Enonce 16

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 10

PC* 22 - Devoir de physique no 16 1

PC* 22 - DEVOIR No 16
Le 3 février

Freinage magnétique d’un train


Centrale-Supélec

La plupart des montagnes russes dans les parcs d’attraction disposent d’un freinage magnétique. Nous
étudions ici un modèle simple permettant d’en expliquer le principe.
A. Dispositif de freinage
Un dispositif de freinage magnétique est constitué de deux parties, l’une fixée au wagon, l’autre fixée au
niveau des rails. Sous chaque wagon est placée une plaque fabriquée dans un matériau non magnétique et
conducteur ohmique (typiquement du cuivre) de conductivité électrique γ (voir figure 1).

Figure 1 – Dispositif de freinage

On note D, L et e respectivement les dimensions de la plaque selon les axes x, y et z. Le wagon se


déplace en translation selon l’axe y et sa vitesse est →

v = v→
−e y . Le référentiel R0 est le référentiel
terrestre, R est le référentiel lié au wagon.
Lorsque le wagon arrive en gare, la plaque passe dans l’entrefer d’un aimant fixé au niveau des rails et


qui crée un champ magnétique supposé uniforme B 0 = B0 → −e z . On fait l’hypothèse que seule la partie


grisée P0 de la plaque (voir figure 2) est soumise au champ magnétique B 0 . On note respectivement d et
`, ses dimensions selon les axes x et y. Dans toute la suite du problème, on suppose que ` > d  e.

Figure 2 –

1. Expliquer qualitativement comment un tel dispositif permet de freiner le wagon.


2. On suppose, dans un premier temps, que le champ magnétique créé par les courants induits au sein


de la plaque est négligeable devant B 0 . Cette hypothèse sera discuté dans la partie B. Seul le champ


magnétique B 0 sera donc pris en compte.


Soit j la densité volumique de courant au sein de la plaque. Pour tenir compte du déplacement de cette
plaque par rapport au référentiel du laboratoire, on écrit la loi d’Ohm locale sous la forme

− →
− − − →
j = γ( E + →
v ∧ B0 ) . (1)
PC* 22 - Devoir de physique no 16 2


− →

où E désigne le champ électrostatique. La détermination du vecteur densité de courant j au sein de la
plaque, particulièrement dans la partie qui n’est pas soumise au champ magnétique, est complexe. Nous


allons, dans un premier temps, considérer exclusivement la partie P0 de la plaque soumise à B 0 . On


suppose que le vecteur densité de courant j y est uniforme et porté par l’axe x.


a. Si I est l’intensité totale parcourant la partie P0 de la plaque, donner l’expression de j en fonction
de I et de deux longueurs caractéristiques de P0 .
b. On note U = V (d/2) − V (−d/2) la ddp entre les plans x = d/2 et x = −d/2. En faisant circuler loi
d’Ohm sous la forme (1), établir la relation

rI = −U + ei (2)

où r et ei sont deux quantités à exprimer en fonction des données du problème.


3. Pour comprendre ce que représente ei , on s’écarte momentanément de la question du freinage du
train et on considère une situation typique des phénomènes d’induction : celle des rails de Laplace (figure
3). Il s’agit de deux barres conductrices parallèles, distantes de d, formant un circuit fermé avec d’autres
conducteurs immobiles (à gauche) et avec une autre barre, mobile celle-ci, perpendiculaire aux deux
premières. La barre mobile présente une résistance r et se translate à la vitesse →

v = v→−e y et l’ensemble

− →

est plongé dans un champ magnétique B 0 = B0 e z .
~0
B
i z
d y
U
x

Figure 3 – Rails de Laplace

a. Le circuit est orienté dans le sens indiqué sur la figure (3). Exprimer, à une constante près, le flux
magnétique à travers le circuit en fonction d, B0 et de la coordonnée Y de la barre.
b. En déduire l’expression de la fem induite dans le circuit. Pour la suite, vous admettrez que cette
fem est localisée dans la barre mobile.
c. La barre possède une résistance électrique r et est parcourue par l’intensité i. Exprimer la tension U
aux bornes de cette barre fonction de r, i et de la fem induite.
d. Expliciter les analogies entre la relation (2) et celle de la question précédente. Dans le problème du
freinage du wagon, que représentent respectivement ei et r ?
4. On revient au problème du freinage du wagon et on modélise la partie de la plaque situé hors de P0
par une résistance R de façon à ce que le circuit électrique équivalent soit celui de la figure 4. Reproduire
cette figure sur la copie et plaçant les grandeurs e, I et U orientées.

