Mémoire Finale
Mémoire Finale
Mémoire Finale
MASTER 2
DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE ET INTERCULTURALITE
TITRE
Membres Du Jury
Président :
Promoteur:
Examinateur :
Je tiens à remercier tout d’abord Dieu pour m’avoir aidée à atteindre notre but.
modeste travail.et m’ont guidé sur le bon chemin, en espérant que ce mémoire soit le
Abdelhamid » pour le soutien et l’aide qu’il n’a jamais manqué de m’apporter, aussi
Je remercie aussi les membres du jury qui ont bien voulu accepter d’évaluer cette
mémoire à sa juste valeur, et de nous faire part de leurs remarques sûrement pertinentes
qui, avec un peu de recul, contribueront, sans nul doute, au perfectionnement du présent
travail.
Ces remerciements ne seraient pas complets sans penser a ma famille, et surtout mes
Merci.
Dédicace
Dédicace
Nous terminons notre travail par une conclusion générale dans laquelle nous essayons
d’exposer le fruit auquel a abouti notre travail. Dans cette conclusion nous faisons part
des résultats auxquels nous sommes arrivés. Lesquels nous ont permis de vérifier et
confirmer nos hypothèses de départ.
Chapitre :01
Chapitre1 : Le concept de l’évaluation
Introduction
Depuis la fin des années 1980, une politique cohérente d'évaluation a été définie au niveau
national. Elle vise à insuffler au sein du système éducatif algérien une nouvelle culture de l'évaluation
fondée sur la recherche de la performance.
Dans le premier chapitre, nous allons évoquer quelques définitions concernant l’évaluation en
générale dans la pratique enseignement apprentissage du FLE, la pratique au sein de la classe de langue,
et enfin l’évaluation de l’écrit, ce que la production écrite et comment elle se fait dans le cadre
d’apprentissage .aussi, définir ce que la cohérence et la cohésion dans la production écrite.
Plusieurs recherches ont été faites sur l’évaluation, es d’évaluation et les critères pour ce faire
nous nous appuyions sur le cours d’évaluation assuré par Mr, kridech1 .A, et sur le cadre européen de
référence pour les langues L'évaluation scolaire relève a priori du domaine de la pédagogie, dans la
mesure où elle permet aux enseignants de tester le niveau des élèves et de mesurer leurs acquis pour
pouvoir éventuellement ajuster les enseignements à poursuivre.
1-Définition de l’évaluation
L’évaluation est un concept très récent dans le domaine du savoir, elle permet de comparer
entre les résultats obtenus par rapport aux résultats attendus. Il convient en premier lieu de spécifier ce
qu’on entend par évaluation scolaire
« L’évaluation scolaire est, d’un point de vue historique, un outil permettant de
valider les premières décisions d’orientation des élèves dans le système scolaire de l’époque
.C’est avec une circulaire de 1880 que la notation du travail des élèves a initialement été mise
en place pour décider ; à la fin de chaque année, de la suite de leur parcours. Précisément, cette
circulaire fixait aux enseignants les performances des élèves afin d’établir des moyens de noter
devant servir aux des décisions de passages ou pas dans la classe supérieure. »2
De nos jours, l’évaluation dans les systèmes scolaires reste toujours un moyen utilisé par les
enseignants pour juger d’une manière objective de la valeur des apprenants. Cette évaluation informe,
par ailleurs les apprenants du niveau de leurs enfants. Pour l’administration éducative, elle lui permet de
décider du sort de l’élève (passage à un niveau supérieur ou redoublement)
Ce cadre européen commun de référence fait la distinction entre l’évaluation comme une pratique
pédagogique et didactique en contexte et en situation dynamique, et certaines formes de cette pratique
comme le test et surtout le contrôle, mais la réalité est que le contrôle fait partie de cette pratique
pédagogique (l’évaluation).
3
Legend. enald dictionnai e de l’ ducation .Gu in/ESTA.1993,p,304
4
Cuq, Jean-Pierre, Didactique du FLE et seconde, Paris, CLE, international, 2003, p90.
5
Conseil de l’Eu ope cad e européen de référence pour les langues. , apprendre, enseigner, évaluer, paris, Didier, 2007.
