TD17 Induction

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MP*1 2017/2018 TDPhy17.

Induction

Ex1 Rail de Laplace


Le circuit ci-dessous est plongé dans un champ magnétique uniforme constant orthogonal au cir-
cuit. La tige peut se déplacer sans frottements sur les rails horizontaux distants de a. À t = 0, le
condensateur porte une charge q0 et on ferme l’interrupteur. Décrire le mouvement de la tige.

Ex2 Mouvement sur un plan incliné


Une barre conductrice de résistance R de masse m, de rayon a glisse sans frottements sur deux rails
conducteurs de résistances négligeables parallèles distants de d et faisant un angle α avec
l’horizontale. Les deux rails sont reliés en bas du plan incliné par une résistance r. Il règne un champ


magnétique uniforme vertical B . À t=0, la barre est lâchée avec une vitesse initiale nulle. On néglige
tout phénomène d’auto-induction
1) Décrire qualitativement ce qui se passe
2) Donner l’évolution de x(t), i(t). Faire un bilan énergétique.

Ex3 Mouvement de deux tiges


Deux tiges métalliques identiques (AC) et (A’C’), de masse m et de résistance r sont placées
perpendiculairement à deux rails parfaitement conducteurs parallèles et distants de l, sur lesquels


elles peuvent se déplacer sans frottement, et en présence d’un champ magnétique B = B0 − →z vertical
u
perpendiculaire au plan des rails.
À t=0, l’abscisse de (A’B’) est x1 = 0, l’abscisse de (AB) est x2 = a(0) = a0 et on impose une


vitesse V0 = V0 −
u→
x à la tige (AB). On souhaite étudier l’évolution de la position des deux tiges.
1. Faire une étude qualitative.
2. Déterminer x1 (t) , x2 (t) et la distance a(t) entre les deux tiges.
3. Faire un bilan énergétique

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Ex4 Millefeuille magnétique (oral Centrale)

Ex5 Sphère conductrice dans un champ magnétique variable


Une sphère pleine métallique S de rayon a de conductivité γ est soumise à un champ magnétique
−→ →z . On considèrera que le champ magnétique total → −
extérieur uniforme Be = B0 cosωt− u B peut être


confondu avec Be .

− ∂ →− −
1. Par induction, un champ électrique E =- 21 ∂t (B ∧ →r ) apparaît dans le matériau. Vérifier que


ce champ vérifie l’équation de Maxwell-Faraday. Donner l’expression de la densité de courant j à
l’instant t en un point de S repéré par ses coordonnées sphériques (r,θ, ϕ).
2. En déduire la puissance moyenne P dissipée dans la sphère.
3. A quelle condition peut-on négliger l’autoinduction? (condition qualitative, pas de calculs)

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Ex6 Pince ampèremétrique


Une pince ampèremétrique est constituée d’un tore de section carrée de côté a=5cm, d’axe Oz
et de rayon moyen 3a 4
2 , sur lequel sont bobinées régulièrement N = 10 spires carrées de côté a en
série. Ce circuit de résistance R = 0, 2Ω est fermé sur un ampèremètre de résistance r = 0, 3Ω.
Un fil infini confondu avec l’axe Oz est parcouru par un courant d’intensité I(t) = IM cos(ωt) de
fréquence f = 50Hz. Soit i(t) = iM cos(ωt) la valeur du courant dans la pince ampèremétrique en


régime sinusoïdal forcé, soit B le champ magnétique total créé par le fil et la pince. Justifiez que

− −
→θ et déterminer Bθ (r) en un point M situé dans la section d’une spire carrée du tore. En
B = Bθ (r)u
déduire le flux magnétique total Φ à travers les n spires, puis l’expression du rapport iM /IM .
Ex7 Moteur asynchrone
Un système de bobines (le stator) crèe dans une région de l’espace un champ magnétique uniforme
normal à l’axe (O, − →z ), de norme B0 constante et tournant autour de cet axe à la vitesse angulaire ω0
u
. On notera ϕ(t) = ω0 t. Une spire circulaire (le rotor) de rayon a, de résistance r, d’inductance propre
L peut tourner librement autour de l’axe (O, − →z ). L’axe (O, →
u −
n ) de la spire est située dans le plan (O,

→ −

ux , uy ).On suppose que le rotor tourne à vitesse angulaire constante ω et que sa position est repérée
par α(t) = (− u→ →

x , n ) = ωt + α0 .
1. Comment obtenir un champ tournant en utilisant deux bobines identiques perpendiculaires?
2. Calculer le flux du champ magnétique à travers la spire et en déduire la f.é.m. dans la spire.
On posera Ω = ω0 − ω. Donner un schéma électrique équivalent de la spire. En déduire l’équation
différentielle à laquelle obéit le courant i(t) dans la spire.
3. Donner i(t) en régime établi.


4. Calculer le couple Γ (t)D que les
E phénomènes d’induction exercent sur la spire en régime établi.

− −
→ k2
Soit Γ la valeur moyenne de Γ .uz . Montrer que Γ peut se mettre sous la forme Γ = R 2 Ω 2 2 2 R +L Ω
et déterminer la valeur maximale de Γ ainsi que la vitesse de rotation correspondante.
Ex8 Modèle d’alternateur et de moteur à courant continu
Une bobine plate constituée de N spires rectangulaires, de grand axe z’z est enroulée sur un cylindre
de même axe, de rayon a et de hauteur b. Cet ensemble, appelé rotor, se déplace dans l’entrefer d’un
aimant. Le champ magnétique créé par cet aimant n’a, en coordonnées cylindriques, qu’une composante
radiale Br , dont la valeur au niveau de l’entrefer est +B0 pour - π2 + 2kπ < θ < π2 + 2kπ et -B0 pour
π 3π
2 + 2kπ < θ < 2 + 2kπ.
La bobine a une résistance R et est connectée avec l’extérieur par deux points A et C par un système
"balai-collecteur" de telle sorte que la borne de la bobine située du côté du pôle sud de l’aimant soit
toujours connectée à A et l’autre borne à C. Le courant traversant la bobine de A vers C est noté i.


On note J le moment d’inertie du rotor par rapport à son axe de rotation et Ω = Ω− →z son vecteur
u
rotation; on néglige tout phénomène d’autoinduction. Lors de sa rotation, la spire est soumise à un

→ →

couple de frottement fluide de moment Cr = −β Ω .


1. Montrer que le moment des forces électromagnétiques s’exerçant sur le rotor s’écrit: C =
2iabB0 −
→z . Par un bilan énergétique, montrer que la f.e.m. induite par le mouvement du rotor est
u
e = −2abΩB0 .
2. Dynamo: On connecte entre A et C une résistance R’ et on entraîne la bobine à la vitesse
angulaire Ω supposée constante. Déterminer le courant i. Quelle couple doit-on exercer sur la spire
pour maintenir la vitesse de rotation constante?
3. Moteur à courant continu: On enlève R’ et on impose entre A et C une tension VA − VC = E


>0. Un couple résistant Cr = −Cr − →z est appliqué à la bobine. Etablir les équations du système et
u
en déduire l’évolution de la vitesse angulaire de rotation Ω(t) , en supposant qu’à l’instant initial la
bobine est immobile.

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