Figure 4 – Circuit équivalent

5. Vous semble-t-il possible d’exprimer simplement R en fonction des caractéristiques de la plaque ?


Pourquoi ?
PC* 22 - Devoir de physique no 16 3

6. On introduit la grandeur sans dimension α = r/(r + R). Éliminer R et donner l’expression de I en


fonction de α, v, B0 , d et r.
7. On s’intéresse au mouvement du wagon de masse m dans R0 , le référentiel lié aux rails. Son
déplacement sur les rails se fait sans frottement. À partir des résultats précédents, montrer que le wagon
subit une force de freinage dont on donnera l’expression.
8. En appliquant le théorème de la quantité de mouvement au wagon, déterminer l’expression d’un
temps caractéristique de freinage.
9. Même s’il rend bien compte du principe du freinage magnétique, le modèle proposé reste simpliste.
Quelles hypothèses sont peu réalistes ?
B. Analyse d’une hypothèse du modèle
On souhaite discuter la validité d’une hypothèse adoptée dans la partie précédente, à savoir que le champ


magnétique créé par les courants induits au sein de la plaque est négligeable devant B 0 . Pour cela, on
néglige tout effet de bord et on suppose la plaque illimitée dans les directions (0x) et (0y). Ses deux faces
ont pour cote z = e/2 et z = −e/2. La densité volumique de courant qui la parcourt est donnée par


j = γαvB0 → −e x.


1. Déterminer la direction du champ magnétique B1 créé par les courants circulant dans la plaque.
Justifier que ce champ est nul dans le plan z = 0.


2. Déterminer B 1 en tout point de l’espace. Représenter ses variations par un graphe.

− →

3. À quelle condition, portant sur la vitesse v de la plaque, ce champ B 1 est-il négligeable devant B 0 ?
4. On donne γ = 5.107 S.m−1 , e = 6 mm, α = 1/3 et µ0 = 4π.10−7 H.m−1 . L’hypothèse est-elle valide
pour une vitesse du train de 10 m.s−1 ?
4 — La sensibilité de la balance étant de δm = 0,05 g, déterminer la plus petite valeur de
B mesurable pour
PC* 22 - Devoir = 10 A, gno=1610 m · s−2 , ℓ = 5 cm et d1 = d2 = 10 cm. En comparant cette
dei physique 4
valeur avec une ou des références connues, conclure quant à l’utilisabilité de la balance.

FIN DE LA PARTIE I
Mesure du champ magnétique terrestre
Mines-Ponts
II. — Utilisation d’une boussole
II.A. — Etude générale G
Dans cette partie on utilise une boussole constituée d’une Figure 2 – La Boussole
aiguille aimantée mobile, présentant un axe de symétrie
longitudinal. Cette aiguille peut pivoter sans frottement autour d’un axe passant par son centre
de masse G et perpendiculaire à l’axe de symétrie. La liaison avec l’axe est du type ≪ pivot
parfait ≫ sans frottement. Cette aiguille aimantée se comporte comme un dipôle magnétique de
moment magnétique M~m ayant la direction de l’axe de symétrie de celle-ci.
Cette boussole est placée dans un champ magnétique B, ~ permanent et localement uniforme
(il est considéré comme uniforme tout le long de l’aiguille aimantée). Les forces magnétiques
soumettent la boussole à un couple ~Γ = M~m ∧ B. ~ On note J le moment d’inertie de l’aiguille
aimantée par rapport à l’axe de rotation. Dans un premier temps nous allons étudier les petits
mouvements de l’aiguille autour de sa position d’équilibre stable, en négligeant les frottements
fluides dus à l’air. Le champ magnétique et l’axe de symétrie de l’aiguille sont dans un plan
horizontal. On appelle α l’angle entre la direction de B ~ et celle de M~m .
5 — Après avoir exprimé le couple des forces magnétiques
s’exerçant
sur l’aiguille en fonc-
~ ~
tion des paramètres du problème que sont B = B , Mm = Mm et α, établir l’équation
différentielle dont α est solution. En déduire les positions d’équilibres de l’aiguille, et indiquer
sans calcul l’équilibre stable. En supposant α ≪ 1, donner l’expression de α (t) en notant α0 la
Mm
valeur maximale de cet angle, en faisant apparaı̂tre le rapport κ =Mesuresetdeen supposant
champs que
magnétiques
J
dα −1
dt t=0
= 0 rad · s .
On cherche à mesurer le rapport κ. Pour cela on mesure la période des pe-
tites oscillations de l’aiguille aimantée placée
Page dans
3/7un champ magnétique I
Tournez la page I
S.V.P.
uniforme connu, créé par des bobines de Helmholtz.
Les bobines de Helmholtz sont constitués de deux bobines plates, c’est-à- x O
dire d’épaisseurs négligeables, identiques et équidistantes. Chacune d’entre
elles comprend N spires circulaires de rayon R, parcourues par le même R d
courant d’intensité I et dont le sens est indiqué sur la figure 3. Ces deux
bobines sont distantes de d = R. L’axe Ox de révolution des spires a
pour origine le point O tel que les bobines soient équidistantes de celui-ci.
Fig. 3 – Bobines
On montre qu’en un point M situé à l’abscisse x, sur l’axe Ox, le champ
~ (x) créé par les bobines s’écrit de Helmholtz
magnétique B
" 
  2 #−3/2 "  2 #−3/2 
~ (x) = N B ~0 x 1 x 1
B 1+ − + 1+ +
 R 2 R 2 