2. Les types d’évaluation
« Un acte consiste à émettre un jugement de valeur à partir d’un recueil d’informations sur
l’évaluation ou le résultat d’un élève, en vue de prendre une décision ». 6
Il existe plusieurs types d’évaluation scolaires correspondant à autant de façon de mesurer les
acquis des élèves dans le cadre scolaire ; et c’est à partir de l’intention de l’évaluation et le moment
d’apprentissage qu’on peut distinguer trois types d’évaluation.
Avant une séquence d’apprentissage, l’enseignant certifie que les apprenants possèdent les savoirs
(les connaissances) et les compétences requis pour effectuer les apprentissages qui sont l’objet de cette
séquence. Les décisions possibles de l’enseignant sont de deux ordres
*Soit adapter son enseignement au niveau réel des élèves .soit les orienter vers un enseignement dont les
modalités sont plus adaptées à leurs caractéristiques.
L’évaluation diagnostique ne fait pas l’objet de notation, ni de Correction exhaustive.
On a pratiqué cette forme d’évaluation pour élaborer un projet pédagogique, des activités de
traitement progressive. C’est l’étape souvent appelée « d’émergence des représentations ».
AMIGUES, René, ZERBATO-POUTOUM.T, Les p ati ues scolai es d’app entissage et d’évaluation, dunod, paris,
2
1996.p56
TAGLIANTE, Christine, L’évaluation, France, septembre, p124
7
8
DOLORME .Charles ‘évaluation en question .paris .juillet .1987.p155
2 éme
.MINDER .Michel. Didactique fonctionnelle .9 édition.2007 .p28
L’évaluation formative centrée sur l’élève, elle intervient avant, pendant et après le cursus de
formation, elle consiste à recueillir des informations tout au long de la phase d’apprentissage.
« Elle est essentiellement une préoccupation pédagogique, et n’assume aucune fonction
sociale, ni administrative .elle informe, stimule, procure une information sur le rendement, elle
évalué à la fois la compétence visée et la capacité mobilisée, c’est à-dire le produit et le
processus » 9
Cette forme d’évaluation a pour but d’informer l’apprenant et l’enseignant du degré d’attente des
objectifs c'est-à-dire d’aider les deux pôles
* Pour l’apprenant : -indiquer les étapes qu’il a passées dans son processus d’apprentissage et les
difficultés qu’il rencontre. Elle permet d’assurer le repérage et d’analyser des difficultés cognitives de
chaque apprenant.
* Pour l’enseignant :-indiquer comment appliquer son programme pédagogique et quels sont les
obstacles auxquels il se heurte. Elle permette de pousser (inciter) l’enseignant à élaborer des dispositifs
de remédiation.
Dans cette forme d'évaluation, l'objectif est de placer les performances de l'élève par rapport à une
norme de recevabilité, et en même temps de comparer ses résultats à la moyenne des résultats obtenus
par classe.
1
AMIMEUR, Abdelaziz, Guide méthodologique en évaluation pédagogique, novembre, 2009, p60
« Elle attribue une note chiffrée à une performance jugée représentative de l’apprentissage
terminé, et ceci aux fins de classer ou de sélectionner les élèves. Elle juge, elle note elle certifie, et
« »
met chacun à sa place . »11
Elle s’applique tout au long de l'année, à la fin de chaque série d'apprentissage, le plus souvent elle
donne lieu à des moyennes permettant de faire un bilan du niveau atteint par chaque élève dans les
différentes matières à la fin de l'année.
3-1 Le pronostique
« Une des fonctions de l’évaluation qui sert à : évaluer les prés-requis, à examiner si l’élève
possède les aptitudes nécessaires pour mener à bien les études dans lesquelles il souhaite
12
s’engager. »
La fonction de l’évaluation de l’évaluation pronostique sert principalement à orienter l’élève dans
une classe homogène, et à l’informer de sa situation, une sorte de bilan des atouts et des points faibles
de l’élève.
