit final, ny harena an-kibon’ny tany, ny faritra anombanana ny vola
lorsque des substances minières sont utilisées fandoa dia atao amin’ny vokatra farany, raha toa ny
comme intrants dans la valorisation d’autres akoran-karena an-kibon’ny tany ka ampiasaina toy ny
substances. kojakoja amin’ny fanomezan-danja ny akora hafa.
Dans ce cas, la détermination de l’assiette est Amin’ny toe-javatra toy izany, ny famaritana ny faritra
effectuée à partir des informations contenues anombanana dia atao avy amin’ny fampahalalana hita tao
dans les folios du registre des laissez-passer et amin’ireo takila tao amin’ny rejisitry ny Fahazoan-dàlana sy
dans les doubles des factures établies à tamin’ny soson’ny faktiora natao tamin’ny fotoana
l’occasion des ventes, qui sont transmis par le nanaovana ny fivarotana, izay nalefan’ny tompon’ny
titulaire de permis minier à la Direction fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany any
provinciale du Ministère chargé des Mines, à la amin’ny Foibem-pitondram-pparitany ao amin’ny Minisitera
fin de chaque exercice. miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany, isaky ny
fiafaran’ny taom-piasana.
Art. 238 - En application des dispositions des And. 238 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
articles 119 et 120 du Code minier, les taux de andininy faha-119 sy faha-120 ao amin’ny Fehezandalàna
répartition des recettes au titre de la redevance momba ny harena an-kibon’ny tany, ny saran’ny fitsinjarana
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minière sont fixés comme suit : ny vola miditra avy amin’ny vola fandoa amin’ny harena an-
kibon’ny tany dia ferana toy izao manaraka izao :
- Budget de la Province autonome - Tetibolan’ny Faritany mizaka tena
concernée ………………………: 70% voakasika :……………………………………70%
- Bureau du Cadastre Minier … : 15% - Biraon’ny kadasitra momba ny harena an-kibon’ny
tany : ………………………………………… 15%
- Agence de l’Or …………… : 5% - Antokon-draharaha misahana ny
volamena :…………………………………… 5%
- Budget Général de l’Etat ……: 10% - Tetibolam-panjakana ankapobe …10%
Sauf dispositions contraires prises par la Afatsy hoe raha misy fepetra mifanohitra raisin’ny
Province Autonome concernée, un tiers (1/3) Faritany mizaka tena voakasika, ny iray ampahatelony (1/3)
de la quote-part qui est versée à son budget est amin’ny fandraisana anjara izay arotsaka ao amin’ny
affectée au budget de la Commune dans le tetibolany dia atokana ao amin’ny tetibolan’ny kaominina ao
ressort de laquelle se trouve le site amin’ny faripiadidiana eo amin’ny toeraa itrandrahana ny
d’exploitation de la substance ayant donné lieu harena an-kibon’ny tany.
à la perception de la redevance minière.
Art. 239 - En application des dispositions de And. 239 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 121 du Code minier, les agents andininy faha-121 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
assermentés de l’Administration minière qui harena an-kibon’ny tany, ireo mpandraharaha vita
doivent être munis de leur carte de commission fianianana momba ny Fitondran-draharahan’ny harena an-
d’emploi ainsi que des ordres de missions kibon’ny tany izay tsy maintsy mitondra ny karatry ny
réglementaires, sont chargés d’assurer vaomiera momba ny fanaovana asa ary koa ny baiko
l’application de la législation et de la fanaovana iraka ara-dalàna, dia miandraikitra ny fiantohana
réglementation minières. Ils exercent la ny fampiharana ny lalàna sy ny fitsipika mifehy ny harena
surveillance administrative et technique des an-kibon’ny tany. Izy no manao ny fanaraha-maso ara-
travaux de recherche et/ou d’exploitation pitondran-draharaha sy ara-teknika ny asa momba ny
minières, ainsi que du transport, de la fikarohana sy/na fitrandrahana harena an-kibon’ny tany, ary
transformation et de la commercialisation des koa ny fitaterana sy ny fanodinana ary ny fivarotana ny
substances minières extraites. akoran-karena an-kibon’ny tany voatrandraka.
En tant que de besoin, les inspections Arakaraka izay ilàna izany, ny fisafoana dia azon’ny
peuvent être faites conjointement par les agents mpandraharaha voatondro eo amin’ny andàlana etsy aloha
visés à l’alinéa précédent et des représentants sy ireo solontenan’ny departemantan’ny minisitera hafa
d’autres départements ministériels concernés. voakasika atao miaraka.
Art. 240 - Les inspections doivent avoir lieu And. 240 - Ny fisafoana dia tokony hatao mandritra ny
pendant les heures d’ouverture des bureaux, ora fisokafan’ny birao sy ny toeram-piasana ary ny toeram-
des ateliers ou des chantiers selon le cas. pitrandrahana arakaraka ny fisehoan-javatra.
Art. 241 - Les agents en mission d’inspection And. 241 - Ireo mpandraharaha mamita iraka fisafoana
ont libre accès aux installations techniques et dia afaka miditra malalaka ao amin’ireo fanorenana ara-
administratives, ainsi qu’aux registres et teknika sy ara-pitondran-draharaha, ary koa amin’ireo
documents réglementaires incluant ceux relatifs rejisitra sy taratasy firaketana ara-dalàna tafiditra
aux comptes, et aux travaux conduits par les amin’izany ireo izay mikasika ny kaonty, ny asa nataon’ny
prospecteurs, les titulaires de Permis miniers ou mpitrandraka ny tompon’ny Fahazoan-dàlana hitrandraka
d’autorisations minières, les transformateurs ou harena an-kibon’ny tany na Fanomezan-dàlana hitrandraka
les commerçants. harena an-kibon’ny tany, ny mpanodina na ny mpivarotra.
A chaque mission d’inspection, les agents Isaky ny fanaovana iraka fisafoana dia tsy maintsy
visés à l’article 238 ci-dessus doivent se faire atolotra ireo mpandraharaha raha voatondro ao amin’ny
présenter les plans et registres, et y apposent andininy faha-238 etsy ambony ireo planina sy rejisitra mba
leur visa. Ils peuvent faire précéder ce visa de hasiana ny fanamarinana ataony. Azon’izy ireo atao ny
toutes observations ou recommandations manao fanamarihana na famarafaran-teny ara-teknika
techniques sur les matières soumises à leur mikasika ireo izay naroso harahin’izy ireo maso alohan’ny
surveillance. Lesdites recommandations sont fanamarinana io. Ireny famarafaran-teny ireny dia
exécutoires surtout pour le cas de péril ampiharina avy hatrany indrindra ho an’ny fisehoan-javatra
imminent, et leur non observance engage la toy ny loza mananontanona, ary ny tsy fanarahana izany
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Art. 242 - Après leur mission d’inspection, les And. 242 - Aorian’ny fanatontosan’izy ireo ny iraka
agents visés à l’article 239 ci-dessus, doivent fisafoana, ireo mpandraharaha voatondro ao amin’ny
faire un compte-rendu détaillé de l’opération andininy faha-239 etsy ambony, dia tsy maintsy manao
d’inspection à leurs supérieurs hiérarchiques. tatitra amin’antsipiriany ny asa momba ny fisafoana any
amin’ireo lehiben’izy ireo isan’ambaratongany.
TITRE XI LOHATENY XI
DES RELATIONS DES TITULAIRES AVEC NY AMIN’NY FIFANDRAISAN’NY TOMPON’NY
LES PROPRIETAIRES DES SOLS ET DES FAHAZOAN-DALANA SY NY TOMPON’NY TANY ARY
RELATIONS ENTRE LES TITULAIRES NY FIFANDRAISANA EO AMIN’NY SAMY TOMPONA
FAHAZOAN-DALANA
Sous-section 1 Zana-tsampana 1
Des généralités Ny amin’ny ankapoben-javatra
Art. 243 - Le titulaire de permis minier And. 243 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
entretient des relations de bon voisinage avec harena an-kibon’ny tany dia mifandray tsara tsy misy
les populations locales en général, et avec les raorao amin’ny mpifanolo-bodirindrina sy ny mponina eo
propriétaires des sols, les occupants an-toerana amin’ny ankapobeny, amin’ireo tompon’ny tany
traditionnels et les usufruitiers en particulier. sy ny mipetraka hatramin’izay ary ireo mpampanofa tany
indrindra manokana.
Lorsque le titulaire de permis minier souhaite Raha toa ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
effectuer des travaux ou exploiter des harena an-kibon’ny tany ka te-hanao ny asa na hitrandraka
ressources renouvelables sur un terrain qui loharanon-karena azo havaozina eo amin’ny tany izay
relève de la propriété privée, il demande miankina amin’ny fananana an’olon-tsotra, dia mangataka
l’autorisation du propriétaire ou conclut un fanomezan-dàlana amin’ny tompon’ny tany izy na manao
contrat avec lui, conformément aux dispositions fifanekena aminy, araka ireo fepetra voalazan’ity Toko ity,
du présent Chapitre, avant de commencer ses alohan’ny hanombohana ny asany na ny fitrandrahana
travaux ou son exploitation. Le propriétaire peut ataony. Ny tompon’ny tany dia afaka mangataka ny
demander l’établissement d’un contrat. Il peut hanaovana ny fifanekena. Azony takiana ny fanomezan-
exiger une indemnisation pour les dommages tamby noho ny fahavoazana vokatry ny asa natao teo
occasionnés par les activités sur sa propriété. amin’ny taniny.
Lorsque le titulaire de permis minier souhaite Raha toa ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
entreprendre ces mêmes activités sur un terrain harena an-kibon’ny tany ka te-hanao ireo asa ireo ihany eo
relevant du domaine privé de l’Etat ou de la amin’ny tany minakina amin’ny menabem-panjakana tsy
Province autonome, il conclut un contrat avec azo amidy na an’ny Faritany mizaka tena, dia manao
l’autorité chargée de la gestion de ce domaine, fifanekena amin’ny manampahefana miandraikitra ny
ainsi qu’avec les occupants traditionnels et les fitantanana io tany io izy, ary koa amin’ireo mipetraka teo
usufruitiers, le cas échéant, conformément aux hatramin’izay sy ireo mpampanofa tany, raha ilaina izany,
dispositions du présent Chapitre, avant de araka ny fepetra voalazan’ity Toko ity, alohan’ny
commencer ses travaux ou son exploitation. Les hanombohana ny asa ataony sy ny fitrandrahana ataony.
occupants traditionnels et les usufruitiers, le cas Ny mipetraka teo hatramin’izay sy ny mpampanofa tany,
échéant, ainsi que l’Etat ou la Province raha ilaina, ary koa ny Fanjakana na ny Faritany mizaka
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autonome, peuvent demander l’établissement tena, dia afaka mangataka ny fanaovana ny fifanekena.
d’un contrat. Ils peuvent exiger une Afaka mitaky koa izy ny fanomezan-tamby noho ny
indemnisation pour les dommages causés par fahavoazana vokatry ny asa natao teo amin’ny tanim-
les activités sur le domaine de l’Etat ou de la panjakana na ny Faritany mizaka tena.
Province autonome.
Le titulaire de permis minier et le Maire de la Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
Commune du ressort qu’il a sollicité, procèdent, kibon’ny tany sy ny Ben’ny Tanàna ao amin’ny Kaomina ao
chacun en ce qui le concerne, aux démarches amin’ny fari-piadidiana izay niangaviany, dia manao araka
précisées à la Section III du présent Chapitre ny tandrify azy avy, ny fomba arahina voasoritra mazava
afin d’identifier les propriétaires, occupants tao amin’ny sampana III ao amin’ity Toko ity mba
traditionnels et usufruitiers des terrains où le hamantarana ny tompon’ny tany, ireo mipetraka teo
titulaire se propose d’effectuer des travaux ou hatramin’izay ary ireo mpampanofa tany izay nanoloran’ny
d’exploiter des ressources renouvelables. fahazoan-dàlana ny hevitra hanao ny asa na ny
fitrandrahana ny loharanon-karena azo havaozina.
Art. 244 - Les occupants traditionnels sont les And. 244 - Ireo mipetraka teo hatramin’izay dia ireo
personnes composant une communauté locale olona hita eo amin’ny fikambanana eo amin’ny toerana
qui, en vertu de droits coutumiers reconnus par izay, araka ny zo nentim-paharazana neken’ny Fitondra-
l’Administration chargée des Domaines, occupe draharaha miandraikitra ny Fananan-tany, mipetraka eo
des parcelles de terre de manière durable et amin’ny sombin-tany amin’ny fomba maharitra sy miadana,
paisible, sans détenir aucun titre foncier. nefa tsy manana titra momba ny tany na iray aza.
Art. 245 - Les personnes qui pratiquent And. 245 - Ny olona izay manao fotsiny ihany ny
uniquement la cueillette des fruits, le ramassage fiotazana ny voankazo, ny fanangonana ny hazo na ireo as
de bois ou d’autres activités similaires à hafa mitovitovy amin’ny ao anatin’ny sombin-tany hita ao
l’intérieur des parcelles situées à l’intérieur du anatin’ny faritra antony nanaovana ny fahazoan-dàlana
périmètre faisant l’objet d’un permis minier sans hitrandraka harena an-kibon’ny tany nefa tsy manana titra
détenir un titre foncier ni faire partie du momba ny fanana-tny na ao anatin’ny vondron’ny
groupement des occupants traditionnels, sont mipetraka teo hatramin’izay, dia mpampanofa tany.
des usufruitiers.
Art. 246 - Pour la mise en œuvre des And. 246 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
dispositions de l’article 124 du Code minier, andininy faha-124 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
dans le cas où les parties n’arrivent pas à se harena an-kibon’ny tany, raha toa ny andaniny sy ny
mettre d’accord sur le montant de l’indemnité ankilany ka tsy mety mifanaraka mihitsy mikasika ny tamby
due par le titulaire de permis minier, la plus tokony homen’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
diligente d’entre elles soumet le litige au Maire harena an-kibon’ny tany, izay faran’ny kinga indrindra
de la Commune du ressort qui saisit l’autorité amin’izy roa no mandroso ny fifanolanana any amin’ny
chargée des Mines de la Province autonome Ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina ao amin’ny fari-
concernée. Cette dernière saisit de l’affaire le piadidiana izay hampahafantatra ny manampahefana
Comité Provincial des Mines concerné à fin miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany any amin’ny
d’engager la procédure de règlement à Faritany mizaka tena voakasika. Ity farany ity dia manondro
l’amiable, avant tout recours à la justice. ny raharaha any amin’ny Komitim-paritany momba ny
Harena an-kibon’ny tany voakasika mba hanao ny paika
arahina mikasika ny fitsipika amin’ny raharaham-
pihavanana, alohan’ny fampakaran-draharaha any amin’ny
fitsarana.
Sous-section 2 Zana-tsampana 2
Des droits et obligations des titulaires de permis Ny zo sy adidin’ny tompon’ny fahazoan-dalana
miniers à l’interieur du périmètre couvert par le hitrandraka harena an-kibon’ny tany ao anatin’ny faritra
permis voarakotry ny fahazoan-dalana
Art. 247 - Pour l’application des dispositions And. 247 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
des articles 125 et 126 du Code minier, le andàlana faha-125 sy faha-126 ao amin’ny Fehezan-
Permis minier confère à son titulaire le droit dàlana momba ny harena an-kibon’ny tany, ny Fahazoan-
d’occuper le terrain à l’intérieur du périmètre qui dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia manome ny
fait l’objet du permis minier afin d’y effectuer les tompony ny zo hipetraka eo amin’ny tany ao anatin’ny
activités autorisées en vertu de son titre, sous faritra izay antony nanaovana ny fahazoan-dàlana
réserve de la conclusion préalable d’un contrat hitrandraka harena an-kibon’ny tany mba hanao ao ny asa
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de bail avec les propriétaires privés des nomen-dàlana araka ny titra ananany, na dia eo aza ny
parcelles qui se trouvent à l’intérieur dudit fandraiketana mialoha ny fianekem-panofana amin’ny olo-
périmètre. tsotra tompon’ny sombin-tany izay hita ao anatin’io faritra
io.
Art. 248 - Le droit d’occupation du périmètre And. 248 - Ny zon’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
par le titulaire comprend, outre le droit de hipetraka eo amin’ny faritra dia misy, ankoatra ny zo
réaliser les travaux de recherche et/ou hanatanteraka ny asam-pikakrohana sy/na fitrandrahana
d’exploitation tels qu’autorisés en vertu du araka izay nomen-dàlana ao amin’ny Fahazoan-dàlana
Permis minier, celui de réaliser pour les besoins hitrandraka harena an-kibon’ny tany, izay ho tanterahina ho
desdits travaux, les activités industrielles et an’izay ilain’ireny asa ireny, ireo asa momba ny indostria sy
travaux ci-après, conformément aux lois et asa manaraka etoana, araka ny lalàna sy fitsipika manan-
règlements en vigueur : kery :
- l'établissement et l'exploitation des - ny fanaovana sy ny fampiasana ny foibe, paositra
centrales, postes et lignes tant en ce qui sy zora na amin’izay mikasika ny herin’haratra na mikasika
concerne l'électricité que la télécommunication, ny fifandraisan-davitra, mba ho an’ny zavatra ilainy
en vue exclusivement de ses propres besoins ; manokana ;
- les ouvrages de secours y compris les - ny asa momba ny famonjena voina ao anatin’izany
puits et galeries destinés à faciliter l'aérage et ny lava-drano sy lalan-johy natokana hanamorana ny
l'écoulement des eaux ; fivezivezen’ny rivotra sy ny fikorianan’ny rano ;
- la préparation, le lavage, la - ny fanomanana, ny fanasana, ny
concentration, le traitement mécanique, fampivangongoana, ny fikarakarana mekanika, simika,
chimique, métallurgique ou bactériologique des metalorijika na bakteriolojika ny akoran-karena an-kibon’ny
minerais extraits, l'agglomération, la distillation, tany voatrandraka, ny fampivonganana, ny fanasitrihana,
la gazéification des combustibles ; ny fampanentoana ny zavatra mora mirehitra ;
- le stockage et la mise en dépôt des - ny fametrahana sy fitehirizana ny vokatra sy fako ;
produits et déchets ;
- les constructions destinées aux - ny fanorenana natokana ho an’ny trano fonenana,
logements, à l'hygiène et aux soins du amin’ny fahadiovana ary ho an’ny fitsaboana ny
personnel ; mpandraharaha ;
- les cultures vivrières destinées au - ny fambolena zava-pihinana natokana ho an’ny
ravitaillement; famatsiana ;
- l'établissement de toutes voies de - ny fanaovana ny lalam-pifandraisana rehetra
communication notamment les rigoles, canaux, indrindra ny lavaka, tatatra, lakan-drano, « pipe-lines »,
canalisations, pipe-lines, convoyeurs à bande, « convoyeurs à bande », lalamby, tariby, ambonin’ny tany,
voies ferrées, câbles aériens, ports fluviaux ou seranan-dranomamy na ranomamsina, toeram-
maritimes, terrains d'atterrissage ; et piantsonana ; ary
- l'établissement des bornes repères et - ny fanaovana ny baorina famantarana sy ny
des bornes de délimitation. baorina famaritana.
Art. 249 - Si le bois et l’eau se trouvant à And. 249 - Raha toa ny hazo sy ny rano hita ao amin’ny
l’intérieur du périmètre font partie du domaine faritra ka ao anatin’ny menabem-panjakana tsy azo amidy
privé de l’Etat ou de la Province autonome, le na ny Faritany mizaka tena, ny tompon’ny fahazoan-dàlana
titulaire a le droit de couper le bois et d’utiliser dia manana ny zo hanapaka ny hazo ary hampiasa ny rano
l’eau se trouvant à l’intérieur du périmètre et ao anatin’ny faritra ary ilaina amin’ny asa momba ny
nécessaire à son activité minière, sous réserve harena an-kibon’ny tany ataony, kanefa tsy maintsy arahina
de se conformer aux lois et règlements en ny lalàna sy fitsipika manan-kery. Na izany aza anefa, raha
vigueur. Toutefois, s’il existe sur le terrain misy olona mipetraka teo hatramin’izay na mpampanofa
concerné des occupants traditionnels ou des tany voalamina ho vondrona eo amin’ny tany voakasika, ny
usufruitiers organisés en groupements, le tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny
titulaire de permis minier ne peut ni couper le tany dia tsy afaka na manapaka ny hazo na hampiasa ny
bois ni utiliser l’eau qu’avec leur autorisation rano raha tsy nahazo alàlana an-tsoratra tamin’izy ireo.
écrite.
Dans le cas où le bois et l’eau se trouvant à Raha toa ny hazo sy ny rano ao anatin’ny faritra ka
l’intérieur du périmètre font l’objet de droit de ananan’olona zo momba ny fananan-tany na mpampanofa
propriété ou d’usufruit privés, le titulaire ne peut tany tsotra, ny tompon’ny fahazoan-dàlana dia tsy afaka
couper le bois ou utiliser l’eau qu’avec fmanapaka ny hazo na mampiasa ny rano raha tsy mahazo
l’autorisation écrite du propriétaire, de alàlana an-tsoratra avy amin’ny tompon’ny tany, ny
l’usufruitier ou du titulaire de droits fonciers sur mpampanofa tany na ny tompon’ny zo amin’ny fanana-tany
le terrain où existent ces ressources. eo amin’ny tany izay misy ireo loharanon-karena ireo.
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Art. 250 - Sous réserve d’indemniser le And. 250 - Na dia eo aza ny fanomezan-tamby ny
propriétaire, le cas échéant, le titulaire de tompon’ny tany, raha ilaina, ny tompon’ny fahazoan-dàlana
permis “ E ” ou de permis “ PRE ” a le droit « E » na ny fahazoan-dàlana « PRE » dia manana ny zo
d’utiliser, pour les besoins de son exploitation hampiasa, ho an’ny zavatra ilaina amin’ny fitrandrahany ny
minière ainsi que des activités industrielles et harena an-kibon’ny tany ary koa ny asa momba ny
travaux énumérées à l’article 248 ci-dessus, les indostria ary ny asa voatanisa ao amin’ny andininy faha-
substances de carrières qui doivent être 248 etsy ambony, ny akoram-pitrandraham-bato izay tsy
extraites dans le cadre de ses opérations maintsy trandrahina ao amin'’y faritry ny lahasa momba ny
d’exploitation à l’intérieur du périmètre. fitrandrahana ataony ao anatin'ny faritra.
Art. 251 - Le titulaire informe les propriétaires And. 215 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana dia
privés, les occupants traditionnels ou les mampahafantatra ny olon-tsotra tompon’ny tany sy ireo
usufruitiers concernés, ou leurs représentants mipetraka teo hatramin’izay sy ireo mpampanofa tany
respectifs, de son droit d’occuper les parcelles voakasika, na ny solontenan’izy ireo avy, ny zony hipetraka
couvertes par son permis minier. eo amin’ireo sombin-tany voarakotry ny fahazoandàlana
hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Dans le cas où les propriétaires des parcelles Raha toa ka misy ireo tompon’ny sombin-tany
couvertes le permis minier existeraient mais que voarakotry ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
leur identité et/ou leur adresse ne seraient pas kibon’ny tany nefa tsy fantatra ny mombamomba azy ireo
connues, son titulaire, en collaboration avec le sy/na ny adiresin’izy ireo, ny tompon’ny fahazoan-dàlana,
Maire de la Commune du ressort, procède à miaraka amin’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina ao
une recherche diligente pour les identifier et les amin’ny fari-piadidiana, dia hanao ny fikarohana haingana
retrouver selon la procédure exposée à la mba hamantarana azy irey sy hahitana azy ireo araka ny
Section III du présent Chapitre. paika arahina voavelabelatra ao amin’ny sampana III ao
amin’ity Toko ity.
Art. 252 - Pour l’application des dispositions And. 252 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
de l’article 125 du Code minier, le titulaire de andininy faha-125 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
permis minier qui occupe le terrain à l’intérieur harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fahazoan-dàlana
de son périmètre convient avec le propriétaire hitradraka harena an-kibon’ny tany izay mipetraka eo
du sol des termes d’un contrat de bail amin’ny tany ao anatin’ny faritra ananany dia mifanaraka
conformément aux dispositions de la Section IV amin’ny tompon’ny tany ny amin’ny fandraiketana ny
du présent Chapitre. Le contrat de bail porte fifanekem-panofana araka ny fepetra voalaza ao amin’ny
uniquement sur les parcelles occupées ou sampana IV amin’ity Toko ity. Ny fifanekem-panofana dia
exploitées. mikasika irery ihany ny sombin-tany ipetrahana sy
trandrahina.
Art. 253 - En cas de refus du propriétaire de And. 253 - Raha manda tsy handraikitra ny fifanekem-
convenir des termes d’un contrat de bail, le panofana ny tompon’ny tany, ny tompon’ny fahazoan-
titulaire du permis minier soumet le litige au dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia mandroso
Maire de la Commune du ressort, qui saisit de ny fifanolanana any amin’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny
l’affaire le Comité provincial des Mines Kaominina ao amin’ny fari-piadidiana izay, raha tsy misy
concerné à fin d’engager la procédure de fifanarahana eo amin’ny roa tonta, dia mandefa ny
règlement à l’amiable, avant tout recours à la raharaha any amin’ny Komitim-paritany momba ny Harena
justice. an-kibon’ny tany voakasika mba hampiditra ny paika
arahina amin’ny fitsipika momba ny raharaham-
pihavanana.
Le cas échéant, la juridiction compétente Raha tsy mitondra amin’ny fifanarahan’izy roa tonta ny
ordonne aux parties de convenir des termes du paika arahina amin’ny fitsipika momba ny raharaham-
contrat de bail type qui est établi par arrêté du pihavanana, ny fandraiketana ny fifanekem-panofana
Ministre chargé des Mines. lasitra izay atao amin’ny alalan’ny didim-pitondrana
raisin’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany
dia ampiharina avy hatrany
Sous-section 3 Zana-tsampana 3
Des droits et obligations des titulaires de permis Ny zo sy adidin’ny tompon’ny fahazoan-dalana
miniers à l’extérieur du périmètre couvert hitrandraka harena an-kibon’ny tany any
par le permis ivelan’ny faritra voarakotry ny fahazoan-dalana
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Art. 254 - Le titulaire de permis minier doit And. 254 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
demander et obtenir l’autorisation des harena an-kibon’ny tany dia tsy maintsy mangataka sy
propriétaires du sol, des occupants traditionnels mahazo ny fanomezan-dàlana avy amin’ny tompon’ny tany,
ou des usufruitiers, pour pouvoir réaliser à ny mipetraka teo hatramin’izay na ny mpampanofa tany,
l’extérieur de son périmètre et pour les besoins mba ahafahany manatanteraka any ivelan’ny faritra iasany
exclusifs de son activité minière, les travaux ary ho an’ny zavatra ilaina manokana amin’ny asa momba
suivants : ny harena an-kibon’ny tany ataony, ireto asa manaraka
ireto :
- l'établissement et l'exploitation des - ny fanaovana sy ny fampiasana ny foibe, paositra
centrales, postes et lignes tant en ce qui ary zotra na amin’izay mikasika ny herin’haratra izany na
concerne l'électricité que la télécommunication; amin’izy mikasika ny fifandraisana ;
- la préparation, le lavage, la - ny fanomanana, ny fanasana, ny
concentration, le traitement mécanique, fampivangongoana, ny fikarakarana mekanika, simika,
chimique, métallurgique ou bactériologique des metalorjika na bakteriolojika ireo akoran-karena an-kibon’ny
minerais extraits, l'agglomération, la distillation, tany voatrandraka, ny fampivonganana, ny fanasitiliana, ny
la gazéification des combustibles; le stockage et fampanentoana ny zavatra mora mirehitra, ny fametrahana
la mise en dépôt des produits et déchets; les sy ny fanobiana ny vokatra sy fako, ny fanorenana
constructions destinées aux logements, à natokana ho an’ny trano fonenana, ho amin’ny fahadiovana
l'hygiène et aux soins du personnel ; sy amin’ny fitsaboana ny mpandraharaha ;
- les cultures vivrières destinées au - ny fambolena zava-pihinana ho amin’ny
ravitaillement ; et famatsiana, ary
- l'établissement de toutes voies de - ny fanaovana ny làlam-pifandraisana rehetra
communication notamment les rigoles, canaux, indrindra ny lavaka, tatatra, lakan-drano, « pipe-lines »,
canalisations, pipe-lines, convoyeurs à bande, « convoyeurs à bande », lalamby, tariby ambonin’ny tany,
voies ferrées, câbles aériens, ports fluviaux ou seranan-dranomamy na ranomasina, toeram-pian-tsonana.
maritimes, terrains d'atterrissage.
S’il y a lieu, la procédure officielle de Raha ilaina, ny paika arahina ofisialy momba ny
recherche visée à la Section III ci-dessous est fikarohana voatondro ao amin’ny sampana III etsy ambany
mise en œuvre par le Maire de la Commune du dia ampiharin’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina ao
ressort, à la demande du titulaire de permis amin’ny fari-piadidiana, araka ny fangatahan’ny tompon’ny
minier. fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Art. 255 - A défaut de l’autorisation du And. 255 - Raha tsy nahazo ny fanomezan-dàlana
propriétaire, des occupants traditionnels ou de hitrandraka avy amin’ny tompon’ny tany, ny mipetraka teo
l’usufruitier et après avoir eu recours sans hatramin’izay na ny mpampanofa tany ary rahefa nampiasa
succès à la procédure de règlement amiable tsy nahitam-bokany ny paika arahina momba ny fitsipika
devant le Comité provincial des Mines raharaham-pihavanana teo anatrehan’ny Komitim-paritany
compétent, le titulaire qui souhaite entreprendre momba ny Harena an-kibon’ny tany mahefa, ny tompon’ny
les travaux énoncés à l’article précédent, peut fahazoan-dàlana izay te-hanao ny asa voatanisa ao
demander au Ministère chargé des Mines amin’ny andaniny etsy aloha, dia afaka mangataka
conformément aux lois et règlements en amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
vigueur, de procéder à la déclaration d’utilité tany araka ny lalàna sy fitsipika manan-kery, ny fnaovana
publique des travaux envisagés. Le cas ny fanambarana fa ho fanasoavam-bahoaka ny asa
échéant, il peut demander au Ministère chargé novinavinaina. Raha ilaina izany, dia afaka mangataka any
des Mines d’engager la procédure amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
d’expropriation pour cause d’utilité publique à tany izy mba handraikitra ny paika arahina momba ny
l’encontre du propriétaire, conformément aux fanesorana ny fizakana tany amin’ny tompony noho ny asa
dispositions de l’ordonnance n° 62-023 du 19 ahitan’ny besinimaro tombontsoa, ho an’ireo tompon’ny
septembre 1962 ou des dispositions légales tany. Araka ny fepetra voalazan’ny hitsivolana laharana
ultérieures qui traitent du même sujet. faha-62-023 tamin’ny 19 septambra 1962 na ny fepe-
dalàna tany aorina izay manoritsoritra io raharaha io ihany.
Art. 256 - Pour l’application des dispositions And. 256 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
des articles 126, dernier alinéa, et 128 du Code andininy faha-126, andàlana farany, sy faha-128 ao
minier, le titulaire de permis minier adresse au amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
Ministre chargé des Mines sa demande de tany, ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
déclaration d’utilité publique des travaux qu’il an-kibon’ny tany dia mandefa any amin’ny Minisitra
envisage de réaliser, et de faire procéder miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany ny fangatahana
conformément aux lois et règlements en nataony momba ny fanambarana fa ilaina ho fanasoavam-
vigueur, à l’expropriation pour cause d’utilité bahoaka ny asa izay novinavinainy hotanterahina, ary
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Art. 257 - Dans le cas où le titulaire réaliserait And. 257 - Raha toa ny tompon’ny fahazoan-dàlana ka
les travaux énoncés ci-dessus avant d’avoir eu hanatontosa asa voalaza etsy ambony talohan’ny
recours à la procédure d’expropriation pour hanarahana ny paika momba ny fanesorana ny fizakana
cause d’utilité publique, il encourt, par la suite, tany amin’ny tompony noho ny asa ahita’ny besinimaro
le risque d’avoir à démolir les constructions tombontso, manaraka izany dia mety iharan’ny fandravana
réalisées et d’avoir à indemniser le propriétaire, ny fanorenana notanterahina sy tsy maintsy manome
si les travaux entrepris ne sont pas déclarés tamby ny tompon’ny tany, raha toa ny asa natao ka tsy
d’utilité publique. nambara fa fanasoavam-bahoaka.
Art. 258 - Le titulaire de permis minier ne peut And. 258 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
utiliser l’eau ni couper le bois qui se trouvent à harena an-kibon’ny tany dia tsy afaka fmampiasa ny rano
l’extérieur de son périmètre, sans avoir conclu na manapaka hazo izay any ivelan’ny faritra iasany, raha
un contrat avec les propriétaires des parcelles tsy efa nanao fifanarahana tamin’ny tompon’ny sombin-
concernées ou sans avoir respecté les tany voakasika na raha tsy efa nanaja ny fepetra araka ny
dispositions légales et réglementaires en ces lalàna sy ny fitsipika mikasika azy ireny, araka ny fisehoan-
matières, selon le cas. javatra.
SECTION II SAMPANA II
DES DROITS ET OBLIGATIONS DU NY AMIN’NY ZO SY ADIDIN’NY TOMPON’NY TANY,
PROPRIETAIRE DU SOL, DES OCCUPANTS NY MIPETRAKA TEO HATRAMIN’IZAY ARY IREO
TRADITIONNELS ET DES USUFRUITIERS MPAMPANOFA TANY
Sous-section 1 Zana-tsampana 1
Des droits et obligations du propriétaire du sol Ny zo sy adidin’ny tompon’ny tany
Art. 259 - En application des dispositions de And. 259 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 125, alinéa 2 du Code minier, le andininy faha-125, andàlana faha-2 ao amin’ny
propriétaire du sol peut exercer à l’encontre du Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, ny
titulaire qui occupe sa propriété sans avoir tompon’ny tany dia afaka mampiasa tsy misy fierana
conclu avec lui un contrat de bail, son droit de tamin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana izay mipetraka eo
l’évincer, sous réserve de rembourser les amin’ny taniny ka tsy nanai fifanarahana fianekem-
dépenses qu’il a déjà engagées et qui sont panofana taminy, ny zony hisongona azy, kanefa tsy
rendues inutiles du fait de son éviction, maintsy manonitra ny vola lany izay efa nampidirina tao ary
auxquelles est ajoutée, s’il y a lieu, une juste zary lasa tsy ilaina noho ny fisongonany azy, izay ampiana,
compensation pour les avantages qu’il aurait pu raha ilaina izany, ny tamby ara-drariny ho an’ny
en tirer. tombontsoa izay mety ho azony tamin’izany.
Le cas échéant, les dispositions de l’article Raha ilaina, ny fepetra voalazan’ny andininy faha-253
253 ci-dessus s’appliquent aux parties en etsy ambony dia ampiharina amin’ny andaniny sy ankilany
application des dispositions des articles 125, ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny andininy faha-125,
alinéa 2 et 129 du Code minier. andàlana faha-2 sy andininy faha-129 ao amin’ny
Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany.
Art. 260 - Le propriétaire du terrain qui se And. 260 - Ny tompon’ny tany izay ao anatin’ny faritra
trouve à l’intérieur d’un périmètre minier, a le itrandrahana harena an-kibon’ny tany, dia manan-jo
droit d’être indemnisé pour l’utilisation du sol par hahazo tamby noho ny fampiasan’ny tompon’ny fahazoan-
le titulaire du permis minier, à condition d’avoir dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, kanefa tsy
conclu avec ce dernier un contrat de bail. Le manao fifanarahana amin’ity farany ny fifanekem-panofana.
propriétaire du sol doit négocier de bonne foi Ny tompon’ny tany dia tsy maintsy mifanaraka am-pinoana
avec le titulaire du permis minier concerné pour tsara amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
la conclusion du contrat. harena an-kibon’ny tany voakasika mba ho tonga amin’ny
fifanaraham-pifanekena.
Art. 261 - Le propriétaire du sol doit se And. 261 - Ny tompon’ny tany dia tokony
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manifester dans les meilleurs délais, dès qu’il a hampahafantatra ny tenany ny hiseho ao anatin’ny fe-
connaissance de la procédure officielle de potoana haingana indrindra, raha vao mahafantatra ny
recherche dont il fait l’objet. paika arahina ofisialy momba ny fikarohana izy ka mikasika
azy.
Après épuisement de ladite procédure et dans Rahefa lany andro io paika arahina io ary raha ny
le cas où le propriétaire du sol ne se serait pas miseho mampahafantatra ny tenany ny tompon’ny tany, dia
manifesté, il perd définitivement son droit à very tanteraka ny zony hisongona ny tompon’ny fahazoan-
évincer le titulaire de permis minier, ainsi que dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ary koa ny
son droit à compensation pour l’utilisation du zony hahazo tamby noho ny fampiasana ny tany
terrain pendant la période écoulée. manndritra ny fotoana nodiavina.
Dans le cas où le propriétaire du sol se Raha toa ny tompon’ny tany ka miseho
manifesterait au-delà du délai de quatre (4) mampahafantatra ny tenany aorian’ny fe-potoana efatra (4)
mois fixé à l’article 273 ci-dessous, il conserve volana noferan’ny andininy faha-273 etsy ambany, dia
son droit à conclure, pour le futur, un contrat de mitahiry ny zony hifanaraka izy, ho an’ny ho avy, ny
bail avec le titulaire de permis minier. fifanekem-panofana amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Sous-section 2 Zana-tsampana 2
Des droits et obligations des occupants Ny zo sy adidin’ny mipetraka amin’ny tany amin’ny fomba
traditionnels nentim-paharazana
Art. 262 - Les occupants traditionnels ont en And. 262 - Ny mipetraka teo amin’ny tany hatramin’izay
vertu du droit coutumier, des droits et des dia mahazo koa ankoatra ny zo netim-paharazana, ny zo
obligations du fait de l’occupation et de sy ny adidy noho ny fipetrahana ny fampiasana tamin’ny
l’utilisation coutumières des parcelles. fomba nentim-paharazana ireo sombin-tany.
Ils ont, dans leurs rapports avec le titulaire de Amin’ny fifandraisan’izy ireo amin’ny tompon’ny
permis minier le droit et l’obligation de conclure fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, izy
un contrat avec le titulaire. Ils ont en outre le ireo dia manana ny zo sy adidy handraikitra fifanekena
droit d’être indemnisé par ce dernier pour les amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana. Ankoatr’izany izy ireo
dommages subis du fait de son activité. dia manana ny zo homena tamby ity farany tiy ho an’ireo
Toutefois, ils n’ont pas le droit d’évincer le fahavoazana nihatra noho ny asa ataony.Na izany aza
titulaire qui a conclu un contrat de bail avec anefa, dia tsy manana zo izy ireo hisongona ny tompon’ny
l’autorité chargée de gérer le domaine privé de fahazoan-dàlana izay nandraikitra fifanekem-panofana
l’Etat ou de la Province autonome. miaraka amin’ny manampahefana miandraikitra ny
fitantanana ny menabem-panjakana tsy azo amidy na ny
Faritany mizaka tena.
Art. 263 - S’il y a lieu, l’identification de And. 263 - Raha ilaina, ny famantarana ny olona
chaque occupant traditionnel est faite par le mipetraka teo hatramin’izay dia ataon’ny Ben’ny tanàna
Maire de la Commune du ressort, à la demande aoq amin’ny kaominina ao amin’ny fari-piadidiana, araka ny
du titulaire de permis minier. fangatahana ataon’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Art. 264 - Le cas échéant, toutes les And. 264 - Raha ilaina, ny olona rehetra manana ny
personnes possédant le statut d’occupant satan’ny mipetraka teo hatramin’izay dia tsy maintsy
traditionnel doivent se manifester lors de la miseho mandritra ny paika arahina amin’ny famantarana ao
procédure d’identification dans le délai précisé, anatin’ny fotoana voatondro mazava, ary mitondra ny
et apporter la preuve des droits invoqués. A porofo momba ny zo nambara. Raha tsy miseho ireo olona
défaut de se présenter, ils perdent, pour le ireo, dia veriny, ho an’ny fotoana efa lasa, ny zony amin’ny
temps déjà écoulé, leurs droits à compensation tamby noho ny fampiasan’ny tompon’ny Fahazoan-dàlana
pour l’utilisation du terrain par le titulaire de hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny tany.
permis minier.
Art. 265 - Pour l’application des dispositions And. 265 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
des articles 125 à 129 du Code minier, tous les andininy faha-125 sy faha-129 ao amin’ny Fehezandalàna
occupants traditionnels des parcelles situées à momba ny harena an-kibon’ny tany, ny mipetraka teo
l’intérieur du périmètre qui fait l’objet d’un amin’ny sombin-tany izay ao anatin’ny faritra izay antony
Permis minier, doivent se constituer en un nanaovana ny Fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
groupement similaire à celui qui est organisé kibon’ny tany, dia tsy maintsy manangana amin’ny
par la loi n° 96-025 du 30 septembre 1996 vondrona iray mitovitovy amin’ny an’izay nalamina araka ny
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relative à la gestion locale des ressources lalàna laharana faha 96-025 tamin’ny 30 septambra 1996
naturelles renouvelables, et désigner leurs mikasika ny fitantanana eo an-toerana ny loharanon-karena
représentants qui vont traiter avec le titulaire voajanahary azo havaozina, ary manendry ireo
dudit permis. solontenany izay hanao fifanekena amin’ny tompon’io
fahazoan-dàlana io.
Le groupement ainsi constitué, sous l’égide Ny vondrona voatsangana amin’izany, eo ambany
du Maire de la Commune du ressort, doit fitarihan’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina ao
conclure avec le titulaire de permis minier un amin’ny fari-piadidiana, dia tsy maintsy mandraikitra
contrat écrit sur leurs droits et obligations amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
respectifs. Ledit contrat doit comporter la an-kibon’ny tany ny fifanekena an-tsoratra ny amin’ny zo sy
mention écrite de l’intervention du Maire de la adidiny avy. Io fifanekena io dia tsy maintsy ahitana ny
Commune du ressort, sous peine de nullité. fanamarihana an-tsoratra ny fidiran’y Ben’ny tanàna ao
amin’ny Kaominina ao amin’ny fari-piadidiana an-tsehatra,
raha tsy izany dia ho foana.
Art. 266 - Le groupement des occupants And. 266 - Ny vondron’ny mipetraka teo amin’ny
traditionnels des parcelles qui se trouvent à sombin-tany hatramin’izay ao anatin’ny faritra itrandrahana
l’intérieur d’un périmètre minier, a le droit d’être harena an-kibon’ny tany, dia manana ny zo homena tamby
indemnisé pour l’utilisation du sol par le titulaire ho amin’ny fampiasan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
du permis minier, à condition d’avoir conclu hitrandrak harena an-kibon’ny tany, ny tany, nefa tsy
avec ce dernier un contrat. Le groupement doit maintsy mandraikitra fifanarahana amin’ity farany. Ny
négocier de bonne foi avec le titulaire du permis vondrona dia tsy maintsy manao fifanarahana amin-kitsipo
minier concerné pour la conclusion dudit amin’ny tompon’ny fahazoan-dalàna hitrandraka harena
contrat. an-kibon’ny tany voakasika ho amin’ny fandraiketana io
fifanarahana io.
Dans le cas où les parties n’arriveraient pas à Raha toa ny andaniny sy ny ankilany ka tsy mety
se mettre d’accord sur les termes du contrat, le mifanaraka ny amin’ny fanaovana ny fifanarahana, ny
titulaire de permis minier a le droit d’agir en tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny
justice conformément aux dispositions de tay dia manana zo hampaka-draharaha any amin’ny
l’article 246 ci-dessus. Le cas échéant, la fitsarana araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-246
juridiction compétente ordonne de convenir des etsy ambony. Raha ilaina, ny fitsarana mahefa dia mandidy
termes du contrat type qui est établi par arrêté ny hifanarahana amin’ny fandraiketana ny fifanarahana
du Ministre chargé des Mines. lasitra izay atao amin’ny alalan’ny didim-pitondrana
raisin’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Sous-section 3 Zana-tsampana 3
Des droits et obligations des usufruitiers Ny zo sy adidin’ny mpampanofa tany
Art. 267 - Les usufruitiers doivent se And. 267 - Ny mpampanofa tany dia tsy maintsy
constituer en groupement et désigner leurs manangana vondrona ary manendry ny solontenany izay
représentants qui vont traiter avec le titulaire du tsy maiqntsy hifanaiky amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
permis minier pour pouvoir prétendre à toute hitrandraka harena an-kibon’ny tany mba ahafahana
indemnisation. miandrandra izay rehetra tamby.
Art. 268 - S’il y a lieu, l’identification de And. 268 - Raha ilaina, ny famantarana ny mpampanofa
chaque usufruitier est faite par le Maire de la tany tsirairay avy dia ataon’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny
Commune du ressort, à la demande du titulaire tanàna ao amin’ny kaominina ao amin’ny fari-piadidiany,
de permis minier. araka y fangatahan’ny tompon’ny fahazoan-dàlna
hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
Art. 269 - Le cas échéant, toutes les And. 269 - Raha ilaina, ny olona rehetra manana ny
personnes possédant le statut d’usufruitier satan’ny mpampanofa tany dia tsy maintsy miseho
doivent se manifester lors de la procédure mandritra ny paika arahina momba ny famantarana ao
d’identification dans le délai précisé, et apporter anatin’ny fotona voatondro mazava, ary mitondra ny porofo
la preuve du droit invoqué. A défaut de se momba ny zo nambara. Raha misy tsy fisahoana, dia
présenter, ils perdent, pour le temps déjà veriny, ho an’ny fotoana efa lasa, ny zony hahazo tamby
écoulé, leur droit à compensation pour noho ny fampiasan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
l’utilisation du terrain par le titulaire de permis hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny tany.
minier.
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Art. 270 - Le groupement des usufruitiers, a le And. 270 - Ny vondron’ny mpampanofa tany, dia
droit d’être indemnisé pour leur éviction des manana ny zo hahazo tamby noho ny fisongonana teo
parcelles occupées par les installations ou les amin’ny sombin-tany fenon’ny fanorenana sy ny asa
travaux du titulaire de permis minier, à condition nataon’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
d’avoir conclu avec ce dernier un contrat. Pour an-kibon’ny tany, kanefa tsy maintsy manao fifanarahana
la conclusion du contrat, le groupement doit tamin’ity farany. Ny amin’ny fandraiketana ny fifanarahana,
négocier de bonne foi avec le titulaire du permis ny vondrona dia tsy maintsy mifanaraka amin-kitsipo
minier concerné. amin’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena
an-kibon’ny tany voakasika.
Dans le cas où les parties n’arriveraient pas à Raha toa ny andaniny sy ny ankilany ka tsy mety
se mettre d’accord sur les termes du contrat, le mifanaraka amin’ny fanaovana ny fifanarahana, ny
titulaire de permis minier a le droit d’agir en tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny
justice conformément aux dispositions de tany dia manana ny zo hampaka-draharaha any amin’ny
l’article 246 ci-dessus. Le cas échéant, la fitsarana araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-246
juridiction compétente ordonne de convenir des etsy ambony. Raha ilaina, ny fitsarana mahefa dia mandidy
termes du contrat type qui est établi par arrêté ny hifanarahana amin’ny fiandraiketana ny fifanarahana
du Ministre chargé des Mines. lasitra izay atao amin’ny alalan’ny didim-pitondrana
raisin’ny minisitra miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany.
Art. 271 - Le titulaire de permis minier And. 271 - Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
commence par effectuer une recherche harena an-kibon’ny tany dia manomboka manao ny
diligente pour identifier les propriétaires du sol, fikarohana haingana mba hamantarana ny tompon’ny tany
les occupants traditionnels et les usufruitiers sy ny mipetraka teo hatramin’izay ary ny mpampanofa tany
ayant des droits sur les parcelles situées à manan-jo eo amin’ny tay ao anatin’ny faritra anton’ny
l’intérieur du périmètre objet de son permis, afin fanomezan-dàlana ananany, mba hampahalala azy ireo ny
de les informer de ses droits et obtenir les zony sy hahazo ny fanomezan-dàlana ilaina.
autorisations nécessaires.
Art. 272 - Si, après trente (30) jours And. 272 - Raha taorian’ny telopolo (30) andro
d’investigation, le titulaire n’est pas parvenu à nanaovana fanadihadiana , ny tompon’ny fahazoan-dàlana
identifier tous les titulaires de droits portant sur ka tsy tonga tamin’ny famantarana ny tompon-jo rehetra
les parcelles couvertes par son permis minier, il mikasika ny sombin-tany voarakotry ny fahazoan-dàlana
doit présenter les conclusions de sa recherche hitrandraka harena an-kibon’ny tany ananany, dia tsy
au Maire de la Commune du ressort et solliciter maintsy manolotra ny fehin’ny fikarohana nataony any
ladite autorité d’engager une procédure de amin’ny Ben’ny tanàna ao amin’ny Kaominina ao amin’ny
recherche aux fins d’identification des fari-piadidiana izy ary miangavy io manampahefana io
propriétaires du sol, des occupants traditionnels hampiditra ny paika arahina amin’ny fikarohana mba
et des usufruitiers. hamantarana ny tompon’ny tany sy ny mipetraka teo
hatramin’izay ary ny mpampanofa tany.
Le cas échéant, le titulaire de permis minier Raha ilaina, ny tompon’ny fahazoan-dàlana mandoa any
doit payer à l’autorité locale compétente, pour la amin’ny manampahefana mahefa eo an-toerana, ho
publication de l’avis de recherche des titulaires famoahana ny filazam-pikarohana ireo tompon-jo, ary koa
de droits, ainsi que pour couvrir le coût des mba hameno ny vidin’ny paika arahina ara-panjakana
procédures administratives connexes, un droit mifandraika amin’izany, ny sara izay hoferana amin’ny
dont le montant sera fixé par arrêté du Ministre alalan’ny didim-pitondrana ataon’ny Minisitra miandraikitra
chargé des Mines. ny Harena an-kibon’ny tany ny habetsahany.
Après avoir sollicité auprès du Maire le Rahefa avy niangavy ny Ben’ny tanàna ny amin’ny
lancement de la procédure de recherche, le fampidirana ny paika arahina momba ny fikarohana, ny
titulaire est autorisé à commencer ses travaux. tompon’ny fahazoan-dàlana dia omen-dàlana hanomboka
ny asa ataony.
Art. 273 - Le Maire de la Commune du ressort And. 273 - Ny Ben’ny taàna ao amin’ny Kaominina ao
qui est saisi de l’affaire par le titulaire de permis amin’ny fari-piadidiana izay anoloran’ny tompon’ny
minier, lance la procédure officielle fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany ny
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d’identification et de recherche comportant raharaha, dia mamoaka ny paika arahina ofisialy momba
notamment, outre toutes actions légales ou ny famantarana sy ny fikarohana ahitana indrindra,
réglementaires applicables, les étapes ankoatra ny raharaha rehetra araka ny lalàna sy fitsipika
suivantes : rehetra azo ampiharia, ireto ambaratonga manaraka ireto :
- information du public par - fampahafantarana ny besinimaro amin'ny alalan'ny
communication aux chefs et responsables des fampitana ny lehibe sy tompon'andraikitry ny tanàna ao
villages de la Commune, affichage de l’avis de amin'ny kaominina, fanaovana ny peta-drindrina momba ny
recherche au bureau de la Commune du ressort filazam-pikarohana ao amin'ny biraon'ny kaominina ao
et son insertion dans des journaux à large amin'ny fari-piadidiana sy famoahana azy any amin'ny
diffusion ou, le cas échéant, insertion dans un gazety iray eo an-toerana ;
journal local ;
- élaboration d’un document de constat - famolavolana ny taratasy firaketana ny fizaham-
pototra ny zo takiana mamoaka ny porofo nomena
des droits réclamés relatant les preuves offertes
pendant la période de recherche ; mandritra ny fe-potoana anaovana ny fikarohana ;
- publication et affichage de la liste - famoahana ho fantatry ny besinimaro sy fanaovana
provisoire des personnes se réclamant d’un peta-drindrina ny lisitra vonjimaika an'ireo olona mitaky ny
droit ; zony ;
- réception et constat des réclamations et - fandraisana sy fihezana fototra sy fotarainana sy
preuves présentées par des personnes qui ne porofo natolotry ny olona izay tsy hita ao amin'ny lisitry
figurent pas sur la liste provisoire ; vonjimaika ;
- publication et affichage de la liste - famoahana ho fantatry ny besinimaro sy fanaovana
finale et peta-drindrina ny lisitra farany ary
- transmission du dossier de la recherche - fandefasana ny antontan-taratasy momba ny
au titulaire du permis minier et aux autorités fikarohana any amin'ny tompon'ny fahazoan-dalana
administratives. hitrandraka harena an-kibon'ny tany sy any amin'ny
manam-pahefana ara-panjakana.
La durée de cette procédure officielle de Ny faharetan'io paika arahina ofisialy momba ny
recherche ne doit pas dépasser quatre (4) mois, fikarohana io dia tsy tokony hihoatra ny efatra (4) volana,
du début jusqu’à la transmission finale du manomboka ka hatramin'y fandefasana farany ny antontan-
dossier. taratasy.
Art. 274 - Le cas échéant, toute personne qui And 274 - Raha ilaina, izay rehetra olona miandrandra
prétend avoir des droits de propriété sur les hahazo ny zo momba ny fananan-tany eo main'ny ao
parcelles situées à l’intérieur du périmètre objet antin'ny faritra anton'ny fahazoan-dalana hitrandraka
du permis minier, doit se manifester durant la harena an-kibon'ny tany, dia tsy maintsy miseho mandritra
procédure de recherche et apporter la preuve ny paika arahina momba ny fikarohana ary mitondra ny
des droits invoqués. A défaut de se présenter, porofo momba ny zo nambara. Raha misy ny tsy fisehoana,
ils perdent définitivement leur droit d’éviction et, dia veriny tanteraka ny zony hisongona ary, ho an'ny
pour le temps déjà écoulé, leur droit à fotoana efa lasa, ny zony hahazo tamby noho ny
compensation pour l’utilisation du terrain par le fampiasan'ny tompon'ny fahazoan-dalana hitrandraka
titulaire de permis minier. harena an-kibon'ny tany.
Art. 275 - Dans un délai de dix (10) jours And 275 - Ao anatin'ny fe-potoana folo (10) andro
après la date de paiement du droit visé à aoriann'y vanin'andro andoavana ny sara voatondro ao
l’article 272 ci-dessus, le Maire de la Commune amin'ny andininy faha 272 etsy ambony, ny Ben'ny tanàna
du ressort doit procéder à la publication de l’avis ao amin'ny kaominina ao main'ny fari-piadidiana dia tsy
de recherche et informer tous les chefs et maintsy manao ny famoahana ho fantatry ny besinimaro ny
responsables des villages de sa circonscription filazam-pikarohana sy mampahalala ny lehibe sy
de la procédure de recherche. tompon'andraikitra rehetra eo amin'ny tanàna eo amin'ny
farim-piadidiany ny fepetra arahina. Momba ny fikarohana.
Art. 276 - Afin de réaliser une information And 276 - Mba hanatanterahana ny fampahalalana
adéquate du public, l’avis de recherche doit sahaza ny vahoaka, ny filazam-pikarohana dia tsy maintsy
contenir les éléments suivants : ahitana ireto singa manaraka ireto :
- l’objet de l’avis de recherche ; - ny antony anaovana ny filazam-pikarohana ;
- l’indication de la durée de la procédure de - ny fanondroana ny faharetan'ny paika arahina
recherche qui ne doit pas dépasser quarante- momba ny fikarohan izay tsy tokony hihoatra ny dimy amby
cinq (45) jours ; efapolo (45) andro ;
- la localisation du périmètre ; - ny fanondroana ny faritra ;
- l’identité des propriétaires du sol, des - ny mombamomba ny tompon'ny tany sy ny
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occupants traditionnels et des usufruitiers nipetraka teo hatramin'izay ary ny mpampanofa ny tany efa
fonciers déjà identifiés qui ont des droits sur les fantatra izay manan-jo eo main'ny tany voarakotry ny
parcelles couvertes par le permis minier ; fahazoan-dalana hitrandraka harena an-kibon'ny tany ;
- l’indication de la forclusion des droits - ny fanondroana fa lany andro ny zo-pisongonana
d’éviction et de compensation du propriétaire du sy ny fanomezan-tamby ny tompon'ny tany sy ny mipetrka
sol, de l’occupant traditionnel ou de l’usufruitier tao hatramin'izay ary ny mpampanofa tany izay
qui ne s’est pas fait connaître avant la nampahafantatra ny tenany talohan'ny famonoana ny lisitra
constitution de leur liste finale ; et farany misy azy ireo avy, ary
- l’énumération des preuves à fournir par - ny fitanisana ny porofo homen'ny olona milaza tena
les personnes se prétendant titulaires de droits ho tompon-jo eo amin'ny voakasika, ary koa ny fandroana
sur les parcelles concernées, ainsi que ny toerana izay tsy maintsy ametrahana azy ireny.
l’indication du lieu où celles-ci doivent être
déposées.
Art. 277 - L’avis de recherche doit notamment And 277 - Ny Filazam-pikarohana dia tsy maintsy
: indrindrindra :
a) En ce qui concerne les propriétaires du a) Amin'izay mikasika ny tompon'ny tany :
sol :
- être affiché au bureau de la Commune - atao peta-drindriana ao amin'ny biraon'ny
du ressort ainsi qu’aux bureaux chargés des kaominina ao amin'ny fari-piadidiana ary koa ao amin'ny
Domaines ; birao miandraikitra ny fazahan-tany ;
- être publié par insertion dans des - avoaka ho fantatry ny besinimaro amin'ny
journaux d’envergure nationale et, le cas famoahana azy any amin'ny gazety lehibe eto amin'ny
échéant, dans le journal local ; firenena ary, raha ilaina, any amin'ny gazety ao an-toerana;
- être communiqué à tous les chefs et - ampahafantarina ireo lehibe sy tompon'andraikitra
responsables des villages à l’intérieur de la rehetra eo amin'ny tanàna ao anatin'ny fari-piadidiana ao
circonscription de la Commune ; amin'ny kaominina ;
- et être communiqué à tous services de - ary ampahafantarina ny sampan-draharaha rehetra
l’Administration concernés ; ao amin'ny fitondran-draharaha voakasika ;
b) En ce qui concerne les occupants b) Amin'nizay mikasika ny mipetraka teo hatramin'izay
traditionnels et les usufruitiers : sy ny mpampanofa tany :
- être affiché au bureau de la Commune - atao peta-drindriana ao amin'ny biraon'ny
du ressort ; kaominina ao amin'ny fari-piadidiana ;
- être publié par insertion dans le journal - avoaka ho fantatry ny besinimaro amin'nyalaln'ny
local, s’il en existe ; famoahana azy any amin'ny gazety eo an-toerana raha
ilaina izany ;
- et être communiqué à tous les chefs et - ampahafantarina ireo lehibe sy tompon'andraikitra
responsables des villages à l’intérieur de la rehetra eo amin'ny tanàna ao anatin'ny fari-piadidiana ao
circonscription de la Commune. amin'ny kaominina.
Art. 279 - Dans un délai de cinq (5) jours And. 279 - Ao anatin'ny fe-potoana dimy (5) andro
ouvrables après la clôture de la procédure de iasana aorian'ny famaranana ny paika arahina amin'ny
recherche, le Maire de la Commune doit dresser fikarohana; ny Ben'ny tanàna ao amin'ny kaominina dia tsy
la liste provisoire des propriétaires du sol, des maintsy manao ny lisitra an'ny tompon'ny tany, ny
occupants traditionnels et des usufruitiers, qu’il mipetraka teo hatramin'izay ary ny mpampanofa tany, izay
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affiche dans ses bureaux et publie une fois par ataony peta-drindrina any amin'ireo biraony sy avoakany
semaine pendant trois (3) semaines ho fantatry ny besinimaro indray mandeha isan-kerinandro
consécutives dans un journal de grande mandritra ny telo (3) herinandro miafanaraka ao amin'ny
circulation dans la commune. gazety mivezivezy betsaka indrindra ao amin'ny kaominina.
Art. 280 - Le Maire de la Commune du ressort And. 280 - Ny Ben'ny tanàna ao amin'ny kaominina ao
envoie dans les plus brefs délais une copie de amin'ny fari-piadidiana no mandefa ao anatin'ny fotoana
cette liste provisoire au titulaire de permis minier fohy ny kopia iray amin'io lisitra vonjimaika io any amin'y
et aux chefs respectifs des villages de sa tompon'ny fahazoan-dalana hitrandraka harena an-kibon'ny
circonscription. tany sy any amin'nireo lehiben'ny tanàna avy ao amin'ny
fari-piadidiany.
Art. 281 - A partir de la dernière publication And 281 - Manomboka amin'ny famoahana farany ho
de la liste provisoire visée à l’article précédent, fantatry ny besinimaro ny lisitra vonjimaika voatondro eo
les personnes qui ne figurent pas sur la liste, et amin'ny andininy etsy aloha, ireo olona izay tsy hita ao
qui souhaitent opposer un droit sur les parcelles amin'ny lisitra, ary te hanohitra ny zo eo amin'ny tany ao
situées à l’intérieur du périmètre minier anatin'ny faritra itrandrahana harena an-kibon'ny tany
concerné, doivent se manifester auprès du voakasika, dia tsy amintsy miseho ao amin'ny Ben'ny
Maire de la Commune du ressort et présenter tanànan'ny kaominina ao main'ny fari-piadidiana ary
les documents et autres preuves à l’appui de mampiseho ny taratasy firaketana sy porofo hafa
leurs prétentions, dans un délai de trente (30) hanohanana ny zo andrandrain'izy ireo, ao anatin'ny fe-
jours. Le Maire élabore un constat individuel potoana telopolo (30) andro. Ny Ben'ny no mamolavola ny
pour chaque personne se réclamant d’un droit fizahan-pototra isam-batan'olona ho an'ny olona tsirairay
sur les parcelles concernées. avy izay mitaky ny zony mikasika ny tany voakasika.
Art. 282 - A l’issue de ce délai de trente (30) And. 282 - Raha dila io fe-potoana telopolo (30) andro
jours, le Maire de la Commune du ressort doit io, ny Ben’ny tananan’ny Kaominina ao amin’ny fari-
dresser la liste finale des propriétaires, piadidiana dia tsy maintsy manao ny lisitra farany an’ireo
usufruitiers et titulaires de droits fonciers tompon’ny tany, mpampanofa tany ary tompon’ny zo
identifiés qu’elle affiche dans ses bureaux, momba ny fanana-tany efa fantatra izay ataony peta-
notifie aux chefs de village du ressort, et publie drindrindra ao amin’ny biraony, mampahafantatra ny
une fois dans un journal de grande circulation lehiben’ny tanàna ao amin’ny fari-piadidiana, ary mamoaka
dans la commune. indray mandeha ao amin’ny gazety iray mivezivezy betsaka
indrindra ao amin’ny kaominina.
Art. 283 - Dans un délai de cinq (5) jours And. 283 - Ao anatin’ny fe-potoana dimy (5) andro
aorian’ny famoahana ny lisitra farany ho fantatry ny
après la publication de la liste finale, l’autorité
compétente de la Collectivité territoriale besinimaro, ny manampahefana mahefa ao
décentralisée du ressort adresse au titulaire de amin’ny Vondrom-bahoakam-paritra itsinjaram-pahefana ao
permis minier, à la Direction provinciale du amin’ny fari-piadidiana dia mandefa any amin’ny tompon’ny
Ministère chargé des Mines ainsi qu’au bureau fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany, any
central de l’Administration chargée des amin’ny Foibem-pitondranam-paritany ao amin’ny
Domaines, les documents suivants : Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany ary koa
any amin’ny birao foiben’ny Fitondran-draharaha
miandraikitra ny Fizakan-tany, ireto taratasy firaketana
manaraka ireto :
- une copie conforme de l’avis de - kopia iray mitovy amin’ny filazam-pikarohana,
recherche,
- une copie conforme de la liste - kopia iray mitovy amin’ny lisitra vonjimaika
provisoire visée à l’article 279 ci-dessus, voatondro ao amin’ny andininy faha-279 etsy ambony,
- une copie du constat individuel établi - kopia iray amin’ny fizahana fototra ny isam-
pour chaque personne qui a réclamé la batan’olona nataon’ny olona tsirairay avy izay nitaky ny
reconnaissance d’un droit sur les parcelles fanekena ny zo mikasika ny tany ao anatin’ny faritra
situées à l’intérieur du périmètre minier itrandrahana harena an-kibon’ny tany voakasika, ary
concerné, et
- une copie conforme de la liste finale - kopia iray mitovy amin’ny lisitra farany voatondro
visée à l’article 282 ci-dessus. ao amin’ny andininy faha-282 etsy ambony.
Art. 284 - Après la publication de la liste And. 284 - Aorian’ny famoahana ho fantatry ny
finale, il est présumé que la personne dont le besinimaro ny lisitra farany, dia ahiana fa ny olona izay tsy
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nom et le droit qu’elle prétend posséder ne hita ao amin’ny lisitra farany ny anarana sy ny zo
figurent pas sur la liste finale, n’est ni un andrandrainy ho azo, dia sady tsy tompon’ny tany, na
propriétaire foncier, ni un occupant traditionnel, nipetraka teo hatramin’izay no tsy mpampanofa tany izay
ni un usufruitier des terrains qui ont fait l’objet antony nanaovana ny paika arahina momba ny fikarohana.
de la procédure de recherche.
Art. 285 - La personne dont le nom et le droit And. 285 - Ny olona izy tsy hita ao amin’ny lisitra farany
n’apparaissent pas sur la liste finale et qui veut ny anarana sy ny zony ary te-hampahafantatra any aoriana
faire reconnaître ultérieurement son droit, devra ny zony, dia tsy maintsy manaporofo ny fisian’ny zony ary
prouver l’existence de son droit et démontrer mampiseho fa, noho ny fahakingany, ny Ben’ny tananan’ny
que, malgré sa diligence, le Maire de la Kaominina ao amin’ny fari-piadidiana dia tsy nanoratra azy
Commune du ressort ne l’a pas inscrite sur la tao amin’ny lisitra farany. Amin’io anton-javatra io, dia
liste finale. Dans ce cas, il aura droit à hahazo zo izy amin’ny fanomezan-tamby noho ny
indemnisation pour le préjudice subi au fahavoazana nihatra noho ny fanosihosena ny zony ; io
détriment de son droit ; cette indemnisation est fanomezan-tamby io dia aloa manomboka amin’ny
due à partir de la date à laquelle la preuve de vaninandro nekena ny porofo mikasika ny zony. Na manao
son droit est acceptée. En tout état de cause, il ahoana na toy inona, dia manana zo mihitsy izy hisongona
n’aura aucun droit à évincer le titulaire de ny tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-
permis minier. kibon’ny tany.
Art. 286 - Le fait d’être compris dans la liste And. 286 - Ny maha-tafiditra ao anantin’ny lisitra farany
finale évite la perte du droit d’éviction et du droit dia ahafaha-misoroka ny fahaverezan’ny zo fisongonana sy
à compensation, mais ne prouve pas la validité ny zo amin’ny fanonerana, nefa tsy manaporofo ny
des droits affirmés par les déclarants. fananan-kerin’ny zo nohamarinin’ny mpanao fanambarana.
SECTION IV SAMPANA IV
DU CONTRAT DE BAIL ENTRE NY AMIN’NY FIFANEKEM-PANOFANA EO AMIN’NY
PROPRIETAIRE DU SOL TOMPON’NY TANY SY NY TOMPON’NY FAHAZOAN-
ET TITULAIRE DE PERMIS MINIER DALANA HITRANDRAKA HARENA AN-KIBON’NY TANY
Art. 287 - Le contrat de bail qui régit en And. 287 - Ny fifanekem-panofana izay mifehy
particulier les droits et obligations des parties, manokana ny zo sy adidin’ny andaniny sy ankilany, dia
est librement négocié entre le titulaire et le ifanarahana malalaka eo amin’ny tompon’ny fahazoan-
propriétaire du sol, conformément aux lois et dàlana sy ny tompon’ny tany, araka ny lalàna sy fitsipika
règlements en vigueur. manan-kery
Art. 288 - Le Ministre chargé des Mines, And. 288 - Ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-
après avis du Comité National des Mines, établit kibon’ny tany, rahefa naka ny hevitry ny Komitim-pirenena
par arrêté un modèle de contrat de bail type momba ny Harena an-kibon’ny tany, no manao amin’ny
pour les titulaires de permis miniers. alalan’ny didim-pitondrana ny modelin’ny fifanekem-
panofana lasitra ho an’ireo tompon’ny fahazoan-dàlana
hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
En outre, le Ministre chargé des Mines, après Ankoatr’izany, ny minisitra miandraikitra ny Harena an-
avis du Comité National des Mines, établit par kibon’ny tany, rahefa naka ny hevitry ny Komitim-pirenena
arrêté les modèles respectifs de contrats types momba ny Harena an-kibon’ny tany, no manao amin’ny
pour les occupants traditionnels et pour les alalan’ny didim-pitondrana ny modelin’ny fanekena lasitra
usufruitiers. avy ho an’ireo mipetraka teo hatramin’izay sy ho an’ireo
mpampanofa tany.
Art. 289 - Les parties peuvent convenir dans And. 289 - Ny andaniny sy ny ankilany dia afaka
le contrat de bail et dans les contrats passés mifanaraka ao amin’ny fifanekem-panofana sy ao amin’ny
avec les occupants traditionnels ou avec les fifanekena nifanaovana tamin’ireo mipetraka teo
usufruitiers le paiement anticipé par le titulaire hatramin’izay na tamin’ireo mpampanofa tany ny
de l’indemnité visée à l’article 129 du Code fandoavan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana mialoha ny
minier, qui est distinct du droit de bail ou du tamby voatondro ao amin’ny andininy faha-129 ao amin’ny
droit de contrat selon le cas, payé par le titulaire Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany, izay
de permis minier à son cocontractant. samihafa amin’ny saram-panofana na ny saram-pifanekena
arakaraka ny fisehoan-javatra, aloan’ny tompon’ny
fahazoan-dàlana hitrandraka harena an-kibon’ny tany
amin’ny mpifampiraharaha aminy.
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Art. 290 - Le titulaire de permis minier doit And. 290 - Ny tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy
faire viser par le Maire de la Commune du hitrandraka harena an-kibon’ny tany dia tokony hampanao
ressort le contrat de bail qu’il a conclu avec les ny Ben’ny tanàna ao amin’ny Kaominina eo amin’ny fari-
différents ayants droits sur les parcelles situées piadidiana ny fanamarinana ny fifanekem-panofana
à l’intérieur du périmètre couvert par son nifanaovany amin’ny mpandova samihafa eo amin’ny
permis. sombin-tany misy ao anatin’ny faritra mahahenika ny
fahazoan-dàlana ananany.
En outre, le contrat de bail doit être enregistré Ankoatr’izany, ny fifanekem-panofana dia tsy maintsy
au bureau de l’Enregistrement et des Timbres raiketina ao amin’ny biraon’ny Fanoratana am-boky sy ny
territorialement compétent. Hajia eo amin’ny toerana mahefa.
Le contrat de bail doit enfin être enregistré Ary farany, ny fifanekem-panofana dia tsy maintsy
auprès du bureau provincial Cadastre Minier raiketina am-boky ao amin’ny Biraom-paritany miadidy ny
concerné. kadasitra momba ny harena an-kibon’ny tany voakasika
Les visa et enregistrements ci-dessus doivent Ny fanamarinana sy ny fanoratana am-boky voalaza eo
être demandés dans les meilleurs délais par le ambony ireo dia tokony angatahin’ny tompon’ny fahazoan-
titulaire de permis minier. dalana ao anatin’ny fe-potoana haingana indrindra
SECTION V SAMPANA V
DES DEMANDES D'AUTORISATIONS FAITES NY AMIN’NY FANGATAHANA FANOMEZAN-DALANA
PAR LES TITULAIRES DE PERMIS MINIERS ATAON’NY TOMPON’NY FAHAZOAN-DALANA HIKAROKA
AUPRES DES PROPRIETAIRES DU SOL, SY HITRANDRAKA HARENA AN-KIBON’NY TANY AO
DES OCCUPANTS TRADITIONNELS OU DES AMIN’IREO TOMPON’NY TANY, NY OLONA NIPETRAKA
USUFRUITIERS TEO HATRAMIN’IZAY NA NYMPAMPANOFA
Art. 291 - En l’absence de clauses y And. 291 - Noho ny tsy fisian’ny teny famarafarana
afférentes dans les contrats passés par le mifandraika amin’izany ao amin’ny fifanarahana
titulaire de permis minier avec les propriétaires nifanaovan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy
du sol, les occupants traditionnels ou les hitrandraka harena an-kibon’ny tany amin’ny tompon’ny
usufruitiers, les dispositions de la présente tany, ny olona nipetraka teo hatramin’izay na ny
Section sont applicables. mpampanofa dia ampiharina ny fepetra voalaza ao
amin’izao sampana izao.
Art. 293 - Pour l’application des dispositions And. 293 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
des articles 33 et 37 du Code minier, la voalazan’ny andininy faha-33 sy faha-37, amin’ny
demande écrite d’autorisation d’utiliser les eaux Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, ny
qui se trouvent à l’intérieur du périmètre, est fangatahana atao an-tsoratra momba ny fanomezan-dàlana
adressée par le titulaire de permis minier à hampiasa ny rano izay misy ao anatin’ny faritra, dia
l’autorité locale chargée de l’Eau ou au alefan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy
propriétaire du sol, à l’occupant traditionnel ou à hitrandraka harena an-kibon’ny tany any amin’ny Manam-
l’usufruitier, selon que l’eau en question fait pahefana eo an-toerana miandraikitra ny Rano na amin’ny
partie d’une propriété publique ou d’une tompon’ny tany, na ny olona nipetraka teo hatramin’izay na
propriété domaniale. La demande doit ny mpampanofa , raha toa izany rano izany ka anisan’ny
comporter les éléments suivants : fananam-panjakana na tanim-panjakana. Ny fangatahana
dia tokony ahitana ireto singa manaraka ireto :
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Art. 294 - Pour l’application des articles 126 And. 294 - Ny amin’ny fampiharana ny andininy faha-
et 127 du Code minier, la demande écrite 126 sy faha-127 amin’ny Fehezan-dalana momba ny
d’autorisation de réaliser les harena an-kibon’ny tany, ny fangatahana atao an-tsoratra
travaux
momba ny fanomezan-dàlana hanatontosa asa ilaina
nécessaires à l’activité minière à l’extérieur du
périmètre minier, qui est faite le titulaire deamin’ny raharaha momba ny harena an-kibon’ny tany
permis minier doit comporter les éléments ivelan’ny faritry ny harena an-kibon’ny tany, izay ataon’ny
suivants : tompon’ny fahazoan-dalana momba ny harena an-kibon’ny
tany, dia tokony ahitana ireto singa manaraka ireto :
- la nature des travaux et l’emplacement - ny karazan’ny asa sy ny toerana hanaovana izany,
où ils vont être exécutés,
- la date de commencement des travaux - ny vaninandro hanombohan’ny asa sy ny
et leur durée, faharetan’izany,
- leur envergure, - ny fivelaran’izany,
- la compensation offerte. - ny fanonerana omena
Art. 295 - Dans les meilleurs délais, le titulaire And. 295 - Ao anatin’ny fe-potoana haingana indrindra,
de permis minier doit faire enregistrer les ny tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka
autorisations visées aux articles 292, 293 et 294 harena an-kibon’ny tany dia tokony hampanao ny
précédents auprès du Maire de la Commune du fandraiketana am-boky ny fanomezan-dàlana voalazan’ny
ressort, ainsi qu’auprès du bureau provincial du andininy faha-292, faha-293 ary faha-294 voalaza teo
Cadastre Minier concerné. aloha any amin’ny Ben’ny tananan’ny Kaominina eo
amin’ny fari-piadidiana, ary koa any amin’ny biraom-
paritany momba ny kadasitra momba ny harena an-
kibon’ny tany voakasika.
SECTION VI SAMPANA VI
DE LA PROCEDURE D'INDEMNISATION DES NY AMIN’NY PAIKA ARAHINA AMIN’NY FANDOAVANA
PROPRIETAIRES DU SOL, ONITRA AMIN’NY TOMPON’NY TANY, NY OLONA
DES OCCUPANTS TRADITIONNELS ET DES NIPETRAKA TEO HATRAMIN’IZAY ARY NY
USUFRUITIERS MPAMPANOFA
Art. 296 - Pour l’application des dispositions And. 296 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 129 du Code minier, le propriétaire voalazan’ny andininy faha-129 amin’ny Fehezandalàna
du sol, l’occupant traditionnel ou l’usufruitier qui momba ny harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny tany, ny
s’estime lésé doit envoyer au titulaire de permis olona nipetraka teo hatramin’izay na ny mpampanofa izay
minier par lettre recommandée avec demande nihevitra ny tenany ho very tombon-tsoa dia tokony
d’avis de réception, sa demande handefa any amin’ny tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka
d’indemnisation, si celle-ci ne fait pas l’objet sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany, taratasy atao tsy
d’un contrat avec le titulaire de permis minier. very mandeha miaraka amin’ny fangatahana ny taratasy
fanamarinam-paharaisana, ny fangatahany onitra, raha toa
izany ka tsy tao anatin’ny fifanekena natao tamin’ny
tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena
an-kibon’ny tany.
Art. 297 - La demande d’indemnisation doit And. 297 - Ny fangatahana onitra dia tokony ahitana ny
comporter les informations suivantes : filazalazana manaraka ireto :
- l’identité du demandeur ainsi que son - ny ahafantarana ny mpangataka ary koa ny
adresse, adiresiny,
- l’emplacement de la parcelle ayant été - ny toerana misy ny sombin-tany izay tra-
endommagée par les activités du titulaire, pahavoazana noho ny asa aman-draharaha nataon’ny
tompony,
- les travaux ou les circonstances qui - ny asa na ny toe-javatra fototry ny fahasimbana
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Art. 298 - Dans un délai de quinze (15) jours And. 298 - Ao anatin’ny fe-potoana dimy ambinifolo (15)
après la réception de la lettre recommandée, le andro aorian’ny naharaisana taratasy tsy very mandeha, ny
titulaire de permis minier doit signifier par lettre tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka harena
recommandée avec demande d’avis de an-kibon’ny tany dia tokony hampahafantatra amin’ny
réception envoyée au titulaire des droits sa alalan’ny taratasy tsy very mandeha miaraka amin’ny
décision de l’indemniser selon son estimation fangatahana taratasy fanamarinam-paharaisana alefa any
du préjudice et sa décision de payer la amin’ireo manan-jo amin’izany ny amin’ny fanapahan-
compensation estimée, ou sa décision de refus kevitra ny handoa onitra arakaraka ny fanombanany ny
de l’estimation proposée, assortie de sa contre- fahavoazana sy ny fanapahan-keviny handoa ny
proposition. fanonerana notombanana, na ny fanapahan-keviny,
amin’ny fandavana ny fanombanana naroso, mifanaraka
amin’ny fanoherana ny tolo-kevitra narosony.
Art. 299 - Après un délai de dix (10) jours à And. 299 - Aorian’ny fe-potoana folo (10) andro
compter de la date de réception de la lettre manomboka ny vaninandro naharaisana ny taratasy tsy
recommandée envoyée par le titulaire de permis very mandeha nalefan’ny tompon’ny fahazoan-dàlana
minier, le titulaire des droits qui n’a pas encore hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny
reçu le paiement de l’indemnité ou qui refuse la manana zo izay mbola tsy naharay ny onitra na izay nandà
contre-proposition d’indemnisation, doit saisir le ny fanoherana ny tolo-kevitra naroso momba ny
Maire de la Commune du ressort ou l’autorité fanonerana, dia tokony mampahafantatra ny Ben’ny tanana
chargée des Mines de la Province autonome ao amin’ny Kaominina misy ny fari-piadidiana na ny
concernée en vue d’une procédure de manam-pahefana misahana ny harena an-kibon’ny tany ao
règlement amiable avant tout recours à la amin’ny Faritany mizaka tena voakasika mba hijerena ny
justice. paika arahina mikasika ny fandoavam-bola amin’ny
alalan’ny raharaham-pihavanana alohan’izay rehetra
fampiakaran-draharaha amin’ny fitsarana.
CHAPITRE II TOKO II
Des relations entre les titulaires de permis Ny amin’ny fifandraisana eo amin’ny samy
miniers tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy
hitrandraka harena an-kibon’ny tany
Art. 300 - En application des dispositions des And. 300 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
articles 131 et 132 du Code minier, et après andininy faha-131 sy faha-132 ao amin’ny Fehezandàlana
constat établi par un agent assermenté du momba ny harena an-kibon’ny tany, sy aorian’ny fizaham-
service chargé de l’Inspection Minière faisant pototra nataon’ny mpandraharaha vita fianianana ao
état de la nécessité d’effectuer des travaux amin’ny sampan-draharaha misahana ny Fisafoan-
d’aération, d’écoulement des eaux, draharaha momba ny Harena an-kibon’ny tany mampiseho
d’assèchement, d’installation de voies de ny tokony ilana ny fanaovana asa momba ny
secours pour le bénéfice d’une mine voisine ou fifamoivoizan’ny rivotra, ny fikorianan’ny rano, ny
de construction d’un investison, le Ministre fanamainana, ny fametrahana ny fomba fiarovana amin’ny
chargé des Mines, s’il s’agit du titulaire de voine ho tombontsoan’ny harena an-kibon’ny tany eo
permis “ R ” ou de permis “ E ”, ou l’autorité anilany na ny fanorenana aro hoa-pefy, ny Minisitra
chargée des Mines de la Province autonome misahana ny Harena an-kibon’ny tany, raha toa ka
concernée, s’il s’agit du titulaire d’un permis tomponà fahazoan-dàlana « R » na fahazoan-dalana « E »,
“ PRE ”, envoie au titulaire concerné une lettre na ny manam-pahefana misahana ny Harena an-kibon’ny
de mise en demeure d’exécuter les travaux tany any amin’ny Faritay mizaka tena voakasika, raha toa
nécessaires. ka tomponà Fahazoan-dalana »PRE », dia mandefa any
amin’ny tompon’ny Fahazoan-dalana voakasika, taratasy
fampitandremana amin’ny fanatanterahana ny asa ilaina.
Art. 301 - La lettre de mise en demeure doit And. 301 - Ny taratasy fampitandremana dia tokony
contenir les informations suivantes : hirakitra ireto filazalazana manaraka ireto :
- les références du constat établi par - ny fitsiahin’ny fizaham-pototra nataon’ny
l’agent assermenté du service chargé de mpandraharaha vita fianianana ao amin’ny sampan-
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Art. 302 - Les agents du service chargé de And. 302 - Ny mpandraharaha ao amin’ny sampan-
l’Inspection Minière procède aux contrôles draharaha miandraikitra ny Fisafoan-draharaha momba ny
techniques nécessaires avant d’établir le Harena an-kibon’ny tany dia manao ny fanaraha-maso ara-
constat faisant état de leur acceptation ou non teknika ilaina alohan’ny fanamarinana mampiseho ny
des travaux réalisés, qui sera transmise, selon fanekena na tsia ny asa notanterahina, izay hampitaina,
le cas, au Ministre chargé des Mines ou à arakaraka ny toe-java-misy, any amin’ny Minisitra
l’autorité chargée des Mines de la Province miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany na ny manam-
autonome concernée. pahefana misahana ny Harena an-kibon’ny tany any
amin’ny Faritany mizaka tena voakasika.
Dans le cas où les travaux ne seraient pas Raha toa ka tsy ekena ny asa, dia andefasana taratasy
acceptables, une deuxième lettre de mise en fampitandremana fanindroany amin’ny fanatanterahana ny
demeure de s’exécuter dans un délai fixé sur la asa ao anatin’ny fe-potoana voafetra mikasika ny
recommandation du service chargé de fameperana ataon’ny sampan-draharaha misahana ny
l’Inspection Minière et contenant les autres Fisafoan-draharaha momba ny Harena an-kibon’ny tany
informations visées à l’article précédent, est ary ahitana ny filazalazana hafa voatondro ao amin’ny
envoyée au titulaire de permis minier concerné. andininy eo aloha, ny tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka
sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany voakasika.
Art. 303 - Le retard dans l’exécution par le And. 303 - Ny fahatarana eod amin’ny
titulaire de permis minier des travaux requis est fanatanterahan’ny tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy
passible des mêmes sanctions édictées par hitrandraka harena an-kibon’ny tany, ny asa takiana dia
l’article 177 du Code minier pour les titulaires mety iharan’ny sazy mitovy amin’izay tanisain’ny andininy
dont les travaux empiètent sur les zones faha-177 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny Harena
d’interdiction. an-kibon’ny tany ho an’ny tompon’ny fahazoan-dalana izay
ny asa notontosaina dia manitsaka faritra voarara.
Art. 304 - Pour l’application des dispositions And. 304 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra faha-131
de l’article 131 du Code minier, le titulaire de ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
permis minier dont les travaux d’exploitation tany, ny tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy
d’une mine ont causé un préjudice à un autre hitrandraka harena an-kibon’ny tany izay ny asam-
exploitant d’une mine voisine, doit faire l’objet, pitrandrahana harena an-kibon’ny tany dia nitera-
dans les meilleurs délais, de déclaration pahavoazana ho an’ny mpitrandraka hafa eo amin’ny
circonstanciée faite par celui qui est à l’origine tobim-pitrandraha eo anilany, dia tokony hanao, ao
du préjudice, et indiquant le règlement du anatin’ny fe-potoana haingana indrindra, ny fanambarana
différend, sans préjudice des dispositions milaza ny antonantony ataon’ilay olona nahatonga ny
légales sur la Théorie Générale des Obligations. fahavoazanana ary mampiseho ny fandravonana ny
fifanolanana, ka tsy tohinina amin’izany ny fepetra ara-
dalàna mikasika ny « Théorie Générale des Obligations ».
Art. 305 - En cas de conflits entre le titulaire And. 305 - Raha misy fifanolanana eo amin’ny
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de Permis minier et les propriétaires du sol ou tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka harena
entre les titulaires de permis minier, la partie an-kibon’ny tany sy tompon’ny tany an eo amin’ny samy
souhaitant recourir à la procédure de règlement tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena
amiable doit saisir le Maire de la Commune du an-kibon’ny tany, ny andaniny maniry angataka ny
ressort ou l’autorité chargée des Mines de la fampizaran-draharaha amin’ny alalan’ny fanaovana
Province autonome concernée, en vue raharaham-pihavanana dia tokony hampahafantatra ny
d’engager une procédure de règlement amiable. Ben’ny tanàna ao amin’ny kaominina eo amin’ny fari-
piadidiana na ny Manampahefana misahana ny Harena an-
kibon’ny tany any amin’ny Faritany mizaka tena
voakasik’izany, mba hanombohana ny paika arahina
amin’ny raharaham-pihavanana.
Art. 306 - La partie souhaitant recourir à la And. 306 - Ny andaniny maniry hangataka fampizaran-
procédure de règlement amiable doit envoyer draharaha amin’ny alalan’ny fanaovana raharaham-
au Maire de la Commune du ressort ou à pihavanana dia tokony handefa any amin’ny Ben’ny tanàna
l’autorité chargée des Mines de la Province ao amin’ny kaominina eo amin’ny fari-piadidiana na any
autonome concernée une lettre recommandée amin’ny Manampahefana misahana ny Harena an-kibon’ny
avec demande d’avis de réception donnant les tany any amin’ny Faritany mizaka tena voakasik’izany,
informations suivantes : taratasy tsy very mandeha iray miaraka amin’ny
fangatahana taratasy fanamarinam-paharaisana manome
ireto filazalazana manaraka ireto :
- l’identité et les références des parties - ny ahafantarana sy ny fitsiahin’ny andaniny sy ny
en conflit ; ankilany mifanolana ;
- l’emplacement des périmètres ou des - ny toerana misy ny fritra na ny sombin-tany
parcelles concernés et voakasik’izany, ary
- le contenu du différend faisant ressortir - ny vontoatin’ny fifandirana izay mampiseho ny
les sujets de discorde. anton’ny ady
Art. 307 - Le Maire de la Commune du ressort And. 307 - Ny Ben’ny tanàna eo amin’ny kaominina ao
ou l’autorité chargée des Mines de la Province amin’ny fari-piadidiana na ny manampahefana
autonome concernée qui a reçu la lettre miandraikitra ny harena an-kibon’ny tany any amin’ny
recommandée, doit saisir le Comité provincial Faritany mizaka tena voakasik’izany izay naharay ny
des Mines concerné et lui envoyer dans les plus taratasy tsy very mandeha, dia tokony hampahafantatra ny
brefs délais tous les éléments du dossier Komitim-paritany momba ny harena an-kibon’ny tany
litigieux. voakasik’izany, ary handefa any aminy ao anatin’ny fe-
potoana faran’izay haingana indrindra ny singan-taratasy
rehetra amin’ny atontan-taratasy misy ny fifanolanana.
Art. 308 - Conformément aux dispositions du And. 308 - Araka ny fepetra voalazan’ny didim-
décret n° 92-638 du 30 juin 1992 portant panjakana laharana faha 92-638 tamin’ny 30 jona 1992
création, organisation et fonctionnement du ananganana andaminana ary ampandehanana ny Komitim-
Comité National des Mines ainsi que des pirenena momba ny Harena an-kibon’ny tany ary koa ny
Comités provinciaux des Mines, le Comité Komitim-paritany momba ny harena an-kibon’ny tany ; ny
Provincial des Mines saisi procède à la Komitim-paritany nampahafantarina dia hanao fiantsoana
convocation des parties par lettre recommandée ny andaniny sy ankilany amin’ny alalan’ny taratarasy tsy
avec demande d’avis de réception. very mandeha miaraka amin’ny fangatahana taratasy
La procédure de règlement amiable devant le fanamarinam-paharaisana
Comité provincial des Mines est définie dans le Ny paika arahina amin’ny fandravonana amin’ny
décret visé à l’alinéa précédent. alalan’ny raharaham-pihavanana eo amin’ny Komitim-
paritany momba ny harena an-kibon’ny tany dia voafaritra
ao amin’ny didim-panjakana voatondro eo amin’ny
andàlana teo aloha.
Art. 309 - Les termes et conditions d’un And. 309 - Ny teny sy ny fepetra momba ny
règlement amiable conclu sont obligatoires pour fandravonana amin’ny alalan’ny raharaham-pihavanana
les parties en cause. nifanaovana dia tsy maintsy ataon’ireo mpifanandrina
voakasika
Art. 310 - A défaut de règlement amiable, et And. 310 - Raha tsy misy fandravonana amin’ny
en dernier ressort, les parties peuvent saisir le alalan’ny raharaham-pihavanana, ny mpifanandrina dia
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tribunal judiciaire compétent pour statuer. afaka mitondra ny raharaha any amin’ny fitsarana mahefa
mba hanapaka izany.
Art. 311 - En application des dispositions de And. 311 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 133 du Code minier, la procédure et le andininy faha-133 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
modèle de la demande d’autorisation de sortie Harena an-kibon’ny tany, ny paika arahina sy ny modely
du territoire des collections personnelles sont fangatahana fanomezan-dalana amin’ny fivoahan’ny
définis par arrêté du Ministère chargé des famoriana ho an’ny tena manokana ivelan’ny tanim-
Mines, qui fixe le délai de réponse de pirenena dia faritana amin’ny alalan’ny didim-pitondrana
l’Administration minière à la demande de ataon’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
l’intéressé. tany, izay hametra ny fe-potoana famaliana ataon’ny
Fitondram-panjakana mikasika ny harena an-kibon’ny tany
amin’ny fangatahan’io olona io.
Art. 312 - Dans le cas où le propriétaire d’une And. 312 - Raha toa ny tompon’ny famoriana manokana
collection personnelle désire vendre tout ou ho an’ny tena ka maniry hivarotra ny ampahny na ny
partie de sa collection, il doit au préalable en famoriany manontolo, dia tokony hanao filazana mialoha
faire la déclaration auprès de la Direction any amin’ny Foibem-pitondram-paritanin’ny Minisitera
provinciale du Ministère chargé des Mines misahana ny harena an-kibon’ny tany voakasika izy, izay
concernée, qui l’informe de la procédure à mampahafantatra azy ny paika tokony harahina.
suivre.
Cette procédure est établie par arrêté du Izany paika arahina izany dia atao amin’ny alalan’ny
Ministre chargé des Mines. didim-pitondrana avoakan’ny Minisitra misahana ny Harena
an-kibon’ny tany.
CHAPITRE II TOKO II
Du transport Ny amin’ny fitaterana
Art. 314 - Les catégories de laissez-passer And. 314 - Ny sokajin’ny fahazoandàlana ara-dalàna dia
réglementaires sont les suivants : ireto manaraka ireto :
- Laissez-passer modèle I, pour les - Fahazoan-dàlana modely I, ho amin’ny akoran-
substances minières extraites et expédiées ou karena an-kibon’ny tany hadiana sy aondrana na amidin’ny
vendues par les exploitants titulaires de permis mpitrandraka tompon’ny fahazoan-dàlana hitrandraka
miniers en vigueur ; harena an-kibon’ny tany manan-kery ;
- Laissez-passer modèle I-bis, pour les - Fahazoan-dàlana modely I-bis, ho amin’ny akoran-
substances minières extraites dans le cadre de karena an-kibon’ny tany nohadiana tao anatin’ny
la recherche et destinées aux analyses, aux fikarohana ary natokana ho amin’ny fanadihadiana ireo
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Art. 315 - Les modèles respectifs des And. 315 - Ny modely isan-tsampana avy amin’ny
catégories de laissez-passer sont définis par fahazoan-dàlana dia faritan’ny didim-pitondrana ataon’ny
arrêté du Ministre chargé des Mines. Minisitra misahana ny harena an-kibon’ny tany.
Tout laissez-passer doit porter à peine de Ny fahazoan-dàlana rehetra, mba tsy ahafoana azy, dia
nullité, les indications réglementaires, les tokony hisy ny fanondroana araka ny didy amam-pitsipika
déplacements successifs, les mentions des ny fifindran-toerana mifanesy, ny filazana ny varotra na
ventes ou cessions et l’indication de la nature famoizana ary ny fanondroana ny karazan’ny akoran-
des substances mises en circulation. karena an-kibon’ny tany nampidirina eo amin’ny lalam-
barotra
Art. 316 - La détention des substances And. 316 - Ny fitazonana ny akoran-karena an-kibon’ny
minières autres que celles faisant partie des tany ankoatr’izay anisan’ny famoriana ho an’ny tena
collections personnelles, doit être justifiée par la manokana, dia tokony ho hamarinin’ny fananana.
possession d’un laissez-passer réglementaire Fahazoandàlana iray ara-dàlana mifanaraka amin’izany.
correspondant.
Art. 317 - En application des dispositions de And. 317 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 34 et 135 du Code minier, la fixation des andininy faha-134 sy faha-135 amin’ny Fehezan-dàlana
quantités par catégorie de substances minières momba ny harena an-kibon’ny tany, ny famerana ny
extraites dans le cadre de la recherche et habetsahana isaky ny sokajin'n’y akoran-karena an-
autorisées à l’exportation à des fins d’analyses, kibon'ny tany notrandrahana tao anatin'ny sehatry ny
d’échantillonnages, de recherche de débouchés fikarohana ary nomen-dàlana amin’ny fanondranana any
ou d’essais industriels, sera définie par arrêté ivelany mba hanaovana fanadihadiana, ho santionany, na
du Ministre chargé des Mines. ho amin’ny fikarohana làlam-barotra na ho fanandramana
indostrialy, dia ho faritan’ny didim-pitondrana ataon’ny
Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany.
Art. 318 - En application des dispositions de And. 318 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 135 du Code minier, la quantité par andininy faha-135 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
catégorie de substances minières autorisée à harena an-kibon’ny tany, ny habetsahana isaky ny
l’exportation à des fins non commerciales, tels sokajin’ny akoran-karena an-kibon’ny tany nomen-dàlana
que les achats faits par les touristes, les bijoux ho amin’ny fanondranana ivelany tsy natao ho fivarotana,
de famille, les cadeaux faits à des personnes toy ny fividianana ataon’ny mpizahan-tany, ny firavaky ny
résidant à l’étranger et les collections fianakaviana, ny fanomezana atao ho an’ny olona
personnelles, est fixée par arrêté du Ministre mipetraka ay ivelany ary ny famoriana an’ny tena
chargé des Mines. manokana ; dia feran’ny didim-pitondrana ataon’ny
Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany
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Art. 319 - Pour l’application des dispositions And. 319 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 140 du Code minier, la procédure de voalazan’ny andininy faha-140 ao amin’ny Fehezandalàna
déclaration d’ouverture d’établissements ou momba ny harena an-kibon’ny tany, ny paika arahina
parties d’établissements est la suivante : amin’ny filazana an-kibon’ny tany, ny paika arahina amin’ny
filazana ny fisokafan’ny orinasa na sampan’orinasa dia toy
izao manaraka izao :
- Envoi du dossier de déclaration - Fandefasana ny antontan-taratasy mikasika ny
incluant la demande d’ouverture filazana ahitana ny fangatahana ny fisokafan’ny orinasa na
d’établissements ou parties d’établissements de sampan’orinasa momba ny fikarakarana na fanodinana ny
traitement ou de transformation de substances akoran-karena an-kibon’ny tany ;
minières ;
- Visite des lieux par les techniciens de - Fitsidihan’ny teknisiana ao amin’ny Fitondram-
l’Administration minière, qui sont accompagnés panjakana momba ny harena an-kibon’ny tany ny toerana,
en tant que de besoin par ceux des autres miaraka amin’ireo ao amin’ny departemantan’ny minisitera
départements ministériels concernés, en voakasika raha ilaina, ary manokana indrindra ireo
particulier ceux des Ministères respectivement Minisitera misahana avy ny Indostria, ny Asa ary koa ny
chargés de l’Industrie, du Travail ainsi que de Tontolo iainana ;
l’Environnement ;
- Procès-verbal de visite des lieux - Fitàn-tsoratry ny fitsidihana ny toeraa ahitana ny
comportant les conclusions des techniciens ; teny faran’ny teknisiana ;
- Transmission d’un exemplaire du - Fandefasana sosony iray amin’ny fitànan-tsoratry
procès-verbal de visite au Directeur chargé des ny fitsidihana any amin’ny Tale misahana ny Harena an-
Mines du Ministère chargé des Mines ainsi kibon’ny tany ao amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena
qu’aux responsables compétents des autres an-kibon’ny tany ary koa any amin’ny tompon’andraikitra
départements ministériels dont les techniciens mahefa amin’ireo departemantan’ny minisitera hafa izay
ont participé à la visite des lieux ; nandray anjara tamin’ny fitsidihana ny toerana ny
teknisiana ;
- Prise de décision par le Ministre chargé - Fakana fanapahan-kevitra ataon’ny Minisitra
des Mines ou conjointement avec les autres misahana ny Harena an-kibon’ny tany na miaraka amin’ny
Ministres concernés selon le cas ; Minisitra hafa voakasika araka ny zava-misy ;
- Notification au déclarant de la décision - Fampahafantarana amin’ilay nanao filazana ny
prise. fanapahan-kevitra noraisina.
Art. 320 - Au cours de la visite des lieux, les And. 320 - Mandritra ny fitsidihana ny toerana, ny
techniciens vérifient la conformité des teknisiana dia manamarina fifanarahan’ny tsangan’asa
installations aux lois et règlements vigueur, amin’ny lalàna sy fitsipika manan-kery, indrindra indrindra
notamment ceux relatifs : ireo izay mikasika :
- aux normes techniques à respecter lors du - ny amin’ny fenitra ara-teknika tokony hohajaina
traitement ou de la transformation des amin’ny fotoana fikarakarana na fanodinana ny akoran-
substances minières ; karena an-kibon’ny tany ;
- à la santé, à l’hygiène et à la sécurité des - ny amin’ny fahasalamana, ny fahadiovana ary ny
travailleurs ; filaminan’ny mpiasa ;
- à la santé publique en général ; - ny amin’ny fahasalamam-bahoaka amin’ny
ankapobeny ;
- à la protection de l’environnement contre la - ny amin’ny fiarovana ny tontolo iainana amin’ny
pollution industrielle. loto vokatry ny indostria.
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Art. 322 - Après sa mise en service, And. 322 - Aorian’ny fampiasana azy, ny orinasa na
l’établissement ou la partie de l’établissement sampan’orinasa izay ny fisokafany dia nahazo ny
dont l’ouverture a reçu l’agrément de fankatoavan’ny fitondram-panjakana, dia iharan’ny
l’Administration, est soumise aux inspections fisafoana voalaza ao amin’ny andininy faha-239
visées aux articles 239 à 242 du présent décret. hatramin’ny faha-242 amin’izao didim-panjakana izao.
CHAPITRE IV TOKO IV
De la commercialisation Ny amin’ny fivarotana
Art. 323 - En application des dispositions de And. 323 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 147 du Code minier, toute personne andininy faha-147 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
physique ou morale désirant exercer l’activité de harena an-kibon’ny tany, izay olona na fikambanana maniry
collecteur des produits de mines, doit en hanao ny asan’ny mpanangona ny vokatra azo avy amin’ny
déposer la déclaration écrite au bureau de la harena an-kibon’ny tany, dia tokony hametraka ny
Direction provinciale du Ministère chargé des filazalazana izany an-tsoratra ao amin’ny biraon’ny Foibem-
Mines concernée. Cette déclaration doit paritanin’ny Minisitera misahana ny Harena an-kibon’ny
comporter : tany voakasik’izany. Izany filazalazana izany dia tokony
ahitana :
- les identité, qualité et adresse du - ny fampahafantarana ny maha izy azy, ny asa ary
déclarant ; la personne morale doit avoir son ny adiresin’ny mpanao filazana, ny fikambanana dia tokony
siège social à Madagascar ; hanana ny foibem-pikambanany eto Madagasikara ;
- l’indication de la nature des substances - ny fanondroana ny karazan’ny akoran-karena an-
minières à collecter ; kibon’ny tany hangonina ;
- la ou les Commune(s) dans la - ny na ireo kaominina ao anatin’ny fari-piadidiana
circonscription de laquelle ou desquelles la izay hanaovana ny fanangonam-bokatra.
collecte se déroulera.
Le préposé de l’Administration minière vérifie Ny mpiandraikitra ny Fitondran-draharaha momba ny
sur l’arrêté pris par le Ministre chargé des Mines harena an-kibon’ny tany dia manamarina amin’ny didim-
concernant la liste et la catégorisation des pitondrana noraisin’ny Minisitra misahana ny harena an-
substances minières, la catégorie de kibon’ny tany mikasika ny lisitra sy ny fanasokajiana ny
rattachement de celles indiquées dans la akoran-karena an-kibon’ny tany, ny SAMPANA
déclaration et délivre au déclarant une iraiketan’izay voatondro ao anatin’ny filazana ary manome
attestation de déclaration sur laquelle doit ho an’ny mpanao filazana ny taratasy fanamarinana ny
figurer les identité, qualité et adresse de celui-ci, filazana izay tokony ahitana ny fampahafantarana ny
la catégorie des substances à collecter et filazana izay tokony ahitana ny fampahafantarana ny maha
l’indication de la ou des Communes dans la izy azy, ny asa ary ny adiresin’izy io, ny sokajin’ny akora ho
circonscription de laquelle ou desquelles la hangonina ary ny fanondroana ny kaominina ao anatin’ny
collecte se déroulera. fari-piadidiana izay hanaovana ny fanangonana.
Art. 325 - En application des dispositions de And. 325 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 147 du Code minier, les registres et andininy faha-147 ao amin’ny Fehezan-dàlana momba ny
documents que doit tenir le collecteur de harena an-kibon’ny tany, ny rejisitra sy ny tahirin-kevitra
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produits de mines sont ceux visés à l’article izay tokony ho tanan’ny mpanangona ny vokatra azo avy
221, paragraphe d, du présent décret, outre amin’ny harena an-kibon’ny tany dia izay voatondro ao
ceux qui sont requis par l’Administration fiscale. amin’ny andininy faha-221, paragrafy d, amin’izao didim-
panjakana, ankoatr’izay takian’ny fitondran-draharaha
momba ny hetra.
Le registre des laissez-passer modèle III ainsi Ny rejisitra ny Fahazoan-dalana modely III ary koa ny
que le registre des entrées et sorties doivent rejisitry ny fidirana sy ny fivoahana dia tokony ho voaisa sy
être cotés et paraphés par la Direction voasonian’ny Foibem-pitondram-paritany ao amin’ny
Provinciale du Ministère chargé des Mines. Minisitra misahana ny harena an-kibon’ny tany.
Le registre des entrées et sorties doit Ny rejisitra mikasika ny fidirana sy fivoahana dia
comporter : ahitana :
a) en entrée : la date de l’opération, la nature, a) anisan’ny fidirana : ny vaninandro nanaovana ny
le tonnage et la valeur des lots collectés, leur raharaha, ny karazany, ny habetsahany sy ny lanjan’ny
origine, les caractéristiques du produit ainsi que tsinjara voahangona, ny niaviany, ny toetoetry ny vokatra
toutes autres indications utiles ; éventuellement, ary koa ny filazana hafa rehetra ilaina, raha misy, ny asa
les opérations de transformation ou de fanodinana na fikarakarana « Physico-chimique » na izay
traitement physico-chimique ou tout autre fomba hafa amin’ny fikarakarana ;
procédé de traitement ;
b) en sortie : les mêmes indications qu’en b) anisan’ny fivoahana : mitovy amin’ny filazana ao
entrée relatives aux lots expédiés ou vendus, amin’ny fidirana ihany mikasika ny tsinjara aondraa na
ainsi que celles relatives aux destinataires ou vidiana, ary koa ireo izay mikasika ny andefasana na ny
aux acheteurs. mpividy.