~
6 — La quantité B0 = B 0 s’exprime en fonction de µ0 , R et I. Par comparaison avec
d’autres champs magnétiques, choisir en justifiant précisément ce choix, l’expression de B0
parmi les suivantes :
µ0 I µ0 R µ0 IR IR
B0 = B0 = B0 = B0 =
2R 2I 2 2µ0

7 — Les bobines ont un rayon R = 15 cm. On donne le développement limité suivant


"  2 #−3/2  
1 8 6 32 3 144 4 4

1+ X ± = √ 1∓ X ± X − X +o X
2 5 5 5 25 125
PC* 22 - Devoir de µ0 I no 16 µ0 R µ0 IR IR
B0physique
= B0 = B0 = B0 = 5
2R 2I 2 2µ0

7 — Les bobines ont un rayon R = 15 cm. On donne le développement limité suivant


"  2 #−3/2  
1 8 6 32 3 144 4 4

1+ X ± = √ 1∓ X ± X − X +o X
2 5 5 5 25 125

Dans quelle zone située sur l’axe Ox, peut-on considérer que la variation relative de la norme
du champ est inférieure à 2% ? Préciser la valeur numérique de cette norme sachant que N = 50
spires et I = 4 A ?
8 — La valeur mesurée de la période des petites oscillations de l’aiguille aimantée est
T = 0,30 s. Déterminer l’unité et calculer la valeur numérique du rapport κ pour cette boussole.

II.B. — Applications au champ magnétique terrestre


On se place à Paris dont l’altitude (42 m) est négligeable devant le rayon terrestre RT =
6 400 km, la longitude est ϕ = 2◦ 21′ et la latitude λ = 48◦ 52′ nord. On rappelle que la latitude
est l’angle entre le plan de l’équateur et le rayon terrestre passant par le point considéré. On
effectue deux mesures avec la boussole précédemment calibrée :
— Quand l’axe de la boussole est vertical, la période des petites oscillations est de T =
2,31 s.
— Quand l’axe de la boussole est horizontal, à l’équilibre, et que l’axe de symétrie de l’ai-
guille aimantée est dirigé selon le champ magnétique local vers le pole nord magnétique
terrestre, l’aiguille fait un angle i = 64◦ 0′ avec l’horizontale locale.
On suppose que le champ magnétique terrestre est celui d’un dipôle magnétique de moment
M~T placé au centre de la terre, dont la direction est celle d’un axe (O,b uz ) passant par les deux
pôles magnétiques
Physique et —
II, année 2016 orienté
filière du
PSInord vers le sud.
On indique qu’un dipôle magnétique situé en l’origine O du référentiel considéré, d’axe (O,buz )
et de moment M = M u ~ bz , crée en un point M éloigné de O et de coordonnées sphériques
(r,θ,ϕ) un champ magnétique
Page 4/7
~ µ0 M
B(M )= br + sin θ u
(2 cos θ u bθ ) .
4πr3
Dans le système de coordonnées sphériques adapté à la géométrie du champ magnétique ter-
restre, l’angle θ = 0 indique la direction du pôle sud magnétique et ϕ correspond à une longitude.

9 — Après avoir fait un schéma représentant M~T ainsi que le vecteur B(M ~ ), les angles i
et θ si le point M est la ville de Paris, déduire des mesures effectuées la coordonnée θ de cette
ville. Que peut-on en conclure concernant l’axe de symétrie du champ magnétique terrestre et
l’axe de rotation de la terre ?

10 — En indiquant les arguments utilisés, déduire des mesures effectuées et du résultat


de
~
la question 8, l’intensité du champ magnétique terrestre à Paris. Calculer alors MT = MT .

FIN DE LA PARTIE II

III. — Utilisation d’une sonde à effet Hall


L’élément principal d’une sonde à effet Hall b
uy
est une plaquette constituée d’un semi-con- 2
ubx
ducteur, dopé N, dans laquelle les porteurs
de charges libres sont des électrons, dont ubz 1
la charge est q = −e = −1,6 × 10−19 C.
a
PC* 22 - Devoir de physique no 16 6