Elle peut « par des testes particulières (teste pronostique), chercher à prédire le niveau de
compétence qui pourra être atteint au cours de la formation. ». Dans ce cas, l’élève aura l’occasion de
se situer par rapport à ses apprentissages et par voir de conséquence prendre les décisions adéquates
d’une manière autonome. C’est-à-dire l’apprenant a connu ses lacunes et ses points forts, et avec l’appui
de l’enseignant qui les connait aussi, il sait ce qui lui reste à faire pour progresser.
3-2 Le diagnostic
« Son rôle principal (tout comme en médecine) est d’analyser l’état d’un individu, à un
moment donné, afin de porter un jugement sur un état et de pouvoir ainsi, si bien est,
donner les moyens de remédier à un dysfonctionnement, si un médecin ne cache pas son
état à un patient, un enseignant fera de même et le tandem enseignant /élève pourra ainsi
13
progresser. »
11
MINDER. Michel. Op cite. p331
12
AMIMEUR, Abdelaziz, op. Cite p60
13
TAGLIANTE, Christine, op. Cite, p15
Cette fonction intervient après l’évaluation pronostique, tout au long du cursus de formation.
Le rôle principal de cette fonction de l’évaluation est d’analyser l’état d’un élève dans un moment
précis pour avoir une idée sur cet état et le tandem enseignant/élève pourra continuer son activité
d’enseignement/apprentissage.
En cours de séquence didactique, cette évaluation permettra de vérifier, conscience de ce qu’il
doit faire , l’enseignant repère les failles et régule ses démarches.) .
3-3 L’inventaire
« L’évaluation inventaire ce que l’on appelle le domaine cognitif, c’est-à-dire d’une part les
14
savoirs et d’autre part les savoir-faire qui entrent en jeu dans la mise en forme des savoirs. »
C’est une évaluation bilan, qui teste des connaissances de fin de cursus d’apprentissage, son rôle
est donc de certifier qu’un certain niveau est atteint (l’évaluation certificative).
Cette certification est en général obtenue à la suite d’un examen et réalisée par la délivrance d’un
diplôme. Les examens de fin de cycle ont gardé toute leur importance dans les parcours scolaires. Ces
examens (épreuves) ne sont pas toujours proposés par l’enseignant, elles peuvent l’être soit par
l’institution soit par un groupe de travail extérieur.
Le BEM est l’exemple type de cette évaluation inventaire, la réussite ou l’échec aux épreuves de
cet examen sanctionne des savoirs et des savoir-faire accumulés sur un cursus de plusieurs années
scolaires.
4. Représentation de l’évaluation
4.1. Chez l’enseignant
-Quand l’enseignant élabore son cours et définit ses objectifs d’enseignement et d’apprentissage. Il
prévoit les formes et les moments.
-L’enseignant est attentif aux effets produits en observant le comportement des productions
intermédiaires dans le cadre ; « évaluation incidente ».
-A la fin de séquence d’enseignement /apprentissage, l’enseignant évalue les acquisitions par les
exercices habituels d’application.
-La correction des devoirs, les contrôles rapides ou périodiques constituent des moments forts de
l’enseignement/apprentissage.
-Elle permet de concevoir des stratégies de pédagogie différenciée et créent des occasions
d’apprentissage pour aider individuellement les élèves à progresser.
14
Ibid. p16
-L’enseignant peut s’en servir en vue de prendre des décisions suffisamment précises sur
l’apprentissage des élèves pour pouvoir fournir
Une rétroaction descriptive, et afin de préparer la prochaine étape de l'apprentissage.
Qu’il s’agisse de cohésion ou de cohérence, une question demeure : Comment s’exprimer avec logique
et clarté ? Dans une perspective de l’enseignement du FLE, il est indispensable de réfléchir sur cette
question afin d’aider les apprenants à bien comprendre et produire un texte en français.
C’est une condition textuelle qui exige la présence d’une relation logique et non contradictoire entre
les phrases du texte. Pur qu’un texte soit cohérent, il faut que le développement s’accompagne d’un
apport sémantique constamment renouvelé.
Si le texte est correct d’un point de vue superficiel, la formation en reste souvent maladroite et le
texte est difficile à suivre.