Art. 326 - En application des dispositions de And. 326 - Ho fampiarana ny fepetra voalazan’ny
l’article 150 du Code minier, les pierres andininy faha 150 ao amin’ny Fehazandalàna momba ny
précieuses, les pierres fines ainsi que les harena an-kibon’ny tany, ny vato sarobidy, ny vato
métaux précieux destinés à l’exportation, voapaika tsara ary koa ny vatosoa lafo vidy natao ho
doivent passer par le contrôle de qualité qui estamin’ny fanondranana, dia tsy maintsy mandalo eo
effectué par le Laboratoire chargé des analyses ambanin’ny fanaraha-maso momba ny kalitao izao
minières, avant leur expédition. Ces derniers tontosain’ny laboratoara miandraikitra ny fanaovana
délivrent au déclarant une attestation d’analyse fandinihana ny harena an-kibon’ny tany, alohan’ny
de qualité, sur présentation de la quittance fanondranana azy ireo. Ireo farany ireo dia manome ny
attestant du paiement des frais d’analyse, dont mpanao filazana ny taratasy fanamarinana ny fandinihana
ny kalitao, amin’ny fampisehoana ny tapakila fanamarinana
le tarif est fixé par arrêté du Ministre chargé des
Mines. ny fanefana ny saran’ny fandinihana, izay feran’ny Minisitra
misahana ny Harena an-kibon’ny tany ny lazam-bidy.
Le dossier de déclaration d’exportation Ny antontan-taratasy momba ny filazana amin’ny
comporte notamment : fanondranana any ivelany dia ahitana indrindrandrindra :
- la déclaration souscrite et - ny filazana napetraka, sy
- les laissez-passer réglementaires dûment - ny fahazoan-dalana ara-dalana feno tsara sy
remplis et correspondant aux substances à mifanaraka amin’ny akora aondrana.
exporter.
Tant qu’il n’existera pas de laboratoires Raha toa ka mbola tsy misy ny laboratoara afa-miasa eo
opérationnels au niveau des Provinces amin’ny ambaratongan’ny Faritany Mizaka tena ary ny
autonomes et que les compétences requises ne fahaiza-manao takiana dia tsy misy eo an-toerana, dia
seront pas disponibles sur place, des tournées mety handamina fanatontosana asa isam-banim-potoana
peuvent être organisées périodiquement par le ny Laboratoara eto amin’ny Firenena mikasika ny Harena
Laboratoire National des Mines jusqu’aux chefs- an-kibon’ny tany voakasik’izany.
lieux des Provinces autonomes. Le cas
échéant, les opérateurs miniers travaillant dans
la circonscription de la Province autonome
doivent être avertis suffisamment à l’avance par
le directeur provincial du Ministère chargé des
Mines concernés. Toutefois, en raison de . Na izany aza anefa, noho ny tsy
l’impossibilité de transporter à chaque tournée fahafahana hitondra fitaovana vaventy amin’ny fandinihana
certains gros matériels d’analyse, les variétés isaky ny fanatontosana ny asa, ny karazam-bato azo
de pierres qui peuvent être analysées à cette anaovana fandinihana amin’izay toe-javatra izay dia tena
occasion seront nécessairement limitées. ilaina ho ferana.
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quantité importante de produits de mines amin’ny amin’ny lanjany maromaro ny vokatra azo avy
destinés à l’industrie et des produits de mines amin’ny harena an-kibon’ny tany natokana ho an’ny
transformés par les industries locales, est à indostria sy ny vokatra azo avy amin’ny harena an-kibon’ny
déposer au bureau de la Direction provinciale tany voahodin’ny indostria eo an-toerana dia apetraka ao
du Ministère chargée des Mines concernée. Le amin’ny biraon’ny foibem-pitondram-paritanin’ny Minisitera
contrôle de conformité, dans ce cas, est misahana ny Harena an-kibon’ny tany voakasik’izany. Ny
effectué sur des échantillons desdits produits fanaraha-maso amin’ny maha ara-dalàna, noho izany, dia
qui sont à déposer contre récépissé avec la atao amin’ireo santionany izany vokatra voalaza izany izay
déclaration d’exportation, au bureau de la ho apetraka ao amin’ny biraon’ny Foibem-pitondram-
Direction provinciale du Ministère chargé des paritanin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
Mines concernée. tany voakasik’izany, ho setrin’ny taratasy filazam-
paharaisana miaraka amin’ny filazana momba ny
fanondranam-bokatra.
Le dossier de déclaration comporte : Ny antontan-taratasy momba ny filazana dia ahitana :
- la déclaration souscrite, - ny filazana napetraka,
- les catégories et les quantités - ny sampana sy ny habetsahan’ny santionany
d’échantillons déposés et napetraka ary,
- les laissez-passer réglementaires dûment - ny fahazoan-dalana ara-dalàna tena feno tsara sy
remplis et correspondant à la totalité des mifanaraka amin’ny vokatra aondrana manontolo.
produits à exporter.
Le certificat de conformité est délivré au Ny taratasy fanamarinana amin’ny maha ara-dalàna dia
bureau de la Direction provinciale du Ministère omena ao amin’ny biraon’ny Foibem-pitondram-paritanin’ny
chargé des Mines où le dossier de déclaration a Minisitera misahana ny harena an-kibon’ny tany izay
été déposé, sur présentation de la quittance nametrahana ny antontan-taratasy momba ny filazana,
attestant du paiement du droit dont le montant amin’ny alalan’ny fampisehoana tapakila manamarina ny
est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines. fandoavana ny zo izay ny habetsahany dia feran’ny didim-
pitondrana ataon’ny Minisitra misahana ny Harena an-
kibon’ny tany.
La délivrance du certificat de conformité doit Ny fanomezana ny taratasy fanamarinana ny
intervenir dans les quarante-huit (48) heures fampifanarahana dia tsy maintsy atao ao anatin’ny valo
suivant le dépôt du dossier de déclaration. amby efapolo (48) ora aorian’ny fametrahana ny antontan-
taratasy mikasika ny filazana.
Pour l’application des dispositions de l’article Ho amin’ny fampiharana ny fepetra voalazan’ny
150 du Code minier et ce, jusqu’à andinin’ny faha 150 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
l’homologation internationale des analyses harena an-kibon’ny tany ary izany, hatramin’ny fanekena
effectuées par les laboratoires d’analyses iraisam-pirenena ho ara-dalàna ny fandinihana nataon’ny
minières nationaux, on entend par certificat de laboratoara momba ny fandinihana ny harena an-kibon’ny
conformité, l’acte attestant de la conformité des tany eto amin’ny firenena, ny atao hoe taratasy
produits exportés à la déclaration souscrite par fanamarinana maha ara-dalàna, ny sora-panjakana
l’exportateur. manamarina ny fampifanarahana ny vokatra aondrana
amin’ny filazana napetraky ny mpanondrana.
Art. 328 - En application des dispositions de And. 328 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 152 du Code minier, tout établissement andininy faha 152 amin’ny Fehezandalàna momba ny
ou artisan se livrant au commerce des pierres Harena an-kibon’ny tany, ny orinasa na mpanao asa-
fines ou précieuses naturelles, synthétiques, tanana rehetra mirotsaka amin’ny famarotana ny vato
d’imitation, composées ou traitées, doivent voapaika tsara na vato sarobidy voajanahary, tsy
afficher dans le local de vente, de manière bien voajanahary, hosoka mifangaro na namboarina, dia tokony
visible, la nature des pierres qui y sont vendues. hanao peta-drindrina ao amin’ny toeram-pivarotana atao
talaky maso ny karazam-bato izay amidy ao.
Art. 329 - Toute déclaration d’exportation ou And. 329 - Izay rehetra filazana mikasika ny
d’importation des pierres fines et précieuses fanondranana na fampidirana vato voapaika tsara sy
doit comporter les précisions suivantes : toute sarobidy dia tsy maintsy ahitana ny fanondroana mazava :
pierre et tout bijou serti de pierre doivent être izay vato rehetra na firavaka nasisihana vato dia tsy
accompagnés d’une notice spécifiant la nature maintsy ampiarahana fanazavana mamariparitra ny
exacte, les dimensions et la forme de la pierre, karazany marina ny habeny sy ny bikan’ny vato, ary koa ny
ainsi que le ou les traitement(s) que la pierre a fanamboarana efa nihatra tamin’ilay vato.
subi.
Toute omission des termes “ synthétiques ”, Izay rehetra fanadinoana ny teny hoe: «tsy
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Art. 330 - Le poinçonnage obligatoire des And. 330 - Ny fitomboka tsy maintsy atao amin’ny
bijoux en or ou en argent est effectué par le firavaka volamena na volafotsy dia tontosain’ny laboratoara
Laboratoire chargé des analyses minières ou, misahana ny fandinihana ny vokatry ny harena an-kibon’ny
au niveau des Provinces, par l’agent tany na, eo amin’ny ambaratongan’ny Faritany ataon’ny
assermenté de la Direction provinciale du mpandraharaha vita fianianana ao amin’ny Foibem-
Ministère chargé des Mines. pitondram-paritanin’ny Minisitera misahana ny Harena an-
kibon’ny tany.
Art. 331 - La garantie de stabilité prévue à And. 331 - Ny antoka momba ny faharetana voalazan’ny
l’article 154 du Code minier prend effet à la date andininy faha 154 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
de la déclaration de l’option par le titulaire. La Harena an-kibon’ny tany dia manan-kery amin’ny
date de la déclaration de l’option est établie vanin’andro nanaovana ny filazana momba ny safidy
conformément aux dispositions du Chapitre III nataon’ny tompony.
ci-dessous.
Toutefois, la garantie de stabilité est accordée Ny vaninandro nanaovana ny filazana momba ny safidy
contre l’engagement du titulaire à respecter le dia atao araky ny fepetra voalazan’ny toko III etsy ambany.
plan d’investissement auquel il souscrit, Na izany aza, ny antoka amin’ny faharetana dia omena ho
conformément aux dispositions du Chapitre III setrin’ny faneken’ny tompony hanaja ny drafitra momba ny
de ce titre. fampiasam-bola hamokarana izay nekeny araka ny fepetra
voalazan’ny Toko III amin’io lohateny io.
Art. 332 - Conformément aux dispositions de And 332 - Araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha
l’article 159, dernier alinéa du Code minier, les 153, andàlana farany amin’ny Fezandalàna momba ny
montants visés aux articles 157 et 159 du Harena an-kibon’ny tany, ny tentiny voalaza ao amin’ny
même Code seront actualisés périodiquement andininy faha 157 sy ny faha 159 amin’io Fehazandalàna io
par le Ministre chargé des Mines par indexation ihany dia hampifanarahana amin’ny toe-java-misy
sur la valeur du droit de tirage spécial (DTS) du ankehitriny isam-banim-potoana ataon’ny Minisitra
Fonds Monétaire International. misahana ny Harena an-kibon’ny tany amin’ny alalan’ny
fanondranana lanjan’ny droit de tirage spécial (DTS) an’ny
Tahirim-bola iraisam-pirenena.
Au mois de janvier de chaque année, un Amin’ny volana Janoary isan-taona, didim-pitondrana
arrêté du Ministre chargé des Mines fixe la ataon’ny Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany no
valeur, pour l’année en cours, des montants mametra, ho an’ny taona hitsahina, ny tentiny voalaza etsy
visés ci-dessus après réajustement en fonction ambony aorian’ny fanarenan-drafitra arakaraka izay
de celle du DTS à la date du 1er Novembre de lanjan’ny DTS amin’ny vaninandron’ny 1 Novambra
l’année précédente, conformément à la amin’ny taona teo aloha,
procédure exposée à l’article 66 du présent
décret.
CHAPITRE II TOKO II
Des avantages accordés sous le régime Ny amin’ny tombontsoa omena araka ny fitsipipika
de stabilité momba ny faharetana
Art. 333 - En ce qui concerne le régime And 333 - Amin’izay mikasika ny fitsipika ara-pitsarana,
juridique, la garantie de stabilité visée à l’article ny antoka amin’ny faharetana voatondro ao amin’ny
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154 du Code minier s’applique notamment : andininy faha 154 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
Harena an-kibon’ny tany dia mihatra indindra indindra :
- à l’existence et au statut du titulaire, aux - amin’ny fisiana sy ny satan’ny tompony, amin’ny zo
droits dont il jouit ainsi qu’aux droits dont izay sitrahiny ary koa ny zo izay sitrahan’ny tomponà
jouissent ses actionnaires ; petrabola ao aminy ;
- à l’autorisation de l’investissement - amin’ny fanomezan-dalàna amin’ny fampiasam-
accordée au titulaire et à ses actionnaires en bola hamokarana omena ny tompony sy ireo tomponà
même temps que l’approbation du plan petrabola ao aminy miaraka ihany koa amin’ny
d’investissement soumis par lui conformément fankatoavana ny drafitra momba ny fampiasam-bola
aux dispositions du Chapitre III de ce titre ; hamokarana narosony ho dinihana araka ny fepetra
voalazan’ny Toko III amin’io lohateny io ;
- aux dispositions du Code minier et de - amin’ireo fepetra voalazan’ny Fehezandalàna
ses textes d’application régissant les permis momba ny Harena an-kibon’ny tany sy ireo rijan-teny
miniers du titulaire (sans pour autant fampiharana mifehy ny Fahazoan-dalana hikaroka sy
compromettre le pouvoir de l’Etat à appliquer hitrandraka harena an-kibon’ny tany an’ilay tompony nefa
aux opérations du titulaire des mesures d’ordre tsy hanelingelina ankoatr’izany, ny fahefan’ny Fanjakana
public prises ultérieurement) ; hampihatra amin’ny raharaha ataon’ny tompony ny fepetra
momba ny filaminam-bahoaka ho raisina ao aoriana ;
- aux droits de propriété du titulaire ; et - amin’ny zom-pitompoan’ny tompony, ary
- au droit de faire circuler et - amin’ny zo mampivezivezy sy mivarotra ny vokatra
commercialiser les produits autorisés par les nahazoan’ny tompon’ny Fahazoan-dalana hikaroka sy
permis miniers du titulaire. hitrandraka harena an-kibon’ny tany.
SECTION II SAMPANA II
DES REGIMES FISCAL ET DOUANIER NY AMIN’NY FITSIPIKA
MIFEHY NY HETRA SY NY FADIN-TSERANANA
Art. 334 - En ce qui concerne le régime fiscal, And 334 - Amin’izay mikasika ny fitsipika mifehy ny
la garantie de stabilité visée à l’article 154 du hetra, ny antoka amin’ny faharetana voalaza ao amin’ny
Code minier s’applique notamment aux andininy faha 154 amin’ny Fehezandalàna momba ny
dispositions fiscales et parafiscales dudit Code Harena an-kibon’ny tany dia mihatra indrindra indrindra
(y compris la redevance minière et les frais amin’ireo fepetra momba ny hetra sy ny mikasika ny hetra
d’administration minière annuels par carré), à voalazan’izany Fehazandalàna izany (anatin’izany ny vola
l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS) et à fandoa amin’ny harena an-kibon’ny tany sy ny sara amin’ny
toute autre charge fiscale imposée par la fitantanana ny harena an-kibon’ny tany isan-taona isaky ny
législation ou la réglementation de l’Etat efanina), amin’ny Hetra avy amin’ny tombony azon’ny
Malagasy à ses actionnaires, ainsi qu’à ses sosaiety (IBS) ary ho an’ny loloha ara-ketra hafa rehetra
actifs, passifs, biens, produits, opérations et voadidin’ny lalàna na ny fitsipiky ny Firenena Malagasy ho
activités de quelque nature que ce soit en an’ireo tomponà petrabola ao aminy, ary koa ny hetsika, ny
relation avec l’activité minière. tamby ny fananany, ny vokatra azony, ny raharaha ary ny
asa ataony na inona na inona karazany mifandray amin’ny
asa momba ny harena an-kibon’ny tany.
Art. 335 - La garantie de stabilité du régime And 335 - Ny antoka ho amin’ny faharetan’ny fitsipika
fiscal assure notamment au titulaire l’application mifahy ny hetra dia miantoka indrindra ny tompony amin’ny
des règles suivantes pour le calcul de l’assiette fampiharana ireto fitsipika manaraka ireto ho amin’ny
de l’Impôt sur le Bénéfice des Sociétés : fikajiana ny fari-piasan’Hetra avy amin’ny tombony azon’ny
sosaiety :
- la possibilité de pratiquer un - ny fahafahana hampihatra ny fandohavana ny
amortissement accéléré pour les renivola tsikelikely haingana ho amin’ny fampiasam-bola
investissements en équipements ou en hamokarana amin’ny fampitaovana na amin’ny foto-
infrastructures prévus dans le plan soumis à drafitrasa voalaza amin’ny drafitra naroso ho dinihan’ny
l’Administration au moment de l’option, selon les Fitondram-panjakana amin’ny fotoana anaovana safidy,
taux maxima précisés dans l’arrêté n° 3506/84 araka ny sandan’ny farany ambony voasoritra ao amin’ny
du 21 août 1984 ; didim-pitondrana laharana faha 3506/84 tamin’ny 21
Aogositra 1984 ;
- la possibilité de recapitaliser, au - ny fahafahana mametraka indray vola atao
moment de l’option et conformément aux textes renivola, amin’ny fotoana anaovana ny safidy ary
en vigueur, toutes les dépenses en mifanaraka amin’ny rijan-teny manan-kery, ireo fandaniana
investissement dans la phase de recherche, et rehetra amin’ny fampiasam-bola hamokarana ao anatin’ny
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Art. 336 - En matière de régime douanier, la And 336 - Mikasika ny fitsipika mifehy ny fadintseranana
garantie de stabilité visée à l’article 154 du ny antoka amin’ny faharetana voalazan’ny andininy faha
Code minier assure au titulaire qui en déclare 154 amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
l’option, nonobstant toutes dispositions tany dia miantoka ny tompony izay milaza ny safidiny, na
nouvelles qui seraient prises ultérieurement, dia eo aza ny fepetra rehetra vaovao izay horaisina ao
notamment : aoriana, indrindra indrindra :
- le droit d’importer les biens et - ny zo amin’ny fanafarana fananana sy ny
équipements qu’il juge nécessaires dans le fampitaovana izay heveriny fa ilaina ao anatin’ny drafitra
cadre de son plan d’investissement, dans les momba ny fampiasam-bola hamokarana nataony, araka ny
conditions et modalités prévues par la fepetra sy ny fombafomba voalazan’ny lalana sy ny fitsipika
législation et la réglementation en vigueur à la manan-kery amin’ny vaninandron’ny filazana ny safidy, ao
date de la déclaration d’option, y compris le anatin’izany ny zo amin’ny fisitrahana ny fitsipika mifehy ny
droit de bénéficier du régime de l’admission fanekena vonjy maika ny fampiatoana ny zo rehetra
temporaire en suspension de tous droits momba ny fadin-tseranana ho an’ny fitaovana, ny
douaniers pour tous les matériels, équipements fampitaovana ary ny fiasana rehetra tokony hampiasana
et outillages devant être utilisés vonjy maika, ao anatin’ny tetikasa noheverin’ny drafitra
temporairement, dans le cadre du projet momban’ny fampiasam-bola hamokarana nankatoavina,
envisagé par le plan d’investissement approuvé, ary natokana ho aondrana indray ;
et destinés à être réexportés ;
- le droit d’exporter les produits autorisés - ny zo amin’ny fanondranana ny vokatra eken’ny
par ses permis miniers, sous réserve de se Fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka harena an-
conformer aux formalités requises par la kibon’ny tany ananany, raha tsy hoe angaha ka mifanaraka
législation et la réglementation en vigueur à la amin’ny fombafomba takian’ny lalana sy ny fitsipika
date de la déclaration d’option. manankery amin’ny vaninandro hilazana ny safidy.
Art. 337 - En matière de régime des changes, And 337 - Mikasika ny fitsipika mifehy ny fanakalozam-
la garantie de stabilité visée à l’article 154 du bola, ny antoka amin’ny faharetana voatondro ao amin’ny
Code minier assure à l’investisseur, nonobstant andininy faha 154 amin’ny Fehezandalàna momba ny
toutes dispositions nouvelles qui seraient prises harena an-kibon’ny tany dia miantoka ny mpampiasa vola
ultérieurement, notamment : hamokarana, na dia eo aza ny fepetra vaovao rehetra ho
raisina aty aoriana indrindra indrindra :
- la liberté de se faire ouvrir des - ny fahalalahana hanokatra kaonty amin’ny vola
comptes en devises auprès des banques vahiny any amin’ny bankim-barotra eto an-toerana na
commerciales locales ou étrangères, vahiny, araka ny fitsipika manan-kery amin’ny vanim-
conformément à la réglementation en vigueur à potoana filazana ny safidy ;
la date de la déclaration de l’option ;
- le droit de transférer hors de - ny zo hamindra ivelan’ny Madagasikara, araka ny
Madagascar, conformément aux textes en rijan-teny manan-kery amin’ny fotoana ny filazana ny
vigueur au moment de la déclaration d’option, safidy, ny tentin’ny vola vahiny tena ilaina amin’ny tetikasa,
les montants en devises nécessaires aux manokana indrindra :
besoins du projet, en particulier :
• l’achat de biens et services auprès des • ny fividianana ny fananana sy ny fisahanan’asa eo
fournisseurs étrangers ; amin’ny mpamatsy vahiny ;
• l’acquisition ou la location de • ny fahazoana na ny fanofana ny fitaovana
l’équipement fabriqué ou commercialisé à namboarina na varotana any ivelany ;
l’étranger ;
• le service de la dette étrangère (y • ny sampan’asa momba ny trosa ivelany (ao
compris le principal, les intérêts, les anatin’izany ny renivola, ny zana-bola, ny sara fanaovan-
commissions et les pénalités), dans le cadre du draharaha ary ny sazy), ao anatin’ny drafitra momba ny
plan de financement du projet ; famatsiam-bolan’ny tetikasa ;
• le paiement des commissions aux tiers • ny fandoavana ny sara fanaoivan-draharaha
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pour des services rendus au projet à l’étranger; amin’ny olon-kafa noho ny asa nataony ho an’ny tetikasa
any ivelany ;
• le paiement des honoraires aux • ny fandoavana ny karaman’ny olona mipetraka any
personnes résidant à l’extérieur, pour les ivelany, noho ny asa natao ;
services rendus ;
• le paiement des “ royalties ” pour des • ny fandoavana ny « royalties » noho ny zo omena
droits accordés à l’investisseur par des tiers ny mpampiasa vola hamokarana ataon’ny vahiny ;
étrangers ;
• le coût des employés expatriés et la • ny saran’ny mpiasa vahiny sy ny fanofanana ny
formation à l’étranger des employés malagasy ; mpiasa malagasy any ivelany ;
• la distribution aux actionnaires • ny fitsinjarana amin’ny tomponà petrabola vahiny
étrangers des dividendes sur les bénéfices nets; ny anjara zanabola amin’ny tombom-barotra afa-karatsaka;
• le rapatriement, par l’investisseur, des •
recettes de ses ventes d’actions ; et
• le rapatriement, par l’investisseur, des • ny fampodian’ny mpampiasa vola hamokarana an-
recettes de la liquidation de l’investissement ou tanindrazana, ny vola miditra tamin’ny famaranam-
de l’indemnisation payée en cas d’expropriation pananana ny fampiasam-bola hamokarana na ny
par l’Etat. fanonerana aloa raha toa nisy ny fanesorana ny fitompoana
amin’ny tompony nataon’ny Fanjakana.
Art. 338 - Pour bénéficier de la garantie de And 338 - Mba ahazoana ny antoka amin’ny faharetana
stabilité visée au Titre VIII du Code minier, le voatondro ao amin’ny lohateny VIII amin’ny Fehezandalàna
titulaire éligible déclare choisir cette option. momba ny harena an-kibon’ny tany, ny tompony azo
fidiana dia manambara ny fifantenany io safidy io.
Sont éligibles pour la garantie de stabilité les Azo fidiana ho amin’ny antoka amin’ny faharetana, ny
titulaires qui s’engagent à investir dans un projet tompony izay manaiky hampiasa vola ao anatin’ny tetikasa
de recherche et/ou d’exploitation minière un momba ny fikarohana sy/na fitrandrahana harena an-
montant équivalent ou supérieur au seuil de kibon’ny tany, vola mitovy na mihoatra ny 2.500.000.000 Ia
2.500.000.000 FMG fixé à l’article 157 du code feran’ny andininy faha 157 amin’ny Fehezandalàna momba
minier, valeur à la date de promulgation dudit ny harena an-kibon’ny tany, tentiny amin’ny vaninandro
Code, selon un plan d’investissement approuvé famohana hanan-kery io Fehezandalàna io, araka ny
par le Ministère chargé des Mines. drafitry ny fampiasam-bola hamokarana neken’ny
Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany.
Art. 339 - L’investissement prévu par l’article And 339 - Ny fampiasam-bola hamokarana voalazan’ny
précédent peut s’effectuer notamment sous les andininy teo aloha dia azo tanterahina indrindra indrindra
formes suivantes : araka ireto endrika manaraka ireto :
- par investissement direct en espèces ; - amin’ny fampiasam-bola hamokarana mivantana ;
- par emprunts bancaires ou obligataires - amin’ny fisamboram-bola amin’ny banky sy ny
jusqu’à hauteur de 75 % du montant total de fitrosana tsy maintsy atao mahatratra hatramin’ny 75%
l’investissement ; amin’ny sanda manontolo ny fampiasam-bola hamokarana;
- par achat de droits miniers ou des actions - amin’ny fividianana zo mikasika ny harena an-
d’une société titulaire de permis minier, si la kibon’ny tany na ny petra-bolan’ny tany na ny petra-
valeur de la vente a été déclarée régulièrement bolan’ny sosaiety tompon’ny fahazoan-dalana hikaroka sy
à l’autorité fiscale compétente par le vendeur ; hitrandraka harena an-kibon’ny tany, raha toa ny sandan’ny
famarotana ka nolazain’ny mpivarotra ara-dalàna any
amin’ny manam-pahefana mahefa momba ny hetra ;
- par contribution en biens et - amin’ny fandraisana anjara amin’ny fananana sy
équipements à hauteur de leur valeur actuelle ; fampitaovana mifanandrify amin’ny sandany ankehitriny;
- par contribution en technologie à - amin’ny fandraisana anjara ara-teknolojia
hauteur de sa valeur réelle ; mifanandrify amin’ny sandany marina;
- par la remise des créances liquides - amin’ny famerenana ny trosa lelavola ara-dalàna
régulièrement établies et comptabilisées par le natao sy nampidirina ao anatin’ny fitanan-kaontin’ny
créancier, à leur valeur marchande. tompon-trosa, amin’ny sandany ara-barotra.
Art. 340 - La déclaration de l’option pour la And 340 - Ny filazana ny safidy mikasika ny antoka
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garantie de stabilité se fait par simple lettre du amin’ny faharetana dia ataon’ny tompony taratasy tsotra
titulaire adressée au Ministre chargé des Mines alefa any amin’ny Minisitra misahana ny Harena an-
et déposée au bureau de la Direction chargée kibon’ny tany sy apetraka any amin’ny biraon’ny Foibem-
des Mines du Ministère chargé des Mines, pitondrana misahana ny Harena an-kibon’ny tany, miaraka
accompagnée d’un plan d’investissement amin’ny drafitra ny fampiasam-bola hamokarana
élaboré selon le modèle joint en annexe au novolavolaina araka ny modely ampiarahina amin’ny
présent décret. tovan’izao didim-panjakana izao.
Art. 341 - La déclaration d’option sera inscrite And. 341 - Ny filazana ny safidy dia ho soratan’ny
dès sa réception par la Direction chargée des Foibem-pitondrana misahana ny Harena an-kibon’ny tany
Mines du Ministère chargé des Mines dans un ao amin’ny Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon’ny
registre établi à cet effet. Au moment de tany, raha vantany vao voaray, ao amin’ny rejisitra natao
l’enregistrement, ladite Direction délivre au ho amin’izay. Amin’ny fotoana fandraiketana am-boky,
titulaire un récépissé qui vaut preuve de la date izany Foibem-pitondrana voalaza izany dia hanome ny
de déclaration de l’option. tompony, taratasy fanamarinam-paharaisana izay zary
porofo amin’ny vaninandron’ny filazana ny safidy.
Art. 342 - L’instruction du plan And. 342 - Ny torolalana mikasika ny drafitra momba ny
d’investissement par la Direction chargée des fampiasam-bola hamokatra ataon’ny Foibem-pitondrana
Mines du Ministère chargé des Mines vise à misahana ny Harena an-kibon’ny tany ao amin’ny
confirmer que l’investissement atteindra bien le Minisitera misahana ny Harena an-kibon’ny tany dia
seuil requis de 2.500.000.000 FMG, afin de mikendry ny hanantitra fa ny fampiasam-bola hamokarana
justifier l’option du titulaire pour la garantie de dia hahatratra ny fetra takiana 2.500.000.000Ia, ba
stabilité. A cette fin, elle vérifie si : ahafahana manamarina ny safidin’ny tompony momba ny
antoka amin’ny faharetana. Noho izany, dia hamarina izy
raha toa :
- le projet avancé par le titulaire est - ny tetikasa naroson’ny tompony dia tena azo
suffisamment crédible ; itokiana ;
- les documents techniques soumis - ny tahirin-kevitra ara-teknika naroso ho dinihina dia
justifient le plan d’investissement proposé par le manaporofo ny drafitry ny fampiasam-bola hamokarana
titulaire ; izay natolotry ny tompony ;
- le plan d’investissement tient compte - ny drafitry ny fampiasam-bola hamokarana dia
des provisions nécessaires pour remplir les mihevitra ny kojakoja ilaina amin’ny fanatanterahana ny
obligations environnementales du titulaire ; andraikitry ny tompony mikasika ny tontolo iainana ;
- le titulaire veille à respecter, dans les - ny tompony dia tokony hanaja, ao anatin’ny asa
activités projetées, les exigences de la man-draharaha nokasainy, ny zava-takian’ny fitsipika
réglementation environnementale applicable au mifehy ny tontolo iainana azo ampiharina ao amin’ny
secteur minier ; sehatr’asa momba ny harena an-kibon’ny tany ;
- le titulaire démontre son aptitude à - ny tompony dia hampiseho ny fahazoany
satisfaire aux capacités techniques et manatanteraka ireo fahaizana ara-teknika sy ara-
financières requises pour mener à bien le plan pitantanam-bola takiana mba hitondrana tsara ny drafitra
d’investissement. ny fampiasam-bola hamokarana.
Art. 343 - A l’issue de l’étude, la Direction And. 343 - Aorian’ny fandinihana, ny Foibem-pitondrana
chargée des Mines du Ministère chargé des misahana ny Harena an-kibon’ny tany ao amin’ny
Mines transmet le dossier de plan Minisitera miadraikitra ny Harena an-kibon’ny tany no
d’investissement, accompagné de son avis mampita ny antontan-taratasy mikasika ny drafitry ny
technique, au Ministre chargé des Mines pour la fampiasam-bola hanokarana, miaraka amin’ny heviny ara-
prise de décision. La décision doit être prise teknika, any amin’ny Minisitra miandraikitra ny Harena an-
dans un délai de trente (30) jours ouvrables kibon’ny tany momba ny fandraisana fanapahan-kavitra. Ny
suivant la réception du dossier de déclaration fanapahana dia tokony ho raisina ao anatin’ny fe-potoana
d’option. Dans le cas où il y aurait eu demande telopolo (30) andro iasana manaraka ny naharaisana ny
d’informations complémentaires, ce délai est antontan-taratasy filazana ny safidy. Raha toa ka misy ny
prolongé de dix (10) jours. fangatahana fanampim-baovao, io fe-potoana io dia
halavaina folo (10) andro.
La décision du Ministre concernant le plan Ny fanapahan-kevitry ny Minisitra mikasika ny drafitry ny
d’investissement est constatée par arrêté qui fampiasam-bola hamokarana dia ho zaham-pototra amin’ny
est notifiée au titulaire par courrier recommandé alalan’ny didim-pitondrana izay ampahafantarina ny
avec demande d’avis de réception. tompony amin’ny taratasy tsy very mandeha miaraka
amin’ny fangatahana taratasy fanamarinam-paharaisana.
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Art. 345 - La période de garantie de stabilité And. 345 - Ny fe-potoana mikasika antoka amin’ny
prévue à l’article 159 du Code minier faharetana voalazan’ny andininy faha-159 ao amin’ny
commence à courir à compter de la date de Fehezan-dalana momba ny Harena an-kibon’ny tany, dia
publication de l’arrêté du Ministre chargé des manomboka mihatra ny vaninandro famoahana ny didim-
Mines portant approbation du plan pitondrana naton’ny Minisitra misahana ny Harena an-
d’investissement. kibon’ny tany mankatoa ny drafitry ny fampiasam-bola
hamokarana.
Art. 346 - Pour la mise en œuvre des And. 346 - Ho fanatanterahana ny fepetra voalazan’ny
dispositions de l’article 155 du Code minier, le andininy faha-155 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
titulaire qui a déclaré choisir l’option de stabilité harena an-kibon’ny tany, ny tompony izay nilaza fa
peut toutefois solliciter le bénéfice des mesures nifantina ny safidy momba ny faharetana dia afaka, na
plus favorables qui interviendraient izany, ny mangataka ny fisitrahana ny fepetra tsaratsara
postérieurement à la date de l’option. Pour en kokoa izay mety hitranga aorian’ny vaninandro nanaovana
bénéficier, il lui suffit d’adresser au Ministre ny safidy. Mba hisitrahana izany, mandefa taratasy fotsiny
chargé des Mines une lettre dans laquelle il any amin’ny Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany
précise les dispositions plus favorables qu’il izy izay manoritra mazava ny fepetra tsaratsara kokoa
souhaite être appliquées à son égard. Cette iriany hampiharina mikasika azy. Io taratasy io dia alefa any
lettre est à envoyer à la Direction chargée des amin’y Foibem-pitondrana misahana ny Harena an-
Mines qui vérifie l’existence et l’applicabilité aux kibon’ny tany izay manamarina ny fisiany sy ny fahazoa-
activités minières des mesures invoquées, et, le mampihatra amin’ny asa momba ny harena an-kibon’ny
cas échéant, élabore l’avenant à l’arrêté portant tany ny fepetra nangatahina, ary, raha ilaina, mamolavola
agrément de l’option du titulaire pour la garantie ny soso-panovana atao amin’ny didim-pitondrana
de stabilité. ankatoavana ny safidin’ny tompony ho amin’ny antoka
amin’ny faharetana.
CHAPITRE IV TOKO IV
Des obligations du titulaire qui a opté pour Ny amin’ny andraikitry ny tompony izay
la garantie de stabilité misafidy ny antoka amin’ny faharetana
Art. 347 - Le titulaire qui a opté pour la And. 347 - Ny tompony izay misafidy ny antoka amin’ny
garantie de stabilité a l’obligation de respecter le faharetana dia manana andraikitra amin’ny fanajana ny
plan d’investissement approuvé par le Ministre drafitry ny fampiasam-bola hamokarana nankatoavin’ny
chargé des Mines. C’est la condition exigée du Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany. Izany no
titulaire pour le maintien de son droit aux fepetra takian’ny tompony mba ihazonany ny zony amin’ny
avantages de la stabilité des régimes juridique, tombontsoa mikasika ny faharetana amin’ny fitsipika mifehy
fiscal, douanier et des changes exposée dans ara-pitsarana, hetra, fadintseranana ary ny fanakalozam-
ce titre. bola novelabelarina ao amin’io lohateny io
Art. 348 - Le titulaire doit maintenir les And. 348 - Ny tompony dia tsy maintsy mihazona ny
documents et registres réglementaires afférents tahirin-kevitra sy ny rejisitra ara-dalàna mifanaraka amin’ny
à son activité, fournir des rapports et comptes asa ataony, manome ny tatitra mikasika ny
rendus sur le programme d’investissement et se fandaharan’asan’ny fampiasam-bola hamokarana ary
soumettre à l’inspection des lieux de son projet manaiky ny fisafoana ny toerana misy ny tetikasany araka
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Art. 349 - Le titulaire qui a opté pour la And. 349 - Ny tompony izay nisafidy ny antoka amin’ny
garantie de stabilité doit communiquer faharetana dia tsy maintsy mampahafatatra isan’taona ny
annuellement à la Direction provinciale chargé Foibem-pitondram-Paritany misahana ny Harena an-
des Mines du ressort ses états financiers ainsi kibon’ny tany eo amin’ny fari-piadidiana mikasika ny
que le rapport des commissaires aux comptes toetoetry ny vola ary koa ny tatitry ny mpanamarin-kaonty
agréés sur l’audit desdits états financiers, dans nankatoavina momba ny « audit » amin’izany toetry ny vola
les trois (3) mois suivant la clôture de l’exercice. izany, ao anatin’ny telo (3) volana manaraka fiafaran’ny
taom-piasana.
Art. 350 - Le Ministère chargé des Mines And. 350 - Ny Minisitera misahana ny Harena an-
peut, à ses propres frais, faire entreprendre son kibon’ny tany, ka izy no miantoka ny lany rehetra, dia afaka
propre audit des états financiers du titulaire et manao ho azy manokana ny « audit » mikasika ny toetoetry
exiger du titulaire toute documentation ny vola sy mitaky amin’ny tompony ny tahirin-kevitra
nécessaire à cet égard une fois tous les deux rehetra ilaina momba izany indray mandeha isaky ny roa
ans. taona.
CHAPITRE V TOKO V
De l'annulation de la garantie de stabilité Ny amin’ny fanafoanana ny antoka amin’ny faharetana
Art. 351 - La garantie de stabilité dont And. 351 - Ny antoka amin’ny faharetana omena ny
bénéficie le titulaire qui a exercé l’option, peut tompony izay miasa amin’ny safidy, dia azo foanaa noho
être annulée dans les cas suivants : ireto anton-javatra manaraka ireto :
- en cas de manquement grave du - noho ny tsy fanatanterahana bevava ny
titulaire dans la mise en oeuvre du projet fampandehanana ny tetikasa momba ny fampiasam-bola
d’investissement ; manquement qui n’est pas hamokarana ataon’ny tompony ; tsy fahavitana izay tsy
remédié dans un délai de trente (30) jours après nahitam-pamafana tao anatin’ny telopolo (30) andro
mise en demeure ; taorian’ny fampitandremana ;
- en cas de renonciation du titulaire à - noho ny famoizan’ny tompon’ny amin’ireo
tous ses permis miniers ou d’annulation de Fahazoan-dàlana rehetra momba ny Harena an-kibon’ny
desdits permis ; tany na fanafoanana ireny fahazoan-dàlana ireny ;
- en cas de manquement grave du - noho ny tsy fahavitàna bevava nataon’ny
titulaire à ses obligations fiscales et douanières, tompon’ny amin’ny adidy aman’andraikiny ara-ketra sy
non corrigé dans un délai de trente (30) jours fadintseranana, tsy namboarina tao anatin’ny fe-potoana
après mise en demeure ; teloplo (30) andro taorian’ny fampitandremana ;
- en cas de contravention grave aux - noho ny fandikan-dalàna bevava amin’ny fepe-
dispositions de la réglementation sur les dalàna momba ny fanakalozam-bola azo ampiharina
changes applicable au titulaire, non remédiée amin’ny tompony ; tsy nahitam-pamafana tao anatin’ny fe-
dans un délai de trente (30) jours après mise en potoana telopolo (30) andro taorian’ny fampitandremana ;
demeure ;
- en cas de cessation définitive et - noho ny famoizana tanteraka sy mialoha ny asa
anticipée des activités du titulaire ; aman-draharahan’ny tompony ;
- en cas de liquidation judiciaire ou faillite - noho famaranam-pananana ara-pitsarana na banky
du titulaire ; ropitra ny tompony ;
- en cas de force majeure empêchant le - noho ny antony tsy azo anoharana nanakana ny
titulaire d’honorer ses obligations, notamment tompony hanatanteraka ny andraikiny, indrindra indrindra
de réaliser le plan d’investissement approuvé, ny fanatontosana ny drafitry ny fampiasam-bola
dans la mesure où cette situation dure pendant hamokarana nankatoavina, raha toa izany toe-javatra izany
plus de trois (3) ans et qu’elle est de nature à ka maharitra mandritra ny telo (3) taona noho mihoatra ary
rendre impossible la mise en œuvre de izany toe-javatra izany dia tsy nahafahana nanatanteraka
l’investissement qui reste encore à réaliser ; ny fampiasam-bola hamokarana fizay mbola misy sisa
hatao ;
- en cas de force majeure empêchant le - noho ny antony tsy azo anoharana manokana ny
titulaire d’honorer toute autre obligation pendant tompony tsy hanatanteraka ny andraikitra hafa rehetra
plus de cinq (5) ans ; mandritra ny dimy (5) taona noho mihoatra ;
- en cas de renonciation volontaire du - noho ny famoizan’ny tompony amin’ny nahipony,
titulaire, à tout moment, déclarée par écrit amin’ny fotoana rehetra, voalaza an-tsoratra ary alefa any
adressé au Ministre chargé des Mines par lettre amin’ny Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany
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recommandée ; dans ce cas un préavis d’un (1) amin’ny alalan’ny taratasy tsy very mandeha ; amin’io
mois est requis. trangan-javatra io dia takiana ny fampilazana mialoha iray
(1) volana.
Art. 352 - Au sens du précédent article, on And. 352 - Ny amin’ny hevitry ny andininy telo aloha, ny
entend par “ manquement grave du titulaire atao hoe « tsy fanatanterahana bevava ataon’ny tompony
dans la mise en œuvre du projet eo amin’ny fanatontosana ny tetikasa momba ny
d’investissement ” : fampiasam-bola hamokarana »
a) l’absence de commencement de la mise a) ny tsy fisian’ny fanombohan’ny fampandehanana ny
en œuvre du Plan d’investissement approuvé, drafitra momba ny fampiasam-bola hamokarana
un (1) an après la date de publication de l’arrêté nankatoavina, herintaona (1) aorian’ny vaninandro
portant agrément de l’option du titulaire pour la nivoahan’ny didim-pitondrana ankatoavana ny safidin’ny
garantie de stabilité ; ainsi que tompony amin’ny antoka amin’ny faharetana ; ary koa
b) le non accomplissement de b) ny tsy fanatontosana ny fampiasam-bola hamokarana
l’investissement du montant minimum auquel le amin’ny sandany ambany indrindra izay neken’ny tompony,
titulaire s’est engagé, dans le délai prévu dans ao anatin’ny fe-potoana voatondro ao amin’ny drafitra
son Plan d’investissement approuvé, à moins momba ny Fampiasam-bola hamokarana nankatoavia,
qu’il n’ait été empêché par un cas de force raha tsy hoe angaha voasakan’ny toe-javatra tsy
majeure. anoharana izy.
La force majeure invoquée par le titulaire Ny antony tsy azo anoharana porofoin’ny tompony ho
comme moyen de défense est régie par les toy ny fiarovan-tena dia fehezin’ny fepetra voalazan’ny
dispositions de l’article 360 ci-dessous. andininy faha-360 etsy ambany.
CHAPITRE VI TOKO VI
Du règlement des différends Ny amin’ny fandravonana ny fifanolanana
Art. 354 - En application des dispositions de And. 354 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
andininy faha-163 ao amin’ny Fehezandalana momba ny
l’article 163 du Code minier, tout différend qui
harena an-kibon’ny tany, izay fifanolanana rehetra mitranga
intervient au cours de la durée de la garantie de
madritra
stabilité entre le titulaire et l’Etat Malagasy doit ny fotoam-paharetan’ny antoka amin’ny
faharetana eo amin’ny tompony sy ny Fanjakana Malagasy
être soumis à l’arbitrage, avant toute autre voie
de recours. Le cas échéant, les règles de dia tsy maintsy atolotra anaovana fifanelanelanana
l’arbitrage national en vigueur à Madagascar alohan’izay fahafaha-mampakatra fitsarana rehetra. Raha
sont appliquées. ilaina, dia ampiharina ny fitsipika momba ny
fanelanelanana eto amin’ny firenena manan-kery eto
Madagasikara.
La décision prise par les arbitres doit être Ny fanapahan-kevitra raisin’ny mpanelanelana dia tsy
présenté au tribunal judiciaire et recevoir maintsy atolotra ny fitsarana sy ny ahafahana mampihatra
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l’exequatur, pour avoir force exécutoire à ny didim-pitsarana, izay tsy maintsy tanterahina ato
l’intérieur du territoire national. anatin’ny Tanim-pirenena.
Les parties au différend sont tenues de se Ny andaniny sy ny ankilany amin’ny fifanolanana dia tsy
soumettre à la décision arbitrale ayant reçu maintsy manaraka ny fanapahana momba ny
l’exequatur. fanelanelanana izay nahazo ny didim-pitsarana
mampihatra.
Art. 355 - Le cas échéant, le titulaire peut And. 355 - Raha ilaina, ny tompony dia afaka mitondra
saisir le Comité National des Mines en vue ny raharaha eo amin’ny Komitim-Pirenena momba ny
d’engager le recours amiable visé à l’article 129 Harena an-kibon’ny tany mba hanaovana raharaham-
du présent décret. pihavanana voalazan’ny andininy faha-129 amin’izao
didim-panjakana izao
Art. 356 - Pour l’application des dispositions And. 356 - Ho amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 170, 1°, du Code minier, on entend voalazan’ny andininy faha-170, 1° ao amin’ny
par prospection de substances minérales, de Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany, ny
substances de carrières ou de fossiles à atao hoe fizahan-taratra ny akora mineraly, ny akoram-
l’intérieur des aires protégées, l’acte sciemment pitrandraham-bato na ny sisan-karingarina ao anatin’ny
commis en connaissance de cause, de fouilles faritra voaaro, ny sora-panjakana niniana natao na dia efa
dans le sol en vue d’en extraire des substances fantatra aza ny antony, ny amin’ny fihadiana ny tany mba
minérales, des substances de carrières ou des hitrandrahana ny akora mineraly, ny akoram-pitrandraham-
fossiles. bato na ny sisan-karingarina.
CHAPITRE II TOKO II
Des manquements aux obligations et des Ny amin’ny tsy fahavitana ny adidy
mesures administratives aman’andraikitra sy ny fepetra ara-panjakana
Art. 357 - La mise en demeure faite au And. 357 - Ny fampitandremana natao ho an’ny
titulaire pour manquement à ses obligations, qui tompony noho ny tsy fahavitany ny adidy aman’andraikiny,
lui est adressée par lettre recommandée avec izay alefa ho azy tamin’ny alalan’ny taratasy tsy very
demande d’avis de réception, doit comporter les mandeha miaraka amin’ny taratasy fangatahana filazana
éléments suivants : faharaisana, dia tsy maintsy ahitaa ireto singan-javatra
manaraka ireto :
- la mention du procès-verbal établi lors - ny fanamarihana ny fitanan-tsoratra natao tamin’ny
de la constatation du manquement aux fotoana nanaovana ny fizaham-pototry ny tsy fahavitaa ny
l’obligations ; adidy aman’andraikitra ;
- la mention de la défaillance du titulaire ; - ny fanamarihana ny tsy fahombiazan’ny tompony ;
- en application des dispositions de - ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny andiniy
l’article 181 du Code minier, l’injonction faite au faha-181 amin’ny Fehezandalàna momba ny Harena an-
titulaire d’avoir au moins commencé la kibon’ny tany, ny fanerena atao amin’ny tompony izay
régularisation de sa situation dans le délai de farafaharatsiny nanomboka ny fanarenana nyfitoetrany tao
trois (3) mois suivant la date de réception ; et anatin’ny telo (3) volana manaraka ny vaninandro
naharaisana izany, ary
- la mention du droit de réponse du - ny fanamarihana ny fahafahan’ny tompony
titulaire, qui peut envoyer à l’Administration mamaly, izay afaka mandefa any amin’ny Fitondram-
minière tout document visant à sa défense, panakana momba ny harena an-kibon’ny tany ny tahirin-
dans les quinze (15) jours suivant la date de kevitra rehetra ikendrena ny fiarovan-tenany, ao anatin’ny
réception, le cachet de la poste faisant foi. dimy ambinifolo (15) andro manaraka ny vaninandro
naharaisana izany, ny fitomboky ny paositra no
manamarina izany.
Art. 358 - Dans le cas où le titulaire use de And. 358 - Raha toa ilay tompony ka mampiasa ny zo
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son droit de réponse, l’autorité compétente de ahazoany mamaly, ny Manampahefana mahefa ao amin’ny
l’Administration minière doit l’informer par lettre fitondram-panjakana momba ny harena an-kibon’ny tany
recommandée avec demande d’avis de dia tsy maintsy mampahafantatra azy amin’ny alàlan’ny
réception, de sa décision d’accepter ou non les taratasy tsy very mandeha miaraka amin’ny fangatahana
arguments présentés. Cette information doit fanamarinam-pandraisana, ny amin’ny fanapahan-keviny
être faite dans un délai de dix (10) jours à hanaiky na tsia ny toha-kevitra natolotra. Izany
compter de la réception de la réponse du fampahafantarana izany dia tsy maintsy atao ao anatin’ny
titulaire. fe-potoana folo (10) andro manomboka ny naharaisana ny
valin-tenin’ny tompony.
Si l’autorité compétente de l’Administration Raha toa ny manampahefana mahefa ao amin’ny
minière accepte les arguments de la réponse du Fitondram-panjakana momba ny harena an-kibon’ny tany
titulaire, la procédure engagée à l’encontre du ka manaiky ny toha-kevitra avy amin’ny valin-tenin’ny
titulaire s’arrête. tompony, ny paika arahina natao hanenjehana ny tompony
dia miato.
Dans le cas contraire, le titulaire doit Raha toa ny mifanohitra amin’izany no mitranga, ny
régulariser sa situation conformément aux tompony dia tsy manarina ny fitoetrany araka izay voalaza
termes de la mise en demeure initiale. Les ao amin’ny fampitandremana voamarina dia azo
mesures administratives applicables au ampiharina amin’izay fotoana izay, raha toa ny tompony ka
manquement constaté sont alors applicables, si tsy nanomboka ny fanarenana tao anatin’ny fe-potoana
le titulaire n’a pas commencé la régularisation nomena.
dans le délai imparti.
Art. 359 - Pour l’application des dispositions And. 359 - Ho amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 173, alinéas premier et 2 du Code voalazan’ny andininy faha-173, andàlana voalohany sy ny
minier, la durée de la suspension d’activité pour faha-2 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
faute grave, décidée par le Ministre chargé des kibon’ny tany, ny faharetan’ny fampiatoana sy asa aman-
Mines ou son représentant, est déterminée en draharaha noho ny fahadisoana bevava, notapahin’ny
fonction de la gravité du dommage résultant de Minisitra misahana ny Harena an-kibon’ny tany na ny
la faute du titulaire et du temps nécessaire pour solontenany, dia faritana arakaraky ny maha lehibe ny
corriger la situation à l’origine du dommage. fahavoazana vokatry ny fahadisoana nataon’ny tompony sy
ny fotoana ilaina mba hanitsiana ny toe-javatra nahatonga
ny fahavoazana.
Art. 360 - Pour l’application de l’article 180 du And. 360 - Ho amin’ny fampiharana ny andininy faha-
Code minier, le titulaire qui invoque la force 180 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
majeure comme moyen de défense pour kibon’ny tany, ny tompony izay milza ny antony tsy azo
excuser sa défaillance dans l’accomplissement anoharana ho toy ny fiarovan-tena hanazavana ny anton’ny
de ses obligations, doit préciser dans ses tsy fahombiazany eo amin’ny fanatanterahny ny adidy
explications : aman-draikiny, dia tsy maintsy manoritra mazava ao
anatin’ny fanazavana ataony :
- l’événement imprévisible, irrésistible, - ny toe-javatra nitranga tsy nampoizina, tsy azo
insurmontable et indépendant de sa volonté qui ialana tsy azo ihoarana ary tsy miankina amin’ny sitrapony
l’a empêché de remplir son obligation ; izay nanakana azy hanatanteraka ny adidy
aman’andraikiny ;
- les raisons pour lesquelles cet événement - ny antony izay nahatonga io toe-javatra nitranga io
l’a empêché de remplir cette obligation ; nanakana azy hanatanteraka izany adidy aman’andraikitra
izany ;
- les efforts qu’il a faits pour surmonter - ny ezaka nataony hihoarana ny toe-javatra
l’événement ; et mitranga ary
- la preuve qu’il a régularisée sa situation, ou - ny porofo fa nanarina ny fitoetrany izy, na ny
l’assurance qu’il le fera dès que la situation de fiantohana hataony amin’izany raha vantany vao afaka ny
force majeure aura disparu. fitoetra eo amin’ny tsy anoharana.
Art. 361 - En application des dispositions de And. 361 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 208 du Code minier, le contrevenant qui andininy faha-208 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
désire bénéficier de la transaction avant Harena an-kibon’ny tany, ny voampanga maniry ny ahazo
jugement, doit faire parvenir sa demande écrite ny fifampivarotana alohan’ny fitsarana, dia tsy mandefa ny
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au Ministre chargé des Mines dans le délai de fangatahany an-tsoratra any amin’ny Minisitra misahana ny
quinze (15) jours à partir de la date du procès- Harena an-kibon’ny tany ao anatin’ny fe-potoana dimy
verbal de constatation de l’infraction. ambinifolo (15) andro manombika ny vaninandro entin’ny
Fitanan-tsoratry ny fanamarinana ny fandikan-dalàna.
Dans le cas de transaction après jugement Raha toa ka fifampivarotana aorian’ny fitsarana raikitra
définitif, le délai pour faire la demande de no mitranga, ny fe-potoana anaovana fangatahana
transaction sur les condamnations pécuniaires fifampivarotana mikasika ny sazy ara-bola dia folo (10)
est de dix (10) jours après la date du jugement. andro aorian’ny vaninandron’ny fitsarana.
Art. 362 - En application des dispositions de And. 362 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 211 du Code minier, le montant de la andininy faha-211 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
transaction ainsi que les modalités de sa Harena an-kibon’ny tany, ny tentin’ny fifampivarotana ary
révision sont fixés par arrêté du Ministre chargé koa ny fombafomba fanavaozana izany dia feran’ny didim-
des Mines selon les différentes catégories pitondrana ataon’ny Minisitra misahana ny Harena an-
d’infractions. kibon’ny tany arakaraky ny SAMPANA isan-karazan’ny
fandikan-dàlana
Art. 363 - Le contrevenant doit s’acquitter du And. 363 - Ny voampanga dia tsy maintsy mandoa ny
montant de la transaction dans le délai de trois tentin’ny fifampivarotana ao anatin’ny fe-potoana telo (3)
(3) mois à partir de la date de notification de volana manomboka ny vaninandro nampahafantarana ny
l’acte de transaction. Conformément aux sora-panjakana mikasika ny fifampivarotana. Araka ny
dispositions de l’article 210 du Code minier, le fepetra voalazan’ny andininy faha-210 ao amin’ny
défaut de paiement dans ce délai, entraîne la Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny tsy
reprise de la poursuite. fanefana ao anatin’io fe-potoana io dia mitarika ny
fanohizana indray ny fanenjehana
Art. 364 - Pour la mise en œuvre des And. 364 - Ny amin’ny fanatanterahana ny fepetra
dispositions de l’article 213 du Code minier, la voalazan’ny andininy faha-213 ao amin’ny Fehezandalàna
répartition du produit des transactions suit celle momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny fitsinjarana ny
des produits des amendes et confiscations vokatry ny fifampivarotana dia aorian’ny fitsinjarana ny
visées à l’article 217 du même Code. vokatry ny sazy vola sy ny fanagiazana voatondron’ny
andininy faha-217 amin’io Fehezandalàna io ihany.
TITRE XV LOHATENY XV
DISPOSITIONS DIVERSES FEPETRA SAMIHAFA
Art. 365 - Pour l’application des dispositions And. 365 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 220 du Code minier, le bureau voalazan’ny andininy faha-220 amin’ny Fehezandalàna
central du Cadastre Minier, en ce qui concerne momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny birao foiben’ny
les permis “ R ” et les permis “ E ”, et son kadasitra momba ny Harena an-kibon’ny tany, amin’izay
bureau local, pour les permis “ PRE ”, informent mikasika ny fahazoan-dàlana « R » sy ny fahazoan-dàlana
les Maires des Communes concernées de la « E », ary ny birao eo an-toerana, ho amin’ny fahazoan-
délivrance des permis miniers ainsi que des dàlana « PRE », no mampahafantatra ny Ben’ny tanàna ao
actes de procédure affectant ces permis. amin’ny kaominina voakasik’izany ny amin’ny fanomezana
ny fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka harena an-
kibon’ny tany ary koa ny sora-panjakana mikasika ny
fampizaran-draharaha manohintohina ireny fahazoan-
dàlana ireny.
Cette information doit comporter notamment : Izany fampahalalana izany dia tokony ahitana indrindra
indrindra :
- l’identité du titulaire de permis minier, - ny filazalazana momba ny tompon’ny fahazoan-
dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany,
- la catégorie et les références du - ny sampana sy ny fitsiahy momba ny fahazoan-
permis, ainsi que la liste des substances dalana, ary koa ny lisitry ny akora voasahiny, ary
couvertes, et
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- les coordonnées Laborde des carrés - ny fangitra Laborde ny efamira ahitana ny faritry ny
composant le périmètre minier qui fait l’objet du harena an-kibon’ny tany anton’ny fahazoan-dàlana.
permis.
Elle est faite au plus tard dans les quinze (15) Izany dia atao farafahatarany ao anatin’ny dimy
jours suivant la délivrance du permis minier. ambinifolo (15) andro manaraka ny fanomezana ny
fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-
kibon'ny tany.
Le bureau du Cadastre Minier concerné
envoie par courrier postal au Maire de la
Commune concernée, la liste des permis
miniers délivrés.
Art. 366 - En application des dispositions des And. 366 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
articles 224 et 225 du Code minier, les titulaires adininy faha-224 sy faha-225 ao amin’ny Fehezandalàna
des permis miniers et zones de recherche dont momba ny harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny
l’Etat ou les organismes étatiques sont les Fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-
titulaires, et qui font l’objet d’arrangements kibon’ny tany sy ny faritra fikarohana izay ny Fanjakana na
contractuels autres que les conventions ny antokon-draharaha miankina amin’ny fanjakana no
d’établissement signés avec des tiers avant la tompony, izay nanaovana fifandraisana nifanekena
date d’entrée en vigueur du Code minier, ankoatry ny fifanaraham-panorenana nosoniavina miaraka
doivent conclure leur cession ou leur transfert tamin’ny olon-kafa alohan’ny vaninandro mampanan-kery
aux cocontractants privés avant le 30 juin 2000. ny Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany, dia
tsy maintsy mamarana ny famoizana na ny famindrana
izany amin’ny mpiara-manaiky tsotra alohan’ny 30 jona
2000.
Une copie du contrat de cession ou de Ny kopian’ny fifanekena famoizana na famindrana dia
transfert doit être adressée au Ministre chargé tokony alefa any amin’ny Minisitra misahana ny Harena an-
des Mines pour compte-rendu, ainsi qu’au kibon’ny tany mba ho tatitra, ary koa any amin’ny birao
bureau central du Cadastre Minier pour foiben’ny kadasitra momba ny harena an-kibon’ny tany
permettre à ce dernier de réaliser la mise à jour mba ahafahan’ity farany ny fanaovana tsy ho maty
des registres des permis de recherche et des paik’andro ny rejisitry ny fahazoan-dàlana hikaroka sy ny
permis d’exploitation octroyés. fahazoan-dàlana hitrandraka nomena.
CHAPITRE II TOKO II
Des permis en cours de validité Ny amin’ny fahazoan-dalana mbola manan-kery
détenus par des personnes de droit privé notazonin’ny olona fehezin’ny lalàna
ifampitondrana amin’ny isam-batan’olona
Art. 367 - En application des dispositions de And. 367 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
andininy faha-226 amin’ny Fehezandalàna momba ny
l’article 226 du Code minier, les permis miniers
en cours de validité à la date d’entrée en Harena an-kibon’ny tany, ny fahazoan-dàlana hikaroka sy
vigueur dudit Code conservent leur période de hitrandraka harena an-kibon’ny tany mbola manan-kery
amin’ny vaninandro mampanan-kery izany Fehezandalàna
validité à condition qu’à partir de l’année 2000,
les frais d’administration minière annuels parizany dia mitahiry ny vanim-potoana mampanan-kery azy
carré y afférents sont payés conformément aux raha toa manomboka ny taona 2000, ny sara aloa amin’ny
dispositions des articles 65 à 70 ainsi que defitantanana ny harena an-kibon’ny tany isan-taona isaky ny
celles de l’article 383 du présent décret. efamira mifandraika amin’izany dia voaloa araka ny fepetra
voalazan’ny andininy faha-65 hatramin’ny faha-70 ary koa
izay voalazan’ny andininy faha-383 amin’izao didim-
panjakana izao.
En outre : Ankoatr’izany :
a) les titulaires de tout type de permis de a) ny tompon’ny sampana rehetra amin’ny Fahazoan-
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recherche sont tenus de respecter les dàlana hikaroka dia tsy maintsy manaja ny andraikitra
obligations énoncées dans le Code minier et au voalaza ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
présent décret, qui s’appliquent aux permis kibon’ny tany sy izay voalaza amin’izao didim-panjakana
“R”; izao, izay mihatra amin’ny fahazoan-dàlana « R ».
b) les titulaires de tout type de Permis b) ny tompon’ny sampana rehetra amin’ny Fahazoan-
d’exploitation sont tenus de respecter les dàlana hitrandraka dia tsy maintsy manaja ny andraikitra
obligations énoncées dans le Code minier et au voalaza ao amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-
présent décret, qui s’appliquent aux permis kibon’ny tany sy izay voalaza amin’izao didim-panjakana
“ E ” ; et izao, izay mihatra amin’ny fahazoan-dàlana « E » ; ary
c) les titulaires de permis type I sont tenus de c) ny tompon’ny fahazoandàlana sampana I dia tsy
respecter les obligations énoncées dans le maintsy manaja ny andraikitra voalaza ao amin’ny
Code minier et au présent décret, qui Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny tany sy izay
s’appliquent aux permis “ PRE ” ; toutefois, les voalaza amin’izao didim-panjakana izao, izay mihatra
limites fixées à l’article 28 du Code minier ne amin’ny fahazoan-dàlana « PRE » ; na izany aza, ny
s’appliquent pas à ces derniers. farafetra feran’ny andininy faha-28 amin’ny Fehezandalàna
momba ny Harena an-kibon’ny tany dia tsy mihatra amin’ity
farany.
Art. 368 - En application des dispositions de And. 368 - Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny
l’article 232 du Code minier, les titulaires de andininy faha-232 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
permis miniers renouvelés après le 30 août harena an-kibon’ny tany, ny tompon’ny fahazoan-dàlana
1999 à la suite de demandes déposées avant hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany
cette date, doivent, avant le 30 août 2000, nohavaozina taorian’ny 30 aogositra 1999 araka ny
régulariser leur demande de renouvellement fangatahana napetraka alohan’io vaninandro io, dia tsy
pour le mettre en conformité avec le Code maintsy, manarina ny fangatahana fanavaozana nataony
minier. A défaut de régularisation, lesdits permis mba ho fampifanarahana izany amin’ny Fehezandalàna
miniers seront annulés après cette date. momba ny harena an-kibon’ny tany, alohan’ny 30 aogositra
1999. Raha tsy misy ny fanarenana, dia ho foanana izany
fahazoan-dàlana izany aorian’io vaninandro io.
Les titulaires de permis miniers dont la Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka
période de validité expire après le 30 août 1999, harena an-kibon’ny tany izay mifarana aorian’ny 30
et pour lesquels les demandes de aogositra 1999 ny fotoana mampanan-kery azy, ary ny
renouvellement ont été déposées fangatahana fanavaozana dia napetraka araka ny lalàna
conformément à la loi n° 95-016 du 9 août 1995 laharana faha-95-016 tamin’ny 9 aogositra 1995 anaovana
portant Code minier, ont jusqu’au 30 août 2000 ny Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany, dia
pour déposer leurs demandes formulées manana hatramin’ny 30 aogositra 2000 mba hametrahana
conformément au nouveau Code minier. ny fangatahany ataony araka ny Fehezandalàna momba ny
Harena an-kibon’ny tany vaovao.
Art. 369 - En raison de la courte durée de leur And. 369 - Noho ny fahafohezan’ny fotoam-
permis, les titulaires de Permis type I en vigueur paharetan’ny Fahazoan-dàlana ananany, ny tompon’ny
sont dispensés de l’obligation d’élaborer et de Fahazoan-dàlana sampana I manan-kery dia afahana
faire approuver une étude ou un plan amin’ny adidy aman’andraikitra famolavolana sy ny
environnemental afférent à leurs activités en fanaporofoana ny fandinihana na ny drafitra momba ny
cours. tontolo iainana mifandraika amin’ny asa aman-draharaha
efa eo an-dalam-panatontosana.
Les titulaires de permis de recherche ou de Ny tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka na ny
Permis d’exploitation en vigueur pour lequel il Fahazoan-dàlana hitrandraka manan-kery, izay mbola misy
reste à courir au moins trois (3) ans de validité, ahay telo (3) taona no mampanan-kery azy, dia tsy maintsy
sont tenus de mettre en œuvre, dans un délai manatanteraka, ao anatin’ny fe-potoana tokony ho izy, ny
raisonnable, un plan de mesures d’ajustement drafitra mikasika ny fepetra fanarenana ny raharaha ataony
de leurs opérations aux normes amin’ny fenitra momba ny tontolo iainana. Didim-pitondrana
environnementales. Un arrêté interministériel iraisan’ny Minisitera ataon’ny Minisitra misahana avy ny
des Ministres respectivement chargés des Harena an-kibon’ny tany sy ny Minisitry ny tontolo iainana
Mines et de l’Environnement précisera les no hanoritra ny fombafomba fampiharana amin’ny
modalités d’application aux permis de recherche fahazoan-dàlana hikaroka sy ny fahazoan-dàlana
et Permis d’exploitation en vigueur des hitrandraka manan-kery ny adidy aman’andraikitra momba
obligations environnementales énoncées dans ny tontolo iainana voalaza ao amin’ny Fehezandalàna
le Code minier. momba ny Harena an-kibon’ny tany.
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Art. 370 - Pour l’application des dispositions And. 370 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 227 du Code minier, le régime de la voalazan’ny andininy faha-227 ao amin’ny Fehezandalàna
redevance ad valorem instauré par la loi n° 95- momba ny harena an-kibon’ny tany, ny fitsipika itondrana
016 du 9 août 1995 portant Code minier, est ny vola fandoa araka ny sandany napetraky ny lalàna
maintenu jusqu’au 31 décembre 1999. En laharana faha 95-016 tamin’ny 9 aogositra 1995 anaovana
conséquence, les exploitants doivent procéder, ny Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany, dia
à cette date, à l’inventaire de leurs stocks de tazonina hatramin’ny 31 desambra 1999. Noho izany, ny
substances minières. mpitrandraka dia tsy maintsy manao, amin’io vaninandro io,
ny fitanisana ny tahirin’akoran-karena an-kibon’ny tany.
Ils portent mention des stocks dans le registre Izany dia mitondra ny fanamarihana momba ny tahiry ao
d’extraction, les déclarent à l’Administration anatin’ny rejisitra fitrandrahana, manambara izany any
minière et payent la redevance ad valorem amin’ny Fitondram-panjakana momba ny Harena an-
correspondante selon la procédure et les taux kibon’ny tany ary manefa ny vola fandoa araka ny sandany
appliqués sous le régime de la loi n° 95-016 mifandraika amin’izany arakaraky ny paika arahina sy ny
précitée. sanda ampiharina araka ny fitsipika voalaza ao amin’ny
lalàna laharana faha 95-016 voatondro teo aloha
Les ventes effectuées par le titulaire après la Ny famarotana nataon’ny tompony taorian’ny
date du 31 décembre 1999 seront considérées vaninandron’ny 31 desambra 1999 dia heverina ho toy ny
comme celles des substances pour lesquelles la mikasika akora izay efa nefaina ny vola fandoa araka ny
redevance ad valorem a été payée, jusqu’à sandany araka ny habetsahan’ny tahiry voarakitra
hauteur des stocks relevés au cours de mandritra ny fitanisana. Aorian’ny fahataperan’ireo tahiry
l’inventaire. Après épuisement de ces stocks, la ireo, ny vola fandoa momba ny harena an-kibon’ny tany
redevance minière au taux de 2% de la valeur à amin’ny sanda 2% amin’ny tentin’ny famarotana voalohany
la première vente instaurée par le nouveau najoron’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
Code minier, s’applique aux ventes suivantes. tany vaovao, dia mihatra amin’ny famarotana manaraka.
Art. 371 - Les titulaires ne sont pas obligés de And. 371 - Ny tompony dia tsy voatery hanova ny
transformer les permis miniers existants en fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-
permis standard ou en permis “ PRE ”. kibon’ny tany efa misy ho fahazoan-dàlana natao ho an’ny
Toutefois, pour pouvoir bénéficier des nouveaux rehetra na ho fahazoan-dàlana « PRE ». Na izany aza,
droits accordés aux titulaires des permis miniers mba ahafahana misitraka ny zo vaovao omena ny
en vertu du nouveau Code minier, les titulaires tompon’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena
de permis miniers en cours de validité doivent an-kibon’ny tany araka ny Fehezandalàna momba ny
transformer leurs permis miniers en permis Harena an-kibon’ny tany vaovao, ny tompon’ny fahazoan-
“ R ”, “ E ” ou “ PRE ” selon le cas, dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany
conformément aux dispositions du présent mbola manan-kery dia tsy maintsy manova ny fahazoan-
Chapitre. dàlany hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany ho
fahazoan-dàlana « R », « E », na « PRE » arakaraky ny
fisehoan-javatra, mifanaraka amin’ny fepetra voalazan’ity
Toko ity.
Pour ce faire, ils suivent les procédures Amin’izany, dia manaraka ny paika novelabelarina ao
exposées au Titre VI du présent décret qui traite amin’ny Lohateny VI amin’izao didim-panjakana izao izy
des permis miniers, complétées ou suppléées izay mikarakara ny fahazoan-dàlana hikaroka sy
s’il y a lieu par les dispositions du présent Titre. hitrandraka harena an-kibon’ny tany, nofenoina na
nampian’ny fepetra voalazan’izao Loharteny izao, raha
ilaina.
Au moment de la transformation du permis Amin’ny fotoana anaovana ny fanovàna ny fahazoan-
minier en cours de validité, les années échues dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany
du permis primitif sont attribuées au nouveau mbola manan-kery, ny taona nahatapitra ny Fahazoan-
permis pour la détermination de sa période de dàlana tam-boalohany dia omena ho zakain’ny tompon’ny
validité. fahazoan-dàlana vaovao mba hanao ny famaritana ny
vanim-potoana mampanan-kery azy.
Art. 372 - Afin de transformer son permis And. 372 - Mba hanovàna ny fahazoan-dàlany hikaroka
minier en cours de validité en permis “ E ”, le sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany mbola manan-kery
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Art. 373 - Dans le cas où le titulaire de permis And. 373 - Raha toa ny tompon’ny fahazoan-dàlana
en cours de validité ne peut remplir les mbola manan-kery ka tsy afaka manatanteraka ny fepetra
conditions requises pour l’octroi d’un permis takiana amin’ny fanomezana fahazoan-dàlana « R », « E »
“ R ”, “ E ” ou “ PRE ” et s’il n’a pas commis de na « PRE » ary raha toa izy ka tsy nanao fahadisoana mety
faute pouvant entraîner l’annulation de son hitarika ny fanafoanana ny fahazon-dàlany, ny fananan-
ermis, la validité de ce dernier est maintenue kerin’ity farany dia tazonina hatramin’ny fiafarany, nefa
jusqu’à son terme, mais ne sera plus kosa tsy havaozina intsony.
renouvelée.
CHAPITRE IV TOKO IV
Des obligations environnementales Ny amin’ny adidy aman’andraikitra mikasika ny tontolo
iainana
Art. 374 - Les Ministères respectivement And. 374 - Ny Minisitera misahana avy ny Harena an-
chargés des Mines et de l’Environnement kibon’ny tany sy ny tontolo iainana no hanoritra mazava ny
préciseront les modalités d’application des fomba fampiharana ny adidy aman’andraikitra mikasika ny
obligations environnementales au secteur tontolo iaianana eo amin’ny sehatry ny Harena an-kibon’ny
minier par arrêté interministériel, dans un délai tany, amin’ny alalan’ny didim-pitondrana iraisan’ny
de soixante quinze (75) jours à compter de la minisitera ao anatin’ny fe-potoana dimy ambiny fitopolo
date d’adoption du présent décret. (75) andro manomboka ny vaninandro ankatoavana izao
didim-panjakana izao.
CHAPITRE V TOKO V
Du régime des fossiles Ny amin’ny fitsipika mifehy ny sisan-karingarina
Art. 375 - Pour l’application des dispositions And. 375 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 234 du Code minier, le Ministre voalazan’ny andininy faha-234 ao amin’ny Fehezandalàna
chargé des Mines établira par arrêté momba ny harena an-kibon’ny tany, ny Minisitra misahana
conformément aux dispositions de l’article 17 du ny Harena an-kibon’ny tany, no hanao amin’ny alalan’ny
Code minier, des réserves temporaires sur les didim-pitondrana mifanaraka amin’ny fepetra voalazan’ny
zones où des gisements fossilifères étaient andininy faha-17 ao amin’ny Fehezandalàna momba ny
exploités en vertu d’autorisations. L’objectif de harena an-kibon’ny tany, ny faritra voatokana vonjimaika eo
ces réserves temporaires sera la réalisation amin’ny toerana izay itrandrahana tobinà sisan-
d’une étude scientifique permettant d’établir le kakringarina araka ny fanomezan-dàlana. Ny kendrena
classement des gîtes fossilifères. amin’ireny faritra voatokana vonjimaika ireny dia ny
hanatanterahana fanadihadiana ara-tsiantifika ahazoana
manao ny fanasokajiana ny tobinà sisan-karingarina.
CHAPITRE VI TOKO VI
Des demandes de permis miniers en Ny amin’ny fangatahana fahazoan-dalana hikaroka
instance ou en voie d’octroi sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany mbola
miandry na efa eo an-dalam-panomezana
Art. 376 - Au sens du présent Chapitre, on And. 376 - Amin’ny hevitra entin’izao toko iza, ny
entend par “ demande en instance ”, celle qui a antsoina hoe : « fangatahana mbola miandry », dia ny
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été reçue par l’Administration minière avant la fangatahana izay voarain’ny Fitondram-panjakana momba
date d’entrée en vigueur du Code minier mais ny harena an-kibon’ny tany alohan’ny vaninandro
qui n’a pas encore fait l’objet d’une instruction. mampanan-kery ny Fehezandalàna momba ny Harena an-
Par “ demande en voie d’octroi ”, on entend kibon’ny tany kanefa tsy mbola nanaovana fanorotoroana
celle dont l’instruction était terminée avant la akory. Ny hoe « fangatahana efa eo an-dalam-
date d’entrée en vigueur du Code minier et pour panomezana », dia ny fangatahana efa tapitra ny
laquelle l’instruction a abouti à une conclusion fanorotoroana alohan’ny vaninandro mampanan-kery ny
favorable à l’octroi. Fehezandalàna momba ny Harena an-kibon’ny tany ka ny
fanorotoroana dia nifarana tamin’ny fehin-kevitra mahafa-
po ho amin’ny fanomezana ny fahazoan-dalana.
Tous les carrés qui font l’objet de demandes Ny efamira rehetra anton’ny fangatahana Fahazoan-
de permis miniers en instance ou en voie dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany
d’octroi à la date d’adoption du présent décret, mbola miandry na efa eo an-dàlam-panomezana amin’ny
seront considérés non disponibles pour l’octroi vaninandro hankatoavana izao didim-panjakana izao, dia
d’AERP ou de permis miniers à d’autres heverina ho tsy azo hetsehina ho fanomezana ny AERP na
demandeurs jusqu’à leur libération pour cause ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka hafa mandra-
de rejet desdites demandes. pahafahany amin’izany noho ny antony fitsipahana izany
fangatahana voalaza izany.
Art. 377 - Pour l’application des dispositions And. 377 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 230 du Code minier, l’attribution des voalazan’ny andininy faha-230 ao amin’ny Fehezandalàna
AERP aux demandeurs de permis de recherche momba ny harena an-kibon’ny tany, ny fanomezana ny
dont les demandes sont en instance, sera faite AERP ho an’ireo mpangataka fahazoan-dalàna hikaroka
suivant leur antériorité, conformément aux mbola miandry ny fangatahana, dia hatao arakaraka ny
dispositions du Titre V du présent décret. Les fialohavan’izany, araka ny fepetra ao amin’ny Lohateny V
demandes de permis “ R ” portant sur des amin’izao didim-panjakana izao. Ny fangatahana fahazoan-
carrés qui font l’objet d’une demande antérieure dàlana « R » mikasika ny efamira izay anton’ny
déposée par une personne éligible, seront fangatahana fnapetraka teo aloha nataon’ny olona azo
rejetées d’office. fidiana dia holavina avy hatrany.
Art. 378 - Pour l’application des dispositions And. 378 - Ny amin’ny fampiharana ny fepetra
de l’article 231 du Code minier, les demandes voalazan’ny andininy faha- 231 ao amin’ny Fehezandalàna
de permis “ E ” ou de permis “ PRE ” en momba ny harena an-kibon’ny tany, ny fangatahana
instance, portant sur des carrés qui font l’objet fahazoan-dalana « E », na fahazoan-dàlana « PRE »
d’une demande antérieure déposée par une mbola miandry mikasika ny efamira izay anton’ny
personne éligible, seront rejetées d’office. fangatahana napetraky y olona azo fidiana teo aloha, dia
holavina avy hatrany.
Art. 379 - Les permis miniers octroyés après And. 379 - Ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka
le 30 août 1999 à la suite de demandes qui harena an-kibon’ny tany nomena taorian’ny 30 aogositra
étaient à cette date en voie d’octroi, ou qui 1999 , taorian’ny fangatahana izay tamin’io vaninandro dia
résultent de la cession de permis miniers efa eo an-dalana fanomezana, na vokatry ny famoizana ny
préexistants, de la régularisation d’anciennes fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka harena an-
concessions ou de la transformation de permis kibon’ny tany efa misy mialoha, na ny fanarenana ny
type I préexistants en permis type II ou type III, velaran-tany taloha na ny fanovana ny fahazoan-dàlana
sont assimilés aux permis miniers en cours de sampana I efa misy ho fahazoan-dàlana solkajy II na
validité visés à l’article 226 du Code minier. sampana III, dia ampitoviana amin’ny fahazoan-dàlana
Toutefois, compte tenu du paiement très récent hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany mbola
des droits de délivrance y afférents, les titulaires manan-kery voatondro ao amin’ny andininy faha-226 ao
desdits permis miniers ne seront tenus au amin’ny Fehezandalàna momba ny harena an-kibon’ny
paiement des frais d’administration minière tany. Na izany aza anefa, noho ny fandoavana vao
annuels par carré qu’à partir du 1er janvier 2001. haingana ny saram-pamoahana mifandraika amin’izany, ny
tompon’izany fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka
harena an-kibon’ny tany voalaza izany dia tsy tokony
handoa ny sara mikasika ny fitantanana ny harena an-
kibon’ny tany isan-taona isaky ny efamira manomboka ny
01 janoary 2001.
Art. 380 - Les permis miniers octroyés après And. 380 - Satria, noho ny toe-javatra manokana izay
le 30 août 1999 à la suite de demandes qui manandanja mandritra ny vanim-potoana tetezamita mba
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Art. 381 - Les dispositions de l’alinéa premier And. 381 - Ny fepetra voalazan’ny andininy teo aloha
de l’article précédent s’appliquent également dia mihatra ihany koa amin’ireo Fahazoan-dàlana hikaroka
aux permis miniers octroyés après le 30 août sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany nomena taorian’ny
1999 à la suite de demandes déposées après 30 aogositra 1999 araka ny fangatahana napetraka
cette date. La liste desdits permis miniers est taorian’io vaninandro io. Ny lisitr’izany fahazoan-dàlana
annexée au présent décret. hikaroka sy hitrandraka harena an-kibon’ny tany izany dia
atovana amin’izao didim-panjakana izao.
Art. 382 - Jusqu’à la mise en opération And. 382 - Hatramin'ny tena fanaovana ny asa mikasika
effective du cadastre minier informatisé, le ny kadasitra momba ny harena an-kibon'ny tany amin'ny
bureau du Cadastre Minier utilisera le système informatika, ny biraon'ny kadsitra momba ny harena an-
de gestion des périmètres actuellement en kibon'ny tany dia hampiasa ny rafitra fitantanana ny faritra
service pour le traitement des demandes de izay miasa ankehitriny amin'ny fanadihadiana ny
permis miniers, d’autorisations exclusives de fangatahana sy fahazoan-dalana hikaroka sy hitrandraka
réservation de périmètres ou d’autorisations harena an-kibon'ny tany, ho amin'ny fampiharana ny
minières, en appliquant les principes du fepetra ao amin'ny Fehezandalàna momba ny harena an-
nouveau Code minier et les procédures d’octroi kibon'ny tany vaoavao sy ny paika arahina amin'ny
exposées au présent décret. fanomezana novelabelarina ao main'izao didim-panjakana
izao
Art. 383 - La facturation des frais And. 383 - Ny fanaovana filazam-bidin'ny saran'ny
d’administration minière annuels par carrés fitantanana ny harena an-kibon'ny tany isan-taona isany ny
afférents à l’année 2000, se fera afamira mifandraika amin'ny taona 2000, dia hatao
exceptionnellement au début du mois de mai de manokana eo am-pitombohan'ny volana mey amin'ity taona
cette année. Le règlement des factures par les ity. Ny fanefan'ny tompony ny laza-bidy, dia azo hatao
titulaires, pourra se faire jusqu’à la date du 31 hatramin'ny vaninandron'ny 31 jolay 2000.
juillet 2000.
Art. 384 - Le cas échéant et à titre transitoire, And. 384 - Raha ilaina sy ho teteza-mita, ny Talem-
le Directeur provincial du Ministère chargé des paritanin'ny ministera misahana ny harena an-kibon'ny tany
Mines continue d’assurer les fonctions qui lui dia manohy miandraikitra ny asa izay nomena azy teo
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Art. 385 - Jusqu’à la mise en place effective And. 385 - Mandram-pametrahana tanteraka ireo faritra
des Régions ainsi que la fixation de leurs ary koa ny fandraiketana ny anjara-raharahan'izy ireo avy,
attributions respectives, la Commune assure ny kaominina no miandraikitra ny asa rehetra nomena
toutes les fonctions dévolues par le Code minier araka ny fehezan-dalana momba ny harena an-kibon'ny
et par le présent décret aux Collectivités tany sy araka izao didim-panjakana izao amin'ny
territoriales décentralisées. Vondrombahoakam-paritra itsinjaram-pahefana.
Art. 386 - Sont et demeurent abrogées toutes And. 386 - Foanana ary foana ny fepe-dalana rehetra
dispositions réglementaires antérieures teo aloha mifanohitra amin'izay lazain'izao didim-panjakana
contraires à celles du présent décret, izao indrindra izay voalazan'ny didim-panjakana laharana
notamment celles du décret n° 95-754 du 9 faha 95-754 tamin'ny 9 desambra 1995 mamaritra ny
décembre 1995 fixant les conditions fepetra fampiharana ny lalàna laharana faha 95-016
d’application de la loi n° 95-016 du 9 août 1995 tamin'ny 9 aogositra 1995 anaovana ny Fehezandalàna
portant Code minier, ainsi que celles du décret momba ny harena an-kibon'ny tany, ary koa izay
n° 95-325 du 3 mai 1995 fixant le régime de l’or. voalazan'ny didim-panjakana laharana faha 95-325
tamin'ny 3 mey 1995 mametra ny fitsipika mifehy ny
volamena.
Art. 387 - Des textes réglementaires fixeront, And. 387 - Rijan-teny lalàna no hamaritra, raha ilaina,
en tant que de besoin, les modalités ny fomba fampiharana izao didim-panjakana izao.
d’application du présent décret. En particulier, le Manokana, ny Minisitra miadidy ny harena an-kibon'ny tany
Ministre chargé des Mines est autorisé à dia omen-dalana hanova amin'ny alalan'ny didim-
modifier par arrêtés la présentation des plans pitondrana ny fampisehoana ny drafitra lasitra atovana izao
types annexés au présent décret, en fonction didim-panjakana izao, arakaraky ny fanerena ara-teknika
des contraintes techniques qui peuvent être izay mety ho hita fototra mandritra ny fanaoavana ny
constatées au cours de la mise en œuvre du kadasitra momba ny harena an-kibon'ny tany amin'ny
cadastre minier informatisé. En outre, il est informatika. Ankoatran'izay, omen-dàlana izy hanova
autorisé à modifier par arrêté la procédure à amin'ny alalan'ny didim-pitondrana ny fombafomba tokony
observer pour l’instruction des dossiers de harahin'ny biraon'ny kadasitra momba ny harena an-
demandes par le bureau du Cadastre Minier, kibon'ny tany amin'ny toro-làlana mikasika ny antontan-
dans le cas où, à la suite de l’utilisation d’une taratasy fanagatahana, raha toa ka aorian'ny fampiasana
technique plus performante, le maintien des teknika mahomby kokoa, ny fihazonana ny fe-potoana
délais d’instruction prévus au présent décret, momba ny toro-làlana voatondro ao amin'izao didi-
qui peuvent ainsi être réduits, n’est plus justifié. panjakana izao, izay azo ahena noho izany, dia tsy
voaporofo intsony.
Art. 388 - Le Ministre chargé des Mines, le And. 388 - Ny Minisitra misahana ny harena an-kibon'ny
Ministre chargé de l’Environnement, le Ministre tany, ny Minisitra misahana ny Tontolo iainana, ny Minisitra
chargé des Finances, le Ministre chargé du miandraikitra ny Fitantanam-bola, ny Minisitra misahana ny
Budget, le Ministre chargé du Développement teti-bola, ny Minisitra miadidiy ny Fampandrosoana ny
des Provinces Autonomes, le Ministre chargé Faritany Mizaka-tena, ny Minisitra misahana ny Fananan-
des Domaines, le Ministre chargé de tany, ny Minisitra miandraikitra ny Fanajariana ny Tany , ny
l’Aménagement du Territoire, le Ministre chargé Minisitra misahana ny Indostria sy ny Asan-tànana , ny
de l’Industrie et de l’Artisanat, le Ministre chargé Minisitra misahana ny Rano sy ny Ala, ny Minisitra
des Eaux et Forêts, le Ministre chargé du misahana ny Fahasalamam-bahoaka, ny Minisitra
Commerce, le Ministre chargé du Travail, le misahana ny Asa Vaventy, ny Minisitra miadidy ny
Ministre chargé de la Santé Publique, le Fampianarana Ambaratonga ambony, ny Minisitra
Ministre chargé des Travaux Publics, le Ministre miandraikitra ny fikarohana siantifika, ny Minisitra misahana
chargé de l’Enseignement Supérieur, le Ministre ny Fitsarana, ny Minisitra miadidy ny Ati-tany, ny Minisitra
chargé de la Recherche Scientifique, le Ministre miadidy ny Polisim-pirenena, ny Minisitra miadidy ny
chargé de la Justice, le Ministre chargé de Zandarimariam-pirenena, ny Minisitra miadidy ny
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l’Intérieur, le Ministre chargé de la Police Foloalindahy no miandraikitra araka ny tandrify azy avy,
Nationale, le Ministre chargé de la Gendarmerie amin'izay mikasik'azy, ny amin'ny fanatanterana izao
Nationale, le Ministre chargé des Forces didim-panjakana izao, izay havoaka amin'ny Gazetim-
Armées sont chargés chacun, en ce qui le panjakan'ny Repoblika.
concerne, de l’exécution du présent décret, qui
sera publié au Journal officiel de la République.
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N° 839-2003
portant précision sur l'application de certains articles du Décret
n°2001/170 du 15/03/00 portant Code minier.
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code minier ;
• Vu le décret n°98-394 du 28 mai 1998 portant définition de la politique minière ;
• Vu le décret n°2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d'application de la loi n°99-022 du 19 août
1999 portant Code minier ;
• Vu le décret n°2000-308 du 10 mai 2000 portant création du Bureau du Cadastre Minier de Madagascar ;
• Vu le décret n°2002-387 du 05 juin 2002, modifié par le décret n°2002-812 du 07 août 2002 fixant les
attributions du Ministre de l'Energie et des Mines ainsi que l'organisation générale de son Ministère ;
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu les décrets n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-496 du 02 juillet 2002 et n°2002-
659 du 12 juillet 2002, et n°2002-1163 du 15 octobre 2002 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
• Vu les contraintes techniques et pratiques sur la production de la carte topographique à l'échelle 1/100 000
par les opérateurs miniers.
ARRETE :
Article premier. Pour des raisons de contraintes techniques et pratiques, la carte topographique à l'échelle de
1/100 000 exigée pour la constitution du dossier d'une demande de permis minier est remplacée par l'extrait de
carte cadastrale disponible auprès de tout Bureau du Cadastre minier de Madagascar.
Article 2. Toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté sont et demeurent abrogées.
Article 3. Les Directeurs chargés des Mines, le Directeur du Bureau du Cadastre Minier de Madagascar, les
Chefs des Bureaux Provinciaux du Cadastre Minier sont chargés, en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
Arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel de la République.
RAZAKA Elysé
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2001-688
Fixant les conditions d'application de certaines dispositions
la Loi N° 99-022 du 19 Août 1999 portant Code minier
• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'environnement malgache, modifiée
et complétée par la Loi n° 97-012 du 06 Juin 1997 ;
• Vu la Loi n° 94-027 du 25 Août 1995 portant Code du Travail ;
• Vu la Loi n° 96-025 du 30 Septembre 1996 relative à la gestion locale des ressources naturelles
renouvelables ;
• Vu la Loi n° 99-022 du 19 Août 1999 portant Code minier ;
• Vu le Décret n° 97-352 du 10 Avril 1997 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines
ainsi que l'organisation générale de son ministère ;
• Vu le Décret n° 98-394 du 28 Mai 1998 portant définition de la politique minière ;
• Vu le Décret n° 98-522 du 23 Juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
• Vu le Décret n° 98-530 du 31 Juillet 1998 portant nomination des Membres du Gouvernement ;
• Sur proposition du Ministre de l'Energie et des Mines,
• En Conseil du Gouvernement,
DECRETE:
Article premier. En application des dispositions des articles 17 et 18 de la Loi n° 99-022 du 19 Août 1999, le
Ministre chargé des Mines peut, sur proposition du Service chargé des études géologiques ou du Service chargé
de l'encadrement:
- Prendre un Arrêté déclarant une Zone réservée, pour des études géologiques.
La durée initiale maximale de la classification de la zone ne peut excéder dix huit ( 18) mois.
La réservation est renouvelable une seule fois pour une durée maximale de six (6) mois.
- Prendre un Arrêté déclarant une Zone réservée, aux fins d'encadrement des petits exploitants miniers et des
orpailleurs.
Dans ce second cas, la durée initiale maximale de la classification de la zone ne peut excéder six (6) mois. La
réservation est renouvelable une seule fois pour une durée maximale de six (6) mois.
Article 2. Après la publication des rapports, et avant la libération des zones, le Ministre chargé des mines doit
octroyer les Permis miniers suivant les dispositions prévues par le Code minier et celles du Décret d'application
ou, si besoin, suivant le cas, peut procéder à l'octroi par appel d'offres.
Article 3. Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent Décret.
Article 4. Le Vice Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des provinces Autonomes, le
Ministre des Finances et de L'Economie, le Ministre de l'Energie et des Mines, le Ministre de l'Aménagement du
Territoire et de la ville, le Ministre de la Fonction Publique et des Lois Sociales, le Ministre de l'Intérieur, le
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Ministre des Forces Armées, le Secrétaire d'Etat près du Ministre des
Forces Armées, chargé de la Gendarmerie, le Secrétaire d'Etat près du Ministre de l'Intérieur, sont chargés
chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent Décret qui sera enregistré et publié au Journal officiel de
la République.
Art. 2. – Sont désignés sous le vocable de And. 2. – Ny tondroina amin’ izany hoe zava-
substances explosives et détonantes, tous les mipoaka sy mitefoka izany dia izay zavatra
explosifs ou produits susceptibles d’exploser fanapoahana na ventin-javatra mety hipoaka na
ou de détonner, à base de nitroglycérine, de hitefoka, voavoatra amin’ny nitroglycerine na
dérivés nitrates d’hydro-carbures, de chlorate nalaina tamin’ny nitrate d’hydrocarbures, ny
ou de perchlorate, de nitrate, les poudres chlorates na ny perchlorates, ny nitrates,
noires, tous les explosifs dits « SURETE » et ny vanja mainty ; ireny zava-mipoaka rehetra
quelle que soit leur nature, tous les corps lazaina fa « tsy ahitan-doza » ary na inona na
détonants ou explosifs utilisés dans les inona karazan’izany zava-mitefoka sy mipoaka
mines, dans les carrières, dans les travaux rehetra izany ka ampiasaina amin’ny fanaovana
publics, dans les travaux de recherches haditany na amin’ny hadivato amin’ny asa
pétrolières, dans le génie agricole ; dans le vaventy, amin’ny asa fikarohana solitany
génie civil et dans l’industrie. amin’ny génie agricole, amin’ny génie civil ary
amin’ny fanaovan-taozavatra.
Toutefois, le collodion et l’acide picrique Kanefa tsy mba iharan’ity hitsivolana ity ny
circulant ou entreposé dans les récipients collodion sy ny asidra picrique entina
incombustibles de capacité unitaire mifandrindra na tehiriziana anaty fitoerany tsy
inférieure à 1 Kilogramme et en lots d’un laitry ny afo ka latsaka ny 1 kilaograma ny
poids maximum net de 50 kilogrammes ainsi lanjany tsirairay avy ary 50 kilao raha be
que l’oxygène liquide, les munitions et indrindra ny lanjany ialan’ny fonosany raha atao
parties constituantes de munitions de chasse an’ entany izy, mbanin’ny oxygène ranony, ny
ou de guerre, les feux d’artifice, fusées et faham-basy na atao faham-basim-borona na
pétards de signalisation, de protection et faham-basy miaramila, ny afomanga, ny
d’alarme échappent au domaine tselatr’afo sy ny tsipoapoaka atao amin’ny
d’application de la présente ordonnance. famantarana na fiarovana na fanairana.
Didim-pitondrana no manda-hatra isan-tsokajiny
La répartition en classe des substances avy ny zava-mipoaka sy mitefoka mbamin’ny
explosives et détonantes ainsi que les lanjan’isa entina manohatra azy ireo.
coefficients d’équivalence qui leur sont
affectés sont définis par décret. And. 3. – Tsy azo amboarina ireo zava-mipoaka
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Art. 7. – Nul ne peut importer ou exporter And. 7. – Tsy azon’iza na iza hafarana na
des substances explosives ou détonantes s’il haondrana ny ventin-javatra fanapoahana sy
n’est titulaire d’un agrément d’importation. mitefoka raha tsy nankatoavina hanafatra na
hanondrana izany izy.
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Art. 9. – Nul ne peut faire commerce des And. 9. – Tsy azon’iza na iza atao varotra ny
substances explosives ou détonantes s’il zavatra fanapoahana na mitefoka raha tsy
n’est titulaire d’un agrément de nankatoavina hivarotra izany izy.
commercialisation de ces substances.
Art. 10. – Chaque acquisition de substances And. 10. – Tsy maintsy ahazoan-dàlana mialoha
explosives ou détonantes doit faire l’objet isaky ny mividy zavatra fanapoahana na
d’une autorisation préalable. mitefoka.
Art. 11. – Les substances explosives ou And. 11. – Tsy azo amidy ny zavatra
détonantes ne peuvent être cédées qu’à des fanapoahana sy mitefoka raha tsy amin’izay
personnes régulièrement autorisées à les olona nomen-dàlana hividy izany.
acquérir.
Art. 12. – Par dérogation à l’article 9, And. 12. – Ialàna ny fampiharana ny andininy
l’exploitant d’un dépôt ou le bénéficiaire faha-9 ka mety avela hivarotra na hanome
d’un certificat de crédit de stockage peuvent maimaim- poana zavatra fanapoahana na
être autorisés à céder à titre onéreux ou mitefoka tsy nampiasaina ny mpampiasa
gratuit les substances explosives et tahirin’entana amin’ izany na iza olona
détonantes non utilisées. voamarina fa mahazo manohy izany.
TITRE IV : FIZARANA IV :
CONSERVATION. FIKAJIANA.
Art. 13. – Sauf dérogations prévues par And. 13. – Afa-tsy izay fialàna amin’ny
décret, nul ne peut conserver de substances fampiharana voalazan’ny didim-panjakana, tsy
explosives et détonantes hors d’un dépôt. azon’iza na iza tehirizina ivelan’ny toeram-
panobiana azy ny zavatra fanapoahana sy ny
mitefoka.
Art. 14. – Les caractéristiques d’installation
ou d’exploitation, les normes de sécurité, les And. 14. – Didim-panjakana no manondro ny
capacités des dépôts sont définies par décret. toetoetra tokony hampiavaka ny fananganana ny
toeram-panobiana zavatra fanapoahana na ny
fampiasana azy na ny tsy maintsy tandremana
mba tsy hampidi-doza na ny fara-faha-
Art. 15. – Nul ne peut établir un dépôt, s’il betsahan’ny entana apetraka ao.
n’est titulaire d’une autorisation. La mise en
exploitation de ce dépôt est subordonnée à la And. 15. – Tsy azon’iza na iza atao ny
délivrance par le service des mines, d’un manangana toeram-pitobiana raha tsy nahazo
certificat de conformité. alàlana . Miankina amin’ny fanomezan’ny
sampan-draharahan’ny harena ao an-kibon’ny
tany taratasy manamarina fa mifanaraka amin’ny
laoniny ny fahazoana mampiasa izany toeram-
panobiana zava-mipoaka izany.
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Art. 16. – Lorsque par suite d’un accident, And. 16. – Raha sendra trà-pahavoazana na misy
d’une explosion, d’une incendie ou de toute mipoaka na hai-trano na anton-javatra hafa noho
autre cause, un dépôt a été détruit ou mis izany ka potika ny toeram-panobiana na mihelina
momentanément hors d’usage, une nouvelle ihany ny fotoana tsy ahazoana mampiasa azy dia
autorisation est nécessaire pour le remettre ilàna fahazoan-dàlana vaovao hafa vao azo
en exploitation. velomina indray.
TITRE V : FIZARANA V :
EMBALLAGE, FOMBA FAMONOSANA
MANUTENTION,TRANSPORT SY FAMADIBADIHANA
ET EMPLOI. ARY FITATERANA MBANIN’
NY FAMPIASANA AZY.
Art. 18. – L’emballage, la manutention, le And. 18. – Tsy maintsy atao araka ny fepetra
transport et l’emploi des substances tondroin’ny fitsi-
explosives et détonantes sont pika ny fomba famonosana sy ny
obligatoirement effectués dans les conditions famadibadihana ary ny fitaterana mbanin’ny
fixées par les textes réglementaires. fampiasana ny zava-mipoaka na mitefoka.
TITRE VI :
DESTRUCTION. FIZARANA VI :
FANAPOTEHANA.
Art. 19. – Les substances explosives dont la
date limite d’utilisation est dépassée doivent And. 19. – Tsy maintsy pote- hina ny zavatra
être détruites à l’initiative et aux frais du fanapoahana efa lany andro, ny fampiasana azy,
propriétaire sous sa responsabilité et sans ka ny tompony no manira-tena amin’ izany sy
qu’il puisse prétendre à indemnité. miantoka ny lany, ary ny tenany no mizaka ny
andraikitra amin’izany ka tsy azony itakiana
Lorsque des agents spécialement habilités onitra.
constatent le mauvais état des substances Raha hitan’ireo mpandraharaha nomem-pahefana
explosives et détonantes, ils en prescrivent la manokana amin’ izany fa ratsy voatra ny zava-
destruction qui s’effectue aux frais du mipoaka na mitefoka, dia didiany ho potehina
propriétaire sous sa responsabilité sans qu’il izany, ny tompony no miantoka ny lany ary ny
puisse prétendre à une indemnité. tenany no mizaka ny andraikitra ka tsy azony
itakiana onitra.
Art. 20. – Le mode et les conditions de
destruction des explosives sont fixés par And. 20. – Didim-panjakana no mametra ny
décret. fomba sy ny fahazoana manapotika ny zavatra
fanapoahana.
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TITRE IX :
DISPOSITIONS PENALES. FIZARANA IX :
FEPETRA FAMAIZANA.
Art. 25. – Sera puni d’un emprisonnement
de un à dix ans et d’une amende de 100.000 And. 25. – Hofaizina ahiditra an-tranomaizina
à 5.000.000 Fmg ou l’une des deux peines herintaona ka hatramin’ny folo taona ary sazy
seulement quiconque se livrera à la vola 100.000 ka hatramin’ny 5.000.000
fabrication ou l’encartouchage de substances iraimbilanja malagasy, na ny anankiray
explosives ou détonantes s’il n’est titulaire amin’ireo famaizana ireo
des agréments et autorisations prévus par la ihany izay misahana manamboatra na manao an-
présente ordonnance. katirijy zava-mipoaka na mitefoka raha toa tsy
mahazo ny fankatoavana sy ny fanomezan-
Art. 26. – Sera puni d’un emprisonnement dàlana voalazan’ity hitsivolana ity.
de un à trois ans et d’une amende de 50.000
à 1.000.000 Fmg ou l’une de ces deux peines And. 26. – Hofaizina sy haiditra an-tranomaizina
seulement quiconque : herintaona ka hatramin’ny telo taona ary sazy
- importera, exportera, acquerra, cédera à vola 50.000 ka hatramin’ny 1.000.000
titre onéreux ou gratuit des substances iraimbilanja malagasy, na ny anakiray amin’ireo
explosives ou détonantes sans être titulaire famaizana ireo ihany, na iza na iza :
des agréments et autorisations prévus par la manafatra na manondrana, mividy na mivarotra
présente ordonnance ; na manome maimaim-poana zava-mipoaka na
- détiendra ou conservera des substances mitefoka nefa tsy nahazo ny fanomezan-dalàna
explosives ou détonantes en dehors d’un voalazan’ity hitsivolana ity ;
dépôt, ou sans être titulaire des autorisations mitàna na mikajy zava-mipoaka na mitefoka any
et certificats prévus par la présente ivelan’ny toeram-panobiana azy, na tsy nahazo
ordonnance ; ny fanomezan-dàlana sy ny famarinana
- transportera des substances explosives ou voalazan’ity hitsivolana ity ;
détonantes sans se conformer aux mitatitra zava-mipoaka na mitefoka nefa tsy
dispositions prévues pour ce genre de manaraka ny fepetra voalaza momba izany
transport. karazam-pitateran-javatra izany.
Art. 27. – Sera puni d’un emprisonnement And. 27. – Hofaizina sy haiditra an-tranomaizina
de 5 mois à 2 ans et d’une amende de 25.000 dimy volana ka hatramin’ny roa taona ary sazy
à 500.000 Fmg ou l’une de ces deux peines vola 25.000 ka hatramin’ny 500.000 iraimbilanja
seulement quiconque contreviendra aux malagasy na ny anankiray amin’ireo famaizana
dispositions de la présente ordonnance autres ireo ihany na iza na iza mandika ny fepetra
que celles sanctionnées par les articles 25 et voalazan’ity hitsivolana ity ka hafa noho ireo
26 ci-dessus. faizina araka ny andininy faha-25 sy 26 etsy
ambony.
Art. 28. – Sera puni des peines de l’article
25 ci-dessus quiconque, aura, par quelque And. 28. – Hofaizina araka ny sazy voalazan’ny
moyen que ce soit et pour passer outre aux andininy faha-25 etsy ambony na iza na iza
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Art. 35. – La présente ordonnance sera And. 35. – havoaka ao amin’ny Gazetim-
publiée au Journal officiel de la République. panjakan’ny Repoblika izao hitsivolana izao.
Elle sera exécutée comme loi de l’Etat. Hotanterahina ity fa lalàm-panjakana.
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TITRE PREMIER :
AGREMENT DE FABRICATION ET
D’ENCARTOUCHAGE.
FIZARANA VOALOHANY :
FANKATOAVANA NY FANAMBOARANA
SY NY FANAOVANA AN-KATIRIJY.
Article premier. – Nul ne peut fabriquer
ou encartoucher des substances explosives Andininy voalohany. – Tsy misy mahazo
ou détonantes sans avoir été au préalable manamboatra na manao an-katirijy zava-mipoaka
agrée par décret. na zava-mitefoka raha tsy efa nekena mialoha
izany tamin’ny alalan’ny didim-panjakana.
Art. 2. – La demande d’agrément est
établie en trois exemplaires. Elle est adressée And. 2. – Atao kopia telo mitovy ny
au Ministre chargé des Mines par fangatahana ny fanekena. Avantana amin’ny
l’intermédiaire du Chef de la Province du Minisitra miadidy ny Harena an-kibon’ny tany
lieu de résidence du demandeur. izany fangatahana izany nefa ampandalovina
Pour les personnes physiques, la demande amin’ny lehiben’ny faritany izay onenan’ny
doit préciser l’identité du demandeur : nom, mpangataka.
prénoms, qualité, profession, domicile. Elle Ho an’ny tsangan’olona tsirairay avy dia tsy
doit être accompagnée : maintsy lazaina ao amin’ny fangatahana ireto
momba azy ireto : ny anarana sy ny
- d’un extrait de l’acte de naissance ; fanampin’anarana, ny maha-izy azy, ny anton-
draharahany, ny fonenany. Tsy maintsy
- d’un certificat de nationalité ; ampiarahina amin’ ny fangatahana ny :
- votoatin’ny kopia nahaterahana ;
- fanamarinana ny zom-pirenena
- de tous renseignements et références zakaina ;filazalazana rehetra momba ny
sur les activités antérieures et les nataon’ny mpangataka teoaloha sy izay mety ho
capacités techniques et financières du vitany ara-teknika sy ara-bola ;
demandeur ; - filazalazana rehetra momba ny toetry ny
zavatra hamboarina, ny habetsahany ary ny
- de tous renseignements sur la nature, ampiasana azy.
l’importance et la destination des Hamarinin’ny lehiben’ny faritany ny maha-ara-
fabrications envisagées. dalàna ny fangatahana ary ampiarahany aminy ny
taratasy fitanisan-tsazy laharana faha-2 momba
ilay mpangataka.