Bobine ohmique ou supraconductrice


CCP

L’imagerie médicale a besoin de champs magnétiques intenses, permanents et uniformes. On se propose


ici de dimensionner une bobine dans 3$57,(3+<6,48(
laquelle règne un champ magnétique de 2 T. Elle est formée d’un
long fil de cuivre, métal dont les propriétés dépendent de la température. Il peut se comporte soit comme
un conducteur ohmique de conductivité γCu , soit comme un supraconducteur, c’est à dire un solide ne
présentant plus aucune résistance au passage du courant. Ces deux possibilités sont étudiées
) &UpDWLRQG¶XQFKDPSPDJQpWLTXHLQWHQVHjO¶DLGHG¶XQVROpQRwGH
successivement dans les parties A et B du problème.
Constantes physiques
µ0 = 4π.10 /¶LPDJHULHPpGLFDOHDEHVRLQGHFKDPSPDJQpWLTXHLQWHQVHSHUPDQHQWHWXQLIRUPH2QVH
−7
H.m−1 , conductivité du cuivre : γCu (77 K) = 3, 3.108 S.m−1 , γCu (300 K) = 6.107 S.m−1 Un
SURSRVHLFLGHGLPHQVLRQQHUXQHERELQHGDQVODTXHOOHUqJQHXQFKDPSPDJQpWLTXHGH7
formulaire mathématique comportant des expressions d’analyse vectorielle et deux intégrales utiles est
placé à la fin de l’énoncé.
5pVLVWDQFHpOHFWULTXHG¶XQFRQGXFWHXURKPLTXH
A) Utilisation du cuivre ohmique
2QFRQVLGqUHXQFRQGXFWHXURKPLTXH ILJXUH GHFRQGXFWLYLWppOHFWULTXHγGHVHFWLRQ6
GH ORQJXHXU K SDUFRXUX SDU XQ FRXUDQW pOHFWULTXH FRQWLQX XQLIRUPpPHQW UpSDUWL GH GHQVLWp
G G
MH = MH H] 

6HFWLRQ6

]

)LJXUHFRQGXFWHXURKPLTXH

G G
 ([SULPHU HQ IRQFWLRQ GH γ HW MH  OH FKDPS pOHFWULTXH (  TXL UqJQH j O¶LQWpULHXU GH FH
FRQGXFWHXU

 'RQQHU HQ IRQFWLRQ GH γ MH  HW GHV FDUDFWpULVWLTXHV JpRPpWULTXHV GH FH FRQGXFWHXU OHV
H[SUHVVLRQVGXFRXUDQWpOHFWULTXH,WUDYHUVDQWFHFRQGXFWHXUHWGHODGLIIpUHQFHGHSRWHQWLHO
8DX[ERUQHVGHFHFRQGXFWHXU

 (Q GpGXLUH HQ IRQFWLRQ GH γ HW GHV FDUDFWpULVWLTXHV JpRPpWULTXHV GH FH FRQGXFWHXU OD
UpVLVWDQFHpOHFWULTXH5ΩGHFHFRQGXFWHXU

&DUDFWpULVWLTXHVGHODERELQHjWHPSpUDWXUHDPELDQWH

2QVXSSRVHLFLTXHODERELQHHVWPDLQWHQXHjWHPSpUDWXUHDPELDQWH7 .

/DERELQH ILJXUHSDJH HVWDVVLPLOpHjXQVROpQRwGHG¶D[H2]GHORQJXHXU/GHUD\RQ


PR\HQ 5PR\ DYHF 5PR\  /  /HV HIIHWV GH ERUGV VRQW QpJOLJpV OH VROpQRwGH HVW GRQF FRQVLGpUp
FRPPHLQILQL,OHVWFRQVWLWXpGHVSLUHVMRLQWLYHVG¶XQILOGHFXLYUHGHGLDPqWUHGHWGHFRQGXFWLYLWp
pOHFWULTXH γ&X &KDTXH VSLUH HVW SDUFRXUXH SDU XQ FRXUDQW , ,O FRPSRUWH S FRXFKHV GH ERELQDJH
VXSHUSRVpHV
PC* 22 - Devoir de physique no 16 7

/ SFRXFKHVGHERELQDJH

5PR\
]
G

)LJXUHERELQH

 D  6XU XQH VHXOH FRXFKH GH ERELQDJH FRPELHQ \ DWLO GH VSLUHV MRLQWLYHV SDU XQLWp GH
ORQJXHXUGHVROpQRwGH"
E &RPELHQGHVSLUHVSDUXQLWpGHORQJXHXUFRPSRUWHFHVROpQRwGH"

 D 'RQQHUHQIRQFWLRQGHGS,HWμO¶H[SUHVVLRQGXFKDPSPDJQpWLTXHFUppjO¶LQWpULHXU
GXVROpQRwGH
E $SSOLFDWLRQQXPpULTXH% 7G PP, $'pWHUPLQHUS

 D (QDVVLPLODQWOHUD\RQGHFKDTXHVSLUHDXUD\RQPR\HQ5PR\H[SULPHUODORQJXHXU/ILO
GHILOQpFHVVDLUHjODUpDOLVDWLRQGHFHWWHERELQHHQIRQFWLRQGH5PR\GSHW/
E $SSOLFDWLRQQXPpULTXH/ PHW5PR\ FP(YDOXHU/ILO

  D ([SULPHUHQIRQFWLRQGHγ&XGH/ILOHWGHGODUpVLVWDQFHpOHFWULTXH5pOHFGHODERELQH
E $SSOLFDWLRQQXPpULTXHpYDOXHUODSXLVVDQFH3- GLVVLSpHSDUHIIHW-RXOHGDQVODERELQH
&RPPHQWHU

&DUDFWpULVWLTXHVGHODERELQHUHIURLGLHj.