Les productions écrites, les ateliers de lecture et d’écriture offrent l’occasion de manipuler les
connecteurs : remplacement des connecteurs de l’oral par les connecteurs de l’écrit mise en relation de
faits.
La cohérence et la cohésion d’un texte favorisent la compréhension et l’interprétation d’un texte. Il est
possible de proposer des extraits des textes étudiés en classe Mais c’est surtout, en analysant les
productions écrites que les élèves seront conduits à intervenir de nouveau dans leur texte. La relecture,
l’analyse des erreurs et la correction sont de nature à renforcer les apprentissages.
Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons essayé de mettre en lumière l’évaluation, considérer non
comme appendice mais comme élément faisant partie de l’acte pédagogique. Elle est mise en œuvre
sous plusieurs forme et a plusieurs fonctions. L’évaluation, pour qu’elle soit efficace, doit être appliquée
au tout long de l’année par des moyens variés.
Elle permet de faciliter l’enseignement/apprentissage de toutes discipline notamment le FLE
Chapitre :02
Chapitre2 : L’évaluation de l’écrit
Introduction
Dans les contextes scolaires, l'apprentissage se réalise par le recours au langage notamment à sa
forme écrite qui est toujours objet d’évaluation.
Les recherches sur l'acquisition de l'écrit en langue étrangère sont récentes. Elles ont été
possibles grâce à l'apport des recherches menées sur l'acquisition des langues maternelles et celles ayant
en pour objet la didactique de l'écrit.
1-1 Expression
1-2 Ecrit
«Résultat de l'activité langagière d'écriture d'un scripteur, un écrit constitue une unité
de discours établissant de façon spécifique une relation entre un scripteur et un lecteur,
dans l'instantané ou dans le différé».16
D’un point de vue scolaire, écrire présente certains avantages ; c’est par exemple, l’occasion pour
les élèves timides de s’exprimer sans avoir à se mettre en avant en prenant la parole.
1
QUQ, JAEN, Pierre, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère
et seconde, Asdifle, France, 1990, p 99.
2
Ibid., p 78.
« La rédaction est un écrit socio-scolaire (et non social), parfaitement définit par la
tradition de l’école. Certes mais sans aucun rapport avec un écrit de la société, lequel se
définit par la tradition de l’école, mais sans aucun rapport avec un écrit social »17
La rédaction se résume à la production d’un texte par les élèves, il s’agit d’un écrit scolaire sans
aucune intervention enseignante. le texte produit (réalisé) est destiné à être lu et évalue par l’enseignant
17
TORRES, Jean Christoph, op. Cite, p 89
L'écrit est un besoin très important parce qu'il constitue à la fois un outil et un objet
d'apprentissage pour les apprenants, c'est pour cela qu'une place importante lui est accordée dans le
programme d'enseignement du français au moyen.
Pour insister sur l'importance des représentations de la pratique de l'écriture dans le programme
scolaire, HALTE Jean-François a rapporté les résultats d’une enquête auprès des élèves en C.M, il
avance ce qui suit
éme
Les apprenants de la 4 année rédigent des productions écrites au rythme de neuf productions par
année scolaire, plus neuf productions dans la séance de préparation de l’écrit, chaque séquence
comprend une leçon de production écrite et une leçon de préparation de l’écrit (c’est ce qui est
programmé par la progression de quatrième année).
Nous ajoutons les productions des devoirs et des compositions, nous pouvons obtenir 24
rédactions par an qui parait un nombre assez considérable pour les apprenants de collège.
éme
Les types de texte à réaliser en 4 année moyenne sont descriptifs à visé argumentative dans le
premier projet, un texte narratif à visé argumentative dans le deuxième projet est un texte explicatif à
visé argumentative dans le troisième projet.
éme
Le programme de 4 A.M résume les compétences à maîtriser à l’écrit dans le cycle moyen. Ce
sont des compétences transformées en objectifs d'apprentissage qui feront l'objet d'évaluation à l'épreuve
du BEM. Parmi ces objectifs d'apprentissage on note
- Assurer la cohésion du texte
18
HALTE, Jean-François, la didactique du français, Paris, PUF, 1992, p 10
- Maîtriser l'utilisation des signes de ponctuation de façon à faciliter la lecture de l'écrit.