Le Chef de Province vérifie la régularité Ho an’ny fikambanana mizaka ny zo
de la demande et y joint un bulletin n° 2 du aman’andraikitra kosa dia tsy maintsy lazaina ao
casier judiciaire du demandeur. amin’ny fangatahana ny anaran’ilay sosaiety, ny
Pour les personnes morales, la demande toetoetrany, ny foibe-toerany, ny firenena
doit préciser la raison sociale, la forme, le nihaviany. Tsy maintsy ampiarahana amin’ny
siège social, la nationalité de la Société. Elle fangatahana ny :
doit être accompagnée : - kopian’ny fitsipi-pikambanana tsy mbola lany
- d’un exemplaire à jour et certifié des andro ary nohamarinina ;
- kopia iray nalaina tamin’ny rejisitra momba ny
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FIZARANA II :
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FANOMEZAN-DALANA HANORINA
OZININA NA
TITRE II : TRANO FIASANA HANAMBOA-RANA NA
AUTORISATION HANAOVANA
DE CONSTRUCTION AN-KATIRIZY ZAVA-MIPOAKA
D’UNE USINE OU D’UN ATELIER DE SY MITEFOKA.
FABRICATION OU L’ENCARTOUCHAGE
DE SUBSTANCES EXPLOSIVES OU
And.4. – Ny fangatahana alalana hanorina
DETONANTES.
ozinina na trano fiasana hanamboarana na
anaovana an-katirijy zava-mipoaka na mitefoka dia
Art. 4. – La demande d’autorisation de alefa amin’ny Minisitra miadidy ny Harena ao an-
construction d’une usine ou un atelier de kibon’ny tany, amin’ny alalan’ny lehiben’ny
fabrication, d’encartouchage des substances faritany kasaina hanorenana azy izany. Atao telo
explosives ou détonantes est adressée au mitovy ny fangatahana.
Ministre chargé des Mines, par Ny tsirairay avy aminy dia ampiarahina
l’intermédiaire du Chef de Province du lieu amin’ny :
de construction projetée. Elle est établie en - kopian’ny saritany atao 1/50.000e na
trois exemplaires. 1/100.000e, ka voatondro ao ny toerana ka-
Chaque exemplaire est accompagné : saina hanorenana ;
- d’un extrait de carte au 1/50.000è ou - planina iray, atao 1/10.000e, mampiseho 3.000
au 1/100.000è sur lequel est indiqué metatra manodidina ilay trano ;
l’emplacement projeté ; - planina iray mampiseho ny toerana
e
- d’un plan à l’échelle au 1/10.000è ankapobeny atao 1/1.000 ;
représentant les abords de l’établissement - planina sy sary, atao 1/50e, mampiseho ny
dans un rayon de 3.000 mètres ; fombafomba fipetrak’ilay trano ;
- d’un plan d’ensemble à l’échelle du - planina lehibe maromaro mampiseho ny
1/10.000e ; fitsinjarazaran’ ny tsirairay avy sy ny toetoetry
- d’un plan et coupe à l’échelle du 1/50e ny ao anatiny.
représentant les dispositions de Izao avy no tsy maintsy lazaina ao amin’ny
l’établissement ; fangatahana :
- des plans à grande échelle, - ny toetry ny zavatra ampia-
représentant les distributions intérieures saina, ny habetsahany, ny toetra tena
de chaque local. mampiavaka azy, ny filaharany sy ny fomba
La demande doit préciser : hanamboarana sy hanaovana azy an-katirijy ;
- la nature, la quantité, les - ny fara-fahabetsahan’ny akoran-javatra hatoby
caractéristiques, la classification et le sy hampifangaroina ao amin’ny trano fiasàna ;
mode de fabrication et d’encartouchage - ny karazan’ny milina enti-miasa, ny isany ary
des produits ; ny zakany ;
- les quantités maximales de matières à - ny fara-fahabetsahan’ny olona ampiasaina ;
entreposer et à manipuler dans la - ny fitandremana heverina hatao hiantohana ny
fabrique ; fiarovana ny mpiasa amin’ny loza hiarovana ny
- la nature, le nombre et la capacité des fahasalamany ;
appareils servant à la fabrication ; - ny fitandremana heverina hatao hisorohana ny
- le nombre maximum d’ouvriers à halatra sy ny hain-trano ;
employer ; - ny fe-potoana tsy maintsy hahavitana ny
- les mesures envisagées pour assurer la ozinina na ny trano fiasana sy hanombohana,
sécurité et l’hygiène des travailleurs ; fampiasana azy ;
- les mesures de sécurité prévues contre - ny fomba hamoahana, hampiasana ary
le vol et l’incendie ; hikarakarana ny rano sy ny faikan-javatra ary
- les détails dans lesquels l’usine ou ny potipoti-javatra avy nampia-
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lui être imposé conformément à l’alinéa tanterahina araka ny voalazan’ny andalana etsy
précédent. Il doit procéder dans un délai de ambony. Tsy maintsy vitainy ao anatin’ny telo
trois mois à tous les remaniements volana ny fanamboarana rehetra asainy ataony.
d’installation prescrits. Azony atao koa ny mangataka ny hanao
Il peut également solliciter pour son usine fanamboarana rehetra izay hitany fa ilaina amin’ny
ou atelier, toutes les modifications de ozininy na ny trano fiasany.
caractéristiques qui s’avéraient nécessaires.
FIZARANA III :
FAMPIASANA NY OZININA
NA NY TRANO FIASANA.
TITRE III :
EXPLOITATION. And. 9. – Tsy azo ampiasaina ny ozinina na ny
trano fiasana raha tsy efa nahazoan-dalana amin’ny
lehiben’ny sampan-draharahan’ny harena ao an-
Art. 9. – L’usine ou l’atelier ne peut être kibon’ny tany, ary raha tsy efa hita ny fitanana an-
mis en service qu’après autorisation délivrée tsoratra momba ny fijerena azy izay nataon’ny
par le Chef du Service des Mines sur le vu ingénieur desmines, ka manamarina fa mana-raka
d’un procès-verbal de visite dressé par un ny fitsipika rehetra sy izay voadidin’ny fahazoan-
ingénieur des mines, où il est constaté que le dalana hanorin-trano ny nanao izany.
constructeur s’est conformé aux règlements Andraikitr’ilay nahazo alalana ny mangataka ny
et à l’autorisation de construire. Fanjakana hijery ny trano araka ny voalazan’ny
Il appartient au permissionnaire de andalana etsy ambony.
solliciter de l’administration la visite prévue Atao taratasy tsy very mandeha io fangatahana
à l’alinéa précédent. io ka misy ny filazana ny naharaisana azy. Manana
Cette demande doit être adressée par dimy ambin’ny folo andro, hatramin’ny
lettre recommandée avec accusé de naharaisany io fangatahana io, ny sampan-
réception, le Service des Mines dispose d’un draharahan’ ny Harena ao an-kibon’ny tany
délai de 15 jours pour effectuer cette visite et hanaovany izany fijerena izany sy hilazany ny
se prononcer. heviny.
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Le Chef de Service des Mines, ayant amin’izay ny ingénieur des mines any an-toerana
connaissance, d’un accident ayant entraîné la hanao ny famotopotorana amin’ny lafiny teknika.
mort ou des blessures, envoie sans délai sur Alefa any amin’ny manam-pahefana amin’ny
place un ingénieur des mines pour enquête fitsarana tandrify azy ny kopian’ny filazalazana ny
technique. famotorana natao.
Copie du rapport d’enquête est transmise 3° Raha misy halatra na fahaverezan’ny zava-
à l’autorité judiciaire compétente. mipoaka na mi-tefoka na tsy fahampiany, ny mpa-
namboatra na mpanao an-katirijy dia tsy maintsy
3 En cas de vol, disparition ou manquant mampandre hain-gana ny zandarmaria na ny polisy
de substances explosives ou détonantes, le ary mandefa telegrama ny lehiben’ ny faritany sy
fabricant ou l’encartoucheur est tenu d’en ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny harena ao
aviser sans délai la gendarmerie ou la an-kibon’ny tany. Lazainy fohifohy amin’izany ny
police et le Sous-Préfet et par télégramme andinindinin’ny zava-niseho sy ny habetsaky ny
le Chef de Province et le Chef du Service zavatra very.
des Mines. Il en indique succinctement les
circonstances et l’importance. FIZARANA VI :
FANARAHA-MASO
ATAON’NY FANJAKANA.
TITRE VI :
CONTRÔLE DE L’ETAT. And. 14. – Mpiasam-panja-kana ary miaramila
efa nomem-pahefana ary miankina amin’ny
sampan-draharaha tandrify izany no mitsara ny
Art. 14. – Le contrôle de l’Etat est exercé raharaha tanisaina ao amin’ny andininy eto
par des fonctionnaires ou militaires dûment ambany.
habilités, relevant des départements
compétents pour connaître des questions And. 15. – Ny fanaraha-maso ataony
énumérées à l’article ci-après. fanamboarana na ny fanaovana an-katirijy, dia
mikasika indrindra :
Art. 15. – Le contrôle des fabrications ou - ny hamarin’ny fahazoan-dàlana ;
encartouchages porte notamment sur : - ny fitanana ny kaonty sy ny fanoratana ny vola
miditra sy mivoaka ;
- la validité des autorisations ; - ny fanajana ny fitsipika manan-kery momba ny
- la tenue des comptabilités et des fanamboarana na fanovana an-katirijy ny
écritures ; zava-mipoaka na zava-mitefoka, ary ny
- le respect des réglementations en fampiasana ireo akoran-javatra nohafarana avy
vigueur concernant la fabrication, any ivelany ;
l’encartouchage des substances - ny fitovian’ny zavatra hamboarina na atao an-
explosives et détonantes, et katirijy amin’ izay voalaza ao amin’ny
l’utilisation des matières premières fahazoan-dalana ;
importées ; - ny fomba ara-teknika anatanterahana ny
- la conformité des caractéristiques des fanamboarana ;
substances fabriquées ou - ny hatsaran’ny akoran-javatra hampiasaina ;
encartouchées avec celle mentionnées - ny fomba fanatobiana azy ;
sur l’autorisation ; - ny fitsapana na fanandramana atao amin’ny
- les conditions techniques dans zava-mipoaka na zava-mitefoka efa vita ;
lesquelles s’effectue la fabrication ; - ny zava-bita sy navoaka ;
- la qualité des matières premières - ny fepetra naraikitra ho fiarovana amin’ny
employées ; halatra sy hain-trano ;
- les conditions de stockage ; - ny fanaovana peta-drindrina sy ny fampiharana
- les épreuves ou essais subis par les ny baiko omena hisorohana ny loza ;
substances explosives et détonantes
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FIZARANA VOALOHANY :
TITRE PREMIER : FANKATOAVANA
AGREMENT
And. 2. – Tsy misy mahazo manafatra na
Art. 2. – Nul ne peut importer ou faire manondrana na mandafo zava-mipoaka sy
commerce de substances explosives et mitefoka raha tsy efa nahazo mialoha ny
détonantes sans avoir été au préalable fankatoavan’ny Minisitra miadidy ny Harena ao
agréé par arrêté conjoint du Ministre chargé an-kibon’ny tany famin’ny alalan’ny didim-piton-
des Mines, pris après avis conforme des drana, rahefa nifanara-tsaina tamin’ny Minisitra
Ministres chargés des Finances, des Forces miadidy ny Fitantanam-bola ny Foloalindahy, ny
Armées, de l’Intérieur et du Commerce Atitany ary ny Varotra.
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L’agrément peut être refusé. Le refus roa mitovy miaraka amin’ny volavolan-keviny misy
n’ouvre aucun droit à indemnité. ny antonantony.
Azo lavina ny fangataham-pankatoavana. Tsy
ahazoana onitra velively izany fandavana izany.
TITRE II : FIZARANA II :
AUTORISATIONS. FANOMEZAN-DALANA.
Art. 5. – Chaque importation doit faire And. 5. – Tsy maintsy avantan’ny mpanafatra
l’objet de la part de l’importateur agréé d’une amin’ny sampan-draharahan’ny harena ao an-
demande adressée au Service des Mines et kibon’ny tany ny fangatahana isaky ny manafatra
précisant : izy ka tondroiny amin’izany :
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TOKO II :
CHAPITRE II : VAROTRA ETO AN-TOERANA.
COMMERCE INTERIEUR.
And. 9. – Tsy maintsy manao fangatahana
Art. 9. – Chaque acquisition de amin’ny sampan-dra-harahan’ny harena ao an-
substances explosives et détonantes doit kibon’ny tany ny mpivarotra hankatoavina isaky ny
faire l’objet de la part du commerçant agréé mividy zava-mipoaka sy mitefoka ka lazainy tsara
d’une demande adressée au Service des amin’ izany :
Mines et précisant : 1° ny laharana ny vaninandro entin’ny
1° le numéro et la date de l’agrément ; fankatoavana ;
2° la quantité, la nature, les 2° ny habetsahan’ny zava-mipoaka sy mitefoka
caractéristiques et la classification des hovidiny, ny karazany, ny toetra mampiavaka
substances explosives et détonantes à azy, ny sokajy misy azy ireo ;
acquérir ; 3° ny isany, ny modeliny, ny sokajiny ary ny
toeram-pano-biana hasiana azy ireo ;
3° le nombre, le type, la catégorie et lieu de Ary raha ilaina ny fangatahana dia
dépôt destiné à recevoir ces substances. ampiarahina amin’ny fanamarinana ny
Le cas échéant, la demande doit être fahazoana manoby. Io fanamarinana io dia tsy
accompagnée d’un certificat de crédit de maintsy soniavin’ny lehiben’ny vakim-pileo-vana
stockage. Ce certificat doit être visé par le sy ny filoham-paritany misy ny toeram-
sous–préfet et le Chef de Province du lieu panobiana.
du dépôt.
TOKO III :
CHAPITRE III : NY MPITAO.
UTILISATEUR.
Sokajy I
Section I Ny mazàna mpitao
Utilisateurs habituels
And. 11. – Rehefa mety ho tsangan’olona na
Art. 11. – Toute personne physique ou fikambanana mizaka ny zo aman’andraikitra, ka
morale qui désire utiliser habituellement des mitady hampiasa mazàna ny zava-mipoaka sy
substances explosives et détonantes doit mitefoka dia tsy main- tsy manao fangatahana
adresser une demande d’acquisition et ahazoana mividy sy mampiasa izany amin’ny
d’utilisation au Chef du Service des Mines lehiben’ny sampan-draharahan’ny Harena ao an-
par l’intermédiaire du Chef de Province du kibon’ny tany ary ampandalovina amin’ny filoham-
lieu de résidence du demandeur. Cette paritany ao amin’izay misy ny fone-nan’ilay
demande est établie en trois exemplaires. mpanao fangatahana. Ataony telo sosona io
La pétitionnaire doit préciser dans sa fangatahana io.
demande :
Tondroin’ny mpanao fangatahana amin’izany :
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d’explosifs, trois cent (300) détonateurs, hovidina izay tsy maintsy atao indray mividy dia
cent vingt cinq (125) mètres de cordeaux tsy azo atao mihoatra ny vanja mipoaka
détonants et trois cent (300) mètres de telopolo kilao (30 kg), vanja mitefoka telonjato
mèche lente ; kilao (300 kg), tady fanapoahana dimy amby
roapolo amin’ny zato metatra (125 m) ary
lahiny mirehitra miadana telonjato metatra
(300m) ;
3° Le bénéficiaire doit conserver ces 3° Araka ny fepetra voalazan’ny fitsipika manan-
substances dans les conditions prévues kery no tsy maintsy hikajian’ny tompony ireo
par la réglementation en vigueur ; zavatra ireo ;
4° Ces substances explosives et 4° Tsy maintsy hampiasaina ao anatin’ny telopolo
détonantes doivent être uti- lisées dans andro aorian’ny nahazoana azy ireo zavatra
les trente jours qui suivent leur ireo ;
acquisition ; 5° Hisy filazana momba ny fampiasana ireo
5° Un compte rendu d’utilisation zavatra ireo, ary koa ny habetsahan’ny zava-
mentionnant obligatoirement les quantités mipoaka sy mitefoka mbola tsy nampiasaina ka
des substances explosives et détonantes alefa amin’ny filoham-paritany telo volana
non utilisées, doit être adressé au Chef aorian’ny nandraisana ny fahazoan-dalana
de Province au plus tard trois mois après hividy azy, raha ela indrindra.
la date de la notification de l’autorisation.
And. 14. – Ny filoham-paritany no andefasana
Art. 14. – La demande d’autorisation ny fangatahana hahazoana mividy tsindraindray
d’acquisition occasionnelle de substances zava-mipoaka sy mitefoka.
explosives et détonantes est adressée au
Chef de Province. Tondroina mazava tsara amin’ ny
Elle doit préciser : fangatahana :
1° les noms, prénoms, profession, domicile 1° ny anarana, ny fanampin’ana- rana, ny asa
et nationalité du demandeur, s’il s’agit atao, ny fonenana ary ny zom-pirenena zakain’
d’une personne physique ; raison sociale, ilay mpanao fangatahana raha tsangan’olona
forme, siège social, nationalité, dans le no mangataka ; anaran’ny sosaiety, ny kara-
cas d’une personne morale ; zany, ny foibem-pikambanana, ny zom-
2° la quantité, la nature, les pirenena zakainy, raha fikambanana mizaka
caractéristiques et la classification des zo aman’ andraikitra ;
substances explosives et détonantes à 2° ny habetsahan’ny zava-mipoaka sy mitefoka
acquérir ; ho vidina ; ny karazany, ny toetra mampiavaka
3° l’usage prévu de ces substances. azy, ary ny sokajy misy azy ireo ;
3° ny antony kasaina hampiasana ireo zavatra
Elle doit être accompagnée : ireo.
1° d’un extrait de la carte au 1/50.000 ou
1/100.000 indiquant l’emplacement du Ireto avy no ampiarahina aminy :
lieu d’utilisation ; 1° kopian’ny sarintany 1/50.000 na 1/100.000
2° d’un croquis côté des abords du lieu manondro ny toerana hampiasana ny vanja ;
d’emploi dans un rayon de 200 mètres ; 2° ambangovangon-tsaritany ahi-tana hatrany
3° d’une consigne spéciale rédigée par amin’ny roanjato metatra manodidina ilay toe-
l’utilisateur fixant les principales rana hiasana ;
dispositions prévues pour le transport, la 3° ny baiko manokana nataon’ny mpampiasa ny
conservation, l’emploi de substances vanja, izay mametra ny tokony ho karakaraina
explosives et détonantes et les indrindra momba ny fitaterana sy ny fitehirizana
déroulements des opérations de tir. ary ny fampiasana ny zava-mipoaka sy
mitefoka ary ny fomba fandehan’ny
fanapoahana atao.
Art. 15. – Pour les sociétés ou
organismes privés ou publics qui ont besoin And. 15. – Raha misy sosaiety na sampan-
de quantités plus importantes de substances draharaha tsy mian- kina na miankina amin’ny
explosives et détonantes pour l’exécution fanja-kana mila zava-mipoaka sy mite- foka
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des travaux déterminés, et en raison de betsaka kokoa mba hami-tana asa iray efa
leurs activités ou de circonstances spéciale, voafaritra tsara, ary noho ny asany na noho ny
l’autorisation d’acquérir et d’utiliser antony manokana dia lehiben’ny sampan-
occasionnellement des substances draharahan’ny Harena an-kibon’ny tany no
explosives et détonantes peut être délivrée manome alalana hividianana sy hampiasana
par le Chef du Service des Mines dans les tsindraindray ny zava-mipoaka sy mitefoka
conditions suivantes : araka izao fepetra manaraka izao :
1° La quantité ne doit pas dé- passer deux 1° Ny habetsahan’ny zava-mi-poaka dia tsy
cent (200) kilogrammes d’explosifs, deux mihoatra ny roanjato kilao (200kg), roa arivo
mille (2000) détonateurs, huit cent kilao (2.000kg) ny zava-mitefoka, dimy amby
soixante quinze (875) mètres de fitopolo sy valonjato metatra (875m) ny tady
cordeaux détonantes et deux mille (2000) fanapoahana, roa arivo metatra (2.000m) ny
mètres de mèche lente ; lahiny miadam-pirehitra ;
2° La validité de l’autorisation d’achat est 2° Manan-kery mandritra ny telo volana aorian’ny
de trois mois à compter de la date de sa nandraisana azy ny alalana hividianana azy ;
notification ; 3° Tsy azo atao indray mitatitra fa sarahina ny
3° Les explosifs et les détonateurs doivent fitondrana mankeny amin’ny toerana
être transportés séparément sur le lieu hampiassana azy ny zava-mipoaka sy ny zava-
d’emploi, et utilisés dans un délai de mitefoka, ary tsy maintsy ampiasaina ao anatin’
quarante huit (48) heures à partir du ny indroa andro nahatonga- vana teo amin’ny
moment de la réception de ces toeram-piasana ka tsy maintsy asiana
substances sur le chantier, sous réserve mpiambina azy mihitsy andro aman’alina ;
que leur gardiennage soit effectif, de jour Nefa kosa dia azo alefa tsikelikely ao anatin’ny
et de nuit ; enim-polo andro ny zava-mipoaka sy mitefoka
Toutefois, la quantité totale de rehetra efa voavoatra hamitàna asa iray ;
substances explosives et détonantes à 4° Afaka dimy volana, raha ela indrindra
employer pour le travail envisagé peut aorian’ny nahazoan-dàlana dia tsy maintsy
être scindée en plusieurs expéditions alefan’ilay nahazo alalana any amin’ny
échelonnées sur 60 jours ; lehiben’ny sampandraharahan’ny Harena an-
4° Le permissionnaire est tenu d’adresser kibon’ny tany ny filazana hanazavany amin’ny
au Chef du Service des Mines, au plus antsipiriany rehetra ny nampiasana ireo zava-
tard cinq (5 mois après la date de mipoaka sy mitefoka ireo, dia lazainy
notification, un compte rendu détaillé amin’izany koa ny habetsahan’izay sisa mbola
d’emploi, mentionnant obligatoirement les tsy nampiasaina.
quantités de sub-stances explosives et
détonantes non utilisées.
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TITRE IV : FIZARANA IV :
SUBSTANCES EXPLOSIVES ET DETONANTES NY ZAVA-MIPOAKA SY
NON UTILISEES.
MITEFOKA TSY NAMPIASAINA.
Art. 20. – Le bénéficiaire d’une
And. 20. – Izay olona nahazo alàlana hividy
autorisation d’acquisition de substances
zava-mipoaka sy mitefoka, nefa manana ambiny
explosives et détonantes, qui se trouve en
amin’ireo zavatra ireo izay tsyilaina intsony, dia tsy
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Art. 22. – Les titulaires des agréments et And. 22. – Izay nakatoavina sy nomen-dalana
autorisations prévus par le présent décret voalazan’ity didim-panjakana ity dia hataon’ny
sont soumis au contrôle de l’Etat dans les Fanjakana andry maso arak’izao fepetra
conditions ci-après. manaraka izao.
Art. 23. – Ce contrôle porte notamment And. 23. – Izao avy no hanaovana andry
sur : maso :
- La validité des autorisations ; - Ny fotoana nampanan-kery ny fahazoan-
- La régularité de la tenue de la dalana ;
comptabilité et des écritures ; - Ny maha-ara-dalana ny fita- nana kaonty sy ny
- Les conditions de conservation et de boky rehetra;
stockage, - Ny fomba fikajiana sy nano-biana azy ;
- La conformité des caractéristiques des - Ny fitovizan’ny toetra ananan’ ny zava-
substances explosives et détonantes mipoaka sy mitefoka nohafarana na aondrana,
importées, exportées ou acquises, avec na novidina amin’izay voa-tondro ao amin’ny
celles mentionnées sur l’autorisation fahazoan-dalana ;
- Les mesures prises pour assurer la - Ny fitandremana atao hisorohana mba
protection contre le vol, l’incendie et les hiarovana ny halatra, ny haitrano ary ny
intempéries ; fivadiba- dihan’ny toetr’andro ;
- Les livraisons - Ny famoahana azy.
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TITRE VI : FIZARANA VI :
CONSTATATION FIZAHANA FOTOTRA
DES INFRACTIONS. NY FANDIKAN-DALANA.
Art. 27. – Les infractions à la présente And. 27. – Ny fikarohana sy ny fizahana fototra
réglementation sont recherchées et ny fandikana ity fitsipika ity dia sahanin’ny
constatées par les officiers et agents de mpiandraikitra sy ny mpitandro ny fikarohana ny
police judiciaire, les agents commissionnés fandikan-dalàna, ny mpandraharahan’ny
des douanes et par les fonctionnaires et seranana, ary ireto mpiasam-panjakana ao amin’
agents de Service des Mines ci-après : ny sampan-draharahan’ny Harena an-kibon’ny
tany ireto :
- ingénieurs du Service des Mines, - ny Ingénieurs ao amin’ny
sampandraharahan’ny Harena an-kibon’ny
- Chef des subdivisions minières ; tany,
- ny lehiben’ny fizaram-tsampan-draharahan’ny
Harena an-kibon’ny tany,
- adjoints techniques du Service des - ny adjoints techniques amin’ny sampan-
Mines. draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany.
Art. 28. – Les procès-verbaux rédigés And. 28. – Ny matoan’ny fitanana an-tsoratra
par ces fonctionnaires ou militaires sont ny fandikan-dalana izay alahatr’ireo mpiasam-
transmis en originaux au Magistrat du panjakana na ny miaramila dia alefany amin’ny
ministère public territorialement compétent mpitsara mpampanoa eo an-toerana izay hanao
qui exerce éventuellement les poursuites. ny fitoriana raha ilaina.
Copies des procès-verbaux sont, en Ankoatra izany, ny kopian’ny fitanana an-
outre, transmises à l’Etat-Major de la tsoratra dia ampitainy amin’ny foiben’ny Fiarovam-
Défense nationale et des Forces Armées, au pire-nena sy ny Foloalindahy sy amin’ ny
Ministère de l’Intérieur. minisiteran’ny Harena an-kibon’ny tany, ary ny
minisiteran’ny Atitany.
Art. 29. – Le Ministre de l’Economie et
des Finances, le Ministre de l’Intérieur, le And. 29. – Ny Minisitry ny Toe-karena sy ny
Ministre de la Défense nationale et des Fitantanam-bola, ny Minisitry ny Atitany, ny
Forces Armées, le Ministre de la Justice, Minisitry ny Fitsarana, ny Minisitry ny Fia- rovam-
sont chargés chacun en ce qui le concerne, pirenena sy ny Foloalin-dahy no miandraikitra,
de l’exécution du présent décret qui sera araka izay tandrify azy avy, ny fanatantera- hana
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publié au Journal officiel de la République. ity didim-panjakana ity, izay havoaka amin’ny
Gazetim-pan-jakan’ny Repoblika.
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et que les marchandises soient amin’ ireo filazana momba ny fitaterana izay
constamment accompagnées par un tovonana ny sonian’ireo mpitatitra
exemplaire de cette déclaration, contresigné nifandimbidimby.
par tous les transporteurs successifs.
Dans les cas de transport par voie Raha manaraka arabe ny fitaterana dia
routière, l’exemplaire accompagnant les asaina soniavin’ny zandarimaria eo amin’ny
marchandises doit être présenté pour visa, à toerana ialana ny taratasy miaraka amin’ny
la Brigade de Gendarmerie du lieu de entana.Tsy misy hatak’andro ny fanaovana
départ. Ce visa est accordé sans délai et izany fanamarinana izany sady marihiny ao ny
mentionne les jours et heures du départ. andro sy ny ora nialana teo.
Art. 4. – Les cinq exemplaires de And. 4. – Toy izao avy no alehan’ireo filazana
déclaration de transport reçoivent les momba ny fitaterana dimy sosona ireo :
destinations suivantes :
- un exemplaire est conservé par - tehirizin’ny mpandefa mba hanamarinany ny
l’expéditeur à l’appui de sa comptabilité ; fitanan-kaontiny ny sosony iray ;
- un exemplaire accompagne les - alefa miaraka amin’ny entana ny sosony iray
marchandises, il est ensuite remis aux dia mipetraka amin’ilay andefasana azy avy
destinataires ; eo ;
- ny sosony telo ajanona ao amin’ny biraon’ny
- trois exemplaires sont laissés au bureau Fiarovana misy ny toerana ialan’ny en- tana.
de la Défense du lieu d’expédition. Ce Dia tehirizin’io birao io ao amin’ny fitanan-
bureau en conserve un pour ses archives tsoratrela ny sosony iray alefany any amin’ ny
et transmet en un exemplaire au bureau biraom-paritra momba ny fiarovana izay
provincial de Défense du lieu de hivantanan’ny entana ny sosony iray, ary any
destination et au Service des Mines. amin’ny sampan-draharahan’ ny Harena ao an-
kibon’ny tany ny sosona iray.
Art. 5. – Les véhicules ou autres moyens And. 5. – Ny fiara na zavatra hafa anaovana
de transport servant de dépôts mobiles ne ny fitaterana, izay manjary toeram-panobiana
sont pas assujettis aux prescriptions ci- afaka mifindrafindra dia tsy mba iharan’ireo
dessus et doivent se conformer aux règles fepetra eo ambony ireo, fa misy kosa fepetra
particulières les concernant. manokana izay tsy maintsy toavin’izy ireo
momba izany.
Art. 6. – Tout transport est effectué sous And. 6. – Ny fitaterana rehetra dia andraikitry
la responsabilité du transporteur. ny mpitatitra.
Toute expédition doit être l’objet d’un Ny fandefasana entana dia tsy maintsy
gardiennage ou d’un convoyage constant. asiana mpiambina sy arahin’olona
En cas d’accident, d’incendie, de vol, de mandrakariva.
perte ou de disparition survenus au cours Raha misy voina mihatra, na firehetana, na
d’un transport de substances explosives et halatra, na fahaverezana, na fanjavonan’ny
détonantes, le gardien ou le convoyeur doit zava-mipoaka sy mitefoka eny am-pitaterana,
aviser immédiatement le service de police dia tsy maintsy mampandre eo no ho eo ny
ou la brigade de gendarmerie compétents. sampan- draharaha mpitandro ny filaminana na
Dans les quarante huit heures, le ny zandarimaria ny mpiambina na ny
transporteur est tenu d’en rendre compte mpanaraka ny entana. Ary ny mpitatitra, ao
aux autorités locales, au Chef de Province anatin’ny valo amby efapolo ora, dia tsy maintsy
et au Chef du Service des Mines. mampandre ny manampahefana eo an-toerana,
sy ny filoham-paritany ary ny lehiben’ny
sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ ny
Art. 7. – Les wagons, véhicules, cales ou tany.
soutes où sont transportés des colis de
dynamite ou d’autres explosifs à base de And. 7. – Ny kalesy, na ny fiara, na ny
nitroglycérine ne doivent contenir aucune ambany rihan-tsambo, na ny magazay amin’ny
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TITRE II : FIZARANA II :
TRANSPORT FITATERANA MANARAKA
PAR VOIE ROUTIERE. NY ARABE.
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qui lui seront prescrites par l’autorité. mankato ny baiko izay omen’ny manam-pahe-
fana eo an-toerana ny mpitatitra.
TITRE III :
TRANSPORT PAR VOIE FERREE. FIZARANA III :
FITATERANA AN-DALAMBY.
Art. 9. – Chaque expédition des
substances explosives ou détonantes, doit And. 9. – Izay fiaran-dàlamby mandeha
être faite par le plus proche train voalohany indrindra sady efa voaomana
susceptible de recevoir cette nature de hamatrarana ireo karazan’entana ireo no tsy
chargement. maintsy handefasana ny zava-mipoaka na
Les substances explosives ou détonantes mitefoka.
doivent être enlevées à la gare destinataire Raha vao tonga ao amin’ny gara
sans le moindre délai et au plus tard, dans handefasana azy ny zava-mipoaka na mitefoka
les 24 heures. dia tsy main- tsy esorina haingana dia
Passé ce délai, le Réseau National des haingana, na ao anatin’ny 24 ora raha ela
Chemins de Fer est autorisé à faire indrindra.
l’enlèvement aux frais, risques et périls du Raha dila io fetra io dia azon’ny sampan-
destinataire. draharahan’ny làlambim-pirenena ampanesorina
Les colis et wagons à remettre sur ny entana, ary ny sarany sy ny andraikitra
embranchement particulier sont livrés de rehetra dia adidin’ilay andefasana azy.
jour à la première desserte qui suivra Ny entana sy ny kalesy tsy maintsy atokan-
l’arrivée des wagons ou par desserte toerana dia alefa amin’ny atoandro raha vao
spéciale à une heure convenue avec les misy fiaingana aorian’ny fahatongavan’ ny
destinataires si cette desserte doit éviter le kalesy, na hanokanan-dia anan-kiray mihitsy
stationnement des colis ou des wagons en amin’ny ora efa hifanarahana amin’izay handray
gare pendant la nuit. ny entana, raha toa izany fiaingana izany no tsy
Si les colis de substances explosives ou hampijanona ny entana na ny kalesy amin’ny
détonantes ne sont pas acceptés par le alina eo amin’ny gara .
destinataire, ils seront retournés à Raha lavin’ilay andefasana azy ny entana
l’expéditeur, qui sera tenu d’en prendre misy zava-mipoaka na mitefoka, dia averina
livraison aussitôt et de payer les frais pour le amin’ny mpandefa azy, ka izy io kosa indray no
retour. tsy maintsy mandray haingana ny entana sady
Les conditions techniques de transport de mandoa ny saran-dàlana namerenana azy.
substances explosives ou détonantes par Ny kojakojany ara-teknika momba ny
chemin de fer sont soumises aux fitaterana zava-mipoaka na mitefoka amin’ny
prescriptions prévues par arrêté. fiaran-dàlamby dia voafehin’ny fepetra
tondroin’ny didim-pitondrana.
FIZARANA VI :
TITRE IV : FITATERANA AN-DRANO-MASINA NA AN-
TRANSPORT PAR VOIES DRENIRANO
MARITIMES OU FLUVIALES SY NY FIBATANA
ET MANUTENTIONS DANS LES PORTS. EO AN-TSERANANA.
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TITRE V : FIZARANA V :
TRANSPORT PAR VOIE AERIEN. FITATERANA AN’ABAKABAKA.
Art. 11. – Le transport des substances And. 11. – Afa-tsy raha nahazoan-dàlana
explosives par voie aérienne est interdit, mihitsy tamin’ny Minisitra miadidy ny fitaterana,
sauf autorisation expresse accordée par le izay hanao ny fepetra manokana momba ny
Ministre chargé des Transports qui fixera fitandremana sy ny fara-fahabetsahan’ny
dans ce cas, les mesures spéciales de zavatra azo entina amin’izay dia raràna ny
sécurité à prendre et la quantité maximale à mitatitra an’abakabaka ny zava-mipoaka na
transporter. mitefoka.
FIZARANA VI :
TITRE VI : FAMPITANDREMANA
REMARQUE SUR MOMBA NY FITATERANA AMIN’NY FIARA
LE TRANSPORT AU MOYEN POUR ANTSOINA
VEHICULE BOUTE FEU. HOE « VEHICULE BOUTE FEU ».
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Art. 15. – Les procès-verbaux rédigés And. 15. – Ny matoan’ny fitanana an-tsoratra
par ces fonctionnaires ou militaires sont ny fandikan-dalàna nalahatr’ireo mpiasam-
transmis en originaux au Magistrat du panjakana na miaramila ireo dia ampitainy
ministère public territorialement compétent amin’ny mpandraharahan’ny fitsarana eo an-
qui exercera éventuellement les poursuites. toerana, izay hanao ny fitoriana raha ilaina.
Copie des procès-verbaux sont en outre Ankoatr’izany ny kopian’izany fitanana an-
transmis à l’Etat Major de la Défense tsoratra izany dia alefany any amin’y foiben’ny
Nationale et des Forces Armées ; au Fiarovam-pirenena sy ny Foloalindahy, amin’ny
Ministère des Mines, et au Ministère de minisiteran’ny Harena ao an-kibon’ny tany ary
l’Intérieur. ny Minisi- teran’ny Atitany.
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Art. 4. – Les dépôts sont classés en trois And. 4. – Voazara ho sokajiny telo ny toeram-
catégories : panobiana :
- Première catégorie : dépôts pouvant - Sokajy voalohany : toeram-panobiana azo
recevoir plus de 300 E kilogrammes asiana zava-mipoaka maherin’ny 300 E kilao ;
d’explosifs ; - Sokajy faharoa : toeram-panobiana azo asiana
- Deuxième catégorie : dépôts pouvant zava-mipoaka hatramin’ny 300 E kilao ;
recevoir jusqu'à 300 E kilogramme - Sokajy fahatelo : toeram-panobiana azo
d’explosifs ; asiana zava-mipoaka mahatratra 60 E kilao no
- Troisième catégorie : dépôts pouvant midina.
recevoir une quantité inférieure ou égale
à 60 E kilogramme d’explosifs And. 5. – Ireo fe-danja lazaina eo ambony ireo
dia milaza ny tena lanjan’ny zava-mipoaka irery
Art. 5. – Les poids limites cités ci-dessus ihany ka vita an-katirijy na efa vonona
s’entendent des poids nets des explosifs hampiasaina.
encartouchés ou prêts à l’emploi.
FIZARANA II :
TITRE II : FANGATAHANA HANORINA TOERAM-
DEMANDE D’ETABLISSEMENT D’UN PANOBIANA.
DEPOT.
And. 6. – Amin’ny alalan’ny Filoham-paritany
Art. 6. – La demande d’autorisation no andefasana ny fangatahana hanorina toeram-
d’établir un dépôt est adressée au Ministre panobiana amin’ny Minisitra miadidy ny Harena ao
Chargé des Mines, par l’intermédiaire du an-kibon’ny tany. Atao kopia telo mitovy io
Chef de Province. Elle est établie en trois fangatahana io, ary lazaina mazava tsara
exemplaires et doit préciser : amin’izany :
1° les noms, prénoms, profession, 1° ny anarana, fanampin’ana- rana, asa atao,
domiciles et nationalité, s’il s’agit d’une fonenana ary ny zom-pirenena zakaina, raha
personne physique, raison sociale, siège tsangan’olona no manao ny fangatahana; ny
social, nationalité, dans le cas d’une anaran’ny sosaiety, ny karazany, ny foibem-
personne morale ; pikambanana, ny zom-pire-nena zakainy, raha
fikambanana mizaka zo aman’ andrai- kitra ;
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Art. 10. – L’autorisation qui est accordée And. 10. – Ny fahazoan-dalana omen’ny
par arrêté du Ministre chargé des Mines Minisitra miadidy ny Harena ao an-kibon’ny tany
précise : amin’ny alalan’ny didim-pitondrana dia manondro :
- la nature et la catégorie du dépôt ; - ny karazan’ny toeram-panobiana sy ny
- son emplacement s’il est fixe ; sokajiny ;
- la durée de l’exploitation auto- risée si - ny toerany, raha miorom-paka izy ;
elle est temporaire ; - ny fotoana haharetan’ny fampiasana azy raha
- son itinéraire et ses lieux de atao vonjy maika izy ;
stationnement, s’il est mobile ; - ny lalana sy ny toerana hijanonana raha
- et s’il y a lieu, les conditions spéciales mifindrafindra ny toeram-panobiana ;
auxquelles doivent satisfaire le dépôt. - ary raha ilaina, dia ny fepetra manokana tsy
maintsy tontosaina momba ny toeram-
panobiana.
TITRE IV :
EXPLOITATION D’UN DEPOT. FIZARANA IV :
FAMPIASANA
NY TOERAM-PANOBIANA.
Art. 11. – Le dépôt ne peut être mis en
service qu’après autorisation accordé par le And. 11. – Tsy azo ampiasaina ny toeram-
Chef du Service des Mines sur le vu d’un panobiana raha tsy efa nahazoana alalana
procès-verbal de visite dressé par un tamin’ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny
Ingénieur des Mines où il est constaté que Harena ao an-kibon’ny tany, rahefa hitany ny
le constructeur s’est conformé aux filazana an-tsoratra momba ny fitsidihana
règlements et à l’autorisation de construire. nataon’ny ingénieurs des mines, ka hita fo totra
Il appartient au permissionnaire de amin’izany fa manaraka antsakany sy andavany
solliciter l’Administration de la visite prévue ny fitsipika sy ny fanomezan-dalàna hanangana
à l’alinéa précédent. azy ny mpanorina ny trano.
Cette visite doit être demandée par lettre Anjaran’ilay olona nahazo alalana ny
recommandée avec accusé de réception. A mangataka ny Fanjakana mba hanao io fitsidihana
compter de la date de réception , le Service voalaza eo amin’ny andàlana etsy aloha io.
des Mines dispose d’un délai de trois mois Taratasy alefa « Tsy very mandeha », miaraka
pour l’effectuer et se prononcer ; passé ce amin’ny filazana ny naharaisana azy, no tsy
délai, l’autorisation d’exploitation est maintsy anaovana ny fangatahana. Telo volana
considérée comme accordée. manomboka amin’ny andro naharaisany io
Le Chef de Service des Mines peut fangatahana io ny fe-potoana ananan’ny sampan-
toujours, postérieurement à l’autorisation, draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany
prescrire des dispositions spéciales hanatanterahany ny fitsidihana sy hilazany ny
supplémentaires dont l’expérience révélerait heviny. Rehefa dila io fe-potoana io dia heverina
la nécessité, sans que cela ouvre droit à ho toy ny efa nekena ny fangatahana.
l’indemnité pour le permissionnaire. Azon’ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny
Harena ao an-kibon’ny tany atao koa, aorian’ny
Art. 12. – Au cas où l’exploitant ne se fanomezan-dàlana ny manao fepetra manokana
soumet pas aux prescriptions en vigueur, il fanampiny raha hita araka ny fitsapan-javatra
est mis en demeure d’avoir à s’y soumettre. izany, nefa izany tsy ahazoan’ilay nomena alalana
A défaut, l’autorisation d’exploiter est hanaraka onitra.
suspendue ou retirée par décision du Chef
du Service des Mines. And. 12. – Raha sendra tsy mankato ny fepetra
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Sans préjudice des mesures qui, en cas manankery ilay olona nahazo alalana dia feperana
de danger, peuvent être prescrites hankato izany izy. Raha tsy izany dia ahato aloha
immédiatement par l’Agent l’ayant constaté, na foanana mihitsy amin’ny alalan’ny fanapahana
le déplacement, la cession ou au destruction ataon’ny lehiben’ny sampan-draha-rahan’ny
des substances explosives et détonantes Harena ao an-kibon’ny tany ny fanomezan-dàlana
entreposée, peut alors être prescrit aux frais hampiasana ny toeram-panobiana.
de l’intéressé suivant la réglementation en Afa-tsy ny fampiharana eo noho eo hataon’ny
vigueur et sans qu’il puisse prétendre à mpandraharaha izay nahita fototra an’izany, raha
indemnité. sendra misy loza mitatao, dia mbola andraikitry ny
tompony koa ny lany rehetra momba ny
famindran-toerana sy ny fivarotana ary ny
fanapotehina ireo zava-mipoaka sy mitefoka efa
mitoby, ka tsy azony arakarahina onitra izany.
Art. 13. – Les conditions techniques And. 13. – Didim-pitondrana ataon’ny Minisitra
auxquelles doivent satisfaire les dépôts de no mamaritra ny fepetra ara-teknika tsy maintsy
substances explosives et détonantes sont arahina momba ny fanobiana zava-mipoaka sy
fixées par arrêté ministériel mitefoka.
TITRE V : FIZARANA V :
NOTIFICATION FAMPAHALALANA
DES AUTORISATIONS D’ETABLIR ET NY FANOMEZAN-DALANA
D’EXPLOITER. HANORINA TOERAM-PANOBIANA SY
HAMPIASA AZY.
Art. 14. – Notification des autorisations And. 14. – Ny Minisitry ny Harena ao an-
d’établir et d’exploiter un dépôt est faite par kibon’ny tany (sampan-draharahan’ny Harena ao
le Ministre des Mines (Service des Mines) : an-kibon’ny tany) no mampahalala ny fanomezan-
- au permissionnaire ; dàlana hanorina toeram-panobiana sy hampiasa
- au Ministre chargé de l’Intérieur ; azy :
- au Ministre chargé du Transport ; - olona nahazo alalana ;
- au Ministre dont relèvent les Forces - ny Minisitra miadidy ny Atitany ;
Armées ; - ny Minisitra miadidy ny Fitaterana ;
- au Ministre chargé de l’Urbanisme et de - ny Minisitra iankinan’ny Foloalindahy ;
l’Habitat ; - ny Minisitra miadidy ny Fanatsarana ny
- au Chef de Province, au Préfet et au Tanàna sy ny Fonenana ;
Sous-Préfet ; - ny Filoham-paritany, ny Lehiben’ny fileovana
- au Chef de Subdivision minière. ary ny Lehiben’ny vakim-pileovana ;
- ny Lehiben’ny Fizaran-tsampan’ ny Harena ao
an-kibon’ny tany.
TITRE VI : FIZARANA VI :
ACCIDENT VOINA MANJO SY FITRANGAN-JAVATRA
ET INCIDENT DIVERS. SAMY HAFA.
Art. 15. – En cas d’accident provoqué par And. 15. – Raha misy voina manjo fa miova
la décomposition intempestive d’une toetra tsy araka ny nampoizina ny zava-mipoaka
substance explosive et n’ayant entraîné que nefa fahasimban-javatra ihany no vokatr’izany, dia
des conséquences purement matérielles, tsy maintsy mampandre tsy misy hatak’andro ny
l’exploitant du dépôt est tenu d’en aviser lehiben’ny vakim-pileovana ilay mpampiasa ny
sans délai le Sous-Préfet, et par télégramme toeram-panobiana, ary an-telegrama no
le Chef de Province et le Chef du Service ampandrenesany ny filoham-paritany sy ny
des Mines, en indiquant succinctement les lehiben’ny Sampan-draharahan’ny Harena ao an-
causes, les circonstances et les kibon’ny tany, ka lazaina fohifohy ny antony
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FIZARANA VII :
FEPETRA MANOKANA.
Art. 16. – Par dérogation aux dispositions And. 16. – Noho ny fano-mezan-dàlana tsy
de l’article premier du présent décret, les hampiharana ny voalazan’ny andininy voalohany
particuliers ou les collectivités autorisés à amin’ity didim-panjakana ity, ny tsangan’olona na
titre exceptionnel par le Chef de Province à ny lafim-piton-dram-bahoaka nahazo alalana
acheter et utiliser des sub- stances noho ny antony manokana tamin’ ny Filoham-
explosives et détonantes dans les conditions paritany hividy sy ham- piasa zava-mipoaka sy
prévues par l’article 13 du décret n° 73-076 mitefoka, araka ny fepetra voalazan’ny andininy
du 30 mars 1973 portant réglementation des faha-10 amin’ny didim-panja-kana laharana faha-
importations, exportations acquisitions et 73-076 tamin’ ny 30 marsa 1973, izay mametra ny
cessions des substances explosives et fitsipika momba ny fanafarana ny zava-mipoaka
détonantes pourront les conserver hors d’un sy mitefoka sy ny fanondranana ny fivarotana ary
dépôt agréé sous les réserves sui- vantes : ny fividianana azy ireo, dia mahazo mitahiry ireo
zavatra ireo any ivelan’ny toeram-panobiana efa
1° La quantité ne peut excéder 30 nekena, raha tahiny anefa ka :
kilogrammes d’explosifs ou 500 grammes 1° Tsy atao mihoatra ny telopolo kilao (30 kg) ny
d’explosifs contenus dans les habetsahan’ny zava-mipoaka na dimanjato
détonateurs ; grama (500 g) ny zava-mipoaka ao anatin’ny
2° Les explosifs doivent être conservés vanja mitefoka;
dans une armoire ou coffre de 2° Ny zava-mipoaka dia tsy main-tsy tehirzina ao
construction robuste, muni d’une serrure anaty lalimoara na vata mandonda tsara, misy
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de sûreté et solidement fixé au sol ou au hidiny azo antoka, ary mifan- toka mafy
mur. amin’ny tany na amin’ny rindrina.
Cette armoire ou coffre doit être placé à Io lalimoara io na vata io tsy maintsy apetraka
l’abri des intempéries dans un local non amin’ny toerana tsy tratry ny fiovaovan’ny
surmonté d’étage ou sous un hangar, toetr’andro, ao amin’ny efitra tsy misy rihana, na
lesquels ne doivent contenir ni explosifs, ni amin’ny trano heva, ka tsy asiana zava-mipoaka
matières inflammables d’aucune sorte ; ao na zavatra mora mirehitra, na karazan’afo na
3° Les détonateurs doivent être conservés inona na inona ;
dans un coffre fermé à clef et placé en 3° Ny zava-mitefoka tsy maintsy, tehirizina ao
lieu sûr. En aucun cas, ils ne peuvent anaty vatakely mihidy lakile sady apetraka
être déposés dans l’armoire ou le coffre amin’ ny toerana azo antoka. Na manao
destiné aux explosifs ; ahoana na manao ahoana dia tsy azo apetraka
4° Le gardiennage des explosifs et amin’ny lalimoara na vata efa voa- omana
détonateurs doit être permanent. hasiana zava-mipoaka izy ireo ;
4° Tsy maintsy atao lalandava ny fiambenana ny
zava-mipoaka sy mitefoka.
Art. 17. – Lorsqu’un dépôt est resté And. 17. – Raha maherin’ny taona iray ny tsy
inutilisé pendant plus d’un an ou lorsque des nampiasana ny toeram-panobiana, na nisy
modifications importantes préalablement fanamboarana lehibe efa nahazoan-dàlana natao
auto- risées y sont apportées ou lorsque par taminy na noho ny loza vokatry ny fipoahana na
suite d’un accident d’une explosion ou hai-trano, na antony hafa, ka rava na tsy azo
d’incendie ou de tout autre cause, celui-ci à nampiasaina vetivety ihany dia tsy azo atao
été détruit ou mis momentanément hors mihitsy ny mampiasa azy indray raha tsy efa
d’usage, il ne peut être remis en service nahazoan-dàlana vaovao indray araka ny fepetra
sans une nouvelle autorisation accordée voatondron’ireo andininy faha-6 ka hatramin’ny
dans les conditions fixées par les articles 6 à faha-11 etsy ambony ireo.
11 ci-dessus.
FIZARANA VIII :
TITRE VIII : ANDRY MASO
CONTROLE DE L’ETAT. ATAON’NY FANJAKANA.
And. 18. – Ny andry maso ataon’ny Fanjakana
Art. 18. – Le contrôle de l’Etat est exercé dia iandrai- ketan’ny mpiasam-panjakana na
par les fonctionnaires ou militaires dûment miaramila efa nomem-pahefana hanao izany avy
habilités relevant des départements amin’ny sampana mahafantatra ireto zavatra
compétents pour connaître des questions lazaina amin’ity andininy manaraka ity.
énumérées à l’article ci-après :
And. 19. – Izao indrindra no anaovana izany
Art. 19. – Ce contrôle porte notamment andry maso izany :
sur : - ny mampanan-kery ny fahazoan-dàlana ;
- la validité des autorisations ; - ny maha ara-dàlana ny boky fanoratana ny
- la régularité de la tenue du registre miditra sy mivoaka ;
d’entrée et de sortie ; - ny karazan’ny fonosana sy ny nanaovana azy
- la nature, la composition et l’état des ary ny toetrany mbamin’ny an’ny zava-mipoaka
enveloppes des substances explosives et sy mitefoka tehirizina ao amin’ ny toeram-
détonantes entreposées ; panobiana ;
- les conditions de stockage ; - ny fomba anobiana azy ;
- les mesures prises pour assurer la - ny fiomanana natao hisirohana ny halatra sy
protection contre le vol, l’incendie et les ny hain-trano ary ny fiovaovan’ny toetr’andro ;
intempéries ; - ny fotoana voafetra ahazoana mampiasa ny
- la date limite d’utilisation des explosifs ; zava-mipoaka ;
- l’affichage et l’application des consignes - ny peta-drindrina sy ny fampiharana ny baiko
de sécurité. hisorohana ny loza.
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Art. 21. – L’exploitant est tenu de donner, And. 21. – Ny mpampiasa ny toeram-
en tous temps libre accès aux dépôts de panobiana dia tsy maintsy mamela malalaka
substances explosives et détonantes aux mandrakariva ny manampahefana miandraikitra
autorités chargées du contrôle. Il doit, à ny fanaraha-maso mba hijery ny toeram-
toute réquisition, leur communiquer les panobiana misy ny zava-mipoaka sy mitefoka.
documents ou renseignements utiles à Hatolony azy ireo ny antotan-taratasy sy ny
l’exercice du contrôle. filazalazana rehetra mety hanampy azy amin’ny
fanaovany andry maso raha vao takiana aminy.
Art. 22. – En cas de péril imminent
reconnu par l’un des agents visés à l’article And. 22. – Raha sendra misy loza
24 de la présente réglementation, celui-ci en mananontanona hitan’ny iray amin’ireo
rend compte immédiatement au Sous-Préfet mpandraharaha voalaza amin’ny andininy faha-24
qui rend les mesures de sécurité amin’ity, dia ampandrenesina eo no ho eo ny
indispensables. Lehiben’ny vakim-pileovana, dia ao kosa indray no
miadidy ny fitandremana rehetra ilaina.
Art. 23. – Les autorités de contrôle
doivent adresser sous timbre confidentiel au And. 23. – Asian’ny manam-pahefana
Ministre chargé des Mines un procès-verbal mpanara-maso ny fitomboka « tsy ambara telo »
des opérations qu’elles ont effectuées. ny filazalazana an-tsoratra ny zavatra nataony dia
Des extraits de procès-verbal sont alefany amin’ny Minisitra miadidy ny Harena ao
transmis aux autres Ministères intéressés an-kibon’ny tany.
pour les problèmes relevant de leur Dia andefasana kopian’io filazalazana an-
compétence. tsoratra io koa ny Minisitra hafa izay mety ho
voakasika noho ny olana mifanandrify amin’ ny
fahefana ananany.
TITRE IX :
FIZARANA IX :
CONSTATATION
FIZAHANA FOTOTRA
DES INFRACTIONS.
NY FANDIKAN-DALANA.
Art. 24. – Les infractions à la présente
And. 24. – Ny mpiandraikitra sy ny
réglementation sont recherchées et
mpandraharahan’ny fitsarana momba ny
constatées par les officiers et agents de
fikarohana ny fandikan-dàlana, ny mpiasan’ny
police judiciaire, les agents commissionnés
seranana, ary ny mpiasam-panjakana sy ny
des douanes et par les fonctionnaires et
mpandraharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany
agents du Service des Mines ci-après :
voalaza manaraka eto no mikaroka sy mizaha
fototra ny fandikana ny voalazan’ity fitsipika ity :
- Ingénieurs du Service des Mines ;
- ny ingénieurs amin’ny sampan-draharahan’ny
- Chefs des subdivisions Minières ;
Harena ao an-kibon’ny tany ;
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TOKO VOALOHANY :
CHAPITRE PREMIER : FEPETRA ANKAPOBENY.
DISPOSITIONS GENERALES.
And. 2. – Ny fanapoahana rehetra dia tsy
Art. 2. – Tout tir doit être dirigé par un maintsy asiana mpiandraikitra na lehiben'ny
responsable ou Chef de tir. Ce responsable fanapoahana. Io tompon'andraikitra io dia tsy
ne peut être qu’une personne connaissant maintsy ho olona mahalala tsara ny baiko atao
parfaitement les consignes de sécurité et la hisorohana ny loza sy ny teknika isan-karazany
technique des diverses opérations ilaina amin'ny fanapoahana, ka hisy didim-
nécessaires par un tir qui seront définies par pitondrana hametra izany.
arrêté. Ny tompon'andraikitra amin'ny fanapoahana dia
Le responsable des tirs peut être assisté mety ampiana olona mikarakara ny fanapoahana
d’un préposé au tir, ouvriers spécialisés, na mpiasa voatokana amin'izany izay antsoina
également appelés boutefeu ou tireurs qui koa hoe boute de feu, na mpanapoaka, ka izy ireo
sont chargés d’effectuer les opérations no asaina mikarakara ny fanapoahana, ka ny
matérielles des tirs sous la responsabilité lehiben'ny fanapoahana no miandraikitra ny
technique du Chef de tir. teknikan'izany.
En cas d’évolution des techniques de tir Raha misy fandrosoana ara-teknika amin'ny
ou d’utilisation de matériels nouveaux, fanapoahana, na raha fitaovana vaovao no
l’exploitant doit vérifier l’aptitude du Chef de ampiasaina, dia tokony hodinihin'ny mpampiasa
tir et des préposés, à utiliser ces nouveaux azy ny fahaizan'ny lehiben'ny fanapoahana sy ireo
moyens. mpanampy azy raha tokony ho hainy hampiasaina
izany fomba vaovao izany.
Art. 3. – Le titulaire d’une autorisation
d’achat et d’utilisation occasionnelle de And. 3. – Ny olona nahazo alàlana hividy sy
substances explosives et détonantes ne doit hampiasa tsindraindray ny zava-mipoaka sy
sous sa responsabilité confier la mise en mitefoka, izay tompon'antoka amin' izany, dia tsy
oeuvre des explosifs qu’à une personne mahazo mampian-draikitra ny fampiasàna ny
connaissant parfaitement les règles de leur zava-mipoaka afa-tsy ny olona izay efa mahalala
utilisation. tsara mihitsy ny fitsipika arahina amin'ny
fampiasàna izany.
Art. 4. – Les explosifs sortant des dépôts
ne seront distribués qu’au Chef de tir. Les And. 4. – Ny lehiben'ny fanapoahana ihany no
coups seront chargés et tirés en sa hizarana ny zava-mipoaka vao mivoaka ny
présence. Le Chef de tir doit tenir un carnet toeram-panobiana. Eo anatrehany no hanaovana
indiquant quotidiennement, les quantités de ny famahanana sy fanapoahana. Tsy maintsy
substances explosives et détonantes reçues mitana bokikely ny lehiben'ny fanapoa- hana
et, leur répartition par chantier. mba hanamarinany isan' andro ny habetsahan'ny
En fin de poste, les substances non zava-mipoaka sy mitefoka voarainy, sy ny fizarany
utilisées sont réintégrées dans les dépôts et azy isaky ny toerana fiasana.
mention en est faite sur le carnet. Il est Raha vao mitsahatra ny asa, dia averina any
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interdit d’emporter à domicile des sub- amin'ny toeram-panobiana ireo zavatra tsy
stances explosives et détonantes. nampiasaina ireo, ka asiana filazàna momba izany
ao amin'ilay bokikely. Raràna ny mitondra mody
any an-trano ilay zava-mipoaka sy mite- foka.
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Ces coffres sont tenus à l’abri de lela-afo, ny fiantefan'ny fipoakan'ny vanja ary ny
l’humidité et des intempéries, des flammes, fifandonana samy hafa.
des effets des coups de mines et des chocs Raha voatery tsy maintsy hasiana zava-
de toute nature. mipoaka mihoatra ny telopolo kilao (30 kilograma)
S’ils sont amenés à contenir plus de 30 ao anatiny, dia ny fepetra fampitokanana ny
kilogrammes d’explosifs, les coffres doivent toeram-panobiana sokajy fahatelo no hampiarina
répondre aux conditions d’isolement amin'izany vata izany. Ny lehiben'ny fanapoahana
prévues pour les dépôts de troisième irery ihany no mitana ny fanalahidin'ny vata.
catégorie. Les clés de coffres sont à la
disposition exclusive du Chef de tir. And. 8. – Raràna :
1° ny mandao tsy asiana mpiambina na tsy
Art. 8. – Il est interdit : voatsentsina ny lavaka iray efa voaisy totovory
1° d’abandonner sans surveillance ou sans na tsy nety nipoaka ;
bourrage un coup de mine chargé ou 2° ny manala tsentsina na manala totovory ny
raté ; lavaka iray, na efa nampirehetina izy io na tsia.
2° de débourrer ou d’enlever la charge d’un
coup de mine, qu’il ait été allumé ou non. And. 9. – Ny fanapoahana amin'ny lavaka be
noloahana tamin'ny asidra na nohalehibiazina
Art. 9. – Le tir par grosse mine dans des tamin'ny zava-mipoaka dia azo atao noho ny
trous pochés à l’acide ou élargie au moyen antony manokana mba hamitana asa miavaka
d’explosifs peut être exceptionnellement tsara ka nahazoana alàlana tamin'ny Lehiben'ny
pratiqué pour des travaux spéciaux avec Sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon'ny
l’autorisation du Chef du Service des Mines. tany.
Il est effectué en présence d’un Eo anatrehan'izay tompon' andraikitra
responsable, désigné par l’exploitant comme notendren'ny mpam-piasa azy noho izy io azo
présentant toutes garanties d’expérience et antoka fa zà-draharaha amin'izany, sady mana-
suivant une consigne spéciale. raka ny baiko manokana no anaovana ny
Cette consigne établie par écrit fanapoahana.
conformément aux dispositions de l’article 2 Izany baiko izany dia ampandriana an-tsoratra,
fixe notamment les précautions à prendre araka ny fe- petra voalazan’ny andininy faha-2 ka
pour le pochage, soit aux explosifs, soit à manondro indrindra ny nitandremana ilaina
l’acide, en particulier le refroidissement ou le amin'ny fandavahana na amin'ny zava-nipoaka
lavage des poches, pour le chargement et le izany, na amin'ny asidra, indrindra ny
bourrage des dites poches. Le débourrage fampangatsiahana na ny fanasana ny lavaka
des coups ratés doit faire dans chaque cas alohan'ny hamahanana azy sy hanasiana totovory
l’objet d’une décision personnelle de azy ireny. Isak'izay misy lavaka tsy mipoaka dia
l’exploitant. tenan'izy mpampiasa mihitsy no mibaiko ny
fanalana ny totovory ao anatiny.
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Art. 11. – Dans aucune mine ou carrière, And. 11. – Amin'ny lavaka fihadiana metaly na
un coup de mine chargé ne doit être au fihadiam-bato, dia tsy azo atao mifanila toerana
voisinage, d’un autre coup dont l’explosion mihintsy ny lavaka roa efa samy misy totovory,
pourrait enflammer le premier. Les deux andrao ny fipoahan' itsy hampipoaka koa an'iroa.
coups de mine doivent être tirés Fa tsy maintsy atao indray mipoaka koa izy roa .
simultanément.
And. 12. – Ao aorian'ny fipoahana, rehefa
Art. 12. – Après le tir et dès que les misavasava ny setroka, dia mandeha irery
fumées sont suffisamment dissipées, le mandinika ny toeram-piasana ny lehiben'ny
Chef de tir effectue seul la reconnaissance fanapoahana, mba hahalalany fa nandeha araka
du chantier ; pour constater que les coups ny tokony ho izy ny fanapoahana ; avy eo dia
de mine ont fonctionné normalement ; il fait asainy diovina.
ensuite procéder à sa purge. Raha amin'ny herim-baratra no anaovana ny
En cas de raté ou de départ douteux, la fandrehetana, ka sendra misy maty afo, na misy
reconnaissance du chantier ne doit mpisalasala ny fandehany, dia afaka dimy minitra
commencer que cinq minutes après le tir, si ao aorian'ny fipoahana no atao ny fizahana ny
la mise à feu a été électrique. Si l’allumage toeram-piasana. Ary raha amin'ny lahiny no
a été fait à la mèche, le chantier est anaovana ny fandrehe- tana, dia hidina mandritry
consigné pendant une heure au moins. Avis ny ora iray raha kely indrindra ny toeram-piasana.
immédiat de l’incident doit, dans les deux Amin'ireo anton-javatra roa tonta ireo, dia
cas, être donné à la surveillance. ampandrenesina haingana ny momba izany sam-
Toute tentative de rallumage de mèche pona izany ny mpiandraikitra ny fiambenana.
est interdite. Raràna mafy ny manandrana mandrehitra
fanindroany izany lahiny izany.
Art. 13. – L’emplacement des coups
And. 13. – Marihina tsara ny toerana misy ny
ratés est réparé.
lavaka maty afo.
Ces coups doivent être, sauf recours à la
Tsy maintsy savaina araka izao fitandremana
dérogation visée à l’article 8, dégagés avec
manaraka izao ny lavaka maty afo afa-tsy hoe
les précautions prévues ci-après.
omen-dàlana tsy ampiharina izay voalazan'ny
Les coups de mine devant remplacer de
andininy faha-8.
coups ratés sont forés sur l’indication du
Ny lehiben'ny fanapoahana no manondro ny
Chef de tir. Un coup de remplacement doit
toerana asiana ny lavaka asolo ny maty afo. Atao
être placé et orienté de telle sorte que la
maherin’ny telopolo santimetatra (30 cm) ny
distance entre l’ancienne charge et le
elanelana mampisa-raka ny lavaka maty afo
nouveau trou soit supérieure à 30
amin’ilay vaovao.
centimètres.
Eo ambany fiadidian'ny tenan'ny lehiben'ny
L’enlèvement des déblais est effectué
fanapoahana, na ilay voatendry hanapoaka, no
sous la surveillance directe du Chef de tir
anesorana ny ranontany ka tandremana tsara
ou du préposé au tir avec toutes les pré-
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cautions propres à rechercher toutes amin'izany ndrao sendra misy katirijy natoraky ny
cartouches qui auraient pu être projetées fipoahana miaraka ny ranontany, mba tsy hipoaka
avec les déblais et à éviter leur explosion rahefa mifampikitrana amin'ny fiasana.
sous le choc des outils. Any amin'ny toerana azo antoka tsy hampidi-
De telles cartouches doivent être doza no anapo-tehana ny katirijy toy ireny.
détruites en lieu sûr.
Art. 14. – 1° Les trous ayant fait canon et And. 14. – 1° Raha vao atao fisavana ka hita fa
les fonds du trou restés intacts après mbola nisy tsy nipoaka ny fanambanin'ny lavaka
l’explosion doivent, dès leur sy ny vodi-lavaka, dia asiana ma- rika amin'ny
reconnaissance, être repérés au moyen de bakankazo io lavaka io. Raràna mafy mihintsy ny
broches en bois. Il est formellement interdit mandalina na misikotra azy. Ny mpampiasa no
de les approfondir et de les curer. Les miantoka ny banka-kazo.
broches sont fournies par l’exploitant. Tsy azo sokirina ny katirijy na ny potiny
Les cartouches ou portions de cartouche tavela any amin'ny vodi-lavaka.
qui seraient restées aux fond des trous ne
doivent pas en être retirés. 2° Ny lehiben'ny fanapoahana irery ihany no
2° Les trous ayant fait canon ou les fonds mahazo manisy totovory indray ao amin'ny lavaka
de trou ne peuvent être rechargés nitsefotra na tsy nipoaka, rahefa namarininy tsara
seulement que par le Chef de tir ; après qu’il fa nangatsiaka tanteraka ny lavaka, ary rahefa dila
se soit assuré que les trous sont ny antsasak'adiny raha haingana indrindra
convenablement refroidis et en tous cas, aorian'ny fiverenana eo amin'ny toeram-piasana ;
après un délai d’une demi-heure au moins ampidinina vongan-tanimanga bodaboda any
après le retour au chantier; une boule amin'ny vodi-lavaka dia alefa moramora manaraka
d’argile grasse doit être introduite au fond du ny katirijy vaovao.
trou et la nouvelle cartouche enfoncée très 3° Ny fandoahana lavaka vaovao mifanila
doucement. amin'ny vodi-lavaka tsy nipoaka, ary ny
3° Le forage, d’un coup de mine à fanadiovana ny ranontany aorian'ny fipoahany dia
proximité d’un trou ayant fait canon ou à ampanarahana ny fepetra voalazan'ny andininy
proximité d’un fond de trou et le déblaiement faha-13.
consécutifs sont assujettis aux prescriptions
de l’article 13.
And. 15 : Raha misy lavaka maty afo, na
Art. 15. – Lorsqu’un coup raté, un coup nitsefotra na vodi-lavaka tsy nipoaka ka tsy
ayant fait canon ou un fond de trou n’ont pas voamboatra mba tsy nipoaka ka tsy voamboatra
été rendus inoffensifs avant la fin de poste, mba tsy hitera-doza alohan'ny fifaranan'ny asa,
le chantier doit être barré par le Chef de tir dia asian'ny lehiben'ny fanapoahana sakana ny
qui en informe le surveillant ou le Chef toeram-piasana sady mampandre ny mpiambina
d’exploitation ; ce dernier prend sous sa na ny lehiben'ny toby izy, dia io kosa indray no
responsabilité toutes dispositions utiles pour mandray ny andraikitra rehetra mba
que des informations précises sur la hampahafantatra tsara izay lehiben'ny
position, la longueur et l’orientation du trou fanapoahana vao hiditra handimby avy eo ny
parviennent d’une manière sûre au Chef de toerany, ny halaliny ary ny fandrin'ny lavaka.
tir suivant. Mbola izany fitandremana izany ihany koa no
Les mêmes précautions sont prises atao raha ohatra mbola tsy voapoaka alohan'ny
lorsque, exceptionnellement , un coup de fifaranan'ny fotoam-piasana ny lavaka efa misy
mine chargé ne peut être tiré avant la fin du totovory.
poste. Ny toeram-piasana rehetra izay niasana ka
Tout chantier où le travail a été nilaozana na najanona vonjy maika dia tsy
abandonné ou suspendu temporairement maintsy dinihin'ilay lehiben'ny fanapoahana
doit être soigneusement examiné par le fatratra sao dia misy lavaka maty afo na nitsefotra
Chef du tir qui s’assure qu’il n’y a pas de fotsiny. Dia ampahafantariny ny lehiben'ny toby ny
raté ou de trou fait canon sur le front vokatr'izany fandinihina nataony izany.
d’avancement. Il rend compte de cet
examen au Chef d’exploitation.
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Art. 16. – Toute activité dans le chantier And. 16. – Raràna mihitsy ny asa rehetra ao
où des trous sont déjà chargés, doit être anatin'ny toeram-piasana izay misy lavaka efa
interdite, tant que le tir des coups de mine voaisy totovory ambarapahavitan' ny fanapoahana
n’est pas achevé. ireo lavaka ireo.
Art. 17. – Dans le tir à l’électricité, And. 17. – Raha herim-baratra no entina
l’organe de manœuvres de l’appareil de manapoaka, dia tsy maintsy eo am-pelatànan'ny
mise à feu reste toujours à la disposition lehiben'ny fanapoahana irery ihany ny milina ilaina
exclusive du Chef de tir qui ne le met en amin'izany, ka tsy hapetany raha tsy amin'ny
place qu’au moment d’allumer les coups, et fotoana fandrehetana indrindra ary amin' izany
après avoir pris les précautions indiquées à dia efa vita avokoa ny fitandremana rehetra
l’article 10. voalazan'ny andininy faha-10.
Art. 18. – 1° Les caractéristiques des And. 18. – 1° Ny toetra mampiavaka ny zavatra
exploseurs et leurs conditions d’emploi mampipoaka sy ny fomba fampiasa azy dia tokony
doivent exclure tout risque de raté par tsy hampisy izany vanja maty afo izany noho ny
défaut de puissance ; hakelezan'ny he- riny ;
2° Savaina ara-potoana any amin'ny trano
2° Les caractéristiques électriques fiasana hàry fitao- vana ny milina tena manome ny
essentielles des exploseurs sont vérifiées tanjan'ny zavatra fanapoahana entin'ny herim-
périodiquement dans les ateliers baratra ; ny fomban' izany fanamarinana izany dia
convenablement outillés ; la nature de ces voafaritry ny toro-làlana voalaza ao amin'ny
vérifications sont définies par les instructions andininy faha-20.
prévues à l’article 20.
TOKO II :
CHAPITRE II : FEPETRA MANOKANA.
DISPOSITION PARTICULIERE.
And. 19. – Ny fampiasana ny zava-mipoaka
Art. 19. – L’utilisation des explosifs dans amin'ny trano fanaovana taozavatra dia angata-
les industries est soumise à autorisation du hana alàlana amin'ny lehiben'ny sampan-
Chef du Service des Mines. draharahan'ny harena ao an-kibon'ny tany.
TITRE II : FIZARANA II :
SECURITE. NY FISOROHANA NY LOZA.
Art. 20. – L’utilisateur des substances And. 20. – Tsy maintsy atoron' ny mpampiasa
explosives et détonantes est tenu de donner zava-mipoaka sy mitefoka ny mpiasany ny toro-
à son personnel les instructions nécessaires làlana rehetra ilaina araka ny voalazan'ireto
définies aux articles suivants : andininy manaraka ireto :
Art. 21. – Ces instructions sont données And. 21. – Ampandriana an-tsoratra ireo toro-
par écrit sous forme de consignes et làlana ireo ka atao toy ny baiko ary mikasika :
concernent : - ny fitaterana sy ny fitehirizana ny zava-
- le transport et la conservation des mipoaka sy mitefoka eo amin'ny toerana
substances explosives et détonantes sur ampiasana azy na eny akaikiny ;
le lieu d’emploi ou à proximité ; - ny fizarana azy ;
- leur distribution ; - ny famahanana, ny fanesehana ary ny
- l’amorçage, le chargement, le bourrage fanasiana totovory amin' ny lavaka ;
des trous de mines ; - ny fampanalavirana ny mpiasa ara-potoana ;
- l’éloignement en temps utiles des - ny fandrehetana ny lavaka ;
individus ; - ny fisafoana ny toeram-piasana ao aorian'ny
- la mise à feu des coups de mines ; fipoahana ;
- la visite du chantier après le tir ; - izay tokony hatao raha misy lavaka maty afo ;
- izay toerana tokony hametrahana ny zava-
- la marche à suivre en cas de ratés ; mipoaka sy mitefoka tsy nampiasaina tamin'ny
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la réglementation en vigueur.
FIZARANA III :
VOINA MANJO.
TITRE III :
ACCIDENTS. And. 27. – 1° Raha sendra misy fahavoazana
mihatra amin'ny fitaovana fotsiny ihany noho ny
Art. 27. – 1° En cas d’accident, purement fahasimban'ny zava-mipoaka tsy nampoizina, dia
matériel par la décomposition intempestive mampandre tsy misy hatak'andro ny lehiben'ny
d’une substance explosive, l’exploitant est vakim-pileovana ny mpampiasa, sady mandefa
tenu d’en aviser sans délai, le Sous-Préfet taratasy "tsy very mandeha" amin'ny filoham-
et par lettre re- commandée, le Chef de paritany sy ny lehiben'ny sampan-draha-rahan'ny
Province et le Chef du Service des Mines, harena ao an-kibon'ny tany, ka lazainy fohifohy
en indiquant succinctement les causes, les amin'izany ny mahatonga ny loza, ny andinin-
circonstances et les conséquences de dininy ary ny vokatr'izany ;
l'accident ; 2° Raha misy voina mihatra amin'olona, tsy
2° En cas d’accident de personne, tohinina anefa ny fepetra voalazan'ny fehezan-
l’exploitant est tenu sans préjudice des dalàna momba ny asa, dia tsy maintsy
dispositions du Code de Travail, d’en aviser ampandrenesina tsy misy hatak'andro koa ny
sans délai la Gendarmerie ou la Police et le zandarimaria na ny mpitandro ny filaminana sy ny
Sous-Préfet et, par télégramme, le Chef de lehiben'ny vakim-pileovana ary andefasana
Province et le Chef de Service des Mines, telegrama ny Filoham-paritany sy ny lehiben'ny
en indiquant succinctement les causes, les sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon' ny
circonstances et les conséquences de tany, ka lazaina fohifohy amin' izany ny
l’accident. nahatonga ny loza, ny andinindininy, ary ny
Le Chef du Service des Mines, ayant vokatr'izany.
connaissance d’un accident ayant entraîné Rahefa henon'ny lehiben'ny sampan-
la mort ou des blessures, envoie sans délai draharahan'ny harena ao an-kibon'ny tany ny loza
sur place un ingénieur des Mines pour nahafaty na nandratra olona, dia mandefa
enquête technique. ingénieran'ny harena ao an-kibon' ny tany izy
Copie du rapport d’enquête est transmise hanao ny famotorana ara-teknika eny an-toerana.
à l’autorité judiciaire compétente ; Dia alefa any amin'ny fitsarana miandraikitra
izany, ny kopian'ny fampakaran-teny momba ny
3° En cas de vol, disparition ou famo-torana ;
manquant de substances explosives ou 3° Raha misy halatra, na nanjavona, na
détonantes, l’exploitant est tenu d’en aviser fahaverezana ny zava-mipoaka na mitefoka, dia
sans délai la Gendarmerie ou la Police, et le ampandrenesin'ny mpampiasa tsy misy
Sous-Préfet et par télégramme, le Chef de hatak'andro ny zandarimaria na ny mpitandro ny
Province et le Chef du Service des Mines. Il filaminana sy ny lehiben'ny vakim-pileovana, ary
en indique succinctement les circonstances andefasany telegrama ny Filoham-paritany sy ny
et l’importance. lehiben'ny Sampan-draharahan'ny harena ao an-
kibon' ny tany, ka lazaina fohifohy amin' izany ny
andinindininy sy ny halehiben'izany.
TITRE IV :
CONTROLE DE L’ETAT. FIZARANA IV :
ANDRY MASO
ATAON'NY FANJAKANA.
Art. 28. – Le contrôle de l’Etat est exercé
par des fonctionnaires ou militaire dûment And. 28. – Mpiasam-panjakana na miaramila
habilités relevant des départements nomem-pahefana hanao izany, sady nalaina
compétents pour connaître des questions tamin' ny sampan-draharaha havanana momba ny
énumérées à l’article ci-après. zavatra voatondron'ny andininy eto ambany no
manantanteraka ny andry maso ataon'ny
Art. 29. – Ce contrôle porte notamment Fanjakana.
sur :
- la validité des autorisations ; And. 29. – Ny anaovana andry maso indrindra
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dia :
- la régularité de la tenue du registre - ny fetra mampanan-kery ny fahazoan-dàlana ;
d’entrée et de sortie ; - ny fitanana ara-dalàna ny boky fanoratana ny
miditra sy mivoaka ;
- la nature, la composition et l’état des - ny karazan'ny zava-mipoaka sy mitefoka
enveloppes et des substances explosives natoby sy ny fanga- rony ary ny toetry ny
et détonantes entreposées ; fonosany ;
- les conditions de stockage ;
- les mesures prises pour assurer la - ny fomba fanobiana ;
protection et les intempéries ; - ny fitandremana natao hisorohana ny halatra,
ny haintrano, ary ny fivadibadihan'ny toetr'
- la date limite d’utilisation des explosifs ; andro ;
- l’affichage et l’application des consignes - ny fetra farany azo ampiasaina ny zava-
de sécurité. mipoaka ;
- ny fanaovana peta-drindrina sy ny fampiarana
ny baiko hisorohana ny loza.
Art. 30. L’exploitant est responsable des
substances explosives et détonantes dont il And. 30. – Tompon'andraikitra amin'ny zava-
a la garde. mipoaka sy mitefoka eo am-pelatanany ny
Il doit, le cas échéant, prendre toutes mpampiasa ny toby.
mesures utiles pour en vérifier l’emploi et Noho izany, dia hamarininy tsara mihitsy ny
pour faire rapiécer dans le dépôt en fin de fampiasana sy ny famerenana isan-kariva eo
journée les substances explosives et amin'ny toeram-panobiana ny ambin'ny zava-
détonantes qui n’auraient pas été utilisées. mipoaka sy mitefoka tsy nampiasaina .
L’exploitant d’un dépôt doit tenir un
registre d’entrées et de sorties indiquant les Mitàna boky hanoratana ny miditra sy mivoaka
quantités de substances explosives ny mpampiasa toeram-panobiana ka lazaina amin'
détonantes introduites, avec leurs dates de izany ny habetsahan'ny zava-mipoaka sy mitefoka
réception et leur provenance ainsi que les nampidiriny, ny fotoana nandraisany azy sy ny
quantités sorties avec leurs dates de toerana nihaviany , ary koa ny ha-betsahan'ny
livraison et les noms des personnes navoakany, ny fotoana namoahany azy, ary ny
auxquelles elles ont été remises. anaran'ny olona nandray azy.
Art. 31. – L’exploitant est tenu de donner, And. 31. – Avelan'ny mpampiasa ny toby
en tous temps, libre accès aux dépôts de hiditra malalaka tsara ireo mpiasam-panjakana
substances explosives et détonantes aux miandraikitra ny andry maso mba hizaha ny
autorités chargés du contrôle. Il doit, à toute toeram-panobiana ny zava-mipoaka sy mitefoka.
réquisition, leur communiquer les Tsy maintsy atolony azy koa ny an- tontan-
documents des renseignements utiles à taratasy sy ny filazalazana rehetra mety hahamora
l’exercice du contrôle. ny asany raha misy fitakiana an'izany na
rahoviana na rahoviana.
Art. 32. – En cas de péril imminent
reconnu par l’un des agents visés à l’article And. 32. – Raha misy loza mananontanona
34 de la présente réglementation, celui-ci en tazan'ny iray amin' ireo mpandraharaha
rend compte immédiatement au Sous-Préfet voalazan'ny andininy faha-34 amin'ity, dia
qui prend les mesures de sécurité hampandrenesiny eo no ho eo ny lehiben'ny
indispensables. vakim-pileovana, izay hanao ny fepetra rehetra
ilaina hisorohana ny loza.
Art. 33. – Les autorités de contrôle
doivent adresser sous timbre confidentiel au And. 33. – Asian'ny manampahefana mpanao
Ministre chargé des Mines le procès- verbal andry maso fitomboka "tsy ambara-telo" ny
des opérations qu’elles ont effectuées. filazana an-tsoratra ny asa nataony dia alefany
amin'ny Minisitra miandraikitra ny harena ao an-
Des extraits du procès-verbal sont kibon'ny tany.
transmis aux autres Ministères intéressées Ampitaina koa amin'ireo Minisitera hafa izay
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pour les problèmes relevant de leur voakasik'izany noho izy ireo manana anjara
compétence. raharaha mifanandrify amin'izany olana izany ny
kopian'io filazana an-tsoratra io.
TITRE V :
CONSTATATIONS FIZARANA V :
DES INFRACTIONS. FIZAHANA FOTOTRA
NY FANDIKAN-DALANA.
Art. 34. – Les infractions à la présente
réglementation sont recherchées et And. 34. – Ny mpiandraikitra sy ny mpikaroka
constatées par les officiers et agents de ny fandikan-dalàna, ny mpandraharaha
police judiciaire, les agents commissionnés anankinana ny seranana, ary ireto mpiasam-
des douanes et par les fonctionnaires et panjakana sy ny an'ny sampan-draharahan'ny
agents du Service des Mines ci-après : harena ao an-kibon' ny tany voatondro manaraka
- Ingénieurs du Service des Mines ; ireto, no manao ny fikarohana sy ny fizahana
- Chefs des subdivisions minières ; fototra ny fandikana ity didy ity :
- Adjoints techniques du Service des - ny ingénieur ao amin'ny sampan-
Mines ; draharahan'ny Harena ao an-kibon'ny tany ;
- ny lehiben'ny Fizaran-tsampan' ny harena ao
Art. 35. – Les procès-verbaux rédigés an-kibon'ny tany.
par des fonctionnaires ou militaires sont - ny adjoints techniques ao amin'ny sampan-
transmis en originaux au Magistrat du draharahan' ny harena ao an-kibon'ny tany.
ministère public territorialement compétent
qui exercera éventuellement les poursuites. And. 35. – Ny matoan'ny fitanana an-tsoratra
Copies des procès-verbaux sont, en ny fandikan-dalàna nalahatr'ireo mpiasam-
outre, transmises à l’Etat-Major de la panjakana ireo dia ampitaina amin'ny mpitsara,
Défense Nationale et des Forces Armées, mpampanoa tompon'andraikitra eo an-toerana
au Ministère des Mines et au Ministère de izay hanao ny fitoriana raha ilaina.
l’intérieur. Ankoatra izany, andefasana kopian'io fitanana
an-tsoratra io koa ny foiben'ny Fiarovam-pire-nena
Art. 36. – Le Ministre de l’Economie et sy ny Foloalindahy sy ny Ministeran'ny Harena an-
des Finances, le Ministre de l’intérieur, le kibon'ny tany ary ny Ministeran'ny Atitany.
Ministre de la Défense Nationale et des
Forces Armées, le Ministre de la Justice, And. 36. – Ny Minisitry ny Toe-karena sy ny
sont chargés, chacun en ce qui le concerne fitantanam-bola, ny Minisitry ny Atitany, ny
de l’exécution du présent décret qui sera Minisitry ny Fitsarana ; ny Minisitry ny Fiarovam-
publié au Journal officiel de la République. pirenena sy ny Foloalindahy no miandraikitra,
samy amin'ny tandrify azy avy, ny fanatantera-
hana ity didim-panjakana ity, izay havoaka
amin'ny Gazetim-panja-kan'ny Repoblika.
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TOKO VOALOHANY :
CHAPITRE PREMIER : NY ANJARA RAHARAHANY.
DES ATTRIBUTIONS.
And. 2. – Ny Komitim-pirenena momba ny
Art. 2. – Le Comité national des mines harena an-kibon’ny tany dia natao hanome ny
est appelé à donner son avis motivé sur heviny ombam-panazavana mikasika ny
tous les projets, refontes, modifications et tetik’asa, fandravonana, fanovàna ary sosom-
amendements de textes législatifs et panovàna amin’ny rijan-teny momba ny didy
réglementaires ainsi que les questions aman-dalàna ary koa ireo toe-javatra ara-toe-
d’ordre économique, financier, technique et karena, ara-bola, ara-teknika sy ara-tsosialy
social intéressant le secteur minier. mifandray amin’ny seham-pamokarana momba
Il est appelé également à donner ses ny harena an-kibon’ny tany.
recommandations sur l’orientation de la Natao ihany koa izy hanome toro-marika
politique de développement du Secteur mikasika ny torolalana momba ny politikam-pampan-
minier. drosoana ny seham-pamokarana momba ny harena
an kibon’ny tany
Ce Comité est enfin une structure
d’information, de communication et de Ary farany, io Komity io dia rafitra iray
vulgarisation de toutes les techniques fampitam-baovao sy fifandraisana ary
relatives aux activités minières et aux fanapariahana ny teknika mikasika ny asa momba
marchés nationaux et internationaux des ny harena an-kibon’ny tany ary ireo fifanaraham-
produits miniers. barotra eto an-toerana sy iraisam-pirenena
momba ny vokatry ny harena an-kibon’ny tany.
CHAPITRE II : TOKO II :
DES MEMBRES. NY MPIKAMBANA AO AMINY.
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Art. 5. – La durée du mandat des And. 5. – Ferana ho (2) roa taona ary azo
membres titulaires et suppléants est fixée à avaozina ny fe-potoana maha-mpikambana
deux (2) ans et renouvelable tompon-toerana sy mpisolo toerana.
En cas de décès, d’incapacité ou de Raha misy fahafatesana, tsy fahafahana miasa
radiation de l’un de ses membres, le na fandroahana ny iray amin’ireo mpikambana,
département ministériel ou le groupement dia ny departemantan’ny minisitera na ny
d’origine est tenu de procéder à son vondrona nihaviany no manao fanoloana azy ka
remplacement, lequel sera désigné par didim-pitondrana ataon’ny Minisitra miandraikitra
arrêté du Ministre chargé des Mines. ny Harena an-kibon’ny tany no anendrena izany.
Art. 8. – Le Comité national des mines And. 8. – Birao maharitra iray (1) sy vaomiera
comprend un (1) bureau permanent et trois telo (3) no ao anatin’ny Komitim-pirenena momba
(3) commissions. ny harena an-kibon’ny tany.
Le bureau permanent est composé de Valo (8) no isan’ny mambra ao amin’ny birao
huit (8) membres parmi lesquels figurent le maharitra ka anisan’izany ny Talen’ny Harena an-
Directeur des Mines qui assure la kibon’ny tany, izay misahana ny fitarihana sy ny
présidence, et le secrétaire général. sekretera jeneraly.
Les trois commissions se repartissent Mitsinjara ho toy izao mana- raka izao ireo
comme suit : vaomiera telo :
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Art. 10. – Une session extraordinaire du And. 10. – Ny fivoriana tsy ara-potoanan’ny
Comité national des mines peut avoir lieu Komitim-pirenena momba ny harena an-kibon’ny
sur convocation de son Président ou du tany dia azo atao araka ny fiantsoana ataon’ny
Bureau permanent ou de deux (2) Filohany, na ny Birao maharitra, na ny filohan’ny
présidents de commission en cas de vao- miera roa raha ilaina.
besoin.
Art. 11. – Le Comité peut délibérer à la And. 11. – Afaka manapa-kevitra ny Komity
majorité des membres présents. En cas de araka izay lanin’ny ankamaroan’ny mpikam- bana
partage de voix, celle du Président est tonga. Raha misy fitoviam-bato dia izay
prépondérante iandanian’ny Filoha no manan-kery.
Art. 12. – Un membre titulaire absent ne
peut être remplacé que par un membre And. 12. – Mpikambana mpisolo toerana iray
suppléant. ihany no afaka misolo toerana iray tsy tonga.
Art. 13. – Le Bureau permanent a son And. 13. – Ao amin’ny Foibem-pitondrana
siège à la Direction générale de l’Energie et ankapobe ny Herim-pamokarana sy ny Harena
des Mines à Ampandrianomby, an-kibon’ny tany ao Ampandrianomby,
Antananarivo. Antananarivo, no foiben’ny Birao maharitra.
Le Bureau est chargé de la synthèse et Miandraikitra ny famintinana sy ny
de la rédaction des travaux élaborés et fampandriana an-tsoratra ny asa novolavolaina sy
présentés par le Comité national des mines. atolotry ny Komitim-pirenena momba ny ha- rena
Il assure le suivi et l’expédition des affaires an-kibon’ny tany ny Birao maharitra. Miantoka ny
administratives relevant des activités du fanaraha-maso sy ny fampandehanana ny
Comité national des mines, ainsi que la raharaha ara-panjakana miankina amin’ny asa
conservation des documents. En cas de sahanin’ny Komitim-pirenena momba ny harena
besoin, les opérateurs miniers peuvent saisir an-kibon’ny tany ary koa ny fikajiana ny antontan-
le Bureau permanent. taratasy izy ireo mpandraharaha momba ny
harena an-kibon’ny tany dia afaka manatona ny
Art. 14. – Toutes les dispositions Birao maharitra, raha misy ilàna izany.
contraires au présent décret sont abrogées, And. 14. – Foana ny fepetra rehetra
notamment celles du décret n° 60-102 du 14 mifanohitra amin’izao didim-panjakana izao,
janvier 1960 et des textes modificatifs indrindra ny voalazan’ny didim-panjakana
subséquents. laharana faha 60-102 tamin’ny 14 janoary 1960 sy
ireo rijan-teny fanovàna azy taty aoriana.
Art. 15. – Le Ministre chargé des Mines And. 15. – Ny Minisitra miandraikitra ny Harena
est chargé de l’exécution du présent décret an-kibon’ny tany no miandraikitra ny
qui sera publié au Journal officiel de la fanatanterahana izao didim-panjakana izao izay
République. havoaka amin’ny Gazetim-panjakan’ny Repoblika.
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10536 6/10/72 Arrêté 3 ans Vatoma Christal de 25 km2 Etat PR "B" n° 45-046
n° 2384 ndry roche quartz, Malagasy du 25/5/68.
du 22/7/72. optique,
piézo-
électrique,
améthyste,
citrine.
78bis 1/6/73 Décret 3 ans Befandri Chrome, fer, Etat PR "A".
n° 73-141 ana- nickel, Malagasy
du 1/6/73 Nord cobalt,
zinc, zircon,
plomb,
argent,
vanadium,
baxite titane,
terres rares.
10572 21/11/73 Arrêté 3 ans Tamatav Ilménite, 225 km2 Etat PR "A".
10580 n° 441 e rutile ; zircon, Malagasy
du 5/12/73. monazite.
10568 21/11/73 Arrêté 3 ans Ampa- Labradorite. 25 km2 Etat PR "B" n° 45-519
n° 441 nihy Malagasy du 2/6/70.
du 5/12/73.
29/12/77 Arrêté 3 ans Ampa- Toutes 450 km2 Etat Sur proposition du
n° 4780- nihy substances. Malagasy directeur de l’indus-
MEC/3/4/0 trie et des mines.
du 29/12/77
10818 13/3/79 Arrêté 3 ans Maevata Barytine, 25 km2 Etat N° 46-654 du
n° 239/79 nàna gypse, Malagasy 24/9/74.
du 22/1/79 aragonite,
222
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Art. 2. – Est annulé le permis minier ci-après institué au nom de l’Etat Malagasy.
223
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2
10451 1/2/69 Didim- 3 taona Ambi- Barytine ary 150 km Fanjakana
10456 pitondrana lobe substances Malagasy
l.f. 939 de même
tamin’ny groupe.
28/2/69.
2
79 24/11/70 Didim- 4 taona Vohi- Bauxite. 2693 km Fanjakana PR "A".
panjakana peno, Malagasy
l.f. 70-625 Mana-
tamin’ny kara
24/11/70.
72 1/8/71 Didim- 4 taona Ampa- Sable 32 026 Fanjakana PB "A"
panjakana nihy de plage. km2 Malagasy
l.f. 72-300
tamin’ny
1/8/72.
10521 19/11/71 Didim- 4 taona Amba- Cuivre. 25 km2 Fanjakana PR "B" l.f. 44-940 tamin’ny
pitondrana tofinandr Malagasy 29/6/67.
224
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225
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11/11/69.
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Article premier. – Sont et demeurent Andininy voalohany. – Foanana ary dia foana
abrogés les décrets suivants et ayant autorisé ireto didim-panjakana manaraka ireto izay
l’OMNIS à effectuer pour une durée anomezana alàlana ny OMNIS
indéterminée des travaux de prospection et hanao asa fizahana taratra sy fika-rohana
de recherche géologiques. ambanin’ny tany mandritra ny fotoana voafetra.
Dénomination Coordonnées
Décret n° Date
Substances des zones des sommets
Didim- Vaninand
Akora Anaran’ny Fangitry ny tendrony
panjakana ro
faritra X Y
530-560
Métaux rares 930-970
84-126 4-4-84 Andriamena 490-510
et quartz 1040-1080
Berere 530-550
Metaly 1030-1050
Tsaratanana 490-520
tsy fahita firy 840-940
Ankazobe
sy quartz
Vohambohitra 400-480
650-670
Sahatany 330-350
520-600
Ampandramaika
Malakialina
Ikalamavony 390-420
540-560
Ramartina- 300-500
550-750
Itremo
Antogil 670-770
1040-1200
Tsivory 340-440
170-320
Mboro-Alaotra 590-660
Métaux rares 800-980
85-106 24-4-85 Ampasindava 560-620
Metaly tsy 1320-1420
fahita firy
Fort-Dauphin 390-440
Uranium 110-280
85-107 24-4-85 Folakara 240-310
670-840
Makay 270-350
500-670
Mboro-Alaotra 590-660
Quartz 800-980
85-339 16-10-85 Ampasindava 560-620
1320-1420
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Art. 3. – En cas de découvertes dans des gisements exploités pour d’autres substances seront
remises à la République Malagasy (direction des mines et de l’énergie), ainsi qu’il est stipulé à
l’article 85 de l’ordon-nance n° 62-103 portant loi minière.
Art. 4. – Le Ministre de l’Industrie et des Mines est chargé de l’exécution du présent décret qui
sera publié au Journal officiel de la République.
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TITRE PREMIER
DES GENERALITES
CHAPITRE PREMIER
Création et forme juridique
Article premier - En application des dispositions de la loi n° 99-022 du 19 août 1999 susvisée, il est créé
un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé « Bureau du Cadastre Minier de
Madagascar». Ledit établissement est doté de la personnalité morale ainsi que de l'autonomie financière.
Le présent décret fixe les statuts du Bureau du Cadastre Minier de Madagascar ci-après dénommé
« BCMM».
CHAPITRE II
Objet et structures
Art. 2 - L'objet ainsi que les modalités d’organisation et de fonctionnement du BCMM, sont déterminés
par ses statuts dont le texte est annexé au présent décret.
CHAPITRE III
Moyens et ressources
Art. 3 - Les moyens humains mobilisés pour le bon fonctionnement du BCMM sont constitués par du
personnel recruté sur contrat de travail, par des fonctionnaires détachés à cet effet du personnel du
Ministère chargé des Mines ou intégrés sur le budget de l’établissement, et par un comptable public nommé
par arrêté du Ministre chargé des Finances.
Les modalités de recrutement telles que définies dans les statuts du BCMM sont complétées, en ce qui
concerne le personnel « encadré » constitué par les agents en provenance de l’Administration, par arrêté du
Ministre chargé des Mines.
Les modalités de recrutement du personnel dit « non encadré » du BCMM sont fixées par son Conseil
d'administration, conformément aux dispositions des statuts du BCMM ainsi que de la législation et de la
réglementation en vigueur.
CHAPITRE IV
Du contrôle
TITRE II
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
229
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Les agents du Ministère chargé des Mines qui sont mis à titre transitoire à la disposition du BCMM,
continuent d’émarger au budget du Ministère. Tout avantage particulier qui leur est accordé au titre de la
spécificité des nouvelles fonctions qu’ils assurent, est fixé par le règlement général du personnel.
Dès la prise effective de service de l'agent comptable du BCMM, le Directeur des Mines et de la Géologie
procède au transfert de la totalité des recettes nettes encaissées depuis l’ouverture du BCMM.
Les agents du Ministère chargé des Mines devront choisir entre la position de détachement ou la
réintégration au sein du Ministère, lorsque le BCMM procédera au recrutement du personnel définitif.
TITRE III
DISPOSITIONS FINALES
Art. 6 - Toutes dispositions antérieures contraires au présent Décret sont et demeurent abrogées.
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ANNEXE
Article premier - Sont fixés comme suit, les statuts du Bureau du Cadastre Minier de Madagascar.
TITRE PREMIER
FORME ET OBJET
Art. 3 - Objet
Conformément aux dispositions de la loi n° 99-022 du 19 août 1999 portant Code minier et à celles du
décret n° 2000-170 du 15 mars 2000 fixant ses conditions d'application, le BCMM a pour objet la gestion des
permis et autorisations miniers, à partir du dépôt des demandes jusqu’à l’expiration de leur durée de validité.
A ce titre, il est chargé notamment des fonctions suivantes :
- établir et maintenir le registre des demandes d'autorisations exclusives de réservation de périmètre
(AERP), celui des AERPs octroyées, celui des demandes de Permis miniers, celui des permis miniers
octroyés, ainsi que les cartes de retombes minières ;
- localiser sur la carte cadastrale les zones de restriction en indiquant leur situation légale et
géographique selon les données fournies comme prévues par les dispositions de l'arrêté interministériel sur
la réglementation du secteur minier en matière de protection de l'environnement ;
- transmettre à l’ONE et au Ministère de l'Environnement la liste des zones de restriction créées en
vertu du Code minier, avec leurs justifications et leurs données géographiques ;
- instruire les demandes d'AERPs et de permis miniers ;
- octroyer, enregistrer et gérer les AERPs, et contrôler les droits et obligations y afférentes ;
- enregistrer et instruire les demandes de Permis «R», «E» et «PRE» ;
- enregistrer et délivrer les permis «R» et «E» octroyés par le Ministre chargé des Mines ou son
représentant délégataire de ce pouvoir, ainsi que les permis «PRE» octroyés par l’Autorité chargée des
Mines de la Province autonome ou son représentant délégataire de ce pouvoir ;
- exercer le rôle de guichet unique pour le dépôt des études et plans environnementaux élaborés sur les
projets miniers, acheminer les dossiers vers les autorités compétentes et remettre les autorisations
environnementales aux titulaires de permis miniers à qui ils sont octroyés ;
En cas de désaccord entre titulaires de permis miniers ou entre ces derniers et l’Administration sur
l’emplacement des périmètres, procéder à leur délimitation sur terrain ;
- procéder au recouvrement des frais d’administration minière et transférer leurs quotes-parts
respectives au Budget Général et aux Provinces autonomes conformément aux dispositions du décret
d'application du Code minier ;
- appuyer financièrement les services du Ministère chargé des Mines dont les missions contribuent à la
bonne marche du BCMM, en particulier le service de l'Inspection Minière et la Cellule Environnementale
chargée des Mines ;
- enregistrer les paiements effectués, et constater les retards de paiement ou le non-paiement des frais
d’administration minière par les titulaires de permis minier ;
- procéder annuellement à la constatation du défaut de paiement des frais d’administration minière
annuels, et adresser au Ministre chargé des Mines ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province
autonome concernée, selon le cas, la proposition d’annulation des permis miniers pour lesquels lesdits frais
n’ont pas été payés, conformément à la procédure décrite à l’article 200 du Code minier ;
- mettre à la disposition du public toutes informations utiles sur le cadastre minier, les permis et les
autorisations, ainsi que les différentes procédures à suivre pour l’obtention des droits miniers.
Art. 4 - Siège
Le siège du BCMM est fixé à Antananarivo.
TITRE II
ORGANISATION GENERALE
231
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CHAPITRE PREMIER
Du Conseil d’administration
Art. 6 - Attributions
Le Conseil d’administration est l’organe délibérant du BCMM.
A ce titre, il arrête :
- le projet de budget soumis pour approbation aux autorités de tutelle, ainsi que le tableau des
effectifs autorisés ; et
- le compte financier qu’il soumet aux autorités de tutelle.
Le Conseil est investi des pouvoirs les plus étendus pour accomplir sa mission.
Art. 7 - Composition
Le Conseil d’Administration est composé de sept membres dont :
- un représentant du Ministère chargé des Mines,
- un représentant du Ministère chargé du Budget,
- un représentant du Ministère chargé de la Comptabilité publique,
- un représentant du Ministère chargé de l’Environnement,
- un représentant des titulaires de permis miniers standards, proposé par l'association principale
desdits titulaires,
- un représentant des titulaires de permis réservés aux petits exploitants, proposé par l'association
principale desdits titulaires (qui peut être la même association qui représente les titulaires des permis
standards), et
- un représentant des autorités provinciales chargées des Mines (dont la prise de fonctions
respectera la rotation des six Provinces autonomes).
Art. 9 - Eligibilité
Les membres du Conseil doivent avoir leur domicile à Madagascar, jouir de leurs droits civiques et n’avoir
subi aucune peine afflictive ou infamante.
Art. 10 - Remplacement
En cas de vacance d’un administrateur, le remplaçant est nommé selon la procédure stipulée ci-dessus
pour la sélection de son prédécesseur.
L’administrateur ainsi nommé exerce ses fonctions pour le temps restant à courir du mandat de son
prédécesseur.
232
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Art. 13 - Responsabilité
Les administrateurs peuvent être poursuivis pendant une période de trois ans après l'expiration de leur
mandat, pour tout acte contraire à leurs obligations accompli à l’occasion de l’exercice de leur mandat,
conformément aux lois et règlements en vigueur.
Art. 14 - Présidence
Le Conseil d’administration est présidé par un membre élu par ses pairs. Cette désignation est agréée
par les autorités de tutelle.
La présidence des réunions du Conseil est assurée par le président du Conseil d’administration.
En cas d’absence du président, la présidence de la réunion est assurée par le doyen d’âge.
Art. 15 - Réunions
Le Conseil d’administration se réunit en session ordinaire au moins deux fois par an sur convocation de
son président.
Il peut être convoqué en session extraordinaire sur proposition du directeur ou sur celle de la majorité des
administrateurs.
Le président du Conseil fait parvenir, au minimum, dix (10) jours francs avant la date de la réunion, la
lettre de convocation, accompagnée de l’ordre du jour et des documents y afférents.
Le Conseil d’administration se réunit valablement en présence des deux tiers (2/3) de ses membres. Si
ce quorum n’est pas atteint, une convocation est adressée aux administrateurs pour une deuxième réunion
qui est fixée au huitième jour suivant la date de la première.
Lors de cette deuxième convocation, le Conseil se réunit valablement une fois la majorité absolue
acquise.
Les décisions du Conseil sont adoptées à la majorité absolue des membres présents.
Le directeur du BCMM assiste avec voix consultative à chaque réunion du Conseil d'administration et en
assure le secrétariat.
L’agent comptable assiste avec voix consultative aux réunions du Conseil d’administration lorsque celui-
ci statue sur l’état des prévisions de recettes et des dépenses, le compte financier, l’affectation des résultats,
les règles générales d’emploi des disponibilités et des réserves.
CHAPITRE II
De la Direction
Section I
Du Directeur
Art. 17 - Attributions
233
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Le directeur est l’ordonnateur principal du BCMM. A ce titre, il est investi du pouvoir de décision
nécessaire à la bonne marche de l’établissement et notamment :
- représenter le BCMM dans tous les actes de la vie civile ;
- préparer le projet de budget du BCMM et le soumettre au Contrôle des Dépenses Engagées pour
avis avant de le présenter au Conseil d’administration ;
- notifier l'Agent comptable et le Contrôle des Dépenses Engagées du budget du BCMM approuvé ;
- exécuter le budget en tant qu’ordonnateur principal ;
- procéder au recrutement et au licenciement des agents relevant du Code du travail et effectuer les
demandes de détachement des agents fonctionnaires, dans la limite du tableau des emplois annexés au
budget ;
- gérer les opérations du BCMM de manière à assurer la bonne exécution des fonctions dont le
BCMM est chargé ; et
- présider les organes consultatifs qui pourraient être créées éventuellement au sein du BCMM.