2QVXSSRVHLFLTXHODERELQHHVWPDLQWHQXHjODWHPSpUDWXUHGH.

3RXUGLPLQXHUODSXLVVDQFHGLVVLSpHRQSHXWHQYLVDJHUGHUHIURLGLUOHFRQGXFWHXUHQFXLYUH
SDUO¶LQWHUPpGLDLUHG¶XQEDLQG¶D]RWHOLTXLGHj.2QSHXWDORUVLPSRVHUGDQVXQFRQGXFWHXUGH
FXLYUHGHPrPHGLDPqWUHG PPXQFRXUDQWSOXVLPSRUWDQW,¶ $2QUpGXLWDLQVLOHQRPEUH
GHVSLUHVGHODERELQHHWGRQFVDUpVLVWDQFHpOHFWULTXHHWVRQUD\RQPR\HQ

 D 4XHOHVWDORUVOHQRPEUHGHFRXFKHVGHERELQDJHS¶jVXSHUSRVHUSRXUREWHQLUXQFKDPS
PDJQpWLTXHGH7"

E (QDVVLPLODQWOHUD\RQGHFKDTXHVSLUHDXQRXYHDXUD\RQPR\HQ 5
PR\  FPpYDOXHU

ODQRXYHOOHSXLVVDQFHGLVVLSpHSDUHIIHW-RXOH 3-
GDQVODERELQH

&RPSWHWHQX GX FR€W GH OD UpIULJpUDWLRQ GH OD ERELQH j  . LO IDXW WHQLU FRPSWH GH
O¶HIILFDFLWpGHODPDFKLQHWKHUPLTXHDVVXUDQWOHPDLQWLHQGHFHWWHEDVVHWHPSpUDWXUH



PC* 22 - Devoir de physique no 16
XLVVDQFH3¶PLQLPDOHQpFHVVDLUHSRXUDEVRUEHUODSXLVVDQFH 3-
GLVVLSpHGDQVOD
8

XLYUHUHIURLGL&RPPHQWHU
 2QFRQVLGqUHXQHPDFKLQHIULJRULILTXHF\FOLTXHHWUpYHUVLEOHTXLDVVXUHSDUO¶LQWHUPpGLDLUH
G¶XQ IOXLGH FDORSRUWHXU OHV WUDQVIHUWV WKHUPLTXHV HQWUH GHX[ VRXUFHV GH WHPSpUDWXUHV
FRQVWDQWHV7IHW7F

GLVVLSpHGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXUORUVGHVUpJLPHVWUDQVLWRLUHV  ELHQ GpILQL


D  (Q HIIHFWXDQW XQ ELODQ pQHUJpWLTXH HW XQ ELODQ HQWURSLTXH VXU XQ V\VWqPH
H[SULPHUO¶HIILFDFLWpHUpYGHFHWWHPDFKLQHHQIRQFWLRQGH7IHWGH7F