- Produire des phrases correctes au plan syntaxique
- Choisir une progression thématique.
Pour l’ensemble des activités de français, l’apprenant doit maîtriser par écrit les principaux outils de la
langue.
er
• Conjuguer les verbes des 1 et 2ème groupes, des verbes usuels du 3eme groupe.
• Maitriser les éléments qui assurent la cohérence d’ensemble d’un texte (pronom, mots de reprise,
mot de liaison).
• Opérer les choix grammaticaux (comment exprimer l’ordre, le souhait, l’hypothèse…?) permettant
d’adapter ses propos à la personne à laquelle ils s’adressent, en fonction de l’effet recherché.
- Prendre appuie sur la formation des mots (préfixes, suffixes, radicaux) pour les comprendre et les
orthographier.
1
KHAN Gis le, des p ati ues de l’ c it, Tunisie, Hachette, 199 , p.11
20
Des obstacles à la réussite dans ces tâches et à l’apprentissage de l’écriture.
*La réalisation
C’est l’ensemble des activités qui permettent de mener à Son terme la production définie en début de
projet.
1
www.uottawa.ca/academic/arts/lettres/reuter.PDF. (Consulté le 05 janvier 2013)
5-Les grilles et les critères d’évaluation
5-1-Les critères d’évaluation
« La définition précise des critères, leur organisation et leur hiérarchisation dont
nécessaires pour évaluer un texte. Mais cela ne suffit pas pour permettre aux élèves de
progresser: il faut, en outre, que les activités s'insèrent dans une démarche d'évaluation
formative. Aussi, on ne saurait se méprendre: un tableau de critères n'est pas une grille
d'évaluation formative à l'usage des élèves. Il récuse et organise les critères de réussite de
l'écrit et permet au maître la recherche méthodique et la détermination de la nature des
dysfonctionnements: il désigne ainsi les domaines (dont certains ne sont pas habituellement
abordés) dans lesquels des activités doivent le cas échéant être programmées pour aider les
enfants à maîtriser les problèmes de la langue écrite ».21
Pour l’évolution il ne faut pas s’éloigner de l’évaluation, le cadre pédagogique exige une analyse
minutieuse des pratiques évaluatives qui devrait s’inscrire dans l’objectivité. Ce faisant, pour que la note
soit fidèle, il faut se rendre compte de certains critères qui pourraient remettre en cause sa fidélité ; tel
ou tel type d’exercice proposé relève de la subjectivité. La valeur de ces exercices est exprimée
généralement en chiffre, lettres ou appréciations qualitatives.
Le chiffre est une type d’appréciation globale qui exprime la valeur d’une compétence par un point sur
une échelle numérique gradué de zéro jusqu’à la valeur déterminée par l’évaluateur.
Les lettres les plus répandues sont A.B.C.D. Il représente un niveau selon une échelle d’ordre. Or, les
moments qui les séparent ne sont pas indiqués.
Conclusion
Dans le second chapitre, nous avons montré de l’expression écrite comme étant un ordinairement à
la maîtrise du FLE.
D’abord, nous avons précisé ce qui est l’expression écrite selon le point de vue scolaire et son
application dans le cadre d’une séquence d’apprentissage.
Ensuite, nous avons mis l’accent sur les règles de la rédaction et les démarches à suivre par
l’enseignant une séance d’expression écrite.
Finalement, nous avons parlé sur les grilles et les critères d’évaluation qui permettre d’évaluer les
compétences des apprenants
22
KHAN Gisele. Op cite p 93
Chapitre :03
Chapitre3 : Analyses des données et des résultats obtenus
Introduction
Nous avons dit que l’évaluation est très importante en pédagogie et ce pour améliorer les
performances des apprenants, notamment à l’écrit en français langue étrangère. Afin d’appuyer les
théories exposées dans cette étude, de vérifier les hypothèses avancées et de répondre à la
problématique, nous allons procéder à une enquête avec des enseignants, en leur proposant un
questionnaire en relation directe avec le cadre théorique de ce travail de recherche.