Dans l’exercice de ses fonctions, le directeur est assisté par une Unité de Conseil Juridique qui est
chargée de veiller à la bonne application par le BCMM des lois et règlements, ainsi que du traitement des
litiges.
Il est aussi assisté par des chefs de service auxquels il peut déléguer une partie de ses pouvoirs.
Art. 19 - Sélection
Le directeur est recruté par voie d’appel à candidatures lancé et publié dans des journaux à large
diffusion.
La sélection du directeur parmi les candidats est faite par le Conseil d'administration. Le résultat de la
sélection est notifié au candidat retenu par le Conseil d’administration, qui convient avec le candidat des
termes de son contrat d’engagement. Sa nomination est ensuite proposée au Conseil des Ministres par le
Ministre chargé des Mines.
Art. 20 - Qualifications
Pour être éligible au poste de directeur, un candidat devra posséder une formation supérieure en mines,
géologie ou géodésie et justifier d’un minimum de cinq ans d’expérience en travaux de cadastre pour le
secteur minier. Il devra avoir une grande connaissance de l’application des systèmes d’information
géographiques en Sciences de la Terre, et plus particulièrement en ce qui concerne le cadastre minier. Il
devra avoir une bonne familiarité avec le secteur minier malagasy.
En outre, le candidat devra avoir au moins trois ans d’expérience dans la gestion d’un bureau ou d’un
établissement employant au minimum dix employés travaillant dans un domaine étroitement lié à la
localisation géographique des ressources naturelles.
De préférence, le candidat devra avoir de l’expérience dans le secteur privé et connaître les procédures
administratives en vigueur à Madagascar pour l’obtention de titres miniers. Il devra en outre posséder des
bases solides en informatique et en système d’information géographique (SIG). Le candidat devra être de
nationalité malagasy et résider à Madagascar pendant toute la durée du mandat de directeur ; il doit jouir de
ses droits civiques et n’avoir subi aucune peine afflictive ou infamante.
Section II
De l’organisation du BCMM
234
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CHAPITRE III
De l’Agent comptable
TITRE III
DU REGIME DU PERSONNEL
235
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A l’exception de l’agent comptable et des fonctionnaires détachés par le Ministère chargé des Mines dont
la rémunération est prise en charge par l’établissement, le personnel du BCMM relève du Code du travail.
L'organigramme du BCMM et notamment la définition des emplois de direction doivent être proposés par
le Conseil d'administration à l’approbation des autorités de tutelle, dans les mêmes formes que le budget.
Outre la solde et ses accessoires, les agents du BCMM bénéficient des avantages fixés dans le
règlement général du personnel qui est arrêté par le Conseil d’administration et soumis aux autorités de
tutelle ainsi qu’au visa du Contrôle des Dépenses Engagées. En outre, une prime de rendement dont le
montant est fixé par arrêté conjoint des Ministres respectivement chargés des Finances, du Budget et de la
Fonction Publique, peu leur être allouée.
TITRE IV
Art. 31 - Exercice
L’exercice comptable du BCMM commence le premier Janvier de chaque année et se termine le 31
Décembre.
Art. 32 - Ressources
Les ressources du BCMM sont constituées par :
- les frais d’administration minière annuels par carré ;
- les quotes-parts sur les recettes de redevances minières ;
- les subventions de l’Etat, des collectivités publiques, ou des organismes privés ;
- les produits des droits de toute nature dont la perception est autorisée ;
- les produits provenant de ses propres activités ;
- la rémunération pour services rendus ;
- les subventions extérieures et recettes diverses et imprévues ;
- les dons et legs ;
- les produits de l’aliénation des biens mobiliers et immobiliers appartenant au BCMM ;
- les dotations diverses.
Art. 33 - Charges
Les charges du BCMM sont constituées par :
- les dépenses de fonctionnement et d’administration ;
- les transferts en faveur des Provinces autonomes, du Budget Général et des autres services de
l'Administration Minière, conformément aux dispositions du Code minier et de son décret d'application ;
- l’appui financier aux services du Ministère chargé des Mines dont les missions contribuent à sa
bonne marche, en particulier le service de l'Inspection Minière et la Cellule environnementale chargée des
Mines ;
- les frais et charges financières ;
- les taxes et impôts compatibles avec ses activités.
Art. 34 - Quitus
Dans le trimestre qui suit la clôture de l’exercice, le directeur présente au Conseil d’administration pour
approbation :
- les comptes financiers ;
- le rapport d’audit.
L’approbation du Conseil d’administration ne vaut quitus que si le rapport d’audit a été visé par les
autorités de tutelle.
TITRE IV
236
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TITRE V
DES LITIGES
237
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Madagascar, du fait de son contexte géologique présente un potentiel minier analogue à ceux des pays
qui connaissent un essor de l'activité minière. Mais les régimes miniers qui se sont succédés depuis les
débuts d'exploitation jusqu'à nos jours, n'ont pas connu de succès quant à la contribution du secteur
concerné au développement économique du pays.
Aussi, les enseignements du passé ainsi que l'évolution des conditions économiques et techniques
mondiales ont- ils incité le Gouvernement malgache à redéfinir sa politique minière. Cette redéfinition est
issue de l'analyse du contexte socio-économique, des problèmes spécifiques au secteur et de l'identification
des principes qui permettent d'orienter ladite politique.
I - Historique
238
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L’ONE est un organe responsable entre autres ; de l’évaluation des études environnementales des
projets. Par ailleurs, en collaboration avec le service des affaires environnementales, il est chargé d’élaborer
les textes d’application de la mise en comptabilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE) pour
l’harmonisation avec le Code minier.
1.3. Cadre économique
Les activités minières sont soumises d’une part, au paiement des obligations propres et, d’autre part, à la
fiscalité commune à toute entreprise.
Au cours de l’année 1996. L’Etat Malgache a publié des textes législatifs et réglementaires visant à
garantir les investissements à Madagascar et à instaurer la libération des changes.
Par ailleurs, depuis le 18 septembre 1996, Madagascar a adhéré à l’article VIII ses Statuts du FMI.
Ces différentes mesures ont pour effet :
Pour les investissements :
Liberté d’investir à Madagascar, sans conditions d’agrément ou d’autorisation d’investissement ;
Pour les transferts vers l’étranger de bénéfices, de revenus et des capitaux :
Production d’une simple déclaration de transfert auprès des intermédiaires agréés (banques locales en
ce qui concerne les dividendes, les bénéfices, les salaires, les revenus, de vente de biens ainsi que les
avances en compte courant d’associés et les emprunts,
Pour la rétrocession des devises provenant des recettes d’exportation :
Délai d’obligation de rétrocéder porté à 120 jours ;
Possibilité de garder une partie des recettes dans un compte en devises ouvert dans une banque locale.
Suite à l’analyse de ces différentes composantes, le Gouvernement a dégagé des problèmes embrassant
plusieurs domaines.
2.1. Problèmes fondamentaux
Ils sont constitués par :
• l’insuffisance des données géologiques de base sur Madagascar ;
• l’insuffisance des moyens humains et matériels pour encadrer le secteur ;
• l’insuffisance des infrastructures routières, portuaires, énergiques et ferroviaires ;
• la faible participation du secteur au PNB du pays ( n’a jamais dépassé le 3%) ;
• la non fiabilité des informations sur la production minière ;
• des ristournes perçues directement sur la production par les collectivités locales, conformément aux
dispositions de la loi n° 94-007 du 26 avril 1995 régissant ces collectivités : elles constituent une double
taxation avec les redevances minières ;
• l’absence de textes d’application au décret MECIE, avant préciser les normes et les procédures au
secteur.
2.2. Problèmes relatifs au régime actuel d’octroi et de gestion des permis miniers
On relève à ce titre :
• Un manque d’information sur les demandes enregistrées concernant les carrés disponibles ;
• Des procédures d’octroi de permis qui s’avèrent lourdes ;
• Un foisonnement de petites mines courant 85% des permis institués, mais n’offrant que 5% des
recettes fiscales minières. Il est à noter que quatre grandes substances (quartz, graphite, chromite, mica)
assurent les 95% restantes ; 70% des permis d’exploitation existants sont pour l’or et les pierres fines et, en
outre, un régime d’orpaillage ne favorisant pas la promotion des grands investissements et le
développement des autres substances minières.
2.3. Problèmes liés aux techniques d’exploitation et de valorisation
Ils consistent :
• En une absence d’exploitation et une spéculation sur les carrés accordés aux permissionnaires ;
• Au manque de professionnalisme des exploitants artisanaux avec utilisation de techniques ne
permettant pas de valoriser de façon optimale les ressources minérales disponibles et ceci, avec le risque de
dégradation de l’environnement.
2.4. Problèmes sociaux
On relève :
• La prolifération du secteur informel dans l’activité minière, y compris les spoliations.
• Des problèmes relationnels entre les propriétaires des sols et les permissionnaires.
2.5. Problèmes de commercialisation
Ils se traduisent par :
• Des contraintes réglementaires pesant sur les opérateurs en matière de commercialisation de l’or ;
239
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Dans le DCPE 1996-1999 adopté en septembre 1996, « le Gouvernement Malgache s’est prononcé
clairement en faveur d’un système d’économie de marché caractérisé par la mise en place d’un
environnement socio-économique favorable au développement du secteur privé, à la recherche de
l’investissement étranger, au désengagement de l’Etat du secteur productif et une lutte plus efficace contre
la pauvreté ».
Il s’agit d’une option fondamentale qui se répercutera sur le développement du secteur économique en
général et du secteur minier en particulier.
Compte tenu du diagnostic effectué, le Gouvernement définit une nouvelle politique minière axée sur les
grands principes énoncés ci-après :
3.1. L’Etat malgache est convaincu que le potentiel minier de Madagascar constitue un moteur capable
d’entraîner le développement de l’économie du pays en harmonie avec la dimension environnementale.
3.2. L’Etat malgache est conscient du besoin d’améliorer la compétitivité des conditions de mise en
valeur potentielle minier malgache sur le plan international.
3.3 La mise en valeur des ressources minières de Madagascar se fera dans les conditions fixées par la
loi.
3.4. L’Etat établira les conditions pour inciter la mise en valeur des ressources minières par le secteur
privé, d’une manière efficace, stable, harmonieuse et rentable. A cet effet, les opérateurs privés seront
consultés en tant que de besoin.
3.5. L’Etat se désengagera de toutes opérations en concurrence avec le secteur privé dans le domaine
minier, et mettra en place des services d’appui et de contrôle des activités de ce secteur.
3.6. L’Etat mettra en place des conditions et les services d’appui en vue d’aider les orpailleurs et les
artisans miniers à s’intégrer dans le circuit formel issu de la réforme du secteur. Particulièrement, le
Comptoir de l’Or sera transformé en Agence de l’Or qui sera un organe de régulation et de promotion de la
filière Or.
3.7. L’Etat mettra en place un système d’octroi de droits miniers performant, transparent, non
discriminatoire et basé d’une manière générale sur le principe de « premier venu, premier servi, premier
servi. »
En outre, il garantira de façon objective et équitable le maintien des droits des titulaires qui honorent les
obligations prévues dans le code minier à cet effet.
3.8. Dans les conditions fixées par la loi, le transfert de droits miniers sera libre sous réserve de son
inscription au registre de cadastre minier qui aura le caractère de document ouvert à la consultation du
public.
3.9. L’Etat élaborera les textes spécifiques qui définiront les obligations relatives à la protection de
l’environnement pour le secteur minier et assurera le suivi et le contrôle correspondants.
3.10. Le Code minier favorisera la libre commercialisation de la production minière de titulaire de droit
minier d’exploitation au prix du marché.
3.11. L’Etat mettra en place toutes mesures appropriées qui seront suffisamment compétitives et stables
pour promouvoir et consolider à long terme les investissements dans le secteur.
3.12. L’Etat s’engage à mettre en place, à renforcer et à entretenir, aussi bien au niveau central que
provincial, les structures institutionnelles nécessaires pour la bonne administration et la planification de
l’activité minière, en particulier les services suivants :
• le cadastre minier ;
• le contrôle et le suivi de la production et du respect des obligations de sécurité ; sanitaires et autres
relatives à l’activité minière ;
• la recherche géologique ;
• le contrôle et le suivi du respect des obligations environnementales.
Ce principe sera assorti de la formation du personnel.
3.13. L’Etat s’engage à garantir la sécurité des investissements, notamment pour éviter les spoliations
des permissionnaires.
Conformément aux principes précités, le Gouvernement se fixe comme objectif l’accroissement des
résultats du secteur par la promotion des activités de grandes mines sans pour autant délaisser les mines
artisanales dont l’orpaillage qui est une activité d’appoint pour beaucoup de paysans malgaches. Cet objectif
240
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ANNEXE
à la Déclaration de politique minière
PLAN D’ACTION
Le Gouvernement révisera le Code minier et ses textes d’application en se référant aux objectifs de
politique minière fixés, cette révision s’attachera essentiellement à :
• Réaffirmer la propriété de l’Etat sur le sous-sol et les substances minières qu’il contient ;
• Assurer pour tout investisseur national ou international, l’accès à l’exploration et/ou l’exploitation des
ressources minérales dans des conditions clairement définies ;
• Définir clairement les rôles respectifs de l’Etat et des investisseurs privés dans la promotion du
secteur ;
• Garantir par le système de cadastre la jouissance dans titres miniers par les permissionnaires ;
• Expliciter les exigences et les procédures pour obtenir, conserver, céder et résilier les titres miniers ;
• Prévoir des dispositions qui seront :
• Favorables à l’égalité de traitement entre les investisseurs nationaux ou internationaux ;
241
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La mise en œuvre des réformes à apporter au secteur nécessitera les actions suivantes, que le
Gouvernement s’engage à entreprendre :
• La réorganisation du ministère chargé du secteur notamment par la mise en place d’un cadastre
minier informatisé et le renforcement de certains services concernés ;
• La libération de tout permis de recherche minière ou Zone de recherche et prospection au nom de
l’Etat de l’OMNIS ne faisant pas l’objet d’un arrangement contractuel avec des tiers.
• La cession/transfert de tout permis de recherche minière ou Zone de recherche et prospection au
non de l’Etat ou de l’OMNIS faisant l’objet d’arrangements contractuels avec des tiers, sauf dans le cas où
ces engagements contractuels se sont fait sous la forme de Conventions d’Etablissement.
3. Réorganisation de la filière Or
Les actions à entreprendre à ce niveau porteront essentiellement sur la refonte des différents décrets
régissant le Comptoir de l’Or et la création de l’Agence de l’Or qui tiendra désormais le rôle d’organe de
promotion et de régulations, et servira :
• De support et d’assistance pour les opérateurs dans les différentes procédures administratives et
techniques : recherche, exploitation, circulation, transformation et commercialisation sur le plan national et
international ;
• D’organe d’information et d’interface entre les opérateurs ;
Cette Agence de l’Or tiendra un système d’information visant à la création éventuelle d’une Bourse de
l’Or à Madagascar.
Les actions devront également couvrir :
• Le recensement des différentes zones où l’orpaillage existe, en vue de leur localisation pour faciliter
le traitement des problèmes que cette activité peut engendrer,
• Le recensement des orpailleurs en vue de les organiser suivant les dispositions du nouveau Code ;
• La sensibilisation des orpailleurs et la vulgarisation des textes.
Il s’agira d’une étape pour préparer et entretenir l’opinion de tous les institutions et organismes, des
opérateurs miniers et de la population à comprendre les nouvelles dispositions législatives et réglementaires.
242
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Article premier - Les articles 1er, 2, 3, 4, 5 et 6 du décret n° 2000-607 du 4 août 2000 susvisé sont
modifiés et complétés ainsi qu'il suit :
I. « Article premier : Au sens du présent décret on entend par Zones Administratives présentant des
particularités économiques, toute zone où les conditions d'exploitation de ressources minières précieuses et
les conditions d'exercice des activités des opérateurs nécessitent des mesures administratives incitatives, et
dont les activités économiques s'exercent sous régime fiscal spécial. Ces zones sont ainsi appelées Zones
d'Activités Economiques Spéciales, ci-après dénommées Z A ES. ».
II. « Art. 2 : En application des dispositions de l'article 38 de la Constitution, et celles des articles 202-203
-204 et 205 de la loi n° 99-022 du 19 juillet 1999 portant Code minier et celles de l'article 21 de la loi n° 99-
032 du 3 février 2000 portant loi de Finances pour l'année 2000, des Zones d'Activités Economiques
Spéciales (ZAES) seront créées à l'intérieur du territoire de la République de Madagascar
La création de ces zones obéit à trois objectifs fondamentaux :
- la sécurisation des recettes budgétaires de l'Etat ;
- la sécurisation des activités économiques initiées par les opérateurs formels, à l'intérieur de ces zones ;
- la formalisation des activités économiques liées directement ou indirectement à ces activités principales
telles qu'elle est définie à l'article 3 ».
III. « Art. 3 : Les activités économiques principales à l'intérieur des ZAES sont la Prospection, la
Recherche et l'Exploitation de substances minérales précieuses, dont notamment « le Rubis, le Saphir, si les
circonstances de leur exploitation et de leur commercialisation les exigent. Ces dernières seront désignées
expressément dans l'arrêté portant création des ZAES»
Elles seront régies par une Convention Particulière de Partenariat entre l'Etat Malagasy et les Opérateurs
miniers, laquelle sera validée par un arrêté Interministériel.
IV. « Art. 4 : la délimitation de ces zones est fixée, à partir de la découverte de ces produits, par un arrêté
conjoint du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Finances et de l'Economie; du Vice -
Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des Provinces Autonomes; du Ministre des Forces
Armées; du Ministre des Eaux et Forêts; du Ministre de l'Intérieur ; du Ministre de l'Energie et des Mines; du
Ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois sociales; du Ministre de l'Aménagement du Territoire
et de la Ville; du Ministre de l'environnement; du Ministre du Commerce et de la Consommation; du
Secrétaire d'Etat près du Ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité Publique et du Secrétaire d'Etat près du
Ministre des Forces Armées chargé de la Gendarmerie; avec l'avis motivé du Comité National des Mines,
après consultation des Autorités communales et provinciales.
Elle sera matérialisée sur une carte de retombe minière qui doit indiquer :
- Les coordonnées de chaque zone ;
- Les circonscriptions administratives de leur situation: Fokontany, Commune, Faritany.
L'arrêté de délimitation emporte soumission des zones concernées aux dispositions du présent Décret ».
V.« Art. 5 : Lorsque, dans une zone, les particularités économiques qui ont motivé sa création
disparaissent, l'arrêté délimitant ladite zone doit être abrogé ».
VI. « Art. 6 : En vue de l'application du régime fiscal prévu par l'article 21 de la loi n° 99-032 du 3 février
2000, portant loi de Finances pour 2000, il sera créé dans chaque ZAES une ou plusieurs Zones
Administratives Spéciales, ci-après dénommées ZAS.
Les ZAS, Guichets uniques, sont des lieux permettant aux opérateurs d'accomplir leurs obligations
fiscales et administratives ».
243
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IV « Art. 10 : Toutes dispositions contraires au présent décret sont et demeurent abrogées notamment
celles du décret n° 2000-607 du 4 août 2000 ».
V.« Art. 11 : Le Vice-Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des Provinces Autonomes;
le Ministre des Finances et de l'Economie, le, Ministre des Forces Armées; le Ministre des Eaux et Forêts; le
Ministre de l'Intérieur; le Ministre de l'Energie et des Mines; le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et
des Lois Sociales ; le Ministre de l'Aménagement du Territoire et de la Ville; le Ministre de l'Environnement;
le Ministre du Commerce et de la Consommation; le Secrétaire d'Etat près du Ministre de l'Intérieur chargé
de la Sécurité Publique et le Secrétaire d'Etat près du Ministre des Forces Armées chargé de la
Gendarmerie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera
enregistré et publié au Journal officiel de la République ».
Fait à Antananarivo, le 2 février 2001
244
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245
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246
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La construction d’une clôture défensive panobiana, ary 3 metatra kosa raha sokajy
spéciale n’est pas obligatoire lorsque le fahatelo.
dépôt est dans l’enceinte d’un établissement Tsy terena ny hananganana fefy manokana ho
entouré lui-même d’une clôture dont fiarovana raha tahiny ao anaty tanàna efa mifefy
l’efficacité est équivalente à celle de la ilay toeram-panobiana ka mitovy amin’ny fefy ara-
clôture réglementaire. dalàna ihany ilay fefy efa misy amin’ny fahombia-
zany.
CHAPITRE II : TOKO II :
DES DEPOTS ENTERRES. MOMBA NY TOERAM-PANOBIANA MILEVINA.
Art. 5. – Un dépôt est dit « enterré » And. 5. – Atao hoe : « mile- vina » ny toeram-
quand il est constitué par une voûte panobiana raha tataon-tany no anaovana azy, na
recouverte de remblai, ou par une galerie zohy lava anaty tany tsy mifandray amin’ny
creusée dans le terrain et ne communiquant toeram-piasàna ambanin’ ny tany.
avec aucun chantier souterrain en activité.
La galerie-magasin et la galerie d’accès Ny efitra-zohy fanobiana sy ny zohy fidirana dia
doivent présenter les plus complètes tsy maintsy azo antoka tanteraka ary hamafisina
garanties de solidité contre les éboulements. mba tsy hihotsaka.
Les formules et les barèmes n° 2 et 3, Ny adi-marika sy ny fanoroan-drefy laharana
annexés au présent arrêté font connaître faha-2 sy faha-3 atovana izao didim-pitondràna
les épais-seurs de remblai ou de terrain izao no manome ny hatevenan’ny ranontany na ny
dont le dépôt doit être entouré, suivant que tany tokony hanodidina ny toeram-panobiana,
l’approvisionnement d’explosifs est arakaraka ny fametrahana ny zava-mipoaka, na
accumulé dans un magasin à charge atambatra miaraka anaty trano fitehirizana izany,
condensée, ou réparti en charge allongée na tsinjaraina araka ny adi-marika sy ny
répondant à la formule et au barème n°4. fanondroan-drefy laharana faha-4.
Art. 7. – Les explosifs sont placés dans And. 7. – Ny vanja dia apetraka ao anatin’ny
une galerie-magasin branchée à angle droit zohy fanobiana mifandray zoro mahitsy amin’ny
sur la galerie d’accès, à une distance de zohy fidirana, ary ny halavi-tany miala vavalavaka
son orifice au moins égale aux épaisseurs dia tokony hihoatra ny hatevin’ny tany
de terrain de recouvrement données par la mandrakotra izay ferana araka ny adi-marika sy
formule et le barème n°2. ny fanondroan-drefy laharana faha-2.
Les dépôts enterrés contenant plus de Ankoatr’izany, ny toeram-pano-biana milevina
100 kilogrammes d’explosifs des classes I, I izay mahalany vanja kilasy I, I bis, na III mihoatry
bis ou III ou plus de 200 kilogrammes ny 100 kilao ; na vanja kilasy II, IV, V na VI
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d’explosifs des classes II, IV, V ou VI, mihoatry ny 200 kilao ; dia tsy maintsy atao araka
présenteront en outre les dispositions ireto fepetra ireto :
suivantes : 1° Ny zohy fanobiana dia ho halavaina, any
1° La galerie-magasin se prolongera, de ambadiky ny zohy fidirana, amin’ny zohy tsy
l’autre côté de la galerie d’accès, par gorobaka mirefy 3 metatra farafahakeliny ;
une galerie en cul-de-sac de 3 mètres 2° Hisy dongona misy efitra fandraisana entana
de longueur au moins ; atao eo anoloan’ny vavan’ny zohy fidirana ka 2
2° Un merlon avec chambre réceptrice metatra avy eo amin’io vavany io no asiana
sera édifié devant l’entrée de la galerie azy farafahalaviny mba hisakanana ny poti-
d’accès et à 2 mètres au plus de cette javatra aelin’ny fipoahana mety hitranga.
entrée, pour arrêter les matériaux Ny efitra fandraisana entana ao anatin’ny
projetés par une explosion. dongona dia mirefy 3 metatra ny halaliny
La chambre réceptrice du merlon aura farafahakeliny ; ny sakany sy ny hahavony
une profondeur de 3 mètre au moins ; elle mihoatra kely ny refin’ny vavan’ny zohy fidirana.
présentera en largeur et en hauteur, des
dimensions sensiblement supérieures à
celles du débouché de la galerie d’accès.
TOKO III :
CHAPITRE III : MOMBA NY TOERAM-PANOBIANA
DES DEPOTS SOUTERRAINS. AMBANIN’NY TANY.
Art. 8. – Un dépôt est dit « sou-terrain » And. 8. – Atao hoe « ambanin’ ny tany » ny
quand il est situé dans une galerie en toeram-panobiana raha zohy mifandray any
communication souterraine avec des ambanin’ ny tany amin’ny toeram-piasana
chantiers souterrains en activité. ambanin’ny tany ihany.
248
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formule n°1 annexée au présent arrêté. En kilao ny habe- tsahan’ny zava-mipoaka ao anaty
outre, la galerie d’accès doit présenter au toeram-panobiana, na kihony roa mizoro mahitsy
moins un coude à angle droit si la capacité raha mihoatry ny 30 kilao izany.
du dépôt ne dépasse pas 30 kilo- grammes Ambonin’izany, ireo fiolahana ireo dia tsy
d’explosifs, ou deux coudes à angle droit si maintsy arahina zohy tsy gorobaka, 3 metatra avy
la capacité du dépôt dépasse 30 ny halaliny, manaraka ny làlan’ny entona vokatry
kilogrammes. ny fipoahana ao amin’ny toeram-panobiana.
De plus, chacun de ces coudes doit être
accompagné d’un cul-de-sac de 3 mètres de And. 11. – Raràna ny mampiditra zava-
profondeur dans le sens de la poussée des mipoaka mbola vovony ao anaty toeram-
gaz d’une explosion venant du dépôt. panobiana ambanin’ny tany. Tsy azo ampidi-rina
ao ny zava-mipoaka raha tsy vita an-katirijy tety
Art. 11. – Il est interdit d’introduire dans ivelany, hampiasaina ary voafono tsara.
un dépôt souterrain des explosifs à l’état
pulvérulent. Les explosifs ne doivent y être
intro-duits que sous forme de cartouches,
préparées au jour en vue de leur emploi, et And. 12. – Ny toeram-pano-biana ambanin’ny
soigneusement entourées d’une enveloppe tany asiana zava-mipoaka laharana I, I bis, III, V
de bonne qualité. na VI mihoatry ny 30 kilao dia tsy maintsy
manaraka ireto fepetra ireto :
Art. 12. – Les dépôts sou- terrains Ny vata misy zava-mipoaka milanja 30 kilao
destinés à recevoir plus de 30 kilogrammes raha be indrindra dia sarahin-toerana ka atao
d’explosifs de classes I, I bis, III, V ou VI anaty kombarika avy izay lavahina amin’ ny
doivent satisfaire, en outre, aux conditions rindrin’ny toeram-panobiana ary mifanentana tsara
ci-après : amin’ny haben’ ny vata.
Les caisses d’explosifs de 30 Ireo kombarika ireo dia hidina amin’ny
kilogrammes au maximum sont placées varavaramby mirefy 10 milimetatra ny hatevenany
isolément dans des logements creusés dans ka arafitra amin’ny karetsaka lalandava. Lafin-
la paroi du dépôt et qui épousent la forme drindrina iray ihany no asiana azy ao anaty zohy
des caisses. fanobiana ary mielanelana 4 metatra raha kely
Ces logements sont fermés par des indrindra ny sisin’ny kombarika roa mifanakaiky.
portes en tôle de 10 millimètres tenues Tsy tokony hisy varavaran-kombarika mivoha
normalement clavetées. Ils sont tous situés mihoatry ny iray ao anaty toeram-panobiana, ary
dans la même paroi de la galerie-magasin et tsy tokony hisy vata avoaka mihoatry ny iray avy
à des intervalles de 4 mètres au moins de ao anaty kombarika.
bord en bord des logements. Raha toa dinamita no tehirizina ao anaty
On ne doit pas avoir plus d’une porte de toeram-panobiana, ny hafanana ao anatiny dia tsy
logement ouverte et on ne doit pas avoir, tokony hidina ambanin’ny 8 degrés na hihoatra ny
dans le dépôt, plus d’une caisse sortie de 30 degrés centigrades.
son logement.
Si le dépôt doit contenir de la dynamite,
sa température ne doit jamais descendre
au-dessous de 8 degrés ni monter au- TOKO IV :
dessus de 30 degrés centigrades. FEPETRA MIKASIKA NY FANOKANAN-
TOERANA NY TOERAM-PANOBIANA.
CHAPITRE IV :
CONDITIONS D’ISOLEMENT
DES DEPOTS.
Art. 13. – La distance D en mètre entre And. 13. – Ny elanelana D amin’ny toeram-
deux dépôts superficiels doit être au moins panobiana ambonin’ny tany roa, lazaina amin’ny
égale à : metatra, dia tsy maintsy mitovy na mihoatra ny :
D =2,5 P D =2,5 P
E E
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Art. 14. – L’épaisseur séparant les And. 14. – Tokony ho ampy ny hatevenana
magasins de deux dépôts enterrés doit être manelanelana ny mangazay fanobiana amin’ny
suffisante pour que chacun d’eux soit à l’abri toeram-panobiana milevina roa mba tsy hahatratra
de l’explosion de l’autre. La formule et le ny iray amin’ny fipoahan’ny faharoa. Ny adi-
barême n°1, annexés au présent arrêté, font marika sy fanondroan-drefy laharana voalohany,
connaître les épaisseurs de terrain à atovana izao didim-pitondrana izao, no ahalalana
observer à cet effet. izany hatevenan’ny tany tsy maintsy hajaina izany.
Lorsque les galeries de deux dépôts Raha mifandray any ambanin’ ny tany ny zohy
enterrés communiquent entre elles amin’ny fanobiana milevina roa, ny isan’ny
souterrainement, la plus courte distance par metatra amin’ny halavan’ny zohy mampi- tohy
ces galeries entre les magasins des deux mangazay fanobiana roa dia tsy maintsy mitovy
dépôts doit avoir un nombre de mètres au fara-faharatsiny amin’ny isan’ny kilaon’ ny zava-
moins égal au nombre de kilogrammes mipoaka tehirizina ao anatin’ ny toeram-panobiana
d’explosifs contenus dans le plus important izay lehibe amin’izy roa. Afa-tsy izany, ny zohy
des deux dépôts. En outre, la galerie de mampifandray azy dia tokony hisy kihony mizoro
communication doit présenter deux coudes mahitsy.
à angle droit.
And. 15. – Tokony ho 20 metatra raha kely ny
Art. 15. – La distance entre un dépôt elanelan’ny toeram-panobiana aorina ambonin’ny
superficiel et la galerie-magasin d’un dépôt tany sy ny zohy fanobiana ao amin’ny toeram-
enterré doit être de 20 mètres au moins. panobiana mile- vina. Atao 50 metatra izany
Cette distance est portée à 50 mètres si le elane-lany izny raha toa ka araka ny fe- petra
dépôt enterré est établi dans les conditions voalazan’ny andininy faha-6 no anaovana ny
de l’article 6. toeram-panobiana milevina.
En outre, le dépôt superficiel doit être Afa-tsy izany, ny toeram-pano-biana aorina
complètement défilé par rapport au ambonin’ny tany dia tsy tokony hifanandrify
débouché de la galerie d’accès du dépôt amin’ny vavan’ny zohy fidirana amin’ny toeram-
enterré. panobiana milevina.
Art. 16. – Un dépôt superficiel doit être à And. 16. – Ny toeram-pano-biana aorina
une distance D en mètres des chemins de ambonin’ny tany dia tokony hielanelana D metatra
communications publics, ainsi que de toute amin’ny làlana andehanan’ny besinimaro, sy trano
maison habitée, de tous ateliers ou fonenana ary trano na toerana fiasana, ary izany
chantiers au moins égale à : elanelany izany dia mitovy fara-fahakeliny
amin’ny :
250
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D = n x 2,5 P
D = n x 2,5 P E
E
amin’ny toeram-panobiana didinin’ny
pour les dépôts merlonnés ampiantany,
D=nx5 P
D=nx5 P E
E
amin’ny toeram-panobiana tsy misy
pour les dépôts non merlonnés . ampiantany,
D= P + 10 C
D= P + 10 C 2 E
2 E
amin’io adi-marika io ny P dia ny fatran’ilay
formule dans laquelle P est la toeram-panobiana ary ny C ny an’ny kombarika
contenance totale du dépôt et C celle d’une iray.
alvéole.
And. 17. – Ny zohy isan-kara-zany amin’ny
Art. 17. – Le réseau de galerie d’un toeram-panobiana milevina dia tsy maintsy
dépôt enterré doit être à 20 mètres au moins elanela-nina 20 metatra amin’ny làlana na làlan-
des chemins et voies de communication kely falehan’ny olona, ny trano fonenana ary ny
publics, ainsi que de toute maison habitée, toerana na trano fiasàna.
de tous chantiers ou ateliers. Raha mifanaraka amin’ny fepetra voalazan’ny
andininy faha-6 ny toeram-panobiana milevina dia
Cette distance sera portée à 50 mètres si atao 50 metatra io elanelany io.
le dépôt enterré est établi dans les
conditions de l’article 6. And. 18. – Ny toeram-pano-biana aorina
ambonin’ny tany dia tsy maintsy elanelanina 30
Art. 18. – Un dépôt superficiel doit être à metatra amin’ny tariby mitondra herim-baratra.
une distance au moins égale à 30 mètres de
toute ligne de transport d’énergie électrique.
CHAPITRE V : TOKO V :
AMENAGEMENT, EXPLOITATION FIKOJAKOJANA, FAMPIASANA ARY
ET SURVEILLANCE DES DEPOTS. FANARAHA-MASO NY TOERAM-PANOBIANA.
A. Fepetra ankapobe
A. Dispositions générales
And. 19. – Afa-tsy ny fahazoana mampihatra
Art. 19. – Sans préjudice des dispositions ny fepetra voa-lazan’ny andininy faha-9, ny
de l’article 9, un dépôt peut contenir des toeram-panobiana iray dia azo ametrahana zava-
explosifs différents d’une même classe, en mipoaka samihafa mitovy kilasy, anefa tsy azo
restant dans la limite de la quantité ihoarana ny fara-fahabetsahan’ny zava-mipoaka
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Art. 23. – Il est interdit de laisser des And. 23. – Raràna ny mamela bozaka maina
herbes sèches et d’emmagasiner des na zavatra mora mirehitra tahaka ny mololo, ny
matières facilement inflammables, telles que hazo, ny taratasy, ny landihazo, ny solitany, ny
du foin, de la paille, du bois, du papier, du menaka sy jabora, miala 50 metatra avy amin’ny
coton, du pétrole, des huiles et graisses, toeram-panobiana sokajy voalohany sy faharoa,
dans un rayon de 50 mètres autour des na 10 metatra avy amin’ ny toeram-panobiana
dépôts de première et de deuxième sokajy fahatelo, ary miala 50 metatra amin’ ny
catégorie et de 10 mètres autour des dépôts toeram-panobiana ambanin’ny tany, izany
de troisième catégorie, et particulièrement à elanelany izany dia raisina manaraka ny zohy
une distance des dépôts souterrains mampitohy ny toerana itehirizana ireo zavatra ireo
inférieure à 50 mètres, cette distance étant sy ny fiandohan’ny zohy fitehirizana.
comptée suivant les galeries qui joignent le
point où ces matières sont conservées à
l’origine de la galerie-magasin. Tsy maintsy misy fitaovana ahafahana
Il doit être prévu un dispositif permettant mamono haingana izay zavatra manomboka
l’extinction rapide de tout commencement mirehitra eo akaikin'ny toeram-panobiana.
éventuel d’incendie survenant au voisinage
du dépôt. Ny ranontany ampiasaina amin’ ny fanaovana
Les remblais employés à la construction ny toeram-panobi-ana dia tsy tokony hiteraka
des dépôts ne doivent pas être susceptibles hafanana.
de s’échauffer spontanément.
And. 24. – Atao izay hiarovana ny zava-
Art. 24. – Des mesures seront prises mipoaka amin’ny hamandoana. Ambonin’ny
pour préserver les explosifs contre fepetra efa voalaza, ny tany sy ny rindrin’ny
l’humidité. En plus des mesures déjà toeram-panobiana dia hosorana loko tsy tatera-
prescrites, le sol et les parois du dépôt drano raha ilaina.
seront au besoin recouverts d’un enduit
imperméable.
And. 25. – Raràna ny fanokafana kesika na
Art. 25. – L’ouverture des caisses ou barika misy zava-mipoaka, ny fibatabatana sy ny
barils d’explosifs ainsi que la manipulation fizarana azy ao anatin’ny toeram-panobiana
253
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Art. 26. – Les dispositions de l’article And. 26. – Ny fepetra voalazan’ny andininy
précédent sont modifiées comme suit, en ce etsy aloha dia ovàna toy izao manaraka izao
qui concerne particulièrement les dépôts amin’izay mikasika manonkana ny toeram-
sou- terrains. panobiana ambanin’ny tany.
Lorsque la capacité du dépôt ne dépasse Raha tsy mihoatry ny 60 kilao ny zakan’ny
pas 60 kilogrammes d’explosifs, la toeram-panobiana, ny fibatabatana sy ny fizaràna
manipulation et la distribution des explosifs ny zava-mipoaka dia azo atao ao anaty toeram-
peuvent être opérées dans le dépôt avec panobiana ihany anefa dia atao ny fitandremana
tout le soin désirable. rehetra ilaina.
Lorsque la capacité du dépôt dépasse 60 Raha mihoatra ny 60 kilao ny zakan’ny toeram-
kilogrammes d’explosifs, la manipulation et panobiana, ny fibatabatana sy ny fizaràna azy dia
la distribution des explosifs ne doivent pas tsy azo atao ao anaty toeram-panobiana. Any
être opérées dans le dépôt. Elles doivent amin’ny toeram-panobiana hafa ary nahazoan-
avoir lieu dans un dépôt distinct autorisé dàlana hitehirizana hatramin’ny 60 kilao no
pour une capacité de 60 kilogrammes ou anaovana izany.
dans le local de distribution distinct du
dépôt et qui ne doit en aucun cas contenir Ny efitra fizaràna miaraka amin’ny toeram-
plus de 60 kilogrammes d’explosifs. panobiana dia tsy maintsy mifanaraka amin’ny fe-
Le local de distribution annexé à un dépôt petra mikasika ny toeram-pano-biana azo
doit satisfaire aux conditions imposées pour hametrahana zava-mipoaka milanja 60 kilao, ary
un dépôt de 60 kilogrammes d’explosifs et il to- kony hifandray amin’ilay toeram-panobiana
doit communiquer avec le dépôt par une amin’ny alalan’ny zohy mirefy 25 metatra
galerie de 25 mètres de longueur au moins, farafahakeliny misy kihony mizoro mahitsy iray
comportant au moins un coude à angle droit, farafaharatsiny, miaraka amin’ny zohy tsy
accompagné d’un cul-de-sac de 3 mètres gorobaka 3 metatra ny halaliny manaraka ny làlan’
de profondeur dans le sens de la poussée ny herin’ny entona avy amin’ny fipoahan’ny vanja
de gaz d’une explosion venant du local de ao anaty efitra fizaràna.
distribution.
And. 27. – Ny toeram-pano-biana ny zava-
Art. 27. – Tout dépôt d’explosifs doit être mipoaka rehetra dia tsy maintsy atao ankilany, eo
placé, d’une part, sous la surveillance ambany fanaraha-mason’ny mpandra-haraha
générale d’un préposé responsable, d’autre tompon’andraikitra amin’ny ankapobeny, ary eo
254
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Art. 28. – Les dispositions des articles 29 And. 28. – Ny fepetra voalazan’ny andininy
à 32 ci-dessus ne sont impératives que pour faha-29 ka hatramin’ny andininy faha-32 voalaza
les explosifs des classes I bis et III, et les eto ambany dia tsy azo atao ho tsy maintsy
dynamites à absorbant inerte (kieselguhr ou toavina afa-tsy amin’ny zava-mipoaka kilasy I bis
autres). sy III ihany, ary koa ny dinamita ampiasaina
zavatra mifoka tsy manan-kery ( kieselghur na
hafa).
Art. 29. – La température dans les And. 29. – Ny hafanana ao anaty toeram-
dépôts ne doit normalement pas s’élever au- panobiana dia tsy tokony hihoatry ny 25 degrés
dessus de 25 degrés centigrades. centigrades.
Art. 30. – Si les conditions climatiques And. 30. – Raha tsy misy he- vitra ny
rendent impossibles la construction d’un hanorenana toeram-pano-biana araka ny fepetra
dépôt satisfaisant à la prescription de voalazan’ny andininy etsy ambony, noho izay
l’article pré- cédent, on s’attachera à limiter hahakely ny fisondrotry ny hafan-ana ambonin’ny
au minimum les dépassements de 25 degrés ka araka ireto fepetra manaraka ireto
température par rapport à celle de 25 no hanorenana ny toeram-pano-biana.
degrés, en tenant compte, dans la
construction des dépôts, des règles Ny faritra vita amin’ny simenitra misy tanjam-by
suivantes. dia ahainga hiala amin’ny tany ka hisy rivotra
L’aire bétonnée sera surélevée au- miditra avy ao ambany ary tohanana
dessus du sol, aérée en dessous et andohalambo.
supportée par les voûtes. Ny sisiny dia hatao rindrina roa sosona manify
Les parois seront formées de deux murs dia manify mielanelana 25 ka hatramin’ny 30
d’épaisseur très réduite, séparés par un santimetatra hidiran’ny rivotra. Hisy lavaka
matelas d’air de 25 à 30 centimètres vitsivitsy atao eny an-tampon’ny rindrina sy eo
d’épaisseur. Quelques orifices, disposés au ambany mba hahafahan’ny rivotra hitsoka rahefa
sommet et au pied de ce matelas, miakatra ny hafanana.
permettront la circulation de l’air sous Hisy valitafo faharoa vita amin’ ny fibro-ciment
l’influence de l’échauffement. na fitaovana tsy tanteraky ny hafanana. Ny valitafo
Il sera prévu un double plafond en ambony dia azo atao toy ny tafo-trano tena fisaka
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fibrociment ou en matériaux calorifuges. Le mba hafahan’ny ranon’orana izay mety hitete avy
plafond supérieur pourra être en forme de amin’ny tafo hikoriana.
toit très aplati, pour permettre l’évacuation Hampidiran-drivotra betsaka ny elanelany sy ny
des eaux de pluie éventuellement à travers tafon-trano.
la couverture. Lavarangana no hiarovana ny rindrin’ny trano
Les combles ainsi créés seront largement manontolo amin’ny hainandro.
aérés.
Des vérandas mettront les murs du Ireo fepetra ireo dia tsy maintsy arahina
bâtiment, sur toute leur hauteur, à l’abri des indrindra fa raha maha- zaka be ilay toeram-
rayons solaires directs. panobiana haorina.
Ces prescriptions devront être suivies Ny fipetraky ny kesika misy ny zava-mipoaka
d’autant plus près que la contenance du dia kendrena mba tsy hiteraka hafanana
dépôt à construire est plus importante. tafahoatra na hanafana ny toerana.
Les caisses d’explosifs seront disposées
de manière à éviter la production ou le
maintien de surchauffes ou d’échauffements And. 31. – Mandritra ny taona roa voalohany
locaux. ampiasana ny toeram-panobiana dia asiana fitsa
pana hafanana mahazara ny hafanana ambony sy
Art. 31. – Il sera placé, pendant les deux ambany indrindra ao amin’ny toeram-panobiana
premières années de fonctionnement du ka mitovitovy hahavo amin’ny olona no
dépôt, dans le dépôt, à hauteur d’homme, ametrahana azy, ary raisina isan’ andro amin’ny
un thermomètre à maxima et minima, dont ora mahamety azy ny hafanana (amin’ny 10
les indications seront relevées tous les jours maraina na amin’ny 6 ora hariva ohatra). Ny
à une heure convenable (10 heures ou 18 marika amin’zany dia soratana amin’ny boky iray
heures par exemple). Les chiffres seront manokana. Alefa any amin’ny Sampan-
transcrits sur un cahier spécial. Un relevé draharahan’ ny harena ao an- kibon’ny tany isaky
des chiffres sera adressé, tous les six mois, ny enim-bolana ny kopian’ny marika ampiarahana
au Service des Mines, avec une note amin’ny fanazavana raha misy.
explicative s’il y a lieu. Tsara, mba hanamarinana fa mahomby ny
Il y aura intérêt pour vérifier l’efficacité fiarovana natao, ny hametrahana fitsapana
des mesures prises à placer deux autres hafanana roa hafa mitovy, ny iray anaty trano
thermomètres identiques, l’un dans un local tsotra, ary ny iray eny ivelany mihantona amin’ny
ordinaire, l’autre à l’air libre, suspendu à un tadikely kanefa amin’ny toerana tsy tratry ny
fil ; à l’abri, toutefois, du rayonnement masoandro mivantana, ary ho raisina araka ny
solaire direct, et à en relever les indications fomba efa voalaza ny marika asehony.
de la même manière.
And. 32. – Na dia efa natao daholo aza ireo
Art. 32. – Si malgré toutes ces voalaza ireo, kanefa mihoatra ny 30 degrés
prescriptions, la température à l’intérieur du centigrades ny hafanana ao anaty toeram-
dépôt arrive à dépasser 30 degrés panobiana, dia mety ho raràna ny fametrahana ny
centigrades, la conservation des explosifs zava- mipoaka voalazan’ny andininy faha-28 etsy
visés à l’article 28 ci-dessus pourra être ambony ao, na manao ahoana na manao ahoana
interdite, en aucun cas, les dépôts ne dia tsy azo ametrahana zava-mipoaka milanja
doivent contenir plus de 3 tonnes mihoatra ny 3 taonina na kapsily mihoatra ny
d’explosifs ou 20.000 détonateurs. 20.000 isa ny toeram-panobiana.
Art. 33. – Les explosifs devront être And. 33. – Ny zava-mipoaka dia tsy maintsy
utilisés dès que possible sans l’entreposition ampiasaina haingana araka izay azo atao fa tsy
prolongée, pour éviter l’altération avec le avela hitoby ela mba ho simba noho ny maha ela
temps. an-toerana azy.
Les explosifs seront rangés par lots. Hampirimina mitsitokotoko ny zava-mipoaka.
Tous les six mois, il sera procédé à Isaky ny enim-bolana dia hojerena ny
l’examen des différents lots par ouverture, tsitokotokony samihafa ka vohàna amin’izay ny
dans chaque lot, d’une caisse prise au kesika iray tsy fidina ao amin’ny tsitokotoko
hasard, et examen de quelques cartouches. tsirairay avy, ary jerena ny katirijy sasantsasany.
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Si les cartouches examinées présentent Raha misy fahasimbana ny katirijy nojerena dia
des signes d’altération, on ouvrira toutes les vohàna ny kesika rehetra amin’ny toko misy azy,
caisses du lot et on détruira les cartouches ary potehina ny katirijy rehetra mampiahiahy.
apparaissant comme dangereuses. Ny zava-mipoaka rehetra voalazan’ny andininy
Aucun des explosifs visés à l’article 28 faha-28 ka mihoatra ny valo ambin’ny folo volana
ayant plus de dix-huit mois de fabrication ne ny nanamboarana azy dia tsy ho tehirizina
sera conservé. Il sera procédé à leur intsony. Hopotehina tsy misy hatak’andro izany
destruction sans délai dans les conditions araka ny fepetra voalazan’ny didim-panjakana
fixées par le décret n°73-080 du 30 mars laharana faha-73-080 tamin’ny 30 martsa 1973
1973 portant destruction des substances anaovana ny fitsipika momba ny fanapote- hana
explosives et détonantes. ny zava-mipoaka sy mite- foka.
On s’assurera par vérification fréquente
de l’étanchéité des emballages, en Hojerena matetika ny fahatsaran’ny fonony,
particulier de celle de l’enveloppe intérieure. indrindra ny fonony anatiny. Ny kesika simba dia
Les caisses détériorées seront reformées. tsy ampiasaina intsony.
CHAPITRE VI :
DES DEPOTS DE DETONATEURS TOKO VI :
ET D’ARTIFICES DE MISE A FEU. NY FITEHIRIZANA NY KAPISILY
SY NY FANAPOAHANA.
Art. 34. – Les dépôts de détonateurs sont
soumis aux dispositions applicables aux And. 34. – Ny toeram-pano- biana kapisily dia
dépôts de dynamite, sous réserve des iharan’ny fepetra momba ny toeram-panobiana
dispositions spéciales énoncées ci-dessous. dina-mita ary koa ireto fepetra mano-kana lazaina
eto ambany ireto.
Art. 35. – En tout cas, les détonateurs ne
doivent être introduits dans un dépôt And. 35. – Na manao ahoana na manao
d’explosifs. Il est également interdit ahoana ny kapisily dia tsy azo ampidirina anaty
d’introduire des explosifs dans un dépôt de toeram-panobiana zava-mipoaka. Raràna toy
détonateurs. izany koa ny mampiditra zava-mipoaka anaty
toeram-panobiana kapisily.
Un dépôt de détonateurs ne doit jamais Tsy azo atao karazan’ilay milevina ambanin’ny
être du type souterrain. tany ny toeram-panobiana kapisily.
Art. 36. – Les détonateurs sont affectés And. 36. – Ny kapisily dia ampiharana ny
du coefficient d’équivalence E = 1/2. lanjan’isa fampitoviana lenta E = 1/2 .
Ce coefficient est réduit à E = 1/4 lorsque Hahena ho E = 1/4 io lanjan’isa io raha toa
les détonateurs servent à l’allumage au ampiasaina lahiny kapisily ka ao anaty toeram-
moyen de mèches et que l’on procède, dans panobiana ihany no anokafana ny boaty misy azy
le dépôt, à l’ouverture des boîtes de na raha toa atao araka ny fepetra voalazan’ny
détonateurs, ou le dépôt est établi dans les andininy faha- 37 etsy ambany ny toeram-
conditions énoncées à l’article 37 ci- panobiana.
dessous. Amin’ny fampiharana amin’ny toeram-
Pour l’application aux dépôts de panobiana kapisily, ny adi-marika voalazan’ny
détonateurs, ces formules énoncées à andininy faha- 16 dia ny tarehi-marika 2 no asolo
l’article 16, le coefficient n ne sera pas égal ny lanjan’isa n.
à 2.
Art. 37. – Un dépôt superficiel de And. 37. – Ny toeram-pano-biana kapisily
détonateurs de 3è catégorie peut être sokajy faha-3 moi- rina ambonin’ny tany dia azo
constitué par un coffre ou une armoire atao vata vy matevina na lalimoara voatokana
spéciale munie d’une serrure de sûreté, misy hidiny azo antoka apetraka amin’ny efitra iray
placée dans une salle contiguë à un local mifanolotra amin’ny efitra itoerana anefa tsy misy
habité, mais ne contenant pas d’explosifs. zava-mipoaka. Amin’izany ny zavatra rehetra
Dans ce cas, les matières inflammables et mora mirehitra, ny afo ampiasaina amin’ny
tout feu nu servant au chauffage ou à famanana na fanazavana dia hofoanana na
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TOKO VII :
CHAPITRE VII : MOMBA NY TOERAM-PANOBIANA AZO
DES DEPOTS MOBILES. AFINDRAFINDRA.
Art. 40. – Sans préjudice des dispositions And. 40. – Ankoatra ny fana- jana ireo fepetra
du Code de la route et des dispositions voalazan’ny Fehezan-dalàna momba ny
générales réglementant des substances famoivoizana eny an’arabe sy ireo fepetra
explosives ou détonantes, tout dépôt mobile ankapobe, ny fitaterana ny zava-mipoaka sy
doit satisfaire aux conditions imposées par mitefoka, ny fampia- sana toeram-panobiana azo
le présent chapitre et remplir les conditions afindrafindra rehetra dia tsy maintsy atao araka ny
générales auxquelles sont soumis les fepetra voalazan’ity toko ity ary mahafeno ny
dépôts, sous réserve des modifications fepetra ankapobe ampiharina amin’ny toeram-
stipulées dans le présent chapitre. panobiana, anefa amin’izany dia hajaina ireo
fanovàna voa- lazan’ity toko ity.
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Art. 43. – Les dispositions de l’article 22 And. 43. – Ny fepetra voa- lazan’ny andininy
sont remplacées par celle du présent article faha- 22 dia soloina ny voalazan’ity andininy ity.
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Art. 44. – En plus des indications And. 44. – Ankoatr ’ireo torolàlana momba ny
prévues pour la tenue du registre d’entrées fitanana ny boky fanoratana ny miditra sy ny mi-
et de sorties des substances explosives voaka voalazan’ny andininy faha-20 amin’ny
visées à l’article 20 du décret n° 73-078 du didim-panjakana laharana faha-73-078 tamin’ny
30 mars 1973 portant réglementation de la 30 martsa 1973 anaovana ny fitsipika mifehy ny
conservation des substances explosives et fitehirizana ny zava-mipoaka sy mifetoka, ny
détonantes, le responsable de l’exploitation mpiandraikitra ny fampiasana dia tokony
d’un dépôt mobile doit mentionner sur ce hametaka amin’io boky io ny toerana nanaovana
registre les lieux de toutes les opérations ny asa rehetra mikasika ny zava-mipoaka sy ny
concernant les explosifs ou artifices de tir kojakoja fanapoahana izay tehiri- ziny.
dont il a la garde.
II. Fepetra mikasika ny fijanona maharitra
II. Prescriptions relatives aux
stationnements prolongés And. 45. – Izay rehetra toeram-panobiana azo
afindrafindra mijanona dia eo ambany
Art. 45. – Tout dépôt mobile en
fiambenan’ny mpiasa iray notendren’ny
stationnement est placé sous la surveillance
mpampiasa ; io mpampiasa io dia hipetraka tsy
générale d’un préposé désigné par
lavitra ny toeram-pano-biana ary tsy hisy hanalona
l’exploitant ; ce pré- posé doit être logé à
ny tra-nony amin’ny toeram-panobiana.
proximité du dépôt, et sans qu’aucun écran
ne soit interposé entre son logement et le
And. 46. – 1° Tsy misy toeram-panobiana
dépôt.
zava-mipoaka na kapisily azo afindrafindra
mahazo mijanona latsaky ny 50 metatra miala
Art. 46. – 1° Aucun dépôt mobile
amin’ny toeram-panobiana hafa azo afindrafindra
d’explosifs ou de détonateurs ne peut
na miorim-paka na ny tariby mitondra herim-
stationner à moins de 50 mètres de tout
baratra mahery.
autre dépôt mobile ou fixe, ou d ‘une ligne
Tsy misy toeram-panobiana kapisily azo
de transport d’énergie électrique à haute
afindrafindra mahazo mijanona latsaky ny 50
tension.
metatra miala amin’ny toerana fampielezam-peo
Aucun dépôt mobile de détonateurs ne
na radar ;
peut stationner à moins de 50 mètres d’une
2° Izay rehetra toeram-pano-biana azo
station émettrice de radio-transmission ou
afindrafindra toerana mijanona dia tokony
de radar ;
hanalavitra D metatra miala amin’ny làlan-dehibe,
2° Tout dépôt mobile d’explosifs en
ny trano fonenana rehetra, afa-tsy ny trano
stationnement doit être à une distance D, en
ipetrahan’ny mpiambina raha misy izany, ny trano
mètres, de chemins importants, de toute
na toeram-piasana rehetra izay misy olona miasa,
maison habitée, à l’exception éventuelle du
ny toerana rehetra ampiasàna zava-mipoaka, ka
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logement du gardien, de tous ateliers ou izany elanelany izany dia mira ahay ny :
chantiers dans lesquels du personnel est
habituellement occupé, de tout lieu où l’on D=8 P
utilise des explosifs, au moins égale à : E
nefa tsy atao latsaka ny 50 metatra izany
D=8 P
E elanelany izany.
que cette formule puisse être inférieure à P dia ny lanjan’ny zava-mipoaka, tehirizina ao
50 mètres. anaty toeram-panobiana, lazaina amin’ny kilao.
P désigne le poids, en kilogramme des E dia ny lanjan’isa fampitoviana lenta an’ireo
explosifs conservés dans le dépôt. zava-mipoaka ireo, voalazan’ny andininy faha-3
amin’ ny didim-panjakana laharana faha-73-078
E le coefficient d’équivalence de ces tamin’ny 30 martsa 1973 anaovana ny fitsipika
explosifs défini à l’article 3 du décret 73-078 mifehy ny fitehirizana ny zava-mipoaka sy
du 30 mars 1973, portant réglementation de mitefoka ;
la conservation des substances explosives 3° Ny tranon’ny mpiambina voalazan’ny
et détonantes. anidininy faha- 45 etsy ambony, dia tsy tokony
hatao latsaky ny
3° Le logement du gardien prévu à 3 P
l’article 45 ci-dessus ne doit pas se trouver à E
moins de metatra miala amin’ny toeram-panobiana zava-
3 P mipoaka, tsy azo atao latsaky ny 50 metatra izany
E elanelany izany ;
4° Raha tsy mandeha ho azy ny toeram-
mètre, de tout dépôt d’explosifs sans que panobiana dia esorina ary halavirina 25 metatra
cette distance puisse être inférieure à farafaha-keliny ny fiara mpitarika.
50 mètres ;
4° Quand le dépôt n’est pas automoteur, And. 47. – Ny toeram-pano-biana zava-
le véhicule tracteur doit être dételé et mipoaka na kapisily azo afindrafindra rehetra,
éloigné de 25 mètres au moins. rehefa mijanona dia tsy maintsy didinina fefy
mirefy 2 metatra ny hahavony ka atao 0,50 m
Art. 47. – Tout dépôt mobile d’explosifs miala ny mano-didina ny toeram-panobiana fara-
ou de détonateurs en stationnement doit fahakeliny. Izany dia tsy voatery hatao raha
être entouré d’une clôture défensive de 2 ajanona ao anaty tanàna misy fefy azo antoka toy
mètres de hauteur placée à 0,50 mètres au ny fefy ara-dalàna ny toeram-pano-biana.
moins du pourtour du dépôt. Cette clôture
n’est pas obligatoire quand le dépôt And. 48. – 1° Tsy lavitra ny toeram-panobiana
stationne dans l’enceinte d’un établissement azo afindra- findra nefa eo am-pijanonana dia tsy
clos, présentant des garanties équivalentes maintsy asiana rano sy fasika hahazoana
à celles de la clôture réglementaire. mamono haingana ny firehetan-javatra raha vao
manomboka.
Art. 48. – 1° A proximité d’un dépôt
mobile en stationnement, on devra maintenir
2° Raràna ny mamela ao anatin’ny 25 metatra
un approvisionnement d’eau et de sable
manodidina ny toeram-panobiana, zavatra mora
permettant de lutter contre un début
mandray rehitra na toy inona na toy inona. Tsy
d’incendie.
maintsy esorina ny ahitra maina ao anatin’io faritra
2° Il est interdit de laisser dans un rayon
io.
de 25 mètres autour du dépôt, des matières
inflammables quelles qu’elles soient. On doit
3° Raràna ny mifoka sigara na mandrehitta afo
enlever les herbes sèches dans le même
25 metatra manakaiky ny toeram-panobiana.
rayon.
3° Il est interdit de fumer ou faire un feu
quelconque à moins de 25 mètres d’un
And. 49. – Tsy azo esorina ao anaty fonony ny
dépôt en stationnement.
zava-mipoaka raha tsy efa entina miala 25
metatra farafahakelliny avy eo amin’ny toeram-
Art. 49. – Les explosifs ne peuvent être
panobiana, ary 25 metatra raha kely miala avy eo
extraits des emballages qui les renferment
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Donnant les épaisseurs de terrain à Manome ny hatevin’ny tany tsy maintsy arahina
observer au-dessus et autour des dépôts atao eo ambony sy manodidina ny toeram-
enterrés d’explosifs de mine panobiana milevina hametrahana zava-mipoaka
fampiasa ambanin’ny tany.
Les formules et les barèmes ci-après sont
établis pour dynamite-gomme. Ils seront Ireto adi-marika sy fanondroan-drefy manaraka
appliqués sans modification aux autres ireto dia natao ho an’ny dynamite-gomme.
explosifs de mine. On admettra, toutefois Hampiharina tsy misy fanovàna izany amin’ny
que correspondent à un kilogramme de zava-mipoaka hafa fampiasa ambanin’ny tany.
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dynamite, soit 2 kilogrammes de poudre Ekena anefa fa mitovy amin’ny dinamita iray
noire, kilao, na ny 2 kilao amin’ny vanja mainty
comprimée ou non, soit dans le cas des nofitsahina na tsia, na amin’ny adi-marika faha-2,
formules 2, 3, 4 et 4 kilogrammes d’explosif faha-3 sy faha-4, ny 4 kilao amin’ny zava-mipoaka
de la classe V et 2 kilogrammes de grisou kilasy V sy 2 kilao amin’ ny grisoudynamite.
dynamite. Dans ces formules, P est la charge Amin’ireo adi-marika ireo, P dia ny lanjan’ny
d’explosifs du dépôt évalué en kilogrammes zava-mipoaka ao anaty toeram-panobiana, lazaina
et g est un coefficient variable avec la nature amin’ny kilao, ary g ny lanjan’isa miovaova araka
des terrains de recouvrement. Les valeurs ny toetry ny tany mandrakotra. Ny isa ekena
admises pour le coefficient g sont les amin’ny lanjan’isa g dia ireto manaraka ireto avy :
suivantes :
1,20 = terre légère ; 1,20 = tany maivana ;
1,50 = terre ordinaire ; 1,50 = tany tsotra ;
1,75 = sable fort ; 1,75 = fasika mahery ;
2,00 = terre mêlée du pierres; 2,00 = tany mifangaro vatokely ;
2,25 = terrain argileux ; 2,25 = tany be tanimanga ;
2,50 = maçonnerie médiocre ; 2,50 = rafi-bato tsy dia tsara loatra;
3,00 = roc ou bonne maçonnerie. 3,00 = vatolampy na rafi-bato tena
tsara.
Formule n° 1 donnant l’épaisseur de Adi-marika voalohany : Manome ny
terrain à observer entre une galerie et un hatevin’ny tany tsy main- tsy arahina
dépôt enterré pour que la galerie soit à l’abri manelanelana ny zohy sy ny toeram-panobiana
de l’explosion du dépôt. milevina mba hiarovana ny zohy amin’ny
L’épaisseur X de terrain séparant la fipoahan’ny toeram-panobiana.
galerie de dépôt de la galerie voisine, Ny hatevin’ny tany X manelanelana ny zohy
évaluée en mètres, est donnée par la formule fanobiana amin’ny zohy eo akaikiny lazaina
(1) : amin’ny metatra, dia omen’ny adi-marika (1) :
(1) 10,75 P = g X3 (1) 10,75 P = g X3
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(4) L = 3 Y (4) L = 3 Y
dans laquelle Y est le chiffre donné par la amin’io Y io dia izay tarehi-marika omen’ny
formule (2). adi-marika (2).
Barèmes Fanondroan-drefy
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Art. 3. – Les envois non commerciaux And. 3. – Ny fandefasana entana tsy natao
comprennent les envois d’échantillons hamidy dia misy ny fandefasana santionan’ny
minéralogiques, les dons, les cadeaux, les akoran-karena an-kibon’ny tany, ny tolotra, ny
objets à usage personnel, les substances fanomezana, ny zavatra natao ampiasain’olon-
minérales destinées pour la recherche de tsotra, ny akoran-karena natao hikarohana lalam-
débouchés, pour analyses, essais barotra hanaovana fanadi-hadiana, fanandramana
industriels ou pour études. eo amin’ ny lafiny indostrialy na natao hanaovana
fandinihana.
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jours ouvrables, à partir de la date de dépôt fande-fasana akoran-karena dia tsy maintsy
de la demande prévue à l’article 5 ci-dessus. ampiarahina amin’ny faha-zoan-dàlana hamoaka
entana omen’io minisitera io, ao anatin’ny valo
amby efapolo (48) ora, andro fiasana,
manomboka ny vani- nandro nametrahana ny
fangata-hana voalaza ao amin’ny andininy faha-5
etsy ambony.
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Art. 2. – La durée de validité de tout And. 2. – Tsy azo atao mi- hoatra ny fe-
contrat de partenariat ne doit en aucun cas potoana voafaritra ao anatin’ny fahazoan-dalana
dépasser celle du permis minier y afférent. hitrandraka ny faharetan’ny fifana- raham-
Il est renouvelable autant de fois que ledit pifarimbonana.
permis. Azo havaozina araka izay anaovana azy ny
fahazoan-dalana.
Art. 3. – Dans l'exécution du contrat du
partenariat, les deux parties contractantes And. 3. – Tsy maintsy manaja ny fepetra
sont toutes soumises aux prescriptions de la voalazan’ny lalàna laharana faha 90-017 tamin’ny
loi n° 90-017 du 20 juillet 1990 et de ses 20 jolay 1990 sy ireo rijan-teny fampiha- rana azy
textes d'application. roa tonta eo amin’ny fanatanterahana ny
fifanaraham-pifarimbonana.
Art. 4. – Le Directeur des Mines est
chargé de l'exécution du présent arrêté qui Art. 4. – Ny Talen’ny Harena an-kibon’ny tany
sera enregistré et communiqué partout où no miandraikitra ny fanatanterahana ity didim-
besoin sera. piton-drana ity izay ho raketina am-boky sy
hampahafantarina any amin’ izay rehetra mety
ilàna azy.
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Article premier. – Les mesures particulières d’hygiène et de sécurité applicables dans les
mines et chantiers de recherche minière sont soumises aux dispositions de l’arrêté n°207-Cg du
11 juin 1958 fixant les règles de sécurité applicables dans les mines et carrières, sous réserve des
modifications ci-après.
Art. 2. – Les mesures d’hygiène sont précisées aux articles 2, 9, 82, 83, 86, 87, 88 de la
délibération précitée.
Art. 3. – Est modifié ainsi qu’il suit l’article 2 de la délibération n°58-60 du 8 mai 1958 :
« Sont applicables aux installations des surfaces les dispositions de l’arrêté n°889 du 20 mai 1960
concernant les mesures d’hygiène et de sécurité du travail, sans préjudice des prescriptions des
articles suivants. »
Art. 4. – Sont complétés ainsi qu’il suit les articles suivants de la délibération citée ci-dessus :
« Art. 82. – « L’examen médical du travailleur devra comporter un examen radioscopie cardio-
pulmonaire et une prise de tension artérielle. Un examen systématique des selles sera pratiqué à
l’embauchage et il sera procédé à un déparasitage systématique, sauf contre-indication médicale,
si cet examen décèle la présence d’œufs d’ankylostomes.
« Il sera pratiqué annuellement, en une seule séance, sur l’effectif total des travailleurs affectés
aux travaux souterrains, un examen de selles avec déparasitage systématique des porteurs
d’œufs d’ankylostomes, sauf contre-indications médicales
« Tous travailleurs, qu’ils soient affectés aux travaux de surface ou aux travaux
souterrains, seront soumis, sauf contre-indication médicale, à la vaccination
antityphoïdique et antitétanique. »
« Art. 83. – « Dans tous les cas où le chef de service des mines estimera que l’application des
dispositions du premier alinéa du présent article n’est pas indispensable, il pourra accorder toutes
dérogations utiles sous les réserves qu’il fixera, après avis conforme de l’inspecteur du travail et
des lois sociales du ressort.
« L’inspecteur du travail et des lois sociales du ressort ou de l’agent dûment habilité du service
des mines pourra imposer le port de masques dans le cas où l’exécution des autres mesures de
protection contre les poussières de toute nature émise au cours des travaux s’avéreraient
insuffisantes. En ce qui concerne plus particulièrement les poussières de silice, le seuil de la
nocivité par absorption respiratoire ne devra jamais être atteint (200.000 particules de silice libre
par litre d’air constituent le seuil de nocivité pour 200 heures de travail par mois) ».
« Art. 87. – « L’exploitant doit mettre de l’eau potable à raison d’un minimum de 6 litres par
travailleur et par jour à la disposition du personnel. L’absorption quotidienne de quelques grammes
de sel sous forme de comprimés sera recommandée si les travailleurs sont soumis à des
conditions de température et de travail qui les exposent à des coups de chaleur.
« Sauf autorisation du chef du service des mines et sur avis favorable du directeur du travail et
des lois sociales, il est interdit de prendre des repas autres que des casses-croûtes dans les lieux
affectés au travail.
« Chaque fois que cela s’avèrera nécessaire, il sera procédé à la dératisation des lieux de
travail. »
273
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seront constatées en vertu des articles 153, 156, 157, 158, 159 et 160 du Code de travail,
conformément aux dispositions des articles 72 et suivants de l’arrêté n°889 du 20 mai 1960.
Les prescriptions pour lesquelles la mise en demeure est prévue, le délai minimum d’exécution
de la mise en demeure, les possibilités des recours et l’autorité qui statue sont fixés
conformément au tableau ci-après :
Art. 6. – En ce qui concerne la sécurité, la mise en demeure prévue aux article 134 et suivants
du Code du travail n’est obligatoire pour aucune des dispositions de la délibération ci-dessus.
Si elle est néanmoins utilisée, pour l’application de ces mesures spéciales de sécurité, elle est
alors sans appel.
Art. 7. – Les ingénieurs des mines et tous autres agents de l’administration dûment habilités à
exercer le contrôle technique dans les mines et leurs dépendances, et les inspecteurs du travail et
des lois sociales et leurs suppléants qualifiés assurent conjointement l’application du présent
arrêté dans les mines et chantiers de recherches minières et leurs dépendances.
Les ingénieurs et agents dûment habilités du service des mines dis-posent, à cet effet et dans
cette limite, des pouvoirs des inspecteurs du travail et des lois sociales. Ils portent à la
connaissance de l’inspecteur du travail et des lois sociales du ressort les mesures qu’ils ont
prescrites et, le cas échéant, la mise en demeure qu’ils ont signifiée.
L’inspecteur du travail et des lois sociales et le médecin inspecteur du travail et de la main
d’œuvre peuvent à tout moment, demander et effectuer, avec les fonctionnaires visés à l’alinéa
précédent, la visite des mines, chantiers de recherches minières et leurs dépendances placées
sous leur contrôle technique.
Art. 8. – Les auteurs d’infractions aux dispositions du présent texte seront punis des peines
prévues à l’article 225 du Code du travail sans préjudice éventuellement des peines plus grave
prévues à la délibération visée à l’article premier du présent texte. Conformément aux dispositions
du deuxième alinéa de l’article 232 du Code du travail, l’amende est prononcée autant de fois, par
chef distinct d’infraction, qu’il y aura de personnes occupées dans les conditions contraires à la
réglementation sans que, cependant, le montant total des amendes infligées puisse excéder
cinquante fois les taux maxima prévus.
Art. 9. – Le présent texte sera applicable trois mois après sa publication au Journal officiel de la
République.
274
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Art. 2 - Les directeurs chargés des mines, le And. 2 - Ny Tale miandraikitra ny Harena an-
directeur du Bureau central du cadastre minier, kibon’ny tany, ny Talen’ny Birao Foibe miadidy ny
les chefs des bureaux provinciaux des sora-pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny
cadastres miniers sont chargés, chacun en ce lehiben’ny Biraom-paritany miadidy ny sora-pananana
qui le concerne, de l’exécution du présent momba ny Harena an-kibon’ny tany no miandraikitra
arrêté qui sera enregistré et publié au Journal arak’izay tandrify azy avy ny fampiharana ity didim-
officiel de la République. pitondrana ity izay raiketina ary avoaka amin’ny
Gazetim-panjakan’ny Repoblika.
1
275
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VALEUR MARCHANDE
DE REFERENCE
EN FMG
METAUX PRECIEUX :
Platine : COURS MONDIAL
Or : Lingots 65.000fmg/gr
Argent : Non travaillé 3.000fmg/gr
2
276
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PIERRES FINES
Chrysobéryl caractéristique d’Ilakaka >1g < 1g
150.000 15.000
Chrysobéryl Oeil de chat caractéristique >1g < 1g
d’Ilakaka 750.000 75.000
Alexandrite >3g de 1à 3 g <1 g
2.000.000 500 .000 150.000
Chrysobéryl 300.000 150.000 15.000
Béryl (bleu soutenu) 250.000 150.000 75.000
Grenat vanadium 250.000 150.000 25.000
Béryl rose 250.000 120.000 75.000
Grenat vert émeraude 175.000 120.000 25.000
Tourmaline rubellite 175.000 120.000 25.000
Dioptase 60.000 40.000 25.000
Andalousite 60.000 40.000 25.000
Aigue marine 50.000 30.000 20.000
Spessartite 35.000 25.000 15.000
Spinelle 25.000 15.000 5.000
Tourmaline 25.000 15.000 5.000
Citrine impériale 25.000 15.000 2500
Béryl bleu clair 25.000 15.000 2500
Damburite 20.000 12.000 2500
Kunzite 15.000 7.500 2500
Sphène 15.000 7.500 2500
Rutile 15.000 7.500 2500
Phénacite 15.000 7.500 2500
Améthyste 8.000 5.000 2500
Olivine 7.500 5.000 2500
Kornérupine 7.500 5.000 2500
Zircon 7.500 5.000 2500
Tsavorite 7.500 5.000 2500
Cordiérite 7.500 5.000 2500
Grenat 7.500 5.000 2500
Hessonite 7.500 5.000 2.500
Diopside 5.000 2.500 2.000
Scapolite 5.000 2.500 2.000
Apatite 3.500 2.500 1.500
Spectrolite 3.500 2.500 1.500
Epidote 3.500 2.500 1.500
Disthène 3.500 2.500 1.500
Fluorine 3.500 2.500 1.500
Topaze jaune 3.500 2.500 1.500
Topaze bleu 3.500 2.500 1.500
Topaze blanc 2.500 1.500 1.000
Triphane 2.500 1.500 1.000
Opale 2.500 1.500 1.000
Orthose 2.500 1.500 1.000
Cristal avec inclusion 150 75 50
Quartz rose, fumé, vert 120 75 50
Béryl vert émeraude givré 1500 1000 500
3
277
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AMMONITES
∅ 10 à 50mm 25.000F/kg
BRUTE ∅ 50 à 100 mm 60.000F/kg
∅ > 100 mm 125.000 F/kg
BOIS SILICIFIE
LABRADORITE
4
278
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5
279
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280
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FDAERP
Inscrire PROVISOIRE comme numéro si la demande se fait dans un bureau autre que celui normalement requis
IDENTIFICATION DU REQUERANT
C E
Nom
Prénom Forme juridique si société
Qualité
Nationalité
Contacts Téléphone Fax
Email
Domicile Ville
Code Postal
Quartier
Lot
Boîte Postale
(1) Il est rappelé aux requérants qu’à l’issue de l’instruction de leur demande d’AERP, TOUS les carrés, hormis
les carrés qui seront rejetés (occupés par d’autres demandes en instance, AERP en cours ou permis
octroyés), feront partie intégrante de leur autorisation.
281
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Introduit au BCM de
Fait à ____________________le ____/____/____
Signature du Requérant
Réservé au BCM
DECISION DE RECEVABILITE
Délivrance du récépissé de recevabilité
SI DEMANDE PROVISOIRE
Date de transfert au BCM de la province concernée
282
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CARRES DEMANDES
FL Carrés Nombre total de carrés demandés
N° Province Commune Xv Yv C E
283
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Réservé au BCM
I - TYPE DE DEMANDE
PERMIS SOLLICITE * c3
c1 c2
PRE
A PERMIS Nbre carrés Voir annexe
Référence du permis ** R
B RENOUVELLEMENT * / ** RR
Numéro
Loi 99-022 du 19 Août 1999 E
C TRANSFORMATION * / **
Type PRE R E
D EXTENSION [ Substance(s) ] * / **
Possible uniquement pour nouveau permis Loi 95-016 du 4 juillet 1995 DEPOT - Réservé BCM
IIE IIIE
F RENONCIATION [ substance(s) ] ** HEURE
284
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Voir annexe
VI - SUBSTANCE(S) AD C E
OUI NON
IX - TYPE DE RENONCIATION E C E
PARTIELLE TOTALE
OUI NON
Description
succincte du
type de travaux
OUI NON
285
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Montant FMG
Fait à le / / 200
Introduit au BCM de :
Signature
Requérant
Mandataire
Gérant/Administrateur/Directeur /…
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana BUREAU DU CADASTRE MINIER
Réservé au BCM
DATES IMPORTANTES J M A
A Date de délivrance du récépissé de recevabilité provisoire
A Date à laquelle le requérant peut revenir au BCM pour la confirmation de la recevabilité de
sa demande
A Date à laquelle le requérant peut revenir au BCM pour retirer le Certificat d’Enregistrement
A Date à laquelle l’acte portant décision de refus sera prêt - VOIR VERSO
BCE Date de délivrance du récépissé de dépôt de la demande.
ABC Date limite à laquelle le demandeur doit avoir payé les frais d’Administration et se *
présenter pour retirer le permis (Nouveau Renouvelé ou Transformé ou Renoncé)
D Date de délivrance du récépissé de dépôt de la déclaration
286
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Rappel du contenu des dossiers - en plus des pièces relatives à l’identité du demandeur (Article 4 du décret )
⊕ Pour les permis issus de l’ancienne législation à transformer en permis E : le demandeur peut soumettre un Plan d’
Ajustement Environnemental en lieu et place de l’Etude d’impact Environnementale exigée normalement. Voir Article
372 du décret.
[ Les permis toujours en vigueur dans le cadre de la Loi 95 - 016 du 4 juillet 1995 ne sont pas soumis aux obligations
marquées du symbole [ . Néanmoins, il est rappelé aux exploitants les obligations à remplir dans le cadre de leur
demande initiale et en particulier dans ce qui est décrit dans le « cahier des Charges ».
287
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CARRES DEMANDES
FL Carrés Nombre total de carrés demandés
N° Province Commune Xv Yv C E
288
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Réservé au BCM
I - TYPE DE TRANSFERT
DONATION Numéro
Loi 99 - 022 du 19 août 1999
I IIR IIIR
PARTENARIAT
IIE IIIE
AMODIATION
289
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IV - BENEFICIAIRE (ABCDE) C E
Nom
Prénom Forme juridique si société
Qualité
Nationalité
Contacts Téléphone Fax
Email
Domicile Ville Code Postal Boîte Postale
Quartier
Lot
Fait à le / / 200
Introduit au BCM de :
Signature
Requérant
Mandataire
Gérant/Administrateur/Directeur /…
Réservé au BCM
. Copie certifiée conforme de l’acte de transfert dûment timbrée et portant la mention de l’enregistrement
auprès du service chargé de l’Enregistrement et des Timbres
. Permis minier concerné
. Tous documents établissant l’éligibilité de l’acquéreur (pièce d’identité, attestation du nombre de tous les
carrés détenus par lui et ses affiliés, entre autres )
. Le cas échéant, la copie certifiée conforme du quitus environnemental donné par l’autorité compétente au
titulaire initial.
290
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291
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Art. 3 - Sont et demeurent abrogées les And. 3 - Foanana ary dia foana ireo fepetra
dispositions de l’arrêté n° 765/96-MEM du 29 voalazan’ny didim-pitondrana laharana faha 765/96-
février 1996 portant modèles de permis miniers. MEM tamin’ny 29 febroary 1996 amerana ny
modelin’ny fahazoan-dàlana hikaroka sy hitrandraka
harena an-kibon’ny tany.
292
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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
Le présent permis PRE est valable pour l’exploitation de la (des) substance(s), initialement
Déclarée(s), suivante(s) :
Les coordonnées du centre-(s) du(des carrés, dans le Système Géodésique Laborde (SGL)
Sont listées dans l’annexe « Configuration du Périmètre » qui fait partie intégrante de ce
permis.
Fait à , le
293
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Décision N°
Décision N° Enregistrement
Décision N°
Décision N° Enregistrement
Décision N°
Décision N° Enregistrement
Décision N°
Décision N° Enregistrement
AVIS IMPORTANT
Le dépôt d’une demande de RENOUVELLEMENT doit
être effectué au Bureau du Cadastre Minier qui a délivré
le permis 45 (quarante cinq) jours ouvrables, au moins,
avant l’échéance du permis.
Décision : Cession – Mutation – Renonciation – Transformation – Enregistrement : Partenariat- Association- Extension- Gage-
Hypothèque
294
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N° Province Commune Xv Yv
N° Faritany Kaominina
Nombre de carrés
Isan’ ny efamira
295
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296
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297
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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
PERMIS DE RECHERCHE
N°___________/
Les coordonnées du centre(s) du (des) carrés, dans le Système Géodésique Laborde (SGL)
sont listées dans l’annexe « Configuration du Périmètre » qui fait partie intégrante de ce
permis.
5 ans
298
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Arrêté N°
Arrêté N° Enregistrement
Date Type
Arrêté N°
Enregistrement
Pour l’Autorité compétente
Date Type
Arrêté N°
Enregistrement
Date Type
Arrêté N°
Enregistrement
AVIS IMPORTANT
Le dépôt d’une demande de RENOUVELLEMENT doit
être effectué au Bureau du Cadastre Minier qui a délivré
le permis 45 (quarante cinq) jours ouvrables, au moins,
avant l’échéance du permis.
Décision : Cession - Mutation - Renonciation - Transformation - Enregistrement : Partenariat- Association- Extension- Gage-
Hypothèque
299
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N° Province Commune Xv Yv
N° Faritany Kaominina
Nombre de carrés
Isan’ ny efamira
300
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301
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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
PERMIS D’EXPLOITATION
N°___________/
Déclarée(s), suivante(s) :
Les coordonnées du centre(s) du (des) carrés, dans le Système Géodésique Laborde (SGL)
sont listées dans l’annexe « Configuration du Périmètre » qui fait partie intégrante de ce
permis.
Fait à le
302
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Arrêté N°
Arrêté N° Enregistrement
Arrêté N°
Arrêté N° Enregistrement
Arrêté N°
Arrêté N° Enregistrement
20 ans
Date Durée Date Type
Arrêté N°
Arrêté N° Enregistrement
AVIS IMPORTANT
Le dépôt d’une demande de RENOUVELLEMENT doit
être effectué au Bureau du Cadastre Minier qui a délivré
le permis 45 (quarante cinq) jours ouvrables, au moins,
avant l’échéance du permis.
Décision : Cession - Mutation - Renonciation - Transformation - Enregistrement : Partenariat- Association - Extension - Gage -
Hypothèque
303
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N° Province Commune Xv Yv
N° Faritany Kaominina
Nombre de carrés
Isan’ ny efamira
304
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305
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Province de _________________
Nom :
Prénom :
Qualité :
Adresse :
Pour le compte de :
Nom :
Prénom : Forme juridique si société
Qualité :
Adresse :
Afin de pouvoir effectuer pendant une durée maximum de 3 mois, à compter de la date de son
établissement, une prospection minière dans les carrés dont les coordonnées Laborde et les localisations
administratives exactes sont énumérées en annexe.
Cette autorisation ne vaut pas titre minier, toutefois, pendant la durée de sa validité, en vertu de l’article 22 de la loi
n° 99-022 du 19 août 1999 portant Code Minier, elle confère à son bénéficiaire, le droit exclusif de prospecter et de
demander ensuite, le échéant, un permis minier en vue de la Recherche et/ou l’exploitation portant sur un ou plusieurs
carrés du périmètre couvert par l’autorisation.
Le droit conféré par cette autorisation permet au bénéficiaire de :
• Consulter les autorités de la ou des Communes du ressort aux fins d’information sur la nature de l’environnement et
de l’existence ou non d’activité d’orpaillage
• Informer les autorités locales ainsi que, le cas échéant, les orpailleurs de l’installation éventuelle, dans le futur, d’un
centre de recherche ou d’exploitation minière
La présente autorisation doit obligatoirement être visée par le Maire de la Commune concernée et
présentée, le cas échéant, aux autorités compétentes du lieu où se situent les carrés qui font l’objet de la
demande de permis qui y fait suite.
306
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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
Tanindrazana - Fahafahana -Fandrosoana
N° Province Commune Xv Yv
307
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308
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MINISITERAN’NY HERIM-PAMOKARANA
SY NY HARENA AN-KIBON’NY TANY
Tovana I amin’ny lalàna laharana faha-95-016 tamin’ny 9 aogositra 1995 momba ny lalàna mifehy ny Harena an-
kibon’ny tany
Annexe I à la loi n° 95-016 du 9 aogositra 1995 portant Code minier
PERMIS MINIER DE TYPE I
FAHAZOAN-DALANA SOKAJY I
.........................., le ..........................
309
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SITUATION GEOGRAPHIQUE
FAMARITANA ARA-JEOGRAFIA
EXTRAIT DE CARTE
RAKI-TSARINTANY
RENOUVELLEMENT
FANAVAOZANA
.............................., le ..............................
INSCRIPTIONS DIVERSES
FANAMARIHANA SAMIHAFA
AVIS IMPORTANT
310
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.............................., le ..............................
311
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SITUATION GEOGRAPHIQUE
FAMARITANA ARA-JOEGRAFIA
EXTRAIT DE CARTE
RAKI-TSARINTANY
RENOUVELLEMENT
FANAVAOZANA
Conformément aux articles 28, 29 et 30, 31 de la loi
Araka ny voalazan’ny andininy faha-28, faha-29 faha-30 sy faha-31
portant Code minier,
ao amin’ny lalàna mifehy ny Harena an-kibon’ny tany,
le permis minier de type II, III
Ny fahazoan-dàlana sokajy II, III
N° ……………………
est renouvelé pour une durée de …......ans
dia havaozina hanan-kery mandritra ny .....taona
à compter du .......................................................
manomboka ny
Antananarivo, le
INSCRIPTIONS DIVERSES
FANAMARIHANA SAMIHAFA
EXTENSION DE SUBSTANCE(S)
Extension de substance(s) Carrés(s) ou substances(s)
non renouvelé(s)
Fanitarana akora Efamira na Akora
tsy nohavaozina
Partenariat Cession/Mutation
Fiaraha-miasa Fanolorana/Famindrana
Annulation Renonciation
Fanafoanana Fandaozana
AVIS IMPORTANT
Le Titulaire du présent permis doit :
• adresser à la Direction régionale concernée :
- un (1) rapport trimestriel en deux (2) exemplaires au plus tard un (1) mois après le trimestre
- un (1) rapport annuel en deux (2) exemplaires avant le 31 mars de l’année suivante,
- sa demande de renouvellement quatre(4) mois avant la date d’expiration.
• se présenter :
- à l’autorité locale du lieu et y déposer une photocopie dûment légalisée du présent permis.
• remettre à la Direction régionale concernée :
- le titre invalidé (annulé ou renoncé) ainsi que les registres y afférents.
312
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N°7802/2000
Portant modèles de permis "PRE, R, E" et autorisations exclusives de réservation
de périmètre "AERP"
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code minier,
• Vu le décret n°97-352 du 10 avril 1997 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des Mines ainsi que l’organisation
générale de son ministère,
• Vu le décret n°98-394 du 28 mai 1998 portant définition de la politique minière,
• Vu le décret n°98-522 du 23 juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°98-530 du 31 juillet 1998 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d’application de la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code
minier,
• Vu le décret n°2000-308 du 10 mai 2000 portant création du bureau du Cadastre minier,
ARRETE:
Article premier. En application des dispositions de la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code minier ainsi que celles du décret
n°2000-170 du 15 mars 2000 susvisé, sont annexés au présent arrêté les modèles de permis réservés aux petits exploitants (permis
“ PRE ”), de permis de recherche ( Permis “ R ”), de permis d’exploitation (permis “ E ”) et de l’autorisation exclusive de
réservation de périmètre “ AERP ”.
Article 2. En application des dispositions de l’article 226 de la loi n°99-022 sus indiquée, les permis miniers octroyés en vertu
d’une loi antérieure, dont le renouvellement est sollicité par leur titulaire, doivent être transformés selon la nature des activités que
ceux- ci sont en droit de mener, soit en permis “ R ”, soit en permis “ E ” soit en permis “ PRE ”.
Article 3. Sont et demeurent abrogées les dispositions de l’arrêté n°765/96-MEM du 29 février 1996 portant modèles de permis
miniers.
Article 4. Le directeur du bureau du cadastre minier de Madagascar, les directeurs chargés des mines ainsi que les chefs de
bureaux provinciaux du cadastre minier sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera
enregistré et publié au Journal officiel de la République.
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT
—————
ARRETE INTERMINISTERIEL N° 12032/2000 DU 6 NOVEMBRE 2000
sur la réglementation du secteur minier en matière de protection de
l'environnement (J.O. n° 2670 du 13.11.2000, p. 3813)
Vu la Constitution,
Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement et ses modificatifs,
Vu la loi n° 99-022 du 19 août 1999 portant Code minier,
Vu le décret n° 97-352 du 10 avril 1997 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des Mines ainsi que
l’organisation générale de son ministère,
Vu le décret n° 98-394 du 28 mai 1998 portant définition de la politique minière,
Vu le décret n° 98-522 du 23 juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Vu le décret n° 98-530 du 31 juillet 1998 portant nomination des membres du Gouvernement,
Vu le décret n° 98-962 du 18 novembre 1998 fixant les attributions du Ministre de l’Environnement ainsi que
l’organisation générale de son ministère,
Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la mise en comptabilité des investissements avec
l’environnement,
Vu le décret n° 2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d’application de la loi n° 99-022 du 19 août 1999
portant Code minier,
Arrêtent :
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier - Le présent arrêté interministériel précise les dispositions sur la réglementation
applicable au secteur minier en matière de protection de l’environnement, prises en application des
dispositions du décret n° 2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d’application de la loi n° 99-022 du
19 ao0t 1999 portant Code minier ainsi que celles du décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à 1a
mise en compatibilité des investissements avec l’environnement, pris en application de l’article 10 de la loi n°
90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte d l’Environnement malagasy.
Art. 2 - Les titulaires de permis miniers ou d’autorisations minières ne peuvent effectuer des opérations
de recherche ou, d’exploitation minière en vertu de leurs permis ou autorisations, s’ils ne détiennent pas au
préalable une autorisation environnementale relative à ces opérations octroyée par l’autorité compétente
conformément aux dispositions du présent arrêté, sauf indication contraire ci-dessous. Par ailleurs, ils ne
sont autorisés à effectuer que les opérations envisagées par le document d’étude d’impact environnemental
ou du plan d’engagement environnemental sur lequel l’autorisation environnementale est fondée.
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niveau et des mesures d’atténuation permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des
meilleures technologies disponibles à un coût économiquement viable (articles 2 et 7 du décret de MECIE) ;
"ONE" : l’Office National pour l’Environnement, organe de coordination opérationnelle de la mise en
œuvre des programmes environnementaux nationaux, placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement
et dont les attributions sont définies par le décret n° 95-607 du 10 septembre 1995 portant refonte du décret
n° 95-312 du 25 avril 1995 portant création et organisation de l’Office Nationale pour l’Environnement (art. 2
du décret de MECIE) ;
"PAE" : le plan d’ajustement environnemental des opérations en vertu d’un permis minier en cours de
validité au 30 août 1999, établi conformément aux dispositions du Titre VII du présent arrêté ;
"PEE" : le plan d’engagement environnemental requis par le Code minier pour les opérations en vertu
d’un permis R, d’un permis PRE, ou de certaines autorisations minières qui consiste en l’engagement du
titulaire ou du promoteur, selon le cas, de prendre certaines mesures d’atténuation des impacts de son
activité minière sur l’environnement, ainsi que des mesures de réhabilitation du lieu de leur implantation, et
qui vaut programme d’engagement environnemental (« PREE ») tel que défini dans le décret de MECIE ;
"PEE-PRE" : le plan d’engagement environnemental pour les opérations en vertu d’un permis PRE prévu
par les dispositions du présent arrêté ;
" PEE-RIM " : le Plan d’engagement environnemental pour les opérations en vertu d’un permis R d’impact
minimal prévu par les dispositions du présent arrêté ;
"PEE-RS" : le plan d’engagement environnemental pour les opérations en vertu d’un permis R standard
prévu par les dispositions du présent arrêté ;
"permis E" : le permis d’exploitation au sens du Code minier ;
"permis PRE " : le permis de recherche et d’exploitation minière réservé au petit exploitant au sens du
Code minier ;
"permis R" : le permis de recherche au sens du Code minier ;
"PGEP" : le Plan de Gestion Environnemental du Projet, qui constitue le cahier des charges
environnemental du projet et consiste en un programme de mise en œuvre et de suivi des mesures
envisagées par l’EIE pour supprimer, réduire et éventuellement compenser les conséquences
dommageables du projet sur l’environnement (art. 2 du décret de MECIE) ;
"Quitus environnemental" : l’acte administratif d’approbation par lequel l’autorité compétente qui a
accordé l’autorisation environnementale reconnaît l’achèvement, la régularité et l’exactitude des travaux de
réhabilitation entrepris par le titulaire de permis minier ou d’autorisation minière, et le dégage de sa
responsabilité environnementale envers l’Etat, tel que définie dans le Code minier et le décret de MECIE
(art. 2 du décret de MECIE) ;
"Titulaire" : la personne physique ou morale au nom de laquelle un permis minier ou une autorisation
minière est libellé ;
"Zones de restriction" : les zones à l’intérieur desquelles l’activité minière est interdite, restreinte, ou
nécessite l’autorisation préalable de l’autorité administrative compétente, selon les dispositions du Code
minier ;
"Zones sensibles" : les zones définies comme telles par la réglementation en vigueur, en l’occurrence,
à la date du présent arrêté, par l’arrêté interministériel n° 4355/97 du 13 mai 1997 portant définition et
délimitation des zones sensibles.
TITRE II
DES COMPETENCES ADMINISTRATIVES
Art. 4 - Les compétences des autorités administratives en matière de protection de l’environnement dans
le secteur minier sont précisées au présent Titre.
CHAPITRE PREMIER
Du ministère de l’Environnement
SECTION 1
Du Ministre de l’Environnement
Art. 6 - Le Ministre de l’Environnement exerce également les autres fonctions qui lui sont attribués par le
décret de MECIE en ce qui concerne l’ajustement des PGEP, ainsi que du prononcé des sanctions
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administratives à l’encontre des promoteurs ou des titulaires dont les opérations sont soumises à l’EIE, pour
les manquements à leurs obligations.
Art. 7 - Le Ministre de l’Environnement signe les conventions spécifiques établies pour les projets
miniers éligibles dans les cas prévus par les dispositions du présent arrêté.
Art. 8 - Le Ministre de l’Environnement octroie le quitus environnemental aux titulaires de permis miniers
dont les opérations sont soumises à l’EIE et qui ont accompli leurs obligations environnementales.
Art. 9 - Le Ministre de l’Environnement exerce en outre les fonctions précisées ci-dessous en ce qui
concerne les PEE.
SECTION II
Du ministère de l’Environnement
Art. 10 - Le ministère de l’Environnement préside les CTE constitués pour l’évaluation des demandes de
conventions spécifiques, des dossiers d’EIE, et des demandes de quitus environnemental afférent aux
opérations minières soumises à l’EIE.
SECTION III
De l’Office National pour l’Environnement
Art. 13 - L’ONE détermine l’éligibilité du demandeur de convention spécifique relative à l’évaluation d’une
EIE se rapportant à un projet minier conformément aux dispositions du présent arrêté.
Art. 14 - L’ONE participe aux CTE constitués pour l’évaluation des demandes de convention spécifique,
des dossiers d’EIE, et des demandes de quitus environnemental pour les opérations minières soumises à
l’EIE et en assure le secrétariat. Il exerce également les autres fonctions qui lui sont attribuées par le décret
de MECIE en ce qui concerne l’évaluation des EIE. L’ONE assure le contrôle et le suivi des PGEP pour les
opérations minières soumises à l’EIE conjointement avec le ministère de l’Environnement et la Cellule, et en
association avec les Collectivités Territoriales Décentralisées, conformément aux dispositions du présent
arrêté.
CHAPITRE II
Du ministère chargé des Mines
SECTION I
Du Ministre chargé des Mines
Art. 15 - Le Ministre chargé des Mines établit les zones réservées dans les conditions précisées aux
articles 17 et 18 du Code minier, autorise les travaux à l’intérieur des zones de protection prévues par
l’article 105 du Code minier, et détermine les zones de protection supplémentaires prévues par l’article 106
du Code minier, conformément aux dispositions dudit Code ainsi que de son décret d’application. II en
informe les autorités environnementales. En outre, il prononce les sanctions administratives à l’encontre des
contrevenants à ces interdictions.
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Art. 16 - Le Ministre chargé des Mines prend la décision d’approbation ou de refus des PEE-RIM et du
PEE-RS sur avis de la Cellule ou du comité ad hoc d’évaluation, selon le cas. II délivre aux titulaires des
permis R, et, dans certains Cas, aux titulaires des permis PRE, les autorisations environnementales
afférentes aux opérations soumises au PEE conformément aux dispositions du présent arrêté.
Art. 17 - Après vérification conformément aux dispositions du présent arrêté, le Ministre chargé des
Mines octroie également au titulaire de permis R qui a rempli ses obligations conformément à son PEE, le
quitus environnemental pour les opérations de recherche soumises au PEE.
Art. 18 - Le Ministre chargé des Mines peut déléguer les pouvoirs ci-dessus énumérés.
SECTION II
De la Cellule Environnementale
Art. 19 - De manière générale, la Cellule joue le rôle d’interface entre les opérateurs miniers et
l’Administration Environnementale. La Cellule répond à toutes questions des opérateurs concernant
l’interprétation de la réglementation applicable au secteur minier en matière de protection de
l’environnement, l’évaluation de leurs EIE ou PEE, le contrôle de leurs PGEP ou PEE, et les procédures
relatives au quitus environnemental.
SECTION III
De la Direction provinciale du ministère chargé des Mines
Art. 23 - Le Directeur provinciale du ministère chargé des Mines décide de l’octroi ou de refus de
l’autorisation environnementale pour les opérations soumises à un PEE aux titulaires de permis PRE sur
avis technique de la Cellule, sauf dans les cas précisés à l’article 114 ci-dessous.
Art. 24 - En cas de non-respect du PGEP et sur avis technique de la Cellule, le Directeur provincial du
ministère chargé des Mines envoie au contrevenant un avertissement selon les modalités du non-respect de
MECIE. En cas de non-respect du PEE et sur avis de la Cellule, il envoie à l’opérateur un avertissement
selon les modalités du présent arrêté.
Art. 25 - Le Directeur provincial du ministère chargé des Mines octroie, sur avis de la Cellule, au titulaire
de permis PRE qui a accompli ses engagements en matière de protection de l’environnement, le quitus
environnemental afférent aux opérations soumises à un PEE.
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Art. 26 - L’inspection minière intègre le contrôle des PGEP et des PEE des opérations minières dans ses
travaux d’inspection et en dresse des rapports qu’il transmet au CTE par le biais de la Cellule,
conformément aux dispositions du présent arrêté.
SECTION IV
Du Bureau du cadastre minier
Art. 27 - Le Bureau du cadastre minier est chargé de localiser sur la carte cadastrale les zones de
restriction en indiquant leur indiquant leur situation légale et géographique selon les données fournies
conformément aux dispositions du présent arrêté.
Art. 28 - Le Bureau du cadastre minier transmet à l’ONE et au ministère de l’Environnement la liste des
zones de restriction créées en vertu du Code minier ainsi que leurs données légales et géographiques.
Art. 29 - Le Bureau du cadastre minier exerce 1e rôle de guichet unique pour le dépôt des études et
plans environnementaux élaborés sur les projets miniers, et achemine les dossiers vers les autorités
compétentes. II délivre les autorisations environnementales aux titulaires de permis miniers.
TITRE III
DES PROCEDURES CONCERNANT LES EIE
CHAPITRE PREMIER
Des opérations minières soumises à l’EIE
Art. 30 - En application des dispositions du décret d’application du Code minier et de celles du décret de
MECIE, les opérations minières suivantes sont soumises aux procédures d’élaboration et d’évaluation d’une
EIE qui sont exposées au décret de MECIE :
(a) les opérations d’exploitation minière ainsi que les opérations de traitement ou de transformation
connexes, autorisées par un permis E ;
(b) les opérations d’ extraction mécanisée de fossiles, autorisées par 1e Ministre chargé des Mines en
application de l’article 229 du Code minier ;
(c) les opérations d’extraction mécanisée de substances dont les gîtes sont rares, autorisées par
l’Administration Minière en application de l’article 93 du Code minier ;
(d) toute opération d’exploitation ou d’extraction minière en zone sensible ;
(e) les activités de recherche minière en vertu d’un permis R ;
(i) en zone sensible, ou
(ii) dans le cas ou l’évaluation du PEE-RS aboutit à la conclusion que ces activités sont soumises à
l’EIE ; et
(f) les opérations de recherche et d’exploitation minière autorisées par un permis PRE sur un périmètre
situé dans une zone de concentration des opérations minières lorsqu’il est déterminé, conformément aux
dispositions exposées ci-dessous, que la concentration des opérations risque de porter atteinte à
l’environnement.
Art. 31 - Les opérations indiquées en (d), (e) et (f) de l’article précédent seront soumises a procédures du
décret de MECIE concernant les EIE selon les dispositions des articles suivants du présent Chapitre.
Art. 32 - Le titulaire d’un permis R qui a souscrit à un PEE approuvé en cours de validité, peut poursuivre
les travaux envisagés par son PEE en attendant l’autorisation environnementale fondée sur l’EIE qu’il a
soumise pour évaluation et approbation.
Art. 34 - Toute demande de permis ou d’autorisation d’extraction (y compris un permis PRE, une
autorisation d’extraction de substances dont les gîtes sont rares) sur des carrés mentionnés sur la liste
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prévue par l’article précédent, doit être accompagnée d’une EIE y afférente conformément aux dispositions
du décret de MIECIE et du présent arrêté.
Art. 35 - Les opérations de recherche soumises à l’EIE seront déterminées par le ministre chargé des
Mines lorsque l’étude d’un PEE-RS, conformément aux dispositions du Titre IV, Chapitre IV, Section II ci-
dessous, aboutit à la conclusion que les opérations en cause doivent faire l’objet d’une EIE.
Art. 36 - Les opérations de recherche et d’exploitation en vertu d’un permis PRE soumises à une EIE
seront déterminées par le ministère chargé des Mines lorsque l’étude du PEE-PRE pour un périmètre situé
dans une Zone dé concentration des opérations minières, conformément aux dispositions du Titre IV,
Chapitre IV, Section III ci-dessous, aboutit à la conclusion que les opérations en cause doivent faire l’objet
d’une EIE. Dans ce cas, I’EIE doit être effectuée aux frais du demandeur du nouveau permis PRE.
CHAPITRE II
De la réalisation de l’EIE
SECTION I
Des généralités
Art. 37 - Les promoteurs de projets miniers soumis à une EIE doivent se conformer aux modalités de
réalisation d’une EIE et d’élaboration d’un PGEP exposées au décret de MEClE et dans les directives prises
pour son application, ainsi qu’aux dispositions exposées ci-dessous.
Art. 38 - L’objectif de la réhabilitation du lieu d’implantation d’une opération minière soumise à l’EIE est
de le rendre sain et stable, et de rétablir sa capacité à permettre un autre activité compatible avec toute
forme de vie et d’activité dans la région où il se trouve, après la clôture de l’opération minière.
Art. 39 - Des directives du Ministre de l’Environnement, prises sur proposition conjointe du Ministre
chargé des Mines et de l’ONE, après consultation du Comité National des Mines, précisent, en fonction du
type d’opération minière (recherche, exploitation à ciel ouvert, exploitation souterraine, avec ou sans usine
de traitement, etc.) et du lieu de son implantation (zone sensible ou non) , ce qui est attendu comme
description du projet et des mesures d’atténuation et de réhabilitation qui sont contenues dans l’EIE et le
PGEP. Les mesures d’atténuation et de réhabilitation comprennent des mesures économiquement viables
visant à :
- assurer la sûreté du lieu d’implantation pendant et après l’opération minière ;
- réduire les effets nuisibles de l’opération minière sur l’atmosphère et sur les sources et cours d’eau à
un niveau acceptable ;
- Intégrer la mine et les infrastructures au paysage par des aménagements appropriés pour protéger la
faune et la végétation ;
- réduire l’érosion, les fuites d’eau ou de produits chimiques acides et les accidents du relief terrestre
occasionnés par l’opération minière, ainsi que ses effets nuisibles sur l’habitat des espèces de faune
locales ;
- améliorer le bien-être des populations locales en mettant en oeuvres les programmes de
développement économique et social, et en prévoyant l’indemnisation des populations en cas de
déplacement de leur lieu d’habitation ;
- réduire les effets nuisibles de l’opération (choc, bruit, poussière, etc.) sur les activités des populations
humaines et animales qui habitent les alentours du lieu avant l’implantation de l’opération minière ;
- éviter l’introduction de parasites et de plantes indésirables dans des lieux où ils n’étaient pas présents ;
et
- favoriser la régénération rapide et le renouvellement des espèces végétales indigènes ou compatibles
avec l’écosystème de la zone d’implantation.
Art. 40 - Conformément aux articles 99, 100 et 102 du Code minier, l’EIE afférente à un projet minier doit
inclure, entre autres, comme partie du PGEP :
(a) Un budget des mesures d’atténuation de l’impact environnemental du projet et de réhabilitation du site
de la recherche et/ou de l’exploitation ;
(b) Un plan de financement du budget d’atténuation et de réhabilitation ; ainsi que
(c) Une proposition de mécanisme de gestion de la provision de réhabilitation de l’environnement, assorti
de mesures de sûreté financière en faveur de l’Etat.
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Art. 42 - Le PGEP du projet minier doit préciser les modalités des contrôles techniques que le titulaire
effectuera afin de vérifier l’efficacité de ses mesures d’atténuation et de réhabilitation réalisées.
Une circulaire du ministère de l’Environnement, prise sur proposition du ministère chargé des Mines en
concertation avec l’ONE, précise les registres et les rapports que le titulaire est tenu de maintenir, recevoir
ou fournir aux organismes de contrôle et de suivi de son PGEP. Il incombe au titulaire de se renseigner sur
la réglementation dans la matière et de s’y conformer.