E $SSOLFDWLRQQXPpULTXH7I .HW7F .(YDOXHUHUpY


FRQGXFWHXUVVRQWGpSRXUYXVGHSHUWHVHQUpJLPHFRQWLQXLOQ¶HQHVWSDVGHPrPH
3RXUOHVERELQHVDOLPHQWpHVHQFRXUDQWFRQWLQXFHVSHUWHVRQWOLHXORUVGHVGHX[
 (YDOXHUODSXLVVDQFH3¶PLQLPDOHQpFHVVDLUHSRXUDEVRUEHUODSXLVVDQFH 3-
GLVVLSpHGDQVOD
TXLFRUUHVSRQGHQWHQGpEXWG¶XWLOLVDWLRQGHODERELQHjO¶LQVWDOODWLRQGXFRXUDQW
ERELQHHQFXLYUHUHIURLGL&RPPHQWHU
SXLVHQILQG¶XWLOLVDWLRQGHODERELQHORUVGHODUHGHVFHQWHj]pURGHFHFRXUDQW
B) Utilisation du cuivre supraconducteur
Passons maintenant à l’utilisation du cuivre supraconducteur. Les supraconducteurs sont dépourvus de
* 3XLVVDQFHGLVVLSpHGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXUORUVGHVUpJLPHVWUDQVLWRLUHV
RVH LFL GHpar
pertes GpWHUPLQHU
effet Joule enO¶RUGUH GH JUDQGHXU
régime permanent. GH OD SXLVVDQFH
Au contraire, GLVVLSpHlorsque
des pertes apparaissent SDU XQLWp GH qui
les courants
les parcourent dépendent du temps. Pour une bobine créant un champ magnétique, ces pertes ont lieu
FWHXUlorsORUV GH ODSUHPLqUH PRQWpHGX FRXUDQWGDQV XQH VLWXDWLRQ GLWH GH FKDPS
des deux régimes transitoires qui interviennent en début d’utilisation puis en fin d’utilisation de la
 ORUVTX¶XQH
bobine, lors6LOHVVXSUDFRQGXFWHXUVVRQWGpSRXUYXVGHSHUWHVHQUpJLPHFRQWLQXLOQ¶HQHVWSDVGHPrPH
SRUWLRQ GH FRQGXFWHXU
de l’établissement du courant HVW VRXPLVH
et lors DX[ YDULDWLRQV
de sa redescente à zéro. WHPSRUHOOHV GX
OnHQUpJLPHYDULDEOH3RXUOHVERELQHVDOLPHQWpHVHQFRXUDQWFRQWLQXFHVSHUWHVRQWOLHXORUVGHVGHX[
se propose ici de déterminer l’ordre de grandeur de la puissance dissipée par unité de longueur de
TX¶LOFUpHVXUOXLPrPH
UpJLPHVWUDQVLWRLUHVTXLFRUUHVSRQGHQWHQGpEXWG¶XWLOLVDWLRQGHODERELQHjO¶LQVWDOODWLRQGXFRXUDQW
conducteur, lors de la première montée du courant, dans une situation dite de champ propre, c’est à dire
lorsqu’une portion de conducteur est soumise aux variations temporelles du champ magnétique qu’il crée
GDQVOHFRQGXFWHXUSXLVHQILQG¶XWLOLVDWLRQGHODERELQHORUVGHODUHGHVFHQWHj]pURGHFHFRXUDQW
OHVXSUDFRQGXFWHXU ILJXUH jXQILOUHFWLOLJQHLQILQLVXLYDQWO¶D[H2]GHUD\RQ
lui-même.
On assimile le conducteur (figure 5) à un fil rectiligne infini suivant l’axe (Oz), de rayon R. On adopte
RUGRQQpHVF\OLQGULTXHV
les coordonnées
2Q VH SURSRVH LFL GH GpWHUPLQHU O¶RUGUH GH JUDQGHXU GH OD SXLVVDQFH GLVVLSpH SDU XQLWp GH
cylindriques.
ORQJXHXU GH FRQGXFWHXU ORUV GH ODSUHPLqUH PRQWpHGX FRXUDQWGDQV XQH VLWXDWLRQ GLWH GH FKDPS
SURSUH F¶HVWjGLUH ORUVTX¶XQH SRUWLRQ GH FRQGXFWHXU HVW VRXPLVH DX[ YDULDWLRQV WHPSRUHOOHV GX
FKDPSPDJQpWLTXHTX¶LOFUpHVXUOXLPrPH
5
 2QDVVLPLOHOHVXSUDFRQGXFWHXU ILJXUH jXQILOUHFWLOLJQHLQILQLVXLYDQWO¶D[H2]GHUD\RQ
]
52QDGRSWHOHVFRRUGRQQpHVF\OLQGULTXHV

)LJXUHVXSUDFRQGXFWHXU

− 5
La densité volumique de courant j e dans le supraconducteur ne dépend que de la coordonnée


cylindrique r et est portée par le vecteur →−
e z : j e = je (r) →
− ] I donnée,
e z . Pour un courant d’intensité
G
cette densité de courant je n’est pas forcément uniforme dans le supraconducteur ; elle ne peut prendre
XGHVLQYDULDQFHVGXSUREOqPHODGHQVLWpYROXPLTXHGHFRXUDQWQRWpH MH GDQV
que les valeurs +j0 , −j0 ou 0. Ce courant se distribue de façon à protéger le centre du supraconducteur
de toute variation de champ magnétique. G G G
QHGpSHQGTXHGHUHWHVWSRUWpHSDUOHYHFWHXU H] 2QD MH = MH U H] 3RXUXQ
)LJXUHVXSUDFRQGXFWHXU
G
W,GRQQpODGHQVLWpGHFRXUDQWQ¶HVWSDVXQLIRUPHGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXUVRQ
&RPSWHWHQXGHVLQYDULDQFHVGXSUREOqPHODGHQVLWpYROXPLTXHGHFRXUDQWQRWpH MH GDQV
43) Déterminer en fonction de j0 et de R l’intensité maximale Ic , aussi appelée valeur critique, qui peut
G G G
 RXcirculer
 M  HVW
Rdans le filXQH FRQVWDQWH &H FRXUDQW VH GLVWULEXH GH
OHVXSUDFRQGXFWHXUQHGpSHQGTXHGHUHWHVWSRUWpHSDUOHYHFWHXU
supraconducteur. H] IDoRQ
2QDjSURWpJHU OH
MH = MH U H] 3RXUXQ
FRXUDQWGHWUDQVSRUW,GRQQpODGHQVLWpGHFRXUDQWQ¶HVWSDVXQLIRUPHGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXUVRQ
GXFWHXUGHWRXWHYDULDWLRQGHFKDPSPDJQpWLTXH
DPSOLWXGH YDXW ± M  RX  R M  HVW XQH FRQVWDQWH &H FRXUDQW VH GLVWULEXH GH IDoRQ jSURWpJHU OH
HQIRQFWLRQGH M HWGH5ODYDOHXUPD[LPDOH,FGLWHYDOHXUFULWLTXHGXFRXUDQW
FHQWUHGXVXSUDFRQGXFWHXUGHWRXWHYDULDWLRQGHFKDPSPDJQpWLTXH