La consigne
Complétez la partie « événement » en y insérant un dialogue dans lequel l’enfant tentera de
justifier son comportement et de se défendre.
Les critères de réussite
1 donner trois arguments illustrés par des exemples
2 utiliser les connecteurs logiques et chronologiques qui conviennent
3 argumenté a travers le dialogue
Exemple 1
« un jour ,en était dans la cuisine et nous avons entrain de manger alor ,j’ai pris mon courage ,je
décide enfin de lui parler pour tenter de le convaincre »
Analyse
L’élève a utilisé trois connecteurs a la fois l’un exprime le but et les autres la conséquence cette
lacune est du a un problème.
Interprétation
L’interférence ou l’élève parler en arabe pour s’exprimer en français .a la place de « alors » il aurait
employé « et » conjonction de coordination ça aurait plus significatives.
Enfin : connecteur chronologique est aussi mal placé.
Remédiation
L’élève veut dire
« Qu’en par conséquence son père a fini par accepté son idée qui est celle d’obtenir un ordinateur ».
Exemple 2
« mon père il est contre pour l’internet »
Analyse
L’élève a utilisé deux connecteurs a la foi, l’un exprimant l’opposition, et l’autre le but .ce qui est
contradictoire .il a utilisé deux fois le sujet mon père « mon » et « il » pronom personnel.
Interprétation
L’élève a surement employé ces deux connecteurs parce qu’il s’est réfère a la langue maternelle et
« pour » exprime beaucoup plus l’intention d’utiliser l’outil informatique internet
Remédiation
L’élève veut dire « Mon père est contre l’utilisation d’internet ».
Exemple 3
« j’ai refléchi longtemps pas .mes je sais tu contre l’internet »
Analyse
L’élève a employé deux connecteurs logiques qu’il exprime l’opposition « mes » et un autre
chronologique exprime la durée « longtemps ».
Interprétation
Longtemps erreurs d’interprétation des adverbes et leur emploi, l’élève aurait pu mettre beaucoup
qui est plus correcte et claire.et pour « mes » il veut dire mais ou il a conforté entre l’opposition et
pronom possessif
Remédiation
« Je savais bien que tu contre l’internet »
C’est le même cas avec l’exemple suivant
Exemple 4
« je suis pour l’internet mes tu connecte daux dont le semain et suitant »
Interprétation
Il a utilisé aussi pronom possessif aussi un connecteur chronologique qu’il exprime la duré « la
semaine » et suintant c’est mal placé.
Remédiation
« je suis pour le branchement d’internet ms a condition que tu dois connecter deux fois par
semaine ».
Exemple 5
« Soudainement maman a entendu notre dialogue alor elle esseye de lui convaincre pour nous fait
entrer l’internet chez nous ».
Analyse
L’élève a utilisé trois connecteurs deux sont logiques « alors », « pour » l’un exprime la
conséquence et l’autre le but et la troisième c’est chronologique qui exprime irruption.
- Soudainement est un adverbe de temps qui est exprime une action qui arrive subitement est employé
par l’élève pour dire que sa mère qui n’était pas au courant de ce que voudrait faire
- Il aurait correcte d’employé « Alors que »pour s’exprimé son idée et faire passer son message, entrer
internet pur d’interférence ou il voulait dire branchement d’internet.
Remédiation
« Alors que maman a entendu notre dialogue, elle essaye de convaincre mon père de faire entrer
une ligne d’internet ».
Exemple 6
« ah ! c’est sa le probleme, je suis opposé en raison de nombreux risque »
Analyse
L’élève a utilisé deux connecteurs logiques l’opposition « opposé » et la cause « en raison » a la
fois.
Interprétation
L’utilisation ces deux connecteurs à la fois c’est mal placé ou on le savait pas il veut dire quoi et
pourquoi ? Seulement pour montrer les risques l’utilisation d’internet.
Remédiation
L’apprenant veut dire
« je veux pas l’internet parce qu’elle a beaucoup des risques »
Exemple 7
« je veux de employer a communication »
Analyse
L’élève a utilisé connecteur logique qui exprime ou il a utilisé au début de la phrase
Interprétation
L’élève ignore totalement la signification exacte .il a utilisé « mais »comme une nécessité
d’employé l’internet, cette erreur est due a une interférence ou il est permis de s’exprimer ainsi en arabe
ou la phrase a agrammaticale.