Art. 43 - Pour la mise en oeuvre des dispositions de l’article 30 du décret de MECIE, le dossier de l’EIE
d’un projet minier peut inclure une proposition des termes de référence pour l’audit environnemental du
projet qui sera réalisé avant sa fermeture.
SECTION II
Des conventions spécifiques
Art. 44 - Sont éligibles aux conventions spécifiques les projets miniers qui représentent un
investissement de plus de 250 milliards de francs malgaches (250.000.000.000 FMG) en valeur constante
par rapport à la valeur du franc malgache en droits de tirage spécial au 1er novembre 1999.
Art. 45 - Les projets miniers éligibles feront l’objet d’une convention spécifique qui fixera :
(a) les termes de référence (TDR) de l’EIE ;
(b) les modalités de versement de la contribution du promoteur aux frais d’évaluation de l’EIE :
(c) les modalités et les délais de l’évaluation environnementale de l’EIE parallèlement à sa réalisation ;
et
(d) les modalités pour fixer la forme et les délais de la participation du public à l’évaluation de l’EIE.
Art. 46 - La demande de convention spécifique sur la réalisation et l’évaluation de l’EIE d’un projet minier
est faite par lettre adressée au Ministre de l’Environnement sous couvert de la Cellule. La demande est
déposée en sept(7) exemplaires au bureau du Cadastre Minier qui est compétent pour l’instruction de la
demande de permis ou d’autorisation minière afférente à l’EIE en question. Pour être recevable, la lettre doit
être accompagnée des pièces suivantes :
(a) les références complètes permettant de connaître l’envergure du promoteur ;
(b) la description du projet ;
(c) toute pièce justificative nécessaire pour démontrer l’éligibilité du projet à une convention spécifique ;
(d) la proposition de TDR pour I’EIE du projet ;
(e) la proposition des modalités de versement de la contribution du promoteur aux frais d’évaluation de
l’EIE ; et
(f) la proposition des modalités et des délais de l’évaluation environnementale de I’EIE parallèlement à sa
réalisation.
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Art. 47 - Dès réception d’une demande de convention spécifique, le bureau du Cadastre Minier vérifie si
elle est recevable. En cas de non-recevabilité, ce bureau informe le promoteur, au plus tard trois jours
ouvrables suivant le jour de la réception de la lettre de demande, des pièces qui manquent. Cette
information est faite par lettre ou par remise directe au demandeur.
Lorsque la demande est recevable, le bureau du Cadastre Minier les achemine de la manière suivante :
une copie de l’EIE est immédiatement transmise à la Cellule ; le reste du dossier de demande de convention
spécifique est transmis dans les meilleurs délais à l’ONE qui en accuse réception. L’ONE détermine dans un
délai de trois (3) jours ouvrables après réception de la demande si le projet minier est éligible pour une
convention spécifique selon les critères exposés à l’article 44 ci-dessus. Dans le cas où le projet serait jugé
non éligible à une convention spécifique, l’ONE en informe le promoteur par lettre motivée envoyée dans le
délai de trois (3) jours ouvrables, avec copie à la Cellule. Si, en réponse à ladite lettre, le promoteur fournit
des informations supplémentaire pour rendre crédible sa demande, son dossier est instruit de nouveau dans
un délai de trois jours ouvrables après réception des informations par l’ONE.
Dans le cas où le projet est éligible pour une convention spécifique, l’ONE en avise le Ministre de
l’Environnement, qui constitue le CTE pour le dossier éventuel d’EIE du projet dans un délai de cinq jours
ouvrables suivant la réception de l’avis de ONE.
Art. 48 - Le CTE constitué étudie le dossier de demande de convention spécifique. II peut demander tout
complément d’information au promoteur en cas de besoin. II convoque le promoteur afin de convenir avec lui
des termes de la convention spécifique. Cette procédure doit se conclure dans un délai de trente jours à
compter de la date de l’acte constituant le CTE. Une fois que le CTE et le promoteur se sont mis d’accord
sur les termes de la convention spécifique, cette-ci sera signée par le promoteur.
Le CTE transmet la convention spécifique signée par le promoteur, accompagnée de son avis favorable,
au Ministre chargé le I’Environnement. La convention précise que le promoteur doit effectuer le premier
versement de sa contribution aux frais d’évaluation de son EIE dans un délai de cinq (5) jours ouvrables
suivant la date de notification, après signature par le Ministre. La signature de la convention spécifique par le
Ministre ou son délégataire de pouvoirs doit intervenir dans un délai de dix (10) ouvrables après 1a réception
du document du CTE.
Tout refus d’un projet de convention spécifique par le Ministre sera motivé et fera l’objet d’une lettre
recommandée envoyée au promoteur avec copie au CTE et à la Cellule. Un tel refus ouvre au promoteur les
voies de recours prévues au décret de MECIE en cas de refus d’octroi du permis environnemental.
Dès la signature de la convention spécifique, deux originaux signés par le Ministre seront transmis au
CTE, qui transmettra un original à la Cellule pour remise au promoteur.
Art. 49 - Aussitôt que le promoteur aura effectué le premier versement prévu par la convention spécifique
dans le délai précisé dans la convention, le CTE prend les dispositions nécessaires pour mettre en oeuvre
les mesures d’évaluation environnementale de l’EIE afférente au projet concerné, conformément aux
dispositions de la convention spécifique et du décret de MECIE.
CHAPITRE III
Du dépôt de l’EIE
Art. 50 - En application des dispositions des articles 45, 93 et 229 du Code minier, ainsi que de celles du
décret de MECIE, le demandeur d’un permis ou d’une autorisation minière pour les opérations visées aux
points (a), (b) et (c) de l’article 30 du présent arrêté, doit déposer une demande d’évaluation de dossier
d’EIE ave sa demande de permis/autorisation au bureau du Cadastre Minier compétent pour instruire sa
demande de permis/autorisation, comme condition de recevabilité.
Conformément aux dispositions du décret de MECIE, le dossier de demande d’EIE doit comprendre :
- une demande écrite du promoteur adressé au Ministre de l’Environnement ;
- le rapport d’EIE en sept (7) exemplaires ;
- le récépissé de paiement de la contribution de l’investisseur aux frais d’évaluation environnementale
conformément aux dispositions du décret de MECIE ; et
- de toutes pièces justificatives du montant de l’investissement projeté.
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Art. 53 - Dans les cas prévus aux points (d), (e) et (f) de l’article 30 du présent arrêté, le demandeur
informé qu’une EIE est requise, doit déposer sa demande d’évaluation de dossier d’EIE au bureau du
Cadastre minier conformément aux dispositions du présent chapitre. L’instruction de sa demande de
permis/autorisation sera suspendue jusqu’à ce qu’il dépose ladite demande.
CHAPITRE IV
De l’évaluation et de l’instruction du dossier d’EIE
Art. 54 - Le titulaire est tenu de respecter les modalités des procédures de consultation du public
précisées dans le décret de MECIE. Ces procédures seront complétées en tant que de besoin par les
directives techniques environnementales établies par le ministère chargé de l’Environnement sur avis du
ministère chargé des Mines.
Les droits et obligations des titulaires vis-à-vis des propriétaires, des usufruitiers et des titulaires de droits
fonciers tels que définis dans le Code minier et son décret d’application sont pris en compte au moment de
décider de la forme de la participation du public à l’évaluation de l’EIE afférente à un projet minier, ainsi que
des modalités d’identification des populations concernées.
Art. 55 - L’évaluation de l’EIE comprend, entre autres, l’évaluation du budget et du plan de financement
des mesures d’atténuation des impacts ainsi que de réhabilitation du site des travaux. Pour être approuvé, le
plan de financement doit comprendre des mesures de sûreté financière conformes aux dispositions des
articles 40 et 41 ci-dessus.
Art. 56 - L’évaluation de l’EIE comprend également une évaluation des termes de référence proposés par
le promoteur pour l’audit environnemental du projet minier avant sa fermeture. Si le CTE n’accepte pas la
proposition du promoteur, ce dernier est convoqué pour discuter des termes de référence de l’audit avec le
CTE. Au cours de cette discussion, le CTE veille à aboutir à un accord viable sur les termes de référence de
l’audit environnemental, avant de transmettre l’avis technique d’évaluation de l’EIE au Ministre chargé de
l’Environnement.
Les termes de référence de l’audit environnemental sont joints en annexe au permis environnemental du
projet.
CHAPITRE V
De la mise en œuvre du PGEP
Art. 58 - Dans un délai de dix (10) jours ouvrables après le déclenchement de la mise en œuvre du
mécanisme de gestion et des mesures de sûreté financière prévus à l’article précédent, le titulaire dépose
une copie du PGEP approuvé, accompagné d’une copie du formulaire établi selon l’Annexe A du présent
arrêté sur la sûreté financière, auprès de la Direction provinciale du ministère chargé des Mines du ressort
du projet, à l’attention de la Cellule. La Cellule donne confirmation de réception de la copie du PGEP
approuvé au bureau compétent du Cadastre Minier. L’approbation et le dépôt du PGEP, ainsi que
l’établissement du compte de provision, sont portés par le bureau de Cadastre minier sur le permis minier
concerné.
Art. 59 - Une copie du permis environnemental et un résumé du PGEP sont déposés contre récépissé
par le titulaire, dans un délai de quinze (15) jours après la date de l’octroi du permis environnemental, au
bureau de la mairie concernée.
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Art. 60 - Le titulaire qui désire modifier son PGEP, y compris le budget ou le plan de financement des
mesures d’atténuation et de réhabilitation ainsi que les mesures de sûreté financière, sans qu’il y ait une
modification de l’envergure effective du projet, doit déposer une proposition de modification avec toutes les
pièces justificatives au bureau du Cadastre minier selon les modalités applicables à l’EIE primitive, sans qu’il
soit besoin d’un nouveau paiement au titre de la contribution de l’investisseur aux frais d’évaluation
environnementale.
La proposition de modification est étudiée par le CTE constitué pour le projet conformément à la
procédure applicable à l’évaluation environnementale de l’EIE primitive, et dans les mêmes délais. En tant
que de besoin, le CTE peut demander toute information complémentaire au titulaire. Une nouvelle
consultation du public n’est requise que dans la mesure où il y a une extension physique ou temporaire du
projet, ou un changement de la technologie utilisée.
Le Ministre chargé de l’Environnement se prononce sur l’octroi ou non du permis environnemental
modifié dans les quinze jours ouvrables à partir de la réception de l’avis technique d’évaluation du CTE.
Le CTE peut aussi demander au titulaire de modifier son PGEP afin de remédier aux effets nuisibles de
son projet qui seraient constatés au moment des travaux de contrôle et de suivi du PGEP. Dans ce cas, la
procédure à suivre pour la modification du PGEP est la même que celle exposée ci-dessus.
CHAPITRE VI
Du contrôle et du suivi du PGEP
Art. 61 - Les travaux de contrôle et de suivi du PGEP sont assurés conjointement par le ministère chargé
de l’Environnement, le ministère chargé des Mines représenté par la Cellule, et l’ONE.
Ils peuvent effectuer des contre-expertises en cas de nécessité.
Les titulaires de permis miniers n’auront pas à verser une provision pour les frais engendrés par le
contrôle et le suivi du PGEP.
Art. 62 - Par souci d’efficacité administrative, le service de l’Inspection Minière du ministère chargé des
Mines effectue des travaux de contrôle des PGEP lors de ses visites d’inspection des opérations minières
soumises à l’EIE. La Cellule apporte son appui technique à la préparation de ces travaux de contrôle.
Un rapport sera établi à l’issu de chaque visite d’inspection ou activité de suivi en cinq exemplaires
destinés : (a) au service chargé de l’Inspection Minière du ministère chargé des Mines, (b) à la Cellule, (c) à
l’ONE, (d) au ministère chargé de l’Environnement, et (e) au titulaire dont le projet a fait l’objet de l’inspection
ou de l’activité de suivi.
Les services conjointement responsables des travaux de contrôle et de suivi visés à l’article précédent se
réservent le droit d’effectuer des visites de contrôle des PGEP, si les travaux effectués par l’Inspection
Minière ne sont pas réalisés de manière adéquate.
CHAPITRE VII
Du quitus environnemental
Art. 63 - Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 30 du décret de MECIE, tout projet minier
soumis à une EIE et un PGEP doit faire l’objet d’un audit environnemental avant la fermeture du projet. Cet
audit doit être mené conformément soit aux modalités de mise en œuvre définies par réglementation du
ministère chargé de l’Environnement soit aux termes de référence annexés au permis environnemental du
projet, si le titulaire préfère obtenir l’approbation des termes de référence adaptés à son projet. Ces termes
de référence peuvent être modifiés de commun accord par le CTE et l’opérateur.
Pour des opérations qui font l’objet d’une EIE et un PGEP, l’audit environnemental est facultatif avant la
cession d’un permis minier.
Art. 64 - L’audit doit être effectué aux frais du titulaire par un bureau d’études agréé par 1e Ministre
chargé de l’Environnement sur avis de l’ONE et du ministère chargé des Mines. Le titulaire choisit et
engage le bureau d’études qui effectuera l’audit environnemental.
Art. 65 - Quatre exemplaires du rapport de l’audit environnemental doivent être déposés au bureau du
Cadastre Minier qui gère le dossier du permis/autorisation minière. Ce bureau en garde un et transmet les
trois autres respectivement à la Cellule, au ministère chargé de l’Environnement et à l’ONE.
Si l’auditeur détermine que certaines mesures supplémentaires doivent être effectuées afin d’assurer la
conformité du lieu d’implantation du projet avec l’objectif de la réhabilitation précisé à l’article 38 du présent
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arrêté, le titulaire doit prendre les dispositions supplémentaires nécessaires et obtenir un avis favorable de
l’auditeur qui conditionne l’octroi du quitus environ mental.
Toutefois, le titulaire qui a exécuté son PGEP n’a pas à effectuer des travaux supplémentaires pour
pallier des effets nuisibles de son activité qui n’étaient ni prévus ni prévisibles lors de l’approbation de son
PGEP. Néanmoins, il est tenu de réhabiliter ou de compenser les effets nuisibles de ses activités qui ont lieu
après la date précisée dans un préavis officiel lui notifiant les effets découverts au cours du contrôle et du
suivi de la mise en oeuvre de son PGEP tels que prévus à l’article 60 ci-dessus.
Art. 66 - Le quitus environnemental d’un projet soumis à l’EIE n’est délivré qu’après acceptation par le
ministère chargé de l’Environnement des résultats favorables d’un audit environnemental du projet.
Art. 67 - La demande de quitus environnemental est adressée au CTE et déposée en quatre exemplaires
au bureau du Cadastre Minier qui gère le dossier du permis/autorisation minière concerné. Ce bureau
transmet une copie respectivement au ministère chargé de l’Environnement, à la Cellule et à l’ONE. Le CTE
instruit la demande de quitus, évalue l’audit environnemental selon les modalités qui sont précisées par
directive environnementale, et transmet un projet d’arrêté portant quitus environnemental du projet ou une
recommandation motivée de refus du quitus au Ministre chargé de l’Environnement dans un délai de trente
(30) jours après la réception du rapport de l’audit environnemental.
Art. 68 - La décision du Ministre chargé de l’Environnement est matérialisée soit par l’arrêté portant
quitus environnemental du projet dûment signé, soit par l’envoi d’une lettre de refus motivé dans un délai de
dix (10) jours ouvrables après réception de la recommandation du CTE fondée sur le rapport de l’audit
environnemental.
TITRE IV
DES PROCEDURES CONCERNANT LES PEE
CHAPITRE PREMIER
Des opérations minières soumises au PEE
Art. 69 - Pour la mise en œuvre des dispositions du décret d’application du Code minier susvisé ainsi que
celles du décret de MECIE, et sous réserve des dispositions du Chapitre premier du Titre III ci-dessus, les
opérations minières suivantes sont soumises à la mise en œuvre d’un PEE approuvé conformément aux
modalités exposées au présent titre:
- les opérations minières autorisées en vertu d’un permis R jusqu’à la détermination, le cas échéant,
qu’une EIE est nécessaire selon la procédure précisée au présent titre ;
- les études scientifiques sur les gîtes fossilifères en profondeur ;
- les opérations minières autorisées en vertu d’un PRE en dehors des zones sensibles, excepté les
opérations dans une zone de concentration des opérations minières dans les cas déterminés selon les
modalités précisées au présent titre ;
- l’extraction non mécanisée de substances dont les gîtes sont rares ;
- l’extraction non mécanisée de fossiles ;
- les opérations d’orpaillage mobilisant plus de 20 personnes sur un rayon allant jusqu’ ‘à 500 mètres ;
- les projets de stockage de produits miniers de capacité combinée de plus de 4000 m3 ; et
- les projets de stockage souterrain combiné de plus de 100 m3.
Art. 70 - En application des dispositions de l’article 85 du Code minier, un arrêté interministériel initié par
le Ministre chargé des Mines précise les modalités des mesures de protection de l’environnement
applicables aux opérations d’orpaillage.
En application des dispositions de l’Annexe II du décret de MECIE, un arrêté interministériel initié par le
Ministre chargé de l’Environnement précise les modalités des mesures de protection de l’environnement
applicables aux opérations de stockage cités à l’article précédent.
CHAPITRE II
De la réalisation du PEE
SECTION I
Du PEE relatif à un projet de recherche
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Art. 71 - Le PEE relatif à un projet de recherche consiste en un PEE-RIM pour les opérations limitées à
des activités dont l’impact sur l’environnement est considéré minimal, et un PEE-RS pour les opérations qui
dépassent les limites d’éligibilité pour le PEE-RIM.
Art. 72 - Le PEE-RIM ou le PEE-RS relatif à un projet de recherche est réalisé aux frais du titulaire par
lui-même ou par un bureau d’études qui possède l’expérience nécessaire et qu’il engage.
Art. 73 - L’autorisation environnementale pour un projet de recherche soumis au PEE est octroyée par le
Ministre chargé des Mines ou son représentant sur l’avis favorable de la Cellule ou, le cas échéant, du
comité ad hoc d’évaluation.
Cette autorisation vaut uniquement pour les travaux envisagés par le PEE-RIM ou le PEE-RS approuvé.
Art. 74 - Tout changement dans les opérations minières prévues par le PEE doit être précédé de
l’approbation d’un avenant au PEE selon la procédure suivie pour l’approbation du PEE initial.
En outre, le titulaire de permis minier ou d’autorisation d’étude scientifique qui a travaillé en vertu d’un
PEE-RIM doit élaborer, déposer et obtenir l’approbation d’un PEE-RS pour procéder aux travaux qui
dépassent la nature ou l’envergure de ceux éligibles pour le PEE-RIM.
Art. 75 - Le modèle du PEE-RIM est présenté en Annexe B au présent arrêté. Le guide pour la
préparation du PEE-RIM est l’objet de l’Annexe C.
Art. 76 - Les directives concernant l’élaboration d’un PEE-RS sont présentées à l’Annexe D.
Art. 77 - Conformément aux articles 99, 100 et 102 du Code minier, le PEE-RIM ou le PEE-RS doit
inclure :
(a) Un budget des mesures d’atténuation de l’impact environnemental du projet et de réhabilitation du site
de 1a recherche ;
(b) Un plan de financement du budget d’atténuation et de réhabilitation ; ainsi que
(c) Une proposition de mécanisme de gestion de la provision de réhabilitation de l’environnement,
assortie de mesures de sûreté financière en faveur de l’Etat.
Art. 79 - Le PEE-RIM ou le PEE-RS du projet de recherche doit préciser les modalités des contrôles
techniques que le titulaire effectuera afin de vérifier l’efficacité de ses mesures d’atténuation et de
réhabilitation.
Une circulaire du ministère chargé des Mines précise les registres et les rapports que le titulaire est tenu
de maintenir, recevoir ou fournir aux organismes de contrôle et de suivi de son PEE-RIM ou PEE-RS. Il
incombe au titulaire de se renseigner sur la réglementation dans la matière et de s’y conformer.
Art. 80 - Le dossier de PEE-RIM ou de PEE-RS d’un projet de recherche minier peut également inclure
une proposition des termes de référence pour l’audit environnemental du projet avant sa fermeture, dans le
cas où le titulaire envisage de solliciter un quitus environnemental pour son projet de recherche.
324
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SECTION II
Du PEE relatif aux études scientifiques sur les gîtes fossilifères
Art. 81 - Un PEE relatif à un projet d’étude scientifique sur les gîtes fossilifères préconisant des travaux
en profondeur non mécanisés, consiste en un PEE-RIM élaboré conformément au modèle de l’Annexe B et
aux instructions de l’Annexe C, s’il remplit les conditions d’éligibilité ; sinon il consiste en un PEE-RS élaboré
conformément aux directives de l’Annexe D.
Conformément aux dispositions de l’article 166 du décret d’application du Code minier, ni un PEE ni une
EIE ne sont requis pour les études superficielles, avec ou sans prélèvement d’échantillons.
Art. 82 - Le PEE-RIM ou le PEE-RS relatif à un projet d’étude scientifique sur les gîtes fossilifères est
réalisé aux frais du titulaire d’une autorisation d’étude scientifique sur les gîtes fossilifères de deuxième
ordre par le titulaire lui-même ou par un bureau d’études engagé par lui et qui possède l’expérience
nécessaire.
Art. 83 - L’autorisation environnementale pour un projet d’étude scientifique sur les gîtes fossilifères
soumis au PEE est octroyée par le Ministre chargé des Mines ou son représentant sur avis de la Cellule ou,
le cas échéant, du comité ad hoc d’évaluation.
Cette autorisation vaut uniquement pour les travaux envisagés par le PPE-RIM ou le PEE-RS approuvé.
Tout changement dans les opérations prévues par le PEE doit être précédé de l’approbation d’un avenant
au PEE selon la procédure suivie pour l’approbation du PEE initial. En outre, le titulaire d’une autorisation
d’étude scientifique de gîtes fossilifères qui a travaillé en vertu d’un PEE-RIM doit élaborer, déposer et
obtenir l’approbation d’un PEE-RS pour pouvoir procéder aux travaux qui dépassent la nature ou l’envergue
de ceux éligibles pour le PEE-RIM.
Art. 84 - Le PEE-RIM ou le PEE-RS afférent au projet d’étude scientifique sur les gîtes fossilifères
doivent préciser les modalités des contrôles techniques que le titulaire d’une autorisation d’étude scientifique
de gîte fossilifères effectuera afin de vérifier l’efficacité de ses mesures d’atténuation et de réhabilitation.
Une circulaire du ministère chargé des Mines précise les registres et les rapports que le titulaire de
l’autorisation est tenu de maintenir, recevoir ou fournir aux organismes de contrôle et de suivi de son PEE-
RIM ou PEE-RS. II incombe au titulaire de se renseigner sur la réglementation dans la matière et de s’y
conformer.
SECTION III
Du PEE relatif aux opérations minières en vertu d’un permis
PRE
Art. 85 - Le PEE relatif aux opérations minières en vertu d’un permis PRE consiste en l’engagement du
titulaire à se conformer à un Code de Conduite en matière de protection environnementale au cours de ces
opérations, et de constituer une provision adéquate pour la réhabilitation future du lieu.
Art. 86 - L’autorisation environnementale relative aux opérations minières en vertu d’un permis PRE est
octroyée par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines sur avis de la Cellule, sauf dans les cas
de périmètres situés dans une zone de concentration des opérations minières ou dans une zone sensible.
L’autorisation environnementale octroyée par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines est
délivrée en même temps que le permis PRE.
L’autorisation environnementale relative aux opérations minières en vertu d’un permis PRE sur un
périmètre situé dans une zone de concentration des opérations minières est octroyée par le Ministre chargé
des Mines sur avis de 1a Cellule ou du comité ad hoc d’évaluation, après évaluation du PEE-PRE
conformément aux dispositions du Chapitre IV, Section III du présent Titre.
L’autorisation environnementale relative aux opérations minières en vertu d’un permis PRE sur un
périmètre situé dans une zone sensible est octroyée par le Ministre chargé de l’Environnement après
évaluation de l’EIE conformément aux dispositions du Titre III du présent arrêté.
325
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et de réhabilitation des effets de ses opérations minières sur l’environnement. A partir de la date de clôture
du premier stage de formation dans une province donnée, la personne qui prétend obtenir un permis PRE
ou son mandataire est tenue de suivre le stage de formation pour être éligible à obtenir l’autorisation
environnementale relative aux opérations minières en vertu de son PRE.
A l’issue de la formation, la personne qui y a participé obtiendra un certificat délivré par l’organisme
responsable de la formation. La mention de ce certificat est portée sur un registre tenu par le Bureau du
Cadastre Minier. La personne ainsi certifiée ou dont le mandataire est ainsi certifié, peut souscrire à un PEE
pour les opérations envisagées par le permis PRE.
Art. 88 - Le modèle de PEE relatif aux opérations en vertu d’un permis PRE est joint en Annexe E au
présent arrêté. Le Code de Conduite en matière de protection environnementale relative au opérations
envisagées par un permis PRE est l’objet de l’Annexe F.
SECTION IV
Du PEE relatif à l’extraction non-mécanisée de substances dont
les gîtes sont rares ou de fossiles
Art. 89 - Le PEE relatif à l’extraction non mécanisée de substances dont les gîtes sont rares ou à
l’extraction non mécanisée de fossiles consiste en un PEE-PRE élaboré conformément aux Annexes E et F.
Art. 90 - L’autorisation environnementale relative à l’extraction non mécanisée de substances dont les
gîtes sont rares est octroyée par le Directeur provincial concerné du ministre chargé des Mines, sur avis de
la Cellule.
Art. 91 - L’autorisation environnementale relative à l’extraction non mécanisée de fossiles est octroyée
par le Ministre chargé des Mines, sur avis de la Cellule.
CHAPITRE III
Du dépôt du PEE
Art. 92 - Le PEE est déposé au bureau du Cadastre minier où la demande de permis minier ou
d’autorisation concernant les opérations minières qui font l’objet du PEE est déposée.
Art. 93 - Le PEE relatif aux opérations minières en vertu des permis ou autorisations suivantes doit être
déposé avec la demande de permis ou d’autorisation minière :
- permis PRE,
- autorisation d’extraction non-mécanisée de substances dont les gîtes sont rares
- autorisation d’extraction non-mécanisée de fossiles.
Art. 94 - Le PEE relatif à un projet de recherche ou à un projet d’étude scientifique des gîtes fossilifères
de deuxième ordre peut être déposé avec la demande ou après l’octroi du permis R ou de l’autorisation y
afférent.
Art. 95 - Le dossier de PEE est transmis immédiatement à la Cellule pour étude, par le bureau du
Cadastre minier qui l’a reçu.
CHAPITRE IV
De l’évaluation et de l’instruction du dossier du PEE
SECTION I
Du PEE-RIM
326
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(c) vérification de conformité du programme des mesures d’atténuation et de réhabilitation proposée avec
le modèle de PEE-RIM à l’Annexe B et le Guide pour sa préparation à l’Annexe C ; et
(d) dans le cas d’un PEE-RIM pour un projet de recherche minière, vérification du caractère suffisant du
budget des mesures d’atténuation et de réhabilitation, du plan de financement et du mécanisme de gestion
de la provision de réhabilitation environnementale assorti de mesures de sûreté financière en faveur de
l’Etat.
Art. 98 - La Cellule peut demander au titulaire de fournir tout complément d’information se rapportant
aux critères d’évaluation du PEE-RIM et nécessaire pour son évaluation.
Si le PEE-RIM n’est pas conforme aux Annexes B et C, la Cellule avise le titulaire dans un délai de
quinze (15) jours ouvrables après la date du dépôt du PEE-RIM, de ses recommandations en vue de mettre
en conformité le PEE-RIM.
Art. 99 - L’avis motivé de la Cellule sur le PEE-RIM est transmis au Ministre chargé des Mines dans un
délai qui ne doit pas dépasser trente (30) jours ouvrables après la date du dépôt du PEE-RIM. Le temps de
réponse du titulaire aux demandes d’informations complémentaires ou aux recommandations de
modification du PEE-RIM qui lui sont adressées par la Cellule, le cas échéant, est rajouté à ce délai.
Art. 100 - Dans un délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la date de réception de l’avis de la
Cellule, le Ministre chargé des Mines prend sa décision d’approbation ou de refus du PEE-RIM, fondée sur
l’avis de la Cellule.
Toute décision de refus d’un PEE-RIM est motivée. La décision d’accorder ou de refuser l’autorisation
environnementale est transmise au bureau du Cadastre Minier où le PEE a été déposé, avec copies
respectivement à la Cellule, à l’Inspection Minière et à l’ONE. Cette décision est remise au titulaire par le
Bureau du Cadastre minier sur sa demande.
SECTION II
Du PEE-RS
Art. 102 - La Cellule peut demander au titulaire de fournir tout complément d’information se rapportant
aux critères d’évaluation du PEE-RS nécessaire pour son évaluation.
Si le PEE-RS n’est pas conforme aux directives de l’Annexe D, la Cellule avise le titulaire dans un délai
de vingt (20) jours ouvrables après la date du dépôt du PHE-RS, de ses recommandations en vue de mettre
en conformité le PEE-RS.
Art. 103 - Excepté pour le PEE-RS dont l’objet est un projet de recherche dans une zone sensible ou au
stade du développement et/ou de la faisabilité, la Cellule transmet son avis motivé au Ministre chargé des
Mines dans un délai qui ne doit pas dépasser trente-cinq (35) jours ouvrables après 1a date du dépôt du
PEE-RS.
Le temps de réponse du titulaire aux demandes d’informations complémentaires ou aux
recommandations de modification du PEE-RS qui lui sont adressées par la Cellule, le cas échéant, est
rajouté à ce délai.
Art. 104 - Sous réserve des dispositions de l’alinéa suivant, si l’objet du PEE-RS est un projet de
recherche dans une zone sensible ou au stade de développement et/ou de faisabilité, la Cellule le soumet,
dans un délai de dix (10) jours à compter de la date du dépôt du dossier, à un comité ad hoc d’évaluation
convoqué par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines sur demande de la Cellule. Le cas
échéant, le comité ad hoc d’évaluation détermine si le projet doit faire l’objet d’une EIE, en appliquant les
critères exposés ci-dessous.
327
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Toutefois, s’il s’agit du cas de projet de recherche dans une zone sensible et si le plan des opérations du
titulaire exclut explicitement les opérations dans les zones sensibles qui se trouvent à l’intérieur du périmètre
de recherche, le PEE-RS peut dans ces conditions être approuvé sans passer par le comité ad hoc
d’évaluation.
Aux fins du présent chapitre, le projet qui fait l’objet d’un PEE-RS est un projet de recherche minière au
stade de développement et/ou de faisabilité lorsque la description des opérations envisagées contient au
moins une des activités suivantes :
(a) la construction d’une route temporaire ou permanente non revêtue d’une longueur de plus de cinq
kilomètres (5 kms) ;
(b) l’excavation ou le déplacement de plus de 20.000 mètres cube de terre ;
(c) le montage d’une usine pilote d’une capacité de plus de 25 tonnes par jour à l’intérieur du périmètre,
pour des essais de traitement chimique des produits miniers ; ou
(d) la réalisation de plus de neuf sondages à l’intérieur d’un rayon de 100 mètres.
Art. 106 - Lors de l’évaluation du dossier de PEE-RS, le comité d’évaluation considère en particulier les
éléments suivants :
(a) ouverture de pistes ou de routes :
- localisation
- longueur
- type de construction
- durée et permanence
(b) impact sur une zone sensible ;
(c) nombre de travailleurs sur le site ;
(d) durée des travaux ;
(e) quantité et volume des échantillons à prendre ;
(f) probabilité d’ouverture d’un centre d’exploitation ;
(g) nombre et localisation des sondages ;
(h) type et dimension de campement ;
(i) effets sur les sources de ravitaillement en eaux ;
(j) compatibilité avec les autres emplois de la terre ;
(k) caractère adéquat et suffisant des mesures d’atténuation et de réhabilitation proposées, de leur
financement et du mécanisme de gestion de la provision de réhabilitation proposé ;
(l) performance du titulaire dans l’exécution de ses obligations environnementales dans le passé.
Le comité d’évaluation recommande l’approbation du PEE-RS s’il estime, après avoir considéré tous les
aspects précisés au présent article, que le PEE-RS est suffisamment crédible et que les opérations de
recherche proposées ne sont pas susceptibles de porter atteinte à l’environnement. En revanche, si le
comité conclut que l’impact du projet n’est pas suffisamment précisé ou encadré par les dispositions du
PEE-RS, il doit recommander que le projet en question fasse l’objet d’une EIE.
Art. 107 - Le comité ad hoc d’évaluation peut demander au titulaire de fournir toute information
complémentaire raisonnable en relation avec les critères d’évaluation du PEE-RS et nécessaire à son
évaluation.
Si le PEE-RS n’est pas conforme à l’Annexe D, le comité ad hoc d’évaluation avise le titulaire de ses
recommandations en vue de mettre en conformité le PEE-RS, dans un délai de dix (10) jours ouvrables
après la date de réception du dossier de PEE-RS.
Art. 108 - Le comité d’évaluation transmet son avis motivé au Ministre chargé des Mines dans un délai
de trente (30) jours ouvrables à compter de la date de transmission du PEE-RS par la Cellule. Le temps de
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Art. 109 - Dans un délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la date de réception de l’avis du comité
ad hoc d’évaluation, 1e Ministre chargé des Mines prend sa décision, fondée sur l’avis du comité
d’approuver ou de refuser son approbation du PEE-RS.
Toute décision de refus d’un PEE-RS est motivée et indique soit (a) les modifications au PEE-RS qui
seraient nécessaires pour que le projet ne puisse être susceptible de porter atteinte à l’environnement, soit
(b) que le projet doit faire l’objet d’une EIE avant la réalisation des travaux envisagés.
La décision d’accorder ou de refuser l’autorisation environnementale est transmise au bureau du
Cadastre Minier où le PEE a été déposé, avec copies respectivement à la Cellule, à l’Inspection Minière et à
l’ONE. Cette décision est remise au titulaire par le Bureau du Cadastre minier sur sa demande.
SECTION III
Du PEE-PRE
Art. 110 - Sous réserve des dispositions de l’article 111 ci-dessous, l’évaluation du PEE-PRE est faite par
la Cellule.
Art. 112 - La Cellule peut demander au demandeur de fournir tout complément d’information raisonnable
en relation avec les critères d’évaluation du PEE-PRE nécessaires à son évaluation.
Si le PEE-PRE n’est pas conforme avec Annexes E et F, la Cellule avisera le demandeur, dans un délai
de dix (10) jours ouvrables après la date du dépôt du PEE-PRE, de ses recommandations pour conformer le
PEE-PRE.
Art. 113 - A l’exception du cas des PEE-PRE pour des opérations sur des périmètres situés dans des
zones de concentration des opérations minières, l’avis motivé de la Cellule sur le PEE-PRE est transmis au
Directeur provincial du ministère chargé des Mines dans un délai qui ne doit pas dépasser vingt (20) jours
ouvrables après la date du dépôt du PEE-PRE. Le temps de réponse du demandeur aux demandes
d’information complémentaire ou aux recommandations de modification du PEE-PRE qui lui sont adressées
par la Cellule, le cas échéant, est rajouté à ce délai.
Art. 114 - Dans un délai de cinq (5) jours ouvrables à compter de la date de sa réception de l’avis de la
Cellule, le Directeur provincial du ministère chargé des Mines prendra sa décision, fondée sur l’avis de la
Cellule, d’approuver ou de refuser son approbation du PEE-PRE. Dans l’absence du refus du PEE-PRE
dans le délai précisé, le demandeur a droit à la remise de l’autorisation environnementale, qu’il peut exiger
devant le tribunal administratif.
Toute décision de refus d’approbation d’un PEE-PRE sera motivée. La décision d’accorder ou de refuser
l’autorisation environnementale sera transmise au bureau provincial ou central du Bureau du Cadastre
minier où le PEE-PRE a été déposé, avec copies à la Cellule, à l’Inspection des Mines et à leONE. Ensuite,
cette décision sera remise au demandeur par le Bureau du Cadastre minier sur sa demande, pourvu qu’elle
soit remise avec ou après l’octroi du permis ou autorisation minière y afférent.
Art. 115 - Si les opérations minières qui font l’objet du PEE-PRE se situent sur un périmètre situé dans
une zone de concentration des opérations minières, la Cellule, après avoir obtenu du demandeur une
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explication de ses plans d’opérations, lui proposera des limitations à ses opérations afin de les encadrer
pour minimiser l’impact cumulatif des opérations minières dans la même zone.
Par exemple, les limitations peuvent consister dans l’emplacement du lieu d’implantation des nouvelles
opérations à une certaine distance de celles entreprises sur le périmètre voisin, ou elles peuvent concerner
l’intensité des opérations qui font l’objet du PEE-PRE en cause.
Si le demandeur accepte les limitations proposées par la Cellule, elles seront inscrites comme condition à
son PEE-PRE sous sa signature, et le PEE-PRE sera transmis avec l’avis favorable de la Cellule au Ministre
chargé des Mines.
Art. 116 - Si le demandeur n’a pas accepté la proposition d’encadrement proposé par la Cellule, la
Cellule soumettra le PEE-PRE à un comité ad hoc d’évaluation convoqué par le Directeur provincial du
ministère chargé des Mines sur demande de la Cellule.
Le comité ad hoc d’évaluation se composé de la façon décrite à l’article 105 ci-dessus.
Art. 117 - Le comité ad hoc d’évaluation étudiera le dossier du PEE-PRE et, dans un délai de quinze (15)
jours ouvrables à compter de la date de sa réception du dossier, communiquera au demandeur la
proposition du comité pour l’encadrement du projet minier afin de minimiser l’impact cumulatif des opérations
minières dans la même zone.
Si le demandeur accepte les limitations proposées par le comité d’évaluation, elles seront inscrites
comme conditions à son PEE-PRE sous sa signature, et le PEE-PRE sera transmis avec l’avis favorable du
comité au Ministre chargé des Mines.
Si le demandeur n’accepte pas les limitations proposées par le comité d’évaluation, le dossier du PEE-
PRE sera transmis au Ministre chargé des Mines avec l’avis que les opérations minières envisagées doivent
faire l’objet d’une EIE.
Art. 118 - Dans un délai de dix jours ouvrables à compter de la date de sa réception de l’avis du comité
ad hoc d’évaluation, le Ministre chargé des Mines prendra sa décision d’approuver le PEE-PRE ou de le
refuser et exiger une EIE pour les opérations en question, en se fondant sur l’avis du comité ad hoc
d’évaluation. Dans le cas où une EIE est requise, sa réalisation est à la charge du demandeur de
l’autorisation environnementale en question et non pas du titulaire du permis minier sur le périmètre déjà
établi.
Toute décision de refus d’approbation d’un PEE-PRE sera motivée. L’autorisation environnementale ou la
décision de refus sera transmise au bureau provincial ou central du Bureau du Cadastre minier où le PEE-
PRE a été déposé, avec copies à la Cellule, à l’Inspection des Mines et à l’ONE. Ensuite, l’autorisation ou la
décision sera remise au demandeur par le Bureau du Cadastre minier sur sa demande, pourvu que
l’autorisation environnementale soit remise avec ou après l’octroi du permis ou autorisation minière y
afférent.
CHAPITRE V
Des procédures de recours
Art. 119 - Tous les recours concernant les actes administratifs à l’encontre d’un demandeur ou d’un
titulaire d’autorisation environnementale en vertu d’un PEE sont régis par les règles du droit administratif en
vigueur.
Le délai obligatoire pour engager la procédure de recours est de trente (30) jours suivant la date de l’acte
contesté.
Le recours est introduit au Bureau du Cadastre minier où le PEE a été déposé, à charge pour ce dernier
de transmettre le dossier à qui de droit.
Art. 120 - Tout demandeur d’autorisation environnementale en vertu d’un PEE peut saisir le Comité
National des Mines ou le Comité provincial des Mines du ressort pour l’assister dans la recherche d’une
solution amiable, lorsqu’il s’estime injustement lésé par un acte ou une décision administrative concernant
son PEE.
CHAPITRE VI
De la mise en œuvre du PEE
SECTION I
Du PEE-RIM et du PEE-RS
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Art. 121 - Dans un délai de soixante (60) jours après sa notification officielle de l’approbation de son
PEE-RIM ou PEE-RS, le titulaire d’un permis R doit mettre en œuvre le mécanisme pour la gestion des
provisions de réhabilitation de l’environnement envisagé par son PEE approuvé, y compris les mesures de
sûreté financière, conformément au plan de financement des mesures d’atténuation et de réhabilitation
compris dans le PEE.
Art. 122 - Dans un délai de dix (10) jours après la mise en œuvre du mécanisme de gestion et des
mesures de sûreté financière prévues à l’article précédent, le titulaire déposera une copie du PEE
approuvé, ainsi qu’une copie du formulaire sur la sûreté financière qui se trouve à l’Annexe A au présent
arrêté, dûment remplie, auprès de la Direction provinciale du ministère chargé des Mines dans chaque
province où se situe le périmètre concerné, à l’attention de la Cellule.
Dans un délai de dix (10) jours après la remise de l’autorisation environnementale au demandeur d’une
autorisation d’étude scientifique de gîtes fossilifères, le titulaire déposera une copie du PEE approuvé
auprès de la Direction provinciale du ministère chargé des Mines dans chaque province où se situe le
périmètre concerné par son autorisation, à l’attention de la Cellule.
La Cellule confirmera la réception de la copie du PEE approuvé au Bureau du Cadastre minier de la
Direction provinciale. L’approbation et le dépôt du PEE, ainsi que l’établissement du compte de provision, le
cas échéant, seront inscrits sur le permis minier du titulaire ou sur l’autorisation du titulaire d’une autorisation
d’étude scientifique des gîtes fossilifères par le Bureau du Cadastre minier.
Art. 123 - Une copie du PEE-RIM ou du PEE-RS sexa déposée par le titulaire auprès des mairies des
Collectivités décentralisées concernées contre récépissé dans un délai de quinze (15) jours à compter de la
date de l’inscription de l’approbation du PEE sur le permis minier ou l’autorisation du titulaire.
SECTION II
Du PEE-PRE
Art. 124 - Dans les six mois suivant l’approbation de son PEE-PRE, le titulaire de l’autorisation
d’extraction doit établir sa première provision de réhabilitation du lieu de ses opérations, selon les modalités
prévues par son autorisation environnementale.
Art. 125 - Les retraits sur le compte où le titulaire verse sa provision annuelle de réhabilitation seront
soumis à un contrôle par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines, qui vérifiera que les retraits
sont destinés aux travaux de réhabilitation uniquement.
SECTION III
Des modifications
Art. 126 - Le titulaire qui désire modifier son PEE doit déposer une proposition de modification avec
toutes pièces justificatives au Bureau du Cadastre minier où il a déposé le PEE primitif. Il en est de même
pour le titulaire qui est notifiée par le ministère chargé des Mines qu’il doit modifier son PEE pour remédier
aux effets nuisibles de son activité découverts lors des travaux de contrôle et de suivi du PEE.
La proposition de modification étudiée par la Cellule ou par un comité ad hoc d’évaluation lorsqu’il s’agit
d’un PEE-RS, ou d’un PEE-PRE pour un périmètre situé dans une zone de concentration des opérations
minières, conformément à la procédure applicable à l’évaluation du PEE primitif, et dans les mêmes délais.
Le Ministre ou le Directeur provincial, selon le cas, se prononcera sur l’octroi ou non du permis
environnemental modifié sollicité dans les dix (1O) jours ouvrables à partir de sa réception de l’avis
technique d’évaluation de la Cellule ou du comité ad hoc d’évaluation.
CHAPITRE VII
Du contrôle et de suivi du PEE
Art. 127 - Une circulaire du ministère chargé des Mines en concentration avec l’ONE précisera les
registres et les rapports que le titulaire sera tenu de maintenir, recevoir ou fournir aux organismes de
contrôle et de suivi de son PEE. Il incombe au titulaire de se renseigner sur la réglementation dans la
matière et de s’y conformer.
Art. 128 - Les opérations qui font l’objet d’un PEE seront soumises aux inspections par les agents du
service chargé de l’Inspection des Mines au sein du ministère chargé des Mines ou, dans le cas des PEE-
PRE, par les autorités des collectivités territoriales décentralisées. Ces inspections viseront la vérification de
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la mise en œuvre des mesures d’atténuation de l’impact du projet sur l’environnement ainsi que celles de
réhabilitation du lieu d’implantation du projet.
Art. 129 - Des opérations de suivi de l’état de l’évolution de l’environnement affecté par des projets
soumis au PEE peuvent être effectuées ponctuellement ou régulièrement par la Cellule, l’ONE, les autorités
provinciales ou tout autre organisme autorisé par le ministère de l’Environnement ou le ministère chargé des
Mines soit, dans le cadre de la mise en œuvre de leur mandat de supervision du secteur ou des activités de
protection de l’environnement, soit dans le cadre d’une étude spéciale.
CHAPITRE VIII
Du quitus environnemental
SECTION I
Pour le PEE-RIM et le PEE-RS
Art. 130 - Comme il est précisé à l’article 103 du Code minier, le quitus environnemental dégage le
titulaire d’un permis minier de son obligation de réhabilitation environnementale vis-à-vis de l’Etat. Le quitus
environnemental est facultatif pour les titulaires de permis R et des autorisations d’étude scientifique des
gîtes fossilifères.
Art. 131 - Le quitus environnemental pour les opérations de recherche minière qui font l’objet d’un PEE-
RIM est délivré par le Ministre chargé des Mines, sur avis favorable de la Cellule fondé sur le rapport
d’inspection finale des opérations par le service chargé de l’Inspection des Mines après visite du site.
Art. 132 - Le quitus environnemental pour les opérations de recherche minière qui font l’objet d’une PEE-
RS est délivré par le Ministre chargé des Mines, sur avis favorable de la Cellule fondé sur les résultats
favorables d’un audit environnement du projet. L’audit doit être effectué aux frais du titulaire par un bureau
d’études agréé par le Ministre de l’Environnement sur avis de l’ONE et de la Cellule. Le titulaire choisit et
engage le bureau d’études qui effectuera l’audit environnemental.
Art. 133 - Les termes de référence de l’audit seront ceux proposés et approuvés comme partie du PEE
ou, à défaut, doivent être conformes à un guide sur ce sujet élaboré par un comité interministériel composé
des représentants de 1a Cellule et de l’ONE.
Si l’auditeur détermine que certaines mesures supplémentaires doivent être effectuées afin d’assurer la
conformité du lieu d’implantation du projet avec l’objectif de la réhabilitation précisé à l’article 38 du présent
arrêté, le titulaire doit prendre les dispositions supplémentaires nécessaires et obtenir une détermination
favorable de l’auditeur comme condition de l’octroi du quitus environnemental.
Toutefois, le titulaire qui a exécuté son PEE n’a pas à effectuer des travaux supplémentaires pour pallier
des effets nuisibles de son activité qui n’étaient ni prévus ni prévisibles lors de l’approbation de son PEE.
Art. 135 - La Cellule instruit la demande de quitus et évalue le rapport d’inspection finale on de l’audit
environnemental selon des modalités qui seront précisées par directive du ministère chargé des Mines.
Comme partie de son instruction de la demande, la Cellule doit contacter l’autorité de chaque collectivité
territoriale décentralisée concernée par le projet en question et demander son avis sur l’état du lieu du projet
et l’efficacité des mesures de réhabilitation prises par le titulaire. Dans un délai de trente (30) jours ouvrables
suivant la date de dépôt du rapport de l’audit environnemental ou la date de réception du rapport de
l’inspection finale, selon le cas, la Cellule transmettra son avis au Ministre avec un projet d’arrêté portant
quitus environnemental du projet ou un projet de décision motivée de refus du quitus.
Art. 136 - La décision du Ministre chargé des Mines se manifestera soit, par sa signature de l’arrêté
portant quitus environnemental du projet, soit par sa signature et envoi d’une décision de refus motivée dans
un délai de dix (10) jours ouvrables après sa réception de l’avis de la Cellule.
La décision d’accorder ou de refuser l’autorisation environnementale sera transmise au bureau provincial
ou central du Bureau du Cadastre minier où le PEE a été déposé, avec copies à la Cellule, à l’inspection des
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Mines et à l’ONE. Ensuite, cette décision sera remise au titulaire par le Bureau du Cadastre minier sur sa
demande.
SECTION II
Pour le PEE-PRE
Art. 137 - Le quitus environnemental est facultatif pour les titulaires des permis PRE et des autorisations
d’extraction non mécanisée des substances dont les gîtes sont rares ou des fossiles.
Art. 138 - Le quitus environnemental pour les opérations minières qui font l’objet d’un PEE-PRE est
délivré par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines, sur avis favorable de la Cellule fondé sur
rapport d’inspection finale des opérations par le service chargé de l’Inspection des Mines après visite du site.
Art. 139 - La demande de quitus environnemental est adressée à la Cellule et déposée au bureau
provincial du Bureau du Cadastre minier où le PEE-PRE a été déposé. La demande est transmise
immédiatement à la Cellule.
Art. 140 - La Cellule instruit la demande de quitus et évalue 1e rapport d’inspection finale selon des
modalités qui seront précisées par directive du ministère chargé des Mines. Comme partie de son instruction
de la demande, la Cellule doit contacter l’autorité de chaque collectivité territoriale décentralisée concernée
par le projet en question et demander son avis sur l’état du lieu du projet et l’efficacité des mesures de
réhabilitation prises pas le titulaire. Dans un délai de 20 jours ouvrables suivant la date de dépôt du rapport
de l’audit environnemental ou la date de réception du rapport de l’inspection finale, selon le cas, la Cellule
transmettra son avis au Directeur avec un projet de décision portant quitus environnemental du projet ou un
projet de décision motivée de refus du quitus.
Art. 141 - La décision du Directeur provincial du ministère chargé des Mines se manifestera, soit par sa
signature de 1a décision portant quitus environnemental du projet, soit par sa signature et l’envoi d’une
décision de refus motivée dans un délai de dix (10) jours ouvrables après sa réception de l’avis de la Cellule.
Des copies du quitus environnemental ou de la décision de refus seront fournies à la Cellule et à
l’Inspection des Mines ; et le quitus environnemental ou la décision de refus sera remise au titulaire par le
Bureau du Cadastre minier sur sa demande.
TITRE V
DES MANQUEMENTS ET DES SANCTIONS
Art. 142 - Constituent des manquements susceptibles de faire encourir des sanctions à l’auteur :
- le fait pour tout titulaire de permis R, de permis PRE, ou d’autorisation d’étude scientifique des gîtes
fossilifères ou d’autorisation d’extraction non mécanisée des substances dont les gîtes sont rares ou des
fossiles, d’avoir entrepris des travaux de recherche ou d’exploitation minière sans obtention préalable de
l’approbation du PEE y afférent ;
- le non respect du PEE par le titulaire ;
- le fait pour tout titulaire de permis R, de permis PRE, ou d’autorisation pour des opérations minières
soumises au PEE, de s’être abstenu de prendre les mesures de correction et/ou de compensation prescrites
en cas de manquement dûment constaté ; et
- le non respect des obligations environnementales applicables aux permis en cours de validité au 30
août 1999.
Art. 143 - Les manquements cités à l’article précédent seront considérés des fautes graves passibles de
1a suspension temporaire et immédiate des travaux prononcée conformément aux dispositions de l’article
173 du Code minier.
En outre, l’autorité compétente peut prononcer les sanctions suivantes :
- l’arrêt des travaux en cours ;
- l’injonction de remise en état des lieux conformément aux normes environnementales ;
- l’injonction de procéder dans un délai de trente (30) jours à la mise en oeuvre de mesures correctrices
et compensatrices ; et
- la suspension ou le retrait de l’autorisation environnementale.
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Art. 144 - En ce qui concerne les manquements par les titulaires de permis R ou d’autorisations d’études
scientifiques sur les gîtes fossilifères, la mise en demeure est envoyée, et la suspension éventuelle est
prononcée, par le Ministre chargé des Mines.
En ce qui concerne les manquements par les titulaires de permis PRE ou d’autorisations pour les
opérations minières soumises au PEE-PRE, la mise en demeure est envoyée, et la suspension éventuelle
est prononcée, par le Directeur provincial du ministère chargé des Mines.
TITRE VI
DES DISPOSITIONS DIVERSES
Art. 145 - Le titulaire d’un permis minier ou d’une autorisation minière qui renonce partiellement ou
totalement à son périmètre n’est dégagé de son obligation de réhabilitation de l’environnement que s’il
obtient le quitus environnemental de l’autorité compétente conformément aux dispositions du présent arrêté.
Art. 146 - L’audit environnemental est obligatoire lors de la fermeture des opérations minières qui font
l’objet d’une EIE ou d’un PEE-RS, même si le titulaire n’a pas l’intention de demander le quitus
environnemental.
Art. 147 - Sauf en cas de disposition contraire au présent arrêté ou au décret de MECIE, tous les recours
concernant les actes administratifs, ou le défaut de tels actes, à l’encontre d’un demandeur ou d’un titulaire
d’autorisation environnementale en vertu d’une EIE sont régis par les règles du droit administratif en vigueur.
Le délai obligatoire pour engager la procédure de recours est de trente (30) jours suivant la date de l’acte
contesté.
Le recours est introduit au bureau du cadastre minier où le dossier d’EIE a été déposé, à charge pour ce
dernier de transmettre le dossier à qui de droit.
Art. 148 - Un arrêté conjoint des Ministres chargé des Mines et de l’Environnement précise les directives
de protection environnementale et les modalités de leur application pour la réglementation des opérations de
carrière.
Un arrêté du Ministre chargé des Mines, sur avis du Ministre de l’Environnement, précise les directives de
protection environnementale et les modalités de leur application pour la réglementation des activités
minières qui ne sont sujettes ni à une EIE ni à un PEE.
TITRE VII
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Art. 149 - Les dispositions du présent titre précisent les modalités de l’obligation des titulaires de permis
miniers et d’autorisations minières en cours de validité au 30 août 1999 de mettre leurs opérations en
conformité avec la réglementation en matière de protection de l’environnement, pour la mise en suivre des
dispositions de l’article 226 du Code minier.
Art. 150 - Les titulaires suivants sont dispensés de l’obligation de se conformer à la réglementation
environnementale exposée dans le présent arrêté :
- les titulaires de permis de type I ;
- tout titulaire de permis de recherche ou d’exploitation qui arrivera à échéance avant le premier
septembre 2001 ;
- tout titulaire d’autorisation minière qui arrivera à échéance avant le premier septembre 2001.
Toutefois, ces titulaires ne sont pas dispensés de respecter la réglementation en matière de protection
environnementale autrement applicable à leurs opérations.
Art. 151 - Tout titulaire de permis de recherche en cours de validité au 30 août 1999 qui n’est pas
dispensé de l’obligation de se conformer à 1a nouvelle réglementation environnementale doit élaborer et
déposer un PEE-RIM ou PEE-RS, en fonction des critères d’éligibilité exposés aux Annexes B, C et D, et
mettre en oeuvre le PEE approuvé par l’autorité compétente, conformément aux dispositions ci-dessous.
Art. 152 - Le PEE-RIM ou le PEE-RS doit être déposé conformément aux dispositions du Titre IV,
Chapitre III ci-dessus dans un délai de six (6) mois à compter de la date de publication du présent arrêté
interministériel.
Sous réserve des dispositions suivantes, le PEE doit être élaboré et sera évalué selon les modalités
précisées au Titre IV, Chapitre IV ci dessus :
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Art. 153 - Les PEE-RIM et PEE-RS établis conformément aux dispositions de ce titre seront soumis au
contrôle et suivi selon les dispositions du Titre IV, Chapitre VII ci-dessus.
Art. 154 - Tout titulaire de permis d’exploitation ou d’autorisation d’extraction minière, en cours de validité
au 30 août 1999 qui n’est pas dispensé de l’obligation de se conformer à la nouvelle réglementation
environnementale, et dont les opérations en vertu de son permis ou autorisation ne font pas déjà l’objet
d’une EIE, doit élaborer et déposer un Plan d’Ajustement Environnemental (PAE) et mettre en œuvre le PAE
approuvé par l’autorité compétente, conformément aux dispositions ci-dessous.
Art. 155 - Le PAE doit être déposé conformément aux dispositions du Titre III, Chapitre III ci-dessus
concernant les EIE dans un délai de douze (12) mois à compter de la date de publication du présent arrêté
interministériel. Toutefois, la contribution du titulaire aux frais d’évaluation et de suivi sera diminuée au
prorata de la période échue de la durée totale du permis minier en cause. Par exemple, le montant de la
contribution sera diminué par deux tiers par le titulaire d’un permis minier dont les deux tiers de la durée sont
échus.
Art. 156 - Le PAE consiste en une description des mesures déjà prises, en cours, ou envisagées pour la
protection de l’environnement, compte tenu des directives et normes environnementales applicables pour le
type d’opération minière en cause, y compris l’objectif de la réhabilitation précisée à l’article 38 ci-dessus.
Le PAE comprendra une description de l’état du lieu d’implantation de l’opération minière et ses environs
à la date de la publication du présent arrêté interministériel.
Le PAE doit prévoir la mise en œuvre progressive des mesures de protection environnementales pendant
une période de trois (3) ans, pour les opérations d’exploitation sans usine de traitement utilisant des
méthodes chimiques, et pendant une période de six (6) ans, pour les opérations d’exploitation avec usine de
traitement utilisant des méthodes chimiques. Toutefois, une période de transition plus longue, jusqu’à une
limite de dix ans, peut être accordée au titulaire qui emploie plus d’une cinquantaine de personnes et qui
démontre que cette obligation l’obligerait à fermer ses portes.
Art. 157 - Le PAE sera évalué par le CTE selon les modalités précisées au Titre III ci-dessus pour les
EIE. Toutefois, les procédures de participation du public à l’évaluation du dossier ne s’appliqueront pas, sauf
en cas de nécessité statué par le CTE.
Art. 158 - Les PAE seront soumis aux procédures de contrôle et de suivi prévues aux Titre III, Chapitre
VI ci-dessus.
TITRE VIII
DISPOSITIONS FINALES
Art. 159 - Le présent arrêté interministériel sera enregistré et publié au Journal officiel, et communiqué
par tous les moyens sur l’ensemble du territoire.
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Article premier - En application des dispositions du Titre IX, Chapitre VI du décret n° 2000-170 du 15
mars 2000 susvisé, l'assiette pour la taxation de la redevance minière de certains produits des mines est
fixée en annexe au présent arrêté.
Art. 2 - Toutes dispositions contraires à celles du présent arrêté, notamment celles de l'arrêté
interministériel n° 3801/93-MEM/MF/MBP du 28 juin 1993 ainsi que les textes qui l'ont modifié sont et
demeurent abrogées.
Art. 3 - Les Directeurs respectivement chargés de Finances des Mines , et du Cadastre Minier , les Chefs
des Bureaux Provinciaux des cadastres Miniers sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du
présent Arrêté qui sera enregistré et publié au Journal officiel de la République.
VALEUR EN FMG/GRAMME
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PIERRES INDUSTRIELLES
BRUTES ET ORNEMENTALES
(EN FMG/KILO)
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Article premier. – Les dispositions du présent règlement sont applicables aux travaux de
recherches ou d’exploitations dans les mines et carrières de substances minérales régies par le
décret n° 54-1110 du 30 novembre 1954 et les textes subséquents, et à leurs dépendances
légales.
DISPOSITIONS GENERALES
Art. 2. – Sont applicables aux installations de surface les dispositions de l’arrêté n°2.187-IGT du
5 novembre 1954 concernant les mesures d’hygiène et de sécurité relative à la protection des
travailleurs, sans préjudice des prescriptions des articles suivants.
Art. 3. – Tous travaux de recherches ou d’exploitation, tous chantiers isolés doivent être dirigés
par un chef d’exploitation ou de chantier, désigné par écrit par le directeur technique prévu à
l’article 4 de la délibération n°57-180 du 11 décembre 1957. Devront être également consignés
par écrit des pouvoirs, charges obligatoires dévolues ainsi que les consignes données. Le
directeur technique reste responsable de l’application du présent règlement, à moins qu’il ne
puisse prouver qu’il a pris toutes mesures raisonnables pour l’observation des dispositions de ce
règlement et empêcher qu’il n’y soit contrevenu.
Art. 4. – Les consignes prises pour l’application du présent règlement seront affichées en
français et en malgache sur l’exploitation dans chaque chantier important et en tous points utiles.
Le directeur technique devra s’assurer que les chefs d’exploitation et de chantiers les
connaissent parfaitement.
Art. 5. – Toute personne, sous peine d’engager sa responsabilité, devra rapporter sans délai à
ses chefs tout accident ou risque d’accident ou cause de danger qu’il aura pu constater.
CONTROLE DU PERSONNEL
Art. 6. – Le personnel doit être pointé chaque jour au commencement et à la fin de travail.
Tout chantier doit être visité au moins une fois par poste par un contremaître, maître mineur,
surveillant ou chef de poste qualifié, qui doit examiner les conditions de sécurité et prescrire
éventuellement toutes mesures nécessaires pour faire cesser les causes de danger qu’il pourrait
constater ou qui lui seraient signalées. En cas de danger imminent, il doit faire évacuer le chantier
et interdire son accès jusqu’à la disparition des causes du danger.
Art. 7. – Des dérogations aux prescriptions de l’article 6 pourront être accordées dans le cas
des ouvriers travaillant en tâcheronnage. Une consigne fixant les conditions de pointage régulier
du personnel et de surveillance des travaux sera établie par l’exploitant et approuvée par le chef
de service de géologie et de prospection minière.
Art. 8. – Dans tous les travaux au jour ou au souterrain exposant les ouvriers à des chutes
graves ; et lorsqu’il y a impossibilité d’utiliser les dispositifs protecteurs prévues à l’article 18 de
l’arrêté n° 2.187-IGT du 5 novembre 1954, les ouvriers devront être pourvus de ceinture de sûreté
munies d’une longe permettant de s’attacher à un point fixe. Ces ceintures et leurs longes doivent
être maintenues en bon état d’entretien et soumises à des examens périodiques. L’exploitant doit
s’assurer de l’utilisation effective de ces ceintures lorsque leur usage s’impose.
Art. 9. – Dans les travaux, au jour ou souterrains, présentant des risques de chutes de terres,
pierres, outils ou matériaux divers, le port du casque de mineur est obligatoire.
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Art. 11. – Les fronts d’abattage et des parois dominant les chantiers doivent être régulièrement
surveillés par un agent spécialement désigné et être purgés dès que cette surveillance en fait
apparaître la nécessité.
L ‘examen et la purge des fronts et des parois doivent être faits notamment après chaque tir de
mine, avant toute reprise du travail après de fortes pluies et après chômage de longue durée.
Les opérations de purge doivent être confiées à des ouvriers compétents et expérimentés,
désignés par l’agent visé ci-dessus et opérant sous sa surveillance directe ; la purge doit être
conduite en descendant.
Les mesures nécessaires doivent être prises pour que, pendant les opérations de purge,
personne ne puisse stationner ou circuler dans la zone susceptible d’être atteinte par les blocs
détachés.
Lorsque des conditions de travail particulièrement dangereuses le rendent nécessaires, le chef
de service de la géologie et de la prospection minière peut prescrire, que des opérations de visite
et de purge soient effectuées dans les conditions spéciales définies par une consigne soumise à
son approbation.
Art. 13. – Le cas échéant, la tranchée ou le front de taille sera munie d’échelles ou d’escaliers
convenables, permettant facilement la circulation dans l’ouvrage.
Art. 14. – La personne chargée de la conduite des travaux doit disposer les ouvriers de façon
qu’aucun d’eux ne risque d’être atteint par des blocs ou des outils venant d’un chantier d’une cote
plus élevée.
Art. 16. – Dans tout travail comportant un danger de chute grave, les ouvriers doivent porter
des ceintures de sûreté fournies par l’exploitant, à moins d’être protégés contre ce danger par
quelque autre moyen approprié.
Les conditions d’entretien, d’essai de réforme, d‘amarrage ou d’installation des agrès ou
dispositifs utilisés sont fixées par une consigne.
Art. 17. – § 1er. – L’exploitation doit être conduite de manière que la carrière ne présente pas
systématiquement de dangers pour le personnel, en particulier le front ou les gradins ainsi que les
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parois dominant les chantiers doivent pouvoirs être efficacement surveillés et purgés ; ils ne
doivent pas comporter de surplombs, sauf la dérogation prévue par l’article 15, § 2.
La hauteur du front et des gradins ne doivent pas dépasser quinze mètre sauf autorisation du
chef du service de géologie et de prospection minière ; au pied de chaque gradin doit être
aménagée une banquette horizontale d’une largeur suffisante pour permettre sans danger le
travail et la circulation du personnel.
En cas d’abattage à l’explosif, la disposition générale, la profondeur et la charge des trous des
mines sont fixées de manière à satisfaire aux dispositions précédentes.
§ 2. – L’évacuation des produits abattus doit être organisée de manière que les ouvriers ne
risquent pas d’être serrés contre les engins servant à cette évacuation ou gênés par eux en cas
d’éboulement ou de remise en mouvement accidentelle d’un bloc abattu.
Art. 18. – Les carrières ouvertes dans les masses ébouleuses ou de faible cohésion sont en
outre soumises aux prescriptions ci-dessous.
Si l’exploitation est conduite sans gradins, le profil de la masse ne doit pas comporter de pente
supérieure à 45°.
Si l’exploitation est conduite en gradins, la banquette aménagée au pied de chaque gradin doit,
sans préjudice des conditions exigées par l’article 17, § 1er, être en tout point au moins égale à la
hauteur du plus haut des deux gradins qu’elle sépare.
Si en outre, la méthode d’exploitation entraîne la présence normale d’ouvriers au pied d’un
gradin, la hauteur de celui-ci ne doit pas excéder deux mètres.
Art. 19. – Lorsque l’expérience acquise sur la tenue d’une masse de faible cohésion la justifie,
le chef du service de géologie et de prospection minière peut, pour une durée de trois ans
renouvelables, approuver une consigne d’exploitation comportant des atténuations aux
prescriptions des articles 17 et 18.
Art. 20. – Les terres de recouvrement de toutes les carrières sont traitées comme une masse
de faible cohésion.
Toutefois, la banquette située à leur pied peut ne répondre qu’aux conditions fixées par le
deuxième alinéa de l’article 17, sous réserve qu’elle ait une largeur suffisante pour empêcher la
chute de ces terres dans les parties de la carrière situées au- dessus d’elle.
Dispositions générales
Art. 22. – Les orifices, tant au jour qu’à l’intérieur des puits et galeries une inclinaison
dangereuse ainsi que les débouchées des galeries qui y aboutissent, doivent :
1° Lorsqu’il n’y est fait aucun service, être défendu par une clôture efficace :
2° Lorsqu’ils sont en service, être munis de barrières disposées de façon à empêcher la chute
des hommes et du matériel.
L’accès des passages, galeries, puits, échelles, etc... non spécialement prévus pour la
circulation du personnel, doit être interdit sauf pour les personnes chargées des inspections ou
des réparations.
Art. 23. – Saufs dans le cas de petits puits de recherches dont la profondeur n’excède pas 30
mètres et de puits d’exploitation équipés de cage à berlines ou de grues à flèche tournante,
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l’orifice de tout puits servant à l’extraction par cuffat doit être muni d’un plancher avec trappes qui
devra être renfermé après chaque passage du cuffat.
Les accès doivent tous être munis d’une porte ou barrière qui ne doit être ouverte que pendant
les manœuvres des cages bennes ou cuffats.
Toutes dispositions doivent être prises pour que l’accrochage et le décrochage des bennes ou
cuffats, s’effectuent sans dangers pour l’ouvrier.
Art. 24. – Il est interdit de circuler ou stationner sous un puits utilisé à l’extraction.
Lorsque des ouvriers doivent passer d’une côte d’un puits à l’autre, ce passage doit pouvoir
s’effectuer sans traverser le compartiment d’ex-traction, le trajet du personnel doit être séparé
du compartiment d’extraction par une barrière.
Art. 25. – Toutes les recettes, y compris celles de la surface, s’il est nécessaire, doivent être
bien éclairées par des lumières à poste fixe, même si le service y est très réduit.
Art. 26. –
1° Tout puits dont la profondeur est telle que la communication à la voix ne puisse s’effectuer
régulièrement doit être muni de moyens de communication permettant l’échange réciproque de
signaux entre chaque recette et la surface.
Il en sera de même dans tous les cas où la présence d’un engin en fonctionnement ou un bruit
étranger peut entraîner la mauvaise réception du signal à la voix ;
2° Les signaux à échanger pour les diverses manœuvres sont affichés de façon permanente tant
à la surface qu’au fond ;
3° Ils doivent être établis de façon à éviter toute confusion entre ceux qui se rapportent aux
diverses recettes, et réalisés de manière à ne pas pouvoir être confondu avec des signaux de
toute autre provenance.
4° Tout signal, quel que soit la nature et les circonstances d’emploi, doit, dans les codes de
signaux d’une exploitation, présenter aussi bien pour celui qui le donne que pour celui qui le
reçoit une signification unique et qui est toujours la même et nettement définie ;
5° Au signal acoustique d’un coup unique doit obligatoirement être attaché la signification
impérative de « Halte ».
Art. 27. – Dans tout puits servant à la circulation normale du personnel, des appareils tel que le
téléphone ou tuyau acoustique doit permettre l’échange de conversation entre le mécanicien
d’extraction et le receveur du jour préposé à l’entrée et à la sortie du personnel, à moins que
ces agents ne puissent se voir et correspondre à la voix.
Art. 28. – Les ouvriers exécutant des réparations dans les puits doivent être garantis contre les
risques de chute ou, à défaut, munis d’une ceinture de sûreté.
Art. 29. – Tous les puits où le personnel circule normalement par les câbles doivent être munis
indépendamment de l’appareil principal de circulation, d’échelles ou d’un appareil de secours à
câbles indépendants, sauf s’il existe une autre voie de sortie.
Art. 30. – Dans les puits qui comportent un puisard, une échelle doit permettre de remonter du
fond du puisard jusqu’à la recette inférieure.
Art. 31. – Dans les puits de plus de 10 mètres de profondeur, l’inclinaison des échelles ne peut
être supérieure à 80°. Des paliers de repos doivent être établis au 10 mètres au plus les uns et les
autres. Toute échelle doit dépasser de un mètre au moins le palier qui la surmonte ; à défaut des
poignées fixes sont établies sur une hauteur égale.
Le plancher de la plate forme doit avoir un orifice de passage d’au moins 40 sur 50 centimètres.
Il pourra être dérogé à cette prescription dans le cas de puits de re-cherche de faible section
dont la profondeur reste inférieure à 30 mètres.
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L’emploi d’échelle placée horizontalement ou avec une faible pente pour franchir une
excavation est formellement interdit.
En aucun cas, les échelles ne peuvent être placées en surplomb.
Art. 32. – Toute échelle installée dans une mine doit être :
a. De construction solide ;
b. Arrimée solidement au boisage ;
c. Entretenue en bon état, notamment elles ne doivent pas avoir de barreaux
tordus ou branlants ;
d. A une distance des parois, bois de coffrages, etc... tel que le pied posé
horizontalement puisse s’enfoncer de 5 cm au moins.
e. D’une largeur de 30 cm au minimum, la distance entre deux échelons étant
inférieure à 30 cm.
Les échelles doivent être visitées périodiquement et maintenues en bon état.
Art. 33. – Si une partie d’un puits est utilisée pour la circulation normale de personnel, par
échelles, cages, ou cuffat, et l’autre partie utilisée à l’extraction, les deux compartiments doivent
être séparés par une cloison soigneusement établie.
Par exception, dans les puits de faible section, les échelles peuvent être installées dans le
compartiment de l’extraction, mais aucune cordée ne doit avoir lieu pendant la circulation du
personnel.
Dans la circulation par les échelles, il est interdit de porter à la main la lampe exceptée des
outils et objets lourds quelconques ; ces outils ou objets doivent être fixés au corps ou portés dans
un sac solidement attaché aux épaules.
Si des échelles sont hors d’usage, des dispositions sont prises pour que nul ne puisse y
circuler, sauf pour les réparer.
Art. 34. – Dans les puits en fonçage, des échelles fixes doivent être installées jusqu’à une
distance du fonds telle qu’elles ne puissent être endommagées par les tirs de mine ; de leur
extrémité, des échelles mobiles doivent permettre d’atteindre le fond.
La dernière partie de ces échelles mobiles peut être verticale sous réserve de ne pas dépasser
une hauteur de 10 mètres. Cette hauteur peut être portée à 15 mètres si les ouvriers sont munis
d’une ceinture de sûreté. En aucun cas, les échelles ne peuvent être placées en surplomb.
Si le puits en fonçage ne comporte pas de compartiment d’échelles, sous lequel puissent
s’abriter les ouvriers du fond pendant la remontée des matériaux ou de l’eau, un autre moyen de
protection efficace contre les chutes de matériaux, doit être aménagé.
Si l’extraction continue normalement dans un puits en cours d’approfondissement ou de travaux
en dessous de sa recette inférieure, les ouvriers travaillant au fond doivent être protégés par un
plancher au dessus de leurs têtes.
TREUILS-CIRCULATION
DES CAGES-BENNES ET CUFFATS DANS LES PUITS
Art. 35. – Les treuils à bras utilisés dans les puits et plans inclinés doivent être munis d’un
système de blocage, cliquet ou autre, efficace ou interdisant un renversement intempestif du
mouvement.
Art. 36. – Quand le treuil est mû par le moteur, le tambour d’enroulement doit être muni d’un
frein efficace, maintenu en bon état de fonctionnement, agissant sur le tambour lui-même, ou à
défaut, sur un organe lié mécaniquement au tambour d’enroulement par engrenages. Ce frein doit
être disposé de telle façon qu’il puisse être manipulé facilement et sans danger par le conducteur
du moteur placé aux commandes du moteur, ce dernier étant en marche ou à l’arrêt.
Des pièces de rechanges, en particulier des blocs ou des garnitures de freins doivent toujours
être gardés en stock à la mine.
L’ingénieur des mines peut à tout moment exiger une vérification de l’efficacité du frein.
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Art. 37. – Le système d’accrochage de la benne ou du cuffat doit être tel qu’il ne puisse se
produire aucun décrochage accidentel.
Art. 38. – Les câbles utilisés doivent être de bonne qualité et en bon état, de diamètre
approprié à la charge et aux dimensions des poulies et tambours utilisés.
Art. 39. – Lorsque des pièces allongées (outils, bois ou autres) doivent être montées ou
descendues dans un puits, elles doivent être soigneusement attachées au câble ou à l’anche
du cuffat.
Art. 40. – La benne ou le cuffat ne doivent être remplis que jusqu’à une distance de bords telle
que toute chute de matériaux soit rendue impossible.
Avant qu’il ne quitte le fond ou le haut du puits, le cuffat doit être immobilisé.
Lorsque des ouvriers travaillent au fond d’un puits, aucune cage, benne, cuffat, skip ou autre
moyen de transport ne doit être descendue directement au fond du puits, mais doit être arrêtée au
moins 5 mètres au-dessus, jusqu’à ce que l’un des ouvriers du fond donne le signal de continuer la
descente.
Art. 41. – Il est interdit de faire fonctionner la machine d’extraction pendant que les réparations
ou opérations d’entretien, graissage, etc... sont en cours dans le puits, sauf pour les besoins
propres de ces réparations ou entretiens.
Art. 42. – Les treuils et machines d’extraction ne peuvent être utilisés pour la circulation des
personnes qu’après autorisation écrite donnée par le chef du service de géologie et de
prospection minière ou son représentant.
Art. 43. – Cette autorisation ne peut être accordée que si les conditions suivantes sont
remplies :
a. Le tambour d’enroulement du câble doit être entraîné par le moteur au
moyen d’une liaison mécanique par engrenage ou d’une liaison par courroie
trapézoïdale, à l’exclusion des courroies plates, chaînes, transmissions à
friction, etc… ;
b. La descente ne doit pas se faire par débrayage du tambour de treuil, mais
par un système de renversement de marche maintenant constamment la
liaison avec le moteur d’entraînement ;
c. La machine d’extraction fonctionnant à différentes vitesses avec des
charges légères ou lourdes doit être ralentie sans délai et arrêtée, puis
repartie immédiatement dans un sens ou dans l’autre au gré du conducteur ;
d. Dans le cas d’un treuil entraînant deux cages dont les charges s’équilibrent,
la machine d’extraction doit pouvoir lever depuis le fond du puits jusqu’à la
surface la charge maxima non équilibrée de l’une des cages ;
e. Chaque tambour d’enroulement, débrayé du moteur doit pouvoir être
maintenu en position d’arrêt avec un glissement maximum de 30
centimètres, par le seul effet du ou des freins, lorsqu’on lui applique la
charge statique maxima à vide, augmentée du double de la charge maxima
autorisée à l’intérieur de la cage ou du skip (celle-ci étant calculée sur la
base de 70 kilogrammes par personnes) ;
f. Si le câble n’est pas fixé sur le tambour, des dispositions doivent être prises
pour qu’il ne puisse se produire aucun glissement dangereux du câble dans
aucune condition possible de fonctionnement ;
g. La hauteur du chevalement doit être telle qu’elle laisse un trajet libre de 5
mètres pour le cas où le cage dépasserait la recette du jour. Le chef du
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Art. 44. – Lorsqu’a été accordée l’autorisation d’utiliser la machine d’extraction pour la
circulation des personnes, les règles suivantes (articles 45 à 57) doivent être strictement
observées.
Art. 45. – Tout câble nouvellement mis en service ou après réparation ou coupage de patte,
ainsi que tout système d’attache entre le câble et la cage, le skip ou autre engin, doit être
soigneusement examiné et convenablement essayé, quant à sa résistance, par une personne
compétente dûment autorisée par le directeur de l’exploitation, et ne peut être utilisé pour le
transport des personnes dans les puits qu’après dix voyages complets à la pleine charge de la
cage ou du skip. Le résultat de cet examen doit être immédiatement consigné dans un registre.
Art. 46. – Sur le registre spécial visé à l’article précédent doivent être notés, pour chaque câble
mis en place :
1° Le nom et le domicile du fabricant ;
2° La constitution et la nature du câble, les résultats des essais effectués sur le câble neuf ou sur
ces éléments et le cas échéant, le calcul de la résistance totale ;
3° La date de la pose, celles des déposes et reposes éventuelles, la nature du service auquel le
câble est affecté ;
4° Les arcs et les rayons d’enroulements, du câble au passage sur les molettes, poulies ou
tambours ;
5° Le poids mort maximum comprenant la cage, les organes d’attelage, les berlines vides, le
câble porteur et, s’il y a lieu, le câble d‘équilibre.
La charge totale, poids mort compris, qui ne doit pas être dépassée en service ;
6° La date, le mode d’exécution et les résultats des visites prescrites aux articles 47 et 50, les
noms des visiteurs ;
7° La date et la nature des réparations, coupages, retournements, le résultat des essais
effectués, les constatations faites sur tout ou partie du câble ou sur certains de ses éléments
tant au cours du service du câble qu’après sa dépose ;
8° La date et la nature des incidents ;
9° La date et la cause de l’enlèvement définitif ou du déplacement.
Art. 47. – Une ou plusieurs personnes compétentes spécialement désignées à cet effet par le
directeur de l’exploitation, et dont les noms sont enregistrés sur le registre ci-dessus, sont
chargées d’examiner soigneusement :
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1° Au moins chaque jour, les câbles et leur attache à la cage et au tambour de treuil, les freins,
les indicateurs de profondeur, les cages et leur parachutes, les molettes et toutes les parties
extérieures de l’installation d’extraction dont le bon état est essentiel pour la sécurité ;
2° Au moins une fois par semaine le guidage et le compartiment d’ex-traction, les systèmes de
signalisation et les organes de la machine d’extraction et de la transmission ;
3° Au moins une fois par mois l’état des câbles pour déterminer leur état d’usure ; à cet effet, le
câble doit être soigneusement nettoyé en des points choisis.
Le résultat de chaque examen doit être rapporté sincèrement et sans délai sur le registre, et
signé par la personne ayant procédé à l’inspection. S’il a été découvert un affaiblissement ou un
défaut risquant d’entraîner un accident, il doit être immédiatement signalé au directeur de
l’exploitation, et personne ne doit être montée ou descendue avant qu’il n’y ait été remédié
Art. 48. – Au début de chaque poste, il doit être fait au moins deux voyages aller et retour
complet de la cage à pleine charge avant que l’on puisse y faire circuler des personnes.
Art. 49. – Les câbles doivent être graissés complètement au moins deux fois par mois.
Art. 50. – On doit procéder, une fois tous les six mois, au coupage de la partie d’attache sur
une hauteur d’au moins deux mètres.
Pour les câbles métalliques, un tronçon de la partie coupée est décâblé pour examen de l’état
des fils et essais de leur résistance à la traction.
Dès qu’un câble devient défectueux, ou s’il est rendu suspect par son état apparent,
notamment, s’il est métallique, par le nombre de fils cassés ou rouillés ou par l’augmentation
rapide du nombre de fils cassés, il ne peut plus être utilisé pour le transport des personnes à
moins que la partie défectueuse soit à une extrémité et qu’elle puisse être coupée.
Un câble ne peut plus être utilisé pour le transport des personnes dès que sa résistance à la
traction devient inférieure à six fois la charge maxima qu’il a à supporter.
Art. 51. – Un câble de réserve doit toujours être prêt à être mis en service.
Art. 52. – Le chef d’exploitation doit faire subir aux machinistes chargés du transport des
personnes, avant leur entrée en fonction et ensuite tous les six mois, un examen destiné à vérifier
qu’ils possèdent les connaissances et les qualités requises.
Art. 53. – Une consigne affichée en permanence aux abords du puits fixe les conditions de
toute circulation normale du personnel, notamment :
a. Les mesures auxquelles les ouvriers doivent se soumettre pour le maintien de la
sécurité et du bon ordre ;
b. Le nombre des personnes qui peuvent être transportées par une même cordée ;
c. Un code de signaux spéciaux pour la circulation des personnes.
Art. 54. – A chaque recette, l’entrée et la sortie du personnel s’opèrent sous la surveillance d’un
préposé spécialement désigné à cet effet ; les ouvriers sont tenus de se conformer à ses
instructions.
Seul, ce préposé a qualité pour émettre les signaux destinés aux machinistes ou aux autres
recettes.
Art. 55. – Lorsqu’une benne ou cage est arrêtée à une recette, les personnes sont admises ou
n’en peuvent sortir qu’après réception d’un signal permissif du machiniste.
Art. 56. – Toute personne circulant par cuffat doit se tenir sur le fond du cuffat ; il est
formellement interdit de s’asseoir ou de monter sur les bords du cuffat, ou de se tenir sur l’anse.
Les dispositions nécessaires doivent être prises au jour et aux recettes intérieures pour prévenir
tout mouvement intempestif du cuffat pendant que les personnes y entrent ou en sortent.
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Il est interdit de placer des personnes dans des cuffats remplis même partiellement de
matériaux ou de minerai.
Art. 57. – Une cage dans laquelle circulent des personnes ne peut contenir, outre ces
personnes, leurs outils et le petit matériel qu’elles accompagnent, que des wagons vides.
Il est interdit de monter en surcharge au-delà de la capacité indiquée pour la cage, de changer
de place dans la cage pendant que celle-ci est en mouvement.
Art. 59. – En raison des dangers particuliers auxquels sont exposés les personnes travaillant
au fond des puits en fonçage, les dispositions sui-vantes doivent être observées :
a. A la montée, le cuffat sera arrêté à 1 mètre du fond et puis mis à la verticale avec une
attention particulière. Il sera remis en mouvement doucement ; la vitesse de la
remontée sera limitée à 0 m. 50 par seconde.
Le cuffat sera observé pendant toute la remontée de la recette du jour, qui devra signaler
immédiatement au machiniste tout incident ou oscillation dangereuse ;
b. A la descente, si elle est effectuée avec tambour débrayé, le machiniste devra rester
constamment maître de la vitesse qui ne devra à aucun moment dépasser 1 m. 50 par
seconde. La vitesse sera réduite 10 mètres avant le fond, le cuffat sera ensuite arrêté à
5 mètres au-dessus du fond comme indiqué à l’article 40,§ 3 ;
c. Sont par ailleurs imposées les obligations des dérogations des articles 43 § c, e, f, j,
47, 49, 50, 51 à certaines de ces prescriptions pourront être accordées lorsque des
dispositions seront prises pour que le personnel ne reste pas dans le fond du puits et
soit convenablement abrité contre les chutes de matériaux pendant la circulation du
cuffat.
Art. 60. – Les prescriptions des articles 42 à 58 restent applicables en cas de circulation du
cuffat des personnes par le cuffat dans les puits en fonçage.
Art. 61. – Les accès à tout plan incliné en service doivent être barrés de façon que le personnel
ne puisse pénétrer inopinément dans le plan.
Les recettes sont disposées de manière que les wagons ne puissent être mis en mouvement
que par un geste volontaire.
A toutes les recettes d’un plan à chariot porteur, un dispositif doit, dans sa position normale,
empêcher l’accès inopiné des véhicules dans le plan ; il ne doit être effacé que si le chariot est
bien en place à la recette.
Aux recettes supérieures ou intermédiaires des autres plans, un dispositif doit interdire la dérive
des wagons avant leur accrochage au câble et après vérification de leurs attelages.
Si ce dispositif ne suffit pas à s’opposer à la pénétration inopinée des wagons dans le plan, un
second dispositif doit y pourvoir.
Il est interdit de laisser un ouvrier travailler même exceptionnellement dans un plan incliné, un
montage ou une descenderie sans que toutes dispositions soient prises pour empêcher le départ
en dérive des wagons ou la chute de tout objet situé à l’amont.
Art. 62. – Il est interdit de se tenir dans le plan ou au pied du plan pendant la circulation des
wagons ; des abris spéciaux sont aménagés en tant que de besoin pour le personnel des recettes.
Le personnel circulant ou travaillant au pied des plans inclinés doit être protégé contre les
dérives des wagons.
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Dans les descenderies en fonçage ou dans les plans inclinés en remblayage, des dispositions
sont prises pour arrêter les dérives de wagons.
Art. 63. – Les poulies des plans inclinés automoteurs doivent être munies d’un dispositif de
freinage à contrepoids normalement serré ; il est interdit de caler ce dispositif dans la position de
desserrage.
Les poulies-freins volantes ainsi que les autres dispositifs de freinage qui sont fixés à un étai
doivent être reliés à un second étai par une attache de secours indépendante.
Art. 64. – A moins que la communication à la voix ne donne lieu à aucune incertitude, tout plan
incliné doit être muni de moyens de communication réciproque entre les diverses recettes et le
freineur ou le machiniste.
Le code des signaux, fixé par une consigne, est affiché en permanence et bien en vue à
chaque recette et au poste du freineur ou du machiniste.
Au signal acoustique d’un coup unique doit obligatoirement être attachée la signification
impérative de « halte ».
Art. 65. – Dans les plans inclinés affectés au roulage, la circulation est réglée par une consigne
approuvée par le chef du service de géologie et de prospection minière.
La consigne fixe en outre les conditions dans lesquelles on peut tra- verser les plans.
Il est interdit de circuler par les wagons ou chariots porteurs des plans inclinés ou des
descenderies, à moins d’une autorisation du chef du service de géologie et de prospection minière
fixant les conditions de cette circulation. Cette interdiction ne s’applique pas au transport des
malades et de blessés.
Art. 66. – Lorsqu’un wagon a déraillé ou est accidentellement arrêté, le freineur ou machiniste
doit d’abord être averti. Au cours des opérations de remise en ordre, aucune personne ne doit se
trouver à l’aval d’un wagon avant qu’il n’ait été assuré par un dispositif efficace sous la
responsabilité d’un receveur d’amont.
La remise en mouvement ne doit avoir lieu qu’après que tous les hommes employés au
relevage et à la manœuvre sont en sûreté. La consigne de l’article 65, § 1er, fixe les règles à
appliquer pour l’observation de ces prescriptions.
Art. 67. – Les voies inclinées à plus de vingt-cinq degrés où s’effectue une circulation normale
de personnel doivent, si elles ne sont pas taillées en escalier ou pourvues d’échelles, être munies
d’un câble ou d’une barre servant de rampe.
Si leur inclinaison dépasse quarante-cinq degrés, ces voies sont obligatoirement taillées en
escalier ou pourvues d’échelles ; on ne peut y procéder à des travaux de réparation que sur des
planchers ou avec une ceinture de sûreté fournie par l’exploitant.
Art. 68. – Dans les galeries où la traction est mécanique ou animale et qui ne sont pas assez
larges pour qu’on puisse se garer sûrement sur l’accotement, des refuges pouvant abriter deux
personnes sont ménagées dans les parois à des intervalles ne dépassant pas cinquante mètres ;
ces refuges doivent toujours être tenus dégagés.
Art. 69. – Aux points où se font habituellement l’accrochage ou le décrochage des wagons, le
personnel doit disposer, sur l’un des côtés au moins de la voie, d’un espace libre suffisant pour y
procéder sans danger.
Art. 70. – Le personnel circulant ou travaillant au pied des couloirs à forte pente ou des
cheminées doit être protégé contre la chute d’objets quelconques.
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Art. 71. – Des mesures doivent être prises pour que les wagons en stationnement dans les
galeries ne partent pas en dérive et que les wagons en marche ne prennent pas une vitesse
dangereuse.
Art. 72. – Il est interdit de se mettre en avant des wagons pour en modérer la vitesse, ainsi que
de les abandonner à eux-mêmes dans les voies en pente, sauf aux points de formation des
convois ; l’approche de ces points doit être signalée par un signal bien visible.
Les wagons d’un même convoi doivent être rendus solidaires les uns des autres.
Art. 73. – Il est interdit de monter sur les wagons non aménagés pour le transport du personnel.
SOUTENEMENT
Art. 74. – Les ouvrages souterrains doivent être munis sans retard d’un soutènement et d’un
garnissage appropriés à la nature des terrains et régulièrement entretenus pendant la durée
d’utilisation des ouvrages.
Art. 75. – § 1er. – Tous les ouvrages souterrains accessibles aux ouvriers doivent être
convenablement aérés, spécialement à l’égard des gaz nuisibles et de fumées. L’air introduit dans
la mine doit être exempt de gaz, vapeurs, ou poussières nocifs ou inflammables.
Dans les terrains reconnus sûrs par expérience, on peut se dispenser de garnissage ou de
soutènement, mais les parois et la couronne doivent être méthodiquement surveillées et purgées.
AERAGE
Art. 76. – Les voies et travaux insuffisamment aérés doivent être rendus inaccessibles aux
ouvriers.
Lorsque des travaux souterrains, en particulier puits, puisards ou bures, ont été inutilisés
pendant quelque temps, on devra, avant de les utiliser à nouveau, s’assurer qu’il ne s’y est pas
accumulé d’air irrespirable ou toxique ; il sera interdit d’y pénétrer jusqu’à ce qu’ils aient été
assainis et que l’on puisse y travailler ou circuler sans danger.
Art. 77. – Après un tir de mine en un lieu non balayé par un courant d’air, et si l’on dispose d’air
comprimé, les fumées et gaz brûlés seront éliminés par un jet d’air comprimé.
Dans tous les cas, toutes précautions devront être prises pour assurer la sécurité des ouvriers
revenant sur le chantier. Le préposé au tir devra s’assurer lui-même, avant de laisser pénétrer
aucun ouvrier, que le travail peut y être poursuivi sans danger.
Art. 78. – L’emploi des moteurs à combustibles liquides dans les travaux souterrains n’est
autorisé que si le point éclair du combustible utilisé est supérieur à soixante-dix degrés.
Le point éclair est défini par la norme AFNOR N.F. T. 60-103.
Art. 79. – Les gaz d’échappement de ces moteurs seront canalisés et refoulés en totalité
jusqu’au jour ou dans une galerie de retour d’air, par canalisations étanches.
Dans ce dernier cas, l’exploitant prendra les dispositions nécessaires :
1° pour que l’accès à cette galerie de retour d’air soit interdit au personnel de l’exploitation ;
2° pour éviter une inversion du sens de l’aérage dans les travaux sou-terrains.
350
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Art. 80. – L’achat, le transport et l’utilisation des explosifs dans les mines et carrières sont
soumis aux dispositions de la délibération constituant réglementation des explosifs.
Art. 81. – L’emploi de l’oxygène liquide devra donner lieu à des consignes spéciales qui
devront être soumises à l’approbation du chef du service de géologie et de prospection minière.
HYGIENE, SAUVETAGE
Art. 82. – Aucun ouvrier ne peut être affecté au fond s’il n’a, au préalable, subi un examen
médical et été reconnu apte.
Les ouvriers reconnus contagieux sont exclus des travaux souterrains.
Art. 83. – Des mesures, en particulier l’injection d’eau en perforation mécanique, doivent être
prises pour protéger les ouvriers contre les poussières dont l’inhalation est reconnue dangereuse.
Art. 84. – Mesures de précaution contre les radiations radio-actives : Dans les
exploitations où les ouvriers sont susceptibles d’être exposés à l’action des substances
radioactives, des mesures de pré-cautions appropriées doivent être prises par l’exploitant suivant
des consignes soumises à l’approbation du Ministre de la production (service de géologie et de
prospection minière).
Art. 85. – Des mesures doivent être prises pour empêcher la stagnation des eaux et
l’accumulation des boues dans les galeries et chantiers.
Art. 86. – Il est interdit de souiller la mine par des déjections. S’il se trouve des chantiers
éloignés de la sortie de la mine, il devra être mis à la disposition des ouvriers des moyens
appropriés (fosse, tinettes mobiles) qui seront tenus en constant état de propreté.
Art. 88. – Indépendamment des mesures imposées par l’arrêté n°2191-IGT du 5 novembre
1954 fixant l’approvisionnement des entreprises en médicaments et objets de pansements, toute
mine doit être pourvue au fond de tout ce qui est nécessaire pour l’exécution d’un pansement.
Art. 89. – Toute exploitation dans laquelle existent des dangers d’asphyxie ou d’intoxication
par gaz nocifs, notamment par les fumées des tirs, doit disposer d’au moins un appareil
respiratoire autonome permettant de séjourner une demi-heure au moins en atmosphère
irrespirable.
Deux personnes au moins devront être entraînées à l’utilisation pratique de cet appareil et
devront connaître les méthodes à employer pour ranimer les victimes d’asphyxie ou
d’électrocution. Leurs connaissances et aptitudes devront être contrôlées par des examens
périodiques. Le bon fonctionnement des appareils devra être vérifié périodiquement.
Art. 90. – Les exploitants de mines et de carrières doivent prendre toutes mesures pour que
les installations existantes soient rendues conformes aux dispositions de la présente
réglementation dans un délai maximum d’un an.
Art. 91. – Les infractions aux dispositions de la présente délibération sont constatées par les
agents assermentés du service de géologie et de prospection minière et de l’inspection du travail.
Art. 92. – Sans préjudice des sanctions plus sévères qui pourraient être prises en vertu des
lois, décrets et arrêtés en vigueur sur le Territoire, les infractions aux dispositions de la présente
délibération seront punies des peines de la deuxième catégorie prévues à l’article premier de la
délibération n° 57-193 du 19 décembre 1957.
Il y a récidive lorsque, depuis moins de douze mois, le contrevenant a subi une condamnation
pour la même infraction.
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En cas de première récidive, les peines applicables seront celles de la quatrième catégorie
prévue à l’article premier de la délibération susvisée.
En cas de nouvelle récidive, le prévenu sera traduit devant le tribunal de police correctionnelle
et punie des peines de la cinquième catégorie prévues à l’article premier de la délibération
susvisée.
Article premier. – Est rendue exécutoire dans le territoire de Madagascar, telle qu’elle est
annexée au présent arrêté, la délibération n° 58-60/AR en date du 8 mai 1958 de l’Assemblée
représentative fixant les règles de sécurité applicables dans les mines et carrières.
Art. 2. – Le Ministre de la production est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera
enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
352
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
DECRET N° 2002-1005
Fixant les Attributions, l'Organisation et le Fonctionnement des
Comités Provinciaux et du Comité National des Mines. (CPM)
(CNM)
• Vu la Constitution;
• Vu la Loi n°99-022 du 19 Août 1999 portant Code minier;
• Vu le Décret n° 98-394 du 28 Mai 1998 portant définition de la politique minier;
• Vu le Décret n° 2000-170 du 15 Mars 2000 fixant les conditions d'application de la Loi n°99-022 du 19
Août 1999 portant Code Minier ;
• Vu le Décret n° 2002-450 du 16 Juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
• Vu la Décret n° 2002-451 du 18 Juin 2002 et le Décret n° 2002-496 du 02 Juillet 2002 modifié par le
Décret n°2002-659 du 12 Juillet 2002 portant nomination les membres du Gouvernement;
• Vu le Décret n° 2002-387 du 05 Juin 2002 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines
ainsi que l'organisation générale de son Ministère.
• Sur proposition du Ministre de l'Energie et des Mines
• Après avis du Comité National des Mines
DECRETE:
TITRE PREMIER
DES DEFINITIONS
Article premier. Au sens du présent Décret on entend par:
"Avis motivé", une consultation qui ne revêt pas un caractère obligatoire dans son contenu.
Toutefois toute décision prise par l'Administration Centrale concernant tout projet de texte régissant les
activités minières doit comporter la mention " sur avis conforme ou non conforme du CNM" selon le cas .
TITRE II
DES ATTRIBUTIONS
Article 2. En application des dispositions des articles 218 et 219 de la Loi N° 99-022 du 19 Août 1 999 portant
Code Minier. Les Comités Provinciaux des Mines et le Comité National des Mines ci-après désignés
respectivement CPM et CNM sont des Assemblées Consultatives auprès des Pouvoirs Publics . Ces Comités sont
des organes paritaires de dialogue. de concertation et de collaboration entre d'une part, l'Administration Centrale
et les Autorités Provinciales et d'autre part. le secteur privé opérant dans les mines, afin de favoriser la
collaboration de ces différentes entités intervenant dans ce domaine et d'assurer leur participation à la politique
de développement du secteur minier de la Nation.
Article 3. Les CPM sont des organes de recours en cas de litige entre titulaires ou entre ces derniers et les
propriétaires des sols dans 1es Provinces Autonomes. L'accord intervenu s'impose alors aux parties concernées.
Article 4. En tout état de cause. le Comité National des Mines est consulté pour donner son avis motivé
concernant tout projet de texte réglementant les activités minières.
Article 5. Le CNM peut de sa propre initiative appeler l'attention des Pouvoirs Publics sur les reformes qui lui
paraissent de nature à favoriser la réalisation des objectifs définis à l'article 2 du présent décret .
Article 6. Le CNM peut faire connaître au Gouvernement son avis sur l'exécution des programmes d'action
touchant le secteur Minier .
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Article 7. Des commissions techniques ad hoc peuvent être créées au sein du CNM pour l'étude des problèmes
particuliers .
TITRE III
ORGANISATION GENERALE
CHAPITRE PREMIER
De l'Organisation
l'Assemblée Générale
Un Bureau composé:
- d'un Président élu parmi et par l'Assemblée Générale du CNM.
- de deux Vices Présidents:
dont:
- un représentant désignée par l'Administration minière
- un représentant désignés par les opérateurs miniers privés
- d'un Secrétaire permanent dirigé par un Secrétaire Général
Article 9. Le Secrétaire Général du CNM est nommé par Arrêté du Ministre chargé des Mines sur proposition
du Bureau .Il participe aux débats du Bureau ainsi que de l'Assemblée Générale et en tient procès verbal. Sous
l'autorité du Président il dirige les services du CNM.
Article 10. Seule l'Assemblée Générale du CNM est compétente pour donner et émettre son avis motivé. Elle est
saisie par le Bureau à l'initiative de ce dernier ou à la demande du Pouvoir Exécutif Central .
CHAPITRE II
De la composition
Article 11. L'Assemblée des Comités Provinciaux des Mines pour chaque Province Autonome comprend :
. Deux (2) représentants des opérateurs miniers
. Un ( 1 ) représentant du Gouvernorat.
. Un ( 1 ) représentant de la Direction Provinciale du Ministère de l'Energie et des M1ines.
Une liste de cinquante (50) membres suppléants est établie suivant la répartition ci dessus .
Article 13. La nomination des membres des CPM et CNM. ceux du Bureau ainsi due du Secrétaire Général est
constatée par Arrêté du Ministre chargé des Mines. Leur mandat dure quatre ans et est renouvelable.
Si au cours de cette période un membre vient à perdre la qualité au titre de laquelle il a été désigné, il est déclaré
démissionnaire d'office et remplacé par son suppléant .
TITRE IV
DU FONCTIONNEMENT
Article 14. Sur proposition du Bureau, le CNM arrête son règlement intérieur .
Article 15. Le CNM se réunit en session ordinaire selon les modalités définies par son règlement intérieur. Il
peut se réunir en session extraordinaire à la demande du Gouvernement ou de la moitié de ses membres . Les
convocations doivent parvenir à chaque membre au moins CINQ (5) jours et au plus QUINZE (15) jours. avant
la date de la réunion avec un ordre du jours précis.
Article 16. Les Membres du CNM sont convoqués dans chacun des cas prévus à l'article 15 par le Président .
Article 17. Les Procès Verbaux des séances sont transmis dans un délai de Sept (07) jours au (Gouvernement ou
au Ministre chargé des Mines)par le Bureau;
Article 18. Le droit de vote est personnel au sein du CNM. I1 ne peut être délégué. En cas d'absence motivée
concernant tout particulièrement les membres des CPM. ceux ci peuvent faire parvenir leurs votes par Fax ,E-
Mail ou par tout autre moyen. Les membres titulaires dont l'absence est motivée peuvent être remplacés par leurs
suppléants qui ont droit de vote .
Article 19. Les Avis motivés du CNM sont adressés par le Bureau au Gouvernement qui en assure leur
publication au Journal Officiel de la République dans un délai n'excédant pas TRENTE (30) jours.
En cas de désaccord, sur la teneur des avis motivés de la part de l'Administration Centrale,
Celle ci est tenu simultanément à:
- Informer sous huitaine le Bureau du CNM
- faire parvenir au Bureau du CNM contre propositions
- demander un autre Avis motivé s'il y a lieu par le biais d'une nouvelle réunion du CNM.
Article 20. L'Administration Centrale et les Gouvernorats mettent à la disposition du CNM et des CPM les
locaux nécessaires à leur fonctionnement .
TITRE V
DE L'ORGANISATION FINANCIERE
CHAPITRE PREMIER
Des ressources
Article 21. Les ressources du Comité National des Mines sont constituées par:
- Les subventions
- Les Dons et legs
- Des ressources de diverses natures
CHAPITRE II
Des Dépenses
Article 22. Les dépenses du Comité National des Mines sont constituées par:
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TITRE VI
DES DISPOSITIONS FINALES
Article 23. Des Arrêtés préciseront m tant que de besoin les modalités d'application du présent décret
Article 24. Toutes dispositions antérieures contraires au présent Décret, notamment celles du décret N° 92-638
du 30 Juin 1992 sont et demeurent abrogées .
Article 25. Le Vice Premier Ministre chargé des Finances et du budget, le Garde des Sceaux, Ministre de la
Justice, le Ministre de l'Intérieur le secrétaire et de la Réforme Administrative, Le ministre de la Sécurité
Publique, le Ministre de l'Environnement, le Ministre de la défense Nationale et le Ministre de l'Energie et
des Mines sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent Décret qui sera enregistré et
publié au Journal Officiel de la République .
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N° 11275/2003
Fixant les modalités d'organisation de l'élection des membres
représentants les opérateurs miniers privés au sein des Comités
Provinciaux des Mines (CPM) et du Comité National des
Mines (CNM).
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code minier,
• Vu le décret n°2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d'application de la loi n°99-022 du 19 août
1999 portant Code minier ;
• Vu le décret n°2002-105 du 11 septembre 2002 fixant les attributions, l'organisation et le fonctionnement
des Comités Provinciaux (CPM) et du Comité National des Mines (CNM) ;
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement
• Vu le décret n°2003-102 du 11 février 2003 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines
ainsi que l'organisation générale de son ministère ;
ARRETE :
Article premier. Au sens du présent arrêté on entend par "Organisation professionnelle du secteur mines" : Toute
association légalement constituée du secteur privé opérant dans les mines, ayant au moins un an d'existence
avant la date de l'élection concernée.
Article 2. Conformément aux dispositions de l'article premier de la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code
minier, les opérateurs exerçant dans le secteur mines dont les activités sont régies par ladite loi sont ceux qui
s'adonnent à titre professionnel à la prospection, la recherche, l'exploitation, le transport, la transformation et/ ou
la commercialisation des substances minérales.
Chaque opérateur exerçant dans le secteur mines a le droit de se faire représenter au sein du Comité Provincial
des Mines (CPM) et du Comité National des Mines (CNM), dans les conditions des dispositions du présent
arrêté.
Article 3. Conformément aux dispositions de l'article 2 ci-dessus, les activités du secteur mines sont, notamment
:
- les activités des titulaires de permis réservés aux petits exploitants (PRE).
- Les activités de titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou PE), travaillant sur les métaux
précieux et/ ou sur les pierres précieuses ou semi-précieuses ;
- Les activités des titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou PE), travaillant sur les substances
minérales autres que les pierres ou les métaux précieux ;
- Les activités de titulaires de permis valables pour l'or, et des titulaires des autorisations d'orpaillage ;
- Les activités des collecteurs et commerçant des substances minérales ;
- Les activités des transformateurs des substances minérales (lapidaires, bijoutiers,…)
Les membres de chaque activité minière susmentionnée, doivent justifier de la possession de la carte patente de
l'année en cours, correspondante à la catégorie d'activités dont ils font parties,
Article 4. Pour l'élection des représentants des opérateurs miniers privés au sein du CPM, les opérateurs exerçant
dans le secteur mines, au niveau de chaque Province et pour chaque activité existant, se réunissent pour désigner
un (1) candidat à leur représentation. Le cas échéant, si l'opérateur exerçant dans le secteur mines est seul dans
l'activité concernée au niveau de la Province, il peut se porter candidat d'office.