GHFHFRQGXFWHXU
 'pWHUPLQHUHQIRQFWLRQGH M HWGH5ODYDOHXUPD[LPDOH,FGLWHYDOHXUFULWLTXHGXFRXUDQW
GHWUDQVSRUWGHFHFRQGXFWHXU

PC* 22 - Devoir de physique no 16 9

(WXGHGHODSUHPLqUHPRQWpHGXFRXUDQWGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXU

2QV¶LQWpUHVVHLFLjODSUHPLqUHPRQWpHGXFRXUDQW, W GDQVOHVXSUDFRQGXFWHXU

2Q VXSSRVH TXH FHWWH SUHPLqUH PRQWpH V¶HIIHFWXH SHQGDQW XQH GXUpH 7 VXLYDQW XQH
,
FRQVLJQH HQ UDPSH GH VRUWH TXH , W =  W  R , HVW OD YDOHXU ILQDOH GX FRXUDQW GDQV OH
7
VXSUDFRQGXFWHXU

&HFRXUDQWVHGLVWULEXHGHIDoRQjSURWpJHUOHFHQWUHGXVXSUDFRQGXFWHXUGHWRXWHYDULDWLRQ
GHFKDPSPDJQpWLTXHGHVRUWHTX¶LOVHUpSDUWLWjXQLQVWDQWWGHFHWWHSUHPLqUHpWDSHjODSpULSKpULH
GXVXSUDFRQGXFWHXUGDQVOD]RQH U1 W U5 ILJXUH 

2QDMH UW  SRXUUU1 W HWMH UW  MSRXUU!U1 W 

U1 W 

5
)LJXUHUpSDUWLWLRQGXFRXUDQWGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXU

,
 2QGpILQLWSDU X = OHWDX[G¶XWLOLVDWLRQGXVXSUDFRQGXFWHXU([SULPHUXHQIRQFWLRQGHM
,F
5HW,

 D 'pWHUPLQHUODUHODWLRQTXLH[LVWHHQWUH, W MU W HW5


E (QGpGXLUHO¶H[SUHVVLRQGHU W HQIRQFWLRQGH5X7HWW
F ([SULPHUU1 7 HQIRQFWLRQGHXHW5

 D  $ O¶DLGH GH SURSULpWpV GH V\PpWULH HW G¶LQYDULDQFH SUpFLVHU GH TXHOOH V  YDULDEOH V  GH
G
O¶HVSDFHGpSHQGOHFKDPSPDJQpWLTXH % GDQVOHVXSUDFRQGXFWHXUHWSDUTXHO V YHFWHXU V 
GHEDVHLOHVWSRUWp
E  3DU DSSOLFDWLRQ GX WKpRUqPH G¶$PSqUH GDQV O¶DSSUR[LPDWLRQ GHV UpJLPHV TXDVL
VWDWLRQQDLUHVVXUXQFRQWRXUTXHO¶RQSUpFLVHUDGpWHUPLQHUjO¶LQVWDQWWOHFKDPSPDJQpWLTXH
G
% U W GDQVOD]RQH U ∈ [  U W ] 
G
F 'HPrPHGpWHUPLQHUHQIRQFWLRQGH μ MHWU W OHFKDPSPDJQpWLTXH % U W GDQVOD
]RQH U ∈ [ U W  5 ] 
G
G 7UDFHUO¶DOOXUHGHODIRQFWLRQ % U W jXQLQVWDQWWSRXU U ∈ [  5 ] 

 D  5DSSHOHU O¶pTXDWLRQ GH 0D[ZHOO)DUDGD\ 'RQQHU OH QRP GX SKpQRPqQH SK\VLTXH UpJL
SDUFHWWHORL+LVWRULTXHPHQWjTXHOVLqFOHDWHOOHpWpGpFRXYHUWH"