Remédiation
« Je veux communiquer par web »
Exemple 8
« mes internet ses pas bien pour toi parceque tu connectent avec des amis »
Analyse
L’élève a employé trois connecteur a la fois, l’un exprime l’opposition, et la cause « parce que » et
le dernier exprime le but ou il veut expliquer son idée .il a employé deux pronoms possessif « toi, tes »
et un pronom personnel.
Interprétation
L’apprenant employé ces trois connecteur ou il y a une purement interférence ou il permit de réfléchir
et exprimer en arabe .et pour défendre de son point de vue il utilise parce que pour expliquer les
inconvénients d’utilisation d’internet.
Remédiation
L’élève allait dire
« Par l’internet, tu vas perdre du temps en connectant avec tes amis ».
Commentaire
Après avoir analysé la majorité des copies, on a remarqué qu’aucun apprenant n’était hors sujet et
« »
cela est normal car la production écrite est précédé d’une activité de préparation de l’écrit .
Le travail rendu est peut satisfaisant
-Au niveau textuel, le type demandé a été respecté (conversationnel).
-Les verbes introducteurs n’ont pas été correctement utilisés.
« »
-On remarque aussi une incohérence entre le « dénouement » et la situation initiale .
-Beaucoup d’erreurs au niveau de l’orthographe et de la conjugaison.
-Interférence avec l’arabe, exemple : il dit à moi au lieu de il me dit.
-Les connecteurs logiques et chronologiques sont mal placés.
Malgré tous ces points négatifs, une information et un message a été transmis. Certains apprenants
ont fait preuve d’imagination et ont respecté la trame narrative demandé.
- La plupart des élèves trouvent de grandes difficultés à produire de l’écrit, ils ne dépassent pas dix (10)
lignes.
NB : deux apprenants ont rendu deux feuille blanches.
Pour confirmé ou infirmer nos hypothèses, nous avons revu l’interprétation des résultats du coté
contenu et notation, en s’appuyant sur le cadre théorique.
La 1er hypothèse était sur la relation entre l’apprenant et son l’enseignant et le niveau de
communication entre les deux. Selon les résultats obtenus et ce que l’enseignant de la matière nous a
confirmé, les élèves manquent de communication en classe, ils sont inactifs, passifs, ne participent
jamais, ne répondent pas, ils ne font que recopier la leçon et la majorité attend la correction des
exercices pour recopier. Au cas d’incompréhension, ces élèves ne demandent pas d’explications, ils
restent dans l’ignorance car ils ne savent pas demander en français, sinon ils le font en arabe.
D’après cela, nous sommes arrivée a une remarque importante, que l’enseignant manque des
méthodes pour rendre ses élèves dynamiques en classe et actifs, des stratégies de remédiassions de sa
part pourront aider les élèves à s e relever et de sortir 32
de leurs coquilles. Ce ci nous ramène a dire que cette hypothèse est valide car la relation
enseignant/apprenant est un facteur nécessaire dans l’apprentissage et la communication écrite des
apprenant.
Ce qui est pour la 2ème hypothèse « la relation apprenant/savoir et le niveau d’acquisition » c’est
une relation partielle, d’après les productions, ces élèves semblent avoir des difficultés d’apprendre,
d’acquérir un savoir et de le reproduire, nous trouvons que leurs écrits manquent de connaissances, par
ce qu’ils se sont habitués à prendre sans reproduire ni reconstituer, donc ce savoir ne se développera
jamais, ils manquent de compétence, de savoir faire et savoir être pour réussir leur apprentissages
.
Ce résultat est une confirmation que la relation de l’apprenant avec le savoir est un élément qui doit
être revu par l’enseignant pour aider l’élève à l’acquérir.