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Les opérateurs miniers au niveau de chaque Province élisent à leur tour parmi les candidats désignés, ou d'office
le cas échéant, selon les modalités ci-dessus, leurs représentants qui vont siéger au sein du CPM ainsi que leurs
suppléants.
Article 5. Pour l'élection de représentants des opérateurs miniers privés au sein du CNM, les opérateurs exerçant
dans le secteur mines, pour chaque activité existante, se réunissent pour désigner à leur représentation :
- trois (3) représentants pour les titulaires de permis réservés aux petits exploitants (PRE),
- neuf (9) représentants pour les titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou PE), travaillant sur
les pierres précieuses et/ ou semi-précieuses,
- neuf (9) représentants pour les titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou PE), travaillant sur
les substances minérales autres que les pierres ou les métaux précieux ;
- six (6) représentants pour les titulaires de permis valables pour l'or, et des titulaires des autorisations
d'orpaillage ;
- six (6) représentants pour les collecteurs et commerçants des substances minérales ;
- six (6) représentants pour les transformateurs des substances minérales (lapidaires, bijoutiers,…).
Le cas échéant, si l'opérateur exerçant dans les mines est seul dans l'activité concernée, il peut se porter candidat
d'office.
Les membres des organisations professionnelles légalement constituées désignent à leur tour parmi les candidats
présentés, ou d'office le cas échéant, selon les modalités ci-dessus, leurs représentants qui vont siéger au sein du
CNM ainsi que leurs suppléants suivant la répartition ci-après :
- un (1) titulaire et un (1) suppléant pour les titulaires de permis réservés aux petits exploitants (PRE),
- trois (3) titulaires et trois (3) suppléants pour les titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou
PE), travaillant sur les métaux précieux et/ ou sur les pierres précieuses ou semi- précieuse,
- trois (3) titulaires et trois (3) suppléants pour les titulaires de permis de recherche ou d'exploitation (PR ou
PE) travaillant sur les substances minérales autres que les pierres ou les métaux précieux ;
- deux (2) titulaires et deux (2) suppléants pour les titulaires de permis valables pour l'or, et les titulaires des
autorisations d'orpaillage ;
- deux (2) titulaires et deux (2) suppléants pour les collecteurs et commerçants des substances minérales ;
- deux (2) titulaires et deux (2) suppléants pour les transformateurs des substances minérales (lapidaires,
bijoutiers,…),
Article 6. Les directeurs chargés des mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté qui sera enregistré et publié au Journal officiel de la République.
B. Gemmes B. Vatosoa
Pour les autres substances non Momba ny akora hafa tsy voatanisa eo
énumérées dans l’alinéa ci-dessus amin’ny andàlana etsy ambony, indrindra ireo
notamment celles extraites en vue de leur izay notrandrahana mba hamidy amin’ny
négociation sous forme de pièces pour endrika misary kojakojan-tsantio-nany
échantillon minéralogiques, la valeur mineralojika, ny sandam-bidiny eo amin’ny
marchande au lieu d’extraction sera toeram-pitran-drahana dia hotombanan’ny
évaluée, en tant que de besoin par le Sampan-draharaha miandraikitra ny
Service chargé de l’Administration minière, Fitantanana ny harena an-kibon’ny tany, raha
en tenant compte de la valeur théorique misy ilàna izany, mi ainga avy amin’ny
mentionnée dans les factures des ventes sandam-bidy voasoratra ao amin’ny taratasy
de ces substances et des frais couvrant filazana ny vidiny ivarotana ireo vokatra ireo ary
leur commercialisation. koa amin’ny fandaniana ateraky ny fivarotana
azy ireo.
Toutes dispositions contraires à celles du Foana avokoa ny fepetra re- hetra mifanohitra
présent arrêté sont abrogées. amin’izay voa- lazan’izao didim-pitondrana izao.
353
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Art. 2 - Les directeurs chargés des mines, le And. 2 - Ny Tale miandraikitra ny Harena an-
directeur du Bureau central du cadastre minier, kibon’ny tany, ny Talen’ny Birao Foibe miadidy ny
les chefs des bureaux provinciaux des sora-pananana momba ny Harena an-kibon’ny tany, ny
cadastres miniers sont chargés, chacun en ce lehiben’ny Biraom-paritany miadidy ny sora-pananana
qui le concerne, de l’exécution du présent momba ny Harena an-kibon’ny tany no miandraikitra
arrêté qui sera enregistré et publié au Journal arak’izay tandrify azy avy ny fampiharana ity didim-
officiel de la République. pitondrana ity izay raiketina ary avoaka amin’ny
Gazetim-panjakan’ny Repoblika.
1
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VALEUR MARCHANDE
DE REFERENCE
EN FMG
METAUX PRECIEUX :
Platine : COURS MONDIAL
Or : Lingots 65.000fmg/gr
Argent : Non travaillé 3.000fmg/gr
2
355
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PIERRES FINES
Chrysobéryl caractéristique d’Ilakaka >1g < 1g
150.000 15.000
Chrysobéryl Oeil de chat caractéristique >1g < 1g
d’Ilakaka 750.000 75.000
Alexandrite >3g de 1à 3 g <1 g
2.000.000 500 .000 150.000
Chrysobéryl 300.000 150.000 15.000
Béryl (bleu soutenu) 250.000 150.000 75.000
Grenat vanadium 250.000 150.000 25.000
Béryl rose 250.000 120.000 75.000
Grenat vert émeraude 175.000 120.000 25.000
Tourmaline rubellite 175.000 120.000 25.000
Dioptase 60.000 40.000 25.000
Andalousite 60.000 40.000 25.000
Aigue marine 50.000 30.000 20.000
Spessartite 35.000 25.000 15.000
Spinelle 25.000 15.000 5.000
Tourmaline 25.000 15.000 5.000
Citrine impériale 25.000 15.000 2500
Béryl bleu clair 25.000 15.000 2500
Damburite 20.000 12.000 2500
Kunzite 15.000 7.500 2500
Sphène 15.000 7.500 2500
Rutile 15.000 7.500 2500
Phénacite 15.000 7.500 2500
Améthyste 8.000 5.000 2500
Olivine 7.500 5.000 2500
Kornérupine 7.500 5.000 2500
Zircon 7.500 5.000 2500
Tsavorite 7.500 5.000 2500
Cordiérite 7.500 5.000 2500
Grenat 7.500 5.000 2500
Hessonite 7.500 5.000 2.500
Diopside 5.000 2.500 2.000
Scapolite 5.000 2.500 2.000
Apatite 3.500 2.500 1.500
Spectrolite 3.500 2.500 1.500
Epidote 3.500 2.500 1.500
Disthène 3.500 2.500 1.500
Fluorine 3.500 2.500 1.500
Topaze jaune 3.500 2.500 1.500
Topaze bleu 3.500 2.500 1.500
Topaze blanc 2.500 1.500 1.000
Triphane 2.500 1.500 1.000
Opale 2.500 1.500 1.000
Orthose 2.500 1.500 1.000
Cristal avec inclusion 150 75 50
Quartz rose, fumé, vert 120 75 50
Béryl vert émeraude givré 1500 1000 500
3
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AMMONITES
∅ 10 à 50mm 25.000F/kg
BRUTE ∅ 50 à 100 mm 60.000F/kg
∅ > 100 mm 125.000 F/kg
BOIS SILICIFIE
LABRADORITE
4
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA,
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
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DECRET N° 2000-170
Fixant les conditions d'application de la loi n°99-022
du 19 Août 1999 portant Code Minier
• Vu la Constitution,
• Vu la Loi n° 60-004 du 15 Février 1960 relative au domaine privé de l’Etat, ensemble les textes qui l’ont modifiée et
complétée ;
• Vu l’Ordonnance n° 60-146 du 03 Octobre 1960 relative au régime foncier de l’immatriculation, ensemble les textes qui l’ont
modifiée et complétée ;
• Vu l’Ordonnance n° 62-064 relative au bail emphytéotique, modifiée par la Loi n° 96-016 du 13 Août 1996 ;
• Vu l’Ordonnance n° 62-023 du 19 Septembre 1962 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique, à l’acquisition
amiable de propriétés immobilières par l’Etat ou les collectivités publiques secondaires et aux plus-values foncières ;
• Vu la Loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l’environnement malgache, modifiée et complétée par la
Loi n° 97-012 du 06 Juin 1997 ;
• Vu la Loi n° 94-027 du 25 Août 1995 portant Code du Travail ;
• Vu la Loi n° 96-025 du 30 Septembre 1996 relative à la gestion locale des ressources naturelles renouvelables ;
• Vu la Loi n° 99-022 du 19 Août 1999 portant Code minier ;
• Vu le Décret n° 60-529 du 28 Décembre 1960 fixant les conditions générales d’application de l’Ordonnance n° 60-146 du 03
Octobre 1960, modifié par le Décret n° 64-396 du 24 Septembre 1964 ;
• Vu le Décret n° 97-352 du 10 Avril 1997 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des Mines ainsi que l’organisation
générale de son ministère ;
• Vu le Décret n° 98-394 du 28 Mai 1998 portant définition de la politique minière ;
• Vu le Décret n° 98-522 du 23 Juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu le Décret n° 98-530 du 31 Juillet 1998 portant nomination des Membres du Gouvernement ;
• Sur proposition du Ministre de l’Energie et des Mines,
• En Conseil du Gouvernement,
DECRETE :
Article premier. Le présent décret fixe les modalités et les conditions d’application de la Loi n° 99-022 du 19 Août 1999 portant
Code minier, ci-après désignée par “ Code minier ”.
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE PREMIER
DES GENERALITES
Article 2. En complément des termes définis dans le Code minier, au sens du présent décret, on entend par :
“ Carrés contigus ou jointifs ” : deux carrés voisins qui ont un côté commun ;
“ Extension de Permis minier ” : l’ajout d’une ou de plusieurs autres substances minérales à la liste de celles autorisées dans le
Permis minier initial ;
“ Réhabilitation environnementale ” : l’ensemble des opérations visant à rendre sain et stable le site, de manière à sécuriser
toute forme de vie ou d’activité future, et à rétablir la capacité du lieu d’implantation de l’opération minière de permettre le
développement d’une autre activité compatible avec toute forme de vie ou d’activité de la localité où il se trouve, après la clôture
de l’opération minière ;
359
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Article 3. Pour l’application des dispositions de l’article 4 du Code minier, le quadrillage de l’ensemble de l’espace minier
national est établi sur l’ensemble des cartes topographiques à l’échelle 1/100.000 qui, placées bout à bout, représentent l’ensemble
du Territoire National. Les carrés définis par ce quadrillage sont identifiés, pour la mise en œuvre du présent décret, par les
coordonnées Laborde de leur centre ou par les codes qui leur sont attribués par le bureau du Cadastre Minier, le cas échéant.
La désignation des carrés sur carte est faite sur carte topographique à l’échelle 1/100.000.
Article 4. Au sens du présent décret, les pièces ainsi que les renseignements requis pour l’identification des personnes qui
sollicitent l’obtention d’un Permis minier ou d’une autorisation minière, doivent comporter notamment suivants :
- les nom, prénom(s), qualité (avec tous renseignements justificatifs) et domicile du requérant ;
- la copie certifiée conforme de sa carte d’identité nationale (pour un ressortissant malagasy) ou de sa carte de
séjour (pour un étranger) ;
- l’extrait de son casier judiciaire, bulletin n°3 ;
- le cas échéant, la copie certifiée conforme de la carte professionnelle du requérant ;
- éventuellement, les mêmes renseignements concernant le mandataire, et la copie certifiée conforme du contrat de
mandat passé avec celui-ci.
Le domicile déclaré à l’Administration fait foi pour toute notification au demandeur ou au titulaire de Permis minier, d’AERP ou
d’autorisation minière.
CHAPITRE II
DES RESERVES TEMPORAIRES
Article 5. En application de l’article 16 du Code minier, le Ministre chargé des Travaux Publics ou l’Autorité provinciale
compétente pour autoriser les travaux publics, selon le cas, sont autorisés, après avis favorable respectif du Ministre chargé des
Mines et du Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire, à déclarer par voie d’arrêté et conformément aux dispositions dudit
article, certaines zones réservées temporairement et non disponibles pour l’octroi d’autorisations ou de droits miniers, sous réserve
soit de la disponibilité du périmètre concerné, soit de l’accord écrit du titulaire des droits portant sur ce périmètre, à fin de
permettre la réalisation de travaux publics. Toutefois, la décision d’autoriser les travaux doit être justifiée exclusivement par :
Article 6. En application de dispositions de l’article 17 du Code minier, le Ministre chargé des Mines est autorisé à déclarer par
voie d’arrêté et conformément aux dispositions dudit article, certaines zones réservées temporairement et non disponibles pour
l’octroi d’autorisations ou de droits miniers à fin de permettre d’y effectuer une étude géologique, sous réserve soit de la
disponibilité du périmètre concerné, soit de l’accord écrit du titulaire des droits portant sur ce périmètre. Toutefois, la décision
d’autoriser cette étude doit être justifiée exclusivement par :
a) le caractère localisé des travaux envisagés dans la zone ;
b) l’approfondissement des données géologiques de base sur un ou plusieurs gîtes de substances minérales ou fossilifères ; ou
c) la promotion de l’investissement dans la région concernée, par l’exploitation des résultats de l’étude.
Article 7. En application des dispositions de l’article 18 du Code minier, le Ministre chargé des Mines est autorisé à déclarer par
voie d’arrêté et conformément aux dispositions dudit article, certaines zones réservées temporairement et non disponibles pour
l’octroi d’autorisations ou de droits miniers à fin de permettre d’y effectuer des opérations d’encadrement des petits exploitants ou
des orpailleurs, sous réserve soit de la disponibilité du périmètre concerné, soit de l’accord écrit du titulaire des droits portant sur
ce périmètre. Toutefois, la décision d’autoriser cette opération d’encadrement doit être justifiée exclusivement par :
360
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c) la formation et l’encadrement des orpailleurs ou des petits exploitants informels installés dans la zone sur les
procédures à suivre pour obtenir et maintenir des droits miniers ;
d) la formation des petits exploitants régulièrement installés dans la zone, qui jouissent des droits acquis en vertu de la
précédente loi n° 95-016 du 09 Août 1995 portant Code minier, sur les modalités à suivre pour maintenir ou
transformer leurs droits pour se conformer au régime mis en place par le Code minier ; ou
e) toute autre raison en relation avec l’organisation et la formation des petits exploitants et des orpailleurs, ou
l’opération visant à la stabilité environnementale dans la zone.
Article 8. Toute déclaration de réserve temporaire doit être communiquée immédiatement au bureau du Cadastre Minier qui en
informe tout de suite ses bureaux provinciaux.
Les demandes de Permis miniers, d’autorisations exclusives de réservation de périmètres (AERP) ou d’autorisations minières qui
portent sur des carrés situés entièrement ou partiellement à l’intérieur d’une zone temporairement réservée, ne seront pas
recevables pendant la durée de classement en zone réservée.
Les demandes de Permis miniers qui portent sur un ou plusieurs carrés inclus totalement ou partiellement dans la zone réservée
temporairement, et qui ont été déposées avant l’établissement de la réserve temporaire, garderont leur priorité mais resteront
suspendues pendant la durée de classement en zone réservée.
Article 9. La déclaration de réserve temporaire pour permettre la réalisation de travaux publics ou d’études géologiques, ou de
l’encadrement des petits exploitants ou des orpailleurs, a pour effet de suspendre la période de validité du Permis minier concerné,
qui a été octroyé avant la date de la déclaration. Après la libération de la réserve temporaire, la période de validité dudit Permis
minier reprend ; elle est prorogée pour une durée égale à celle de la période de réserve temporaire.
Article 10. Pendant la durée de classement en zone réservée, l’obligation de payer les frais d’administration minière sur les carrés
qui font partie d’un périmètre et sur lesquels le titulaire a donné son accord pour l’établissement de la réserve, est suspendue. Au
cas où ils ont été déjà payés, ils donnent lieu à un crédit en faveur du titulaire, qui peut l’imputer sur le prochain paiement des frais
d’administration par carré, après la libération des carrés concernés au profit du titulaire. Le montant de ce crédit est déterminé en
fonction de la durée de la période affectée par le classement en réserve temporaire. Le crédit sera noté sur le registre des recettes
desdits frais tenu par le bureau du Cadastre Minier ; il fera l’objet d’un récépissé délivré au titulaire.
TITRE II
DE L'ADMINISTRATION DU CODE MINIER
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 11. Les organismes responsables de l’administration des dispositions du Code minier, ainsi que leurs responsabilités
respectives pour la mise en œuvre de ladite Loi sont précisés au présent Titre.
CHAPITRE II
DE L'ADMINISTRATION DE L'ENVIRONNEMENT MINIER
Article 12. Au sens du présent décret, l’Administration chargée de l’Environnement Minier comprend les organes ou collectivités
ci-après désignés, dont les rôles respectifs dans la mise en œuvre du Code minier sont exposés au présent Chapitre :
Article 13. Pour la mise en œuvre des dispositions du Code minier, le service chargé de l’Environnement Minier au sein du
Ministère chargé des Mines, assure en coordination avec les autres organismes chargés de l’administration de l’Environnement
Minier, les fonctions qui lui sont dévolues par le Code minier ou par la réglementation environnementale applicable au secteur
minier. Il est l’interlocuteur unique des opérateurs miniers sur les questions environnementales.
Article 14. Pour l’application des dispositions de l’article 85 du Code minier, les Communes assurent en coordination avec les
autres organismes chargés de l’administration de l’Environnement Minier, le suivi du respect par les orpailleurs travaillant dans
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Régime de l’or
leur circonscription respective, des mesures applicables pour la protection de l’environnement qui sont définies par voie
réglementaire.
Article 15. Un arrêté interministériel des Ministres respectivement chargés des Mines et de l’Environnement précisera la
réglementation environnementale applicable au secteur minier. Ledit arrêté interministériel sera pris en application des
dispositions légales et réglementaires en vigueur, concernant l’environnement et l’activité minière.
La réglementation environnementale applicable au secteur minier désigne, en tant que de besoin, les Autorités respectivement
compétentes pour la mise en œuvre des dispositions du Code minier, en ce qui concerne notamment :
a) l’approbation des plans portant mesures de protection environnementale soumis par les demandeurs d’autorisations
d’ouverture de carrières, ainsi que l’octroi des autorisations environnementales correspondantes ;
b) les modalités et l’approbation des plans d’engagements environnementaux afférents aux Permis “ R ” ou aux
Permis “ PRE ”, ainsi que l’octroi des autorisations environnementales correspondantes ;
c) les modalités et l’approbation des études d’impact environnemental afférentes aux Permis “ E ” ou, le cas échéant,
aux Permis “ R ”, ainsi que les autorisations environnementales correspondantes ;
d) le cas échéant, les modalités et l’approbation des documents portant plans d’engagements environnementaux
supplémentaires, qui sont soumis par les déclarants à l’occasion de l’extension de leurs Permis miniers à de
nouvelles substances minérales, ainsi que l’octroi des autorisations environnementales correspondantes ;
e) le cas échéant, les modalités et l’approbation des plans d’engagements environnementaux ou des études d’impact
environnemental, qui sont soumis par les demandeurs d’autorisations minières ( pour les études scientifiques avec
ou sans prélèvement d’échantillons, l’extraction de fossiles ou l’exploitation de la célestite ou de l’aragonite) ;
f) l’octroi du quitus environnemental au titulaire de Permis minier ou d’autorisation minière, après constatation in situ
de la réalisation des travaux de réhabilitation.
CHAPITRE III
DU MINISTERE CHARGE DES MINES
Article 16. Pour l’application des dispositions du Code minier, le Ministère chargé des Mines assure les fonctions exposées au
présent Chapitre.
Article 17. Le Ministre chargé des Mines veille à la mise en place et au contrôle des services centraux et des services
déconcentrés de son Ministère, qui sont nécessaires pour assurer la mise en application du Code minier.
Il exerce en outre la tutelle sur le bureau chargé du Cadastre Minier et sur l’Agence de l’Or, qui sont des organismes créés par
décrets spécifiques et qui ont pour principale mission d’assurer chacun en ce qui le concerne, la mise en application effective des
dispositions du Code minier.
Article 18. Dans les conditions définies par le Code minier, le Ministère chargé des Mines est responsable notamment de :
a) l’élaboration et de la fixation par arrêté de la liste des substances minérales classées en mines ;
b) l’élaboration et de la fixation par arrêté du classement des gîtes fossilifères, à partir des résultats des études menées
conjointement par le service concerné du Ministère et par le service compétent au sein du Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
c) la fixation par arrêté de la liste des fossiles prohibés à l’exploitation et au commerce ;
d) l’octroi des permis de recherche (Permis “ R ”) et des permis d’exploitation (Permis “ E ”) ;
e) l’octroi des autorisations relatives aux travaux d’études scientifiques à effectuer sur les gîtes fossilifères de second
ordre ;
f) l’octroi des autorisations relatives à l’extraction de la célestite ou de l’aragonite ;
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g) l’élaboration et la fixation par arrêté des normes techniques à observer dans la conduite des travaux de mines ou de
carrières ;
h) l’autorisation de mise en service des établissements ou parties d’établissements de transformation des substances
minières ; éventuellement, cette autorisation peut être donnée, selon le cas, conjointement avec le Ministère chargé
de l’Environnement, le Ministère chargé de l’Industrie, le Ministère chargé du Travail ou le Ministère chargé de la
Santé Publique ;
i) l’autorisation, conjointement avec le Ministère chargé de l’Industrie, de mise en service des établissements ou
parties d’établissements de transformation industrielle de produits des mines, dans le cadre d’une activité minière
intégrée ;
j) la définition et la fixation par arrêté des modalités du contrôle de qualité et de conformité par rapport aux
déclarations souscrites, des pierres et métaux précieux, ainsi que des échantillons de produits de mines destinés à
l’industrie ou transformés par les industries locales, avant leur exportation, et ce conjointement avec les autres
Ministères concernés, le cas échéant ;
k) l’agrément des déclarations d’option pour la garantie de stabilité ;
l) la délivrance des autorisations environnementales et des quitus environnementaux ;
m) sous réserve des dispositions de l’article 13 ci-dessus, la précision par arrêté en tant que de besoin, de toutes autres
dispositions du Code minier ou du présent décret ;
n) l’instruction des demandes d’autorisations d’exercer l’activité de collecteur de produits des mines et la délivrance
des cartes de collecteurs d’or après leur signature par l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome
concernée ;
o) la communication à l’Agence de l’Or, des renseignements sur les personnes qui ont bénéficié de l’octroi de la carte
de collecteur d’or ;
p) le contrôle de l’obligation de paiement de la redevance minière ;
q) l’étude des rapports fournis par les titulaires conformément à la réglementation minière, ainsi que la compilation de
ces rapports et l’établissement des statistiques sur la performance du secteur minier ;
r) l’inspection et la police des mines, y compris les visites sur terrain des centres de recherche et/ou d’exploitation, la
recherche des infractions, les enquêtes, perquisitions et saisies, s’il y a lieu, et l’établissement des procès-verbaux
de constatation des infractions au Code minier, conformément aux dispositions du Chapitre III du Titre IX du Code
minier…
CHAPITRE IV
DU BUREAU DU CADASTRE MINIER
Article 19. Le bureau du Cadastre Minier est un établissement public dont les statuts sont établis par décret pris en Conseil de
Gouvernement. Le Cadastre Minier comporte un bureau central et, au moins, un bureau installé auprès de chacune des six
Provinces Autonomes.
Article 20. En application des dispositions du Code minier, le bureau du Cadastre Minier est chargé des fonctions exposées au
présent Chapitre.
Article 21. Pour l’application des dispositions des articles 24 et 29 du Code minier, le bureau du Cadastre Minier établit et
maintient le registre des autorisations exclusives de réservation de périmètre, celui des demandes de Permis miniers, celui des
Permis miniers octroyés, ainsi que les cartes de retombes minières.
Article 22. Pour l’application des dispositions des articles 21 et 22 du Code minier et pour garantir l’exclusivité des droits
conférés, le bureau du Cadastre Minier instruit les demandes de Permis miniers. En outre, il octroie, enregistre et gère les
autorisations exclusives de réservation de périmètre, et contrôle les droits et obligations y afférents.
Article 23. Pour l’application des dispositions des articles 43 à 47 du Code minier, le bureau du Cadastre Minier enregistre et
instruit les demandes de Permis “ R ”, “ E ” et “ PRE ”.
Article 24. Pour l’application des dispositions des articles 42 et 48 du Code minier, le bureau du Cadastre Minier enregistre et
délivre les Permis “ R ” et “ E ” octroyés par le Ministre chargé des Mines ou son représentant délégataire de ce pouvoir, ainsi que
les Permis “ PRE ” octroyés par l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome ou son représentant délégataire de ce
pouvoir.
Article 25. En application des dispositions des articles 53 et 57 du Code minier, le bureau du Cadastre Minier est chargé de
procéder au recouvrement des frais d’administration minière et au transfert de leurs quotes-parts respectives au Budget Général et
aux Provinces Autonomes conformément aux dispositions du présent décret.
Article 26. Le bureau du Cadastre Minier enregistre les paiements effectués, et constate les retards de paiement ou le non-
paiement des frais d’administration minière par les titulaires de Permis minier.
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Article 27. Le bureau du Cadastre Minier procède annuellement à la constatation du défaut de paiement des frais d’administration
minière annuels, et adresse au Ministre chargé des Mines ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée,
selon le cas, la proposition d’annulation des Permis miniers pour lesquels lesdits frais n’ont pas été payés, conformément à la
procédure décrite à l’article 200 du Code minier.
CHAPITRE V
DE L'AGENCE DE L'OR
Article 28. Les statuts de l’Agence de l’Or sont établis par décret particulier. Cette Agence comportera un bureau central et des
bureaux locaux installés sur les sites pour lesquels le besoin se fait sentir.
Article 29. En application des dispositions du Code minier, l’Agence de l’Or est chargée des fonctions exposées au présent
Chapitre.
Article 30. L’Agence de l’Or tient à jour la liste des orpailleurs travaillant dans chaque Commune.
Elle est tenue de transmettre un extrait de ladite liste à la Direction Provinciale du Ministère de l’Energie et des Mines compétente
Article 31. L’Agence de l’Or procède à l’enregistrement des personnes désirant obtenir la carte de collecteur.
Article 32. L’Agence de l’Or tient à jour le registre des titulaires de cartes de collecteurs d’or communiqués par les Directeurs
Provinciaux du Ministère chargé des Mines ; elle reçoit en outre les rapports semestriels des collecteurs de l’or sur leurs activités.
Article 33. L’Agence de l’Or reçoit et instruit les demandes d’agrément des comptoirs de l’or et délivre ledit agrément à ceux qui
sont éligibles.
Article 34. L’Agence de l’Or assiste techniquement et forme les orpailleurs ainsi que les Collectivités Territoriales Décentralisées,
avec la participation des Services provinciaux du Ministère chargé du Travail s’il y a lieu, dans les matières suivantes :
CHAPITRE VI
DES PROVINCES AUTONOMES
Article 35. Pour la mise en œuvre des dispositions du Code minier, les Provinces Autonomes sont responsables des fonctions
exposées au présent Chapitre. Elles désigneront à cet effet, les Autorités provinciales respectivement compétentes.
Article 36. Les Provinces Autonomes assurent, avec le concours des Services relevant du département chargé de la Sécurité
Publique, le contrôle des substances explosives et détonantes détenues par les particuliers dans leur circonscription respective.
Elles assurent, en outre, le suivi et le contrôle techniques des activités de carrières à l’intérieur de leur circonscription respective,
en coordination avec la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines.
Article 37. Elles octroient les Permis “ PRE ” dans les conditions fixées par les articles 42, 46 et 47 du Code minier.
Article 38. Elles donnent leur agrément aux collecteurs d’or en signant les cartes de collecteur dans les conditions fixées par
l’article 78 du Code minier.
CHAPITRE VII
DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES
Article 39. Les Collectivités Territoriales Décentralisées comprennent les Régions et les Communes.
En application des dispositions des articles 14, alinéa 2, 22, 68, 85, 94, 104, 113, 126, 202, 203, 218 et 220 du Code minier, les
Collectivités Territoriales Décentralisées sont responsables des fonctions exposées au présent Chapitre.
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Article 40. Le Maire de chaque Commune est chargé d’octroyer les autorisations d’ouverture de chantiers d’exploitation de
substances de carrières ; il est responsable de la gestion et de la surveillance administrative des activités de carrières. Les
substances de carrières sont les ressources du sol ou du sous-sol non classées en mines.
Article 41. Le Maire de la Commune concernée reçoit les copies de la déclaration de prospection ainsi que de l’autorisation
exclusive de réservation de périmètre (AERP) présentées par leur titulaire. Il appose son visa sur les autorisations exclusives de
réservation de périmètres.
Article 42. Le Maire de la Commune concernée veille à ce que les prospecteurs et les titulaires de Permis “ R ” travaillant dans sa
circonscription, n’effectuent que les opérations autorisées conformément aux dispositions du Code minier ainsi qu’à celles du
présent décret. Il informe la population de sa circonscription sur la nature des travaux que les prospecteurs et les titulaires de
Permis “ R ” sont autorisés à effectuer. Il prend les dispositions nécessaires qui relèvent de sa compétence, dans le cas où les
activités des prospecteurs et des titulaires de Permis “ R ” dépassent le cadre de la prospection ou de la recherche autorisée, et en
informe l’Administration minière.
Article 43. Il reçoit les copies du Permis minier et de l’autorisation environnementale y afférente déposées par leur titulaire avant
le commencement de ses activités de recherche ou d’exploitation, et lui en délivre récépissé.
Article 44. Il octroie et enregistre les autorisations d’orpaillage, et envoie chaque trimestre à l’Agence de l’Or ou, à défaut, au
bureau du Cadastre Minier la liste des orpailleurs en activité dans sa circonscription.
Article 45. Il est responsable de la surveillance administrative de l’activité d’orpaillage et du respect des réglementations y
afférentes par les orpailleurs travaillant dans sa circonscription.
Article 46. Il transmet au Ministre chargé des Mines, ses avis sur le classement de certaines zones relevant de sa compétence en
réserves temporaires, en vue de l’encadrement des petits exploitants et des orpailleurs.
Article 47. En l’absence des propriétaires du sol concernés et après des recherches diligentées par le titulaire de Permis minier et,
ensuite, par le Maire de la Commune concernée, qui sont restées infructueuses, ce dernier délivre l’autorisation d’entreprendre des
travaux de recherche ou d’exploitation minières à l’intérieur des zones de protection visées à l’article 105, 1° du Code minier.
En outre, dans le cas où le titulaire de Permis minier n’arrive pas à identifier et trouver les personnes qui ont des droits sur le sol,
le Maire de la Commune entreprend, à sa demande, la procédure décrite aux articles 272 à 286 du présent décret.
Article 48. Le Maire de la Commune est habilité à concourir, en qualité d’auxiliaire, à la constatation des infractions au Code
minier.
En outre, dans le cas où des personnes se livrent à des activités d’exploitation minière sans Permis ni autorisation miniers
accompagnés des autorisations environnementales y afférentes dans leur circonscription, les autorités des Collectivités
Territoriales Décentralisées concernées sont chargées de donner avertissement aux contrevenants et d’informer dans les meilleurs
délais le représentant de l’Etat le plus proche.
Article 49. Les autorités des Collectivités Territoriales Décentralisées assurent le maintien de l’ordre et le respect, par la
population, de la réglementation environnementale.
En outre, elles interviennent lorsqu’elles en sont saisies, dans la recherche des solutions aux litiges liés au voisinage entre les
titulaires de Permis miniers et les propriétaires des sols ou les populations locales.
En application de l’article 173 du Code minier, elles constatent les circonstances nuisibles à l’hygiène, à la santé, à
l’environnement, à la sécurité des travailleurs, ou aux mines voisines, et qui nécessitent des mesures de protection.
CHAPITRE VIII
DES COMITES NATIONAL ET PROVINCIAL DES MINES
Article 50. Le Comité National des Mines et les Comités Provinciaux des Mines sont des organes paritaires de dialogue, de
concertation et de collaboration entre l’Administration et les Collectivités Territoriales Décentralisées, d’une part, et, d’autre part,
le secteur privé opérant dans le secteur minier. Conformément aux dispositions de l’article 218 du Code minier, les statuts du
Comité National et du Comité Provincial des Mines sont établis par décret pris en Conseil de Gouvernement.
Article 51. En application des dispositions du Code minier, les fonctions suivantes sont attribuées, suivant le cas, au Comité
National des Mines ou au Comité Provincial des Mines :
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a) la concertation et la collaboration entre, d’une part, l’Administration et les Autorités des Collectivités Territoriales
Décentralisées et, d’autre part, le secteur privé minier ;
b) l’expression de son avis motivé en ce qui concerne tout projet de texte réglementant les activités minières ; et
c) le cas échéant, les recours amiables initiés par les titulaires.
Article 52. En application des dispositions de l’article 219 du Code minier, les Comités Provinciaux des Mines assurent en premier
ressort, le règlement à l’amiable des litiges entre les titulaires, ou entre ces derniers et les propriétaires des sols.
Dans le cas où les parties ne trouveraient pas un accord, le litige peut être soumis, en dernier lieu, au tribunal compétent pour
statuer.
TITRE III
DE LA PROSPECTION MINIERE
Article 53. Pour l’application des dispositions de l’article 20 du Code minier, la déclaration préalable de prospection minière faite
auprès du bureau du Cadastre Minier doit indiquer les renseignements suivants sur le déclarant :
La déclaration de prospection est valable pour une période d’un (1) an à compter de la date de visa du bureau du Cadastre Minier.
Une personne peut présenter des déclarations de prospection autant de fois qu’elle le désire.
Le modèle du formulaire destiné à la déclaration de prospection minière, est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 54. La déclaration de prospection est présentée au bureau central du Cadastre Minier ou au bureau provincial du Cadastre
Minier, dans la Province Autonome où le déclarant se propose d’effectuer la prospection, en deux exemplaires dont l’un est rendu
au déclarant avec le visa du bureau du Cadastre Minier.
Article 55. La déclaration de prospection visée par le bureau du Cadastre Minier doit être présentée par son titulaire au Maire de la
Commune du ressort pour visa, avant le commencement des opérations de prospection.
TITRE IV
DU FONCTIONNEMENT DU CADASTRE MINIER
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 56. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 29 du Code minier, chaque bureau du Cadastre Minier tient à jour
les registres suivants, dans lesquels sont enregistrés respectivement, par ordre chronologique, toutes les demandes d’autorisations
de réservation de périmètres (AERP) ou de Permis miniers recevables qui sont déposées au bureau concerné, et toutes les AERP et
Permis miniers octroyés, ainsi que tous actes qui viendraient affecter les droits respectifs qu’ils confèrent :
Chaque bureau du Cadastre Minier maintient également à jour la carte de retombes minières à l’échelle 1/100 000 qui relève de sa
compétence et sur laquelle sont identifiés tous les périmètres couverts par des AERP, des demandes de Permis miniers en instance
dont la recevabilité a été confirmée, des Permis miniers en vigueur, ainsi que les carrés disponibles, les réserves naturelles, les
parcs nationaux et les aires protégées.
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Les registres et les cartes de retombes minières seront actualisés lorsque intervient soit la recevabilité d’une nouvelle demande de
Permis minier, soit l’octroi ou l’annulation d’AERP ou de Permis miniers, soit la renonciation totale ou partielle du titulaire sur
son périmètre initial, ou encore l’inscription de toutes mentions utiles pour constater les opérations du titulaire ayant pour effet
d’affecter les droits qui lui sont conférés par son Permis minier.
Article 57. L’instruction des dossiers de demande est effectuée par le bureau du Cadastre Minier concerné, suivant l’ordre de leur
inscription dans le registre des demandes.
Article 58. Les registres et les cartes de retombes minières sont maintenus parallèlement sur fichiers informatiques et à la main.
Dans le cas où le fichier sur ordinateur ne peut pas être exploité pendant une période temporaire de coupure d’électricité
ou de défaillance du service téléphonique, que l’incident ait lieu au bureau provincial du Cadastre Minier ou à son bureau central,
tous bureaux concernés par l’information à enregistrer seront immédiatement informés par tous moyens adéquats, et les demandes
d’autorisations exclusives de réservation de périmètres ou de Permis miniers reçues durant la période de la panne, seront
enregistrées provisoirement. L’enregistrement définitif sera opéré après que les bureaux concernés auront confirmé la recevabilité
de ces demandes selon la procédure qui suit.
Aussitôt que le service est restauré, le bureau central et les bureaux provinciaux concernés compareront les demandes
qu’ils ont chacun enregistrées durant la période de la panne, pour déterminer celles qui ont la priorité compte tenu des heures de
dépôt en cas de demandes portant sur le ou les même(s) carré(s). Pour résoudre les cas de simultanéité des dépôts de ces
dernières, la priorité sera accordée selon la règle suivante : la priorité est donnée, la première fois, à celle déposée au bureau
provincial ; si le cas survient une deuxième fois entre les mêmes bureaux du Cadastre Minier, la demande déposée auprès du
bureau central est prioritaire ; la troisième fois, la priorité est de nouveau donnée à la demande déposée au bureau provincial
concerné, et ainsi de suite.
Article 59. Toute défaillance technique prolongée ayant pour effet d’interrompre la consultation du fichier sur ordinateur ou la
communication entre le bureau central et un bureau provincial du Cadastre Minier, est assimilé au cas de force majeure prévu à
l’article 180 du Code minier. Tous les délais sont suspendus pour la durée de la panne.
Article 60. Les registres et les cartes de retombes minières tenus par les bureaux du Cadastre Minier peuvent être consultés par le
public pendant les jours ouvrables et durant les heures d’ouverture du bureau de consultation, dont la durée journalière ne peut être
inférieure à cinq (5) heures. La consultation des registres manuels et informatisés est gratuite, sous réserve de l’observation d’une
durée de consultation raisonnable. Tout extrait de document donne lieu à paiement, par l’intéressé, des coûts réels correspondants.
Le règlement intérieur du Cadastre Minier fixe, dans ce cas, les tarifs uniformes à appliquer par tous ses bureaux.
Article 61. En cas de carré chevauchant deux ou plusieurs Provinces Autonomes limitrophes, l’emplacement de son centre est
déterminant pour l’attribution des compétences à l’une ou l’autre des Provinces.
Si le centre se trouve exactement sur la ligne de frontière entre deux ou plusieurs Provinces, le carré relève de celle dans
la circonscription de laquelle se trouve la plus grande partie de sa superficie. Et si sa surface est partagée en parts égales entre deux
ou plusieurs Provinces, le bureau central du Cadastre Minier attribue la compétence sur le premier carré chevauchant la frontière à
l’une des Provinces, sur le second carré à l’autre, et ainsi de suite.
Article 62. Le périmètre objet d’un Permis minier ou d’une autorisation exclusive de réservation de périmètre, doit avoir la forme
d’un polygone et inclure la totalité des carrés qui sont situés à l’intérieur de ce polygone, à l’exception de ceux qui font déjà
l’objet d’un ou de plusieurs autres Permis miniers au moment de la demande.
Article 63. Les modèles des Permis miniers sont fixés par arrêté du Ministre chargé des Mines. Ils doivent comporter l’indication
que les travaux de recherche et/ ou d’exploitation décrits dans le plan d’engagement environnemental ou l’étude d’impact
environnemental, ne peuvent commencer qu’après l’obtention de l’autorisation environnementale correspondante et sa
présentation au Maire de la Commune par le titulaire. Ils doivent aussi indiquer que tout plan d’extension desdits travaux au-delà
de ce qui a été prévu dans l’autorisation environnementale initiale, doit être préalablement soumis à l’autorité compétente et que
l’exécution desdits travaux doit attendre l’autorisation environnementale correspondante. La réglementation environnementale
applicable au secteur minier précisera les modalités et les délais respectifs à respecter pour chaque type d’autorisation
environnementale.
Le modèle de Permis “ R ” doit en outre indiquer l’interdiction de faire une exploitation commerciale.
Tous les modèles de Permis miniers doivent mentionner l’obligation pour leurs titulaires de se limiter aux substances initialement
demandées, et de procéder à une déclaration d’extension du Permis avant d’exploiter les autres substances découvertes, ainsi que
l’obligation, en général, de respecter la réglementation en vigueur.
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Article 64. Un droit forfaitaire, qui est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines, est perçu par le bureau du Cadastre Minier
pour chaque enregistrement d’opération affectant les droits attribués dans le Permis minier. Ce montant forfaitaire sera actualisé
en même temps et de la même manière que les montants initiaux des frais d’administration minière annuels par carré fixés au
Chapitre II ci-après.
CHAPITRE II
DES FRAIS D'ADMINISTRATION MINIERE ANNUELS PAR
CARRE
Article 65. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 48 et du Chapitre VI du Titre premier du Code minier, les titulaires
de Permis miniers doivent s’acquitter des frais d’administration minière annuels par carré.
Les montants des frais d’administration minière annuels sont respectivement fixés par carré comme suit, pour la première année de
la période de validité de chaque catégorie de Permis minier :
Les montants des frais d’administration minière annuels par carré sont calculés progressivement, selon le rang de l’année
considérée durant la durée de validité du Permis minier.
Article 66. Les montants précisés à l’article précédent feront l’objet d’ajustement annuel à partir du 1er Janvier 2001, afin de
maintenir leur valeur constante par rapport à celle du droit de tirage spécial du Fonds Monétaire International. Le Ministre chargé
des Finances communique les informations à exploiter et donne son visa à l’arrêté pris par le Ministre chargé des Mines, qui
précise chaque année, au début du mois de janvier et en se référant à la valeur du DTS à la date du 1er Novembre de l’année
précédente, le montant des frais d’administration minière dus pour chaque catégorie de Permis minier.
Article 67. Pour les Permis “ R ” et les Permis “ PRE ”, le montant des frais d’administration minière par carré dus chaque année
durant la validité du Permis minier, sera le montant initial des frais d’administration minière annuels par carré ajusté en valeur et
multiplié par le nombre d’années de détention du Permis. Ainsi, par exemple, le montant initial ajusté est multiplié par 5 pour la
cinquième année de la durée de validité du Permis.
Article 68. Pour les Permis “ E ”, le montant des frais d’administration minière annuels par carré dû est le montant initial ajusté en
valeur pour chacune des trois premières années de la période de validité du Permis minier. Pour les années suivantes, le montant
ajusté est multiplié :
Article 69. Les montants des frais d’administration minière fixés comme il est stipulé aux articles 65 à 68 ci-dessus pour l’année
en cours, sont à multiplier par le nombre de carrés inclus dans le périmètre concerné. Le nombre de carrés inclus dans le périmètre
concerné est déterminé au moment de l’octroi du Permis initial, et, pour les Permis en cours de validité, au 1er Janvier de chaque
année.
Avant l’enregistrement du Permis minier initial, le demandeur doit présenter la quittance attestant du paiement des frais
d’administration minière par carré pour la première année, quelle que soit la date de la publication du Permis. Toute année
entamée est considérée comme une année entière.
Article 70. L’obligation de payer les frais d’administration minière annuels par carré s’applique aux Permis miniers en vigueur,
octroyés avant la date d’entrée en vigueur du Code minier, à partir du début de la première année civile suivant la date d’entrée en
vigueur dudit Code. Les montants annuels applicables aux carrés qui composent les périmètres concernés par ces Permis sont ceux
applicables pour la première année indiqués à l’article 65 ci-dessus, qui sont appliqués comme suit :
a) le montant annuel applicable aux Permis “ R ” s’applique à tout Permis de recherche, quel qu’en soit le type ;
b) le montant annuel applicable aux Permis “ E ” s’applique à tout Permis d’exploitation, quel qu’en soit le type ; et
c) le montant annuel applicable aux Permis “ PRE ” s’applique aux Permis de Type I.
Ce premier paiement constitue le point de départ pour la détermination du montant annuel des frais d’administration dû
par le titulaire au cours de la période de validité de son Permis minier. L’on assimile ce premier paiement, en ce qui concerne
uniquement le calcul des frais d’administration minière dus, à celui correspondant à la première année de validité du Permis
minier. L’année suivante, le montant dû est celui prévu pour la deuxième année, conformément à ce qui est dit respectivement aux
articles 67 et 68 ci-dessus ; et ainsi de suite.
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Article 71. Pour l’application des dispositions de l’article 55 du Code minier, il est procédé comme suit pour le recouvrement des
frais d’administration minière annuels par carré :
a) Mois de Janvier : Calcul des frais d’administration minière annuels par carré par le bureau du Cadastre Minier qui a
délivré le Permis, et notification au titulaire du montant à payer ;
b) 31 Mars : Date limite pour le paiement des frais d’administration minière annuels par carré.
Le paiement est effectué soit par mandat postal ou par chèque envoyé par la poste au bureau du Cadastre Minier
concerné, soit par virement postal ou bancaire au compte du bureau du Cadastre Minier, soit par paiement en espèces ou par
chèque à la caisse du bureau central ou du bureau provincial du Cadastre Minier.
Article 72. En application des dispositions de l’article 53 du Code minier, le produit des frais d’administration minière annuels est
réparti entre les différents bénéficiaires selon les taux respectifs suivants :
Jusqu’à décision contraire prise par la Province Autonome, un tiers (1/3) des recettes qui lui sont affectées reviennent à la
Commune dans la circonscription de laquelle sont situés les carrés faisant l’objet du paiement des frais d’administration minière
annuels par carré.
Article 73. Le Cadastre Minier procède comme suit pour l’affectation de leur quote-part respective aux différents bénéficiaires :
a) Chaque bureau établit un état de recouvrement hebdomadaire des frais d’administration minière, qu’il communique
au bureau central du Cadastre Minier au plus tard le jeudi de la semaine suivant celle concernée par l’état de
recouvrement ; cet état comporte la ventilation des recettes entre les différents bénéficiaires ;
b) Dans les deux semaines suivant celle de la réception du paiement, chaque bureau procède au transfert de leur quote-
part respective sur les frais d’administration à la Province Autonome concernée et au Budget Général.
TITRE V
DES PROCEDURES CONCERNANT LES
AUTORISATIONS EXCLUSIVES DE RESERVATION DE
PERIMETRES
Article 74. Pour l’application des dispositions de l’article 23 du Code minier, la superficie totale couverte par les autorisations
exclusives de réservation de périmètres qu’une personne et ses affiliés peuvent détenir, ne peut excéder 15.000 km², soit 2.400
carrés.
Article 75. En application des dispositions de l’article 21 du Code minier, l’autorisation exclusive de réservation de périmètre
(AERP) est octroyée par le bureau compétent du Cadastre Minier. Le bureau compétent est celui dans le ressort duquel se situe
l’intégralité du périmètre sollicité par le demandeur. Dans le cas où les carrés composant le périmètre sont situés dans deux ou
plusieurs Provinces Autonomes limitrophes, l’octroi de l’autorisation exclusive de réservation de périmètre relève de la
compétence exclusive du bureau central du Cadastre Minier.
Toutefois, en vue de favoriser l’accès à la priorité des personnes qui ont fait des découvertes dans des zones éloignées du
bureau compétent du Cadastre Minier, une demande provisoire peut exceptionnellement être déposée auprès de tout bureau du
Cadastre Minier, à charge pour le déposant de procéder à la confirmation de sa demande, dans la forme prescrite au présent Titre,
et dans le délai de cinq (5) jours ouvrables suivant le dépôt de la demande provisoire. Dans ce cas, le bureau qui reçoit la demande
provisoire, la communique au bureau compétent du Cadastre Minier.
Article 76. Le modèle de la demande d’autorisation exclusive de réservation de périmètre, qui est défini par arrêté du Ministre
chargé des Mines, prévoit notamment la production des données suivantes :
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d) le schéma du polygone représentant le périmètre, avec l’indication des coordonnées Laborde du carré situé à chacun de ses
sommets ;
e) les références de paiement de la contribution aux frais d’instruction ainsi que son montant.
Les critères d’éligibilité pour acquérir les AERP sont les mêmes que ceux qui sont appliqués aux Permis standards.
A titre de frais d’instruction, une somme équivalente à vingt-cinq pour cent (25%) du droit de délivrance visé à l’article 79 ci-
dessous, est perçue par le bureau du Cadastre Minier. Cette somme est à payer au moment du dépôt de la demande. Elle est à
valoir sur le montant définitif du droit de délivrance dû. Elle n’est pas remboursable.
Article 77. La demande d’autorisation exclusive de réservation de périmètre dûment signée et accompagnée de tous les documents
exigibles visés à l’article 4 du présent Décret, doit être déposée au bureau du Cadastre Minier concerné.
Article 78. Il est procédé comme suit pour la réception et l’instruction de la demande d’autorisation exclusive de réservation de
périmètre ainsi que pour son octroi :
Si le dossier de demande n’est pas complet, le préposé à la réception le rend immédiatement au demandeur.
1. A la date indiquée dans le récépissé, le bureau du Cadastre Minier signifie au requérant l’exigibilité du droit restant dû après
soustraction des frais d’instruction déjà payés, dont le montant est précisé ;
2. Constatation du paiement sur présentation par le demandeur de la quittance y afférente ;
3. Inscription définitive au registre des AERP et sur la carte de retombes minières ;
4. Délivrance de l’AERP.
Pour l’information du public, le bureau du Cadastre Minier concerné, procède par affichage de la décision d’octroi devant
son bureau, en indiquant la localité où sont situés les carrés octroyés ainsi que le nombre de ceux-ci.
Article 79. L’autorisation exclusive de réservation de périmètre est délivrée au demandeur contre paiement du montant du droit de
délivrance restant dû, déduction faite des frais d’instruction déjà payés.
Le droit de délivrance est fixé à 10.000 Fmg par carré qui fait l’objet de l’AERP.
Ce montant fera annuellement et suivant la méthode d’actualisation utilisée pour le calcul du montant des frais
d’administration annuels par carré, l’objet d’ajustement afin de maintenir sa valeur constante par rapport à celle du droit de tirage
spécial du Fonds Monétaire International. Un arrêté du Ministre chargé des Mines, pris après avis du Ministre chargé des
Finances, précise chaque année, au début du mois de janvier, le montant à percevoir pour l’année considérée.
Le récépissé délivré par le bureau du Cadastre Minier concerné au moment du dépôt de la demande d’AERP, vaut
réception provisoire. Lorsque le demandeur se présente à la date indiquée dans le récépissé, l’agent du Cadastre Minier lui signifie
le montant du droit restant à payer. Le paiement dudit droit doit être effectué par le demandeur dans les deux (2) jours ouvrables
suivant celui où la signification du montant lui a été faite. Le jour suivant la date d’expiration de ce délai, l’AERP est réputée
nulle si le demandeur n’a pas produit la quittance attestant du paiement du droit de délivrance.
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Article 80. En application des dispositions de l’article 22 du Code minier, le modèle de l’autorisation exclusive de réservation de
périmètre est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines. Il comporte notamment les renseignements ou informations ci-après :
Article 81. Pour que la demande de Permis minier consécutive à l’obtention d’une autorisation exclusive de réservation de
périmètre soit recevable, elle doit être déposée pendant la durée de cette AERP.
Le titulaire de l’AERP doit présenter son autorisation dûment visée par le Maire de la Commune ou son adjoint,
compétent au lieu où se situent les carrés qui font l’objet de la demande de Permis minier.
Le visa du Maire ou de son adjoint prouve uniquement que le titulaire de l’AERP s’est rendu sur place pour le consulter
et pour effectuer les opérations autorisées. Il ne peut pas être interprété comme un engagement du signataire envers le titulaire.
TITRE VI
DES PROCEDURES CONCERNANT LES PERMIS
MINIERS
CHAPITRE PREMIER
DE L'OCTROI
Article 82. En application des dispositions de la Section première du Chapitre V du Titre II du Code minier, les permis de
recherche minière ou Permis “ R ”, ainsi que les permis d’exploitation minière ou Permis “ E ” sont octroyés par arrêté du Ministre
chargé des Mines ou de son représentant.
Les permis réservés aux petits exploitants miniers ou Permis “ PRE ” sont octroyés par l’Autorité chargée des Mines de la
Province Autonome concernée ou son délégué.
Les Permis miniers sont octroyés pour la ou les substances classées en mines, qui y sont précisées.
Pour la recevabilité d’un dossier de demande de Permis “ R ”, le requérant doit avoir payé le montant des frais
d’instruction du dossier, qui représente l’équivalent de vingt-cinq pour cent (25%) des frais d’administration minière qui seront
effectivement dus si les carrés sollicités sont octroyés en totalité. Les sommes versées au titre des frais d’instruction des dossiers
sont à valoir sur le montant des frais d’administration minière effectivement dus avant la délivrance du Permis minier sollicité.
Elles ne sont pas remboursables.
Article 83. Le dépôt de toute demande de Permis minier est effectué au bureau provincial du Cadastre Minier dans le ressort
duquel est localisée l’intégralité du périmètre désiré.
Au cas où le périmètre sollicité inclut des carrés qui relèvent de deux ou plusieurs provinces, la demande doit être
déposée au bureau central du Cadastre Minier.
Article 84. Le formulaire de demande de Permis minier visé à l’article 43 du Code minier et défini par arrêté du Ministre chargé
des Mines, prévoit notamment la production par le requérant des informations suivantes :
a) L’identité, la qualité et l’adresse du demandeur ainsi que, le cas échéant, de son mandataire ;
b) Le nombre de carrés sollicités, ainsi que leur identification (coordonnées Laborde, province(s) et commune(s) dans la
circonscription desquelles ou de laquelle ils sont situés) ;
c) Les références des Permis miniers dont le demandeur et ses affiliés sont déjà titulaires, en précisant les types de Permis et le
nombre des carrés couverts par chaque Permis ;
d) La ou les substances minérales pour laquelle ou pour lesquelles les droits sont sollicités ;
e) Les références de l’AERP, le cas échéant, ou, dans le cas de demande de Permis “ E ”, celles du Permis “ R ” ou du Permis
“ PRE ” couvrant le périmètre dont le demandeur est titulaire ;
f) Pour la demande de Permis “ R ”, les références ainsi que le montant de la quittance attestant du paiement des frais
d’instruction du dossier de demande.
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Article 85. Le dossier de demande est fourni en trois (3) exemplaires. Les pièces qui le composent sont :
Ces pièces sont fournies avec celles visées à l’article 4 du présent décret.
En ce qui concerne les documents à joindre aux demandes de Permis “ PRE ” ou de Permis “ E ”, la description des
travaux à réaliser résume le contenu du PEE ou de l’EIE correspondant.
Par ailleurs, le document de PEE ou d’EIE est à transmettre immédiatement au bureau provincial du service chargé de
l’Environnement minier. L’autorisation environnementale correspondant au document de PEE, doit être délivrée dans le délai de
quatre-vingt-dix (90) jours au plus, comptés à partir du lendemain de la date de recevabilité de la demande de Permis minier. Le
délai à observer pour la délivrance de l’autorisation environnementale afférente à une EIE est précisé dans la réglementation
environnementale applicable au secteur minier.
Pour la demande de Permis “ R ”, le PEE correspondant peut être déposé au bureau provincial du Cadastre Minier, après
l’octroi du Permis minier.
La procédure d’octroi d’un Permis minier se déroule indépendamment de l’étude du document de PEE ou d’EIE.
Article 86. Le requérant ou son représentant dûment mandaté, doit se présenter, selon le cas, au bureau provincial ou au bureau
central du Cadastre Minier pour effectuer le dépôt de son dossier de demande de Permis minier.
Les procédures à suivre à partir du dépôt de la demande et jusqu’à la fin de son instruction, sont les suivantes :
1) Dépôt de la demande, selon le cas, au bureau du Cadastre Minier de la province où se situe l’intégralité du périmètre sollicité,
ou au bureau central du Cadastre Minier si les carrés qui composent le périmètre sont répartis entre deux ou plusieurs
circonscriptions provinciales ;
2) Vérification pour s’assurer que le dossier est complet et qu’il y a le nombre d’exemplaires requis ;
3) Le cas échéant, vérification pour constater que l’AERP jointe à la demande porte le visa du Maire de la Commune concernée,
sans lequel la demande n’est pas recevable ;
4) Si ces vérifications ont donné satisfaction, la demande est provisoirement recevable ;
5) Délivrance du récépissé provisoire portant mention des jour, heure et minute du dépôt, et indiquant la date où le demandeur
doit revenir pour confirmation de la recevabilité (celle du cinquième jour ouvrable suivant la date du dépôt initial) ;
6) Inscription au registre des demandes de Permis miniers.
Si le dossier de demande n’est pas complet, le préposé à la réception le rend immédiatement au demandeur.
Le bureau du Cadastre Minier procède en premier lieu à la vérification de la disponibilité, au jour du dépôt initial, des
carrés sollicités, en particulier pour s’assurer que la demande n’empiète pas sur des périmètres déjà établis ou objet de
demandes antérieures en cours d’instruction. Si un ou plusieurs carrés sollicités ne sont plus disponibles pour un nouvel
octroi, la demande est rejetée par le bureau du Cadastre Minier, qui établit la lettre de rejet motivé. Cette lettre est
remise au requérant le jour où il se présente pour confirmation de la recevabilité de sa demande.
En second lieu et dans le cas où il n’existe pas d’empiétement, le bureau du Cadastre Minier procède aux opérations
suivantes :
2) Vérification du nombre de carrés que le demandeur peut solliciter, compte tenu, s’il y a lieu, du nombre de ceux que lui et ses
affiliés détiennent déjà au titre d’autres Permis miniers ;
3) Vérification pour confirmer que tous les carrés sollicités sont contigus ou jointifs ;
4) Si toutes ces vérifications ont donné satisfaction, préparation du récépissé de confirmation de la recevabilité de la demande,
indiquant les jour, heure et minute du dépôt initial, le montant des frais d’administration à payer pour la première année, la
date à laquelle la décision d’octroi sera prête (celle du trentième jour ouvrable suivant le dépôt de la demande) et la date limite
à laquelle le requérant doit avoir payé les frais d’administration et se présenter avec la quittance pour retirer le certificat
d’enregistrement (celle du cinquième jour ouvrable suivant celui où la décision d’octroi sera prête). Le récépissé est délivré au
requérant lorsqu’il se présente à l’issue du délai visé au paragraphe A, 5°, ci-dessus ;
5) Si l’une des vérifications visées aux 1°, 2° et 3° ci-dessus n’a pas donné satisfaction, préparation du récépissé indiquant les
jour, heure et minute du dépôt initial, les conditions requises pour l’octroi qui n’ont pas été remplies et la date à laquelle l’acte
portant décision de refus sera prêt (celle du trentième jour ouvrable suivant le dépôt de la demande). Le récépissé est délivré
au requérant lorsqu’il se présente à l’issue du délai visé au paragraphe A, 5°, ci-dessus ;
6) Préparation de l’acte portant octroi du Permis minier ou décision de refus ;
7) Le cas échéant, inscription des informations nécessaires sur la carte de retombes minières.
Article 87. Au cours de la procédure d’instruction visée à l’article précédent, le bureau du Cadastre Minier procède aux opérations
suivantes :
a) Le cas échéant, transmission immédiate du document de PEE ou d’EIE au service provincial chargé de l’Environnement
Minier du Ministère chargé des Mines ; l’autorisation environnementale correspondant au document de PEE doit être délivrée
au titulaire, dans le délai quatre-vingt-dix (90) jours au plus, comptés à partir du lendemain de la date de recevabilité ; le délai
de délivrance de l’autorisation environnementale afférente à une EIE est précisé dans la réglementation environnementale
applicable au secteur minier ;
b) A l’issue de l’instruction, transmission du projet d’arrêté d’octroi ou de la décision de refus, accompagné d’un exemplaire des
autres documents composant le dossier de demande ainsi que de l’avis technique du bureau du Cadastre Minier, au Ministre
chargé des Mines ou à son représentant par voie administrative s’il s’agit d’une demande de Permis “ R ” ou de Permis “ E ”,
ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée s’il s’agit d’une demande de Permis “ PRE ” ; cette
transmission doit être accomplie dans un délai de vingt (20) jours ouvrables comptés à partir du lendemain de la date de
recevabilité.
Article 88. La prise de la décision d’octroi et la procédure d’information du demandeur sur la décision prise sont effectuées
comme suit :
a) Prise de décision d’octroi par le Ministre chargé des Mines ou son représentant lorsqu’il s’agit d’un Permis “ R ” ou d’un
Permis “ E ”, ou par l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée lorsqu’il s’agit d’un Permis “ PRE ”,
dans le délai légal de trente (30) jours ouvrables à partir de la date de recevabilité de la demande ;
b) Retransmission du dossier signé au bureau du Cadastre Minier d’origine ;
c) Information du demandeur, de la décision d’octroi, par le bureau du Cadastre Minier, et signification de l’exigibilité du
paiement des frais d’administration minière annuels pour la première année. Cette information - signification est donnée au
demandeur ou à son représentant au moment où il se présente au bureau du Cadastre Minier concerné à la date indiquée dans
le récépissé ;
d) Inscription provisoire au registre des Permis miniers ;
e) Modification de la carte de retombes minières.
Article 89. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 48 du Code minier, le paiement des frais d’administration minière
annuels pour la première année doit être effectué par le demandeur, au plus tard, à la date indiquée dans le récépissé portant
confirmation de la recevabilité de sa demande. Cette date est déterminée à partir du dépôt initial de la demande ; elle est fixée à
trente-cinq (35) jours ouvrables comptés à partir du lendemain du jour de l’enregistrement de la demande recevable.
Dans le cas où le demandeur ne se serait pas présenté pour retirer le certificat d’enregistrement, la décision d’octroi est
réputée nulle à partir du jour suivant la date indiquée dans le récépissé de confirmation de la recevabilité de la demande.
Article 90. Sur présentation de la quittance attestant du paiement des frais d’administration minière annuels, le bureau du Cadastre
Minier procède à :
Le Permis minier octroyé prend effet à compter de la date de son inscription définitive au registre des Permis miniers.
CHAPITRE II
DE L'EXTENSION DES PERMIS MINIERS
Article 91. Pour l’application des dispositions des articles 30 et 31 du Code minier, le formulaire de la déclaration d’extension,
dont le modèle est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines, prévoit la production des éléments suivants :
S’il y a lieu, le titulaire soumet pour approbation, conformément à la réglementation environnementale applicable au
secteur minier, un plan d’engagement environnemental ou une étude d’impact environnemental afférent aux travaux de recherche
ou d’exploitation de la ou des nouvelles substances.
Article 92. Les pièces composant la déclaration d’extension de Permis minier sont les suivantes :
Article 93. La déclaration est déposée au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis minier initial, contre récépissé
indiquant la date de dépôt.
Le cas échéant, la réglementation environnementale applicable au secteur minier définit la procédure à suivre pour
l’approbation du plan d’engagement environnemental ou de l’étude d’impact environnemental concernant la recherche ou
l’exploitation de la ou des nouvelles substances autorisées.
Article 94. L’extension est confirmée par l’Autorité compétente qui a procédé à l’octroi initial, et enregistrée au bureau du
Cadastre Minier contre paiement du droit forfaitaire visé à l’article 64 du présent décret. Il en est porté mention sur le Permis
minier initial.
CHAPITRE III
DU RENOUVELLEMENT
Article 95. Pour l’application des dispositions des articles 49 à 52 du Code minier, le modèle de demande de renouvellement du
Permis minier, défini par arrêté du Ministre chargé des Mines, prévoit notamment la production par le titulaire des informations
suivantes :
Ces pièces sont fournies avec celles visées à l’article 4 du présent décret.
S’il y a lieu, le titulaire soumet pour approbation, conformément à la réglementation environnementale applicable au secteur
minier, un plan d’engagement environnemental ou une étude d’impact environnemental afférent aux travaux de recherche ou
d’exploitation à entreprendre pendant la période du renouvellement.
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Article 97. Conformément aux dispositions des articles 29, 43 et 50 du Code minier, la procédure à observer pour le dépôt et
l’inscription au registre de la demande de renouvellement de Permis minier est établie comme suit :
a) Dépôt de la demande de renouvellement au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis initial, quarante-cinq (45) jours
ouvrables au moins, avant l’échéance du Permis minier dont le renouvellement est sollicité ;
b) Vérification pour s’assurer que le dossier est complet ;
c) Délivrance au titulaire, contre paiement du droit de renouvellement visé à l’article 101 ci-dessous (en application de l’article
51 du Code minier), du récépissé de dépôt de la demande, portant mention du jour du dépôt, et indiquant le montant des frais
d’administration à payer pour la première année du renouvellement, la date à laquelle la décision de renouvellement sera prête
(celle du trentième jour ouvrable suivant celui du dépôt de la demande) et la date limite à laquelle le requérant doit avoir payé
les frais d’administration et se présenter avec la quittance pour retirer le Permis minier renouvelé (celle du cinquième jour
ouvrable suivant celui où la décision d’octroi sera prête) ;
d) Inscription au registre des demandes de Permis miniers.
Si la demande de renouvellement n’est pas déposée dans le délai ci-dessus, le titulaire est réputé avoir renoncé à la totalité
de son périmètre minier au lendemain du jour où expire la validité de son Permis minier. Le bureau du Cadastre Minier concerné
informe alors le titulaire de l’exigibilité des obligations environnementales auxquelles il s’est engagé lors de l’octroi initial.
Article 98. Conformément aux dispositions des articles 29, 44, 45, 46, 47 et 50 du Code minier, la procédure d’instruction du
dossier de demande de renouvellement du Permis minier est établie comme suit :
a) Vérification en vue de s’assurer que le demandeur est toujours éligible à maintenir le Permis minier dont le renouvellement
est sollicité ;
b) Vérification du paiement effectif des frais d’administration minière annuels par carré afférents à la dernière année de validité
du Permis ;
c) Transmission par voie administrative du dossier de demande au Ministre chargé des Mines ou à son représentant, s’il s’agit du
renouvellement d’un Permis “ R ” ou d’un Permis “ E ”, ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome
concernée, s’il s’agit du renouvellement d’un Permis “ PRE ” ; le dossier transmis est accompagné de l’avis favorable du
bureau du Cadastre Minier ; cette transmission du dossier doit intervenir dans le délai de vingt (20) jours ouvrables suivant la
date de son dépôt.
Le cas échéant, la réglementation environnementale applicable au secteur minier définit la procédure à suivre pour
l’approbation du plan d’engagement environnemental ou de l’étude d’impact environnemental concernant la recherche ou
l’exploitation de la ou des nouvelles substances autorisées.
Article 99. La prise de la décision de renouvellement et la procédure d’information du demandeur sur la décision prise sont
effectuées comme suit :
a) La décision de renouvellement est prise par le Ministre chargé des Mines ou son représentant, ou par l’Autorité chargée des
Mines de la Province Autonome concernée, selon le cas, dans le délai de trente (30) jours ouvrables suivant la date de dépôt
de la demande au bureau du Cadastre Minier ;
b) Retransmission du dossier signé au bureau du Cadastre Minier d’origine ;
c) Information du demandeur, ainsi que, le cas échéant, des créanciers gagistes ou hypothécaires, de la décision de
renouvellement, par le bureau du Cadastre Minier et signification de l’exigibilité du paiement des frais d’administration
minière annuels pour l’année en cours, s’il y a lieu. Cette information - signification est donnée au demandeur ou à son
représentant au moment où il se présente au bureau du Cadastre Minier concerné à la date indiquée dans le récépissé. Elle est
portée à la connaissance des créanciers gagistes ou hypothécaires par simple lettre.
Article 100. Les dispositions de l’article 89 ci-dessus sont applicables au renouvellement d’un Permis minier, en ce qui concerne,
s’il y a lieu, le délai de paiement des frais d’administration annuels par carré afférents à l’année en cours et la délivrance du Permis
minier renouvelé.
Article 101. Le droit à payer pour le renouvellement d’un Permis minier est le même que celui prévu à l’article 64 du présent
décret.
Article 102. Sur présentation par le titulaire, de la quittance attestant du paiement des frais d’administration minière annuels par
carré dus, le bureau du Cadastre Minier procède à :
a) La remise du Permis minier renouvelé au titulaire, en application des dispositions de l’article 48 du Code
minier ;
b) L’enregistrement du Permis minier renouvelé par le bureau du Cadastre Minier, sur le registre des Permis
miniers ;
c) La rectification, s’il y a lieu, de la carte de retombes minières ;
d) La publication du Permis minier renouvelé par insertion au Journal Officiel.
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CHAPITRE IV
DE LA RENONCIATION
Article 103. Avant de déclarer sa renonciation à un ou plusieurs carrés composant son périmètre, le titulaire doit faire constater par
le service compétent du Ministère chargé des Mines l’achèvement des travaux de fermeture des mines qui ont été pratiquées à
l’intérieur des carrés renoncés.
Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 64 du Code minier, la déclaration de renonciation à tout ou partie du
périmètre objet d’un Permis minier comporte obligatoirement les renseignements suivants :
Article 104. Les pièces composant le dossier de déclaration de renonciation sont les suivantes :
Article 105. Le dossier de déclaration de renonciation est déposé au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis minier.
Ce dernier :
Article 106. La procédure à suivre pour l’instruction du dossier de déclaration de renonciation est établie comme suit :
a) Constatation de la portée de la renonciation sur le périmètre objet du Permis minier : la renonciation est partielle ou totale ;
b) Si la renonciation est partielle, le bureau du Cadastre Minier procède à l’ajustement du Permis minier dans un délai de cinq
(5) jours ouvrables comptés à partir du lendemain de la date du dépôt de la déclaration, et transmet le dossier, pour
approbation, au Ministre chargé des Mines ou son représentant lorsqu’il s’agit d’un Permis “ R ” ou d’un Permis “ E ”, ou à
l’autorité compétente de la Province Autonome concernée lorsqu’il s’agit d’un Permis “ PRE ” ;
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c) Si la renonciation est totale, transmission du dossier, pour annulation, au Ministre chargé des Mines ou son représentant, ou à
l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée, selon le cas, dans un délai de cinq (5) jours ouvrables
comptés à partir du lendemain de la date de dépôt de la déclaration.
Article 107. La prise de décision sur la renonciation totale ou partielle et la procédure d’information du demandeur sur la décision
prise sont effectuées comme suit :
1) Le bureau du Cadastre Minier procède dans le délai de cinq (5) jours ouvrables, à l’ajustement du Permis minier ;
2) Il transmet ensuite le dossier, pour modification du Permis, au Ministre chargé des Mines ou son représentant s’il s’agit d’un
Permis “ R ” ou d’un Permis “ E ”, ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée s’il s’agit d’un
Permis “ PRE ” ;
3) La renonciation une fois approuvée, le bureau du Cadastre Minier en informe le titulaire et, le cas échéant, les créanciers
gagistes ou hypothécaires. Cette information est effectuée au moment où le titulaire se présente au bureau du Cadastre Minier
à la date prévue dans son récépissé ; elle est faite aux créanciers gagistes ou hypothécaires par simple lettre ;
4) Le bureau du Cadastre Minier procède enfin à l’enregistrement de la renonciation sur le registre des Permis miniers et à sa
publication par insertion au Journal Officiel.
1) La décision constatant la renonciation totale du titulaire au périmètre objet de son Permis minier est prise par l’Autorité qui a
octroyé le Permis, dans un délai de trente (30) jours ouvrables suivant la date de dépôt de la déclaration de renonciation.
L’acte administratif portant cette décision précise que :
La décision d’annulation du Permis minier pour cause de renonciation totale de son titulaire, est remise à l’intéressé sur
présentation de la quittance attestant du paiement des frais d’administration encore dus pour la dernière période précédant la date
de la décision.
Article 108. Dans le cas de renonciation partielle, le Permis minier ajusté est délivré par le bureau du Cadastre Minier au titulaire,
dans un délai qui ne peut excéder trente-cinq (35) jours ouvrables comptés à partir du lendemain du jour de dépôt de la déclaration
de renonciation.
Dans le cas de renonciation totale, l’acte portant annulation du Permis minier est délivré par le bureau du Cadastre Minier
au titulaire, dans le délai précisé à l’alinéa premier. Le titulaire doit produire cet acte d’annulation pour justifier de sa situation à
l’égard de l’Administration minière et du Cadastre Minier.
Article 109. Il est procédé comme suit pour l’enregistrement et la délivrance du Permis minier ajusté en suite d’une renonciation
partielle, ou pour l’enregistrement de la renonciation totale au registre des Permis miniers :
a) Enregistrement du Permis minier ajusté ou radiation du Permis minier renoncé en totalité, selon le cas, par le bureau du
Cadastre Minier, sur le registre des Permis miniers et
b) Remise au titulaire du Permis minier ajusté après renonciation partielle, par le bureau du Cadastre Minier, ou
c) En cas de renonciation totale, remise au titulaire, par le bureau du Cadastre Minier, de l’acte portant annulation du Permis
minier.
La renonciation prend effet à la date de son enregistrement auprès du bureau du Cadastre Minier.
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CHAPITRE V
DES ENGAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX DU TITULAIRE
Article 110. Conformément aux dispositions des articles 33, alinéa 2, et 39, alinéa 2, du Code minier, le titulaire du Permis “ R ”
ou de Permis “ PRE ” octroyé doit avoir obtenu du service chargé de l’Environnement minier du Ministère chargé des Mines,
l’approbation du plan d’engagement environnemental établi selon la réglementation environnementale applicable au secteur
minier, avant le commencement de tous travaux de recherche et/ ou d’exploitation.
De même et conformément à l’article 37, alinéa 2, du Code minier, le titulaire du Permis “ E ” octroyé doit avoir obtenu
l’approbation de l’étude d’impact environnemental établie selon la réglementation environnementale applicable au secteur minier,
avant le commencement de tous travaux d’exploitation.
Article 111. Pour l’application des dispositions de l’article 33, alinéa 3, du Code minier, la réglementation environnementale
applicable au secteur minier, qui fera l’objet d’un arrêté pris conjointement par le Ministre chargé des Mines et le Ministre chargé
de l’Environnement, précise les conditions dans lesquelles une étude d’impact est exigible du titulaire de Permis “ R ”. Dans ce
cas, les travaux pour lesquels a été établie l’étude d’impact environnemental ne doivent commencer qu’après l’approbation de
ladite étude.
Article 112. L’autorisation environnementale relative à un plan d’engagement environnemental, doit être délivrée au titulaire du
Permis minier dans le délai de quatre-vingt-dix (90) jours comptés à partir du lendemain de la date de recevabilité de sa demande.
L’autorisation environnementale relative à une étude d’impact environnemental, sauf disposition expresse dans le décret
relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement, doit être délivrée au titulaire du Permis minier dans le
délai y afférent fixé dans la réglementation environnementale applicable au secteur minier.
CHAPITRE VI
DU GAGE, DE L'HYPOTHEQUE, DES TRANSFERTS PORTANT
SUR LES PERMIS MINIERS ET DU PARTENARIAT
Article 113. Pour l’application des dispositions du Chapitre VII du Titre II du Code minier, le présent Chapitre traite des actes
passés entre les personnes privées et qui affectent les droits conférés par les Permis miniers.
SECTION PREMIERE
DE LA FORMALITE D’ENREGISTREMENT
Article 114. Les actes portant cession, mutation entre vifs ou par décès, partenariat, amodiation, gage, hypothèque ou autres, qui
affectent les droits conférés par les Permis miniers octroyés en vertu du Code minier, constatent des conventions nées de la
volonté des personnes privées qui y sont parties. Ils restent régis par les lois et règlements en vigueur pour ces matières.
Néanmoins et en application des dispositions des articles 61 et 63 du Code minier, les actes portant cession ou transfert
des droits, ceux portant contrat de gage ou d’hypothèque ainsi que ceux portant contrat de partenariat, doivent être enregistrés
auprès du bureau du Cadastre Minier qui a délivré les Permis miniers concernés sous peine d’inopposabilité à l’Administration..
Article 115. Au moment de leur enregistrement sur les registres tenus par le bureau du Cadastre Minier, les actes portant transfert
des droits miniers doivent être justifiés par la production, par le titulaire, des documents suivants :
a) La copie certifiée conforme de l’acte de transfert (cession, donation, transmission aux héritiers, réalisation d’un
gage ou d’une hypothèque), dûment timbrée et portant la mention de l’enregistrement auprès du Service chargé de
l’Enregistrement et des Timbres ;
b) Le Permis minier concerné ;
c) Tous documents établissant la preuve de l’éligibilité de l’acquéreur ( pièces d’identité, attestation du nombre de
tous les carrés détenus par lui et ses affiliés, entre autres) ;
d) Le cas échéant, la copie certifiée conforme du quitus environnemental donné par l’Autorité compétente au titulaire
initial.
Après vérification de la conformité du dossier, et s’il n’y a pas d’empêchement concernant l’éligibilité de l’acquéreur, le
transfert est enregistré et un nouveau Permis minier est établi au nom du nouveau titulaire des droits.
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Article 116. La déclaration au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis minier, de la passation d’un contrat de gage ou
d’hypothèque est faite à la diligence du titulaire.
a) La copie certifiée conforme du contrat de gage ou d’hypothèque, timbrée et portant la mention de l’enregistrement
auprès du Service de l’Enregistrement et des Timbres ;
b) Le Permis minier concerné par le contrat de gage ou d’hypothèque.
Mention du contrat de gage ou d’hypothèque est portée sur le Permis minier concerné.
Article 117. Dans le cas d’amodiation, toutes les obligations afférentes au Permis minier restent à la charge du titulaire qui
enregistre l’acte y afférent auprès du bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis minier.
Lors de la demande d’enregistrement, le titulaire fournit au bureau du Cadastre Minier les pièces suivantes :
a) La copie certifiée conforme du contrat d’amodiation, timbrée et portant la mention de l’enregistrement auprès du
Service de l’Enregistrement et des Timbres ;
b) Le Permis minier concerné par le contrat d’amodiation.
L’amodiation est constatée par son inscription sur le Permis minier concerné.
Article 118. Le contrat de partenariat est enregistré par le bureau du Cadastre Minier sur production par le titulaire et son
partenaire, des documents suivants :
a) La copie certifiée conforme du contrat de partenariat, dûment timbrée et portant la mention de l’enregistrement auprès du
Service de l’Enregistrement et des Timbres ;
b) Le Permis minier concerné ;
c) Tous documents établissant la preuve de l’éligibilité du partenaire (pièces d’identité, attestation du nombre de tous les carrés
détenus par le partenaire et ses affiliés, entre autres).
Après vérification de la conformité du dossier, et s’il n’y pas d’empêchement concernant l’éligibilité du partenaire, le
contrat est enregistré et il en est porté mention sur le Permis minier initial.
Article 119. Après la formalité de l’enregistrement le Permis minier modifié ou annoté, selon le cas, est délivré contre paiement du
droit forfaitaire visé à l’article 64 du présent décret, sans préjudice de toutes autres perceptions légales ou réglementaires
éventuellement dues.
SECTION II
DU CAS DE TRANSFERT DE PERMIS MINIER POUR CAUSE DE
DECES OU DE CONDAMNATION PENALE
Article 120. Dans le cas où l’héritier ou l’ayant cause n’est pas éligible à détenir un Permis minier, il lui appartient d’entreprendre
toutes actions visant à la régularisation de sa situation pour se soustraire à l’interdiction qui le frappe. A défaut de cette
régularisation dans les douze (12) mois suivant l’ouverture de la succession, s’il s’agit de l’héritier, ou de la date de l’acte de
transmission des droits et obligations, s’il s’agit de l’ayant cause, le Permis minier est remis à l’Administration minière qui saisit la
provision environnementale prévue par l’article 102 du Code minier, constituée par le titulaire décédé ou empêché du fait d’une
condamnation pénale, et fait procéder dans les meilleurs délais aux travaux de réhabilitation prévus. Après l’exécution desdits
travaux, le périmètre concerné devient disponible pour un nouvel octroi. Toutefois, si une demande portant sur le même périmètre
est déposée au bureau du Cadastre Minier avant le commencement desdits travaux, l’obligation environnementale du titulaire
décédé peut être prise en charge, sur sa demande, par le nouveau requérant. La provision environnementale saisie par
l’Administration minière est, dans ce cas, transférée au compte de provision du nouveau requérant qui doit inclure les
engagements souscrits par le titulaire décédé ou empêché parmi ses engagements propres.
Si la non-éligibilité résulte de la limitation du nombre de carrés que peut détenir une personne, cette dernière a la faculté
de choisir entre les carrés qu’il détient déjà et ceux qui lui sont dévolus par héritage ou transmis par l’auteur condamné. Les carrés
ainsi délaissés sont disponibles pour un nouvel octroi. Toutefois, les obligations antérieures à la renonciation restent à la charge de
l’héritier ou de l’ayant cause.
Si le titulaire du Permis minier est une personne morale et que l’un des associés vient à décéder ou à être l’objet d’une
condamnation pénale, la transmission des droits de ce dernier à ses héritiers ou à ses ayants cause est régie par le droit commun,
ainsi que par les statuts de la personne morale en cause. Toutefois, si l’héritier non éligible de l’associé décédé ou empêché pour
cause de condamnation pénale n’accomplit pas la formalité prévue à l’alinéa premier, il est réputé avoir renoncé à ses droits qui
sont alors considérés comme cédés aux associés survivants.
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Article 121. En cas d’absence d’héritier ou d’ayant cause, le Permis minier est remis à l’Administration minière qui procède
comme à l’alinéa premier de l’article précédent.
Article 122. Dans le cas d’héritiers ou d’ayants cause mineurs ou incapables, les dispositions légales et réglementaires respectives
sur les régimes de la tutelle ou de la curatelle sont applicables.
SECTION III
DU CAS DE REALISATION DU GAGE OU DE L'HYPOTHEQUE
Article 123. Pour procéder à la saisie d’un Permis minier en cas de défaillance du titulaire dont le Permis minier est grevé
d’hypothèque ou de gage, le créancier hypothécaire ou gagiste dont la garantie a été préalablement enregistrée au bureau du
Cadastre Minier, présente au bureau compétent du Cadastre Minier les pièces suivantes :
Après vérification de la conformité du dossier, et s’il n’y a pas d’empêchement concernant l’éligibilité du créancier
saisissant, le transfert est enregistré et un nouveau Permis minier est établi, sur sa demande, à son nom. Toutefois, le nouvel
acquéreur doit obtenir une autorisation environnementale conformément à la réglementation environnementale applicable au
secteur minier, avant de commencer son activité, à moins qu’il ne déclare par écrit son acceptation des engagements souscrits par
son prédécesseur, qui sont déjà approuvés.
Dans le cas où le créancier saisissant déclarerait vouloir faire procéder immédiatement à la cession des droits acquis, le
bureau du Cadastre Minier enregistre le transfert et porte la mention de la saisie sur le Permis minier concerné.
SECTION IV
DU CAS DE PASSATION DE CONTRAT DE PARTENARIAT
Article 124. Pour l’application des dispositions de l’article 63 du Code minier, le contrat de partenariat précise les droits et
obligations respectifs des parties. En cas de lacune ou d’imprécision dans les stipulations contractuelles, les parties sont réputées
solidairement tenues des obligations du titulaire à propos desquelles aucune stipulation suffisamment claire quant à leur répartition
n’est écrite dans le contrat.
La déclaration au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis minier, de la passation d’un contrat de partenariat
avec une personne éligible à détenir et à maintenir un Permis minier, est faite conjointement par le titulaire et son partenaire.
Dans le cas où le partenaire détient en vertu du contrat des pouvoirs lui permettant d’imposer au titulaire des décisions sur
la conduite de l’activité minière, ou de bloquer des décisions du titulaire, il doit être éligible à détenir un Permis minier.
En application des dispositions de l’article 11, alinéa 2, du Code minier, le titulaire doit demander la transformation de
son Permis “ PRE ” en Permis standard, si son partenaire déclaré est un ressortissant de pays étranger.
CHAPITRE VII
DE LA TRANSFORMATION DU PERMIS "R"
OU DU PERMIS "PRE" EN PERMIS "E"
Article 125. Le titulaire de Permis “ PRE ” ou de Permis “ R ” peut à tout moment demander sa transformation en Permis “ E ”.
Pour cette transformation, il est fait application des dispositions sur le renouvellement d’un Permis minier, objet du Chapitre III du
présent Titre.
Toutefois, le titulaire doit produire, outre les pièces énumérées au Chapitre III du présent Titre, son programme de
travaux d’exploitation et la copie de l’étude d’impact environnemental qu’il a soumise à l’autorité compétente conformément à la
réglementation environnementale applicable au secteur minier. Il doit obtenir l’approbation de son document d’étude d’impact
environnemental avant de commencer les travaux d’exploitation.
En outre, pour la détermination des frais d’administration annuels par carré dus pour la première année d’exploitation, les
frais déjà payés par le demandeur au titre de la partie de l’année couverte par le Permis “ R ” ou le Permis “ PRE ” dont il était
titulaire avant de demander la transformation en Permis “ E ” et qui sera dorénavant périmé, sont inscrits par le bureau du Cadastre
Minier à son crédit ; ils viennent ensuite au débit des frais d’administration minière annuels par carré dus par le demandeur pour la
première année d’exploitation.
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CHAPITRE VIII
DE L'ANNULATION DES PERMIS MINIERS
Article 126. Pour l’application des dispositions de l’article 199 du Code minier, la procédure de vérification régulière de
l’effectivité du paiement des frais annuels d’administration minière est effectuée par les bureaux du Cadastre Minier entre le 1er et
le 15 Avril de chaque année.
Le non – paiement des frais d’administration minière annuels par carré entraîne l’annulation du Permis minier
correspondant.
Article 127. Pour l’application des dispositions de l’article 200 du Code minier, la procédure d’annulation d’un Permis minier est
exécutée sur la recommandation du bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis.
Les carrés qui font partie du périmètre objet d’un Permis minier annulé deviennent disponibles quatre-vingt-onze (91)
jours après la date de notification de la décision d’annulation à son titulaire, si la procédure de recours visée au Chapitre suivant
n’a pas été engagée.
CHAPITRE IX
DES VOIES DE RECOURS
Article 128. Toute sanction administrative prononcée à l’encontre du titulaire ainsi que toute annulation de Permis minier sont
susceptibles de recours devant la juridiction administrative.
Le délai pour engager la procédure de recours est de trois (3) mois suivant la date de notification de l’acte contesté.
Une fois que la procédure de recours est engagée contre un acte portant annulation de Permis minier, le périmètre qui fait
l’objet de la contestation reste indisponible jusqu’à l’entrée en force de la décision finale qui confirme cette annulation.
Le recours est introduit au bureau du Cadastre Minier qui a délivré le Permis concerné, à charge pour ce dernier de
transmettre le dossier à qui de droit.
Article 129. Tout titulaire de Permis minier, d’autorisation exclusive de réservation de périmètre ou d’autorisation minière obtenue
en vertu du Code minier, tout orpailleur, tout collecteur de l’or ainsi que tout comptoir de l’or, peuvent saisir le Comité National
des Mines ou un Comité Provincial des Mines pour l’assister dans la recherche d’une solution amiable, lorsqu’il s’estime
injustement léser par l’application d’un acte ou d’une décision de l’Administration.
Article 130. Le cas échéant, les recours judiciaires de droit commun sont ouverts aux parties à des affaires relevant du droit privé.
TITRE VII
DE LA SECURISATION DES DROITS MINIERS
Article 131. Pour l’application des dispositions des articles 202 et 203 du Code minier, le titulaire de Permis minier qui, malgré ses
meilleurs efforts, ne parvient pas à éviter la survenance de litiges liés au voisinage, en saisit en premier lieu le Maire de la
Commune du ressort.
Article 132. Afin de prévenir les spoliations, le Maire de la Commune, saisi par le titulaire de Permis minier concerné, signifie aux
intrus qui entreprennent des activités illégales à l’intérieur du périmètre objet du Permis, l’ordre d’arrêter leur travail et de quitter
les lieux.
Dans le cas où les intrus n’obtempéreraient pas, le Maire requiert l’intervention des forces de l’ordre ou, si la Commune
n’en dispose pas suffisamment, saisit de l’affaire le représentant de l’Etat le plus proche.
En tout état de cause, le Maire tient au courant de la situation le représentant de l’Etat le plus proche qui, à son tour, en
informe le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines concerné.
En cas de carence des autorités locales, l’Administration minière se saisit d’office de l’affaire.
Article 133. Ni le Maire ni toute autre autorité administrative ou décentralisée non compétente, ne peuvent ni s’opposer aux droits
miniers accordés par Permis ou autorisations, ni donner un droit minier quelconque aux exploitants informels.
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Le Maire, dans le cadre de la mise en œuvre du Code minier, doit organiser à l’intérieur de sa circonscription la
sensibilisation de la population locale sur la nécessité de tenir la Commune informée de toutes activités de type minier, entreprises
par des personnes non autorisées.
Article 134. Le bureau du Cadastre Minier qui reçoit la déclaration de prospection minière en informe les autorités locales. Les
prospecteurs doivent se présenter au Maire de la Commune du ressort avant de commencer la prospection.
En cas d’activités de recherche ou d’exploitation minières illicites entreprises par le prospecteur ou toute autre personne
non autorisée, le Maire signifie à son auteur l’ordre d’arrêter le travail et de quitter les lieux. S’il doit requérir l’intervention des
forces de l’ordre, il met au courant le représentant de l’Etat le plus proche qui en informe le Directeur Provincial du Ministère
chargé des Mines concerné.
TITRE VIII
DU REGIME DE L'ORPAILLAGE
CHAPITRE PREMIER
DE L'AUTORISATION D'ORPAILLAGE
Article 135. Conformément aux dispositions de l’article 68 du Code minier, l’autorisation d’orpaillage est donnée par l’Autorité de
la Commune du ressort.
La carte d’orpailleur, dont le modèle est défini par arrêté du Ministre chargé des Mines, matérialise l’autorisation
d’orpaillage.
Article 136. Pour l’application des dispositions des articles 11 et 73 du Code minier, la personne désirant obtenir l’autorisation
d’orpaillage, doit indiquer dans sa lettre de demande, notamment :
Article 137. En application des dispositions de l’article 69 du Code minier, la fixation du droit à payer pour l’octroi et le
renouvellement de l’autorisation d’orpaillage est effectuée par chaque Conseil de la Commune, à l’intérieur d’une fourchette
établie par arrêté du Ministre chargé des Mines, après consultation des Autorités des Provinces Autonomes et celles des
Communes concernées.
Article 138. Pour l’application des dispositions de l’article 69 du Code minier, la détermination et les modalités de recouvrement
ainsi que de gestion de la cotisation de réhabilitation environnementale versée dans le cadre du régime de l’orpaillage, sont fixées
par la réglementation environnementale applicable au secteur minier.
Article 139. Pour l’application des dispositions de l’article 73 du Code minier, la procédure d’octroi et de délivrance de la carte
d’orpailleur est fixée par arrêté du Ministre chargé des Mines après consultation des Autorités des Provinces Autonomes et celles
des Communes concernées.
Le même arrêté précise les modalités d’enregistrement de l’autorisation d’orpaillage sur le registre spécial tenu à jour par
les Communes concernées, visé à l’article 70 du Code minier.
En outre et toujours pour la mise en œuvre de l’article 70 du Code minier, ledit arrêté précise les modalités de
transmission trimestrielle de la liste des orpailleurs en activité, faite par l’Autorité d’octroi des autorisations d’orpaillage au bureau
de l’Agence de l’Or.
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Article 140. La procédure de renouvellement de la carte d’orpailleur est la même que celle appliquée pour son octroi initial.
Des précisions supplémentaires peuvent être données par arrêté du Ministre chargé des Mines.
CHAPITRE II
DE LA COLLECTE DES PRODUITS DE L'ORPAILLAGE
SECTION PREMIERE
DES COLLECTEURS AGREES
Article 141. Conformément aux dispositions du Chapitre II du Titre III du Code minier, la collecte des produits de l’orpaillage est
effectuée exclusivement par les collecteurs agréés et, le cas échéant, par les titulaires de Permis miniers qui ont accepté l’activité
des orpailleurs à l’intérieur de leur périmètre.
Le collecteur agréé est le titulaire de la carte de collecteur de l’or dont le modèle est fixé par arrêté du Ministre chargé des
Mines.
Pour la mise en œuvre des dispositions du Chapitre II du Code minier visé au premier alinéa, le modèle de la demande
d’agrément pour la collecte de l’or est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 142. Pour l’application des dispositions de l’article 78 du Code minier, il est procédé comme suit pour l’inscription
préalable de toute personne désirant obtenir la carte de collecteur de l’or au bureau de l’Agence de l’Or ou, à défaut, au bureau du
Cadastre Minier :
Après l’octroi de la carte de collecteur de l’or, le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines en informe le
bureau central de l’Agence de l’Or qui en prend note sur le registre spécial visé au précédent alinéa.
Article 143. Pour l’application des dispositions de l’article 76 du Code minier, les éléments du dossier de demande d’agrément
pour la collecte de l’or sont les suivants :
a) La demande d’octroi de carte de collecteur de l’or adressée à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome
concernée, dûment remplie et signée ;
b) L’attestation d’inscription au bureau local de l’Agence de l’Or ou, le cas échéant, au bureau du Cadastre Minier ;
c) La carte professionnelle du demandeur, valable pour l’année considérée.
Article 144. Pour l’application des dispositions des articles 77 et 78 du Code minier, il est procédé comme suit pour l’octroi de la
carte de collecteur :
a) Dépôt de la demande au bureau de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines du ressort ;
b) Instruction du dossier par ladite Direction Provinciale ;
c) Etablissement de la carte de collecteur de l’or ;
d) Transmission du dossier à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome pour agrément et signature de la carte de
collecteur de l’or ;
e) Agrément et signature de la carte de collecteur de l’or par l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome ;
f) Retransmission du dossier à la Direction Provinciale ;
g) Information du demandeur et signification de l’exigibilité du droit d’octroi de la carte ;
h) Présentation de la quittance attestant du paiement du droit d’octroi ;
i) Délivrance de la carte de collecteur par le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines ;
j) Communication des renseignements sur le bénéficiaire de la carte de collecteur au bureau local ou, à défaut, au bureau central
de l’Agence de l’Or.
Article 145. La fixation et les modalités de recouvrement du droit d’octroi de la carte de collecteur de l’or sont fixés par arrêté du
Ministre chargé des Mines.
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Article 146. En application des dispositions de l’article 79 du Code minier, le titulaire de la carte de collecteur de l’or doit la
présenter au Maire de la Commune compétente sur la zone de collecte, avant d’y entreprendre ses activités.
Le Maire de la Commune procède à l’enregistrement de la carte sur un registre spécial tenu à jour par ses soins. Un état
semestriel donnant la liste des collecteurs de l’or en activité dans sa circonscription, est établi en deux (2) exemplaires par le Maire
de la Commune ; le premier exemplaire est envoyé au bureau central de l’Agence de l’Or, le second à l’Autorité de la Province
Autonome qui a donné son agrément et octroyé les cartes aux collecteurs de l’or.
Article 147. La procédure de renouvellement de la carte de collecteur de l’or est la même que celle appliquée pour l’octroi initial.
Toutefois, en application des dispositions de l’article 82 du Code minier, le collecteur qui sollicite le renouvellement de
sa carte est tenu de produire à l’appui de sa demande, la copie de la quittance attestant du paiement de la redevance minière sur la
quantité d’or collecté afférente à l’année précédente.
Article 148. Toujours en application de l’article 82 du Code minier, le collecteur agréé tient à jour :
- en entrée, les achats d’or (date, lieu d’achat, quantité, qualité et prix, identité avec qualité et adresse
du cédant, le cas échéant, les références des laissez-passer) ;
- en sortie, la vente de l’or (date, lieu de vente, quantité, qualité et prix de l’or, identité avec qualité et
adresse de l’acheteur, les références des laissez-passer donnés à l’acheteur) ;
A peine de nullité, ces registres doivent être cotés et paraphés par les Directions centrales ou provinciales chargées des
Mines. Ils doivent être présentés à toute réquisition des agents commis à la surveillance administrative.
En outre, le registre des entrées et sorties doit être visé à la fin de chaque mois par le Maire de la Commune du ressort.
Article 149. Le collecteur agréé doit en outre remettre un rapport semestriel d’activités au Directeur Provincial du Ministère
chargé des Mines concerné et à l’Agence de l’Or, en application des dispositions de l’article 82 du Code minier.
a) un relevé semestriel du registre des entrées et sorties établi selon le modèle annexé au présent décret ;
b) un relevé statistique semestriel établi selon le modèle annexé au présent décret.
SECTION II
DES COMPTOIRS AGREES PAR L'AGENCE DE L'OR
Article 150. Pour l’application des dispositions de l’article 83 du Code minier, l’agrément des comptoirs par l’Agence de l’Or est
donné sur la base des critères suivants :
Les comptoirs agréés sont autorisés à acheter l’or auprès des collecteurs agréés et des titulaires exploitant ce métal, sur l’ensemble
du Territoire National. Ils exercent la collecte de l’or conformément au cahier des charges auquel ils doivent souscrire et dont le
modèle est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 151. Les sociétés désirant avoir le statut de comptoir agréé, doivent en faire la demande et l’adresser au Ministre chargé
des Mines, sous couvert du responsable du bureau central de l’Agence de l’Or. La demande doit comporter les informations
suivantes :
Article 152. Le dossier de demande d’agrément, établi en trois (3) exemplaires, doit comporter les éléments suivants :
a) Réception du dossier de demande par le bureau central de l’Agence de l’Or : un récépissé portant la date du
dépôt et celle à laquelle le demandeur doit revenir pour s’enquérir de la réponse, est délivré au requérant ;
b) Etude technique du dossier par l’Agence de l’Or ;
c) Agrément technique donné par l’Agence de l’Or ;
d) Transmission d’un exemplaire du dossier de demande, auquel est joint le document d’agrément technique
donné par l’Agence de l’Or, au Ministre chargé des Mines qui prend la décision d’agrément définitif ;
e) Retransmission de l’ensemble du dossier, comportant l’acte d’agrément signé par le Ministre chargé des
Mines, à l’Agence de l’Or ;
f) Information du demandeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, dans laquelle il est
précisé que ce dernier doit payer le droit d’agrément dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé
des Mines.
Article 154. La durée de validité de l’agrément en qualité de comptoir agréé est de deux (2) ans. L’agrément est renouvelable une
ou plusieurs fois pour la même durée.
Toutefois, en cas de manquement délibéré du bénéficiaire aux engagements souscrits dans le cahier des charges, constaté sur un
procès-verbal dressé soit par les agents de l’Agence de l’Or, soit par ceux du service compétent du Ministère chargé des Mines,
l’agrément pourra être retiré sur décision du Ministre chargé des Mines, sans que le comptoir agréé puisse prétendre à
indemnisation.
Article 155. La demande de renouvellement de l’agrément est à déposer au bureau central de l’Agence de l’Or, au plus tard trois
(3) mois avant la date d’expiration de la décision initiale. La procédure de renouvellement de l’agrément en qualité de comptoir
agréé est la même que celle suivie pour la demande initiale.
Le renouvellement est accordé si le demandeur justifie de sa régularité au regard des stipulations du cahier des charges, ainsi que
par rapport aux dispositions légales et réglementaires en matière de commerce des substances minérales. Le montant du droit à
payer à l’occasion du renouvellement est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 156. L’acte portant agrément de la société en qualité de comptoir agréé est délivré par le bureau central de l’Agence de
l’Or sur présentation par le bénéficiaire, de la quittance attestant du paiement du droit d’octroi dont le montant est fixé par arrêté
du Ministre chargé des Mines.
Article 157. Le Comptoir agréé est tenu d’adresser à l’Agence de l’Or, à la fin de chaque semestre, un rapport technique et
financier sur ses activités, dont le modèle est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
CHAPITRE III
DE LA SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE DE
L'ORPAILLAGE
Article 158. En application des dispositions de l’article 85 du Code minier, les mesures de sécurité et d’hygiène que les
Communes sont chargées de faire respecter par les orpailleurs travaillant dans leur circonscription respective sont définies par
arrêté conjoint du Ministre chargé des Mines et du Ministre chargé du Travail.
Article 159. La réglementation environnementale applicable au secteur minier définit les mesures de protection de
l’environnement que les Communes sont chargées de faire appliquer par les orpailleurs travaillant dans leur circonscription
respective.
Article 160. Pour l’application des dispositions de l’article 86 du Code minier, la coordination entre les actions de l’Agence de
l’Or et celles des Collectivités Territoriales Décentralisées, concernant la collecte par ladite Agence des informations sur l’activité
aurifère, ainsi que l’établissement par ses soins des programmes d’assistance technique qu’elle aura à réaliser en faveur des
orpailleurs et des Collectivités Territoriales Décentralisées, est organisée conformément aux dispositions du décret portant création
et statuts de l’Agence de l’Or.
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TITRE IX
DU REGIME DES FOSSILES ET DES SUBSTANCES
MINERALES DONT LES GITES SONT RARES
CHAPITRE PREMIER
DE LA CLASSIFICATION DES GITES FOSSILIFERES
Article 161. En application des dispositions du Chapitre premier du Titre IV du Code minier, les gîtes fossilifères de premier ordre
font partie du patrimoine national ; les carrés où ils sont localisés ne peuvent faire l’objet d’octroi ni de Permis ni d’autorisations
ni de prospection minière.
Les carrés où sont situés les gîtes fossilifères de second ordre, peuvent faire l’objet d’autorisations pour des études scientifiques et
de prélèvements d’échantillons destinés à des collections scientifiques.
Les carrés où sont situés les gîtes fossilifères de troisième ordre, peuvent faire l’objet de permis de recherche et/ ou d’exploitation
en vertu de Permis miniers lorsqu’ils n’incluent pas des gîtes fossilifères du premier ou du second ordre.
Article 162. Le Ministre chargé des Mines et le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur fixeront par arrêté conjoint, après
études et après avis motivé du Comité National des Mines, le classement des gîtes fossilifères.
En outre, les Ministres visés à l’alinéa premier sont habilités à interdire par voie d’arrêté conjoint, l’exploitation et le commerce de
certains fossiles en raison de leur intérêt scientifique majeur et en vue de leur classement dans le patrimoine national.
CHAPITRE II
DES ETUDES SCIENTIFIQUES SUR LES GITES FOSSILIFERES
Article 163. Pour l’application des dispositions de l’article 90 du Code minier, l’autorisation d’études scientifiques sur les gîtes
fossilifères de second ordre et/ou de prélèvements d’échantillons, est accordée par décision du Ministre chargé des Mines ou de
son représentant, après avis du Ministre chargé de la Recherche Scientifique, aux chercheurs mandatés par des universités ou par
des institutions de recherche spécialisées dans la matière et qui sont agréées par le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur
ou son représentant.
Article 164. La demande d’autorisation d’effectuer des études scientifiques et/ ou des prélèvements d’échantillons est faite par
l’université ou par l’institution de recherche spécialisée.
Article 165. La demande doit indiquer les coordonnées Laborde des carrés à l’intérieur desquels va s’effectuer l’étude, ainsi que la
Province, la Région et la Commune dont ils relèvent.
En outre, le plan de l’étude à effectuer joint à la demande, doit indiquer clairement la nature des travaux à entreprendre et leur
durée, la profondeur maximale qui sera atteinte, ainsi que la technique à utiliser pour leur réalisation.
Article 166. Pour des études superficielles, avec ou sans prélèvement d’échantillons, le demandeur est dispensé d’engagement
environnemental. Toutefois, en cas de dommages causés à l’environnement dûment constatés par les techniciens des services visés
dans la réglementation environnementale applicable au secteur minier, leurs auteurs sont tenus à réparation.
Pour des travaux en profondeur, le demandeur doit joindre à sa demande un plan d’engagement environnemental, conformément à
la réglementation environnementale en vigueur.
Article 167. Le bénéficiaire de l’autorisation d’études scientifiques et/ ou de prélèvement d’échantillons tient un registre indiquant,
entre autres, les fossiles découverts, les date et lieu de leur découverte, et leur intérêt scientifique. Ce registre doit être présenté
pour cotation et paraphe au moment de la délivrance de l’autorisation.
En outre, il doit souscrire à un cahier des charges dont le modèle est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines, après avis du
Ministre chargé de la Recherche Scientifique.
Article 168. Le dossier de demande d’autorisation d’effectuer des travaux d’études scientifiques et/ ou des prélèvements
d’échantillons doit comporter les pièces suivantes :
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a) La lettre de demande qui doit préciser l’identité et la qualité du (ou des) chercheur(s), ainsi que les
coordonnées Laborde des carrés concernés ;
b) Le document portant mandat donné à la (ou les) personne(s) chargée(s) de l’exécution des travaux ;
c) Le plan d’étude avec la durée des travaux et, s’il y a lieu, l’estimation de la quantité et de la qualité des
échantillons à prélever ;
d) Les mesures de protection environnementales préconisées, s’il y a lieu et si elles ont été déjà étudiées ; et
e) Le cahier des charges dûment signé et attesté.
Article 169. Le dossier de demande est déposé au bureau central du Cadastre Minier qui, après réception, l’enregistre et, sous les
réserves exposées à l’alinéa suivant, l’instruit selon la même procédure applicable aux demandes d’AERP, précisée à l’article 78
du présent décret.
Le récépissé délivré au requérant indique la date à laquelle ce dernier doit revenir pour la notification des carrés disponibles et
provisoirement réservés pour son autorisation d’étude ; cette date est celle du cinquième jour ouvrable à partir du lendemain de
celle du dépôt. Après vérification de la disponibilité des carrés, le bureau central du Cadastre Minier prépare et délivre cette
notification au requérant. Il transmet aussitôt le dossier, par voie administrative, au Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur
à fin d’agrément de l’université ou de l’institution demanderesse, et, simultanément, en informe le Service de la Géologie du
Ministère chargé des Mines.