PC* 22 - Devoir de physique no 16 10

3RXUOHVTXHVWLRQV E HW F RQDGPHWWUDTXHWRXWHFRQWULEXWLRQGXFKDPSpOHFWULTXH


TXLQHGpSHQGTXHGHO¶HVSDFHRXTXHGXWHPSVVHUDDVVLPLOpHjODIRQFWLRQQXOOH
G G
E 4XHYDXWOHFKDPSpOHFWULTXH ( = ( U W H] SRXUUU1 W "
F (QUHPDUTXDQWTXHOHFKDPSpOHFWULTXH HVWFRQWLQXHQU W HWTX¶LOSHXWV¶pFULUHVRXVOD
G G μ, U
IRUPH ( = ( U W H] PRQWUHUTXH ( U W =   OQ SRXU U ∈ [ U W  5 ] 
π7 U W
G
 4XHOOHHVWO¶XQLWpGH ( "3URSRVHUHQTXHOTXHVOLJQHVXQSURWRFROHSHUPHWWDQWGHYLVXDOLVHU
H[SpULPHQWDOHPHQWOHFKDPSpOHFWULTXH( 5W VXUXQpFUDQG¶RVFLOORVFRSHRXG¶RUGLQDWHXU

 'RQQHUO¶H[SUHVVLRQGHODGHQVLWpYROXPLTXHORFDOHHWLQVWDQWDQpHGHSXLVVDQFHGLVVLSpHGDQV
OHVXSUDFRQGXFWHXUQRWpHSY UW 
D GDQVOD]RQH U ∈ [  U W ] 
E GDQVOD]RQH U ∈ [ U W  5 ] 

 3DULQWpJUDWLRQVXUO¶HVSDFHHQGpGXLUHHQIRQFWLRQGH μ ,7/VXSUDXHWWO¶H[SUHVVLRQ
GHODSXLVVDQFH3pOHF W GLVVLSpHGDQVXQHORQJXHXU/VXSUDGHVXSUDFRQGXFWHXUjO¶LQVWDQWWORUV
GHODSUHPLqUHPRQWpHGXFRXUDQW

 D 3DULQWpJUDWLRQVXUOHWHPSVGpWHUPLQHUO¶pQHUJLH4GLVVLSpHORUVGHODSUHPLqUHPRQWpH
GXFRXUDQWGDQVXQVXSUDFRQGXFWHXUGHORQJXHXU/VXSUDHQIRQFWLRQGH μ ,/VXSUDHWX
E (VWLO XWLOH G¶DXJPHQWHU OD GXUpH 7 G¶pWDEOLVVHPHQW GH FH FRXUDQWSRXU UpGXLUH O¶pQHUJLH
GLVVLSpHGDQVOHVXSUDFRQGXFWHXU"

 /D PDFKLQH WKHUPLTXH TXL DVVXUH OH UHIURLGLVVHPHQW GX VXSUDFRQGXFWHXU j  . D XQH
HIILFDFLWpGH
2QGRQQH, $/VXSUD PHWX (YDOXHUO¶pQHUJLHFRQVRPPpH4DPESDUOH
UpIULJpUDWHXU GHYDQW DEVRUEHU O¶pQHUJLH 4 GLVVLSpH ORUV GH OD SUHPLqUH PRQWpH GX FRXUDQW
&RPPHQWHU
Formulaire mathématique
ˆ ˆ
x x2 x x2 (1 − αx) − (1 − αx) ln(1 − αx)
 
+ 6WDELOLWpWKHUPLTXHGHVILODPHQWVVXSUDFRQGXFWHXUV
x ln dx = ln − ln(1 − αx) dx = 
x0 2 x0 4 α
(TXDWLRQGHODGLIIXVLRQWKHUPLTXHHQUpJLPHSHUPDQHQW
−−→ ∂f →− 1 ∂f →
− ∂f →−
grad f (r, θ, z) = ur+ uθ+ uz
∂r r ∂θ ∂z
2QFRQVLGqUHXQFRQGXFWHXUWKHUPLTXHF\OLQGULTXH ILJXUHSDJH VXSSRVpLQILQLVLqJH

− G r ) 1 ∂Aθ ∂Az
1 ∂(rA
div A (r, θ, z) = H] 2QQHFRQVLGqUHLFLTXHOHUpJLPHSHUPDQHQW/D
GHFRQGXFWLRQWKHUPLTXHORQJLWXGLQDOHVXLYDQW + +
r ∂r r ∂θ ∂z
WHPSpUDWXUH 7 ]  HVW VXSSRVpH XQLIRUPH VXU WRXWH VHFWLRQ GURLWH 6 GX FRQGXFWHXU 2Q QRWH N VD
FRQGXFWLYLWpWKHUPLTXH
−→→ −
rot A (r, θ, z) = (
1 ∂Az ∂Aθ →
− )−u +(
∂Ar ∂Az →
− )−u + (
1 ∂(rAθ ) ∂Ar →
− )−u
r θ z
r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ
 

Vous aimerez peut-être aussi