Ce qui concerne « la motivation », elle est absente chez ces élèves car ce qui est comprit d’après
l’enseignant qu’ils sont immotivés, inactifs, ils ne cherchent pas à s’améliorer, or, ce ci doit être fait par
l’enseignant, c’est lui qui suscite la motivation chez ses apprenant par des stimulus, d’encouragement
pour l’aider a se sentir compétent, autonome et responsable et de fournir chez eux davantage d'efforts,
d'atteindre la perfection dans son travail par des travaux de remédiassions ou des ateliers d’écriture hors
cours.
Le milieu social a un rôle dans l’acquisition et la motivation d’acquérir et d’apprendre un savoir. Un
élève issu dans un milieu illettré ou il ne trouve pas le moindre encouragement pour apprendre n’est pas
obligé même d’aller à l’école, aussi l’influence extrascolaire l’empêche à apprendre, l’élève se trouve à
l’école par obligation, il ne fait aucun effort pour essayer d’apprendre.
Ce commentaire nous pousse à dire que cette hypothèse est valide que l’élève manque de motivation
dans sa production.
Conclusion
générale
Conclusion générale
Tout au long de ce travail de recherche, nous avons essayé de mettre en lumière l’importance de
l’évaluation en expression écrite, en classe de français, ce thème qui à la fois est complexe et
passionnant. Nous l’avons travaillé deux chapitres pour un cadrage théorique et une partie pratique.
Ce thème est Complexe, parce que l’acte d’évaluation exige à l’évaluateur une maîtrise du contexte
de l’évaluation et le choix approprié des dispositifs mis à sa disposition en vue de mesurer, d’estimer et
tester les rendements ainsi que les compétences des évalués d’une part ; de se départir de sa subjectivité,
d’autre part.
Selon notre recherche, l’évaluation des productions écrite des élèves de la 4ème AM rencontrent de
multiples difficultés comme les relations apprenant/ enseignant, apprenant/ savoir, la motivation la
maitrise des connaissances…etc.
Pour répondre à la problématique et valider les hypothèses, nous avons analysé les copies de la
production écrite de ces élèves. Cette confirmation des hypothèses nous a amené à examiner à examiner
de plus prés les raisons ayant conduit à de tels résultats.
C’est pour cette raison qu’il est plus jamais urgent de sensibiliser les enseignants à réfléchir sur les
stratégies à mettre en œuvre pouvant aider les apprenants à se prendre en charge, en s’impliquant
davantage dans leurs apprentissages. L’appropriation des compétences, celle de l’écrit y compris, exige
beaucoup d’investissement de la part des apprenants, chose que certains élèves ne semblent pas prendre
en considération. Ce qui d’ailleurs se reflète sur le niveau de leurs productions écrites. Aussi se focaliser
davantage d’intérêt dans le cadre l’enseignement/apprentissage du FLE sur la production de l’écrit.
Quand les enseignants procèdent à l’évaluation des apprenants en écriture, ils devraient se contenter de
proposer aux élèves des exercices semblables à ceux dispensés pendant le cours. Cette évaluation
pouvait se poursuivre hors du contexte pédagogique : à la maison. Mais l’élève devrait avoir des grilles
d’autoévaluation et d’autres documents d’aide à l’apprentissage en autonomie (dictionnaire, livre de
grammaire, de vocabulaire…).
Par ailleurs, les enseignants doivent réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pouvant aider les
apprenants à se prendre en charge, en s’impliquant davantage dans leurs apprentissages.
L’appropriation des compétences, celle de l’écrit y compris, exige beaucoup d’investissement de la
part des apprenants, chose que certains apprenants ne semblent pas prendre en considération.
Toutefois, nous croyons que d'autres pistes de recherches et des réflexions sont susceptibles d'être
explorables afin de contribuer à l'amélioration des compétences scripturales des apprenants collégiens
Enfin, nous souhaitons qu’on ait pu donner, à travers cette modeste recherche une description
objective sur la prise en charge pédagogique de l’apprenant en collège. Nous espérons que ce travail
ouvrira des perspectives de recherches plus posées et plus rigoureuses : pourquoi l’élève algérien n’aime
pas l’expression écrite et comment faire pour l’amener à posséder ce pouvoir ?
Bibliographie
Les ouvrages
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2Fressources_pedagogiques%2Fproductions_pedagogiques_iufm%2Fanglais%2F2nddegre
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