Article 170. Le Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur dispose de cinq (5)jours ouvrables suivant la date de réception du
dossier, pour accorder ou refuser son agrément. Dans le cas où le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur accéderait à la
demande, il fait communiquer l’information au département universitaire concerné, qui va procéder conjointement avec le Service
de la Géologie du Ministère chargé des Mines à l’étude technique du dossier de demande. Ledit dossier est retransmis dans les
meilleurs délais au Service de la Géologie du Ministère chargé des Mines, dûment revêtu ou accompagné de la mention
d’agrément donné à l’université ou l’institution demanderesse.
Article 171. L’octroi de l’autorisation n’est pas conditionné par les engagements environnementaux du demandeur.
Toutefois, les travaux sur terrain ne peuvent commencer qu’après l’obtention de l’autorisation environnementale correspondante,
quand celle-ci est requise.
Article 172. A l’issue de l’étude technique, le Service de la Géologie transmet par voie administrative, le dossier au Ministère
chargé des Mines, qui en saisit pour avis, le Ministère chargé de la Recherche Scientifique. Ce dernier dispose de cinq (5) jours
ouvrables après la réception du dossier pour donner son avis ; il le réexpédie ensuite au Ministère chargé des Mines. Le Ministre
chargé des Mines dispose de cinq (5) jours ouvrables pour donner ou non son accord. Après la prise de décision, le Ministre
chargé des Mines ou son représentant fait retransmettre le dossier, accompagné de l’acte d’autorisation ou de la lettre de refus, au
bureau central du Cadastre Minier. S’il y a lieu, la nature et la quantité des échantillons dont le prélèvement est autorisé, sont
indiquées dans l’acte d’autorisation.
Dans le cas d’octroi de l’autorisation, le bureau central du Cadastre Minier en informe le demandeur, et lui signifie l’exigibilité du
droit forfaitaire visé à l’article 64 du présent décret, qui doit être payé dans un délai de cinq (5) jours ouvrables. L’autorisation est
délivrée sur présentation de la quittance attestant du paiement dudit droit. Elle est inscrite au registre des autorisations d’études
scientifiques maintenu par le bureau central du Cadastre Minier, et portée sur la carte des retombes minières.
En cas de refus de l’octroi de l’autorisation, le demandeur en est notifié par le bureau central du Cadastre Minier. Le demandeur
peut, s’il s’estime injustement léser, attaquer la décision de refus par recours au tribunal administratif.
Article 173. Pour l’application des dispositions du deuxième alinéa de l’article 90 du Code minier, les titulaires d’autorisations
d’études scientifiques et/ ou de prélèvements d’échantillons déposent au Service de la Géologie du Ministère chargé des Mines,
leurs rapports techniques sur les travaux effectués, après la fin des opérations. Ce dernier en communique la copie au Ministère
chargé de la Recherche Scientifique.
Le contrôle des activités d’études scientifiques et/ ou de prélèvements d’échantillons est assuré conjointement par le Ministère
chargé des Mines et le Ministère chargé de la Recherche Scientifique. Les modalités des contrôles et des inspections sont précisées
dans le cahier des charges visé à l’article 167 ci-dessus.
Article 174. Le manquement du bénéficiaire de l’autorisation à ses obligations est sanctionné par l’annulation de l’acte
d’autorisation, après constatation de la faute et mise en demeure de régulariser, selon la procédure de retrait d’un acte administratif
en vigueur.
Le cas échéant, l’obligation environnementale du bénéficiaire défaillant est immédiatement exigible au prorata des travaux
réellement effectués.
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Le retrait de l’autorisation, pour faute ou infraction commise par son bénéficiaire, ne peut en aucun cas et pour quelque motif que
ce soit, ouvrir droit à remboursement des sommes déjà versées à l’Administration.
CHAPITRE III
DE L'AUTORISATION DE RAMASSAGE OU D'EXTRACTION
DE FOSSILES
Article 175. Pour l’application des dispositions de l’article 229 du Code minier, les modalités des autorisations d’extraction ou de
ramassage de fossiles non prohibés à l’exploitation et au commerce sont précisées par arrêté du Ministre chargé des Mines.
CHAPITRE IV
DE L'AUTORISATION D'EXPLOITATION DES GITES DE
L'ARAGONITE OU DE LA CELESTITE
SECTION PREMIERE
DES DISPOSITIONS COMMUNES
Article 176. En application des dispositions de l’article 93 du Code minier, l’exploitation de l’aragonite ou de la célestite sur les
gisements déjà connus est effectuée en vertu d’une autorisation minière délivrée par l’Administration minière. L’autorisation est
octroyée sur la demande de la personne physique ou morale intéressée, et porte sur les carrés à l’intérieur desquels sont situés des
gisements de ces substances connus à la veille de la date d’entrée en vigueur du Code minier.
La liste desdits carrés pour chacune de ces substances est donnée en annexe au présent décret.
Le modèle de l’autorisation d’exploitation du gîte de l’aragonite ou de la célestite est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 177. L’autorisation d’exploitation de l’aragonite ou de la célestite est octroyée par le Directeur Provincial du Ministère
chargé des Mines concerné, pour une durée de un (1) an renouvelable une ou plusieurs fois pour la même durée et sur la demande
de son bénéficiaire.
L’autorisation est personnelle. Elle ne peut être ni cédée ni mutée ni amodiée sous quelque forme que ce soit.
Article 178. La demande d’autorisation d’exploitation de l’aragonite ou de la célestite est adressée au Directeur Provincial du
Ministère chargé des Mines concerné.
Article 179. La demande d’autorisation d’exploitation de l’aragonite ou de la célestite doit indiquer les renseignements ci-après :
a) La lettre de demande ;
b) La copie certifiée conforme de la carte professionnelle établie au nom du demandeur ; et
c) Le plan de réhabilitation environnementale à exécuter après l’exploitation.
Article 181. L’extraction par procédés artisanaux de l’aragonite ou de la célestite doit faire l’objet d’un plan d’engagement
environnemental. L’utilisation de techniques mécanisées et/ou d’explosifs pour l’exploitation de l’aragonite ou de la célestite doit
faire l’objet d’une étude d’impact environnemental.
La Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée informe le demandeur sur la procédure à suivre, conformément
à la réglementation environnementale applicable au secteur minier, pour l’approbation du plan d’engagement environnemental ou
de l’étude d’impact environnemental, qui doivent être approuvés avant la délivrance de l’autorisation.
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L’autorisation est délivrée au requérant sur présentation de la quittance attestant du paiement de la redevance minière due sur la
quantité de substance autorisée, et au vu du plan d’engagement environnemental ou de l’étude d’impact environnemental
approuvé.
Article 182. Le dépôt de la demande est effectué au bureau provincial du Cadastre Minier, qui vérifie si les carrés indiqués par le
requérant figurent bien dans la liste annexée au présent décret. Dans l’affirmative, ledit bureau inscrit la demande au registre des
demandes de Permis miniers avant de transmettre le dossier à la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée.
Dans le cas contraire, la demande n’est pas recevable.
a) Le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines détermine la quantité de substance autorisée ;
b) L’autorité compétente désignée par la réglementation environnementale applicable au secteur minier donne son approbation
relative à l’étude d’impact environnemental ou au plan d’engagement environnemental, selon le que les opérations
d’exploitation sont mécanisées ou réalisées par techniques artisanales.
Article 184. La redevance minière due sur la quantité autorisée pour l’exploitation de l’aragonite ou de la célestite, est fixée à deux
pour cent (2%) de la valeur marchande des substances à extraire.
Les valeurs marchandes de l’aragonite et de la célestite sont fixées annuellement par arrêté du Ministre chargé des Mines, après
avis motivé du Comité National des Mines.
L’autorisation est délivrée au requérant sur présentation de la quittance attestant du paiement de la redevance minière due sur la
quantité de substance autorisée, et au vu du plan d’engagement environnemental ou de l’étude d’impact environnemental
approuvé.
Article 185. La responsabilité environnementale incombe à la personne autorisée à exploiter. Le bénéficiaire d’une autorisation
d’exploitation de l’aragonite ou de la célestite, comme tout titulaire de Permis minier ou d’autorisation d’orpaillage, est soumis
aux dispositions de l’article 102 du Code minier. Ils doivent constituer une provision pour la réhabilitation et la protection de
l’environnement.
Les modalités de cette provision sont précisées par la réglementation environnementale applicable au secteur minier.
Article 186. La personne autorisée à exploiter l’aragonite ou la célestite doit tenir un registre d’extraction coté et paraphé, dont le
modèle est défini par l’arrêté visé à l’article 176 ci-dessus. En outre, elle doit tenir un registre de Laissez-Passer modèle I.
Article 187. Le renouvellement de l’autorisation d’exploitation de l’aragonite ou de la célestite suit la même procédure que pour
l’octroi initial. Le renouvellement est accordé si le titulaire de l’autorisation a satisfait à toutes ses obligations.
En cas de découverte d’un phénomène naturel ou d’un site ayant un caractère exceptionnel pour la valorisation de la localité, la
délimitation exacte du lieu sera faite et ce lieu ne pourra plus faire l’objet d’autorisation.
Article 188. Le manquement du bénéficiaire de l’autorisation à ses obligations, est sanctionné par l’annulation de l’acte
d’autorisation, après constatation de la faute et mise en demeure de régulariser, selon la procédure de retrait d’un acte administratif
en vigueur.
Le cas échéant, l’obligation environnementale du bénéficiaire défaillant est immédiatement exigible au prorata des travaux
réellement effectués.
Le retrait de l’autorisation, pour faute ou infraction commise par son bénéficiaire, ne peut en aucun cas et pour quelque motif que
ce soit, ouvrir droit à remboursement des sommes versées à l’Administration, notamment la redevance payée sur la quantité de
substance autorisée.
SECTION II
DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES A L'AUTORISATION
D'EXPLOITATION DE LA CELESTITE
Article 189. La zone actuellement connue, où est localisé le gîte de célestite, fera l’objet de l’encadrement des petits exploitants
visé à l’article 18 du Code minier ainsi que d’une évaluation environnementale, avant l’octroi de toute autorisation d’exploitation.
Un arrêté déclarant la zone réservée pour l’encadrement des petits exploitants miniers conformément à l’article précité, sera pris
par le Ministre chargé des Mines.
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Article 190. Les habitants de la zone ainsi réservée, pour pouvoir se livrer à l’exploitation de la célestite, doivent en faire la
demande à titre personnel ou au nom d’un groupement régulièrement constitué, auprès du Directeur Provincial du Ministère
chargé des Mines et obtenir une autorisation d’extraction de cette substance, avant d’entreprendre des travaux. Il en est de même
pour toute personne physique ou morale intéressée par l’exploitation de cette substance minérale.
Tous les bénéficiaires d’autorisations travaillant à l’intérieur d’un même carré sont solidairement responsables de la réhabilitation
des sites touchés par leurs activités.
TITRE X
DES OBLIGATIONS ATTACHEES A L'EXERCICE DES
ACTIVITES MINIERES
CHAPITRE PREMIER
DES OBLIGATOINS DU TITULAIRE AVANT LE
COMMENCEMENT DES ACTIVITES MINIERES
SECTION PREMIERE
DES AUTORISATIONS ENVIRONNEMENTALES ET DES MESURES
DE PROTECTION ENVIRONNEMENTALE
Article 191. Pour l’application des dispositions des articles 33, 37, 39, 100 et 101 du Code minier, les modalités de l’autorisation
environnementale que le titulaire doit obtenir auprès de l’autorité compétente avant d’entreprendre les travaux en conformité avec
le plan d’engagement environnemental approuvé ou l’étude d’impact environnementale approuvée, sont établies par la
réglementation environnementale applicable au secteur minier.
La réglementation environnementale applicable au secteur minier est fixée par arrêté interministériel pris conjointement par le
Ministre chargé des Mines et le Ministre chargé de l’Environnement.
Article 192. En application des articles 98 à 104 du Code minier, le titulaire est tenu au respect de la réglementation
environnementale en vigueur, applicable au secteur minier. En particulier :
a) Le titulaire, dans la conduite de ses travaux miniers, a l’obligation de définir, d’évaluer et d’appliquer les mesures
appropriées, tendant à minimiser et réparer tout dommage prévisible que son activité est susceptible de causer à
l’environnement ;
b) Le titulaire ne peut entreprendre que les travaux qui ont été spécifiquement approuvés dans le plan d’engagement
environnemental ou l’étude d’impact environnemental qu’il a soumis à l’autorité compétente avant le commencement de son
activité ; tous travaux non prévus dans ces documents doivent faire l’objet de nouvelles demandes d’autorisations
environnementales auprès de l’autorité compétente, et recevoir l’approbation de cette dernière, avant le début de leur
réalisation ;
c) Les travaux de réhabilitation peuvent intervenir soit au fur et à mesure de l’avancement de l’activité minière, soit à la fin des
travaux miniers ;
L’arrêté interministériel portant réglementation environnementale applicable au secteur minier précise les modalités d’application
des mesures de protection et de réhabilitation environnementale, ainsi que celles de l’obtention du quitus environnemental par le
titulaire.
Article 193. Les mesures de fermeture du centre de recherche ou d’exploitation qui font partie des engagements environnementaux
du titulaire, doivent être exécutées avant l’abandon des lieux, en cas d’expiration de la durée de validité d’un Permis minier ou de
renonciation totale au périmètre. Le titulaire doit obtenir la constatation de la réalisation des travaux de fermeture par le service
chargé de l’Inspection minière qui peut s’adjoindre le concours d’autres départements concernés, avant l’abandon du périmètre par
le titulaire.
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SECTION II
DE L'OBLIGATION DE DECLARATION OU D'INFORMATION
Article 194. En application des dispositions des articles 32 et 94 du Code minier, le titulaire doit se présenter au Maire de la
Commune du ressort et lui remettre les documents énumérés ci-après, avant le commencement des activités minières :
a) Une copie de la carte d’identité du titulaire, de celle(s) de son ou ses associé(s) et de celle de son représentant, le cas échéant ;
b) Une copie du ou des Permis minier(s) détenu(s) par le titulaire dans le ressort de la Commune ;
c) Une copie de l’autorisation environnementale afférente aux activités à mener.
Article 195. Après l’accomplissement des formalités ci-dessus, le Maire de la Commune du ressort délivre un récépissé au
titulaire, qui devra le présenter aux responsables locaux du ou des lieu(x) où est (sont) situé(s) le ou les périmètre(s), afin de se
faire connaître et de solliciter, le cas échéant, leur intervention en cas de différends avec la population locale.
Article 196. En application des dispositions de l’article 110 du Code minier, le titulaire d’un Permis minier a l’obligation de faire
la déclaration d’ouverture du centre de recherche ou d’exploitation de mines ou de carrières auprès du Ministère chargé des Mines,
avant le commencement des activités minières.
Article 197. Les pièces suivantes sont à produire à l’appui de la déclaration visée à l’article précédent :
CHAPITRE II
DES INTERDICTIONS
SECTION PREMIERE
DE LA DEFENSE D'EXERCER LES ACTIVITES MINIERES DANS LES
ZONES D'INTERDICTION OU DE PROTECTION
Article 198. Conformément aux dispositions de l’article 104 du Code minier, toute activité minière est interdite à l’intérieur de
toute zone protégée, notamment à l’intérieur :
- des aires protégées au sens de la réglementation sur la protection de l’environnement, dont la délimitation géographique inclut
leur ceinture respective de sécurité (parcs nationaux, réserves naturelles intégrales, réserves spéciales) ;
- des zones classées en réserves par la réglementation forestière, délimitées géographiquement (en particulier les forêts classées,
les stations forestières et les zones d’action en faveur de l’arbre dites ZODAFARB) ;
- des zones d’intérêts touristiques, en particulier les zones littorales ; et
- des zones d’habitation.
Article 199. En ce qui concerne les zones d’interdiction ou de protection visées à l’article 105 du Code minier, le titulaire peut en
être dispensé s’il obtient selon le cas, soit le consentement écrit du propriétaire du sol dûment certifié par le Maire de la Commune
du ressort, soit, lorsqu’il s’agit du domaine privé de la collectivité, l’autorisation écrite de l’autorité de la Collectivité Territoriale
Décentralisée du ressort, soit l’autorisation écrite du Ministre chargé des Mines avec avis conforme des autorités compétentes.
Article 200. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article précédent, en ce qui concerne la demande d’autorisation adressée
au Ministre chargé des Mines, il est procédé comme suit :
a) dossier de demande d’autorisation adressée au Ministre chargé des Mines, déposée à la Direction Provinciale de son
Ministère ;
b) saisine des autorités compétentes en la matière par le Ministre chargé des Mines ;
c) décision motivée du Ministre chargé des Mines ;
d) notification au titulaire de la décision d’acceptation ou de refus du Ministre chargé des Mines.
Le dossier de demande d’autorisation doit comporter notamment les pièces et informations suivantes :
SECTION II
DES ZONES SUPPLEMENTAIRES D'INTERDICTION OU DE
PROTECTION
Article 201. En application des dispositions de l’article 106 du Code minier, la population vivant aux alentours d’un lieu où est
exercée une activité minière, peut solliciter du Ministre chargé des Mines, lorsqu’elle estime que les activités du titulaire de
Permis minier présente un risque grave pour l’agglomération ou un édifice, ou pour la source utilisée pour l’approvisionnement en
eau, ou pour des voies de communication, ouvrages d’art ou travaux d’utilité publique, des mesures visant à écarter tout danger
tout en évitant d’aboutir à la suspension de l’activité minière.
Article 202. Le cas échéant, l’Administration minière diligentera une enquête qui sera effectuée conjointement par ses techniciens
et le Maire de la Commune du ressort.
- le caractère d’utilité publique des immeubles, sources, voies de communication, ouvrages d’art ou travaux qui seraient
menacés par les activités du titulaire de Permis minier ;
- l’exercice normal de l’activité minière par le titulaire ;
- l’existence réelle du risque grave invoqué dans la demande de la collectivité ;
- le cas échéant, l’étendue de la zone de protection supplémentaire nécessaire pour éviter le risque encouru du fait de l’activité
minière ; et
- les effets de l’extension de la zone légale d’interdiction ou de protection sur l’opération minière.
L’acte portant extension exceptionnelle d’une zone d’interdiction ou de protection doit avoir, du point de vue de la hiérarchie des
textes, le même rang que celui de l’acte ayant octroyé les droits miniers. Il doit faire l’objet de publication au Journal Officiel et
d’affichage au bureau de la Commune du ressort.
Article 203. En application des dispositions de l’article 106 du Code minier, le titulaire concerné par l’extension exceptionnelle de
la zone d’interdiction ou de protection doit apporter la preuve et l’évaluation du préjudice réel, subi du fait de la nouvelle
restriction des droits qui lui ont été légalement octroyés par son Permis minier.
En cas de désaccord sur l’évaluation du préjudice réellement subi, le recours au Comité National des Mines à fin de trouver une
solution amiable au différend, est ouvert au titulaire.
Si l’extension exceptionnelle de la zone d’interdiction ou de protection a pour effet d’entraîner, pour le titulaire, la perte de
l’intégralité de la valeur de son Permis minier, la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique prévue par l’ordonnance
n° 62-023 du 19 Septembre 1962 et ses textes d’application est mise en œuvre.
CHAPITRE III
DES CONSULTATIONS PREALABLES A LA CONSTRUCTION
DES INFRASTRUCTURES
Article 204. En application l’application des dispositions de l’article 113 du Code minier, le titulaire a l’obligation de se conformer
aux dispositions des textes réglementaires en vigueur traitant des procédures à suivre pour l’obtention de permis de construire,
pour la construction des infrastructures. A cet effet, il adresse sa demande de permis de construire au Maire de la Commune du
ressort, avec tout dossier de plan de construction préalablement visé par les services techniques compétents, s’il y a lieu, et
comportant notamment les éléments suivants :
Le titulaire doit obtenir le permis de construire avant de commencer les travaux de construction.
CHAPITRE IV
DE LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS
Article 205. Pour la mise en œuvre des dispositions des articles 109 à 111 du Code minier, les dispositions du présent Chapitre
relatif à la sécurité, l’hygiène et la santé dans l’industrie minière s’appliquent aux titulaires de Permis miniers, aux mineurs et à
toute personne se trouvant sur les lieux des opérations minières pour y effectuer un travail quelconque.
A défaut de dispositions contenues dans ce chapitre, les dispositions du droit commun en matière de sécurité, d’hygiène et de santé
Régime de l’or Contenus Page d'accueil
SECTION PREMIERE
DE LA SECURITE DANS LE TRAVAIL
Article 206. En matière de sécurité dans le cadre des activités minières, le Ministère chargé des Mines, conjointement avec le
Ministre chargé du Travail et après consultation des représentants des opérateurs miniers et des autorités locales chargées de la
Sécurité Publique, établit les normes de sécurité ainsi que les modalités de leur application. Le Ministère chargé des Mines et le
Ministère chargé du Travail veillent à l’application des mesures de contrôle et d’inspection correspondante aux activités du secteur
minier, suivant des modalités établies par arrêté conjoint.
Article 207. Afin de réduire les risques d’accidents du travail, les titulaires de Permis miniers et les mineurs ont l’obligation de
respecter la réglementation relative aux mesures de sécurité dans le travail, dont les principes sont exposés aux articles qui suivent
et les modalités d’application, fixées par voie réglementaire.
Article 208. Des textes réglementaires préciseront les normes auxquelles les opérations minières doivent se conformer dans les
matières suivantes et les questions de sécurité qui s’y rattachent :
Article 209. Les titulaires de Permis miniers doivent, en matière de sécurité dans leurs opérations, veiller à :
a) la conformité de leurs opérations aux normes précisées par voie réglementaire dans les matières énoncées à l’article précédent
;
b) la mise en place d’un règlement de sécurité révisé annuellement et de procédures de contrôle et d’inspection des mesures de
sécurité ;
c) le maintien d’une supervision et d’une organisation du travail efficace, notamment par la désignation de cadres techniques et
travailleurs responsables des procédures d’inspections, d’urgences et d’évacuation ;
d) l’organisation périodique de simulations d’accidents, d’incendies pour familiariser les travailleurs aux procédures de secours
et d’évacuation ;
e) l’organisation d’inspections régulières et le contrôle de l’entretien de l’équipement et des machines en bon état de
fonctionnement et selon les spécifications indiquées ;
f) le maintien des registres relatant les mesures de prévention et de traitement des accidents du travail, ainsi que la fourniture de
rapports annuels sur l’état des plans et dispositifs de sécurité ; et
g) la fourniture de rapports à bref délai aux autorités compétentes, sur la survenance d’accidents du travail mortels ou entraînant
des incapacités physiques.
Article 210. Les travailleurs des entreprises minières doivent en matière de sécurité dans les opérations minières, observer :
SECTION II
DE L'HYGIENE ET DE LA SANTE DES TRAVAILLEURS
Article 211. En matière d’hygiène et de santé dans le cadre des activités minières, le Ministère chargé du Travail, en collaboration
avec le Ministère chargé des Mines et après consultation des professionnels du secteur et des autorités locales, établit les normes
nécessaires et fixe leurs modalités d’application dans le secteur minier. En outre, lesdits Ministères veillent conjointement à
l’application des mesures de contrôle et d’inspection.
Article 212. Afin de prévenir et traiter les maladies, les titulaires de Permis miniers et les mineurs ont l’obligation de respecter la
réglementation relative aux mesures d’hygiène et de santé, dont les principes sont exposés dans les articles qui suivent, et les
modalités d’application fixées par voie réglementaire.
Article 213. La réglementation applicable au secteur minier précise les normes auxquelles les titulaires des différentes catégories
de Permis miniers et leurs travailleurs doivent se conformer dans l’exercice de leurs activités, en particulier celles concernant :
Article 214. Les titulaires de Permis standards doivent, en matière d’hygiène et de santé, veiller à :
a) la mise en place et le maintien en bon fonctionnement de systèmes de soins médicaux et d’aménagements sanitaires
conformes aux normes précisées en application des dispositions de l’article précédent ;
b) la mise en place d’un règlement d’hygiène et de la santé révisé périodiquement et l’installation d’un service d’hygiène et de
santé ;
c) l’installation de centres médicaux appropriés ;
d) la fourniture des équipements, produits médicaux et médicaments nécessaires au bon fonctionnement des systèmes et du plan
de mise en œuvre visés au présent article et, le cas échéant, la présence d’un personnel médical ;
e) la réalisation d’examens médicaux périodiques et la fourniture de rapports sur l’état de santé des travailleurs et de leurs
familles ainsi que sur les conditions d’hygiène ; et
f) la création de fiches individuelles contenant notamment les informations médicales sur chaque travailleur.
Article 215. Les travailleurs des entreprises minières doivent, en matière d’hygiène et de santé, observer :
a) le respect des mesures d’hygiène établies par le règlement sur l’hygiène et la santé ;
b) la soumission volontaire aux examens médicaux et l’obéissance aux traitements et prescriptions médicales ; et
c) le rapport immédiat au service d’hygiène et de santé en cas de maladie ou d’apparition de symptômes anormaux.
SECTION III
DES DISPOSITIONS COMMUNES
Article 216. En application des dispositions de l’article 110 du Code minier, le titulaire doit, avant d’entreprendre l’ouverture ou la
fermeture de tous travaux souterrains et de tous travaux de recherche géologique et minière, soumettre à la Direction Provinciale
du Ministère chargé des Mines concernée les plans desdits travaux, comprenant notamment :
L’approbation ou le rejet de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée doit intervenir dans les quinze (15)
jours suivant la date de réception du dossier de déclaration.
En cas de rejet, celui-ci doit être motivé, et le titulaire peut procéder au réajustement du plan qui a été soumis, avant de le
soumettre à nouveau pour approbation. En tout état de cause, un plan qui a fait l’objet d’une autorisation environnementale ne peut
pas être rejeté.
Article 217. En application des dispositions de l’article 111 du Code minier, le titulaire d’un Permis minier ou d’une autorisation
d’exploitation de carrière doit procéder, dans les dix (10) jours suivant la date de sa survenance, à la déclaration aux Ministères
respectivement chargés des Mines, du Travail et de la Santé Publique, ainsi qu’à la Gendarmerie territorialement compétente, de
tout accident grave survenu dans une mine, une carrière ou leurs dépendances.
Cette déclaration doit relater les circonstances et les conséquences de l’accident, notamment :
Article 218. La responsabilité du titulaire à l’égard des tiers, du fait de la violation de la réglementation en matière de sécurité du
travail, d’hygiène et de santé, est établi dès lors que son activité a causé des dommages, sans qu’il soit nécessaire d’apporter la
preuve de sa faute.
Article 219. Toute contravention aux dispositions du présent Chapitre non remédiée dans le délai précisé dans la mise en
demeure y afférente, donne lieu à l’application, selon le cas, des sanctions prévues par le Code minier, le Code du Travail ou la
réglementation en matière de sécurité dans le travail, d’hygiène ou de santé publique.
En cas de faute grave dûment établie, il est fait application des dispositions de l’article 173 du Code minier.
Article 220. Les modalités d’application des dispositions du présent Chapitre seront précisées en tant que de besoin par voie
réglementaire.
CHAPITRE V
DE LA TENUE REGULIERE DES REGISTRES ET DOCUMENTS
ET DE L'OBLIGATION DES MODALITES DES RAPPORTS
SECTION PREMIERE
DES DOCUMENTS ET DES REGISTRES
Article 221. En application des dispositions de l’article 116 du Code minier, les documents ou registres dont la tenue est
obligatoire, selon le type d’activité minière ou le type de Permis minier, sont notamment :
- un journal de chantier dans lequel sont consignés les événements survenus à l’intérieur du périmètre minier
ou de la zone d’activité, notamment les accidents, les visites et inspections administratives, etc. ;
- un registre d’appel dans lequel sont portés régulièrement l’identité et les références des employés ;
b) Pour les Permis “ E ”, les Permis “ PRE ” et les autorisations d’exploitation de carrière ou d’extraction de fossiles ou de
substances dont les gîtes sont rares, la liste donnée au paragraphe a) est complétée par :
c) Les listes données aux paragraphes a) et b) ci-dessus sont complétées, pour les Permis “ R ” et les Permis “ E ”, par :
- un plan d’occupation de la surface à une échelle exploitable comprise entre 1/100 et 1/10.000 selon la nature
des travaux, qui indique le plan des travaux effectués ;
- dans les cas de travaux souterrains, des plans topographiques vertical et horizontal suffisamment détaillés
pour permettre de localiser les galeries et tunnels ;
- toujours dans les cas de travaux souterrains, un journal où sont consignés tous les faits importants
concernant leur exécution, leurs avancements, ainsi que les renforcements et aménagements qui y sont
apportés ;
d) Pour les commerçants en substances minières, ainsi que pour ceux qui se livrent à leur transformation :
Les modèles des différents registres ainsi que des Laissez-Passer sont définis par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Tous les registres sont cotés et paraphés par le chef du service compétent de la Direction des Mines et de la Géologie du Ministère
chargé des Mines ou par le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines.
Article 222. Tout produit de prospection doit être accompagné d’un Laissez-Passer modèle spécial, coté et paraphé par la
Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines du ressort, et qui est délivré par le Maire de la Commune du lieu de la
prospection.
Le modèle du Laissez-Passer spécial est défini par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 223. Des mesures relatives à la commercialisation sur le marché intérieur ou à l’exportation des produits de carrières
pourront être prises en tant que de besoin, par arrêtés conjoints du Ministre chargé du Commerce et du Ministre chargé des Mines.
Article 224. Le titulaire de Permis minier ou d’autorisation minière doit inscrire chronologiquement sur le registre d’extraction
toutes les opérations de vente ou d’expédition des substances minières extraites.
Article 225. Les substances minières transportées en dehors du périmètre défini dans le Permis minier ou l’autorisation minière,
doivent être accompagnées de Laissez-Passer réglementaires dûment remplis, datés et signés par le titulaire ou son mandataire, et
indiquant leur destination.
Dans le cas d’activités intégrées au sens de l’article 38 du Code minier, un modèle de Laissez-Passer unique est utilisé par le
titulaire à partir de l’extraction des substances minières jusqu’à leur vente sur le marché intérieur ou à l’exportation.
Article 226. Le titulaire de Permis minier ou d’autorisation minière doit présenter à la Direction Provinciale du Ministère chargé
des Mines, à la fin de chaque exercice, son compte de résultat et son bilan.
Article 227. A l’exception du registre des Laissez-Passer, le titulaire de Permis minier qui pratique les activités intégrées au sens
de l’article 38 du Code minier, doit tenir séparément les documents comptables et les registres exigibles pour l’extraction, ceux qui
sont requis pour la transformation, le cas échéant, et ceux qui sont exigibles pour le commerce des substances minières.
Dans le cas d’activité de transformation ou de traitement qui nécessite l’utilisation de plusieurs substances minières pour obtenir le
produit final, il doit en outre tenir le journal de transformation visé à l’article 221, paragraphe b, ci-dessus afin de permettre le
calcul de la redevance minière due et l’affectation de leur quote-part respective aux différents bénéficiaires.
SECTION II
DES COMPTES-RENDUS
Article 228. Tout titulaire de Permis minier doit remettre contre récépissé ou faire parvenir sous pli recommandé avec demande
d’avis de réception, avant le 31 Mars de l’année suivant celle considérée, à la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines
du ressort un rapport d’activités en trois (3) exemplaires faisant apparaître notamment :
Un exemplaire du rapport d’activités est à transmettre par la Direction Provinciale, respectivement au Ministère chargé des Mines
et au Service provincial du Ministère chargé du Travail du ressort.
Le modèle de rapport d’activités sera défini par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 229. Tout titulaire de Permis minier ou d’autorisation minière doit remettre contre récépissé ou faire parvenir sous pli
recommandé avec demande d’avis de réception, à la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines du ressort, pour le
titulaire de Permis minier, et à la Direction des Mines concernée, pour le titulaire d’autorisation minière, un relevé semestriel en
deux (2) exemplaires, du registre d’extraction et, le cas échéant, du registre des entrées et sorties.
Article 230. Tout titulaire de Permis minier doit, dans le mois qui suit la fin de chaque exercice, remettre contre récépissé ou faire
parvenir sous pli recommandé avec demande d’avis de réception, à la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines du
ressort, le registre des Laissez-Passer.
Les doubles des factures établies à l’occasion des ventes de l’exercice, sont à joindre à ce registre.
Le fait pour le titulaire de Permis minier de refuser de communiquer le registre des Laissez-Passer, est assimilé au défaut de
communication des rapports périodiques obligatoires visé à l’article 178 du Code minier, et sanctionné comme tel.
CHAPITRE VI
DE LA REDEVANCE MINIERE
Article 231. Pour l’application des dispositions du Chapitre VII du Titre V du Code minier, on entend par première vente des
substances minières toute opération de cession par le titulaire de Permis minier, des produits de son exploitation à une tierce
personne ou, le cas échéant, à une autre phase de la chaîne d’activités à l’intérieur de l’entreprise qui exerce de manière intégrée
telle que prévue à l’article 38 du Code minier.
Article 232. La détermination de l’assiette de la redevance minière est effectuée à partir des doubles des factures établies à
l’occasion des ventes, qui doivent parvenir à l’Administration minière durant le mois suivant l’exercice concerné conformément
aux dispositions de l’article 230 ci-dessus.
Article 233. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 117, alinéa 2 du Code minier, le Ministre chargé des Mines, après
avis du Comité National des Mines, fixe à titre indicatif et par voie d’arrêté, au cours du mois de Janvier de chaque année et après
consultation des marchés spécialisés, la valeur marchande des produits des mines. En l’absence de facture établie par le titulaire de
Permis minier, cette valeur est utilisée pour la détermination de l’assiette de la redevance minière.
Article 234. L’assiette de la redevance minière déterminée à partir de la valeur marchande fixée par l’arrêté visé à l’article
précédent, est appliquée par l’Administration minière en guise d’assiette lorsque les prix figurant sur les factures sont
manifestement minorés.
Pour apprécier la minoration de facture, l’Administration compare le prix qui y est inscrit avec celui qu’on aurait obtenu en
appliquant la valeur marchande fixée par arrêté : dans le cas où le premier serait inférieur et que la différence constatée est
supérieure à trente pour cent (30%) du second, la facture est réputée minorée.
Article 235. Lorsque l’assiette de la redevance minière est déterminée, l’Administration minière procède à l’établissement au nom
du titulaire de Permis minier, de l’ordre de versement correspondant que ce dernier doit acquitter au guichet du Trésor public.
Les modalités de recouvrement de la redevance minière sont précisées par arrêté conjoint des Ministres respectivement chargés
des Mines et des Finances.
Article 236. Nonobstant les dispositions de l’article 233 ci-dessus, et en application des dispositions de l’article 118, premier
alinéa du Code minier, les substances minières utilisées par le titulaire de Permis minier à des fins d’études et d’analyses en vue de
définir les techniques de recherche ou d’exploitation à utiliser, sont exclues du calcul de la redevance minière.
Les modalités de cette exclusion seront précisées par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 237. Conformément aux dispositions de l’article 118, alinéa 2, du Code minier, l’assiette de la redevance est établie sur le
produit final, lorsque des substances minières sont utilisées comme intrants dans la valorisation d’autres substances.
Dans ce cas, la détermination de l’assiette est effectuée à partir des informations contenues dans les folios du registre des Laissez-
Passer et dans les doubles des factures établies à l’occasion des ventes, qui sont transmis par le titulaire de Permis minier à la
Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines, à la fin de chaque exercice.
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Article 238. En application des dispositions des articles 119 et 120 du Code minier, les taux de répartition des recettes au titre de la
redevance minière sont fixés comme suit :
Sauf dispositions contraires prises par la Province Autonome concernée, un tiers (1/3) de la quote-part qui est versée à son budget
est affectée au budget de la Commune dans le ressort de laquelle se trouve le site d’exploitation de la substance ayant donné lieu à
la perception de la redevance minière.
CHAPITRE VII
DE L'OBLIGATION DE SE SOUMETTRE AUX INSPECTIONS
Article 239. En application des dispositions de l’article 121 du Code minier, les agents assermentés de l’Administration minière
qui doivent être munis de leur carte de commission d’emploi ainsi que des ordres de missions réglementaires, sont chargés
d’assurer l’application de la législation et de la réglementation minières. Ils exercent la surveillance administrative et technique
des travaux de recherche et/ou d’exploitation minière, ainsi que du transport, de la transformation et de la commercialisation des
substances minières extraites.
En tant que de besoin, les inspections peuvent être faites conjointement par les agents visés à l’alinéa précédent et des
représentants d’autres départements ministériels concernés.
Article 240. Les inspections doivent avoir lieu pendant les heures d’ouverture des bureaux, des ateliers ou des chantiers selon le
cas.
Article 241. Les agents en mission d’inspection ont libre accès aux installations techniques et administratives, ainsi qu’aux
registres et documents réglementaires incluant ceux relatifs aux comptes, et aux travaux conduits par les prospecteurs, les titulaires
de Permis miniers ou d’autorisations minières, les transformateurs ou les commerçants.
A chaque mission d’inspection, les agents visés à l’article 238 ci-dessus doivent se faire présenter les plans et registres, et y
apposent leur visa. Ils peuvent faire précéder ce visa de toutes observations ou recommandations techniques sur les matières
soumises à leur surveillance. Lesdites recommandations sont exécutoires surtout pour le cas de péril imminent, et leur non-
observance engage la responsabilité de l’opérateur minier concerné.
Les modalités des inspections seront précisées par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 242. Après leur mission d’inspection, les agents visés à l’article 239 ci-dessus, doivent faire un compte-rendu détaillé de
l’opération d’inspection à leurs supérieurs hiérarchiques.
TITRE XI
DES RELATIONS DES TITULAIRES AVEC LES
PROPRIETAIRES DES SOLS ET DES RELATIONS ENTRE
LES TITULAIRES
CHAPITRE PREMIER
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES TITULAIRES DE PERMIS MINIERS VIS-A-VIS DES
PROPRIETAIRES, USUFRUITIERS ET TITULAIRES DE DROITS FONCIERS
SECTION PREMIERE
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES TITULAIRES DE PERMIS MINIERS
SOUS-SECTION PREMIERE
DES GENERALITES
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Article 243. Le titulaire de Permis minier entretient des relations de bon voisinage avec les populations locales en général, et avec
les propriétaires des sols, les occupants traditionnels et les usufruitiers en particulier.
Lorsque le titulaire de Permis minier souhaite effectuer des travaux ou exploiter des ressources renouvelables sur un terrain qui
relève de la propriété privée, il demande l’autorisation du propriétaire ou conclut un contrat avec lui, conformément aux
dispositions du présent Chapitre, avant de commencer ses travaux ou son exploitation. Le propriétaire peut demander
l’établissement d’un contrat. Il peut exiger une indemnisation pour les dommages occasionnés par les activités sur sa propriété.
Lorsque le titulaire de Permis minier souhaite entreprendre ces mêmes activités sur un terrain relevant du domaine privé de l’Etat
ou de la Province Autonome, il conclut un contrat avec l’autorité chargée de la gestion de ce domaine, ainsi qu’avec les occupants
traditionnels et les usufruitiers, le cas échéant, conformément aux dispositions du présent Chapitre, avant de commencer ses
travaux ou son exploitation. Les occupants traditionnels et les usufruitiers, le cas échéant, ainsi que l’Etat ou la Province
Autonome, peuvent demander l’établissement d’un contrat. Ils peuvent exiger une indemnisation pour les dommages causés par
les activités sur le domaine de l’Etat ou de la Province Autonome.
Le titulaire de Permis minier et le Maire de la Commune du ressort qu’il a sollicité, procèdent, chacun en ce qui le concerne, aux
démarches précisées à la Section III du présent Chapitre afin d’identifier les propriétaires, occupants traditionnels et usufruitiers
des terrains où le titulaire se propose d’effectuer des travaux ou d’exploiter des ressources renouvelables.
Article 244. Les occupants traditionnels sont les personnes composant une communauté locale qui, en vertu de droits coutumiers
reconnus par l’Administration chargée des Domaines, occupe des parcelles de terre de manière durable et paisible, sans détenir
aucun titre foncier.
Article 245. Les personnes qui pratiquent uniquement la cueillette des fruits, le ramassage de bois ou d’autres activités similaires à
l’intérieur des parcelles situées à l’intérieur du périmètre faisant l’objet d’un Permis minier sans détenir un titre foncier ni faire
partie du groupement des occupants traditionnels, sont des usufruitiers.
Article 246. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 124 du Code minier, dans le cas où les parties n’arriveraient pas à
se mettre d’accord sur le montant de l’indemnité due par le titulaire de Permis minier, la plus diligente d’entre elles soumet le
litige au Maire de la Commune du ressort qui saisit l’autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée. Cette
dernière saisit de l’affaire le Comité Provincial des Mines concerné à fin d’engager la procédure de règlement à l’amiable, avant
tout recours à la justice.
SOUS-SECTION II
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES TITULAIRES DE PERMIS MINIERS
A L’INTERIEUR DU PERIMETRE COUVERT PAR LE PERMIS
Article 247. Pour l’application des dispositions des articles 125 et 126 du Code minier, le Permis minier confère à son titulaire le
droit d’occuper le terrain à l’intérieur du périmètre qui fait l’objet du Permis minier afin d’y effectuer les activités autorisées en
vertu de son titre, sous réserve de la conclusion préalable d’un contrat de bail avec les propriétaires privés des parcelles qui se
trouvent à l’intérieur dudit périmètre.
Article 248. Le droit d’occupation du périmètre par le titulaire comprend, outre le droit de réaliser les travaux de recherche et/ou
d’exploitation tels qu’autorisés en vertu du Permis minier, celui de réaliser pour les besoins desdits travaux, les activités
industrielles et travaux ci-après, conformément aux lois et règlements en vigueur :
- l'établissement et l'exploitation des centrales, postes et lignes tant en ce qui concerne l'électricité que la
télécommunication, en vue exclusivement de ses propres besoins ;
- les ouvrages de secours y compris les puits et galeries destinés à faciliter l'aérage et l'écoulement des eaux ;
- l'établissement de toutes voies de communication notamment les rigoles, canaux, canalisations, pipe-lines,
convoyeurs à bande, voies ferrées, câbles aériens, ports fluviaux ou maritimes, terrains d'atterrissage ; et
Article 249. Si le bois et l’eau se trouvant à l’intérieur du périmètre font partie du domaine privé de l’Etat ou de la Province
Autonome, le titulaire a le droit de couper le bois et d’utiliser l’eau se trouvant à l’intérieur du périmètre et nécessaire à son
activité minière, sous réserve de se conformer aux lois et règlements en vigueur. Toutefois, s’il existe sur le terrain concerné des
occupants traditionnels ou des usufruitiers organisés en groupements, le titulaire de Permis minier ne peut ni couper le bois ni
utiliser l’eau qu’avec leur autorisation écrite.
Dans le cas où le bois et l’eau se trouvant à l’intérieur du périmètre font l’objet de droit de propriété ou d’usufruit privés, le
titulaire ne peut couper le bois ou utiliser l’eau qu’avec l’autorisation écrite du propriétaire, de l’usufruitier ou du titulaire de droits
fonciers sur le terrain où existent ces ressources.
Article 250. Sous réserve d’indemniser le propriétaire, le cas échéant, le titulaire de Permis “ E ” ou de Permis “ PRE ” a le droit
d’utiliser, pour les besoins de son exploitation minière ainsi que des activités industrielles et travaux énumérées à l’article 248 ci-
dessus, les substances de carrières qui doivent être extraites dans le cadre de ses opérations d’exploitation à l’intérieur du
périmètre.
Article 251. Le titulaire informe les propriétaires privés, les occupants traditionnels ou les usufruitiers concernés, ou leurs
représentants respectifs, de son droit d’occuper les parcelles couvertes par son Permis minier.
Dans le cas où les propriétaires des parcelles couvertes le Permis minier existeraient mais que leur identité et/ou leur adresse ne
seraient pas connues, son titulaire, en collaboration avec le Maire de la Commune du ressort, procède à une recherche diligente
pour les identifier et les retrouver selon la procédure exposée à la Section III du présent Chapitre.
Article 252. Pour l’application des dispositions de l’article 125 du Code minier, le titulaire de Permis minier qui occupe le terrain à
l’intérieur de son périmètre convient avec le propriétaire du sol des termes d’un contrat de bail conformément aux dispositions de
la Section IV du présent Chapitre. Le contrat de bail porte uniquement sur les parcelles occupées ou exploitées.
Article 253. En cas de refus du propriétaire de convenir des termes d’un contrat de bail, le titulaire du Permis minier soumet le
litige au Maire de la Commune du ressort, qui saisit de l’affaire le Comité Provincial des Mines concerné à fin d’engager la
procédure de règlement à l’amiable, avant tout recours à la justice.
Le cas échéant, la juridiction compétente ordonne aux parties de convenir des termes du contrat de bail type qui est établi par
arrêté du Ministre chargé des Mines.
SOUS-SECTION III
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES TITULAIRES DE PERMIS MINIERS
A L’EXTERIEUR DU PERIMETRE COUVERT PAR LE PERMIS
Article 254. Le titulaire de Permis minier doit demander et obtenir l’autorisation des propriétaires du sol, des occupants
traditionnels ou des usufruitiers, pour pouvoir réaliser à l’extérieur de son périmètre et pour les besoins exclusifs de son activité
minière, les travaux suivants :
- l'établissement et l'exploitation des centrales, postes et lignes tant en ce qui concerne l'électricité que la
télécommunication ;
- l'établissement de toutes voies de communication notamment les rigoles, canaux, canalisations, pipe-lines,
convoyeurs à bande, voies ferrées, câbles aériens, ports fluviaux ou maritimes, terrains d'atterrissage.
S’il y a lieu, la procédure officielle de recherche visée à la Section III ci-dessous est mise en œuvre par le Maire de la Commune
du ressort, à la demande du titulaire de Permis minier.
Article 255. A défaut de l’autorisation du propriétaire, des occupants traditionnels ou de l’usufruitier et après avoir eu recours sans
succès à la procédure de règlement amiable devant le Comité Provincial des Mines compétent, le titulaire qui souhaite
entreprendre les travaux énoncés à l’article précédent, peut demander au Ministère chargé des Mines conformément aux lois et
règlements en vigueur, de procéder à la déclaration d’utilité publique des travaux envisagés. Le cas échéant, il peut demander au
Ministère chargé des Mines d’engager la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique à l’encontre du propriétaire,
conformément aux dispositions de l’ordonnance n° 62-023 du 19 Septembre 1962 ou des dispositions légales ultérieures qui
traitent du même sujet.
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Article 256. Pour l’application des dispositions des articles 126, dernier alinéa, et 128 du Coder minier, le titulaire de Permis
minier adresse au Ministre chargé des Mines sa demande de déclaration d’utilité publique des travaux qu’il envisage de réaliser, et
de faire procéder conformément aux lois et règlements en vigueur, à l’expropriation pour cause d’utilité publique.
Il joint à sa demande les documents établissant les objectifs et les plans desdits travaux.
Article 257. Dans le cas où le titulaire réaliserait les travaux énoncés ci-dessus avant d’avoir eu recours à la procédure
d’expropriation pour cause d’utilité publique, il encourt, par la suite, le risque d’avoir à démolir les constructions réalisées et
d’avoir à indemniser le propriétaire, si les travaux entrepris ne sont pas déclarés d’utilité publique.
Article 258. Le titulaire de Permis minier ne peut utiliser l’eau ni couper le bois qui se trouvent à l’extérieur de son périmètre, sans
avoir conclu un contrat avec les propriétaires des parcelles concernées ou sans avoir respecté les dispositions légales et
réglementaires en ces matières, selon le cas.
SECTION II
DES DROITS ET OBLIGATIONS DU PROPRIETAIRES DU SOL, DES
OCCUPANTS TRADITIONNELS ET DES USUFRUITIERS
SOUS-SECTION I
DES DROITS ET OBLIGATIONS DU PROPRIETAIRE DU SOL
Article 259. En application des dispositions de l’article 125, alinéa 2 du Code minier, le propriétaire du sol peut exercer à
l’encontre du titulaire qui occupe sa propriété sans avoir conclu avec lui un contrat de bail, son droit de l’évincer, sous réserve de
rembourser les dépenses qu’il a déjà engagées et qui sont rendues inutiles du fait de son éviction, auxquelles est ajoutée, s’il y a
lieu, une juste compensation pour les avantages qu’il aurait pu en tirer.
Le cas échéant, les dispositions de l’article 253 ci-dessus s’appliquent aux parties en application des dispositions des articles 125,
alinéa 2 et 129 du Code minier.
Article 260. Le propriétaire du terrain qui se trouve à l’intérieur d’un périmètre minier, a le droit d’être indemnisé pour l’utilisation
du sol par le titulaire du Permis minier, à condition d’avoir conclu avec ce dernier un contrat de bail. Le propriétaire du sol doit
négocier de bonne foi avec le titulaire du Permis minier concerné pour la conclusion du contrat.
Article 261. Le propriétaire du sol doit se manifester dans les meilleurs délais, dès qu’il a connaissance de la procédure officielle
de recherche dont il fait l’objet.
Après épuisement de ladite procédure et dans le cas où le propriétaire du sol ne se serait pas manifesté, il perd définitivement son
droit à évincer le titulaire de Permis minier, ainsi que son droit à compensation pour l’utilisation du terrain pendant la période
écoulée.
Dans le cas où le propriétaire du sol se manifesterait au-delà du délai de quatre (4) mois fixé à l’article 273 ci-dessous, il conserve
son droit à conclure, pour le futur, un contrat de bail avec le titulaire de Permis minier.
SOUS-SECTION II
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES OCCUPANTS TRADITIONNELS
Article 262. Les occupants traditionnels ont en vertu du droit coutumier, des droits et des obligations du fait de l’occupation et de
l’utilisation coutumières des parcelles.
Ils ont, dans leurs rapports avec le titulaire de Permis minier le droit et l’obligation de conclure un contrat avec le titulaire. Ils ont
en outre le droit d’être indemnisé par ce dernier pour les dommages subis du fait de son activité. Toutefois, ils n’ont pas le droit
d’évincer le titulaire qui a conclu un contrat de bail avec l’autorité chargée de gérer le domaine privé de l’Etat ou de la Province
Autonome.
Article 263. S’il y a lieu, l’identification de chaque occupant traditionnel est faite par le Maire de la Commune du ressort, à la
demande du titulaire de Permis minier.
Article 264. Le cas échéant, toutes les personnes possédant le statut d’occupant traditionnel doivent se manifester lors de la
procédure d’identification dans le délai précisé, et apporter la preuve des droits invoqués. A défaut de se présenter, ils perdent,
pour le temps déjà écoulé, leurs droits à compensation pour l’utilisation du terrain par le titulaire de Permis minier.
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Article 265. Pour l’application des dispositions des articles 125 à 129 du Code minier, tous les occupants traditionnels des
parcelles situées à l’intérieur du périmètre qui fait l’objet d’un Permis minier, doivent se constituer en un groupement similaire à
celui qui est organisé par la loi n° 96-025 du 30 Septembre 1996 relative à la gestion locale des ressources naturelles
renouvelables, et désigner leurs représentants qui vont traiter avec le titulaire dudit Permis.
Le groupement ainsi constitué, sous l’égide du Maire de la Commune du ressort, doit conclure avec le titulaire de Permis minier
un contrat écrit sur leurs droits et obligations respectifs. Ledit contrat doit comporter la mention écrite de l’intervention du Maire
de la Commune du ressort, sous peine de nullité.
Article 266. Le groupement des occupants traditionnels des parcelles qui se trouvent à l’intérieur d’un périmètre minier, a le droit
d’être indemnisé pour l’utilisation du sol par le titulaire du Permis minier, à condition d’avoir conclu avec ce dernier un contrat.
Le groupement doit négocier de bonne foi avec le titulaire du Permis minier concerné pour la conclusion dudit contrat.
Dans le cas où les parties n’arriveraient pas à se mettre d’accord sur les termes du contrat, le titulaire de Permis minier a le droit
d’agir en justice conformément aux dispositions de l’article 246 ci-dessus. Le cas échéant, la juridiction compétente ordonne de
convenir des termes du contrat type qui est établi par arrêté du Ministre chargé des Mines.
SOUS-SECTION III
DES DROITS ET OBLIGATIONS DES USUFRUITIERS
Article 267. Les usufruitiers doivent se constituer en groupement et désigner leurs représentants qui vont traiter avec le titulaire du
Permis minier pour pouvoir prétendre à toute indemnisation.
Article 268. S’il y a lieu, l’identification de chaque usufruitier est faite par le Maire de la Commune du ressort, à la demande du
titulaire de Permis minier.
Article 269. Le cas échéant, toutes les personnes possédant le statut d’usufruitier doivent se manifester lors de la procédure
d’identification dans le délai précisé, et apporter la preuve du droit invoqué. A défaut de se présenter, ils perdent, pour le temps
déjà écoulé, leur droit à compensation pour l’utilisation du terrain par le titulaire de Permis minier.
Article 270. Le groupement des usufruitiers, a le droit d’être indemnisé pour leur éviction des parcelles occupées par les
installations ou les travaux du titulaire de Permis minier, à condition d’avoir conclu avec ce dernier un contrat. Pour la conclusion
du contrat, le groupement doit négocier de bonne foi avec le titulaire du Permis minier concerné.
Dans le cas où les parties n’arriveraient pas à se mettre d’accord sur les termes du contrat, le titulaire de Permis minier a le droit
d’agir en justice conformément aux dispositions de l’article 246 ci-dessus. Le cas échéant, la juridiction compétente ordonne de
convenir des termes du contrat type qui est établi par arrêté du Ministre chargé des Mines.
SECTION III
DE LA PROCEDURE DE RECHERCHE ET D'IDENTIFICATION DES
PROPRIETAIRES DU SOL, DES OCCUPANTS TRADITIONNELS ET
DES USUFRUITIERS
Article 271. Le titulaire de Permis minier commence par effectuer une recherche diligente pour identifier les propriétaires du sol,
les occupants traditionnels et les usufruitiers ayant des droits sur les parcelles situées à l’intérieur du périmètre objet de son
Permis, afin de les informer de ses droits et obtenir les autorisations nécessaires.
Article 272. Si, après trente (30) jours d’investigation, le titulaire n’est pas parvenu à identifier tous les titulaires de droits portant
sur les parcelles couvertes par son Permis minier, il doit présenter les conclusions de sa recherche au Maire de la Commune du
ressort et solliciter ladite Autorité d’engager une procédure de recherche aux fins d’identification des propriétaires du sol, des
occupants traditionnels et des usufruitiers.
Le cas échéant, le titulaire de Permis minier doit payer à l’Autorité locale compétente, pour la publication de l’avis de recherche
des titulaires de droits, ainsi que pour couvrir le coût des procédures administratives connexes, un droit dont le montant sera fixé
par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Après avoir sollicité auprès du Maire le lancement de la procédure de recherche, le titulaire est autorisé à commencer ses travaux.
Article 273. Le Maire de la Commune du ressort qui est saisi de l’affaire par le titulaire de Permis minier, lance la procédure
officielle d’identification et de recherche comportant notamment, outre toutes actions légales ou réglementaires applicables, les
étapes suivantes :
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- information du public par communication aux chefs et responsables des villages de la Commune, affichage
de l’avis de recherche au bureau de la Commune du ressort et son insertion dans des journaux à large
diffusion ou, le cas échéant, insertion dans un journal local ;
- élaboration d’un document de constat des droits réclamés relatant les preuves offertes pendant la période de
recherche ;
- publication et affichage de la liste provisoire des personnes se réclamant d’un droit ;
- réception et constat des réclamations et preuves présentées par des personnes qui ne figurent pas sur la liste
provisoire ;
- publication et affichage de la liste finale et
- transmission du dossier de la recherche au titulaire du Permis minier et aux autorités administratives.
La durée de cette procédure officielle de recherche ne doit pas dépasser quatre (4) mois, du début jusqu’à la transmission finale du
dossier.
Article 274. Le cas échéant, toute personne qui prétend avoir des droits de propriété sur les parcelles situées à l’intérieur du
périmètre objet du Permis minier, doit se manifester durant la procédure de recherche et apporter la preuve des droits invoqués. A
défaut de se présenter, ils perdent définitivement leur droit d’éviction et, pour le temps déjà écoulé, leur droit à compensation pour
l’utilisation du terrain par le titulaire de Permis minier.
Article 275. Dans un délai de dix (10) jours après la date de paiement du droit visé à l’article 272 ci-dessus, le Maire de la
Commune du ressort doit procéder à la publication de l’avis de recherche et informer tous les chefs et responsables des villages de
sa circonscription de la procédure de recherche.
Article 276. Afin de réaliser une information adéquate du public, l’avis de recherche doit contenir les éléments suivants :
- l’indication de la durée de la procédure de recherche qui ne doit pas dépasser quarante-cinq (45) jours ;
- la localisation du périmètre ;
- l’identité des propriétaires du sol, des occupants traditionnels et des usufruitiers fonciers déjà identifiés qui ont des droits sur
les parcelles couvertes par le Permis minier ;
- l’indication de la forclusion des droits d’éviction et de compensation du propriétaire du sol, de l’occupant traditionnel ou de
l’usufruitier qui ne s’est pas fait connaître avant la constitution de leur liste finale ; et
- l’énumération des preuves à fournir par les personnes se prétendant titulaires de droits sur les parcelles concernées, ainsi que
l’indication du lieu où celles-ci doivent être déposées.
- être affiché au bureau de la Commune du ressort ainsi qu’aux bureaux chargés des Domaines ;
- être publié par insertion dans des journaux d’envergure nationale et, le cas échéant, dans le journal local ;
- être communiqué à tous les chefs et responsables des villages à l’intérieur de la circonscription de la Commune.
- et être communiqué à tous services de l’Administration concernés ;
Article 278. Pendant la période de recherche, le Maire de la Commune doit élaborer un constat individuel pour toutes
les personnes se réclamant d’un droit sur les parcelles concernées, au fur et à mesure qu’elles se présentent. Ce constat
comprend les éléments suivants :
Article 279. Dans un délai de cinq (5) jours ouvrables après la clôture de la procédure de recherche, le Maire de la Commune doit
dresser la liste provisoire des propriétaires du sol, des occupants traditionnels et des usufruitiers, qu’il affiche dans ses bureaux et
publie une fois par semaine pendant trois (3) semaines consécutives dans un journal de grande circulation dans la commune.
Article 280. Le Maire de la Commune du ressort envoie dans les plus brefs délais une copie de cette liste provisoire au titulaire de
Permis minier et aux chefs respectifs des villages de sa circonscription.
Article 281. A partir de la dernière publication de la liste provisoire visée à l’article précédent, les personnes qui ne figurent pas
sur la liste, et qui souhaitent opposer un droit sur les parcelles situées à l’intérieur du périmètre minier concerné, doivent se
manifester auprès du Maire de la Commune du ressort et présenter les documents et autres preuves à l’appui de leurs prétentions,
dans un délai de trente (30) jours. Le Maire élabore un constat individuel pour chaque personne se réclamant d’un droit sur les
parcelles concernées.
Article 282. A l’issu de ce délai de trente (30) jours, le Maire de la Commune du ressort doit dresser la liste finale des
propriétaires, usufruitiers et titulaires de droits fonciers identifiés qu’elle affiche dans ses bureaux, notifie aux chefs de village du
ressort, et publie une fois dans un journal de grande circulation dans la commune.
Article 283. Dans un délai de cinq (5) jours après la publication de la liste finale, l’Autorité compétente de la Collectivité
Territoriale Décentralisée du ressort adresse au titulaire de Permis minier, à la Direction Provinciale du Ministère chargé des
Mines ainsi qu’au bureau central de l’Administration chargée des Domaines, les documents suivants :
- une copie du constat individuel établi pour chaque personne qui a réclamé la reconnaissance d’un droit sur les parcelles
situées à l’intérieur du périmètre minier concerné, et
Article 284. Après la publication de la liste finale, il est présumé que la personne dont le nom et le droit qu’elle prétend posséder
ne figurent pas sur la liste finale, n’est ni un propriétaire foncier, ni un occupant traditionnel, ni un usufruitier des terrains qui ont
fait l’objet de la procédure de recherche.
Article 285. La personne dont le nom et le droit n’apparaissent pas sur la liste finale et qui veut faire reconnaître ultérieurement
son droit, devra prouver l’existence de son droit et démontrer que, malgré sa diligence, le Maire de la Commune du ressort ne l’a
pas inscrite sur la liste finale. Dans ce cas, il aura droit à indemnisation pour le préjudice subi au détriment de son droit ; cette
indemnisation est due à partir de la date à laquelle la preuve de son droit est acceptée. En tout état de cause, il n’aura aucun droit à
évincer le titulaire de Permis minier.
Article 286. Le fait d’être compris dans la liste finale évite la perte du droit d’éviction et du droit à compensation, mais ne prouve
pas la validité des droits affirmés par les déclarants.
SECTION IV
DU CONTRAT DE BAIL ENTRE PROPRIETAIRE DU SOL ET
TITULAIRE DE PERMIS MINIER
Article 287. Le contrat de bail qui régit en particulier les droits et obligations des parties, est librement négocié entre le titulaire et
le propriétaire du sol, conformément aux lois et règlements en vigueur.
Article 288. Le Ministre chargé des Mines, après avis du Comité National des Mines, établit par arrêté un modèle de contrat de
bail type pour les titulaires de Permis miniers.
En outre, le Ministre chargé des Mines, après avis du Comité National des Mines, établit par arrêté les modèles respectifs de
contrats types pour les occupants traditionnels et pour les usufruitiers.
Article 289. Les parties peuvent convenir dans le contrat de bail et dans les contrats passés avec les occupants traditionnels ou
avec les usufruitiers le paiement anticipé par le titulaire de l’indemnité visée à l’article 129 du Code Minier, qui est distinct du
droit de bail ou du droit de contrat selon le cas, payé par le titulaire de Permis minier à son cocontractant.
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Article 290. Le titulaire de Permis minier doit faire viser par le Maire de la Commune du ressort le contrat de bail qu’il a conclu
avec les différents ayants droits sur les parcelles situées à l’intérieur du périmètre couvert par son Permis.
En outre, le contrat de bail doit être enregistré au bureau de l’Enregistrement et des Timbres territorialement compétent.
Le contrat de bail doit enfin être enregistré auprès du bureau provincial Cadastre Minier concerné.
Les visa et enregistrements ci-dessus doivent être demandés dans les meilleurs délais par le titulaire de Permis minier.
SECTION V
DES DEMANDES D'AUTORISATIONS FAITES PAR LES TITULAIRES
DE PERMIS MINIERS AUPRES DES PROPRIETAIRES DU SOL, DES
OCCUPANTS TRADITIONNELS OU DES USUFRUITIERS
Article 291. En l’absence de clauses y afférentes dans les contrats passés par le titulaire de Permis minier avec les propriétaires du
sol, les occupants traditionnels ou les usufruitiers, les dispositions de la présente Section sont applicables.
Article 292. Pour l’application des dispositions de l’article 126, alinéa 3, 1° du Code minier, la demande écrite d’autorisation de
couper du bois à l’intérieur du périmètre, qui est faite par le titulaire de Permis minier doit comporter les éléments suivants :
- la quantité, et
- la compensation offerte.
Article 293. Pour l’application des dispositions des articles 33 et 37 du Code minier, la demande écrite d’autorisation d’utiliser les
eaux qui se trouvent à l’intérieur du périmètre, est adressée par le titulaire de Permis minier à l’Autorité locale chargée de l’Eau
ou au propriétaire du sol, à l’occupant traditionnel ou à l’usufruitier, selon que l’eau en question fait partie d’une propriété
publique ou d’une propriété domaniale. La demande doit comporter les éléments suivants :
- la quantité, et
Article 294. Pour l’application des articles 126 et 127 du Code minier, la demande écrite d’autorisation de réaliser les travaux
nécessaires à l’activité minière à l’extérieur du périmètre minier, qui est faite le titulaire de Permis minier doit comporter les
éléments suivants :
- leur envergure,
- la compensation offerte.
Article 295. Dans les meilleurs délais, le titulaire de Permis minier doit faire enregistrer les autorisations visées aux articles 292,
293 et 294 précédents auprès du Maire de la Commune du ressort, ainsi qu’auprès du bureau provincial du Cadastre Minier
concerné.
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SECTION VI
DE LA PROCEDURE D'INDEMNISATION DES PROPRIETAIRES DU SOL,
DES OCCUPANTS TRADITIONNELS ET DES USUFRUITIERS
Article 296. Pour l’application des dispositions de l’article 129 du Code minier, le propriétaire du sol, l’occupant traditionnel ou
l’usufruitier qui s’estime lésé doit envoyer au titulaire de Permis minier par lettre recommandée avec demande d’avis de réception,
sa demande d’indemnisation, si celle-ci ne fait pas l’objet d’un contrat avec le titulaire de Permis minier.
Article 298. Dans un délai de quinze (15) jours après la réception de la lettre recommandée, le titulaire de Permis minier doit
signifier par lettre recommandée avec demande d’avis de réception envoyée au titulaire des droits sa décision de l’indemniser
selon son estimation du préjudice et sa décision de payer la compensation estimée, ou sa décision de refus de l’estimation
proposée, assortie de sa contre-proposition.
Article 299. Après un délai de dix (10) jours à compter de la date de réception de la lettre recommandée envoyée par le titulaire de
Permis minier, le titulaire des droits qui n’a pas encore reçu le paiement de l’indemnité ou qui refuse la contre-proposition
d’indemnisation, doit saisir le Maire de la Commune du ressort ou l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome
concernée en vue d’une procédure de règlement amiable avant tout recours à la justice.
CHAPITRE II
DES RELATIONS ENTRE LES TITULAIRES DE PERMIS
MINIERS
Article 300. En application des dispositions des articles 131 et 132 du Code minier, et après constat établi par un agent assermenté
du service chargé de l’Inspection Minière faisant état de la nécessité d’effectuer des travaux d’aération, d’écoulement des eaux,
d’assèchement, d’installation de voies de secours pour le bénéfice d’une mine voisine ou de construction d’un investison, le
Ministre chargé des Mines, s’il s’agit du titulaire de Permis “ R ” ou de Permis “ E ”, ou l’Autorité chargée des Mines de la
Province Autonome concernée, s’il s’agit du titulaire d’un Permis “ PRE ”, envoie au titulaire concerné une lettre de mise en
demeure d’exécuter les travaux nécessaires.
Article 301. La lettre de mise en demeure doit contenir les informations suivantes :
- les références du constat établi par l’agent assermenté du service chargé de l’Inspection Minière,
- l’injonction d’avoir commencé l’exécution desdits travaux dans le délai de trois (3) mois après la réception de la lettre et
- l’indication que le service chargé de l’Inspection Minière procédera en tant que de besoin à des contrôles et que ledit service
fera constater par ses agents la fin des travaux après une période estimée en fonction de leur complexité.
Article 302. Les agents du service chargé de l’Inspection Minière procède aux contrôles techniques nécessaires avant d’établir le
constat faisant état de leur acceptation ou non des travaux réalisés, qui sera transmise, selon le cas, au Ministre chargé des Mines
ou à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée.
Dans le cas où les travaux ne seraient pas acceptables, une deuxième lettre de mise en demeure de s’exécuter dans un délai fixé sur
la recommandation du service chargé de l’Inspection Minière et contenant les autres informations visées à l’article précédent, est
envoyée au titulaire de Permis minier concerné.
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Article 303. Le retard dans l’exécution par le titulaire de Permis minier des travaux requis est passible des mêmes sanctions
édictées par l’article 177 du Code minier pour les titulaires dont les travaux empiètent sur les zones d’interdiction.
Article 304. Pour l’application des dispositions de l’article 131 du Code minier, le titulaire de Permis minier dont les travaux
d’exploitation d’une mine ont causé un préjudice à un autre exploitant d’une mine voisine, doit faire l’objet, dans les meilleurs
délais, de déclaration circonstanciée faite par celui qui est à l’origine du préjudice, et indiquant le règlement du différend, sans
préjudice des dispositions légales sur la Théorie Générale de s Obligations.
CHAPITRE III
DE LA RESOLUTION DES CONFLITS ENTRE TITULAIRES DE
PERMIS MINIERS ET PROPRIETAIRES DU SOL
OU ENTRE TITULAIRES DE PERMIS MINIERS
Article 305. En cas de conflits entre le titulaire de Permis minier et les propriétaires du sol ou entre les titulaires de Permis minier,
la partie souhaitant recourir à la procédure de règlement amiable doit saisir le Maire de la Commune du ressort ou l’Autorité
chargée des Mines de la Province Autonome concernée, en vue d’engager une procédure de règlement amiable.
Article 306. La partie souhaitant recourir à la procédure de règlement amiable doit envoyer au Maire de la Commune du ressort ou
à l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée une lettre recommandée avec demande d’avis de réception
donnant les informations suivantes :
Article 307. Le Maire de la Commune du ressort ou l’Autorité chargée des Mines de la Province Autonome concernée qui a reçu
la lettre recommandée, doit saisir le Comité Provincial des Mines concerné et lui envoyer dans les plus brefs délais tous les
éléments du dossier litigieux.
Article 308. Conformément aux dispositions du décret n° 92-638 du 30 Juin 1992 portant création, organisation et fonctionnement
du Comité National des Mines ainsi que des Comités Provinciaux des Mines, le Comité Provincial des Mines saisi procède à la
convocation des parties par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La procédure de règlement amiable devant le Comité Provincial des Mines est définie dans le décret visé à l’alinéa précédent.
Article 309. Les termes et conditions d’un règlement amiable conclu sont obligatoires pour les parties en cause.
Article 310. A défaut de règlement amiable, et en dernier ressort, les parties peuvent saisir le tribunal judiciaire compétent pour
statuer.
TITRE XII
DE LA DETENTION, DU TRANSPORT, DE LA
TRANSFORMATION ET DE LA COMMERCIALISATION
DES PRODUITS DES MINES
CHAPITRE PREMIER
DES COLLECTIONS PERSONNELLES
Article 311. En application des dispositions de l’article 133 du Code minier, la procédure et le modèle de la demande
d’autorisation de sortie du territoire des collections personnelles sont définies par arrêté du Ministère chargé des Mines, qui fixe le
délai de réponse de l’Administration minière à la demande de l’intéressé.
Article 312. Dans le cas où le propriétaire d’une collection personnelle désire vendre tout ou partie de sa collection, il doit au
préalable en faire la déclaration auprès de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée, qui l’informe de la
procédure à suivre.
Cette procédure est établie par arrêté du Ministre chargé des Mines.
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CHAPITRE II
DU TRANSPORT
Article 313. En application de dispositions de l’article 134 du Code minier, la circulation à l’intérieur du Territoire National de
toute substance minière destinée à l’usage personnel et sans caractère commercial est libre.
Les substances minières brutes ainsi que celles ayant fait l’objet de transformation et manifestement détenues ou transportées à des
fins commerciales ne peuvent circuler à l’intérieur du Territoire National qu’accompagnées de Laissez-Passer réglementaires.
- Laissez-Passer modèle I, pour les substances minières extraites et expédiées ou vendues par les exploitants titulaires de
Permis miniers en vigueur ;
- Laissez-Passer modèle I-bis, pour les substances minières extraites dans le cadre de la recherche et destinées aux analyses,
aux échantillonnages, à la recherche de débouchés ou aux essais industriels ;
- Laissez-Passer modèle II, pour les substances minières travaillées ou transformées, à leur sortie des ateliers ou des usines ;
- Laissez-Passer modèle III, pour les substances minières mises en circulation par les commerçants patentés ;
- Laissez-Passer modèle IV, délivré par les services compétents de l’Administration minière pour les collections personnelles
vendues qui sont vendues par leur propriétaire ;
- Laissez-Passer modèle spécial, délivré par le Maire de la Commune concernée pour les produits de la prospection libre.
Le Laissez-Passer modèle I ainsi que le Laissez-Passer modèle I-bis doivent être visés par le Maire de la Commune du lieu
d’extraction des substances minières.
Article 315. Les modèles respectifs des catégories de Laissez-Passer sont définis par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Tout Laissez-Passer doit porter à peine de nullité, les indications réglementaires, les déplacements successifs, les mentions des
ventes ou cessions et l’indication de la nature des substances mises en circulation.
Article 316. La détention des substances minières autres que celles faisant partie des collections personnelles, doit être justifiée par
la possession d’un Laissez-Passer réglementaire correspondant.
Article 317. En application des dispositions de l’article 34 et 135 du Code minier, la fixation des quantités par catégorie de
substances minières extraites dans le cadre de la recherche et autorisées à l’exportation à des fins d’analyses, d’échantillonnages,
de recherche de débouchés ou d’essais industriels, sera définie par arrêté du Ministre chargé des Mines.
Article 318. En application des dispositions de l’article 135 du Code minier, la quantité par catégorie de substances minières
autorisée à l’exportation à des fins non commerciales, tels que les achats faits par les touristes, les bijoux de famille, les cadeaux
faits à des personnes résidant à l’étranger et les collections personnelles, est fixée par arrêté du Ministre chargé des Mines.
CHAPITRE III
DE LA TRANSFORMATION
Article 319. Pour l’application des dispositions de l’article 140 du Code minier, la procédure de déclaration d’ouverture
d’établissements ou parties d’établissements est la suivante :
- Envoi du dossier de déclaration incluant la demande d’ouverture d’établissements ou parties d’établissements de traitement ou
de transformation de substances minières ;
- Visite des lieux par les techniciens de l’Administration minière, qui sont accompagnés en tant que de besoin par ceux des
autres départements ministériels concernés, en particulier ceux des Ministères respectivement chargés de l’Industrie, du
Travail ainsi que de l’Environnement ;
- Procès-verbal de visite des lieux comportant les conclusions des techniciens ;
- Transmission d’un exemplaire du procès-verbal de visite au Directeur chargé des Mines du Ministère chargé des Mines ainsi
qu’aux responsables compétents des autres départements ministériels dont les techniciens ont participé à la visite des lieux ;
- Prise de décision par le Ministre chargé des Mines ou conjointement avec les autres Ministres concernés selon le cas ;
- Notification au déclarant de la décision prise.
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Article 320. Au cours de la visite des lieux, les techniciens vérifient la conformité des installations aux lois et règlements vigueur,
notamment ceux relatifs :
- aux normes techniques à respecter lors du traitement ou de la transformation des substances minières ;
- à la santé, à l’hygiène et à la sécurité des travailleurs ;
- à la santé publique en général ;
- à la protection de l’environnement contre la pollution industrielle.
Article 321. La notification de la décision de l’administration doit intervenir dans les quinze (15) jours suivant la clôture du
procès-verbal de visite.
La décision de refus de l’ouverture de l’établissement ou partie de l’établissement doit être motivée. Elle doit préciser les
modifications de l’établissement ou la partie de l’établissement requises pour leur agrément.
La procédure décrite à l’article 319 ci-dessus s’applique à la déclaration d’ouverture d’établissement ou partie d’établissement
consécutive à une décision de refus.
Article 322. Après sa mise en service, l’établissement ou la partie de l’établissement dont l’ouverture a reçu l’agrément de
l’Administration, est soumise aux inspections visées aux articles 239 à 242 du présent décret.
CHAPITRE IV
DE LA COMMERCIALISATION
Article 323. En application des dispositions de l’article 147 du Code minier, toute personne physique ou morale désirant exercer
l’activité de collecteur des produits de mines, doit en déposer la déclaration écrite au bureau de la Direction Provinciale du
Ministère chargé des Mines concernée. Cette déclaration doit comporter :
- les identité, qualité et adresse du déclarant ; la personne morale doit avoir son siège social à Madagascar ;
- l’indication de la nature des substances minières à collecter ;
- la ou les Commune(s) dans la circonscription de laquelle ou desquelles la collecte se déroulera.
Le préposé de l’Administration minière vérifie sur l’arrêté pris par le Ministre chargé des Mines concernant la liste et la
catégorisation des substances minières, la catégorie de rattachement de celles indiquées dans la déclaration et délivre au déclarant
une attestation de déclaration sur laquelle doit figurer les identité, qualité et adresse de celui-ci, la catégorie des substances à
collecter et l’indication de la ou des Communes dans la circonscription de laquelle ou desquelles la collecte se déroulera.
Article 324. La délivrance de l’attestation de déclaration doit intervenir dans les vingt-quatre (24) heures suivant le dépôt du
dossier, par la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée.
Elle doit être signée par le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines concerné.
L’attestation de déclaration doit accompagner la demande faite par le déclarant auprès du Ministère chargé des Finances, à fin
d’exercer la profession de collecteur de produits des mines.
Article 325. En application des dispositions de l’article 147 du Code minier, les registres et documents que doit tenir le collecteur
de produits de mines sont ceux visés à l’article 221, paragraphe d, du présent décret, outre ceux qui sont requis par
l’Administration fiscale.
Le registre des Laissez-Passer modèle III ainsi que le registre des entrées et sorties doivent être cotés et paraphés par la Direction
Provinciale du Ministère chargé des Mines.
a) En entrée : la date de l’opération, la nature, le tonnage et la valeur des lots collectés, leur origine, les caractéristiques du
produit ainsi que toutes autres indications utiles ; éventuellement, les opérations de transformation ou de traitement physico-
chimique ou tout autre procédé de traitement ;
b) En sortie : les mêmes indications qu’en entrée relatives aux lots expédiés ou vendus, ainsi que celles relatives aux
destinataires ou aux acheteurs.
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Article 326. En application des dispositions de l’article 150 du Code minier, les pierres précieuses, les pierres fines ainsi que les
métaux précieux destinés à l’exportation, doivent passer par le contrôle de qualité qui est effectué par le Laboratoire chargé des
analyses minières, avant leur expédition. Ces derniers délivrent au déclarant une attestation d’analyse de qualité, sur présentation
de la quittance attestant du paiement des frais d’analyse, dont le tarif est fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines.
- La déclaration souscrite et
- Les Laissez-Passer réglementaires dûment remplis et correspondant aux substances à exporter.
Tant qu’il n’existera pas de Laboratoires opérationnels au niveau des Provinces Autonomes et que les compétences requises ne
seront pas disponibles sur place, des tournées peuvent être organisées périodiquement par le Laboratoire National des Mines
jusqu’aux chefs-lieux des Provinces Autonomes. Le cas échéant, les opérateurs miniers travaillant dans la circonscription de la
Province Autonome doivent être avertis suffisamment à l’avance par le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines
concernés. Toutefois, en raison de l’impossibilité de transporter à chaque tournée certains gros matériels d’analyse, les variétés de
pierres qui peuvent être analysées à cette occasion seront nécessairement limitées.
Article 327. La déclaration d’exportation en quantité importante de produits de mines destinés à l’industrie et des produits de
mines transformés par les industries locales, est à déposer au bureau de la Direction Provinciale du Ministère chargée des Mines
concernée. Le contrôle de conformité, dans ce cas, est effectué sur des échantillons desdits produits qui sont à déposer contre
récépissé avec la déclaration d’exportation, au bureau de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines concernée.
- La déclaration souscrite,
- Les catégories et les quantités d’échantillons déposés et
- Les Laissez-Passer réglementaires dûment remplis et correspondant à la totalité des produits à exporter.
Le certificat de conformité est délivré au bureau de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines où le dossier de
déclaration a été déposé, sur présentation de la quittance attestant du paiement du droit dont le montant est fixé par arrêté du
Ministre chargé des Mines.
La délivrance du certificat de conformité doit intervenir dans les quarante-huit (48) heures suivant le dépôt du dossier de
déclaration.
Pour l’application des dispositions de l’article 150 du Code minier et ce, jusqu’à l’homologation internationale des analyses
effectuées par les laboratoires d’analyses minières nationaux, on entend par certificat de conformité, l’acte attestant de la
conformité des produits exportés à la déclaration souscrite par l’exportateur.
Article 328. En application des dispositions de l’article 152 du Code minier, tout établissement ou artisan se livrant au commerce
des pierres fines ou précieuses naturelles, synthétiques, d’imitation, composées ou traitées, doivent afficher dans le local de vente,
de manière bien visible, la nature des pierres qui y sont vendues.
Article 329. Toute déclaration d’exportation ou d’importation des pierres fines et précieuses doit comporter les précisions
suivantes : toute pierre et tout bijou serti de pierre doivent être accompagnés d’une notice spécifiant la nature exacte, les
dimensions et la forme de la pierre, ainsi que le ou les traitement(s) que la pierre a subi.
Toute omission des termes “ synthétiques ”, “ d’imitation ”, “ composée ” ou “ traitée ” peut être retenue comme une fraude.
Article 330. Le poinçonnage obligatoire des bijoux en or ou en argent est effectué par le Laboratoire chargé des analyses minières
ou, au niveau des Provinces, par l’agent assermenté de la Direction Provinciale du Ministère chargé des Mines.
TITRE XIII
DE LA GARANTIE DE STABILITE DES
INVESTISSEMENTS MINIERS
CHAPITRE PREMIER
DES GENERALITES
Article 331. La garantie de stabilité prévue à l’article 154 du Code minier prend effet à la date de la déclaration de l’option par le
titulaire. La date de la déclaration de l’option est établie conformément aux dispositions du Chapitre III ci-dessous.
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Toutefois, la garantie de stabilité est accordée contre l’engagement du titulaire à respecter le plan d’investissement auquel il
souscrit, conformément aux dispositions du Chapitre III de ce titre.
Article 332. Conformément aux dispositions de l’article 159, dernier alinéa du Code minier, les montants visés aux articles 157 et
159 du même Code seront actualisés périodiquement par le Ministre chargé des Mines par indexation sur la valeur du droit de
tirage spécial (DTS) du Fonds Monétaire International.
Au mois de Janvier de chaque année, un arrêté du Ministre chargé des Mines fixe la valeur, pour l’année en cours, des montants
visés ci-dessus après réajustement en fonction de celle du DTS à la date du 1er Novembre de l’année précédente, conformément à
la procédure exposée à l’article 66 du présent décret..
CHAPITRE II
DES AVANTAGES ACCORDEES SOUS LE REGIME DE STABILITE
SECTION PREMIERE
DU REGIME JURIDIQUE
Article 333. En ce qui concerne le régime juridique, la garantie de stabilité visée à l’article 154 du Code minier s’applique
notamment :
- à l’existence et au statut du titulaire, aux droits dont il jouit ainsi qu’aux droits dont jouissent ses
actionnaires ;
- aux dispositions du Code Minier et de ses textes d’application régissant les Permis miniers du titulaire (sans
pour autant compromettre le pouvoir de l’Etat à appliquer aux opérations du titulaire des mesures d’ordre
public prises ultérieurement) ;
- au droit de faire circuler et commercialiser les produits autorisés par les Permis miniers du titulaire.
SECTION II
DES REGIMES FISCAL ET DOUANIER
Article 334. En ce qui concerne le régime fiscal, la garantie de stabilité visée à l’article 154 du Code minier s’applique
notamment aux dispositions fiscales et parafiscales dudit Code (y compris la redevance minière et les frais d’administration
minière annuels par carré), à l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS) et à toute autre charge fiscale imposée par la législation
ou la réglementation de l’Etat Malagasy à ses actionnaires, ainsi qu’à ses actifs, passifs, biens, produits, opérations et activités de
quelque nature que ce soit en relation avec l’activité minière.
Article 335. La garantie de stabilité du régime fiscal assure notamment au titulaire l’application des règles suivantes pour le calcul
de l’assiette de l’Impôt sur le Bénéfice des Sociétés :
- la possibilité de recapitaliser, au moment de l’option et conformément aux textes en vigueur, toutes les
dépenses en investissement dans la phase de recherche, et de pratiquer l’amortissement accéléré sur les
montants ainsi recapitalisés, au taux d’un tiers par année pendant trois (3) années.
Article 336. En matière de régime douanier, la garantie de stabilité visée à l’article 154 du Code minier assure au titulaire qui en
déclare l’option, nonobstant toutes dispositions nouvelles qui seraient prises ultérieurement, notamment :
- le droit d’importer les biens et équipements qu’il juge nécessaires dans le cadre de son plan d’investissement, dans
les conditions et modalités prévues par la législation et la réglementation en vigueur à la date de la déclaration
d’option, y compris le droit de bénéficier du régime de l’admission temporaire en suspension de tous droits
douaniers pour tous les matériels, équipements et outillages devant être utilisés temporairement, dans le cadre du
projet envisagé par le plan d’investissement approuvé, et destinés à être réexportés ;
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- le droit d’exporter les produits autorisés par ses Permis miniers, sous réserve de se conformer aux formalités
requises par la législation et la réglementation en vigueur à la date de la déclaration d’option.
SECTION III
DU REGIME DES CHANGES
Article 337. En matière de régime des changes, la garantie de stabilité visée à l’article 154 du Code minier assure à l’investisseur,
nonobstant toutes dispositions nouvelles qui seraient prises ultérieurement, notamment :
- la liberté de se faire ouvrir des comptes en devises auprès des banques commerciales locales ou étrangères,
conformément à la réglementation en vigueur à la date de la déclaration de l’option ;
- le droit de transférer hors de Madagascar, conformément aux textes en vigueur au moment de la déclaration d’option, les
montants en devises nécessaires aux besoins du projet, en particulier :
CHAPITRE III
DE L'EXERCICE DE L'OPTION POUR LA GARANTIE DE
STABILITE
Article 338. Pour bénéficier de la garantie de stabilité visée au Titre VIII du Code minier, le titulaire éligible déclare choisir cette
option.
Sont éligibles pour la garantie de stabilité les titulaires qui s’engagent à investir dans un projet de recherche et/ou d’exploitation
minière un montant équivalent ou supérieur au seuil de 2.500.000.000 FMG fixé à l’article 157 du code minier, valeur à la date de
promulgation dudit Code, selon un plan d’investissement approuvé par le Ministère chargé des Mines.
Article 339. L’investissement prévu par l’article précédent peut s’effectuer notamment sous les formes suivantes :
- Par achat de droits miniers ou des actions d’une société titulaire de Permis minier, si la valeur de la vente a été
déclarée régulièrement à l’Autorité fiscale compétente par le vendeur ;
- Par la remise des créances liquides régulièrement établies et comptabilisées par le créancier, à leur valeur
marchande.
Article 340. La déclaration de l’option pour la garantie de stabilité se fait par simple lettre du titulaire adressée au Ministre chargé
des Mines et déposée au bureau de la Direction chargée des Mines du Ministère chargé des Mines, accompagnée d’un plan
d’investissement élaboré selon le modèle joint en annexe au présent décret.
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Article 341. La déclaration d’option sera inscrite dès sa réception par la Direction chargée des Mines du Ministère chargé des
Mines dans un registre établi à cet effet. Au moment de l’enregistrement, ladite Direction délivre au titulaire un récépissé qui vaut
preuve de la date de déclaration de l’option.
Article 342. L’instruction du plan d’investissement par la Direction chargée des Mines du Ministère chargé des Mines vise à
confirmer que l’investissement atteindra bien le seuil requis de 2.500.000.000 FMG, afin de justifier l’option du titulaire pour la
garantie de stabilité. A cette fin, elle vérifie si :
Article 343. A l’issue de l’étude, la Direction chargée des Mines du Ministère chargé des Mines transmet le dossier de plan
d’investissement, accompagné de son avis technique, au Ministre chargé des Mines pour la prise de décision. La décision doit être
prise dans un délai de trente (30) jours ouvrables suivant la réception du dossier de déclaration d’option. Dans le cas où il y aurait
eu demande d’informations complémentaires, ce délai est prolongé de dix (10) jours.
La décision du Ministre concernant le plan d’investissement est constatée par arrêté qui est notifiée au titulaire par courrier
recommandé avec demande d’avis de réception.
La décision de refus motivée entraîne le rejet pur et simple du dossier de plan de financement soumis par le titulaire.
Article 344. L’arrêté portant agrément de l’option du titulaire pour la garantie de stabilité est communiqué au bureau central du
Cadastre Minier.
L’arrêté est notifié par le Ministre chargé des Mines à tous Ministères concernés.
Article 345. La période de garantie de stabilité prévue à l’article 159 du Code minier commence à courir à compter de la date de
publication de l’arrêté du Ministre chargé des Mines portant approbation du plan d’investissement.
Article 346. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 155 du Code minier, le titulaire qui a déclaré choisir l’option de
stabilité peut toutefois solliciter le bénéfice des mesures plus favorables qui interviendraient postérieurement à la date de l’option.
Pour en bénéficier, il lui suffit d’adresser au Ministre chargé des Mines une lettre dans laquelle il précise les dispositions plus
favorables qu’il souhaite être appliquées à son égard. Cette lettre est à envoyer à la Direction chargée des Mines qui vérifie
l’existence et l’applicabilité aux activités minières des mesures invoquées, et, le cas échéant, élabore l’avenant à l’arrêté portant
agrément de l’option du titulaire pour la garantie de stabilité.
CHAPITRE IV
DES OBLIGATIONS DU TITULAIRE QUI A OPTE POUR LA
GARANTIE DE STABILITE
Article 347. Le titulaire qui a opté pour la garantie de stabilité a l’obligation de respecter le plan d’investissement approuvé par le
Ministre chargé des Mines. C’est la condition exigée du titulaire pour le maintien de son droit aux avantages de la stabilité des
régimes juridique, fiscal, douanier et des changes exposés dans ce titre.
Article 348. Le titulaire doit maintenir les documents et registres réglementaires afférents à son activité, fournir des rapports et
comptes rendus sur le programme d’investissement et se soumettre à l’inspection des lieux de son projet conformément aux
dispositions du présent décret en la matière.
Article 349. Le titulaire qui a opté pour la garantie de stabilité doit communiquer annuellement à la Direction Provinciale chargée
des Mines du ressort ses états financiers ainsi que le rapport des commissaires aux comptes agréés sur l’audit desdits états
financiers, dans les trois (3) mois suivant la clôture de l’exercice.
Article 350. Le Ministère chargé des Mines peut, à ses propres frais, faire entreprendre son propre audit des états financiers du
titulaire et exiger du titulaire toute documentation nécessaire à cet égard une fois tous les deux ans.
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CHAPITRE V
DE L'ANNULATION DE LA GARANTIE DE STABILITE
Article 351. La garantie de stabilité dont bénéficie le titulaire qui a exercé l’option, peut être annulée dans les cas suivants :
- En cas de manquement grave du titulaire dans la mise en œuvre du projet d’investissement ; manquement qui n’est pas
remédié dans un délai de trente (30) jours après mise en demeure ;
- En cas de renonciation du titulaire à tous ses Permis miniers ou d’annulation de desdits Permis ;
- En cas de manquement grave du titulaire à ses obligations fiscales et douanières, non corrigé dans un délai de trente (30) jours
après mise en demeure ;
- En cas de contravention grave aux dispositions de la réglementation sur les changes applicable au titulaire, non remédiée dans
un délai de trente (30) jours après mise en demeure ;
- En cas de force majeure empêchant le titulaire d’honorer ses obligations, notamment de réaliser le plan d’investissement
approuvé, dans la mesure où cette situation dure pendant plus de trois (3) ans et qu’elle est de nature à rendre impossible la
mise en œuvre de l’investissement qui reste encore à réaliser ;
- En cas de force majeure empêchant le titulaire d’honorer toute autre obligation pendant plus de cinq (5) ans ;
- En cas de renonciation volontaire du titulaire, à tout moment, déclarée par écrit adressé au Ministre chargé des Mines par
lettre recommandée ; dans ce cas un préavis d’un (1) mois est requis.
Article 352. Au sens du précédent article, on entend par “ manquement grave du titulaire dans la mise en œuvre du projet
d’investissement ” :
a) l’absence de commencement de la mise en œuvre du Plan d’investissement approuvé, un (1) an après la date de publication de
l’arrêté portant agrément de l’option du titulaire pour la garantie de stabilité ; ainsi que
b) le non-accomplissement de l’investissement du montant minimum auquel le titulaire s’est engagé, dans le délai prévu dans
son Plan d’investissement approuvé, à moins qu’il n’ait été empêché par un cas de force majeure.
La force majeure invoquée par le titulaire comme moyen de défense est régie par les dispositions de l’article 360 ci-dessous.
- A pour effet de supprimer pour l’avenir les garanties et avantages conférés au titulaire par la garantie de stabilité, ainsi que les
obligations de l’Administration Minière : l’annulation ne peut avoir d’effet rétroactif ;
- N’aura pas d’effet sur les droits ou obligations du titulaire qui découlent de ses Permis miniers, de toute autorisation
environnementale, ou tout autre droit relevant du droit commun ;
- Ouvre pour le titulaire les voies de recours applicables : tout recours concernant l’annulation de la garantie de stabilité doit
être entrepris par le titulaire dans un délai de six (6) mois après la date de la décision d’annulation prise par l’Administration
Minière.
CHAPITRE VI
DU REGLEMENT DES DIFFERENDS
Article 354. En application des dispositions de l’article 163 du Code minier, tout différend qui intervient au cours de la durée de la
garantie de stabilité entre le titulaire et l’Etat Malagasy doit être soumis à l’arbitrage, avant toute autre voie de recours. Le cas
échéant, les règles de l’arbitrage national en vigueur à Madagascar sont appliquées.
La décision prise par les arbitres doit être présentée au tribunal judiciaire et recevoir l’exequatur, pour avoir force exécutoire à
l’intérieur du Territoire National.
Les parties au différend sont tenues de se soumettre à la décision arbitrale ayant reçu l’exequatur.
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Article 355. Le cas échéant, le titulaire peut saisir le Comité National des Mines en vue d’engager le recours amiable visé à
l’article 129 du présent décret.
TITRE XIV
DES INFRACTIONS ET DES MANQUEMENTS AUX
OBLIGATIONS
CHAPITRE PREMIER
DES INFRACTIONS MINIERES
Article 356. Pour l’application des dispositions de l’article 170, 1°, du Code minier, on entend par prospection de substances
minérales, de substances de carrières ou de fossiles à l’intérieur des aires protégées, l’acte sciemment commis en connaissance de
cause, de fouilles dans le sol en vue d’en extraire des substances minérales, des substances de carrières ou des fossiles.
CHAPITRE II
DES MANQUEMENTS AUX OBLIGATIONS ET DES MESURES
ADMINISTRATIVES
Article 357. La mise en demeure faite au titulaire pour manquement à ses obligations, qui lui est adressée par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception, doit comporter les éléments suivants :
Article 358. Dans le cas où le titulaire userait de son droit de réponse, l’Autorité compétente de l’Administration minière doit
l’informer par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, de sa décision d’accepter ou non les arguments présentés.
Cette information doit être faite dans un délai de dix (10) jours à compter de la réception de la réponse du titulaire.
Si l’Autorité compétente de l’Administration minière accepte les arguments de la réponse du titulaire, la procédure engagée à
l’encontre du titulaire s’arrête.
Dans le cas contraire, le titulaire doit régulariser sa situation conformément aux termes de la mise en demeure initiale. Les mesures
administratives applicables au manquement constaté sont alors applicables, si le titulaire n’a pas commencé la régularisation dans
le délai imparti.
Article 359. Pour l’application des dispositions de l’article 173, alinéas premier et 2 du Code minier, la durée de la suspension
d’activité pour faute grave, décidée par le Ministre chargé des Mines ou son représentant, est déterminée en fonction de la gravité
du dommage résultant de la faute du titulaire et du temps nécessaire pour corriger la situation à l’origine du dommage.
Article 360. Pour l’application de l’article 180 du Code minier, le titulaire qui invoque la force majeure comme moyen de défense
pour excuser sa défaillance dans l’accomplissement de ses obligations, doit préciser dans ses explications :
- l’événement imprévisible, irrésistible, insurmontable et indépendant de sa volonté qui l’a empêché de remplir son obligation ;
- les raisons pour lesquelles cet événement l’a empêché de remplir cette obligation ;
- les efforts qu’il a fait pour surmonter l’événement ; et
- la preuve qu’il a régularisé sa situation, ou l’assurance qu’il le fera dès que la situation de force majeure aura disparue.
CHAPITRE III
DES TRANSACTIONS
Article 361. En application des dispositions de l’article 208 du Code minier, le contrevenant qui désire bénéficier de la transaction
avant jugement, doit faire parvenir sa demande écrite au Ministre chargé des Mines dans le délai de quinze (15) jours à partir de la
date du procès-verbal de constatation de l’infraction.
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Dans le cas de transaction après jugement définitif, le délai pour faire la demande de transaction sur les condamnations pécuniaires
est de dix (10) jours après la date du jugement.
Article 362. En application des dispositions de l’article 211 du Code minier, le montant de la transaction ainsi que les modalités de
sa révision sont fixés par arrêté du Ministre chargé des Mines selon les différentes catégories d’infractions.
Article 363. Le contrevenant doit s’acquitter du montant de la transaction dans le délai de trois (3) mois à partir de la date de
notification de l’acte de transaction. Conformément aux dispositions de l’article 210 du Code minier, le défaut de paiement dans
ce délai, entraîne la reprise de la poursuite.
Article 364. Pour la mise en œuvre des dispositions de l’article 213 du Code minier, la répartition du produit des transactions suit
celle des produits des amendes et confiscations visée à l’article 217 du même Code.
TITRE XV
DISPOSITIONS DIVERSES
CHAPITRE UNIQUE
DE LA PUBLICATION ET DE LA CONSULTATION PAR LE
PUBLIC DES ACTES DE PROCEDURE AFFECTANT LES
PERMIS MINIERS
Article 365. Pour l’application des dispositions de l’article 220 du Code minier, le bureau central du Cadastre Minier, en ce qui
concerne les Permis “ R ” et les Permis “ E ”, et son bureau local, pour les Permis “ PRE ”, informent les Maires des Communes
concernées de la délivrance des Permis miniers ainsi que des actes de procédure affectant ces Permis.
Elle est faite au plus tard dans les quinze (15) jours suivant la délivrance du Permis minier.
Le bureau du Cadastre Minier concerné envoie par courrier postal au Maire de la Commune concernée, la liste des Permis miniers
délivrés.
TITRE XVI
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES
CHAPITRE PREMIER
DES PERMIS MINIERS DE L'ETAT ET DES ORGANISMES
ETATIQUES
Article 366. En application des dispositions des articles 224 et 225 du Code minier, les titulaires des Permis miniers et zones de
recherche dont l’Etat ou les organismes étatiques sont les titulaires, et qui font l’objet d’arrangements contractuels autres que les
conventions d’établissement signés avec des tiers avant la date d’entrée en vigueur du Code minier, doivent conclure leur cession
ou leur transfert aux cocontractants privés avant le 30 Juin 2000.
Une copie du contrat de cession ou de transfert doit être adressée au Ministre chargé des Mines pour compte-rendu, ainsi qu’au
bureau central du Cadastre Minier pour permettre à ce dernier de réaliser la mise à jour des registres des Permis de recherche et
des Permis d’exploitation octroyés.
CHAPITRE II
DES PERMIS EN COURS DE VALIDITE DETENUS PAR DES
PERSONNES DE DROIT PRIVE
Article 367. En application des dispositions de l’article 226 du Code minier, les Permis miniers en cours de validité à la date
d’entrée en vigueur dudit Code conservent leur période de validité à condition qu’à partir de l’année 2000, les frais
d’administration minière annuels par carré y afférents sont payés conformément aux dispositions des articles 65 à 70 ainsi que de
celles de l’article 383 du présent décret.
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En outre :
a) les titulaires de tout type de Permis de recherche sont tenus de respecter les obligations énoncées dans le Code minier et au
présent décret, qui s’appliquent aux Permis “ R ” ;
b) les titulaires de tout type de Permis d’exploitation sont tenus de respecter les obligations énoncées dans le Code minier et au
présent décret, qui s’appliquent aux Permis “ E ” ; et
c) les titulaires de Permis type I sont tenus de respecter les obligations énoncées dans le Code minier et au présent décret, qui
s’appliquent aux Permis “ PRE ” ; toutefois, les limites fixées à l’article 28 du Code minier ne s’appliquent pas à ces derniers.
Article 368. En application des dispositions de l’article 232 du Code minier, les titulaires de Permis miniers renouvelés après le 30
Août 1999 à la suite de demandes déposées avant cette date, doivent, avant le 30 Août 2000, régulariser leur demande de
renouvellement pour le mettre en conformité avec le Code minier. A défaut de régularisation, lesdits Permis miniers seront annulés
après cette date.
Les titulaires de Permis miniers dont la période de validité expire après le 30 Août 1999, et pour lesquels les demandes de
renouvellement ont été déposées conformément à la loi n° 95-016 du 09 Août 1995 portant Code minier, ont jusqu’au 30 Août
2000 pour déposer leurs demandes formulées conformément au nouveau Code minier.
Article 369. En raison de la courte durée de leur Permis, les titulaires de Permis type I en vigueur sont dispensés de l’obligation
d’élaborer et de faire approuver une étude ou un plan environnemental afférent à leurs activités en cours.
Les titulaires de Permis de recherche ou de Permis d’exploitation en vigueur pour lequel il reste à courir au moins trois (3) ans de
validité, sont tenus de mettre en œuvre, dans un délai raisonnable, un plan de mesures d’ajustement de leurs opérations aux normes
environnementales. Un arrêté interministériel des Ministres respectivement chargés des Mines et de l’Environnement précisera les
modalités d’application aux Permis de recherche et Permis d’exploitation en vigueur des obligations environnementales énoncées
dans le Code minier.
Article 370. Pour l’application des dispositions de l’article 227 du Code minier, le régime de la redevance ad valorem instauré par
la loi n° 95-016 du 09 Août 1995 portant Code minier, est maintenu jusqu’au 31 Décembre 1999. En conséquence, les exploitants
doivent procéder, à cette date, à l’inventaire de leurs stocks de substances minières.
Ils portent mention des stocks dans le registre d’extraction, les déclarent à l’Administration minière et payent la redevance ad
valorem correspondante selon la procédure et les taux appliqués sous le régime de la loi n° 95-016 précitée.
Les ventes effectuées par le titulaire après la date du 31 Décembre 1999 seront considérées comme celles des substances pour
lesquelles la redevance ad valorem a été payée, jusqu’à hauteur des stocks relevés au cours de l’inventaire. Après épuisement de
ces stocks, la redevance minière au taux de 2% de la valeur à la première vente instaurée par le nouveau Code minier, s’applique
aux ventes suivantes.
CHAPITRE III
DE LA TRANSFORMATION DES PERMIS EXISTANTS EN
PERMIS “ R ”, PERMIS “ E ” OU PERMIS “ PRE ”
Article 371. Les titulaires ne sont pas obligés de transformer les Permis miniers existants en Permis standard ou en Permis
“ PRE ”. Toutefois, pour pouvoir bénéficier des nouveaux droits accordés aux titulaires des Permis miniers en vertu du nouveau
Code minier, les titulaires de Permis miniers en cours de validité doivent transformer leurs Permis miniers en Permis “ R ”, “ E ”
ou “ PRE ” selon le cas, conformément aux dispositions du présent Chapitre.
Pour ce faire, ils suivent les procédures exposées au Titre VI du présent décret qui traite des Permis miniers, complétées ou
suppléées s’il y a lieu par les dispositions du présent Titre.
Au moment de la transformation du Permis minier en cours de validité, les années échues du Permis primitif sont attribuées au
nouveau Permis pour la détermination de sa période de validité.
Article 372. Afin de transformer son Permis minier en cours de validité en Permis “ E ”, le titulaire d’un Permis minier
d’exploitation valable pour une période initiale de dix années ou plus et dont la durée de validité à la date d’entrée en vigueur du
nouveau Code minier, est supérieure ou égale à trois (3) ans, peut soumettre un plan d’ajustement environnemental conformément
à la réglementation environnementale applicable au secteur minier aux lieu et place de l’étude d’impact environnemental exigée
pour tout dossier de demande de Permis “ E ”.
Article 373. Dans le cas où le titulaire de Permis en cours de validité ne peut remplir les conditions requises pour l’octroi d’un
Permis “ R ”, “ E ” ou “ PRE ” et s’il n’a pas commis de faute pouvant entraîner l’annulation de son Permis, la validité de ce
dernier est maintenue jusqu’à son terme, mais ne sera plus renouvelée.
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CHAPITRE IV
DES OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES
Article 374. Les Ministères respectivement chargés des Mines et de l’Environnement préciseront les modalités d’application des
obligations environnementales au secteur minier par arrêté interministériel, dans un délai de soixante quinze (75) jours à compter
de la date d’adoption du présent décret.
CHAPITRE V
DU REGIME DES FOSSILES
Article 375. Pour l’application des dispositions de l’article 234 du Code minier, le Ministre chargé des Mines établira par arrêté
conformément aux dispositions de l’article 17 du Code minier, des réserves temporaires sur les zones où des gisements fossilifères
étaient exploités en vertu d’autorisations. L’objectif de ces réserves temporaires sera la réalisation d’une étude scientifique
permettant d’établir le classement des gîtes fossilifères.
CHAPITRE VI
DES DEMANDES DE PERMIS MINIERS EN INSTANCE
OU EN VOIE D’OCTROI
Article 376. Au sens du présent Chapitre, on entend par “ demande en instance ”, celle qui a été reçue par l’Administration minière
avant la date d’entrée en vigueur du Code minier mais qui n’a pas encore fait l’objet d’une instruction. Par “ demande en voie
d’octroi ”, on entend celle dont l’instruction était terminée avant la date d’entrée en vigueur du Code minier et pour laquelle
l’instruction a abouti à une conclusion favorable à l’octroi.
Tous les carrés qui font l’objet de demandes de Permis miniers en instance ou en voie d’octroi à la date d’adoption du présent
décret, seront considérés non disponibles pour l’octroi d’AERP ou de Permis miniers à d’autres demandeurs jusqu’à leur libération
pour cause de rejet desdites demandes.
Article 377. Pour l’application des dispositions de l’article 230 du Code minier, l’attribution des AERP aux demandeurs de Permis
de recherche dont les demandes sont en instance, sera faite suivant leur antériorité, conformément aux dispositions du Titre V du
présent décret. Les demandes de Permis “ R ” portant sur des carrés qui font l’objet d’une demande antérieure déposée par une
personne éligible, seront rejetées d’office.
Article 378. Pour l’application des dispositions de l’article 231 du Code minier, les demandes de Permis “ E ” ou de Permis
“ PRE ” en instance, portant sur des carrés qui font l’objet d’une demande antérieure déposée par une personne éligible, seront
rejetées d’office.
Article 379. Les Permis miniers octroyés après le 30 Août 1999 à la suite de demandes qui étaient à cette date en voie d’octroi, ou
qui résultent de la cession de Permis miniers préexistants, de la régularisation d’anciennes concessions ou de la transformation de
Permis Type I préexistants en Permis Type II ou Type III, sont assimilés aux Permis miniers en cours de validité visés à l’article
226 du Code minier. Toutefois, compte tenu du paiement très récent des droits de délivrance y afférents, les titulaires desdits
Permis miniers ne seront tenus au paiement des frais d’administration minière annuels par carré qu’à partir du 1er Janvier 2001.
Article 380. Les Permis miniers octroyés après le 30 Août 1999 à la suite de demandes qui étaient à cette date en instance, sont
validés pour une période de six (6) mois s’il s’agit de Permis de recherche, et pour une période de douze (12) mois s’il s’agit d’un
Permis d’exploitation, à condition de payer les frais d’administration minière dont le montant est calculé pour six (6) mois pour le
premier cas, et pour douze (12) mois pour le deuxième cas. La liste desdits Permis miniers est annexée au présent décret.
Le montant des droits de délivrance déjà payés est à valoir sur celui des frais d’administration minière dus pour la période validée.
Si le montant déjà payé est supérieur à celui dû au titre des frais d’administration minière, le titulaire du Permis minier bénéficie
d’un crédit à valoir sur les frais exigibles au moment de la transformation du Permis. Ce crédit n’est pas remboursable.
Les titulaires des Permis miniers visés au présent article peuvent les transformer en Permis “ R ”, Permis “ E ” ou Permis “ PRE ”,
selon le cas, en déposant leur demande, quarante-cinq (45) jours au moins avant l’échéance de la validité du Permis initial et
conformément aux dispositions du Code minier. A défaut de cette transformation, les carrés concernés deviennent libres de tous
droits à l’issue de la période de validité du Permis initial.
Article 381. Les dispositions de l’alinéa premier de l’article précédent s’appliquent également aux Permis miniers octroyés après
le 30 Août 1999 à la suite de demandes déposées après cette date. La liste desdits Permis miniers est annexée au présent décret.
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Comme pour le cas de l’article précédent, le montant des droits de délivrance déjà payés est à valoir sur celui des frais
d’administration minière dus pour la période validée, et est calculé de la même façon sans qu’il puisse y avoir lieu à
remboursement du trop-perçu.
Toutefois, les titulaires desdits Permis miniers ne peuvent prétendre à leur transformation en Permis “ R ”, Permis “ E ” ou Permis
“ PRE ”, et les carrés qui font leur objet deviennent libres de tous droits au lendemain de l’expiration de leur validité temporaire et
peuvent être octroyés au premier demandeur.
CHAPITRE VII
DU CADASTRE MINIER
Article 382. Jusqu’à la mise en opération effective du cadastre minier informatisé, le bureau du Cadastre Minier utilisera le
système de gestion des périmètres actuellement en service pour le traitement des demandes de Permis miniers, d’autorisations
exclusives de réservation de périmètres ou d’autorisations minières, en appliquant les principes du nouveau Code minier et les
procédures d’octroi exposées au présent décret.
Article 383. La facturation des frais d’administration minière annuels par carrés afférents à l’année 2000, se fera
exceptionnellement au début du mois de Mai de cette année. Le règlement des factures par les titulaires, pourra se faire jusqu’à la
date du 31 Juillet 2000.
CHAPITRE VIII
DES ATTRIBUTIONS DE COMPETENCES
Article 384. Le cas échéant et à titre transitoire, le Directeur Provincial du Ministère chargé des Mines continue d’assurer les
fonctions qui lui ont été précédemment attribuées jusqu’à la désignation et la nomination des Autorités provinciales compétentes.
En particulier, il a compétence pour signer l’octroi du Permis “ PRE ”.
Article 385. Jusqu’à la mise en place effective des Régions ainsi que la fixation de leurs attributions respectives, la Commune
assure toutes les fonctions dévolues par le Code minier et par le présent décret aux Collectivités Territoriales Décentralisées.
TITRE XVII
DES DISPOSITIONS FINALES
Article 386. Sont et demeurent abrogées toutes dispositions réglementaires antérieures contraires à celles du présent décret,
notamment celles du décret n° 95-754 du 09 Décembre 1995 fixant les conditions d’application de la loi n° 95-016 du 09 Août
1995 portant Code minier, ainsi que celles du décret n° 95-325 du 03 Mai 1995 fixant le régime de l’or.
Article 387. Des textes réglementaires fixeront, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent décret. En particulier,
le Ministre chargé des Mines est autorisé à modifier par arrêtés la présentation des plans types annexés au présent Décret, en
fonction des contraintes techniques qui peuvent être constatées au cours de la mise en œuvre du cadastre minier informatisé. En
outre, il est autorisé à modifier par arrêté la procédure à observer pour l’instruction des dossiers de demandes par le bureau du
Cadastre Minier, dans le cas où, à la suite de l’utilisation d’une technique plus performante, le maintien des délais d’instruction
prévus au présent décret, qui peuvent ainsi être réduits, n’est plus justifié.
Article 388. Le Ministre chargé des Mines, le Ministre chargé de l’Environnement, le Ministre chargé des Finances, le Ministre
chargé du Budget, le Ministre chargé du Développement des Provinces Autonomes, le Ministre chargé des Domaines, le Ministre
chargé de l’Aménagement du Territoire, le Ministre chargé de l’Industrie et de l’Artisanat, le Ministre chargé des Eaux et Forêts,
le Ministre chargé du Commerce, le Ministre chargé du Travail, le Ministre chargé de la Santé Publique, le Ministre chargé des
Travaux Publics, le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur, le Ministre chargé de la Recherche Scientifique, le Ministre
chargé de la Justice, le Ministre chargé de l’Intérieur, le Ministre chargé de la Police Nationale, le Ministre chargé de la
Gendarmerie Nationale, le Ministre chargé des Forces Armées sont chargés chacun, en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal Officiel de la République.
Tantely ANDRIANARIVO
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Le Ministre de l’Environnement,
ALPHONSE
Le Ministre de l’Intérieur,
RASOLONDRAIBE Jean Jacques
CHAPITRE II : TOKO II :
STRUCTURE. NY FIRAFINY.
371
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TOKO III :
CHAPITRE III : NY ENTI-MANANA
MOYENS ET RESSOURCES. SY NY LOHARANOM-BOLA.
Art. 6. – Pour les agences agréées, les And. 6. – Ho an'ireo Maso- ivoho notoavina,
dispositions du présent décret doivent être dia tsy maintsy voasoratra ao anatin'ny bokin'
reprises dans le cahier de charges. andraikitra ireo fepetra voalazan'ity didim-
panjakana ity.
372
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TOKO IV :
CHAPITRE IV : RAHARAHAM-BAROTRA
COMMERCIALISATION DE L’OR. MOMBA NY VOLAMENA.
Art. 11. – Les prix de vente et d’achat de And. 11. – Ny handafosana sy ny handraisana
l’or sont fixés en fonction de la politique de la ny volamena dia ferana hifanaraka amin'ny poli-
libéralisation et du cours mondial de l’or. tikan'ny fanalalahana sy ny sandam-bidin'ny
volamena eo amin'ny tsena iraisam-pirenena.
CHAPITRE V : TOKO V :
IMPORTATION FANAFARANA
ET EXPORTATION DE L’OR. SY FANONDRANANA VOLAMENA.
Art. 12. – Quiconque ne peut importer de And. 12. – Tsy misy na iza na iza manafatra
l’or, sauf le Comptoir de l’Or. volamena,ankoatra ny tranombaro-bolamena.
Le Comptoir de l’Or ou les agences Ny Tranombaro-bolamena na ireo masoivoho
agréées, peut exporter l’or sous toutes ses notoavina dia afa-manondrana volamena amin'
formes, par décision du Ministre chargé des endrika samihafa, araka ny fanapahana raisin'ny
Mines, sous réserve des dispositions de Minisitra miadidy ny Harena an-kibon'ny tany raha
l’article 4 du présent décret. toa ka voahaja ireo fepetra voa- lazan'ny andininy
faha-4 amin'ity didim-panjakana ity.
Les bijoutiers, orfèvres, joailliers et les Ireo mpanao sady mpivarotra firavaka ,
privés de profession libérale utilisant l’or ne mpanefy volamena mpanefy sady mpivarotra
peuvent exporter de l’or qu’à l’état travaillé et firavaka haingoana vatosoa ary ireo manao asa
ce, par décision du Ministre chargé des mahaleotena mampiasa volamena dia tsy mahazo
Mines. manondrana volamena raha tsy amin'ny endriny
vita tefy, ary izany dia atao araka ny fanapahana
raisin'ny Minisitra miadidy ny Harena an-kibon'ny
tany.
CHAPITRE VI : TOKO IV :
REPARTITION DES TAXES FITSINJARANA NY HABA
SUR ACHAT ET DES BENEFICES. AMIN'NY FIVIDIANANA VOLAMENA
SY MOMBA NY TOMBOM-BAROTRA.
Art. 13. – Une taxe dont les taux sont And. 13. – Misy haba izay ho ferana isan-taona
fixés annuellement par décret pris en amin'ny didim-panjakana raisina eo am-pivorian'
Conseil du Gouvernement conformément ny Governemanta, mifanaraka amin'ny fepetra
aux dispositions de la loi n° 95-007 du 26 voalazan'ny lalàna laharaha faha-95-007 tamin'ny
avril 1995 relative aux pouvoirs, 26 aprily 1995 mikasika ireo fahefana tandrify ary
compétences et ressources des collectivités loharanom-bolan' ny vondrom-bahoakam-paritra
territoriales décentralisées, est perçue sur itsinjaram-pahefana, ny sarany, ho takiana
tout achat d’or effectué par le Comptoir de amin'ny fividianana volamena ataon'ny
l’Or et/ou ses agences agréées, au profil des Tranombaro-bola- mena sy/na ireo Masoivoho
collectivités territoriales décentralisées nanka- toavina, ho an'ireo vondrom-bahoakam-
concernées. paritra itsinjaram-pahe-fana voakasik'izany.
373
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Art. 14. – La répartition des bénéfices And. 14. – Ny fitsinjarana ireo tombom-barotra
nets perçus par le Comptoir de l’Or se fait afa-karatsaka an' ny Tranombaro-bolamena dia
comme suit : atao toy izao manaraka izao :
- 60% pour le Budget Général de l’Etat ; - 60 isan-jatony ho an'ny teti- bolam-panjakana
- 40% pour le Comptoir. ankapobe ;
- 40 isan-jatony ho an'ny Tranombaro-
bolamena.
TITRE II :
SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE LOHATENY II :
ET TECHNIQUE. FANARAHA-MASO ARA-PANJAKANA
SY ARA-TEKNIKA.
Art. 15. – Toute infraction au présent And. 15. – Izay rehetra fandikana ity didim-
décret est sanctionnée et réprimée par les panjakana ity dia saziana ary faizina araka ireo
dispositions du Droit commun, du Code des fepetra voalazan'ny lalàna mifehy ny ankapobem-
Douanes, du Code minier et du décret n° 95- bahoaka, ny fehezan-dalàna momba ny
325 du 3 mai 1995 fixant le régime de l’or. fadintseranana, ny Fehezan-dalàna momba ny
Harena an-kibon'ny tany ary ny didim-panjakana
Un organe de contrôle, sous tutelle du laharana faha-95-325 tamin'ny 3 mey 1995
Ministère chargé des Mines sera mis en manisy fitsipika momba ny volamena
place par voie d’arrêté. Hatsangana araka ny didim-pitondrana ny
antokon-draharaha iray hisahana ny fanaraha-
maso izay ho eo ambany fiahian'ny Minisitera
miadidy ny Harena ao an-kibon'ny tany.
LOHATENY III :
TITRE III : NY FIFANDRAISANA
RELATIONS COMPTOIR DE L’OR- EO AMIN'NY
PERMISSIONNAIRES-OR, TRANOMBARO-BOLAMENA – TOMPON’NY
COLLECTEURS AGREES. FAHAZOAN-DALANA
MIKASIKA NY VOLAMENA, MPANANGONA
NAHAZO
FANAKATOAVANA.
Art. 16. – A toute vente auprès du And. 16. – Amin'ny fivarotana rehetra eo
Comptoir de l’Or ou des agences effectuée amin'ny Tranombaro-bolamena na ireo
par les permissionnaires-or et collecteurs Masoivoho, ataon'ireo tompon-pahazoan-
agréés doit être joint un bordereau d’achat- dàlana mikasika ny volamena sy ireo
vente dont modèle joint en annexe 1 au mpanangona nahazo fankatoa vana, dia tsy
présent décret. maintsy ampiara- hana ny taratasy fitanisana
fividianana famarotana ka ny modely momba
izany dia ampiarahana amin'ity didim-panjakana
Art. 17. – Tous les permissionnaires - or ity ao amin'ny tovana I, ny modely momba izany.
et collecteurs agréés doivent établir, en triple
exemplaires, un relevé statistique mensuel And. 17. – Ireo tompom-pahazoan-dalàna
de leurs activités dont modèles joints en mikasika ny volamena sy ireo mpanangona na-
annexes II et III au présent décret. hazo fankatoavana rehetra dia tsy maintsy manao
dika telo mitovy ny fitanana an-tsoratra ireo
Le premier exemplaire sera envoyé au antontan' isa mikasika ireo asa nataony isam-
Comptoir de l’Or par l’intermédiaire de bolana, izay ampiarahina amin'ity didim-panjakana
l’agence la plus proche et les deux autres ity, to- vana II sy III, ny modely momba izany.
respectivement à la Direction Provinciale Ny dika voalohany dia halefa any amin'ny
chargée des Mines du ressort et au Tranombaro-bola-mena amin'ny alalan'ny
Ministère chargé des Mines. Masoivoho akaiky indrindra, ary mikasika ireo roa
374
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Art. 20. – La Banque Centrale et/ ou les And. 20. – Ny banky foibe sy/ na ireo banky
banques primaires peuvent établir des tsotra dia afaka manao fanekena amin'ny
conventions avec le Comptoir de l’Or. Tranombaro-bolamena.
TITRE IV : LOHATENY IV :
DISPOSITIONS FINALES. FEPETRA FAMARANANA.
Art. 22. – Toutes dispositions contraires à And. 22. – Foanana ary mijanona ho foana ireo
celles du présent décret sont et demeurent fepetra rehetra mifanohitra amin'izay voalazan'ity
abrogées. didim-panjakana ity.
375
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TITRE II : LOHATENY II :
DE L’ORGANISATION MOMBA NY FANDAMINANA SY NY
ET DU FONCTIONNEMENT. FAMPANDEHANANA NY ASA.
376
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Art. 7. – Le Comptoir de l’Or est géré et And. 7. – Ny Tale Jeneraly izay tendrena araka
dirigé par un Directeur Général nommé par ny didim-panja-kana noraisina araka ny tolo-
décret sur proposition du Ministre chargé kevitra naroson’ny Minisitra miandraikitra ny
des Mines. Harena an-kibon’ny tany no mitantana sy mitarika
ny Tranombaro-bolamena.
377
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Art. 9. – Les fonds du Comptoir de l’Or And. 9. – Apetraka any amin’ny « Trésor » ny
sont déposés au Trésor. Toutefois, le volan’ny Tranom- baro-bolamena. Na dia izany
Comptoir de l’Or peut se faire ouvrir, dans aza, ny Tranombaro-bolamena dia afaka
les limites de ses besoins courants, des manokatra, amin’ny farafa-hakelin’ ny zavatra
comptes bancaires ou postaux dans les ialainy, kaonty any amin’ny banky na any amin’ny
localités où il mène ses activités. paositra any amin’ireo toerana anaovany ny
asany.
Art. 13. – Chaque agence tient à jour la And. 13. – Ny masoivoho tsi- rairay avy dia
(ou les) comptabilité(s) afférente(s) à ses mitana tsy ho maty andro ny (na ireo) kaontim-
activités et dont le plan de comptes reprend bola mifandray amin’ny matoandraharahany ka ny
celui utilisé par la comptabilité centrale du drafitr’ireo kaonty dia mandray indray ilay
Comptoir de l’Or. nampiasaina tamin’ny fitantan-kaonty ifotony
momba ny Tranombaro-bolamena.
Art. 14. – Les fonds du Comptoir de l’Or And. 14. – Ny tahirin’ny Tranombaro-bolamena
relatifs aux activités de l’agence sont mikasika ireo asan’ny masoivoho dia apetraka ao
déposés au bureau du Trésor du ressort. amin’ny biraon’ny « Trésor » ao amin’ny faritra
Toutefois, le Comptoir de l’Or peut se faire iadidiana. Na dia izany aza, ny Tranombaro-bola-
ouvrir, dans les limites des besoins courants mena dia afaka manokatra, amin’ ny
378
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Art. 15. – Les agences rendent compte And. 15. – Ireo masoivoho dia manao tatitra
de leurs activités au Directeur Général du momba ny asa ataony amin’ny Tale jeneralin’ny
Comptoir de l’Or, outre les obligations à elles Tranombaro-bolamena, ankoatr’ ireo fepetra
imposées par le Titre III du décret n° 95-326 voadidy harahina araka ny lohateny III amin’ny
du 03 Mai 1995 portant création du Comptoir didim-panjakana faha-95-326 tamin’ny 3 mey
de l’Or. 1995 ananganana ny Tranombaro-bolamena
CHAPITRE II : TOKO II :
DU COMITE DE GESTION. MOMBA NY KOMITY MPITANTANA.
Art. 16. – Le Comité de Gestion est un And. 16. – Ny komity mpitantana dia rantsa-
organe d’audit interne au Comptoir de l’Or. mangaika iray anaovana « audit » ao anatin’ny
Tranombaro-bolamena.
Art. 17. – Le Comité de Gestion a pour
mission d’assurer la conformité de la And. 17. – Ny asan’ny Komity mpitantana dia
politique appliquée par le Comptoir de l’Or à fiantohana raha mifanaraka ny politika
la politique nationale sur l’or ainsi que le ampiharin’ny Tranombaro-bolamena sy ny poli-
suivi et le contrôle technique et financier des tikam-pirenena mikasika ny volamena ary koa ny
activités du Comptoir de l’Or et de ses fizohiana sy ny fanaraha-maso teknika sy ara-bola
Agences sur tout le territoire national. ireo matoan-draharahan’ny Tranombaro-
bolamena sy ireo maso- ivohony manerana ny
tanim-pire-nena.
Art. 18. – Le Comité de Gestion adresse
un compte-rendu annuel de ses activités au And. 18. – Ny Komity mpitantana dia manolotra
Ministère de tutelle, sans préjudice des tatitra isan-taona momba ireo matoan-draha-
comptes-rendus supplémentaires que ce rahany any amin’ny Minisitera mpiahy, izay tsy
dernier peut lui demander en cours manakana ny fangatahan’ny Minisitera mpiahy
d’exercice, pour les besoins de tatitra fanampiny amin’ny komity mpitantana
l’administration de l’Etat. mandritra ny taom-piasana noho ny zavatra
ilain’ny fandraharaham-panjakana.
Art. 19. – Le Comité de Gestion est And. 19. – Ny Komity mpitantana dia misy :
composé de : - solontena iray avy amin’ny Minisitera
- un (1) représentant du Ministère des miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany;
Mines ; - solontena iray avy amin’ny Minisitera
- un (1) représentant du Ministère chargé maindraikitra ny Fitantanam-bola ;
des Finances ; - solontena iray avy amin’ny Minisitera
- un (1) représentant du Ministère chargé miandraikitra ny Fi-tsarana ;
de la Justice ; - solontena iray avy amin’ny Minisitera
- un (1) représentant du Ministère chargé miandraikitra ny Foloalindahy ;
des Forces Armées ; - solontena roa avy amin’ireo masoivoho
- deux (2) représentants des Agences nankatoavina ;
agréées ; - solontena iray avy amin’ny Tranombaro-
- un (1) représentant du Comptoir de l’Or. bolamena.
Chaque membre du Comité de gestion Ny mambra tsirairay avy amin’ ny Komity
dispose d’un suppléant. mpitantana dia manana mpisolo toerana avy.
Art. 20. – Le Comité de Gestion dispose And. 20. – Ny Komity mpitantana dia manana
d’une antenne locale dénommée Comité fifandraisana eo an-toerana atao hoe Komity
local de Gestion compétente sur la zone mpitantana eo an-toerana mahefa amin’ny faritra
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Art. 22. – Les taux des indemnités des And. 22. – Ny sandan’ny tambin-karama
membres du Comité de gestion ainsi que omena ireo mambra ao amin’ny Komity
ceux du Comité local de Gestion seront fixés mpitantana ary koa ireo ao amin’ny Komity
par arrêté conjoint des Ministres chargés mpitantana eo an-toerana dia ho ferana araka ny
respectivement des finances et des Mines. didim-pitondrana iarahan’ny Minisitra miandraikitra
ny Harena an-kibon’ny tany sy ny Minisitra
miandraikitra ny Fitantanam-bola manao.
Les membres du Comité de Gestion sont Ireo mambra ao amin’ny Komity mpitantana dia
nommés par arrêtés du Ministre chargé des tendrena amin’ ny alalan’ny didim-pitondrana
Mines sur proposition des entités ataon’ny Minisitra maindraikitra ny Harena an-
concernées. kibon’ny tany araka ny tolo-kevitry ireo
voakasik’izany.
Art. 23. – Le mandat des membres de la And. 23. – Ny fe-potoana hiasan’ireo mambra
Gestion est de deux (2) ans. Il est ao amin’ny Komity mpitantana dia roa (2) taona.
renouvelable pour la même durée. Azo havaozina izany amin’ ny fe-potoana mitovy.
380
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Art. 31. – Dans le trimestre qui suit la And. 31. – Ao anatin’ny telo volana manaraka
clôture de l’exercice, le Directeur Général ny fiafaran’ny taom-piasana, ny Tale jeneralin’ny
du Comptoir de l’Or présente à l’autorité de Tranombaro-bolamena dia manolotra amin’ny
tutelle, pour approbation : manampahefana mpiahy mba ho toavina :
- le rapport d’exécution technique du - ny tatitra momba ny fanatanterahana ara-
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TITRE IV : LOHATENY IV :
DU CONTENTIEUX. MOMBA NY FIFANOLANANA.
Art. 32. – Tous différents nés de And. 32. – Ny fifanolanana rehetra ateraky ny
l’exercice des activités du Comptoir de l’Or fanatanterahana ny asan’ny Tranombaro-
relèvent du droit commun et de la juridiction bolamena dia fehezin’ny lalàna iraisana sy ny
compétente au lieu de son siège. fitsarana mahefa eo an-toerana.
TITRE V : LOHATENY V :
DISPOSITIONS FINALES. MOMBA NY FEPETRA FAMARANANA.
Art. 33. – Des textes réglementaires And. 33. – Ireo rijan-tenin-dalàna no hametra
fixeront en tant que de besoin les modalités raha misy ilana izany ireo fepetra fampiharana ity
d’application du présent décret. didim-panjakana ity.
Art. 34. – Toutes dispositions antérieures, And. 34. – Foanana ary dia foana ireo fepetra
contraires au pré- sent décret, sont et teo aloha, mifanohitra amin’ity didim-panjakana
demeurent abrogées. ity.
Art. 35. – En cas de nécessité et sur And. 35. – Raha misy ilana azy araka ny tolo-
proposition motivée du Directeur général, la kevitry ny Tale jene-raly, ny fananganana ny
constitution du Comptoir de l’Or en Société Tranombaro-bolamena ho sosaiety tsy anavahana
anonyme est entreprise, en procédant anarana dia raisiny, indrindra toy izao :
notamment : - ny fikarohana ireo mpifarim- bona eo amin’ny
- à la recherche des partenaires sociaux ; lafiny sosialy ;
- à la fixation de la durée de l’association ; - ny famerana ny faharetan’ny taom-piasan’ny
- à la fixation de la composition et du fikambanana ;
montant du capital social ainsi qu’au suivi - ny famerana ny ao anatiny sy ny
de la libération des souscriptions habetsahan’ny renivolam-pikambanana ary koa
respectives des associés ; ny fizohiana ny famoahana ireo tonom-
- au dépôt des statuts ainsi complétés au bolan’ny mpikambana tsirairay avy ;
greffe ; - ny fametrahana ny fitsipi-pikambanana efa
- l’immatriculation du Comptoir de l’Or au nofenoina tao amin’ny firaketan-draharahaha;
registre du commerce. - ny fanoratana ny Tranombaro-bolamena ao
amin’ny rejisitry ny varotra.
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Art. 2. – La structure, les modalités de fonctionnement ainsi que la mission de l’Agence doivent
être conformes aux dispositions stipulées par l’Arrêté précité.
383
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Article premier. – Une commission interne et ad hoc est créée au sein du Ministère
Art. 4. – Le Ministre de l’Energie et des Mines arrêtera par voie réglementaire la liste des
membres, dont la fonction est gratuite.
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And. 9. – Ny Fandraharaham-panjakana
Art. 9. – L’Administration minière du misahana ny Harena an-kibon'ny tany eo an-
ressort doit établir un rapport trimestriel de toerana dia tsy maintsy manao tatitra isan-telo
suivi et d’évaluation de l’activité de chaque volana mikasika ny fanaraha-maso sy ny
agence agréée, adressé au Ministère chargé fanombatombanana ny asa nataon'ny Masoivoho
des Mines (Direction des Mines). nankatoavina isan’isany izay, alefany amin'ny
Minisitera miandraikitra ny Harena an-kibon'ny
tany (Foibem-pitan-tanana ny Harena an-kibon'ny
tany).
Art. 10. – L’équivalent de 20% de la And. 10. – Raha toa ka misy fanondranana ny
quantité à exporter et au prix pratiqué par ce volamena voa-angona, ny Masoivoho
dernier. nankatoavina dia tsy maintsy mivarotra amin'ny
Tranombaro-bolamena ny mitovy amin'ny 20 isan-
jato ny ha-betsahan'ny haondrana, ary amin'ny
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Art. 11. – Toutes dispositions And. 11. – Foanana ary dia foana ny fepetra
réglementaires antérieures contraires à celles ara-pitsipika rehetra teo aloha mifanohitra amin'
du présent arrêté sont et demeurent izay voalazan'ny didim-pitondrana ity.
abrogées.
And. 12. – Ny Talen'ny Harena an-kibon'ny
Art. 12. – Le Directeur des Mines et les tany sy ireo Talem-paritra miandraikitra ny Harena
Directeurs Provinciaux chargés chacun ce an-kibon'ny tany no miadidy, araka ny tandrify azy
qui concerne de l’exécution du présent avy, ny fanatantera- hana ity didim-pitondrana ity
arrêté qui sera enregistré et publié au izay horaiketina am-boky sy havoaka amin'ny
Journal officiel de la République. Gazetim-panjakan'ny Re-poblika.
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Art. 2. – Le comité se réunit à chaque fin And. 2. – Ny Komity dia mivory isaky ny
du mois courant jour ouvrable sur faran’ny volana itsahana, ka andro fiasana, araka
convocation de son Président. ny fian-tsoana ataon’ny Filohany.
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la Direction chargée des Mines du ressort tokony ho tonga any amin’ny Foibem-piton-drana
dans les trente (30) jours qui suivent la prise miandraikitra ny Harena an-kibon’ny tany ao
de décision. anatin’ny telopolo (30) andro manaraka ny
nandrai-sana ny fanapahana.
Art. 13. – Le montant des droits visés à And. 13. – Ny habetsahan’ny sara voasoritra
l'article 12 ci-dessus, stipulé à l'article 35 du ao amin’ny andi- niny faha-12 etsy ambony ary
décret n° 95-325 du 3 mai 1995 fixant le voa- laza ao amin’ny andininy faha-35 amin’ny
régime de l'or est reparti conformément aux didim-panjakana laharana faha-95-325 tamin’ny
dispositions de l'article 109 de la loi n° 95- 3 mey 1995 manoritra ny sata mifehy ny
016 du 9 août 1995 portant Code minier. volamena, dia tsinjaraina araka ny fepetra
voalazan’ny andininy faha-109 ao amin’ny lalàna
laharana faha-95-016 tamin’ny 9 aogositra 1995
anaovana ny Fehezan-dalàna momba ny Harena
Art. 14. – Les Présidents de Délégations an-kibon’ny tany.
Spéciales des Fivondronampokontany et les
Directeurs Régionaux chargés des Mines And. 14. – Ny Filohan’ny Delegasiona
sont chargés, chacun en ce qui le concerne manokana any amin’ny Fivondronampokontany sy
de l'exécution du présent arrêté qui sera ny Talem-paritra miandraikitra ny Ha- rena an-
enregistré communiqué partout ou besoin kibon’ny tany no miadidy, araka ny tandrify azy
sera et publié au Journal officiel de la avy, ny fanatanterahana izao didim-piton-drana
République. izao, izay horaketina am-boky sy
hampahafantarina na aiza na aiza ilàna izany ary
havoaka amin’ny Gazetim-panjakan’ny Repoblika.
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Article premier - Conformément aux dispositions de l'article 4 de la loi n° 95-001 du 21 juin 1995
portant modification de l’article 46 de la loi n° 63-015 du 15 juillet 1963; est créée et ouverte à la Primature -
gestion 2000, la ligne budgétaire intitulée « Subvention sur les prix de vente de certains produits pétroliers,
dans le Budget Général de l’Etat 2000 », section 4 - 00 -05-0-000-1 Art. 656.
Le mode de gestion de cette subvention sera précisé par voie réglementaire.
Art. 2 - Le montant des crédits alloués à cette rubrique budgétaire s'élève à DEUX CENT SIX
MILLIARDS HUIT CENT MILLIONS DE FRANCS MALAGASY (206.800.000.000 FMG).
Art. 3 - Le Premier Ministre, le Vice Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des
Provinces Autonomes, le Ministre des Finances et de l’Economie et le Ministre de l’Energie et des Mines
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal
officiel de la République.
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Article premier - Il est institué une subvention à titre transitoire, sur les prix de vente des produits
pétroliers suivants :
- Gaz oil,
- Pétrole lampant,
- Essence tourisme.
Art. 2 - Les subventions seront effectuées directement à l’exploitant titulaire d’une licence de distribution.
Art. 3 - Les montants des subventions sur chacun des produits précités seront calculés sur la base de
différences entre les prix maxima , toutes taxes comprises, des produits pétroliers fixés mensuellement par
l’OMH, et les prix de vente réels aux consommateurs, toutes taxes comprises, fixés par le Gouvernement.
Art. 5 - Les modalités de mise en œuvre du mécanisme seront fixées par voie réglementaire.
Art. 7 - Le Vice Premier Ministre chargé de la Décentralisation, du Budget et des Provinces Autonomes,
le Ministre de l’Energie et des Mines, le Ministre des Finances et de l’Economie et le Ministre du
Développement du Secteur Privé et de la Privatisation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret qui sera enregistré et publié au Journal officiel de la République de
Madagascar.
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Article premier - Est annulé le décret n° 97-1426 du 12 décembre 1997 du titre minier d'exploration
d’hydrocarbures dans la région de MAJUNGA octroyé à l'OMNIS.
392
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Art. 1 - Est annulé le décret n° 97-1427 du 12 décembre 1997 portant approbation du Contrat de
partage de production signé le 15 octobre 1997 entre OMNIS et Madagascar Hunt Oil (Majunga) L.L.C. pour
l'exploration, l'exploitation et le transport d'hydrocarbures dans la région de Majunga.
393
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Article premier - Est constatée l’approbation du Contrat de Partage de Production signé le 5 décembre
2000 entre OMNIS et XPRONET (Canal Profond) Ltd pour l’exploration, l’exploitation et le transport de
pétrole brut dans la région marine en eau profonde Mavony, bassin de Morondava.
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
PRIMATURE
—————
DECRET N° 2003-591
Portant Annulation du décret du titre Minier d'Exploitation d'Hydrocarbures
N°2001-226 du 15 mars 2001 octroyé à l'OMNIS.
• Vu la Constitution
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrole,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES(OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n° 2001-226 du 15 mars 2001 du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures dans la région
marine en eau profonde MAVONY, Bassin de MORONDAVA, octroyé à l'OMNIS.
Article 2. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des Travaux Publics et de
l'Aménagement du Territoire et le Ministre de l'Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d'exécuter le
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
Marc RAVALOMANANA
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
PRIMATURE
—————
DECRET N° 2003-589
Portant Annulation du Décret du Titre Minier d'Exploration
d'Hydrocarbures N°2001-228 du 15 mars 2001 octroyé à l'OMNIS.
• Vu la Constitution
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre. Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS.
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n° 2001-228 du 15 mars 2001 du Titre Minier d'Exploration d'hydrocarbures dans la région
marine en eau profonde RIVOMENA. Bassin de MORONDAVA, octroyé à l'OMNIS,
Article 2. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques. Ministre des Transports, des Travaux Publics et de
l'Aménagement du Territoire et le Ministre de l'Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d'exécuter le
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
Marc RAVALOMANANA
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1.13. Redevances :
- OMH : 15 FMG/litre
- Environnement : 5 FMG/Litre
397
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398
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Article premier - En application des dispositions du décret n° 99-438 du 18 juin 1999 portant modalités
de fixation des prix maxima des produits pétroliers, notamment en son article 3, le présent arrêté définit la
méthodologie de calcul et d’ajustement des valeurs des huit (8) postes suivants :
a) Prix de référence Frontière (PFR) ;
b) Frais de débarquement ;
c) Frais de passage au terminal Toamasina ;
d) Frais de passage au système Logistique ;
e) Marge de distribution ;
f) Frais de livraison ;
g) Redevances ;
h) Taxes spécifiques sur les produits pétroliers,
Telles qu’elles sont retenues pour la détermination des prix maxima, libellés en FMG/Litre, pour les
ventes destinées au marché intérieur des produits pétroliers ci-après :
• Super Carburant ;
• Essence Tourisme ;
• Pétrole Lampant ;
• Gas-oil.
C = [(T’ – T’’)/30] x 40
où : T’ = Taux de change du 20 du mois M-1
T’’ = Taux de change du 20 du mois M-2
399
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Pour chaque produit, on prend en compte les valeur ‘‘Spot Price Assessments Cargoes FOB Med Italy
for European Bulk’’ ou ‘‘Spot Price Assessments Cargoes FOB Arab Gulf’’, telles que publiées
quotidiennement par le Platt’s Oilgram Price Report ou le Platt’s Global Alert.
La valeur à considérer est égale à la moyenne arithmétique des cotations minimales et maximales ‘‘FOB
Med Italy’’ ou ‘‘FOB Arab Gulf’’ des trente (30) derniers jours entre le vingt (20) du mois M-2 et le vingt (20)
du mois M-1.
Les cotations de référence pour le calcul du PRF sont indiquées dans le tableau ci-après :
Cotations de référence
Pour l’application des dispositions précitées, au cas où le 20 du mois tombe sur un jour chômé, le taux
applicable sera le taux en vigueur du premier jour ouvrable.
400
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La conversion en FMG/Litre sur la base des densités de référence s’effectue conformément aux
dispositions stipulées à l’article 8 du présent arrêté.
FM = RCI + FE
V
Ce poste doit assurer aux actionnaires un taux de 15% de rentabilité annuelle nette après impôts sur les
bénéfices (IS) et sur les revenus des capitaux mobiliers des capitaux investis (IRCM) calculés en USD.
Ce poste libellé en dollar américain par mètre cube (USD/m3) est ajusté annuellement. Il est ensuite
converti en FMG/Litre, le premier jour de change mois calendaire sur la base su taux de change indiqué à
l’article 2.
Dans le cas où les volumes réels de l’année seraient différents des prévisions, l’écart correspondant sera
reporté sur l’année suivante.
Du cas particulier des sociétés de Distribution :
Pendant les trois premières années, dans les conditions actuelles de la fiscalité des entreprises, la Marge
de Distribution est fixée comme suit :
Année 1 : 64 USD/M3
Année 2 : 70 USD/M3
Année 3 : 85 USD/M3
Dans le cas où la fiscalité des Entreprises changerait, des mesures réglementaires seront prises afin de
garantir le même niveau de rentabilité sur les trois ans.
Passé cette période, au cas où le contrôle des prix est maintenu, ce poste sera calculé selon la formule
indiquée au présent article.
où
CI : Capitaux Investis au titre du segment
IS : Taux d’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés
ID : Taux de l’IRCM fixé dans le cadre de ce calcul à 10%
P : Pourcentage moyen de bénéfices distribués lors de l’exercice considéré
CI = VNC + NI + BFR
où
VNC : Valeur Nette Comptable des sociétés du segment
NI : Nouveaux Investissement pour l’année considérée
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
401
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Concernant le lot RAFFINERIE-TERMINAL, les dispositions exprimées aux points 4.1.1a), 4.1.1.b) et
4.1.1.c) ci-dessous ne s’appliquent qu’à la partie ‘‘TERMINAL’’.
La valeur totale des actions de toutes les sociétés opérant dans le segment concerné est considérée,
dans le cadre du calcul de la garantie de rentabilité, comme représentative de la VNC initial des actifs
immobilisés.
Cette VNC initiale est égale à la somme des Prix de cession des actions de tous les investisseurs dans le
segment concerné, augmenté de la valorisation (au prix moyen par action payé par les investisseurs) des
actions détenues par l’Etat Malagasy.
Par la suite, les variations de la VNC seront régies par les règles comptables en vigueur. En outre, la
VNC sera augmentée des nouveaux investissements et diminuée des dotations aux amortissements.
Pour l’année en cours, il est retenu la VNC à la fin de l’année précédente.
Les Nouveaux Investissements correspondent au total des investissements programmés pour l’année
considérée par toutes les sociétés opérant dans le segment concerné.
Si les investissements réalisés s’avèrent inférieurs ou supérieurs aux investissements programmés, cette
différence sera retranchée ou ajoutée au poste «Nouveaux Investissements» de l’année suivante.
Dans le cas où les investisseurs n’auraient pas réalisé, à la fin de la période transitoire, la totalité du
programme d’investissement sur lequel ils s’étaient initialement engagés, l’Office Malgache des
Hydrocarbures déterminera le montant indûment perçu au titre de la mise en œuvre du mécanisme de
garantie de rentabilité. Ce montant fera l’objet d’une régularisation.
Pour la première année, la valeur du BFR relatif à l’activité de l’ensemble des sociétés opérant dans le
segment concerné est estimée par les sociétés exploitantes. Par la suite, cette valeur sera déterminée sur la
base d’une moyenne mensuelle calculée sur l’année précédente en se basant sur les informations que
devront produire les comptabilités analytiques des sociétés.
L’estimation du BFR sera soumise à la validation de l’OMH
Ce pourcentage est uniforme pour toutes les sociétés opérant dans un segment et sera fixée
annuellement conformément aux dispositions de l’article 8 du présent arrêté. Il pourra être supérieur à 100%
dans le cas où une partie des réserves serait distribuée.
Ce sont les frais d’exploitation prévisionnels pour l’année considérée de l’ensemble des sociétés opérant
dans le segment concerné incluant les dotations aux amortissements. La différence entre les frais
d’exploitation et les frais prévisionnels est reportée sur l’année suivante.
Pour la première année, la valeur estimée par les sociétés exploitantes. Par la suite, le montant de ces
frais sera déterminé sur la base des coûts réels générés par l’exploitation, lesquels devront être isolés au
sein des comptabilités analytiques de chaque société.
L’estimation de ces frais sera soumise à la validation de l’OMH.
Pour chaque segment de la chaîne d’approvisionnement, il sera considéré le marché constitué par le
volume annuel des familles de produits suivants :
- Essences ;
- Kérosène ;
- Gas Oil ;
- Fuel Oil,
Vendues sur le territoire de la République de Madagascar et incluant les soutes locales et internationales
mais hors exportations.
402
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Il sera considéré le volume, exprimé en Mètre Cube à 15°C, passant à travers les installations de la
société du Terminal de Toamasina.
Pour la première année, le volume estimé représente un pourcentage du marché de l’année précédente,
lequel sera déterminé conformément aux dispositions de l’article 8 du présent arrêté. Par la suite, le volume
pris en compte sera celui ayant effectivement transité par le Terminal au cours de l’année précédente.
Il sera considéré le volume, exprimé en Mètre Cube à 15°C, passant à travers les installations de la
société du Système Logistique.
Pour la première année, le volume estimé représente un pourcentage du marché de l’année précédente
lequel sera déterminé conformément aux dispositions de l’article 8 du présent arrêté. Par la suite, le volume
pris en compte sera celui ayant effectivement transité par le Système Logistique au cours de l’année
précédente.
Il sera considéré le volume, exprimé en Mètre Cube à 15°C, de produits vendus par les sociétés de
Distribution, sur le Territoire de la République de Madagascar, y compris les soutes locales et
internationales, mais hors exportations.
Il sera basé sur le volume des ventes de l’année précédente.
403
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405
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ANNEXE I
DISPOSITIONS COMMUNES AUX LICENCES
D’EXPLOITATION DES HYDROCARBURES
Afin d’instaurer une concurrence loyale et équitable dans le secteur pétrolier aval de Madagascar, dans
des conditions propres à garantir la fiabilité et l’efficience de l’approvisionnement national, la sécurité
publique, la santé des personnes, et la protection de l’environnement, le Ministre chargé de l’Energie adopte
le présent Cahier des charges.
Ce Cahier des charges fixe les droits dont bénéficient les Titulaires de Licences d’exploitation des
hydrocarbures, ainsi que les obligations auxquelles ils sont assujettis.
406
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407
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des dispositions législatives et réglementaires applicables au secteur pétrolier aval peuvent être consultées
aux heures d’ouverture au public.
2.4. Il est également rappelé que la violation des obligations auxquelles il est soumis rend le Titulaire de
la Licence passible des sanctions prévues à l’article 36 de la Loi.
408
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2° les déviations commises par le Titulaire par rapport aux engagements qu’il a pris lors de la délivrance
de la Licence :
- au plan quantitatif, tel, notamment, le non-respect important des dispositions de l’article 13 de
l’annexe I du Cahier des charges, la suppression ou réduction de la couverture
- bancaire telle qu’indiquée à l’Article 3.2 ;
- au plan qualitatif, au regard des règles de l’art en matière pétrolière.
Toute modification substantielle qui n’aurait pas été soumise au préalable à l’OMH et n’aurait pas recueilli
l’agrément de celle-ci serait nulle.
Licences Activités
Distribution Vente de produits pétroliers aux consommateurs.
Importation :
- par l’activité ‘‘distribution’’ Importation de produits pétroliers pour la distribution.
- par l’activité ‘‘transformation’’ Importation de pétrole brut et de produits pétroliers pour la
transformation par raffinage.
Transport par pipeline Transport de pétrole brut et de produits pétroliers par pipeline.
Transport maritime Transport par cabotage de produits pétroliers entre les différents
ports du territoire de la République de Madagascar.
L’activité autorisée par chaque catégorie de Licence est précisément définie à l’Article premier du Cahier
des charges qui lui est relatif. Le Titulaire ne peut exploiter, même partiellement ou à titre exceptionnel, des
opérations ressortissant d’une autre Licence.
409
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7.2. Il est rappelé que les produits visés par les Licences d’exploitation des hydrocarbures sont les
pétroles bruts et ses dérivés ainsi que les additifs et les produits spéciaux utilisés comme intrants et/ou
charges dans les processus de fabrication et de raffinage, conformément au tableau suivant ;
7.3. Il est précisé que le Titulaire est tenu de réaliser les opérations entrant dans le champ de sa Licence,
dans les conditions fixées par l’OMH.
Il ne peut renoncer à tout ou partie desdites opérations que dans les conditions prévues à l’article 45 du
Décret.
410
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Art. 11 - CONCURRENCE
11.1. Quelle que soit son activité, le Titulaire d’une Licence est tenu d’exploiter celle-ci dans des
conditions conformes au principe de concurrence loyale et équitable.
Il ne peut recourir à des pratiques anticoncurrentielles ou discriminatoires.
Sont ainsi interdits :
- le maintien de situations monopolistiques ou oligopolistiques qui ont pour effet de faire disparaître le
libre jeu de la concurrence ;
- tous accords entre entreprises, toutes décisions de coalition d’entreprises et toutes actions ou
pratiques concertées, exprès ou tacites, qui ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de
restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur le marché, notamment lorsqu’ils tendent à :
• limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises ;
• faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché ou, durant la Période transitoire de
restructuration et de libéralisation du secteur pétrolier aval, à la flexibilité des prix dans le cadre de la
structure de prix tel qu’elle est fixée par le décret n° 99-438 du 18 juin 1999 portant modalités de fixation des
prix des hydrocarbures et ses arrêtés d’application ;
• restreindre ou contrôler la production, les débouchés, les investissements et les progrès techniques ;
• répartir les marchés ou les sources d’approvisionnement.
- tout système de distribution sélective non prévu par le Cahier des charges ;
- les pratiques de prix ou de conditions de vente différenciée qui ne seraient pas justifiés par des
différences correspondantes de prix de revient de la fourniture ou du service ;
A cet effet, l’Exploitant communique à tout acheteur ou demandeur de prestations de services pour
raisons professionnelles qui en fait la demande, son barème de prix et ses conditions de vente.
Les exportateurs ne sont pas soumis à cette obligation de communication. Les concurrents ou les
consommateurs n’agissant pas à titre professionnel ne sont pas créanciers de cette obligation.
- la pratique de la vente à perte de produits, qu’elle soit générale, réservée à un secteur d’intervention
ou limitée à un secteur géographique déterminé.
Toutefois, ne sont pas visées par cette interdiction les pratiques à vocation promotionnelle ou publicitaire
relatives à des services et produits ne ressortissant pas de la chaîne d’approvisionnement des
hydrocarbures, à condition que, si elles excèdent une durée cumulée d’un mois dans l’année, elles aient
donné lieu à notification à l’OMH dans un délai de 15 jours précédant leur engagement ou à compter du
dépassement de la durée susvisée.
- la vente forcée ;
- l’organisation d’une pénurie fictive ou d’un conditionnement dans les différents segments de la
chaîne ;
- les ententes illicites pour l’utilisation de toutes installations et capacités logistiques.
11.2. Il est rappelé que la violation du principe de concurrence loyale et équitable par le Titulaire d’une
Licence expose ce dernier, après mise en demeure par l’OMH de mettre fin à la pratique ou à la situation
illicite, à se voir infliger les sanctions prévues par l’Article 36-C de la Loi.
11.3. Il est précisé que, par dérogation à l’interdiction faite aux consommateurs de stocker des produits
pétroliers, il est permis aux Gros consommateurs de posséder des capacités de stockage et d’en faire un
usage exclusif pour les besoins de leur activité, moyennant le respect des obligations suivantes :
- déclaration préalable, auprès de l’OMH, de leur qualité de Gros consommateur, comportant la
justification de leurs besoins mensuels et annuels moyens en produits pétroliers, indiquant les capacités de
stockage dont ils veulent se doter ainsi que l’identité du ou des Titulaires de Licence avec le ou lesquels ils
entendent contracter à cet effet ;
- transmission à l’OMH des toutes les informations relatives aux livraisons effectuées par le
fournisseur titulaire de Licence ;
- respect de l’ensemble des normes, standards, spécifications techniques et règles de sécurité et de
protection de l’environnement applicables au secteur pétrolier aval.
- soumission aux contrôles et vérifications de l’OMH dans les mêmes conditions que les Titulaires de
Licences.
Il est interdit aux Gros consommateurs de mettre leurs capacités de stockage, en totalité ou en partie, à
titre onéreux ou gratuit, de façon temporaire ou permanente, à la disposition d’un tiers même Titulaire d’une
Licence de stockage.
411
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Toute méconnaissance de cette interdiction serait constitutive, pour le Gros consommateur et, le cas
échéant, pour le tiers, d’un exercice illégal d’une activité pétrolière, ainsi que, pour le Titulaire éventuel, d’un
acte de concurrence déloyale, les rendant passibles des sanctions prévues par l’article 36 de la Loi.
Il est également rappelé que les Gros consommateurs ne peuvent, sous peine, des sanctions visées à
l’article 36 de la Loi, procéder, même à titre occasionnel, à l’exercice d’une opération de distribution au
bénéfice de tiers, et ceci même à titre onéreux.
La violation par un Gros consommateur des conditions rappelées aux alinéas précédents entraîne
automatiquement interdiction de posséder et utiliser ses capacités de stockage pour les besoins de son
activité, nonobstant les sanctions qui pourraient lui être infligées. Cette interdiction, prononcée par l’OMH,
est notifiée à l’intéressé dans un délai de quinze jours.
Le Gros consommateur ayant fait l’objet d’une telle interdiction ne peut bénéficier à nouveau de la
dérogation de détenir des capacités de stockage pour les besoins de son activité avant un délai de 7 ans à
compter de la notification de la décision de l’OMH.
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d’exportation ne peut annuler ou modifier la composition du fret sans la permission du Titulaire de la Licence
de Stockage et/ou celui de la Transformation.
A défaut, il doit supporter l’intégralité des coûts supplémentaires que ses partenaires sont amenés à
assumer du fait du changement décidé dans des conditions irrégulières.
413
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également la qualité des produits et, lorsqu’il constate leur défectuosité au regard des normes et standards
applicables, les causes de celle-ci.
Il a également l’obligation, lors d’une opération de réception, de stockage ou de livraison
d’hydrocarbures, de procéder, ou de faire procéder à l’aide de personnel qualifié, à des contrôles
systématiques répondant aux standards pétroliers et permettant de fixer leur qualité et leur caractère non
dangereux.
Les produits non conformes doivent être retirés de la chaîne d’approvisionnement.
14.3. Il est rappelé qu’en cas de litige entre plusieurs Exploitants de la chaîne d’approvisionnement sur
la qualité de produits pétroliers, ou entre un Titulaire de Licence et l’OMH, ledit litige peut être soumis, avant
tout recours juridictionnel, à l’arbitrage du Conseil d’Administration de l’OMH dans les conditions fixées par
l’Article 66 du Décret.
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415
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ANNEXE II
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE DISTRIBUTION DE GAZ
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
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matière d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement, ainsi que répondre aux conditions
particulières prévues pour chacune des Licences, par le Cahier des charges qui leur est applicable. Il est
réalisé sur une période ne pouvant excéder cinq ans.
Les modalités pratiques de réalisation desdits investissements sont déterminées dans le plan
d’investissements. Ce plan, appelé à être approuvé par l’OMH, ne doit pas, notamment par la localisation
géographique des investissements qu’il organise, avoir pour objet ou pour effet prévisible de porter
directement atteinte aux conditions de rentabilité minimale de l’activité d’un concurrent.
a.3. Le montant des investissements obligatoires est fixé à un million sept cent mille Dollars Américains
(USD 1.700.000).
Ce montant (M) est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%) des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent Article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à huit cent mille Dollars Américains (USD 800 000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d o x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé Cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
417
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ANNEXE III
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE DISTRIBUTION DE PRODUITS AVIATION
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
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a.2. Le plan d’investissements, dont les agents de l’OMH vérifient la correcte exécution, doit être
conforme aux standards et normes de la profession pétrolière, respecter les politiques gouvernementales en
matière d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement, ainsi que répondre aux conditions
particulières prévues pour chacune des Licences, par le Cahier des charges qui leur est applicable. Il est
réalisé sur une période ne pouvant excéder cinq ans.
Les modalités pratiques de réalisation desdits investissements sont déterminées dans le plan
d’investissements. Ce plan, appelé à être approuvé par l’OMH, ne doit pas, notamment par la localisation
géographique des investissements qu’il organise, avoir pour objet ou pour effet prévisible de porter
directement atteinte aux conditions de rentabilité minimale de l’activité d’un concurrent.
a.3. Le montant des investissements obligatoires est fixé à un million sept cent mille Dollars Américains
(USD 1.700.000).
Ce montant (M) est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%) des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent Article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’Article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à huit cent mille Dollars Américain (USD 800 000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
419
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ANNEXE IV
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE DISTRIBUTION
DE CARBURANTS / COMBUSTIBLES
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vente au détail ni par les Adjudicataires, ni par un Nouvel Entrant pendant une période de sept (7) ans à
compter de la date signature des contrats de cession relatifs aux lots Distribution.
En cas de présence de points de vente présentant un caractère d’utilité publique, tels que définis dans
les dossiers d’appels d’offres, ces derniers ne sont pas concernés par ces dispositions restrictives. Le cas
échéant, leur exploitation par l’Adjudicataire doit faire l’objet d’une négociation avec l’OMH.
6.2. En raison du caractère essentiel de l’approvisionnement en produits pétroliers, le Titulaire est tenu
d’en assurer la distribution dans des conditions de qualité et de régularité satisfaisantes.
Le refus de vente est interdit sauf pour des raisons dûment motivées.
En particulier, le Titulaire doit :
a) Respecter les jours et horaires d’ouverture indiqués ;
b) Dans les communes définies comme prioritaires par la carte pétrolière fixée par l’OMH, maintenir un
point de vente ouvert le dimanche et les jours fériés selon les modalités, notamment de roulement éventuel
entre plusieurs exploitants, fixées par l’OMH.
c) Afficher les prix pratiqués à l’entrée des points de vente.
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
421
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a.6. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.7. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’Article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à trois millions de Dollars Américains (USD 3 000 000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
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ANNEXE V
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE STOCKAGE DE GAZ
DANS LES DEPOTS ET DANS LES TERMINAUX D’IMPORTATION
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
423
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Les modalités pratiques de réalisation desdits investissements sont déterminées dans le plan
d’investissements. Ce plan, appelé à être approuvé par l’OMH, ne doit pas, notamment par la localisation
géographique des investissements qu’il organise, avoir pour objet ou pour effet prévisible de porter
directement atteinte aux conditions de rentabilité minimale de l’activité d’un concurrent.
a.3. Le montant des investissements obligatoires est fixé à deux millions de Dollars Américain (USD
2.000.000).
Ce montant (M) est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%)des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent Article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’Article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à un million deux cent mille Dollars Américain (USD
1.200.000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
424
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ANNEXE VI
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES DANS LES DEPOTS ET TERMINAUX D’IMPORTATION
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
425
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Les modalités pratiques de réalisation desdits investissements sont déterminées dans le plan
d’investissements. Ce plan, appelé à être approuvé par l’OMH, ne doit pas, notamment par la localisation
géographique des investissements qu’il organise, avoir pour objet ou pour effet prévisible de porter
directement atteinte aux conditions de rentabilité minimale de l’activité d’un concurrent.
a.3. Le montant des investissements obligatoires est fixé à cinq millions de Dollars Américain (USD
5.000.000).
Ce montant (M) est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%)des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à trois millions de Dollars Américain (USD 3.000.000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
426
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ANNEXE VII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE TRANSPORT DE GAZ
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
427
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ANNEXE VIII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE TRANSPORT
D’HYDROCARBURES PAR PIPELINE
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
428
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429
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ANNEXE IX
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE TRANSPORT MARITIME
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
430
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ANNEXE X
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE TRANSPORT FERROVIAIRE D’HYDROCARBURES
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
Toutefois, une partie desdites règles, notamment techniques, ne seront fixées que progressivement au
cours de la période de transition.
431
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ANNEXE XI
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE TRANSPORT ROUTIER D’HYDROCARBURES
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
433
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ANNEXE XII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE RAFFINAGE
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
434
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Ce montant (M) est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%) des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent Article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’Article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à cinq million de Dollars Américains (USD 5.000.000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé Cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
435
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ANNEXE XIII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE DE BLENDING
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
436
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M = m x (t/12)
a.4. La Licence octroyée ne prend effet, et n’autorise le Titulaire à exploiter son activité, que lorsque ce
dernier a réalisé au moins cinquante pour cent (50%)des investissements prioritaires fixés par le plan
d’investissements, et a obtenu de l’OMH, après vérification de la conformité des investissements avec le
plan d’investissements et les normes et standards de la profession pétrolière, et moyennant le versement
préalable du droit d’entrée visé au présent Article, l’autorisation d’exploiter sa Licence.
a.5. Une garantie de bonne fin des investissements à réaliser par le Titulaire doit être délivrée par une
banque de premier ordre pour le montant total des investissements programmés. Cette garantie sera libérée
par l’OMH trimestriellement sur présentation par le Titulaire de documents attestant de la réalisation des
investissements et établissant de façon incontestable les montants correspondants.
a.6. Le défaut de réalisation des investissements, ainsi que le retard apporté à l’exécution des travaux
sans justification admise par l’OMH, donne lieu à l’application des sanctions prévues à l’Article 36-C de la
Loi.
b) Le Nouvel Entrant acquitte également un droit d’entrée dans la chaîne d’approvisionnement :
Ce droit d’entrée (D), qui vise à placer les Nouveaux Entrants et les Adjudicataires dans des conditions
identiques d’accès au secteur pétrolier aval, est fixé à cinq cent mille Dollars Américain (USD 500.000).
Ce droit d’entrée est dégressif et est calculé au prorata du nombre de trimestres (t) restant à courir avant
la fin de la troisième année, sur la base de la formule suivante :
D = d x (t / 12)
Le droit d’entrée doit être versé au plus tard lorsque, ayant réalisé cinquante pour cent (50%) de ses
investissements prioritaires, le Nouvel Entrant sollicite auprès de l’OMH l’autorisation d’exploiter sa Licence.
437
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ANNEXE XIV
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE D’IMPORTATION D’HYDROCARBURES
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
438
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439
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ANNEXE XV
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE D’IMPORTATION DE GAZ
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
440
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441
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ANNEXE XVI
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE D’IMPORTATION D’HUILE DE BASE,
DE SES INTRANTS ET DE LUBRIFIANTS
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
442
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ANNEXE XVII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE D’EXPORTATION
DE PRODUITS PETROLIERS
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
443
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ANNEXE XVIII
CHAPITRE I
DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA LICENCE D’EXPORTATION D’HUILES DE BASE,
DE SES INTRANTS ET DE LUBRIFIANTS
CHAPITRE II
REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE
445
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446
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N° 8815/2003
Modifiant et complétant les dispositions de l'arrêté n° 2924/2000 du 24 mars 2000
fixant les cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux licences
d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licences ainsi que
les règles applicables à chaque activité pendant la période transitoire
• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi N° 99-010 du 17 Avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval ;
• Vu le Décret N° 99-279 du 21 avril 1999 portant application de la Loi N° 99-010 du 17 avril 1999, régissant les activités du
secteur pétrolier aval.
• Vu le Décret N° 99-438 du 18 juin 1999 portant modalités de fixation des prix des produits pétroliers, modifié par le Décret
n° 2000-547 du 03 août 2000 ;
• Vu le Décret N° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu le Décret N° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement ;
• Vu le Décret N° 2003-102 du 1l Février 2003 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines ainsi que
l'organisation générale de son Ministère,
• Sur proposition de l'office malgache des hydrocarbures
ARRETE :
Article premier. Les dispositions de l'article 1 de l'Annexe I portant Dispositions communes aux licences d'exploitation des
hydrocarbures de l'Arrêté n° 2924/2000 du 24 mars 2000 fixant les Cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux
licences d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licences ainsi que les règles applicables à chaque activité pendant
la période transitoire sont modifiées et complétées comme suit :
“Hydrocarbures” : les produits issus de la combinaison exclusive de carbone et d'hydrogène que sont le gaz naturel, le pétrole brut
et leurs produits dérivés ;
“Importation” : l'acquisition d'hydrocarbures à l'étranger et leur acheminement jusqu'à un Terminal d'importation du Territoire
national ;
“Infrastructures” : constructions non susceptibles d'être déplacées sans être détruites ;
“Installations pétrolières” : toutes infrastructures relatives aux activités pétrolières ;
“Licence d'exploitation” : toute Licence accordée par le Ministère chargé de l'Energie pour assurer l'exploitation d'un des secteurs
d'activité de la chaîne d'approvisionnement ;
“Logistique” : l'ensemble des activités pétrolières constitué par le transport massif et la gestion des installations de stockage ;
“La Loi” : la loi n° 99-010 du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval ;
“Nouvel Entrant” : tout Titulaire de Licence autre qu'un Adjudicataire d'un lot pétrolier issu de la privatisation de la SOLIMA ;
“ OMH” : Office Malgache des Hydrocarbures, dont les modalités d'organisation et de fonctionnement ainsi que les attributions
sont définies, à titre principal, par la loi n° 99-010 et le décret n° 99-279 ;
“Période transitoire ” : la période de restructuration et de libéralisation du secteur pétrolier aval définie à l'article 45 de la loi n° 99-
010, au cours de laquelle, d'une part, les conditions de fixation du prix des services rendus par les Titulaires ainsi que de certains
produits pétroliers sont définies par le décret n° 99-438 du 18 juin 1999, d'autre part, seront progressivement fixés les normes,
standards et prescriptions applicables en matière pétrolière, et, enfin, seront mises en place les règles propres à garantir une
concurrence loyale et équitable entre les Titulaires de Licences ;
“ Pétrole brut ” : le mélange d'hydrocarbures d'origine minérale qui a un point d'éclair inférieur à 65° Celsius, qui reste à l'état
liquide dans les conditions de pression atmosphérique et de température normales sans qu'il ait subi aucun raffinage ou tout autre
procédé de transformation chimique ;
“Pipeline” : une canalisation servant au transport des hydrocarbures à l'exclusion des canalisations servant à la réception et à
l'expédition des hydrocarbures dans les Terminaux d'importation ;
“Point de vente” : une installation pétrolière faisant partie de la Chaîne d'approvisionnement, destinée à la vente au détail des
produits pétroliers ;
“Produits aviation” : les carburants utilisés par les aéronefs ;
“ Produits pétroliers” : les dérivés, obtenus par tout procédé de transformation chimique ou de raffinage, d'hydrocarbures naturels ;
“ Produits structures” : les produits dont les prix de vente aux consommateurs ne peuvent pas être supérieurs à des prix maxima
établis périodiquement par l'OMH suivant une structure de prix.
“Raffinage” : l'ensemble des procédés de transformation du pétrole brut en produits dérivés ;
“Secteur pétrolier aval” : l'ensemble des activités d'importation, d'exportation, de transformation, de transport et de distribution des
hydrocarbures ;
“SOLIMA” : la Société Solitany Malagasy, une société anonyme de droit malagasy au capital de Deux milliards Cinq Cent Quatre
Millions Cinq Cent Mille francs malagasy (2.504.500.000Fmg), dont le siège social est sis au 2, Avenue Grandidier,
Antananarivo, République de Madagascar, créée par ordonnance n° 76-021 du 25 juin 1976 ;
“Sous-traitance” : la réalisation par un tiers d'opérations incombant au Titulaire de Licence en vertu de celle-ci ;
“Stockage” : l'entreposage en vrac de produits pétroliers ;
“Terminal d'importation” : un ensemble d'installations et d'équipements pétroliers constitués par des équipements servant au
chargement et au déchargement de pétrole brut et de produits pétroliers d'importation, situé dans un port disposant de services de
l'Autorité chargée des opérations douanières, ainsi que de capacités de stockage égales ou supérieures, selon le cas, à :
. Cinq mille (5.000) tonnes tous produits non structurés confondus ;
. Trente mille (30.000) tonnes tous produits structurés confondus ;
“Titulaire” : le bénéficiaire d'une Licence d'exploitation pétrolière ;
“ Transformation” : cf. Raffinage ;
“Transport des hydrocarbures” : l'opération qui consiste à amener les hydrocarbures par voie soit maritime, soit ferroviaire, soit
terrestre, d'un Terminal d'importation à un Dépôt ou entre les Dépôts ou entre les Dépôts et les points de vente ou entre les Dépôts
et les Gros Consommateurs ;
“ Transport massif” : transport en vrac d'hydrocarbures entre les Dépôts et/ou les Terminaux d'importation ;
Le reste sans changement.
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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MINISTERE DU BUDGET ET DU DEVELOPPEMENT DES PROVINCES
AUTONOMES
—————
DECRET N° 2001-929
Portant modification et complément des dispositions du Décret N°2001-844 du
24 Septembre 2001 en ce qui concerne les taux de la Taxe sur les Produits
Pétroliers
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
• Vu la Constitution,
• Vu la loi N°63-015 du 15 Juillet 1963 portant dispositions générales sur les finances publiques et les textes modificatifs
ultérieurs.
• Vu la loi N°95-001 du 21 Juin 1995 modifiant certaines dispositions de la loi N°63-015
• Vu la loi N°2000-024 du 5 Janvier 2001 portant loi de Finances pour 2001,
• Vu le décret N°98-522 du 23 Juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret N°98-530 du 31 Juillet 1998 et N°2001-879 du 08 Octobre 2001 portant nomination des membres du
Gouvernement,
• Vu le décret N°68-080 du 13 Février 1968 modifié par le décret N° 92-644 du 8 Juillet 1992 portant règlement général
sur la comptabilité publique,
• Vu le décret N°2000-242 du 06 Avril 2000 instituant un mécanisme de Subvention sur les prix de vente de certains
produits pétroliers,
• Vu le décret N°2001-844 du 24 Septembre 2001 portant modification des taux de la Taxe sur les Produits Pétroliers
(Essence Tourisme, Essence Super et Gasoil) fixés par la loi de Finances pour l’année 2001
• Vu l’urgence,
• En Conseil des Ministres,
DECRETE :
Article premier. Les dispositions du Décret N°2001-844 du 24 Septembre 2001 sont complétées et modifiées comme suit en ce
qui concerne exclusivement les taux à appliquer à compter du 1er Novembre 2001 :
Au lieu de :
Lire :
Article 2. Le Vice-Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des Provinces Autonomes, Le Ministre des Finances
et de l’Economie et le Ministre de l’Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
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décret qui en raison de l’urgence, et conformément aux dispositions de l’article 4 de l’ordonnance N°62-041 du 19 Septembre
1962 relative aux dispositions générales de droit interne et de droit international privé, entre immédiatement en vigueur dès qu’il
aura reçu une publication par émission radiodiffusée et télévisée ou affichage indépendamment de son insertion au Journal Officiel
de la République.
Didier RATSIRAKA
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N° 13245/2003
Fixant les conditions particulières d'importation de produits pétroliers pendant la
période transitoire
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n°99-010 du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval ;
• Vu le décret n°99-279 du 21 avril 1999 portant application de la loi n°99-010 du 17 avril 1999, régissant les activités du
secteur pétrolier aval, modifié par le décret n°2003-511 du 23 avril 2003 ;
• Vu le décret n°2002-527 du 3 juillet 2002 portant nomination du Directeur général de l'Office Malgache des Hydrocarbures
(OMH) ;
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement ;
• Vu le décret n°2003-102 du 11 février 2003 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines ainsi que
l'organisation générale de son ministère ;
• Vu l'arrêté n°2924/2000 du 24 mars 2000 fixant les cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux licences
d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licences, ainsi que les règles applicables à chaque activité pendant la
période transitoire, modifié et complété par l'arrêté n°8815/2003 du 5 juin 2003 ;
• Vu l'arrêté n°5410/2001 du 8 mai 2001, portant abrogation de l'arrêté n°13136/99 du 10 décembre 1999 et fixant la
méthodologie de calcul et d'ajustement des valeurs des postes de structure des prix maxima des produits pétroliers ;
• Vu l'arrêté n°5411/2001 du 8 mai 2001 portant ajustement des valeurs des paramètres de la structure des prix maxima des
produits pétroliers ;
• Sur proposition de l'Office malgache des hydrocarbures ;
ARRETE :
Article premier.
1.1. Conformément aux dispositions spécifiques à la licence d'importation, les produits pétroliers acquis à l'étranger et destinés au
marché national sont acheminés jusqu'à un terminal d'importation.
Le titulaire de la licence d'importation peut, à titre exceptionnel, acheminer les produits structurés jusqu'à un terminal
d'importation dont la capacité de stockage est égale ou supérieure à cinq milles (5000) tonnes, tous produits confondus.
Il est toutefois rappelé que les prix des produits structurés, dont les ventes aux consommateurs sur le marché intérieur sont
soumises au principe de fixation des prix maxima, incorporent les frais et marges devant rémunérer les services rendus par les
différents opérateurs de la chaîne d'approvisionnement, à savoir :
1.2. Les frais de passage du passage du terminal de Toamasina collectés lors de la vente des produits structurés aux
consommateurs et qui n'ont pas fait l'objet des services effectifs, tels que définis par les textes réglementaires fixant la
méthodologie de calcul et d'ajustement des valeurs des postes de la structure des prix maxima des produits pétroliers doivent
être reversés auprès de l'Administration. Les modalités de perception et de recouvrement de tels frais et marges seront fixés
par décision du Ministre chargé de l'Energie.
Ne sont pas visées par ces dispositions les ventes des produits non structurés, indépendamment du terminal d'importation ayant
servi à réceptionner tels produits, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Toutefois, les titulaires de la licence d'importation sont tenus de maintenir rigoureusement à jour les sorties de mise à la
consommation de gas-oil et de les communiquer périodiquement à l'OMH, afin de distinguer les quantités destinées au soutage,
qui sont par définition des produits non structurés, de celles dont la destination est autre que le soutage, qui sont par définition des
produits structurés.
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1.3. L'inobservation des dispositions énoncées ci-dessus sera constatée par l'OMH et est passible de sanction conformément aux
dispositions légales et réglementaires.
Article 2. Toutefois dispositions antérieures contraires au présent arrêté et demeurent abrogées.
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Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT,
DES EAUX ET FORETS
—————
ARRETE N° 3334/2004
Portant modifications de certaines dispositions de l'Arrêté n°6096/2000 du 20 juin 2000
fixant les modalités de perception et de recouvrement des redevances sur les produits pétroliers.
• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi n° 99-010 du 17 avril 1999 régissant les Activités du secteur pétrolier Aval ;
• Vu le Décret n° 99-279 du 21 avril 1999 modifié par Décret n° 2003/511 du 23 Avril 2003 portant application de la Loi n° 99-
010 du 17 avril 1999, régissant les Activités du secteur pétrolier Aval ;
• Vu le Décret n° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu le Décret n° 2003-008 du 16 Janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement ;
• Vu le Décret n° 2003-102 du 1l février 2003 modifié par le Décret n° 2003-1053 du 28 octobre 2003, fixant les attributions du
Ministère de l'Energie et des Mines ainsi que l'Organisation générale de son Ministère ;
• Vu le Décret n° 2003-1059 du 28 octobre 2003 portant nomination du Directeur Général par intérim de l'Office Malgache des
Hydrocarbures (OMH) ;
• Vu le Décret n° 2004-001 du 05 janvier 2004 modifiant certaines dispositions du Décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003
portant nomination des membres du Gouvernement ;
• Vu l'Arrêté n° 6096/2000 du 20 juin 2000 fixant les modalités de perception et de recouvrement des redevances sur les
produits pétroliers.
• Sur proposition de l'Office Malgache des Hydrocarbures
ARRETENT:
Article premier. Les dispositions des articles 2 et 3 de l'Arrêté n° 6096 du 20 Juin 2000 fixant les modalités de perception et de
recouvrement des redevances sur les produits pétroliers sont modifiées comme suit :
“ Article 2 nouveau ”: Tous les Exploitants titulaires de la Licence d'importation et/ou de distribution des produits cités à l'article
premier de l'arrêté n° 6096/2000 du 20 juin 2000 fixant les modalités de perception et de recouvrement des redevances sur les
produits pétroliers sont tenus de procéder mensuellement à la déclaration des ventes réalisées et/ou des produits consommés pour
ses propres besoins à l'Office Malgache des Hydrocarbures conformément au modèle de déclaration annexé au présent Arrêté.
“ Article 3 nouveau”: Les déclarations des ventes réalisées et/ou des produits consommés, sur tous les produits sortis des dépôts
gérés par les titulaires de licence de stockage sur tout le territoire national durant le mois écoulé, doivent être déposées au bureau
de l'Office Malgache des Hydrocarbures, au plus tard le vingtième jour (20ème) de chaque mois ou le premier jour (1er) ouvrable
après le 20.
Article 2. En conséquence, les dispositions de l'article 4 de l'Arrêté n° 6096/2000 fixant les modalités de perception et de
recouvrement de redevances sur les produits pétroliers sont modifiées dans ce sens.
“ Le reste sans changement. ”
Article 3. Toutes dispositions réglementaires antérieures contraires au présent Arrêté sont et demeurent abrogées.
Article 4. Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance n° 62-041 du 19 septembre 1962 relative aux dispositions
générales de droit interne et de droit international privé, le présent arrêté entre immédiatement en vigueur dès qu'il aura reçu une
publication suffisante par émission radiodiffusée ou télévisée ou affichage ou tout autre mode de publicité, indépendamment de
son insertion au Journal Officiel.
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Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
—————
ARRETE N° 12697/2003
Fixant les modalités des distribution ainsi que le mode de fonctionnement des
points de vente de produits pétroliers
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n°99-010 du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval;
• Vu le décret n°99-279 du 21 avril 1999 modifié par le décret n°2003-511 du 23 avril 2003 portant application de la loi n°99-
010 du 17 avril 1999, régissant les activités du secteur pétrolier aval;
• Vu le décret n°2002-527 du 3 juillet 2002 portant nomination du directeur général de l'Office Malgache des Hydrocarbures
(OMH);
• Vu le décret n°2000-547 du 3 Août 2000 modifiant le décret n°99-438 du 18 juin 1999 portant modalités de fixation des prix
des produits pétroliers;
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du premier Ministre, Chef du Gouvernement;
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement;
• Vu le décret n°2003-102 du 11 février 2003 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines ainsi que
l'organisation général de son Ministère;
• Vu l'arrêté n°2924/2000 du 24 mars 2000 fixant les cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux licences
d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licence ainsi que les règles applicables à chaque activité pendant la
période transitoire;
• Sur proposition de l'Office Malgache des Hydrocarbures;
ARRETE :
Article premier. Le présent règlement a pour objet de définir les modalités de distribution des produits pétroliers ainsi que le mode
de fonctionnement des points de vente.
Article 2.
1. Des définitions:
a. Des points de vente
On entend par "point de vente" une installation pétrolière faisant partie de la chaîne d'approvisionnement, destinée à la vente au
détail des produits pétroliers.
2. Du mode de distribution:
L'exercice de l'activité distribution doit faire l'objet d'une licence de distribution des hydrocarbures octroyée par l'OMH.
La licence de distribution des hydrocarbures autorise son titulaire à vendre, soit aux gros consommateurs, soit au détail
directement aux consommateurs du marché national des produits pétroliers. Le titulaire peut également confier, la revente,
notamment au détail, de ses produits à des tiers, ci-après dénommés gérants de points de vente.
A l'exception des reventes de pétrole lampant et de gaz domestique, seuls les titulaires de licence de distribution et les gérants de
point de vente agréés sont habilités à commercialiser des produits pétroliers. Toutefois, la revente de pétrole lampant et de gaz
domestique doit respecter les caractéristiques techniques de stockage qui seront définies par voies réglementaires.
Dans l'activité de distribution dans la chaîne d'approvisionnement, seuls les titulaires de licences de distribution, les gérants de
points de ventes ainsi que les gros consommateurs qui bénéficient de la dérogation à l'interdiction faite aux consommateurs de
sticker des produits pétroliers peuvent détenir des stocks de produits.
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La revente de produits pétroliers est strictement interdite aux gros consommateurs. Les capacités de stockage des points de
consommation sont ainsi destinées à l'usage exclusif des besoins des gros consommateurs dans le cadre de leurs activités suivant
leurs besoins propres.
a. Des points de vente à usage commercial
Les gérants de points de vente doivent être agréés par un distributeur titulaire de licence. A ce titre, le titulaire de licence de
distribution d'hydrocarbures est l'unique responsable de l'exploitation du vente devant l'Administration.
L'agrément du distributeur ne dispense pas le gérant de point de vente de ses obligations administratives, notamment en ce qui
concerne les Départements chargés du commerce et de la fiscalité.
La liste des gérants agréés ainsi que ses éventuelles mises à jour doivent être notifiées régulièrement à l'OMH par le titulaire de
licence de distribution d'hydrocarbures. Les caractéristiques techniques des installations relatives à ces points de vente seront
définies par voies réglementaires.
Les gros consommateurs doivent préalablement déclarer, auprès de l'OMH, leur qualité de gros consommateurs, comportant la
justification de leurs besoins mensuels et annuels en produits pétroliers. Ils doivent également indiquer les capacités de stockage
dont ils veulent se doter ainsi que l'indemnité du ou des titulaires de licence avec le ou lesquels ils entendent contracter à cet effet.
Les gros consommateurs sont tenus de respecter les normes, standards, spécifications techniques, règles de sécurité et de
protection de l'environnement applicables au secteur pétrolier aval et définies par l'OMH par voie réglementaire.
En raison des différentes localisations où les points de vente peuvent se situer, ils sont classés en :
• Type 1. Une station service: ensemble des installations et des activités destinés à stocker et à transférer les hydrocarbures
liquides à la pression atmosphérique de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules routiers à
moteur et, le cas échéant, dans des réservoirs mobiles.
• Type 2. Une filling station: même caractéristiques qu'une station service, mais elles sont dépourvues de matériels de
servicing pour le vidange, le graissage, le lavage, la vulcanisation, les petits entretiens automobiles.
• Type 3. Une station Autonome Transportable: même caractéristiques qu'une Filling station mais dont l'ensemble des
équipements pétroliers est placé dans un conteneur.
• Type 4. Un poste de marine: un ensemble d'installations pétrolières fixées soit sur la rive, soit sur un quai, une jetée, un
débarcadère ou un ponton et destinées à ravitailler, soit des bateaux , soit des chalands auto- moteurs, etc.
• Type 5. Poste de revente: un ensemble d'installations destinées à la revente des hydrocarbures liquides. Cet ensemble est
composé d'un mono ou bi jaugeur utilisé comme une pompe de distribution et connecté à un fût métallique d'une capacité de
200 litres servant de réservoir de stockage.
Les prescriptions réglementaires non stipulées au paragraphe 4 ci-dessous ainsi que les caractéristiques techniques de ces points de
vente seront définies par voies réglementaires.
4. Du mode de fonctionnement:
Le titulaire de licence est tenu d'assurer la distribution des produits pétroliers dans des conditions de qualité et de régularité
satisfaisantes;
Des horaires:
Les horaires d'ouverture au public des points de ventes sont fixés, au minimum, de 6 heures du lundi au samedi.
Afin d'assurer la continuité de la distribution des produits pétroliers, des points de ventes suivant les localités, doivent être ouverts
24/24 h et 7/7j selon des rotations convenues entre les titulaires de licences:
5à9 2
1à 4 1
Toutes, il est permis aux autorités administratives locales de modifier ces horaires en fonction du contexte particulier de sa
localité. Dans ce cas, l'OMH doit être informé.
- les horaires d'ouverture doivent être affichés clairement et visiblement à l'entrée des points de vente.
Des prix:
- Pendant la période transitoire, sur le territoire de la République de Madagascar, les prix de vente des produits suivants: Super
carburant, essence tourisme, pétrole lampant, gas-oil, ne doivent pas dépasser les prix maxima établis mensuellement par
l'OMH;
- Les prix pratiqués doivent être affichés clairement et visiblement à l'entrée des points de vente.
De la couverture nationale:
Les titulaires de licences ont l'obligation d'assurer la distribution des produits pétroliers dans toutes les localités du territoire
national.
Sur proposition de l'OMH, le Ministre chargé de l'Energie peut, à titre temporaire ou permanent, exiger aux titulaire de licence
l'installation d'une ou plusieurs représentations commerciales dans certaines régions qui sont définies par ce dernier.
Article 3. Les titulaires de licences sont tenus de faire une déclaration à l'OMH lors de la fermeture temporaire ou à l'occasion
d'accidents, incidents significatifs survenus dans les points de vente.
Ces déclarations indiquant les motifs de fermeture ainsi que les perspectives de ré- ouverture du point de vente doivent parvenir à
l'OMH dans un délai de 3 jours.
Article 4. La tenue d'un registre dont le contenu sera précisé par voie réglementaire est obligatoire pour chaque point de vente.
Article 5. Le titulaire de licence est tenu de respecter les conditions définies dans le cahier des charges.
Le titulaire de licence doit laisser les agents de l'OMH accéder librement aux installations et locaux et ce, selon les procédures
d'inspection fixées par l'OMH. De même, il doit mettre à la disposition de ces agents tous les documents nécessaires à l'exercice
de leur mission. Toutefois, tout abus de la part des inspecteurs missionnaires peut faire l'objet de recours à posteriori devant la
Direction générale de l'OMH.
Article 6. Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté est passible des sanctions prévues par la loi n°99-010 du 17 avril
1999.
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Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1512
portant annulation du décret du titre minier d’exploration d’hydrocarbures
n°97-977 du 09 Juillet 1997 octroyé à l’OMNIS et GULFSTREAM
MADAGASCAR INC.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de L’OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
DECRETE :
Article premier. Est annulé le décret n°97-977 du 09 Juillet 1997 octroyant un titre minier d'exploration n°1/97/TM dans la
région côtière de Tsiribihina octroyé à l'OMNIS et Gulfstream Madagascar INC.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
DECRET N° 2002-1511
portant Annulation du décret n°97-976 du 09 Juillet 1997
à la Convention signée le 04 Juin 1997 entre OMNIS et GULFSTREAM
MADAGASCAR INC. Pour l’Exploration, l’Exploitation et le Transport
d’Hydrocarbures dans la région côtière de TSIRIBIHINA
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de L’OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
DECRETE :
Article premier. Est annulé le décret n°97-976 du 09 Juillet 1997 portant approbation de la Convention signée le 04 Juin 1997
entre OMNIS et GULFSTREAM MADAGASCAR INC. pour l’Exploration, l’Exploitation et le Transport d’Hydrocarbures
dans la région côtière de TSIRIBIHINA.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-590
Portant Annulation du Contrat de Partage de Production signé le 05 décembre
2000 entre OMNIS et XPRONET (CANAL PROFOND) Ltd pour l'Exploration,
l'Exploitation et le Transport d'Hydrocarbures dans la région marine en eau
profonde MAVONY, Bassin de Morondava.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n°2001-225 du 15 mars 2001 portant Approbation du Contrat de Partage de Production signé
le 05 décembre 2000 entre OMNISet XPRONET (CANAL PROFOND) Ltd pour l'Exploration, l'exploitation et le Transport
d'hydrocarbures dans la région marine en eau profonde MAVONY, Bassin de MORONDAVA.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1510
portant Annulation du décret du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures
N° 97-979 du 09/07/97 octroyé à l'OMNIS , GULFSTREAM MADAGASCAR
INC. et INTERNATIONALT PETROLEUM CONSULTANTS Ltd.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de L’OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
DECRETE :
Article premier. Est annulé le décret n°97-979 du 09 Juillet 1997 du tire Minier d'Exploration N° 02/97/TM dans la région au
large des côtes d'ANTONIBE octroyé à l'OMNIS, GULFSTREAM MADAGASCAR Inc. et INTERNATIONAL
PETROLEUM CONSULTANTS Ltd.
Article 2. Le Ministre de l'Energie et des Mines et le Ministre de l'Aménagement du Territoire chargé des Domaines sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, d'exécuter présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1509
Portant Annulation du décret N° 97-978 du 09 Juillet 1997
De la Convention signée le 09 Juillet 1997 entre OMNIS, GULFSTREAM
MADAGASCAR INC. et INTERNATIONAL PETROLEUM CONSULTANTS
Ltd. pour l’Exploration, l’Exploitation et le Transport d’Hydrocarbures dans la
région au large des côtes d'ANTONIBE
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de L’OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
DECRETE :
Article premier. Est annulé le décret n°97-978 du 09 Juillet 1997 portant approbation de la Convention signée le 09 juillet 1997
entre OMNIS et GULFSTREAM MADAGASCAR INC. . et INTERNATIONAL PETROLEUM CONSULTANTS Ltd. pour
l’Exploration, l’Exploitation et le Transport d’Hydrocarbures dans la région au large des côtes d'ANTONIBE
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1507
Portant annulation du décret n°99-074 du 21 janvier 1999 du contrat de partage
de production signé le 2 décembre 1998 entre OMNIS et MADAGASCAR
HUNT OIL (BEMOLANGA) L.L.C pour l’exploration, l’exploitation et le
transport d’hydrocarbures dans la région de BEMOLANGA.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de l’Office des Mines Nationales et des Industries
Stratégiques (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n°99-074 du 21 janvier 1999 portant approbation du contrat de partage de production signé le
2 décembre 1998 entre OMNIS ET MADAGASCAR HUNT OIL (BEMOLANGA) LLC pour l’exploration, l’exploitation et le
transport d’hydrocarbures dans la région de BEMOLANGA.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1506
Portant modification du décret n°97-1428 du 12 décembre 1997 octroyant un du
titre minier d’exploration d’hydrocarbures à l’OMNIS.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de l’Office des Mines Nationales et des Industries
Stratégiques (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
DECRETE:
Article premier. Le décret n°97-1428 du 12 décembre 1997 octroyant un titre minier d’exploration d’hydrocarbures à l’OMNIS est
modifié comme suit :
Le titre minier d’exploration couvre une superficie de 11 341 kilomètres carrés environ dans la région de TSIMIRORO et est
défini par les coordonnées Laborde suivantes :
A 870.875.27 mN 225.022.14 mE
B 869.603.16 mN 228.513.60 mE
C 868.755.37 mN 228.833.26 mE
D 863.684.09 mN 225.541.56 mE
E 843.349.79 mN 236.153.25 mE
F 841.376.71 mN 235.132.96 mE
G 841.344.30 mN 228.876.39 mE
H 839.797.37 mN 228.740.61 mE
I 837.449.69 mN 229.003.13 mE
J 837.137.47 mN 230.154.49 mE
K 836.494.06 mN 230.694.75 mE
L 835.263.68 mN 230.576.88 mE
M 834.556.59 mN 230.191.75 mE
N 833.283.05 mN 227.538.62 mE
O 827.261.66 mN 230.550.26 mE
P 827.293.83 mN 234.095.21 mE
Q 821.366.76 mN 234.159.87 mE
R 820.102.47 mN 235.397.46 mE
S 818.967.99 mN 235.376.84 mE
T 817.854.13 mN 234.489.88 mE
U 817.007.43 mN 234.197.13 mE
V 815.712.50 mN 234.198.46 mE
W 815.833.70 mN 248.372.16 mE
X 788.313.39 mN 248.598.14 mE
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Y 788.682.92 mN 303.320.74 mE
Y’ 816.155.72 mN 295.064.27 mE
Z 857.230.89 mN 283.406.97 mE
AA 857.266.75 mN 276.541.06 mE
BB 859.686.84 mN 274.748.39 mE
CC 861.806.10 mN 278.455.92 mE
DD 866.925.34 mN 280.539.24 mE
1 893.652.88 mN 272.643.56 mE
2*(B) 925.887.79 mN 302.126.53 mE
3 991.224.35 mN 248.447.15 mE
4 953.415.24 mN 207.085.85 mE
5 935.657.95 mN 219.293.90 mE
KK 875.696.34 mN 219.797.32 mE
LL 875.744.72 mN 225.002.32 mE
A 870.865.27 mN 225.022.14 mE
Article 2. Le Ministre de l’Energie et des Mines et le Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Ville chargé des
Domaines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d’exécuter le présent décret qui sera publié au Journal officiel de la
République.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
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DECRET N° 2002-1505
Portant approbation de l'Avenant n°3 du Contrat de Partage de Production signé
le 27 février 2002 entre OMNIS et MADAGASCAR HUNT OIL (TSIMIRORO)
L.L.C pour l'exploration, l'exploitation et le Transport d'Hydrocarbures dans la
région de TSIMIRORO.
• Vu la Constitution,
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de l’Office des Mines Nationales et des Industries
Stratégiques (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
• Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
DECRETE:
Article premier. Est constatée l’approbation de l’avenant n°3 conclu le 27 février 2002 du contrat de partage de production entre
OMNIS et MADAGASCAR HUNT OIL (TSIMIRORO) L.L.C (Limited Liability Company) pour l’exploration, l’exploitation et
le transport d’hydrocarbures dans la région de TSIMIRORO en date du 15 octobre 1997.
Marc RAVALOMANANA
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PRIMATURE
DECRET N° 2002-1505
portant approbation de l'Avenant n°3 du Contrat de Partage de Production signé
le 27 février 2002 entre OMNIS et MADAGASCAR HUNT OIL (TSIMIRORO)
L.L.C pour l'exploration, l'exploitation et le Transport d'Hydrocarbures dans la
région de TSIMIRORO.
- Vu la Constitution,
- Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement,
- Vu la loi n°96-018 du 04 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
- Vu la loi n°97-012 du 06 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre
1990,
- Vu le décret n°96-1133 du 07 novembre 1996 portant désignation de l’Office des Mines Nationales et des Industries
Stratégiques (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national d’hydrocarbures,
- Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d’exploration, d’exploitation et de transport
d’hydrocarbures,
- Vu le décret n°2002-450 du 16 juin 2002 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
- Vu le décret n°2002-451 du 18 juin 2002 modifié par les décrets n°2002-659 du 12 juillet 2002, n°2002-1163 du 07
octobre 2002 et le décret n°2002-496 du 02 juillet 2002 portant nomination des membres du Gouvernement,
- Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant statut de l’OMNIS,
- Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l’environnement,
DECRETE :
Article premier. Est constatée l’approbation de l’avenant n°3 conclu le 27 février 2002 du contrat de partage de production entre
OMNIS et MADAGASCAR HUNT OIL (TSIMIRORO) L.L.C (Limited Liability Company) pour l’exploration, l’exploitation et
le transport d’hydrocarbures dans la région de TSIMIRORO en date du 15 octobre 1997.
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-591
Portant Annulation du décret du titre Minier d'Exploitation d'Hydrocarbures
N°2001-226 du 15 mars 2001 octroyé à l'OMNIS.
• Vu la Constitution
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrole,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES(OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n° 2001-226 du 15 mars 2001 du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures dans la région
marine en eau profonde MAVONY, Bassin de MORONDAVA, octroyé à l'OMNIS.
Article 2. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des Travaux Publics et de
l'Aménagement du Territoire et le Ministre de l'Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d'exécuter le
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-589
Portant Annulation du Décret du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures
N°2001-228 du 15 mars 2001 octroyé à l'OMNIS.
• Vu la Constitution
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre. Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS.
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n° 2001-228 du 15 mars 2001 du Titre Minier d'Exploration d'hydrocarbures dans la région
marine en eau profonde RIVOMENA. Bassin de MORONDAVA, octroyé à l'OMNIS,
Article 2. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques. Ministre des Transports, des Travaux Publics et de
l'Aménagement du Territoire et le Ministre de l'Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d'exécuter le
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-588
Portant Annulation du Contrat de Partage de Production signé le 05 décembre
2000 entre OMNIS et XPRONET (CANAL PROFOND) Ltd pour l'Exploration.
l'Exploitation et le Transport d'Hydrocarbures dans la région marine en eau
profonde RIVOMENA. Bassin de Morondava.
• Vu la Constitution
• Vu la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le Décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures.
• Vu le décret n° 99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS.
• Vu le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre. Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition de l'OMNIS.
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n°2001-227 du 15 mars 2001 portant Approbation du Contrat de Partage de Production signé
le 05 décembre 2000 entre OMNIS et XPRONET (CANAL PROFOND) ltd pour l'Exploration. l'Exploitation et le Transport
d'hydrocarbures dans la région marine en eau profonde RIVOMENA. Bassin de MORONDAVA.
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-587
portant Annulation du Décret du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures
n°97-1054 du 14/08/97 octroyé à l'OMNIS
• Vu la Constitution
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n°96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n°97-012 du 6 juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre 1990,
• Vu le décret n°96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme technique chargé de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport d'hydrocarbures,
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre. Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement
• Sur proposition de l'OMNIS.
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n°97-1054 du 14 août 1997 du Titre Minier d'Exploration d'Hydrocarbures dans la région
marine d'AMBILOBE octroyé à l'OMNIS.
Article 2. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques. Ministre des Transports, des Travaux Publics et de
l'Aménagement du Territoire et le Ministre de l'Energie et des Mines sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d'exécuter le
présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
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PRIMATURE
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DECRET N° 2003-586
Portant Annulation du Contrat de Partage de Production signé le 07 juillet 1997
entre OMNIS et TRITON Madagascar Inc. pour l'Exploration, l'Exploitation
et le Transport d'Hydrocarbures dans le Périmètre d'AMBILOBE
• Vu la Constitution
• Vu la loi n°90-033 du 21 décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement.
• Vu la loi n°96-018 du 4 septembre 1996 portant Code Pétrolier.
• Vu la loi n°97-012 du 6 juin 1997 modifiant et compétant certaines dispositions de la loi n°90-033 du 21 décembre 1990.
• Vu le décret n°96-1133 du 7 novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme organisme Technique de la gestion du domaine minier national
d'hydrocarbures.
• Vu le décret n°97-740 du 23 juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration. D’exploitation et de transport d'hydrocarbures.
• Vu le décret n°99-697 du 26 août 1999 portant Statut de l'OMNIS.
• Vu le décret n°99-954 du 15 décembre 1999 portant refonte du décret n°95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement
• Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres Gouvernement.
• Sur proposition de l'OMNIS.
DECRETE:
Article premier. Est annulé le décret n°97-1055 du 14 août 1997 portant Approbation du Contrat de la Partage de Production signé
le 07 juillet 1997 entre OMNIS et TRITON MADAGASCAR Inc. pour l'Exploration. l'Exploitation et le Transport
d'hydrocarbures dans la région marine d'AMBILOBE.
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
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DECRET N° 2004-688
portant approbation du Contrat de Partage de Production
signé le 29 Avril 2004 entre OMNIS
et MADAGASCAR OIL (S.A.R.L.) pour
l'Exploration et l'Exploitation d'Hydrocarbures
dans la région de BEMOLANGA ("Bloc 3102")
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi N° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi N° 96-018 du 4 Septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi N° 97-012 du 6 Juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret N° 96-1133 du 7 Novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme Organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier
national d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 97-740 du 23 Juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport
d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 99-697 du 26 Août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret N° 99-954 du 15 Décembre 1999 portant refonte du décret N°95-377 du 23 Mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret N° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef de Gouvernement,
• Vu le décret N° 2003-008 du 16 Janvier 2003, modifié par les décrets N° 2004-001 du 5 Janvier 2004 et N° 2004-680 du
05 Juillet 2004 portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret N°2004-273 plaçant l'OMNIS sous tutelle du Ministre chargé de l'Energie et des Mines du 18 Février 2004,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE :
Article premier: Est constatée l'approbation du Contrat de Partage de Production signé le 29 Avril 2004 entre OMNIS et
MADAGASCAR CIL (S.A.R.L.) pour l'Exploration et l'Exploitation d'Hydrocarbures dans la région de BEMOLANGA ("Bloc
3102").
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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
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DECRET N° 2004-689
portant approbation du Contrat de Partage de Production
signé le 29 Avril 2004 entre OMNIS et MADAGASCAR OIL (S.A.R.L.)
pour l'Exploration et l'Exploitation d'Hydrocarbures
dans la région de TSIMIRORO ("Bloc 3104")
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi N° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi N° 96-018 du 4 Septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi N° 97-012 du 6 Juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret N° 96-1133 du 7 Novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme Organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier
national d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 97-740 du 23 Juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport
d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 99-697 du 26 Août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret N° 99-954 du 15 Décembre 1999 portant refonte du décret N°95-377 du 23 Mai 1995 relatif à la mise en
comptabilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret N° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef de Gouvernement,
• Vu le décret N° 2003-008 du 16 Janvier 2003, modifié par les décrets N° 2004-001 du 5 Janvier 2004 et N° 2004-680 du
05 Juillet 2004 portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret N°2004-273 plaçant l'OMNIS sous tutelle du Ministre chargé de l'Energie et des Mines du 18 Février 2004,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE :
Article premier. Est constatée l'approbation du Contrat de Partage de Production signé le 29 Avril 2004 entre OMNIS et
MADAGASCAR CIL (S.A.R.L.) pour l'Exploration et l'Exploitation d'Hydrocarbures dans la région de TSIMIRORO ("Bloc
3104").
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
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DECRET N° 2004-690
Octroyant un titre minier d'Exploration d'Hydrocarbures
dans la région de TSIMIRORO à l'OMNIS
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi n° 96-018 du 4 Septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi n° 97-012 du 6 Juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N°90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret n° 96-1133 du 7 Novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme Organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier
national d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 97-740 du 23 Juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport
d'hydrocarbures,
• Vu le décret n° 99-697 du 26 Août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret n° 99-954 du 15 Décembre 1999 portant refonte du décret N° 95-377 du 23 Mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret n° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef de Gouvernement,
• Vu le décret n° 2003-008 du 16 Janvier 2003, modifié par les décrets N° 2004-001 du 5 Janvier 2004 et N° 2004-680 du
5 Juillet 2004 portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret n°2004-273 plaçant l'OMNIS sous tutelle du Ministre chargé de l'Energie et des Mines du 18 Février 2004,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE :
Article 3. La durée initiale de validité de ce titre minier d'exploration est de huit (8) ans et ce à compter de la date de publication
du présent décret au Journal Officiel de la République.
Article 4. Ce titre minier d'exploration couvre une superficie de 6 670 kilomètres carrés environ dans la région de TSIMIRORO
("Bloc 3104") et définie par les coordonnées Laborde suivantes:
Nord Est
A 900 000 mN 220 000 mE
B 900 000 mN 280 000 mE
C 770 000 mN 295 000 mE
0 770 000 mN 264 000 mE
E 790 000 mN 249 000 mE
F 816 000 mN 249 000 mE
G 816 000 mN 236 000 mE
H 841 000 mN 229 000 mE
1 841 000 mN 236 000 mE
J 863 000 mN 226 000 mE
K 875 000 mN 225 000 mE
L 875 000 mN 220 000 mE
A 900 000 mN 220 000 mE
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Article 5. le Ministre de l'Energie et des Mines et le Ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, d'exécuter le présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
Marc RAVALOMANANA
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
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DECRET N° 2004-691
Octroyant un titre minier d'Exploration d'Hydrocarbures
dans la région de BEMOLANGA à l'OMNIS
• Vu la Constitution ;
• Vu la loi N° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement,
• Vu la loi N° 96-018 du 4 Septembre 1996 portant Code Pétrolier,
• Vu la loi N° 97-012 du 6 Juin 1997 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi ND90-033 du 21 décembre
1990,
• Vu le décret N° 96-1133 du 7 Novembre 1996 portant désignation de l'OFFICE DES MINES NATIONALES ET DES
INDUSTRIES STRATEGIQUES (OMNIS) comme Organisme Technique chargé de la gestion du domaine minier
national d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 97-740 du 23 Juin 1997 relatif aux titres miniers d'exploration, d'exploitation et de transport
d'hydrocarbures,
• Vu le décret N° 99-697 du 26 Août 1999 portant Statut de l'OMNIS,
• Vu le décret N° 99-954 du 15 Décembre 1999 portant refonte du décret N° 95-377 du 23 Mai 1995 relatif à la mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement,
• Vu le décret N° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef de Gouvernement,
• Vu le décret N° 2003-008 du 16 Janvier 2003, modifié par les décrets N° 2004-001 du 5 Janvier 2004 et N° 2004-680 du
05 Juillet 2004 portant nomination des Membres du Gouvernement,
• Vu le décret N°2004-273 plaçant l'OMNIS sous tutelle du Ministre chargé de l'Energie et des Mines du 18 Février 2004,
• Sur proposition de l'OMNIS,
DECRETE :
Article 3. La durée initiale de validité de ce titre minier d'exploration est de huit (8) ans et ce à compter de la date de publication
du présent décret au Journal Officiel de la République.
Article 4. Ce titre minier d'exploration couvre une superficie de 7 175 kilomètres carrés environ dans la région de BEMOLANGA
("Bloc 3102") et définie par les coordonnées Laborde suivantes:
Nord Est
A 1 060 000 mN 190 000 mE
B 978 000 mN 200 000 mE
C 900 000 mN 220 000 mE
D 900 000 mN 280 000 mE
E 925 000 mN 300 000 mE
F 978 000 mN 220 000 mE
A 1 060 000 mN 190 000 mE
Article 5. Le Ministre de l'Energie et des Mines et le Ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, d'exécuter le présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
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MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES
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ARRETE N° 8815/2003
Modifiant et complétant les dispositions de l'arrêté n° 2924/2000 du 24 mars 2000
fixant les cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux licences
d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licences ainsi que
les règles applicables à chaque activité pendant la période transitoire
• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi N° 99-010 du 17 Avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval ;
• Vu le Décret N° 99-279 du 21 avril 1999 portant application de la Loi N° 99-010 du 17 avril 1999, régissant les activités du
secteur pétrolier aval.
• Vu le Décret N° 99-438 du 18 juin 1999 portant modalités de fixation des prix des produits pétroliers, modifié par le Décret
n° 2000-547 du 03 août 2000 ;
• Vu le Décret N° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Vu le Décret N° 2003-008 du 16 janvier 2003 portant nomination des membres du Gouvernement ;
• Vu le Décret N° 2003-102 du 1l Février 2003 fixant les attributions du Ministre de l'Energie et des Mines ainsi que
l'organisation générale de son Ministère,
• Sur proposition de l'office malgache des hydrocarbures
ARRETE :
Article premier. Les dispositions de l'article 1 de l'Annexe I portant Dispositions communes aux licences d'exploitation des
hydrocarbures de l'Arrêté n° 2924/2000 du 24 mars 2000 fixant les Cahiers des charges afférents aux dispositions communes aux
licences d'exploitation des hydrocarbures, à chaque catégorie de licences ainsi que les règles applicables à chaque activité pendant
la période transitoire sont modifiées et complétées comme suit :
“Hydrocarbures” : les produits issus de la combinaison exclusive de carbone et d'hydrogène que sont le gaz naturel, le pétrole brut
et leurs produits dérivés ;
“Importation” : l'acquisition d'hydrocarbures à l'étranger et leur acheminement jusqu'à un Terminal d'importation du Territoire
national ;
“Infrastructures” : constructions non susceptibles d'être déplacées sans être détruites ;
“Installations pétrolières” : toutes infrastructures relatives aux activités pétrolières ;
“Licence d'exploitation” : toute Licence accordée par le Ministère chargé de l'Energie pour assurer l'exploitation d'un des secteurs
d'activité de la chaîne d'approvisionnement ;
“Logistique” : l'ensemble des activités pétrolières constitué par le transport massif et la gestion des installations de stockage ;
“La Loi” : la loi n° 99-010 du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval ;
“Nouvel Entrant” : tout Titulaire de Licence autre qu'un Adjudicataire d'un lot pétrolier issu de la privatisation de la SOLIMA ;
“ OMH” : Office Malgache des Hydrocarbures, dont les modalités d'organisation et de fonctionnement ainsi que les attributions
sont définies, à titre principal, par la loi n° 99-010 et le décret n° 99-279 ;
“Période transitoire ” : la période de restructuration et de libéralisation du secteur pétrolier aval définie à l'article 45 de la loi n° 99-
010, au cours de laquelle, d'une part, les conditions de fixation du prix des services rendus par les Titulaires ainsi que de certains
produits pétroliers sont définies par le décret n° 99-438 du 18 juin 1999, d'autre part, seront progressivement fixés les normes,
standards et prescriptions applicables en matière pétrolière, et, enfin, seront mises en place les règles propres à garantir une
concurrence loyale et équitable entre les Titulaires de Licences ;
“ Pétrole brut ” : le mélange d'hydrocarbures d'origine minérale qui a un point d'éclair inférieur à 65° Celsius, qui reste à l'état
liquide dans les conditions de pression atmosphérique et de température normales sans qu'il ait subi aucun raffinage ou tout autre
procédé de transformation chimique ;
“Pipeline” : une canalisation servant au transport des hydrocarbures à l'exclusion des canalisations servant à la réception et à
l'expédition des hydrocarbures dans les Terminaux d'importation ;
“Point de vente” : une installation pétrolière faisant partie de la Chaîne d'approvisionnement, destinée à la vente au détail des
produits pétroliers ;
“Produits aviation” : les carburants utilisés par les aéronefs ;
“ Produits pétroliers” : les dérivés, obtenus par tout procédé de transformation chimique ou de raffinage, d'hydrocarbures naturels ;
“ Produits structures” : les produits dont les prix de vente aux consommateurs ne peuvent pas être supérieurs à des prix maxima
établis périodiquement par l'OMH suivant une structure de prix.
“Raffinage” : l'ensemble des procédés de transformation du pétrole brut en produits dérivés ;
“Secteur pétrolier aval” : l'ensemble des activités d'importation, d'exportation, de transformation, de transport et de distribution des
hydrocarbures ;
“SOLIMA” : la Société Solitany Malagasy, une société anonyme de droit malagasy au capital de Deux milliards Cinq Cent Quatre
Millions Cinq Cent Mille francs malagasy (2.504.500.000Fmg), dont le siège social est sis au 2, Avenue Grandidier,
Antananarivo, République de Madagascar, créée par ordonnance n° 76-021 du 25 juin 1976 ;
“Sous-traitance” : la réalisation par un tiers d'opérations incombant au Titulaire de Licence en vertu de celle-ci ;
“Stockage” : l'entreposage en vrac de produits pétroliers ;
“Terminal d'importation” : un ensemble d'installations et d'équipements pétroliers constitués par des équipements servant au
chargement et au déchargement de pétrole brut et de produits pétroliers d'importation, situé dans un port disposant de services de
l'Autorité chargée des opérations douanières, ainsi que de capacités de stockage égales ou supérieures, selon le cas, à :
. Cinq mille (5.000) tonnes tous produits non structurés confondus ;
. Trente mille (30.000) tonnes tous produits structurés confondus ;
“Titulaire” : le bénéficiaire d'une Licence d'exploitation pétrolière ;
“ Transformation” : cf. Raffinage ;
“Transport des hydrocarbures” : l'opération qui consiste à amener les hydrocarbures par voie soit maritime, soit ferroviaire, soit
terrestre, d'un Terminal d'importation à un Dépôt ou entre les Dépôts ou entre les Dépôts et les points de vente ou entre les Dépôts
et les Gros Consommateurs ;